HISTOIRE D'ADULTE POUR ENFANT(Pierrot le caillou de chaussure)

Pierrot le caillou de chaussure
Il était une fois un autre monde, celui des grains de sable aux montagnes en
passant par les pierres, les cailloux et les rochers.
Ce monde était habité comme toute la terre par des hommes chaussés qui
piétinent constamment ou réduisent pour diviser, escalade, sculpte et parfois
même dynamite les grosses montagne et rochers en grains de sables en passant
par les pierres et cailloux.
Une rivalité entre l’Homme et les pierres depuis toujours durait.
Les pierres se jetaient d’hommes en hommes pour mieux les blesser.
Les montagnes s’éboulaient pour faire dégringoler les hommes qui voulaient se
hisser au-dessus de tous les sommets.
Les sables se mouvaient pour enliser tous ceux qui sans respect les piétinaient.
Dans notre monde de grande bataille qui opposant les hommes aux hommes
toujours vaincus par les sables aux montagnes en passant par les pierres, cailloux
et rochers, vivait la grande famille de pierrot qui depuis toujours détenait tous les
records d’apnée en chaussure au jeu olympique des cailloux.
Cette compétition consistait lorsque l’on était cailloux, à se glisser dans une
chaussure.
Chaussé et en apnée, il fallait y rester le plus longtemps possible, sans respirer
pour ne pas gêner le pied et de la chaussure, être expulsé.
La grande difficulté pour les cailloux de chaussure était bien de rentrer pour
recevoir son trophée alors une fois la partie remportée, c’est à la famille que l’on
remettait le prix et dans la famille de Pierrot, il y avait autant de trophée que de
frère et soeur cailloux égarés.
Pierrot aimait trop sa maman, son papa et frères et sœurs pour participer à la
compétition et peut être, chez lui ne plus jamais rentrer.
Toute la famille de Pierrot se moquait de lui car il ne pensait qu’à flâner et profiter
de l’instant présent en observant tout ce qui devant lui représentait les vivants, le
temps le vent, les mouvements et le changement.

Il avait développé des techniques pour rouler et d’un coté à l’autre se déplacer et
toujours plus contempler le monde autour qui l’englobait.
Mais un jour par accident il il fut éjecté par le pas d’un enfant, dans la chaussure
de son père Rachid, un riche commerçant.
Rachid expliqué à son fils que pour devenir très riche il fallait savoir stoker
accumuler, pour toujours plus, posséder, sans jamais de rien se délester.
« Vois-tu mon fils, ce petit caillou qui dans ma chaussure s’est glissé, a violé ma
propriété peut être pour me cambrioler et bien même si, il me gêne, je vais l’y
laisser puisque dans ma chaussure il n’y a rien à voler et de retour de notre long
voyage, je pourrais en tirer un très bon prix car il est rare de pouvoir acheter un
caillou de chaussure qui tout le tour du monde a fait. »
En effet Rachid commerçait sur toute la planète et avait plusieurs foi fait le tour
du monde des marchés.
Pierrot ne voulait pas rester et cherchait à être expulsé en respirant tant qu’il
pouvait prenant le risque de s’asphyxier, de s’empoisonner dans la chaussure,
écrasée par la plante du pied corné de Rachid le commerçant.
Le tour du monde réalisé, de retour à son point de départ, Rachid libérât Pierrot
pour l’exposer sur l’étal du grand marché tout près de là où Pierrot habitait.
Durant des heures il fut exposé au-dessous d’une pancarte qui disait « cailloux de
chaussure qui a fait le tour du monde »
Une chose si rare et difficile à croire et tout le monde hésitait à l’acheter.
Malgré ce long voyage Pierrot n’avait pas oublié comment de gauche à droite en
roulant, il se déplaçait et tomba de l'étalage pour rejoindre sa famille qui
désespérément recherchaient.
Depuis ce jour Pierrot fut reconnu, champion toute catégorie des cailloux de
chaussure car il avait réalisé bien que malgré lui, un complet tour du monde et
par-dessous le marché, chez lui il était rentré.
Une nouvelle mode s’en suivit et tous les cailloux de chaussure apprirent à rouler
d'un côté et de l'autre pour à leur tour contempler le monde qui les englobé.
Très vite ils en oublièrent les jeux Olympiques démodés pour suivre l’exemple de
Pierrot et toute la journée apprendre en s’amusant roulants de gauche à droite dans
notre monde à contempler.