Certains hommes politiques de droite candidats à leur propre primaire avancent un certain nombre d'idées comme par exemple passer la durée hebdomadaire du travail à 46 heures contre 44 heures et ce sur 16 semaines contre 12 actuellement. ce qui ne semble pas insurmontable. Une simple question cela s'adressera-t'il également aux fonctionnaires ? Nous rappelons que la semaine hebdo de travail est de 35h, officiellement pour tout un chacun, sauf que dans certains emplois c'est travail fini, aussitôt parti...Vont-ils proposer cela une fois élus : c'est à en douter.
et que penser de cette idée de non sens qui verrait les apprentis -généralement 16-19 ans- travailler jusqu'à 40 heures sans consultation de l'inspection du travail. Rappelons que les apprentis fréquentent aussi les cours d'école soit environ 20 heures semaine donc total 60h- même en Corée du Nord ils sont plus respectueux envers les jeunes travailleurs...
Pour les TPR-PME certains proposent un forfait journalier plutôt d'un horaire hebdo. Si l'on considère que nous en sommes arrivés à 84% d'embauches en CDD vive l'emploi à la journée pourquoi pas hors smig ? Ces gens là oublient que l'intérim existe. Mais il est vrai que pour la plupart le travail cela fait deux: ENA direct ministères....
La loi Macron - un ex conseiller de François Hollande - un président dit de gauche- à l'Elysée- lui- a proposé de fixer les indemnités de licenciement à 15 mois au lieu de 27. Pourquoi pas ? alors supprimons les retraites plafond de nos cadres dirigeants. On les change : maxi 15 mois de salaire et rien d'autres....seront-ils d'accord : nous en doutons.-Mais pour monsieur Macron une fois plus ministre c'est 6 mois garantis avant l'inscription comme demandeur d'emploi.
voici un autre accord présenté, celui de se passer des accords avec les syndicats majoritaires au sein de l'entreprise. Il suffira de négocier avec le ou les syndicats, y compris maison, représentant 30%des voix. Alors question? à quoi servent les élections au sein de l'entreprise mais cela -très démocratique- serait à la condition d'un vote référendaire. Et cerise sur le gâteau, plus de droit de veto pour les syndicats majoritaires. On peut se demander pourquoi organiser des élections au sein des entreprises; car quelle perte de temps et d'argent pour l'employeur.
Durée du travail : certains sont d'accord pour conserver les 35h mais suite à un accord collectif par entreprise et non plus accord de branche. Ce qui signifie la fin du syndicalisme....
Ou pourrait licencier en raison de difficultés économiques dues à des baisses de commandes....... sur le territoire français dès l'instant que vous passez ces dites commandes à une usine installée hors de France. Ce qui se fait d'ailleurs sans que nul ne descende dans la rue.
plus plausible, mais existante déjà, le licenciement pour une réorganisation nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité ou la mutation technologique. C'est le cas prochain d'Airbus, Peugeot-Citroën, Renault- Daxia-......
finalement on conserve le droit d'être licencié en cas de cessation d'activité. Même monsieur de La Palice n'aurait jamais pensé à cela.
quelques oublis de ces énarques chargés de nous concocter cette loi déjà portée aux oubliettes de l'Histoire :
- en 2013 nous avons déjà simplifié les procédures de licenciement collectif pour les entreprises en difficulté économique. En 2008 ce fût la loi Xavier Bertrand qui formulait un accord avec les syndicats ou un minorité syndicale de 35% (ici on revoit la loi à la baisse à 30%) avec référendum des salariés de l'entreprise. C'était ou bien ou La nouvelle loi bientôt enterrée c'est plus de ou mais 30%.
NOS IDEES
une idée pourrait être appliquée celle de comptabiliser les heures supplémentaires à partit de 1607 heures an et non plus 35h par semaine. Mais ni Valls, ni Macron et encore moins El Kroumi , personne n'y a songé. Pourtant cela aurait été une bonne idée.
une autre idée plutôt que de faire des barèmes à endormir un troupeau d'éléphants : pour le licenciement un mois par année d'ancienneté avec un plafond à 25 ans.
pourquoi ne pas formuler l'acceptation volontaire de départ d'une partie des salariés, contre accord indemnitaire, sans que le revenu mensuel des salariés restants ne soit revu à la baisse.
En contrepartie on peut envisager, pour les cadres divers, un droit de non concurrence en échange donc d'indemnités légales et conventionnelles versées.
On peut parler de flexibilité. Si de graves difficultés économiques se faisant jour, par une renégociation, temporaire de temps de travail et même des salaires contre une prime négociée au redémarrage de l'entreprise.
Nous devons penser aussi à la réforme du système d'assurance chômage en fixant un plafond à 5.250 euros avec une durée maximum de 24 mois et revoir le système d'indemnisation du chômage des intermittents du spectacle qui pour 150.000 inscrits représentent 1/3 du déficit de l'Unédic et ses 2.500; 000 inscrits.
Enfin déjà harmoniser les retraites des 4 fonctions publiques et régimes spéciaux - très nombreux.