INDEMNITES CHOMAGE : LES INTERMITTENTS DU SPECTACLE EN FONT DE TROP
Nous apprenons que le déficit chômage est en progression : quelle surprise.
Et si nous cherchions les quelques trous faits par quelques uns appelés intermittents du spectacle, chômeurs toujours.
Il nous faut savoir qu'ils sont environ 150.000 artistes « associés » à la grande bouffe du chômage appelée l'UNEDIC que l'on pourrait surnommée Union nationale des comédiens intermittents du chômage.
Et que nous subissons chaque jour leurs entourloupes. Ainsi les animateurs des chaînes de télévision sont contraints de s'entourer de brailleurs, d'applaudisseurs à tout rompre ou à tout stopper au moment demandé, de faux danseurs de à la queue le leu, qu'ils paient par sociétés de production.
Après 507 heures passés à ces exploits- repos entre deux scènes compris, ils montent, se précipitent à Pôle emploi qui a réussi l'exploit d'ouvrir des agences spéciales pour eux…… avec votre argent.
La Cour des Comptes de l'Etat (des magistrats) ne cesse depuis des années d'aligner des chiffres toujours plus forts, plus hauts sur les dérives de ce système unique au monde sans le moindre résultat tangible.
Les négociations sont en cours sans la moindre publicité ? Silence radio. Il ne faut pas déranger nos futurs Delon, Depardieu, Adjani ou Huppert.
Car lorsque l'on doit parler de négociations à l'Unédic, il n'y a que deux solutions : la diminution des prestations ou l'augmentation des cotisations mais surtout ne touchez pas à mes potes artistes. Car nombreux sont nos vedettes à coup de millions d'euros qui une fois finit le chef d'œuvre de leur vie, c'est ainsi que s'exclament ces fanfarons de critiques, vont s'inscrire à Pôle emploi. Et pas n'importe lequel de pôle emploi car ils ont le leur bien à eux quelque soit leur activité- (la leur).
Vous êtes 2 millions et demi de demandeurs d'emploi indemnisés par l'Unédic via la structure adéquate.
Eux moins de 150.0OO soit disant artistes. Ils envahissent chaque jour les plateaux et studios de télévision afin de paraître aux côtés de « stars » de l'audiovisuel bien obligés de les prendre sur leur plateau ( le leur) sinon ils, les artistes, vont déclencher une grève sans fin. Ces artistes comme ils se disent sont les aboyeurs, la claque d'applaudissements, les danseurs du à la queue le leu des émissions de tv mais attention pour 507 heures pas besoin d'une de plus, il faut en laisser pour les autres camarades artistes.
Ces 150.000 artistes à échasses, à pièces de province ou de Paris sans spectateur- un contrat suffit- représentent à eux seuls près de 35% du DEFICIT de l'Unédic.
Eux 507 h de prestations par an…..et vous combien d'heures de travail annuel : plus de 1600….
Une réforme est possible mais personne ne demande à revoir certaines annexes comme la 8 et la 10.
Le point fort des intermittents du spectacle : la CGT spectacle où même quasiment tous les grands noms du théâtre, du cinéma, de la chanson sont adhérents ou moins un jour afin de bien vivre tranquilles, ne pas être gênés par celles et ceux qu'ils font vivre, sinon la grève camarade, fini le festival d'Avignon ou d'ailleurs.
Finis les applaudissements à madame la ministre de la Culture er de la Communication. Tiens une idée très réformiste : et si on supprimait ce ministère sans activité ou si peu.
Et si ces artistes devenaient auto-entrepreneurs ! Que voilà une idée nouvelle. Non seulement les caisses de l'Unédic économiseraient les indemnités chômage mais gagneraient en cotisations sociales payées par les auto-entrepreneurs….