Madame El Khomri fait-elle attention à ses paroles et aux chiffres ?
Ainsi fait-elle allusion au fait que les syndicats réformistes acceptent de continuer la discussion, presque symboliquement, notre chère ministre du Travail remarque « qu'il n'y avait pas d'unité du front syndical ».
Je dirai heureusement car être satisfaite de voir défiler dans la rue, par jour de pluie et de froid, selon les organisateurs, qui comme à l'habitude, surélèvent les chiffres à quand même un million deux mille, alors que les autorités, comme d'habitude gauche ou droite au pouvoir, surbaissent les mêmes manifestants à quatre cents mille- soit autant que la semaine précédente –quatre cents quarante mille pour les organisations syndicales et quatre vingt cinq mille pour les autorités notre ministre, qui dit avoir déjà manifestée lorsque la droite était au pouvoir, qu'attend elle ? Que les autres syndicats se fassent débordés et que nous ayons alors là deux millions de personnes dans les rues dont six cents mille en plein Paris ?
Et si symboliquement, par le plus grand des hasards car tout en politique est hasard, les trublions de syndicalistes et d'étudiants-lycéens allaient chanter « ca ira, ca ira, les socialistes à La Lanterne » sous les fenêtres de madame la ministre du Travail, que dira-t-elle ?
Que veut notre ministre du Travail, petite fonctionnaire sans envergure ni talent, que la foule des manifestants attendent les beaux jours…
pourquoi ne pas retirer ce texte, assez bizarre, sorte de pizza livrée en trente minutes, et prendre le temps avant l'été de revoir, de renégocier, un véritable projet plein de réformes innovantes pour les uns et pour les autres. Car la négociation est l'art du compromis.
Pourquoi faisons nous de la politique : pour prévoir et non subir.
Le monde est cruel et petit à petit les gens qui constituent ce monde le deviennent peu à peu.