RAPPEL CREATION Au Nom de Dieu Le Clément Le Tout Miséricordieux COMITÉ ISLAM COMMEMORATION LEGALE « ABOLITION DE L’ESCLAVAGE » 22 MAI 1848. Nous informons les musulmans aux Antilles Guyane en général et les frères et sœurs martiniquais (ses) AUTOCHTONE

Proposé par l'association LA LIGUE ISLAMIQUE FEDERALE ANTILLES GUYANE CARIBEENNE ET HEXAGONALE


RAPPEL CREATION Au Nom de Dieu Le Clément Le Tout Miséricordieux  COMITÉ ISLAM COMMEMORATION LEGALE « ABOLITION DE L’ESCLAVAGE » 22 MAI 1848.  Nous informons les musulmans aux Antilles Guyane en général et les frères et sœurs martiniquais (ses) AUTOCHTONE
Le 08/12/2011
   Rivière-Pilote (97211)


Au Nom de Dieu Le Clément Le Tout Miséricordieux


 


COMITÉ ISLAM COMMEMORATION


LEGALE « ABOLITION DE L’ESCLAVAGE » 22 MAI 1848.


 


Nous informons les musulmans aux Antilles Guyane en général et les frères et sœurs martiniquais (ses) AUTOCHTONES en particulier, de la nécessité et de l’urgence du positionnement Musulman et communautaire dans notre réalité insulaire pour la commémoration de l’abolition de l’esclavage et toutes les opportunités utiles.


Cette nécessité et urgence ont exigé la création du COMITÉ ISLAM COMMEMORATION LEGALE 22 MAI 1848.


Une telle commémoration tiendra désormais compte du rôle conséquent joué par les musulmans aux Caraïbes et aux Amériques dans les luttes anti-esclavagistes. [1]


La création dudit comité a été annoncée publiquement et solennellement le 2 Mai 2004 sur les ondes radio en Martinique consécutive à la diffusion du communiqué ci-joint...


Il ne doit pas être entamé notre volonté de Musulman martiniquais et antillo-guyanais, de faire ressurgir à travers la commémoration officielle de l’abolition de l’esclavage (des 22 et 27 Mai 1848 en Martinique et en Guadeloupe et respectivement en Guyane) la spécificité musulmane de nos symboles anti-esclavagistes, leur prise en compte communautaire par nous musulmans, et leur reconnaissance populaire


Notre devoir et responsabilité islamique historique doivent outrepasser toutes les considérations de diversion des consciences ; lesquels ne doivent jamais trouver refuge aux Antilles Guyane, ni dans nos mosquées et nos communautés religieuses au sein de nos peuples et pays entrain d’exorciser leur traumatisme esclavagiste.


 Nous les Martiniquais et ou Antillo-guyanais, que nous soyons des Musulmans ou des non-musulmans ; nous devons exorciser partout toute logique de « génocide par substitution » spirituelle, culturelle et civilisationnelle, en nos pays et communauté religieuse.


Nous accomplirons un effort de réflexion et de mémoire autant pour nous et la grande communauté de France, y compris des autres frères musulmans non-autochtones ; eux qui sont confrontés à d’autres préoccupations, à cause de leur éloignement, géographique, culturel, et historique.


D’où les intérêts tout particuliers pour l’islam,  la grande communauté de France et la Oumma (communauté internationale) grâce à de notre responsabilité musulmane autochtone incessible et spécifique que le contexte et la réalité, tel qu’il est dévolu aux musulmans autochtones.


 


Primo :


, À l’instar des autres obédiences religieuses et non religieuses, il s’agit pour nous MUSULMANS Martiniquais, Guadeloupéens, Guyanais et autres, d’affirmer que l’islam condamne l’esclavage, le mercantilisme colonial, la déportation dont nos peuples et pays sont victimes, et d’autant, des crimes contre l’humanité, reconnus universellement.


Secondo:


 Notre communauté, comme  toutes les autres obédiences religieuses ou non religieuse se  doit d’assurer sa présence, de manifester légalement, de mobiliser, de faire son travail d’information ou de communication. Elle doit recourir aux médias, colloques, conférences, projection, documentation pour afficher la position de l’islam, en relation à la thématique abolitionniste, et de condamnation des crimes contre l’humanité.


Tirso :


Affirmer que contrairement au positionnement géo-stutaire des musulmans dans l’hexagone et de leur communauté musulmane en France ; nous autres et notre communauté, en Martinique ou aux Antilles Guyane ; nous relevons en fonction de la logique contextuelle d’une autre réalité historique et géopolitique


 


Contrairement à ceux qui veulent faire de l’islam une religion ou communauté étrangère aux Antilles Guyane (…) Il ne s’avère pas dans l’intérêt de l’islam ou de SA COMMUNAUTÉ que nous acceptions de faire l’impasse sur l’état d’esprit et les préoccupations de nos peuples et pays concernés par le message islamique. Il faut le dire, toute la différence avec la France, c’est que nos peuples et pays affirment de plus en plus leurs revendications « territoriales » «   d’autonomie », « d’indépendance,»  «   de souveraineté ou d’autodétermination ». Par conséquent il n’est ni dans l’intérêt des musulmans autochtones ni de notre communauté musulmane d’ignorer ces « aspirations»  les symboles de ces peuples. Au contraire, dans l’environnement aux Amériques et aux Caraïbes, nous devrons revivifier tous leurs symboles communs à la culture, à la civilisation et à l’histoire musulmane. D’ailleurs nous devrions considérer suspecte et dénoncer les connivences les éléments externes et internes. Il faut le dire, ceux qui sont là pour utiliser et instrumentaliser les reconversions à l’islam de nous autres antillo-guyanais. Pour pouvoir nous détacher des préoccupations et de la pensée musulmanes étant  les nôtres aux Antilles Guyane. Ils cherchent à nous rattacher à des logiques tribalistiques plutôt qu’à l’islam authentique : Soit il s’agit d’inculquer des coutumes « traditionnelles »propres à leur pays ; ou bien, à cultiver un esprit sectaire pseudo-confrérique  ou autres, en rapport avec quelque saint vénéré (par exemple ) des wolofs ou d’autres ethnies. Il y a bien souvent derrière tout cela l’appât du gain» «  l’argent » sectaire. Bien pire, est leur stratégie visant à nous projeter sur (un autre) leur propre terrain de préoccupation de tarika ou autre.  Précisément il s’agit récupérer certains de nous autres antillo-guyanais convertis à l’islam pour nous « diviser » et nous opposer à d’autres convertis. SURTOUT d’avec les plus conscients d’entre nous qui refusons d’entrer dans le jeu piégé. C’est ainsi que certains de nos « frères » qu’il convient de dénoncer suivant l’islam exploitent cette procédure pour annuler les années d’efforts des musulmans autochtones. Partant,  ils servent les intérêts de ceux qui misent sur l’éloignement de nous autres les convertis, aux antipodes des préoccupations fondamentales de l’islam et de nos peuples et pays. Ainsi « ces faits » détruisent les atouts que sont pour l’islam, « l’unité de parole et d’action » nécessaire entre nous les autochtones musulmans et les autres non-musulmans dans les cœurs sont à gagner y compris avec les musulmans de la communauté internationale (Oumma).


 


Nous les musulmans autochtones n’avons pas le droit de suivre sous aucun prétexte, ceux qui utilisent cette procédure.


 Nous n’avons pas le droit de  rentrer en contradiction et en confrontation avec nos peuple ou leurs pays respectifs ; la procédure islamique est autre ; il faut l’étudier dans le contexte avec ceux des nôtres sur le terrain de la da’wa ou communication publique et ouverte.


 Nous ne devons pas réitérer les erreurs historiques ni des « harkis algériens » ni « des tirailleurs sénégalais » ni des « goumiers tchadiens » de Tombalbaye » . Ils ont été conduits sur les chemins de la « trahison ». Mais ils auraient dû faire preuve de discernement avant d’intégrer tout bêtement, le jeu des diversions des consciences commandités des tiers…


Nous les musulmans autochtones, c’est la raison pour laquelle, nous devons contrôler l’orientation, de ceux  qui se trompent en mettant en porte-à-faux notre communauté musulmane aux Antilles Guyane.


Nous les musulmans autochtones, nous devons :


   a) repositionner notre communauté, et en conséquence nous mobiliser et condamner l’esclavage, la déportation, toutes ces atrocités odieuses.


b) prendre en considération en toute loyauté les préjudices qui en découlent des atrocités et crimes contre l’humanité au préjudice des peuples martiniquais, guadeloupéens et guyanais à qui nous destinons le message islamique.


c) faire en sorte que notre mobilisation apporte une complémentarité à l’information de la communauté musulmane en France et au niveau de l’Oumma, (international). Y  compris par l’effort de réflexion qui se droit de dissocier l’islam de toute position équivoque, voire tendancieuse ou de neutralité vis-à-vis de tels crimes contre l’humanité et de leurs conséquences.


Il s’agit de dénoncer les préjudices d’un tel crime contre l’humanité dans ses formes pernicieuses et durables sur nos peuples et pays, dans les domaines spirituel et temporel. Étant entendu que l’islam condamne tout contexte de racisme et de déshumanisation des peuples et leur logique culturelle et existentielle de « génocide par substitution ».


.


d) Associer tous les musulmans (africains, maghrébins, syriens et autres) y compris ceux de la grande communauté en France à nos réflexions et au devoir de mémoire anti-esclavagiste de mémoire.


Notre communauté musulmane antillo-guyanaise est en droit  de rappeler et signifier par leur mobilisation qui n’est pas encore à l’ordre du jour dans la grande communauté musulmane de France, que l’islam condamne et réprouve « l’esclavage et la déportation » et de telles atrocités à l’instar des législations universelles.


 


MEMORADUM


 COMMUNICATION DES SOURCES RELATIVES AUX RESISTANCES ANTI-ESCLAVAGISTE DES MUSULMANS AUX CARAIBES ET AUX AMERIQUES


Parmi Les enfants de l'Afrique déportés en esclavage en Amérique et aux Caraïbes, les MUSULMANS occupent une place importante aux côtés de leurs autres homologues africains de l’infortune dans le processus de résistance antiesclavagiste.


 L'entrée en scène des musulmans et de l'islam et leur participation dans le combat difficile de libération de l’esclavage a été volontairement occultée dans les colonies.


Le « génocide par substitution » spirituelle, culturelle et historique a toujours cherché à exclure les musulmans et l'islam de même qu'à occulter notre patrimoine culturel, civilisationnel pour désorienter notre l’avenir et le devenir de nos pays.


Notre participation musulmane aux commémorations s’inscrit dans le rétablissement de la vérité historique. Elle nécessite la réintégration des sources y compris du patrimoine historique des musulmans et des MARRONS aux Caraïbes et en Amérique.


Il est aussi de contribuer à la remémoration populaire du rôle des musulmans et des hauts faits des esclaves musulmans qui ont lutté pour la libération des Caraïbes et de l'Amérique.


Le rétablissement de la vérité historique se devra être exhaustif jusqu’aux premiers musulmans africains à travers l'océan atlantique et qui s'y étaient établis longtemps avant Christophe Colomb. Au sein de leurs communautés en Amérique du sud, ils servirent de refuge à beaucoup d'autres Africains qui s'enfuyaient des plantations au cours de l'esclavage...


Nos ancêtres africains musulmans n’étaient pas étrangers au phénomène du marronnage, ce qui est incontestable dans les processus de résistance. L’histoire fait état de leur mouvement consécutif à l’arrachement des traités de paix aux esclavagistes : au Brésil, au Surinam, en Jamaïque, à Trinidad et dans diverses régions en Amérique du sud et aux Caraïbes.


(Réf : le livre de Bilal OMOWALE The Soul of the World l'Ame de l'humanité Ed. TAWHID LION FRANCE).


2  /05/2004 COMITÉ ISLAM COMMEMORATION


LEGALE « ABOLITION DE L’ESCLAVAGE » 22 MAI 1848.


 






[1] (D’autres communautés religieuses commémorent « l’holocauste, celles de l’Inde leur traversée vers les Antilles, empruntant aux musulmans indiens leur symbole (croissant lunaire et l’étoile de l’islam) y compris des attributs d’Allah employés pour leur protection en mer).


 





   


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