MABROUK ET RACHID
Un jour parmi les jours, en des temps reculés, vivait un âne appelé Mabrouk.
C'était un âne fier et courageux, fidèle et travailleur.
Il portait une combinaison de toile bleu et des gros nœuds dans ses cheveux.
Il travaillait tellement, que ses cheveux se nouait tout le temps car le temps lui manquait toujours pour se coiffer ou même se préparer.
Il aimait son maître Rachid plus que tout, et il rêvait souvent qu'il mangeait des grosses carottes fraîches et parfumées.
Dans ses rêves, les carottes étaient bien meilleures que celles que Rachid suspendait au bout d'une perche pour lui montrer le chemin et lui donner le courage d'avancer droit devant et toujours plus loin
Rachid tenait un commerce florissant dans la ville de la vigilance.
Il portait une petite toque rouge sur sa gros tête et de grandes lunettes en or.
Son gros ventre tendait sa djellaba cousue de fils d'or et brodée de fils d'argent.
Rachid passait chaque matin, plus d'une heure à peigner ses moustaches qui dessinaient deux grosses boucles noires tourbillonnantes, sur ses joues.
Tous les habitats de la villes et de ses alentours, appréciaient Rachid pour son efficacité et son grand sens du commerce.
Même qu'on le surnommait le roi de tous les sentiers car il connaissaient mieux que sa poche tous les chemins et sentiers.
Ensemble, du matin au soir, chaque jour ils livraient.
Plus Mabrouk transportait , plus Rachid s'enrichissait et ses poches s'emplissaient d'un grands nombre de gros billets.
Jamais une commande ne fut livrée hors de ses justes délais.
De Mabrouk dépendait toute la fierté deux commerce fleurissant de Rachid.
Tout deux livraient, toute sorte de marchandise que Mabrouk portait sur
sur son dos large et robuste.
Un jour Rachid chargea Mabrouk de deux sacs de sable.
Deux gros sacs bien lourd que le jardinier attendait pour son nouveau potagers.
Pris de fatigue sous le soleil pesant, Rachid rentra dans sa maison pour s'y ressourcer un instant.
Ses servantes lui apportèrent des rafraîchissements et lui firent couler n bain mouussant dans son grand bassin.
Dehors, Mabrouk s'impatientait et faisait les cents pas devant la maison de son maître avec sur le dos, deux gros sacs bien lourd.
Mais Rachid qui se prélassait dans sa grande maison avait bien oublié son âne chargé qui devant le palier qui encore attendait.
Complètement épuisé, Mabrouk déposa sa charge sur le sol mais peu de temps après , soucieux de l'image que de lui, son maître Rachid se faisait, Mabrouk reprit les deux gros sacs de sable qu'il remis sur son dos en espérant que son maître ne perdrait plus de temps.
Vacillant des heures durant, il patientait que Rachid revienne pour livrer les deux gros sacs de sable sous le poids des quels il croulait.
Au bout d'un certain temps, Mabrouk prit les devants et s'en allât chez le jardinier pour livrer le sable qu'il attendait.
Le jardinier habitaient une maison perché au sommet des collines les plus éloignées de la ville.
C'était un jardinier très demandé, qui ne travaillait pas d'arrache pied mais tout ce qu'il plantait, poussait toujours biens droit et se multipliait.
En chemin, Mabrouk fut distrait par une chenille dans son cocon qui gesticulait dans son cocon en fredonnant un air joyeux.
Un peut plus tard le cocon craquait par une extrémité pour laisser sortir un joli papillon.
Il arborait, sur ses ailes, des formes et des couleurs d'un raffinement digne des anges du ciel, de la terre et de ceux qui se trouvent entre les deux.
Ce fut un spectacle très attrayant et Mabrouk reprit sa route en rêvant à ce que donnerait le cocon d'un âne s'il voulait se transformer papillon.
Virevoltant au dessus de la tête de Mabrouk, du papillon retombait une pluie de de poudre magique et Mabrouk se redressât pour se tenir sur ses pattes arrières sans comprendre pourquoi cette posture lui semblait bien plus pratique et facile à tenir que les quatre pattes sur le sol.
Plongé dans ses pensées sur le chemin faisant, doucement la nuit descendait et de la lune, des reflets d'argents, recouvraient la campagne.
L'herbe se balançait, sous les arbres chantant, des chansons de joie et d'amour, toutes dédiées aux enfants.
Les feuilles tourbillonnaient en reprenant en cœur les refrains de ses chants que Mabrouk connaissaient par cœur.
Fatigué, éreinté, au pied d'un olivier, Mabrouk c'est arrêté pour un instant seulement pouvoir si reposer.
Il fredonnait toujours en sifflotant gaiement.
Lorsqu'il fut reposé, Mabrouk réalisât qu'il avait perdu beaucoup de temps,et reprenant sa route dans la nuit noir, toute la nuit durant,il marchait sans savoir s'il était bien sur la route qui mène chez le jardinier.
Sur toutes les colines qu'il voyait, Mabrouk s'en est aller mais ne trouvait jamais selle du jardinnier.
Au petit matin Mabrouk désespérait,
non seulement il n'avait pas livré le sable mais par dessus la vallée, il s'était égaré.
Livré à son triste sort, perdu et oublié Mabrouk à déchargé le sable sur le sol et se mit à pleurer quand tout à coup, il fut effleuré par le doux frissonnement des ailes du papillon léger et chantonnant, qui vient le visiter.
Mabrouk se ressaisit, comme s'il avait comprit les choses évidentes que toutes les chenilles doivent connaitre pour qu'un jour elles puissent se libérer de la terre pour voler librement.
Les jours et les semaines passèrent s'en qu'il fut retrouvé.
Alors Mabrouk étalât sur le sol, le sable du jardinier.
et étalât sur le sol le sable du jardinier.
Il fit son propre jardin, plantât de belle carotte, plus belles que dans ses rêves pour enfin vivre heureux au cœur de sa vallée, jusque la fin des temps.
" pour toi Walid Ben hami tahar"