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de Saint-Rémy-de-Provence

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)

Entreprise
Informations de l'établissement :
Date de création : 22/12/1997
Siège de l'unité légale : oui
Siret : 41517607200015 / Siren : 415176072 / NIC : 00015
N° de TVA : FR 19 415176072
Effectif en 2021 : 500 à 999 salariés
Date du dernier traitement de l'établissement dans le répertoire Sirene : 30/11/2023
   
Activité détaillée de l'établissement : (NAFRev2)
Section K : ACTIVITÉS FINANCIÈRES ET D’ASSURANCE
Cette section comprend les activités des services financiers, y compris les activités d’assurance, de réassurance et des caisses de retraite, ainsi que les services financiers de soutien.
Cette section comprend également les activités de détention d’actifs telles que les activités des sociétés holding et des fonds de placement et autres instruments financiers.
64 : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite
Cette division comprend les activités de collecte et de redistribution de fonds à des fins autres que le financement de la sécurité sociale obligatoire ou des caisses d’assurance ou de retraite. Les dispositions institutionnelles nationales jouent un rôle important dans le classement interne à cette division.
64.1 : Intermédiation monétaire
Ce groupe comprend la collecte de fonds sous la forme de dépôts transférables, c’est-à-dire des fonds fixes en termes monétaires obtenus au jour le jour, qui proviennent, en dehors des banques centrales, de sources non financières.
64.19 : Autres intermédiations monétaires
64.19Z : Autres intermédiations monétaires
Cette sous-classe comprend :
- la réception de dépôts et/ou de proches substituts de dépôts et l’octroi de crédits ou le prêt de fonds. L’octroi de crédit peut prendre différentes formes (prêts, hypothèques, cartes de crédit, etc.). Ces activités sont généralement effectuées par des institutions monétaires autres que les banques centrales, comme les : • établissements bancaires • caisses d’épargne • caisses de crédit mutuel

Cette sous-classe comprend aussi :
- les activités de virements postaux et des caisses d’épargne postales
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées recevant des dépôts
- les activités se rattachant à l’émission et au paiement de mandats

Cette sous-classe ne comprend pas :
- l’octroi de prêts au logement par des institutions spécialisées ne recevant pas de dépôts (cf. 64.92Z)
- les activités de traitement et de règlement des transactions effectuées par carte de crédit (cf. 66.19B) Produits associés : 64.19.11, 64.19.12, 64.19.21, 64.19.22, 64.19.23, 64.19.24, 64.19.25, 64.19.26, 64.19.29, 64.19.30
Coordonnées de l'établissement :
ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - …
Adresse :
LES NEGADIS
Avenue PAUL ARENE
BP 78

83002 DRAGUIGNAN CEDEX
Historique de l'établissement :
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1998 : activité principale, caractère employeur
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
Caractère employeur : Oui
Accords d'entreprise :
21/02/2023 : Accord relatif aux frais de déplacement
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T08323005231
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 23/03/2023
Date de dépôt : 20/03/2023
Date du texte : 21/02/2023
Date d'effet : 01/04/2023
Date de fin : 31/12/2025
Date de diffusion : 27/03/2023
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR
Siret : 41517607200015
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 047 - Indemnités (dont kilométrique)

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 6 - Autre
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
07/10/2022 : Accord sur le télétravail et le travail déplacé
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T08322004758
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 28/10/2022
Date de dépôt : 24/10/2022
Date du texte : 07/10/2022
Date d'effet : 01/01/2023
Date de fin : 31/12/2025
Date de diffusion : 14/11/2022
Convention collective : Convention collective nationale des caisses régionales du crédit agricole (7501)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Siret : 41517607200015
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 141 - Télétravail

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 6 - Autre
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
17/06/2022 : ACCORD D’ENTREPRISE RELATIF AUX FRAIS DE DEPLACEMENT
Origine : ACCO
Nature : ACCORD
Numéro : T08322004443
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 01/07/2022
Date de dépôt : 30/06/2022
Date du texte : 17/06/2022
Date d'effet : 01/07/2022
Date de fin : 30/06/2023
Date de diffusion : 04/07/2022
Convention collective : ___Sans convention collective___ (9999)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Siret : 41517607200015
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 6 - Autre
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
17/06/2022 : Avenant de Prorogation des Dispositions de l'accord du 19 janvier 2021 relatif à l'exercice du dialogue social
Origine : ACCO
Nature : AVENANT
Numéro : T08322004446
Code de l'unité signataire : 05
Date de mise à jour : 01/07/2022
Date de dépôt : 30/06/2022
Date du texte : 17/06/2022
Date d'effet : 30/06/2022
Date de fin : 31/12/2022
Date de diffusion : 04/07/2022
Convention collective : ___Sans convention collective___ (9999)
Texte conforme à la version intégrale : texte conforme

Raison sociale de l'entreprise : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Siret : 41517607200015
Code APE : 6419Z
Secteur : Autres intermédiations monétaires

Thèmes de l'accord :
  • 131 - Autre, précisez

Syndicats :
  • 2 - CFTC
  • 3 - CFDT
  • 4 - CFE-CGC
  • 6 - Autre
  • 7 - SOLIDAIRES

Signataires :
  • 91
Informations de l'unité légale :
Date de création : 22/12/1997
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
Sigle : CRCAMPCA
Catégorie juridique : Caisse de crédit agricole mutuel
Catégorie d'entreprise en 2021 : grande entreprise
Caractère employeur : Non
Effectif en 2021 : 2 000 à 4 999 salariés
Economie sociale et solidaire : Oui
Liste des établissements :
CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Draguignan (siège)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - MontaurouxCAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Sainte-MaximeCAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - ManosqueCAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - CogolinCAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - NiceCAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - ToulonCAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - PignansCAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - 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ALPES MARITIMES - VAR) - Les Arcs (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Nice (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Trans-en-Provence (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Saint-Mandrier-sur-Mer (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - La Crau (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Hyères (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Cannes (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Gonfaron (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Bormes-les-Mimosas (fermé)CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR) - Saint-Martin-du-Var (fermé)
Marques françaises :
27/06/2017 :
N° national/d'enregistrement : 4372061
Date de dépôt : 27/06/2017
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 27/06/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Equipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels concernant des affaires et des opérations financières ; appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; équipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, programmes d'ordinateurs enregistrés ; cartes magnétiques notamment cartes magnétiques de paiement, cartes magnétiques d'identification, cartes à mémoire ou à microprocesseur, supports d'enregistrement magnétiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services bancaires, financiers ; services de financement, placement de fonds, transfert électronique de fonds, services de cartes de crédit et de débit, affaires financières et opérations financières, informations financières et informations relatives aux prestations précitées, tous ces services pouvant être proposés en ligne ; assurances notamment caisses de prévoyance ; services de souscription d'assurance ; affaires monétaires ; agences de change, gérance financière de portefeuille, recouvrement de créances ; émission de chèques de voyage et de lettres de crédit ; émission et remboursement de titres, de chèques et de cartes utilisés comme moyen de paiement ; services de banque en ligne ; informations en matière d'assurances.
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Programmation pour ordinateurs ; élaboration (conception) de logiciels ; location de logiciels informatiques et d'ordinateurs ; installation, maintenance, mise à jour de logiciels ; duplication de programmes informatiques ; services d'ingénierie informatique ; services de consultation en matière de logiciels ; consultation en matière de conception et de développement d'ordinateurs ; services d'hébergement de sites Internet, de messageries sécurisées ; conseils et expertises techniques dans le domaine des télécommunications et des réseaux informatiques ou de transmission de données ; création (conception) et entretien (mise à jour) de sites informatiques pour des tiers ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support Web) ; reconstitution de bases de données.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Negadis, Avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

27/06/2017 :
N° national/d'enregistrement : 4372061
Date de dépôt : 27/06/2017
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 27/06/2027
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Equipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels concernant des affaires et des opérations financières ; appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; équipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, programmes d'ordinateurs enregistrés ; cartes magnétiques notamment cartes magnétiques de paiement, cartes magnétiques d'identification, cartes à mémoire ou à microprocesseur, supports d'enregistrement magnétiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services bancaires, financiers ; services de financement, placement de fonds, transfert électronique de fonds, services de cartes de crédit et de débit, affaires financières et opérations financières, informations financières et informations relatives aux prestations précitées, tous ces services pouvant être proposés en ligne ; assurances notamment caisses de prévoyance ; services de souscription d'assurance ; affaires monétaires ; agences de change, gérance financière de portefeuille, recouvrement de créances ; émission de chèques de voyage et de lettres de crédit ; émission et remboursement de titres, de chèques et de cartes utilisés comme moyen de paiement ; services de banque en ligne ; informations en matière d'assurances.
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Programmation pour ordinateurs ; élaboration (conception) de logiciels ; location de logiciels informatiques et d'ordinateurs ; installation, maintenance, mise à jour de logiciels ; duplication de programmes informatiques ; services d'ingénierie informatique ; services de consultation en matière de logiciels ; consultation en matière de conception et de développement d'ordinateurs ; services d'hébergement de sites Internet, de messageries sécurisées ; conseils et expertises techniques dans le domaine des télécommunications et des réseaux informatiques ou de transmission de données ; création (conception) et entretien (mise à jour) de sites informatiques pour des tiers ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support Web) ; reconstitution de bases de données.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Negadis, Avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2017-42
Date du BOPI : 20/10/2017

27/06/2017 : Compileó
N° national/d'enregistrement : 4372060
Date de dépôt : 27/06/2017
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 27/06/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Equipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels concernant des affaires et des opérations financières ; appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; équipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, programmes d'ordinateurs enregistrés ; cartes magnétiques notamment cartes magnétiques de paiement, cartes magnétiques d'identification, cartes à mémoire ou à microprocesseur, supports d'enregistrement magnétiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services bancaires, financiers ; services de financement, placement de fonds, transfert électronique de fonds, services de cartes de crédit et de débit, affaires financières et opérations financières, informations financières et informations relatives aux prestations précitées, tous ces services pouvant être proposés en ligne ; assurances notamment caisses de prévoyance ; services de souscription d'assurance ; affaires monétaires ; agences de change, gérance financière de portefeuille, recouvrement de créances ; émission de chèques de voyage et de lettres de crédit ; émission et remboursement de titres, de chèques et de cartes utilisés comme moyen de paiement ; services de banque en ligne ; informations en matière d'assurances.
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Programmation pour ordinateurs ; élaboration (conception) de logiciels ; location de logiciels informatiques et d'ordinateurs ; installation, maintenance, mise à jour de logiciels ; duplication de programmes informatiques ; services d'ingénierie informatique ; services de consultation en matière de logiciels ; consultation en matière de conception et de développement d'ordinateurs ; services d'hébergement de sites Internet, de messageries sécurisées ; conseils et expertises techniques dans le domaine des télécommunications et des réseaux informatiques ou de transmission de données ; création (conception) et entretien (mise à jour) de sites informatiques pour des tiers ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support Web) ; reconstitution de bases de données.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Negadis, Avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

27/06/2017 :
N° national/d'enregistrement : 4372061
Date de dépôt : 27/06/2017
Lieu de dépôt : I.N.P.I. - ÎLE DE FRANCE
Date d'expiration : 27/06/2027
Statut : Demande publiée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque figurative

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Equipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels ; logiciels et progiciels concernant des affaires et des opérations financières ; appareils pour l'enregistrement, la transmission, la reproduction du son ou des images ; mécanismes pour appareils à prépaiement ; équipement pour le traitement de l'information et les ordinateurs, programmes d'ordinateurs enregistrés ; cartes magnétiques notamment cartes magnétiques de paiement, cartes magnétiques d'identification, cartes à mémoire ou à microprocesseur, supports d'enregistrement magnétiques.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services bancaires, financiers ; services de financement, placement de fonds, transfert électronique de fonds, services de cartes de crédit et de débit, affaires financières et opérations financières, informations financières et informations relatives aux prestations précitées, tous ces services pouvant être proposés en ligne ; assurances notamment caisses de prévoyance ; services de souscription d'assurance ; affaires monétaires ; agences de change, gérance financière de portefeuille, recouvrement de créances ; émission de chèques de voyage et de lettres de crédit ; émission et remboursement de titres, de chèques et de cartes utilisés comme moyen de paiement ; services de banque en ligne ; informations en matière d'assurances.
  • N° de la classe : 42
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Programmation pour ordinateurs ; élaboration (conception) de logiciels ; location de logiciels informatiques et d'ordinateurs ; installation, maintenance, mise à jour de logiciels ; duplication de programmes informatiques ; services d'ingénierie informatique ; services de consultation en matière de logiciels ; consultation en matière de conception et de développement d'ordinateurs ; services d'hébergement de sites Internet, de messageries sécurisées ; conseils et expertises techniques dans le domaine des télécommunications et des réseaux informatiques ou de transmission de données ; création (conception) et entretien (mise à jour) de sites informatiques pour des tiers ; conception et développement d'ordinateurs et de logiciels ; conversion de données et de programmes informatiques autre que conversion physique ; conversion de données ou de documents d'un support physique vers un support Web) ; reconstitution de bases de données.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Negadis, Avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2017-29
Date du BOPI : 21/07/2017

28/06/2016 : Bière de Porquerolles
N° national/d'enregistrement : 4283524
Date de dépôt : 28/06/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 28/06/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Eaux minérales (boissons) ; eaux gazeuses ; jus de fruits ; sirops pour boissons ; préparations pour faire des boissons ; limonades ; nectars de fruits ; sodas ; apéritifs sans alcool ;
  • N° de la classe : 33
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons alcoolisées (à l'exception des bières) ; vins ; vins d'appellation d'origine protégée ; vins à indication géographique protégée.

Déposant 1 : M. Bilbault Guillaume
Adresse :
La Brasserie Porquerollaise, Za du port
83400 ILE DE PORQUEROLLES
FR

Mandataire 1 : M. Bilbault Guillaume
Adresse :
58 RUE EDOURD MANET
83400 HYERES
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 867302
Date de demande : 09/09/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

Bénéficiare 1 : LA BRASSERIE DE PORQUEROLLES, SARL
Numéro de SIREN : 914849062
Adresse :
109 ALLEE DU POUSSET
83400 HYERES
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 867304
Date de demande : 09/09/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

Bénéficiare 1 : CREDIT AGRICOLE COTE D AZUR, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
LES NEGADIS BP 78
83002 DRAGUIGNAN CEDEX
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-29
Date du BOPI : 22/07/2016

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-22
Date du BOPI : 02/06/2017

28/06/2016 : Hypaea
N° national/d'enregistrement : 4283555
Date de dépôt : 28/06/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - Dépôt électronique
Date d'expiration : 28/06/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapellerie ; chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements ;
  • N° de la classe : 32
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Bières ; eaux minérales (boissons) ; eaux gazeuses ; boissons à base de fruits ; jus de fruits ; sirops pour boissons ; préparations pour faire des boissons ; limonades ; nectars de fruits ; sodas ; apéritifs sans alcool ;
  • N° de la classe : 33
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Boissons alcoolisées (à l'exception des bières) ; vins ; vins d'appellation d'origine protégée ; vins à indication géographique protégée.

Déposant 1 : M. Guillaume Bilbault, La Brasserie Porquerollaise
Adresse :
Za du Port
83400 Ile de Porquerolles
FR

Mandataire 1 : M. Guillaume Bilbault
Adresse :
58 RUE EDOURD MANET
83400 HYERES
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 867302
Date de demande : 09/09/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

Bénéficiare 1 : LA BRASSERIE DE PORQUEROLLES, SARL
Numéro de SIREN : 914849062
Adresse :
109 ALLEE DU POUSSET
83400 HYERES
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 867304
Date de demande : 09/09/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

Bénéficiare 1 : CREDIT AGRICOLE COTE D AZUR, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
LES NEGADIS BP 78
83002 DRAGUIGNAN CEDEX
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-29
Date du BOPI : 22/07/2016

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2016-42
Date du BOPI : 21/10/2016

28/06/2016 : La Brasserie Porquerollaise
N° national/d'enregistrement : 4283564
Date de dépôt : 28/06/2016
Lieu de dépôt : 92 INPI - DEPÔT ELECTRONIQUE
Date d'expiration : 28/06/2026
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 25
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Vêtements ; chaussures ; chapellerie ; chemises ; vêtements en cuir ; ceintures (habillement) ; fourrures (vêtements) ; gants (habillement) ; foulards ; cravates ; bonneterie ; chaussettes ; chaussons ; chaussures de plage ; chaussures de ski ; chaussures de sport ; sous-vêtements.

Déposant 1 : M. Bilbault Guillaume, La Brasserie Porquerollaise
Adresse :
ZA du Port
83400 ILE DE PORQUEROLLES
FR

Mandataire 1 : M. Bilbault Guillaume, La Brasserie Porquerollaise
Adresse :
ZA du Port
83400 ILE DE PORQUEROLLES
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rejet partiel
Référence associée à l'événement : 723793
Date de demande : 16/05/2018
N° de BOPI : 2018-24
Date du BOPI : 15/06/2018

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 867302
Date de demande : 09/09/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

Bénéficiare 1 : LA BRASSERIE DE PORQUEROLLES, SARL
Numéro de SIREN : 914849062
Adresse :
109 ALLEE DU POUSSET
83400 HYERES
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 867304
Date de demande : 09/09/2022
N° de BOPI : 2022-41
Date du BOPI : 14/10/2022

Bénéficiare 1 : CREDIT AGRICOLE COTE D AZUR, SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL VARIABLE
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
LES NEGADIS BP 78
83002 DRAGUIGNAN CEDEX
FR

Evènement 4 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2016-29
Date du BOPI : 22/07/2016

Evènement 5 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2017-43
Date du BOPI : 27/10/2017

03/06/2012 : KOKONUT RHUMERIE
N° national/d'enregistrement : 3924133
Date de dépôt : 03/06/2012
Lieu de dépôt : Dépôt Electronique Paris
Date d'expiration : 03/06/2022
Statut : Marque enregistrée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 43
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Services de restauration (alimentation) ; services de bars ; services de traiteurs ; services hôteliers.

Déposant 1 : ORAZUR, EURL
Numéro de SIREN : 521995613
Adresse :
RESIDENCE PORT D'ATTACHE, 57 QUAI CLEOPATRE, BATIMENT A
83600 FREJUS
FR

Mandataire 1 : ORAZUR, M. CYRIL BETTINI
Adresse :
RESIDENCE PORT D'ATTACHE, 57 QUAI CLEOPATRE, BATIMENT A
83600 FREJUS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 794299
Date de demande : 03/09/2020
N° de BOPI : 2020-40
Date du BOPI : 02/10/2020

Bénéficiare 1 : JACGIL, SAS
Numéro de SIREN : 399376565
Adresse :
63 Quai de Cléopâtre - Résidence Port d'Attache
83600 FREJUS
FR

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Constitution de gage
Référence associée à l'événement : 794301
Date de demande : 03/09/2020
N° de BOPI : 2020-40
Date du BOPI : 02/10/2020

Bénéficiare 1 : CREDIT AGRICOLE PROVENCE COTE D'AZUR, STE COOPERATIVE
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
LES NEGADIS
83300 DRAGUIGNAN CEDEX
FR

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2012-25
Date du BOPI : 22/06/2012

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2012-38
Date du BOPI : 21/09/2012

26/10/2011 : LIVRET EPARGNE FORTISSIMO
N° national/d'enregistrement : 3870041
Date de dépôt : 26/10/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 26/10/2021
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires bancaires, banque directe, placement de fonds, services de compte bancaire, épargne bancaire, émission de livrets (placements de fonds).

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR, Société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Négadis, Avenue Paul Arène, BP 78
83002 DRAGUIGNAN CEDEX
FR

Mandataire 1 : Mme BIANCO Marie-Dominique
Adresse :
7 Rue Guiglia
06000 NICE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-46
Date du BOPI : 18/11/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2012-12
Date du BOPI : 23/03/2012

25/05/2011 : CREDIT AGRICOLE PROVENCE COTE D'AZUR CONCEPTSTORE
N° national/d'enregistrement : 3834699
Date de dépôt : 25/05/2011
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 25/05/2031
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobiliers) ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
AVENUE PAUL ARÈNE LES NEGADIS
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA, Mme CASALONGA Caroline
Adresse :
31 rue de Fleurus
75006 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2011-24
Date du BOPI : 17/06/2011

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-37
Date du BOPI : 16/09/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2781127
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-25
Date du BOPI : 25/06/2021

19/11/2010 : VIVACE
N° national/d'enregistrement : 3784308
Date de dépôt : 19/11/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/11/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires financières ; affaires monétaires ; placement de fonds ; Compte de dépôt à terme.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR, société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Avenue Paul Arene Les Negadis BP 78
83002 DRAGUIGNAN CEDEX
FR

Mandataire 1 : Marie-Dominique BIANCO
Adresse :
7 rue Guiglia
06000 NICE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-50
Date du BOPI : 17/12/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2011-12
Date du BOPI : 25/03/2011

09/11/2010 : ConceptStore Crédit Agricole Provence Côte d'Azur
N° national/d'enregistrement : 3781133
Date de dépôt : 09/11/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 09/11/2030
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Relation publique.
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires bancaires ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; estimations immobilières ; gérance de biens immobiliers ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
AVENUE PAUL ARÈNE LES NEGADIS
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA, Mme CASALONGA Caroline
Adresse :
31 rue de Fleurus
75006 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-48
Date du BOPI : 03/12/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement avec modification
N° de BOPI : 2011-19
Date du BOPI : 13/05/2011

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2781109
Date de demande : 03/05/2021
N° de BOPI : 2021-24
Date du BOPI : 18/06/2021

12/04/2010 : LE CREDIT AGRICOLE PROVENCE COTE D'AZUR : UNE BANQUE LOYALE
N° national/d'enregistrement : 3729642
Date de dépôt : 12/04/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 12/04/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR, société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Négadis
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : Marie-Dominique Maître BIANCO
Adresse :
7 rue Guiglia
06000 NICE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-20
Date du BOPI : 21/05/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-37
Date du BOPI : 17/09/2010

12/04/2010 : LA BANQUE LOYALE
N° national/d'enregistrement : 3729643
Date de dépôt : 12/04/2010
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 12/04/2020
Statut : Marque expirée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque verbale

Classes de produits et services :
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; caisses de prévoyance ; banque directe ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; analyse financière ; constitution ou investissement de capitaux ; consultation en matière financière ; estimations financières (assurances, banques, immobilier) ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR, société coopérative à capital et personnel variables
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Négadis
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : Marie-Dominique Maître BIANCO
Adresse :
7 rue Guiglia
06000 NICE
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2010-20
Date du BOPI : 21/05/2010

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2010-37
Date du BOPI : 17/09/2010

30/08/2007 : HC
N° national/d'enregistrement : 3522021
Date de dépôt : 30/08/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 30/08/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie : marque mixte

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 35
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Diffusion de matériel publicitaire ; conseil en organisation et direction des affaires ; organisations d'expositions à buts commerciaux ou de publicité ; publicité en ligne sur un réseau informatique ; publication de textes publlicitaires ; location d'espace publicitaire, diffusion d'annonces publicitaires ; relations publiques. ;
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Assurances ; affaires financières ; constitution et investissement de capitaux ; affaires monétaires ; affaires immobilières ; estimations immobilières ; expertises ; recommandation de corps de métiers liés à l'habitat ; services de financement et analyse financière ; banque directe ; consultations en matière financière ; estimations financières ; placement de fonds ; courtage. ;
  • N° de la classe : 37
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Informations en matière de constructions.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
les Negadis, avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-40
Date du BOPI : 05/10/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2008-05

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2655855
Date de demande : 27/07/2017
N° de BOPI : 2017-51
Date du BOPI : 22/12/2017

17/01/2007 : CA PROVENCE COTE D'AZUR MOBIL'E BANQUE
N° national/d'enregistrement : 3475939
Date de dépôt : 17/01/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 17/01/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires financières ; affaires monétaires ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; consultation en matière financière ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
les Negadis, avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-09
Date du BOPI : 02/03/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2007-26

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2639067
Date de demande : 31/01/2017
N° de BOPI : 2017-28
Date du BOPI : 13/07/2017

17/01/2007 : MOBIL'E BANQUE
N° national/d'enregistrement : 3475945
Date de dépôt : 17/01/2007
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 17/01/2027
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle
Typologie :

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 36
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Affaires financières ; affaires monétaires ; émission de chèques de voyage ou de cartes de crédit ; services de financement ; consultation en matière financière ; placement de fonds.

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), Société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
les Negadis, avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 2007-09
Date du BOPI : 02/03/2007

Evènement 2 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 2007-26

Evènement 3 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2639070
Date de demande : 31/01/2017
N° de BOPI : 2017-28
Date du BOPI : 13/07/2017

19/08/1996 : CARTE MARINE
N° national/d'enregistrement : 96638883
Date de dépôt : 19/08/1996
Lieu de dépôt : I.N.P.I. PARIS
Date d'expiration : 19/08/2026
Statut : Marque renouvelée
Type de marque : individuelle

Classes de produits et services :
Classification : Nice
  • N° de la classe : 09
    Liste des Produits & Services pour cette classe : Cartes magnétiques d'identi- fication

Déposant 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE – ALPES MARITIMES – VAR), société civile coopérative à capital variable
Numéro de SIREN : 415176072
Adresse :
Les Négadis, Avenue Paul Arène
83300 DRAGUIGNAN
FR

Mandataire 1 : CASALONGA & ASSOCIES
Adresse :
8 avenue Percier
75008 PARIS
FR

Evènement 1 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Transmission totale de propriété
Référence associée à l'événement : 270735
Date de demande : 19/01/1999

Evènement 2 :
Type d'évènement : Inscription
Type d'inscription : Rectification d'une erreur matérielle
Référence associée à l'événement : 687135
Date de demande : 11/10/2016
N° de BOPI : 2016-45
Date du BOPI : 10/11/2016

Bénéficiare 1 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)

Evènement 3 :
Type d'évènement : Publication
N° de BOPI : 1996-39
Date du BOPI : 27/09/1996

Evènement 4 :
Type d'évènement : Enregistrement sans modification
N° de BOPI : 1997-05

Evènement 5 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2319792
Date de demande : 19/07/2006
N° de BOPI : 2007-32

Evènement 6 :
Type d'évènement : Renouvellement sans limitation
Référence associée à l'événement : 2630232
Date de demande : 17/10/2016
N° de BOPI : 2017-13
Date du BOPI : 31/03/2017

Publications au Bodacc :
03/11/2023 : Modifications générales

Annonce N°3715
NOJO : 008302MYG226355
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : MOUTTE Christian Jean-Marie ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : CELESCHI Dominique, Christian ; Administrateur : MAZZA Florence, Jeanne ; Administrateur : MOUTONNET Lucie Nathalie Angèle ; Administrateur : BERTRAND Corinne Nicole Géraldine ; Administrateur : OGGERO Emilie Paulette Danièle ; Administrateur : CAVEROT Sylvaine Noëllie Virginie ; Administrateur : JACQUET Patrick, Julien, Simon, Guy ; Vice-président : GORTINA Pierre, Joseph ; Vice-président : MISTRE Roland, Louis ; Vice-président : MEYER Françoise ; Directeur : BENOUSSAID Stéphane, Karim ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
05/10/2023 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°15547
NOJO : 8302MYG22501200
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
05/10/2023 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°15548
NOJO : 8302MYG22501300
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2022

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
24/07/2022 : Modifications générales

Annonce N°2105
NOJO : 008302MYG206297
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : MOUTTE Christian Jean-Marie ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Administrateur : AVINENS René, Louis ; Administrateur : CONTI Jean-Paul ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : CELESCHI Dominique, Christian ; Administrateur : MAZZA Florence, Jeanne ; Administrateur : MOUTONNET Lucie Nathalie Angèle ; Administrateur : BERTRAND Corinne Nicole Géraldine ; Administrateur : OGGERO Emilie Paulette Danièle ; Vice-président : GORTINA Pierre, Joseph ; Vice-président : MISTRE Roland, Louis ; Vice-président : MEYER Françoise ; Directeur : BENOUSSAID Stéphane, Karim ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
24/07/2022 : Modifications générales

Annonce N°2106
NOJO : 008302MYG206299
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : MOUTTE Christian Jean-Marie ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Administrateur : CONTI Jean-Paul ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : CELESCHI Dominique, Christian ; Administrateur : MAZZA Florence, Jeanne ; Administrateur : MOUTONNET Lucie Nathalie Angèle ; Administrateur : BERTRAND Corinne Nicole Géraldine ; Administrateur : OGGERO Emilie Paulette Danièle ; Administrateur : CAVEROT Sylvaine Noëllie Virginie ; Vice-président : GORTINA Pierre, Joseph ; Vice-président : MISTRE Roland, Louis ; Vice-président : MEYER Françoise ; Directeur : BENOUSSAID Stéphane, Karim ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
30/06/2022 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°13571
NOJO : 8302MYG20497900
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2021

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
13/07/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°6670
NOJO : 8302MYG19028700
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2020

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
13/07/2021 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°6669
NOJO : 8302MYG19029100
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2019

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
18/06/2021 : Modifications générales

Annonce N°2612
NOJO : 008302MYG189150
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration.

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : MOUTTE Christian Jean-Marie ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Administrateur : SANTINELLI Michel Alain ; Administrateur : AVINENS René, Louis ; Administrateur : CONTI Jean-Paul ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : CELESCHI Dominique, Christian ; Administrateur : MAZZA Florence, Jeanne ; Administrateur : MOUTONNET Lucie Nathalie Angèle ; Administrateur : BERTRAND Corinne Nicole Géraldine ; Vice-président : GORTINA Pierre, Joseph ; Vice-président : MISTRE Roland, Louis ; Vice-président : MEYER Françoise ; Directeur : BENOUSSAID Stéphane, Karim ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
27/08/2019 : Modifications générales

Annonce N°1762
NOJO : 000008302167207
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI ; Vice-président : MEYER Françoise né(e) LOUIS ; Vice-président : MOUTTE Christian, Jean-Marie ; Vice-président : GORTINA Pierre, Joseph ; Directeur : BENOUSSAID Stéphane, Karim ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Administrateur : CELESCHI Dominique, Christian ; Administrateur : MAZZA Florence, Jeanne né(e) CASARO ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT ; Administrateur : MISTRE Roland, Louis ; Administrateur : CONTI Jean-Paul ; Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain ; Administrateur : AVINENS René, Louis ; Administrateur : ARNAUD Jean-Yves ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
07/05/2019 : Modifications générales

Annonce N°3648
NOJO : 000008302161899
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI ; Vice-président : MEYER Françoise né(e) LOUIS ; Vice-président : MOUTTE Christian, Jean-Marie ; Vice-président : GORTINA Pierre, Joseph ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Directeur : ZIELINSKI David, Edmond ; Administrateur : CELESCHI Dominique, Christian ; Administrateur : MAZZA Florence, Jeanne né(e) CASARO ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT ; Administrateur : MISTRE Roland, Louis ; Administrateur : CONTI Jean-Paul ; Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain ; Administrateur : AVINENS René, Louis ; Administrateur : ARNAUD Jean-Yves ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
17/04/2019 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°1592
NOJO : 830216127100000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
17/04/2019 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°1593
NOJO : 830216127200000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2018

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
06/06/2018 : Modifications générales

Annonce N°3398
NOJO : 000008302149715
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI ; Vice-président : MOUTTE Christian, Jean-Marie ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Directeur : ZIELINSKI David, Edmond ; Administrateur : CELESCHI Dominique, Christian ; Administrateur : MAZZA Florence, Jeanne né(e) CASARO ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT ; Administrateur : MISTRE Roland, Louis ; Administrateur : CONTI Jean-Paul ; Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain ; Administrateur : AVINENS René, Louis ; Administrateur : BAGARRE Régis, Roger ; Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph ; Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne ; Administrateur : ARNAUD Jean-Yves ; Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS ; Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
05/06/2018 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°6097
NOJO : 830214958100000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
05/06/2018 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°6098
NOJO : 830214958500000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2017

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
23/01/2018 : Modifications générales

Annonce N°4012
NOJO : 000008302146028
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI ; Vice-président : MOUTTE Christian, Jean-Marie ; Vice-président, Administrateur : ABRIGO Alain, Henri ; Directeur général : SANTUCCI José, François ; Directeur : ZIELINSKI David, Edmond ; Administrateur : SACERDOTI Antoine-Alexandre ; Administrateur : GIRARD Olivier, Jean ; Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise ; Administrateur : AUDOLI Jean-Marie ; Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon ; Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre ; Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT ; Administrateur : MISTRE Roland, Louis ; Administrateur : NICOLETTI Bernard, René ; Administrateur : CONTI Jean-Paul ; Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain ; Administrateur : AVINENS René, Louis ; Administrateur : BAGARRE Régis, Roger ; Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph ; Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne ; Administrateur : ARNAUD Jean-Yves ; Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS ; Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph ; Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie ; Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) ; Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) ; Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) ; Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
10/06/2017 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°5039
NOJO : 830213727400000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
10/06/2017 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°5040
NOJO : 830213727500000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2016

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
23/05/2016 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°8716
NOJO : 830212465000000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
23/05/2016 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°8717
NOJO : 830212465200000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2015

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
13/01/2016 : Modifications générales

Annonce N°2819
NOJO : BXB16006001821L
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-président : MOUTTE Christian, Jean-Marie Vice-président, Administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Directeur : ZIELINSKI David, Edmond Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise Administrateur : AUDOLI Jean-Marie Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : AVINENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
13/01/2016 : Modifications générales

Annonce N°2821
NOJO : BXB16006001823P
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-président : MOUTTE Christian, Jean-Marie Vice-président, Administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : SATUCCI José, François Directeur : ZIELINSKI David, Edmond Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise Administrateur : AUDOLI Jean-Marie Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : AVINENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
07/07/2015 : Modifications générales

Annonce N°1406
NOJO : BXB15182000249J
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-président, Administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Directeur : ZIELINSKI David, Edmond Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise Administrateur : AUDOLI Jean-Marie Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : AVINENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
09/06/2015 : Modifications générales

Annonce N°943
NOJO : BXB15153001037Q
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-président, Administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur : MOULY François, Bernard Administrateur : BARNEL Catherine, Françoise Administrateur : AUDOLI Jean-Marie Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : AVINENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
20/05/2015 : Comptes annuels et rapports

Annonce N°7172
NOJO : 830211210200000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes annuels et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
20/05/2015 : Comptes consolidés et rapports

Annonce N°7173
NOJO : 830211210300000
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Type de dépot : Comptes consolidés et rapports
Date de clôture : 31/12/2014

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable
21/01/2014 : Modifications générales

Annonce N°1563
NOJO : BXB14014000429Z
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-président, Administrateur : BORELLO Alain, André Vice-président, Administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur : MOULY François, Bernard Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : AVINENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
15/10/2013 : Autre achat, apport, attribution

Annonce N°822
NOJO : BXA132810010831
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Catégorie de vente : Autre achat, apport, attribution
Oppositions : Art.L.236-14 du code de commerce
Descriptif : Avis de projet de fusion par acte sous seing privé en date du 20/09/2013 la Caisse régionale de crédit agricole mutuel provence cote d'azur et les sociétés Caisses locales de crédit agricole mutuel à vocation départementale du var, des alpes de haute provence et des alpes maritimes ont établi un projet de fusion par voie d'absorption des sociétés Caisses locales de crédit agricole mutuel à vocation départementale du Var, alpes de haute provence et des alpes maritimes par la Caisse Régionale de Crédit Agricole mutuel provence côte d'azur. Au termes de ce projet les 3 caisses locales feraient apports à la Caisse Régionale de crédit agricole des éléments d'actifs et passifs suivants: - pour la caisse locale départementale du var: un actif égal à 26.810.532,53 euros pour un passif égal à 67.029,50 euros diminué d'un montant des intérêts complémentaires versés aux parts sociales au tire de l'exercice 2012 dont la distribution a été décidée par AGO d'un montant de 187.483,13 euros soit un actif net de 26.556.019,90 euros - pour la caisse locale départementale des alpes de haute provence: un actif égal à 11.901.402,67 euros pour un passif égal à 36.210,49 euros diminué du montant des intérêts complémentaires versés aux parts sociales au titre de l'exercice 2012 dont la distribution a été décidé par AGO d'un montant de 82.220,96 euros soit un actif net de 11.782.971,22 euros - pour la caisse locale départementale des alpes maritimes: un actif égal à 28.478.150,30 euros pour un passif égal à 46.361,03 euros diminué du montant des intérêts complémentaires versés aux parts sociales au titre de l'exercice 2012 dont la distribution a été décidée par AGO d'un montant de 203.025,38 euros soit un actif net de 28.228.763,89 euros Soit un apport d'une valeur nette globale de 66.567.755,01 euros. Cette opération serait réalisée avec effet rétroactif au plan comptable et fiscal au 01/01/2013. Ces apports seraient rémunérés moyennant l'émission de 4.160.173 parts sociales nouvelles de 15 euros chacune compte tenu des parts remboursées pendant la période intercalaire. La Caisse Régionale de crédit agricole mutuel PACA procéderait ainsi à une augmentation de capital de 62.402.595 euros montant égal au cumul des parts sociales représentatives des parts sociales des sociétés absorbées: -pour la caisse locale du var: 1.649.916 parts sociales - pour la caisse locale des alpes de haute provence: 723.573 parts sociales - pour la caisse locale des alpes maritimes: 1.786.684 parts sociales la prime de fusion ressortirait à 4.165.160,01 euros diminuée le cas échéant du remboursement de parts des sociétés absorbées intervenu pendant la période intercalaire d'un montant de 248.970 euros pour la caisse locale du var, de 26.629,95 euros pour la caisse locale des alpes maritimes et de 109.203,90 euros pour la caisse des alpes de haute provence. Parmi les biens transmis par les sociétés absorbées à la société absorbante figurent 4.160.173 parts sociales de la société absorbante que cette dernière ne peut conserver. Les 4.160.173 parts sociales seraient donc annulées et le capital social de la société absorbante serait réduit en conséquence d'une somme de 62.402.595 euros correspondant à la valeur nominale desdites parts sociales. le capital social de la société Caisse régionale de crédit agricole demeurerait donc inchangé. Le projet de fusion a été déposé aux greffes du tribunal d'instance et de commerce de Draguignan le 30/09/2013.

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR
Forme juridique : Caisse de crédit agricole mutuel
02/10/2012 : Modifications générales

Annonce N°1886
NOJO : BXB12269002384S
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice président administrateur : BORELLO Alain, André Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : BENMAKHLOUF Malika Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
02/10/2012 : Modifications générales

Annonce N°1887
NOJO : BXB12269002385U
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice président administrateur : BORELLO Alain, André Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : BENMAKHLOUF Malika Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
02/10/2012 : Modifications générales

Annonce N°1889
NOJO : BXB12269002387Y
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice président administrateur : BORELLO Alain, André Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : TESSORE Gilbert, Léon Administrateur : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre Administrateur : PELLESTOR Marie, Denise né(e) SAUVAT Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : BENMAKHLOUF Malika Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
27/09/2011 : Modifications générales

Annonce N°2129
NOJO : BXB112640005639
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital et personnel variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-Président : GOUIRAND Jacques Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : BUTTELLI Sylvain, Joseph Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : BORELLO Alain, André Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : LAMBERT Pierre Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : BENMAKHLOUF Malika Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
27/09/2011 : Modifications générales

Annonce N°2130
NOJO : BXB11264000564B
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital et personnel variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-Président : GOUIRAND Jacques Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : BORELLO Alain, André Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : LAMBERT Pierre Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : BENMAKHLOUF Malika Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
27/09/2011 : Modifications générales

Annonce N°2132
NOJO : BXB11264000566F
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital et personnel variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice président administrateur : BORELLO Alain, André Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : MISTRE Roland, Louis Administrateur : NICOLETTI Bernard, René Administrateur : CONTI Jean-Paul Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : LAMBERT Pierre Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : BENMAKHLOUF Malika Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
12/04/2011 : Modifications générales

Annonce N°3009
NOJO : BXB110960015093
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société civile coopérative à capital et personnel variable

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-Président : GOUIRAND Jacques Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : BUTTELLI Sylvain, Joseph Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Administrateur : MORTINI Paul, Pierre Administrateur : BORELLO Alain, André Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : LAMBERT Pierre Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : BENMAKHLOUF Malika Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas
08/02/2011 : Modifications générales

Annonce N°2302
NOJO : BXB11032000523E
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-Président : GOUIRAND Jacques Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : BUTTELLI Sylvain, Joseph Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : MORTINI Paul, Pierre Administrateur : BORELLO Alain, André Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : GINESY Charles, Ange Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : LAMBERT Pierre Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : PAILLET Alain Commissaire aux comptes titulaire : CABINET KPMG S.
A.
Deuxième commissaire aux comptes titulaire : CABINET ERNST & YOUNG AUDIT représenté par HURSTEL Pierre Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy Deuxième commissaire aux comptes suppléant : GOUNELLE Patrick
08/02/2011 : Modifications générales

Annonce N°2303
NOJO : BXB11032000524G
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-Président : GOUIRAND Jacques Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : BUTTELLI Sylvain, Joseph Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : MORTINI Paul, Pierre Administrateur : BORELLO Alain, André Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : LAMBERT Pierre Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : PAILLET Alain Commissaire aux comptes titulaire : CABINET KPMG S.
A.
Deuxième commissaire aux comptes titulaire : CABINET ERNST & YOUNG AUDIT représenté par HURSTEL Pierre Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy Deuxième commissaire aux comptes suppléant : GOUNELLE Patrick
08/02/2011 : Modifications générales

Annonce N°2305
NOJO : BXB11032000526K
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : SAMAT Andrée, Sylvette né(e) BENNATI Vice-Président : ROUSSET Raymond, Gabriel Vice-Président : GOUIRAND Jacques Vice président administrateur : ABRIGO Alain, Henri Administrateur : MOUTTE Christian, Jean-Marie Administrateur : BUTTELLI Sylvain, Joseph Administrateur : SANTINELLI Michel, Alain Administrateur : MICHEL Albert, Roger Administrateur : AVIVENS René, Louis Administrateur : BAGARRE Régis, Roger Administrateur : GORTINA Pierre, Joseph Directeur général : BRASSAC Philippe, Jean Administrateur : MORTINI Paul, Pierre Administrateur : BORELLO Alain, André Administrateur : BONAUD Jean-Louis, Honoré Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne Administrateur : MAZET François, Jacques Administrateur : ARNAUD Jean-Yves Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS Administrateur : LAMBERT Pierre Administrateur : D'ALESSANDRI Robert, Denis, Joseph Administrateur : MICHEL Christine, Sylvie Responsable : PAILLET Alain Commissaire aux comptes titulaire : ERNST ET YOUNG & AUTRES (SAS) Commissaire aux comptes titulaire : EXPERTEA AUDIT (SARL) Commissaire aux comptes suppléant : CABINET PICARLES ET ASSOCIES (SAS) Commissaire aux comptes suppléant : KAPFERER Nicolas Deuxième commissaire aux comptes suppléant : GOUNELLE Patrick
10/06/2009 : Modifications générales

Annonce N°2887
NOJO : BXB081550021118
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : SAMAT Andrée Sylvette né(e) BENNATI.
Vice-Président : ROUSSET Raymond Gabriel.
Vice-Président : GOUIRAND Jacques.
Vice président administrateur : ABRIGO Alain Henri.
Administrateur : MOUTTE Christian Jean-Marie.
Administrateur : BUTTELLI Sylvain Joseph.
Administrateur : SANTINELLI Michel Alain.
Administrateur : MICHEL Albert Roger.
Directeur général : BRASSAC Philippe Jean.
Administrateur : MORTINI Paul Pierre.
Administrateur : BORELLO Alain André.
Administrateur : BONAUD Jean-Louis Honoré.
Administrateur : GINESY Charles Ange.
Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne.
Administrateur : MAGNAN Paul.
Administrateur : MAZET François Jacques.
Administrateur : ARNAUD Jean-Yves.
Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS.
Administrateur : LAMBERT Pierre.
Administrateur : D'ALESSANDRI Robert Denis Joseph.
Administrateur : MICHEL Christine Sylvie.
Responsable : PAILLET Alain.
Commissaire aux comptes titulaire : CABINET KPMG S.
A.
.
Deuxième commissaire aux comptes titulaire : CABINET ERNST & YOUNG AUDIT représenté par HURSTEL Pierre.
Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy.
Deuxième commissaire aux comptes suppléant : GOUNELLE Patrick.

12/12/2008 : Modifications générales

Annonce N°2677
NOJO : BXB083440012960
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : HUMBERT Roger Louis.
Vice-Président : ROUSSET Raymond Gabriel.
Vice-Président : GOUIRAND Jacques.
Vice président administrateur : ABRIGO Alain Henri.
Administrateur : MOUTTE Christian Jean-Marie.
Administrateur : BUTTELLI Sylvain Joseph.
Administrateur : SANTINELLI Michel Alain.
Administrateur : MICHEL Albert Roger.
Directeur général : BRASSAC Philippe Jean.
Administrateur : MORTINI Paul Pierre.
Administrateur : BORELLO Alain André.
Administrateur : BONAUD Jean-Louis Honoré.
Administrateur : GINESY Charles Ange.
Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne.
Administrateur : MAGNAN Paul.
Administrateur : MAZET François Jacques.
Administrateur : ARNAUD Jean-Yves.
Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS.
Administrateur : LAMBERT Pierre.
Administrateur : D'ALESSANDRI Robert Denis Joseph.
Administrateur : SAMAT Andrée Sylvette né(e) BENNATI.
Administrateur : MICHEL Christine Sylvie.
Commissaire aux comptes titulaire : CABINET KPMG S.
A.
.
Deuxième commissaire aux comptes titulaire : CABINET ERNST & YOUNG AUDIT représenté par HURSTEL Pierre.
Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy.
Deuxième commissaire aux comptes suppléant : GOUNELLE Patrick.
Responsable : PAILLET Alain.

29/07/2008 : Modifications générales

Annonce N°1235
NOJO : BXB08207007531W
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE DRAGUIGNAN (83)
Descriptif : Modification survenue sur l'administration

Numéro d'identification : RCS Draguignan 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société coopérative

Administration :
Président : HUMBERT Roger LouisVice-Président : ROUSSET Raymond Gabriel.
Vice-Président : GUIRAND Jacques.
Vice président administrateur : ABRIGO Alain Henri.
Administrateur : MOUTTE Christian Jean-Marie.
Administrateur : BUTTELLI Sylvain Joseph.
Administrateur : SANTINELLI Michel Alain.
Administrateur : MICHEL Albert Roger.
Directeur général : BRASSAC Philippe Jean.
Administrateur : MORTINI Paul Pierre.
Administrateur : BORELLO Alain André.
Administrateur : BONAUD Jean-Louis Honoré.
Administrateur : GINESY Charles Ange.
Administrateur : ALBESIANO Marc-Etienne.
Administrateur : MAGNAN Paul.
Administrateur : MAZET François Jacques.
Administrateur : ARNAUD Jean-Yves.
Administrateur : MEYER Françoise né(e) LOUIS.
Administrateur : LAMBERT Pierre.
Administrateur : D'ALESSANDRI Robert Denis Joseph.
Administrateur : SAMAT Andrée Sylvette né(e) BENNATI.
Responsable : MAS Jean-Bernard.
Administrateur : MICHEL Christine Sylvie.
Commissaire aux comptes titulaire : CABINET KPMG S.
A.
.
Deuxième commissaire aux comptes titulaire : CABINET ERNST & YOUNG AUDIT représenté par HURSTEL Pierre.
Commissaire aux comptes suppléant : TABUTEAU Remy.
Deuxième commissaire aux comptes suppléant : GOUNELLE Patrick.

17/02/2008 : Achat d'un fonds par une personne morale (insertion provisoire)

Annonce N°246
NOJO : BXA08118001716M
Déposée au GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE DE CANNES (06)
Catégorie de vente : Achat d'un fonds par une personne morale (insertion provisoire)
Publication légale : Tribune, le 21/12/2007
Oppositions : Au Mandataire CABINET BAYOL 111 rte de Tiragon rd209 Azur Mouans 06370 Mouans Sartoux pour la validité et pour la correspondance RTE
Descriptif : Fonds acquis par achat au prix stipulé de 280000 Euros.

Etablissement principal :
Activité : café bar.
Origine des fonds : Achat d'un fonds de commerce

Adresse :
38 boulevard Carnot
06400 Cannes

Numéro d'identification : RCS Cannes 415 176 072
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR(ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variable
Montant du capital : 320.14 EUR

Adresse :
avenue Paul Arène
les Negadis
83300 Draguignan

Précédent propriétaire :
Numéro d'identification : RCS Cannes 353 604 887
Dénomination : LA VICTOIRE
Historique de l'unité légale :
31/03/2023 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
01/04/2022 : économie sociale et solidaire, caractère employeur
Economie sociale et solidaire : OuiCaractère employeur : Non
01/01/2016 : économie sociale et solidaire
Economie sociale et solidaire : Oui
10/02/2014 : dénomination
Dénomination : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
01/01/2008 : activité principale
Activité principale : Autres intermédiations monétaires (NAFRev2 : 64.19Z)
25/12/1998 : activité principale
Activité principale : Banques mutualistes (NAF1993 : 65.1D)
01/01/1998 : dénomination
Dénomination : CAISSE REG CREDIT AGRICOLE MUTUEL PCA
Représentants légaux :
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : BENNATI (SAMAT) Andrée Sylvette
Né le 07/08/1950 à LA (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Président

Adresse :
1083 chemin de la barbarie
83270 Saint-Cyr-Sur-Mer
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : ROUSSET Raymond Gabriel
Né le 03/01/1947 à RIEZ (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
04500 Roumoules
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : MOUTTE Christian Jean-Marie
Né le 30/05/1953 à Toulon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
26 lotissement la Bergerie
route Nationale
83310 Grimaud
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : ABRIGO Alain Henri
Né le 28/08/1947 à NICE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Vice-président

Adresse :
2164 moyenne corniche des pugets
villa Aloa
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : ABRIGO Alain Henri
Né le 28/08/1947 à NICE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2164 moyenne corniche des pugets
villa Aloa
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : SANTUCCI José, François
Né le 20/05/1962 à Paris (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur général

Adresse :
1258 route de Plan Buisson
06140 Tourrettes-sur-Loup
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : ZIELINSKI David, Edmond
Né le 28/10/1973 à Hénin-Beaumont (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Directeur

Adresse :
22B impasse des Arums
06800 Cagnes sur Mer
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : BARNEL Catherine, Françoise
Né le 27/07/1968 à Toulon (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
21 boulevard Sainte-Geneviève
83130 La garde
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : AUDOLI Jean-Marie
Né le 20/07/1955 à Nice (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Quartier le Barbant
06830 Bonson
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : TESSORE Gilbert, Léon
Né le 16/06/1955 à La (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
1214 chemin des tourraches
quartier des hautes tourraches
83260 La crau
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : GIAUME Jean-Marc, Jean-Pierre
Né le 27/03/1970 à Nice (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
4 rue Laurent Giaume
résidence achille
06300 Nice
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : SAUVAT (PELLESTOR) Marie, Denise
Né le 18/08/1957 à Valensole (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
Hubac Saint-Pierre
04210 Valensole
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : MISTRE Roland, Louis
Né le 03/03/1956 à Brignoles (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
route de Cabasse chemin de la Perte
83170 Brignoles
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : NICOLETTI Bernard, René
Né le 03/12/1946 à Nice (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
213 chemin de Crémât
06200 Nice
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : CONTI Jean-Paul
Né le 17/10/1952 à Cannes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
les Trois Pins
83440 Tanneron
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : SANTINELLI Michel Alain
Né le 06/05/1949 à Cagnes (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
34 chemin de la Maure
06800 Cagnes sur Mer
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : AVINENS René, Louis
Né le 16/05/1951 à CABANNES (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
rue de la Mairie
04200 Aubignosc
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : BAGARRE Régis, Roger
Né le 12/12/1961 à Brignoles (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
domaine du Pradon
83670 Fox-Amphoux
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : GORTINA Pierre, Joseph
Né le 19/03/1954 à Nice (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
430 chemin des Colles
06140 Vence
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : ALBESIANO Marc-Etienne
Né le 12/06/1961 à BREIL (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
rue de la gare
06430 Saint-Dalmas-de-tende
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : ARNAUD Jean-Yves
Né le 20/07/1950 à DIGNE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
les beaumes
04290 Volonne
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : LOUIS (MEYER) Françoise
Né le 26/09/1961 à DIGNE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
QUARTIER SAUVAN
04300 MANE
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : D'ALESSANDRI Robert Denis Joseph
Né le 09/10/1948 à ENTREVAUX (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
28 BOULEVARD VICTOR HUGO
04000 DIGNE LES BAINS
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : MICHEL Christine Sylvie
Né le 08/12/1957 à GRASSE (FRANCE)
Nationalité : Française
Qualité : Administrateur

Adresse :
2 ROUTE DE CHATEAUNEUF
06650 OPIO
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Morale

Nom : ERNST ET YOUNG & AUTRES
Siren : 438476913
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
41 rue Ybry
92200 Neuilly-sur-Seine
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Morale

Nom : EXPERTEA AUDIT
Siren : 504875931
Forme juridique : Société à responsabilité limitée
Qualité : Commissaire aux comptes titulaire

Adresse :
169 chemin de Gibbes
13014 Marseille 14
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Morale

Nom : CABINET PICARLES ET ASSOCIES
Siren : 410105894
Forme juridique : Société par actions simplifiée
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
tour Ernst & Young
Faubourg de l'arche
92037 Paris la Défense cedex
FRANCE
11/05/2016 : Nouveau dirigeant
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Personne Physique

Nom : KAPFERER Nicolas
Nationalité : Française
Qualité : Commissaire aux comptes suppléant

Adresse :
46 avenue des écoles Miltaires
13100 Aix-en-Provence
FRANCE
Dépôts des actes :
01/04/2016 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale mixte
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1886 déposé le 11/05/2016
Etat : Déposé
Décision : Article 10 - Admission des sociétaires Renouvellement des mandats des Commissaires aux Comptes Renouvellement du Conseil d'Administration
29/05/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°4490 déposé le 28/12/2015
Etat : Déposé
Décision : nomination de Mr SANTUCCI José Directeur général en remplacement de Mr BRASSAC Philippe
27/03/2015 : Procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1756 déposé le 26/05/2015
Etat : Déposé
Décision : changement d'administrateur
27/03/2015 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°4488 déposé le 28/12/2015
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
19/12/2014 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°2180 déposé le 26/06/2015
Etat : Déposé
Décision : nouveau directeur de l'assurance Mr ZIELINSKI David
13/12/2013 : Déclaration de conformité
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°4498 déposé le 17/12/2013
Etat : Déposé
20/11/2013 : Procès-verbal d'assemblée générale extraordinaire
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°4498 déposé le 17/12/2013
Etat : Déposé
Décision : approbation des opérations de fusion de trois caisses locales de Crédit Agricole par la Caisse régionale dre Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur
20/11/2013 : Statuts mis à jour
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°4498 déposé le 17/12/2013
Etat : Déposé
21/10/2013 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3957 déposé le 07/11/2013
Etat : Déposé
Décision : sur la valeur des apports
21/10/2013 : Rapport du commissaire à la fusion
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3957 déposé le 07/11/2013
Etat : Déposé
Décision : sur la rémunération des apports
20/09/2013 : Projet de traité de fusion
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3397 déposé le 30/09/2013
Etat : Déposé
Décision : Fusion absorption
31/07/2013 : Ordonnance du président
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°2794 déposé le 01/08/2013
Etat : Déposé
Décision : Nomination de commissaire à la fusion ou à la scission
30/03/2012 : Extrait de procès-verbal d'assemblée générale ordinaire
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3412 déposé le 19/09/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification des administrateurs
16/12/2011 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3410 déposé le 19/09/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification des administrateurs
23/09/2011 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°28 déposé le 07/01/2014
Etat : Déposé
Décision : changement de directeur de l'assurance
19/05/2011 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3409 déposé le 19/09/2012
Etat : Déposé
Décision : Modification des administrateurs
25/03/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3285 déposé le 05/09/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de vice président et d'administrateur
04/02/2011 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1256 déposé le 28/03/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement de responsable de l'assurance
04/02/2011 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3283 déposé le 05/09/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement d'administrateur
27/10/2010 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3281 déposé le 05/09/2011
Etat : Déposé
Décision : Changement d'administrateur
31/03/2010 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°268 déposé le 20/01/2011
Etat : Déposé
18/12/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°266 déposé le 20/01/2011
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
26/03/2009 : Extrait de procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1736 déposé le 28/05/2009
Etat : Déposé
Décision : Changement de président
26/03/2009 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°264 déposé le 20/01/2011
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
25/07/2008 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°2103 déposé le 21/11/2008
Etat : Déposé
27/03/2008 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1292 déposé le 07/07/2008
Etat : Déposé
Décision : Changement d'administrateurs
28/03/2007 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1324 déposé le 18/07/2007
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
28/04/2006 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1119 déposé le 05/07/2006
Etat : Déposé
31/03/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1120 déposé le 05/07/2006
Etat : Déposé
31/03/2006 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1121 déposé le 05/07/2006
Etat : Déposé
28/10/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1120 déposé le 05/07/2006
Etat : Déposé
28/10/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1121 déposé le 05/07/2006
Etat : Déposé
24/06/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1277 déposé le 12/09/2005
Etat : Déposé
08/06/2005 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1277 déposé le 12/09/2005
Etat : Déposé
27/05/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°977 déposé le 13/07/2005
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
31/03/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°725 déposé le 24/05/2005
Etat : Déposé
31/03/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°976 déposé le 13/07/2005
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
11/03/2005 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Dépôt : N°489 déposé le 17/05/2005
Etat : Déposé
11/03/2005 : Statuts mis à jour
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Dépôt : N°489 déposé le 17/05/2005
Etat : Déposé
25/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°969 déposé le 09/08/2004
Etat : Déposé
25/03/2004 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°969 déposé le 09/08/2004
Etat : Déposé
25/03/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1236 déposé le 16/10/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
25/03/2003 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1236 déposé le 16/10/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
25/03/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°478 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
07/02/2003 : Procès-verbal du conseil d'administration
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°477 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
29/03/2002 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°280 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
14/09/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°279 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
10/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°278 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
10/04/2001 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°278 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
Décision : Modification de la composition du conseil d'administration
29/03/2000 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°277 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
30/03/1999 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°276 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/07/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°659 déposé le 04/08/1998
Etat : Déposé
Décision : Changement de dénomination en celle de CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLEMUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE ALPES MARITIMES VAR)
01/07/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°659 déposé le 04/08/1998
Etat : Déposé
Décision : Modifications relatives au conseil d'administration
01/07/1998 : Procès-verbal d'assemblée
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°659 déposé le 04/08/1998
Etat : Déposé
Décision : Augmentation du capital social
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1031 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : Formation de la société
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1031 déposé le 29/12/1997
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Formation de la société
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°404 déposé le 19/05/1998
Etat : Déposé
Décision : TRAITE DE FUSION
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°659 déposé le 04/08/1998
Etat : Déposé
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°659 déposé le 04/08/1998
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°659 déposé le 04/08/1998
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN RESPONSABLE POUR L'ACTIVITE DE COURTAGENOMINATION D'UN 2IEME COMMISSAIRE AUX COMPTES TITULAIRE ET SUPPLEANT
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°281 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°279 déposé le 05/03/2003
Etat : Déposé
Décision : NOMINATION D'UN DIRECTEUR GENERAL FONDE DE POUVOIR
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°477 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : ADMINISTRATEUR PARTANT : MR ICART ALAIN
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°478 déposé le 20/04/2004
Etat : Déposé
Décision : MR HUMBERT ROGER EST NOMME VICE PRESIDENT
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°969 déposé le 09/08/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT D AMINISTRATEURS
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°969 déposé le 09/08/2004
Etat : Déposé
Décision : CHANGEMENT ADRESSE DES COMMISSAIREX AUX COMPTES TITULAIRE ET SUPPLEANT
N.C             : Déclaration de conformité
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°725 déposé le 24/05/2005
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°725 déposé le 24/05/2005
Etat : Déposé
Décision : Traité de fusion avec la S.C.I. GESTIMOCAM
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°976 déposé le 13/07/2005
Etat : Déposé
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1277 déposé le 12/09/2005
Etat : Déposé
Décision : Nomination de mr GOUIRAND Jacques 3eme Vice Président
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°2103 déposé le 21/11/2008
Etat : Déposé
Décision : Nomination d'un responsable directeur assurance : Mr PAILLET Alain
N.C             : Divers
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°268 déposé le 20/01/2011
Etat : Déposé
Décision : changement de commissaire aux comptes titulaire et suppléant
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°3285 déposé le 05/09/2011
Etat : Déposé
N.C             : Statuts mis à jour
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1886 déposé le 11/05/2016
Etat : Déposé
Etablissements :
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
26.28 Avenue Commandant Guilbaud Vieux Port
83700 Saint-Raphaël
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit , banque, finance, caution... Courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
CQUIS PAR FUSIO - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
lieu-dit Camp Robert Rés Cais Centre
2040 Route des Anciens Combattants d'Afrique du Nord
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/06/2010
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Espace Romain Boulevard de la Mer
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion entre la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel du var D775712375 par la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence côte d'azur D415176072 toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
13 Rue Sieyès
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion entre la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel du var D775712375 par la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence côte d'azur D415176072 toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
C a.Fréjus Casino Parking Centre Commercial Géant
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion entre la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel du var D775712375 par la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence côte d'azur Nd415176072 toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue de Valescure
83700 Saint-Raphaël
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion entre la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel du var D775712375 par la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence côte d'azur D415176072 toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
770 Avenue Louis Castillon
83370 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Résidence San Peire Route Nationale
83380 Les Issambres
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion entre la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel du var D775712375 par la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence côte d'azur D415176072 toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place Germain Ollier Villa St Roch
83520 Roquebrune-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR D41517607 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Paragon Bat A 106 Boulevard Jean Moulin
Agence Entrepreneur d'Affaires
83480 Puget-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
6 Place Amédé Bouis
83490 Le Muy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion entre la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel du var D775712375 par la sainte caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence côte d'azur D415176072 toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Centre Commecial N° 2, la Bouverie
83520 Roquebrune-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1999
Activité : création d'établissement touts opérations de banques visées par la loi du 24.1.84
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
16 Esplanade Saint-Jean Qu Boulouris
83700 Saint-Raphaël
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/2007
Activité : Toutes opération de banque visées par la loi
Origine du fonds : Création
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Angle Avenue Jean Jaurès et Rue de Verdun les Olivades
83120 Sainte-Maxime
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit banque finance caution... courtage d'assurance.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION AVEC LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place de la Mairie
83310 Cogolin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion avec la caisse régionale de crédit agricole mutuel du var activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit banque finance caution...courtage d'assurance exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Immeuble Beausoleil Avenue des Alliés
83240 CAVALAIRE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion avec Lla caisse régionale de crédit Aricole mutuel du var activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit banque finance caution...courtage d'assurance exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Rue Georges Clémenceau
83350 Ramatuelle
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion avec la caisse régionale de crédit agricole mutuel du var activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit banque finance caution... courtage d'assurance exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
la Foux Géant Casino 121 Rond Point la Foux
83580 Gassin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion avec la caisse régionale de crédit agricole mutuel du var activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/4 notamment crédit banque finance caution...courtage d'assurance exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
9 Place Foch
83120 Le Plan-de-la-Tour
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : fusion Avecla caisse régionale de crédit agricole mutuel du var activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit banque finance caution...courtage d'assurance exploitation directe
Origine du fonds : Divers
- -
27/07/2018 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
17 Place des Lices
83990 Saint-Tropez
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit, banque, finance, caution... courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
10 Avenue Jean Maubert
Le Plan De Grasse
06130 Grasse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 151
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue FELIX RAYBAUD
LA HALTE ST JACQUES
06130 Grasse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/2002
Activité : Toutes opérations de banques visées par la loi du 24/01/84 notamment, crédit, courtage, finance, assurance, caution, prise de participation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
8 Boulevard DU JEU DE BALLON
CA GRASSE 1
06130 Grasse
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984, notamment crédit, banque, finance, caution, courtage notamment d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
PARKING DES PINS
CA PRE DU LAC
06740 CHATEAUNEUF DE GRASSE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 Avenue DE BOUTINY
LE MICHEL ANGE
06530 Peymeinade
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
145 Avenue DE GRASSE
QUARTIER LA GRAVIERE
06580 Pégomas
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, caution, finance, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
3 Avenue DES CIGALES
CA CARROS LE NEUF
RESIDENCE DES REMPARTS
06510 Carros
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
RD 2085
06330 Roquefort-les-Pins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Rue ARNAUD
RESIDENCE LE VILLAGE
06530 SAINT CEZAIRE SUR SIAGNE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
LE PEYRON
QUARTIER DES PRES
06640 SAINT JEANNET
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
RN 85
06460 SAINT VALLIER DE THIEY
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
12 Boulevard CARNOT
06560 Valbonne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
39 Avenue MARCELLIN MAUREL
06140 Vence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
13 Rue DE VENCE
CA TOURRETTES SUR LOUP
TOURRETTES SUR LOUP
06140 Vence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
02/01/2017 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Grasse (0603)
Numéro de gestion : 1998D00201
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
87 Avenue RHIN ET DANUBE
CA VENCE ETOILE
06140 Vence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place D AURON
06660 SAINT ETIENNE DE TINEE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage notamment d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 Rue ST FRANCOIS DE PAULE
SALEYA
06300 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage notamment d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 Boulevard DE LA CORNE D OR
COL DE VILLEFRANCHE
06230 Villefranche-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage notamment d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
11 Place JEAN ALLARDI
06390 Contes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 483
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1 Rue du Lycée
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/10/2002
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24/01/1984, notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 486
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
113 Avenue de la Californie
06200 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/05/2008
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation.
Origine du fonds : Création
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 487
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
272 ter Avenue de la Californie
06200 Nice
FRANCE
Enseigne : HABITAT CONSEIL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 20/06/2007
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation.
Origine du fonds : Création
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 488
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
20 Avenue Carnot
06500 Menton
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24 JANVIER 1984 NOTAMMENT CREDIT, COURTAGE, FINANCE, ASSURANCE, CAUTION, PRISE DE PARTICIPATION
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 489
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 RUE TRENCA
MENTON
06500 Menton
FRANCE
Enseigne : C.A. MENTON SAINT MICHEL
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : ACQUIS PAR FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 490
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
195 AV. ARISTIDE BRIAND
ROQUEBRUNE CAP MARTIN
06190 Roquebrune-Cap-Martin
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : ACQUIS PAR FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 491
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place de la Cabraia
06380 Sospel
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : ACQUIS PAR FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 492
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
RUE DU MARCHE
BEAUSOLEIL
06240 Beausoleil
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : ACQUIS PAR FUSION PUIS A COMPTER DU 10/07/98 TRANSFERT DE L'ETABLISSEMENT DE BEAUSOLEIL (06240), 9, BLD DE LA PREFECTURE. EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 493
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
4 AV. DU 16 SEPTEMBRE 1947
TENDE
06430 Tende
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : ACQUIS PAR FUSION EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
114 Avenue DU 3 SEPTEMBRE
06320 Cap d'Ail
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
58 Avenue general de Gaulle
06340 Drap
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
32 Place de Provence
06470 Guillaumes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
29 Boulevard MARINONI
06310 Beaulieu-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
47 Boulevard VIRGIL BAREL
NICE SAINT ROCH
06300 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place Général Corniglion Molinier
06450 Roquebillière
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place DE L EGLISE
06660 SAINT ETIENNE DE TINEE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place ADOLPHE CONIL
06260 Puget-Théniers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Quai DE LA DIGUE
RN 202
06670 SAINT MARTIN DU VAR
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1 Avenue Charles de Caqueray
06450 Saint-Martin-Vésubie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
88 Avenue Cyrille Besset
06100 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
161 Boulevard NAPOLEON III
NICE CAUCADE
06200 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
65 Avenue Alfred Borriglione
06100 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
23 Rue LEPANTE
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
28 Boulevard DE LA MADELEINE
NICE MAGNAN
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
14 Avenue des Blavets
06420 Saint-Sauveur-sur-Tinée
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
26 Route D ASPREMONT
06690 Tourrette-Levens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
VALBERG PLAZA
06470 Guillaumes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
LE ROND POINT
06340 La Trinité
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
47 Boulevard DE CIMIEZ
NICE CIMIEZ
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 250
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 Rue Gubernatis
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 Rue ARSON
06300 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 270
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
04 Rue DU CHATEAU
L ESCARENE
06440 L'Escarène
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 280
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
12 Avenue du Dr Faraut
06670 Levens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 290
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
81 Boulevard DE L ARIANE
06300 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 300
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Quartier Saint Pierre
06420 Isola
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
PLACE BIANCHERI
06450 Breil-sur-Roya
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 340
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
49 Avenue DU RAY
CA NICE GORBELLA
06100 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
27 Avenue DE LA REPUBLIQUE
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1 Rue DANTE
CA NICE GAMBETTA
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
272 Avenue DE LA CALIFORNIE
LE RIVIERA PLAGE
CA NICE FERBER
06200 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 380
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
49 Boulevard JOSEPH GARNIER
CA NICE GARNIER
06100 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place GENERAL DE GAULLE
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
29 Avenue AUGUSTE VEROLA
CREDIT AGRICOLE NICE ST ISIDORE
HIBISCUS PARK
06200 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/09/1999
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit courtage financé assurance caution prisé de participation
Origine du fonds : Divers
- -
04/08/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 480
Greffe : Nice (0605)
Numéro de gestion : 1998D00503
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
4 Place GRIMALDI
06000 Nice
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/2000
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984
Origine du fonds : Divers
- -
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
27 Boulevard DE STRASBOURG
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue du XV Corps
11-33 Immeuble Le Bambi
83200 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 05/07/2005
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque,finance,caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
355 Boulevard BAZEILLES
LE MOURILLON
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit, banque, finance,caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
6 ET 8 Rue DE LA REPUBLIQUE
83210 Solliès-Pont
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit,banque,finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 461
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
56 Rue Gimelli
CA TOULON GIMELLI
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 07/02/2006
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédits, courtages, finances, assurances, cautions, prise de participations.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 462
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
29 Rue Léon Jouhaux
Res. L'Espérance
CA TOULON BON RENCONTRE
83200 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/11/2005
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit, courtage, finance, assurance, caution, prise de participation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 463
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Rue Aiguier
CA LA MOUTONNE
83260 La Crau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/08/2005
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit, courtage, finance, assurance, cautions, prise de participations.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 464
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
169 Avenue Franklin Roosevelt
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 18/06/2002
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit, courtage, finance, assurance, caution, prise de participations.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 465
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
11 Avenue Colbert
Agence HABITAT CONSEIL 83
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit, courtage, finance, assurance, caution, prise de participations.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 466
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
164 Boulevard de Cabry
CA SIX FOURS LES LONES
83140 Six-Fours-les-Plages
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 12/07/2006
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit, courtage, finance, assurance, caution, prise de participation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 467
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Boulevard des Armaris
Le Parc des Tilleuls Bat D
83100 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/11/2006
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi...
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 468
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
72 Avenue Vauban
83000 Toulon
FRANCE
Enseigne : Habitat Conseil
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 27/11/2007
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit courtage finance assurance caution et prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 469
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
19 Avenue Colbert
83000 Toulon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 14/12/2010
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984, notamment crédit, banque, finance, caution, courtage, assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
9 Avenue ANATOLE FRANCE
83160 La Valette-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
7 Avenue GENERAL DE GAULLE
83400 Hyères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
PLACE PASTEUR
83390 Cuers
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit,banque,finance,caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place de la Libération
Immeuble les Arcades Fleuries
83320 Carqueiranne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue DES ILAIRES
LE SANTA CRUZ
83980 Le Lavandou
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
37 Rue JEAN JAURES
83110 Sanary-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
47 Quai Gabriel Péri
83500 La Seyne-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
5 Avenue ARISTIDE BRIAND
83270 Saint-Cyr-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
92 Avenue DE LA REPUBLIQUE
83140 Six-Fours-les-Plages
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par le loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 140
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
4 PLACE GENERAL
DE GAULLE
83330 Le Beausset
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1998 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Divers
on renouvellement du bail moyennant une indemnit - récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 150
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue EDITH CAWELL
83400 Hyères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1998 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 160
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
90- 92 Cours Lafayette
83000 Toulon
FRANCE
Enseigne : CA TOULON LAFAYETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1998 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 170
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
6 Boulevard DE LA DEMOCRATIE
83000 Toulon
FRANCE
Enseigne : CA TOULON LA LOUBIERE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 180
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
484 Avenue François Cuzin
Agence TOULON ST JEAN
83100 Toulon
FRANCE
Enseigne : CA TOULON ST JEAN
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/05/2006
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1998 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 190
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
45 Rue EMILE VINCENT
83000 Toulon
FRANCE
Enseigne : CA TOULON CLARET
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 200
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
690 Chemin DE RIGOUMEL
83200 Toulon
FRANCE
Enseigne : CA LES ROUTES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1998 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 210
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue FRANCOIS NARDI
83100 Toulon
FRANCE
Enseigne : CA TOULON SERINETTE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1998 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 220
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
LES GRES ROSES
LE PYANET BT 2
83400 Hyères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1998 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 230
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue GEORGES CLEMENCEAU
83250 La Londe-les-Maures
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 240
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
38 Avenue RIONDET
83400 Hyères
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 250
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place du Belvédère
83400 Hyères
FRANCE
Enseigne : CA AGENCE HYERES GIENS
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 260
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Rue RENAUDE
83260 La Crau
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 300
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2301 Corniche Georges Pompidou
Le SAN REMO
83500 La Seyne-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 310
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
435 Rue de la Libération
83390 Puget-Ville
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 320
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Cours VICTOR HUGO
83660 Carnoules
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 340
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Avenue CARNOT
83610 Collobrières
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 350
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Boulevard HENRI GUERIN
83390 Pierrefeu-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 360
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
30 Rue de la République
83210 La Farlède
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 370
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
6 Avenue DU 11 NOVEMBRE
83150 Bandol
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes Operationsde banqué visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 380
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Traverse de la Miséricorde
83740 LA CADIERE D'AZUR
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 390
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
174 Avenue de la Première DFL
83220 Le Pradet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/05/2016
Activité : Toutes opérations de banque, notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 400
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
CENTRE COMMERCIAL
GRAND VAR
83160 La Valette-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurances
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 410
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
13 Place des Résistants
83430 Saint-Mandrier-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 420
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Place Paul Lemoyne
83190 Ollioules
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 430
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
PLACE DE LA
REPUBLIQUE
83130 La Garde
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 440
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
CENTRE COMMERCIAL CARREFOUR
QUARTIER QUIEZ
83190 Ollioules
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit banqué finance caution courtage D'' assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - REDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
23/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 460
Greffe : Toulon (8305)
Numéro de gestion : 1998D00552
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
LIEUDIT CHATEAU
ZAC DE VALGORA
REDON
83160 La Valette-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/05/1999
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Siège et établissement principal

Adresse :
les Negadis
avenue Paul Arène
83300 Draguignan
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit courtage financé assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Apport
USION ABSORPTIO - récédent propriétaire exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
avenue G Clemenceau
83630 Aups
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
3 boulevard de Tourrettes
83440 Fayence
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Centre Hermes
rue de la République
83300 Draguignan
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
avenue Pierre Gaudin
83340 Le Luc-en-Provence
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
23 boulevard Clemenceau
83510 Lorgues
FRANCE
Enseigne : CREDIT AGRICOLE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C A. Seillans
route de Bargemon
83440 Seillans
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C A. Montauroux
11 place du Clos
83440 Montauroux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C A. les Arcs
rue DR Mourre
83460 Les Arcs-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
42 avenue du Président Wilson
83550 Vidauban
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C A. Salernes
5 rue Victor Hugo
83690 Salernes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C A. Bargemon
avenue Pasteur
83830 Bargemon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
C A. Draguignan Negadis
avenue Léon Blum
83300 Draguignan
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION OPERATIONS DE BANQUE ET COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Quartier Taurelle
DN 7
83340 Le Cannet-des-Maures
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/06/2005
Activité : Opérations de banque et courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 29
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Agence du Pays de Fayence
Centre Commercial les Mercuriales
83440 Tourrettes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/12/2005
Activité : Opérations de banque et de courtage d'assurances
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Ensemble le Damier D1555
400 avenue Marguerite de Provence
83720 Trans-en-Provence
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 30/05/2006
Activité : Opérations de banque
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 31
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
32 avenue Jean Moulin
83780 Flayosc
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque et de courtage
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusion - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Voie Jacques Prévert
Espa Sud Dracenie
83460 Les Arcs-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 28/10/2008
Activité : Opérations de banque et courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
place Jean Moulin
83136 Garéoult
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : CREATION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE ET NOTAMMENT D'ASSURANCE
Origine du fonds : Création
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 47
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
rue Maréchal Foch
83570 Carcès
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE NOTAMMENT D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 43
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 rue Mirabeau
83470 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERTIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION- COURTAGE NOTAMMENT D'ASSURANCE -
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
38 Esplanade le Cours
83560 Vinon-sur-Verdon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE ET NOTAMMENT D'ASSURANCE -
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Grand rue
83790 Pignans
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE NOTAMMENT D'ASSURANCE
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 45
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
26 avenue Général de Gaulle
83340 Flassans-sur-Issole
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE ET NOTAMMENT D'ASSURANCE -
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 49
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
5 rue A. Croizat
83170 Tourves
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE NOTAMMENT D'ASSURANCE
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
rue Gambetta
83143 Le val
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
rue Jean Jaures
83640 Saint-Zacharie
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FONDS ACQUIS PAR FUSION ABSORPTION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE D'ASSURANCE -
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 52
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
avenue du 8 Mai 1945
83590 Gonfaron
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : CREATION TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE NOTAMMENT D'ASSURANCE -
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 53
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Grande rue
83910 Pourrières
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE - NOTAMMENT CREDIT - BANQUE - FINANCE - CAUTION COURTAGE D'ASSURANCE -
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Cours Gambetta
83570 Cotignac
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION COURTAGE D ASSURANCES
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 48
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
ZAC de Fray Redon
Ca Rocbaron
83136 Rocbaron
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 21/12/2004
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit courtage financé assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 54
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
Quartier Saint-Jean
83170 Brignoles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/12/2007
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84 notamment crédit courtage financé assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
13 Et 15 boulevard Saint-Louis
83170 Brignoles
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84 - notamment crédit - courtage - finance - assurance - caution - prise de Participation -
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION ABSORPTIO - récédent propriétaire exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
route Nationale 7 la Sainte-Baume
83470 Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 10/06/2008
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit courtage financé assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
boulevard Grisolle
83670 Barjols
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit courtage financé assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
2 place Victor Dedieu
83860 Nans-les-Pins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 36
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
chemin Départemental N°3
Quartier de l'Uméde
83560 Rians
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 55
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Type : Etablissement secondaire

Adresse :
16 rue Lice de Signon
83170 Brignoles
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : ca pca
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 16/07/2015
Activité : toutes opérations de banque notamment crédit finance courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
111 avenue Emile Deschame
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84, notamment crédit, banque, finance, caution, courtage d'assurance.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 avenue Robert Soleau
06600 Antibes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
24 avenue Philippe Rochat
06600 Antibes
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 21/01/84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1 calade Saint-Roch
06410 Biot
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
12 avenue Auguste Renoir
06800 Cagnes-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1 avenue Cyrille Besset
Le Béal
06800 Cagnes-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
6 place Léon Béranger
06800 Cagnes-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
65 avenue de la Liberté
06220 Vallauris
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24/01/84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
114 boulevard Raymond Poincaré
06160 Juan-les-Pins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
689 route de Nice
La Fontonne
06600 Antibes
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 21/01/84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
380 avenue du Général de Gaulle
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24/01/84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
265 avenue du Général Leclerc
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24/01/84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
52 avenue Georges Clémenceau
06220 Vallauris
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
place Carnot
06270 Villeneuve-Loubet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24.01.84.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
111 avenue Emile Dechame
06700 Saint-Laurent-du-Var
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banques, notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
52-54 avenue des Alpes
06800 Cagnes-sur-Mer
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/09/1999
Activité : Toutes oprations de banques.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
83 boulevard Honoré Teisseire
06480 La Colle-sur-Loup
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 24/06/2008
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84, notamment crédit, courtage, finance, assurance, caution, prise de participation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
17/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Antibes (0601)
Numéro de gestion : 1998D00330
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
200 avenue de Roumanille
06410 Biot
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 17/06/2009
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.84, notament crédit, courtage, finance, assurance, caution, prise de participation.
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
26.28 avenue Commandant Guilbaud Vieux Port
83700 Saint-Raphaël
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/04/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit , banque, finance, caution... Courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
CQUIS PAR FUSIO - récédent propriétair - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2040 route des Anciens Combattants d'Afrique du Nord
Lieudit Camp Robert Rés Cais Centre
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/06/2010
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24.1.84 notamment crédit banqué finance caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Espace Romain boulevard de la Mer
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR D415176072 TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 3
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
13 rue Sieyès
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR D415176072 TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
C A. Fréjus Casino Parking Centre Commercial Géant
83600 Fréjus
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR ND415176072 TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 5
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue de Valescure
83700 Saint-Raphaël
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR D415176072 TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 6
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
770 avenue Louis Castillon
83370 Saint-Aygulf
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 7
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Résidence San Peire route Nationale
83380 Les Issambres
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR D415176072 TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 8
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
place germain ollier villa st roch
83520 Roquebrune-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Acquisition par fusion
FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR D41517607 - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 9
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Agence Entrepreneur d'Affaires
Paragon Bat A 106 boulevard Jean Moulin
83480 Puget-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
6 place Amédé Bouis
83490 Le Muy
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION ENTRE LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR D775712375 PAR LA STE CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR D415176072 TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Centre Commecial N° 2, la Bouverie
83520 Roquebrune-sur-Argens
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/06/1999
Activité : CREATION D'ETABLISSEMENT TOUTS OPERATIONS DE BANQUES VISEES PAR LA LOI DU 24.1.84
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
16 Esplanade Saint-Jean Qu Boulouris
83700 Saint-Raphaël
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/05/2007
Activité : Toutes opération de banque visées par la loi
Origine du fonds : Création
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
angle avenue jean jaurès et rue de verdun les olivades
83120 Sainte-Maxime
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/84 notamment crédit banque finance caution... courtage d'assurance.
Origine du fonds : Acquisition par fusion
USION AVEC LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VA - -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 21
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
PL. DE LA MAIRIE
83310 COGOLIN
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION AVEC LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/84 NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION...COURTAGE D'ASSURANCE EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 22
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
RUE DES CIGALES
83420 LA CROIX VALMER
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION AVEC LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/84 NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION...COURTAGE D'ASSURANCE EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
IMMEUBLE BEAUSOLEIL AVENUE DES ALLIES
83240 CAVALAIRE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION AVEC LLA CAISSE REGIONALE DE CREDIT ARICOLE MUTUEL DU VAR ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/84 NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION...COURTAGE D'ASSURANCE EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 25
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
RUE GEORGES CLEMENCEAU
83350 RAMATUELLE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION AVEC LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/84 NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 23
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
LA FOUX GEANT CASINO 121 ROND POINT LA FOUX
GASSIN
83580 GASSIN
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION AVEC LA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/4 NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION...COURTAGE D'ASSURANCE EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 26
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
26 rue SAINT JACQUES
83680 La garde Freinet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/84 NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION...COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Apport fusion
- -
Type d’exploitation : Exploitation directe
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 27
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
9 place Foch
83120 Plan-de-la tour
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : FUSION AVECLA CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DU VAR ACTIVITE : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/84 NOTAMMENT CREDIT BANQUE FINANCE CAUTION...COURTAGE D'ASSURANCE EXPLOITATION DIRECTE
Origine du fonds : Divers
- -
04/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
17 place des Lices
83990 Saint-Tropez
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24/01/84 NOTAMMENT CREDIT, BANQUE, FINANCE, CAUTION... COURTAGE D'ASSURANCE
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 1
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
422 avenue Maréchal Juin BP 123
04100 Manosque
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
cquis par fusio - récédent propriétaire exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES DE HAUTE PROVENC
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 2
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue de la Libération
04310 Peyruis
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/01/1984 notamment crédit banqué, finance, caution... Courtage d'assurance fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 4
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Quartier des Ferrages
04860 Pierrevert
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
rue Grande
04230 Saint-Etienne-les-Orgues
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 11
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Centre Commercial
04150 Banon
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 12
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Cours Aristide Briand
04280 Céreste
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 13
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
boulevard des Martyrs de la Résistance
04300 Forcalquier
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 14
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
place des Félibres
04130 Volx
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 15
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Saunerie
1 Ter Promenade Aubert Millot
04100 Manosque
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 16
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Parc de Drouille
allée Alphonse Daudet
04100 Manosque
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 17
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
rue de la Fontaine Ronde
04180 Villeneuve
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 18
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue de la République
04220 Sainte-Tulle
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24.01.1984 notamment crédit, banque, finance, caution... Courtage d'assurance. Fonds acquis par fusion
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 34
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
cours des Ares
04000 Digne-les-Bains
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Centre d'affaires la Croix du Sud
Saint Christophe
04000 Digne-les-Bains
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 37
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue de la Libération
04200 Sisteron
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 41
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue de Lérins
04360 Moustiers-Sainte-Marie
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 38
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue Segond
04210 Valensole
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 44
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
lotissement du Docteur Jabert
04140 Seyne
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 32
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue de la Libération
04400 Barcelonnette
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 33
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
2 boulevard des Tilleuls
04190 Les mées
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 35
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
allée Arthur Gouin
04700 Oraison
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 46
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
place Marcel Sauvaire
04120 Castellane
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 39
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
route de Nice
04170 Saint-André-les-Alpes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 42
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
place du Germe
Hôtel Grac
04240 Annot
FRANCE
Nom commercial : CREDIT AGRICOLE PCA
Enseigne : CA PCA
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 19
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
11 allée Louis Gardiol
04500 Riez
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
avenue des Marronniers
04800 Greoux-les-bains
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 24
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
rue Principale
04260 Allos
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 28
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Centre Commercial Saint Jean
04160 Château-Arnoux Saint-Auban
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque notamment crédit, finance, caution, courtage d'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
03/03/2016 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 30
Greffe : Manosque (0401)
Numéro de gestion : 1998D00081
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
7 boulevard Thiers
04000 DIGNE LES BAINS
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : TOUTES OPERATIONS DE BANQUE VISEES PAR LA LOI DU 24 JANVIER 1984 NOTAMMENT CREDIT COURTAGE FINANCE ASSURANCE CAUTION PRISE DE PARTICIPATION
Origine du fonds : Apport fusion
pport fusion - FUSIO - récédent propriétaire exploitan - RCA DES ALPES DE HAUTE PROVENC
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 10
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
53 Boulevard DE LA REPUBLIQUE
C A ROCHEVILLE MIMOSAS
LES DRYADES
06110 Le Cannet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 141
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1056 Chemin DES CAMPELIERES
ESPACE AZUR
06250 Mougins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 15/09/1999
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 01 1984 notamment crédit courtage finance assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 143
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
106 Boulevard CARNOT
06110 Le Cannet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 22/01/2002
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi de 24 01 1984 notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 144
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
76 Avenue Maréchal Juin
06400 Cannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 03/06/2008
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/ 01/1984 notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 145
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
38 Boulevard Carnot
06400 Cannes
FRANCE
Enseigne : HABITAT CONSEIL CANNES
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 09/09/2008
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24/10/1984 notamment crédit courtage finance assurance caution prise de participation
Origine du fonds : Divers
- -
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 146
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
269 Avenue de Cannes
06210 Mandelieu-la-Napoule
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 08/12/2009
Activité : Toutes opérations de banque visées par la Loi du 24 Janvier 1984 notamment banque finance caution courtage d 'assurance
Origine du fonds : Création
Type d’exploitation : Exploitation directe
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 20
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
797 Avenue JANVIER PASSERO
06210 Mandelieu-la-Napoule
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 40
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1 Avenue JULES FERRY
06110 LE CANNET ROCHEVILLE
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 50
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
4 Boulevard CARNOT
06110 Le Cannet
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 60
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
Rue DU 23 AOUT
LA NAPOULE
06210 Mandelieu-la-Napoule
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 70
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
59 Avenue FRANCIS TONNER
06150 Cannes La Bocca
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 80
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
8 Boulevard CARNOT
C A CANNES VAUBAN
06400 Cannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage en assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 90
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
62 Boulevard DE LA REPUBLIQUE
C A CANNES REPUBLIQUE
06400 Cannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 100
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
83 Rue D'ANTIBES
06400 Cannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 110
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
15 Rue FELIX FAURE
C A CANNES MAIRIE
06400 Cannes
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque vissés par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 120
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
AVENUE DE TOURNAMY
06250 Mougins
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
11/05/2014 : Etablissement ouvert
Numéro unique d’identification : 130
Greffe : Cannes (0602)
Numéro de gestion : 1998D00358
Type : Etablissement secondaire
Pays où se situe le siège : France
RCS ou registre étranger : Draguignan

Adresse :
1 PLCE JEAN JAURES
06370 Mouans-Sartoux
FRANCE
Activité ambulante : non
Activité saisonnière : non
Activité non sédentaire : non
Date début d’activité : 01/07/1998
Activité : Toutes opérations de banque visées par la loi du 24 janvier 1984 notamment crédit, banque, finance, caution courtage d'assurance
Origine du fonds : Acquisition par fusion
- récédent exploitan - AISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL DES ALPES MARITIME
Observations :
27/07/2018 : Ajout
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro unique d’identification d’une observation : 30
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Saint-Tropez ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Fréjus. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Fréjus décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
04/08/2016 : Ajout
Greffe : Nice (0605)
Numéro unique d’identification d’une observation : 2
Numéro unique d’observation : 32856
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : Transfert de l'immatriculation le 1er janvier 2009 au greffe de Nice
04/08/2016 : Ajout
Greffe : Nice (0605)
Numéro unique d’identification d’une observation : 4
Numéro unique d’observation : 28221
Date d’ajout de l’observation : 01/12/2010
Texte de l'observation : Immatriculé au registre des intermédiaires en assurance (ORIAS) sous le numéro : 07 005 753
11/05/2016 : Ajout
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 106
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Brignoles ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Draguignan. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Draguignan décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
11/05/2016 : Ajout
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99991
Texte de l'observation : SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL ET PERSONNEL VARIABLE
11/05/2016 : Ajout
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99998
Texte de l'observation : NUMERO D'ORDRE ORIAS : 07005753
17/03/2016 : Ajout
Greffe : Antibes (0601)
Numéro unique d’identification d’une observation : 99992
Texte de l'observation : SOCIETE COOPERATIVE A CAPITAL ET PERSONNEL VARIABLES
04/03/2016 : Ajout
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro unique d’identification d’une observation : 30
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de commerce de Saint-Tropez ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Fréjus. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Fréjus décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
03/03/2016 : Ajout
Greffe : Manosque (0401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 40
Date d’ajout de l’observation : 01/01/2009
Texte de l'observation : En application du décret n° 2008-146 en date du 15 février 2008, modifiant le siège et le ressort des tribunaux de commerce, l'ensemble des dossiers inscrits au registre du commerce et des sociétés du greffe du tribunal de grande instance de Digne ainsi que les dossiers d'inscriptions de sûretés et privilèges ont été transférés au greffe du tribunal de commerce de Manosque. Cette modification prend effet au 1er janvier 2009. Le greffe de Manosque décline toute responsabilité sur toute mention ou inscription erronée ou omise par le fait du greffe précédemment compétent.
03/03/2016 : Ajout
Greffe : Manosque (0401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 44
Numéro unique d’observation : 254
Date d’ajout de l’observation : 25/01/2010
Texte de l'observation : Fermeture de l'établissement complémentaire situé Mairie 04220 Corbières à compter du 30/12/2003
03/03/2016 : Ajout
Greffe : Manosque (0401)
Numéro unique d’identification d’une observation : 62
Numéro unique d’observation : 264
Date d’ajout de l’observation : 25/01/2010
Texte de l'observation : Fermeture de l'établissement complémentaire situé LE COURS - QUINSON 04480 QUINSON à compter du 30/12/2003
Personnes morales :
27/07/2018 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Greffe : Fréjus (8303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 06/10/1998

Economie sociale et solidaire : Oui
02/01/2017 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR(ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Greffe : Grasse (0603)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à forme anonyme à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/10/1998

Economie sociale et solidaire : Non
04/08/2016 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D AZUR(ALPES DE HAUTE PROVENCE-VAR-ALPES MARITIMES )
Greffe : Nice (0605)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 20/10/1998

Economie sociale et solidaire : Non
23/05/2016 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR
Greffe : Toulon (8305)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société civile coopérative

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 08/10/1998

Economie sociale et solidaire : Non
11/05/2016 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Greffe : Draguignan (8302)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Principale
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société civile coopérative à capital variable

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 29/12/1997

Type de capital : Variable
Capital maximum : 320.14
Devise : Euros
Date de clôture de l’exercice comptable : 31 Décembre
Economie sociale et solidaire : Non
Durée de vie de la personne morale : 99 années
17/03/2016 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR
Greffe : Antibes (0601)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Caisse de crédit agricole mutuel

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 15/10/1998

Economie sociale et solidaire : Non
04/03/2016 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Greffe : Fréjus (8303)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 06/10/1998

Economie sociale et solidaire : Non
03/03/2016 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR (ALPES DE HTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Greffe : Manosque (0401)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Sigle : CRCAMPCA
Forme juridique : Caisse de crédit agricole mutuel

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 27/10/1998

Economie sociale et solidaire : Non
11/05/2014 : CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR(ALPES DE HAUTE PROVENCE - ALPES MARITIMES - VAR)
Greffe : Cannes (0602)
Libellé de l'événement : Création
Type d’inscription : Secondaire
Forme juridique : Société coopérative à capital et personnel variables

Date à laquelle la personne s'est enregistrée au greffe : 14/10/1998

Economie sociale et solidaire : Non
Dépôts des comptes annuels :
31/12/2015 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1434 déposé le 11/05/2016
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2014 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Draguignan (8302)
Numéro de gestion : 1997D00134
Dépôt : N°1013 déposé le 29/04/2015
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304675 déposé le 31/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2006 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304675 déposé le 31/05/2007
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°1418 déposé le 30/07/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2003 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°1418 déposé le 30/07/2004
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304366 déposé le 31/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/2000 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304366 déposé le 31/05/2001
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304187 déposé le 06/04/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1999 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304187 déposé le 06/04/2000
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304205 déposé le 19/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
31/12/1998 : Clôture de l'exercice comptable
Greffe : Fréjus (8303)
Numéro de gestion : 1998D00148
Dépôt : N°8304205 déposé le 19/04/1999
Durée de l'exercice : 12
Type de remise : Comptes simplifiés ou sociaux
Confidentialité totale du compte annuel : Non
Confidentialité partielle (compte de résultat) du compte annuel : Non
Etat : Bilan déposé au greffe
Comptes annuels :
31/12/2021 : Compte annuel complet
Greffe : DRAGUIGNAN (8302)
Numéro de dépôt : 3524 du 28/06/2022
Numéro de gestion : 1997D00134
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2021, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2020, durée : 12 mois
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis sans anomalie (00)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut année NAmortissement année NNet année NNet année N-1
COTOTAL GENERAL (0 à V)18 805 97618 285 598
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
EETOTAL GENERAL (I à V)18 805 97618 285 598
CodeLibellé du posteMontant France année NMontant Export année NTotal année NTotal année N-1
GG- RESULTAT D’EXPLOITATION (I - II)155 321177 057
GRIntérêts et charges assimilées-263 537-273 760
GW- RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS (I - II + III - IV + V - VI)155 074176 943
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
31/12/2018 : Compte annuel banque
Greffe : DRAGUIGNAN (8302)
Numéro de dépôt : 1470 du 10/04/2019
Numéro de gestion : 1997D00134
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2018, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2017
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
CodeLibellé du poste
CodeLibellé du poste
CodeLibellé du poste
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées102 753112 233
31/12/2017 : Compte annuel consolidé
Greffe : DRAGUIGNAN (8302)
Numéro de dépôt : 1410 du 29/05/2018
Numéro de gestion : 1997D00134
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
COTOTAL GENERAL (0 à V)18 805 97618 285 598
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
EETOTAL GENERAL (I à V)18 805 97618 285 598
CodeLibellé du posteMontant France année NMontant Export année NTotal année NTotal année N-1
GG- RESULTAT D’EXPLOITATION (I - II)155 321177 057
GRIntérêts et charges assimilées-263 537-273 760
GW- RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS (I - II + III - IV + V - VI)155 074176 943
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION102 753112 233
31/12/2017 : Compte annuel banque
Greffe : DRAGUIGNAN (8302)
Numéro de dépôt : 1409 du 29/05/2018
Numéro de gestion : 1997D00134
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2017, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2016
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
CodeLibellé du poste
CodeLibellé du poste
CodeLibellé du poste
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées102 753112 233
31/12/2016 : Compte annuel banque
Greffe : DRAGUIGNAN (8302)
Numéro de dépôt : 1635 du 24/05/2017
Numéro de gestion : 1997D00134
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
CodeLibellé du poste
CodeLibellé du poste
CodeLibellé du poste
R2Compte de résultat - Intérêts et charges assimilées102 753112 233
31/12/2016 : Compte annuel consolidé
Greffe : DRAGUIGNAN (8302)
Numéro de dépôt : 1636 du 24/05/2017
Numéro de gestion : 1997D00134
Code activité : 6419Z : Activités des services financiers, hors assurance et caisses de retraite (NAFRev2 : 64)
Clôture de l'exercice : le 31/12/2016, durée : 12 mois
Clôture de l'exercice précédent : le 31/12/2015
Conditions de saisie : Comptes annuels saisis avec des incohérences comptables à la source du document (01)
Code devise/unité monétaire : EUR (devise d'origine)
Confidentialité de saisie : comptes annuels non confidentiels (0)
CodeLibellé du posteMontant brut NAmortissement année NNet année NNet année N-1
COTOTAL GENERAL (0 à V)18 805 97618 285 598
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
EETOTAL GENERAL (I à V)18 805 97618 285 598
CodeLibellé du posteMontant France année NMontant Export année NTotal année NTotal année N-1
GG- RESULTAT D’EXPLOITATION (I - II)155 321177 057
GRIntérêts et charges assimilées-263 537-273 760
GW- RESULTAT COURANT AVANT IMPOTS (I - II + III - IV + V - VI)155 074176 943
CodeLibellé du posteMontant année NMontant année N-1
R2- RESULTAT NET AVANT AMORTISSEMENT DES ECARTS D’ACQUISITION102 753112 233
Bulletin des annonces légales et obligtoires (BALO) :
04/08/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2303571
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 Juin 2023 (En milliers d’euros) Actif Montants Caisse, banques centrales 131 050 Effets publics et valeurs assimilées 324 476 Créances sur les établissements de crédit 147 998 Opérations internes au Crédit Agricole 5 545 920 Opérations avec la clientèle 19 438 240 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 009 611 Actions et autres titres à revenu variable 14 762 Participations et autres titres détenus à long terme 1 241 662 Parts dans les entreprises liées 37 166 Immobilisations incorporelles 9 667 Immobilisations corporelles 170 466 Autres actifs 181 192 Comptes de régularisation 174 535 Total Actif 28 426 745 Passif Montant s Dettes envers les établissements de crédit 449 784 Opérations internes au Crédit Agricole 13 625 499 Opérations avec la clientèle 10 443 015 Dettes représentées par un titre 5 799 Autres passifs 460 723 Comptes de régularisation 343 340 Provisions pour risques et charges 222 305 Dettes subordonnées 242 702 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 543 240 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 212 530 Provisions réglementées et subventions d'investissement 475 Total Passif 28 426 745 Hors-bilan Montant s Engagements donnés   Engagements de financement 1 792 846 Engagements de garantie 840 089 Engagements sur titres 7 851 Engagements reçus   Engagements de financement 24 286 Engagements de garantie 9 147 834 Engagements sur titres 7 851

17/05/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2301744
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 Mars 2023 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 127 615 Effets publics et valeurs assimilées 318 658 Créances sur les établissements de crédit 315 375 Opérations internes au Crédit Agricole 5 149 583 Opérations avec la clientèle 19 153 782 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 028 454 Actions et autres titres à revenu variable 14 839 Participations et autres titres détenus à long terme 1 250 247 Parts dans les entreprises liées 37 399 Immobilisations incorporelles 9 689 Immobilisations corporelles 165 039 Autres actifs 180 805 Comptes de régularisation 155 188 Total Actif 27 906 673 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 438 570 Opérations internes au Crédit Agricole 13 537 970 Opérations avec la clientèle 10 083 462 Dettes représentées par un titre 6 380 Autres passifs 472 061 Comptes de régularisation 273 943 Provisions pour risques et charges 218 152 Dettes subordonnées 242 514 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 543 283 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 212 530 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 27 906 673 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 840 287 Engagements de garantie 801 860 Engagements sur titres 8 596 Engagements reçus   Engagements de financement 24 271 Engagements de garantie 9 020 555 Engagements sur titres 8 596

14/04/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2300912
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 83 209 290 euros Siège social : Les Négadis - avenue Paul Arène 83300 DRAGUIGNAN 415 176 072 R.C.S DRAGUIGNAN Comptes annuels approuvés par l'Assemblée générale ordinaire en date du 31 mars 2023 Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2022 Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 27 janvier 2023 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 31 mars 2023 I. — Bilan au 31 décembre 2022 Actif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Opérations interbancaires et assimilées 637 348 575 274 Caisse, banques centrales 126 453 125 897 Effets publics et valeurs assimilées 5 317 302 330 407 Créances sur les établissements de crédit 3 193 593 118 970 Opérations internes au Crédit Agricole 3 5 318 329 3 461 794 Opérations avec la clientèle 4 18 868 357 17 963 421 Opérations sur titres 1 021 312 1 276 965 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 011 705 1 068 654 Actions et autres titres à revenu variable 5 9 607 208 311 Valeurs immobilisées 1 449 890 1 394 624 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 270 294 1 243 618 Parts dans les entreprises liées 6-7 10 035 10 093 Immobilisations incorporelles 7 9 712 9 676 Immobilisations corporelles 7 159 849 131 237 Comptes de régularisation et actifs divers 328 208 439 317 Autres actifs 9 156 141 344 743 Comptes de régularisation 9 172 067 94 574 Total actif 27 623 444 25 111 395 Passif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Opérations interbancaires et assimilées 437 835 112 012 Dettes envers les établissements de crédit 11 437 835 112 012 Opérations internes au Crédit Agricole 11 13 055 910 11 455 858 Comptes créditeurs de la clientèle 12 10 202 931 10 144 883 Dettes représentées par un titre 13 5 268 3 452 Comptes de régularisation et passifs divers 816 728 417 073 Autres passifs 14 503 811 124 689 Comptes de régularisation 14 312 917 292 384 Provisions et dettes subordonnées 460 573 442 550 Provisions 15 215 723 206 110 Dettes subordonnées 18-20 244 850 236 440 Fonds pour risques bancaires généraux (frbg) 90 338 90 338 Capitaux propres hors frbg 19 2 553 861 2 445 229 Capital souscrit 83 209 83 209 Primes d'émission 247 026 247 026 Réserves 2 105 097 2 007 673 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 518 Report à nouveau - 307 Résultat de l'exercice 118 011 106 496 Total passif 27 623 444 25 111 395 Hors-bilan au 31 décembre 2022 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés 2 642 050 2 400 247 Engagements de financement 27 1 840 132 1 671 319 Engagements de garantie 27 792 042 725 028 Engagements sur titres 27 9 876 3 900 Engagements reçus 8 953 532 8 725 338 Engagements de financement 27 19 542 25 462 Engagements de garantie 27 8 924 114 8 695 976 Engagements sur titres 27 9 876 3 900 Les opérations de change Hors-bilan et les opérations sur instruments financiers à terme sont présentées respectivement en note 25 et 26. II. — Compte de résultat au 31 décembre 2022 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 31 403 428 383 323 Intérêts et charges assimilées 31 -165 126 -146 088 Revenus des titres à revenu variable 32 50 966 32 398 Commissions (Produits) 33 277 797 257 528 Commissions (Charges) 33 -58 600 -51 270 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 34 1 767 1 044 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 35 -842 329 Autres produits d'exploitation bancaire 36 11 449 12 206 Autres charges d'exploitation bancaire 36 -1 420 -2 628 Produit net bancaire 519 419 486 842 Charges générales d'exploitation 37 -315 240 -302 022 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -19 259 -21 201 Résultat brut d'exploitation 184 920 163 619 Coût du risque 38 -33 136 -21 209 Résultat d'exploitation 151 784 142 410 Résultat net sur actifs immobilisés 39 -2 393 718 Résultat courant avant impôt 149 391 143 128 Impôts sur les bénéfices 40 -31 380 -36 632 Résultat net de l'exercice 118 011 106 496 III. — Annexes Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Cadre juridique et financier La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 51 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 56,80 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,20 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementées (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc..) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole S.A. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». - Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l'obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c'est-à-dire au terme de l'opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l'arrêté comptable du 31 décembre 2022. Le Groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et sur-bonification du TLTRO, le Groupe bénéficiera de l'obtention de l'ensemble des bonifications et sur-bonifications à l'échéance de ce financement. Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps « flooré » à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps « flooré » à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Le Conseil des gouverneurs de la BCE, lors de sa réunion du 27 octobre 2022, a décidé d'une modification des conditions de rémunération applicables à ces opérations de refinancement à compter du 23 novembre 2022 (Décision 2022-2128 de la BCE). La Décision (UE) 2022/2128 de la Banque Centrale Européenne du 27 octobre 2022 a défini deux nouvelles périodes comme suit : - la « période de taux d'intérêt postérieure à la période spéciale de taux d'intérêt additionnelle » ou “post-additional interest rate period (post-ASIRP)” du 24 juin au 22 novembre 2022 (ou la date de remboursement anticipé si elle intervient avant cette date) ; au cours de cette période, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d'une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter de la date de tirage jusqu'à la fin de la fin de cette période. - la « dernière période de taux d'intérêt » ou “last interest rate period (LIRP)” : du 23 novembre 2022 jusqu'à la date de maturité attendue des tirages. Au cours de la LIRP, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d'une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter du 23 novembre jusqu'à la date de remboursement attendue. Le groupe a ré-estimé les flux de trésorerie attendus afin de refléter (i) les fluctuations des intérêts des différents tirages en fonction de la maturité attendue et (ii) les modifications des conditions de rémunération décidées par la BCE, ce qui est venu modifier le taux d'intérêt effectif des différents tirages de TLTRO III et le coût amorti de chaque tranche. Les nouveaux taux d'intérêt effectif ainsi déterminés sont proches du dernier taux de Facilité des Dépôts connu à la date de l'arrêté comptable. Crédit Agricole S.A. a souscrit à des emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l'année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c'est la stratégie de résolution de « point d'entrée unique élargi » («  extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l'outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l'hypothèse d'une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c'est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d'organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d'entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu'ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l'article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. Dans l'hypothèse où les autorités de résolution décideraient d'une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d'absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d'utiliser l'outil de résolution qu'est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l'égard de l'organe central et de l'ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s'appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l'entité considérée et quelle que soit l'origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l'article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l'entité du Groupe dont ils sont créanciers. L'étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s'appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L'investisseur doit donc être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs d'actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette d'un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l'entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l'essentiel la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2022 Cette année s’est inscrite dans un environnement géopolitique particulier, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie. La Caisse Régionale a dû s’adapter au contexte macro-économique, inédit depuis plusieurs années, qui s’est traduit notamment par le retour de l’inflation, la hausse des taux et la baisse du marché actions. Ces différents éléments ont pu avoir un impact sur les principales estimations comptables au 31 décembre 2022. Risque de crédit Le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine Les résultats d'exploitation et la situation financière de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont affectés par les perturbations de la situation économique mondiale et des marchés financiers résultant du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Ce dernier, ainsi que les mesures de sanctions économiques contre la Russie adoptées en réponse par un certain nombre de pays ont des répercussions économiques et financières importantes, dont la hausse des prix des matières premières. Celles-ci pourraient avoir des effets négatifs sur la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ses clients. Ces conditions peuvent évoluer au fur et à mesure de l'évolution du conflit. FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Au 31/12/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%). Dans le cadre de cette titrisation, l a Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 49,8 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 7 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 31 décembre 2022, l a Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’elle a cédées au FCT. Créances d’impôts sur les prêts à taux zéro en normes françaises Pour rappel, le traitement fiscal et le traitement comptable du crédit d’impôt sur les prêts à taux zéro accordés par l’Etat est différent, en termes de durée et de modalité d’étalement. Cette divergence se traduit par la constatation d’une créance d’impôt, qui prend naissance l’année de l’octroi du prêt à taux zéro et s’éteint à son échéance. En normes françaises, la créance d’impôt est constituée puis reprise au taux de l’impôt sur les sociétés payé lors des cinq premières années du prêt à taux zéro, soit à des taux d’imposition différents compte tenu de leurs évolutions depuis 2018. En normes IFRS, la créance d’impôt est constituée au taux de l’impôt sur les sociétés de retournement, soit aux taux futurs. Evénements postérieurs à l'exercice 2022 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice. Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui regroupe dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. La rubrique clientèle inclut les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, opérations internes au Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Le traitement comptable du risque de crédit est défini ci-après. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes permet d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours sains et douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées ; elles demeurent dans leur poste d'origine. • Risque de crédits La Caisse régionale a pris en compte le contexte d’environnement géopolitique particulier de 2022, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et la hausse des taux. En particulier, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit et la Caisse Régionale a procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. • Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue « Expected Credit Loss » ou "ECL" L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de dépréciation des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. L’estimation des ECL intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Son appréciation s'appuie largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ( "Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de détermination de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie ; et représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima annuellement. Les données macro-économiques prospectives ( « Forward Looking ») sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la « probabilité de défaut » ou (« PD ») à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, les encours sont reclassés en encours sains (« stage 1 »), et la dépréciation est ramenée à des pertes attendues à 12 mois. Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d'un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie ; - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux : - des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ; - la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ; - l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse. Parmi les encours douteux, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain. - Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. - Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément au règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque les effets de désactualisations des dépréciations. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation à minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 du règlement ANC 2014-07 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus . Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (Cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement ANC 2014-07. Titres de l'activité de portefeuille Conformément au règlement ANC 2014-07, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément au règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas opéré, en 2022, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. Immobilisations La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Le mali technique de fusion est comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté, en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur , suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement utilisée Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 25 ans Installations techniques 10 ans Agencements 10 ans Matériel informatique 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 5 ans Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les comptes d'épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Provisions La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Provision pour risques sur GIE d'investissement Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 31 décembre 2022, les fonds pour risques bancaires généraux constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à hauteur de 90,3 M€ se décomposent ainsi : - Provision propre assureur pour 6,2 M€ - Provision risques activité crédit pour 66,7 M€ - Provision risques gestion financière pour 17,4 M€ Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du règlement ANC 2014-07, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Intégration des succursales à l'étranger Les succursales tiennent des comptabilités autonomes conformes aux règles comptables en vigueur dans les pays où elles sont implantées. Lors de l'arrêté des comptes, les bilans et comptes de résultat des succursales sont retraités selon les règles comptables françaises, convertis en euros et intégrés à la comptabilité de leur siège après élimination des opérations réciproques. Les règles de conversion en euros sont les suivantes : - Les postes de bilan sont convertis au cours de clôture, - Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction, alors que les charges et les produits courus sont convertis au cours de clôture. Les gains ou pertes pouvant résulter de cette conversion sont enregistrés au bilan dans la rubrique « Comptes de régularisation ». La seule implantation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger est située à Monaco, avec l’euro comme devise principale. Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 17 Juin 2022. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a appliqué la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans le règlement ANC 2014-03. Cette recommandation a été modifiée par l'ANC le 5 novembre 2021. Elle permet, pour les régimes à prestations définies conditionnant l'octroi d'une prestation à la fois en fonction de l'ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait qu'un membre du personnel soit employé par l'entité lorsqu'il atteint l'âge de la retraite, de déterminer la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de : - soit la date de prise de service du membre du personnel - soit la date à partir de laquelle chaque année de service est retenue pour l'acquisition des droits à prestation. En application de ce règlement, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Depuis 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date à laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation (i.e. convergence avec la décision IFRS IC d’avril 2021 portant sur IAS 19). Pour l'exercice 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur maintient sa méthode historique de détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date de prise de service du membre du personnel. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Plans de stock-options Les salariés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne sont pas concernés par les plans de stock-options. Souscriptions d'actions dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 30 %, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital. Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas constaté de charges et de produits exceptionnels sur l’exercice 2022. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 57 132 - - - 57 132 166 57 298 11 633 à terme (1) 1 200 - - 133 276 134 476 165 134 641 106 257 Prêts subordonnés - - - 1 651 1 651 3 1 654 1 080 Total 58 332 - - 134 927 193 259 334 193 593 118 970 Valeur nette au bilan 193 593 118 970 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 456 915 - - - 1 456 915 - 1 456 915 1 975 643 Comptes et avances à terme 48 244 471 421 3 208 961 101 495 3 830 121 31 293 3 861 414 1 486 151 Total 1 505 159 471 421 3 208 961 101 495 5 287 036 31 293 5 318 329 3 461 794 Valeur nette au bilan 5 318 329 3 461 794 Total 5 511 922 3 580 764 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 1 654 milliers d'euros. Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2022, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'élève à 581 178 milliers d'euros contre 699 252 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 4 742 - - - 4 742 - 4 742 5 169 Autres concours à la clientèle 698 392 1 559 767 5 814 293 10 810 595 18 883 047 57 695 18 940 742 18 040 888 Comptes ordinaires débiteurs 62 916 - - - 62 916 1 313 64 229 71 526 Dépréciations -141 356 -154 162 Valeur nette au bilan 18 868 357 17 963 421 Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 65 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 7 853 314 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2022 contre 8 870 814 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 34 617 milliers au 31 décembre 2022 d'euros contre 36 884 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 18 654 062 17 960 782 Autres pays de l'U.E. 79 802 47 984 Autres pays d'Europe 185 596 21 849 Amérique du Nord 10 388 7 637 Amérique Centrale et du Sud 3 318 764 Afrique et Moyen-Orient 12 819 13 422 Asie et Océanie (hors Japon) 4 561 5 227 Japon 159 177 Total en principal 18 950 705 18 057 842 Créances rattachées 59 008 59 741 Dépréciations -141 356 -154 162 Valeur nette au bilan 18 868 357 17 963 421 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 18 711 910 320 496 74 755 -141 356 -66 323 18 019 892 330 013 94 178 -154 162 -80 641 Autres pays de l'U.E. 80 103 1 323 292 - - 48 250 1 709 572 - - Autres pays d'Europe 186 128 5 852 2 267 - - 21 872 230 42 - - Amérique du Nord 10 622 701 4 - - 7 833 687 21 - - Amérique Centrale et du Sud 3 318 - - - - 765 6 6 - - Afrique et Moyen-Orient 12 874 426 14 - - 13 536 787 25 - - Asie et Océanie (hors Japon) 4 599 363 21 - - 5 258 206 21 - - Japon 159 - - - - 177 - - - - Total 19 009 713 329 161 77 353 -141 356 -66 323 18 117 583 333 638 94 865 -154 162 -80 641 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 10 679 587 113 960 25 932 -44 681 -19 973 10 291 093 130 623 34 963 -54 659 -27 346 Agriculteurs 448 194 15 091 2 825 -7 298 -2 825 434 481 14 978 3 806 -8 336 -3 805 Autres professionnels 2 936 114 94 732 22 684 -43 412 -20 336 2 778 633 88 643 27 788 -44 570 -24 730 Clientèle financière 410 829 4 948 1 692 -2 807 -967 374 080 4 630 1 398 -2 239 -750 Entreprises 2 839 864 99 537 23 824 -42 670 -21 826 2 591 100 92 047 26 345 -43 381 -23 445 Collectivités publiques 1 632 767 364 359 -360 -359 1 584 817 2 019 467 -733 -467 Autres agents économiques 62 358 529 37 -128 -37 63 379 698 98 -244 -98 Total 19 009 713 329 161 77 353 -141 356 -66 323 18 117 583 333 638 94 865 -154 162 -80 641 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : - - 312 913 312 913 325 988 dont surcote restant à amortir - - 15 079 15 079 18 147 dont décote restant à amortir - - -91 -91 -95 Créances rattachées - - 4 389 4 389 4 419 Valeur nette au bilan - - 317 302 317 302 330 407 Obligations et autres titres à revenu fixe (1) Emis par organismes publics - - 115 830 115 830 89 676 Autres émetteurs 5 100 - 891 512 896 612 979 193 dont surcote restant à amortir - - 6 032 6 032 8 713 dont décote restant à amortir - - -5 621 -5 621 -1 003 Créances rattachées 12 - 2 536 2 548 3 022 Dépréciations -2 497 - -788 -3 285 -3 237 Valeur nette au bilan 2 615 - 1 009 090 1 011 705 1 068 654 Actions et autres titres à revenu variable 1 004 8 878 - 9 882 208 617 Dépréciations - -275 - -275 -306 Valeur nette au bilan 1 004 8 603 - 9 607 208 312 Total 3 619 8 603 1 326 392 1 338 614 1 607 373 Valeurs estimatives 3 615 9 658 1 240 824 1 254 097 1 633 900 (1) dont 102 871 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2022 et 101 871 milliers d'euros au 31 décembre 2021 Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 8 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre 5 707 milliers d'euros au 31 décembre 2021. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 1 055 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre 598 milliers d'euros au 31 décembre 2021. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 76 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre 32 958 milliers d'euros au 31 décembre 2021. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -79 508 milliers d'euros au 31 décembre 2022, contre -6 083 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Administration et banques centrales (y compris Etats) 96 916 70 555 Etablissements de crédit 111 083 115 664 Clientèle financière 611 156 804 865 Collectivités locales 18 914 19 122 Entreprises, assurances et autres clientèles 184 255 267 280 Total en principal 1 022 324 1 277 486 Créances rattachées 2 548 3 022 Dépréciations -3 560 -3 543 Valeur nette au bilan 1 021 312 1 276 965 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 012 442 312 913 9 882 1 335 237 1 068 869 325 988 208 617 1 603 474 dont titres cotés 437 421 312 913 - 750 334 495 006 325 988 - 820 994 dont titres non cotés (1) 575 021 - 9 882 584 903 573 863 - 208 617 782 480 Créances rattachées 2 548 4 389 - 6 937 3 022 4 419 - 7 441 Dépréciations -3 285 - -275 -3 560 -3 237 - -306 -3 543 Valeur nette au bilan 1 011 705 317 302 9 607 1 338 614 1 068 654 330 407 208 311 1 607 372 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : - OPCVM français de capitalisation 8 228 milliers d'euros - OPCVM étrangers de capitalisation 1 379 milliers d'euros Les OPCVM figurent à l'actif du bilan pour 9 607 d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2022 s'élève à 10 670 d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2022 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires - - OPCVM obligataires - - OPCVM actions - - OPCVM autres 9 607 10 670 Total 9 607 10 670 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 10 230 129 472 118 624 754 116 1 012 442 2 548 1 014 990 1 071 891 Dépréciations - - - - - - -3 285 -3 237 Valeur nette au bilan 10 230 129 472 118 624 754 116 1 012 442 2 548 1 011 705 1 068 654 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute - 24 500 258 448 29 965 312 913 4 389 317 302 330 407 Dépréciations - - - - - - - - Valeur nette au bilan - 24 500 258 448 29 965 312 913 4 389 317 302 330 407 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 180 738 2 428 1 211 359 2 428 Autres pays de l'U.E. 144 112 - 182 992 - Amérique du Nord 505 505 506 506 Total en principal 1 325 355 2 933 1 394 857 2 934 Créances rattachées 6 937 283 7 441 283 Dépréciations -3 285 -3 216 -3 237 -3 217 Valeur nette au bilan 1 329 007 - 1 399 061 - Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2022. Informations financières ( En milliers d’euros ) Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (1) Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur Autres parts dans les entreprises liées : 21 500 3 002 9 159 0 S.A.S. PCA IMMO 13 500 -15 626 100,00% 13 500 0 9 159 154 452 0 S.A.S.U CREAZUR 4 500 -2 065 100,00% 4 500 2 435 0 22 0 S.A.S. LE VILLAGE BY PCA 2 542 -1470 100,00% 3 500 567 341 -505 0 Autres titres de participations : 1 215 653 1 198 915 45 611 50 343 S.N.C. CA TITRES 15 245 44 145 1,93% 1 119 1 119 157 837 940 0 S.A.S. SACAM IMMOBILIER 173 273 10 363 3,13% 5 691 5 691 0 687 22 S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT 725 471 88 546 2,79% 20 351 20 351 9 518 0 39 268 505 S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS 62 558 34 335 2,90% 2 100 2 100 225 14 903 435 S.A.S. EDOKIAL 661 46 619 1,64% 1 471 1 471 37 507 412 0 S.A.S.SACAM ASSURANCE CAUTION 13 713 24 622 5,53% 1 380 1 380 0 3 297 173 S.A.S. SACAM AVENIR 277 623 -76 3,43% 12 937 9 510 0 -30 0 S.A.S. SOFIPACA 25 232 26 018 50,00% 20 542 20 542 62 12 202 2 996 S.N.C. SACAM MUTUALISATION 18 556 677 11 884 2,78% 515 448 515 448 0 226 523 7 350 S.A.S. RUE LA BOETIE 2 928 713 16 918 646 2,77% 599 769 599 769 36 093 0 1 284 095 38 602 S.A.S. CA PROTECTION ET SECURITE 511 41 389 2,41% 1 496 1 368 12 569 1 227 17 S.A.S. C2MS 53 053 12 317 1,52% 1 370 1 370 0 2443 43 S.A.S. DELTA 79 550 -1 758 3,50% 2 786 2 786 0 -27 0 S.A.S. GRANDS CRUS INVESTISSEMENTS 44 993 33 318 1,18% 1 000 1 000 0 -759 0 S.A.S. SACAM FIRECA 55 594 -8 477 3,25% 3 219 1 907 0 -3 518 0 S.A.S. SACAM INTERNATIONAL 469 221 22 348 2,77% 24 974 13 103 0 8 322 200 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur Autres titres de participations 7 221 6 761 422 163 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 244 374 1 208 678 55 192 50 506 Les données sur les autres titres de participation sont en date du 31/12/2021, Les données sur les autres parts dans les entreprises liées sont en date du 31/12/2022 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 21 500 3 002 21 500 3 512 Titres cotés - - - - Avances consolidables 9 158 7 033 9 158 6 581 Créances rattachées - - - - Dépréciations -20 623 - -20 565 - Valeur nette au bilan 10 035 10 035 10 093 10 093 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 222 874 1 748 210 1 216 267 1 685 607 Titres cotés - - - - Avances consolidables 46 034 46 034 29 804 29 805 Créances rattachées 152 152 135 135 Dépréciations -17 193 - -16 859 - Sous-total titres de participation 1 251 867 1 794 396 1 229 347 1 715 547 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 18 427 19 442 14 437 14 439 Dépréciations - - -166 - Sous-total autres titres détenus à long terme 18 427 19 442 14 271 14 439 Valeur nette au bilan 1 270 294 1 813 838 1 243 618 1 729 986 Total des titres de participation 1 280 329 1 823 873 1 253 711 1 740 079 (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 262 801 1 252 204 Total 1 262 801 1 252 204 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7 Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2022 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) 31/12/2022 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 21 500 - - 21 500 Avances consolidables 9 158 - - 9 158 Dépréciations -20 565 -532 474 -20 623 Valeur nette au bilan 10 093 -532 474 10 035 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 216 267 6 607 - 1 222 874 Avances consolidables 29 804 27 762 -11 532 46 034 Créances rattachées 135 447 -430 152 Dépréciations -16 859 -358 24 -17 193 Sous-total titres de participation 1 229 347 34 458 -11 938 1 251 867 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 14 437 3 999 -9 18 427 Dépréciations -166 - 166 - Sous-total autres titres détenus à long terme 14 271 3 999 157 18 427 Valeur nette au bilan 1 243 618 38 457 -11 781 1 270 294 Total 1 253 711 37 925 -11 307 1 280 329 Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2022 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2022 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 400 730 51 598 -32 852 -301 419 175 Amortissements et dépréciations -270 966 -19 134 29 674 - -260 426 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes 4 820 - - - 4 820 Amortissements et dépréciations -3 347 -373 - - -3 720 Valeur nette au bilan 131 237 32 091 -3 178 -301 159 849 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 29 705 192 -289 - 29 608 Amortissements et dépréciations -20 220 -147 280 - -20 087 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes 191 - - - 191 Amortissements et dépréciations - - - - - Valeur nette au bilan 9 676 45 -9 - 9 712 Total 140 913 32 136 -3 187 -301 169 561 Note 8 Actions propres La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas d’action propres. Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 4 48 Comptes de stock et emplois divers 1 225 1 968 Débiteurs divers (2) 154 776 342 504 Comptes de règlement 136 223 Valeur nette au bilan 156 141 344 743 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 72 481 24 327 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 419 59 Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers - 9 Charges constatées d'avance 870 797 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 16 511 724 Autres produits à recevoir 63 047 53 689 Autres comptes de régularisation 18 739 14 969 Valeur nette au bilan 172 067 94 574 Total 328 208 439 317 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 4 252 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie contre 3 381 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 10 Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2022 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Solde au 31/12/2022 Sur créances clientèle 154 162 37 429 -47 865 -2 370 141 356 Sur opérations sur titres 3 543 208 -191 - 3 560 Sur valeurs immobilisées 38 216 890 -1 057 - 38 049 Sur autres actifs 1 974 202 -176 - 2 000 Total 197 895 38 729 -49 289 -2 370 184 965 Note 11 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 1 086 - - - 1 086 - 1 086 10 à terme - 950 1 552 135 710 138 212 553 138 765 112 002 Titres donnés en pension livrée - 297 675 - - 297 675 309 297 984 - Valeur au bilan 1 086 298 625 1 552 135 710 436 973 862 437 835 112 012 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 5 267 - - - 5 267 - 5 267 4 123 Comptes et avances à terme 1 087 457 3 499 214 6 185 072 2 261 115 13 032 858 17 785 13 050 643 11 451 735 Valeur au bilan 1 092 724 3 499 214 6 185 072 2 261 115 13 038 125 17 785 13 055 910 11 455 858 Total 1 093 810 3 797 839 6 186 624 2 396 825 13 475 098 18 647 13 493 745 11 567 870 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle Note 12.1 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 9 110 382 - - - 9 110 382 405 9 110 787 8 965 110 Comptes d'épargne à régime spécial : 80 413 - - - 80 413 - 80 413 77 396 à vue 80 413 - - - 80 413 - 80 413 77 396 à terme - - - - - - - - Autres dettes envers la clientèle : 133 951 182 286 690 128 478 1 006 843 4 888 1 011 731 1 102 377 à vue 26 525 - - - 26 525 - 26 525 11 259 à terme 107 426 182 286 690 128 478 980 318 4 888 985 206 1 091 118 Valeur au bilan 9 324 746 182 286 690 128 478 10 197 638 5 293 10 202 931 10 144 883 Note 12.2 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 9 670 259 9 780 105 Autres pays de l'U.E. 202 989 214 562 Autres pays d'Europe 237 920 71 458 Amérique du Nord 31 239 21 866 Amérique Centrale et du Sud 7 712 3 340 Afrique et Moyen-Orient 36 416 32 403 Asie et Océanie (hors Japon) 10 912 8 288 Japon 191 363 Total en principal 10 197 638 10 132 385 Dettes rattachées 5 293 12 498 Valeur au bilan 10 202 931 10 144 883 Note 12.3 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Particuliers 5 313 336 5 092 561 Agriculteurs 315 601 320 938 Autres professionnels 935 231 916 548 Clientèle financière 290 457 300 870 Entreprises 2 844 232 2 970 827 Collectivités publiques 10 957 9 207 Autres agents économiques 487 824 521 434 Total en principal 10 197 638 10 132 385 Dettes rattachées 5 293 12 498 Valeur au bilan 10 202 931 10 144 883 Note 13 Dettes représentées par un titre Note 13.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Titres de créances négociables - 2 550 2 700 - 5 250 18 5 268 3 452 Valeur nette au bilan - 2 550 2 700 - 5 250 18 5 268 3 452 Note 14 Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres passifs (1) Instruments conditionnels vendus 3 6 Comptes de règlement et de négociation - 6 Créditeurs divers 494 551 114 620 Versements restant à effectuer sur titres 9 257 10 057 Valeur au bilan 503 811 124 689 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 96 280 99 304 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 385 37 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 2 429 3 287 Produits constatés d'avance 98 132 105 356 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 22 446 10 912 Autres charges à payer 89 448 61 708 Autres comptes de régularisation 3 797 11 780 Valeur au bilan 312 917 292 384 Total 816 728 417 073 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 15 Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2022 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Solde au 31/12/2022 Provisions pour engagements de retraite et assimilés - 1 409 - - 1 409 Provisions pour autres engagements sociaux 1 963 93 -145 -433 1 478 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 20 285 56 823 - -56 067 21 041 Provisions pour litiges fiscaux 1 312 - -554 -124 634 Provisions pour autres litiges 11 313 1 913 -290 -1 249 11 687 Provisions pour risques de crédit (1) 136 545 394 832 - -374 256 157 121 Provisions sur participations 1 594 422 - - 2 016 Provisions pour risques opérationnels (2) 5 838 650 - -352 6 136 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3) 21 886 - - -11 382 10 504 Autres provisions 5 374 1 518 -2 154 -1 041 3 697 Valeur au bilan 206 110 457 660 -3 143 -444 904 215 723 (1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles bâlois. (2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (3) Cf. note 17 ci-après - Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l'Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d'avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l'encaissement des chèques, depuis le passage à l'échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu'en 2007. Selon l'Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d'ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l'article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l'économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l'Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d'Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu'elle a eu pour conséquence d'augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l'une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d'Opérations Compensées à Tort), l'Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d'euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d'euros et 82,1 millions d'euros pour la CEIC et 0,2 million d'euros et 0,8 million d'euros pour l'AOCT. L'ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d'appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l'Autorité de la concurrence n'avait pas démontré l'existence de restrictions de concurrence constitutives d'une entente par objet. L'Autorité de la concurrence s'est pourvue en cassation le 23 mars 2012.La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d'appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l'affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l'ADUMPE devant la Cour d'appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n'a pas tranché l'affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d'Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l'Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l'arrêt de la Cour d'appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d'appel n'avait pas caractérisé l'existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l'affaire devant la Cour d'appel de Paris autrement composée. La Cour d'appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l'Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l'Autorité de la concurrence s'est pourvue en cassation contre l'arrêt de la Cour d'appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l'arrêt de la Cour d'appel de Paris, un produit de 1 285 milliers d'euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de CR PROVENCE COTE D'AZUR au 31 décembre 2021. L'Autorité de la concurrence a déposé le 2 mai 2022 un mémoire à l'appui du pourvoi formé contre l'arrêt rendu par la Cour d'appel de Paris le 2 décembre 2021 (soit à l'issue du délai imparti de 4 mois à compter du 31 décembre 2021 pour ce dépôt). Les banques ont déposé en retour un mémoire de défense le 4 juillet 2022, en réponse duquel l'Autorité de la concurrence a déposé un nouveau mémoire le 30 septembre 2022. Les travaux d'analyse de ce document sont en cours, en vue d'un dépôt de réponse courant novembre. Les dates de l'audience et du rendu de la décision de la Cour de cassation ne sont pas encore connues. Dans ce contexte, la provision comptabilisée au 31 décembre 2021 est maintenue dans les comptes du 31 décembre 2022. Note 16 Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 466 615 433 796 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 383 557 1 386 356 Ancienneté de plus de 10 ans 882 154 889 607 Total plans d'épargne-logement 2 732 326 2 709 759 Total comptes épargne-logement 245 596 237 236 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 977 921 2 946 995 L'ancienneté est déterminée conformément au règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement 413 518 Comptes épargne-logement 1 095 1 363 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 508 1 881 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 0 -464 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -3 556 -2 439 Ancienneté de plus de 10 ans -6 950 -18 985 Total plans d'épargne-logement -10 506 -21 888 Total provision au titre des contrats épargne-logement -10 506 -21 888 La mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Epargne Logement, qui démontrent une forte sensibilité aux paramètres de taux et de liquidité et à la projection des encours en risque, aurait entraîné une reprise mécanique de provision sur le S2 2022 du montant provisionné au 30 juin 2022 de 65%. Dans un contexte de volatilité des taux, et notamment de hausse rapide depuis un an, à des niveaux inconnus depuis 10 ans, il est apparu pertinent de ne pas comptabiliser une telle reprise de provision afin d'évaluer les impacts de ce nouvel environnement, notamment sur les modèles comportementaux de calcul de la provision, qui a donc été figée à son niveau du 30 juin 2022 (après une reprise de 11 382 milliers d'euros au cours du premier semestre) et nous semble représenter au mieux la réalité des risques à la fin de l'année. Des travaux seront menés en 2023 sur ces modèles pour évaluer leur robustesse dans ce nouveau contexte. La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2022 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dette actuarielle à l'ouverture 44 884 45 377 Coût des services rendus sur l'exercice 3 401 3 365 Coût financier 403 168 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre 89 -68 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations versées (obligatoire) -2 120 -1 904 (Gains) / pertes actuariels -7 723 -1 849 Autres mouvements (1) 0 -307 Dette actuarielle à la clôture 38 934 44 884 (1) Les autres mouvements incluent l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels de la modification de la recommandation 2013-02 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires. Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Coût des services rendus 3 401 3 365 Coût financier 403 168 Rendement attendu des actifs -368 -125 Coût des services passés 0 0 (Gains) / pertes actuariels net 368 531 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif -737 -550 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 3 067 3 389 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à l'ouverture 42 627 40 887 Rendement attendu des actifs 368 125 Gains / (pertes) actuariels 402 259 Cotisations payées par l'employeur 1 534 3 328 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre 89 -68 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -2 120 -1 904 Autres mouvements 0 0 Juste valeur des actifs / droits a remboursement à la clôture 42 900 42 627 Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dette actuarielle à la clôture -38 934 -44 884 Impact de la limitation d'actifs -1 013 -1 750 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler -4 281 4 212 Juste valeur des actifs fin de période 42 900 42 627 Position nette (passif) / actifs à la clôture -1 328 205 Rendement des actifs des régimes Rendement des actifs des régimes Fourchette de taux en % 31/12/2022 Basse Haute Taux de rendement effectif des actifs de régimes 1,28% 2,60% Taux d'actualisation 2,17% 3,77% Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2022, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement comprise entre 0,50% et 5,25% ; - une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement comprise entre 0,70% et 5,75 %. Note 18 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Placement des fonds propres des Caisses Locales - - - 244 850 244 850 - 244 850 236 440 Valeur au bilan - - - 244 850 244 850 - 244 850 236 440 Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 4 423 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 2 542 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Note 19 Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2020 83 209 1 393 603 776 806 518 92 806 2 346 942 Dividendes versés au titre de N-2 - - - - - -8 516 -8 516 Variation de capital - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - 21 072 - - 21 072 Affectation du résultat social N-2 - 63 218 - - - -84 290 -21 072 Report à nouveau - - - 307 - - 307 Résultat de l’exercice N-1 - - - - - 106 496 106 496 Solde au 31/12/2021 83 209 1 456 821 798 185 518 106 496 2 445 229 Dividendes versés au titre de N-1 - - - - - -9 380 -9 380 Variation de capital - - - - - - - Variation des primes et réserves - - - 24 049 - - 24 049 Affectation du résultat social N-1 - 73 068 - - - -97 116 -24 048 Report à nouveau - - - - - - - Résultat de l’exercice N - - - - - 118 011 118 011 Solde au 31/12/2022 83 209 1 529 889 - 822 234 518 118 011 2 553 861 Primes, autres réserves et report à nouveau : Dont 145 158 milliers d'euros de primes d'émission, Dont 101 868 milliers d'euros de primes de fusion. Dont 44 milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation. Note 20 Composition des capitaux propres (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Capitaux propres hors FRBG 2 553 861 2 445 229 Fonds pour risques bancaires généraux 90 338 90 338 Dettes subordonnées et titres participatifs 244 850 236 440 Total des capitaux propres 2 644 199 2 535 567 Note 21 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2022 Solde au 31/12/2021 Créances 574 339 572 550 Sur les établissements de crédit et institutions financières 7 297 6 513 Sur la clientèle 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 567 042 566 037 Dettes 258 894 253 049 Sur les établissements de crédits et institutions financières 258 548 252 558 Sur la clientèle 346 491 Note 22 Transactions effectuées avec les parties liées Les transactions effectuées avec les parties liées sont conclues à des conditions normales de marché. Note 23 Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Euro 27 438 947 27 185 910 25 024 636 24 711 919 Autres devises de l’Union Europ. 166 166 164 273 Franc Suisse 9 882 9 882 12 130 12 130 Dollar 76 069 77 019 63 269 63 269 Yen 495 495 48 48 Autres devises 13 058 13 097 13 069 13 357 Valeur brute 27 538 617 27 286 569 25 113 316 24 800 996 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 269 792 336 875 195 973 310 399 Dépréciations -184 965 - -197 894 - Total 27 623 444 27 623 444 25 111 395 25 111 395 Note 24 Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change à terme 27 715 27 693 31 792 31 777 - Devises 13 603 13 601 16 036 16 036 - Euros 14 112 14 092 15 756 15 741 Total 27 715 27 693 31 792 31 777 Note 25 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 7 141 884 109 871 7 251 755 4 854 259 Opérations sur marchés organisés (1) - - - - Opérations de gré à gré (1) 7 141 884 109 871 7 251 755 4 854 259 Swaps de taux d'intérêt 7 141 884 108 912 7 250 796 4 853 300 Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers - 959 959 959 Opérations conditionnelles - 30 218 30 218 179 256 Opérations sur marchés organisés - - - - Opérations de gré à gré - 30 218 30 218 179 256 Achetés - 5 700 5 700 11 026 Vendus - 5 700 5 700 3 882 Achetés - 9 409 9 409 82 174 Vendus - 9 409 9 409 82 174 Total 7 141 884 140 089 7 281 973 5 033 515 Note 25.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2022 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 18 818 - - 18 818 - - Swaps de taux d’intérêt 450 241 3 304 391 3 496 164 450 241 3 304 391 3 496 164 Caps, Floors, Collars - 11 400 - - 11 400 - Opérations fermes sur actions et indices - 959 - - 959 - Sous total 469 059 3 316 750 3 496 164 469 059 3 316 750 3 496 164 Opérations de change à terme 55 408 - - 55 408 - - Sous total 55 408 - - 55 408 - - Total 524 467 3 316 750 3 496 164 524 467 3 316 750 3 496 164 (En milliers d'euros) Total 31/12/2021 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 35 797 128 551 - 35 797 128 551 - Swaps de taux d’intérêt 692 625 1 462 203 2 698 472 692 625 1 462 203 2 698 472 Caps, Floors, Collars 7 143 7 765 - 7 143 7 765 - Opérations fermes sur actions et indices - 959 - - 959 - Sous total 735 565 1 599 478 2 698 472 735 565 1 599 478 2 698 472 Opérations de change à terme 63 570 - - 63 570 - - Sous total 63 570 - - 63 570 - - Total 799 135 1 599 478 2 698 472 799 135 1 599 478 2 698 472 Note 25.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2022 Juste Valeur Négative au 31/12/2022 Encours Notionnel au 31/12/2022 Juste Valeur Positive au 31/12/2021 Juste Valeur Négative au 31/12/2021 Encours Notionnel au 31/12/2021 Options de change 155 155 18 818 640 71 164 348 Swaps de taux d’intérêt 484 384 124 828 7 250 796 12 525 185 224 4 853 300 Caps, Floors, Collars 106 106 11 400 7 7 14 908 Opérations fermes sur actions et indices 110 - 959 - - 959 Sous total 484 755 125 089 7 281 973 13 172 185 302 5 033 515 Opérations de change à terme 17 194 55 408 194 32 63 570 Sous total 17 194 55 408 194 32 63 570 Total 484 772 125 283 7 337 381 13 366 185 334 5 097 085 Note 25.3 Information sur les Swaps Ventilation des swaps de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Portefeuille de transaction Swaps de taux 114 898 366 884 6 775 000 140 044 Note 26 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur : • une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale. • les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s'appliquant aux divers opérateurs de l'établissement. Ce principe de fixation d'une limite d'engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n'appartenant pas à l'OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d'opérations et d'interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement. • des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d'une limite maximale d'engagement incluant l'ensemble des opérations. L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats. L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur de marché Risque de crédit potentiel * Total risque de contrepartie Valeur de marché Risque de crédit potentiel Total risque de contrepartie Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 0 0 0 0 Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés -18 254 29 716 11 462 187 072 16 326 203 398 Risques sur les autres contreparties 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation -18 254 29 716 11 462 187 072 16 326 203 398 Dont risques sur contrats de : - taux d'intérêt, change et matières premières -18 254 29 716 11 462 187 072 16 326 203 398 - dérivés actions et sur indices 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation -18 254 29 716 11 462 187 072 16 326 203 398 Incidences des accords de compensation et de collatérisation 0 0 0 0 0 0 Total après effet des accords de compensation et de collaterisation -18 254 29 716 11 462 187 072 16 326 203 398 *Calculé selon les normes prudentielles CRR2 / CRD5 Note 27 Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés Engagements de financement 1 840 132 1 671 319 Engagements en faveur d'établissements de crédit - - Engagements en faveur de la clientèle 1 840 132 1 671 319 Ouverture de crédits confirmés 899 745 828 347 Ouverture de crédits documentaires 4 599 5 608 Autres ouvertures de crédits confirmés 895 146 822 739 Autres engagements en faveur de la clientèle 940 387 842 972 Engagements de garantie 792 042 725 028 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 262 025 215 946 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 58 43 Autres garanties 261 967 215 903 Engagements d'ordre de la clientèle 530 017 509 082 Cautions immobilières 261 770 223 462 Autres garanties d'ordre de la clientèle 268 247 285 620 Engagements sur titres 9 876 3 900 Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements à donner 9 876 3 900 Engagements reçus Engagements de financement 19 542 25 462 Engagements reçus d'établissements de crédit 19 542 25 462 Engagements reçus de la clientèle - - Engagements de garantie 8 924 114 8 695 976 Engagements reçus d'établissements de crédit 875 503 769 714 Engagements reçus de la clientèle 8 048 611 7 926 262 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (1) 1 887 426 1 994 976 Autres garanties reçues 6 161 185 5 931 286 Engagements sur titres 9 876 3 900 Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise - - Autres engagements reçus 9 876 3 900 (1) Dans le cadre des mesures de soutien à l'économie à la suite de la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l'Etat français (PGE). Au 31 décembre 2022, le montant de ces engagements de garantie reçus s'élève à 523 076 milliers d'euros contre 628 077 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Note 28 Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 9 735 081 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 10 674 788 milliers d'euros en 2021 conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 7 819 210 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 8 813 730 milliers d'euros en 2021 ; - 270 371 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 375 469 milliers d'euros en 2021 ; - 1 645 500 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 485 590 milliers d'euros en 2021. Note 29 Engagement donnés aux entreprises liés Les engagements donnés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 2 338 216 milliers d’euros en 2022 Note 30 Opérations de désendettement de fait et de titrisation Note 30.1 Titrisation FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Au 31/12/2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%). Dans le cadre de cette titrisation, l a Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 49,8 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 7 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 31 décembre 2022, l a Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’elle a cédées au FCT. Note 31 Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Sur opérations avec les établissements de crédit 4 557 2 760 Sur opérations internes au Crédit Agricole 50 167 49 644 Sur opérations avec la clientèle 337 217 319 139 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 11 487 11 780 Intérêts et produits assimilés 403 428 383 323 Sur opérations avec les établissements de crédit -3 300 -1 764 Sur opérations internes au Crédit Agricole -110 399 -73 851 Sur opérations avec la clientèle -20 955 -23 699 Charge nette sur opérations de macro-couverture -30 450 -46 772 Sur dettes représentées par un titre -22 -2 Intérêts et charges assimilées -165 126 -146 088 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 238 302 237 235 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2022 est de 4 423 milliers d'euros, contre 2 542 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 32 Revenus des titres à revenus variables (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 50 961 32 171 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 5 227 Total des revenus des titres à revenus variables 50 966 32 398 Note 33 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 156 -59 1 097 1 284 -65 1 219 Sur opérations internes au crédit agricole 24 456 -31 599 -7 143 21 018 -29 473 -8 455 Sur opérations avec la clientèle 65 504 -706 64 798 63 704 -554 63 150 Sur opérations de change 305 - 305 271 - 271 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 64 - 64 122 - 122 Sur prestations de services financiers (1) 185 589 -25 535 160 054 170 418 -20 456 149 962 Provision pour risques sur commissions 723 -701 22 711 -722 -11 Total produit net des commissions 277 797 -58 600 219 197 257 528 -51 270 206 258 (1) dont prestations assurance-vie : 30 852 milliers d'euros. Note 34 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 1 184 837 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 583 207 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 1 767 1 044 Note 35 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de placement Dotations aux dépréciations -50 -10 Reprises de dépréciations - 49 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -50 39 Plus-values de cession réalisées 850 691 Moins-values de cession réalisées -1 673 -365 Solde des plus et moins-values de cession réalisées -823 326 Solde des opérations sur titres de placement -873 365 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -158 -83 Reprises de dépréciations 189 47 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 31 -36 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille 31 -36 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés -842 329 Note 36 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits divers 11 341 12 072 Refacturation et transfert de charges 54 67 Reprises provisions 54 67 Autres produits d'exploitation bancaire 11 449 12 206 Charges diverses -908 -875 Quote part des opérations faites en commun -502 -453 Dotations provisions -10 -1 300 Autres charges d'exploitation bancaire -1 420 -2 628 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 10 029 9 578 Note 37 Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Frais de personnel Salaires et traitements -112 504 -106 263 Charges sociales -54 649 -55 597 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -12 038 -11 644 Intéressement et participation -19 590 -20 478 Impôts et taxes sur rémunérations -17 033 -16 967 Total des charges de personnel -203 776 -199 305 Refacturation et transferts de charges de personnel 6 656 6 038 Frais de personnel nets -197 120 -193 267 Frais administratifs Impôts et taxes -6 143 -7 258 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) -117 508 -105 957 Total des charges administratives -123 651 -113 215 Refacturation et transferts de charges administratives 5 531 4 460 Frais administratifs nets -118 120 -108 755 Charges générales d'exploitation -315 240 -302 022 (1) dont 4 366 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique au titre de l'exercice 2022 Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2022 31/12/2021 Cadres 587 572 Non cadres 1 834 1 875 Total de l'effectif moyen 2 421 2 447 Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2022 à 2 694 milliers d’euros. Note 38 Coût du risque (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations aux provisions et dépréciations -487 186 -479 304 Dépréciations de créances douteuses -33 460 -40 519 Autres provisions et dépréciations -453 726 -438 785 Reprises de provisions et dépréciations 475 156 477 319 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 43 012 48 876 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 432 144 428 443 Variation des provisions et dépréciations -12 030 -1 985 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -2 163 -1 752 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -19 421 -17 635 Décote sur prêts restructurés -37 -36 Récupérations sur créances amorties 649 454 Autres pertes -134 -255 Autres produits - - Coût du risque -33 136 -21 209 (1) dont 1 577 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 2 370 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 290 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 272 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 17 844 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 39 Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -1 312 -1 765 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 312 -1 765 Reprises de dépréciations 663 2 320 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 663 2 320 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -649 555 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -649 555 Plus-values de cessions réalisées - 3 Sur titres d'investissement - - Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 3 Moins-values de cessions réalisées - -833 Sur titres d'investissement - -1 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - -832 Pertes sur créances liées à des titres de participation - - Solde des plus et moins-values de cessions - -830 Sur titres d'investissement - -1 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - -829 Solde en perte ou en bénéfice -649 -275 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 1 291 1 012 Moins-values de cessions -3 035 -19 Solde en perte ou en bénéfice -1 744 993 Résultat net sur actifs immobilises -2 393 718 Note 40 Impôt sur les bénéfices (En milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Impôt sur les sociétés 29 903 37 589 Impôt sur les sociétés exercice antérieur -11 105 Étalement actuariel des impôts liés aux CI PTZ 4 451 837 Crédits d'Impôts -314 -153 Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole -2 567 -2 243 Litiges Fiscaux 414 0 Provisions pour risques fiscaux -496 497 Impôt sur les bénéfices 31 380 36 632 L’application de la norme, transmise par ICR/NCP en septembre 2022, a eu pour conséquence de recalculer le stock de créances d’impôts PTZ sur la base du taux d’origine en normes françaises entraînant une charge dans les comptes de 2,6 M€. Note 41 Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur exerce la quasi-totalité de son activité en France et dans la banque de proximité. Note 42 Evénements postérieurs à la clôture, susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Il n’existe pas d’évènement postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur. Note 43 Affectation des résultats (En euros) 31/12/2022 Bénéfice 118 011 481,14 Report à nouveau - Intérêts aux parts sociales -1 716 193,87 Rémunération des certificats coopératifs d’associés -8 861 754,24 Solde 107 433 533,03 Affectation des 3/4 à la réserve légale 80 575 149,77 Autres réserves 26 858 383,26 Note 44 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Note 45 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (En milliers d'euros hors taxes) ERNST & YOUNG % EXPERTEA % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels -* 116 50 % 52 23 % Services autres que la certification des comptes 59 26 % 3 1 % Total 175 75 % 55 24 % -* y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. Note 46 Attestation des commissaires aux comptes et publicité Le rapport financier est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2022 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 2.1 « Créances et engagements par signature » de l’annexe aux comptes annuels, les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture, comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué en note 1.3 de l’annexe. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.3 de l’annexe aux comptes annuels, qui s’élève à M€ 141,4. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles jugés clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact du contexte macro-économique sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, votre caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives (« Forward Looking ») appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de votre caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et les créances représente M€ 157,1 au 31 décembre 2022 comme détaillé dans la note 15 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 1.3 de l’annexe ; l’importance de ces provisions dans le bilan de votre caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives («  Forward Looking » central et local). Nos travaux ont notamment consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut «  Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte macro-économique particulier pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du «  Forward Looking » local ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2022 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1 er  avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2022, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la treizième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la septième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015 et le cabinet ERNST & YOUNG Audit de 1998 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels . Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Paris-La Défense, le 14 mars 2023 Les Commissaires aux Comptes  : EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Patrick Estienne Bernard Heller Partie B - Comptes consolidés au 31 décembre 2022 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 27 janvier 2023 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 31 mars 2023 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité Dénomination sociale et siège social de l’entité : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation : RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192 Forme juridique : La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, régie par le livre V de Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Sont rattachées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 51 Caisses locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables. De par la loi bancaire, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine. Elle est soumise à la réglementation bancaire. Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par plus de 11 millions de sociétaires. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue La Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512 18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole CIB, qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementée (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". Mécanisme TLTRO III Crédit Agricole S.A. a souscrit à des emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. La comptabilisation du TLTRO III est précisée en paragraphe 1.1. Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le Groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 ( Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette ( Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le Groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Informations relatives aux parties liées Le périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend : - La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ; - 51 Caisses locales, sociétaires de la Caisse régionale. Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription. Leur total bilan cumulé s’élève à 314 M€ et leurs résultats (*) cumulés ressortent à 5,1 M€. Caisse locale Adresse Code postal Ville Président ANNOT-ENTREVAUX Place de la Mairie 04240 ANNOT Denise HONNORATY ANTIBES 2, Avenue Robert Soleau 06600 ANTIBES Antoine-Alexandre SACERDOTI AURELIENNE 2, Rue Mirabeau 83470 ST MAXIMIN LA STE BAUME Mathieu GHIS BAIES DU SOLEIL Place Paul Lemoyne 83190 OLLIOULES Jean Louis DORGET BARCELONNETTE Avenue de la Libération 04400 BARCELONNETTE Hélène ESTACHY BORMES Imm Santa Cruz - Av des Ilaires 83980 LE LAVANDOU Robert Joseph DALMASSO BRESQUE VERDON 19, Avenue Clémenceau 83630 AUPS Fabien BRIEUGNE CAGNES 29, Avenue de la Gare 06800 CAGNES SUR MER Pascale VIALE CARAMY ISSOLE 13, Boulevard St Louis 83170 BRIGNOLES Roland MISTRE CARREFOUR BLEONE DURANCE Centre commercial Saint-Jean 04160 CHATEAU ARNOUX Mireille BROSCHE CUERS PUGET-VILLE Place de la Convention 83390 CUERS Michel GIOVINAZZO DIGNE LES BAINS 7, Boulevard Thiers 04000 DIGNE LES BAINS Jean-Luc FABRE DRAGUIGNAN Centre Hermès- Rue de la République 83300 DRAGUIGNAN Lisette CONDOMINES DUYES-BLEONE Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe 04000 DIGNE LES BAINS Nicole LECLERCQ ESTERON Quartier de la Digue RN202 06670 ST MARTIN DU VAR Jean-Marie AUDOLI GOLFE ET MAURES Espace Marceau - 59, Rue Marceau 83310 COGOLIN Christian MOUTTE GUILLAUMES Place de Provence 06470 GUILLAUMES Frédéric JEAN HAUTES VALLEES DE L’ASSE ET DU VERDON Route de Nice 04170 SAINT-ANDRE Philippe CHAILAN HAUT VAR VERDON Boulevard Grisolle 83670 BARJOLS Lucie MOUTONNET HYERES 7, Avenue du Général de Gaulle 83400 HYERES Michel BARNEL LA CRAU Rue Renaude 83260 LA CRAU Gilbert TESSORE LA TINEE Place de l'Eglise 06660 SAINT ETIENNE DE TINEE Colette FABRON LA VESUBIE Place Corniglion Molinier 06450 ROQUEBILLIERE Daniel BLANC LACS ET LAVANDE 11, Allée Louis Gardiol 04500 RIEZ Corinne BERTRAND LE BEAUSSET 4, Place Général de Gaulle 83330 LE BEAUSSET Patrick JACQUET LE LUC Avenue Pierre Gaudin 83340 LE LUC Alain SENEQUIER LES MEES ORAISON PEYRUIS Allée Arthur Gouin 04700 ORAISON Olivier TOCHE LEVENS 12, Avenue du Docteur Faraut 06670 LEVENS Chantal BAGNATO LORGUES 23, Bld Clemenceau 83510 LORGUES Eric GIORDANA MANOSQUE Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet 04100 MANOSQUE Olivier GIRARD MENTON 2, Rue Trenca 06500 MENTON Florence MAZZA MER ESTEREL 60, Boulevard de la Mer 83600 FREJUS Christian BESSERER NICE 8, Avenue Félix Faure 06000 NICE Jean-Marc GIAUME PAYS DE FAYENCE Les Mercuriales 3 83440 TOURETTES Jean-Paul CONTI PAYS DE FORCALQUIER Boulevard des Martyrs de la Résistance 04300 FORCALQUIER Françoise MEYER PAYS DE GRASSE 10, Route du plan 06130 GRASSE Paul GERBAUD PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS Avenue de la Libération 04200 SISTERON Sylvette AUDIBERT PAYS DES PAILLONS 5, Place Jean Allardi 06390 CONTES Dominique CELESCHI PUGET-THENIERS Place A. Conil 06260 PUGET-THENIERS Alain RANUZZI SAINT AUBAN La Mairie, 9 Place don Jean Bellon 06850 SAINT AUBAN Hervé ROMANO SAINT LAURENT DU VAR 265, Avenue du Général Leclerc 06700 SAINT LAURENT DU VAR Philippe ONTENIENTE SAINT-TROPEZ 11, Place des Lices 83990 ST TROPEZ Thierry DOUNIER SEYNE LES ALPES Lot. du docteur Jaubert 04140 SEYNE LES ALPES Jean-Paul JOUBERT SOLLIES PONT Immeuble Le Moulin, 8 rue République 83210 SOLLIES PONT Jacques REY SOSPEL Rue Cabraïa 06380 SOSPEL Jacques DENAIX TENDE 3, Avenue du 16 Septembre 1947 06430 TENDE Marc ALBESIANO TOULON 27, Boulevard de Strasbourg 83000 TOULON Catherine BARNEL VALENSOLE GREOUX-LES-BAINS Avenue des Marronniers 04800 GREOUX LES BAINS Marie PELLESTOR VALLEES D'ARGENS Rue Maréchal Foch 83570 CARCES Sandrine JOURDAN VALLEE DE LA SIAGNE 145, Avenue de Grasse 06580 PEGOMAS Emilie OGGERO VENCE 39, Avenue Marcellin Maurel 06140 VENCE Pierre GORTINA - La SAS PCA IMMO , contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans des activités immobilières. Son total bilan s’élève à 8,2 M€ et son résultat (*) ressort à 0,5 M€ au 31 décembre 2022. - Les Fonds communs de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA Le total bilan s’élève à 709 M€ et leur résultat (*) ressort à 13,2 M€ au 31 décembre 2022. (*) Résultats déterminés selon les normes internationales. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Intérêts et produits assimilés 4.1 445 827 399 782 Intérêts et charges assimilées 4.1 -188 958 -150 727 Commissions (produits) 4.2 277 119 256 864 Commissions (charges) 4.2 -57 658 -50 345 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 597 4 738 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 1 056 171 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat -459 4 567 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 47 999 32 532 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 47 999 32 532 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 0 -1 Produits des autres activités 4.7 2 195 2 973 Charges des autres activités 4.7 -1 762 -3 009 Produit net bancaire 525 359 492 807 Charges générales d'exploitation 4.8 -310 577 -296 947 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 -23 744 -25 549 Résultat brut d'exploitation 191 038 170 311 Coût du risque 4.10 -36 023 -14 514 Résultat d'exploitation 155 015 155 797 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 4 150 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 -1 743 1 013 Résultat avant impôt 157 422 156 810 Impôts sur les bénéfices 4.12 -27 202 -35 837 Résultat net 130 220 120 973 Résultat net part du groupe 130 220 120 973 Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en ca pitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Résultat net 130 220 120 973 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 8 124 2 005 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 0 0 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 -164 577 274 972 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -156 453 276 977 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 3 123 -8 663 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 -153 330 268 314 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 -502 -486 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -502 -486 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 129 140 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 -373 -346 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 -153 703 267 968 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -23 483 388 941 Dont part du Groupe -23 483 388 941 Dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.13 0 17 186 Bilan actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Caisse, banques centrales 6.1 126 453 125 897 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 51 829 227 929 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 30 013 4 946 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 21 816 222 983 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 477 911 11 188 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 469 897 1 648 079 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 469 897 1 648 079 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 25 583 789 22 883 744 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 384 689 3 481 023 Prêts et créances sur la clientèle 19 440 033 18 572 638 Titres de dettes 759 067 830 083 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -454 834 111 741 Actifs d'impôts courants et différés 6.9 76 969 69 454 Comptes de régularisation et actifs divers 6.10 270 913 393 546 Participation dans les entreprises mises en équivalence 6.12 35 755 Immeubles de placement 6.13 19 855 12 334 Immobilisations corporelles 6.14 166 246 149 076 Immobilisations incorporelles 6.14 1 070 1 054 Total de l'actif 27 825 853 25 634 042 Bilan Passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 29 887 6 014 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 29 887 6 014 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 118 080 179 679 Passifs financiers au coût amorti 23 697 188 21 710 361 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 13 352 799 11 455 765 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 10 202 584 10 144 392 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 141 805 110 204 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -115 958 -300 Passifs d'impôts courants et différés 6.9 340 626 Comptes de régularisation et passifs divers 6.10 803 228 414 548 Provisions 6.17 56 520 71 832 Total dettes 24 589 285 22 382 760 Capitaux propres 3 236 568 3 251 282 Capitaux propres part du Groupe 3 236 568 3 251 282 Capital et réserves liées 544 473 536 198 Réserves consolidées 2 299 526 2 178 059 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 262 349 416 052 Résultat de l'exercice 130 220 120 973 Total du passif 27 825 853 25 634 042 Tableau de variation des capitaux propre s (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres auto détenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié 264 636 2 457 825 0 0 2 722 461 2 094 145 990 148 084 0 2 870 545 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) 0 307 0 0 307 0 0 0 0 307 Capitaux propres au 1er janvier 2021 264 636 2 458 132 0 0 2 722 768 2 094 145 990 148 084 0 2 870 852 Augmentation de capital 20 357 0 0 0 20 357 0 0 0 0 20 357 Dividendes versés en 2021 0 -10 229 0 0 -10 229 0 0 0 0 -10 229 Mouvements liés aux paiements en actions 0 190 0 0 190 0 0 0 0 190 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 20 357 -10 039 0 0 10 318 0 0 0 0 10 318 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 -17 186 0 0 -17 186 -346 268 314 267 968 0 250 782 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 -17 186 0 0 -17 186 0 17 186 17 186 0 0 Résultat 2021 0 0 0 0 0 0 0 0 120 973 120 973 Autres variations 0 -1 643 0 0 -1 643 0 0 0 0 -1 643 Capitaux propres au 31 décembre 2021 284 993 2 429 264 0 0 2 714 257 1 748 414 304 416 052 120 973 3 251 282 Affectation du résultat 2021 0 120 973 0 0 120 973 0 0 0 -120 973 0 Capitaux propres au 1er janvier 2022 284 993 2 550 237 0 0 2 835 230 1 748 414 304 416 052 0 3 251 282 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité 284 993 2 550 237 0 0 2 835 230 1 748 414 304 416 052 0 3 251 282 Augmentation de capital 8 275 0 0 0 8 275 0 0 0 0 8 275 Dividendes versés en 2022 0 -11 554 0 0 -11 554 0 0 0 0 -11 554 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 -2 657 0 0 -2 657 0 0 0 0 -2 657 Mouvements liés aux paiements en actions 0 644 0 0 644 0 0 0 0 644 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 8 275 -13 567 0 0 -5 292 0 0 0 0 -5 292 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 -373 -153 330 -153 703 0 -153 703 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence (3) 0 14 060 0 0 14 060 0 0 0 0 14 060 Résultat 2022 0 0 0 0 0 0 0 0 130 220 130 220 Capitaux propres au 31 décembre 2022 293 268 2 550 730 0 0 2 843 998 1 375 260 974 262 349 130 220 3 236 567 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). (3) L’impact de première consolidation de la filiale SOFIPACA, comptabilisée à la juste valeur dans les comptes consolidés du Groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31/12/2021, se traduit notamment par un transfert de 14 millions d’euros des réserves latentes vers les réserves consolidées visible sur la ligne « Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence (Cf. note 2 « Principales opérations de structure et évènements significatifs de la période »). (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2021 Publié 0 0 0 0 0 2 870 545 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) 0 0 0 0 0 307 Capitaux propres au 1er janvier 2021 0 0 0 0 0 2 870 852 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 20 357 Dividendes versés en 2021 0 0 0 0 0 -10 229 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 190 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 10 318 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 250 782 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 Résultat 2021 0 0 0 0 0 120 973 Autres variations 0 0 0 0 0 -1 643 Capitaux propres au 31 décembre 2021 0 0 0 0 0 3 251 282 Affectation du résultat 2021 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2022 0 0 0 0 0 3 251 282 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2022 retraité 0 0 0 0 0 3 251 282 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 8 275 Dividendes versés en 2022 0 0 0 0 0 -11 554 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 0 0 0 0 -2 657 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 644 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 -5 292 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 -153 703 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence (3) 0 0 0 0 0 14 060 Résultat 2022 0 0 0 0 0 130 220 Capitaux propres au 31 décembre 2022 0 0 0 0 0 3 236 567 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). (3) L’impact de première consolidation de la filiale SOFIPACA, comptabilisée à la juste valeur dans les comptes consolidés du Groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31/12/2021, se traduit notamment par un transfert de 14 millions d’euros des réserves latentes vers les réserves consolidées visible sur la ligne « Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence (Cf. note 2 « Principales opérations de structure et évènements significatifs de la période »). Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2022 31/12/2021 Résultat avant impôt 157 422 156 810 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 23 936 25 741 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 21 544 10 860 Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence -4 150 0 Résultat net des activités d'investissement 1 454 -1 013 Résultat net des activités de financement 1 155 276 Autres mouvements -711 -1 259 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 43 228 34 605 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit -494 654 413 566 Flux liés aux opérations avec la clientèle -886 215 115 873 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 252 100 183 066 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 509 030 193 048 Dividendes reçus des entreprises mises en équivalence (1) 2 996 Impôts versés -31 844 -40 269 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -648 587 865 284 Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) -447 937 1 056 699 Flux liés aux participations -4 467 -4 541 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -41 548 -32 870 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -46 015 -37 411 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) -3 236 10 169 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 23 270 -11 044 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 20 034 -875 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) 0 0 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) -473 918 1 018 413 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 2 119 581 1 101 168 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 125 897 122 165 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 1 993 684 979 003 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 645 663 2 119 581 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 126 453 125 897 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 1 519 210 1 993 684 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie -473 918 1 018 413 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) (1) Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence : Au 31 décembre 2022, ce montant correspond au versement des dividendes de SOFIPACA pour 2 996 milliers d’euros (2) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 11 554 milliers d’euros pour l'année 2022 . Notes annexes aux états financiers Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2022 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2021. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2022 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2022. Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Effet significatif dans le Groupe Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles - Produits antérieurs à l'utilisation prévue 1er janvier 2022 Non Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Filiale devenant un nouvel adoptant , - IFRS 9 Décomptabilisation d'un passif financier : frais et commissions à intégrer dans le test des 10 %, - IAS 41 Impôts dans les évaluations de la juste valeur, et - IFRS 16 Avantages incitatifs à la location 1er janvier 2022 Non Amendement à IFRS 3 Références au cadre conceptuel 1er janvier 2022 Non Amendement à IAS 37 Contrats déficitaires - coût d'exécution du contrat 1er janvier 2022 Non Normes IFRS 17 : Contrats d’assurance La norme IFRS 17 Contrats d’assurance, publiée par l’IASB le 18 mai 2017 dans sa version initiale puis le 25 juin 2020 dans sa version amendée, remplacera la norme IFRS 4. Elle est applicable de manière obligatoire aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023. La norme IFRS 17 telle qu’adoptée par l’Union européenne le 19 novembre 2021 contient une exemption optionnelle d’application des exigences de la norme en matière de cohortes annuelles pour les contrats mutualisés intergénérationnels et les contrats avec compensation des flux de trésorerie. Le Groupe Crédit Agricole appliquera la norme IFRS 17, ainsi que les modifications apportées par IFRS 17 aux autres normes IFRS, pour la première fois dans ses états financiers clos à compter du 1er janvier 2023. IFRS 17 est une norme d’application rétrospective avec retraitement obligatoire de l’information comparative. Par conséquent, l’information comparative relative à l’exercice 2022 sera retraitée dans les états financiers de l’exercice 2023, et un bilan à la date de transition (1er janvier 2022) y sera également présenté. Le Groupe Crédit Agricole s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 17 dans les délais requis. Les travaux d’analyse, de préparation et de mise en œuvre engagés depuis 2017 se sont poursuivis au cours de l’année 2022, avec notamment l’établissement du bilan de transition au 1er janvier 2022 et le début des travaux de production de l’information comparative pour les différentes périodes (intermédiaires et annuelle) de l’exercice 2022. Les travaux concernant l’établissement des données retraitées au 31 décembre 2022 sont actuellement en cours de finalisation. Compte tenu de l’absence d’activité d’assurance au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, la norme IFRS 17 n’aura pas d’impact attendu au niveau des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 1er janvier 2023. Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2022 Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2022 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2022. Décisions IFRS IC, finalisées et approuvées par l’IASB, pouvant affecter le Groupe Concerne en particulier, la décision IFRS IC IFRS 9 / IAS 20 publiée en mars 2022 relative à la comptabilisation du TLTRO III. Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la Covid-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de trois ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021, puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Pour rappel, le traitement comptable retenu par le Groupe depuis 2020 consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, c’est-à-dire au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Ce traitement est maintenu pour l’arrêté comptable du 31 décembre 2022. Le Groupe ayant atteint les conditions de performance nécessaires à la bonification et sur-bonification du TLTRO, le Groupe bénéficiera de l’obtention de l’ensemble des bonifications et sur-bonifications à l’échéance de ce financement. Ainsi, le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 23 juin 2022), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à - 100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. La décision IFRS IC n’a pas eu d’impact sur la manière dont le Groupe comptabilise ses intérêts au titre du TLTRO III. Le Conseil des gouverneurs de la BCE, lors de sa réunion du 27 octobre 2022, a décidé d’une modification des conditions de rémunération applicables à ces opérations de refinancement à compter du 23 novembre 2022 (Décision 2022-2128 de la BCE). La Décision (UE) 2022/2128 de la Banque Centrale Européenne du 27 octobre 2022 a défini deux nouvelles périodes comme suit : la « période de taux d’intérêt postérieure à la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle » ou “post-additional interest rate period (post-ASIRP)” du 24 juin au 22 novembre 2022 (ou la date de remboursement anticipé si elle intervient avant cette date) ; au cours de cette période, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter de la date de tirage jusqu’à la fin de la fin de cette période. la « dernière période de taux d’intérêt » ou “last interest rate period (LIRP)” : du 23 novembre 2022 jusqu’à la date de maturité attendue des tirages. Au cours de la LIRP, la rémunération du TLTRO III est calculée sur la base d’une moyenne des Taux de Facilités des Dépôts à compter du 23 novembre jusqu’à la date de remboursement attendue. Le groupe a ré-estimé les flux de trésorerie attendus afin de refléter (i) les fluctuations des intérêts des différents tirages en fonction de la maturité attendue et (ii) les modifications des conditions de rémunération décidées par la BCE, ce qui est venu modifier le taux d’intérêt effectif des différents tirages de TLTRO III et le coût amorti de chaque tranche. Les nouveaux taux d’intérêt effectif ainsi déterminés sont proches du dernier taux de Facilité des Dépôts connu à la date de l’arrêté comptable. Principes et méthodes comptables Cette année s’est inscrite dans un environnement géopolitique particulier, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a dû s’adapter au contexte macro-économique, inédit depuis plusieurs années, qui s’est traduit notamment par le retour de l’inflation, la hausse des taux et la baisse du marché actions. Ces différents éléments ont pu avoir un impact sur les principales estimations comptables au 31 décembre 2022. Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur (y compris les participations non consolidées) ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options  ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. Instruments financiers (IFRS 9, IFRS 13, IAS 32 et 39) Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent (à condition que, dans le cas d'une variable non financière, celle-ci ne soit pas spécifique à l'une des parties au contrat), qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation / provisionnement du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Les actifs financiers dits « verts » ou « ESG » et les passifs financiers dits « green bonds » comprennent des instruments variés ; ils portent notamment sur des emprunts permettant de financer des projets environnementaux. Il est rappelé que l’ensemble des instruments financiers portant ces qualifications ne présentent pas nécessairement une rémunération variant en fonction de critères ESG. Cette terminologie est susceptible d’évoluer en fonction de la règlementation européenne relative à la finance durable. Ces instruments sont comptabilisés conformément à IFRS 9 selon les principes énoncés ci-après. Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (Cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Les caractéristiques contractuelles (test « Solely Payments of Principal & Interests » ou test « SPPI ») : Le test « SPPI » regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des « tranches »). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test « SPPI » nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche "look-through" et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test « SPPI » peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit ». Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / Provisionnement pour risque de crédit » (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test « SPPI ». C’est notamment le cas des OPC (Organismes de Placement Collectif) ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation au titre du risque de crédit. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement et une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en « Produit Net Bancaire », en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique à la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test « SPPI ». Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des « Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle » malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.17 « Provisions ». Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistrée comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 « Risques et Pilier 3 » du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Stages ) : 1ère étape ( Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2ème étape ( Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3ème étape ( Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en stage 2, puis en stage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants: des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation (90 jours) qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). La notion de perte de crédit attendue « ECL » L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (« Loss Given Default » ou « LGD »). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir (Stage 1) sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie (Stage 2 et 3), et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Stages ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le Groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le Groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, les encours sont reclassés en Stage 1 (encours sains), et la dépréciation est ramenée à des pertes attendues à 12 mois. Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés « Investment Grade », en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés « Non-Investment Grade » (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Stage 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre « Facteurs de risque » du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles : il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Stage 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de « créance restructurée » est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : la valeur comptable de la créance ; et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt « restructuré », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en « Produit Net Bancaire ». Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, une dépréciation en Stage 3 aura dû être constituée (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en Produit Net bancaire (PNB) pour les intérêts. Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres recyclables s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé, hors intérêts courus et échus, est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : couverture de juste valeur : seul l'instrument dérivé continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que les flux couverts de l'élément couvert affectent le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est en pratique amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif, des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions pour risque de crédit conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". Provisions (IAS 37) La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature ; les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels, pour lesquels un recensement des risques avérés, et une appréciation par la Direction de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel sont pris en compte. les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.17 "Provisions". Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; les indemnités de cessation d’emploi. Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 " Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies " ). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportés aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique « Provisions ». Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du Groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Une provision destinée à couvrir le coût des congés de fin de carrière figure sous la même rubrique « Provisions ». Cette provision couvre le coût supplémentaire actualisé des différents accords de départs anticipés signés par les entités du Groupe Crédit Agricole qui permettent à leurs salariés ayant l’âge requis de bénéficier d’une dispense d’activité. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. Paiements fondés sur des actions (IFRS 2) La norme IFRS 2 Paiements fondés sur des actions impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément : - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ; - aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie. Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres (stock options, attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en actions, etc.). Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique Frais de personnel en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits. Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du plan d’épargne entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 30 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de cinq ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénoués par instruments de capitaux propres de Crédit agricole S.A., ainsi que celle relative aux souscriptions d’actions sont comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des Réserves consolidées part du Groupe. Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le résultat comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. La norme IAS 12 définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par les administrations fiscales et sur la base desquelles l’impôt sur le résultat doit être payé (recouvré). Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Le calcul des impôts différés tient compte des taux d’impôts de chaque pays et ne doit pas faire l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi par symétrie, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction des capitaux propres. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de frais, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à la constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part de frais. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale, soit sur la même entité imposable, soit sur les entités imposables différentes, qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le Groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 25 ans Installations techniques 10 ans Agencements 10 ans Matériel informatique 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 5 ans Droit d’utilisation des contrats de location 9 ans maximum Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif (en application d’IFRS 9). Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée ; Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, le principe Groupe applicable aux contrats à durée indéterminée ou renouvelables par tacite prolongation est de retenir la première option de sortie post 5 ans. La durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Lorsque le preneur estime qu’il est raisonnablement certain ne pas exercer l’option de sortie au bout de 3 ans, le principe Groupe sera appliqué aux baux commerciaux français dans la majeure partie des cas, à la date de début du contrat de location. Ainsi, la durée sera estimée à 6 ans. Le principe Groupe (première option de sortie post 5 ans) peut ne pas être appliqué dans certains cas spécifiques, comme pour un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers). Dans ce cas, il conviendra de retenir une durée de location initiale de 9 ans (sauf anticipation d’une tacite prolongation de 3 ans maximum dans le cas général). La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…). La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan. Les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Selon les dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable , hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation. Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existantes dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ; la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et les co-entreprises (hors activités conjointes). L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. Les participations dans des entreprises associées ou contrôlées conjointement sont comptabilisées comme un élément distinct au bilan dans la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence ». La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. Retraitements et éliminations Conformément à IFRS 10, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur effectue les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2022 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022". Impacts liés aux opérations militaires en Ukraine Les résultats d'exploitation et la situation financière de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont affectés par les perturbations de la situation économique mondiale et des marchés financiers résultant du conflit entre la Russie et l'Ukraine. Ce dernier, ainsi que les mesures de sanctions économiques contre la Russie adoptées en réponse par un certain nombre de pays ont des répercussions économiques et financières importantes, dont la hausse des prix des matières premières. Celles-ci pourraient avoir des effets négatifs sur la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ses clients. Ces conditions peuvent évoluer au fur et à mesure de l'évolution du conflit. Consolidation SOFIPACA SOFIPACA, Société de Capital Risque (SCR), réalise des investissements minoritaires sur des opérations de développement et de transmission. Elle est détenue par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à hauteur de 50%, conjointement avec la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Alpes-Provence. Le contrôle conjoint défini par IFRS 11 implique que SOFIPACA soit consolidée selon la méthode de « mise en équivalence ». Elle est entrée dans le périmètre de consolidation en date du 31 décembre 2022. Les travaux menés dans le cadre de l’intégration de SOFIPACA dans le périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur font ressortir un impact inférieur au seuil de significativité à l’ouverture. FCT Crédit Agricole Habitat 2022 Au 31 décembre 2022, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2022) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales, le 9 mars 2022. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2022 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (50%), fonds d’investissement (25%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 49,8 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2022. Elle a souscrit pour 7 millions d’euros de titres subordonnés. Par ailleurs, l’entité FCT Crédit Agricole Habitat 2017 est sortie du périmètre, l’opération de titrisation émise sur le marché ayant été débouclée le 28 mars 2022. Au 31 décembre 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’elle a cédées au FCT. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assuré par le département Pilotage du Contrôle Permanent. Ce département est rattaché au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le Rapport Financier Annuel, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Risque de crédit (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a pris en compte le contexte d’environnement géopolitique particulier de 2022, marqué par la crise en Ukraine et les tensions sur les matières premières et l’énergie, ainsi que le retour de l’inflation et la hausse des taux. En particulier, le Groupe a revu ses prévisions macro-économiques prospectives (forward looking) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit et la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 830 361 -279 0 0 789 -789 831 150 -1 068 830 082 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 830 361 -278 0 0 789 -789 831 150 -1 067 830 083 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -71 009 -7 0 0 -1 1 -71 010 -6 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 79 -79 0 0 79 -79 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -70 544 72 0 0 -1 1 -70 545 73 Autres -544 0 0 0 0 0 -544 0 Total 759 352 -285 0 0 788 -788 760 140 -1 073 759 067 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) 0 0 0 0 Au 31 décembre 2022 759 352 -285 0 0 788 -788 760 140 -1 073 759 067 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution 0 0 0 0 (1) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 19 852 0 0 0 0 0 19 852 0 19 852 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 19 852 0 0 0 0 0 19 852 0 19 852 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 1 940 -1 0 0 0 0 1 940 -1 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 1 940 -1 0 0 1 940 -1 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 21 792 -1 0 0 0 0 21 792 -1 21 791 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) 45 715 0 0 45 715 Au 31 décembre 2022 67 507 -1 0 0 0 0 67 507 -1 67 506 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution 0 0 0 0 (1) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2021 16 291 273 -36 479 2 236 676 -100 067 335 625 -154 390 18 863 574 -290 936 18 572 638 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre -272 104 -10 066 215 406 21 269 56 698 -22 636 0 -11 433 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -744 229 2 490 744 229 -12 201 0 -9 711 Retour de Stage 2 vers Stage 1 490 320 -12 792 -490 320 29 695 0 16 903 Transferts vers Stage 3 (1) -27 323 295 -52 033 4 510 79 356 -26 181 0 -21 376 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 9 128 -59 13 530 -735 -22 658 3 545 0 2 751 Total après transferts 16 019 169 -46 545 2 452 082 -78 798 392 323 -177 026 18 863 574 -302 369 18 561 205 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 1 278 818 -3 915 -275 664 -27 874 -59 992 35 255 943 162 3 466 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 3 750 376 -20 129 222 671 -23 416 3 973 047 -43 545 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -2 471 558 7 131 -498 327 14 843 -36 781 10 704 -3 006 666 32 678 Passages à perte -23 182 21 916 -23 182 21 916 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 0 0 -8 0 -29 237 -37 237 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 9 083 -19 301 0 -10 218 Autres 0 0 0 0 0 2 398 0 2 398 Total 17 297 987 -50 460 2 176 418 -106 672 332 331 -141 771 19 806 736 -298 903 19 507 833 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) -66 404 -1 239 -157 -67 800 Au 31 décembre 2022 17 231 583 -50 460 2 175 179 -106 672 332 174 -141 771 19 738 936 -298 903 19 440 033 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2021 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Au 31 décembre 2022 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2021 1 526 674 -3 424 141 148 -7 238 5 923 -2 602 1 673 745 -13 264 1 660 481 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre -8 206 -866 7 847 1 053 359 12 0 199 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -26 443 77 26 443 -400 0 -323 Retour de Stage 2 vers Stage 1 19 144 -975 -19 144 1 497 0 522 Transferts vers Stage 3 (1) -1 104 44 -530 22 1 634 -66 0 0 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 197 -12 1 078 -66 -1 275 78 0 0 Total après transferts 1 518 468 -4 290 148 995 -6 185 6 282 -2 590 1 673 745 -13 065 1 660 680 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 223 659 -1 277 -54 678 1 237 -2 593 2 146 166 388 2 106 Nouveaux engagements donnés (2) 1 111 098 -3 846 25 514 -2 558 1 136 612 -6 404 Extinction des engagements -885 365 2 250 -80 158 4 570 -2 263 2 158 -967 786 8 978 Passages à perte -13 0 -13 0 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 320 -776 -12 -468 Autres -2 074 -1 -34 1 -317 0 -2 425 0 Au 31 décembre 2022 1 742 127 -5 567 94 317 -4 948 3 689 -444 1 840 133 -10 959 1 829 174 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements Provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2021 666 314 -463 28 588 -5 861 10 780 -694 705 682 -7 018 698 664 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre -4 614 -4 3 601 -102 1 013 -18 0 -124 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -5 394 28 5 394 -270 0 -242 Retour de Stage 2 vers Stage 1 1 232 -40 -1 232 158 0 118 Transferts vers Stage 3 (1) -452 8 -561 10 1 013 -18 0 0 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 661 700 -467 32 189 -5 963 11 793 -712 705 682 -7 142 698 540 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 85 252 -648 -4 975 1 724 8 -4 014 80 285 -2 938 Nouveaux engagements donnés (2) 253 814 -680 2 238 -416 256 052 -1 096 Extinction des engagements -176 623 270 -7 213 1 927 -4 742 4 742 -188 578 6 939 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -237 213 -8 756 -8 780 Autres 8 061 -1 0 0 4 750 0 12 811 -1 Au 31 décembre 2022 746 952 -1 115 27 214 -4 239 11 801 -4 726 785 967 -10 080 775 887 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 50 279 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 30 013 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 20 266 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 477 911 0 0 0 0 0 Total 528 190 0 0 0 0 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 84 170 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 4 946 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 79 224 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 11 188 0 0 0 0 0 Total 95 358 0 0 0 0 0 Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 20 266 606 0 6 053 042 422 016 8 805 967 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 190 402 0 52 027 4 251 93 028 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 67 506 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 19 440 033 0 6 053 042 422 016 8 805 967 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 190 402 0 52 027 4 251 93 028 0 Titres de dettes 759 067 0 0 0 0 0 Total 20 266 606 0 6 053 042 422 016 8 805 967 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 190 402 0 52 027 4 251 93 028 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 19 422 573 0 5 571 282 404 693 8 547 157 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 181 235 0 50 091 4 940 84 480 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 19 852 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 18 572 638 0 5 571 282 404 693 8 547 157 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 181 235 0 50 091 4 940 84 480 0 Titres de dettes 830 083 0 0 0 0 0 Total 19 422 573 0 5 571 282 404 693 8 547 157 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 181 235 0 50 091 4 940 84 480 0 Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 775 887 0 0 0 252 039 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 7 075 0 0 0 7 150 0 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 829 174 0 136 314 28 296 155 898 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 245 0 18 9 882 0 Total 2 605 061 0 136 314 28 296 407 937 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 10 320 0 18 9 8 032 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 698 664 0 0 0 199 961 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 10 086 0 0 0 6 775 0 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 660 481 0 121 047 17 221 130 452 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 321 0 15 10 1 240 0 Total 2 359 145 0 121 047 17 221 330 413 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 13 407 0 15 10 8 015 0 Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2022 Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 12 3 719 Valeur comptable brute avant modification 0 20 3 748 Gains ou pertes nets de la modification 0 -8 -29 Titres de dettes 0 0 0 Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Stage 2 (actifs sains) ou Stage 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Stage 1 (actifs sains). Au cours de la période, aucun actif modifié n’a fait l’objet de reclassement. Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 11 220 557 299 424 11 519 981 10 829 737 385 951 11 215 688 0,5% < PD ≤ 2% 1 391 089 584 640 1 975 729 1 319 243 539 845 1 859 088 2% < PD ≤ 20% 406 856 666 757 1 073 613 362 614 539 682 902 296 20% < PD < 100% 32 927 32 927 20 087 20 087 PD = 100% 227 338 227 338 237 255 237 255 Total Clientèle de détail 13 018 502 1 583 748 227 338 14 829 588 12 511 594 1 485 565 237 255 14 234 414 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 855 697 125 618 3 981 315 3 673 449 206 575 3 880 024 0,6% < PD < 12% 1 184 244 388 373 1 572 617 956 443 449 055 1 405 498 12% ≤ PD < 100% 77 440 77 440 95 481 95 481 PD = 100% 105 623 105 623 99 159 99 159 Total Hors clientèle de détail 5 039 941 591 431 105 623 5 736 995 4 629 892 751 111 99 159 5 480 162 Dépréciations -50 746 -106 672 -142 559 -299 977 -36 757 -100 067 -155 179 -292 003 Total 18 007 697 2 068 507 190 402 20 266 606 17 104 729 2 136 609 181 235 19 422 573 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 595 534 16 480 0 612 014 526 986 22 712 0 549 698 0,5% < PD ≤ 2% 104 145 13 708 0 117 853 68 309 12 997 0 81 306 2% < PD ≤ 20% 34 320 16 011 0 50 331 26 118 20 008 0 46 126 20% < PD < 100% 0 1 068 0 1 068 0 551 0 551 PD = 100% 0 0 1 820 1 820 0 0 3 269 3 269 Total Clientèle de détail 733 999 47 267 1 820 783 086 621 413 56 268 3 269 680 950 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 738 266 16 093 0 754 359 678 644 23 898 0 702 542 0,6% < PD < 12% 269 862 24 931 0 294 793 226 617 48 997 0 275 614 12% ≤ PD < 100% 0 6 026 0 6 026 0 11 985 0 11 985 PD = 100% 0 0 1 869 1 869 0 0 2 654 2 654 Total Hors clientèle de détail 1 008 128 47 050 1 869 1 057 047 905 261 84 880 2 654 992 795 Provisions (1) -5 567 -4 948 -444 -10 959 -3 424 -7 238 -2 602 -13 264 Total 1 736 560 89 369 3 245 1 829 174 1 523 250 133 910 3 321 1 660 481 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 15 926 4 121 0 20 047 12 466 3 252 0 15 718 0,5% < PD ≤ 2% 3 395 1 766 0 5 161 4 706 3 754 0 8 460 2% < PD ≤ 20% 1 306 2 780 0 4 086 4 164 2 699 0 6 863 20% < PD < 100% 0 84 0 84 0 97 0 97 PD = 100% 0 0 1 054 1 054 0 0 558 558 Total Clientèle de détail 20 627 8 751 1 054 30 432 21 336 9 802 558 31 696 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 439 065 3 763 0 442 828 392 160 3 967 0 396 127 0,6% < PD < 12% 287 260 13 875 0 301 135 252 818 14 022 0 266 840 12% ≤ PD < 100% 0 825 0 825 0 797 0 797 PD = 100% 0 0 10 747 10 747 0 0 10 222 10 222 Total Hors clientèle de détail 726 325 18 463 10 747 755 535 644 978 18 786 10 222 673 986 Provisions (1) -1 115 -4 239 -4 726 -10 080 -463 -5 861 -694 -7 018 Total 745 837 22 975 7 075 775 887 665 851 22 727 10 086 698 664 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 3 Total (Hors dépréciations) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 2 Administration générale 2 047 649 -1 286 6 817 -95 364 -360 2 054 830 Etablissements de crédit 178 361 -51 0 0 788 -788 179 149 Grandes entreprises 2 813 931 -28 751 584 614 -44 137 104 471 -45 757 3 503 016 Clientèle de détail 13 018 502 -20 658 1 583 748 -62 440 227 338 -95 654 14 829 588 Total 18 058 443 -50 746 2 175 179 -106 672 332 961 -142 559 20 566 583 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 3 Total (Hors dépréciations) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 1 Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Dépréciation des actifs au coût amorti - Stage 2 Administration générale 2 052 150 -1 040 2 452 -23 2 019 -733 2 056 621 Etablissements de crédit 135 320 -36 0 0 789 -789 136 109 Grandes entreprises 2 442 422 -20 033 748 659 -42 594 96 351 -45 625 3 287 432 Clientèle de détail 12 511 594 -15 648 1 485 565 -57 450 237 255 -108 032 14 234 414 Total 17 141 486 -36 757 2 236 676 -100 067 336 414 -155 179 19 714 576 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Administration générale 10 963 9 213 Grandes entreprises 3 247 229 3 344 856 Clientèle de détail 6 944 392 6 790 323 Total Dettes envers la clientèle 10 202 584 10 144 392 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Hors provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 257 189 -131 0 0 0 0 257 189 Etablissements de crédit 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 750 939 -3 300 47 050 -2 577 1 869 0 799 858 Clientèle de détail 733 999 -2 136 47 267 -2 371 1 820 -444 783 086 Total 1 742 127 -5 567 94 317 -4 948 3 689 -444 1 840 133 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Hors provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 242 490 -78 1 524 -9 0 0 244 014 Etablissements de crédit 2 425 0 0 0 0 0 2 425 Grandes entreprises 660 346 -2 192 83 356 -5 003 2 654 -1 166 746 356 Clientèle de détail 621 413 -1 154 56 268 -2 226 3 269 -1 436 680 950 Total 1 526 674 -3 424 141 148 -7 238 5 923 -2 602 1 673 745 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Hors provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 16 0 0 0 0 0 16 Etablissements de crédit 240 920 0 0 0 7 150 -2 733 248 070 Grandes entreprises 485 389 -1 012 18 463 -3 039 3 597 -1 421 507 449 Clientèle de détail 20 627 -103 8 751 -1 200 1 054 -572 30 432 Total 746 952 -1 115 27 214 -4 239 11 801 -4 726 785 967 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 3) Total Hors provisions Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 1) (1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Provisions sur engagements soumis à une ECL 12 Mois (Stage 2) (1) Administration générale 16 0 0 0 0 0 16 Etablissements de crédit 189 824 0 0 0 6 775 0 196 599 Grandes entreprises 455 138 -345 18 786 -4 228 3 447 -321 477 371 Clientèle de détail 21 336 -118 9 802 -1 633 558 -373 31 696 Total 666 314 -463 28 588 -5 861 10 780 -694 705 682 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 17 640 291 2 156 648 323 511 20 120 450 16 727 668 2 221 666 326 747 19 276 081 Autres pays de l'Union européenne 220 764 2 946 1 322 225 032 227 074 3 482 1 704 232 260 Autres pays d'Europe 168 180 13 923 5 853 187 956 161 762 10 049 5 489 177 300 Amérique du Nord 9 466 563 1 489 11 518 6 917 228 1 475 8 620 Amériques centrale et du Sud 3 414 0 0 3 414 758 0 6 764 Afrique et Moyen-Orient 12 330 615 425 13 370 12 700 629 788 14 117 Asie et Océanie (hors Japon) 3 840 483 361 4 684 4 430 622 205 5 257 Japon 158 1 0 159 177 0 0 177 Dépréciations -50 746 -106 672 -142 559 -299 977 -36 757 -100 067 -155 179 -292 003 Total 18 007 697 2 068 507 190 402 20 266 606 17 104 729 2 136 609 181 235 19 422 573 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 France (y compris DOM-TOM) 9 674 987 9 644 209 Autres pays de l'Union européenne 202 692 213 399 Autres pays d'Europe 238 400 220 501 Amérique du Nord 31 248 21 874 Amériques centrale et du Sud 7 712 3 342 Afrique et Moyen-Orient 36 443 32 414 Asie et Océanie (hors Japon) 10 911 8 290 Japon 191 363 Total Dettes envers la clientèle 10 202 584 10 144 392 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 1 617 594 94 022 3 650 1 715 266 1 381 450 132 664 5 921 1 520 035 Autres pays de l'Union européenne 47 887 70 0 47 957 97 966 2 120 1 100 087 Autres pays d'Europe 69 355 181 39 69 575 40 246 6 340 1 46 587 Amérique du Nord 533 10 0 543 440 9 0 449 Amériques centrale et du Sud 5 027 0 0 5 027 5 199 0 0 5 199 Afrique et Moyen-Orient 1 031 32 0 1 063 944 13 0 957 Asie et Océanie (hors Japon) 695 2 0 697 421 2 0 423 Japon 5 0 0 5 8 0 0 8 Provisions (1) -5 567 -4 948 -444 -10 959 -3 424 -7 238 -2 602 -13 264 Total 1 736 560 89 369 3 245 1 829 174 1 523 250 133 910 3 321 1 660 481 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2022 Au 31 décembre 2021 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 744 176 27 007 11 801 782 984 664 299 28 524 10 780 703 603 Autres pays de l'Union européenne 89 0 0 89 74 0 0 74 Autres pays d'Europe 2 687 207 0 2 894 1 909 64 0 1 973 Amérique du Nord 0 0 0 0 32 0 0 32 Provisions (1) -1 115 -4 239 -4 726 -10 080 -463 -5 861 -694 -7 018 Total 745 837 22 975 7 075 775 887 665 851 22 727 10 086 698 664 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2022 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 165 348 2 831 0 65 267 15 101 0 8 882 7 264 88 494 Administration générale 85 991 0 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 42 958 766 0 14 447 2 342 0 1 613 3 070 15 917 Clientèle de détail 36 399 2 065 0 50 820 12 759 0 7 269 4 194 72 577 Total 165 348 2 831 0 65 267 15 101 0 8 882 7 264 88 494 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2021 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 52 676 1 555 0 53 981 7 082 0 6 420 6 800 86 315 Administration générale 5 377 0 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 16 371 38 0 20 354 1 224 0 684 1 021 13 875 Clientèle de détail 30 928 1 517 0 33 627 5 858 0 5 736 5 779 72 440 Total 52 676 1 555 0 53 981 7 082 0 6 420 6 800 86 315 Expositions au risque souverai n Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations au 31 décembre 2022 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat France 0 0 0 317 215 317 215 0 317 215 Total 0 0 0 317 215 317 215 0 317 215 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations au 31 décembre 2021 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne 0 1 505 0 0 1 505 0 1 505 Belgique 0 578 0 0 578 0 578 France 0 650 0 330 318 330 968 0 330 968 Total 0 2 733 0 330 318 333 051 0 333 051 Risque de marché (Cf. Rapport financier) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 3 530 133 279 341 102 477 911 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 3 530 133 279 341 102 477 911 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 716 2 694 7 778 11 188 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 716 2 694 7 778 11 188 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 817 68 633 48 630 118 080 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 817 68 633 48 630 118 080 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 335 37 492 141 852 179 679 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 335 37 492 141 852 179 679 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 613 28 417 29 030 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 110 0 406 516 Sous-total 110 613 28 823 29 546 Opérations de change à terme 467 0 0 467 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 577 613 28 823 30 013 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 9 35 4 553 4 597 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 9 35 4 553 4 597 Opérations de change à terme 349 0 0 349 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 358 35 4 553 4 946 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 613 28 800 29 413 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 9 21 30 Sous-total 0 622 28 821 29 443 Opérations de change à terme 444 0 0 444 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 444 622 28 821 29 887 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 9 35 5 508 5 552 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 20 106 126 Sous-total 9 55 5 614 5 678 Opérations de change à terme 336 0 0 336 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 345 55 5 614 6 014 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 7 531 456 5 082 184 Instruments de devises et or 18 816 164 348 Autres instruments 959 959 Sous-total 7 551 231 5 247 491 Opérations de change à terme 55 408 63 570 Total Notionnels 7 606 639 5 311 061 Risque de change (Cf. Rapport financier) Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport financier) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 579 289 488 959 3 213 131 103 145 166 5 384 690 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 824 799 1 594 370 5 991 148 11 328 619 0 19 738 936 Total 2 404 088 2 083 329 9 204 279 11 431 764 166 25 123 626 Dépréciations -298 904 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 24 824 722 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 2 052 101 99 662 1 240 080 89 180 0 3 481 023 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 803 017 1 513 449 5 755 812 10 791 296 0 18 863 574 Total 2 855 118 1 613 111 6 995 892 10 880 476 0 22 344 597 Dépréciations -290 936 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 22 053 661 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 105 700 3 798 778 6 186 126 2 262 195 0 13 352 799 Dettes envers la clientèle 9 329 692 182 286 690 128 478 0 10 202 584 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 10 435 392 3 981 064 6 876 254 2 262 673 0 23 555 383 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 227 260 3 278 508 5 134 291 1 815 706 0 11 455 765 Dettes envers la clientèle 9 186 808 221 772 735 030 782 0 10 144 392 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 10 414 068 3 500 280 5 869 321 1 816 488 0 21 600 157 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 8 2 560 2 700 0 0 5 268 Emprunts obligataires 552 0 0 135 985 0 136 537 Total Dettes représentées par un titre 560 2 560 2 700 135 985 0 141 805 Dettes subordonnées Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 0 2 3 450 0 0 3 452 Emprunts obligataires 16 0 0 106 736 0 106 752 Total Dettes représentées par un titre 16 2 3 450 106 736 0 110 204 Dettes subordonnées Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 7 150 0 0 0 0 7 150 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 25 507 190 396 0 0 0 215 903 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 477 911 118 080 7 141 884 11 188 179 679 4 730 147 Taux d'intérêt 477 911 118 080 7 141 884 11 188 179 679 4 730 147 Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 7 143 Taux d'intérêt 0 0 0 0 0 7 143 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 0 0 0 Total Instruments dérivés de couverture 477 911 118 080 7 141 884 11 188 179 679 4 737 290 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 450 241 3 289 830 3 401 813 7 141 884 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 450 241 3 289 830 3 401 813 7 141 884 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés et de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 697 699 1 453 336 2 586 255 4 737 290 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 697 699 1 453 336 2 586 255 4 737 290 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés et de gré à gré 21 247 11 812 68 324 366 884 667 60 439 22 454 405 147 Taux d'intérêt 21 247 11 812 68 324 366 884 667 60 439 22 454 405 147 Total des micro-couvertures de juste valeur 21 247 11 812 68 324 366 884 667 60 439 22 454 405 147 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 456 664 106 268 455 741 6 775 000 10 521 119 240 120 247 4 325 000 Total couverture de juste valeur 477 911 118 080 524 065 7 141 884 11 188 179 679 142 701 4 730 147 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévalua-tions de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévalua-tions de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 334 189 -9 895 0 -67 841 445 810 57 946 0 -22 441 Taux d'intérêt 334 189 -9 895 0 -67 841 445 810 57 946 0 -22 441 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 334 189 -9 895 0 -67 841 445 810 57 946 0 -22 441 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 12 823 0 0 0 0 0 0 0 Taux d'intérêt 12 823 0 0 0 0 0 0 0 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif 12 823 0 0 0 0 0 0 0 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 365 166 0 4 548 105 76 Total - Actifs 4 365 166 0 4 548 105 76 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 1 847 513 -8 470 4 009 -252 Total - Passifs 1 847 513 -8 470 4 009 -252 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt 524 065 -520 978 3 087 142 701 -142 224 477 Total 524 065 -520 978 3 087 142 701 -142 224 477 Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés et de gré à gré 0 0 0 0 0 0 51 0 Taux d'intérêt 0 0 0 0 0 0 51 0 Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 51 0 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 0 0 42 0 0 0 0 7 143 Total des macro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 42 0 0 0 0 7 143 Total de la couverture de flux de trésorerie 0 0 42 0 0 0 51 7 143 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Impacts de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Taux d'intérêt 42 0 0 51 0 0 Total de la couverture de flux de trésorerie 42 0 0 51 0 0 Risques opérationnels (Cf. Rapport financier) Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 ( Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873 ) (CRR), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 ( Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878 ) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2022 comme en 2021 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a respecté les exigences réglementaires. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Sur les actifs financiers au coût amorti 411 881 394 625 Opérations avec les établissements de crédit 3 137 1 557 Opérations internes au Crédit Agricole 50 167 49 643 Opérations avec la clientèle 349 516 334 090 Opérations de location-financement 0 0 Titres de dettes 9 061 9 335 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 33 946 5 157 Autres intérêts et produits assimilés 0 0 Produits d'intérêts (1) (2) 445 827 399 782 Sur les passifs financiers au coût amorti -124 969 -92 708 Opérations avec les établissements de crédit -2 191 -1 797 Opérations internes au Crédit Agricole -106 614 -72 585 Opérations avec la clientèle -15 707 -18 605 Dettes représentées par un titre -457 279 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -63 811 -57 830 Autres intérêts et charges assimilées -178 -189 Charges d'intérêts -188 958 -150 727 (1) dont 7 137 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 31 décembre 2022 contre 7 171 milliers d'euros au 31 décembre 2021. (2) dont 14 082 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2022 contre 14 474 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts pour les passifs financiers et charges d'intérêts pour les actifs financiers sont respectivement de 17 670 milliers d'euros et 4 094 milliers d'euros. Les produits d’intérêts incluent les effets de la catch-up résultant de la prorogation des PGE pour un montant de -55 milliers d’euros. Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 156 -59 1 097 1 284 -65 1 219 Sur opérations internes au Crédit Agricole 24 456 -30 577 -6 121 21 018 -28 475 -7 457 Sur opérations avec la clientèle 11 861 -1 407 10 454 9 647 -1 276 8 371 Sur opérations de change 305 0 305 271 0 271 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 64 0 64 122 0 122 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 235 651 -25 615 210 036 221 174 -20 529 200 645 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 3 626 0 3 626 3 348 0 3 348 Total Produits et charges de commissions 277 119 -57 658 219 461 256 864 -50 345 206 519 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dividendes reçus 14 236 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 1 050 208 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 294 100 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI -5 022 3 008 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 1 174 709 Résultat de la comptabilité de couverture 3 087 477 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 597 4 738 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 92 775 -92 292 483 141 058 -141 044 14 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 12 467 -80 308 -67 841 59 373 -81 814 -22 441 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 80 308 -11 984 68 324 81 685 -59 230 22 455 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 702 723 -700 119 2 604 351 565 -351 102 463 Variations de juste valeur des éléments couverts 124 793 -577 930 -453 137 115 891 -235 674 -119 783 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 577 930 -122 189 455 741 235 674 -115 428 120 246 Total Résultat de la comptabilité de couverture 795 498 -792 411 3 087 492 623 -492 146 477 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie, …) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 47 999 32 532 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 47 999 32 532 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti 0 0 Titres de dettes 0 -1 Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti 0 -1 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) 0 -1 (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers vers la juste valeur par résultat. Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Produits nets des immeubles de placement 367 452 Autres produits (charges) nets 66 -488 Produits (charges) des autres activités 433 -36 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Charges de personnel -197 554 -193 038 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -14 190 -11 617 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -98 833 -92 292 Charges générales d'exploitation -310 577 -296 947 (1) Dont 4 366 milliers d’euros comptabilisés au titre du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2022 contre 2 582 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des Commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intégrées globalement est la suivante au titre de 2022 : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (en milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young Expertea Total 2022 2022 2021 2022 2021 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 116 116 52 52 168 Emetteur 116 116 52 52 168 Services autres que la certification des comptes 59 75 3 3 62 Emetteur 59 75 3 3 62 Total 175 191 55 55 230 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations aux amortissements -24 138 -25 485 Immobilisations corporelles (1) -23 991 -25 175 Immobilisations incorporelles -147 -310 Dotations (reprises) aux dépréciations 394 -64 Immobilisations corporelles 394 -64 Immobilisations incorporelles 0 0 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -23 744 -25 549 (1) Dont 5 366 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2022. Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) -19 475 -9 384 Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir -16 781 9 235 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -13 988 6 499 Engagements par signature -2 793 2 736 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie -2 694 -18 619 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -6 605 -12 563 Engagements par signature 3 911 -6 056 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) -14 024 -3 485 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -12 150 -1 747 Engagements par signature -1 874 -1 738 Autres actifs (C) 53 3 Risques et charges (D) -891 -58 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) -34 337 -12 924 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 254 -1 025 Récupérations sur prêts et créances 649 454 comptabilisés au coût amorti 649 454 Décotes sur crédits restructurés -37 -36 Pertes sur engagements par signature -1 0 Autres pertes -1 043 -983 Coût du risque -36 023 -14 514 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation -1 743 1 013 Plus-values de cession 1 291 1 013 Moins-values de cession -3 034 0 Titres de capitaux propres consolidés 0 0 Plus-values de cession 0 0 Moins-values de cession 0 0 Produits (charges) nets sur opérations de regroupement 0 0 Gains ou pertes nets sur autres actifs -1 743 1 013 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2022 31/12/2021 Charge d'impôt courant -28 128 -37 695 Charge d'impôt différé 926 1 858 Total Charge d'impôt -27 202 -35 837 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2022 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 153 272 25,83% -39 590 Effet des différences permanentes 7 762 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 1 070 Effet de l’imposition à taux réduit 387 Changement de taux 0 Effet des autres éléments 3 169 Taux et charge effectifs d'impôt 17,75% -27 202 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2022. Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 3 252 milliers d’euros au 31 décembre 2022. Au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 156 810 28,41% -44 550 Effet des différences permanentes 5 774 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 527 Effet de l’imposition à taux réduit 2 469 Changement de taux 0 Effet des autres éléments -57 Taux et charge effectifs d'impôt 22,85% -35 837 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -502 -486 Ecart de réévaluation de la période 42 51 Autres variations -544 -537 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 129 140 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -373 -346 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 8 124 2 005 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -164 577 274 972 Ecart de réévaluation de la période -152 676 257 786 Transferts en réserves 0 17 186 Autres variations -11 901 0 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 123 -8 663 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -153 330 268 314 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -153 703 267 968 Dont part du Groupe -153 703 267 968 Informations sectorielles Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités. Notes relatives au bilan Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actif Passif Actif Passif Caisse 109 791 0 112 273 0 Banques centrales 16 662 0 13 624 0 Valeur au bilan 126 453 0 125 897 0 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 30 013 4 946 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 21 816 222 983 Instruments de capitaux propres 1 550 1 256 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 20 266 221 727 Valeur au bilan 51 829 227 929 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 29 887 6 014 Valeur au bilan 29 887 6 014 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 469 897 287 860 -16 247 1 648 079 453 641 -17 451 Total 1 469 897 287 860 -16 252 1 648 079 453 641 -17 456 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 -5 0 0 -5 Total des titres de dettes 0 0 -5 0 0 -5 Total des prêts et créances 0 0 0 0 0 0 Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Impôts sur les bénéfices 0 0 0 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) 0 -5 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 12 491 54 0 9 991 52 0 Titres de participation non consolidés 1 457 406 287 806 -16 247 1 638 088 453 589 -17 451 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 469 897 287 860 -16 247 1 648 079 453 641 -17 451 Impôts sur les bénéfices -7 954 0 -13 176 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 279 906 -16 247 440 465 -17 451 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Titres de participation non consolidés 0 0 0 6 451 0 -17 186 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 0 0 0 6 451 0 -17 186 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 0 0 0 -17 186 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 384 689 3 481 023 Prêts et créances sur la clientèle 19 440 033 18 572 638 Titres de dettes 759 067 830 083 Valeur au bilan 25 583 789 22 883 744 Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et prêts 65 853 18 772 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 64 653 18 772 Prêts subordonnés 1 654 1 080 Valeur brute 67 507 19 852 Dépréciations -1 0 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 67 506 19 852 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 455 769 1 975 020 Comptes et avances à terme 3 861 414 1 486 151 Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 5 317 183 3 461 171 Valeur au bilan 5 384 689 3 481 023 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie. Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 4 742 5 169 Autres concours à la clientèle 19 622 633 18 755 741 Prêts subordonnés 0 574 Avances en comptes courants d'associés 46 186 29 940 Comptes ordinaires débiteurs 65 375 72 150 Valeur brute 19 738 936 18 863 574 Dépréciations -298 903 -290 936 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 19 440 033 18 572 638 Valeur au bilan (1) 19 440 033 18 572 638 (1) Au 31 décembre 2022, l’encours des prêts garantis par l’Etat (PGE ) [i.e. capital restant dû accordés à la clientèle par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 581 378 milliers d’euros. Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Effets publics et valeurs assimilées 317 302 330 407 Obligations et autres titres à revenu fixe 442 838 500 743 Total 760 140 831 150 Dépréciations -1 073 -1 067 Valeur au bilan 759 067 830 083 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2022 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 150 759 150 759 0 149 136 135 985 135 985 0 134 954 14 182 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 150 759 150 759 0 149 136 135 985 135 985 0 134 954 14 182 0 0 0 Total Actifs financiers 150 759 150 759 0 149 136 135 985 135 985 0 134 954 14 182 0 0 0 Total actifs transférés 150 759 150 759 0 149 136 135 985 135 985 0 134 954 14 182 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 Nature des actifs transférés (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) Dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 Total Actifs financiers 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 Total actifs transférés 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Au titre de l’exercice, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Dettes envers les établissements de crédit 13 352 799 11 455 765 Dettes envers la clientèle 10 202 584 10 144 392 Dettes représentées par un titre 141 805 110 204 Valeur au bilan 23 697 188 21 710 361 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 4 670 5 008 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 1 046 3 Titres donnés en pension livrée 297 984 0 Total 302 654 5 008 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 0 158 Comptes et avances à terme 13 050 145 11 450 599 Total 13 050 145 11 450 757 Valeur au bilan 13 352 799 11 455 765 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Comptes ordinaires créditeurs 9 110 441 8 964 619 Comptes d'épargne à régime spécial 80 413 77 396 Autres dettes envers la clientèle 1 011 730 1 102 377 Valeur au bilan 10 202 584 10 144 392 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Titres de créances négociables 5 268 3 452 Emprunts obligataires 136 537 106 752 Valeur au bilan 141 805 110 204 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2022 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 507 924 0 507 924 124 688 359 831 23 405 Prises en pension de titres 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers soumis à compensation 507 924 0 507 924 124 688 359 831 23 405 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 16 134 0 16 134 11 629 0 4 505 Prises en pension de titres 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers soumis à compensation 16 134 0 16 134 11 629 0 4 505 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2022 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 147 967 0 147 967 124 688 0 23 279 Mises en pension de titres (2) 297 984 0 297 984 0 297 984 0 Total des passifs financiers soumis à compensation 445 951 0 445 951 124 688 297 984 23 279 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100% des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 185 693 0 185 693 11 629 173 502 562 Mises en pension de titres 0 0 0 0 0 0 Total des passifs financiers soumis à compensation 185 693 0 185 693 11 629 173 502 562 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% des dérivés au passif à la date d'arrêté. Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Impôts courants 9 002 5 571 Impôts différés 67 967 63 883 Total Actifs d'impôts courants et différés 76 969 69 454 Impôts courants 340 626 Impôts différés 0 0 Total Passifs d'impôts courants et différés 340 626 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 76 687 0 78 807 0 Provisions pour risques et charges non déductibles 53 006 0 50 620 0 Autres différences temporaires 23 681 0 28 188 0 Impôts différés sur réserves latentes -9 537 0 -12 694 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -9 537 -1 585 -16 279 8 150 Couverture de flux de trésorerie 0 479 11 619 Gains et pertes sur écarts actuariels 0 1 106 3 574 2 486 Impôts différés sur résultat 817 0 -2 230 0 Total Impôts différés 67 967 0 63 883 0 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres actifs 114 978 301 958 Comptes de stocks et emplois divers 1 225 1 968 Débiteurs divers (1) 113 617 299 767 Comptes de règlements 136 223 Comptes de régularisation 155 935 91 588 Comptes d'encaissement et de transfert 72 481 24 327 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 11 9 Produits à recevoir 60 962 51 693 Charges constatées d'avance 3 742 592 Autres comptes de régularisation 18 739 14 967 Valeur au bilan 270 913 393 546 (1) dont 4 252 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Autres passifs (1) 516 514 136 858 Comptes de règlements 0 6 Créditeurs divers 486 968 102 027 Versements restant à effectuer sur titres 9 256 10 058 Dettes locatives 20 290 24 767 Comptes de régularisation 286 714 277 690 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 96 280 99 303 Produits constatés d’avance 98 132 105 356 Charges à payer 87 547 60 326 Autres comptes de régularisation 4 755 12 705 Valeur au bilan 803 228 414 548 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne possède pas d’actifs de cette nature. Co-entreprises et entreprises associées Informations financières des co-entreprises et des entreprises associées SOFIPACA, Société de Capital Risque, est consolidée par mise en équivalence dans le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur depuis le 31 décembre 2022. Il s’agit de l’unique co-entreprise qui compose la "valeur de mise en équivalence au bilan", soit 35 755 milliers d’euros. Au 31 décembre 2022, SOFIPACA est détenue par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à hauteur de 50% conjointement avec la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Alpes Provence. (en milliers d'euros) 31/12/2022 % d'intérêt Valeur de mise en équivalence Valeur boursière Dividendes versés aux entités du Groupe Quote-part de résultat net Co-entreprise SOFIPACA 50 35 755 Non cotée 2 996 4 150 Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2022 Valeur brute 13 596 8 014 -19 -143 21 448 Amortissements et dépréciations -1 262 -342 11 0 -1 593 Valeur au bilan (1) 12 334 7 672 -8 -143 19 855 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2021 Valeur brute 10 643 6 208 -377 -2 878 13 596 Amortissements et dépréciations -1 127 -381 246 0 -1 262 Valeur au bilan (1) 9 516 5 827 -131 -2 878 12 334 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 0 0 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 0 0 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 21 448 13 596 Valeur de marché des immeubles de placement 21 448 13 596 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2022 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 445 643 46 674 -36 286 143 456 174 Amortissements et dépréciations -296 567 -24 183 30 821 0 -289 928 Valeur au bilan 149 076 22 491 -5 465 143 166 246 Immobilisations incorporelles Valeur brute 20 797 162 0 0 20 959 Amortissements et dépréciations -19 743 -147 0 0 -19 889 Valeur au bilan 1 054 15 0 0 1 070 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2021 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 410 851 37 289 -5 374 2 878 445 643 Amortissements et dépréciations -275 454 -25 481 4 368 0 -296 567 Valeur au bilan 135 397 11 808 -1 006 2 878 149 076 Immobilisations incorporelles Valeur brute 20 747 50 0 0 20 797 Amortissements et dépréciations -19 433 -310 0 0 -19 743 Valeur au bilan 1 314 -260 0 0 1 054 Ecarts d’acquisition La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les écarts d’acquisition. Provisions techniques des contrats d’assurance La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les provisions techniques des contrats d’assurance. Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2021 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2022 Risques sur les produits épargne-logement 21 888 0 0 0 -11 382 0 10 506 Risques d’exécution des engagements par signature 20 282 0 56 823 0 -56 067 0 21 039 Risques opérationnels 5 838 0 650 0 -352 0 6 136 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 5 970 0 1 502 -145 -433 -5 416 1 477 Litiges divers 11 997 0 1 914 -348 -1 373 0 12 190 Participations 1 595 0 422 0 0 0 2 017 Autres risques 4 262 0 1 286 -2 155 -238 0 3 155 Total 71 832 0 62 597 -2 648 -69 845 -5 416 56 520 (1) Au titre de la provision pour médaille du travail. (en milliers d'euros) 31/12/2020 01/01/2021 (2) Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2021 Risques sur les produits épargne-logement 24 221 0 0 0 -2 333 0 21 888 Risques d’exécution des engagements par signature 15 224 0 59 017 0 -53 959 0 20 282 Risques opérationnels 4 821 0 1 461 0 -444 0 5 838 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 6 556 2 300 172 -140 -176 -2 742 5 970 Litiges divers 11 904 0 3 405 -727 -2 585 0 11 997 Participations 1 364 0 400 0 -169 0 1 595 Autres risques 5 600 0 1 322 -2 465 -196 0 4 262 Total 69 690 2 300 65 777 -3 332 -59 862 -2 742 71 832 (1) Dont 4 007 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 963 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012. La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 1  285 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2021. L’Autorité de la concurrence a déposé le 2 mai 2022 un mémoire à l’appui du pourvoi formé contre l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris le 2 décembre 2021 (soit à l’issue du délai imparti de 4 mois à compter du 31 décembre 2021 pour ce dépôt). Les banques ont déposé en retour un mémoire de défense le 4 juillet 2022, en réponse duquel l’Autorité de la concurrence a déposé un nouveau mémoire le 30 septembre 2022. Les travaux d’analyse de ce document sont en cours, en vue d’un dépôt de réponse courant novembre. Les dates de l’audience et du rendu de la décision de la Cour de cassation ne sont pas encore connues. Dans ce contexte, la provision comptabilisée au 31 décembre 2021 est maintenue dans les comptes du 31 décembre 2022. Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 466 615 433 796 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 383 557 1 386 356 Ancienneté de plus de 10 ans 882 154 889 607 Total plans d'épargne-logement 2 732 326 2 709 759 Total comptes épargne-logement 245 596 237 236 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 977 922 2 946 995 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2022 pour les données au 31 décembre 2022 et à fin novembre 2021 pour les données au 31 décembre 2021. Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement 413 518 Comptes épargne-logement 1 095 1 363 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 508 1 881 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 0 -464 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -3 556 -2 439 Ancienneté de plus de 10 ans -6 950 -18 985 Total plans d'épargne-logement -10 506 -21 888 Total comptes épargne-logement 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement -10 506 -21 888 La mise à jour selon les modèles actuels du calcul de la provision Epargne Logement, qui démontrent une forte sensibilité aux paramètres de taux et de liquidité et à la projection des encours en risque, aurait entraîné une reprise mécanique de provision sur le deuxième semestre 2022 du montant provisionné au 30 juin 2022 de 65%. Dans un contexte de volatilité des taux, et notamment de hausse rapide depuis un an, à des niveaux inconnus depuis 10 ans, il est apparu pertinent de ne pas comptabiliser une telle reprise de provision afin d’évaluer les impacts de ce nouvel environnement, notamment sur les modèles comportementaux de calcul de la provision, qui a donc été figée à son niveau du 30 juin 2022 (après une reprise de 11 382 milliers d’euros au cours du premier semestre) et nous semble représenter au mieux la réalité des risques à la fin de l’année. Des travaux seront menés en 2023 sur ces modèles pour évaluer leur robustesse dans ce nouveau contexte. L’organisation financière du Groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". Dettes subordonnées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les dettes subordonnées. Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2022 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 31/12/2021 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2022 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Parts sociales 4 160 470 0 0 4 160 470 75,00% 100,00% Dont 51 Caisses Locales 4 160 451 0 0 4 160 451 75,00% 93,07% Dont 18 administrateurs de la CR 18 1 1 18 0,00% 6,57% Dont Sacam Mutualisation 1 0 0 1 0,00% 0,36% Total 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros. Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2022, le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 31 mars 2023 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,41 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net 2019 5,61 0,42 2020 5,02 0,37 2021 5,76 0,33 Prévu 2022 6,39 0,41 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 11 554 milliers d’euros en 2022. Affectations du résultat et fixation du dividende 2022 L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2022 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 31 mars 2023. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée générale, conformément aux articles 30 et 32 des statuts, décide de fixer à 2,75% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2022. Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 25 octobre 2001, l’Assemblée générale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 25 % de 30 % du résultat, soit 6,39 € par titre pour un montant de 8 861 754,24 € L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2022, se soldant par un bénéfice de 118 011 481,14 € Affectation du Résultat de l’exercice 2022 Bénéfice 118 011 481,14 € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA -10 577 948,11 € Solde 107 433 533,03 € Affectation des ¾ à la réserve légale 80 575 149,77 € Solde à affecter 26 858 383,26 € Autres réserves 26 858 383,26 € Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les instruments de capitaux propres sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 126 453 0 0 0 0 126 453 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 241 348 613 49 077 1 550 51 829 Instruments dérivés de couverture 0 3 530 133 279 341 102 0 477 911 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 469 897 1 469 897 Actifs financiers au coût amorti 2 343 061 2 212 950 9 494 506 11 533 106 166 25 583 789 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -454 834 -454 834 Total Actifs financiers par échéance 2 014 921 2 216 828 9 628 398 11 923 285 1 471 613 27 255 045 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 124 320 622 28 821 0 29 887 Instruments dérivés de couverture 8 809 68 633 48 630 0 118 080 Passifs financiers au coût amorti 10 435 952 3 983 624 6 878 954 2 398 658 0 23 697 188 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -115 958 -115 958 Total Passifs financiers par échéance 10 320 126 3 984 753 6 948 209 2 476 109 0 23 729 197 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 125 897 0 0 0 0 125 897 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 68 302 35 83 765 143 759 227 929 Instruments dérivés de couverture 0 716 2 694 7 778 0 11 188 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 648 079 1 648 079 Actifs financiers au coût amorti 2 843 547 1 685 053 7 358 857 10 996 287 0 22 883 744 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 111 741 111 741 Total Actifs financiers par échéance 3 081 253 1 686 071 7 361 586 11 087 830 1 791 838 25 008 578 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 63 282 55 5 614 0 6 014 Instruments dérivés de couverture 0 335 37 492 141 852 0 179 679 Passifs financiers au coût amorti 10 414 084 3 500 282 5 872 771 1 923 224 0 21 710 361 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -300 -300 Total Passifs financiers par échéance 10 413 847 3 500 899 5 910 318 2 070 690 0 21 895 754 Avantages au personnel et autres rémunérations Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Salaires et traitements (1) 106 604 100 481 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 12 052 11 658 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 1 303 3 470 Autres charges sociales 40 971 39 982 Intéressement et participation 19 590 20 478 Impôts et taxes sur rémunération 17 034 16 969 Total Charges de personnel 197 554 193 038 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 813 milliers d'euros au 31 décembre 2022 contre 481 milliers d'euros au 31 décembre 2021. Dont médailles du travail pour 145 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 140 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2022 31/12/2021 France 2 421 2 447 Total 2 421 2 447 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 44 882 45 376 Impact IFRIC IAS 19 à l'ouverture (2) 0 -307 Coût des services rendus sur l'exercice 3 401 3 365 Coût financier 403 168 Variations de périmètre 89 -69 Prestations versées (obligatoire) -2 120 -1 904 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 623 287 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -8 346 -2 034 Dette actuarielle à la clôture 38 932 44 882 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. (2) Concernent l'impact de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies pour un montant de -307 milliers d’euros au 1er janvier 2021 Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Toutes zones Toutes zones Coût des services 3 401 3 365 Charge/produit d'intérêt net -702 -507 Impact en compte de résultat à la clôture 2 699 2 858 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Toutes zones Toutes zones Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à l'ouverture 11 743 13 749 Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -402 -259 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 623 287 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -8 346 -2 034 Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à la clôture 3 618 11 743 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs à l'ouverture 42 628 40 888 Intérêt sur l'actif (produit) 368 125 Gains/(pertes) actuariels 402 259 Cotisations payées par l'employeur 1 534 3 328 Variations de périmètre 89 -68 Prestations payées par le fonds -2 120 -1 904 Juste valeur des actifs à la clôture 42 901 42 628 Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle à la clôture -38 932 -44 882 Impact de la limitation d'actifs 0 0 Autres 0 -1 750 Juste valeur des actifs fin de période 42 901 42 628 Position nette (passif) / actif à la clôture 3 969 -4 004 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Zone euro Zone euro Taux d'actualisation (1) 3,77% 0,86% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 2,60% 1,28% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 2,00% à 3,50% 2,00% à 3,50% Taux d'évolution des coûts médicaux N.C N.C (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice Iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (en milliers d'euros) Zone euro en % En montant dont coté Actions 14,30% 6 134 0 Obligations 76,80% 32 950 0 Immobilier 8.90% 3 817 Au 31 décembre 2022, les taux de sensibilité démontrent que : une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement entre 0,50% et 5,25% ; une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement entre 0,70% et 5,75%. Autres avantages sociaux La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement le 17 juin 2022. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement selon cet accord s’élève à 19 590 milliers d’euros. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 477 milliers d’euros. Paiements à base d’actions La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les paiements à base d’actions. Rémunérations de dirigeants Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31 décembre 2022 à 2 694 milliers d’euros. Contrats de location Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Immobilisations corporelles détenues en propre 137 763 116 134 Droits d'utilisation des contrats de location 28 483 32 942 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 166 246 149 076 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est également preneuse dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est preneuse de nombreux actifs constitués par des agences bancaires. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est preneuse sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2022 Immobilier Valeur brute 48 582 3 091 -3 146 0 48 527 Amortissements et dépréciations -15 640 -5 366 961 0 -20 044 Total Immobilier 32 942 -2 275 -2 185 0 28 483 Mobilier Valeur brute 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations 0 0 0 0 Total Mobilier 0 0 0 0 0 Total Droits d'utilisation 32 942 -2 275 -2 185 0 28 483 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2021 Immobilier Valeur brute 46 316 3 334 -1 068 0 48 582 Amortissements et dépréciations -10 492 -5 283 135 0 -15 640 Total Immobilier 35 824 -1 949 -933 0 32 942 Mobilier Valeur brute 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations 0 0 0 0 Total Mobilier 0 0 0 0 0 Total Droits d'utilisation 35 824 -1 949 -933 0 32 942 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2022 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 5 133 12 713 2 444 20 290 (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 5 293 16 952 2 522 24 767 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Charges d'intérêts sur dettes locatives -178 -188 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) -178 -188 Charges relatives aux contrats de location court terme -106 -78 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur -527 -658 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette -344 -301 Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location 3 2 Total Charges générales d'exploitation -974 -1 035 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -5 366 -5 282 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles -5 366 -5 282 Total Charges et produits de contrats de location -6 518 -6 505 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location -6 888 -6 788 Contrats de location dont le Groupe est bailleur Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur propose une activité de location qui concerne essentiellement des biens immobiliers. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Location simple 762 865 Produits locatifs 762 865 Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Engagements donnés 2 640 054 2 398 775 Engagements de financement 1 840 133 1 673 745 Engagements en faveur des établissements de crédit 0 2 425 Engagements en faveur de la clientèle 1 840 133 1 671 320 Engagements de garantie 799 921 725 030 Engagements d'ordre des établissements de crédit 262 024 215 947 Engagements d'ordre de la clientèle 537 897 509 083 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus 9 564 326 9 318 155 Engagements de financement 19 642 25 462 Engagements reçus des établissements de crédit 19 642 25 462 Engagements de garantie 9 544 684 9 292 693 Engagements reçus des établissements de crédit 880 870 772 345 Engagements reçus de la clientèle 8 663 814 8 520 348 Engagements sur titres 0 0 (1) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2022, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 523 076 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2022 31/12/2021 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 9 735 081 10 674 788 Titres et valeurs donnés en pension 297 984 0 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 10 033 065 10 674 788 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie 0 0 Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 0 0 Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 0 0 Au 31 décembre 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" 2019 comme dispositif de refinancement en mise en pension. Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 9 735 081 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 10 674 788 milliers d’euros en 2021 la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 7 819 210 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 8 813 730 milliers d’euros en 2021 ; - 270 371 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 375 469 milliers d’euros en 2021 ; - 1 645 500 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 485 589 milliers d’euros en 2021. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. A l’exception des titres reçus en pension livrée, les garanties détenues par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de son activité. Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le Groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Reclassements effectués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré en 2022 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2022 Juste valeur au 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 24 824 722 24 213 070 0 5 346 387 18 866 683 Prêts et créances sur les établissements de crédit 5 384 689 5 289 651 0 5 279 974 9 677 Prêts et créances sur la clientèle 19 440 033 18 923 419 0 66 413 18 857 006 Titres de dettes 759 067 691 059 688 643 0 2 416 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 25 583 789 24 904 129 688 643 5 346 387 18 869 099 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 22 053 661 22 470 056 0 3 489 627 18 980 429 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 481 023 3 417 118 0 3 417 118 0 Prêts et créances sur la clientèle 18 572 638 19 052 938 0 72 509 18 980 429 Titres de dettes 830 083 851 343 849 085 1 2 257 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 22 883 744 23 321 399 849 085 3 489 628 18 982 686 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2022 Juste valeur au 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 13 352 799 13 303 213 0 13 303 213 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 1 046 1 046 0 1 046 0 Comptes et emprunts à terme 13 053 769 12 973 671 0 12 973 671 0 Titres donnés en pension livrée 297 984 328 496 0 328 496 0 Dettes envers la clientèle 10 202 584 9 949 495 0 9 948 295 1 200 Comptes ordinaires créditeurs 9 110 441 8 907 235 0 8 907 235 0 Comptes d'épargne à régime spécial 80 413 80 319 0 80 319 0 Autres dettes envers la clientèle 1 011 730 961 941 0 960 741 1 200 Dettes représentées par un titre 141 805 140 165 134 954 5 211 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 23 697 188 23 392 873 134 954 23 256 719 1 200 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 11 455 765 11 432 365 0 11 432 365 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 161 108 0 108 0 Comptes et emprunts à terme 11 455 604 11 432 257 0 11 432 257 0 Titres donnés en pension livrée 0 0 0 0 0 Dettes envers la clientèle 10 144 392 9 861 364 0 9 861 364 0 Comptes ordinaires créditeurs 8 964 619 8 747 323 0 8 747 323 0 Comptes d'épargne à régime spécial 77 396 77 363 0 77 363 0 Autres dettes envers la clientèle 1 102 377 1 036 678 0 1 036 678 0 Dettes représentées par un titre 110 204 110 021 106 603 3 418 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 21 710 361 21 403 750 106 603 21 297 147 0 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 30 013 0 29 903 110 Instruments dérivés 30 013 0 29 903 110 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 21 816 0 2 160 19 656 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 550 0 1 550 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 20 266 0 610 19 656 Titres de dettes 20 266 0 610 19 656 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 469 897 0 1 457 601 12 296 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 469 897 0 1 457 601 12 296 Instruments dérivés de couverture 477 911 0 477 911 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 999 637 0 1 967 575 32 062 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques 0 0 Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables 0 0 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables 0 1 790 Total des transferts vers chacun des niveaux 0 1 790 0 Les transferts concernent en totalité des titres de participation. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 4 946 0 4 946 0 Instruments dérivés 4 946 0 4 946 0 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 222 983 15 198 193 422 14 363 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 256 0 1 256 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 221 727 15 198 192 166 14 363 Titres de dettes 221 727 15 198 192 166 14 363 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 648 079 0 1 636 491 11 588 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 648 079 0 1 636 491 11 588 Instruments dérivés de couverture 11 188 0 11 188 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 887 196 15 198 1 846 047 25 951 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques 0 0 Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables 0 21 430 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables 0 0 Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 21 430 Les transferts de niveau les plus significatifs sont : - 9 798 milliers d’euros de titres de participations de certificat d’associés du fonds de garantie des dépôts et de résolution ; - 8 780 milliers d’euros de fonds d’investissement alternatif. Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2022 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 29 887 0 29 887 0 Instruments dérivés 29 887 0 29 887 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 118 080 0 118 080 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 147 967 0 147 967 0 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques 0 0 Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables 0 0 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables 0 126 Total des transferts vers chacun des niveaux 0 126 0 (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 6 014 0 5 888 126 Instruments dérivés 6 014 0 5 888 126 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 179 679 0 179 679 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 185 693 0 185 567 126 Transferts issus du Niveau 1 : Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques 0 0 Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables 0 0 Transferts issus du Niveau 3 : Valorisation fondée sur des données non observables 0 0 Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 0 Changements de modèles de valorisation Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a procédé, au cours de l’exercice 2022, à aucun changement de méthode de valorisation. Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments dérivés Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2021) 25 951 0 14 363 11 588 Gains /pertes de la période (1) 5 037 110 2 429 2 498 Comptabilisés en résultat 2 539 110 2 429 0 Comptabilisés en capitaux propres 2 498 0 0 2 498 Achats de la période 3 397 0 3 397 0 Ventes de la période -533 0 -533 0 Transferts -1 790 0 0 -1 790 Transferts vers niveau 3 0 0 0 0 Transferts hors niveau 3 -1 790 0 0 -1 790 Solde de clôture (31/12/2022) 32 062 110 19 656 12 296 Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 2 539 Comptabilisés en résultat 2 539 Comptabilisés en capitaux propres 0 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2021) 126 0 0 0 0 0 126 0 0 Transferts -126 0 0 0 0 0 -126 0 0 Transferts hors niveau 3 -126 0 0 0 0 0 -126 0 0 Solde de clôture (31/12/2022) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 0 Comptabilisés en résultat 0 Comptabilisés en capitaux propres 0 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concerné par l’évaluation de l’impact de la prise en compte de la marge à l’origine. Réformes des indices de référence de taux et implications pour le Groupe Crédit Agricole La réforme des indices de taux IBOR (InterBank Offered Rates) initiée par le Conseil de Stabilité Financière en 2014, vise à remplacer ces indices par des taux alternatifs et plus particulièrement par des Risk Free Rates (RFR). Cette réforme s’est accélérée le 5 mars 2021 lorsque l’IBA – l’administrateur du LIBOR – a confirmé le jalon important de fin 2021 pour l’arrêt de la publication ou la non représentativité des LIBOR, sauf sur les tenors les plus utilisés du LIBOR USD (échéances au jour le jour, un, trois, six et douze mois) pour lesquels la date est fixée au 30 juin 2023. Depuis cette date, d’autres annonces sont intervenues : La cessation de la publication de plusieurs indices calculés sur la base des swaps référençant le LIBOR USD prévue pour fin juin 2023 : ICE SWAP RATE USD, MIFOR (Inde), SOR (Singapour) et THBFIX (Thaïlande) ; La cessation du CDOR (Canada) après le 28 juin 2024 sur les ténors non encore arrêtés (un, deux et trois mois) ; Et plus récemment, l’arrêt du WIBOR – indice de référence polonais, classifié critique par la Commission Européenne - à horizon fin 2024. Depuis début 2019, le Groupe Crédit Agricole s’est organisé pour préparer et encadrer la transition des indices de taux pour l’ensemble de ses activités. Ces transitions s’inscrivent dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole participe - et le cadre réglementaire européen (BMR). Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe Crédit Agricole préconise et privilégie des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités. De manière générale, la réalisation ordonnée et maitrisée des transitions est aujourd’hui garantie par les efforts menés par le Groupe pour mettre à niveau ses outils et ses processus ainsi que par la forte mobilisation des équipes support et des métiers pour absorber la charge de travail induite par les transitions, notamment pour la renégociation des contrats. L’ensemble des actions entreprises depuis 2019 permet ainsi aux entités du Groupe d’assurer la continuité de leur activité après la disparition des IBOR et d’être en capacité de gérer les nouvelles offres de produits référençant des RFR ou certains RFR à terme. Transition LIBOR GBP, CHF et JPY Suite aux actions menées en 2021 pour renégocier les transactions indexées sur les indices qui n’étaient plus publiés ou qui ont cessé d’être représentatifs le 31 décembre 2021, le Groupe a finalisé la migration opérationnelle de ces contrats au premier semestre 2022. Sur le second semestre, le Groupe a focalisé ses efforts sur la renégociation des quelques transactions résiduelles utilisant des LIBOR synthétiques. Transition LIBOR USD : A l’échelle du Groupe Crédit Agricole, les travaux au 2ème semestre 2022 se sont concentrés en grande partie sur la préparation de la transition du LIBOR USD. L’identification des contrats et la définition de la stratégie pour leur migration sont finalisées : Les prêts, les lignes de crédit ainsi que les instruments de couverture associés seront prioritairement basculés vers un indice alternatif à travers une renégociation bilatérale. Il est anticipé que l’essentiel des dérivés non compensés couverts par le protocole ISDA seront transitionnés par activation de la clause de fallback à la disparition du LIBOR USD et les clients non adhérents au protocole ont été contactés afin d’initier une renégociation bilatérale. Les chambres de compensation ont quant à elles confirmé que les dérivés compensés seraient transitionnés au 1er semestre 2023 ; Les comptes à vue et autres produits assimilés seront migrés par une mise à jour de leurs conditions générales ; Pour les autres classes d’actifs, les contrats seront migrés pro-activement ou par activation de la clause de fallback. Cette transition impacte en tout premier lieu la banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée au LIBOR USD et pour laquelle la transition des stocks de contrats a déjà débuté. La migration opérationnelle des contrats s’appuie sur l’ensemble des processus et outils préalablement développés pour la transition des contrats indexés sur les taux IBOR dont la publication ou la non représentativité a cessé fin 2021. La Financial Conduct Authority (FCA) britannique a lancé le 23 novembre une consultation visant à proposer la mise en œuvre d’un LIBOR USD synthétique pour les tenors un, trois et six mois jusqu’à fin septembre 2024 sachant que les autorités américaines ont pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires du LIBOR USD pour les contrats de droit américain. Transition des autres indices (ICE SWAP RATE USD, MIFOR, SOR, THBFIX, CDOR, WIBOR) : Hors WIBOR, les transitions concernent presque exclusivement la banque d’investissement qui a finalisé l’identification des clients et des transactions. Le stock à transitionner est très marginal par rapport au LIBOR USD et concerne très majoritairement les dérivés compensés. Au dernier trimestre 2022, l’autorité polonaise KNF a communiqué sa feuille de route pour le remplacement des deux indices de référence WIBOR et WIBID par l’indice WIRON et une première version de ses recommandations sur les transactions OIS et les émissions. Les principales entités du Groupe Crédit Agricole utilisant le WIBOR sont CA Pologne (banque de détail) et CAL&F au travers de l’entité EFL (leasing). Gestion des risques associés à la réforme des taux : Les risques liés à la réforme des taux interbancaires se limitent essentiellement au LIBOR USD pour la période courant jusqu’en juin 2023. Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence, les travaux menés par le Groupe portent également sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »). Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d’équivalence économique. Au 31 décembre 2022, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : (en millions d'euros) LIBOR USD Autres LIBOR : GBP, JPY et CHF Autres indices Total des actifs financiers hors dérivés 4 957 0 Total des passifs financiers hors dérivés 0 0 Total des notionnels des dérivés 4 957 0 Les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure à la date de cessation ou de non représentativité de l’indice de référence. Pour le LIBOR USD par exemple, le 30 juin 2023 correspond à la date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. Au 31 décembre 2022 les encours sont établis à partir des données de gestion. Impacts des évolutions comptables ou autres événements La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucune évolution comptable ou autres événements sur l’exercice qui nécessitent un retraitement des données 2021. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2022 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe. Information sur les filiales Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a accordé aucun soutien financier aux entités structurées consolidées au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021. Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2019), soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2018, FCT Crédit Agricole Habitat 2020 et FCT Crédit Agricole Habitat 2022). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du Groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 702 millions d’euros aux FCT. Participations ne donnant pas le contrôle Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. Composition du périmètre Périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation / Siège social Type d’entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2022 31/12/2021 31/12/2022 31/12/2021 Caisse régionale PCA Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A Caisses locales Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A SASU PCA IMMO Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2017 - Compartiment CR PCA (1) Globale S1 : liquidation France Filiale 0.00% 100.00% 0.00% 100.00% FCT CA Habitat 2018 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2019 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2020 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2022 - Compartiment CR PCA Globale E2 : création France Filiale 100.00% N/A 100.00% N/A SOFIPACA (2) Mise en équivalence E1 : franchissement de seuil France Filiale 49.99% N/A 49.99% N/A Le FCT CA Habitat 2017 – Compartiment CR PCA a été liquidé en mars 2022. L’impact de première consolidation se traduit par : Un transfert de l’écart de réévaluation, auparavant en réserves latentes, dans les réserves consolidées pour 11 millions d’euros ; Par la comptabilisation en résultat net de la période de la quote-part de résultat de SOFIPACA pour 4,1 millions d’euros ; Par la neutralisation du dividende versé par SOFIPACA pour 3 millions d’euros. Cette participation est valorisée à 35,8 millions d’euros à fin décembre 2022. Au 31 décembre 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat 2017, Crédit Agricole Habitat 2018, Crédit Agricole Habitat 2019, Crédit Agricole Habitat 2020 et Crédit Agricole Habitat 2022 a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Participations et entités structurées non consolidées Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 458 467 milliers d’euros au 31 décembre 2022 contre 1 639 343 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2022 31/12/2021 CREAZUR SASU France 100,00% 100,00% Entité non significative PCA IMMOBILIER (EX IMMO NEUF) France 100,00% 100,00% Entité non significative AURON TOURISME France 33,33% 33,33% Entité non significative LE VILLAGE BY CA PCA France 100,00% 100,00% Entité non significative DELTAGER SA France 16,66% 16,66% Entité non significative Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas au 31 décembre 2022 de titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif. Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2022, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Soutien financier apporté aux entités structurées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’apporte aucun soutien financier aux entités structurées. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2022 et au 31 décembre 2021, l’implication de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2022 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2022 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1 589 1 589 0 1 589 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 1 589 1 589 0 1 589 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 142 568 142 568 0 142 568 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 142 568 142 568 0 142 568 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. Événements postérieurs au 31 décembre 2022 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2022 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation . L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit . Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 « Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement » de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut (Stage 3) sont dépréciés lorsqu’ un ou plusieurs événements ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers se sont produits. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué en note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés qui s’élève à M€ 141,8. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles jugés clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact du contexte macro-économique sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note « Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement » de l’annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues ( Expected Credit Losses ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dettes, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois (Stage 1) ; et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité (Stage 2). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de pertes en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de votre caisse régionale au regard des caractéristiques propres à ses portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature, au 31 décembre 2022, un montant de M€ 173,0 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de : l’importance des hypothèses prises, en particulier dans le contexte macro-économique de l’exercice 2022 tel qu’indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques (Stages 1 et 2). Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont notamment consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de détermination des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut Loss Given Default ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte macro-économique particulier de l’exercice 2022 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et des paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeurs ; tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de détermination des corrections de valeur sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des corrections de valeur dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte macro-économique particulier pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking local ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2022 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe , données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés . Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823 10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1er avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2022, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la treizième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la septième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015 et le cabinet ERNST & YOUNG Audit de 1998 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation , il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Paris-La Défense, le 14 mars 2023 Les Commissaires aux Comptes EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Patrick Estienne Bernard Heller V. — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

13/02/2023 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2300274
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 8 3  20 9  29 0  €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 8300 0  Draguignan. 41 5  17 6  07 2  RCS DRAGUIGNAN N.A.F. : 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 3 1  Décembre 2022 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 12 6  453 Effets publics et valeurs assimilées 31 7  302 Créances sur les établissements de crédit 19 3  593 Opérations internes au Crédit Agricole 5  31 8  329 Opérations avec la clientèle 1 8  86 8  357 Obligations et autres titres à revenu fixe 1  01 1  705 Actions et autres titres à revenu variable 9  607 Participations et autres titres détenus à long terme 1  27 0  294 Parts dans les entreprises liées 1 0  035 Immobilisations incorporelles 9  712 Immobilisations corporelles 15 9  849 Autres actifs 15 6  141 Comptes de régularisation 17 2  067 Total Actif 2 7  62 3  444 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 43 7  835 Opérations internes au Crédit Agricole 1 3  05 5  910 Opérations avec la clientèle 1 0  20 2  931 Dettes représentées par un titre 5  268 Autres passifs 50 3  811 Comptes de régularisation 43 0  928 Provisions pour risques et charges 21 5  723 Dettes subordonnées 24 4  850 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 9 0  338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2  43 5  850 Capital souscrit 8 3  209 Primes d'émission 24 7  026 Réserves 2  10 5  097 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 2 7  62 3  444 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1  84 0  132 Engagements de garantie 79 2  042 Engagements sur titres 9  876 Engagements reçus   Engagements de financement 1 9  542 Engagements de garantie 8  92 4  114 Engagements sur titres 9  876

16/11/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2204432
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 Septembre 2022 (En milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, banques centrales 132 102 Effets publics et valeurs assimilées 328 767 Créances sur les établissements de crédit 266 616 Opérations internes au Crédit Agricole 4 180 491 Opérations avec la clientèle 18 537 983 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 029 402 Actions et autres titres à revenu variable 9 670 Participations et autres titres détenus à long terme 1 235 373 Parts dans les entreprises liées 9 781 Immobilisations incorporelles 9 315 Immobilisations corporelles 150 740 Autres actifs 189 166 Comptes de régularisation 110 171 Total Actif 26 189 577 PASSIF MONTANT Dettes envers les établissements de crédit 139 069 Opérations internes au Crédit Agricole 11 703 512 Opérations avec la clientèle 10 476 088 Dettes représentées par un titre 3 158 Autres passifs 462 053 Comptes de régularisation 420 158 Provisions pour risques et charges 211 937 Dettes subordonnées 247 414 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 435 850 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 105 097 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Report à nouveau (+/-) Total Passif 26 189 577 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 1 702 873 Engagements de garantie 724 442 Engagements sur titres 6 993 Engagements reçus   Engagements de financement 20 025 Engagements de garantie 8 818 798 Engagements sur titres 6 993

08/08/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2203688
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 Juin 2022 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 131 777 Effets publics et valeurs assimilées 327 333 Créances sur les établissements de crédit 145 633 Opérations internes au Crédit Agricole 4 007 275 Opérations avec la clientèle 18 395 052 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 051 961 Actions et autres titres à revenu variable 8 740 Participations et autres titres détenus à long terme 1 235 176 Parts dans les entreprises liées 9 932 Immobilisations incorporelles 9 348 Immobilisations corporelles 146 757 Autres actifs 176 893 Comptes de régularisation 113 533 Total Actif 25 759 410 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 138 873 Opérations internes au Crédit Agricole 11 561 726 Opérations avec la clientèle 10 379 086 Dettes représentées par un titre 3 152 Autres passifs 333 350 Comptes de régularisation 359 373 Provisions pour risques et charges 211 272 Dettes subordonnées 246 390 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 435 850 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 105 097 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Report à nouveau (+/-) Total Passif 25 759 410 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 610 404 Engagements de garantie 721 699 Engagements sur titres 9 996 Engagements reçus   Engagements de financement 19 686 Engagements de garantie 8 728 118 Engagements sur titres 9 996

09/05/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2201482
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital variable régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31  m ars 2022 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 118 473 Effets publics et valeurs assimilées 331 817 Créances sur les établissements de crédit 142 660 Opérations internes au Crédit Agricole 3 769 710 Opérations avec la clientèle 18 150 408 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 037 748 Actions et autres titres à revenu variable 198 932 Participations et autres titres détenus à long terme 1 243 702 Parts dans les entreprises liées 9 966 Immobilisations incorporelles 9 633 Immobilisations corporelles 138 837 Autres actifs 204 320 Comptes de régularisation 93 913 Total Actif 25 450 119 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 139 264 Opérations internes au Crédit Agricole 11 711 257 Opérations avec la clientèle 10 204 529 Dettes représentées par un titre 3 154 Autres passifs 122 662 Comptes de régularisation 389 669 Provisions pour risques et charges 209 452 Dettes subordonnées 241 061 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 338 733 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 007 673 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Report à nouveau (+/-) 307 Total Passif 25 450 119 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 632 624 Engagements de garantie 748 997 Engagements sur titres 7 510 Engagements reçus   Engagements de financement 19 362 Engagements de garantie 8 671 631 Engagements sur titres 7 510

15/04/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2200945
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D'AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 83 209 290 euros Siège social : Les Négadis - avenue Paul Arène 83300 DRAGUIGNAN 415 176 072 R.C.S DRAGUIGNAN Comptes annuels approuvés par l'Assemblée générale ordinaire du 1 er avril 202 2 Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2021 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 28 janvier 2022 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 1er avril 2022 I. — Bilan au 31 décembre 2021 Actif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Opérations interbancaires et assimilées 575 274 560 447 Caisse, banques centrales 125 897 122 165 Effets publics et valeurs assimilées 5 330 407 317 746 Créances sur les établissements de crédit 3 118 970 120 536 Opérations internes au Crédit Agricole 3 3 461 794 2 128 573 Opérations avec la clientèle 4 17 963 421 17 244 911 Opérations sur titres 1 276 965 1 491 771 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 068 654 1 087 679 Actions et autres titres à revenu variable 5 208 311 404 092 Valeurs immobilisées 1 394 624 1 340 928 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 243 618 1 208 539 Parts dans les entreprises liées 6-7 10 093 9 980 Immobilisations incorporelles 7 9 676 9 935 Immobilisations corporelles 7 131 237 112 474 Comptes de régularisation et actifs divers 439 317 582 936 Autres actifs 9 344 743 486 046 Comptes de régularisation 9 94 574 96 890 Total actif 25 111 395 23 349 566 Passif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Opérations interbancaires et assimilées 112 012 113 914 Dettes envers les établissements de crédit 11 112 012 113 914 Opérations internes au Crédit Agricole 11 11 455 858 10 725 033 Comptes créditeurs de la clientèle 12 10 144 883 9 290 107 Dettes représentées par un titre 13 3 452 3 753 Comptes de régularisation et passifs divers 417 073 366 546 Autres passifs 14 124 689 110 285 Comptes de régularisation 14 292 384 256 261 Provisions et dettes subordonnées 442 550 412 933 Provisions 15-16-17 206 110 197 121 Dettes subordonnées 19 236 440 215 812 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 18 90 338 90 338 Capitaux propres hors FRBG 20 2 445 229 2 346 942 Capital souscrit 83 209 83 209 Primes d'émission 247 026 247 026 Réserves 2 007 673 1 923 383 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 518 Report à nouveau 307 0 Résultat de l'exercice 106 496 92 806 Total passif 25 111 395 23 349 566 Hors-bilan au 31 décembre 2021 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés 2 400 247 2 422 362 Engagements de financement 28 1 671 319 1 650 854 Engagements de garantie 28 725 028 765 645 Engagements sur titres 28 3 900 5 863 Engagements reçus 8 725 338 8 404 163 Engagements de financement 28 25 462 38 654 Engagements de garantie 28 8 695 976 8 359 646 Engagements sur titres 28 3 900 5 863 Les opérations de change Hors-bilan et les opérations sur instruments financiers à terme sont présentées respectivement en note 25 et 26. II. — Compte de résultat au 31 décembre 2021 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 31 383 323 381 441 Intérêts et charges assimilées 31 -146 088 -164 309 Revenus des titres à revenu variable 33 32 398 41 017 Commissions Produits 33 257 528 253 143 Commissions Charges 33 -51 270 -41 534 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 34 1 044 499 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 35 329 -271 Autres produits d'exploitation bancaire 36 12 206 17 922 Autres charges d'exploitation bancaire 36 -2 628 -1 446 Produit net bancaire 486 842 486 462 Charges générales d'exploitation 37 -302 022 -288 691 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -21 201 -19 340 Résultat brut d'exploitation 163 619 178 431 Coût du risque 38 -21 209 -38 608 Résultat d'exploitation 142 410 139 823 Résultat net sur actifs immobilisés 39 718 -8 059 Résultat courant avant impôt 143 128 131 764 Impôts sur les bénéfices 40 -36 632 -43 158 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 0 4 200 Résultat net de l'exercice 106 496 92 806 I II . — Annexes Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Cadre juridique et financier La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 51 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,50 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,50 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Relations internes au Crédit Agricole - Mécanismes financiers internes L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : - Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementées (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole SA. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». - Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Le traitement comptable retenu par le Groupe, sans changement par rapport à celui appliqué en 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, i.e. au terme de l’opération de TLTRO III, et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 31 décembre 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Ainsi, le Groupe estime bénéficier de l’obtention de l’ensemble des bonifications à l’échéance de ce financement du fait de la réalisation des conditions pour en bénéficier au 31 décembre 2021. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. - Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l'année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d'un mécanisme de résolution unique et d'un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c'est la stratégie de résolution de « point d'entrée unique élargi » («  extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l'outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l'hypothèse d'une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c'est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d'organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d'entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu'ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l'article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. Dans l'hypothèse où les autorités de résolution décideraient d'une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d'absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF ) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d'utiliser l'outil de résolution qu'est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette (Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l'égard de l'organe central et de l'ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s'appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l'entité considérée et quelle que soit l'origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l'article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l'entité du Groupe dont ils sont créanciers. L'étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s'appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L'investisseur doit donc être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs d'actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette d'un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l'entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l'essentiel la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. - Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant en 2013 et amendé par deux avenants en 2016, s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A, en qualité d'organe central et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35% du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020, une deuxième correspondant à 15% du dispositif a eu lieu le 1er mars 2021 et une dernière correspondant à la partie résiduelle de 50% du dispositif a eu lieu le 16 novembre 2021. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2021 Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2021 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 ". - Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par la crise sanitaire, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie. Prêts Garantis par l'Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quels que soient leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l'Etat. Au 31 décembre 2021, le solde des encours de prêts garantis par l'Etat octroyés à la clientèle par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'élève à 699 252 milliers d'euros. Risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. - Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 1er mars 2021 et le 16 novembre 2021 respectivement 15% complémentaires et la totalité de la part résiduelle de 50% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d'une partie des exigences prudentielles s'appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d'assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. - Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012. La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 1 285 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2021. - Contrôle fiscal La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait l’objet d’un contrôle fiscal portant sur la période du 1er janvier 2018 au 31 décembre 2019. - Projet Immobilier Crédit Agricole Services Immobiliers Encartage de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de l’Assemblée générale du 2 avril 2021. Dans le cadre de son projet Groupe, le Crédit Agricole ambitionne de proposer à ses clients une gamme complète de solutions répondant à leurs divers besoins en matière d’immobilier. A ce titre, le Groupe a engagé une restructuration complète de la filière immobilière et a constitué la structure Crédit Agricole Services Immobiliers (CA-SIM) pour porter et encadrer l’activité d’administration de biens portée par Crédit Agricole Immobilier et les Caisses régionales au travers notamment du réseau Square Habitat. CA-SIM devient ainsi la filiale commune de Crédit Agricole Immobilier et des caisses régionales. A cet effet, la holding PCA IMMO, filiale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, a cédé à CA-SIM l’activité d’administration de biens de ses structures Square Habitat Provence Côte d’Azur et Cabinet Espargillière en contrepartie de 747 751 titres CA-SIM pour un montant de 5 317 milliers d’euros. Evénements postérieurs à l'exercice 2021 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice. Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui regroupe dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent le point suivant : Règlements / Recommandations Date de 1 ère application : opérations ou exercices ouverts à compter du Mise à jour Recommandation n° 2013-02 du 7 novembre 2013 relative aux règles d'évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises Immédiate Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-07 conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque de crédit conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. • Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et/ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ( "Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé à minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. • Dégradation significative du risque de crédit La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur doit apprécier, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux : - des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ; - la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ; - l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un évènement en particulier, le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse (appréciation par la Direction des Risques). Parmi les encours douteux, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain. • Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. • Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément au règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation à minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 du règlement ANC 2014-07. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition exclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de Placements Collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (Cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement ANC 2014-07. Titres de l'activité de portefeuille Conformément au règlement ANC 2014-07, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelles que soient leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément au règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas opéré, en 2021, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. Immobilisations La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constituées depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Le mali technique de fusion est comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté, en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, à la suite de l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement utilisée Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 25 ans Installations techniques 10 ans Agencements 10 ans Matériel informatique 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 5 ans Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les comptes d'épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l'épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Provisions La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 31 décembre 2021, les fonds pour risques bancaires généraux constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à hauteur de 90,2 M€ se décomposent ainsi : - Provision propre assureur pour 6,2 M€ - Provision risques activité crédit pour 66,6 M€ - Provision risques gestion financière pour 17,4 M€ Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name S/N) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du règlement ANC 2014-07, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Intégration des succursales à l'étranger Les succursales tiennent des comptabilités autonomes conformes aux règles comptables en vigueur dans les pays où elles sont implantées. Lors de l'arrêté des comptes, les bilans et comptes de résultat des succursales sont retraités selon les règles comptables françaises, convertis en euros et intégrés à la comptabilité de leur siège après élimination des opérations réciproques. La seule implantation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger est située à Monaco, avec l’euro comme devise principale. Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 26 avril 2019, modifié par les avenants du 30 mars 2020. Un complément d’intéressement de 2 800 milliers d’euros a été décidé par le conseil d’administration en 2021. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a appliqué la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans le règlement ANC 2014-03. Cette recommandation a été modifiée par l'ANC le 5 novembre 2021. Elle permet, pour les régimes à prestations définies conditionnant l'octroi d'une prestation à la fois en fonction de l'ancienneté, pour un montant maximal plafonné et au fait qu'un membre du personnel soit employé par l'entité lorsqu'il atteint l'âge de la retraite, de déterminer la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de : - soit la date de prise de service du membre du personnel - soit la date à partir de laquelle chaque année de service est retenue pour l'acquisition des droits à prestation. En application de ce règlement, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. A compter de l’exercice 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date à laquelle chaque année de service est retenue pour l’acquisition des droits à prestation (i.e. convergence avec la décision IFRS IC d’avril 2021 portant sur IAS 19). Les impacts sur le niveau de la dette actuarielle s’élèvent à 307 milliers d’euros (comme présenté en Note 17 des états financiers). L’impact de première application est comptabilisé en contrepartie du Report à Nouveau (Cf. Note 20 portant sur les capitaux propres). Il s’élève à 307 milliers d’euros en contrepartie de 307 milliers d’euros au titre des excédents d’actif de régime (Cf. Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers) Pour l’exercice 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur maintient sa méthode actuelle de détermination de la répartition des droits à prestation de manière linéaire à partir de la date de prise de service du membre du personnel. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Plans de stock-options Les salariés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne sont pas concernés par les plans de stock-options. Souscriptions d'actions dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 30 %, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital. Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas constaté de charges et de produits exceptionnels sur l’exercice 2021. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 11 633 11 633 11 633 7 741 à terme 106 120 106 120 137 106 257 110 373 Prêts subordonnés 1 080 1 080 1 080 2 422 Total 11 633 1 080 106 120 118 833 137 118 970 120 536 Valeur nette au bilan 118 970 120 536 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 975 643 1 975 643 1 975 643 1 001 901 Comptes et avances à terme 55 873 96 549 1 210 607 89 179 1 452 208 33 943 1 486 151 976 554 Titres reçus en pension livrée 150 118 Total 2 031 516 96 549 1 210 607 89 179 3 427 851 33 943 3 461 794 2 128 573 Valeur nette au bilan 3 461 794 2 128 573 Total 3 580 764 2 249 109 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 1 080 milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2021, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie à la suite de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'élève à 699 252 milliers d'euros. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 5 169 5 169 5 169 3 554 Autres concours à la clientèle 670 136 1 482 481 5 581 816 10 247 923 17 982 356 58 532 18 040 888 17 335 487 Comptes ordinaires débiteurs 70 317 70 317 1 209 71 526 70 962 Dépréciations -154 162 -165 092 Valeur nette au bilan 17 963 421 17 244 911 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 574 milliers d'euros. Parmi les créances sur la clientèle 8 870 814 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2021 contre 8 427 467 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 36 884 milliers au 31 décembre 2021 d'euros contre 34 788 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 17 960 782 17 255 939 Autres pays de l'U.E. 47 984 58 566 Autres pays d'Europe (1) 21 849 9 392 Amérique du Nord 7 637 8 275 Amérique Centrale et du Sud 764 690 Afrique et Moyen-Orient 13 422 15 117 Asie et Océanie (hors Japon) 5 227 5 833 Japon 177 195 Total en principal 18 057 842 17 354 007 Créances rattachées 59 741 55 996 Dépréciations -154 162 -165 092 Valeur nette au bilan 17 963 421 17 244 911 (1) dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling : 8 639 milliers de GBP Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 18 019 892 330 013 94 178 -154 162 -80 641 17 311 319 318 674 103 330 -165 092 -89 197 Autres pays de l'U.E. 48 250 1 709 572 58 864 1 831 412 Autres pays d'Europe (1) 21 872 230 42 9 403 40 36 Amérique du Nord 7 833 687 21 8 441 651 21 Amérique Centrale et du Sud 765 6 6 690 6 6 Afrique et Moyen-Orient 13 536 787 25 15 229 1 009 83 Asie et Océanie (hors Japon) 5 258 206 21 5 862 211 28 Japon 177 195 Total 18 117 583 333 638 94 865 -154 162 -80 641 17 410 003 322 422 103 916 -165 092 -89 197 (1) dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling : 21 452 milliers de GBP, dont 54 milliers de GBP d’encours douteux et 5 milliers de GBP d’encours douteux compromis. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 10 291 093 130 623 34 963 -54 659 -27 346 9 993 537 144 755 37 892 -60 456 -28 758 Agriculteurs 434 481 14 978 3 806 -8 336 -3 805 418 766 11 500 4 999 -7 091 -4 884 Autres professionnels 2 778 633 88 643 27 788 -44 570 -24 730 2 624 891 85 797 26 445 -45 171 -24 340 Clientèle financière 374 080 4 630 1 398 -2 239 -750 344 454 4 003 1 499 -2 660 -1 498 Entreprises 2 591 100 92 047 26 345 -43 381 -23 445 2 426 375 75 740 32 517 -49 116 -29 153 Collectivités publiques 1 584 817 2 019 467 -733 -467 1 542 526 467 467 -467 -467 Autres agents économiques 63 379 698 98 -244 -98 59 454 160 97 -131 -97 Total 18 117 583 333 638 94 865 -154 162 -80 641 17 410 003 322 422 103 916 -165 092 -89 197 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 325 988 325 988 313 515 dont surcote restant à amortir 18 147 18 147 15 537 dont décote restant à amortir -95 -95 0 Créances rattachées 4 419 4 419 4 231 Valeur nette au bilan 330 407 330 407 317 746 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): Emis par organismes publics 89 676 89 676 64 080 Autres émetteurs 5 100 974 093 979 193 1 023 241 dont surcote restant à amortir 8 713 8 713 7 260 dont décote restant à amortir -1 003 -1 003 -795 Créances rattachées 12 3 010 3 022 3 596 Dépréciations -2 448 -789 -3 237 -3 238 Valeur nette au bilan 2 664 1 065 990 1 068 654 1 087 679 Actions et autres titres à revenu variable 201 658 6 959 208 617 404 403 Dépréciations -306 -306 -311 Valeur nette au bilan 201 658 6 653 208 311 404 093 Total 204 322 6 653 1 396 397 1 607 372 1 809 518 Valeurs estimatives 210 016 7 252 1 416 632 1 633 900 1 859 105 (1) dont 101 871 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2021 et 101 871 milliers d'euros au 31 décembre 2020 Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 5 707 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre 3 167 milliers d'euros au 31 décembre 2020. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 598 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre 547 milliers d'euros au 31 décembre 2020. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 32 958 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre 53 746 milliers d'euros au 31 décembre 2020. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -6 083 milliers d'euros au 31 décembre 2021, contre -839 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Administration et banques centrales (y compris Etats) 70 555 64 081 Etablissements de crédit 115 664 146 827 Clientèle financière 804 865 1 015 165 Collectivités locales 19 122 0 Entreprises, assurances et autres clientèles 267 280 265 651 Total en principal 1 277 486 1 491 724 Créances rattachées 3 022 3 596 Dépréciations -3 543 -3 549 Valeur nette au bilan 1 276 965 1 491 771 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 068 869 325 988 208 617 1 603 474 1 087 321 313 515 404 403 1 805 239 dont titres cotés 495 006 325 988 820 994 513 576 313 515 827 091 dont titres non cotés (1) 573 863 208 617 782 480 573 745 404 403 978 148 Créances rattachées 3 022 4 419 7 441 3 596 4 231 7 827 Dépréciations -3 237 -306 -3 543 -3 238 -311 -3 549 Valeur nette au bilan 1 068 654 330 407 208 311 1 607 372 1 087 679 317 746 404 092 1 809 517 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 193 490 milliers d'euros Dont OPCVM français de capitalisation 193 490 milliers d'euros OPCVM étrangers 14 821 milliers d'euros Dont OPCVM étrangers de capitalisation 14 821 milliers d'euros La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2021 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM obligataires 140 444 142 503 OPCVM autres 67 867 72 113 Total 208 311 214 616 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 64 045 84 741 202 381 717 702 1 068 869 3 022 1 071 891 1 090 917 Dépréciations -3 237 -3 238 Valeur nette au bilan 64 045 84 741 202 381 717 702 1 068 869 3 022 1 068 654 1 087 679 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 10 047 243 517 72 424 325 988 4 419 330 407 317 746 Dépréciations Valeur nette au bilan 10 047 243 517 72 424 325 988 4 419 330 407 317 746 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 211 359 2 428 1 191 534 2 428 Autres pays de l'U.E. 182 992 199 713 Autres pays d'Europe 9 078 Amérique du Nord 506 506 511 511 Total en principal 1 394 857 2 934 1 400 836 2 939 Créances rattachées 7 441 283 7 827 283 Dépréciations -3 237 -3 217 -3 238 -3 222 Valeur nette au bilan 1 399 061 1 405 425 Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2021. Informations financières (En milliers d'euros) Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (1) Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur Autres parts dans les entreprises liées : 21 500 3 512 9 159 S.A.S. PCA IMMO 13 500 -16 078 100,00% 13 500 0 9 159 152 1313 0 S.A.S.U CREAZUR 4 500 -2 087 100,00% 4 500 2 412 0 -169 0 S.A.S. LE VILLAGE BY PCA 2 542 -965 100,00% 3 500 1 100 335 -554 0 Autres titres de participations : 1 212 222 1 195 796 29 560 31 507 S.N.C. CA TITRES 15 245 43 473 1,93% 1 119 1 119 152 880 672 0 S.A.S. SACAM IMMOBILIER 173 273 9 296 3,13% 5 691 5 691 0 5 309 155 S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT 725 471 69 308 2,79% 20 351 20 351 9 518 0 61 185 558 S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS 62 558 19 432 2,90% 2 100 2 100 128 2 334 0 S.A.S. EDOKIAL 314 11 209 1,64% 1 471 1 471 42 057 969 0 S.A.S.SACAM ASSURANCE CAUTION 13 713 23 135 5,53% 1 380 1 380 0 1 893 100 S.A.S. SACAM AVENIR 217 698 -111 362 3,43% 12 937 9 510 0 -111 130 0 S.A.S. SOFIPACA 25 232 13 815 50,00% 17 545 17 545 14 -2 108 0 S.N.C. SACAM MUTUALISATION 18 556 677 10 065 2,78% 515 448 515 448 0 271 332 6 278 S.A.S. RUE LA BOETIE 2 744 903 15 406 729 2,77% 599 769 599 769 20 042 0 -3 980 24 374 S.A.S. CA PROTECTION ET SECURITE 511 40 741 2,41% 1 496 1 496 10 962 964 14 S.A.S. C2MS 53 053 12 208 1,52% 1 370 1 370 0 251 28 S.A.S. DELTA 79 550 -1 731 3,50% 2 786 2 786 0 -28 0 S.A.S. GRANDS CRUS INVESTISSEMENTS 44 993 34 077 1,18% 1 000 1 000 0 15 975 0 S.A.S. SACAM FIRECA 55 594 -4 958 3,27% 2 785 1 657 0 -2 110 0 S.A.S. SACAM INTERNATIONAL 522 023 -38 777 2,77% 24 974 13 103 1 -102 179 0 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur Autres titres de participations 4 045 3 611 244 226 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 237 767 1 202 919 38 963 31 733 Les données sur les autres titres de participation sont en date du 31/12/2020, Les données sur les autres parts dans les entreprises liées sont en date du 31/12/2021 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 21 500 3 512 21 500 4 712 Titres cotés Avances consolidables 9 158 6 581 9 158 5 268 Créances rattachées Dépréciations -20 565 -20 678 Valeur nette au bilan 10 093 10 093 9 980 9 980 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 216 267 1 685 607 1 173 694 1 610 099 Titres cotés Avances consolidables 29 804 29 805 41 606 41 606 Créances rattachées 135 135 135 135 Dépréciations -16 859 -17 556 Sous-total titres de participation 1 229 347 1 715 547 1 197 879 1 651 840 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 14 437 14 439 10 802 10 754 Dépréciations -166 -142 Sous-total autres titres détenus à long terme 14 271 14 439 10 660 10 754 Valeur nette au bilan 1 243 618 1 729 986 1 208 539 1 662 594 Total des titres de participation 1 253 711 1 740 079 1 218 519 1 672 574 (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 252 204 1 205 996 Titres cotés Total 1 252 204 1 205 996 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) 31/12/2021 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 21 500 21 500 Avances consolidables 9 158 9 158 Créances rattachées Dépréciations -20 678 -1 200 1 313 -20 565 Valeur nette au bilan 9 980 -1 200 1 313 10 093 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 173 694 43 421 -848 1 216 267 Avances consolidables 41 606 -11 802 29 804 Créances rattachées 135 135 Dépréciations -17 556 -135 832 -16 859 Sous-total titres de participation 1 197 879 43 286 -11 818 1 229 347 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 10 802 3 650 -15 14 437 Dépréciations -142 -29 5 -166 Sous-total autres titres détenus à long terme 10 660 3 621 -10 14 271 Valeur nette au bilan 1 208 539 46 907 -11 828 1 243 618 Total 1 218 519 45 707 -10 515 1 253 711 Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2021 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2021 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 365 250 40 163 -4 315 -368 400 730 Amortissements et dépréciations -254 724 -20 529 4 287 -270 966 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes 4 891 -71 4 820 Amortissements et dépréciations -2 943 -457 53 -3 347 Valeur nette au bilan 112 474 19 177 -46 -368 131 237 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 29 655 50 29 705 Amortissements et dépréciations -19 911 -309 -20 220 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes 191 191 Valeur nette au bilan 9 935 -259 9 676 Total 122 409 18 918 -46 -368 140 913 Actions propres La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas d’action propres. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 48 101 Comptes de stock et emplois divers 1 968 1 942 Débiteurs divers (2) 342 504 483 873 Comptes de règlement 223 130 Valeur nette au bilan 344 743 486 046 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 24 327 22 770 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 59 23 Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers 9 Charges constatées d'avance 797 445 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 724 1 156 Autres produits à recevoir 53 689 56 156 Autres comptes de régularisation 14 969 16 340 Valeur nette au bilan 94 574 96 890 Total 439 317 582 936 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 3 381 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. La modification de la recommandation 2013-02 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires permet l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels sur celui appliqué dans les comptes consolidés consécutivement à la décision de l’IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies. Ce choix d’alignement a été retenu par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et a pour conséquence d’augmenter le niveau des comptes de régularisation et actifs divers de 205 milliers d’euros. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2021 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Solde au 31/12/2021 Sur créances clientèle 165 092 45 220 -53 895 -2 255 154 162 Sur opérations sur titres 3 549 94 -100 3 543 Sur valeurs immobilisées 38 981 1 479 -2 244 38 216 Sur autres actifs 2 044 24 -94 1 974 Total 209 666 46 817 -56 333 -2 255 197 895 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 7 7 3 10 5 à terme 600 2 163 1 151 108 068 111 982 20 112 002 113 909 Valeur au bilan 607 2 163 1 151 108 068 111 989 23 112 012 113 914 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 4 073 4 073 50 4 123 41 319 Comptes et avances à terme 1 221 048 3 276 687 5 133 140 1 815 418 11 446 293 5 442 11 451 735 10 533 690 Titres donnés en pension livrée 150 024 Valeur au bilan 1 225 121 3 276 687 5 133 140 1 815 418 11 450 366 5 492 11 455 858 10 725 033 Total 1 225 728 3 278 850 5 134 291 1 923 486 11 562 355 5 515 11 567 870 10 838 947 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Comptes créditeurs de la clientèle Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 8 965 044 8 965 044 66 8 965 110 7 908 576 Comptes d'épargne à régime spécial 77 396 77 396 77 396 64 840 à vue 77 396 77 396 77 396 64 840 Autres dettes envers la clientèle : 132 361 221 772 735 029 783 1 089 945 12 432 1 102 377 1 316 691 à vue 11 259 11 259 11 259 9 856 à terme 121 102 221 772 735 029 783 1 078 686 12 432 1 091 118 1 306 835 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 9 174 801 221 772 735 029 783 10 132 385 12 498 10 144 883 9 290 107 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 9 780 105 8 921 535 Autres pays de l'U.E. 214 562 242 019 Autres pays d'Europe (1) 71 458 39 206 Amérique du Nord 21 866 23 913 Amérique Centrale et du Sud 3 340 2 378 Afrique et Moyen-Orient 32 403 22 921 Asie et Océanie (hors Japon) 8 288 9 363 Japon 363 1 303 Total en principal 10 132 385 9 262 638 Dettes rattachées 12 498 27 469 Valeur au bilan 10 144 883 9 290 107 (1) dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling : 27 349 milliers de GBP. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Particuliers 5 092 561 4 711 575 Agriculteurs 320 938 302 711 Autres professionnels 916 548 845 281 Clientèle financière 300 870 176 743 Entreprises 2 970 827 2 732 314 Collectivités publiques 9 207 7 389 Autres agents économiques 521 434 486 625 Total en principal 10 132 385 9 262 638 Dettes rattachées 12 498 27 469 Valeur au bilan 10 144 883 9 290 107 Dettes représentées par un titre Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Titres de créances négociables 3 450 3 450 2 3 452 3 753 Valeur nette au bilan 3 450 3 450 2 3 452 3 753 Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres passifs (1) Instruments conditionnels vendus 6 55 Comptes de règlement et de négociation 6 1 Créditeurs divers 114 620 103 926 Versements restant à effectuer sur titres 10 057 6 303 Valeur au bilan 124 689 110 285 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 99 304 67 225 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 37 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 3 287 2 935 Produits constatés d'avance 105 356 116 508 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 10 912 11 763 Autres charges à payer 61 708 54 350 Autres comptes de régularisation 11 780 3 480 Valeur au bilan 292 384 256 261 Total 417 073 366 546 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2021 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Solde au 31/12/2021 Provisions pour autres engagements sociaux 2 066 172 -140 -135 1 963 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 15 226 59 018 -53 959 20 285 Provisions pour litiges fiscaux 391 1 056 -125 -10 1 312 Provisions pour autres litiges 11 643 2 974 -727 -2 577 11 313 Provisions pour risques de crédit (1) 130 474 376 956 -370 885 136 545 Provisions sur participations 1 363 400 -169 1 594 Provisions pour risques opérationnels (2) 4 821 1 461 -444 5 838 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3) 24 219 -2 333 21 886 Autres provisions 6 918 1 413 -2 465 -492 5 374 Valeur au bilan 197 121 443 450 -3 457 -431 004 206 110 (1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles bâlois. (2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. Cette provision est constituée à hauteur de 4 252 milliers d’euros d’après la cartographie des risques selon une méthodologie groupe et à hauteur de 1 285 milliers d’euros au titre du litige image chèque. (3) Cf note 16 ci-après Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 433 796 349 728 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 386 356 1 381 124 Ancienneté de plus de 10 ans 889 607 927 469 Total plans d'épargne-logement 2 709 759 2 658 321 Total comptes épargne-logement 237 236 228 440 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 946 995 2 886 761 L'ancienneté est déterminée conformément au règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 518 808 Comptes épargne-logement 1 363 2 163 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 881 2 971 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -464 -298 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -2 439 -14 277 Ancienneté de plus de 10 ans -18 985 -9 646 Total plans d'épargne-logement -21 888 -24 221 Total comptes épargne-logement 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -21 888 -24 221 (En milliers d'euros) 01/01/2021 Dotations Reprises 31/12/2021 Plans d'épargne-logement -24 221 0 2 333 -21 888 Comptes épargne-logement 0 0 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -24 221 0 2 333 -21 888 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2021 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dette actuarielle à l'ouverture 45 377 45 628 Coût des services rendus sur l'exercice 3 365 2 360 Coût financier 168 446 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 -2 367 Variation de périmètre -68 -195 Prestations versées (obligatoire) -1 904 -1 612 (Gains) / pertes actuariels -1 746 1 117 Autres mouvements (1) -307 Dette actuarielle à la clôture 44 884 45 377 La modification de la recommandation 2013-02 du 7 novembre 2013 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires permet l’alignement du traitement comptable dans les comptes individuels sur celui appliqué dans les comptes consolidés consécutivement à la décision de l’IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies. Ce choix d’alignement a été retenu par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et a pour conséquence de réduire de 307 milliers d’euros le niveau de la dette actuarielle présentée au 1er janvier 2021, faisant ressortir une position active de 307 milliers d’euros, et d’augmenter les capitaux propres au 1er janvier 2021 par le biais du report à nouveau de 307 milliers d’euros. Si cette modification avait été prise en compte en 2020, le niveau des engagements sociaux aurait été estimé à 44 061 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 44 368 milliers d’euros présenté dans le tableau ci-dessus. Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Coût des services rendus 3 365 2 360 Coût financier 168 446 Rendement attendu des actifs -125 -191 Coût des services passés 0 -2 367 (Gains) / pertes actuariels net 531 518 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif -550 1 792 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 3 389 2 558 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à l'ouverture 40 887 38 862 Rendement attendu des actifs 125 191 Gains / (pertes) actuariels 259 101 Cotisations payées par l'employeur 3 328 3 540 Variation de périmètre -68 -195 Prestations payées par le fonds -1 904 -1 612 Juste valeur des actifs / droits à remboursement à la clôture 42 627 40 887 Composition des actifs des régimes La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurance éligibles. Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dette actuarielle à la clôture -44 884 -45 377 Impact de la limitation d'actifs -1 750 -2 300 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 4 212 6 748 Juste valeur des actifs fin de période 42 627 40 887 Position nette (passif) / actifs à la clôture 205 -41 Rendement des actifs des régimes Rendement des actifs des régimes 31/12/2021 Fourchette de taux en % Basse Haute Taux de rendement effectif des actifs de régimes 0,80% 1,28% Taux d'actualisation 0,30% 0,86% Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2021, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement comprise entre 0,70% et 6,55% ; - une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement comprise entre 0,80% et 7,26%. Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Fonds pour risques bancaires généraux 90 338 90 338 Valeur au bilan 90 338 90 338 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Placement des fonds propres des Caisses Locales 236 440 236 440 236 440 215 812 Valeur au bilan 236 440 236 440 236 440 215 812 Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 2 542 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 2 341 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2019 83 209 1 322 997 0 753 271 518 103 675 2 263 670 Dividendes versés au titre de N-2 -9 534 -9 534 Variation de capital 0 Variation des primes et réserves 23 535 23 535 Affectation du résultat social N-2 70 606 -94 141 -23 535 Report à nouveau Résultat de l’exercice N-1 92 806 92 806 Solde au 31/12/2020 83 209 1 393 603 0 776 806 518 92 806 2 346 942 Dividendes versés au titre de N-1 -8 516 -8 516 Variation de capital 0 Variation des primes et réserves 21 072 21 072 Affectation du résultat social N-1 63 218 -84 290 -21 072 Report à nouveau 307 307 Résultat de l’exercice N 106 496 106 496 Solde au 31/12/2021 83 209 1 456 821 0 798 185 518 106 496 2 445 229 Primes, autres réserves et report à nouveau : - Dont 145 158 milliers d'euros de primes d'émission, - Dont 101 868 milliers d'euros de primes de fusion. - Dont 44 milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation. - Dont 307 milliers d’euros relatif à l'impact de l’application de la recommandation 2013-02 du 05 novembre 2021 portant sur le calcul des engagements de retraite et avantages similaires. Composition des capitaux propres (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Capitaux propres hors FRBG 2 445 229 2 346 942 Fonds pour risques bancaires généraux 90 338 90 338 Dettes subordonnées et titres participatifs 236 440 215 812 Total des capitaux propres 2 772 007 2 653 092 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2021 Solde au 31/12/2020 Créances 572 550 571 889 Sur les établissements de crédit et institutions financières 6 513 5 852 Sur la clientèle 0 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 566 037 566 037 Dettes 253 049 229 746 Sur les établissements de crédits et institutions financières 252 558 229 162 Sur la clientèle 491 583 Transactions effectuées avec les parties liées Les transactions effectuées avec les parties liées sont conclues à des conditions normales de marché. Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Euro 25 024 636 24 711 919 23 297 308 22 977 806 Autres devises de l’Union Européenne 164 273 9 950 9 950 Franc Suisse 12 130 12 130 5 740 5 740 Dollar 63 269 63 269 55 065 55 063 Yen 48 48 42 42 Autres devises (1) 13 069 13 357 10 872 10 872 Valeur brute 25 113 316 24 800 996 23 378 977 23 059 473 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 195 973 310 399 180 256 290 093 Dépréciations -197 894 -209 667 Total 25 111 395 25 111 395 23 349 566 23 349 566 (1) dont opérations réalisées en Grande Bretagne et/ou en Livre Sterling : 5 060 milliers de GBP Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change à terme 31 792 31 777 52 194 52 172 - Devises 16 036 16 036 25 380 25 380 - Euros 15 756 15 741 26 814 26 792 Total 31 792 31 777 52 194 52 172 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 4 730 146 124 113 4 854 259 5 453 683 Opérations de gré à gré (1) 4 730 146 124 113 4 854 259 5 453 683 Swaps de taux d'intérêt 4 730 146 123 154 4 853 300 5 453 683 Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers 959 959 Opérations conditionnelles 7 144 172 112 179 256 190 904 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré 7 144 172 112 179 256 190 904 Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 7 144 3 882 11 026 18 600 Vendus 3 882 3 882 4 314 Instruments de taux de change à terme Achetés 82 174 82 174 83 995 Vendus 82 174 82 174 83 995 Total 4 737 290 296 225 5 033 515 5 644 587 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2021 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 35 797 128 551 35 797 128 551 Swaps de taux d’intérêt 692 625 1 462 203 2 698 472 692 625 1 462 203 2 698 472 Caps, Floors, Collars 7 143 7 765 7 143 7 765 Opérations fermes sur actions et indices 959 959 Sous total 735 565 1 599 478 2 698 472 735 565 1 599 478 2 698 472 Opérations de change à terme 63 570 63 570 Sous total 63 570 63 570 Total 799 135 1 599 478 2 698 472 799 135 1 599 478 2 698 472 (En milliers d'euros) Total 31/12/2020 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 58 713 109 277 58 713 109 277 Swaps de taux d’intérêt 524 876 2 273 284 2 655 523 524 876 2 273 284 2 655 523 Caps, Floors, Collars 21 486 1 428 21 486 1 428 Sous total 583 589 2 404 047 2 656 951 583 589 2 404 047 2 656 951 Opérations de change à terme 75 760 28 606 75 760 28 606 Sous total 75 760 28 606 75 760 28 606 Total 659 349 2 432 653 2 656 951 659 349 2 432 653 2 656 951 Instruments financiers à terme : juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total juste valeur Encours notionnel Total juste valeur Encours notionnel Positive Négative Positive Négative Options de change 640 71 164 348 725 167 990 Swaps de taux d’intérêt 12 525 185 224 4 853 300 7 447 321 256 5 453 683 Caps, Floors, Collars 7 7 14 908 1 1 22 914 Opérations fermes sur actions et indices 959 Sous total 13 172 185 302 5 033 515 7 448 321 982 5 644 587 Opérations de change à terme 194 32 63 570 136 286 104 366 Sous total 194 32 63 570 136 286 104 366 Total 13 366 185 334 5 097 085 7 584 322 268 5 748 953 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 114 187 405 145 4 325 000 112 955 Au cours de l’année 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas effectué de transfert de portefeuille Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s'appuie sur : • une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale. • les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s'appliquant aux divers opérateurs de l'établissement. Ce principe de fixation d'une limite d'engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n'appartenant pas à l'OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d'opérations et d'interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement. • des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d'une limite maximale d'engagement incluant l'ensemble des opérations. L'exposition de l'établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d'intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats. L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur de marché Risque de crédit potentiel * Total risque de contrepartie Valeur de marché Risque de crédit potentiel Total risque de contrepartie Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 0 0 0 0 Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés 187 072 16 326 203 398 396 367 18 011 414 378 Risques sur les autres contreparties 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 187 072 16 326 203 398 396 367 18 011 414 378 Dont risques sur contrats de : - taux d'intérêt, change et matières premières 187 072 16 326 203 398 396 367 18 011 414 378 - dérivés actions et sur indices 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 187 072 16 326 203 398 396 367 18 011 414 378 Incidences des accords de compensation et de collatérisation 0 0 0 0 0 0 Total après effet des accords de compensation et de collatérisation 187 072 16 326 203 398 396 367 18 011 414 378 *calculé selon les normes prudentielles CRR2 / CRD5 Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés Engagements de financement 1 671 319 1 650 854 Engagements en faveur de la clientèle 1 671 319 1 650 854 Ouverture de crédits confirmés 828 347 912 587 Ouverture de crédits documentaires 5 608 7 448 Autres ouvertures de crédits confirmés 822 739 905 139 Autres engagements en faveur de la clientèle 842 972 738 267 Engagements de garantie 725 028 765 645 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 215 946 366 276 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 43 0 Autres garanties (1) 215 903 366 276 Engagements d'ordre de la clientèle 509 082 399 369 Cautions immobilières 223 462 233 719 Autres garanties d'ordre de la clientèle 285 620 165 650 Engagements sur titres 3 900 5 863 Autres engagements à donner 3 900 5 863 Engagements reçus Engagements de financement 25 462 38 654 Engagements reçus d'établissements de crédit 25 462 38 654 Engagements de garantie 8 695 976 8 359 646 Engagements reçus d'établissements de crédit 769 714 651 717 Engagements reçus de la clientèle 7 926 262 7 707 929 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 994 976 1 991 928 Autres garanties reçues 5 931 286 5 716 001 Engagements sur titres 3 900 5 863 Autres engagements reçus 3 900 5 863 (1) Au 31/12/2020 : dont 155 537 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 10 674 788 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 10 287 717 milliers d'euros en 2020. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 8 813 730 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 8 315 120 milliers d'euros en 2020 ; - 375 469 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 417 719 milliers d'euros en 2020 ; - 1 485 590 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 554 879 milliers d'euros en 2020 . Engagements donnés aux entreprises liées Les engagements donnés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 2 253 619 milliers d'euros. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Sur opérations avec les établissements de crédit 2 760 3 753 Sur opérations internes au Crédit Agricole 49 644 46 019 Sur opérations avec la clientèle 319 139 316 951 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 11 780 14 718 Intérêts et produits assimilés 383 323 381 441 Sur opérations avec les établissements de crédit -1 764 -2 042 Sur opérations internes au Crédit Agricole -73 851 -79 835 Sur opérations avec la clientèle -23 699 -33 082 Charge nette sur opérations de macro-couverture -46 772 -49 342 Sur dettes représentées par un titre -2 -8 Intérêts et charges assimilées -146 088 -164 309 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 237 235 217 132 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2021 est de 2 542 milliers d'euros, contre 2 341 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Revenus des titres à revenus variables (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 32 171 40 811 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 227 206 Total des revenus des titres à revenus variables 32 398 41 017 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 284 -65 1 219 910 -62 848 Sur opérations internes au crédit agricole 21 018 -29 473 -8 455 19 877 -22 492 -2 615 Sur opérations avec la clientèle 63 704 -554 63 150 69 375 -502 68 873 Sur opérations de change 271 271 261 261 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 122 122 147 147 Sur prestations de services financiers (1) 170 418 -20 456 149 962 161 886 -17 742 144 144 Provision pour risques sur commissions 711 -722 -11 687 -736 -49 Total produit net des commissions 257 528 -51 270 206 258 253 143 -41 534 211 609 (1) dont prestations assurance-vie : 29 086 milliers d'euros. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 837 635 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 207 -136 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 1 044 499 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de placement Dotations aux dépréciations -10 -42 Reprises de dépréciations 49 3 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 39 -39 Plus-values de cession réalisées 691 545 Moins-values de cession réalisées -365 -546 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 326 -1 Solde des opérations sur titres de placement 365 -40 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -83 -231 Reprises de dépréciations 47 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -36 -231 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille -36 -231 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 329 -271 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits divers 12 072 17 778 Refacturation et transfert de charges 67 72 Reprises provisions 67 72 Autres produits d'exploitation bancaire 12 206 17 922 Charges diverses -875 -1 063 Quote part des opérations faites en commun -453 -373 Dotations provisions -1 300 -10 Autres charges d'exploitation bancaire -2 628 -1 446 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 9 578 16 476 Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Frais de personnel Salaires et traitements -106 263 -101 540 Charges sociales -55 597 -53 056 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -11 644 -11 145 Intéressement et participation -20 478 -15 406 Impôts et taxes sur rémunérations -16 967 -15 367 Total des charges de personnel -199 305 -185 369 Refacturation et transferts de charges de personnel 6 038 5 183 Frais de personnel nets -193 267 -180 186 Frais administratifs Impôts et taxes -7 258 -8 896 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -105 957 -102 490 Total des charges administratives -113 215 -111 386 Refacturation et transferts de charges administratives 4 460 2 881 Frais administratifs nets -108 755 -108 505 Charges générales d'exploitation -302 022 -288 691 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du groupe de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. (2) dont 2 582 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique au titre de l'exercice 2021 Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2021 31/12/2020 Cadres 572 554 Non cadres 1 875 1 855 Total de l'effectif moyen 2 447 2 409 La rémunération payée aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2021 à 2 497 milliers d’euros. Cout du risque (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations aux provisions et dépréciations -479 304 -388 278 Dépréciations de créances douteuses -40 519 -36 098 Autres provisions et dépréciations -438 785 -352 180 Reprises de provisions et dépréciations 477 319 361 488 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 48 876 38 569 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 428 443 322 919 Variation des provisions et dépréciations -1 985 -26 790 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -1 752 -2 754 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -17 635 -10 207 Décote sur prêts restructurés -36 -36 Récupérations sur créances amorties 454 349 Autres pertes -255 -157 Autres produits 987 Cout du risque -21 209 -38 608 (1) dont 2 479 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 2 255 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 575 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 72 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 15 156 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -1 765 -8 917 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 765 -8 917 Reprises de dépréciations 2 320 856 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 2 320 856 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 555 -8 061 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 555 -8 061 Plus-values de cessions réalisées 3 Sur titres d'investissement Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 3 Moins-values de cessions réalisées -833 Sur titres d'investissement -1 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -832 Pertes sur créances liées à des titres de participation Solde des plus et moins-values de cessions -830 Sur titres d'investissement -1 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -829 Solde en perte ou en bénéfice -275 -8 061 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 1 012 9 Moins-values de cessions -19 -7 Solde en perte ou en bénéfice 993 2 Résultat net sur actifs immobilisés 718 -8 059 Impôt sur les bénéfices (En milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Impôt sur les sociétés 37 589 46 949 Impôt sur les sociétés exercice antérieur 105 -74 Etalement actuariel des impôts liés aux CI PTZ 837 -173 Crédits d'Impôts -153 -527 Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole -2 243 -3 043 Provisions pour risques fiscaux 497 26 Impôt sur les bénéfices 36 632 43 158 Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur exerce la quasi-totalité de son activité en France et dans la banque de proximité. Evénements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l'exploitation Il n’existe pas d’évènement postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur. Affectation des résultats (En euros) 31/12/2021 Bénéfice 106 495 654,06 Report à nouveau 307 362,00 Intérêts aux parts sociales -1 391 677,15 Rémunération des certificats coopératifs d’associés -7 988 060,16 Solde 97 423 278,75 Affectation des 3/4 à la réserve légale 73 067 459,06 Autres réserves 24 355 819,69 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (En milliers d'euros hors taxes) ERNST & YOUNG % EXPERTEA % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 116 47 % 52 21 % Services autres que la certification des comptes 75 31 % 3 1 % Total 191 78 % 55 22 % (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. Attestation des commissaires aux comptes et publicité Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan. I V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2021 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Observation Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.13 « Avantages au personnel postérieurs à l'emploi » de l’annexe aux comptes annuels qui expose l’impact du changement de méthode comptable relatif aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires sur les comptes au 31 décembre 2021. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédits sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à M€ 154,2. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction dans le contexte de la crise liée à la Covid-19 pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles-clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise liée à la Covid-19 sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, votre caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives («  Forward Looking » ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de votre caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et les créances représente M€ 136,5 au 31 décembre 2021 comme détaillé dans la note 15 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit en raison de : l’importance des hypothèses retenues, en particulier dans le contexte de crise liée à la Covid-19 en vigueur au cours de l’exercice ; l’importance de ces provisions dans le bilan de votre caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.) dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local ). Nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut «  Loss Given Default  » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise liée à la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et des paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur. tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise liée à la Covid-19 pour des portefeuilles d’encours ainsi que la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du «  Forward Looking » ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2021 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1 er  avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2021, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la douzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la sixième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015 et le cabinet ERNST & YOUNG Audit de 1998 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels . Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Paris-La Défense, le 15 mars 2022 Les Commissaires aux Comptes EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Patrick Estienne Bernard Heller Partie B - Comptes consolidés au 31 décembre 2021 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 28 janvier 2022 et s oumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 1 er avril 2022 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité Dénomination sociale et siège social de l’entité : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation : RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192 Forme juridique : La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital, régie par le livre V de Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Sont rattachées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 51 Caisses locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables. De par la loi bancaire, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine. Elle est soumise à la réglementation bancaire. Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 11,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 28 536 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable et solidaire, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne non réglementée (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Opérations en devises Le refinancement des activités en devises des Caisses régionales est réalisé auprès de Crédit Agricole S.A. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars, avril et décembre 2020 en lien avec la situation de la COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une première incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021 puis une seconde incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2021 à juin 2022. Le traitement comptable retenu par le Groupe, sans changement par rapport à celui appliqué en 2020, consiste à comptabiliser les bonifications dès que le Groupe estime avoir une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE, i.e. au terme de l’opération de TLTRO III et à rattacher cette bonification à la période à laquelle elle se rapporte prorata temporis. Le Groupe a évalué les intérêts courus au taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps sur la période spéciale de taux d’intérêt (1er janvier 2021 – 23 juin 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), compte tenu de l’atteinte des seuils propres à la première incitation pendant la période spéciale de référence. Sur la période spéciale de taux d’intérêt additionnelle (24 juin 2021 – 31 décembre 2021 pour la période afférente à l’exercice 2021), le taux d’intérêt retenu est également le taux de la Facilité de Dépôts - 50 bps flooré à -100 bps, compte tenu de l’atteinte des critères du niveau de crédits éligibles propres à la seconde incitation pendant la période spéciale de référence additionnelle. Ainsi, le Groupe estime bénéficier de l’obtention de l’ensemble des bonifications à l’échéance de ce financement du fait de la réalisation des conditions pour en bénéficier au 31 décembre 2021. Pour rappel, au 30 juin 2021, le taux d’intérêt retenu était le minimum entre le taux de Facilité des Dépôts et le MRO - 50 bps compte tenu des incertitudes que le Groupe avait à cette date, quant à l’atteinte des critères de variation de crédits éligibles pendant la période spéciale de référence additionnelle. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 ( Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF ) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette ( Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant en 2013 et amendé par deux avenants en 2016, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1 er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1 er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35 % du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020, une deuxième correspondant à 15% du dispositif a eu lieu le 1 er mars 2021 et une dernière correspondant à la partie résiduelle de 50% du dispositif a eu lieu le 16 novembre 2021. Informations relatives aux parties liées Le périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend : - La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ; - 51 Caisses locales, sociétaires de la Caisse régionale. Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription. Leur total bilan cumulé s’élève à 304 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 3,7 M€. CAISSE LOCALE ADRESSE CODE POSTAL VILLE PRESIDENT ANNOT-ENTREVAUX Place de la Mairie 04240 ANNOT Denise HONNORATY ANTIBES 2, Avenue Robert Soleau 06600 ANTIBES Antoine SACERDOTI AURELIENNE 2, Rue Mirabeau 83470 ST MAXIMIN LA STE BAUME Marie-Noëlle VARLET BAIES DU SOLEIL Place Paul Lemoyne 83190 OLLIOULES Jean Louis DORGET BARCELONNETTE Avenue de la Libération 04400 BARCELONNETTE Hélène ESTACHY BORMES Imm Santa Cruz - Av des Ilaires 83980 LE LAVANDOU Joseph MILITELLO BRESQUE VERDON 19, Avenue Clémenceau 83630 AUPS Fabien BRIEUGNE CAGNES 29, Avenue de la Gare 06800 CAGNES SUR MER Pascale VIALE CARAMY ISSOLE 13, Boulevard St Louis 83170 BRIGNOLES Roland MISTRE CARREFOUR BLEONE DURANCE Centre commercial Saint-Jean 04160 CHATEAU ARNOUX Mireille BROSCHE CUERS PUGET VILLE Place de la Convention 83390 CUERS Michel GIOVINAZZO DIGNE LES BAINS 7, Boulevard Thiers 04000 DIGNE LES BAINS Jean-Luc FABRE DRAGUIGNAN Centre Hermès- Rue de la République 83300 DRAGUIGNAN Lisette CONDOMINES DUYES-BLEONE Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe 04000 DIGNE LES BAINS Nicole LECLERCQ ESTERON Quartier de la Digue RN202 06670 ST MARTIN DU VAR Jean-Marie AUDOLI GOLFE ET MAURES Espace Marceau - 59, Rue Marceau 83310 COGOLIN Christian MOUTTE GUILLAUMES Place de Provence 06470 GUILLAUMES Frédéric JEAN HAUTES VALLEES DE L’ASSE ET DU VERDON Route de Nice 04170 SAINT-ANDRE Philippe CHAILAN HAUT VAR VERDON Boulevard Grisolle 83670 BARJOLS Lucie MOUTONNET HYERES 7, Avenue du Général de Gaulle 83400 HYERES Michel BARNEL LA CRAU Rue Renaude 83260 LA CRAU Gilbert TESSORE LA TINEE Place de l'Eglise 06660 SAINT ETIENNE DE TINEE Colette FABRON LA VESUBIE Place Corniglion Molinier 06450 ROQUEBILLIERE Daniel BLANC LACS ET LAVANDE 11, Allée Louis Gardiol 04500 RIEZ Corinne BERTRAND LE BEAUSSET 4, Place Général de Gaulle 83330 LE BEAUSSET Patrick JACQUET LE LUC Avenue Pierre Gaudin 83340 LE LUC Alain SENEQUIER LES MEES ORAISON PEYRUIS Allée Arthur Gouin 04700 ORAISON Olivier TOCHE LEVENS 12, Avenue du Docteur Faraut 06670 LEVENS Chantal BAGNATO LORGUES 76, Avenue Allongue 83510 LORGUES Eric GIORDANA MANOSQUE Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet 04100 MANOSQUE Olivier GIRARD MENTON 2, Rue Trenca 06500 MENTON Florence CASARO-MAZZA MER ESTEREL 60, Boulevard de la Mer 83600 FREJUS Christian BESSERER NICE 8, Avenue Félix Faure 06000 NICE Jean-Marc GIAUME PAYS DE FAYENCE Les Mercuriales 3 83440 TOURETTES Jean-Paul CONTI PAYS DE FORCALQUIER Boulevard des Martyrs de la Résistance 04300 FORCALQUIER Françoise MEYER PAYS DE GRASSE 10, Avenue Jean Maubert 06130 GRASSE Henri FOSSEN PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS Avenue de la Libération 04200 SISTERON René AVINENS PAYS DES PAILLONS 5, Place Jean Allardi 06390 CONTES Dominique CELESCHI PUGET-THENIERS Place A. Conil 06260 PUGET-THENIERS Alain RANUZZI SAINT AUBAN La Mairie, 9 Place don Jean Bellon 06850 SAINT AUBAN Hervé ROMANO SAINT LAURENT DU VAR 265, Avenue du Général Leclerc 06700 SAINT LAURENT DU VAR Philippe ONTENIENTE SAINT-TROPEZ 11, Place des Lices 83990 ST TROPEZ Thierry DOUNIER SEYNE LES ALPES Lot. du docteur Jaubert 04140 SEYNE LES ALPES André COLLOMB SOLLIES PONT Immeuble Le Moulin, 8 rue République 83210 SOLLIES PONT Jacques REY SOSPEL Rue Cabraïa 06380 SOSPEL Jacques DENAIX TENDE 3, Avenue du 16 Septembre 1947 06430 TENDE Marc ALBESIANO TOULON 27, Boulevard de Strasbourg 83000 TOULON Catherine BARNEL VALENSOLE GREOUX-LES-BAINS Avenue des Marronniers 04800 GREOUX LES BAINS Marie PELLESTOR VALLEES D'ARGENS Rue Maréchal Foch 83570 CARCES Sandrine JOURDAN VALLEE DE LA SIAGNE 145, Avenue de Grasse 06580 PEGOMAS Serge BERNARDI VENCE 39, Avenue Marcellin Maurel 06140 VENCE Pierre GORTINA - La SAS PCA IMMO , contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière. Son total bilan s’élève à 7,8 M€ et son résultat (*) ressort à 8,9 M€ au 31 décembre 2021. - Les Fonds communs de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA Le total bilan s’élève à 678 M€ et leur résultat (*) ressort à 1,3 M€ au 31 décembre 2021. (*) Résultat déterminé selon les normes internationales. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Intérêts et produits assimilés 4.1 399 782 405 201 Intérêts et charges assimilées 4.1 -150 727 -172 746 Commissions (produits) 4.2 256 864 252 086 Commissions (charges) 4.2 -50 345 -40 573 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 4 738 3 638 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 171 -267 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 4 567 3 905 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 32 532 10 098 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 32 532 10 098 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti 4.5 -1 0 Produits des autres activités 4.7 2 973 2 188 Charges des autres activités 4.7 -3 009 -1 816 Produit net bancaire 492 807 458 076 Charges générales d'exploitation 4.8 -296 947 -282 082 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 -25 549 -24 243 Résultat brut d'exploitation 170 311 151 751 Coût du risque 4.10 -14 514 -41 356 Résultat d'exploitation 155 797 110 395 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 1 013 13 Résultat avant impôt 156 810 110 408 Impôts sur les bénéfices 4.12 -35 837 -34 737 Résultat net 120 973 75 671 Résultat net part du groupe 120 973 75 671 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en ca pitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Résultat net 120 973 75 671 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 2 005 -1 015 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 0 0 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 274 972 -76 857 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 276 977 -77 872 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -8 663 3 352 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 268 314 -74 520 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 -486 -434 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -486 -434 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 140 142 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 -346 -292 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 267 968 -74 812 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 388 941 859 Dont part du Groupe 388 941 859 Dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.13 17 186 0 Bilan actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Caisse, banques centrales 6.1 125 897 122 165 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 227 929 418 362 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 4 946 3 967 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 222 983 414 395 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 11 188 4 867 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 648 079 1 332 479 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 648 079 1 332 479 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 22 883 744 20 885 244 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 481 023 2 145 482 Prêts et créances sur la clientèle 18 572 638 17 903 325 Titres de dettes 830 083 836 437 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 111 741 238 831 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 69 454 72 529 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 393 546 541 994 Immeubles de placement 6.14 12 334 9 516 Immobilisations corporelles 6.15 149 076 135 397 Immobilisations incorporelles 6.15 1 054 1 314 Total de l'actif 25 634 042 23 762 698 Bilan passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 6 014 5 381 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 6 014 5 381 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 179 679 316 477 Passifs financiers au coût amorti 21 710 361 20 126 268 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 11 455 765 10 721 164 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 10 144 392 9 289 069 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 110 204 116 035 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -300 3 750 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 626 128 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 414 548 370 459 Provisions 6.18 71 832 69 690 Total dettes 22 382 760 20 892 153 Capitaux propres 3 251 282 2 870 545 Capitaux propres part du Groupe 3 251 282 2 870 545 Capital et réserves liées 536 198 515 841 Réserves consolidées 2 178 059 2 130 949 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 416 052 148 084 Résultat de l'exercice 120 973 75 671 Total du passif 25 634 042 23 762 698 Tableau de variation des capitaux propre s (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2020 Publié 243 010 2 392 633 0 0 2 635 643 2 386 220 510 222 896 0 2 858 539 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2020 243 010 2 392 633 0 0 2 635 643 2 386 220 510 222 896 0 2 858 539 Augmentation de capital 21 626 0 0 0 21 626 0 0 0 0 21 626 Dividendes versés en 2020 0 -10 653 0 0 -10 653 0 0 0 0 -10 653 Mouvements liés aux paiements en actions 0 765 0 0 765 0 0 0 0 765 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 21 626 -9 888 0 0 11 738 0 0 0 0 11 738 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 -292 -74 520 -74 812 0 -74 812 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Résultat 2020 0 0 0 0 0 0 0 0 75 671 75 671 Autres variations 0 -591 0 0 -591 0 0 0 0 -591 Capitaux propres au 31 décembre 2020 264 636 2 382 154 0 0 2 646 790 2 094 145 990 148 084 75 671 2 870 545 Affectation du résultat 2020 0 75 671 0 0 75 671 0 0 0 -75 671 0 Capitaux propres au 1er janvier 2021 264 636 2 457 825 0 0 2 722 461 2 094 145 990 148 084 0 2 870 545 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) 0 307 0 0 307 0 0 0 0 307 Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité 264 636 2 458 132 0 0 2 722 768 2 094 145 990 148 084 0 2 870 852 Augmentation de capital 20 357 0 0 0 20 357 0 0 0 0 20 357 Dividendes versés en 2021 0 -10 229 0 0 -10 229 0 0 0 0 -10 229 Mouvements liés aux paiements en actions 0 190 0 0 190 0 0 0 0 190 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 20 357 -10 039 0 0 10 318 0 0 0 0 10 318 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 -17 186 0 0 -17 186 -346 268 314 267 968 0 250 782 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 -17 186 0 0 -17 186 0 17 186 17 186 0 0 Résultat 2021 0 0 0 0 0 0 0 0 120 973 120 973 Autres variations (3) 0 -1 643 0 0 -1 643 0 0 0 0 -1 643 Capitaux propres au 31 décembre 2021 284 993 2 429 264 0 0 2 714 257 1 748 414 304 416 052 120 973 3 251 282 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Au 1er janvier 2020, l’impact sur les capitaux propres aurait été de -293 milliers d’euros. (3) Le régime de retraite répondant aux conditions de l’article 137-11, maintenu en sus de la création d’un nouveau régime défini selon les prérogatives de l’article 137-11-2, a nécessité une régularisation de -1 563 milliers d’euros au titre des exercices antérieurs, ayant vocation à progressivement se retourner jusqu’au 31 décembre 2024. (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2020 Publié 0 0 0 0 0 2 858 539 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2020 0 0 0 0 0 2 858 539 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 21 626 Dividendes versés en 2020 0 0 0 0 0 -10 653 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 765 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 11 738 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 -74 812 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 Résultat 2020 0 0 0 0 0 75 671 Autres variations 0 0 0 0 0 -591 Capitaux propres au 31 décembre 2020 0 0 0 0 0 2 870 545 Affectation du résultat 2020 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2021 0 0 0 0 0 2 870 545 Impacts nouvelles normes, décisions / interprétations IFRIC (2) 0 0 0 0 0 307 Capitaux propres au 1er janvier 2021 retraité 0 0 0 0 0 2 870 852 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 20 357 Dividendes versés en 2021 0 0 0 0 0 -10 229 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 190 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 10 318 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 250 782 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 Résultat 2021 0 0 0 0 0 120 973 Autres variations (3) 0 0 0 0 0 -1 643 Capitaux propres au 31 décembre 2021 0 0 0 0 0 3 251 282 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Au 1er janvier 2020, l’impact sur les capitaux propres aurait été de -293 milliers d’euros. (3) Le régime de retraite répondant aux conditions de l’article 137-11, maintenu en sus de la création d’un nouveau régime défini selon les prérogatives de l’article 137-11-2, a nécessité une régularisation de -1 563 milliers d’euros au titre des exercices antérieurs, ayant vocation à progressivement se retourner jusqu’au 31 décembre 2024. Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur . Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2021 31/12/2020 Résultat avant impôt 156 810 110 408 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 25 741 23 943 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 10 860 33 902 Résultat net des activités d'investissement -1 013 -13 Résultat net des activités de financement 276 518 Autres mouvements -1 259 -8 506 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 34 605 49 844 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 413 566 667 784 Flux liés aux opérations avec la clientèle 115 873 -223 700 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 183 066 -476 961 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 193 048 -38 108 Impôts versés -40 269 -44 074 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 865 284 -115 059 Flux provenant des activités abandonnées 0 0 Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 1 056 699 45 193 Flux liés aux participations -4 541 28 356 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -32 870 -18 370 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -37 411 9 986 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1) 10 169 11 002 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -11 044 32 123 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) -875 43 125 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) 0 0 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 1 018 413 98 304 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 1 101 168 1 002 864 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 122 165 199 139 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 979 003 803 725 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 2 119 581 1 101 168 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 125 897 122 165 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 1 993 684 979 003 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 1 018 413 98 304 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus). (1) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 229 milliers d’euros pour l'année 2021. Notes annexes aux états financiers Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2021 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2020 . Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2021 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2021 . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 2 1 er janvier 2021 (1) Oui Amendement à IFRS 4 Report facultatif de l’application de la norme IFRS 9 pour les entités qui exercent principalement des activités d’assurance, y compris les entités du secteur de l’assurance appartenant à un conglomérat financier au 1er janvier 2023 1 er janvier 2021 Non Amendement à IFRS 16 2 nd amendement sur les concessions de loyers liées à la COVID-19 1 er avril 2021 Non Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur la réforme des taux d’intérêt de référence – Phase 2 dès le 1er janvier 2020. Réformes des indices de référence Le Groupe Crédit Agricole a mis en œuvre début 2019 un programme pour préparer et encadrer la transition des indices de référence pour l’ensemble de ses activités, avec une déclinaison en projets dédiés dans chaque entité impactée. Ce programme s’est inscrit dans les calendriers et standards définis par les travaux de place - dont certains auxquels le Crédit Agricole a activement participé - et le cadre réglementaire européen (BMR). Conformément aux recommandations des groupes de travail nationaux et des autorités, le Groupe a privilégié autant que possible des bascules vers les indices alternatifs par anticipation de la disparition des indices de référence tout en visant le respect des échéances fixées par la place voire imposées par les autorités et autant que possible les jalons incitatifs. D’importants investissements et une forte mobilisation des équipes opérationnelles et des métiers ont été mis en œuvre pour adapter les outils et absorber la charge de travail induite par les transitions, y compris pour la modification des contrats. Il est à noter que les développements informatiques ont été très dépendants du calendrier de détermination des indices alternatifs cibles aux LIBOR et de l’émergence de standards de marché. La réalisation ordonnée et maitrisée de ces transitions a été assurée par l’ensemble des actions entreprises depuis 2019. Au second semestre 2021 , les entités ont notamment concentré leurs efforts sur la finalisation de l’ensemble des développements informatiques et l’intensification de l’information et des interactions avec les clients pour leur expliquer plus en détail les modalités de transition et poursuivre les efforts engagés pour prévenir les risques de conduite. Les travaux menés ont également permis de mettre les entités du Groupe en capacité de gérer les nouvelles offres de produits RFR tout en préservant l'expérience et la satisfaction client. Bilan des transitions au 31/12/ 2021 : Pour la plupart des entités et activités concernées, les plans de transition proactifs ont été activés dès que possible en 2021 avec une intensification au deuxième semestre : prêts / emprunts de cash entre entités du Groupe, émissions obligataires du Crédit Agricole SA, comptes de dépôts clientèle, dérivés de taux compensés transitionnés en masse via les cycles de conversion des chambres de compensation en octobre (EONIA) et en décembre (LIBOR hors USD). L’activation à partir du 1er janvier 2022 des clauses de fallback - considérées comme un « filet de sécurité » - a concerné une faible part du stock de contrats impactés par les modifications d’indice de référence. Toutefois, pour les dérivés non compensés et couverts par le protocole fallbacks ISDA, les acteurs de marché ont largement privilégié l’activation des fallbacks. A l’échelle du Groupe Crédit Agricole, peu de contrats référençant l’EONIA ou les LIBOR CHF, EUR, GBP et JPY n’ont pas pu faire l’objet d’une renégociation avant le 31 décembre 2021 ou être basculés sur un indice alternatif par activation de la clause de fallback. Ce stock résiduel de contrats concerne soit des négociations non finalisées au 31 décembre qui devraient aboutir début 2022, soit des contrats qui bénéficient ou bénéficieront des dispositifs législatifs en vigueur. Gestion des risques : Outre la préparation et la mise en œuvre du remplacement des indices de référence disparaissant ou devenant non représentatifs au 31 décembre 2021 et la mise en conformité avec la réglementation BMR, les travaux du projet ont également porté sur la gestion et le contrôle des risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels, juridiques et conformité en particulier sur le volet protection des clients (prévention du « conduct risk »). Pour exemple, sur le volet financier, le risque de fragmentation du marché induit par l’utilisation de types de taux différents (calcul de taux prédéterminé en début de période d’intérêt dit « forward looking » ou calcul de taux post-déterminé dit « backward looking ») et de conventions différentes selon les classes d'actifs / devises peut conduire à des risques financiers pour les acteurs du secteur. Il est néanmoins anticipé que ces risques, clairement identifiés au sein du Groupe, devraient tendre à s’amoindrir au fur et à mesure que les standards de marché émergeront et que le secteur privé - avec le soutien des banques - sera en capacité de gérer cette fragmentation. LIBOR USD : En 2022, les travaux du programme de transition se poursuivent, notamment pour préparer la cessation de la publication du LIBOR USD ou sa non représentativité en juin 2023. Ce volet concerne en premier lieu la banque d’investissement CACIB, entité du Groupe la plus exposée à cet indice. Pour la transition du LIBOR USD, la mise en œuvre d’un dispositif législatif sera confirmé ultérieurement par les autorités britanniques, les autorités américaines ayant pour leur part déjà validé la désignation de taux de remplacement statutaires pour les contrats de droit New-Yorkais. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des indices de référence puissent être maintenues malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices de taux actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe applique ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture sur les indices concernés, peuvent en bénéficier au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2021 , le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaitre un montant nominal de 0,5 milliards d’euros. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas dé-comptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme et sous réserve d’équivalence économique. Au 31 décembre 2021, la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transitionner vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : (en milliers d'euros) EONIA LIBOR USD LIBOR GBP LIBOR JPY LIBOR CHF LIBOR EUR Total des actifs financiers hors dérivés 0 Total des passifs financiers hors dérivés 617 Total des notionnels des dérivés 4 957 En l’absence d’annonces relatives à un remplacement prochain des indices EURIBOR, WIBOR et STIBOR, ceux-ci ont été exclus des données quantitatives fournies. Les encours en LIBOR USD reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 30/06/2023, date de disparition ou de non représentativité des « tenors » JJ, 1 mois, 3 mois, 6 mois et 12 mois. Pour les autres indices, les contrats basculés vers le taux alternatif par activation de la clause de fallback ont été exclus du recensement. Par conséquent, les encours en EONIA et LIBOR CHF correspondent aux contrats dont la renégociation contractuelle n’était pas totalement finalisée au 31 décembre 2021 et pour lesquels il n’est pas prévu de recours aux dispositifs législatifs en vigueur. Les encours en LIBOR GBP et JPY correspondent au stock résiduel de contrats pour lesquels les renégociations avec les clients n’ont pas abouti et qui devraient être couverts par le dispositif de la Commission Européenne en cours de mise en place ( Date prévisionnelle : fin T1 2022) . S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. Au 31/12/2021, les encours sont établis à partir des données de gestion. Conséquences comptables de la décision IFRS IC d’avril 2021 sur l’attribution d’avantages postérieurs à l’emploi aux périodes de services pour les régimes à prestations définies En décembre 2020, l’IFRS IC a été saisi d’une question portant sur la méthodologie de calcul des dettes actuarielles des régimes à prestations définies et sur la période d’acquisition des droits à retenir pour lesquels le nombre d’années d’ancienneté donnant lieu à attribution de droits est plafonné. Parmi plusieurs approches analysées, l’IFRS IC a retenu l’approche consistant à linéariser sur la période plafonnée précédant l’âge de retraite permettant d’obtenir les droits. Les plans concernés par la décision IFRS IC IAS 19 sont ceux pour lesquels : L’attribution de droits est conditionnée par la présence dans l’entreprise au moment du départ en retraite (avec perte de tout droit en cas de départ anticipé) ; Les droits dépendent de l’ancienneté, mais sont plafonnés à partir d’un certain nombre d’années d’ancienneté. Cette décision constitue un changement de méthode dans les approches retenues par le Groupe. L’impact de cette décision, qui a été enregistré au 1er janvier 2021 sans comparatif, s’élève à 307 milliers d’euros en termes de dettes actuarielles (Cf. note 7 – Avantages au personnel et autres rémunérations). Les impacts sur les états financiers s’élèvent à 2 300 milliers d’euros en termes de provision sur engagements sociaux (Cf. notes 6.18 – Provisions) et 307 milliers d’euros d’excédent d’actif (enregistré en note 6.11 – Comptes de régularisation) en contrepartie des capitaux propres (effet de 1 336 milliers d’euros après prise en compte des effets fiscaux – Cf. Tableau de variation des capitaux propres). Ces impacts ne sont pas jugés significatifs. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Améliorations des IFRS cycle 2018-2020 - IFRS 1 Première adoption des normes internationales d'information financière , - IFRS 9 Instruments financiers , et - IAS 41 Agriculture 1 er janvier 2022 Oui Amendement à IFRS 3 Références au cadre conceptuel 1 er janvier 2022 Oui Amendement à IAS 16 Produits de la vente avant l’utilisation prévue 1 er janvier 2022 Oui Amendement à IAS 37 Coûts à prendre en compte pour déterminer si un contrat est déficitaire 1 er janvier 2022 Oui IFRS 17 Contrats d’assurance 1 er janvier 2023 Oui Normes IFRS 17 : Contrats d’assurance La norme IFRS 17 Contrats d’assurance publiée en mai 2017 remplacera la norme IFRS 4. Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1 er janvier 2023. La norme IFRS 17 définit de nouveaux principes en matière de valorisation, de comptabilisation des passifs des contrats d’assurance et d’appréciation de leur profitabilité, ainsi qu’en matière de présentation. De 2017 à 2020, un cadrage du projet de mise en œuvre a été réalisé afin d’identifier les enjeux et les impacts de la norme pour les filiales assurance du Groupe. Les travaux d’analyse et de préparation de mise en œuvre se sont poursuivis en 2021. La version applicable dans le Groupe, i.e. celle de la norme IFRS 17 telle qu’adoptée par l’Union européenne permet pour les entreprises d’assurance de l’UE d’exempter les contrats mutualisés intergénérationnels et avec compensation des flux de trésorerie de l’exigence de cohorte annuelle imposée par la norme telle qu’adoptée par l’IASB. Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européennes au 31 décembre 2021 . Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2021 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2021 . Principes et méthodes comptables Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur ; les participations non consolidées ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options  ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité , c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation / provisionnement du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Les « actifs financiers dits verts » et « green bonds » (au passif) comprennent des instruments variés ; ils portent notamment sur des emprunts permettant de financer des projets environnementaux. Il est rappelé que l’ensemble des instruments financiers portant cette qualification ne présentent pas nécessairement une rémunération variant en fonction de critères ESG. Cette terminologie est susceptible d’évoluer en fonction de la règlementation européenne à venir. Ces instruments sont comptabilisés conformément à IFRS 9 selon les principes énoncés ci-après. Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (Cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Les caractéristiques contractuelles (test " Solely Payments of Principal & Interests " ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas, le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche " look-through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit ». Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d'ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC (Organismes de Placement Collectif) ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation au titre du risque de crédit. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement et une évaluation à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique à la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments financiers évalués à la juste valeur par résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Stages ) : 1 ère étape ( Stage 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2 ème étape ( Stage 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3 ème étape ( Stage 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en Stage 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en S tage 2, puis en S tage 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. A compter de l'arrêté du 31 décembre 2021 , le terme « Bucket » qui était utilisé depuis le passage à IFRS 9 est remplacé par le terme « Stage » dans l’ensemble des états financiers. N.B. Il s’agit uniquement d’un changement de terminologie, sans impact sur la comptabilisation des ajustements pour pertes de crédit (ECL). Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Stage 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants: des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou " LGD "). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Stages ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Stage 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Stage 1 à Stage 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Stage 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Stage 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Stage 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés " Investment Grade" , en date d’arrêté, seront classés en Stage 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés " Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Stage 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Stage 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Stage 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en "Produit Net Bancaire". Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, une dépréciation en Stage 3 aura dû être constituée (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres recyclables s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur . Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : couverture de juste valeur : seul l'instrument dérivé continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que les flux couverts de l'élément couvert affectent le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est en pratique amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur , qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32,  la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; les indemnités de cessation d’emploi. Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 " Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies " ). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur , présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Une provision destinée à couvrir le coût des congés de fin de carrière figure sous la même rubrique Provisions. Cette provision couvre le coût supplémentaire actualisé des différents accords de départs anticipés signés par les entités du groupe Crédit Agricole qui permettent à leurs salariés ayant l’âge requis de bénéficier d’une dispense d’activité. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement utilisée Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 25 ans Installations techniques 10 ans Agencements 10 ans Matériel informatique 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 5 ans Droit d’utilisation des contrats de location 9 ans maximum Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif (en application d’IFRS 9). Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée ; Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Lorsque le preneur estime qu’il est raisonnablement certain ne pas exercer l’option de sortie au bout de 3 ans, le principe Groupe applicable aux contrats à durée indéterminée ou renouvelables par tacite prolongation (i.e. première option de sortie post 5 ans) sera appliqué aux baux commerciaux français dans la majeure partie des cas, à la date de début du contrat de location. Ainsi, la durée sera estimée à 6 ans. Le principe Groupe (première option de sortie post 5 ans) peut ne pas être appliqué dans certains cas spécifiques, par exemple pour un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, il conviendra de retenir une durée de location initiale de 9 ans (sauf anticipation d’une tacite prolongation de 3 ans maximum dans le cas général). La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…) – le Groupe applique sur ce point la décision de l’IFRS IC du 17 septembre 2019 depuis la mise en œuvre d’FRS 16. La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan. Les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, d’un contrôle conjoint ou d’une influence notable , hormis ceux présentant un caractère non significatif par rapport à l’ensemble des sociétés incluses dans le périmètre de consolidation. Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existantes dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existe, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politiques commerciales communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur , des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ; la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. Retraitements et éliminations La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur effectue les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2021 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021". Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au Coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé, à compter du 25 mars 2020, à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif de Prêts Garantis par l’État. Ces prêts appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc enregistrés au coût amorti. Au 31 décembre 2021, le solde des encours des prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 699 252 milliers d’euros. Risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 1 er mars 2021 et le 16 novembre 2021 respectivement 15% complémentaires et la totalité de la part résiduelle de 50% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Litige image chèque LCL et Crédit Agricole S.A., ainsi que 10 autres banques, ont reçu en mars 2008 une notification de griefs du Conseil de la concurrence (devenu l’Autorité de la concurrence). Il leur est reproché d’avoir, de façon concertée, mis en place et appliqué des commissions interbancaires dans le cadre de l’encaissement des chèques, depuis le passage à l’échange image chèques, soit depuis 2002 jusqu’en 2007. Selon l’Autorité de la concurrence, ces commissions seraient constitutives d’ententes anticoncurrentielles sur les prix au sens des articles 81, paragraphe 1, du traité instituant la Communauté européenne et de l’article L. 420-1 du Code de commerce, et auraient causé un dommage à l’économie. En défense, les banques ont réfuté catégoriquement le caractère anticoncurrentiel des commissions et contesté la régularité de la procédure suivie. Par décision du 20 septembre 2010, l’Autorité de la concurrence a jugé que la Commission d’Échange Image Chèques (CEIC) était anticoncurrentielle par son objet et qu’elle a eu pour conséquence d’augmenter artificiellement les coûts supportés par les banques remettantes, ce qui a eu un impact défavorable sur le prix des services bancaires. Pour ce qui concerne l’une des commissions pour services connexes dite AOCT (Annulation d’Opérations Compensées à Tort), l’Autorité de la concurrence a enjoint les banques de procéder à la révision de leur montant dans les six mois de la notification de la décision. Les banques mises en cause ont été sanctionnées pour un montant global de 384,92 millions d’euros. LCL et le Crédit Agricole ont été condamnés à payer respectivement 20,7 millions d’euros et 82,1 millions d’euros pour la CEIC et 0,2 million d’euros et 0,8 million d’euros pour l’AOCT. L’ensemble des banques a fait appel de la décision devant la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a, par un arrêt du 23 février 2012, annulé la décision estimant que l’Autorité de la concurrence n’avait pas démontré l’existence de restrictions de concurrence constitutives d’une entente par objet. L’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation le 23 mars 2012. La Cour de cassation a cassé, le 14 avril 2015, la décision de la Cour d’appel de Paris du 23 février 2012 et renvoyé l’affaire devant cette même Cour, autrement composée, au seul motif que les interventions volontaires des associations UFC – Que Choisir et l’ADUMPE devant la Cour d’appel ont été déclarées sans objet, sans que les moyens de ces parties ne soient examinés par la Cour. La Cour de cassation n’a pas tranché l’affaire sur le fond et le Crédit Agricole a saisi la juridiction de renvoi. La Cour d’Appel de Paris a rendu sa décision le 21 décembre 2017. Elle a confirmé la décision de l’Autorité de la concurrence du 20 septembre 2010 tout en réduisant de 82 940 000 euros à 76 560 000 euros les sanctions pécuniaires infligées au Crédit Agricole. La sanction pour LCL est demeurée inchangée à 20 930 000 euros. Comme les autres banques parties à cette procédure, LCL et le Crédit Agricole se sont pourvus en cassation. Par une décision du 29 janvier 2020, la Cour de cassation a cassé l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 21 décembre 2017 au motif que la Cour d’appel n’avait pas caractérisé l’existence de restrictions de concurrence par objet et renvoyé l’affaire devant la Cour d’appel de Paris autrement composée. La Cour d’appel de Paris a rendu un arrêt le 2 décembre 2021 reformant la quasi-intégralité de la décision de l’Autorité de la Concurrence de 2010, condamnant cette dernière aux dépens et ouvrant droit au remboursement des sommes versées par les banques en application de la décision reformée assorties des intérêts au taux légal à compter du 2 décembre 2021. Le 31 décembre 2021, l’Autorité de la concurrence s’est pourvue en cassation contre l’arrêt de la Cour d’appel de Paris du 2 décembre 2021. Du fait du caractère exécutoire de l’arrêt de la Cour d’appel de Paris, un produit de 1 285 milliers d’euros a été constaté. Néanmoins, compte tenu du pourvoi formé en cassation, une provision de celui-ci a été constatée dans les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2021. Contrôle fiscal La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait l’objet d’un contrôle fiscal sur la période du 1 er janvier 2018 au 31 décembre 2019. Projet Immobilier Crédit Agricole Services Immobiliers Encartage de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de l’Assemblée générale du 2 avril 2021. Dans le cadre de son projet Groupe, le Crédit Agricole ambitionne de proposer à ses clients une gamme complète de solutions répondant à leurs divers besoins en matière d’immobilier. A ce titre, le Groupe a engagé une restructuration complète de la filière immobilière et a constitué la structure Crédit Agricole Services Immobiliers (CA-SIM) pour porter et encadrer l’activité d’administration de biens portée par Crédit Agricole Immobilier et les Caisses régionales au travers notamment du réseau Square Habitat. CA-SIM devient ainsi la filiale commune de Crédit Agricole Immobilier et des caisses régionales. A cet effet, le Groupe Consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé à CA-SIM l’activité d’administration de biens de ses structures Square Habitat Provence Côte d’Azur et Cabinet Espargillière en contrepartie de 747 751 titres CA-SIM pour un montant de 5 317 milliers d’euros. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le département Pilotage du Contrôle Permanent. Ce département est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7 Instruments financiers : informations à fournir. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Risque de crédit (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2020 836 721 -283 0 0 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre 0 0 0 0 Total après transferts 836 721 -283 0 0 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -6 360 5 0 0 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 120 960 -176 0 0 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -126 783 181 0 0 Autres -537 0 0 0 Total 830 361 -279 0 0 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) 0 0 Au 31 décembre 2021 830 361 -279 0 0 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution 0 0 (1) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) (en milliers d'euros) Actifs dépréciés (Stage 3) Total Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 794 -794 837 515 -1 077 836 438 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre 0 0 0 0 Total après transferts 794 -794 837 515 -1 077 836 438 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -5 5 -6 365 10 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 120 960 -176 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -5 5 -126 788 186 Autres 0 0 -537 0 Total 789 -789 831 150 -1 068 830 082 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) 0 0 Au 31 décembre 2021 789 -789 831 150 -1 068 830 082 Encours contractuels des actifs financiers qui ont été sortis du bilan au cours de la période et qui font encore l’objet de mesures d’exécution 0 0 (1) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 17 081 0 2 0 0 0 17 083 0 17 083 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 17 081 0 2 0 0 0 17 083 0 17 083 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 2 771 0 -2 0 0 0 2 769 0 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 19 630 -2 0 0 19 630 -2 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -16 859 1 -2 1 0 0 -16 861 2 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 0 1 0 -1 0 0 0 0 Total 19 852 0 0 0 0 0 19 852 0 19 852 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) 0 0 0 0 Au 31 décembre 2021 19 852 0 0 0 0 0 19 852 0 19 852 (1) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2020 16 861 616 -42 972 1 012 529 -87 504 334 113 -174 457 18 208 258 -304 933 17 903 325 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre -1 199 909 -8 741 1 129 056 13 831 70 853 -15 345 0 -10 255 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -1 601 253 9 275 1 601 253 -29 592 0 -20 317 Retour de Stage 2 vers Stage 1 441 123 -18 186 -441 123 39 516 0 21 330 Transferts vers Stage 3 (1) -48 406 205 -38 172 4 131 86 578 -17 661 0 -13 325 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 8 627 -35 7 098 -224 -15 725 2 316 0 2 057 Total après transferts 15 661 707 -51 713 2 141 585 -73 673 404 966 -189 802 18 208 258 -315 188 17 893 070 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 650 657 15 234 95 976 -26 394 -81 142 35 412 665 491 24 252 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 3 264 344 -12 311 394 004 -20 814 3 658 348 -33 125 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -2 576 283 6 869 -298 005 13 647 -47 720 11 793 -2 922 008 32 309 Passages à perte -22 017 20 990 -22 017 20 990 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 0 0 -23 9 -13 358 -36 367 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 20 676 -19 236 3 1 443 Autres -37 404 0 0 0 -11 392 2 268 -48 796 2 268 Total 16 312 364 -36 479 2 237 561 -100 067 323 824 -154 390 18 873 749 -290 936 18 582 813 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) -21 091 -885 11 801 -10 175 Au 31 décembre 2021 (4) 16 291 273 -36 479 2 236 676 -100 067 335 625 -154 390 18 863 574 -290 936 18 572 638 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des encours classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les originations en Stage 2 peuvent inclure des encours originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 31 décembre 2021, l'encours des prêts garantis par l’Etat (PGE) [i.e. capital restant dû] accordés à la clientèle par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 699 252 milliers d’euros. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2020 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Transferts d'actifs en cours de vie d'un Stage à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Au 31 décembre 2021 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2020 1 617 929 -5 621 30 940 -3 070 4 010 -751 1 652 879 -9 442 1 643 437 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre -113 858 2 099 111 193 -124 2 665 -1 939 0 36 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -120 497 1 094 120 497 -1 478 0 -384 Retour de Stage 2 vers Stage 1 8 854 -582 -8 854 1 002 0 420 Transferts vers Stage 3 (1) -2 376 1 628 -549 378 2 925 -2 006 0 0 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 161 -41 99 -26 -260 67 0 0 Total après transferts 1 504 071 -3 522 142 133 -3 194 6 675 -2 690 1 652 879 -9 406 1 643 473 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 22 603 98 -985 -4 044 -752 88 20 866 -3 858 Nouveaux engagements donnés (2) 934 302 -2 331 54 030 -4 829 988 332 -7 160 Extinction des engagements -922 991 1 799 -56 563 1 991 -1 900 88 -981 454 3 878 Passages à perte -11 0 -11 0 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 0 0 -30 0 0 0 -30 0 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 630 -1 206 0 -576 Changements dans le modèle / méthodologie 0 0 0 0 Variations de périmètre 0 0 0 0 0 0 0 0 Autres 11 292 0 1 578 0 1 159 0 14 029 0 Au 31 décembre 2021 1 526 674 -3 424 141 148 -7 238 5 923 -2 602 1 673 745 -13 264 1 660 481 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2020 569 681 -1 002 15 466 -3 973 5 896 -807 591 043 -5 782 585 261 Transferts d'engagements en cours de vie d'un Stage à l'autre -21 357 -68 18 479 -2 168 2 878 110 0 -2 126 Transferts de Stage 1 vers Stage 2 -25 146 322 25 146 -2 638 0 -2 316 Retour de Stage 2 vers Stage 1 3 702 -276 -3 702 466 0 190 Transferts vers Stage 3 (1) -369 1 -3 009 15 3 378 -16 0 0 Retour de Stage 3 vers Stage 2 / Stage 1 456 -115 44 -11 -500 126 0 0 Total après transferts 548 324 -1 070 33 945 -6 141 8 774 -697 591 043 -7 908 583 135 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 117 990 607 -5 357 280 2 006 3 114 639 890 Nouveaux engagements donnés (2) 285 928 -226 8 150 -1 857 294 078 -2 083 Extinction des engagements -167 938 471 -13 507 3 513 -6 3 -181 451 3 987 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 362 -1 376 0 -1 014 Autres 0 0 0 0 2 012 0 2 012 0 Au 31 décembre 2021 666 314 -463 28 588 -5 861 10 780 -694 705 682 -7 018 698 664 (1) Les transferts vers le Stage 3 correspondent à des engagements classés initialement en Stage 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Stage 3, ou en Stage 2 puis en Stage 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Stage 2 peuvent inclure des engagements originés en Stage 1 reclassés en Stage 2 au cours de la période. Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Stage 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 84 170 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 4 946 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 79 224 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 11 188 0 0 0 0 0 Total 95 358 0 0 0 0 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 44 407 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 967 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 40 440 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 4 867 0 0 0 0 0 Total 49 274 0 0 0 0 0 Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 19 422 573 0 5 571 282 404 693 8 547 157 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 181 235 0 50 091 4 940 84 480 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 19 852 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 18 572 638 0 5 571 282 404 693 8 547 157 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 181 235 0 50 091 4 940 84 480 0 Titres de dettes 830 083 0 0 0 0 0 Total 19 422 573 0 5 571 282 404 693 8 547 157 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 181 235 0 50 091 4 940 84 480 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 18 756 845 0 5 323 656 343 085 8 251 997 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 159 656 0 55 483 4 792 80 776 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 17 083 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 17 903 325 0 5 323 656 343 085 8 251 997 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 159 656 0 55 483 4 792 80 776 0 Titres de dettes 836 437 0 0 0 0 0 Total 18 756 845 0 5 323 656 343 085 8 251 997 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 159 656 0 55 483 4 792 80 776 0 Engagements hors bilan soumis aux exigences de provisionnement (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 698 664 0 0 0 199 961 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 10 086 0 0 0 6 775 0 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 660 481 0 121 047 17 221 130 452 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 321 0 15 10 1 240 0 Total 2 359 145 0 121 047 17 221 330 413 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 13 407 0 15 10 8 015 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 585 261 0 0 0 193 550 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 5 089 0 0 0 4 352 0 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 643 437 0 121 117 11 702 142 320 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 3 259 0 92 0 1 111 0 Total 2 228 698 0 121 117 11 702 335 870 0 dont : engagements provisionnés en date de clôture 8 348 0 92 0 5 463 0 Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2021 Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 545 11 693 Valeur comptable brute avant modification 0 568 11 706 Gains ou pertes nets de la modification 0 -23 -13 Titres de dettes 0 0 0 Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Stage 2 (actifs sains) ou Stage 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Stage 1 (actifs sains). Au cours de la période, aucun actif modifié n’a fait l’objet de reclassement. Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 10 829 737 385 951 11 215 688 9 338 035 7 959 9 345 994 0,5% < PD ≤ 2% 1 319 243 539 845 1 859 088 2 438 174 16 787 2 454 961 2% < PD ≤ 20% 362 614 539 682 902 296 1 031 071 572 848 1 603 919 20% < PD < 100% 20 087 20 087 121 651 121 651 PD = 100% 237 255 237 255 244 222 244 222 Total Clientèle de détail 12 511 594 1 485 565 237 255 14 234 414 12 807 280 719 245 244 222 13 770 747 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 673 449 206 575 3 880 024 3 650 337 3 658 3 653 995 0,6% < PD < 12% 956 443 449 055 1 405 498 1 257 801 144 128 1 401 929 12% ≤ PD < 100% 95 481 95 481 145 500 145 500 PD = 100% 99 159 99 159 90 685 90 685 Total Hors clientèle de détail 4 629 892 751 111 99 159 5 480 162 4 908 138 293 286 90 685 5 292 109 Dépréciations -36 757 -100 067 -155 179 -292 003 -43 256 -87 504 -175 251 -306 011 Total 17 104 729 2 136 609 181 235 19 422 573 17 672 162 925 027 159 656 18 756 845 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 526 986 22 712 0 549 698 530 174 75 0 530 249 0,5% < PD ≤ 2% 68 309 12 997 0 81 306 112 790 222 0 113 012 2% < PD ≤ 20% 26 118 20 008 0 46 126 54 379 8 542 0 62 921 20% < PD < 100% 0 551 0 551 318 4 539 0 4 539 PD = 100% 0 0 3 269 3 269 0 0 1 783 1 783 Total Clientèle de détail 621 413 56 268 3 269 680 950 697 343 13 378 1 783 712 504 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 678 644 23 898 0 702 542 713 857 10 0 713 867 0,6% < PD < 12% 226 617 48 997 0 275 614 206 729 4 385 0 211 114 12% ≤ PD < 100% 0 11 985 0 11 985 0 13 167 0 13 167 PD = 100% 0 0 2 654 2 654 0 0 2 227 2 227 Total Hors clientèle de détail 905 261 84 880 2 654 992 795 920 586 17 562 2 227 940 375 Provisions (1) -3 424 -7 238 -2 602 -13 264 -5 621 -3 070 -751 -9 442 Total 1 523 250 133 910 3 321 1 660 481 1 612 308 27 870 3 259 1 643 437 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 12 466 3 252 0 15 718 11 274 0 0 11 274 0,5% < PD ≤ 2% 4 706 3 754 0 8 460 11 240 0 0 11 240 2% < PD ≤ 20% 4 164 2 699 0 6 863 3 076 3 625 0 6 701 20% < PD < 100% 0 97 0 97 0 264 0 264 PD = 100% 0 0 558 558 0 0 655 655 Total Clientèle de détail 21 336 9 802 558 31 696 25 590 3 889 655 30 134 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 392 160 3 967 0 396 127 478 577 0 0 478 577 0,6% < PD < 12% 252 818 14 022 0 266 840 65 514 2 574 0 68 088 12% ≤ PD < 100% 0 797 0 797 0 9 003 0 9 003 PD = 100% 0 0 10 222 10 222 0 0 5 241 5 241 Total Hors clientèle de détail 644 978 18 786 10 222 673 986 544 091 11 577 5 241 560 909 Provisions (1) -463 -5 861 -694 -7 018 -1 002 -3 973 -807 -5 782 Total 665 851 22 727 10 086 698 664 568 679 11 493 5 089 585 261 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 2 052 150 2 452 2 019 2 056 621 1 987 872 8 476 467 1 996 815 Etablissements de crédit 135 320 0 789 136 109 163 693 2 794 164 489 Grandes entreprises 2 442 422 748 659 96 351 3 287 432 2 756 573 284 808 89 424 3 130 805 Clientèle de détail 12 511 594 1 485 565 237 255 14 234 414 12 807 280 719 245 244 222 13 770 747 Dépréciations -36 757 -100 067 -155 179 -292 003 -43 256 -87 504 -175 251 -306 011 Total 17 104 729 2 136 609 181 235 19 422 573 17 672 162 925 027 159 656 18 756 845 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Administration générale 9 213 7 393 Grandes entreprises 3 344 856 3 006 223 Clientèle de détail 6 790 323 6 275 453 Total Dettes envers la clientèle 10 144 392 9 289 069 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 242 490 1 524 0 244 014 248 083 0 0 248 083 Etablissements de crédit 2 425 0 0 2 425 2 025 0 0 2 025 Grandes entreprises 660 346 83 356 2 654 746 356 670 478 17 562 2 227 690 267 Clientèle de détail 621 413 56 268 3 269 680 950 697 343 13 378 1 783 712 504 Provisions (1) -3 424 -7 238 -2 602 -13 264 -5 621 -3 070 -751 -9 442 Total 1 523 250 133 910 3 321 1 660 481 1 612 308 27 870 3 259 1 643 437 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements a (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Administration générale 16 0 0 16 16 0 0 16 Etablissements de crédit 189 824 0 6 775 196 599 187 322 0 4 352 191 674 Grandes entreprises 455 138 18 786 3 447 477 371 356 753 11 577 889 369 219 Clientèle de détail 21 336 9 802 558 31 696 25 590 3 889 655 30 134 Provisions (1) -463 -5 861 -694 -7 018 -1 002 -3 973 -807 -5 782 Total 665 851 22 727 10 086 698 664 568 679 11 493 5 089 585 261 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Stage 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 16 727 668 2 221 666 326 747 19 276 081 17 304 861 994 103 325 126 18 624 090 Autres pays de l'Union européenne 227 074 3 482 1 704 232 260 255 308 2 560 1 825 259 693 Autres pays d'Europe (1) 161 762 10 049 5 489 177 300 127 669 14 552 5 286 147 507 Amérique du Nord 6 917 228 1 475 8 620 7 652 136 1 445 9 233 Amériques centrale et du Sud 758 0 6 764 684 0 6 690 Afrique et Moyen-Orient 12 700 629 788 14 117 13 859 713 1 009 15 581 Asie et Océanie (hors Japon) 4 430 622 205 5 257 5 191 467 210 5 868 Japon 177 0 0 177 194 0 0 194 Dépréciations -36 757 -100 067 -155 179 -292 003 -43 256 -87 504 -175 251 -306 011 Total 17 104 729 2 136 609 181 235 19 422 573 17 672 162 925 027 159 656 18 756 845 (1) Dont 8 647 milliers d’euros d’opérations réalisées en Grande Bretagne. Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 France (y compris DOM-TOM) 9 644 209 8 814 372 Autres pays de l'Union européenne 213 399 240 818 Autres pays d'Europe (1) 220 501 173 966 Amérique du Nord 21 874 23 929 Amériques centrale et du Sud 3 342 2 377 Afrique et Moyen-Orient 32 414 22 940 Asie et Océanie (hors Japon) 8 290 9 362 Japon 363 1 305 Total Dettes envers la clientèle 10 144 392 9 289 069 (1) Dont 27 352 milliers d’euros d’opérations réalisées en Grande Bretagne. Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 1 381 450 132 664 5 921 1 520 035 1 503 406 30 555 4 008 1 537 969 Autres pays de l'Union européenne 97 966 2 120 1 100 087 77 559 16 1 77 576 Autres pays d'Europe (2) 40 246 6 340 1 46 587 35 366 355 1 35 722 Amérique du Nord 440 9 0 449 234 1 0 235 Amériques centrale et du Sud 5 199 0 0 5 199 26 0 0 26 Afrique et Moyen-Orient 944 13 0 957 927 8 0 935 Asie et Océanie (hors Japon) 421 2 0 423 403 5 0 408 Japon 8 0 0 8 8 0 0 8 Provisions (1) -3 424 -7 238 -2 602 -13 264 -5 621 -3 070 -751 -9 442 Total 1 523 250 133 910 3 321 1 660 481 1 612 308 27 870 3 259 1 643 437 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. (2) Dont 512 milliers d’euros d’opérations réalisées en Grande Bretagne. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2021 Au 31 décembre 2020 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements sains Engagements provisionnés (Stage 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Stage 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Stage 2) France (y compris DOM-TOM) 664 299 28 524 10 780 703 603 566 897 15 466 5 896 588 259 Autres pays de l'Union européenne 74 0 0 74 46 0 0 46 Autres pays d'Europe (2) 1 909 64 0 1 973 2 706 0 0 2 706 Amérique du Nord 32 0 0 32 32 0 0 32 Provisions (1) -463 -5 861 -694 -7 018 -1 002 -3 973 -807 -5 782 Total 665 851 22 727 10 086 698 664 568 679 11 493 5 089 585 261 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. (2) Dont 0 millier d’euros d’opérations réalisées en Grande Bretagne. Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2021 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 52 676 1 555 0 53 981 7 082 0 6 420 6 800 86 315 Administration générale 5 377 0 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 16 371 38 0 20 354 1 224 0 684 1 021 13 875 Clientèle de détail 30 928 1 517 0 33 627 5 858 0 5 736 5 779 72 440 Total 52 676 1 555 0 53 981 7 082 0 6 420 6 800 86 315 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2020 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Stage 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Stage 2) Actifs dépréciés (Stage 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 81 449 27 241 0 45 551 10 691 6 6 969 7 242 94 455 Administration générale 2 519 12 152 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 35 885 14 318 0 12 034 1 445 0 884 954 14 216 Clientèle de détail 43 045 771 0 33 517 9 246 6 6 085 6 288 80 239 Total 81 449 27 241 0 45 551 10 691 6 6 969 7 242 94 455 Risque de marché (Cf. Rapport financier ) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 716 2 694 7 778 11 188 Swaps de taux d'intérêts 716 2 694 7 778 11 188 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 716 2 694 7 778 11 188 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 716 2 694 7 778 11 188 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 3 695 1 172 4 867 Swaps de taux d'intérêts 0 3 695 1 172 4 867 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 0 3 695 1 172 4 867 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 0 3 695 1 172 4 867 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 335 37 492 141 852 179 679 Swaps de taux d'intérêts 335 37 492 141 852 179 679 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 335 37 492 141 852 179 679 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 335 37 492 141 852 179 679 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 4 105 64 522 247 850 316 477 Swaps de taux d'intérêts 4 105 64 522 247 850 316 477 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 4 105 64 522 247 850 316 477 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 4 105 64 522 247 850 316 477 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 9 35 4 553 4 597 Swaps de taux d'intérêts 9 28 4 553 4 590 Caps-floors-collars 0 7 0 7 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 9 35 4 553 4 597 Opérations de change à terme 349 0 0 349 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 358 35 4 553 4 946 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 90 3 862 3 953 Swaps de taux d'intérêts 1 89 3 862 3 952 Caps-floors-collars 0 1 0 1 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 1 90 3 862 3 953 Opérations de change à terme 13 1 0 14 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 14 91 3 862 3 967 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 9 35 5 508 5 552 Swaps de taux d'intérêts 9 28 5 508 5 545 Caps-floors-collars 0 7 0 7 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 20 106 126 Autres 0 20 106 126 Sous-total 9 55 5 614 5 678 Opérations de change à terme 336 0 0 336 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 345 55 5 614 6 014 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 90 5 074 5 165 Swaps de taux d'intérêts 1 89 5 074 5 164 Caps-floors-collars 0 1 0 1 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 4 212 216 Autres 0 4 212 216 Sous-total 1 94 5 286 5 381 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 1 94 5 286 5 381 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 5 082 184 5 699 535 Swaps de taux d'intérêts 5 067 277 5 676 621 Caps-floors-collars 14 907 22 914 Instruments de devises et or 164 348 167 990 Options de change 164 348 167 990 Autres instruments 959 0 Dérivés sur actions et indices boursiers 959 0 Sous-total 5 247 491 5 867 525 Opérations de change à terme 63 570 104 366 Total Notionnels 5 311 061 5 971 891 Risque de change (Cf. Rapport financier ) Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport financier ) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 2 052 101 99 662 1 240 080 89 180 0 3 481 023 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 803 017 1 513 449 5 755 812 10 791 296 0 18 863 574 Total 2 855 118 1 613 111 6 995 892 10 880 476 0 22 344 597 Dépréciations -290 936 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 22 053 661 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 302 168 131 278 511 375 200 661 0 2 145 482 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 712 556 1 987 091 5 166 973 10 330 896 10 742 18 208 258 Total 2 014 724 2 118 369 5 678 348 10 531 557 10 742 20 353 740 Dépréciations -304 933 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 20 048 807 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 227 260 3 278 508 5 134 291 1 815 706 0 11 455 765 Dettes envers la clientèle 9 186 808 221 772 735 030 782 0 10 144 392 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 10 414 068 3 500 280 5 869 321 1 816 488 0 21 600 157 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 523 054 2 080 887 5 100 019 2 017 204 0 10 721 164 Dettes envers la clientèle 8 150 843 259 276 862 980 15 970 0 9 289 069 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 9 673 897 2 340 163 5 962 999 2 033 174 0 20 010 233 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 0 2 3 450 0 0 3 452 Emprunts obligataires 16 0 0 106 736 0 106 752 Total Dettes représentées par un titre 16 2 3 450 106 736 0 110 204 Dettes subordonnées Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 0 3 3 750 0 0 3 753 Emprunts obligataires 19 0 0 112 263 0 112 282 Total Dettes représentées par un titre 19 3 3 750 112 263 0 116 035 Dettes subordonnées Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 25 507 190 396 0 0 0 215 903 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 0 15 466 0 0 0 15 466 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Gestion des risques – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 11 188 179 679 4 730 147 4 867 316 477 5 348 510 Taux d'intérêt 11 188 179 679 4 730 147 4 867 316 477 5 348 510 Couverture de flux de trésorerie 0 0 7 143 0 0 14 286 Taux d'intérêt 0 0 7 143 0 0 14 286 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 0 0 0 Total Instruments dérivés de couverture 11 188 179 679 4 737 290 4 867 316 477 5 362 796 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 697 699 1 453 336 2 586 255 4 737 290 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 690 556 1 453 336 2 586 255 4 730 147 Caps-floors-collars 0 0 0 7 143 0 0 7 143 Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 697 699 1 453 336 2 586 255 4 737 290 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 697 699 1 453 336 2 586 255 4 737 290 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 524 307 2 276 145 2 562 344 5 362 796 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 524 307 2 261 859 2 562 344 5 348 510 Caps-floors-collars 0 0 0 0 14 286 0 14 286 Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 524 307 2 276 145 2 562 344 5 362 796 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 524 307 2 276 145 2 562 344 5 362 796 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Marchés de gré à gré 667 60 439 22 454 405 147 44 82 370 -4 075 384 510 Taux d'intérêt 667 60 439 22 454 405 147 44 82 370 -4 075 384 510 Instruments fermes 667 60 439 22 454 405 147 44 82 370 -4 075 384 510 Total des micro-couvertures de juste valeur 667 60 439 22 454 405 147 44 82 370 -4 075 384 510 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 10 521 119 240 120 247 4 325 000 4 823 234 107 -50 190 4 964 000 Total couverture de juste valeur 11 188 179 679 142 701 4 730 147 4 867 316 477 -54 265 5 348 510 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la Période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la Période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 445 810 57 946 0 -22 441 384 510 80 387 0 4 407 Taux d'intérêt 445 810 57 946 0 -22 441 384 510 80 387 0 4 407 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 445 810 57 946 0 -22 441 384 510 80 387 0 4 407 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 0 0 0 0 0 0 0 0 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif 0 0 0 0 0 0 0 0 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 548 105 76 4 482 831 0 Total - Actifs 4 548 105 76 4 482 831 0 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 009 -252 675 073 0 Total - Passifs 4 009 -252 675 073 0 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt 142 701 -142 224 477 -54 265 54 925 660 Total 142 701 -142 224 477 -54 265 54 925 660 Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 51 0 0 0 0 0 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 0 0 0 7 143 0 0 97 14 286 Total des macro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 7 143 0 0 97 14 286 Total de la couverture de flux de trésorerie 0 0 51 7 143 0 0 97 14 286 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Impacts de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Taux d'intérêt 51 0 0 97 0 0 Total de la couverture de flux de trésorerie 51 0 0 97 0 0 Risques opérationnels (Cf. Rapport financier) Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 ( Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873 ) (CRR), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 ( Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de liquidité et de ratio de levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier. En 2021 comme en 2020 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a respecté les exigences réglementaires. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Sur les actifs financiers au coût amorti 394 625 398 311 Opérations avec les établissements de crédit 1 557 2 587 Opérations internes au Crédit Agricole 49 643 46 019 Opérations avec la clientèle 334 090 340 029 Opérations de location-financement 0 0 Titres de dettes 9 335 9 676 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 5 157 6 890 Autres intérêts et produits assimilés 0 0 Produits d'intérêts (1) (2) 399 782 405 201 Sur les passifs financiers au coût amorti -92 708 -111 560 Opérations avec les établissements de crédit -1 797 -2 046 Opérations internes au Crédit Agricole -72 585 -79 178 Opérations avec la clientèle -18 605 -30 494 Dettes représentées par un titre 279 158 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -57 830 -60 830 Autres intérêts et charges assimilées -189 -356 Charges d'intérêts -150 727 -172 746 (1) dont 7 171 milliers d'euros sur créances dépréciées (Stage 3) au 31 décembre 2021 contre 7 432 milliers d'euros au 31 décembre 2020. (2) dont 14 474 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2021 contre 13 964 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts pour les passifs financiers et charges d'intérêts pour les actifs financiers sont respectivement de 31 763 milliers d'euros et 5 069 milliers d'euros. Les produits d’intérêts incluent les effets de la catch-up résultant de la prorogation des PGE pour un montant de 968 milliers d’euros. Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 284 -65 1 219 910 -62 848 Sur opérations internes au Crédit Agricole 21 018 -28 475 -7 457 19 877 -21 418 -1 541 Sur opérations avec la clientèle 9 647 -1 276 8 371 8 981 -1 238 7 743 Sur opérations de change 271 0 271 261 0 261 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 122 0 122 147 0 147 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 221 174 -20 529 200 645 219 089 -17 855 201 234 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 3 348 0 3 348 2 821 0 2 821 Total Produits et charges de commissions 256 864 -50 345 206 519 252 086 -40 573 211 513 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dividendes reçus 236 214 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 208 -232 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 100 220 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 3 008 2 213 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 709 563 Résultat de la comptabilité de couverture 477 660 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4 738 3 638 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 141 058 -141 044 14 158 087 -157 755 332 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 59 373 -81 814 -22 441 81 080 -76 673 4 407 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 81 685 -59 230 22 455 77 007 -81 082 -4 075 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 351 565 -351 102 463 412 335 -412 007 328 Variations de juste valeur des éléments couverts 115 891 -235 674 -119 783 231 254 -180 736 50 518 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 235 674 -115 428 120 246 181 081 -231 271 -50 190 Total Résultat de la comptabilité de couverture 492 623 -492 146 477 570 422 -569 762 660 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) (2) 32 532 10 098 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 32 532 10 098 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti 0 0 Titres de dettes -1 0 Pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti -1 0 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti (1) -1 0 (1) Hors résultat sur décomptabilisation d'instruments de dettes dépréciés (Stage 3) mentionné en note 4.10 « Coût du risque » Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat. Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Produits nets des immeubles de placement 452 424 Autres produits (charges) nets -488 -52 Produits (charges) des autres activités -36 372 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Charges de personnel -193 038 -178 841 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -11 617 -15 298 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -92 292 -87 943 Charges générales d'exploitation -296 947 -282 082 (1) Dont 2 582 milliers d’euros comptabilisés au titre du Fonds de Résolution Unique au 31 décembre 2021. Honoraires des commissaires aux comptes La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des Commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intégrées globalement est la suivante au titre de 2021 : Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (en milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young Expertea Total 2021 2021 2020 2021 2020 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 116 117 52 52 168 Emetteur 116 117 52 52 168 Services autres que la certification des comptes 75 51 3 3 78 Emetteur 75 51 3 3 78 Total 191 168 55 55 246 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations aux amortissements -25 485 -24 375 Immobilisations corporelles (1) -25 175 -23 804 Immobilisations incorporelles -310 -571 Dotations (reprises) aux dépréciations -64 132 Immobilisations corporelles -64 132 Immobilisations incorporelles 0 0 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -25 549 -24 243 (1) Dont 5 282 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation (IFRS 16) au 31 décembre 2021. Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Stage 1 et Stage 2) (A) -9 384 -30 998 Stage 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir 9 235 -15 381 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 6 499 -12 979 Engagements par signature 2 736 -2 402 Stage 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie -18 619 -15 617 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -12 563 -12 736 Engagements par signature -6 056 -2 881 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Stage 3) (B) -3 485 -9 703 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -1 747 -10 112 Engagements par signature -1 738 409 Autres actifs (C) 3 5 Risques et charges (D) -58 913 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) -12 924 -39 783 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 025 -1 119 Récupérations sur prêts et créances 454 349 comptabilisés au coût amorti 454 349 Décotes sur crédits restructurés -36 -36 Autres pertes -983 -1 754 Autres produits 0 987 Coût du risque -14 514 -41 356 Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 1 013 13 Plus-values de cession 1 013 20 Moins-values de cession 0 -7 Titres de capitaux propres consolidés 0 0 Plus-values de cession 0 0 Moins-values de cession 0 0 Produits (charges) nets sur opérations de regroupement 0 0 Gains ou pertes nets sur autres actifs 1 013 13 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2021 31/12/2020 Charge d'impôt courant -37 695 -44 088 Charge d'impôt différé 1 858 9 351 Total Charge d'impôt -35 837 -34 737 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 156 810 28,41% -44 550 Effet des différences permanentes 5 774 Effet des différences de taux d’imposition des entités étrangères 0 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 527 Effet de l’imposition à taux réduit 2 469 Changement de taux 0 Effet des autres éléments -57 Taux et charge effectifs d'impôt 22,85% -35 837 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2021 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à - 8 523 milliers d’euros au 31 décembre 2021. Au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 110 408 32,02% -35 353 Effet des différences permanentes -1 287 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -207 Effet de l’imposition à taux réduit 62 Effet des autres éléments 2 048 Taux et charge effectifs d'impôt 31,46% -34 737 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2020 . Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -486 -434 Ecart de réévaluation de la période 51 97 Autres variations -537 -531 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 140 142 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -346 -292 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 2 005 -1 015 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 274 972 -76 857 Ecart de réévaluation de la période 257 786 -76 857 Transferts en réserves 17 186 0 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -8 663 3 352 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 268 314 -74 520 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 267 968 -74 812 Dont part du Groupe 267 968 -74 812 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (en milliers d'euros) 31/12/2020 Variation 31/12/2021 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 2 842 -748 2 094 2 094 -486 140 -346 -346 2 356 -608 1 748 1 748 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 2 842 -748 2 094 2 094 -486 140 -346 -346 2 356 -608 1 748 1 748 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 2 842 -748 2 094 2 094 -486 140 -346 -346 2 356 -608 1 748 1 748 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -13 751 3 552 -10 199 -10 199 2 005 -518 1 487 1 487 -11 746 3 034 -8 712 -8 712 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 161 218 -5 029 156 189 156 189 274 972 -8 145 266 827 266 827 436 190 -13 174 423 016 423 016 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 147 467 -1 477 145 990 145 990 276 977 -8 663 268 314 268 314 424 444 -10 140 414 304 414 304 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 147 467 -1 477 145 990 145 990 276 977 -8 663 268 314 268 314 424 444 -10 140 414 304 414 304 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 150 309 -2 225 148 084 148 084 276 491 -8 523 267 968 267 968 426 800 -10 748 416 052 416 052 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variation 31/12/2020 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 -1 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 3 276 -890 2 386 2 386 -434 142 -292 -292 2 842 -748 2 094 2 094 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 276 -890 2 386 2 386 -434 142 -293 -292 2 842 -748 2 094 2 094 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 3 276 -890 2 386 2 386 -434 142 -293 -292 2 842 -748 2 094 2 094 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -12 736 3 289 -9 447 -9 447 -1 015 263 -752 -752 -13 751 3 552 -10 199 -10 199 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 238 075 -8 118 229 957 229 957 -76 857 3 089 -73 768 -73 768 161 218 -5 029 156 189 156 189 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 225 339 -4 829 220 510 220 510 -77 872 3 352 -74 520 -74 520 147 467 -1 477 145 990 145 990 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 225 339 -4 829 220 510 220 510 -77 872 3 352 -74 520 -74 520 147 467 -1 477 145 990 145 990 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 228 615 -5 719 222 896 222 896 -78 306 3 494 -74 813 -74 812 150 309 -2 225 148 084 148 084 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités. Notes relatives au bilan Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actif Passif Actif Passif Caisse 112 273 0 111 895 0 Banques centrales 13 624 0 10 270 0 Valeur au bilan 125 897 0 122 165 0 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 4 946 3 967 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 222 983 414 395 Instruments de capitaux propres 1 256 1 156 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 221 727 413 239 Valeur au bilan 227 929 418 362 Actifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Instruments dérivés 4 946 3 967 Valeur au bilan 4 946 3 967 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de participation non consolidés 1 256 1 156 Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 256 1 156 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de dettes 221 727 413 239 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 663 2 680 OPCVM 219 064 410 559 Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 221 727 413 239 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 6 014 5 381 Valeur au bilan 6 014 5 381 Passifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Instruments dérivés 6 014 5 381 Valeur au bilan 6 014 5 381 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 648 079 453 641 -17 451 1 332 479 190 872 -29 655 Total 1 648 079 453 641 -17 456 1 332 479 190 872 -29 660 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 -5 0 0 -5 Total des titres de dettes 0 0 -5 0 0 -5 Total des prêts et créances 0 0 0 0 0 0 Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Impôts sur les bénéfices 0 0 0 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôt) 0 -5 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 9 991 52 0 7 986 56 0 Titres de participation non consolidés 1 638 088 453 589 -17 451 1 324 493 190 816 -29 655 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 648 079 453 641 -17 451 1 332 479 190 872 -29 655 Impôts sur les bénéfices -13 176 0 -5 029 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 440 465 -17 451 185 843 -29 655 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Titres de participation non consolidés 6 451 0 -17 186 0 0 0 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 6 451 0 -17 186 0 0 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 0 -17 186 0 0 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Au cours de l'exercice, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a procédé pour 16 357 milliers d’euros au transfert de l’activité administration de biens à CA-SIM par échange de titres des filiales Espargillière et SQH PCA. Cette cession résulte de la décision de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur de ne conserver que l’ activité transaction. Une réduction du capital du nominal sur les titres Sacam Avenir a généré un mouvement de 806 milliers d’euros. Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 481 023 2 145 482 Prêts et créances sur la clientèle (1) 18 572 638 17 903 325 Titres de dettes 830 083 836 437 Valeur au bilan 22 883 744 20 885 244 (1) Au 31 décembre 2021 , dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 699 252 milliers d’euros. Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et prêts 18 772 14 661 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 18 772 14 659 Prêts subordonnés 1 080 2 422 Valeur brute 19 852 17 083 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 19 852 17 083 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 975 020 1 001 728 Titres reçus en pension livrée 0 150 118 Comptes et avances à terme 1 486 151 976 553 Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 3 461 171 2 128 399 Valeur au bilan 3 481 023 2 145 482 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie. Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 5 169 3 554 Autres concours à la clientèle 18 755 741 18 080 276 Prêts subordonnés 574 0 Avances en comptes courants d'associés 29 940 53 293 Comptes ordinaires débiteurs 72 150 71 135 Valeur brute 18 863 574 18 208 258 Dépréciations -290 936 -304 933 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 18 572 638 17 903 325 Valeur au bilan 18 572 638 17 903 325 Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Effets publics et valeurs assimilées 330 407 317 745 Obligations et autres titres à revenu fixe 500 743 519 770 Total 831 150 837 515 Dépréciations -1 067 -1 078 Valeur au bilan 830 083 836 437 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2021 (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 Total Actifs financiers 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 Total actifs transférés 109 257 109 257 0 116 091 106 736 106 736 0 106 603 9 488 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable D ont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 Total Actifs financiers 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 Total actifs transférés 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Au titre de l’exercice, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement . Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2021 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Allemagne 0 1 505 0 0 1 505 0 1 505 Belgique 0 578 0 0 578 0 578 France 0 650 0 330 318 330 968 0 330 968 Total 0 2 733 0 330 318 333 051 0 333 051 31/12/2020 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat France 0 0 0 317 714 317 714 0 317 714 Total 0 0 0 317 714 317 714 0 317 714 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dettes envers les établissements de crédit 11 455 765 10 721 164 Dettes envers la clientèle 10 144 392 9 289 069 Dettes représentées par un titre 110 204 116 035 Valeur au bilan 21 710 361 20 126 268 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 5 008 2 427 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 3 0 Total 5 008 2 427 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 158 37 434 Titres donnés en pension livrée 0 150 024 Comptes et avances à terme 11 450 599 10 531 279 Total 11 450 757 10 718 737 Valeur au bilan 11 455 765 10 721 164 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Comptes ordinaires créditeurs 8 964 619 7 907 993 Comptes d'épargne à régime spécial 77 396 64 840 Autres dettes envers la clientèle 1 102 377 1 316 236 Valeur au bilan 10 144 392 9 289 069 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Titres de créances négociables 3 452 3 753 Emprunts obligataires 106 752 112 282 Valeur au bilan 110 204 116 035 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 16 134 0 16 134 11 629 0 4 505 Prises en pension de titres 0 0 0 0 0 0 Total des actifs financiers soumis à compensation 16 134 0 16 134 11 629 0 4 505 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 8 834 0 8 834 5 192 0 3 642 Prises en pension de titres (2) 150 118 0 150 118 150 003 0 115 Total des actifs financiers soumis à compensation 158 952 0 158 952 155 195 0 3 757 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% de dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 100% des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2021 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 185 693 0 185 693 11 629 173 502 562 Mises en pension de titres 0 0 0 0 0 0 Emprunts de titres 0 0 0 0 0 0 Total des passifs financiers soumis à compensation 185 693 0 185 693 11 629 173 502 562 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% des dérivés au passif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 321 858 0 321 858 5 192 316 064 602 Mises en pension de titres (2) 150 024 0 150 024 150 003 0 21 Emprunts de titres (3) 183 0 183 0 0 183 Total des passifs financiers soumis à compensation 472 065 0 472 065 155 195 316 064 806 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100% des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100% des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. (3) Le montant des emprunts de titres soumis à compensation représente 100% des emprunts de titres au passif à la date d'arrêté. Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Impôts courants 5 571 2 500 Impôts différés 63 883 70 029 Total Actifs d'impôts courants et différés 69 454 72 529 Impôts courants 626 128 Impôts différés 0 0 Total Passifs d'impôts courants et différés 626 128 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 78 807 0 78 870 0 Provisions pour risques et charges non déductibles 50 620 0 50 155 0 Autres différences temporaires 28 188 0 28 714 0 Impôts différés sur réserves latentes -12 694 0 -4 034 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -16 279 8 150 -7 605 -2 576 Couverture de flux de trésorerie 11 619 24 772 Gains et pertes sur écarts actuariels 3 574 2 486 3 547 1 804 Impôts différés sur résultat -2 230 0 -4 807 0 Total Impôts différés 63 883 0 70 029 0 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres actifs 301 958 448 039 Comptes de stocks et emplois divers 1 968 1 942 Débiteurs divers (1) 299 767 445 967 Comptes de règlements 223 130 Comptes de régularisation 91 588 93 955 Comptes d'encaissement et de transfert 24 327 22 770 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 9 9 Produits à recevoir 51 693 54 392 Charges constatées d'avance 592 446 Autres comptes de régularisation 14 967 16 338 Valeur au bilan 393 546 541 994 (1) dont 3 381 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. L’impact estimé de la 1 ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 a pour conséquence la constitution d’un excédent d’actif de 307 milliers d’euros en compte de régularisation et actifs divers. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Autres passifs (1) 136 858 129 238 Comptes de règlements 6 1 Créditeurs divers 102 027 95 329 Versements restant à effectuer sur titres 10 058 6 303 Dettes locatives 24 767 27 605 Comptes de régularisation 277 690 241 221 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 99 303 67 225 Produits constatés d’avance 105 356 116 514 Charges à payer 60 326 53 120 Autres comptes de régularisation 12 705 4 362 Valeur au bilan 414 548 370 459 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne possède pas d’actifs de cette nature. Co-entreprises et entreprises associées Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’intègre pas dans son périmètre de consolidation des entreprises de cette nature. Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2021 Valeur brute 10 643 6 208 -377 -2 878 13 596 Amortissements et dépréciations -1 127 -381 246 0 -1 262 Valeur au bilan (1) 9 516 5 827 -131 -2 878 12 334 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple (en milliers d'euros) 31/12/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2020 Valeur brute 9 105 1 538 0 0 10 643 Amortissements et dépréciations -664 -370 0 -93 -1 127 Valeur au bilan (1) 8 441 1 168 0 -93 9 516 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 0 0 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 0 0 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 13 596 10 643 Valeur de marché des immeubles de placement 13 596 10 643 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2021 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 410 851 37 289 -5 374 2 878 445 643 Amortissements et dépréciations -275 454 -25 481 4 368 0 -296 567 Valeur au bilan 135 397 11 808 -1 006 2 878 149 076 Immobilisations incorporelles Valeur brute 20 747 50 0 0 20 797 Amortissements et dépréciations -19 433 -310 0 0 -19 743 Valeur au bilan 1 314 -260 0 0 1 054 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 407 127 20 564 -29 319 12 479 410 851 Amortissements et dépréciations -277 245 -23 504 25 693 -398 -275 454 Valeur au bilan 129 882 -2 940 -3 626 12 081 135 397 Immobilisations incorporelles Valeur brute 22 467 164 -1 884 0 20 747 Amortissements et dépréciations -20 746 -571 1 884 0 -19 433 Valeur au bilan 1 721 -407 0 0 1 314 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 39 710 milliers d’euros au 31/12/2019 (contre 27 231 milliers d’euros avant application de la décision IFRS IC). Ecarts d’acquisition La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les écarts d’acquisition. Provisions techniques des contrats d’assurance La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les provisions techniques des contrats d’assurance. Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2020 01/01/2021 (2) Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2021 Risques sur les produits épargne-logement 24 221 -2 333 21 888 Risques d’exécution des engagements par signature 15 224 59 017 -53 959 20 282 Risques opérationnels 4 821 1 461 -444 5 838 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 6 556 2 300 172 -140 -176 - 2 742 5 970 Litiges divers 11 904 3 405 -727 -2 585 11 997 Participations 1 364 400 -169 1 595 Autres risques 5 600 1 322 -2 465 -196 4 262 Total 69 690 2 300 65 777 -3 332 -59 862 - 2 742 71 832 (1) Dont 4 007 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 963 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Impact estimé de la 1ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Au 1er janvier 2020, l’impact sur les engagements sociaux (retraites) aurait été de -293 milliers d’euros. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2020 Risques sur les produits épargne-logement 22 440 1 781 24 221 Risques d’exécution des engagements par signature 10 352 35 293 -30 421 15 224 Risques opérationnels 4 725 1 117 -39 -982 4 821 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 8 671 251 -90 -2 775 499 6 556 Litiges divers 13 243 1 752 -244 -2 847 11 904 Participations 1 808 -444 1 364 Autres risques 8 833 1 904 -4 882 -255 5 600 Total 70 072 42 098 -5 255 -37 724 499 69 690 (1) Dont 4 491 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 2 066 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 433 796 349 728 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 386 356 1 381 124 Ancienneté de plus de 10 ans 889 607 927 463 Total plans d'épargne-logement 2 709 759 2 658 321 Total comptes épargne-logement 237 236 228 440 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 946 995 2 886 761 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre  2021 pour les données au 31 décembre 2021 et à fin novembre 2020 pour les données au 31 décembre 2020 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement 518 808 Comptes épargne-logement 1 363 2 163 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 1 881 2 971 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -464 -298 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -2 439 -14 277 Ancienneté de plus de 10 ans -18 985 -9 646 Total plans d'épargne-logement -21 888 -24 221 Total comptes épargne-logement 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement -21 888 -24 221 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Dotations Reprises 31/12/2021 Plans d'épargne-logement -24 221 0 2 333 -21 888 Total Provision au titre des contrats épargne-logement -24 221 0 2 333 -21 888 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". 6.19 Dettes subordonnées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les dettes subordonnées. 6.20 Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2021 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 31/12/2020 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2021 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Parts sociales 4 160 470 0 0 4 160 470 75,00% 100,00% Dont 51 Caisses Locales 4 160 451 0 0 4 160 451 75,00% 93,07% Dont 18 administrateurs de la CR 18 2 2 18 0,00% 6,57% Dont Sacam Mutualisation 1 0 0 1 0,00% 0,36% Total 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros. Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 modifié relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2021 , le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 1 er avril 2022 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,33 euros et par CCA de 5,76 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net 2017 5,49 0,44 2018 5,56 0,44 2019 5,61 0,42 2020 5,02 0,37 Prévu 2021 5,76 0,33 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 229 milliers d’euros en 2021 . Affectation du résultat et fixation du dividende 2021 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2021 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 1 er avril 2022. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée générale, conformément aux articles 30 et 32 des statuts décide de fixer à 2,23% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2021. Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 25 octobre 2001, l’Assemblée générale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 25 % de 30 % du résultat, soit 5,76 € par titre pour un montant de 7 988 060,16 € L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2021, se soldant par un bénéfice de 106 495 654,06 € Affectation du Résultat de l’exercice 2021 Bénéfice 106 495 654,06 € Report à nouveau 307 362,00 € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA -9 379 737,31 € Solde 97 423 278,75 € Affectation des ¾ à la réserve légale 73 067 459,06 € Solde à affecter 24 355 819,69 € Autres réserves 24 355 819,69 € 6.21 Participations ne donnant pas le contrôle Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. 6.22 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 125 897 0 0 0 0 125 897 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 68 302 35 83 765 143 759 227 929 Instruments dérivés de couverture 0 716 2 694 7 778 0 11 188 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 648 079 1 648 079 Actifs financiers au coût amorti 2 843 547 1 685 053 7 358 857 10 996 287 0 22 883 744 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 111 741 111 741 Total Actifs financiers par échéance 3 081 253 1 686 071 7 361 586 11 087 830 1 791 838 25 008 578 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 63 282 55 5 614 0 6 014 Instruments dérivés de couverture 0 335 37 492 141 852 0 179 679 Passifs financiers au coût amorti 10 414 084 3 500 282 5 872 771 1 923 224 0 21 710 361 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -300 -300 Total Passifs financiers par échéance 10 413 847 3 500 899 5 910 318 2 070 690 0 21 895 754 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 122 165 0 0 0 0 122 165 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 230 552 24 95 225 44 290 48 271 418 362 Instruments dérivés de couverture 0 0 3 695 1 172 0 4 867 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 332 479 1 332 479 Actifs financiers au coût amorti 1 950 535 2 188 496 6 083 912 10 660 796 1 506 20 885 245 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 238 831 238 831 Total Actifs financiers par échéance 2 542 083 2 188 520 6 182 832 10 706 258 1 382 256 23 001 949 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 0 94 5 286 0 5 381 Instruments dérivés de couverture 862 3 243 64 522 247 850 0 316 477 Passifs financiers au coût amorti 9 673 916 2 340 166 5 966 749 2 145 437 0 20 126 268 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 3 750 3 750 Total Passifs financiers par échéance 9 678 529 2 343 409 6 031 365 2 398 573 0 20 451 876 Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Salaires et traitements (1) 100 481 95 481 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 11 658 11 160 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 3 470 3 656 Autres charges sociales 39 982 37 769 Intéressement et participation 20 478 15 406 Impôts et taxes sur rémunération 16 969 15 369 Total Charges de personnel 193 038 178 841 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 481 milliers d'euros au 31 décembre 2021 contre 549 milliers d'euros au 31 décembre 2020. Dont médailles du travail pour 140 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 90 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2021 31/12/2020 France 2 447 2 409 Total 2 447 2 409 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés de Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Dette actuarielle au 31/12/N-1 45 376 45 628 Impact IFRIC IAS 19 à l’ouverture (2) - 307 0 Coût des services rendus sur l'exercice 3 365 2 360 Coût financier 168 446 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 -2 367 Variations de périmètre - 69 -195 Prestations versées (obligatoire) -1 904 -1 612 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 287 -1 290 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -2 034 2 406 Dette actuarielle à la clôture 44 882 45 376 Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Concernent l'impact de la 1 ère application de la décision IFRS IC du 21 avril 2021 portant sur le calcul des engagements relatifs à certains régimes à prestations définies pour un montant de -307 milliers d’euros au 1 er  janvier 2021 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Coût des services 3 365 -7 Charge/produit d'intérêt net -507 255 Impact en compte de résultat à la clôture 2 858 248 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Toutes zones Toutes zones Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à l'ouverture 13 749 12 734 Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -259 -101 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 287 -1 290 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -2 034 2 406 Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables à la clôture 11 743 1 015 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs à l'ouverture 40 888 38 862 Intérêt sur l'actif (produit) 125 191 Gains/(pertes) actuariels 259 101 Cotisations payées par l'employeur 3 328 3 541 Variations de périmètre -68 -195 Prestations payées par le fonds -1 904 -1 612 Juste valeur des actifs à la clôture 42 628 40 888 Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle à la clôture -44 882 -45 376 Impact de la limitation d'actifs 0 0 Juste valeur des actifs fin de période 42 628 40 888 Autres (1) -1 750 Position nette (passif) / actif à la clôture -4 004 -4 488 (1)  Suite à la régularisation de 2 300 milliers d’euros constatée au 1 er janvier 2021 au titre du régime de retraite article 137-11, l’engagement restant à étaler s’élève à 1 750 milliers d’euros au 31 décembre 2021, un étalement de 550 milliers d’euros ayant été constaté au titre de l’exercice 2021. Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Zone euro Zone euro Taux d'actualisation (1) 0,86% 0,36% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1,28% 1,25% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 2,00% à 3,50% 2,00% à 3,50% Taux d'évolution des coûts médicaux N.C. N.C. (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs En milliers d'euros Zone euro en % en montant Actions 12,07% 5 145 Obligations 80,21% 34 192 Immobilier 7,72% 3 291 Au 31 décembre 2021 , les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement entre 0,70% et 6,55%  ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement entre 0,80% et 7,26%. Autres avantages sociaux La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement le 26 avril 2019, modifié par les avenants du 30 mars 2020. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Au montant issu de cet accord, un complément de 2 800 milliers d’euros a été décidé par le conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le montant provisionné au titre de l’intéressement s’élève à 20 478 milliers d’euros . La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 963 milliers d’euros. Les provisions constituées par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 4 007 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2021 . Paiements à base d’actions La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les paiements à base d’actions. Rémunérations de dirigeants Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/2021 à 2 497 milliers d'euros. Contrats de location Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Immobilisations corporelles détenues en propre 116 134 99 573 Droits d'utilisation des contrats de location 32 942 35 824 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 149 076 135 397 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est preneuse de nombreux actifs constitués par des agences bancaires. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est preneuse sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2021 Immobilier Valeur brute 46 316 3 334 -1 068 0 48 582 Amortissements et dépréciations -10 492 -5 283 135 0 -15 640 Total Immobilier 35 824 -1 949 -933 0 32 942 Mobilier Valeur brute 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations 0 0 0 0 Total Mobilier 0 0 0 0 0 Total Droits d'utilisation 35 824 -1 949 -933 0 32 942 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilier Valeur brute 35 990 2 495 -4 698 12 529 46 316 Amortissements et dépréciations -5 442 -5 439 880 -491 -10 492 Total Immobilier 30 548 -2 944 -3 818 12 038 35 824 Mobilier Valeur brute 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations 0 0 0 0 0 Total Mobilier 0 0 0 0 0 Total Droits d'utilisation 30 548 -2 944 -3 818 12 038 35 824 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 39 710 milliers d’euros au 31/12/2019 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2021 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 5 293 16 952 2 522 24 767 (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 5 262 19 317 3 026 27 605 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Charges d'intérêts sur dettes locatives -188 -355 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) -188 -355 Charges relatives aux contrats de location court terme -78 -106 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur -658 -479 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette -301 400 Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location 2 11 Total Charges générales d'exploitation -1 035 -174 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -5 282 -5 930 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles -5 282 -5 930 Total Charges et produits de contrats de location -6 505 -6 459 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location -6 788 -6 114 Contrats de location dont le Groupe est bailleur Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur propose une activité de location qui concerne essentiellement des biens immobiliers. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Location simple 865 901 Produits locatifs 865 901 Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Engagements donnés 2 398 775 2 418 523 Engagements de financement 1 673 745 1 652 879 Engagements en faveur des établissements de crédit 2 425 2 025 Engagements en faveur de la clientèle 1 671 320 1 650 854 Ouverture de crédits confirmés 828 347 912 587 Ouverture de crédits documentaires 5 608 7 448 Autres ouvertures de crédits confirmés 822 739 905 139 Autres engagements en faveur de la clientèle 842 973 738 267 Engagements de garantie 725 030 765 644 Engagements d'ordre des établissements de crédit 215 947 366 275 Confirmations d'ouverture de crédits documentaires 44 0 Autres garanties 215 903 366 275 Engagements d'ordre de la clientèle 509 083 399 369 Cautions immobilières 223 462 233 719 Autres garanties d'ordre de la clientèle 285 621 165 650 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus 9 318 155 9 004 673 Engagements de financement 25 462 38 654 Engagements reçus des établissements de crédit 25 462 38 654 Engagements de garantie 9 292 693 8 966 019 Engagements reçus des établissements de crédit 772 345 654 647 Engagements reçus de la clientèle 8 520 348 8 311 372 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (1) 1 994 976 1 991 928 Autres garanties reçues 6 525 372 6 319 444 Engagements sur titres 0 0 (1) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2021, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 624 812 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2021 31/12/2020 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 10 674 788 10 287 717 Titres et valeurs donnés en pension 0 150 024 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 10 674 788 10 437 741 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie 0 0 Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres et valeurs reçus en pension 0 152 015 Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 0 152 015 Au 31 décembre 2021 , la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2021 , la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 10 674 788 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 10 287 717 milliers d’euros en 2020 . La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 8 813 730 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 8 315 120 milliers d’euros en 2020 ; - 375 469 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 417 719 milliers d’euros en 2020 ; - 1 485 589 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 554 878 milliers d’euros en 2020 . Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. A l’exception des titres reçus en pension livrée, les garanties détenues par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de son activité. Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur . Reclassements effectués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré en 2021 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont, pour les actifs, nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 22 053 661 22 470 056 0 3 489 627 18 980 429 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3 481 023 3 417 118 0 3 417 118 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 1 993 792 1 993 586 1 993 586 Comptes et prêts à terme 1 486 151 1 422 424 1 422 424 Prêts subordonnés 1 080 1 108 1 108 Prêts et créances sur la clientèle 18 572 638 19 052 938 0 72 509 18 980 429 Créances commerciales 5 155 5 155 5 155 Autres concours à la clientèle 18 487 675 18 944 949 18 944 949 Prêts subordonnés 574 520 520 Avances en comptes courants d'associés 29 940 29 805 29 805 Comptes ordinaires débiteurs 49 294 72 509 72 509 Titres de dettes 830 083 851 343 849 085 1 2 257 Effets publics et valeurs assimilées 330 318 349 903 349 903 Obligations et autres titres à revenu fixe 499 765 501 440 499 182 1 2 257 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 22 883 744 23 321 399 849 085 3 489 628 18 982 686 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 20 048 807 20 392 342 0 2 173 980 18 218 362 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 145 482 2 120 822 0 2 120 822 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 1 016 387 1 008 662 1 008 662 Comptes et prêts à terme 976 555 957 387 957 387 Titres reçus en pension livrée 150 118 152 015 152 015 Prêts subordonnés 2 422 2 758 2 758 Prêts et créances sur la clientèle 17 903 325 18 271 520 0 53 158 18 218 362 Créances commerciales 3 540 3 540 3 540 Autres concours à la clientèle 17 809 938 18 141 463 18 141 463 Avances en comptes courants d'associés 44 057 53 158 53 158 Comptes ordinaires débiteurs 45 790 73 359 73 359 Titres de dettes 836 437 877 778 877 778 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 317 714 349 898 349 898 Obligations et autres titres à revenu fixe 518 723 527 880 527 880 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 20 885 244 21 270 120 877 778 2 173 980 18 218 362 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2021 Juste valeur au 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 11 455 765 11 432 365 0 11 432 365 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 161 108 108 Comptes et emprunts à terme 11 455 604 11 432 257 11 432 257 Dettes envers la clientèle 10 144 392 9 861 364 0 9 861 364 0 Comptes ordinaires créditeurs 8 964 619 8 747 323 8 747 323 Comptes d'épargne à régime spécial 77 396 77 363 77 363 Autres dettes envers la clientèle 1 102 377 1 036 678 1 036 678 Dettes représentées par un titre 110 204 110 021 106 603 3 418 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 21 710 361 21 403 750 106 603 21 297 147 0 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 10 721 164 10 721 188 0 10 721 188 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 37 434 37 384 37 384 Comptes et emprunts à terme 10 533 706 10 527 567 10 527 567 Titres donnés en pension livrée 150 024 156 237 156 237 Dettes envers la clientèle 9 289 069 9 019 401 0 9 019 401 0 Comptes ordinaires créditeurs 7 907 993 7 711 363 7 711 363 Comptes d'épargne à régime spécial 64 840 64 840 64 840 Autres dettes envers la clientèle 1 316 236 1 243 198 1 243 198 Dettes représentées par un titre 116 035 116 119 112 406 3 713 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 20 126 268 19 856 708 112 406 19 744 302 0 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 4 946 0 4 946 0 Instruments dérivés 4 946 4 946 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 222 983 15 198 193 422 14 363 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 256 0 1 256 0 Titres de participation non consolidés 1 256 1 256 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 221 727 15 198 192 166 14 363 Titres de dettes 221 727 15 198 192 166 14 363 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 663 2 663 OPCVM 219 064 15 198 192 166 11 700 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 648 079 0 1 636 491 11 588 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 648 079 1 636 491 11 588 Actions et autres titres à revenu variable 9 991 193 9 798 Titres de participation non consolidés 1 638 088 1 636 298 1 790 Instruments dérivés de couverture 11 188 0 11 188 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 887 196 15 198 1 846 047 25 951 Transferts issus du Niveau 2 : Valorisation fondée sur des données observables 0 21 430 Total des transferts vers chacun des niveaux 0 0 21 430 Les transferts de niveau les plus significatifs sont : 9 798 milliers d’euros de titres de participations de certificat d’associés du fonds de garantie des dépôts et de résolution ; 8 780 milliers d’euros de fonds d’investissement alternatif. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 967 0 3 967 0 Instruments dérivés 3 967 3 967 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 414 395 0 405 832 8 563 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 156 0 1 156 0 Titres de participation non consolidés 1 156 1 156 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 413 239 0 404 676 8 563 Titres de dettes 413 239 404 676 8 563 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 680 0 2 680 OPCVM 410 559 404 676 5 883 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 332 479 0 1 332 479 0 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 332 479 1 332 479 Actions et autres titres à revenu variable 7 986 7 986 Titres de participation non consolidés 1 324 493 1 324 493 Instruments dérivés de couverture 4 867 0 4 867 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 755 708 0 1 747 145 8 563 Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2021 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 6 014 0 5 888 126 Instruments dérivés 6 014 5 888 126 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 179 679 0 179 679 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 185 693 0 185 567 126 (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 381 0 5 165 216 Instruments dérivés 5 381 5 165 216 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 316 477 0 316 477 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 321 858 0 321 642 216 Changements de modèles de valorisation Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a procédé, au cours de l’exercice 2021, à aucun changement de méthode de valorisation. Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Actifs Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Total Actifs financiers valorisés à la Juste Valeur selon le niveau 3 Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Actions et autres titres à revenu variable Titres de participation non consolidés Solde de clôture (31/12/2020) 8 563 0 2 680 5 883 8 563 0 0 Gains /pertes de la période (1) 51 0 -17 68 51 0 0 Comptabilisés en résultat 51 0 -17 68 51 0 0 Achats de la période 1 790 0 0 0 0 0 1 790 Transferts 15 547 0 0 5 749 5 749 9 798 0 Transfert vers niveau 3 15 547 0 0 5 749 5 749 9 798 0 Solde de clôture (31/12/2021) 25 951 0 2 663 11 700 14 363 9 798 1 790 (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 51 Comptabilisés en résultat 51 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2020) 216 0 0 0 0 0 216 0 0 Gains /pertes de la période (1) -90 -90 Comptabilisés en résultat -90 -90 Solde de clôture (31/12/2021) 126 0 0 0 0 0 126 0 0 ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture -90 Comptabilisés en résultat -90 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concerné par l’évaluation de l’impact de la prise en compte de la marge à l’origine. Impacts des évolutions comptables ou autres événements La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucune évolution comptable ou autres événements sur l’exercice qui nécessitent un retraitement des données 2020. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2021 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe. Information sur les filiales Soutiens aux entités structurées contrôlées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a accordé aucun soutien financier aux entités structurées consolidées au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020. Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2019), soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2017, FCT Crédit Agricole Habitat 2018 et FCT Crédit Agricole Habitat 2020). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 701 millions d’euros aux FCT. Composition du périmètre Périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation / Siège social Type d’entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2021 31/12/2020 31/12/2021 31/12/2021 Caisse régionale PCA Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A Caisses locales Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A SASU PCA IMMO Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2017 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2018 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2019 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2020 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% Au 31 décembre 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat 2017, Crédit Agricole Habitat 2018, Crédit Agricole Habitat 2019 et Crédit Agricole Habitat 2020 a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Participations et entités structurées non consolidées Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 639 343 milliers d’euros au 31 décembre 2021 contre 1 325 466 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2021 31/12/2020 SOFIPACA France 49,99% 49,99% Difficultés opérationnelles SAS SQUARE HABITAT PCA France 0% 100% Non applicable CABINET ESPARGILLIERE France 0% 100% Non applicable CREAZUR SASU France 100% 100% Entité non significative PCA IMMOBILIER (EX IMMO NEUF) France 100% 100% Entité non significative AURON TOURISME France 33,33% 33,33% Entité non significative LE VILLAGE BY CA PCA France 100% 100% Entité non significative Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas au 31 décembre 2021 de titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif. Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2021, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Soutien financier apporté aux entités structurées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’apporte aucun soutien financier aux entités structurées. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2021 et au 31 décembre 2020, l’implication de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2021 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2021 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 142 568 142 568 0 142 568 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 142 568 142 568 0 142 568 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 410 559 410 559 0 410 559 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 410 559 410 559 0 410 559 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. Événements postérieurs au 31 décembre 2021 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2021 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2021, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation . L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit . Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2021 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, votre caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédits sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut ( stage 3 ) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés, qui s’élève à M€ 154,4. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte de crise sanitaire liée à la Covid-19, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de votre caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par votre caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois ( stage 1 ) ; et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité ( stage 2 ). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives («  Forward Looking » ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et de votre caisse régionale au regard des caractéristiques propres à ses portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2021 un montant de M€ 153,5 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de : l’importance des hypothèses retenues, en particulier dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19 sur l’exercice 2021 ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques ( stage 1 et stage 2 ). Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de détermination des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; le processus d’élaboration des paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris l’analyse des scénarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur. tester les données relatives aux expositions entrant dans le modèle de détermination des corrections de valeur sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des corrections de valeur dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par votre caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19 pour des portefeuilles d’encours ainsi que la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du «  Forward Looking » ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2021 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe , données dans le rapport de gestion du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés . Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823 10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1 er  avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2021, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la douzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la sixième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015 et le cabinet ERNST & YOUNG Audit de 1998 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation , il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Paris-La Défense, le 15 mars 2022 Les Commissaires aux Comptes EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Patrick Estienne Bernard Heller V. — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

04/02/2022 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2200167
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 Décembre 2021 (En milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, banques centrales 125 897 Effets publics et valeurs assimilées 330 407 Créances sur les établissements de crédit 118 970 Opérations internes au Crédit Agricole 3 461 794 Opérations avec la clientèle 17 963 421 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 068 654 Actions et autres titres à revenu variable 208 311 Participations et autres titres détenus à long terme 1 243 618 Parts dans les entreprises liées 10 093 Immobilisations incorporelles 9 676 Immobilisations corporelles 131 237 Autres actifs 344 743 Comptes de régularisation 94 574 Total Actif 25 111 395 PASSIF MONTANT Dettes envers les établissements de crédit 112 012 Opérations internes au Crédit Agricole 11 455 858 Opérations avec la clientèle 10 144 883 Dettes représentées par un titre 3 452 Autres passifs 124 689 Comptes de régularisation 398 880 Provisions pour risques et charges 206 110 Dettes subordonnées 236 440 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 338 733 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 007 673 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Report à nouveau (+/-) 307 Total Passif 25 111 395 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 1 671 319 Engagements de garantie 725 028 Engagements sur titres 3 900 Engagements reçus   Engagements de financement 25 462 Engagements de garantie 8 695 976 Engagements sur titres 3 900

12/11/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2104301
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 Septembre 2021 (En milliers d’euros) ACTIF MONTANT Caisse, banques centrales 123 904 Effets publics et valeurs assimilées 342 143 Créances sur les établissements de crédit 109 935 Opérations internes au Crédit Agricole 3 442 889 Opérations avec la clientèle 17 843 097 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 125 869 Actions et autres titres à revenu variable 198 750 Participations et autres titres détenus à long terme 1 238 589 Parts dans les entreprises liées 9 225 Immobilisations incorporelles 9 734 Immobilisations corporelles 124 534 Autres actifs 439 885 Comptes de régularisation 82 938 Total Actif 25 091 492 PASSIF MONTANT Dettes envers les établissements de crédit 114 501 Opérations internes au Crédit Agricole 11 339 675 Opérations avec la clientèle 10 264 611 Dettes représentées par un titre 3 450 Autres passifs 108 605 Comptes de régularisation 389 249 Provisions pour risques et charges 207 773 Dettes subordonnées 234 864 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 338 426 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 007 673 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 25 091 492 HORS-BILAN MONTANT Engagements donnés   Engagements de financement 1 661 063 Engagements de garantie 828 765 Engagements sur titres 6 076 Engagements reçus   Engagements de financement 25 334 Engagements de garantie 8 658 352 Engagements sur titres 6 076

06/08/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2103660
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 R . C . S . DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30  j uin 2021 (En milliers d’euros) Actif Montant s Caisse, banques centrales 118 810 Effets publics et valeurs assimilées 335 566 Créances sur les établissements de crédit 118 950 Opérations internes au Crédit Agricole 3 166 612 Opérations avec la clientèle 17 676 391 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 112 128 Actions et autres titres à revenu variable 190 666 Participations et autres titres détenus à long terme 1 238 078 Parts dans les entreprises liées 9 432 Immobilisations incorporelles 9 814 Immobilisations corporelles 122 296 Autres actifs 419 883 Comptes de régularisation 114 225 Total Actif 24 632 851 Passif Montant s Dettes envers les établissements de crédit 117 041 Opérations internes au Crédit Agricole 11 334 559 Opérations avec la clientèle 9 855 769 Dettes représentées par un titre 3 601 Autres passifs 129 862 Comptes de régularisation 333 099 Provisions pour risques et charges 199 973 Dettes subordonnées 230 183 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 338 426 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 2 007 673 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 24 632 851 Hors-bilan Montant s Engagements donnés   Engagements de financement 1 693 943 Engagements de garantie 792 259 Engagements sur titres 6 511 Engagements reçus   Engagements de financement 27 121 Engagements de garantie 8 569 775 Engagements sur titres 6 511

12/05/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2101649
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 RCS DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 mars 2021 (En milliers d’euros) Actif Montant s Caisse, banques centrales 110 634 Effets publics et valeurs assimilées 329 345 Créances sur les établissements de crédit 119 582 Opérations internes au Crédit Agricole 2 756 609 Opérations avec la clientèle 17 446 933 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 109 600 Actions et autres titres à revenu variable 409 400 Participations et autres titres détenus à long terme 1 208 882 Parts dans les entreprises liées 10 634 Immobilisations incorporelles 9 862 Immobilisations corporelles 116 009 Autres actifs 446 347 Comptes de régularisation 92 232 Total Actif 24 166 069 Passif Montant s Dettes envers les établissements de crédit 118 198 Opérations internes au Crédit Agricole 11 326 270 Opérations avec la clientèle 9 473 543 Dettes représentées par un titre 3 604 Autres passifs 106 163 Comptes de régularisation 370 573 Provisions pour risques et charges 200 528 Dettes subordonnées 222 716 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 254 136 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 923 383 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 24 166 069 Hors-bilan Montant s Engagements donnés   Engagements de financement 1 658 838 Engagements de garantie 718 360 Engagements sur titres 7 343 Engagements reçus   Engagements de financement 22 432 Engagements de garantie 8 483 438 Engagements sur titres 7 343

26/04/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2101170
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 83 209 290 euros Siège social : Les Négadis - avenue Paul Arène 83300 DRAGUIGNAN 415 176 072 R.C.S DRAGUIGNAN Comptes annuels approuvés par l'Assemblée générale ordinaire du 02 avril 2021 Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2020 Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 29 janvier 2021 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 0 2 avril 2021 I. — Bilan au 31 décembre 2020 Actif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Opérations interbancaires et assimilées 560 447 610 714 Caisse, banques centrales 122 165 199 138 Effets publics et valeurs assimilées 5 317 746 327 178 Créances sur les établissements de crédit 3 120 536 84 398 Opérations internes au Crédit Agricole 3 2 128 573 2 061 589 Opérations avec la clientèle 4 17 244 911 15 359 292 Opérations sur titres 1 491 771 1 541 468 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 087 679 1 508 515 Actions et autres titres à revenu variable 5 404 092 32 953 Valeurs immobilisées 1 340 928 1 310 051 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 208 539 1 177 620 Parts dans les entreprises liées 6-7 9 980 10 254 Immobilisations incorporelles 7 9 935 10 361 Immobilisations corporelles 7 112 474 111 816 Comptes de régularisation et actifs divers 582 936 575 326 Autres actifs 9 486 046 454 421 Comptes de régularisation 9 96 890 120 905 Total actif 23 349 566 21 458 440 Passif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Opérations interbancaires et assimilées 113 914 77 078 Dettes envers les établissements de crédit 11 113 914 77 078 Opérations internes au Crédit Agricole 11 10 725 033 10 168 116 Comptes créditeurs de la clientèle 12 9 290 107 8 084 513 Dettes représentées par un titre 13 3 753 4 065 Comptes de régularisation et passifs divers 366 546 401 855 Autres passifs 14 110 285 131 700 Comptes de régularisation 14 256 261 270 155 Provisions et dettes subordonnées 412 933 364 605 Provisions 15-16-17 197 121 170 858 Dettes subordonnées 19 215 812 193 747 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 18 90 338 94 538 Capitaux propres hors FRBG 20 2 346 942 2 263 670 Capital souscrit 83 209 83 209 Primes d'émission 247 026 247 026 Réserves 1 923 383 1 829 242 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 518 Résultat de l'exercice 92 806 103 675 Total passif 23 349 566 21 458 440 Hors-bilan au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés 2 422 362 2 317 388 Engagements de financement 28 1 650 854 1 523 091 Engagements de garantie 28 765 645 789 382 Engagements sur titres 28 5 863 4 915 Engagements reçus 8 404 163 7 009 786 Engagements de financement 28 38 654 46 262 Engagements de garantie 28 8 359 646 6 958 609 Engagements sur titres 28 5 863 4 915 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 25 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 26 II. — Compte de résultat au 31 décembre 2020 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 32 381 441 398 410 Intérêts et charges assimilées 32 -164 309 -198 094 Revenus des titres à revenu variable 33 41 017 41 019 Commissions Produits 34 253 143 256 238 Commissions Charges 34 -41 534 -39 451 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 35 499 344 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 36 -271 869 Autres produits d'exploitation bancaire 37 17 922 16 562 Autres charges d'exploitation bancaire 37 -1 446 -1 471 Produit net bancaire 486 462 474 426 Charges générales d'exploitation 38 -288 691 -286 802 Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -19 340 -18 227 Résultat brut d'exploitation 178 431 169 397 Coût du risque 39 -38 608 -12 841 Résultat d'exploitation 139 823 156 556 Résultat net sur actifs immobilisés 40 -8 059 -3 467 Résultat courant avant impôt 131 764 153 089 Impôts sur les bénéfices 41 -43 158 -45 414 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées 4 200 -4 000 Résultat net de l'exercice 92 806 103 675 III. — Affectations du résultat et fixation du dividende 2020 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2020 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur du 02 avril 2021. Le texte de la résolution est le suivant : - L’Assemblée générale, conformément aux articles 30 et 32 des statuts décide de fixer à 2,49% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2020. - Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 25 octobre 2001, l’Assemblée générale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 25 % de 30 % du résultat, soit 5,02 € par titre pour un montant de 6 961 816,32 € - L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2020, se soldant par un bénéfice de 92 805 943,22 € Affectation du Résultat de l’exercice 2020 Bénéfice 92 805 943,22 € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA -8 515 751,83 € Solde 84 290 191,39 € Affectation des ¾ à la réserve légale 63 217 643,54 € Solde à affecter 21 072 547,85 € Autres réserves 21 072 547,85 € IV. — Annexes Note 1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1.1 Cadre juridique et financier La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 51 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est agréée, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l’article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,30 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,70 %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles et à hauteur de leur fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.2 Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : – Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». – Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». – Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroirs » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. – Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». – Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. – Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». – Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars et avril 2020 en lien avec la situation COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021. Tant que le niveau des encours donnant droit à ces bonifications permet de considérer comme d’ores et déjà acquis les bonifications accordées par la BCE au titre du soutien à l’économie aussi bien tant sur la première année que sur les années suivantes, les intérêts courus calculés avec un taux d’intérêt négatif tiennent compte de cette bonification. L’ensemble des bonifications fait l’objet d’un étalement sur la durée attendue du refinancement à compter de la date de tirage du TLTRO III. Les encours donnant droit à la bonification ont d’ores et déjà cru plus que le niveau requis pour bénéficier des niveaux de bonifications prévues. La sur-bonification au titre de la première année fait l’objet d’un étalement linéaire sur un an à compter de juin 2020. Pour la nouvelle bonification annoncée par la BCE suite à la réunion du 10 décembre 2020 qui porte sur la période de juin 2021 à juin 2022, ces principes resteront appliqués tant qu'il existe une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » («  extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 (Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette ( Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc, du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s'inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d'organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35% du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2020 — Crise sanitaire liée à la Covid-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19, le groupe Crédit Agricole s'est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d'accompagner ses clients dont l'activité serait impactée par le coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l'économie. Prêts Garantis par l'Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d'échéances, procédures accélérées d'examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l'Etat. Les entreprises peuvent demander à bénéficier de ces prêts jusqu'au 30 juin 2021. Ces financements prennent la forme d'un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l'emprunteur de l'amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d'amortissement, une nouvelle période d'un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d'Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra jamais excéder 6 ans. L'offre groupe pour la première année se présente sous la forme d'un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d'éligibilité définies par l'Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu'à 3 mois de chiffre d'affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d'avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Au 31 décembre 2020, le montant des prêts garantis par l'Etat octroyés à la clientèle par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'élève à 702 391 milliers d'euros. Report d'échéance sur concours octroyés aux clients Le Groupe s'est associé à l'initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêts en cours jusqu'à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels. La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement. Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique : - Soit un allongement de durée du prêt si le client souhaite conserver ses échéances initiales de prêt ; - Soit une augmentation de ses échéances après la pause si le client souhaite garder sa durée initiale. Ce report d'échéance se traduit par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir. Au 31 décembre 2020, l'encours de prêts à la clientèle ayant bénéficié de report d'échéance s'élève à 364 millions d'euros. Impacts de ces mesures sur le risque de crédit Le report d'échéance sur concours octroyés aux clients n'a pas systématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n'y a pas automatiquement d'augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières. Ce report n'a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l'encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois (expositions qualifiées de saines) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité (expositions qualifiées de dégradées), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteux. De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s'effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l'estimation du risque de crédit. Face à cette situation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. — Nouvelle définition du défaut Au 31 décembre 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place les nouvelles règles liées à l'application de la définition du défaut (orientations de l'EBA (EBA/GL/2016/7) et seuils définis par l'Union européenne (Article 1 du règlement (UE) 2018/1845 BCE du 21 novembre 2018). Cette évolution sur le défaut est qualifiée de changement d'estimation comptable. Son impact est comptabilisé en compte de résultat dans la rubrique « Coût du risque ». — FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Le 12 mars 2020, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2020) a été réalisée au sein du groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les 39 Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2020 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d'investissement (32%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 48,3 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 6,5 millions d'euros de titres subordonnés. — Démontage FCT Crédit Agricole Habitat 2015 Fin septembre 2020 est intervenu le démontage du « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 ». Il s'agit du premier RMBS réalisé en France par le Groupe né d'une opération de titrisation réalisée par les Caisses régionales. Cette opération de titrisation interne au Groupe s'était traduite par une cession de crédits à l'habitat originés par les Caisses régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d'euros. Le débouclage du FCT a donné lieu au rachat des crédits par les Caisses régionales le 23 septembre 2020, soit un montant de 529 millions d'euros pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et au remboursement des titres le 28 septembre 2020 de 74,5 millions de titres subordonnés et 454,5 millions d’obligations séniors. — Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d'une partie des exigences prudentielles s'appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d'assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 54 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A. de 18 millions d'euros. — Evénement climatique – Tempête ALEX Le département des Alpes-Maritimes a été touché par la Tempête ALEX début octobre. L’impact pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 824 milliers d’euros. Note 2 Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Note 2.1 Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement ANC 2014-07. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l’article 2131-1 du règlement ANC 2014-07, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L‘application du règlement ANC 2014-07 conduit l’entité à comptabiliser les créances présentant un risque de crédit conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier le niveau d’un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. • Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate au titre des expositions de crédits des provisions au passif de son bilan pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL se définit comme la valeur probable attendue pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, sont retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ( "Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements par signature. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. • Dégradation significative du risque de crédit La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur doit apprécier, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (expositions qualifiées de saines / expositions qualifiées de dégradées / expositions douteuses). Afin d'apprécier la dégradation significative, le groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur deux niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours aux fins de l'appréciation des variations du risque de crédit sur base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l'arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - l'entité estime improbable que le débiteur s'acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu'elle ait recours à d'éventuelles mesures telles que la réalisation d'une sûreté. Un encours est dit douteux lorsque se sont produits un ou plusieurs évènements qui ont un effet néfaste sur ses flux de trésorerie futurs estimés. Les évènements qui suivent sont des données observables, indicatives d'un encours douteux : - des difficultés financières importantes de l'émetteur ou de l'emprunteur ; - un manquement à un contrat, tel qu'une défaillance ou un paiement en souffrance ; - l'octroi, par le ou les prêteurs à l'emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l'emprunteur, d'une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n'auraient pas envisagées dans d'autres circonstances ; - la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l'emprunteur ; - la disparition d'un marché actif pour l'actif financier en raison de difficultés financières ; - l'achat ou la création d'un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n'est pas nécessairement possible d'isoler un évènement en particulier, le caractère douteux d'un encours peut résulter de l'effet combiné de plusieurs évènements. Une contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu'après une période d'observation qui permet de valider que le débiteur n'est plus en situation douteuse (appréciation par la Direction des Risques). Parmi les encours douteux, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné et l'encours est porté à nouveau en encours sain. • Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. • Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l'article 2231-3 du règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d'enregistrer en coût du risque l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l'entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d'intérêt, maturité etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l'emprunteur, selon des modalités qui n'auraient pas été envisagées dans d'autres circonstances. La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : - Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; - Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Cette notion de restructuration doit s'apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Dès lors que l'opération de restructuration a été réalisée, l'exposition conserve ce statut de « restructurée » pendant une période d'observation a minima de 2 ans si l'exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l'exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains évènements (nouveaux incidents par exemple). Note 2.2 Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de placements collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07. Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas opéré, en 2020, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07. Note 2.3 Immobilisations La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur , suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 25 ans Installations techniques 10 ans Agencements 10 ans Matériel informatique 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 5 ans Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les comptes d’épargne à régime spécial sont présentés après compensation avec la créance sur le fonds d'épargne (au titre de l’épargne réglementée et centralisée par la Caisse des dépôts et consignations). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2.5 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers versées aux Caisses régionales sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2.6 Provisions La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Note 2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 31 décembre 2020, les fonds pour risques bancaires généraux constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à hauteur de 90,2 M€ se décomposent ainsi : - Provision propre assureur pour 6,2 M€ - Provision risques activité crédit pour 66.6 M€ - Provision risques gestion financière pour 17,4 M€ Note 2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément à l'article 2525-3 du règlement ANC 2014-07, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs. (CVA - Credit Valuation Adjustment ). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Note 2.9 Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.10 Intégration des succursales à l'étranger Les succursales tiennent des comptabilités autonomes conformes aux règles comptables en vigueur dans les pays où elles sont implantées. Lors de l'arrêté des comptes, les bilans et comptes de résultat des succursales sont retraités selon les règles comptables françaises, convertis en euros et intégrés à la comptabilité de leur siège après élimination des opérations réciproques. La seule implantation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger est située à Monaco, avec l’euro comme devise principale. Note 2.11 Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 28 et 29. Note 2.12 Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 26 avril 2019, modifié par les avenants du 30 mars 2020. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.13 Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor), par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.14 Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Plans de stock-options Les salariés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne sont pas concernés par les plans de stock-options. Souscriptions d'actions dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 30 %, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital. Note 2.15 Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Note 2.16 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Note 3 Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 7 741 7 741 7 741 7 749 à terme 2 110 229 110 231 142 110 373 74 227 Prêts subordonnés 2 422 2 422 2 422 2 422 Total 7 743 112 651 120 394 142 120 536 84 398 Valeur nette au bilan 120 536 84 398 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 001 901 1 001 901 1 001 901 860 005 Comptes et avances à terme 126 520 130 441 502 202 198 239 957 402 19 152 976 554 1 201 584 Titres reçus en pension livrée 150 003 150 003 115 150 118 Total 1 278 424 130 441 502 202 198 239 2 109 306 19 267 2 128 573 2 061 589 Valeur nette au bilan 2 128 573 2 061 589 Total 2 249 109 2 145 987 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 2 422 milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Opérations avec la clientèle Au 31 décembre 2020, dans le cadre des mesures de soutien à l'économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l'Etat (PGE) accordés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'élève à 702 391 milliers d'euros et celui des reports d'échéances d'encours de prêts à la clientèle à 364 millions d'euros. Note 3.1 Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 3 554 3 554 3 554 6 633 Autres concours à la clientèle 591 229 1 953 519 4 998 531 9 737 314 17 280 593 54 894 17 335 487 15 449 238 Comptes ordinaires débiteurs 69 860 69 860 1 102 70 962 72 561 Dépréciations -165 092 -169 140 Valeur nette au bilan 17 244 911 15 359 292 Commentaires : Parmi les créances sur la clientèle 8 427 467 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2020 contre 3 473 873 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 34 788 milliers au 31 décembre 2020 d'euros contre 17 397 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Note 3.2 Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 France (y compris DOM-TOM) 17 255 939 15 358 585 Autres pays de l'U.E. 58 566 74 622 Autres pays d'Europe 9 392 12 391 Amérique du Nord 8 275 6 434 Amérique Centrale et du Sud 690 908 Afrique et Moyen-Orient 15 117 14 078 Asie et Océanie (hors Japon) 5 833 6 532 Japon 195 66 Total en principal 17 354 007 15 473 616 Créances rattachées 55 996 54 816 Dépréciations -165 092 -169 140 Valeur nette au bilan 17 244 911 15 359 292 Note 3.3 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 17 311 319 318 674 103 330 -165 092 -89 197 15 412 826 326 305 99 624 -169 140 -82 529 Autres pays de l'U.E. 58 864 1 831 412 74 891 1 976 748 Autres pays d'Europe 9 403 40 36 12 422 114 108 Amérique du Nord 8 441 651 21 6 569 620 16 Amérique Centrale et du Sud 690 6 6 909 6 6 Afrique et Moyen-Orient 15 229 1 009 83 14 193 1 108 107 Asie et Océanie (hors Japon) 5 862 211 28 6 556 205 32 Japon 195 66 Total 17 410 003 322 422 103 916 -165 092 -89 197 15 528 432 330 334 100 641 -169 140 -82 529 Note 3.4 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 9 993 537 144 755 37 892 -60 456 -28 758 9 309 341 153 668 36 420 -61 462 -25 484 Agriculteurs 418 766 11 500 4 999 -7 091 -4 884 378 532 9 751 4 626 -7 556 -4 500 Autres professionnels 2 624 891 85 797 26 445 -45 171 -24 340 2 110 722 89 955 27 342 -50 194 -25 303 Clientèle financière 344 454 4 003 1 499 -2 660 -1 498 228 633 4 264 1 340 -2 816 -1 340 Entreprises 2 426 375 75 740 32 517 -49 116 -29 153 1 983 995 72 097 30 370 -46 520 -25 359 Collectivités publiques 1 542 526 467 467 -467 -467 1 467 414 467 467 -467 -467 Autres agents économiques 59 454 160 97 -131 -97 49 795 132 76 -125 -76 Total 17 410 003 322 422 103 916 -165 092 -89 197 15 528 432 330 334 100 641 -169 140 -82 529 Note 4 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 313 515 313 515 322 690 dont surcote restant à amortir 15 537 15 537 16 300 dont décote restant à amortir Créances rattachées 4 231 4 231 4 488 Valeur nette au bilan 317 746 317 746 327 178 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): Emis par organismes publics 64 080 64 080 74 626 Autres émetteurs 5 100 1 018 141 1 023 241 1 433 632 dont surcote restant à amortir 7 260 7 260 6 494 dont décote restant à amortir -795 -795 -983 Créances rattachées 12 3 584 3 596 3 499 Dépréciations -2 445 -793 -3 238 -3 242 Valeur nette au bilan 2 667 1 085 012 1 087 679 1 508 515 Actions et autres titres à revenu variable 398 791 5 612 404 403 32 993 Dépréciations -41 -270 -311 -40 Valeur nette au bilan 398 750 5 342 404 092 32 953 Total 401 417 5 342 1 402 758 1 809 517 1 868 646 Valeurs estimatives 404 571 5 890 1 448 644 1 859 105 1 917 017 (1) dont 101 871 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2020 et 170 229 milliers d'euros au 31 décembre 2019 Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 3 167 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 722 milliers d'euros au 31 décembre 2019. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 547 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 521 milliers d'euros au 31 décembre 2019. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 53 746 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre 55 112 milliers d'euros au 31 décembre 2019. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -839 milliers d'euros au 31 décembre 2020, contre -793 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Le montant des créances représentatives des titres prêtés concernant les effets publics s'élève à 150 millions d'euros pour les obligations et les autres titres à revenu fixe. Note 4.1 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Administration et banques centrales (y compris Etats) 64 081 74 627 Etablissements de crédit 146 827 118 053 Clientèle financière 1 015 165 1 183 062 Entreprises, assurances et autres clientèles 265 651 165 509 Total en principal 1 491 724 1 541 251 Créances rattachées 3 596 3 499 Dépréciations -3 549 -3 282 Valeur nette au bilan 1 491 771 1 541 468 Note 4.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 087 321 313 515 404 403 1 805 239 1 508 258 322 690 32 993 1 863 941 dont titres cotés 513 576 313 515 827 091 412 520 322 690 735 210 dont titres non cotés (1) 573 745 404 403 978 148 1 095 738 32 993 1 128 731 Créances rattachées 3 596 4 231 7 827 3 499 4 488 7 987 Dépréciations -3 238 -311 -3 549 -3 242 -40 -3 282 Valeur nette au bilan 1 087 679 317 746 404 092 1 809 517 1 508 515 327 178 32 953 1 868 646 (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 397 790 milliers d'euros (OPCVM français de capitalisation à 100%). OPCVM étrangers 6 302 milliers d'euros (OPCVM étrangers de capitalisation à 100%). La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2020 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires 230 549 230 549 OPCVM obligataires 140 484 142 250 OPCVM autres 33 059 34 993 Total 404 092 407 792 Note 4.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 19 397 83 051 361 163 623 710 1 087 321 3 596 1 090 917 1 511 757 Dépréciations -3 238 -3 242 Valeur nette au bilan 19 397 83 051 361 163 623 710 1 087 321 3 596 1 087 679 1 508 515 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 10 139 125 618 177 758 313 515 4 231 317 746 327 178 Valeur nette au bilan 0 10 139 125 618 177 758 313 515 4 231 317 746 327 178 Note 4.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 191 534 2 428 1 679 277 2 428 Autres pays de l'U.E. 199 713 141 669 Autres pays d'Europe 9 078 9 489 Amérique du Nord 511 511 513 513 Total en principal 1 400 836 2 939 1 830 948 2 941 Créances rattachées 7 827 283 7 987 283 Dépréciations -3 238 -3 222 -3 242 -3 224 Valeur nette au bilan 1 405 425 0 1 835 693 0 Note 6 Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2020. Informations financières Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (1) Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur - Autres parts dans les entreprises liées : 21 500 4 712 9 159 S.A.S. PCA IMMO 13 500 -17 391 100,00% 13 500 0 9 159 185 -419 S.A.S.U CREAZUR 4 500 -1 918 100,00% 4 500 2 582 0 -444 S.A.S. LE VILLAGE BY PCA 2 542 -411 100,00% 3 500 2 130 267 -411 - Autres titres de participations : 1 169 927 1 152 767 41 345 40 272 S.N.C. CA TITRES 15 245 43 473 1,93% 1 119 1 119 148 943 250 0 S.A.S. SACAM IMMOBILIER 139 588 5 120 3,13% 5 691 5 691 0 4 071 121 S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT 725 471 17 471 2,79% 20 351 20 351 9 518 0 9 696 260 S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS 62 558 23 542 2,90% 2 100 2 100 336 6 794 187 S.A.S.SACAM ASSURANCE CAUTION 13 713 22 668 5,53% 1 380 1 380 0 1 512 79 S.A.S. SACAM AVENIR 217 698 -232 3,80% 8 278 4 045 598 0 -28 0 S.A.S. SOFIPACA 24 619 16 537 50,00% 17 545 17 545 9 1 067 500 S.N.C. SACAM MUTUALISATION 18 556 677 8 147 2,78% 515 448 515 448 0 276 581 7 546 S.A.S. RUE LA BOETIE 2 744 903 16 536 119 2,77% 563 972 563 972 31 229 11 1 107 163 31 229 S.A.S. CA PROTECTION ET SECURITE 511 39 777 2,41% 1 496 1 496 8 884 118 0 S.A.S. C2MS 53 053 11 957 1,19% 1 002 1 002 0 4 024 0 S.A.S. DELTA 79 550 -1 703 3,50% 2 786 2 786 0 -31 0 S.A.S. GRANDS CRUS INVESTISSEMENTS 44 993 18 103 1,18% 1 000 1 000 8 3 593 0 S.A.S. SACAM FIRECA 55 594 -2 848 3,27% 2 785 1 729 0 -2 885 0 S.A.S. SACAM INTERNATIONAL 522 023 76 003 2,77% 24 974 13 103 0 35 880 350 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur Autres titres de participations 3 766 3370 262 100 Total parts dans les entreprises liées et participations 1 195 193 1 160 849 50 766 40 372 Les données sur les autres titres de participation sont en date du 31/12/2019 Les données sur les autres parts dans les entreprises liées sont en date du 31/12/2020 Note 6.1 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 21 500 4 712 19 100 3 167 Avances consolidables 9 158 5 268 10 559 7 087 Dépréciations -20 678 -19 405 Valeur nette au bilan 9 980 9 980 10 254 10 254 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 173 694 1 610 099 1 171 322 1 552 593 Avances consolidables 41 606 41 606 9 751 9 751 Créances rattachées 135 135 134 134 Dépréciations -17 556 -10 379 Sous-total titres de participation 1 197 879 1 651 840 1 170 828 1 562 478 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 10 802 10 754 6 880 6 853 Dépréciations -142 -88 Sous-total autres titres détenus à long terme 10 660 10 754 6 792 6 853 Valeur nette au bilan 1 208 539 1 662 594 1 177 620 1 569 331 Total des titres de participation 1 218 519 1 672 574 1 187 874 1 579 585 (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 205 996 1 197 302 Total 1 205 996 1 197 302 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7 Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) 31/12/2020 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 19 100 2 400 21 500 Avances consolidables 10 559 -1 401 9 158 Dépréciations -19 405 -1 273 -20 678 Valeur nette au bilan 10 254 1 127 -1 401 9 980 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 171 322 2 372 1 173 694 Avances consolidables 9 751 31 855 41 606 Créances rattachées 134 1 135 Dépréciations -10 379 -7 505 328 -17 556 Sous-total titres de participation 1 170 828 26 723 328 1 197 879 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 6 880 3 922 10 802 Dépréciations -88 -139 85 -142 Sous-total autres titres détenus à long terme 6 792 3 783 85 10 660 Valeur nette au bilan 1 177 620 30 506 413 1 208 539 Total 1 187 874 31 633 -988 1 218 519 Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2020 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2020 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 370 314 19 505 -24 501 -68 365 250 Amortissements et dépréciations -260 962 -18 384 24 622 -254 724 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes 4 891 4 891 Amortissements et dépréciations -2 427 -516 -2 943 Valeur nette au bilan 111 816 605 121 -68 112 474 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 31 394 164 -1 953 50 29 655 Amortissements et dépréciations -21 224 -571 1 884 -19 911 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes 191 191 Valeur nette au bilan 10 361 -407 -69 50 9 935 Total 122 177 198 52 -18 122 409 Note 8 Actions propres La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas d’action propres. Note 9 Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 101 189 Comptes de stock et emplois divers 1 942 2 560 Débiteurs divers (2) 483 873 451 418 Comptes de règlement 130 254 Valeur nette au bilan 486 046 454 421 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 22 770 41 190 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 23 9 Charges constatées d'avance 445 903 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 1 156 2 494 Autres produits à recevoir 56 156 60 123 Autres comptes de régularisation 16 340 16 186 Valeur nette au bilan 96 890 120 905 Total 582 936 575 326 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 2 875 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 1 0 Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2020 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Solde au 31/12/2020 Sur créances clientèle 169 140 40 816 -42 836 -2 028 165 092 Sur opérations sur titres 3 282 272 -5 3 549 Sur valeurs immobilisées 30 565 8 961 -545 38 981 Sur autres actifs 2 427 63 -446 2 044 Total 205 414 50 112 -43 832 -2 028 209 666 Note 11 Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 5 5 5 9 à terme 113 891 113 891 18 113 909 77 069 Valeur au bilan 5 113 891 113 896 18 113 914 77 078 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 41 269 41 269 50 41 319 75 404 Comptes et avances à terme 1 329 320 2 080 887 5 101 198 2 016 015 10 527 420 6 270 10 533 690 10 092 712 Titres donnés en pension livrée 150 003 150 003 21 150 024 Valeur au bilan 1 520 592 2 080 887 5 101 198 2 016 015 10 718 692 6 341 10 725 033 10 168 116 Total 1 520 597 2 080 887 5 101 198 2 129 906 10 832 588 6 359 10 838 947 10 245 194 Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Note 12 Comptes créditeurs de la clientèle Note 12.1 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 7 908 500 7 908 500 76 7 908 576 6 272 511 Comptes d'épargne à régime spécial : 64 840 64 840 64 840 63 453 à vue 64 840 64 840 64 840 63 453 Autres dettes envers la clientèle : 150 617 259 276 863 435 15 970 1 289 298 27 393 1 316 691 1 748 549 à vue 9 856 9 856 9 856 20 462 à terme 140 761 259 276 863 435 15 970 1 279 442 27 393 1 306 835 1 728 087 Valeur au bilan 8 123 957 259 276 863 435 15 970 9 262 638 27 469 9 290 107 8 084 513 Note 12.2 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 France (y compris DOM-TOM) 8 921 535 7 705 576 Autres pays de l'U.E. 242 019 241 712 Autres pays d'Europe 39 206 43 156 Amérique du Nord 23 913 20 156 Amérique Centrale et du Sud 2 378 5 370 Afrique et Moyen-Orient 22 921 26 469 Asie et Océanie (hors Japon) 9 363 11 332 Japon 1 303 2 145 Total en principal 9 262 638 8 055 916 Dettes rattachées 27 469 28 597 Valeur au bilan 9 290 107 8 084 513 Note 12.3 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Particuliers 4 711 575 4 295 373 Agriculteurs 302 711 251 065 Autres professionnels 845 281 707 651 Clientèle financière 176 743 154 140 Entreprises 2 732 314 2 151 814 Collectivités publiques 7 389 5 647 Autres agents économiques 486 625 490 226 Total en principal 9 262 638 8 055 916 Dettes rattachées 27 469 28 597 Valeur au bilan 9 290 107 8 084 513 Note 13 Dettes représentées par un titre Note 13.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Titres de créances négociables 3 750 3 750 3 3 753 4 065 Valeur nette au bilan 3 750 3 750 3 3 753 4 065 Note 14 Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres passifs (1) Instruments conditionnels vendus 55 20 Comptes de règlement et de négociation 1 0 Créditeurs divers 103 926 125 928 Versements restant à effectuer sur titres 6 303 5 752 Valeur au bilan 110 285 131 700 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 67 225 61 929 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 2 935 3 466 Produits constatés d'avance 116 508 126 473 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 11 763 12 388 Autres charges à payer 54 350 57 255 Autres comptes de régularisation 3 480 8 644 Valeur au bilan 256 261 270 155 Total 366 546 401 855 Les montants incluent les dettes rattachées. Note 1 5 Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2020 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Solde au 31/12/2020 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 1 024 -1 024 Provisions pour autres engagements sociaux 1 905 251 -90 2 066 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 10 354 35 292 -30 420 15 226 Provisions pour litiges fiscaux 365 26 391 Provisions pour autres litiges 12 982 1 752 -244 -2 847 11 643 Provisions pour risques de crédit (1) 104 839 314 224 -288 589 130 474 Provisions sur participations 1 807 -444 1 363 Provisions pour risques opérationnels (2) 4 725 1 117 -39 -982 4 821 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3) 22 438 1 781 24 219 Autres provision 10 419 1 975 -4 882 -594 6 918 Valeur au bilan 170 858 356 418 -5 255 -324 900 197 121 (1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. Cette provision est constituée à hauteur de 4 521 milliers d’euros d’après la cartographie des risques selon une méthodologie groupe. Une provision de 300 milliers d’euros a été constituée pour risques climatiques suite à l’augmentation de la survenance et de la violence des sinistres qui ont impacté le territoire de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. (3) Cf. note 16 ci-après Note 16 Epargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 349 728 338 886 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 381 124 1 268 914 Ancienneté de plus de 10 ans 927 469 943 518 Total plans d'épargne-logement 2 658 321 2 551 318 Total comptes épargne-logement 228 440 215 184 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 886 761 2 766 502 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 808 1 157 Comptes épargne-logement 2 163 3 151 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 2 971 4 308 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/20 31/12/19 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -298 -136 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -14 277 -14 533 Ancienneté de plus de 10 ans -9 646 -7 771 Total plans d'épargne-logement -24 221 -22 440 Total comptes épargne-logement 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -24 221 -22 440 (En milliers d'euros) 01/01/20 Dotations Reprises 31/12/20 Plans d'épargne-logement -22 440 -3 312 1 531 -24 221 Comptes épargne-logement 0 0 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -22 440 -3 312 -1 531 -24 221 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2020 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Note 17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dette actuarielle au 31/12/2019 45 628 44 347 Coût des services rendus sur l'exercice 2 360 2 726 Coût financier 446 631 Modifications, réductions et liquidations de régime -3 377 -2 633 Variation de périmètre -195 -125 Prestations versées (obligatoire) -1 612 -1 000 (Gains) / pertes actuariels 1 117 1 682 Dette actuarielle au 31/12/2020 44 368 45 628 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Coût des services rendus 2 360 2 726 Coût financier 446 631 Rendement attendu des actifs -191 -257 Coût des services passés -3 377 -2 633 (Gains) / pertes actuariels net 518 423 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 1 792 508 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 1 548 1 399 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2019 38 862 38 273 Rendement attendu des actifs 191 257 Gains / (pertes) actuariels 101 25 Cotisations payées par l'employeur 2 572 1 432 Variation de périmètre -195 -125 Prestations payées par le fonds -1 612 -1 000 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2020 39 919 38 862 Composition des actifs des régimes La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurance éligibles. Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dette actuarielle au 31/12/2020 44 368 45 628 Impact de la limitation d'actifs -2 300 -508 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 6 748 6 250 Juste valeur des actifs fin de période -39 919 -38 862 Position nette (passif) / actifs au 31/12/2020 8 897 12 509 Rendement des actifs des régimes Rendement des actifs des régimes Fourchette de taux en % 31/12/2020 Basse Haute Taux de rendement effectif des actifs de régimes 0,90% 1,25% Taux d'actualisation 0,36% 0,44% Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2020, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement comprise entre 0,80% et 6,78% ; - une variation de moins 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement comprise entre 0,80% et 7,53%. Note 18 Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Fonds pour risques bancaires généraux 90 338 94 538 Valeur au bilan 90 338 94 538 Note 19 Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Placement des fonds propres des Caisses Locales 215 812 215 812 215 812 193 747 Valeur au bilan 215 812 215 812 215 812 193 747 Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 2 341 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 2 277 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Note 20 Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2018 83 209 1 252 797 730 213 518 102 792 2 169 529 Dividendes versés au titre de N-2 -9 533 -9 533 Variation de capital 0 Variation des primes et réserves 23 058 23 058 Affectation du résultat social N-2 70 200 -93 259 -23 059 Report à nouveau 0 Résultat de l’exercice N-1 103 675 103 675 Solde au 31/12/2019 83 209 1 322 997 753 271 518 103 675 2 263 670 Dividendes versés au titre de N-1 -9 534 -9 534 Variation de capital 0 Variation des primes et réserves 23 535 23 535 Affectation du résultat social N-1 70 606 -94 141 -23 535 Report à nouveau 0 Résultat de l’exercice N 92 806 92 806 Solde au 31/12/2020 83 209 1 393 603 776 806 518 92 806 2 346 942 Primes, autres réserves et report à nouveau : - Dont 145 158 milliers d'euros de primes d'émission, - Dont 101 868 milliers d'euros de primes de fusion. - Dont 44 milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation. Note 21 Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Capitaux propres 2 346 942 2 263 670 Fonds pour risques bancaires généraux 90 338 94 538 Dettes subordonnées et titres participatifs 215 812 193 747 Total des fonds propres 2 653 092 2 551 955 Note 22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Opérations avec les entreprises liées et les participations Solde au 31/12/2020 Solde au 31/12/2019 Créances 571 089 1 113 057 Sur les établissements de crédit et institutions financières 5 852 15 857 Sur la clientèle 0 9 159 Obligations et autres titres à revenu fixe 566 037 1 088 041 Dettes 229 746 212 280 Sur les établissements de crédits et institutions financières 229 162 212 083 Sur la clientèle 583 197 Note 23 Transactions effectuées avec les parties liées Les transactions effectuées avec les parties liées sont conclues à des conditions normales de marché. Note 24 Opérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Euro 23 297 308 22 977 806 21 385 381 21 069 431 Autres devises de l’Union Europ. 9 950 9 950 9 247 9 303 Franc Suisse 5 740 5 740 7 343 7 343 Dollar 55 065 55 063 55 837 56 484 Yen 42 42 3 3 Autres devises 10 872 10 872 9 387 9 518 Valeur brute 23 378 977 23 059 473 21 467 198 21 152 082 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 180 256 290 093 196 656 306 358 Dépréciations -209 667 0 -205 414 0 Total 23 349 566 23 349 566 21 458 440 21 458 440 Note 25 Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant 0 0 0 0 Opérations de change à terme 52 194 52 172 22 770 22 759 - Devises 25 380 25 380 11 501 11 501 - Euros 26 814 26 792 11 269 11 258 Prêts et emprunts en devises 0 0 0 0 Total 52 194 52 172 22 770 22 759 Note 26 Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 5 348 510 105 173 5 453 683 5 342 555 Opérations de gré à gré (1) 5 348 510 105 173 5 453 683 5 342 555 Swaps de taux d'intérêt 5 348 510 105 173 5 453 683 5 342 555 Opérations conditionnelles 14 286 176 618 190 904 55 494 Opérations de gré à gré 14 286 176 618 190 904 55 494 Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 14 286 4 314 18 600 30 476 Vendus 0 4 314 4 314 714 Instruments de taux de change à terme Achetés 0 83 995 83 995 12 152 Vendus 0 83 995 83 995 12 152 Total 5 362 796 281 791 5 644 587 5 398 049 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Note 26.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2020 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 58 713 109 277 58 713 109 277 Swaps de taux d’intérêt 524 876 2 273 284 2 655 523 524 876 2 273 284 2 655 523 Caps, Floors, Collars 21 486 1 428 21 486 1 428 Sous total 583 589 2 404 047 2 656 951 583 589 2 404 047 2 656 951 Opérations de change à terme 75 760 28 606 75 760 28 606 Total 659 349 2 432 653 2 656 951 659 349 2 432 653 2 656 951 (En milliers d'euros) Total 31/12/2019 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 24 304 24 304 Swaps de taux d’intérêt 788 278 1 666 530 2 887 747 788 278 1 666 530 2 887 747 Caps, Floors, Collars 8 333 21 429 1 428 8 333 21 429 1 428 Sous total 820 915 1 687 959 2 889 175 820 915 1 687 959 2 889 175 Opérations de change à terme 22 221 23 309 22 221 23 309 Total 843 136 1 711 268 2 889 175 843 136 1 711 268 2 889 175 Note 26.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste Valeur Positive Juste Valeur Négative Encours Notionnel Juste Valeur Positive Juste Valeur Négative Encours Notionnel Options de change 725 167 990 24 304 Swaps de taux d’intérêt 7 447 321 256 5 453 683 9 291 266 691 5 342 555 Caps, Floors, Collars 1 1 22 914 31 190 Sous total 7 448 321 982 5 644 587 9 291 266 691 5 398 049 Opérations de change à terme 136 286 104 366 45 530 Total 7 584 322 268 5 748 953 9 291 266 691 5 443 579 Note 26.3 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 98 671 384 509 4 964 000 117 970 Au cours de l’année 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côté d’Azur n’a pas effectué de transfert de portefeuille. Note 27 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration ( add-on ) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur de marché Risque de crédit potentiel (1) Total risque de contrepartie Valeur de marché Risque de crédit potentiel Total risque de contrepartie Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 0 0 0 0 Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés 396 367 18 011 417 422 283 485 10 713 294 198 Risques sur les autres contreparties 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 396 367 18 011 417 422 283 485 10 713 294 198 Dont risques sur contrats de : - taux d'intérêt, change et matières premières 396 367 18 011 417 422 283 485 10 713 294 198 - dérivés actions et sur indices 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 396 367 18 011 417 422 283 485 10 713 294 198 Incidences des accords de compensation et de collatérisation 0 0 0 0 0 0 Total après effet des accords de compensation et de collatérisation 396 367 18 011 417 422 283 485 10 713 294 198 (1) calculé selon les normes prudentielles CRR / CRD4 Note 28 Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés Engagements de financement 1 650 854 1 523 091 Engagements en faveur de la clientèle 1 650 854 1 523 091 Ouverture de crédits confirmés 912 587 750 804 Ouverture de crédits documentaires 7 448 7 310 Autres ouvertures de crédits confirmés 905 139 743 494 Autres engagements en faveur de la clientèle 738 267 772 287 Engagements de garantie 765 645 789 382 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 366 276 405 899 Autres garanties (1) 366 276 405 899 Engagements d'ordre de la clientèle 399 369 383 483 Cautions immobilières 233 719 201 411 Autres garanties d'ordre de la clientèle 165 650 182 072 Engagements sur titres 5 863 4 915 Autres engagements à donner 5 863 4 915 Engagements reçus Engagements de financement 38 654 46 262 Engagements reçus d'établissements de crédit 38 654 46 262 Engagements de garantie 8 359 646 6 958 609 Engagements reçus d'établissements de crédit 651 717 513 585 Engagements reçus de la clientèle 7 707 929 6 445 024 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 991 928 1 341 803 Autres garanties reçues 5 716 001 5 103 221 Engagements sur titres 5 863 4 915 Autres engagements reçus 5 863 4 915 (1) Dont 155 537 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. Note 29 Actifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 10 287 717 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 404 316 milliers d'euros en 2019. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 8 315 120 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3 464 148 milliers d'euros en 2019 ; - 417 719 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 434 239 milliers d'euros en 2019 ; - 1 554 879 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 505 929 milliers d'euros en 2019 . Note 30 Engagements donnés aux entreprises liées Les engagements donnés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 2 159 478 milliers d'euros. Note 31 Opérations de titrisation En 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2020, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 32 Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Sur opérations avec les établissements de crédit 3 753 1 980 Sur opérations internes au Crédit Agricole 46 019 42 571 Sur opérations avec la clientèle 316 951 337 901 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 14 718 15 750 Sur dettes représentées par un titre 0 208 Intérêts et produits assimilés 381 441 398 410 Sur opérations avec les établissements de crédit -2 042 -1 407 Sur opérations internes au Crédit Agricole -79 835 -82 736 Sur opérations avec la clientèle -33 082 -67 435 Charge nette sur opérations de macro-couverture -49 342 -46 457 Sur dettes représentées par un titre -8 -59 Intérêts et charges assimilées -164 309 -198 094 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 217 132 200 316 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2020 est de 2 341 milliers d'euros, il était de 2 277 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 33 Revenus des titres à revenus variables (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 40 811 40 965 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 206 54 Total des revenus des titres à revenus variables 41 017 41 019 Note 34 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 910 -62 848 1 214 -63 1 151 Sur opérations internes au crédit agricole 19 877 -22 492 -2 615 21 144 -19 067 2 077 Sur opérations avec la clientèle 69 375 -502 68 873 75 338 -519 74 819 Sur opérations de change 261 0 261 330 0 330 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 147 0 147 76 0 76 Sur prestations de services financiers (1) 161 886 -17 742 144 144 157 694 -19 295 138 399 Provision pour risques sur commissions 687 -736 -49 442 -507 -65 Total produit net des commissions 253 143 -41 534 211 609 256 238 -39 451 216 787 (1) dont prestations assurance-vie : 27 801 milliers d'euros. Note 35 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 635 696 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme -136 -352 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 499 344 Note 36 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de placement Dotations aux dépréciations -42 -9 Reprises de dépréciations 3 977 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -39 968 Plus-values de cession réalisées 545 1 083 Moins-values de cession réalisées -546 -1 175 Solde des plus et moins-values de cession réalisées -1 -92 Solde des opérations sur titres de placement -40 876 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -231 -11 Reprises de dépréciations 0 4 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -231 -7 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille -231 -7 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés -271 869 Note 37 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits divers 17 778 16 400 Refacturation et transfert de charges 72 81 Reprises provisions 72 81 Autres produits d'exploitation bancaire 17 922 16 562 Charges diverses -1 063 -1 063 Quote part des opérations faites en commun -373 -372 Dotations provisions -10 -36 Autres charges d'exploitation bancaire -1 446 -1 471 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 16 476 15 091 Note 38 Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Frais de personnel Salaires et traitements -101 540 -101 729 Charges sociales -53 056 -51 406 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -11 145 -10 975 Intéressement et participation -15 406 -16 899 Impôts et taxes sur rémunérations -15 367 -14 958 Total des charges de personnel -185 369 -184 992 Refacturation et transferts de charges de personnel 5 183 5 453 Frais de personnel nets -180 186 -179 539 Frais administratifs Impôts et taxes -8 896 -8 774 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -102 490 -101 815 Total des charges administratives -111 386 -110 589 Refacturation et transferts de charges administratives 2 881 3 326 Frais administratifs nets -108 505 -107 263 Charges générales d'exploitation -288 691 -286 802 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du groupe de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. (2) dont 4 180 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique. Effectif moyen Effectif par catégorie Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité Catégories de personnel 31/12/2020 31/12/2019 Cadres 554 562 Non cadres 1 855 1 809 Total de l'effectif moyen 2 409 2 371 Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2020 à 2 455 milliers d’euros. Note 39 Cout du risque (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations aux provisions et dépréciations -388 278 -369 371 Dépréciations de créances douteuses -36 098 -39 117 Autres provisions et dépréciations -352 180 -330 254 Reprises de provisions et dépréciations 361 488 378 606 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 38 569 48 531 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 322 919 330 075 Variation des provisions et dépréciations -26 790 9 235 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -2 754 -1 614 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -10 207 -21 186 Décote sur prêts restructurés -36 -56 Récupérations sur créances amorties 349 780 Autres pertes -157 0 Autres produits 987 0 Cout du risque -38 608 -12 841 (1) dont 1 785 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises et 2 029 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 95 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif. (3) dont 26 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises. (4) dont 8 422 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises. Autres pertes  : dont 987 milliers d'euros relatifs à l'appel de la garantie (Switch Assurance), versés à Crédit Agricole S.A. pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Autres produits  : dont 987 milliers d'euros relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie (Switch Assurance), à recevoir de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Note 40 Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -8 917 -3 666 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -8 917 -3 666 Reprises de dépréciations 856 199 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 856 199 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -8 061 -3 467 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -8 061 -3 467 Moins-values de cessions réalisées -16 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 0 -14 Pertes sur créances liées à des titres de participation 0 -2 Solde des plus et moins-values de cessions -16 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 0 -16 Solde en perte ou en bénéfice -8 061 -3 483 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 9 33 Moins-values de cessions -7 -17 Solde en perte ou en bénéfice 2 16 Résultat net sur actifs immobilisés -8 059 -3 467 Note 41 Impôt sur les bénéfices (En milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Impôt sur les sociétés 46 949 49 463 Impôt sur les sociétés exercice antérieur -74 -50 Etalement actuariel des impôts liés aux CI PTZ -173 -487 Crédits d'Impôts -527 -174 Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole -3 043 -3 440 Provisions pour risques fiscaux 26 102 Impôt sur les bénéfices 43 158 45 414 Note 42 Informations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur exerce la quasi-totalité de son activité en France et dans la banque de proximité. Note 43 Événements postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation Il n’existe pas d’évènement postérieurs à la clôture susceptibles de remettre en cause la continuité de l’exploitation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur. Note 44 Affectation des résultats (En euros) 31/12/2020 Bénéfice 92 805 943,22 Intérêts aux parts sociales -1 553 935,51 Rémunération des certificats coopératifs d’associés -6 961 816,32 Solde 84 290 191,39 Affectation des 3/4 à la réserve légale 63 217 643,54 Autres réserves 21 072 547,85 Note 45 Implantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Note 46 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (En milliers d'euros hors taxes) ERNST & YOUNG % EXPERTEA % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 117 52 % 52 23 % Services autres que la certification des comptes 51 23 % 3 2 % Total 168 75 % 55 25 % (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. Note 47 Attestation des commissaires aux comptes et publicité Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2020 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit. Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.4 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à M€ 165,1 . Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction dans le contexte de crise liée à la Covid-19 pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, la caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risque de crédit, en tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de la caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente M€ 130,5 au 31 décembre 2020 comme détaillé dans la note 15 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré, qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : l’importance des zones de jugement, en particulier dans le contexte de crise sanitaire en vigueur sur l’exercice et au 31 décembre 2020, entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance de ces provisions dans le bilan de la caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédits à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local). Nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris la revue des scenarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante et les modalités de back-testing central ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking , ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégorie homogène de risque sur l’exercice 2020 ; examiner les informations données au titre de la couverture du risque de crédit dans l’annexe aux comptes annuels. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l'article D. 441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1 er  avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2020, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la onzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la cinquième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes depuis 2010. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels . Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit Nous remettons au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Toulouse, le 12 mars 2021 Les Commissaires aux Comptes EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Patrick Estienne Frank Astoux Partie B - Comptes consolidés au 31 décembre 2020 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur en date du 29 janvier 2021 et s oumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 02 avril 2021. Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité Dénomination sociale et siège social de l’entité : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation : RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192 Forme juridique : La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Sont rattachées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 51 Caisses locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables. De par la loi bancaire, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine. Elle est soumise à la réglementation bancaire. Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 10,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 271 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Relations internes au Crédit Agricole Mécanismes f in anciers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances miroirs" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, les Caisses régionales peuvent être refinancées sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". Mécanisme TLTRO III Une troisième série d’opérations de refinancement de long terme a été décidée en mars 2019 par la BCE dont les modalités ont été revues en septembre 2019 puis en mars et avril 2020 en lien avec la situation COVID-19. Le mécanisme de TLTRO III vise à proposer un refinancement de long terme avec une bonification en cas d’atteinte d’un taux de croissance cible des crédits octroyés aux entreprises et aux ménages, appliquée sur la maturité de 3 ans de l’opération TLTRO à laquelle s’ajoute une sur-bonification rémunérant une incitation supplémentaire et temporaire sur la période d’une année de juin 2020 à juin 2021. Tant que le niveau des encours donnant droit à ces bonifications permet de considérer comme d’ores et déjà acquis les bonifications accordées par la BCE au titre du soutien à l’économie aussi bien tant sur la première année que sur les années suivantes, les intérêts courus calculés avec un taux d’intérêt négatif tiennent compte de cette bonification. L’ensemble des bonifications fait l’objet d’un étalement sur la durée attendue du refinancement à compter de la date de tirage du TLTRO III. Les encours donnant droit à la bonification ont d’ores et déjà cru plus que le niveau requis pour bénéficier des niveaux de bonifications prévues. La sur-bonification au titre de la première année fait l’objet d’un étalement linéaire sur un an à compter de juin 2020. Pour la nouvelle bonification annoncée par la BCE suite à la réunion du 10 décembre 2020 qui porte sur la période de juin 2021 à juin 2022, ces principes resteront appliqués tant qu'il existe une assurance raisonnable que le niveau des encours éligibles permettra de remplir les conditions nécessaires à l’obtention de ces bonifications lors de leur exigibilité vis-à-vis de la BCE. Crédit Agricole S.A. a souscrit à ces emprunts TLTRO III auprès de la BCE. Compte tenu des mécanismes de refinancement interne, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur se refinance auprès de Crédit Agricole S.A. et bénéficie ainsi de ces bonifications. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité, et résolution bancaire Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du CMF ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au réseau Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Le dispositif européen de résolution des crises bancaires a été adopté au cours de l’année 2014 par la directive (UE) 2014/59 (dite « BRRD »), transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français aux dispositions du Règlement européen 806/2014 du 15 juillet 2014 ayant établi les règles et une procédure uniforme pour la résolution des établissements de crédit dans le cadre d’un mécanisme de résolution unique et d’un Fonds de résolution bancaire unique. La directive (UE) 201 /879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD et a été transposée par Ordonnance 2020-1636 du 21 décembre 2020. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Pour les groupes bancaires coopératifs, c’est la stratégie de résolution de « point d’entrée unique élargi » (« extended SPE ») qui est privilégiée par les autorités de résolution, par laquelle l’outil de résolution serait appliqué simultanément au niveau de Crédit Agricole S.A. et des entités affiliées. A ce titre et dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole, c’est le périmètre composé de Crédit Agricole S.A. (en sa qualité d’organe central) et des entités affiliées qui serait considéré dans son ensemble comme le point d’entrée unique élargi. Compte tenu de ce qui précède et des mécanismes de solidarité existant au sein du réseau, un membre du réseau Crédit Agricole ne peut pas être mis en résolution de manière individuelle. Les autorités de résolution peuvent ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. Les autorités de résolution peuvent utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution devraient être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (actions, parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve qu’ils ne soient pas exclus du renflouement interne par la réglementation ou sur décision des autorités de résolution. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesures de résolution sont mis en œuvre, tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure de liquidation judiciaire régie par le code de commerce (principe NCWOL visé à l’article L. 613-57.I du CMF). Ainsi, les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. Dans l’hypothèse où les autorités de résolution décideraient d’une mise en résolution sur le groupe Crédit Agricole, elles procèderaient au préalable à la réduction de la valeur nominale des instruments de Fonds propres du compartiment CET1 (actions, parts sociales, CCI et CCA), instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2, afin d’absorber les pertes puis éventuellement à la conversion en titres de capital des instruments de Fonds propres additionnels de catégorie 1 et instruments de Fonds propres de catégorie 2 ( Articles L. 613-48 et L. 613-48-3 du CMF) . Ensuite, si les autorités de résolution décidaient d’utiliser l’outil de résolution qu’est le renflouement interne, elles pourraient mettre en œuvre cet outil de renflouement interne sur les instruments de dette ( Articles L. 613-55 et L. 613-55-1 du CMF) , c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Les autorités de résolution pourraient décider de mettre en œuvre de façon coordonnée, à l’égard de l’organe central et de l’ensemble des entités affiliées, des mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant de renflouement interne. Dans ce cas, ces mesures de réduction de valeur ou de conversion et le cas échéant ces mesures de renflouement interne s’appliqueraient à toutes les entités du réseau du Crédit Agricole et ce, quelle que soit l’entité considérée et quelle que soit l’origine des pertes. La hiérarchie des créanciers en résolution est définie par les dispositions de l’article L 613-55-5 du CMF en vigueur à la date de mise en œuvre de la résolution. Les détenteurs de titres de capital et les créanciers de même rang ou jouissant de droits identiques en liquidation seraient alors traités de manière égale quelle que soit l’entité du Groupe dont ils sont créanciers. L’étendue de ce renflouement interne, qui vise aussi à recapitaliser le groupe Crédit Agricole, s’appuie sur les besoins de fonds propres au niveau consolidé. L’investisseur doit donc être conscient qu’il existe un risque significatif pour les porteurs d’actions, de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette d’un membre du réseau de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe quelle que soit l’entité dont il est créancier. Les autres outils de résolution bancaire dont disposent les autorités de résolution sont pour l’essentiel la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités du réseau, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1 er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1 er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. Une première résiliation partielle correspondant à 35 % du dispositif des garanties Switch a eu lieu le 2 mars 2020. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de fonds propres à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ; Les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de fonds propres égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèses raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées Le périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend : - La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ; - 51 Caisses locales, sociétaires de la Caisse régionale. Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription. Leur total bilan cumulé s’élève à 283 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 3,5 M€. Caisse locale Adresse Code postal Ville Président ANNOT-ENTREVAUX Place de la Mairie 04240 ANNOT Denise HONNORATY ANTIBES 2, Av. Robert Soleau 06600 ANTIBES Antoine SACERDOTI AURELIENNE 2, rue Mirabeau 83470 ST MAXIMIN LA STE BAUME Marie-Noëlle VARLET BAIES DU SOLEIL Place Paul Lemoyne 83190 OLLIOULES Jean Louis DORGET BARCELONNETTE Avenue de la Libération 04400 BARCELONNETTE Hélène ESTACHY BORMES Imm Santa Cruz - Av des Ilaires 83980 LE LAVANDOU Joseph MILITELLO BRESQUE VERDON 19 Avenue Clémenceau 83630 AUPS Fabien BRIEUGNE CAGNES 29, Av. de la Gare 06800 CAGNES SUR MER Pascale VIALE CARAMY ISSOLE 13, Bld St Louis 83170 BRIGNOLES Roland MISTRE CARREFOUR BLEONE DURANCE Centre commercial Saint-Jean 04160 CHATEAU ARNOUX Jean-Yves ARNAUD CUERS PUGET VILLE Place de la Convention 83390 CUERS Michel GIOVINAZZO DIGNE LES BAINS 7, Boulevard Thiers 04000 DIGNE LES BAINS Jean-Luc FABRE DRAGUIGNAN Centre Hermès- Rue de la République 83300 DRAGUIGNAN Lisette CONDOMINES DUYES-BLEONE Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe 04000 DIGNE LES BAINS Nicole LECLERCQ ESTERON Quartier de la Digue RN202 06670 ST MARTIN DU VAR Jean-Marie AUDOLI GOLFE ET MAURES Espace Marceau - 59, Rue Marceau 83310 COGOLIN Christian MOUTTE GUILLAUMES Place de Provence 06470 GUILLAUMES Frédéric JEAN HAUTES VALLEES DE L’ASSE ET DU VERDON Route de Nice 04170 SAINT-ANDRE Philippe CHAILAN HAUT VAR VERDON Bld Grisolle 83670 BARJOLS Dominique FICHTEN HYERES 7, rue du Général de Gaulle 83400 HYERES Michel BARNEL LA CRAU Rue Renaude 83260 LA CRAU Gilbert TESSORE LA TINEE Place de l'Eglise 06660 SAINT ETIENNE DE TINEE Colette FABRON LA VESUBIE Place Corniglion Molinier 06450 ROQUEBILLIERE Daniel BLANC LACS ET LAVANDE 11, Allée Louis Gardiol 04500 RIEZ Corinne BERTRAND LE BEAUSSET Place Général de Gaulle 83330 LE BEAUSSET Andrée SAMAT LE LUC Avenue Pierre Gaudin 83340 LE LUC Alain SENEQUIER LES MEES ORAISON PEYRUIS Allée Arthur Gouin 04700 ORAISON Olivier TOCHE LEVENS 12, avenue du Docteur Faraut 06670 LEVENS Chantal BAGNATO LORGUES 23, Bld Clemenceau 83510 LORGUES Eric GIORDANA MANOSQUE Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet 04100 MANOSQUE Olivier GIRARD MENTON 2, Rue Trenca 06500 MENTON Florence CASARO-MAZZA MER ESTEREL 60 Bd de la Mer 83600 FREJUS Christian BESSERER NICE 8, Avenue Félix Faure 06000 NICE Jean-Marc GIAUME PAYS DE FAYENCE Les Mercuriales 3 83440 TOURETTES Jean-Paul CONTI PAYS DE FORCALQUIER Boulevard des Martyrs de la Résistance 04300 FORCALQUIER Françoise MEYER PAYS DE GRASSE 10, route du plan 06130 GRASSE Henri FOSSEN PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS Av de la Libération 04200 SISTERON René AVINENS PAYS DES PAILLONS 5, Place Jean Allardi 06390 CONTES Dominique CELESCHI PUGET-THENIERS Place A. Conil 06260 PUGET-THENIERS Alain RANUZZI SAINT AUBAN La Mairie, 9 place don Jean Bellon 06850 SAINT AUBAN Hervé ROMANO SAINT LAURENT DU VAR 265, Av. Gal. Leclerc 06700 SAINT LAURENT DU VAR Philippe ONTENIENTE SAINT-TROPEZ 11, place des Lices 83990 ST TROPEZ Pierre BENESTAN SEYNE LES ALPES Lot. du docteur Jaubert 04140 SEYNE LES ALPES André COLLOMB SOLLIES PONT Immeuble Le Moulin, 8 rue République 83210 SOLLIES PONT Jacques REY SOSPEL Rue Cabraïa 06380 SOSPEL Jacques DENAIX TENDE 3, Av. du 16 Septembre 1947 06430 TENDE Marc ALBESIANO TOULON 27 Bd de Strasbourg 83000 TOULON Catherine BARNEL VALENSOLE GREOUX-LES-BAINS Avenue des Marronniers 04800 GREOUX LES BAINS Marie PELLESTOR VALLEES D'ARGENS Rue Maréchal Foch 83570 CARCES Florence PAUL CAMAIL VALLEE DE LA SIAGNE 145, Avenue de Grasse 06580 PEGOMAS Serge BERNARDI VENCE 39, avenue Marcellin Maurel 06140 VENCE Pierre GORTINA - La SAS PCA IMMO , contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière. Son total bilan s’élève à 5,3 M€ et son résultat (*) ressort à -32 K€ au 31 décembre 2020. - Les Fonds communs de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA Le total bilan s’élève à 683 K€ et leur résultat (*) ressort à 2,9 M€ au 31 décembre 2020. (*) Résultat déterminé selon les normes internationales. Etats financiers consolidés Compte de résultat (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Intérêts et produits assimilés 4.1 405 201 426 682 Intérêts et charges assimilées 4.1 -172 746 -208 354 Commissions (produits) 4.2 252 086 255 484 Commissions (charges) 4.2 -40 573 -38 599 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 3 638 2 713 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction -267 129 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 3 905 2 584 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 10 098 40 526 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 10 098 40 526 Produits des autres activités 4.7 2 188 1 619 Charges des autres activités 4.7 -1 816 -1 631 Produit net bancaire 458 076 478 440 Charges générales d'exploitation 4.8 -282 082 -281 918 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.9 -24 243 -22 637 Résultat brut d'exploitation 151 751 173 885 Coût du risque 4.10 -41 356 -16 911 Résultat d'exploitation 110 395 156 974 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.11 13 18 Résultat avant impôt 110 408 156 992 Impôts sur les bénéfices 4.12 -34 737 -41 817 Résultat net 75 671 115 175 Résultat net part du groupe 75 671 115 175 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en ca pitaux propres (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Résultat net 75 671 115 175 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.13 -1 015 -1 657 Gains et pertes sur passifs financiers attribuables aux variations du risque de crédit propre (1) 4.13 0 0 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.13 -76 857 71 282 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -77 872 69 625 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 3 352 -1 266 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.13 -74 520 68 359 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.13 -434 -418 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 -434 -418 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.13 142 118 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.13 -292 -300 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.13 -74 812 68 059 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 859 183 234 Dont part du Groupe 859 183 234 Dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.13 0 14 Bilan actif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Caisse, banques centrales 6.1 122 165 199 139 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6.6.7 418 362 41 982 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 967 2 835 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 414 395 39 147 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 4 867 6 456 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 332 479 1 433 249 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 332 479 1 433 249 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 20 885 244 19 321 805 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 145 482 2 079 586 Prêts et créances sur la clientèle 17 903 325 16 497 370 Titres de dettes 836 437 744 849 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 238 831 191 269 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 72 529 59 598 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 541 994 523 527 Immeubles de placement 6.14 9 516 8 441 Immobilisations corporelles 6.15 135 397 129 882 Immobilisations incorporelles 6.15 1 314 1 721 Total de l'Actif 23 762 698 21 917 069 Bilan passif (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 5 381 3 669 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 381 3 669 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 316 477 263 523 Passifs financiers au coût amorti 20 126 268 18 324 609 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 10 721 164 10 162 884 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 9 289 069 8 083 226 Dettes représentées par un titre 3.3-6.8 116 035 78 499 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 3 750 2 077 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 128 102 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 370 459 394 477 Provisions 6.18 69 690 70 072 Total dettes 20 892 153 19 058 529 Capitaux propres 2 870 545 2 858 540 Capitaux propres part du Groupe 2 870 545 2 858 540 Capital et réserves liées 515 841 494 215 Réserves consolidées 2 130 949 2 026 254 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 148 084 222 896 Résultat de l'exercice 75 671 115 175 Total du passif 23 762 698 21 917 069 Tableau de variation des capitaux propre s (en milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et réserves consolidées liées au capital (1) Elimination des titres autodétenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2019 Publié 210 673 2 288 387 0 0 2 499 060 2 686 152 151 154 837 0 2 653 897 Impacts nouvelles normes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 210 673 2 288 387 0 0 2 499 060 2 686 152 151 154 837 0 2 653 897 Augmentation de capital 32 337 0 0 0 32 337 0 0 0 0 32 337 Dividendes versés en 2019 0 -10 892 0 0 -10 892 0 0 0 0 -10 892 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 -1 0 0 -1 0 0 0 0 -1 Mouvements liés aux paiements en actions 0 26 0 0 26 0 0 0 0 26 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 32 337 -10 867 0 0 21 470 0 0 0 0 21 470 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 -14 0 0 -14 -300 68 359 68 059 0 68 045 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 -14 0 0 -14 0 14 14 0 0 Résultat 2019 0 0 0 0 0 0 0 0 115 175 115 175 Autres variations 0 -47 0 0 -47 0 0 0 0 -47 Capitaux propres au 31 décembre 2019 243 010 2 277 459 0 0 2 520 469 2 386 220 510 222 896 115 175 2 858 540 Affectation du résultat 2019 0 115 174 0 0 115 174 0 0 0 -115 175 -1 Capitaux propres au 1er janvier 2020 243 010 2 392 633 0 0 2 635 643 2 386 220 510 222 896 0 2 858 539 Impacts nouvelles normes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2020 retraité 243 010 2 392 633 0 0 2 635 643 2 386 220 510 222 896 0 2 858 539 Augmentation de capital 21 626 0 0 0 21 626 0 0 0 0 21 626 Dividendes versés en 2020 0 -10 653 0 0 -10 653 0 0 0 0 -10 653 Mouvements liés aux paiements en actions 0 765 0 0 765 0 0 0 0 765 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 21 626 -9 888 0 0 11 738 0 0 0 0 11 738 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 -292 -74 520 -74 812 0 -74 812 Résultat 2020 0 0 0 0 0 0 0 0 75 671 75 671 Autres variations 0 -591 0 0 -591 0 0 0 0 -591 Capitaux propres au 31 décembre 2020 264 636 2 382 154 0 0 2 646 790 2 094 145 990 148 084 75 671 2 870 545 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. (en milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2019 Publié 11 0 0 0 11 2 653 908 Impacts nouvelles normes 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 11 0 0 0 11 2 653 908 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 32 337 Dividendes versés en 2019 0 0 0 0 0 -10 892 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -11 0 0 0 -11 -12 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 26 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -11 0 0 0 -11 21 459 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 68 045 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 Résultat 2019 0 0 0 0 0 115 175 Autres variations 0 0 0 0 0 -47 Capitaux propres au 31 décembre 2019 0 0 0 0 0 2 858 540 Affectation du résultat 2019 0 0 0 0 0 -1 Capitaux propres au 1er janvier 2020 0 0 0 0 0 2 858 539 Impacts nouvelles normes 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2020 retraité 0 0 0 0 0 2 858 539 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 21 626 Dividendes versés en 2020 0 0 0 0 0 -10 653 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 765 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 11 738 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 -74 812 Résultat 2020 0 0 0 0 0 75 671 Autres variations 0 0 0 0 0 -591 Capitaux propres au 31 décembre 2020 0 0 0 0 0 2 870 545 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle. Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur . Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (en milliers d'euros) Notes 31/12/2020 31/12/2019 Résultat avant impôt 110 408 156 992 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 23 943 22 636 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 33 902 20 101 Résultat net des activités d'investissement -13 -18 Résultat net des activités de financement 518 259 Autres mouvements -8 506 -39 502 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 49 844 3 476 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 667 784 699 624 Flux liés aux opérations avec la clientèle -223 700 -623 307 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -476 961 432 611 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -38 108 -63 309 Impôts versés -44 074 -43 735 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -115 059 401 884 Flux provenant des activités abandonnées 0 0 Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 45 193 562 352 Flux liés aux participations 28 356 -2 477 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -18 370 -16 928 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) 9 986 -19 405 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (1) 11 002 21 476 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 32 123 -12 306 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 43 125 9 170 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) 0 0 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 98 304 552 117 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 1 002 864 450 747 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 199 139 181 265 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 803 725 269 482 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 101 168 1 002 864 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 122 165 199 139 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 979 003 803 725 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 98 304 552 117 * Composé du solde net du poste "Caisse, banques centrales", hors intérêts courus. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus) ; (1) Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires : il comprend le paiement des dividendes versés par le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 653 milliers d’euros pour l’année 2020 . Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de soldes de trésorerie qui ne sont pas disponibles pour le groupe. Notes annexes aux états financiers Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2020 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2019 . Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2020 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2020 . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Applicable dans le Groupe Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Amendement aux références au Cadre Conceptuel dans les normes IFRS Oui 1 er janvier 2020 IAS 1/IAS 8 Présentation des états financiers Définition de la matérialité Oui 1 er janvier 2020 Amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 1 Oui 1 er janvier 2020 (1) Amendement à IFRS 3 Regroupements d’entreprises Définition d’une activité Oui 1 er janvier 2020 Amendement à IFRS 16 Contrats de location Concessions de loyers liées à la COVID-19 Oui 1 er juin 2020 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers sur la réforme des taux d’intérêt de référence à compter du 1er janvier 2019. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Applicable dans le Groupe Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 Réforme des taux d'intérêt de référence – Phase 2 Oui 1 er janvier 2021 (1) Amendement à IFRS 4 Report facultatif de l’application de la norme IFRS 9 pour les entités qui exercent principalement des activités d’assurance, y compris les entités du secteur de l’assurance appartenant à un conglomérat financier au 1er janvier 2023 Non 1 er janvier 2021 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39, IFRS 7, IFRS 4 et IFRS 16 sur la réforme des taux d’intérêt de référence – Phase 2 à compter du 1 er janvier 2020 Réformes des indices de référence Les réformes des indices de référence, souvent appelées « réformes des IBOR », sont entrées dans une nouvelle phase avec le développement très progressif de l’utilisation des indices de taux sans risque ( RFR  : Risk Free Rates ) dans les nouveaux contrats. La situation reste hétérogène selon les devises et les classes d’actifs. A ce stade, une progression plus importante des volumes de transactions a été observée sur les marchés des dérivés et tout particulièrement avec l’utilisation du SONIA. A l’inverse, la liquidité sur les marchés €STR est moins développée. Pour une majeure partie des contrats existants référençant des indices de taux qui doivent être remplacés, il est maintenant considéré que les taux de remplacement seront la combinaison de taux à terme (pré-determiné ou post-déterminé) calculés à partir des RFR et d’un spread d’ajustement, ce dernier visant à assurer une équivalence économique avec l’indice remplacé. Malgré cette orientation forte, à ce stade, l’adoption des RFR et le nombre limité de contrats renégociés pour mettre à jour des clauses de fallback ou pour remplacer pro-activement le taux de référence traduisent des niveaux hétérogènes de maturité dans la définition détaillée des modalités de transition -y compris des conventions- selon les devises et classes d’actifs. Les développements des systèmes d’information, dépendant des définitions précises des taux de remplacement cibles pour être finalisés, sont toujours en cours. Le secteur privé reste en première ligne de ces transitions, toutefois des annonces récentes laissent entrevoir une possible intervention des autorités visant à supporter les transitions pour des périmètres de contrats qui ne pourraient pas être renégociés à temps, qu’il s’agisse de remplacer le taux de référence par anticipation de la disparition d’indices ou d’insérer des clauses de fallback robustes qui permettent une transition à la disparition d’indices. Néanmoins, en l’absence d’une définition ex-ante de périmètres de contrats qui pourraient bénéficier d’un tel support, la préparation des plans de transition se poursuit. De surcroît, les transitions proactives par anticipation restent vivement encouragées par certaines autorités, telles que l’autorité britannique (FCA : Financial Conduct Authority) . Spécifiquement pour le périmètre des contrats dérivés et par extension aux contrats de Repo et prêts / emprunts de titres, l’ISDA a finalisé la mise en œuvre d’un protocole qui permettra d’intégrer automatiquement au contrat les nouvelles clauses de fallback. Ce protocole est de nature à simplifier la transition des contrats dérivés entre les parties qui y auront adhéré. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est concernée et intègre progressivement les clauses de fallback dans ses contrats. Pour les autres instruments non dérivés, un tel dispositif n’existe pas et de nombreuses renégociations bilatérales seront nécessaires. Au travers du projet Benchmarks, le Crédit Agricole continue à piloter les transitions des indices de référence en intégrant les préconisations des groupes de travail nationaux et les jalons définis par les autorités, en premier lieu par la FCA. Ainsi, le projet vise à s’inscrire dans les standards définis par les travaux de place. Le calendrier du projet de transition s’articule autour des phases d’adoption et d’offres de taux alternatifs et des dates d’arrêt formel de l’utilisation des indices dont la disparition est annoncée. Les plans de transition finalisés par entité du groupe Crédit Agricole, intégrant les dernières conclusions des groupes de travail et associations de marché et le cas échéant les précisions relatives aux possibles interventions des autorités, seront activés courant 2021. S’agissant de la transition de l’EONIA vers l’€STR (transition au plus tard le 3 janvier 2022), les travaux sont initiés. Les chambres de compensation ont basculé la rémunération du collatéral de l’EONIA vers l’€STR. Les flux référençant l’€STR n’augmentent que très progressivement. Par ailleurs, l’EURIBOR -comme tout indice de référence- est susceptible de voir sa méthodologie évoluer ou d’être à terme remplacé. Toutefois, le scénario de remplacement à court terme de l’EURIBOR, suivant un calendrier qui serait similaire à celui des transitions LIBOR, n’est pas envisagé à ce stade. En l’état, la liste des principaux indices de référence à l’échelle du groupe Crédit Agricole et/ou définis comme critiques par l’ESMA qui sont concernés par une transition certaine ou potentielle reste inchangée : L’EONIA qui disparaitra le 3 janvier 2022 ; Les LIBOR (USD, GBP, CHF, JPY et EUR) dont la cessation pourrait se produire fin 2021 mais n’est pas encore annoncée officiellement ; L’EURIBOR, WIBOR, STIBOR, dont la disparition est possible mais n’est pas anticipée à court terme. L’EURIBOR, les LIBOR (notamment USD) et l’EONIA représentent -par ordre décroissant- les expositions les plus importantes du Groupe aux indices de référence. Outre la préparation des transitions anticipées et a minima la mise en conformité avec la BMR, les travaux du projet visent également à identifier et gérer les risques inhérents aux transitions des indices de référence, notamment sur les volets financiers, opérationnels et protection des clients. Afin que les relations de couvertures comptables affectées par cette réforme des taux d’intérêt de référence puissent se poursuivre malgré les incertitudes sur le calendrier et les modalités de transition entre les indices actuels et les nouveaux indices, l’IASB a publié des amendements à IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7 en septembre 2019 qui ont été adoptés par l’Union européenne le 15 janvier 2020. Le Groupe appliquera ces amendements tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt et considère, à ce titre, que tous ses contrats de couverture, principalement ceux liés à l’EONIA, l’EURIBOR et les taux LIBOR (USD, GBP, CHF, JPY), peuvent en bénéficier au 31 décembre 2020 . Au 31 décembre 2020 , la mise en œuvre de la réforme des taux d'intérêt n'a pas d'impact significatif sur les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur . Le recensement des instruments de couverture impactés par la réforme et sur lesquels subsistent des incertitudes fait apparaitre un montant nominal de 5,4 milliards d’euros. D’autres amendements, publiés par l’IASB en août 2020, complètent ceux publiés en 2019 et se concentrent sur les conséquences comptables du remplacement des anciens taux d'intérêt de référence par d’autres taux de référence à la suite des réformes. Ces modifications, dites « Phase 2 », concernent principalement les modifications des flux de trésorerie contractuels. Elles permettent aux entités de ne pas décomptabiliser ou ajuster la valeur comptable des instruments financiers pour tenir compte des changements requis par la réforme, mais plutôt de mettre à jour le taux d'intérêt effectif pour refléter le changement du taux de référence alternatif. En ce qui concerne la comptabilité de couverture, les entités n'auront pas à déqualifier leurs relations de couverture lorsqu'elles procèdent aux changements requis par la réforme. Le Groupe a décidé d’appliquer ces amendements par anticipation à compter du 1 er janvier 2020. Au 31/12/ 2020 , la ventilation par indice de référence significatif des instruments basés sur les anciens taux de référence et qui doivent transiter vers les nouveaux taux avant leur maturité est la suivante : (en millions d'euros) EONIA EURIBOR LIBOR USD LIBOR GBP LIBOR JPY LIBOR CHF LIBOR EUR WIBOR STIBOR Total des actifs financiers hors dérivés 272 2 376 37 9 0 5 Total des passifs financiers hors dérivés 4 535 1 Total des notionnels des dérivés 52 5 318 5 S’agissant des expositions portant sur l’indice EONIA, les encours reportés sont ceux dont la date d’échéance est ultérieure au 3 janvier 2022, date de transition. S’agissant des instruments financiers non dérivés, les expositions correspondent aux nominaux des titres et au capital restant dû des instruments amortissables. Au 31/12/2020 les encours sont établis à partir des données de gestion. Durée des contrats de location IFRS 16 - Décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 L’IFRS IC a été saisi lors du premier semestre 2019 d’une question relative à la détermination de la durée exécutoire pour la comptabilisation des contrats de location sous IFRS 16, notamment pour deux types de contrats de location : Les contrats de location sans échéance contractuelle, résiliables par chacune des parties sous réserve d’un préavis ; Les contrats renouvelables par tacite reconduction (sauf résiliation par l’une des parties), et sans aucune pénalité contractuelle due en cas de résiliation. Lors de sa réunion du 26 novembre 2019, l’IFRS IC a rappelé qu’en application d’IFRS 16 et de manière générale, un contrat de location n'est plus exécutoire lorsque le preneur et le bailleur ont chacun le droit de le résilier sans la permission de l'autre partie et en s'exposant tout au plus à une pénalité négligeable, et a clarifié que pour déterminer la durée exécutoire, tous les aspects économiques du contrat doivent être pris en compte et que la notion de pénalité s’entend au-delà des indemnités de résiliation contractuelles et inclut toute incitation économique à ne pas résilier le contrat. Cette décision constitue un changement de méthode dans les approches retenues par le Groupe dans la détermination de la durée des contrats de location et va au‐delà des cas particuliers sur lesquels l’IFRS IC a été interrogé, comme rappelé par l’AMF dans ses recommandations au 31 décembre 2019. En effet, la détermination de la durée du contrat à retenir pour l'évaluation du droit d'utilisation et de la dette de loyers s’effectue en application d’IFRS 16 au sein de cette période exécutoire. Dès la publication de cette décision définitive de l’IFRS IC, le groupe Crédit Agricole a établi un projet intégrant les fonctions comptables, finances, risques et informatiques afin de se mettre en conformité pour la clôture du 31 décembre 2020 . Le Groupe a retenu une durée correspondant à la première option de sortie post 5 ans, comme étant la durée raisonnablement certaine d’un bail. Cette durée, à l’initiation des baux commerciaux français sera appliquée dans la majeure partie des cas. La principale exception sera le cas d’un bail dans lequel le Groupe a renoncé à ses options de sorties triennales intermédiaires (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, la durée du bail restera sur 9 ans. L'incidence de la mise en œuvre de la décision de l'IFRS IC n'est pas significative dans les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur . Normes et interprétations non encore adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2020 Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2020 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2020 . Principes et méthodes comptables Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur ; les participations non consolidées ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options  ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité , c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) pour les instruments de dette, soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Les instruments dérivés sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant peut être ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (par exemple des prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (par exemple des actions). Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti (instruments de dette uniquement) ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (recyclables pour les instruments de dette, non recyclables pour les instruments de capitaux propres). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépendent de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminée par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Les caractéristiques contractuelles (test " Solely Payments of Principal & Interests " ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas, le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche " look-through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement-livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des prêts et créances, et des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit". Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet d’ajustements au titre des pertes attendues (ECL) dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur à l’actif du bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels l’entité choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature dont le modèle de gestion est « Autre / vente » sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature, par échec au test SPPI, sont enregistrés à la date de règlement-livraison. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Les instruments de capitaux propres détenus à des fins de transaction sont enregistrés à la date de négociation. Les instruments de capitaux propres évalués à la juste valeur par résultat et non détenus à des fins de transaction sont enregistrés en date règlement-livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat si : le droit de l’entité d’en percevoir le paiement est établi ; il est probable que les avantages économiques associés aux dividendes iront à l’entité ; le montant des dividendes peut être évalué de façon fiable. Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés, ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable (auquel cas les variations de valeur liées au risque de crédit propre sont enregistrées en résultat, comme prévu par la norme). Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ces passifs sont enregistrés en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote / surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Intérêts négatifs sur actifs et passifs financiers Conformément à la décision de l’IFRS IC de janvier 2015, les produits d'intérêt négatifs (charges) sur actifs financiers ne répondant pas à la définition d’un revenu au sens d’IFRS 15 sont comptabilisés en charges d’intérêts en compte de résultat, et non en réduction du produit d’intérêts. Il en est de même pour les charges d’intérêts négatives (produits) sur passifs financiers. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IFRS 16 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Buckets ) : 1 ère étape ( Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2 ème étape ( Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3 ème étape ( Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement significatif généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. La contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après une période d’observation qui permet de valider que le débiteur n’est plus en situation de défaut (appréciation par la Direction des Risques). La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou " LGD "). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance dans les douze mois. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Buckets ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur deux niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et dépréciées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés " Investment Grade" , en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés " Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Bucket 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi, ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement de l’instrument de dette en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances pour difficultés financières du débiteur correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit à ce titre, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance (concessions) ; Un client en situation financière difficile (débiteur rencontrant, ou sur le point de rencontrer des difficultés pour honorer ses engagements financiers). Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation liée à ce type d’événement, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en "Produit Net Bancaire". Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro-couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur . Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement, sauf en cas de disparition de l’élément couvert : couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA / DVA décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Risque de contrepartie sur les dérivés Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA / DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32,  le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature ; les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; les indemnités de cessation d’emploi. Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. (cf. note 7.4 " Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies " ). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iBoxx AA. Conformément à la norme IAS 19, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Les écarts actuariels sont constitués des ajustements liés à l’expérience (différence entre ce qui a été estimé et ce qui s’est produit) et de l’effet des changements apportées aux hypothèses actuarielles. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. La différence entre le rendement attendu et le rendement réel des actifs de régimes est constaté en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables. Le montant de la provision est égal à : la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur , présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Une provision destinée à couvrir le coût des congés de fin de carrière figure sous la même rubrique Provisions. Cette provision couvre le coût supplémentaire actualisé des différents accords de départs anticipés signés par les entités du groupe Crédit Agricole qui permettent à leurs salariés ayant l’âge requis de bénéficier d’une dispense d’activité. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôt sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : soit sur la même entité imposable, soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Ces risques sont par ailleurs pris en compte dans l’évaluation des actifs et passifs d’impôts courants et différés. L’interprétation IFRIC 23 portant sur l’évaluation des positions fiscales incertaines s’applique dès lors qu’une entité a identifié une ou des incertitudes à propos de positions fiscales prises concernant ses impôts. Elle apporte également des précisions sur leurs estimations : l’analyse doit être fondée sur une détection à 100 % de l’administration fiscale ; le risque fiscal doit être comptabilisé au passif dès lors qu’il est plus probable qu’improbable que les autorités fiscales remettent en cause le traitement retenu, pour un montant reflétant la meilleure estimation de la Direction ; en cas de probabilité supérieure à 50 % de remboursement par l’administration fiscale, une créance doit être comptabilisée. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur les bénéfices" du compte de résultat. Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement utilisée Foncier Non amortissable Gros œuvre 25 ans Second œuvre 25 ans Installations techniques 10 ans Agencements 10 ans Matériel informatique 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 5 ans Droit d’utilisation des contrats de location 9 ans maximum Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : le résultat d'une transaction associée à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée. Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. Le Groupe a retenu une durée correspondant à la première option de sortie post 5 ans comme étant la durée raisonnablement certaine d’un bail. Cette durée, à l’initiation des baux commerciaux français, est appliquée dans la majeure partie des cas. La principale exception est le cas d’un bail dans lequel les options de sortie intermédiaires ont été abandonnées (par exemple en contrepartie d’une réduction de loyers) ; dans ce cas, la durée du bail reste sur 9 ans. Cette durée de 5 ans est également appliquée au baux en tacite prolongation. La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. Il reflète les conditions du bail (durée, garantie, environnement économique…) – le Groupe applique sur ce point la décision de l’IFRS IC du 17 septembre 2019 depuis la mise en œuvre d’FRS 16 (pas d’impact de cette décision). La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan, les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur , des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi, au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature. Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ; la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2020 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020". Crise sanitaire liée à la COVID-19 Dans le contexte de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole s’est mobilisé pour faire face à cette situation inédite. Afin d’accompagner ses clients dont l’activité serait impactée par la crise liée au coronavirus, le Groupe a participé activement aux mesures de soutien à l’économie. Prêts Garantis par l’Etat (PGE) Dans le cadre de la crise sanitaire liée à la COVID-19, le groupe Crédit Agricole a proposé à compter du 25 mars 2020 à tous ses clients entrepreneurs, quelle que soit leur taille et leur statut (exploitants agricoles, professionnels, commerçants, artisans, entreprises, …), en complément des mesures déjà annoncées (report d’échéances, procédures accélérées d’examen des dossiers, etc.), de recourir au dispositif massif et inédit de Prêts Garantis par l’État. Les entreprises peuvent demander à bénéficier de ces prêts jusqu’au 30 juin 2021. Ces financements prennent la forme d’un prêt sur 12 mois, avec la faculté pour l’emprunteur de l’amortir sur une période supplémentaire de 1 à 5 ans. Sur cette période supplémentaire, le prêt pourra avoir durant la phase d’amortissement, une nouvelle période d’un an au cours de laquelle seuls les intérêts et le coût de la garantie d’Etat seront payés. La durée totale du prêt ne pourra jamais excéder 6 ans. L’offre Groupe pour la première année se présente sous la forme d’un prêt à taux zéro ; seul le coût de la garantie est refacturé (via une commission payée par le client) conformément aux conditions d’éligibilité définies par l’Etat pour bénéficier de la garantie. Ces prêts peuvent atteindre jusqu’à 3 mois de chiffre d’affaires, permettant ainsi aux entrepreneurs d’avoir accès au financement nécessaire pour traverser la période actuelle très perturbée. Ces prêts, pour une grande majorité, appartiennent à un modèle de gestion « Collecte » et satisfont au test des caractéristiques contractuelles. Ils sont donc pour l’essentiel enregistrés au coût amorti. Au 31 décembre 2020, le solde des encours des prêts garantis par l’Etat octroyés à la clientèle par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur s’élève à 702 391 milliers d’euros. Report d’échéance sur concours octroyés aux clients Le Groupe s’est associé à l’initiative de place des banques françaises, avec la coordination de la Fédération des Banques Françaises (FBF), pour offrir un report des échéances des prêts en cours jusqu’à 6 mois pour la clientèle des Entreprises et des Professionnels, sans coûts additionnels. La mise en œuvre d'un tel report des échéances sans pénalité ni frais additionnels et avec maintien du taux contractuel sur une durée maximale de 6 mois implique que seuls les intérêts intercalaires seront perçus après le report sur la durée restante du crédit et hors frais de garantie éventuels de la Banque Publique d'Investissement. Tel que proposé par le Groupe, le report des échéances implique : Soit un allongement de durée du prêt si le client souhaite conserver ses échéances initiales de prêt ; Soit une augmentation de ses échéances après la pause si le client souhaite garder sa durée initiale. Ce report d’échéance se traduit par un décalage dans le temps des échéances initiales à percevoir. Au 31 décembre 2020, l’encours de prêts à la clientèle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant bénéficié de report d’échéance s’élève à 364 millions d'euros. Impacts de ces mesures sur le risque de crédit Conformément à la communication de l’IASB du 27 mars 2020 relative à la comptabilisation des pertes de crédit attendues en application de la norme IFRS 9 sur les instruments financiers dans les circonstances exceptionnelles actuelles, il a été rappelé l’importance de l’exercice du jugement dans l’application des principes d’IFRS 9 du risque de crédit et le classement des instruments financiers qui en résulte. Le report d’échéance sur concours octroyés aux clients n’a pas systématiquement comme conséquence une remise en cause de la situation financière des clients : il n’y a pas automatiquement d’augmentation du risque de contrepartie. Les modifications du contrat ne peuvent généralement pas être considérées comme des évolutions liées à des cas de restructurations pour difficultés financières. Ce report n’a donc pour conséquence ni le basculement mécanique de l’encours dont la dépréciation est fondée sur les pertes attendues de crédits sur 12 mois ( Bucket 1) vers une comptabilisation de la dépréciation des pertes attendues à maturité ( Bucket 2), ni le passage automatique des encours vers la catégorie douteux ( Bucket 3). De même, le calcul du montant des pertes attendues doit s’effectuer en prenant en considération les circonstances spécifiques et les mesures de soutien mises en œuvre par les pouvoirs publics. Dans le contexte de crise sanitaire liée à la COVID-19, le Groupe a aussi revu ses prévisions macro-économiques prospectives ( forward looking ) pour la détermination de l’estimation du risque de crédit. Face à cette situation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également procédé à une revue de son portefeuille de crédits, qui l’a conduite à la mise à jour du forward looking local sur un certain nombre de filières considérées à risques. Nouvelle définition du défaut Au 31 décembre 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a mis en place les nouvelles règles liées à l’application de la définition du défaut (orientations de l’EBA (EBA/GL/2016/7) et seuils définis par l’Union européenne (Article 1 du règlement (UE) 2018/1845 BCE du 21 novembre 2018). Cette évolution sur le défaut est qualifiée de changement d’estimation comptable. Son impact est comptabilisé en compte de résultat dans la rubrique « Coût du risque ». FCT Crédit Agricole Habitat 2020 Au 31/12/2020, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2020) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales le 12 mars 2020. Cette transaction est un RMBS français placé sur le marché. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2020 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs (établissements de crédit (43%), fonds d’investissement (32%), banques centrales (25%)). Dans le cadre de cette titrisation non décomptabilisante, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 48,3 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2020. Elle a souscrit pour 6,5 millions d’euros de titres subordonnés. Garantie spécifique apportée par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. a démantelé le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Le mécanisme de garantie « Switch » correspond à un transfert vers les Caisses régionales d’une partie des exigences prudentielles s’appliquant à Crédit Agricole S.A. au titre de ses activités d’assurances contre une rémunération fixe des Caisses régionales. Pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cette opération s’est traduite par une baisse des engagements donnés de 84 millions d’euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A. de 29 millions d’euros. Evénement climatique – Tempête ALEX Le département des Alpes-Maritimes a été touché par la Tempête ALEX début octobre. L’impact pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 824 milliers d’euros . Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est assurée par le département Pilotage du Contrôle Permanent. Ce département est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Risque de crédit (Cf. chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit" du Rapport financier) Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 745 052 -203 0 0 796 -796 745 848 -999 744 849 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 745 052 -203 0 0 796 -796 745 848 -999 744 849 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 91 669 -80 0 0 -2 2 91 667 -78 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 175 249 -232 0 0 175 249 -232 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -83 049 152 0 0 -2 2 -83 051 154 Autres -531 0 0 0 0 0 -531 0 Total 836 721 -283 0 0 794 -794 837 515 -1 077 836 438 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) 0 0 0 0 Au 31 décembre 2020 836 721 -283 0 0 794 -794 837 515 -1 077 836 438 (1) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 20 895 -1 0 0 0 0 20 895 -1 20 894 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 20 895 -1 0 0 0 0 20 895 -1 20 894 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -3 814 1 0 0 0 0 -3 814 1 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 1 696 -1 0 0 1 696 -1 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -5 510 2 0 0 0 0 -5 510 2 Total 17 081 0 0 0 0 0 17 081 0 17 081 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) 0 2 0 2 Au 31 décembre 2020 17 081 0 2 0 0 0 17 083 0 17 083 (1) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2019 15 409 850 -30 074 1 024 762 -74 766 345 870 -178 272 16 780 482 -283 112 16 497 370 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre -15 670 -9 816 -10 297 18 109 25 967 -11 918 0 -3 625 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -482 243 3 470 482 243 -15 728 0 -12 258 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 479 422 -13 395 -479 422 31 868 0 18 473 Transferts vers Bucket 3 (1) -22 451 149 -22 429 2 478 44 880 -14 722 0 -12 095 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 9 602 -40 9 311 -509 -18 913 2 804 0 2 255 Total après transferts 15 394 180 -39 890 1 014 465 -56 657 371 837 -190 190 16 780 482 -286 737 16 493 745 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 1 460 936 -3 082 -418 -30 847 -37 065 15 733 1 423 453 -18 196 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) (4) 3 637 250 -13 272 151 352 -15 400 3 788 602 -28 672 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -2 174 510 5 824 -151 764 9 605 -24 502 6 399 -2 350 776 21 828 Passages à perte -12 533 11 412 -12 533 11 412 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 0 0 -6 27 -30 489 -36 516 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 4 366 -25 079 -4 663 -25 376 Autres -1 804 0 0 0 0 2 096 -1 804 2 096 Total 16 855 116 -42 972 1 014 047 -87 504 334 772 -174 457 18 203 935 -304 933 17 899 002 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 6 500 -1 518 -659 4 323 Au 31 décembre 2020 (5) 16 861 616 -42 972 1 012 529 -87 504 334 113 -174 457 18 208 258 -304 933 17 903 325 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées (4) Au 31 décembre 2020, le montant des prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés à la clientèle par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 702 391 milliers d’euros. (5) Au 31 décembre 2020, l’encours de prêts à la clientèle ayant fait l’objet de reports d’échéances [i.e. capital restant dû] accordés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19 s’élève à 364 millions d’euros. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes (en milliers d'euros) Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2019 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Variations des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Au 31 décembre 2020 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2019 1 490 102 -3 665 31 564 -2 322 3 450 -760 1 525 116 -6 747 1 518 369 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -6 520 -379 4 655 193 1 865 -23 0 -209 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -18 566 158 18 566 -551 0 -393 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 13 549 -566 -13 549 750 0 184 Transferts vers Bucket 3 (1) -1 609 38 -393 5 2 002 -43 0 0 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 106 -9 31 -11 -137 20 0 0 Total après transferts 1 483 582 -4 044 36 219 -2 129 5 315 -783 1 525 116 -6 956 1 518 160 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 134 347 -1 577 -5 279 -941 -1 305 32 127 763 -2 486 Nouveaux engagements donnés (2) 880 107 -3 558 17 407 -1 782 897 514 -5 340 Extinction des engagements -746 036 1 814 -22 412 1 997 -1 288 32 -769 736 3 843 Passages à perte -15 0 -15 0 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 167 -1 156 0 -989 Autres 276 0 -274 0 -2 0 0 0 Au 31 décembre 2020 1 617 929 -5 621 30 940 -3 070 4 010 -751 1 652 879 -9 442 1 643 437 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2019 518 601 -556 15 515 -1 841 5 914 -1 208 540 030 -3 605 536 425 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -561 1 162 -349 399 -4 0 -352 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -7 569 88 7 569 -584 0 -496 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 7 377 -90 -7 377 234 0 144 Transferts vers Bucket 3 (1) -369 3 -30 1 399 -4 0 0 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 518 040 -555 15 677 -2 190 6 313 -1 212 540 030 -3 957 536 073 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 51 641 -447 -211 -1 783 -417 405 51 013 -1 825 Nouveaux engagements donnés (2) 152 627 -333 1 075 -211 153 702 -544 Extinction des engagements -100 986 157 -1 286 206 -1 886 405 -104 158 768 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -271 -1 778 0 -2 049 Autres 0 0 0 0 1 469 0 1 469 0 Au 31 décembre 2020 569 681 -1 002 15 466 -3 973 5 896 -807 591 043 -5 782 585 261 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 44 407 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 967 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 40 440 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 4 867 0 0 0 0 0 Total 49 274 0 0 0 0 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 41 045 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 835 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 38 210 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 6 456 0 0 0 0 0 Total 47 501 0 0 0 0 0 Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 18 756 845 0 5 323 656 343 085 8 251 997 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 159 656 0 55 483 4 792 80 776 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 17 083 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 17 903 325 0 5 323 656 343 085 8 251 997 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 159 656 0 55 483 4 792 80 776 0 Titres de dettes 836 437 0 0 0 0 0 Total 18 756 845 0 5 323 656 343 085 8 251 997 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 159 656 0 55 483 4 792 80 776 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 17 263 113 0 5 163 907 315 046 7 330 711 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 167 598 0 62 738 4 521 83 483 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 20 894 0 0 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 16 497 370 0 5 163 907 315 046 7 330 711 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 167 598 0 62 738 4 521 83 483 0 Titres de dettes 744 849 0 0 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 0 0 Total 17 263 113 0 5 163 907 315 046 7 330 711 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 167 598 0 62 738 4 521 83 483 0 Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 585 261 0 0 0 193 550 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 5 089 0 0 0 4 352 0 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 643 437 0 121 117 11 702 142 320 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 3 259 0 92 0 1 111 0 Total 2 228 698 0 121 117 11 702 335 870 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 8 348 0 92 0 5 463 0 (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) 536 425 0 0 0 0 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 706 0 0 0 0 0 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 518 369 0 107 566 7 766 159 471 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 2 690 0 93 0 1 012 0 Total 2 054 794 0 107 566 7 766 159 471 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 7 396 0 93 0 1 012 0 Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : (en milliers d'euros) 2020 Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 10 979 16 618 Valeur comptable brute avant modification 0 10 985 16 648 Gains ou pertes nets de la modification 0 -6 -30 Titres de dettes 0 0 0 Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs sains) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : (en milliers d'euros) Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur la clientèle 471 Total 471 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 9 338 035 7 959 9 345 994 8 467 417 5 845 8 473 262 0,5% < PD ≤ 2% 2 438 174 16 787 2 454 961 2 356 237 5 872 2 362 109 2% < PD ≤ 20% 1 031 071 572 848 1 603 919 1 136 616 637 371 1 773 987 20% < PD < 100% 121 651 121 651 140 398 140 398 PD = 100% 244 222 244 222 258 652 258 652 Total Clientèle de détail 12 807 280 719 245 244 222 13 770 747 11 960 270 789 486 258 652 13 008 408 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 650 337 3 658 3 653 995 3 217 899 1 902 3 219 801 0,6% < PD < 12% 1 257 801 144 128 1 401 929 997 628 108 787 1 106 415 12% ≤ PD < 100% 145 500 145 500 124 587 124 587 PD = 100% 90 685 90 685 88 014 88 014 Total Hors clientèle de détail 4 908 138 293 286 90 685 5 292 109 4 215 527 235 276 88 014 4 538 817 Dépréciations -43 256 -87 504 -175 251 -306 011 -30 278 -74 766 -179 068 -284 112 Total 17 672 162 925 027 159 656 18 756 845 16 145 519 949 996 167 598 17 263 113 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engage-ments dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 530 174 75 0 530 249 539 446 21 0 539 467 0,5% < PD ≤ 2% 112 790 222 0 113 012 102 962 217 0 103 179 2% < PD ≤ 20% 54 379 8 542 0 62 921 70 257 9 707 0 79 964 20% < PD < 100% 318 4 539 0 4 539 748 6 555 0 6 555 PD = 100% 0 0 1 783 1 783 0 0 1 738 1 738 Total Clientèle de détail 697 343 13 378 1 783 712 504 712 665 16 500 1 738 730 903 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 713 857 10 0 713 867 605 130 40 0 605 170 0,6% < PD < 12% 206 729 4 385 0 211 114 172 307 5 022 0 177 329 12% ≤ PD < 100% 0 13 167 0 13 167 0 10 002 0 10 002 PD = 100% 0 0 2 227 2 227 0 0 1 712 1 712 Total Hors clientèle de détail 920 586 17 562 2 227 940 375 777 437 15 064 1 712 794 213 Provisions (1) -5 621 -3 070 -751 -9 442 -3 665 -2 322 -760 -6 747 Total 1 612 308 27 870 3 259 1 643 437 1 486 437 29 242 2 690 1 518 369 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engage-ments dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engage-ments dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 11 274 0 0 11 274 10 270 0 0 10 270 0,5% < PD ≤ 2% 11 240 0 0 11 240 11 009 0 0 11 009 2% < PD ≤ 20% 3 076 3 625 0 6 701 4 290 5 061 0 9 351 20% < PD < 100% 0 264 0 264 0 689 0 689 PD = 100% 0 0 655 655 0 0 654 654 Total Clientèle de détail 25 590 3 889 655 30 134 25 569 5 750 654 31 973 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 478 577 0 0 478 577 451 426 0 0 451 426 0,6% < PD < 12% 65 514 2 574 0 68 088 41 606 1 141 0 42 747 12% ≤ PD < 100% 0 9 003 0 9 003 0 8 624 0 8 624 PD = 100% 0 0 5 241 5 241 0 0 5 260 5 260 Total Hors clientèle de détail 544 091 11 577 5 241 560 909 493 032 9 765 5 260 508 057 Provisions (1) -1 002 -3 973 -807 -5 782 -556 -1 841 -1 208 -3 605 Total 568 679 11 493 5 089 585 261 518 045 13 674 4 706 536 425 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 1 987 872 8 476 467 1 996 815 1 918 844 2 656 467 1 921 967 Etablissements de crédit 163 693 2 794 164 489 138 708 0 796 139 504 Grandes entreprises 2 756 573 284 808 89 424 3 130 805 2 157 975 232 620 86 751 2 477 346 Clientèle de détail 12 807 280 719 245 244 222 13 770 747 11 960 270 789 486 258 652 13 008 408 Dépréciations -43 256 -87 504 -175 251 -306 011 -30 278 -74 766 -179 068 -284 112 Total 17 672 162 925 027 159 656 18 756 845 16 145 519 949 996 167 598 17 263 113 Dettes envers la clientèle par agent économique (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Administration générale 7 393 5 651 Grandes entreprises 3 006 223 2 435 002 Clientèle de détail 6 275 453 5 642 573 Total Dettes envers la clientèle 9 289 069 8 083 226 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 248 083 0 0 248 083 162 442 24 0 162 466 Etablissements de crédit 2 025 0 0 2 025 2 025 0 0 2 025 Grandes entreprises 670 478 17 562 2 227 690 267 612 970 15 040 1 712 629 722 Clientèle de détail 697 343 13 378 1 783 712 504 712 665 16 500 1 738 730 903 Provisions (1) -5 621 -3 070 -751 -9 442 -3 665 -2 322 -760 -6 747 Total 1 612 308 27 870 3 259 1 643 437 1 486 437 29 242 2 690 1 518 369 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 16 0 0 16 16 0 0 16 Etablissements de crédit 187 322 0 4 352 191 674 153 665 0 2 883 156 548 Grandes entreprises 356 753 11 577 889 369 219 339 351 9 765 2 377 351 493 Clientèle de détail 25 590 3 889 655 30 134 25 569 5 750 654 31 973 Provisions (1) -1 002 -3 973 -807 -5 782 -556 -1 841 -1 208 -3 605 Total 568 679 11 493 5 089 585 261 518 045 13 674 4 706 536 425 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 17 304 861 994 103 325 126 18 624 090 15 820 457 1 006 124 338 670 17 165 251 Autres pays de l'Union européenne 255 308 2 560 1 825 259 693 214 609 3 009 1 978 219 596 Autres pays d'Europe 127 669 14 552 5 286 147 507 114 996 13 503 3 156 131 655 Amérique du Nord 7 652 136 1 445 9 233 6 059 1 1 416 7 476 Amériques centrale et du Sud 684 0 6 690 903 0 6 909 Afrique et Moyen-Orient 13 859 713 1 009 15 581 13 473 901 1 237 15 611 Asie et Océanie (hors Japon) 5 191 467 210 5 868 5 234 1 224 203 6 661 Japon 194 0 0 194 66 0 0 66 Dépréciations -43 256 -87 504 -175 251 -306 011 -30 278 -74 766 -179 068 -284 112 Total 17 672 162 925 027 159 656 18 756 845 16 145 519 949 996 167 598 17 263 113 Dettes envers la clientèle par zone géographique (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 France (y compris DOM-TOM) 8 814 372 7 465 251 Autres pays de l'Union européenne 240 818 241 273 Autres pays d'Europe 173 966 311 129 Amérique du Nord 23 929 20 182 Amériques centrale et du Sud 2 377 5 375 Afrique et Moyen-Orient 22 940 26 532 Asie et Océanie (hors Japon) 9 362 11 338 Japon 1 305 2 146 Total Dettes envers la clientèle 9 289 069 8 083 226 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 1 503 406 30 555 4 008 1 537 969 1 416 585 30 242 3 449 1 450 276 Autres pays de l'Union européenne 77 559 16 1 77 576 55 581 35 0 55 616 Autres pays d'Europe 35 366 355 1 35 722 15 518 1 274 1 16 793 Amérique du Nord 234 1 0 235 158 2 0 160 Amériques centrale et du Sud 26 0 0 26 310 0 0 310 Afrique et Moyen-Orient 927 8 0 935 1 069 9 0 1 078 Asie et Océanie (hors Japon) 403 5 0 408 873 2 0 875 Japon 8 0 0 8 8 0 0 8 Provisions (1) -5 621 -3 070 -751 -9 442 -3 665 -2 322 -760 -6 747 Total 1 612 308 27 870 3 259 1 643 437 1 486 437 29 242 2 690 1 518 369 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (en milliers d'euros) Au 31 décembre 2020 Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 566 897 15 466 5 896 588 259 516 488 15 409 5 914 537 811 Autres pays de l'Union européenne 46 0 0 46 145 0 0 145 Autres pays d'Europe 2 706 0 0 2 706 1 968 106 0 2 074 Amérique du Nord 32 0 0 32 0 0 0 0 Provisions (1) -1 002 -3 973 -807 -5 782 -556 -1 841 -1 208 -3 605 Total 568 679 11 493 5 089 585 261 518 045 13 674 4 706 536 425 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2020 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 81 449 27 241 0 45 551 10 691 6 6 969 7 242 94 455 Administration générale 2 519 12 152 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 35 885 14 318 0 12 034 1 445 0 884 954 14 216 Clientèle de détail 43 045 771 0 33 517 9 246 6 6 085 6 288 80 239 Total 81 449 27 241 0 45 551 10 691 6 6 969 7 242 94 455 (en milliers d'euros) Valeur comptable au 31 décembre 2019 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 77 940 3 922 0 67 534 11 809 0 7 981 8 512 102 827 Administration générale 1 959 0 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 22 952 1 756 0 10 881 2 725 0 1 071 934 14 601 Clientèle de détail 53 029 2 166 0 56 653 9 084 0 6 910 7 578 88 226 Total 77 940 3 922 0 67 534 11 809 0 7 981 8 512 102 827 Risque de marché (cf. Rapport financier) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 3 695 1 172 4 867 Swaps de taux d'intérêts 0 3 695 1 172 4 867 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 0 3 695 1 172 4 867 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 0 3 695 1 172 4 867 En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 15 697 5 744 6 456 Swaps de taux d'intérêts 15 697 5 744 6 456 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 15 697 5 744 6 456 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 15 697 5 744 6 456 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 4 105 64 522 247 850 316 477 Swaps de taux d'intérêts 4 105 64 522 247 850 316 477 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 4 105 64 522 247 850 316 477 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 4 105 64 522 247 850 316 477 En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 180 50 701 212 642 263 523 Swaps de taux d'intérêts 180 50 701 212 642 263 523 Sous-total 180 50 701 212 642 263 523 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 180 50 701 212 642 263 523 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 90 3 862 3 953 Swaps de taux d'intérêts 1 89 3 862 3 952 Caps-floors-collars 0 1 0 1 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 1 90 3 862 3 953 Opérations de change à terme 13 1 0 14 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 14 91 3 862 3 967 En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 817 139 1 879 2 835 Swaps de taux d'intérêts 817 139 1 879 2 835 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 817 139 1 879 2 835 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 817 139 1 879 2 835 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 90 5 074 5 165 Swaps de taux d'intérêts 1 89 5 074 5 164 Caps-floors-collars 0 1 0 1 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 4 212 216 Autres 0 4 212 216 Sous-total 1 94 5 286 5 381 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 1 94 5 286 5 381 En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 168 139 3 169 3 476 Swaps de taux d'intérêts 168 139 3 169 3 476 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 10 183 193 Autres 0 10 183 193 Sous-total 168 149 3 352 3 669 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 168 149 3 352 3 669 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 5 699 535 5 523 021 Swaps de taux d'intérêts 5 676 621 5 491 831 Caps-floors-collars 22 914 31 190 Instruments de devises et or 167 990 24 306 Options de change 167 990 24 306 Autres instruments 0 0 Sous-total 5 867 525 5 547 327 Opérations de change à terme 104 366 45 530 Total Notionnels 5 971 891 5 592 857 Risque de change (cf. Rapport financier) Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport financier) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 302 168 131 278 511 375 200 661 0 2 145 482 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 712 556 1 987 091 5 166 973 10 330 896 10 742 18 208 258 Total 2 014 724 2 118 369 5 678 348 10 531 557 10 742 20 353 740 Dépréciations -304 933 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 20 048 807 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 988 409 138 357 690 522 262 299 0 2 079 587 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 694 296 1 283 625 4 916 993 9 885 568 0 16 780 482 Total 1 682 705 1 421 982 5 607 515 10 147 867 0 18 860 069 Dépréciations -283 113 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 18 576 956 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 523 054 2 080 887 5 100 019 2 017 204 0 10 721 164 Dettes envers la clientèle 8 150 843 259 276 862 980 15 970 0 9 289 069 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 9 673 897 2 340 163 5 962 999 2 033 174 0 20 010 233 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 647 861 3 079 288 3 097 561 2 338 174 0 10 162 884 Dettes envers la clientèle 6 622 305 283 856 1 126 292 50 773 0 8 083 226 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 8 270 166 3 363 144 4 223 853 2 388 947 0 18 246 110 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 0 3 3 750 0 0 3 753 Emprunts obligataires 19 0 0 112 263 0 112 282 Total Dettes représentées par un titre 19 3 3 750 112 263 0 116 035 Dettes subordonnées Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 0 15 4 050 0 0 4 065 Emprunts obligataires 8 0 0 74 426 0 74 434 Total dettes représentées par un titre 8 15 4 050 74 426 0 78 499 Dettes subordonnées Total dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Garanties financières en risque données par maturité attendue Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance. (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 0 15 466 0 0 0 15 466 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Garanties financières données 0 0 0 0 0 0 Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 "Risque de marché". Comptabilité de couverture Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 4 867 316 477 5 348 510 6 456 263 523 4 975 476 Taux d'intérêt 4 867 316 477 5 348 510 6 456 263 523 4 975 476 Couverture de flux de trésorerie 0 0 14 286 0 0 29 762 Taux d'intérêt 0 0 14 286 0 0 29 762 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 0 0 0 Total Instruments dérivés de couverture 4 867 316 477 5 362 796 6 456 263 523 5 005 238 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 524 307 2 276 145 2 562 344 5 362 796 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 524 307 2 261 859 2 562 344 5 348 510 Caps-floors-collars 0 0 0 0 14 286 0 14 286 Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 524 307 2 276 145 2 562 344 5 362 796 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 524 307 2 276 145 2 562 344 5 362 796 En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 535 802 1 664 779 2 804 657 5 005 238 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 527 469 1 643 350 2 804 657 4 975 476 Caps-floors-collars 0 0 0 8 333 21 429 0 29 762 Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 535 802 1 664 779 2 804 657 5 005 238 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 535 802 1 664 779 2 804 657 5 005 238 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Marchés de gré à gré 44 82 370 -4 075 384 510 130 78 014 -2 918 376 476 Taux d'intérêt 44 82 370 -4 075 384 510 130 78 014 -2 918 376 476 Instruments fermes 44 82 370 -4 075 384 510 130 78 014 -2 918 376 476 Total des micro-couvertures de juste valeur 44 82 370 -4 075 384 510 130 78 014 -2 918 376 476 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 4 823 234 107 -50 190 4 964 000 6 326 185 509 -82 576 4 599 000 Total couverture de juste valeur 4 867 316 477 -54 265 5 348 510 6 456 263 523 -85 494 4 975 476 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la c ouverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 384 510 80 387 0 4 407 376 476 76 384 0 2 917 Taux d'intérêt 384 510 80 387 0 4 407 376 476 76 384 0 2 917 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 384 510 80 387 0 4 407 376 476 76 384 0 2 917 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 0 0 0 0 0 0 0 0 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif 0 0 0 0 0 0 0 0 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 482 831 0 4 118 915 19 886 Total - Actifs 4 482 831 0 4 118 915 19 886 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 675 073 0 480 081 1 996 Total - Passifs 675 073 0 480 081 1 996 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt -54 265 54 925 660 -85 494 85 494 0 Total -54 265 54 925 660 -85 494 85 494 0 Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 0 0 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 0 0 97 14 286 0 0 104 29 762 Total des macro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 97 14 286 0 0 104 29 762 Total de la couverture de flux de trésorerie 0 0 97 14 286 0 0 104 29 762 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Taux d'intérêt 97 0 0 104 0 0 Total de la couverture de flux de trésorerie 97 0 0 104 0 0 Risques opérationnels (cf. Rapport financier) Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 (Complété en juin 2019 par le règlement (UE) 2019/876 et en juin 2020 par le règlement (UE) 2020/873) (CRR), la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 (Complétée en juin 2019 par la directive (UE) 2019/878) et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si d’anciens instruments ne sont pas ou plus éligibles, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2020 comme en 2019 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a respecté les exigences réglementaires. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et charges d’intérêts (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Sur les actifs financiers au coût amorti 398 311 424 132 Opérations avec les établissements de crédit 2 587 1 167 Opérations internes au Crédit Agricole 46 019 42 571 Opérations avec la clientèle 340 029 369 915 Opérations de location-financement 0 0 Titres de dettes 9 676 10 479 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 6 890 2 550 Autres intérêts et produits assimilés 0 0 Produits d'intérêts (1) (2) 405 201 426 682 Sur les passifs financiers au coût amorti -111 560 -149 653 Opérations avec les établissements de crédit -2 046 -1 424 Opérations internes au Crédit Agricole -79 178 -82 318 Opérations avec la clientèle -30 494 -66 133 Dettes représentées par un titre 158 222 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -60 830 -58 522 Autres intérêts et charges assimilées -356 -179 Charges d'intérêts -172 746 -208 354 (1) dont 7 432 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2020 contre 9 470 milliers d'euros au 31 décembre 2019. (2) dont 13 964 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2020 contre 14 057 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Les montants d’intérêts négatifs enregistrés en produits d’intérêts et charges d’intérêts sont respectivement de 16 724 milliers d’euros et 2 157 milliers d’euros. Produits et charges de commissions (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 910 -62 848 1 214 -63 1 151 Sur opérations internes au Crédit Agricole 19 877 -21 418 -1 541 21 145 -18 137 3 008 Sur opérations avec la clientèle 8 981 -1 238 7 743 75 779 -1 026 74 753 Sur opérations de change 261 0 261 330 0 330 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 147 0 147 76 0 76 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 219 089 -17 855 201 234 153 629 -19 352 134 277 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 2 821 0 2 821 3 311 -21 3 290 Total Produits et charges de commissions 252 086 -40 573 211 513 255 484 -38 599 216 885 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dividendes reçus 214 63 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction -232 336 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 220 94 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 2 213 1 762 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 563 458 Résultat de la comptabilité de couverture 660 0 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 3 638 2 713 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 158 087 -157 755 332 150 111 -150 111 0 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 81 080 -76 673 4 407 76 514 -73 597 2 917 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 77 007 -81 082 -4 075 73 597 -76 514 -2 917 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 412 335 -412 007 328 269 000 -269 000 0 Variations de juste valeur des éléments couverts 231 254 -180 736 50 518 175 788 -93 212 82 576 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 181 081 -231 271 -50 190 93 212 -175 788 -82 576 Total Résultat de la comptabilité de couverture 570 422 -569 762 660 419 111 -419 111 0 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie, …) est présenté dans la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 10 098 40 526 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 10 098 40 526 Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d'actifs financiers au coût amorti. Gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les gains ou pertes nets résultant du reclassement d'actifs financiers vers la juste valeur par résultat. Produits (charges) nets des autres activités (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Produits nets des immeubles de placement 424 -160 Autres produits (charges) nets -52 148 Produits (charges) des autres activités 372 -12 Charges générales d’exploitation (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Charges de personnel -178 841 -178 779 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -15 298 -12 549 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -87 943 -90 590 Charges générales d'exploitation -282 082 -281 918 (1) Dont 4 180 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 31 décembre 2020. Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. La répartition par cabinet et par type de mission des honoraires des commissaires aux comptes des sociétés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur intégrées globalement est la suivante au titre de 2020 : Collège des Commissaires aux comptes du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur En milliers d'euros Ernst & Young Expertea Total 2020 2020 2019 2020 2019 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 117 117 52 52 169 Emetteur 117 117 52 52 169 Services autres que la certification des comptes 51 53 3 3 54 Emetteur 51 53 3 3 54 Total 168 170 55 55 223 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations aux amortissements -24 375 -22 791 Immobilisations corporelles (1) -23 804 -22 140 Immobilisations incorporelles -571 -651 Dotations (reprises) aux dépréciations 132 154 Immobilisations corporelles (2) 132 154 Immobilisations incorporelles 0 0 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -24 243 -22 637 (1) Dont 5 930 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 31 décembre 2020. Coût du risque (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) (A) -30 998 -9 342 Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir -15 381 -2 022 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -12 979 -1 523 Engagements par signature -2 402 -499 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie -15 617 -7 320 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -12 736 -5 923 Engagements par signature -2 881 -1 397 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) (B) -9 703 -13 024 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -10 112 -14 650 Engagements par signature 409 1 626 Autres actifs (C) 5 30 Risques et charges (D) 913 6 315 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions (E)= (A)+ (B)+ (C)+ (D) -39 783 -16 021 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 119 -1 360 Récupérations sur prêts et créances 349 780 comptabilisés au coût amorti 349 780 Décotes sur crédits restructurés -36 -56 Autres pertes (1) -1 754 -254 Autres produits (2) 987 0 Coût du risque -41 356 -16 911 (1) Dont 987 milliers d'euros relatifs à l’appel de la garantie Switch Assurance, versés à Crédit Agricole S.A. pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. (2) Dont 987 milliers d'euros relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie Switch Assurance à recevoir de Crédit Agricole S.A. suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Gains ou pertes nets sur autres actifs (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 13 18 Plus-values de cession 20 35 Moins-values de cession -7 -17 Gains ou pertes nets sur autres actifs 13 18 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2020 31/12/2019 Charge d'impôt courant -44 088 -46 370 Charge d'impôt différé 9 351 4 553 Total Charge d'impôt -34 737 -41 817 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 110 408 32,02% -35 353 Effet des différences permanentes -1 287 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -207 Effet de l’imposition à taux réduit 62 Effet des autres éléments 2 048 Taux et charge effectifs d'impôt 31,46% -34 737 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2020 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 3 494 milliers d’euros au 31 décembre 2020. Au 31 décembre 2019 (en milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 156 992 34,43% -54 052 Effet des différences permanentes 9 417 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -165 Effet de l’imposition à taux réduit 532 Effet des autres éléments 2 451 Taux et charge effectifs d'impôt 26,64% -41 817 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2019 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à -1 148 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -434 -418 Ecart de réévaluation de la période 97 104 Autres variations -531 -522 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 142 118 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -292 -300 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -1 015 -1 657 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -76 857 71 282 Ecart de réévaluation de la période -76 857 71 221 Transferts en réserves 0 14 Autres variations 0 47 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 352 -1 266 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -74 520 68 359 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -74 812 68 059 Dont part du Groupe -74 812 68 059 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (en milliers d'euros) 31/12/2019 Variation 31/12/2020 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 -1 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 3 276 -890 2 386 2 386 -434 142 -292 -292 2 842 -748 2 094 2 094 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 276 -890 2 386 2 386 -434 142 -293 -292 2 842 -748 2 094 2 094 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 3 276 -890 2 386 2 386 -434 142 -293 -292 2 842 -748 2 094 2 094 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -12 736 3 289 -9 447 -9 447 -1 015 263 -752 -752 -13 751 3 552 -10 199 -10 199 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 238 075 -8 118 229 957 229 957 -76 857 3 089 -73 768 -73 768 161 218 -5 029 156 189 156 189 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 225 339 -4 829 220 510 220 510 -77 872 3 352 -74 520 -74 520 147 467 -1 477 145 990 145 990 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 225 339 -4 829 220 510 220 510 -77 872 3 352 -74 520 -74 520 147 467 -1 477 145 990 145 990 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 228 615 -5 719 222 896 222 896 -78 306 3 494 -74 813 -74 812 150 309 -2 225 148 084 148 084 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (en milliers d'euros) 31/12/2018 Variation 31/12/2019 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 3 694 -1 008 2 686 2 686 -418 118 -300 -300 3 276 -890 2 386 2 386 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 694 -1 008 2 686 2 686 -418 118 -300 -300 3 276 -890 2 386 2 386 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 3 694 -1 008 2 686 2 686 -418 118 -300 -300 3 276 -890 2 386 2 386 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -11 079 2 862 -8 217 -8 217 -1 657 427 -1 230 -1 230 -12 736 3 289 -9 447 -9 447 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 166 793 -6 425 160 368 160 368 71 282 -1 693 69 589 69 589 238 075 -8 118 229 957 229 957 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 155 714 -3 563 152 151 152 151 69 625 -1 266 68 359 68 359 225 339 -4 829 220 510 220 510 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 155 714 -3 563 152 151 152 151 69 625 -1 266 68 359 68 359 225 339 -4 829 220 510 220 510 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 159 408 -4 571 154 837 154 837 69 207 -1 148 68 059 68 059 228 615 -5 719 222 896 222 896 Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités. Notes relatives au bilan Caisse, banques centrales (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actif Passif Actif Passif Caisse 111 895 109 603 Banques centrales 10 270 0 89 536 0 Valeur au bilan 122 165 0 199 139 0 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 967 2 835 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 414 395 39 147 Instruments de capitaux propres 1 156 937 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 413 239 38 210 Valeur au bilan 418 362 41 982 Actifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Instruments dérivés 3 967 2 835 Valeur au bilan 3 967 2 835 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de participation non consolidés 1 156 937 Total Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 156 937 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de dettes 413 239 38 210 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 680 2 628 OPCVM 410 559 35 582 Total Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 413 239 38 210 Passifs financiers à la juste valeur par résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 381 3 669 Valeur au bilan 5 381 3 669 Passifs financiers détenus à des fins de transaction (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Instruments dérivés 5 381 3 669 Valeur au bilan 5 381 3 669 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 332 479 190 872 -29 655 1 433 249 259 312 -21 235 Total 1 332 479 190 872 -29 660 1 433 249 259 312 -21 240 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 -5 0 0 -5 Total des titres de dettes 0 0 -5 0 0 -5 Total des prêts et créances 0 0 0 0 0 0 Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Impôts sur les bénéfices 0 0 0 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (nets d'impôts) 0 -5 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 7 986 56 0 5 439 53 0 Titres de participation non consolidés 1 324 493 190 816 -29 655 1 427 810 259 259 -21 235 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 332 479 190 872 -29 655 1 433 249 259 312 -21 235 Impôts sur les bénéfices -5 029 0 -8 118 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 185 843 -29 655 251 194 -21 235 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés Pertes cumulées réalisées Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés Pertes cumulées réalisées Titres de participation non consolidés 0 0 0 0 0 -14 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 0 0 0 0 0 -14 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 0 0 0 -14 Actifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 145 482 2 079 586 Prêts et créances sur la clientèle (1) 17 903 325 16 497 370 Titres de dettes 836 437 744 849 Valeur au bilan 20 885 244 19 321 805 (1) Au 31 décembre 2020 , dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, le montant des encours de prêts garantis par l’Etat (PGE) accordés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur s’élève à 702 391 milliers d’euros et celui des reports d’échéances d’encours de prêts à la clientèle à 364 millions d’euros. Prêts et créances sur les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Comptes et prêts 14 661 18 473 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 14 659 18 466 Prêts subordonnés 2 422 2 422 Valeur brute 17 083 20 895 Dépréciations 0 -1 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 17 083 20 894 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 1 001 728 857 109 Titres reçus en pension livrée 150 118 0 Comptes et avances à terme 976 553 1 201 583 Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 2 128 399 2 058 692 Valeur au bilan 2 145 482 2 079 586 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique "Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit" du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 3 554 6 633 Autres concours à la clientèle 18 080 276 16 676 131 Avances en comptes courants d'associés 53 293 22 287 Comptes ordinaires débiteurs 71 135 75 431 Valeur brute 18 208 258 16 780 482 Dépréciations -304 933 -283 112 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 17 903 325 16 497 370 Valeur au bilan 17 903 325 16 497 370 Titres de dettes (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Effets publics et valeurs assimilées 317 745 327 178 Obligations et autres titres à revenu fixe 519 770 418 670 Total 837 515 745 848 Dépréciations -1 078 -999 Valeur au bilan 836 437 744 849 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2020 (en milliers d'euros) Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passif associés Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisations (non déconsolidantes) dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 Total Actifs financiers 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 Total actifs transférés 120 901 120 901 0 126 772 112 263 112 263 0 112 406 14 366 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passifs associés Valeur comptable dont titrisation (non déconsolidante) dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisation (non déconsolidante) dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 Total Actifs financiers 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 Total actifs transférés 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement autosouscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Au titre de l’exercice, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2020 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat France 0 0 0 317 714 317 714 0 317 714 Total 0 0 0 317 714 317 714 0 317 714 31/12/2019 (en milliers d'euros) Expositions nettes de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat France 0 0 0 327 094 327 094 0 327 094 Total 0 0 0 327 094 327 094 0 327 094 Passifs financiers au coût amorti (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Dettes envers les établissements de crédit 10 721 164 10 162 884 Dettes envers la clientèle 9 289 069 8 083 226 Dettes représentées par un titre 116 035 78 499 Valeur au bilan 20 126 268 18 324 609 Dettes envers les établissements de crédit (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 2 427 2 431 Total 2 427 2 431 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 37 434 71 836 Titres donnés en pension livrée 150 024 0 Comptes et avances à terme 10 531 279 10 088 617 Total 10 718 737 10 160 453 Valeur au bilan 10 721 164 10 162 884 Dettes envers la clientèle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Comptes ordinaires créditeurs 7 907 993 6 272 313 Comptes d'épargne à régime spécial 64 840 63 453 Autres dettes envers la clientèle 1 316 236 1 747 460 Valeur au bilan 9 289 069 8 083 226 Dettes représentées par un titre (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Titres de créances négociables 3 753 4 065 Emprunts obligataires 112 282 74 434 Valeur au bilan 116 035 78 499 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 8 834 0 8 834 5 192 0 3 642 Prises en pension de titres (2) 150 118 0 150 118 150 003 0 115 Total des actifs financiers soumis à compensation 158 952 0 158 952 155 195 0 3 757 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés à l'actif à la date d'arrêté. (2) Le montant des prises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des prises en pension de titres à l'actif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2019 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 9 291 0 9 291 0 0 9 291 Total des actifs financiers soumis à compensation 9 291 0 9 291 0 0 9 291 Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2020 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés (1) 321 858 0 321 858 5 192 316 064 602 Mises en pension de titres (2) 150 024 0 150 024 150 003 0 21 Emprunts de titres 183 0 183 0 0 183 Total des passifs financiers soumis à compensation 472 065 0 472 065 155 195 316 064 806 (1) Le montant des dérivés soumis à compensation représente 100 % des dérivés au passif à la date d'arrêté. (2) Le montant des mises en pension de titres soumis à compensation représente 100 % des mises en pension de titres au passif à la date d'arrêté. (3) Le montant des emprunts de titres soumis à compensation représente 100 % des emprunts de titres au passif à la date d'arrêté. Nature des instruments financiers (en milliers d'euros) 31/12/2019 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 267 192 0 267 192 0 259 204 7 988 Emprunts de titre 183 0 183 0 0 183 Total des passifs financiers soumis à compensation 267 375 0 267 375 0 259 204 8 171 Actifs et passifs d’impôts courants et différés (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Impôts courants 2 500 2 488 Impôts différés 70 029 57 110 Total Actifs d'impôts courants et différés 72 529 59 598 Impôts courants 128 102 Impôts différés 0 0 Total Passifs d'impôts courants et différés 128 102 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 78 870 0 71 401 0 Provisions pour risques et charges non déductibles 50 155 0 41 930 0 Autres différences temporaires 28 714 0 29 471 0 Impôts différés sur réserves latentes -4 034 0 -7 395 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -7 605 -2 576 -10 706 -2 587 Couverture de flux de trésorerie 24 772 52 942 Gains et pertes sur écarts actuariels 3 547 1 804 3 259 1 645 Impôts différés sur résultat -4 807 0 -6 896 0 Total Impôts différés 70 029 0 57 110 0 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres actifs 448 039 408 704 Comptes de stocks et emplois divers 1 942 2 560 Débiteurs divers (1) 445 967 405 890 Comptes de règlements 130 254 Comptes de régularisation 93 955 114 823 Comptes d'encaissement et de transfert 22 770 41 191 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 9 9 Produits à recevoir 54 392 56 528 Charges constatées d'avance 446 907 Autres comptes de régularisation 16 338 16 188 Valeur au bilan 541 994 523 527 (1) dont 2 875 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Autres passifs (1) 129 238 140 458 Comptes de règlements 1 0 Créditeurs divers 95 329 112 527 Versements restant à effectuer sur titres 6 303 5 752 Dettes locatives (3) 27 605 22 179 Comptes de régularisation 241 221 254 019 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 67 225 61 929 Produits constatés d’avance 116 514 126 473 Charges à payer 53 120 56 122 Autres comptes de régularisation 4 362 9 495 Valeur au bilan 370 459 394 477 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. (3) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des dettes locatives au bilan aurait été de 34 225 milliers d’euros au 31/12/2019 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité) Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne possède pas d’actifs de cette nature. Co-entreprises et entreprises associées Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’intègre pas dans son périmètre de consolidation des entreprises de cette nature. Immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2020 Valeur brute 9 105 1 538 0 0 10 643 Amortissements et dépréciations -664 -370 0 -93 -1 127 Valeur au bilan (1) 8 441 1 168 0 -93 9 516 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple En milliers d'euros 31/12/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2019 Valeur brute 4 578 4 562 -35 9 105 Amortissements et dépréciations -504 -160 0 -664 Valeur au bilan (1) 4 074 4 402 -35 0 8 441 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 0 0 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 0 0 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 10 643 9 105 Valeur de marché des immeubles de placement 10 643 9 105 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur. Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (en milliers d'euros) 31/12/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 407 127 20 564 -29 319 12 479 410 851 Amortissements et dépréciations -277 245 -23 504 25 693 -398 -275 454 Valeur au bilan 129 882 -2 940 -3 626 12 081 135 397 Immobilisations incorporelles Valeur brute 22 467 164 -1 884 0 20 747 Amortissements et dépréciations -20 746 -571 1 884 0 -19 433 Valeur au bilan 1 721 -407 0 0 1 314 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 39 710 milliers d’euros au 31/12/2019 (contre 27 231 milliers d’euros avant application de la décision IFRS IC) (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). En milliers d'euros 31/12/2018 01/01/2019 (1) Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2019 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 353 901 391 797 18 410 -3 080 407 127 Amortissements et dépréciations -255 817 -256 127 -22 315 1 197 -277 245 Valeur au bilan 98 084 135 670 -3 905 -1 883 129 882 Immobilisations incorporel Valeur brute 31 142 21 953 515 -1 22 467 Amortissements et dépréciations -20 405 -20 095 -651 0 -20 746 Valeur au bilan 10 737 1 858 -136 -1 0 1 721 (1) Impact de la comptabilisation du droit d'utilisation dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16 Contrats de location (Cf. note 1.1 "Normes applicables et comparabilité") Ecarts d’acquisition La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les écarts d’acquisition. Provisions techniques des contrats d’assurance La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les provisions techniques des contrats d’assurance. Provisions (en milliers d'euros) 31/12/2019 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2020 Risques sur les produits épargne-logement 22 440 1 781 24 221 Risques d’exécution des engagements par signature 10 352 35 293 -30 421 15 224 Risques opérationnels 4 725 1 117 -39 -982 4 821 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 8 671 251 -90 -2 775 499 6 556 Litiges divers 13 243 1 752 -244 -2 847 11 904 Participations 1 808 -444 1 364 Autres risques 8 833 1 904 -4 882 -255 5 600 Total 70 072 42 098 -5 255 -37 724 499 69 690 (1) Dont 4 491 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 2 066 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (en milliers d'euros) 31/12/2018 01/01/2019 (2) Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2019 Risques sur les produits épargne-logement 14 287 14 287 8 170 -18 22 440 Risques d’exécution des engagements par signature 10 082 10 082 39 291 -39 021 10 352 Risques opérationnels 7 484 7 484 386 -3 145 4 725 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 963 7 963 182 -155 -552 1 233 8 671 Litiges divers 16 878 16 878 1 377 -1 113 -3 898 13 243 Participations 1 478 1 478 500 -170 1 808 Autres risques 13 781 13 781 3 047 -6 422 -1 573 8 833 Total 71 953 71 953 52 953 -7 690 -48 377 1 233 70 072 (1) Dont 6 766 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 905 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Reclassement des provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat de la rubrique « Provisions » vers la rubrique « Passifs d’impôts courants et différés » au 1er janvier 2019 Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 349 728 338 886 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 381 124 1 268 914 Ancienneté de plus de 10 ans 927 469 943 518 Total plans d'épargne-logement 2 658 321 2 551 318 Total comptes épargne-logement 228 440 215 184 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 886 761 2 766 502 Les encours de collecte, hors prime de l'Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2020 pour les données au 31 décembre 2020 et à fin novembre 2019 pour les données au 31 décembre 2019 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement 808 1 157 Comptes épargne-logement 2 163 3 151 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 2 971 4 308 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -298 -135 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -14 277 -14 533 Ancienneté de plus de 10 ans -9 646 -7 771 Total plans d'épargne-logement -24 221 -22 440 Total comptes épargne-logement 0 0 Total Provision au titre des contrats épargne-logement -24 221 -22 440 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Dotations Reprises 31/12/2020 Plans d'épargne-logement -22 440 - 3 312 1 531 -24 221 Total Provision au titre des contrats épargne-logement -22 440 -3 312 1 531 -24 221 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". Dettes subordonnées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les dettes subordonnées. Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2020 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de titres au 01/01/2020 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2020 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Part sociales 4 160 470 0 0 4 160 470 75,00% 100,00% Dont 51 Caisses locales 4 160 451 0 0 4 160 451 75,00% 93,07% Dont 18 administrateurs de la CR 18 0 0 18 0,00% 6,57% Dont Sacam Mutualisation 1 0 0 1 0,00% 0,36% Total 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros. Rémunération par titre de capital Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice 2020 , le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 02 avril 2021 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,37 euros et par CCA de 5,02 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Année de rattachement du dividende Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net 2017 5,49 0,44 2018 5,56 0,44 2019 5,61 0,42 2020 Prévisions 5,02 0,37 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 653 milliers d’euros en 2020 . Affectations du résultat et fixation du dividende 2020 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2020 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur du 02 avril 2021. Le texte de la résolution est le suivant : L’Assemblée générale, conformément aux articles 30 et 32 des statuts décide de fixer à 2,49% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2020. Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 25 octobre 2001, l’Assemblée générale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 25 % de 30 % du résultat, soit 5,02 € par titre pour un montant de 6 961 816,32 € L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2020, se soldant par un bénéfice de 92 805 943,22 € Affectation du Résultat de l’exercice 2020 Bénéfice 92 805 943,22 € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA -8 515 751,83 € Solde 84 290 191,39 € Affectation des ¾ à la réserve légale 63 217 643,54 € Solde à affecter 21 072 547,85 € Autres réserves 21 072 547,85 € Participations ne donnant pas le contrôle Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 122 165 0 0 0 0 122 165 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 230 552 24 95 225 44 290 48 271 418 362 Instruments dérivés de couverture 0 0 3 695 1 172 0 4 867 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 332 479 1 332 479 Actifs financiers au coût amorti 1 950 535 2 188 496 6 083 912 10 660 796 1 506 20 885 245 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 238 831 238 831 Total Actifs financiers par échéance 2 542 083 2 188 520 6 182 832 10 706 258 1 382 256 23 001 949 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 1 0 94 5 286 0 5 381 Instruments dérivés de couverture 862 3 243 64 522 247 850 0 316 477 Passifs financiers au coût amorti 9 673 916 2 340 166 5 966 749 2 145 437 0 20 126 268 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 3 750 3 750 Total Passifs financiers par échéance 9 678 529 2 343 409 6 031 365 2 398 573 0 20 451 876 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 199 139 0 0 0 0 199 139 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 815 15 139 40 076 937 41 982 Instruments dérivés de couverture 0 15 697 5 744 0 6 456 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 433 249 1 433 249 Actifs financiers au coût amorti 1 601 670 1 472 335 5 909 299 10 338 501 0 19 321 805 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 191 269 191 269 Total Actifs financiers par échéance 1 992 893 1 472 365 5 910 135 10 384 321 1 434 186 21 193 900 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 165 3 149 3 352 0 3 669 Instruments dérivés de couverture 103 77 50 701 212 642 0 263 523 Passifs financiers au coût amorti 8 270 174 3 363 159 4 227 903 2 463 373 0 18 324 609 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 077 2 077 Total Passifs financiers par échéance 8 272 519 3 363 239 4 278 753 2 679 367 0 18 593 878 Avantages au personnel et autres rémunérations Détail des charges de personnel (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Salaires et traitements (1) 95 481 95 895 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 11 160 10 988 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 3 656 2 857 Autres charges sociales 37 769 37 181 Intéressement et participation 15 406 16 899 Impôts et taxes sur rémunération 15 369 14 959 Total Charges de personnel 178 841 178 779 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 549 milliers d'euros au 31 décembre 2020 contre 654 milliers d'euros au 31 décembre 2019. Dont médailles du travail pour 90 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 155 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2020 31/12/2019 France 2 409 2 371 Total 2 409 2 371 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 45 628 44 346 Coût des services rendus sur l'exercice 2 360 2 726 Coût financier 446 631 Modifications, réductions et liquidations de régime (2) -2 367 -2 633 Variations de périmètre -195 -124 Prestations versées (obligatoire) -1 612 -1 000 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) -1 290 -1 115 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 2 406 2 797 Dette actuarielle au 31/12/N 45 376 45 628 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Toutes zones Toutes zones Coût des services -7 93 Charge/produit d'intérêt net 255 374 Impact en compte de résultat de l'exercice 248 467 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Toutes zones Toutes zones Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 12 734 11 077 Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -101 -25 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) -1 290 -1 115 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 2 406 2 797 Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N 1 015 1 657 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 38 862 38 273 Intérêt sur l'actif (produit) 191 257 Gains/(pertes) actuariels 101 25 Cotisations payées par l'employeur 3 541 1 432 Variations de périmètre -195 -125 Prestations payées par le fonds -1 612 -1 000 Juste valeur des actifs au 31/12/N 40 888 38 862 Position nette (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 45 376 45 628 Juste valeur des actifs fin de période -40 888 -38 862 Position nette (passif) / actif fin de période -4 488 -6 766 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Zone euro Zone euro Taux d'actualisation (1) 0,36% 0,98% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1,25% 1,25% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 2,00% à 3,50% 2,00% à 3,50% Taux d'évolution des coûts médicaux N.C. N.C. (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs En milliers d'euros Zone euro en % en montant Actions 10,64% 4 349 Obligations 81,87% 33 473 Immobilier 7,50% 3 066 Au 31 décembre 2020 , les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement entre 0,80% et 6,78%  ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement entre 0,80% et 7,53%. Autres avantages sociaux La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement le 26 avril 2019, modifié par les avenants du 30 mars 2020. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 15 406 milliers d’euros . La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 2 066 milliers d’euros. Les provisions constituées par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au titre de ces autres engagements sociaux s’élèvent à 4 491 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2020 . Paiements à base d’actions La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par les paiements à base d’actions. Rémunérations de dirigeants Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/2020 à 2 455 milliers d'euros. Contrats de location Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Immobilisations corporelles détenues en propre 99 573 99 334 Droits d'utilisation des contrats de location 35 824 30 548 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 135 397 129 882 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est preneur de nombreux actifs constitués par des agences bancaires. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est preneur sont présentés ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements (1) 31/12/2020 Immobilier Valeur brute 35 990 2 495 -4 698 12 529 46 316 Amortissements et dépréciations -5 442 -5 439 880 -491 -10 492 Total Immobilier 30 548 -2 944 -3 818 12 038 35 824 Mobilier Valeur brute 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations 0 0 0 0 0 Total Mobilier 0 0 0 0 0 Total Droits d'utilisation 30 548 -2 944 -3 818 12 038 35 824 (1) Tenant compte des effets de première application de la décision de l’IFRS IC du 26 novembre 2019 sur la durée des contrats de location IFRS 16, le solde des droits d’utilisation au bilan aurait été de 39 710 milliers d’euros au 31/12/2019 (Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité). (en milliers d'euros) 01/01/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) 31/12/2019 Immobilier Valeur brute 37 896 372 -2 278 35 990 Amortissements et dépréciations -310 -5 232 100 -5 442 Total Immobilier 37 586 -4 860 -2 178 30 548 Mobilier Valeur brute 0 0 0 Amortissements et dépréciations 0 0 0 Total Mobilier 0 0 0 Total Droits d'utilisation 37 586 -4 860 -2 178 30 548 Echéancier des dettes locatives (en milliers d'euros) 31/12/2020 ≤ 1 an > 1 anà ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 5 262 19 317 3 026 27 605 (en milliers d'euros) 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 4 890 13 597 3 692 22 179 Détail des charges et produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Charges d'intérêts sur dettes locatives -355 -179 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) -355 -179 Charges relatives aux contrats de location court terme -106 -16 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur -479 -641 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette 400 -388 Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location 11 2 Total Charges générales d'exploitation -174 -1 043 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -5 930 -5 232 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles -5 930 -5 232 Total Charges et produits de contrats de location -6 459 -6 454 Montants des flux de trésorerie de la période (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location -6 114 -7 959 Contrats de location dont le Groupe est bailleur Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur propose une activité de location qui concerne essentiellement des biens immobiliers. Produits de contrats de location (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Location simple 901 442 Produits locatifs 901 442 Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Engagements donnés 2 418 523 2 314 496 Engagements de financement 1 652 879 1 525 116 Engagements en faveur des établissements de crédit 2 025 2 025 Engagements en faveur de la clientèle 1 650 854 1 523 091 Ouverture de crédits confirmés 912 587 750 804 Ouverture de crédits documentaires 7 448 7 310 Autres ouvertures de crédits confirmés 905 139 743 494 Autres engagements en faveur de la clientèle 738 267 772 287 Engagements de garantie 765 644 789 380 Engagements d'ordre des établissements de crédit 366 275 405 898 Autres garanties (1) 366 275 405 898 Engagements d'ordre de la clientèle 399 369 383 482 Cautions immobilières 233 719 201 410 Autres garanties d'ordre de la clientèle 165 650 182 072 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus 9 004 673 8 020 085 Engagements de financement 38 654 46 262 Engagements reçus des établissements de crédit 38 654 46 262 Engagements de garantie 8 966 019 7 973 823 Engagements reçus des établissements de crédit 654 647 519 454 Engagements reçus de la clientèle 8 311 372 7 454 369 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées (2) 1 991 928 1 341 803 Autres garanties reçues 6 319 444 6 112 566 Engagements sur titres 0 0 (1) Dont 155 537 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance suite à la résiliation anticipée partielle du 2 mars 2020. (2) Dans le cadre des mesures de soutien à l’économie suite à la crise sanitaire liée à la COVID-19, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a accordé des prêts pour lesquels elle a reçu des engagements de garantie de l’Etat français (PGE). Au 31 décembre 2020, le montant de ces engagements de garantie reçus s’élève à 630 028 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie (en milliers d'euros) 31/12/2020 31/12/2019 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) (1) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 10 287 717 5 404 316 Titres et valeurs donnés en pension 150 024 0 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 10 437 741 5 404 316 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie 0 0 Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2) Titres et valeurs reçus en pension 152 015 0 Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 152 015 0 (1) préciser les termes et les conditions. (2) préciser les termes et les conditions de l'utilisation. Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2020 , la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a apporté 10 287 717 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 404 316 milliers d’euros en 2019 . La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a apporté : - 8 315 120 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3 464 148 milliers d’euros en 2019 ; - 417 719 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 434 239 milliers d’euros en 2019 ; - 1 554 878 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 505 929 milliers d’euros en 2019 . Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. A l’exception des titres reçus en pension livrée, les garanties détenues par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de son activité. Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de l’entité. Reclassements effectués par le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’a pas opéré en 2020 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 20 048 807 20 392 342 0 2 173 980 18 218 362 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 145 482 2 120 822 0 2 120 822 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 1 016 387 1 008 662 1 008 662 Comptes et prêts à terme 976 555 957 387 957 387 Titres reçus en pension livrée 150 118 152 015 152 015 Prêts subordonnés 2 422 2 758 2 758 Prêts et créances sur la clientèle 17 903 325 18 271 520 0 53 158 18 218 362 Créances commerciales 3 540 3 540 3 540 Autres concours à la clientèle 17 809 938 18 141 463 18 141 463 Avances en comptes courants d'associés 44 057 53 158 53 158 Comptes ordinaires débiteurs 45 790 73 359 73 359 Titres de dettes 836 437 877 778 877 778 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 317 714 349 898 349 898 Obligations et autres titres à revenu fixe 518 723 527 880 527 880 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 20 885 244 21 270 120 877 778 2 173 980 18 218 362 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 18 576 956 18 928 180 0 18 928 180 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 079 586 2 058 962 0 2 058 962 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 875 575 867 828 867 828 Comptes et prêts à terme 1 201 590 1 188 371 1 188 371 Prêts subordonnés 2 422 2 763 2 763 Autres prêts et créances -1 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 16 497 370 16 869 218 0 16 869 218 0 Créances commerciales 6 597 6 597 6 597 Autres concours à la clientèle 16 426 764 16 835 585 16 835 585 Avances en comptes courants d'associés 13 996 22 153 22 153 Comptes ordinaires débiteurs 50 013 4 883 4 883 Titres de dettes 744 849 786 603 786 603 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 327 094 359 379 359 379 Obligations et autres titres à revenu fixe 417 755 427 224 427 224 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 19 321 805 19 714 783 786 603 18 928 180 0 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2020 Juste valeur au 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 10 721 164 10 721 188 0 10 721 188 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 37 434 37 384 37 384 Comptes et emprunts à terme 10 533 706 10 527 567 10 527 567 Titres donnés en pension livrée 150 024 156 237 156 237 Dettes envers la clientèle 9 289 069 9 019 401 0 9 019 401 0 Comptes ordinaires créditeurs 7 907 993 7 711 363 7 711 363 Comptes d'épargne à régime spécial 64 840 64 840 64 840 Autres dettes envers la clientèle 1 316 236 1 243 198 1 243 198 Dettes représentées par un titre 116 035 116 119 112 406 3 713 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 20 126 268 19 856 708 112 406 19 744 302 0 (en milliers d'euros) Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 10 162 884 10 155 440 0 10 155 440 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 71 836 71 836 71 836 Comptes et emprunts à terme 10 091 048 10 083 604 10 083 604 Dettes envers la clientèle 8 083 226 7 988 651 0 7 988 651 0 Comptes ordinaires créditeurs 6 272 313 6 272 234 6 272 234 Comptes d'épargne à régime spécial 63 453 63 453 63 453 Autres dettes envers la clientèle 1 747 460 1 652 964 1 652 964 Dettes représentées par un titre 78 499 79 504 75 497 4 007 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 18 324 609 18 223 595 75 497 18 148 098 0 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 3 967 0 3 967 0 Instruments dérivés 3 967 3 967 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 414 395 0 405 832 8 563 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 1 156 0 1 156 0 Titres de participation non consolidés 1 156 1 156 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 413 239 0 404 676 8 563 Titres de dettes 413 239 404 676 8 563 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 680 0 2 680 OPCVM 410 559 404 676 5 883 Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 332 479 0 1 332 479 0 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 332 479 1 332 479 Actions et autres titres à revenu variable 7 986 7 986 Titres de participation non consolidés 1 324 493 1 324 493 Instruments dérivés de couverture 4 867 0 4 867 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 755 708 0 1 747 145 8 563 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 835 0 2 835 0 Instruments dérivés 2 835 2 835 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 39 147 0 36 519 2 628 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 937 0 937 0 Titres de participation non consolidés 937 937 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 38 210 0 35 582 2 628 Titres de dettes 38 210 35 582 2 628 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 628 0 2 628 OPCVM 35 582 35 582 Actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres 1 433 249 0 1 433 249 0 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 433 249 1 433 249 Actions et autres titres à revenu variable 5 439 5 439 Titres de participation non consolidés 1 427 810 1 427 810 Instruments dérivés de couverture 6 456 0 6 456 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 481 687 0 1 479 059 2 628 Passifs financiers valorisés à la juste valeur (en milliers d'euros) 31/12/2020 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 381 0 5 165 216 Instruments dérivés 5 381 5 165 216 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 316 477 0 316 477 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 321 858 0 321 642 216 (en milliers d'euros) 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 669 0 3 476 193 Instruments dérivés 3 669 3 476 193 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 263 523 0 263 523 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 267 192 0 266 999 193 Changements de modèles de valorisation Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a procédé, au cours de l’exercice 2020, à aucun changement de méthode de valorisation. Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Actifs financiers valorisés à la juste Valeur selon le niveau 3 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde de clôture (31/12/2019) 2 628 0 2 628 0 2 628 Gains /pertes de la période (1) -14 0 -14 0 -14 Comptabilisés en résultat -14 0 -14 0 -14 Achats de la période 566 0 66 500 566 Transferts 5 383 0 0 5 383 5 383 Transfert vers niveau 3 5 383 0 0 5 383 5 383 Solde de clôture (31/12/2020) 8 563 0 2 680 5 883 8 563 (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture -14 Comptabilisés en résultat -14 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 (en milliers d'euros) Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde de clôture (31/12/2019) 193 0 0 0 0 0 193 0 0 Gains /pertes de la période (1) 23 23 Comptabilisés en résultat 23 23 Solde de clôture (31/12/2020) 216 0 0 0 0 0 216 0 0 ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 23 Comptabilisés en résultat 23 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". Evaluation de l'impact de la prise en compte de la marge à l'origine Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concerné par l’évaluation de l’impact de la prise en compte de la marge à l’origine. Impacts des évolutions comptables ou autres événements La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucune évolution comptable ou autres événements sur l’exercice qui nécessitent un retraitement des données 2019. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2020 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe. Information sur les filiales Restrictions sur les entités contrôlées La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’a accordé aucun soutien financier à une ou plusieurs entités structurées consolidées au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019 . Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale . Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2015 liquidé en 2020 et FCT Crédit Agricole Habitat 2019), soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2017, FCT Crédit Agricole Habitat 2018 et FCT Crédit Agricole Habitat 2020). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 1 227 millions d’euros aux FCT dont 519 millions d’euros de crédits habitat réintégrés dans la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la liquidation du FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Composition du périmètre Périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation / Siège social Type d’entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2020 31/12/2019 31/12/2020 31/12/2019 Caisse régionale PCA Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A Caisses locales Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A SASU PCA IMMO Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2015 - Compartiment CR PCA (1) Globale S1 : liquidation France Filiale 00.00% 100.00% 0.00% 100.00% FCT CA Habitat 2017 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2018 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2019 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2020 - Compartiment CR PCA Globale E2 : création France Filiale 100.00% N/A 100.00% N/A (1) Le FCT CA Habitat 2015 - Compartiment CR PCA a été liquidé en septembre 2020. Au 31 décembre 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat 2015, Crédit Agricole Habitat 2017, Crédit Agricole Habitat 2018, Crédit Agricole Habitat 2019 et Crédit Agricole Habitat 2020 a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. Participations et entités structurées non consolidées Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 325 466 milliers d’euros au 31 décembre 2020 contre 1 428 564 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2020 31/12/2019 SOFIPACA France 49,99% 49,99% Difficultés opérationnelles DELTAGER S.A. France 16,66% 16,66% Entité non significative SAS SQUARE HABITAT PCA France 100% 100% Entité non significative CABINET ESPARGILLIERE France 100% 100% Entité non significative CREAZUR SASU France 100% 100% Entité non significative SQUARE HABITAT IMMO NEUF France 100% 100% Entité non significative AURON TOURISME France 33,33% 33,33% Entité non significative LE VILLAGE BY CA PCA France 100% 100% Entité non significative Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas au 31 décembre 2020 de titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif. Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2020, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Soutien financier apporté aux entités structurées L a Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’apporte aucun soutien financier aux entités structurées. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2020 et au 31 décembre 2019 , l’implication de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dans les tableaux ci-dessous : (en milliers d'euros) 31/12/2020 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (en milliers d'euros) 31/12/2020 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 410 559 410 559 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 410 559 410 559 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 'Risque de crédit' et dans la note 3.2 'Risque de marché'. Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités En milliers d'euros 31/12/2019 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2019 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 28 140 28 140 0 28 140 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 28 140 28 140 0 28 140 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. Événements postérieurs au 31 décembre 2020 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice. Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2020, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation . L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit . Fondement de l’opinion Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1 er  janvier 2020 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014. Justification des appréciations - Points clés de l’audit La crise mondiale liée à la pandémie de Covid-19 crée des conditions particulières pour la préparation et l’audit des comptes de cet exercice. En effet, cette crise et les mesures exceptionnelles prises dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire induisent de multiples conséquences pour les entreprises, particulièrement sur leur activité et leur financement, ainsi que des incertitudes accrues sur leurs perspectives d’avenir. Certaines de ces mesures, telles que les restrictions de déplacement et le travail à distance, ont également eu une incidence sur l’organisation interne des entreprises et sur les modalités de mise en œuvre des audits. C’est dans ce contexte complexe et évolutif que, en application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut ( Bucket 3 ) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés qui s’élève à M€ 174,5. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction, dans le contexte de crise liée à la Covid-19, pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit en prenant en compte, le cas échéant, l’impact de la crise sanitaire sur ces flux ou les garanties spécifiques liées aux plans de soutien à l’économie ; mis en œuvre des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, la caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues («  Expected Credit Losses  » ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois ( Bucket 1 ) ; et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité ( Bucket 2 ). Les corrections de valeurs reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du Groupe Crédit Agricole et au niveau de la caisse régionale au regard de ses propres portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2020, un montant de M€ 144,1 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés, en raison de : l’importance des zones de jugement en particulier dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19 en vigueur sur l’exercice et au 31 décembre 2020, entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation….), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques (Bucket 1 et Bucket 2). Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du Groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles ; la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD ») en prenant en compte notamment le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid-19 et les mesures de soutien à l’économie ; la gouvernance des modèles et le changement des paramètres y compris la revue des scenarios et paramètres économiques projetés ainsi que le processus de validation indépendante et les modalités de back-testing central ; la réalisation de tests ciblés sur les fonctions calculatoires de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; tester, par sondages, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; tester la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d’expositions homogènes de risques (Bucket 1 et Bucket 2) ; contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives notamment dans le contexte de la crise sanitaire liée à la Covid 19 pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégorie homogène de risque sur l’exercice 2020. Nous avons par ailleurs examiné les informations données au titre du risque crédit dans l’annexe aux comptes consolidés. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe , données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés . Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823 10 de ce Code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1 er  avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2020, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la onzième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la cinquième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes depuis 2010. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation , il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. Rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit Nous remettons au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537/2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d'administration remplissant les fonctions du comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Toulouse, le 12 mars 2021 Les Commissaires aux Comptes EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Patrick Estienne Frank Astoux V. — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

15/02/2021 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2100256
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 décembre 2020 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 122 165 Effets publics et valeurs assimilées 317 746 Créances sur les établissements de crédit 120 536 Opérations internes au Crédit Agricole 2 128 573 Opérations avec la clientèle 17 244 911 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 087 679 Actions et autres titres à revenu variable 404 092 Participations et autres titres détenus à long terme 1 208 539 Parts dans les entreprises liées 9 980 Immobilisations incorporelles 9 935 Immobilisations corporelles 112 474 Autres actifs 486 046 Comptes de régularisation 96 890 Total Actif 23 349 566 PASSIF Montant Dettes envers les établissements de crédit 113 914 Opérations internes au Crédit Agricole 10 725 033 Opérations avec la clientèle 9 290 107 Dettes représentées par un titre 3 753 Autres passifs 110 285 Comptes de régularisation 349 067 Provisions pour risques et charges 197 121 Dettes subordonnées 215 812 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 338 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 254 136 . Capital souscrit 83 209 . Primes d'émission 247 026 . Réserves 1 923 383 . Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 23 349 566 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 650 854 Engagements de garantie 765 645 Engagements sur titres 5 863 Engagements reçus   Engagements de financement 38 654 Engagements de garantie 8 359 646 Engagements sur titres 5 863

16/12/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2004791
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176  072 R . C . S . DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 3 0 septembre 2020 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 120 590 Effets publics et valeurs assimilées 314 447 Créances sur les établissements de crédit 121 710 Opérations internes au Crédit Agricole 2 748 263 Opérations avec la clientèle 16 874 506 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 102 355 Actions et autres titres à revenu variable 336 702 Participations et autres titres détenus à long terme 1 179 065 Parts dans les entreprises liées 10 759 Immobilisations incorporelles 9 963 Immobilisations corporelles 109 841 Autres actifs 540 472 Comptes de régularisation 111 198 Total Act if 23 579 871 PASSIF Montant Dettes envers les établissements de crédit 115 205 Opérations internes au Crédit Agricole 10 993 440 Opérations avec la clientèle 9 266 360 Dettes représentées par un titre 4 502 Autres passifs 108 681 Comptes de régularisation 337 768 Provisions pour risques et charges 192 393 Dettes subordonnées 213 519 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 93 867 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 254 136 . Capital souscrit 83 209 . Primes d'émission 247 026 . Réserves 1 923 383 . Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 23 579 871 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 680 931 Engagements de garantie 743 744 Engagements sur titres 7 606 Engagements reçus Engagements de financement 38 654 Engagements de garantie 8 182 450 Engagements sur titres 7 606

07/08/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2003630
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176  072 R . C . S . DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 3 0 juin 2020 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 121 939 Effets publics et valeurs assimilées 312 977 Créances sur les établissements de crédit 122 927 Opérations internes au Crédit Agricole 3 771 739 Opérations avec la clientèle 16 277 753 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 618 682 Actions et autres titres à revenu variable 282 055 Participations et autres titres détenus à long terme 1 178 987 Parts dans les entreprises liées 9 920 Immobilisations incorporelles 10 092 Immobilisations corporelles 109 633 Autres actifs 530 326 Comptes de régularisation 144 099 Total Actif 24 491 129 PASSIF Montant Dettes envers les établissements de crédit 116 480 Opérations internes au Crédit Agricole 12 133 604 Opérations avec la clientèle 9 068 446 Dettes représentées par un titre 3 752 Autres passifs 123 631 Comptes de régularisation 302 542 Provisions pour risques et charges 187 834 Dettes subordonnées 207 334 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 93 370 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 254 136 . Capital souscrit 83 209 . Primes d'émission 247 026 . Réserves 1 923 383 . Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 24 491 129 Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 548 246 Engagements de garantie 742 544 Engagements sur titres 8 369 Engagements reçus Engagements de financement 38 654 Engagements de garantie 7 600 644 Engagements sur titres 11 081

13/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2001554
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176  072 R . C . S . DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 mars 2020 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 133 876  Effets publics et valeurs assimilées 328 680  Créances sur les établissements de crédit 123 867  Opérations internes au Crédit Agricole 1 922 585  Opérations avec la clientèle 15 575 915  Obligations et autres titres à revenu fixe 1 514 393  Actions et autres titres à revenu variable 257 783  Participations et autres titres détenus à long terme 1 178 995  Parts dans les entreprises liées 10 317  Immobilisations incorporelles 10 245  Immobilisations corporelles 111 459  Autres actifs 479 007  Comptes de régularisation 113 901  Total Actif 21 761 023 PASSIF Montant Dettes envers les établissements de crédit 117 544  Opérations internes au Crédit Agricole 10 254 593  Opérations avec la clientèle 8 247 059  Dettes représentées par un titre 4 068  Autres passifs 120 202  Comptes de régularisation 286 940  Provisions pour risques et charges 179 599  Dettes subordonnées 202 344  Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 94 538  Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2   254 136  . Capital souscrit 83 209  . Primes d'émission 247 026  . Réserves 1 923 383  . Provisions réglementées et subventions d'investissement 518  Total Passif 21   761 023  Hors-bilan Montant Engagements donnés Engagements de financement 1 509 795  Engagements de garantie 742 933  Engagements sur titres 7 212  Engagements reçus Engagements de financement 38 654  Engagements de garantie 7 021 457  Engagements sur titres 7 212 

01/05/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 2001221
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D'AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 83 209 290 euros Siège social : Les Négadis - avenue Paul Arène 83300 DRAGUIGNAN 415 176 072 R.C.S . DRAGUIGNAN Comptes annuels approuvés par l’A ssemblée Générale Ordinaire du 27 mars 2020 Partie A. — Comptes individuels au 31 d écembre 2019 Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur en date du 31 janvier 2020 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 27 mars 2020. I. — Bilan au 31 décembre 2019 (En milliers d'euros) (En milliers d'euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 O pé ra tions interbancaires et assimilé es 610 714 804 366 Caisse, banques centrales 199 138 181 265 Effets publics et valeurs assimilées 5 327 178 339 953 Créances sur les établissements de crédit 3 84 398 283 148 O pérations internes au cré dit agricole 3 2 061 589 1 556 146 O pérations avec la clientè le 4 15 359 292 14 951 067 O pé rations sur titres 1 541 468 1 526 666 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 508 515 1 029 537 Actions et autres titres à revenu variable 5 32 953 497 129 Valeurs immobilisé es 1 310 051 1 303 863 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 177 620 1 174 265 Parts dans les entreprises liées 6-7 10 254 11 808 Immobilisations incorporelles 7 10 361 10 928 Immobilisations corporelles 7 111 816 106 862 Comptes de ré gularisation et actifs divers 575 326 460 815 Autres actifs 9 454 421 372 136 Comptes de régularisation 9 120 905 88 679 Total actif 21 458 440 20 602 923 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Opé ra tions interbancaires et assimilé es 77 078 275 881 Dettes envers les établissements de crédit 11 77 078 275 881 Opérations internes au cré dit agricole 11 10 168 116 9 496 138 Comptes créditeurs de la clientè le 12 8 084 513 7 754 587 Dettes représenté es par un titre 13 4 065 103 465 Comptes de ré gularisation et passifs divers 401 855 383 092 Autres passifs 14 131 700 99 732 Comptes de régularisation 14 270 155 283 360 Provisions et dettes subordonné es 364 605 329 693 Provisions 15-16-17 170 858 166 224 Dettes subordonnées 19 193 747 163 469 Fonds pour risques bancaires géné raux (FRBG) 18 94 538 90 538 Capitaux propres hors FRBG 21 2 263 670 2 169 529 Capital souscrit 83 209 83 209 Primes d'émission 247 026 247 026 Réserves 1 829 242 1 735 642 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 518 Report à nouveau 0 342 Résultat de l'exercice 103 675 102 792 Total passif 21 458 440 20 602 923 Hors-bilan au 31 dé cembre 2019 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donné s 2 317 388 2 057 274 Engagements de financement 28 1 523 091 1 380 849 Engagements de garantie 28 789 382 672 912 Engagements sur titres 28 4 915 3 513 Engagements reç us 7 009 786 6 960 951 Engagements de financement 28 46 262 46 262 Engagements de garantie 28 6 958 609 6 911 176 Engagements sur titres 28 4 915 3 513 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 25 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 26 II. — Compte de résultat au 31 dé cembre 2019 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 32 398 410 397 066 Intérêts et charges assimilées 32 -198 094 -187 057 Revenus des titres à revenu variable 33 41 019 37 860 Commissions Produits 34 256 238 247 055 Commissions Charges 34 -39 451 -37 151 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation 35 344 664 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés 36 869 -1 419 Autres produits d'exploitation bancaire 37 16 562 13 568 Autres charges d'exploitation bancaire 37 -1 471 -1 328 Produit net bancaire 474 426 469 258 Charges générales d'exploitation 38 -286 802 -291 432 Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations -18 227 -18 021 Résultat brut d'exploitation 169 397 159 805 Coût du risque 39 -12 841 -20 365 Ré sultat d'exploitation 156 556 139 440 Résultat net sur actifs immobilisés 40 -3 467 651 Résultat courant avant impô t 153 089 140 091 Impôts sur les bénéfices 41 -45 414 -37 299 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -4 000 0 Ré sultat net de l'exercice 103 675 102 792 III. — Affectation du résultat et fixation du dividende 2019 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2019 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 27 mars 2020. Le texte de la résolution est le suivant : - 5ème Résolution : L’Assemblée générale, conformément aux articles 30 et 32 des statuts décide de fixer à 2,81% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2019. - 6ème Résolution : Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 25 octobre 2001, l’Assemblée gé nérale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 25 % de 30 % du résultat, soit 5,61 € par titre pour un montant de 7 780 037,76 €. - 7ème Résolution : L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2019, se soldant par un bénéfice de 103 674 816,48 €. Affectation du Résultat de l’exercice 2019 Bénéfice 103 674 816,48 € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA -9 533 675,86 € Solde 94 141 140,62 € Affectation des ¾ à la réserve légale 70 605 855,47 € Solde à affecter 23 535 285,15 € Autres réserves 23 535 285,15 € IV. — Annexes Note 1. Cadre juridiq ue et financier et faits caracté ristiques de l'exercice Cadre juridique et financier La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur, 51 Caisses locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur est agréé, avec l'ensemble des Caisses locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2019, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 55,90 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44 , 10  %. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux -ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. L'ACPR, autorité de résolution nationale, considère la stratégie de résolution « single point of entry » (point d'entrée unique ou SPE) comme la plus appropriée s'agissant du système bancaire français. Le Groupe Crédit Agricole a retenu le modèle du SPE. A ce titre, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, serait ce point d'entrée unique dans l'hypothèse d'une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole. Compte tenu des mécanismes de solidarité existant au sein du Groupe, la Caisse régionale ne peut pas être mise en résolution de manière individuelle. Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. L'Autorité de résolution peut ouvrir une procédure de résolution à l'encontre d'un établissement de crédit lorsqu'elle considère que : la défaillance de l'établissement est avérée ou prévisible, il n'existe aucune perspective raisonnable qu'une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. L'Autorité de résolution peut utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l'établissement. Les instruments de résolution doivent être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve de certaines exceptions. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesure de résolution sont mis en œuvre tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d'un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu'ils auraient subies si l'établissement avait été liquidé dans le cadre d'une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation - NCWOL visé à l'article L 613-57.I du CMF). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu'ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu'ils auraient subi si l'établissement avait fait l'objet d'une procédure normale d'insolvabilité. L'Autorité de résolution peut mettre en œuvre les outils de renflouement interne (bail-in). En cas de résolution opérée sur le groupe Crédit Agricole, l'Autorité de résolution pourrait ainsi décider d'appliquer une mesure de « bail-in » aux parts sociales, CCI et CCA, c'est-à-dire déprécier leur valeur minimale afin d'absorber les pertes et aux instruments de dette, c'est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d'absorber les pertes. Dans ce cas l'investisseur doit être conscient qu'il existe donc un risque significatif pour les porteurs de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d'instruments de dette de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d'une procédure de résolution bancaire sur le Groupe. Les autres mesures de résolution que l'Autorité de résolution peut mettre en œuvre sont pour l'essentiel ; la cession totale ou partielle des activités de l'établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février 2016 (avenant n°2) et le 21 juillet 2016 (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2019 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a liquidé le fonds dédié consolidé Financière PCA en avril 2019 générant une plus-value de 76 milliers d’euros et 218 milliers d’euros de reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement. Opération de titrisation Le 23 mai 2019, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2019) a été réalisée au sein du groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses régionales. Cette transaction est le second RMBS français auto-souscrit du Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 39 Caisses régionales et LCL au « FCT Crédit Agricole Habitat 2019 » pour un montant de 15 milliards d'euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT. Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 546 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2019. Elle a souscrit des obligations seniors pour 467 millions d'euros et pour 79 millions d'euros des titres subordonnés. Evénements postérieurs à l'exercice 2019 Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. démantèlera le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 84 millions d'euros et une baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 29 millions d'euros. Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants : Règlements Date de publication par l'Etat français Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du Règlement n°2018-02 modifiant le règlement ANC n°2014-03 concernant la comptabilisation du prélèvement à la source 6 juillet 2018 1er janvier 2019 Règlement n°2019-06 modifiant le règlement ANC n°2014-03 relatif au plan comptable général concernant les fusions et scissions sans échange de titres 8 novembre 2019 1er janvier 2019 La mise en application de ces règlements n’a eu aucun impact sur le résultat et la situation nette de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur. Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règle me nt ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée résiduelle ou la nature des concours : - Les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - Les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - Les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées et elles demeurent dans leur poste d'origine. Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains et dégradés La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l'encours dès lors que la qualité de crédit de l'exposition s'est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d'un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. • La notion de perte de crédit attendue "ECL" L'ECL correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L'approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s'appuie sur l'organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe Crédit Agricole s'appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L'appréciation de l'évolution du risque de crédit s'appuie sur un modèle d'anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d'exposition au moment du défaut. Ces calculs s'appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu'ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L'approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l'ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements de financement. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d'une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l'exposition est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu'il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l'encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d'établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : - Au niveau du Groupe Crédit Agricole dans la détermination d'un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l'horizon d'amortissement des opérations ; - Au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d'engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l'origine à chaque date d'arrêté. Cette appréciation de l'évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d'une défaillance avérée (encours douteux). Afin d'apprécier la dégradation significative, le Groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur 2 niveaux d'analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s'imposent aux entités du Groupe ; - un second niveau propre à chaque entité lié à l'appréciation, à dire d'expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l'exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d'encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n'est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d'une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l'évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d'une garantie de l'actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L'origine s'entend comme la date de négociation, lorsque l'entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l'origine s'entend comme la date d'engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d'impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d'un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivies en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l'ensemble des informations intégrées dans ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d'impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l'origine cesse d'être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d'un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d'encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - Le type d'encours ; - La note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d'un système de notation interne) ; - Le type de garantie - La date de comptabilisation initiale ; - La durée à courir jusqu'à l'échéance ; - Le secteur d'activité ; - L'emplacement géographique de l'emprunteur ; - La valeur du bien affecté en garantie par rapport à l'actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - Le circuit de distribution, l'obje t du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d'encours pour apprécier sur base collective les variations du risque de crédit peut évoluer en présence de nouvelles informations. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - Il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - La situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - Il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous conditions, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné dès lors que le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine. Dans ce cas, l'encours est porté à nouveau en encours sain. Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l’article 2231-3 du règlement ANC 2014-07 le Groupe a fait le choix d’enregistrer en coût du risque l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps. Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Lorsqu'après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours restructurés sont immédiatement déclassés en encours douteux. Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, investissement, placement, activité de portefeuille, valeurs immobilisées, autres titres détenus à long terme, participation, parts dans les entreprises liées) en fonction de l'intention de gestion de l'entité et des caractéristiques de l'instrument au moment de la souscription du produit. Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des Organismes de placements collectifs sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - S 'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - S'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - Si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - Du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - Du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur n'a pas opéré, en 2019, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Immobilisations La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, i ncorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur , suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement théorique Durée d'amortissement utilisé Foncier Non amortissable Non amortissable Gros œuvre 30 à 80 ans 25 ans Second œuvre 8 à 40 ans 25 ans Installations techniques 5 à 25 ans 10 ans Agencements 5 à 15 ans 10 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) 5 ans (linéaire) Enfin, les éléments dont dispose la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire, titres de créances négociables, emprunts obligataires et autres titres de dettes, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement et les primes d'émission des dettes représentées par des titres sont amorties selon la méthode de l'amortissement actuariel. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Provisions La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d 'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 31 décembre 2019, les fonds pour risques bancaires généraux constitués par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à hauteur de 94,5 M€ se décomposent ainsi : Provision propre assureur pour 6,2 M€ Provision risques activité crédit pour 70,9 M€ Provision risques gestion financière pour 17,4 M€ Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » de l'article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - La gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » de l'article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, les charges et produits sont inscrits en résultat prorata temporis. De plus, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - Faisant partie d'un portefeuille de tr ansact ion, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément à l'article 2525-3 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de risque de contrepartie sur les dérivés actifs (CVA - Crédit valuation Adjustment). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - Prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels ; - En l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Opérations en devises A chaque arrêté, les créances et les dettes ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de change en vigueur à la date d'arrêté. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Intégration des succursales à l'étranger Les succursales tiennent des comptabilités autonomes conformes aux règles comptables en vigueur dans les pays où elles sont implantées. Lors de l'arrêté des comptes, les bilans et comptes de résultat des succursales sont retraités selon les règles comptables françaises, convertis en euros et intégrés à la comptabilité de leur siège après élimination des opérations réciproques. La seule implantation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à l'étranger est située à Monaco, avec l'euro comme devise principale. Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur . Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 28 et 29. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 26 avril 2019. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime (méthode du corridor) , par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Plans de stock-options Les salariés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ne sont pas concernés par les plans de stock-options. Souscriptions d'actions dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 20 %, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital. Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur . Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les revenus de créances et de portefeuilles titres sont comptabilisés nets de crédits d'impôts. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de cette convention fiscale. Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois >3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 7 749 7 749 7 749 7 756 à terme 7 74 131 74 138 89 74 227 79 929 Titres reçus en pension livrée 192 775 Prêts subordonnés 2 422 2 422 2 422 2 688 Total 7 756 76 553 84 309 89 84 398 283 148 Valeur nette au bilan 84 398 283 148 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 859 991 859 991 14 860 005 326 546 Comptes et avances à terme 102 880 136 553 689 563 259 878 1 188 874 12 710 1 201 584 1 229 600 Total 962 871 136 553 689 563 259 878 2 048 865 12 724 2 061 589 1 556 146 Valeur nette au bilan 2 061 589 1 556 146 Total 2 145 987 1 839 294 Commentaires  : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 2 422 milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Opérations avec la clientèle Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 6 614 6 614 19 6 633 8 378 Autres concours à la clientèle 549 320 1 231 050 4 606 820 9 008 702 15 395 892 53 346 15 449 238 15 029 008 Comptes ordinaires débiteurs 71 110 71 110 1 451 72 561 91 765 Dépréciations -169 140 -178 084 Valeur nette au bilan 15 359 292 14 951 067 Commentaires : Parmi les créances sur la clientèle 3 473 873 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2019 contre 3 635 058 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 17 397 milliers au 31 décembre 2019 d'euros contre 20 857 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 France (y compris DOM-TOM) 15 358 585 14 959 534 Autres pays de L'U.E. 74 622 69 363 Autres pays d'Europe 12 391 14 947 Amérique du Nord 6 434 6 071 Amérique Centrale et du Sud 908 433 Afrique et Moyen-Orient 14 078 16 802 Asie et Océanie (hors Japon) 6 532 5 849 Japon 66 71 Total en principal 15 473 616 15 073 070 Créances rattachées 54 816 56 081 Dépréciations -169 140 -178 084 Valeur nette au bilan 15 359 292 14 951 067 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 15 412 826 326 305 99 624 -169 140 -82 529 15 014 465 332 654 101 974 -178 084 -83 609 Autres pays de L'U.E. 74 891 1 976 748 70 230 3 865 775 Autres pays d'Europe 12 422 114 108 14 969 159 131 Amérique du Nord 6 569 620 16 6 176 594 19 Amérique Centrale et du Sud 909 6 6 433 17 6 Afrique et Moyen-Orient 14 193 1 108 107 16 937 1 283 254 Asie et Océanie (hors Japon) 6 556 205 32 5 870 209 26 Japon 66 71 Total 15 528 432 330 334 100 641 -169 140 -82 529 15 129 151 338 781 103 185 -178 084 -83 609 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 9 309 341 153 668 36 420 -61 462 -25 484 9 231 534 153 117 39 266 -63 651 -25 451 Agriculteurs 378 532 9 751 4 626 -7 556 -4 500 372 301 11 922 5 926 -8 276 -5 596 Autres professionnels 2 110 722 89 955 27 342 -50 194 -25 303 2 012 065 91 708 30 453 -52 251 -27 318 Clientèle financière 228 633 4 264 1 340 -2 816 -1 340 197 454 6 338 2 077 -5 548 -1 933 Entreprises 1 983 995 72 097 30 370 -46 520 -25 359 1 896 202 67 652 24 854 -46 127 -22 702 Collectivités publiques 1 467 414 467 467 -467 -467 1 370 024 7 875 467 -2 069 -467 Autres agents économiques 49 795 132 76 -125 -76 49 571 169 142 -162 -142 Total 15 528 432 330 334 100 641 -169 140 -82 529 15 129 151 338 781 103 185 -178 084 -83 609 Note 5 - T itres de transaction, de placement, d'invest issement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 322 690 322 690 335 386 dont surcote restant à amortir 16 300 16 300 19 447 Créances rattachées 4 488 4 488 4 567 Dépréciations 0 0 0 Valeur nette au bilan 327 178 327 178 339 953 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): Emis par organismes publics 74 626 74 626 85 395 Autres émetteurs 5 033 1 428 599 1 433 632 943 127 dont surcote restant à amortir 6 494 6 494 9 613 dont décote restant à amortir -983 -983 -1 206 Créances rattachées 14 3 485 3 499 4 277 Dépréciations -2 446 -796 -3 242 -3 262 Valeur nette au bilan 2 601 1 505 914 1 508 515 1 029 537 Actions et autres titres à revenu variable 27 540 5 453 32 993 498 119 Dépréciations -1 -39 -40 -990 Valeur nette au bilan 27 539 5 414 32 953 497 128 Total 30 140 5 414 1 833 092 1 868 646 1 866 618 Valeurs estimatives 30 848 5 935 1 880 234 1 917 017 1 901 825 (1) dont 170 229 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2019 et 98 434 milliers d'euros au 31 décembre 2018 Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 722 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 3 milliers d'euros au 31 décembre 2018 . La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 521 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 249 milliers d'euros au 31 décembre 2018 . La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 55 112 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre 45 032 milliers d'euros au 31 décembre 2018 . La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -793 milliers d'euros au 31 décembre 2019, contre -2 039 milliers d'euros au 31 décembre 2018 . Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Administration et banques centrales (y compris Etats) 74 627 85 395 Etablissements de crédit 118 053 176 201 Clientèle financière 1 183 062 1 097 413 Entreprises, assurances et autres clientèles 165 509 167 632 Total en principal 1 541 251 1 526 641 Créances rattachées 3 499 4 277 Dépréciations -3 282 -4 252 Valeur nette au bilan 1 541 468 1 526 666 Note 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 508 258 322 690 32 993 1 863 941 1 028 522 335 386 498 119 1 862 027 dont titres cotés 412 520 322 690 735 210 478 747 335 386 814 133 dont titres non cotés (1) 1 095 738 32 993 1 128 731 549 775 498 119 1 047 894 Créances rattachées 3 499 4 488 7 987 4 277 4 567 8 844 Dépréciations -3 242 -40 -3 282 -3 262 -990 -4 252 Valeur nette au bilan 1 508 515 327 178 32 953 1 868 646 1 029 537 339 953 497 129 1 866 619 Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : - OPCVM français 29 051 milliers d'euros (OPCVM de capitalisation à 100%). - OPCVM étrangers 3 902 milliers d'euros (OPCVM de capitalisation à 100%). La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2019 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM autres 32 953 34 168 Total 32 953 34 168 Note 5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur Brute 68 650 277 563 1 162 045 1 508 258 3 499 1 511 757 1 032 799 Dépréciations -3 242 -3 262 Valeur nette au bilan 68 650 277 563 1 162 045 1 508 258 3 499 1 508 515 1 029 537 Effets publics et valeurs assimilées Valeur Brute 11 384 93 062 218 244 322 690 4 488 327 178 339 953 Valeur nette au bilan 11 384 93 062 218 244 322 690 4 488 327 178 339 953 Note 5.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 679 277 2 428 1 186 193 2 950 Autres pays de l'U.E. 141 669 166 820 Autres pays d'Europe 9 489 9 896 Amérique du Nord 513 513 999 Amérique Centrale et du Sud Afrique et Moyen-Orient Asie et Océanie (hors Japon) Japon Total en principal 1 830 948 2 941 1 363 908 2 950 Créances rattachées 7 987 283 8 844 283 Dépréciations -3 242 -3 224 -3 262 -3 233 Valeur nette au bilan 1 835 693 0 1 369 490 0 Titres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 31 décembre 2019. Informations financiè res Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (1) Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur - Autres parts dans les entreprises liées :       19 100 3 168 10 559       S.A.S. PCA IMMO 13 500 -16 972 100,00% 13 500 0 9 159 352 -969   S.A.S.U CREAZUR 4 500 -1 474 100,00% 4 500 3 026   79 -169   S.A.S. LE VILLAGE BY PCA 1 100 -958 100,00% 1 100 142 1 400 310 -415   - Autres titres de participations :       1 168 040 1 158 094 9 518     40 335 S.N.C. CA TITRES 15 245 43 222 1,93% 1 119 1 119   143 623 1 125 0 S.A.S. SACAM IMMOBILIER 139 588 6 074 3,08% 4 304 4 304   0 5 313 155 S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT 725 471 29 522 2,79% 20 351 20 351 9 518 0 22 986 606 S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS 62 558 16 748 2,90% 2 100 2 100   197 9 815 0 S.A.S.SACAM ASSURANCE CAUTION 13 713 23 089 5,53% 1 380 1 380   0 2 037 107 S.A.S. SACAM AVENIR 192 189 -204 3,80% 8 278 8 278   0 -25 0 S.A.S. SOFIPACA 24 034 16 055 50,00% 17 045 17 045   52 1 043 488 S.N.C. SACAM MUTUALISATION 18 556 677 5 803 2,78% 515 448 515 448   0 270 572 7 680 S.A.S. RUE LA BOETIE 2 744 903 16 540 642 2,77% 563 972 563 972   0 1 009 744 30 848 S.A.S. CA PROTECTION ET SECURITE 511 41 117 2,41% 1 496 1 496   8 228 2 431 35 S.A.S. C2MS 53 053 12 135 1,19% 1 002 1 002   0 7 835 50 S.A.S. DELTA 79 550 -1 672 3,50% 2 786 2 786   0 -34 0 S.A.S. GRANDS CRUS INVESTISSEMENTS 44 993 14 510 1,18% 1 000 727   0 -1 515 0 S.A.S. SACAM FIRECA 22 510 -8 528 3,27% 2 785 1 820   0 -6 668 0 S.A.S. SACAM INTERNATIONAL 522 023 53 324 2,77% 24 974 16 266   11 489 -65 599 366 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur Autres titres de participations       3 281 2 848 233      190 Tota l parts dans les entreprises lié es et participations       1 190 421 1 164 110 20 310     40 525  (1) Les données sur les autres titres de participation sont en date du 31/12/2018 Les données sur les autres parts dans les entreprises liées sont en date du 31/12/2019 Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 19 100 3 167 19 100 3 752 Avances consolidables 10 559 7 087 10 559 8 056 Dépréciations -19 405 -17 851 Valeur nette au bilan 10 254 10 254 11 808 11 808 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 171 322 1 552 593 1 169 383 1 464 359 Avances consolidables 9 751 9 751 9 636 9 634 Créances rattachées 134 134 134 134 Dépréciations -10 379 -8 884 Sous-total titres de participation 1 170 828 1 562 478 1 170 269 1 474 127 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 6 880 6 853 3 996 4 049 Dépréciations -88 Sous-total autres titres détenus à long terme 6 792 6 853 3 996 4 049 Valeur nette au bilan 1 177 620 1 569 331 1 174 265 1 478 176 T otal des titres de participation 1 187 874 1 579 585 1 186 073 1 489 984 (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 197 302 1 192 479 Total 1 197 302 1 192 479 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2019 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 19 100 19 100 Avances consolidables 10 559 10 559 Dépréciations -17 851 -1 554 -19 405 Valeur nette au bilan 11 808 -1 554 10 254 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 169 383 3 447 -325 -1 183 1 171 322 Avances consolidables 9 636 116 -1 9 751 Créances rattachées 134 134 -134 134 Dépréciations -8 884 -1 569 27 47 -10 379 Sous-total titres de participation 1 170 269 2 128 -433 -1 136 1 170 828 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 3 996 1 701 1 183 6 880 Dépréciations -44 3 -47 -88 Sous-total autres titres détenus à long terme 3 996 1 657 3 1 136 6 792 Valeur nette au bilan 1 174 265 3 785 -430 1 177 620 Total 1 186 073 2 231 -430 1 187 874 Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2019 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2019 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 348 547 22 689 -789 -133 370 314 Amortissements et dépréciations -244 670 -17 385 1 093 -260 962 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes 4 891 4 891 Amortissements et dépréciations -1 906 -521 -2 427 Valeur nette au bilan 106 862 4 783 304 -133 111 816 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 31 309 515 -430 31 394 Amortissements et dépréciations -20 572 -652 -21 224 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes 191 191 Valeur nette au bilan 10 928 -137 -430 10 361 Total 117 790 4 646 304 -563 122 177 Actions propres La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur ne détient pas d'actions propres Comptes de ré gularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 189 293 Comptes de stock et emplois divers 2 560 2 231 Débiteurs divers (2) 451 418 369 584 Comptes de règlement 254 28 Valeur nette au bilan 454 421 372 136 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 41 190 22 637 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 9 9 Charges constatées d'avance 903 1 224 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 2 494 2 062 Autres produits à recevoir 60 123 55 500 Autres comptes de régularisation 16 186 7 247 Valeur nette au bilan 120 905 88 679 Total 575 326 460 815 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 1 990 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Dépréciations inscrites en dé duction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2019 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Solde au 31/12/2019 Sur créances clientèle 178 084 45 363 -51 712 -2 595 169 140 Sur opérations sur titres 4 252 21 -991 3 282 Sur valeurs immobilisées 27 582 3 342 -359 30 565 Sur autres actifs 2 460 84 -117 2 427 Total 212 378 48 810 -53 179 -2 595 205 414 Dettes envers les établissements de cré dit - A nalyse par durée ré siduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 9 9 9 à terme 77 060 77 060 9 77 069 83 192 Titres donnés en pension livrée 192 689 Valeur au bilan 9 77 060 77 069 9 77 078 275 881 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 75 404 75 404 75 404 73 681 Comptes et avances à terme 1 568 434 3 079 288 3 099 844 2 337 564 10 085 130 7 582 10 092 712 9 422 457 Valeur au bilan 1 643 838 3 079 288 3 099 844 2 337 564 10 160 534 7 582 10 168 116 9 496 138 Total 1 643 847 3 079 288 3 099 844 2 414 624 10 237 603 7 591 10 245 194 9 772 019 Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Comptes créditeurs de la clientè le Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 6 272 432 6 272 432 79 6 272 511 5 709 124 Comptes d'épargne à régime spécial : 63 453 63 453 63 453 46 871 à vue 63 453 63 453 63 453 46 871 Autres dettes envers la clientèle : 258 020 283 856 1 127 382 50 773 1 720 031 28 518 1 748 549 1 998 592 à vue 20 462 20 462 20 462 11 298 à terme 237 558 283 856 1 127 382 50 773 1 699 569 28 518 1 728 087 1 987 294 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 6 593 905 283 856 1 127 382 50 773 8 055 916 28 597 8 084 513 7 754 587 Comptes créditeurs de la clientèle - A nalyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 France (y compris DOM-TOM) 7 705 576 7 383 961 Autres pays de L'U.E. 241 712 199 266 Autres pays d'Europe 43 156 83 123 Amérique du Nord 20 156 18 221 Amérique Centrale et du Sud 5 370 5 334 Afrique et Moyen-Orient 26 469 23 729 Asie et Océanie (hors Japon) 11 332 9 281 Japon 2 145 2 040 Total en principal 8 055 916 7 724 955 Dettes rattachées 28 597 29 632 Valeur au bilan 8 084 513 7 754 587 Comptes créditeurs de la clientèle - A nalyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Particuliers 4 295 373 4 066 035 Agriculteurs 251 065 232 547 Autres professionnels 707 651 649 674 Clientèle financière 154 140 115 070 Entreprises 2 151 814 2 413 595 Collectivités publiques 5 647 7 805 Autres agents économiques 490 226 240 229 Total en principal 8 055 916 7 724 955 Dettes rattachées 28 597 29 632 Valeur au bilan 8 084 513 7 754 587 Dettes repré sentées par un titre Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Titres de créances négociables 4 050 4 050 15 4 065 103 465 Valeur nette au bilan 4 050 4 050 15 4 065 103 465 Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Autres passifs (1) Instruments conditionnels vendus 20 18 Comptes de règlement et de négociation 1 Créditeurs divers 125 928 95 440 Versements restant à effectuer sur titres 5 752 4 273 Valeur au bilan 131 700 99 732 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 61 929 41 954 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 3 466 3 987 Produits constatés d'avance 126 473 128 869 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 12 388 11 508 Autres charges à payer 57 255 88 968 Autres comptes de régularisation 8 644 8 074 Valeur au bilan 270 155 283 360 Total 401 855 383 092 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2019 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Solde au 31/12/2019 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 1 057 11 -44 1 024 Provisions pour autres engagements sociaux 1 889 171 -155 1 905 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 10 085 39 290 -39 021 10 354 Provisions pour litiges fiscaux (1) 268 109 -12 365 Provisions pour autres litiges 16 611 1 370 -1 113 -3 886 12 982 Provisions pour risques de crédit (2) 97 352 289 313 -281 826 104 839 Provisions sur participations (3) 1 477 500 -170 1 807 Provisions pour risques opérationnels (4) 7 484 386 -3 145 4 725 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5) 14 286 8 170 -18 22 438 Autres provisions 15 715 3 283 -6 422 -2 157 10 419 Valeur au bilan 166 224 342 603 -7 690 -330 279 170 858 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés (2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (3) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations. (4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (5) Voir note 16 ci-après. E pargne logement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 338 886 554 206 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 268 914 930 864 Ancienneté de plus de 10 ans 943 518 962 098 Total plans d'épargne-logement 2 551 318 2 447 169 Total comptes épargne-logement 215 184 203 103 Total encours c ollectes au titre des contrats é pargne-logement 2 766 502 2 650 272 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement 1 157 1 516 Comptes épargne-logement 3 150 4 606 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats é pargne-logement 4 308 6 122 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/19 31/12/18 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -136 -1 349 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans - 14 533 -7 391 Ancienneté de plus de 10 ans -7 771 -5 528 Total plans d'épargne-logement -22 440 -14 269 Total comptes épargne-logement 0 -18 T otal p rovision au titre des contrats é pargne-logement -22 440 -14 287 (En milliers d'euros) 01/01/19 Dotations Plans d'épargne-logement -14 269 -8 170 Comptes épargne-logement -18 Total provision au titre des contra ts é pargne-logement -14 287 -8 170 La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2019 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte. Engag ements sociaux : avantages postérieurs a l'emploi, régimes à prestations dé finies Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dette actuarielle au 31/12/N-1 44 347 42 449 Coût des services rendus sur l'exercice 2 726 2 681 Coût financier 631 585 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime -2 633 0 Variation de périmètre -125 -84 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations versées (obligatoire) -1 000 -1 522 (Gains) / pertes actuariels 1 682 238 Dette actuarielle au 31/12/N 45 628 44 347 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Coût des services rendus 2 726 2 681 Coût financier 631 585 Rendement attendu des actifs -257 -541 Coût des services passés -2 633 0 Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net 423 434 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 508 0 Charge nette comptabilisée au compte de ré sultat 1 399 3 159 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2018 38 273 35 976 Rendement attendu des actifs 257 541 Gains / (pertes) actuariels 25 172 Cotisations payées par l'employeur 1 432 3 191 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -125 -84 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds -1 000 -1 522 Ju ste valeur des actifs / Droits à remboursement au 31/12/2019 38 862 38 273 Composition des actifs des régimes La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurance éligibles. Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dette actuarielle au 31/12/N 45 628 44 347 Impact de la limitation d'actifs -508 0 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 6 250 5 017 Juste valeur des actifs fin de période 12 509 11 090 Position nette (Passif) / actifs au 31/12/N -38 862 -38 273 Rendement des actifs des régimes Rendement des actifs des régimes 31/12/2019 Fourchette de taux en % Basse Haute Taux de rendement effectif des actifs de régimes 1,25% Taux d'actualisation 0,56% 0,98% Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2019, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement comprise entre 1,48% et -6,52% ; - une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement comprise entre 0,48% et 7,22%. Par ailleurs, au titre de l’année 2019, une cotisation exceptionnelle de capitaux constitutifs complémentaires de rentes a été versée pour un montant de 1 797 milliers d’euros.  Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Fonds pour risques bancaires généraux 94 538 90 538 Valeur au bilan 94 538 90 538 Dettes subordonné es : A naly se par durée ré siduelle (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Placement des fonds propres des Caisses locales 193 747 193 747 193 747 163 469 Valeur au bilan 193 747 193 747 193 747 163 469 Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 2 277 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 2 073 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Variation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2017 83 209 1 183 616 706 811 518 101 696 2 075 850 Dividendes versés au titre de N-2 -9 455 -9 455 Variation de capital Variation des primes et réserves 23 402 23 402 Affectation du résultat social N-2 69 181 -92 241 -23 060 Report à nouveau Résultat de l’exercice N-1 102 792 102 792 Autres variations Solde au 31/12/2018 83 209 1 252 797 730 213 518 102 792 2 169 529 Dividendes versés au titre de N-1 -9 533 -9 533 Variation de capital Variation des primes et réserves 23 058 23 058 Affectation du résultat social N-1 70 200 -93 259 -23 059 Report à nouveau Résultat de l’exercice N 103 675 103 675 Autres variations Solde au 31/12/2019 83 209 1 322 997 753 271 518 103 675 2 263 670 Primes, autres réserves et report à nouveau : - Dont 145 158 milliers d'euros de primes d'émission - Dont 101 868 milliers d'euros de primes de fusion - Dont 44 milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Capitaux propres 2 263 670 2 169 529 Fonds pour risques bancaires généraux 94 538 90 538 Dettes subordonnées et titres participatifs 193 747 163 469 Total des fonds propres 2 551 955 2 423 536 Opérations effectuées avec les entreprises lié es et les participations (En milliers d'euros) Solde 2019 Solde 2018 Opérations avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 1 113 057 562 819 Sur les établissements de crédit et institutions financières 15 857 11 643 Sur la clientèle 9 159 9 159 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 088 041 542 017 Dettes 212 280 174 606 Sur les établissements de crédits et institutions financières 212 083 174 570 Sur la clientèle 197 36 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 0 Engagements donnés 0 0 Transactions effectuées avec les parties lié es Les transactions effectuées avec les parties liées sont conclues à des conditions normales de marché. Operations effectué es en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Euro 21 385 381 21 069 431 20 591 663 20 222 193 Autres devises de l’Union Europ. 9 247 9 303 4 842 4 842 Franc Suisse 7 343 7 343 9 193 9 193 Dollar 55 837 56 484 37 783 37 783 Yen 3 3 259 259 Autres devises 9 387 9 518 4 107 4 107 Valeur brute 21 467 198 21 152 082 20 647 847 20 278 377 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 196 656 306 358 167 454 324 546 Dépréciations -205 414 -212 378 Total 21 458 440 21 458 440 20 602 923 20 602 923 Opérations de change, prê ts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant 0 0 0 0 Opérations de change à terme 22 770 22 759 44 208 44 181 - Devises 11 501 11 501 22 442 22 442 - Euros 11 269 11 258 21 766 21 739 Prêts et emprunts en devises 0 0 0 0 Total 22 770 22 759 44 208 44 181 Opé rati ons sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 5 235 476 107 079 5 342 555 4 394 502 Opérations de gré à gré (1) 5 235 476 107 079 5 342 555 4 394 502 Swaps de taux d'intérêt 5 235 476 107 079 5 342 555 4 394 502 Opérations conditionnelles 29 762 25 732 55 494 77 594 Opérations de gré à gré 29 762 25 732 55 494 77 594 Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 29 762 714 30 476 46 273 Vendus 714 714 1 035 Instruments de taux de change à terme Achetés 12 152 12 152 15 143 Vendus 12 152 12 152 15 143 Total 5 265 238 132 811 5 398 049 4 472 096 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2019 Dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 24 304 24 304 Swaps de taux d’intérêt 788 278 1 666 530 2 887 747 788 278 1 666 530 2 887 747 Caps, Floors, Collars 8 333 21 429 1 428 8 333 21 429 1 428 Sous total 820 915 1 687 959 2 889 175 820 915 1 687 959 2 889 175 Opérations de change à terme 22 221 23 309 22 221 23 309 Total 843 136 1 711 268 2 889 175 843 136 1 711 268 2 889 175 (En milliers d'euros) Total 31/12/2018 Dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 30 286 30 286 Swaps de taux d’intérêt 348 500 1 236 719 2 809 283 348 500 1 236 719 2 809 283 Caps, Floors, Collars 47 308 47 308 Sous total 378 786 1 284 027 2 809 283 378 786 1 284 027 2 809 283 Opérations de change à terme 54 012 34 378 54 012 34 378 Total 432 798 1 318 405 2 809 283 432 798 1 318 405 2 809 283 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Juste Valeur Positive Juste Valeur Négative Encours Notionnel Juste Valeur Positive Juste Valeur Négative Encours Notionnel Options de change 24 304 30 286 Swaps de taux d’intérêt 9 291 266 691 5 342 555 3 247 175 504 4 394 502 Caps, Floors, Collars 31 190 4 4 47 308 Sous total 9 291 266 691 5 398 049 3 251 175 508 4 472 096 Opérations de change à terme 45 530 88 390 Total 9 291 266 691 5 443 579 3 251 175 508 4 560 486 Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 7 221 376 476 4 859 000 174 497 Au cours de l’année 2019, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur n’a pas effectué de transfert de portefeuille. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Valeur de marché (1) Risque de crédit potentiel (2) Total risque de contrepartie Valeur de marché Risque de crédit potentiel Total risque de contrepartie Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 0 0 0 0 Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés 283 485 10 713 294 198 172 311 27 434 199 745 Risques sur les autres contreparties 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 283 485 10 713 294 198 172 311 27 434 199 745 Dont risques sur contrats de : 0 0 0 0 0 - taux d'intérêt, change et matières premières 283 485 10 713 294 198 172 311 27 434 199 745 - dérivés actions et sur indices 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 283 485 10 713 294 198 172 311 27 434 199 745 Incidences des accords de compensation et de collatérisation 0 0 0 0 0 0 Total aprè s effet des accor ds de compensation et de collaté risation 283 485 10 713 294 198 172 311 27 434 199 745 (1) donnée intégrant l’appel de marge comptabilisé en débiteurs divers. (2) calculé selon les normes prudentielles CRR / CRD4 Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés Engagements de financement 1 523 091 1 380 849 Engagements en faveur d'établissements de crédit 11 080 Engagements en faveur de la clientèle 1 523 091 1 369 769 Ouverture de crédits confirmés 750 804 629 442 Ouverture de crédits documentaires 7 310 4 312 Autres ouvertures de crédits confirmés 743 494 625 130 Autres engagements en faveur de la clientèle 772 287 740 327 Engagements de garantie 789 382 672 912 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 405 899 382 349 Autres garanties 405 899 382 349 Engagements d'ordre de la clientèle 383 483 290 563 Cautions immobilières 201 411 153 954 Autres garanties d'ordre de la clientèle 182 072 136 609 Engagements sur titres 4 915 3 513 Autres engagements à donner 4 915 3 513 Engagements reçus Engagements de financement 46 262 46 262 Engagements reçus d'établissements de crédit 46 262 46 262 Engagements de garantie 6 958 609 6 911 176 Engagements reçus d'établissements de crédit 513 585 400 885 Engagements reçus de la clientèle 6 445 024 6 510 291 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 341 803 1 285 168 Autres garanties reçues 5 103 221 5 225 123 Engagements sur titres 4 915 3 513 Autres engagements reçus 4 915 3 513 Dont 240 807 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1 er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 625 575 milliers d'euros. Actifs donnes et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2019, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a apporté 5 404 316 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 504 635 milliers d'euros en 2018. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azu r conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a apporté : - 3 464 148 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3 628 518 milliers d'euros en 2018; - 434 239 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 473 643 milliers d'euros en 2018; - 1 505 929 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 402 475 milliers d'euros en 2018 . Engage ments donnes aux entreprises lié es Les engagements donnés par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 2 066 219 milliers d'euros. Opé rations de désendettement de fait et de titrisation En 2019, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2019, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Produits nets d'in térêts et revenus assimilé s (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Sur opérations avec les établissements de crédit 1 980 2 337 Sur opérations internes au Crédit Agricole 42 571 43 481 Sur opérations avec la clientèle 337 901 335 453 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 15 750 15 795 Produit net sur opérations de macro-couverture 0 0 Sur dettes représentées par un titre 208 0 Autres intérêts et produits assimilés 0 0 Intérêts et produits assimilés 398 410 397 066 Sur opérations avec les établissements de crédit -1 407 -1 567 Sur opérations internes au Crédit Agricole -82 736 -83 288 Sur opérations avec la clientèle -67 435 -55 399 Charge nette sur opérations de macro-couverture -46 457 -45 152 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 Sur dettes représentées par un titre -59 -1 651 Autres intérêts et charges assimilées 0 0 Intérêts et charges assimilées -198 094 -187 057 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilé s (1) 200 316 210 009 (1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2019 est de 2 277 milliers d'euros, il était de 2 073 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Revenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 40 965 37 860 Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille 54 Total des revenus des titres à revenus variables 41 019 37 860 Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 214 -63 1 151 982 -61 921 Sur opérations internes au crédit agricole 21 144 -19 067 2 077 20 552 -17 978 2 574 Sur opérations avec la clientèle 75 338 -519 74 819 73 289 -563 72 726 Sur opérations de change 330 330 192 192 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 76 76 68 68 Sur prestations de services financiers (1) 157 694 -19 295 138 399 151 446 -17 973 133 473 Provision pour risques sur commissions 442 -507 -65 526 -576 -50 Total produit net des commissions 256 238 -39 451 216 787 247 055 -37 151 209 904 (1) dont prestations assurance-vie : 25 810 milliers d'euros. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de né gociation (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 696 704 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme -352 -40 Gains ou pertes des op érations sur portefeuilles de né gociations 344 664 Gains ou pertes sur opé rations des portef euilles de placement et assimilé s (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Titres de placement Dotations aux dépréciations -9 -983 Reprises de dépréciations 977 8 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 968 -975 Plus-values de cession réalisées 1 083 0 Moins-values de cession réalisées -1 175 -492 Solde des plus et moins-values de cession réalisées -92 -492 Solde des opérations sur titres de placement 876 -1 467 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -11 -3 Reprises de dépréciations 4 51 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -7 48 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille -7 48 Gains ou pertes sur opé rations des portef euilles de placement et assimilé s 869 -1 419 Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Produits divers 16 400 13 568 Refacturation et transfert de charges 81 0 Reprises provisions 81 0 Autres produits d'exploitation bancaire 16 562 13 568 Charges diverses -1 063 -721 Quote part des opérations faites en commun -372 -326 Dotations provisions -36 -281 Autres charges d'exploitation bancaire -1 471 -1 328 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 15 091 12 240 Charges géné rales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Frais de personnel Salaires et traitements -101 729 -101 965 Charges sociales -51 406 -51 816 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -10 975 -10 213 Intéressement et participation -16 899 -16 755 Impôts et taxes sur rémunérations -14 958 -15 162 Total des charges de personnel -184 992 -185 698 Refacturation et transferts de charges de personnel 5 453 4 563 Frais de personnel nets -179 539 -181 135 Frais administratifs Impôts et taxes -8 774 -8 765 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -101 815 -104 689 Total des charges administratives -110 589 -113 454 Refacturation et transferts de charges administratives 3 326 3 157 Frais administratifs nets -107 263 -110 297 Charges géné rales d'exploitation -286 802 -291 432 (1) L 'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du grou pe de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur. (2) dont 2 696 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique. Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2019 31/12/2018 Cadres 562 555 Non cadres 1 809 1 854 Total de l'effectif moyen 2 371 2 409 Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2019 à 2 511 milliers d’euros. Coû t du risque (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Dotations aux provisions et dépréciations -369 371 -507 631 Dépréciations de créances douteuses -39 117 -44 401 Autres provisions et dépréciations -330 254 -463 230 Reprises de provisions et dépréciations 378 606 513 143 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 48 531 48 232 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 330 075 464 911 Variation des provisions et dépréciations 9 235 5 512 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) -1 614 -2 036 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -21 186 -24 509 Décote sur prêts restructurés -56 -69 Récupérations sur créances amorties 780 737 Coû t du risque -12 841 -20 365 (1) dont 4 358 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non co mp romis 2 595 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 1 002 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 81 milliers d' euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 16 827 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Résultat net sur actifs immobilisé s (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -3 666 -2 202 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -3 666 -2 202 Reprises de dépréciations 199 2 081 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 199 2 081 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -3 467 -121 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -3 467 -121 Moins-values de cessions réalisées -16 -5 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -14 -5 Pertes sur créances liées à des titres de participation -2 Solde des plus et moins-values de cessions -16 -5 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -16 -5 Solde en perte ou en bénéfice -3 483 -126 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 33 1 055 Moins-values de cessions -17 -278 Solde en perte ou en bénéfice 16 777 Résultat net sur actifs immobilisé s -3 467 651 Impôt sur les béné fices (En milliers d'euros) 31/12/2019 31/12/2018 Impôt sur les sociétés 49 463 40 158 Impôt sur les sociétés exercice antérieur -50 -13 Etalement actuariel des impôts liés aux CI PTZ -487 -765 Crédits d'Impôts -174 -446 Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole -3 440 -1 630 Provisions pour risques fiscaux 102 -5 Impôt sur les bénéfices 45 414 37 299 Informations relatives aux résultats des activité s bancaires La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur exerce la quasi-totalité de son activité en France et dans la banque de proximité. Affectation des ré sultats (En euros) 31/12/2019 Bénéfice 103 674 816,48 Intérêts aux parts aux Caisses locales -1 753 628,86 Intérêts aux parts à SACAM Mutualisation -0,42 Intérêts aux autres détenteurs -8,82 Report à nouveau 0 Rémunération des C.C.A détenus par SACAM Mutualisation -7 780 037,76 Solde 94 141 140,62 Affectation des 3/4 à la réserve légale 70 605 855,47 Autres réserves 23 535 285,15 Implantat ion dans des états ou territoires non coopé ratifs La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur (En milliers d'euros hors taxes ) ERNST & YOUNG % EXPERTA % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 117 52 % 52 23 % Services autres que la certification des comptes 53 24 % 3 1 % Total 170 76 % 55 24 % (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. Attestation des commi ssaires aux comptes et publicité Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2019 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit. Fondement de l’opinion - Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. - Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. - Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, les créances présentant un risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d’intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations des crédits portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés actualisés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élève à M€ 169,1. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - effectué un examen de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. - Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe aux comptes annuels, la caisse régionale constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et/ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut selon des modèles internes de risques de crédit, en tenant compte des données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard des paramètres propres au portefeuille de crédit de la caisse régionale sur la base d’éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente M€ 104,8 au 31 décembre 2019 comme détaillé dans la note 15 de l’annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de : - l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - l’importance relative de ces provisions dans le bilan de la caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation etc.), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local). Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : - les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD »), - la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back testing , - la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; - tester, par sondages, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et des provisions dans l’outil de provisionnement ; - étudier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur l’identification de dégradations significatives pour des portefeuilles d’encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; - analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2019. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires, à l’exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D. 441-4 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires - Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1 er  avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2019, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la dixième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la quatrième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration . Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels - Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels . Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle. Rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Toulouse, le 10 mars 2020 Les Commissaires aux Comptes  : EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Laure Dumas Frank Astoux Partie B - Comptes consolidés au 31 décembre 2019 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 31 janvier 2020 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 27 mars 2020. Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre géné ral Présentation juridique de l’entité Dénomination sociale et siège social de l’entité : Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation : RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192 Forme juridique : La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Sont rattachées à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 51 Caisses locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables. De par la loi bancaire, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine. Elle est soumise à la réglementation bancaire. Organigramme simplifié du Crédit Agricole Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 10,5 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 658  administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Organigramme simplifié de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2019 : Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. Comptes ordinaires des Caisses régionales Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne "Prêts et créances sur les établissements de crédit" ou "Dettes envers les établissements de crédit". Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Dettes envers la clientèle". Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A. , elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1 er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1 er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. , où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole". Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de trois à dix ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. Opérations en devises Crédit Agricole S.A. , intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A. , en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées". — Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. L’ACPR, autorité de résolution nationale, considère la stratégie de résolution « single point of entry  » (point d’entrée unique ou SPE) comme la plus appropriée s’agissant du système bancaire français. Le groupe Crédit Agricole a retenu le modèle du SPE. A ce titre, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, serait ce point d’entrée unique dans l’hypothèse d’une mise en résolution du groupe Crédit Agricole. Compte tenu des mécanismes de solidarité existant au sein du Groupe, la Caisse régionale ne peut pas être mise en résolution de manière individuelle. Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier (CMF), Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. L’Autorité de résolution peut ouvrir une procédure de résolution à l’encontre d’un établissement de crédit lorsqu’elle considère que : la défaillance de l’établissement est avérée ou prévisible, il n’existe aucune perspective raisonnable qu’une autre mesure de nature privée empêche la défaillance dans des délais raisonnables, une mesure de résolution est nécessaire et une procédure de liquidation serait insuffisante pour atteindre les objectifs recherchés de la résolution ci-dessus rappelés. L’Autorité de résolution peut utiliser un ou plusieurs instruments de résolution, tels que décrits ci-dessous avec pour objectif de recapitaliser ou restaurer la viabilité de l’établissement. Les instruments de résolution doivent être mis en œuvre de telle manière à ce que les porteurs de titres de capital (parts sociales, CCI, CCA) supportent en premier les pertes, puis les autres créanciers sous réserve de certaines exceptions. La loi française prévoit également une mesure de protection lorsque certains instruments ou mesure de résolution sont mis en œuvre tel le principe selon lequel les porteurs de titres de capital et les créanciers d’un établissement en résolution ne peuvent pas supporter des pertes plus lourdes que celles qu’ils auraient subies si l’établissement avait été liquidé dans le cadre d’une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL visé à l’article L 613-57.I du CMF). Ainsi les investisseurs ont le droit de réclamer des indemnités si le traitement qu’ils subissent en résolution est moins favorable que le traitement qu’ils auraient subi si l’établissement avait fait l’objet d’une procédure normale d’insolvabilité. L’Autorité de résolution peut mettre en œuvre les outils de renflouement interne (bail-in). En cas de résolution opérée sur le groupe Crédit Agricole, l’Autorité de résolution pourrait ainsi décider d’appliquer une mesure de « bail-in » aux parts sociales, CCI et CCA, c’est-à-dire déprécier leur valeur minimale afin d’absorber les pertes et aux instruments de dette, c’est-à-dire décider de leur dépréciation totale ou partielle ou de leur conversion en capital afin également d’absorber les pertes. Dans ce cas l’investisseur doit être conscient qu’il existe donc un risque significatif pour les porteurs de parts sociales, CCI et CCA et les titulaires d’instruments de dette de perdre tout ou partie de leur investissement en cas de mise en œuvre d’une procédure de résolution bancaire sur le Groupe. Les autres mesures de résolution que l’Autorité de résolution peut mettre en œuvre sont, pour l’essentiel, la cession totale ou partielle des activités de l’établissement à un tiers ou à un établissement relais et la séparation des actifs de cet établissement. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du CMF, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1 er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1 er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : - Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses régionales ; - les Caisses régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées Le périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend : - La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ; - 51 Caisses locales, sociétaires de la Caisse régionale. Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription. Leur total bilan cumulé s’élève à 260 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 3,3 M€. CAISSE LOCALE ADRESSE CODE POSTAL VILLE PRESIDENT ANNOT-ENTREVAUX Place de la Mairie 04240 ANNOT Denise HONNORATY ANTIBES 2, Av. Robert Soleau 06600 ANTIBES Antoine SACERDOTI AURELIENNE 2, rue Mirabeau 83470 ST MAXIMIN LA STE BAUME Gilles HUGOU BAIES DU SOLEIL Place Paul Lemoyne 83190 OLLIOULES Jean Louis DORGET BARCELONNETTE Avenue de la Libération 04400 BARCELONNETTE Hélène ESTACHY BORMES Imm . Santa Cruz - Av des Ilaires 83980 LE LAVANDOU Robert DALMASSO BRESQUE VERDON 19 Avenue Clémenceau 83630 AUPS Fabien BRIEUGNE CAGNES 29, Av. de la Gare 06800 CAGNES SUR MER Michel SANTINELLI CARAMY ISSOLE 13, Bld St Louis 83170 BRIGNOLES Roland MISTRE CARREFOUR BLEONE DURANCE Centre commercial Saint-Jean 04160 CHATEAU ARNOUX Jean-Yves ARNAUD CUERS PUGET VILLE Place de la Convention 83390 CUERS Michel GIOVINAZZO DIGNE LES BAINS 7, Boulevard Thiers 04000 DIGNE LES BAINS Jean-Luc FABRE DRAGUIGNAN Centre Hermès- Rue de la République 83300 DRAGUIGNAN Isabelle BLANC DUYES-BLEONE Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe 04000 DIGNE LES BAINS Nicole LECLERCQ GILETTE Quartier de la Digue RN202 06670 ST MARTIN DU VAR Jean Marie AUDOLI GOLFE ET MAURES Espace Marceau - 59, Rue Marceau 83310 COGOLIN Christian MOUTTE GUILLAUMES Place de Provence 06470 GUILLAUMES Frédéric JEAN HAUTES VALLEES DE L’ASSE ET DU VERDON Route de Nice 04170 SAINT-ANDRE Jean-Jacques POUGNET HAUT VAR VERDON Bld Grisolle 83670 BARJOLS Dominique FICHTEN HYERES 7, rue du Général de Gaulle 83400 HYERES Michel BARNEL LA CRAU Rue Renaude 83260 LA CRAU Gilbert TESSORE LA TINEE Place de l'Eglise 06660 SAINT ETIENNE DE TINEE Colette FABRON LA VESUBIE Place Corniglion Molinier 06450 ROQUEBILLIERE Daniel BLANC LE BEAUSSET Place Général de Gaulle 83330 LE BEAUSSET Andrée SAMAT LE LUC Avenue Pierre Gaudin 83340 LE LUC Alain SENEQUIER LES MEES ORAISON PEYRUIS Allée Arthur Gouin 04700 ORAISON Olivier TOCHE LEVENS 12, avenue du Docteur Faraut 06670 LEVENS Chantal BAGNATO LORGUES 23, Bld Clemenceau 83510 LORGUES Eric GIORDANA MANOSQUE Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet 04100 MANOSQUE Olivier GIRARD MENTON 2, Rue Trenca 06500 MENTON Florence CASARO-MAZZA MER ESTEREL 60 Bd de la Mer 83600 FREJUS Christian BESSERER NICE 8, Avenue Félix Faure 06000 NICE Jean-Marc GIAUME PAYS DE FAYENCE Les Mercuriales 3 83440 TOURETTES Jean-Paul CONTI PAYS DE FORCALQUIER Boulevard des Martyrs de la Résistance 04300 FORCALQUIER Françoise MEYER PAYS DE GRASSE 10, route du plan 06130 GRASSE Henri FOSSEN PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS Av de la Libération 04200 SISTERON René AVINENS PAYS DES PAILLONS 5, Place Jean Allardi 06390 CONTES Dominique CELESCHI PUGET-THENIERS Place A. Conil 06260 PUGET-THENIERS Alain RANUZZI LACS ET LAVANDE 11, Allée Louis Gardiol 04500 RIEZ Corinne BERTRAND SAINT AUBAN La Mairie, 9 place don Jean Bellon 06850 SAINT AUBAN Hervé ROMANO SAINT LAURENT DU VAR 265, Av. Gal. Leclerc 06700 SAINT LAURENT DU VAR Philippe ONTENIENTE SAINT-TROPEZ 11, place des Lices 83990 ST TROPEZ Michèle NONJARRET SEYNE LES ALPES Lot. du docteur Jaubert 04140 SEYNE LES ALPES André COLLOMB SOLLIES PONT Immeuble Le Moulin, 8 rue République 83210 SOLLIES PONT Jacques REY SOSPEL Rue Cabraïa 06380 SOSPEL Jacques DENAIX TENDE 3, Av. du 16 Septembre 1947 06430 TENDE Marc ALBESIANO TOULON 27 Bd de Strasbourg 83000 TOULON Catherine BARNEL VALENSOLE GREOUX-LES-BAINS Avenue des Marronniers 04800 GREOUX LES BAINS Marie PELLESTOR VALLEES D'ARGENS Rue Maréchal Foch 83570 CARCES Florence PAUL CAMAIL VALLEE DE LA SIAGNE 145, Avenue de Grasse 06580 PEGOMAS Serge BERNARDI VENCE 39, avenue Marcellin Maurel 06140 VENCE Pierre GORTINA - La SAS PCA IMMO , contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière. Son total bilan s’élève à 5,7 M€ et son résultat (*) ressort à -1 M€ au 31 décembre 2019. - Les Fonds communs de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA Le total bilan s’élève à 1 175 M€ et leur résultat (*) ressort à -2,5 M€ au 31 décembre 2019. (*) Résultat déterminé selon les normes internationales. A noter   : la sortie du périmètre de Financière PCA suite à la liquidation du fonds en avril 2019 et la fusion des Caisses locales de Laye-Lubéron et Saint Etienne-les-Orgues pour devenir la Caisse locale Pays de Forcalquier. Etats financiers consolidé s Compte de ré sultat En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Intérêts et produits assimilés 4.1 426 682 419 971 Intérêts et charges assimilées 4.1 -208 354 -198 671 Commissions (produits) 4.2 255 484 246 454 Commissions (charges) 4.2 -38 599 -36 444 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 2 713 -3 589 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 129 1 691 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat 2 584 -5 280 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 40 526 37 421 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 40 526 37 421 Produits des autres activités 4.5 1 619 1 590 Charges des autres activités 4.5 -1 631 -1 094 Produit net bancaire 478 440 465 638 Charges générales d'exploitation 4.6 -281 918 -291 849 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.7 -22 637 -17 236 Résultat brut d'exploitation 173 885 156 553 Coût du risque 4.8 -16 911 -23 220 Résultat d'exploitation 156 974 133 333 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.9 18 687 Résultat avant impôt 156 992 134 020 Impôts sur les bénéfices 4.10 -41 817 -37 587 Résultat net 115 175 96 433 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du Groupe 115 175 96 433 Ré sultat net et gains et pertes comptabilisé s directement en capitaux propres En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Résultat net 115 175 96 433 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.11 -1 657 -67 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.11 71 282 -92 611 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 69 625 -92 678 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -1 266 3 702 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.11 68 359 -88 976 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.11 -418 -366 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -418 -366 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 118 133 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.11 -300 -233 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.11 68 059 -89 209 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 183 234 7 224 Dont part du Groupe 183 234 7 224 Dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.11 14 5 Bilan actif En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Caisse, banques centrales 6.1 199 139 181 265 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 3.1-6.2-6.6-6.7 41 982 505 178 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 835 5 121 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 39 147 500 057 Instruments dérivés de couverture 3.1-3.2-3.4 6 456 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 3.1-6.4-6.6-6.7 1 433 249 1 358 640 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 433 249 1 358 640 Actifs financiers au coût amorti 3.1-3.3-6.5-6.6-6.7 19 321 805 18 147 194 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 079 586 1 767 047 Prêts et créances sur la clientèle 16 497 370 15 555 507 Titres de dettes 744 849 824 640 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 191 269 103 536 Actifs d'impôts courants et différés (1) 6.10 59 598 58 835 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 523 527 412 724 Immeubles de placement 6.14 8 441 4 074 Immobilisations corporelles (1) 6.15 129 882 98 084 Immobilisations incorporelles (1) 6.15 1 721 10 737 Total de l'actif 21 917 069 20 880 267 (1) Cf. note 12 « Impacts des évolutions comptables ou autres évènements » sur les impacts de première application de la norme IFRS 16 Contrats de location au 1er janvier 2019 . Bilan passif En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Banques centrales 6.1 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 3 669 5 050 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 669 5 050 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 263 523 170 633 Passifs financiers au coût amorti 18 324 609 17 620 428 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 10 162 884 9 684 428 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 8 083 226 7 752 347 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.8 78 499 183 653 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 077 -1 559 Passifs d'impôts courants et différés (1) 6.10 102 0 Comptes de régularisation et passifs divers (1) 6.11 394 477 359 854 Provisions 6.16 70 072 71 953 Total dettes 19 058 529 18 226 359 Capitaux propres 2 858 540 2 653 908 Capitaux propres part du Groupe 2 858 540 2 653 897 Capital et réserves liées 494 215 461 877 Réserves consolidées 2 026 254 1 940 750 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 222 896 154 837 Résultat de l'exercice 115 175 96 433 Participations ne donnant pas le contrôle 0 11 Total du passif 21 917 069 20 880 267 (1) Cf. note 12 « Impacts des évolutions comptables ou autres évènements » sur les impacts de première application de la norme IFRS 16 Contrats de location au 1er janvier 2019 Tableau de variation des capitaux propres En milliers d'euros Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Prime et réserves consolidées liées au capital Elimination des titres auto-détenus Autres instruments de capitaux propres Total Capital et réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2018 Publié 185 963 2 133 176 0 0 2 319 139 48 407 -8 168 40 239 0 2 359 378 Impacts normes IFRS 9 0 67 840 0 0 67 840 -45 488 249 295 203 807 0 271 647 Capitaux propres au 1er janvier 2018 185 963 2 201 016 0 0 2 386 979 2 919 241 127 244 046 0 2 631 025 Augmentation de capital 24 710 0 0 0 24 710 0 0 0 0 24 710 Dividendes versés en 2018 0 -10 457 0 0 -10 457 0 0 0 0 -10 457 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 -11 0 0 -11 0 0 0 0 -11 Mouvements liés aux paiements en actions 0 61 0 0 61 0 0 0 0 61 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 24 710 -10 407 0 0 14 303 0 0 0 0 14 303 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 -5 0 0 -5 -233 -88 976 -89 209 0 -89 214 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 -5 0 0 -5 0 5 5 0 0 Résultat 2018 0 0 0 0 0 0 0 0 96 433 96 433 Autres variations 0 1 350 0 0 1 350 0 0 0 0 1 350 Capitaux propres au 31 décembre 2018 210 673 2 191 954 0 0 2 402 627 2 686 152 151 154 837 96 433 2 653 897 Affectation du résultat 2018 0 96 433 0 0 96 433 0 0 0 -96 433 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 210 673 2 288 387 0 0 2 499 060 2 686 152 151 154 837 0 2 653 897 Impacts nouvelles normes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 Retraité 210 673 2 288 387 0 0 2 499 060 2 686 152 151 154 837 0 2 653 897 Augmentation de capital 32 337 0 0 0 32 337 0 0 0 0 32 337 Dividendes versés en 2019 0 -10 892 0 0 -10 892 0 0 0 0 -10 892 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 -1 0 0 -1 0 0 0 0 -1 Mouvements liés aux paiements en actions 0 26 0 0 26 0 0 0 0 26 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 32 337 -10 867 0 0 21 470 0 0 0 0 21 470 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 -14 0 0 -14 -300 68 359 68 059 0 68 045 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 -14 0 0 -14 0 14 14 0 0 Résultat 2019 0 0 0 0 0 0 0 0 115 175 115 175 Autres variations 0 -47 0 0 -47 0 0 0 0 -47 Capitaux propres au 31 décembre 2019 243 010 2 277 459 0 0 2 520 469 2 386 220 510 222 896 115 175 2 858 540 En milliers d'euros Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes compta bilisés di recte ment en capitaux propres recy cla bles Gains et pertes compta bilisés di recte ment en capitaux propres non recy cla bles Total des gains et pertes compta bilisés di recte ment en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2018 Publié 0 0 0 0 0 2 359 378 Impacts normes IFRS 9 0 0 0 0 0 271 647 Capitaux propres au 1er janvier 2018 0 0 0 0 0 2 631 025 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 24 710 Dividendes versés en 2018 0 0 0 0 0 -10 457 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 11 0 0 0 11 0 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 61 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 11 0 0 0 11 14 314 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 -89 214 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 Résultat 2018 0 0 0 0 0 96 433 Autres variations 0 0 0 0 0 1 350 Capitaux propres au 31 décembre 2018 11 0 0 0 11 2 653 908 Affectation du résultat 2018 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 11 0 0 0 11 2 653 908 Impacts nouvelles normes 0 0 0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2019 Retraité 11 0 0 0 11 2 653 908 Augmentation de capital 0 0 0 0 0 32 337 Dividendes versés en 2019 0 0 0 0 0 -10 892 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -11 0 0 0 -11 -12 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 0 0 26 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -11 0 0 0 -11 21 459 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 0 0 68 045 Dont gains et pertes sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables transférés en réserves 0 0 0 0 0 0 Résultat 2019 0 0 0 0 0 115 175 Autres variations 0 0 0 0 0 -47 Capitaux propres au 31 décembre 2019 0 0 0 0 0 2 858 540 Tableau des flux de tré sorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur . Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. En milliers d'euros Notes 31/12/2019 31/12/2018 Résultat avant impôt 156 992 134 042 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 22 636 17 236 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 20 101 21 144 Résultat net des activités d'investissement -18 -687 Résultat net des activités de financement 259 62 Autres mouvements -39 502 22 308 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 3 476 60 063 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 699 624 533 328 Flux liés aux opérations avec la clientèle -623 307 -518 696 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 432 611 -81 282 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers -63 309 58 347 Impôts versés -43 735 -26 581 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles 401 884 -34 884 Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 562 352 159 221 Flux liés aux participations (1) -2 477 -6 898 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -16 928 -13 772 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -19 405 -20 670 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 21 476 14 292 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement -12 306 44 481 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 9 170 58 773 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) 0 0 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 552 117 197 324 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 450 747 253 423 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 181 265 169 158 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 269 482 84 265 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 1 002 864 450 747 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 199 139 181 265 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 803 725 269 482 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de tré sorerie 552 117 197 324 * Composé du solde net du poste "Caisse et banques centrales", hors intérêts courus. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Pour l’année REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. , ce montant comprend notamment le versement des dividendes de RUE LA BOETIE pour 30 848 milliers d’euros, SACAM MUTUALISATION pour 7 675 milliers d’euros, SOFIPACA pour 488 milliers d’euros. (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 892 milliers d’euros pour l’année REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de soldes de trésorerie qui ne sont pas disponibles pour le groupe . Notes annexes aux é tats financiers 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n°1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out ), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2018. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Unio européenne Applicable dans le Groupe Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location et des interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location) 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) Oui 1 er janvier 2019 Amendement à IFRS 9 Instruments financiers Options de remboursement anticipé avec pénalité négative 22 mars 2018 (UE 2018/498) Oui 1 er janvier 2019 (1) Interprétation IFRIC 23 Positions fiscales incertaines Clarifications à IAS 12 Impôt sur le résultat 24 octobre 2018 (UE 2018/1595) Oui (2) 1 er janvier 2019 Améliorations des IFRS cycle 2015-2017 : - IAS 12 Impôt sur le résultat - IAS 23 Coût d'emprunt - IFRS 3/IFRS 11 Regroupement d'entreprises 15 mars 2019 (UE 2019/412) Oui Oui Oui 1 er janvier 2019 1 er janvier 2019 1 er janvier 2019 Amendement à IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises Précisions pour l'investisseur sur la comptabilisation des intérêts long terme accorddés à une entreprise associée / coentreprise 11 février 2019 (UE 2019/237) Oui 1 er janvier 2019 Amendement à IAS 19 Avantages au personnel Clarifications sur les conséquences d’une modification, réduction ou liquidation de régime sur la détermination du coût des services rendus et de l’intérêt net 14 mars 2019 (UE 2019/402) Oui 1 er janvier 2019 (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018. (2) L’application de l’interprétation IFRIC 23 n’a pas eu d’impact significatif sur les capitaux propres du Groupe au 1er janvier 2019. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a reclassé à cette même date les provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat de la rubrique « Provisions » vers la rubrique « Passifs d’impôts courants » au bilan. Ainsi, le groupe Crédit Agricole publie pour la première fois à compter du 1er janvier 2019 ses états financiers IFRS en application de la norme IFRS 16 Contrats de location (cf. chapitre 1.2 ” Principes et méthodes comptables ” ). La norme IFRS 16 Contrats de location remplace la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité pour les preneurs. IFRS 16 impose pour les preneurs un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Pour la première application de la norme IFRS 16, le Groupe a choisi d’appliquer la méthode rétrospective modifiée sans retraitement des informations comparatives 2019 conformément au paragraphe C5(b) de la norme IFRS 16. Selon cette approche, pour les contrats antérieurement classés en contrats de location simple en application d’IAS 17, le Groupe a comptabilisé au 1 er  janvier 2019 une dette locative égale à la valeur actualisée des paiements de loyers restants et un actif au titre du droit d’utilisation égal au montant de la dette locative ajusté, le cas échéant, du montant des loyers payés d’avance ou à payer qui étaient comptabilisés dans l’état de la situation financière immédiatement avant la date de première application. Pour les contrats de location précédemment classés en tant que contrats de location-financement , la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a reclassé la valeur comptable de l'actif et de la dette comptabilisés selon IAS 17 immédiatement avant la date de première application en tant que droit d'utilisation (immobilisation corporelles) et dette locative (passifs divers) à la date de première application. L’application de la norme IFRS 16 n’a pas d’impact sur les capitaux propres. A la date de transition, le Groupe a choisi d’appliquer les mesures simplificatrices suivantes proposées par la norme : Absence d’ajustement au titre des contrats dont la durée résiduelle en date d’application est inférieure à douze mois. Cela concerne notamment les baux 3/6/9 qui sont en situation de tacite prolongation à la date de première application. Conformément à l’IFRIC update de mars 2019 ainsi qu’à la recommandation AMF 2019-13, le Groupe n’a pas pris en considération la décision de l’IFRS IC du 26/11/2019 relative à la détermination de la durée de location IFRS16 dans les états financiers au 31 décembre 2019, afin de disposer du temps nécessaire pour analyser les conséquences comptables de cette décision au cours de l’exercice 2020. En conséquence, les principes et méthodes comptables des états financiers annuels au 31 décembre 2019 n’ont pas été impactés. Absence d’ajustement au titre des contrats de location dont les biens sous-jacents sont de faible valeur. Ajustement du droit d’utilisation du montant comptabilisé au 31 décembre 2018 dans l’état de la situation financière au titre de la provision pour contrats déficitaires. Exclusion des coûts directs initiaux de l’évaluation du droit d’utilisation. Le Groupe a également choisi de ne pas réapprécier si un contrat est ou contient un contrat de location à la date de transition. Pour les contrats conclus avant la date de transition, le Groupe a appliqué la norme IFRS 16 aux contrats identifiés comme des contrats de location en application d’IAS 17 et IFRIC 4. Le taux d’actualisation utilisé pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est le taux d'endettement marginal à la date d'application initiale d'IFRS 16, fondé sur la durée résiduelle du contrat au 1 er janvier 2019. Les droits d’utilisation constatés à la date de première application concernent essentiellement des baux immobiliers (agences bancaires). Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Applicable dans le Groupe Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Amendement aux références au Cadre Conceptuel dans les normes IFRS 6 décembre 2019 (UE 2019/2075) Oui 1 er janvier 2020 IAS 1/IAS 8 Présentation des états financiers Définition de la matérialité 10 décembre 2019 (UE 2019/2104) Oui 1 er janvier 2020 Amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers Réforme des taux d'intérêt de référence 15 janvier 2020 (UE 2020/34) Oui 1 er janvier 2020 (1) (1) Le Groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 Instruments financiers sur la réforme des taux d’intérêt de référence à compter du 1 er janvier 2019 Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . Réforme IBOR Le groupe Crédit Agricole, en tant qu'utilisateur d'indices critiques, est fortement sensibilisé à l'importance des indices de référence et aux enjeux relatifs à leur évolution qui s'opère dans le cadre des réformes en cours. Le projet « Benchmarks » du groupe Crédit Agricole pilote la transition des indices de référence pour le Groupe et veille à la mise en conformité des entités avec la BMR (Benchmark Regulation). Il a été lancé auprès des entités du Groupe pour préparer l’ensemble des métiers et accompagner les clients dans les transitions vers les nouveaux taux de référence. Il s'est organisé pour recenser et analyser les impacts induits par la réforme. Une cartographie recense, notamment, l’ensemble des expositions et contrats permettant d'estimer l'exposition consolidée du groupe Crédit Agricole à la réforme. Les principaux indices auxquels les relations de couverture du Groupe sont exposées sont les suivants : EONIA Indices critiques définis dans la BMR: Euribor, Libor USD, Libor GBP, Libor JPY, Libor CHF, Libor EUR, Wibor, Stibor + Hibor Considérant les éléments disponibles à ce jour, pour les contrats Eonia, la période d’incertitude sur le devenir de cet indice devrait se terminer le 3 janvier 2022. Pour les autres indices, les différents travaux en cours ne permettent pas, à ce stade, d’établir une date de fin d’application. Au 31 décembre 2019, ce recensement fait apparaître un montant nominal des instruments de couverture impactés par la réforme de 5,5 milliards d’euros. Le Groupe appliquera les amendements à IFRS 9 publiés par l’IASB le 26 septembre 2019 tant que les incertitudes sur le devenir des indices auront des conséquences sur les montants et les échéances des flux d’intérêt. Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : les activités des marchés nationaux et internationaux ; les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : les instruments financiers évalués à la juste valeur ; les participations non consolidées ; les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; les plans de stock options  ; les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; les provisions ; les dépréciations des écarts d’acquisition ; les actifs d’impôts différés ; la valorisation des entreprises mises en équivalence. Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. — Instruments financiers (IFRS 9, IAS 32 et 39) Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité , c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du Groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classement soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE), soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Pour les instruments dérivés, ils sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier, le montant est ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe " Provisionnement pour risque de crédit") . Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. Actifs financiers Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : actifs financiers à la juste valeur par résultat ; actifs financiers au coût amorti ; actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : d’instruments de dette (i.e. prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou d’instruments de capitaux propres (i.e. actions). Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépend de deux critères réunis : le modèle de gestion défini au niveau portefeuille et l’analyse des caractéristiques contractuelles déterminé par instrument de dette sauf utilisation de l'option à la juste valeur. Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur pour la gestion de s es actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : Le modèle collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; Le modèle collecte et vente dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et Le modèle autre / vente dont l’objectif principal est de céder les actifs. Lorsque la stratégie que suit le management pour la gestion d’actifs financiers ne correspond ni au modèle collecte, ni au modèle collecte et vente, ces actifs financiers sont classés dans un portefeuille dont le modèle de gestion est autre / vente. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. Les caractéristiques contractuelles (test " Solely Payments of Principal & Interests " ou test "SPPI") : Le test "SPPI" regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des "tranches"). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test "SPPI" nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche " look-through " et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test "SPPI" peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Collecte Collecte et vente Autre / Vente Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat (Test SPPI N/A) Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de règlement - livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit". Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle collecte et vente et s’ils respectent le test "SPPI". Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique "Provisionnement pour risque de crédit" (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession; Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test "SPPI". C’est notamment le cas des OPC ; Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels l’entité choisit la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours . Les intérêts de ces instruments sont comptabilisés dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature sont enregistrés à la date de règlement - livraison. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat  Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Ils sont enregistrés à la date de règlement - livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat. Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test "SPPI". Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. Passifs financiers Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; passifs financiers au coût amorti. Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’un des trois cas prévus par la norme ci-après, peuvent être évalués à la juste valeur par résultat sur option : émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, réduction ou élimination de distorsion de traitement comptable ou groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable. Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivés) sont évalués au coût amorti. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des "Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle" malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16 "Provisions". Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : lorsqu’il arrive à extinction ; ou lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistrée comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote/surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. Dépréciation / provisionnement pour risque de crédit Champ d’application Conformément à IFRS 9, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise une cor rection de valeur au titre des pertes de crédit attendues (" Expected Credit Losses " ou " ECL" ) sur les encours suivants : les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; les créances locatives relevant de la norme IAS 17 ; et les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Risque de crédit et étapes de dépréciation / provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du Groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Buckets ) : 1 ère étape ( Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; 2 ème étape ( Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité ; 3 ème étape ( Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. Un encours en défaut ( Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. Sur le périmètre "Grandes clientèles" : la contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après régularisation complète du retard constaté et des autres éléments déclencheurs du défaut (levée du défaut pour la société mère, levée d’une alerte ayant entraîné le défaut, etc.). Sur le périmètre de la "Banque de proximité" : les encours en défaut ne retournent en encours non en défaut qu’après régularisation intégrale des impayés. La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté ( Point in Time ) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques ( Forward Looking ), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle ( Through The Cycle ) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle ( Downturn ) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (" Loss Given Default" ou " LGD "). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les paramètres IFRS 9 sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Les modalités de mesure des ECL tiennent compte des biens affectés en garantie et des autres rehaussements de crédit qui font partie des modalités contractuelles et que l’entité ne comptabilise pas séparément. L’estimation des insuffisances de flux de trésorerie attendues d’un instrument financier garanti reflète le montant et le calendrier de recouvrement des garanties. Conformément à la norme IFRS 9, la prise en compte des garanties et sûretés n’influe pas sur l’appréciation de la dégradation significative du risque de crédit : celle-ci s’appuie sur l’évolution du risque de crédit sur le débiteur sans tenir compte des garanties. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : au niveau du Groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du Groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque ( Buckets ). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe prévoit un processus basé sur 2 niveaux d’analyse : un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; un second niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois ( Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : le type d’instrument ; la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; le type de garantie ; la date de comptabilisation initiale ; la durée à courir jusqu’à l’échéance ; le secteur d’activité ; l’emplacement géographique de l’emprunteur ; la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et provisionnées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : les titres notés " Investment Grade" , en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; les titres notés " Non-Investment Grade" (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée ( Bucket 3). Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement du titre en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre "Facteurs de risque" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : Des modifications de contrat ou des refinancements de créance ; Un client en situation financière difficile. Par "modification de contrat", sont visées par exemple les situations dans lesquelles : Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par "refinancement", sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de "créance restructurée" est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du Groupe (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisé au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : La valeur comptable de la créance ; Et la somme des flux futurs de trésorerie théoriques du prêt "restructuré", actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer immédiatement en coût du risque. La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en Produit Net Bancaire. Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tout passage en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en "Produit net bancaire" pour les intérêts. Instruments financiers dérivés Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. La comptabilité de couverture Cadre général Conformément à la décision du Groupe, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’applique pas le volet "comptabilité de couverture" d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro couverture lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out ). Notamment : Le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du Groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 "Risques et Pilier 3 du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement : couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à son classement. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA décrit dans le chapitre 5 "Facteurs de risque et Pilier 3" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. Risque de contrepartie sur les dérivés Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intè gre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name ) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation. Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange , le New York Stock Exchange …), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des co urs mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent "observables", la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Gains ou pertes nets sur instruments financiers Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables; Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre "Dépréciation" ; ou le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 "Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients". — Provisions (IAS 37 et 19) Le groupe de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment : les risques opérationnels ; les avantages au personnel ; les risques d’exécution des engagements par signature ; les litiges et garanties de passif ; les risques fiscaux (hors impôt sur le résultat) ; les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.16 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies ; - les autres avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de cessation d’emploi. Avantages postérieurs à l’emploi Régimes à prestations définies Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 " Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies " ). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisé le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur , présents à la clôture d e l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Une provision destinée à couvrir le coût des congés de fin de carrière figure sous la même rubrique Provisions. Cette provision couvre le coût supplémentaire actualisé des différents accords de départs anticipés signés par les entités du groupe Crédit Agricole qui permettent à leurs salariés ayant l’âge requis de bénéficier d’une dispense d’activité. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. Autres avantages à long terme Les autres avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. — Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou la perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : - un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. - un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. En France, les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées d’impôts sur les sociétés (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. Dans le cadre des contrats de location IFRS 16, un impôt différé passif est comptabilisé sur le droit d'utilisation et un impôt différé actif sur la dette locative pour les contrats de location dont le Groupe est preneur. L'impôt exigible et différé sont comptabilisés dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : a) soit sur la même entité imposable ; b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat donnent lieu à la comptabilisation d’une créance ou d’une dette d’impôt courant lorsque la probabilité de recevoir l’actif ou de payer le passif est jugée plus probable qu’improbable. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique "Impôts sur le bénéfice" du compte de résultat. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d'amortissement théorique Durée d'amortissement utilisé Foncier Non amortissable Non amortissable Gros œuvre 30 à 80 ans 25 ans Second œuvre 8 à 40 ans 25 ans Installations techniques 5 à 25 ans 10 ans Agencements 5 à 15 ans 10 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) 5 ans (linéaire) Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. — Opérations en devises (IAS 21) En date d’arrêté, les actifs et passifs libellés en monnaie étrangère sont convertis en euros, monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole. En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instruments de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). Les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de change de clôture. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : - sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; - sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère, les écarts de change sont comptabilisés en capitaux propres recyclables pour la part efficace ; sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre sont enregistrés en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon le traitement comptable de ces éléments avant conversion : - les éléments au coût historique restent évalués au cours de change du jour de la transaction (cours historique) ; - les éléments à la juste valeur sont convertis au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. — Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec les clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : - le résultat d'une transaction associé à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. — Contrats de location (IFRS 16) Le Groupe peut être bailleur ou preneur d’un contrat de location. Contrats de location dont le Groupe est bailleur Les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location-financement, soit en opérations de location simple. S’agissant d’opérations de location-financement, elles sont assimilées à une vente d’immobilisation au locataire financée par un crédit accordé par le bailleur. L’analyse de la substance économique des opérations de location-financement conduit le bailleur à : Sortir du bilan l’immobilisation louée ; Constater une créance financière sur le client parmi les « actifs financiers au coût amorti » pour une valeur égale à la valeur actualisée au taux implicite du contrat des paiements de location à recevoir par le bailleur au titre du contrat de location, majorée de toute valeur résiduelle non garantie revenant au bailleur ; Comptabiliser des impôts différés au titre des différences temporelles portant sur la créance financière et la valeur nette comptable de l’immobilisation louée. Décomposer les produits correspondant aux loyers entre d’une part les intérêts d’autre part l’amortissement du capital. S’agissant d’opérations de location simple, le bailleur comptabilise les biens loués parmi les « immobilisations corporelles » à l’actif de son bilan et enregistre les produits de location de manière linéaire parmi les « produits des autres activités » au compte de résultat. Contrats de location dont le Groupe est preneur Les opérations de location sont comptabilisées dans le bilan à la date de mise à disposition de l’actif loué. Le preneur constate un actif représentatif du droit d’utilisation de l’actif loué parmi les immobilisations corporelles pendant la durée estimée du contrat et une dette au titre de l’obligation de paiement des loyers parmi les passifs divers sur cette même durée. La durée de location d’un contrat correspond à la durée non résiliable du contrat de location ajustée des options de prolongation du contrat que le preneur est raisonnablement certain d’exercer et option de résiliation que le preneur est raisonnablement certain de ne pas exercer. En France, la durée retenue pour les baux commerciaux dits « 3/6/9 » est généralement de 9 ans avec une période initiale non résiliable de 3 ans. La dette locative est comptabilisée pour un montant égal à la valeur actualisée des paiements de loyers sur la durée du contrat. Les paiements de loyers comprennent les loyers fixes, les loyers variables basés sur un taux ou un indice et les paiements que le preneur s’attend à payer au titre des garanties de valeur résiduelle, d’option d’achat ou de pénalité de résiliation anticipée. Les loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux et la TVA non déductible sur les loyers sont exclus du calcul de la dette et sont comptabilisés en charges générales d’exploitation. Le taux d’actualisation applicable pour le calcul du droit d'utilisation et du passif de location est par défaut le taux d'endettement marginal du preneur sur la durée du contrat à la date de signature du contrat, lorsque le taux implicite n’est pas aisément déterminable. Le taux d’endettement marginal tient compte de la structure de paiement des loyers. La charge au titre des contrats de location est décomposée entre d’une part les intérêts et d’autre part l’amortissement du capital Le droit d’utilisation de l’actif est évalué à la valeur initiale de la dette locative augmentée des coûts directs initiaux, des paiements d’avance, des coûts de remise en état et diminuée des avantages incitatifs à la location. Il est amorti sur la durée estimée du contrat. La dette locative et le droit d’utilisation peuvent être ajustés en cas de modification du contrat de location, de réestimation de la durée de location ou de révision des loyers liée à l’application d’indices ou de taux. Des impôts différés sont comptabilisés au titre des différences temporelles des droits d’utilisation et des passifs de location chez le preneur. Conformément à l’exception prévue par la norme, les contrats de location à court terme (durée initiale inférieure à douze mois) et les contrats de location dont la valeur à neuf du bien loué est de faible valeur ne sont pas comptabilisés au bilan, les charges de location correspondantes sont enregistrées de manière linéaire dans le compte de résultat parmi les charges générales d’exploitation. Conformément aux dispositions prévues par la norme, le Groupe n’applique pas la norme IFRS 16 aux contrats de location d’immobilisations incorporelles. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. Consolidation des Caisses régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A. , dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A. , les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. L a Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur  ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate : en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des activités à l’étranger (IAS 21) Les états financiers des entités représentant une « activité à l’étranger » (filiale, succursale, entreprise associée ou une coentreprise) sont convertis en euros en deux étapes : - conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère ci-avant) ; conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du Groupe. Les actifs et les passifs, y compris les écarts d’acquisition, sont convertis au cours de clôture. Les éléments de capitaux propres, tels que le capital social ou les réserves, sont convertis à leur cours de change historique. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat en cas de sortie de l’activité à l'étranger (cession, remboursement de capital, liquidation, abandon d'activité) ou en cas de déconsolidation due à une perte de contrôle (même sans cession) lors de la comptabilisation du résultat de sortie ou de perte de contrôle. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2019 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 13 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2019. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur a liquidé le fonds dédié consolidé Financière PCA en avril 2019. Les Caisses locales de Laye-Lubéron et Saint Etienne-les-Orgues ont fusionné pour devenir la Caisse locale Pays de Forcalquier. Opération de titrisation Au 31/12/2019, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2019) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses régionales et LCL le 23 mai 2019. Cette transaction est le second RMBS français auto-souscrit du Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses régionales et LCL au FCT Crédit Agricole Habitat 2019 pour un montant de 15 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT. Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe , la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’ori gine, des crédits habitat pour un montant de 546 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2019. Elle a souscrit des obligations senior pour 466,8 millions d’euros et pour 79,2 millions d’euros de titres subordonnés. 3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assuré par le département Pilotage du Contrôle Permanent. Ce département est rattaché au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent dans le rapport de gestion, chapitre "Facteurs de risque", comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables figurent dans les états financiers. Risque de crédit (Cf. Chapitre "Facteurs de risque – Risques de crédit" du Rapport de gestion ) 3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 824 886 -246 0 0 805 -805 825 691 -1 051 824 640 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 824 886 -246 0 0 805 -805 825 691 -1 051 824 640 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -79 739 43 0 0 -9 9 -79 748 52 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 204 530 -22 0 0 204 530 -22 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -283 747 65 0 0 -9 9 -283 756 74 Autres -522 0 0 0 0 0 -522 0 Total 745 147 -203 0 0 796 -796 745 943 -999 744 944 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) -95 0 0 -95 Au 31 décembre 2019 745 052 -203 0 0 796 -796 745 848 -999 744 849 (1) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif) Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 211 412 -1 8 0 0 0 211 420 -1 211 419 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 211 412 -1 8 0 0 0 211 420 -1 211 419 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -190 131 0 0 0 0 0 -190 131 0 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (1) 2 910 -1 0 0 2 910 -1 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -193 041 1 0 0 0 0 -193 041 1 Total 21 281 -1 8 0 0 0 21 289 -1 21 288 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (2) -386 -8 0 -394 Au 31 décembre 2019 20 895 -1 0 0 0 0 20 895 -1 20 894 (1) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (2) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 31 décembre 2018 14 455 613 -28 509 1 030 940 -68 844 352 199 -185 893 15 838 752 -283 246 15 555 507 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre -71 407 -8 681 29 770 19 096 41 637 -16 193 0 -5 778 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -512 441 3 129 512 441 -10 805 0 -7 676 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 458 872 -12 075 -458 872 26 695 0 14 620 Transferts vers Bucket 3 (1) -30 834 277 -34 380 3 835 65 214 -20 405 0 -16 293 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 12 996 -12 10 581 -629 -23 577 4 212 0 3 571 Total après transferts 14 384 206 -37 190 1 060 710 -49 748 393 836 -202 085 15 838 752 -289 023 15 549 729 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 1 022 352 7 116 -35 044 -25 018 -69 776 23 813 917 532 5 911 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… (2) 3 311 065 -11 129 177 722 -19 357 3 488 787 -30 486 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -2 288 747 5 783 -212 681 13 771 -44 775 11 551 -2 546 203 31 105 Passages à perte -24 996 21 979 -24 996 21 979 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 0 0 -51 39 -5 7 -56 46 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 12 462 -19 471 -12 390 -19 399 Autres 34 0 -34 0 0 2 666 0 2 666 Total 15 406 558 -30 074 1 025 666 -74 766 324 060 -178 272 16 756 284 -283 112 16 473 172 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (3) 3 292 -904 21 810 24 198 Au 31 décembre 2019 15 409 850 -30 074 1 024 762 -74 766 345 870 -178 272 16 780 482 -283 112 16 497 370 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des encours classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les originations en Bucket 2 peuvent inclure des encours originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. (3) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations des créances rattachées. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 31 décembre 2018 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Au 31 décembre 2019 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2018 1 350 928 -3 201 27 818 -1 726 4 354 -1 779 1 383 100 -6 706 1 376 394 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -1 316 -207 1 126 240 190 -85 0 -52 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -14 044 82 14 044 -206 0 -124 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 12 785 -321 -12 785 393 0 72 Transferts vers Bucket 3 (1) -672 38 -344 81 1 016 -119 0 0 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 615 -6 211 -28 -826 34 0 0 Total après transferts 1 349 612 -3 408 28 944 -1 486 4 544 -1 864 1 383 100 -6 758 1 376 342 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 140 490 -257 2 620 -836 -1 094 1 104 142 016 11 Nouveaux engagements donnés (2) 814 089 -2 280 21 698 -1 656 835 787 -3 936 Extinction des engagements -673 687 1 689 -18 769 1 364 -1 788 1 104 -694 244 4 157 Passages à perte 0 0 0 0 -22 0 -22 0 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période 334 -544 0 -210 Autres 88 0 -309 0 716 0 495 0 Au 31 décembre 2019 1 490 102 -3 665 31 564 -2 322 3 450 -760 1 525 116 -6 747 1 518 369 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 31 décembre 2018 411 943 -521 8 539 -1 040 3 607 -1 815 424 089 -3 376 420 713 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -2 221 -9 463 187 1 758 -63 0 115 Transferts de Bucket 1 vers Bucket 2 -4 210 47 4 210 -203 -156 Retour de Bucket 2 vers Bucket 1 2 295 -65 -2 295 336 271 Transferts vers Bucket 3 (1) -306 9 -1 502 59 1 808 -68 0 Retour de Bucket 3 vers Bucket 2 / Bucket 1 50 -5 -50 5 0 Total après transferts 409 722 -530 9 002 -853 5 365 -1 878 424 089 -3 261 420 828 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 108 879 -26 6 513 -988 549 670 115 941 -344 Nouveaux engagements donnés (2) 223 939 -275 9 078 -1 097 233 017 -1 372 Extinction des engagements -115 789 303 -6 192 392 -1 057 670 -123 038 1 365 Evolution des paramètres de risque de crédit des modèles sur la période -54 -283 -337 Autres 729 0 3 627 0 1 606 5 962 0 Au 31 décembre 2019 518 601 -556 15 515 -1 841 5 914 -1 208 540 030 -3 605 536 425 (1) Les transferts vers le Bucket 3 correspondent à des engagements classés initialement en Bucket 1, qui, au cours de l’année, ont fait l’objet d’un déclassement directement en Bucket 3, ou en Bucket 2 puis en Bucket 3. (2) Les nouveaux engagements donnés en Bucket 2 peuvent inclure des engagements originés en Bucket 1 reclassés en Bucket 2 au cours de la période. 3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 41 045 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 835 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 38 210 0 0 0 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 6 456 0 0 0 0 0 Total 47 501 0 0 0 0 0 Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 17 263 113 0 5 163 907 315 046 7 330 711 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 167 598 62 738 4 521 83 483 Prêts et créances sur les établissements de crédit 20 894 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 16 497 370 5 163 907 315 046 7 330 711 dont : actifs dépréciés en date de clôture 167 598 62 738 4 521 83 483 Titres de dettes 744 849 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 Total 17 263 113 0 5 163 907 315 046 7 330 711 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 167 598 0 62 738 4 521 83 483 0 En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 16 591 566 0 5 008 472 315 015 6 783 005 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 166 307 60 188 5 198 79 498 Prêts et créances sur les établissements de crédit 211 419 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 15 555 507 5 008 472 315 015 6 783 005 dont : actifs dépréciés en date de clôture 166 307 60 188 5 198 79 498 Titres de dettes 824 640 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 Total 16 591 566 0 5 008 472 315 015 6 783 005 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 166 307 0 60 188 5 198 79 498 0 Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2019 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie 536 425 0 0 0 0 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 706 0 0 0 0 0 Engagements de financement 1 518 369 0 107 566 7 766 159 471 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 2 690 0 93 0 1 012 0 Total 2 054 794 0 107 566 7 766 159 471 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 7 396 0 93 0 1 012 0 En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie 420 713 0 0 0 7 494 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 1 792 0 0 0 0 0 Engagements de financement 1 376 394 0 109 447 10 170 141 494 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 2 575 0 106 0 650 0 Total 1 797 107 0 109 447 10 170 148 988 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 367 0 106 0 650 0 Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 9 "Engagements de financement et de garantie et autres garanties". 3.1.3 Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours restructurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 54 3 184 4 180 Valeur comptable brute avant modification 54 3 235 4 185 Gains ou perte nets de la modification 0 -51 -5 Titres de dettes 0 0 0 Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, les actifs restructurés dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs sains) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a procédé à aucun reclassement sur la période. 3.1.4 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Valeur comptable Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 8 467 417 5 845 0 8 473 262 7 740 208 26 587 0 7 766 795 0,5% < PD ≤ 2% 2 356 237 5 872 0 2 362 109 2 160 647 87 225 0 2 247 872 2% < PD ≤ 20% 1 136 616 637 371 0 1 773 987 1 311 603 544 069 0 1 855 672 20% < PD < 100% 0 140 398 0 140 398 426 171 203 0 171 203 PD = 100% 0 0 258 652 258 652 0 0 260 741 260 741 Total Clientèle de détail 11 960 270 789 486 258 652 13 008 408 11 212 458 829 084 260 741 12 302 283 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 217 899 1 902 0 3 219 801 3 451 511 2 272 0 3 453 783 0,6% < PD ≤ 12% 997 628 108 787 0 1 106 415 827 942 180 969 0 1 008 911 12% < PD < 100% 0 124 587 0 124 587 0 18 623 0 18 623 PD = 100% 0 0 88 014 88 014 0 0 92 263 92 263 Total Hors clientèle de détail 4 215 527 235 276 88 014 4 538 817 4 279 453 201 864 92 263 4 573 580 Dépréciations -30 278 -74 766 -179 068 -284 112 -28 756 -68 844 -186 697 -284 297 Total 16 145 519 949 996 167 598 17 263 113 15 463 155 962 104 166 307 16 591 566 Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 539 446 21 0 539 467 416 214 243 0 416 457 0,5% < PD ≤ 2% 102 962 217 0 103 179 141 462 860 0 142 322 2% < PD ≤ 20% 70 257 9 707 0 79 964 115 396 11 722 0 127 118 20% < PD < 100% 748 6 555 0 6 555 0 4 324 0 4 324 PD = 100% 0 0 1 738 1 738 0 0 2 204 2 204 Total Clientèle de détail 712 665 16 500 1 738 730 903 673 072 17 149 2 204 692 425 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 605 130 40 0 605 170 464 587 0 0 464 587 0,6% < PD ≤ 12% 172 307 5 022 0 177 329 213 269 9 905 0 223 174 12% < PD < 100% 0 10 002 0 10 002 0 764 0 764 PD = 100% 0 0 1 712 1 712 0 0 2 150 2 150 Total Hors clientèle de détail 777 437 15 064 1 712 792 213 677 856 10 669 2 150 690 675 Provisions (1) -3 665 -2 322 -760 -6 747 -3 201 -1 726 -1 779 -6 706 Total 1 486 437 29 242 2 690 1 518 369 1 347 727 26 092 2 575 1 376 394 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2019 Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 10 270 0 0 10 270 15 804 4 584 0 20 388 0,5% < PD ≤ 2% 11 009 0 0 11 009 8 216 0 0 8 216 2% < PD ≤ 20% 4 290 5 061 0 9 351 5 694 0 0 5 694 20% < PD < 100% 0 689 0 689 0 0 0 0 PD = 100% 0 0 654 654 0 0 1 210 1 210 Total Clientèle de détail 25 569 5 750 654 31 973 29 714 4 584 1 210 35 508 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 451 426 0 0 451 426 330 666 2 560 0 333 226 0,6% < PD ≤ 12% 41 606 1 141 0 42 747 51 563 1 377 0 52 940 12% < PD < 100% 0 8 624 0 8 624 0 18 0 18 PD = 100% 0 0 5 260 5 260 0 0 2 397 2 397 Total Hors clientèle de détail 493 032 9 765 5 260 508 057 382 229 3 955 2 397 388 581 Provisions (1) -556 -1 841 -1 208 -3 605 -521 -1 040 -1 815 -3 376 Total 518 045 13 674 4 706 536 425 411 422 7 499 1 792 420 713 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par agent économique Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti Au 31 décembre 2019 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total En milliers d'euros Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 1 918 844 2 656 467 1 921 967 Etablissements de crédit 138 708 0 796 139 504 Grandes entreprises 2 157 975 232 620 86 751 2 477 346 Clientèle de détail 11 960 270 789 486 258 652 13 008 408 Dépréciations -30 278 -74 766 -179 068 -284 112 Total 16 145 519 949 996 167 598 17 263 113 Actifs financiers au coût amorti Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total En milliers d'euros Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 1 853 828 1 599 7 874 1 863 301 Etablissements de crédit 388 142 8 805 388 955 Grandes entreprises 2 037 483 200 257 83 584 2 321 324 Clientèle de détail 11 212 458 829 084 260 741 12 302 283 Dépréciations -28 756 -68 844 -186 697 -284 297 Total 15 463 155 962 104 166 307 16 591 566 Dettes envers la clientèle par agent économique En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Administration générale 5 651 7 876 Grandes entreprises 2 435 002 2 376 999 Clientèle de détail 5 642 573 5 367 472 Total Dettes envers la clientèle 8 083 226 7 752 347 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement Au 31 décembre 2019 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total En milliers d'euros Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 162 442 24 0 162 466 Etablissements de crédit 2 025 0 0 2 025 Grandes entreprises 612 970 15 040 1 712 629 722 Clientèle de détail 712 665 16 500 1 738 730 903 Provisions (1) -3 665 -2 322 -760 -6 747 Total 1 486 437 29 242 2 690 1 518 369 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de financement Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total En milliers d'euros Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 222 602 0 540 223 142 Etablissements de crédit 13 330 0 0 13 330 Grandes entreprises 441 924 10 669 1 610 454 203 Clientèle de détail 673 072 17 149 2 204 692 425 Provisions (1) -3 201 -1 726 -1 779 -6 706 Total 1 347 727 26 092 2 575 1 376 394 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie Au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 16 0 0 16 Etablissements de crédit 153 665 0 2 883 156 548 Grandes entreprises 339 351 9 765 2 377 351 493 Clientèle de détail 25 569 5 750 654 31 973 Provisions (1) -556 -1 841 -1 208 -3 605 Total 518 045 13 674 4 706 536 425 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total En milliers d'euros Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 0 16 0 16 Etablissements de crédit 132 150 0 1 377 133 527 Grandes entreprises 250 079 3 939 1 020 255 038 Clientèle de détail 29 714 4 584 1 210 35 508 Provisions (1) -521 -1 040 -1 815 -3 376 Total 411 422 7 499 1 792 420 713 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Concentrations du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti Au 31 décembre 2019 Valeur comptable En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 15 820 457 1 006 124 338 670 17 165 251 Autres pays de l'Union européenne 214 609 3 009 1 978 219 596 Autres pays d'Europe 114 996 13 503 3 156 131 655 Amérique du Nord 6 059 1 1 416 7 476 Amériques centrale et du Sud 903 0 6 909 Afrique et Moyen-Orient 13 473 901 1 237 15 611 Asie et Océanie (hors Japon) 5 234 1 224 203 6 661 Japon 66 0 0 66 Dépréciations -30 278 -74 766 -179 068 -284 112 Total 16 145 519 949 996 167 598 17 263 113 Actifs financiers au coût amorti Au 31 décembre 2018 Valeur comptable En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 15 121 607 1 016 712 344 150 16 482 469 Autres pays de l'Union européenne 231 047 5 332 3 865 240 244 Autres pays d'Europe 111 277 5 650 2 469 119 396 Amérique du Nord 6 647 94 877 7 618 Amériques centrale et du Sud 613 0 17 630 Afrique et Moyen-Orient 15 167 2 279 1 417 18 863 Asie et Océanie (hors Japon) 5 482 881 209 6 572 Japon 71 0 0 71 Dépréciations -28 756 -68 844 -186 697 -284 297 Total 15 463 155 962 104 166 307 16 591 566 Dettes envers la clientèle par zone géographique En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 France (y compris DOM-TOM) 7 465 251 7 394 519 Autres pays de l'Union européenne 241 273 208 174 Autres pays d'Europe 311 129 86 759 Amérique du Nord 20 182 17 899 Amériques centrale et du Sud 5 375 6 491 Afrique et Moyen-Orient 26 532 24 296 Asie et Océanie (hors Japon) 11 338 12 130 Japon 2 146 2 079 Total Dettes envers la clientèle 8 083 226 7 752 347 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement Au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 1 416 585 30 242 3 449 1 450 276 Autres pays de l'Union européenne 55 581 35 0 55 616 Autres pays d'Europe 15 518 1 274 1 16 793 Amérique du Nord (1) 158 2 0 160 Amériques centrale et du Sud 310 0 0 310 Afrique et Moyen-Orient 1 069 9 0 1 078 Asie et Océanie (hors Japon) 873 2 0 875 Japon 8 0 0 8 Provisions (1) -3 665 -2 322 -760 -6 747 Total 1 486 437 29 242 2 690 1 518 369 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de financement Au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 1 297 272 27 693 4 354 1 329 319 Autres pays de l'Union européenne 37 273 50 0 37 323 Autres pays d'Europe 15 218 49 0 15 267 Amérique du Nord 138 1 0 139 Amériques centrale et du Sud 38 0 0 38 Afrique et Moyen-Orient 826 25 0 851 Asie et Océanie (hors Japon) 155 0 0 155 Japon 8 0 0 8 Provisions (1) -3 201 -1 726 -1 779 -6 706 Total 1 347 727 26 092 2 575 1 376 394 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie Au 31 décembre 2019 En milliers d'euros Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 516 488 15 409 5 914 537 811 Autres pays de l'Union européenne 145 0 0 145 Autres pays d'Europe 1 968 106 0 2 074 Provisions (1) -556 -1 841 -1 208 -3 605 Total 518 045 13 674 4 706 536 425 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie Au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 409 776 8 539 3 607 421 922 Autres pays de l'Union européenne 390 0 0 390 Autres pays d'Europe 1 777 0 0 1 777 Provisions -521 -1 040 -1 815 -3 376 Total 411 422 7 499 1 792 420 713 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan 3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique En milliers d'euros 31/12/2019 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 77 940 3 922 0 67 534 11 809 0 7 981 8 512 102 827 Administration générale 1 959 0 0 0 0 0 0 0 0 Grandes entreprises 22 952 1 756 0 10 881 2 725 0 1 071 934 14 601 Clientèle de détail 53 029 2 166 0 56 653 9 084 0 6 910 7 578 88 226 Total 77 940 3 922 0 67 534 11 809 0 7 981 8 512 102 827 En milliers d'euros 31/12/2018 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 79 236 2 245 0 73 366 16 650 0 7 198 8 770 107 145 Administration générale 150 70 0 0 0 0 0 0 5 805 Grandes entreprises 32 503 794 0 13 212 4 000 0 486 2 960 13 777 Clientèle de détail 46 583 1 381 0 60 154 12 650 0 6 712 5 810 87 563 Total 79 236 2 245 0 73 366 16 650 0 7 198 8 770 107 145 Risque de marché (cf. Rapport de gestion) Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 15 697 5 744 6 456 Swaps de taux d'intérêts 15 697 5 744 6 456 Instruments de devises 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 15 697 5 744 6 456 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 15 697 5 744 6 456 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 180 50 701 212 642 263 523 Swaps de taux d'intérêts 180 50 701 212 642 263 523 Sous-total 180 50 701 212 642 263 523 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 180 50 701 212 642 263 523 En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 806 31 464 137 363 170 633 Swaps de taux d'intérêts 1 806 31 464 137 363 170 633 Sous-total 1 806 31 464 137 363 170 633 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 1 806 31 464 137 363 170 633 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 817 139 1 879 2 835 Swaps de taux d'intérêts 817 139 1 879 2 835 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 817 139 1 879 2 835 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 817 139 1 879 2 835 En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 6 2 570 2 545 5 121 Swaps de taux d'intérêts 6 2 566 2 545 5 117 Caps-floors-collars 0 4 0 4 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 6 2 570 2 545 5 121 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 6 2 570 2 545 5 121 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 168 139 3 169 3 476 Swaps de taux d'intérêts 168 139 3 169 3 476 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 10 183 193 Autres 0 10 183 193 Sous-total 168 149 3 352 3 669 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 168 149 3 352 3 669 En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 32 504 4 339 4 875 Swaps de taux d'intérêts 32 500 4 339 4 871 Caps-floors-collars 0 4 0 4 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 5 170 175 Autres 0 5 170 175 Sous-total 32 509 4 509 5 050 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 32 509 4 509 5 050 Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Instruments de taux d'intérêt 5 523 021 4 602 787 Swaps de taux d'intérêts 5 491 831 4 555 479 Caps – floors - collars 31   190 47 308 Instruments de devises et or 24 306 30 286 Options de change 24 306 30 286 Autres instruments 0 0 Sous-total 5 547 327 4 633 073 Opérations de change à terme 45 530 88 390 Total notionnels 5 592 857 4 721 463 Risque de change (cf. Rapport de gestion) Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 988 409 138 357 690 522 262 299 0 2 079 587 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 694 296 1 283 625 4 916 993 9 885 568 0 16 780 482 Total 1 682 705 1 421 982 5 607 515 10 147 867 0 18 860 069 Dépréciations 0 0 0 0 0 -283 113 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 18 576 956 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 268 238 60 009 1 094 193 344 608 0 1 767 048 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 705 126 1 184 625 4 629 941 9 328 219 -9 159 15 838 752 Total 973 364 1 244 634 5 724 134 9 672 827 -9 159 17 605 800 Dépréciations 0 0 0 0 0 -283 246 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 17 322 554 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 647 861 3 079 288 3 097 561 2 338 174 0 10 162 884 Dettes envers la clientèle 6 622 305 283 856 1 126 292 50 773 0 8 083 226 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 8 270 166 3 363 144 4 223 853 2 388 947 0 18 246 110 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 775 686 2 963 069 3 225 562 1 720 111 0 9 684 428 Dettes envers la clientèle 5 969 281 507 975 1 178 336 96 755 0 7 752 347 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 7 744 967 3 471 044 4 403 898 1 816 866 0 17 436 775 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 0 15 4 050 0 0 4 065 Emprunts obligataires 8 0 0 74 426 0 74 434 Total dettes représentées par un titre 8 15 4 050 74 426 0 78 499 Total dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 0 1 215 102 250 0 0 103 465 Emprunts obligataires 16 0 0 80 172 0 80 188 Total dettes représentées par un titre 16 1 215 102 250 80 172 0 183 653 Total dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 Comptabilité de couverture (Cf. Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Facteurs de risque – Gestion du bilan" du Document d’enregistrement universel de Crédit Agricole S.A.) Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur de marché Montant notionnel Valeur de marché Montant notionnel Positive Négative Positive Négative Couverture de juste valeur 6 456 263 523 4 975 476 0 170 633 4 001 368 Taux d'intérêt 6 456 263 523 4 975 476 0 170 633 4 001 368 Couverture de flux de trésorerie 0 0 29 762 0 0 45 238 Taux d'intérêt 0 0 29 762 0 0 45 238 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 0 0 0 Total instruments dérivés de couverture 6 456 263 523 5 005 238 0 170 633 4 046 606 Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. En milliers d'euros 31/12/2019 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 535 802 1 664 779 2 804 657 5 005 238 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 527 469 1 643 350 2 804 657 4 975 476 Caps-floors-collars 0 0 0 8 333 21 429 0 29 762 Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 535 802 1 664 779 2 804 657 5 005 238 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 535 802 1 664 779 2 804 657 5 005 238 En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 223 592 1 011 521 2 811 493 4 046 606 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 223 592 966 283 2 811 493 4 001 368 Caps-floors-collars 0 0 0 0 45 238 0 45 238 Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 223 592 1 011 521 2 811 493 4 046 606 Total Notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 223 592 1 011 521 2 811 493 4 046 606 La note 3.2 "Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle" présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. — Couverture de juste valeur Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés de gré à gré 130 78 014 -2 918 376 476 0 75 028 5 141 428 368 Taux d'intérêt 130 78 014 -2 918 376 476 0 75 028 5 141 428 368 Instruments fermes 130 78 014 -2 918 376 476 0 75 028 5 141 428 368 Total des micro-couvertures de juste valeur 130 78 014 -2 918 376 476 0 75 028 5 141 428 368 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 6 326 185 509 -82 576 4 599 000 0 95 605 -21 116 3 573 000 Total couverture de juste valeur 6 456 263 523 -85 494 4 975 476 0 170 633 -15 975 4 001 368 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Eléments couverts Micro-couvertures 31/12/2019 31/12/2018 En milliers d'euros Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y compris cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Valeur comptable Dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 0 0 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 376 476 76 384 0 2 917 439 355 73 466 0 -5 141 Taux d'intérêt 376 476 76 384 0 2 917 439 355 73 466 0 -5 141 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 376 476 76 384 0 2 917 439 355 73 466 0 -5 141 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 0 0 0 0 0 0 0 0 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif 0 0 0 0 0 0 0 0 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures 31/12/2019 31/12/2018 En milliers d'euros Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 4 118 915 19 886 3 427 744 19 302 Total - Actifs 4 118 915 19 886 3 427 744 19 302 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 480 081 1 996 227 417 1 020 Total - Passifs 480 081 1 996 227 417 1 020 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y compris cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y compris cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt -85 494 85 494 0 -15 975 -15 975 0 Total -85 494 85 494 0 -15 975 -15 975 0 — Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y compris cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés 0 0 0 0 0 0 0 0 Marchés de gré à gré 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 0 0 Couverture de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 0 0 104 29 762 0 0 0 45 238 Total des macro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 104 29 762 0 0 0 45 238 Total de la couverture de flux de trésorerie 0 0 104 29 762 0 0 0 45 238 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 0 0 0 0 0 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé e sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisée sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 0 0 0 Taux d'intérêt 104 0 0 151 0 0 Total de la couverture de flux de trésorerie 104 0 0 151 0 0 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 0 0 0 Total de la couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 104 0 0 151 0 0 Risques opérationnels (cf. Rapport de gestion) Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 (CRR), le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumis au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1 er janvier 2014, et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce nouveau dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités, notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1), et de déductions des immobilisations incorporelles ; les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1 , constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles, et qu’ils ont été émis avant le 31/12/2011, ils font l’objet d’une clause de "grand-père" qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 permettant de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2 . Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances, quand l’établissement ne bénéficie pas de la dérogation conglomérat financier". En 2019 comme en 2018 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a respecté les exigences réglementaires. 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Produits et charges d’intérêts En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Sur les actifs financiers au coût amorti 424 132 411 826 Opérations avec les établissements de crédit 1 167 1 659 Opérations internes au Crédit Agricole 42 571 43 480 Opérations avec la clientèle 369 915 355 069 Titres de dettes 10 479 11 618 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 2 550 8 145 Autres intérêts et produits assimilés 0 0 Produits d'intérêts (1) (2) 426 682 419 971 Sur les passifs financiers au coût amorti -149 653 -140 767 Opérations avec les établissements de crédit -1 424 -1 576 Opérations internes au Crédit Agricole -82 318 -83 229 Opérations avec la clientèle -66 133 -54 354 Dettes représentées par un titre 222 -1 608 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -58 522 -57 903 Autres intérêts et charges assimilées -179 -1 Charges d'intérêts -208 354 -198 671 (1) dont 9 470 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2019 contre 8 939 milliers d'euros au 31 décembre 2018. (2) dont 14 057 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2019 contre 13 914 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Produits et charges de commissions En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 1 214 -63 1 151 982 -61 921 Sur opérations internes au Crédit Agricole 21 145 -18 137 3 008 20 552 -17 084 3 468 Sur opérations avec la clientèle 75 779 -1 026 74 753 73 815 -1 139 72 676 Sur opérations de change 330 0 330 192 0 192 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 76 0 76 68 0 68 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 153 629 -19 352 134 277 147 355 -17 826 129 529 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 3 311 -21 3 290 3 490 -334 3 156 Total Produits et charges de commissions 255 484 -38 599 216 885 246 454 -36 444 210 010 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dividendes reçus 63 9 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 336 1 896 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 94 11 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI 1 762 -4 166 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 458 468 Résultat de la comptabilité de couverture 0 -1 807 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 2 713 -3 589 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 150 111 -150 111 0 152 073 -152 073 0 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 76 514 -73 597 2 917 73 466 -78 607 -5 141 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couverture) 73 597 -76 514 -2 917 78 607 -73 466 5 141 Couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 269 000 -269 000 0 168 520 -170 327 -1 807 Variations de juste valeur des éléments couverts 175 788 -93 212 82 576 95 011 -75 551 19 460 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 93 212 -175 788 -82 576 73 509 -94 776 -21 267 Total Résultat de la comptabilité de couverture 419 111 -419 111 0 320 593 -322 400 -1 807 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dan s la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 40 526 37 421 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 40 526 37 421 Produits (charges) nets des autres activités En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Produits nets des immeubles de placement -160 75 Autres produits (charges) nets 148 421 Produits (charges) des autres activités -12 496 Charges générales d’exploitation En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charges de personnel -178 779 -180 906 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -12 549 -12 957 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -90 590 -97 986 Charges générales d'exploitation -281 918 -291 849 (1) Dont 2 696 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution au 31 décembre 2019 Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. est donnée ci-dessous : Collège des Commissaires aux comptes du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. En milliers d'euros Ernst & Young Expertea Total 2019 2019 2018 2019 2018 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 117 119 52 51 169 Emetteur 117 119 52 51 169 Services autres que la certification des comptes 53 55 3 3 56 Emetteur 53 55 3 3 56 Total 170 174 55 54 225 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dotations aux amortissements -22 791 -17 236 Immobilisations corporelles (1) -22 140 -16 730 Immobilisations incorporelles -651 -506 Dotations (reprises) aux dépréciations 154 0 Immobilisations corporelles 154 0 Immobilisations incorporelles 0 0 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -22 637 -17 236 (1) Dont 5 132 milliers d’euros comptabilisés au titre de l'amortissement du droit d'utilisation au 31 décembre 2019 Coût du risque En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan sains (Bucket 1 et Bucket 2) -9 342 -1 197 Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir -2 022 -5 036 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -1 523 -4 543 Engagements par signature -499 -493 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie -7 320 3 839 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -5 923 -2 717 Engagements par signature -1 397 6 556 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs et provisions sur engagements hors bilan dépréciés (Bucket 3) -13 024 -22 662 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -14 650 -23 422 Engagements par signature 1 626 760 Autres actifs 30 111 Risques et charges 6 315 1 897 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -16 021 -21 851 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 360 -1 566 Récupérations sur prêts et créances 780 737 comptabilisés au coût amorti 780 737 Décotes sur crédits restructurés -56 -69 Pertes sur engagements par signature 0 -77 Autres pertes -254 -394 Coût du risque -16 911 -23 220 Gains ou pertes nets sur autres actifs En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 18 687 Plus-values de cession 35 936 Moins-values de cession -17 -249 Gains ou pertes nets sur autres actifs 18 687 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Charge d'impôt courant -46 370 -38 076 Charge d'impôt différé 4 553 489 Total Charge d'impôt -41 817 -37 587 Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 156 992 34,43% -54 052 Effet des différences permanentes 9 417 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -165 Effet de l’imposition à taux réduit 532 Effet des autres éléments 2 451 Taux et charge effectifs d'impôt 26,64% -41 817 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élè ve à  -1 148 milliers d’euros au 31 décembre 2019. Au 31 décembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 134 020 34,43% -46 143 Effet des différences permanentes -3 077 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -2 615 Effet de l’imposition à taux réduit 497 Effet des autres éléments 1 033 Taux et charge effectifs d'impôt 28,05% -37 587 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élève à 3 835 milliers d’euros au 31 décembre 2018. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -418 -366 Ecart de réévaluation de la période 104 151 Autres variations -522 -517 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 118 133 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -300 -233 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -1 657 -67 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 71 282 -92 611 Ecart de réévaluation de la période 71 221 -92 611 Transferts en réserves 14 0 Autres variations 47 0 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -1 266 3 702 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 68 359 -88 976 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 68 059 -89 209 Dont part du Groupe 68 059 -89 209 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt En milliers d'euros 31/12/2018 Variation 31/12/2019 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 3 694 -1 008 2 686 2 686 -418 118 -300 -300 3 276 -890 2 386 2 386 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 694 -1 008 2 686 2 686 -418 118 -300 -300 3 276 -890 2 386 2 386 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 3 694 -1 008 2 686 2 686 -418 118 -300 -300 3 276 -890 2 386 2 386 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -11 079 2 862 -8 217 -8 217 -1 657 427 -1 230 -1 230 -12 736 3 289 -9 447 -9 447 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 166 793 -6 425 160 368 160 368 71 282 -1 693 69 589 69 589 238 075 -8 118 229 957 229 957 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 155 714 -3 563 152 151 152 151 69 625 -1 266 68 359 68 359 225 339 -4 829 220 510 220 510 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 155 714 -3 563 152 151 152 151 69 625 -1 266 68 359 68 359 225 339 -4 829 220 510 220 510 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 159 408 -4 571 154 837 154 837 69 207 -1 148 68 359 68 059 228 615 -5 719 222 896 222 896 En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0 0 Gains et pertes sur actifs disponible à la vente 36 710 -1 379 35 331 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -348 128 -220 4 060 -1 141 2 919 2 919 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4 060 -1 141 2 919 2 919 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 36 362 -1 251 35 111 35 111 4 060 -1 141 2 918 2 919 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -264 -264 -528 -11 012 2 844 -8 168 -8 168 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -264 -264 -528 -528 259 404 -10 109 249 295 249 295 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 248 392 -7 265 241 127 241 127 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 248 392 -7 265 241 127 241 127 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 36 098 -1 515 34 583 34 583 252 452 -8 406 244 045 244 046 En milliers d'euros Variation 31/12/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 1 0 0 0 1 0 Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -366 133 -233 -233 3 694 -1 008 2 686 2 686 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -366 133 -233 -233 3 694 -1 008 2 686 2 686 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -366 133 -232 -233 3 694 -1 008 2 686 2 686 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -67 18 -49 -49 -11 079 2 862 -8 217 -8 217 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -92 611 3 684 -88 927 -88 927 166 793 -6 425 160 368 160 368 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -92 678 3 702 -88 976 -88 976 155 714 -3 563 152 151 152 151 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -92 678 3 702 -88 976 -88 976 155 714 -3 563 152 151 152 151 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -93 044 3 835 -89 208 -89 209 159 408 -4 571 154 837 154 837 5. Informations sectorielles Définition des secteurs opérationnels Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités. 6. Notes relatives au bilan Caisse, banques centrales En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actif Passif Actif Passif Caisse 109 603 90 006 Banques centrales 89 536 0 91 259 0 Valeur au bilan 199 139 0 181 265 0 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 835 5 121 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 39 147 500 057 Instruments de capitaux propres 937 843 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 38 210 499 214 Valeur au bilan 41 982 505 178 Actifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Instruments dérivés 2 835 5 121 Valeur au bilan 2 835 5 121 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Actions et autres titres à revenu variable 0 0 Titres de participation non consolidés 937 843 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 937 843 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de dettes 38 210 499 214 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 628 2 591 OPCVM 35 582 496 623 Total instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 38 210 499 214 Passifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 669 5 050 Valeur au bilan 3 669 5 050 Passifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Instruments dérivés 3 669 5 050 Valeur au bilan 3 669 5 050 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 "Comptabilité de couverture". Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 433 249 259 312 -21 235 1 358 640 185 999 -19 206 Total 1 433 249 259 312 -21 240 1 358 640 185 999 -19 211 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 -5 0 0 -5 Total des titres de dettes 0 0 -5 0 0 -5 Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 0 0 -5 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (nets d'impôt) 0 -5 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Actions et autres titres à revenu variable 5 439 53 0 4 049 52 0 Titres de participation non consolidés 1 427 810 259 259 -21 235 1 354 591 185 947 -19 206 Total Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 433 249 259 312 -21 235 1 358 640 185 999 -19 206 Impôts -8 118 0 -6 415 0 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) 251 194 -21 235 179 584 -19 206 Instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Juste Valeur à la date de décomptabi lisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Juste Valeur à la date de décomptabi lisation Gains cumulés réalisés  1 Pertes cumulées réalisées  1 Titres de participation non consolidés 0 0 -14 0 0 -5 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 0 0 -14 0 0 -5 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) 0 -14 0 -5 Au cours de l'exercice, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a procédé à la cession du titre TP SA Honoré CRESP. Cette cession résulte de la mise en liquidation de cette société . Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 079 586 1 767 047 Prêts et créances sur la clientèle 16 497 370 15 555 507 Titres de dettes 744 849 824 640 Valeur au bilan 19 321 805 18 147 194 Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et prêts 18 473 15 958 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 18 466 15 950 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) 0 0 Titres reçus en pension livrée 0 192 774 Prêts subordonnés 2 422 2 688 Valeur brute 20 895 211 420 Dépréciations -1 -1 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 20 894 211 419 Comptes ordinaires 857 109 326 028 Comptes et avances à terme 1 201 583 1 229 600 Total Prêts et créances internes au Crédit Agricole 2 058 692 1 555 628 Valeur au bilan 2 079 586 1 767 047 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euro s 31/12/2019 31/12/2018 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 6 633 8 378 Autres concours à la clientèle 16 676 131 15 716 621 Avances en comptes courants d'associés 22 287 21 470 Comptes ordinaires débiteurs 75 431 92 283 Valeur brute 16 780 482 15 838 752 Dépréciations -283 112 -283 245 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 16 497 370 15 555 507 Valeur au bilan 16 497 370 15 555 507 Titres de dettes En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 327 178 339 954 Obligations et autres titres à revenu fixe 418 670 485 737 Total 745 848 825 691 Dépréciations -999 -1 051 Valeur au bilan 744 849 824 640 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passifs associés Valeur comptable dont titrisation (non déconsolidante) dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable dont titrisation (non déconsolidante) dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 Total Actifs financiers 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 Total actifs transférés 80 695 80 695 0 85 633 74 426 74 426 0 75 497 10 136 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Actifs transférés non décomptabilisés intégralement au 31 décembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passifs associés Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Juste valeur (1) Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Juste valeur (1) Juste valeur nette (1) Actifs financiers au coût amorti 257 163 87 346 169 817 281 173 247 824 80 172 167 652 271 942 9 231 0 0 0 Titres de dettes 169 817 0 169 817 188 661 167 652 0 167 652 192 773 -4 112 0 0 0 Prêts et créances 87 346 87 346 0 92 512 80 172 80 172 0 79 169 13 343 0 0 0 Total Actifs financiers 257 163 87 346 169 817 281 173 247 824 80 172 167 652 271 942 9 231 0 0 0 Total actifs transférés 257 163 87 346 169 817 281 173 247 824 80 172 167 652 271 942 9 231 0 0 0 (1) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. Au titre de l’exercice, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a constaté aucun engagement encouru relatif aux actifs transférés décomptabilisés intégralement. Expositions au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au risque souverain sont les suivantes : Activité bancaire 31/12/2019 Expositions nettes de dépréciations En milliers d'euros Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat France 0 0 0 327 094 327 094 0 327 094 Total 0 0 0 327 094 327 094 0 327 094 31/12/2018 Expositions nettes de dépréciations En milliers d'euros Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat France 0 224 297 0 339 874 564 171 0 564 171 Autres pays 0 546 564 0 0 546 564 0 546 564 Total 0 770 861 0 339 874 1 110 735 0 1 110 735 Passifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 10 162 884 9 684 428 Dettes envers la clientèle 8 083 226 7 752 347 Dettes représentées par un titre 78 499 183 653 Valeur au bilan 18 324 609 17 620 428 Dettes envers les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 2 431 2 688 Titres donnés en pension livrée 0 192 689 Total 2 431 195 377 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 71 836 72 547 Comptes et avances à terme 10 088 617 9 416 504 Total 10 160 453 9 489 051 Valeur au bilan 10 162 884 9 684 428 Dettes envers la clientèle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Comptes ordinaires créditeurs 6 272 313 5 709 088 Comptes d'épargne à régime spécial 63 453 46 871 Autres dettes envers la clientèle 1 747 460 1 996 388 Valeur au bilan 8 083 226 7 752 347 Dettes représentées par un titre En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Titres de créances négociables 4 065 103 465 Emprunts obligataires 74 434 80 188 Valeur au bilan 78 499 183 653 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – Actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2019 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 9 291 0 9 291 0 0 9 291 Total des actifs financiers soumis à compensation 9 291 0 9 291 0 0 9 291 En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 5 121 0 5 121 0 0 5 121 Prises en pension de titres 192 774 0 192 774 0 0 192 774 Total des actifs financiers soumis à compensation 197 895 0 197 895 0 0 197 895 Compensation – Passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2019 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 267 192 0 267 192 0 259 204 7 988 Emprunts de titres 183 0 183 0 0 183 Total des passifs financiers soumis à compensation 267 375 0 267 375 0 259 204 8 171 En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 175 683 0 175 683 0 169 060 6 623 Mises en pension de titres 192 689 0 192 689 0 0 192 689 Total des passifs financiers soumis à compensation 368 372 0 368 372 0 169 060 199 312 Actifs et passifs d’impôts courants et différés En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Impôts courants 2 488 5 021 Impôts différés 57 110 53 814 Total actifs d'impôts courants et différés 59 598 58 835 Impôts courants (1) 102 0 Impôts différés 0 0 Total passifs d'impôts courants et différés 102 0 (1) Présentation des provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat en passifs d’impôts courants à compter du 1 er janvier 2019. Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 71 401 0 66 443 0 pour risques et charges non déductibles 41 930 0 38 159 0 Autres différences temporaires (1) 29 471 0 28 284 0 Impôts différés sur réserves latentes -7 395 0 -6 138 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -10 706 -2 587 -9 048 -2 622 Couverture de flux de trésorerie 52 942 79 1 087 Gains et pertes sur écarts actuariels 3 259 1 645 2 831 1 535 Impôts différés sur résultat -6 896 0 -6 491 0 Effet des compensations 0 0 0 0 Total impôts différés 57 110 0 53 814 0 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres actifs 408 704 327 763 Comptes de stocks et emplois divers 2 560 2 231 Débiteurs divers (1) 405 890 325 504 Comptes de règlements 254 28 Comptes de régularisation 114 823 84 961 Comptes d'encaissement et de transfert 41 191 22 637 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 9 9 Produits à recevoir 56 528 53 429 Charges constatées d'avance 907 1 226 Autres comptes de régularisation 16 188 7 660 Valeur au bilan 523 527 412 724 (1) Dont 1 990 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Autres passifs (1) 140 458 92 725 Comptes de règlements 0 1 Créditeurs divers 112 527 88 451 Versements restant à effectuer sur titres 5 752 4 273 Dettes locatives (3) 22 179 0 Comptes de régularisation 254 019 267 129 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 61 929 41 954 Produits constatés d’avance 126 473 128 868 Charges à payer 56 122 87 412 Autres comptes de régularisation 9 495 8 895 Valeur au bilan 394 477 359 854 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. (3) Cf. note 1.1 Normes applicables et comparabilité - IFRS 16 Contrats de location Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne possède pas d’actifs de cette nature. Co-entreprises et entreprises associées Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’intègre pas dans son périmètre de consolidation des entreprises de cette nature. Immeubles de placement En milliers d'euros 31/12/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2019 Valeur brute 4 578 4 562 -35 9 105 Amortissements et dépréciations -504 -160 0 -664 Valeur au bilan (1) 4 074 4 402 -35 0 8 441 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2018 Valeur brute 1 381 1 381 65 -52 3 184 4 578 Amortissements et dépréciations -519 -519 -44 21 38 -504 Valeur au bilan (1) 862 862 21 -31 3 222 4 074 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple Juste valeur des immeubles de placement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1  0 0  Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2  0 0  Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 9 105 4 578 Valeur de marché des immeubles de placement 9 105 4 578 Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût au bilan. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) Les immobilisations corporelles d’exploitation incluent les droits d’utilisation des immobilisations prises en location en tant que preneur à compter du 1 er janv ier 2019 (Cf. note 1.1 "Normes applicables et comparabilité" – IFRS 16 Contrats de location). Les amortissements et dépréciations des immobilisations corporelles d’exploitation sont présentés y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. En milliers d'euros 31/12/2018 01/01/2019 (1) Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2019 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 353 901 391 797 18 410 -3 080 407 127 Amortissements et dépréciations -255 817 -256 127 -22 315 1 197 -277 245 Valeur au bilan 98 084 135 670 -3 905 -1 883 129 882 Immobilisations incorporel Valeur brute 31 142 21 953 515 -1 22 467 Amortissements et dépréciations -20 405 -20 095 -651 0 -20 746 Valeur au bilan 10 737 1 858 -136 -1 0 1 721 (1) Impact de la comptabilisation du droit d'utilisation dans le cadre de la première application de la norme IFRS 16 Contrats de location (Cf. note 1.1 "Normes applicables et comparabilité"). En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Autres mouvements 31/12/2018 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 354 247 354 247 14 859 -12 021 -3 185 353 901 Amortissements et dépréciations (1) -249 864 -249 864 -16 730 10 815 -38 -255 817 Valeur au bilan 104 383 104 383 -1 871 -1 206 -3 223 98 084 Immobilisations incorporelles Valeur brute 30 336 30 336 806 31 142 Amortissements et dépréciations -19 900 -19 900 -506 -20 405 Valeur au bilan 10 436 10 436 300 0 0 10 737 (1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple. Provisions En milliers d'euros 31/12/2018 01/01/2019  (2) Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2019 Risques sur les produits épargne-logement 14 287 14 287 8 170 -18 22 440 Risques d’exécution des engagements par signature 10 082 10 082 39 291 -39 021 10 352 Risques opérationnels 7 484 7 484 386 -3 145 4 725 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 7 963 7 963 182 -155 -552 1 233 8 671 Litiges divers 16 878 16 878 1 377 -1 113 -3 898 13 243 Participations 1 478 1 478 500 -170 1 808 Autres risques 13 781 13 781 3 047 -6 422 -1 573 8 833 Total 71 953 71 953 52 953 -7 690 -48 377 1 233 70 072 (1) Dont 6 766 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 905 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (2) Reclassement des provisions pour risques fiscaux portant sur l’impôt sur le résultat de la rubrique « Provisions » vers la rubrique « Passifs d’impôts courants et différés » au 1 er janvier 2019. En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements 31/12/2018 Risques sur les produits épargne-logement 13 729 13 729 557 14 287 Risques d’exécution des engagements par signature 4 356 4 356 6 806 -13 632 12 552 10 082 Risques opérationnels 7 167 7 167 550 -233 7 484 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 8 314 8 314 182 -134 -34 -366 7 963 Litiges divers 18 553 18 553 4 034 -208 -5 501 16 878 Participations 1 020 1 020 458 1 478 Autres risques 18 154 17 584 3 391 -7 302 -169 277 13 781 Total 70 723 70 723 15 978 -7 644 -19 569 12 463 71 953 (1) Dont 6 074 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 889 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Provision épargne-logement : Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 338 886 554 206 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 1 268 914 930 864 Ancienneté de plus de 10 ans 943 518 962 098 Total plans d'épargne-logement 2 551 318 2 447 168 Total comptes épargne-logement 215 184 203 103 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 766 502 2 650 271 Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre  REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. pour les données au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. et à fin novembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. pour les données au 31 décembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement 1 157 1 516 Comptes épargne-logement 3 151 4 606 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 4 308 6 122 Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -135 -1 349 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -14 533 -7 392 Ancienneté de plus de 10 ans -7 771 -5 528 Total plans d'épargne-logement -22 440 -14 269 Total comptes épargne-logement 0 -18 Total provision au titre des contrats épargne-logement -22 440 -14 287 En milliers d'euros 31/12/2018 Dotations Reprises 31/12/2019 Plans d'épargne-logement -14 269 -8 170 0 -22 439 Comptes épargne-logement -18 0 18 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -14 287 -8 170 18 -22 439 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe "Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes" de la partie "Cadre général". Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-177 5 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel d e refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que pa r les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse régionale Nombre de titres au 01/01/2019 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2019 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Part sociales 4 160 470 0 0 4 160 470 75,00% 100,00% Dont 51 Caisses locales 4 160 448 3 0 4 160 451 75,00% 93,07% Dont 18 administrateurs de la CR 21 0 3 18 0,00% 6,57% Dont Sacam Mutualisation 1 0 0 1 0,00% 0,36% Total 5 547 286 0 0 0 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros. Résultat par action Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le rés ultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellemen t par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. Dividendes Au titre de l’exercice REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. , le Conseil d’administration de la Caiss e régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 27 mars 2020 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,42 euros et par CCA de 5,61 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Dividendes Année de rattachement du dividende Par CCA Par part sociale Montant Net Montant Net 2016 5,72 0,27 2017 5,49 0,44 2018 5,56 0,44 Prévu 2019 5,61 0,42 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes versés par le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au cours de l’exercice figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 892 milliers d’euros en REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . Affectation du résultat et fixation du dividende REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 27 mars 2020 . Le texte de la résolution est le suivant : 5ème Résolution : L’Assemblée générale, conformément aux articles 30 et 32 des statuts décide de fixer à 2,81% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2019. 6ème Résolution : Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 25 octobre 2001, l’Assemblée gé nérale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 25 % de 30 % du résultat, soit 5,61 € par titre pour un montant de 7 780 037,76 €. 7ème Résolution : L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2019, se soldant par un bénéfice de 103 674 816,48 €. Affectation du Résultat de l’exercice 2019 Bénéfice 103 674 816,48 € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA -9 533 675,86 € Solde 94 141 140,62 € Affectation des ¾ à la réserve légale 70 605 855,47 € Solde à affecter 23 535 285,15 € Autres réserves 23 535 285,15 € Participations ne donnant pas le contrôle Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en "Indéterminée". En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 199 139 0 0 0 0 199 139 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 815 15 139 40 076 937 41 982 Instruments dérivés de couverture 0 15 697 5 744 0 6 456 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 433 249 1 433 249 Actifs financiers au coût amorti 1 601 670 1 472 335 5 909 299 10 338 501 0 19 321 805 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 191 269 0 0 0 0 191 269 Total actifs financiers par échéance 1 992 893 1 472 365 5 910 135 10 384 321 1 434 186 21 193 900 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 165 3 149 3 352 0 3 669 Instruments dérivés de couverture 103 77 50 701 212 642 0 263 523 Passifs financiers au coût amorti 8 270 174 3 363 159 4 227 903 2 463 373 0 18 324 609 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 2 077 0 0 0 0 2 077 Total passifs financiers par échéance 8 272 519 3 363 239 4 278 753 2 679 367 0 18 593 878 En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 181 265 0 0 0 0 181 265 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 273 883 19 2 570 5 123 223 583 505 178 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 358 640 1 358 640 Actifs financiers au coût amorti 911 543 1 278 901 6 029 711 9 933 695 -6 656 18 147 194 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 103 536 0 0 0 0 103 536 Total actifs financiers par échéance 1 470 227 1 278 920 6 032 281 9 938 818 1 575 567 20 295 813 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 26 6 509 4 509 0 5 050 Instruments dérivés de couverture 1 241 565 31 464 137 363 0 170 633 Passifs financiers au coût amorti 7 744 983 3 472 259 4 506 148 1 897 038 0 17 620 428 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 559 0 0 0 0 -1 559 Total passifs financiers par échéance 7 744 691 3 472 830 4 538 121 2 038 910 0 17 794 552 7. Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Salaires et traitements (1) 95 895 97 564 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 10 988 10 226 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 2 857 2 797 Autres charges sociales 37 181 38 400 Intéressement et participation 16 899 16 755 Impôts et taxes sur rémunération 14 959 15 164 Total charges de personnel 178 779 180 906 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 654 milliers d'euros au 31 décembre 2019 contre 800 milliers d'euros au 31 décembre 2018. Dont médailles du travail pour 155 milliers d’euros au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. contre 134 milliers d’euros au 31 décembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . 7.2 Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2019 31/12/2018 France 2 371 2 409 Total 2 371 2 409 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1 44 346 42 449 Coût des services rendus sur l'exercice 2 726 2 681 Coût financier 631 585 Modifications, réductions et liquidations de régime -2 633 0 Variations de périmètre -124 -84 Prestations versées (obligatoire) -1 000 -1 522 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) -1 115 499 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 2 797 -262 Dette actuarielle au 31/12/N 45 628 44 346 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Toutes zones Toutes zones Coût des services 93 2 681 Charge/produit d'intérêt net 374 44 Impact en compte de résultat au 31/12/N 467 2 725 Détail des gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Toutes zones Toutes zones Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1 11 077 11 012 Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -25 -172 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) -1 115 499 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 2 797 -262 Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N 1 657 65 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 38 273 35 975 Intérêt sur l'actif (produit) 257 541 Gains/(pertes) actuariels 25 172 Cotisations payées par l'employeur 1 432 3 191 Variations de périmètre -125 -84 Prestations payées par le fonds -1 000 -1 522 Juste valeur des actifs au 31/12/N 38 862 38 273 Position nette En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 45 628 44 346 Juste valeur des actifs fin de période -38 862 -38 273 Position nette (passif) / actif fin de période -6 766 -6 073 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Zone euro Zone euro Taux d'actualisation (1) 0,98% 1,42% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1,25% 1,58% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) 2,00% à 3,50% de 2,00% à 3,50% Taux d'évolution des coûts médicaux N.C. N.C. (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice iboxx AA. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs En milliers d'euros Zone euro en % en montant Actions 10,26% 3 988 Obligations 82,83% 32 190 Immobilier 6,91% 2 684 Au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. , les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement entre 0,80% et 6,52% ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement entre 0,80% et 7,22%. Par ailleurs, au titre de l’année 2019, une cotisation exceptionnelle de capitaux constitutifs complémentaires de rentes a été versée pour un montant de 1 797 milliers d’euros. 7.5 Autres avantages sociaux La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement le 26 avril 2019, qui couvre la période de 2019 à 2021. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 16 899 milliers d’euros . La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 905 milliers d’euros. Les provisions constituées par le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces engagements sociaux (retraite) et assimilés s’élèvent à 6 766 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2019. 7.6 Rémunérations de dirigeants Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/2019 à 2 511 milliers d'euros. 8. Contrats de location 8.1 Contrats de location dont le Groupe est preneur Le poste « Immobilisations corporelles d’exploitation » au bilan est composé d'actifs détenus en propre et d'actifs loués qui ne remplissent pas la définition d'immeubles de placement. En milliers d'euros 31/12/2019 Immobilisations corporelles détenues en propre 99 334 Droits d'utilisation des contrats de location 30 548 Total Immobilisations corporelles d'exploitation 129 882 La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est également preneur dans des contrats de location de matériel informatique (photocopieurs, ordinateurs, …) pour des durées de 1 à 3 ans. Ces contrats sont de faible valeur et/ou de courte durée. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a choisi d’appliquer les exemptions prévues par IFRS 16 et de ne pas comptabiliser au bilan de droit d’utilisation et de dette locative sur ces contrats. Variation des actifs au titre du droit d’utilisation La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est preneur d’actifs const itués par des agences bancaires. Les informations relatives aux contrats dont la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est preneur sont présentés ci-dessous : E n milliers d'euros 01/01/2019 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2019 Immobilier Valeur brute 37 896 0 372 -2 278 0 0 35 990 Amortissements et dépréciations -310 0 -5 232 100 0 0 -5 442 Total Immobilier 37 586 0 -4 860 -2 178 0 0 30 548 Mobilier Valeur brute 0 0 0 0 0 0 Amortissements et dépréciations 0 0 0 0 0 0 Total Mobilier 0 0 0 0 0 0 Total Droits d'utilisation 37 586 0 -4 860 -2 178 0 0 30 548 Echéancier des dettes locatives En milliers d'euros 31/12/2019 ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes locatives Dettes locatives 4 890 13 597 3 692 22 179 Détail des charges et produits de contrats de location En milliers d'euros 31/12/2019 Charges d'intérêts sur dettes locatives -179 Total Intérêts et charges assimilées (PNB) -179 Charges relatives aux contrats de location court terme -16 Charges relatives aux contrats de location de faible valeur -641 Charges relatives aux paiements de loyers variables exclus de l'évaluation de la dette -388 Produits de sous-location tirés d'actifs au titre de droits d'utilisation 0 Profits ou pertes résultant de transactions de cession-bail 0 Profits ou pertes résultant de modifications de contrats de location 2 Total Charges générales d'exploitation -1 043 Dotations aux amortissements sur droits d'utilisation -5 232 Total Dotations aux amortissements des immobilisations corporelles -5 232 Total Charges et produits de contrats de location -6 454 Montants des flux de trésorerie de la période En milliers d'euros 31/12/2019 Total des sorties de trésorerie relatives aux contrats de location -7 959 8.2 Contrats de location dont le Groupe est bailleur Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur propose une activité de location qui ne concerne que des biens immobiliers. Produits de contrats de location En milliers d'euros 31/12/2019 Location simple 442 Produits locatifs 442 9. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Engagements donnés 2 314 496 2 056 011 Engagements de financement 1 525 116 1 383 100 Engagements en faveur des établissements de crédit 2 025 13 330 Engagements en faveur de la clientèle 1 523 091 1 369 770 Ouverture de crédits confirmés 750 804 629 443 Ouverture de crédits documentaires 7 310 4 312 Autres ouvertures de crédits confirmés 743 494 625 131 Autres engagements en faveur de la clientèle 772 287 740 327 Engagements de garantie 789 380 672 911 Engagements d'ordre des établissements de crédit 405 898 382 349 Autres garanties (1) 405 898 382 349 Engagements d'ordre de la clientèle 383 482 290 562 Cautions immobilières 201 410 153 954 Autres garanties d'ordre de la clientèle 182 072 136 608 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus 8 020 085 7 497 010 Engagements de financement 46 262 46 262 Engagements reçus des établissements de crédit 46 262 46 262 Engagements de garantie 7 973 823 7 450 348 Engagements reçus des établissements de crédit 519 454 406 197 Engagements reçus de la clientèle 7 454 369 7 044 151 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 341 803 1 285 168 Autres garanties reçues 6 112 566 5 758 983 Engagements sur titres 400 Titres à recevoir 400 (1) Dont 240 807 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1 er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 625 575 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie En milliers d'euros 31/12/2019 31/12/2018 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 5 404 316 5 504 635 Titres et valeurs donnés en pension (1) 0 192 689 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 5 404 316 5 697 324 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres et valeurs reçus en pension (1) 0 195 144 Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 0 195 144 (1) OAT données et reçues en pension. Opération réciproque avec CACIB. Au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. , la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas utilisé les titres souscrits auprès des "FCT Crédit Agricole Habitat" comme dispositif de refinancement . Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2019, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a apporté 5 404 316 milliers d’euros de créances en garantie dans l e cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 504 636 milliers d’euros en 2018. La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : 3 464 148 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du groupe auprès de la Banque de France, contre 3 628 518 milliers d’euros en 2018 ; 434 239 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) contre 473 643 milliers d’euros en 2018 ; 1 505 929 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 402 475 milliers d’euros en 2018. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.  A l’exception des titres reçus en pension livrée, les garanties détenues par la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de son activité. 10. Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de l’entité. Reclassements effectués par le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’a pas opéré en 2019 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. 11. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price ”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marc hé observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluati on, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour les quels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; des actifs ou passifs exigibles à vue ; des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 11.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 18 576 956 18 928 180 0 18 928 180 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 2 079 586 2 058 962 0 2 058 962 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 875 575 867 828 867 828 Comptes et prêts à terme 1 201 590 1 188 371 1 188 371 Prêts subordonnés 2 422 2 763 2 763 Autres prêts et créances -1 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 16 497 370 16 869 218 0 16 869 218 0 Créances commerciales 6 597 6 597 6 597 Autres concours à la clientèle 16 426 764 16 835 585 16 835 585 Avances en comptes courants d'associés 13 996 22 153 22 153 Comptes ordinaires débiteurs 50 013 4 883 4 883 Titres de dettes 744 849 786 603 786 603 0 0 Effets publics et valeurs assimilées 327 094 359 379 359 379 Obligations et autres titres à revenu fixe 417 755 427 224 427 224 Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 19 321 805 19 714 783 786 603 18 928 180 0 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 17 322 554 17 496 043 0 17 496 043 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 767 047 1 742 465 0 1 742 465 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 341 978 334 223 334 223 0 Comptes et prêts à terme 1 229 608 1 210 067 1 210 067 Titres reçus en pension livrée 192 774 195 144 195 144 Prêts subordonnés 2 687 3 031 3 031 Prêts et créances sur la clientèle 15 555 507 15 753 578 0 15 753 578 0 Créances commerciales 8 329 8 320 8 320 Autres concours à la clientèle 15 468 692 15 723 404 15 723 404 Avances en comptes courants d'associés 14 292 21 336 21 336 Comptes ordinaires débiteurs 64 194 518 518 Titres de dettes 824 640 860 507 859 985 0 522 Effets publics et valeurs assimilées 339 874 368 798 368 798 Obligations et autres titres à revenu fixe 484 766 491 709 491 187 522 Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 18 147 194 18 356 550 859 985 17 496 043 522 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2019 Juste valeur au 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 10 162 884 10 155 440 0 10 155 440 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 71 836 71 836 71 836 Comptes et emprunts à terme 10 091 048 10 083 604 10 083 604 Dettes envers la clientèle 8 083 226 7 988 651 0 7 988 651 0 Comptes ordinaires créditeurs 6 272 313 6 272 234 6 272 234 Comptes d'épargne à régime spécial 63 453 63 453 63 453 Autres dettes envers la clientèle 1 747 460 1 652 964 1 652 964 Dettes représentées par un titre 78 499 79 504 75 497 4 007 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 18 324 609 18 223 595 75 497 18 148 098 0 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 9 684 428 9 594 169 0 9 594 169 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 72 547 72 481 72 481 Comptes et emprunts à terme 9 419 192 9 333 027 9 333 027 Titres donnés en pension livrée 192 689 188 661 188 661 Dettes envers la clientèle 7 752 347 1 599 180 0 1 599 180 0 Comptes ordinaires créditeurs 5 709 088 Comptes d'épargne à régime spécial 46 871 Autres dettes envers la clientèle 1 996 388 1 599 180 1 599 180 Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre 183 653 177 024 79 169 97 855 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 620 428 11 370 373 79 169 11 291 204 0 11.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction fait e d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité direc tement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 2 835 0 2 835 0 Instruments dérivés 2 835 2 835 Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat 39 147 0 36 519 2 628 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 937 0 937 0 Titres de participation non consolidés 937 937 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 38 210 0 35 582 2 628 Titres de dettes 38 210 35 582 2 628 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 628 0 2 628 OPCVM 35 582 35 582 Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 1 433 249 0 1 433 249 0 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 433 249 1 433 249 Actions et autres titres à revenu variable 5 439 5 439 Titres de participation non consolidés 1 427 810 1 427 810 Instruments dérivés de couverture 6 456 0 6 456 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 481 687 0 1 479 059 2 628 En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 121 0 5 121 0 Instruments dérivés 5 121 5 121 Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat 500 057 218 923 278 543 2 591 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 843 0 843 0 Titres de participation non consolidés 843 843 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 499 214 218 923 277 700 2 591 Titres de dettes 499 214 218 923 277 700 2 591 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 591 0 2 591 OPCVM 496 623 218 923 277 700 Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 1 358 640 0 1 358 640 0 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 358 640 1 358 640 Actions et autres titres à revenu variable 4 049 4 049 Titres de participation non consolidés 1 354 591 1 354 591 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 863 818 218 923 1 642 304 2 591 Passifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2019 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 669 0 3 476 193 Instruments dérivés 3 669 0 3 476 193 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 263 523 0 263 523 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 267 192 0 266 999 193 En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 050 0 4 875 175 Instruments dérivés 5 050 0 4 875 175 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 170 633 0 170 633 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 175 683 0 175 508 175 Changements de modèles de valorisation Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole M utuel Provence Côte d’Azur n’a procédé, au cours de l’exercice 2019, à aucun changement de méthode de valorisation. Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 En milliers d'euros Total Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2019) 2 591 0 2 591 0 2 591 Gains /pertes de la période (1) 37 37 37 Comptabilisés en résultat 37 37 37 Solde de clôture (31/12/2019) 2 628 0 2 628 0 2 628 (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 37 Comptabilisés en résultat 37 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 En milliers d'euros Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titres vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde d'ouverture (01/01/2019) 175 0 0 0 0 0 175 0 0 Gains /pertes de la période (1) 18 18 Comptabilisés en résultat 18 18 Solde de clôture (31/12/2019) 193 0 0 0 0 0 193 0 0 (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 18 Comptabilisés en résultat 18 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat" ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste va leur par capitaux propres sont enregistrés en "Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres". 12. Impacts des évolutions comptables ou autres événements Transfert de titres Fonds d’Investissement Alternatifs Lors de la FTA IFRS9, les titres CARD, FI Venture et Crédit Agricole Innovations et Territoires ont été portés à tort en titres de capitaux propres à la juste valeur par capit aux propres non recyclables et ont fait l’objet d’un transfert, à la date du 1er janvier 2019, en titres de dettes à la juste valeur par résultat pour un montant de 1 183 milliers d’euros. L’écart de réévalu ation de 47 milliers d’euros a été inscrit en réserves lors du transfert. Bilan Actif Impacts IFRS 16 au 1 er janvier 2019 En milliers d'euros 01/01/2019 Impact 01/01/2019 Retraité IFRS 16 Publié Caisse, banques centrales 181 265 181 265 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 505 178 505 178 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 121 5 121 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 500 057 500 057 Instruments dérivés de couverture 0 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 1 358 640 1 358 640 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 358 640 1 358 640 Actifs financiers au coût amorti 18 147 194 18 147 194 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 767 047 1 767 047 Prêts et créances sur la clientèle 15 555 507 15 555 507 Titres de dettes 824 640 824 640 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 103 535 103 535 Actifs d'impôts courants et différés 66 250 7 415 58 835 Comptes de régularisation et actifs divers 412 724 412 724 Immeubles de placement 4 074 4 074 Immobilisations corporelles 135 669 37 586 98 083 Immobilisations incorporelles (1) 1 858 -8 879 10 737 Total de l'actif 20 916 389 36 122 20 880 267 (1) L’impact IFRS 16 en immobilisations incorporelles correspond au reclassement des droits au bail de la rubrique « Immobilisations incorporelles » vers la rubrique « Immobilisations corporelles ». Bilan Passif Impacts IFRS 16 au 1 er janvier 2019 En milliers d'euros 01/01/2019 Impact 01/01/2019 Retraité IFRS 16 Publié Banques centrales 0 0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 5 050 5 050 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 050 5 050 Instruments dérivés de couverture 170 633 170 633 Passifs financiers au coût amorti 17 620 428 17 620 428 Dettes envers les établissements de crédit 9 684 428 9 684 428 Dettes envers la clientèle 7 752 347 7 752 347 Dettes représentées par un titre 183 653 183 653 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 559 -1 559 Passifs d'impôts courants et différés 7 415 7 415 0 Comptes de régularisation et passifs divers 388 561 28 707 359 854 Provisions 71 953 71 953 Total dettes 18 262 482 36 122 18 226 360 Capitaux propres 2 653 908 0 2 653 908 Capitaux propres part du Groupe 2 653 897 0 2 653 897 Capital et réserves liées 461 877 461 877 Réserves consolidées 1 940 750 1 940 750 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 154 837 154 837 Résultat de l'exercice 96 433 96 433 Participations ne donnant pas le contrôle 11 0 11 Total du passif 20 916 389 36 122 20 880 267 13. Périmètre de consolidation au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe. 13.1 Information sur les filiales 13.1.3 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indicat ion de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 " Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue " . Les Caisses régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale . Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2015 et FCT Crédit Agricole Habitat 2019), soit placés dans le marché par le Groupe (FCT Crédit Agric ole Habitat 2017 et FCT Crédit Agricole Habitat 2018). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habit at originés par les 39 Caisses régionales et éventuellement LCL pour certains FCT, à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole Dans le cadre de ces titrisations, le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pou r un montant de 1 179 millions d’euros aux FCT. 13.2 Composition du périmètre Périmètre de consolidation de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Méthode de consolidation Modification de périmètre Implantation / Siège social Type d’entité et nature du contrôle % de contrôle % d'intérêt 31/12/2019 31/12/2018 31/12/2019 31/12/2018 Caisse régionale PCA Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A Caisses locales Globale France Filiale N/A N/A N/A N/A SASU PCA IMMO Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% Fonds dédié Financière PCA (1) Globale S1 : liquidation France Filiale 0% 99.99% 0% 99.99% FCT CA Habitat 2015 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2017 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2018 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% FCT CA Habitat 2019 - Compartiment CR PCA Globale France Filiale 100.00% N/A 100.00% N/A (1) Le Fonds dédié Financière PCA a été liquidé en avril 2019. Au 31 décembre 2019 le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat 2015, Crédit Agricole Habitat 2017, Crédit Agricole Habitat 2018 et Crédit Agricole Habitat 2019 a consolidé ses quotes- parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de pr ix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. 14. Participations et entités structurées non consolidées 14.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative d u capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 428 564 milliers d’euros au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. contre 1 355 251 milliers d’euros au 31 décembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. . 14.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt Motif d'exclusion du périmètre de consolidation 31/12/2019 31/12/2018 SOFIPACA France 49,99% 49,99% Difficultés opérationnelles DELTAGER S.A. France 16,66% 16,66% Entité non significative SAS SQUARE HABITAT PCA France 100% 100% Entité non significative CABINET ESPARGILLIERE France 100% 100% Entité non significative CREAZUR SASU France 100% 100% Entité non significative SQUARE HABITAT IMMO NEUF France 100% 100% Entité non significative AURON TOURISME France 33,33% N/A En formation & non significative LE VILLAGE BY CA PCA France 100% 100% Entité non significative 14.1.2 Titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne d étient pas au 31 décembre 2019 de titres de participation non consolidés et présentant un caractère significatif. 14.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. , le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement  Le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Prov ence Côte d’Azur investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’as surance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à- vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Soutien financier apporté aux entités structurées L a Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’apporte aucun soutien financier aux entités structurées. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. et au 31 décembre REF AnnéeN_1 \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. , l’implication du groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour le groupe consolidé de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans les tableaux ci-dessous : En milliers d'euros 31/12/2019 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 En milliers d'euros 31/12/2019 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 28 140 28 140 0 28 140 0 0 0 0 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 28 140 28 140 0 28 140 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2018 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 En milliers d'euros 31/12/2018 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 493 161 493 161 493 161 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 493 161 493 161 0 493 161 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 15. Événements postérieurs au 31 décembre REF AnnéeN \h \* MERGEFORMAT Erreur ! Source du renvoi introuvable. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Crédit Agricole S.A. démantèlera le 2 mars 2020 35% du mécanisme de garantie « Switch » mis en place entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. Pour la Caisse régionale Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cette opération se traduira par une baisse des engagements donnés de 84 millions d’euros et u ne baisse du dépôt de garantie apporté à Crédit Agricole S.A de 29 millions d’euros. IV — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2018 A l’Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2019, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit. Fondement de l’opinion – Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. – Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2019 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823 9 et R. 823 7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. – Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, les encours en défaut (Bucket 3) sont dits dépréciés lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de ces actifs financiers. Le montant de ces dépréciations correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus à maturité (incluant le principal et les intérêts). S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de la caisse régionale est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles, présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés, qui s’élève à M€ 345,9. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : – mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte comptabilisation ; – testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; – analysé les hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; – effectué des procédures analytiques sur la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. – Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions n’étant pas en défaut Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1.2 de l’annexe aux comptes consolidés, la caisse régionale comptabilise des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues (« Expected Credit Losses » ou « ECL ») dès la comptabilisation initiale d’un instrument financier (crédit, titre de dette, garantie, etc.), au titre des pertes de crédit attendues sur douze mois (Bucket 1), et si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, à maturité (Bucket 2). Les corrections de valeur reposent sur des estimations qui intègrent des paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut tenant compte de données macro-économiques prospectives (Forward Looking) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au niveau de la caisse régionale au regard de ses propres portefeuilles de crédits. Ces corrections de valeur représentent, en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 31 décembre 2019, un montant de M€ 113,2 comme détaillé dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de : l’importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; l’importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives (Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d’expositions homogènes de risques (Bucket 1 et Bucket 2). Dans le cadre de notre audit des comptes consolidés, nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance, lors d’un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, avec l’aide de leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : - les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (probabilité de défaut « PD », et perte en cas de défaut « Loss Given Default » ou « LGD »), - la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back testing, - la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l’outil utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; - tester, par sondages, la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d’un échantillon de dossiers ; - tester la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d’expositions homogènes de risques (Bucket 1 et Bucket 2) ; - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l’outil de provisionnement ; - apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l’application du Forward Looking ; - analyser l’évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l’exercice 2019. Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations données dans les annexes aux comptes consolidés, au regard des exigences de la norme IFRS 9 au 31 décembre 2019. Vérifications spécifique Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe du conseil d’administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra financière prévue par l’article L. 225 102 1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l’article L. 823 10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n’ont pas fait l’objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l’objet d’un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires – Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1er avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2019, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la dixième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la quatrième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés – Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux ci. Comme précisé par l’article L. 823 10 1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. – Rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537 2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822 10 à L. 822 14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Toulouse, le 10 mars 2020 Les Commissaires aux Comptes EXPERTEA AUDIT ERNST & YOUNG Audit Laure Dumas Frank Astoux V. — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

19/02/2020 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 2000307
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis , B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176  072 R . C . S . DRAGUIGNAN N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 décembre 2019 (En milliers d’euros) ACTIF Montant Caisse, banques centrales 199 138 Effets publics et valeurs assimilées 327 178 Créances sur les établissements de crédit 84 398 Opérations internes au Crédit Agricole 2 061 589 Opérations avec la clientèle 15 359 292 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 508 515 Actions et autres titres à revenu variable 32 953 Participations et autres titres détenus à long terme 1 177 620 Parts dans les entreprises liées 10 254 Immobilisations incorporelles 10 361 Immobilisations corporelles 111 816 Autres actifs 454 421 Comptes de régularisation 120 905 Total Actif 21 458 440 PASSIF Montant Dettes envers les établissements de crédit 77 078 Opérations internes au Crédit Agricole 10 168 116 Opérations avec la clientèle 8 084 513 Dettes représentées par un titre 4 065 Autres passifs 131 700 Comptes de régularisation 373 830 Provisions pour risques et charges 170 858 Dettes subordonnées 193 747 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 94 538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 159 995 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 829 242 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 21 458 440 HORS-BILAN Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 523 091 Engagements de garantie 789 382 Engagements sur titres 4 915 Engagements reçus   Engagements de financement 46 262 Engagements de garantie 6 958 609 Engagements sur titres 4 915

08/11/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904795
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis , B.P . 78, 83000 Draguignan. RCS DRAGUIGNAN 415 176 072. N.A.F .: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 septembre 2019 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 195 108 Effets publics et valeurs assimilées 338 745 Créances sur les établissements de crédit 85 956 Opérations internes au Crédit Agricole 1 862 594 Opérations avec la clientèle 15 047 670 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 540 440 Actions et autres titres à revenu variable 197 461 Participations et autres titres détenus à long terme 1 175 026 Parts dans les entreprises liées 10 882 Immobilisations incorporelles 10 878 Immobilisations corporelles 105 584 Autres actifs 595 237 Comptes de régularisation 78 829 Total Actif 21 244 410 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 78 655 Opérations internes au Crédit Agricole 9 837 157 Opérations avec la clientèle 8 218 751 Dettes représentées par un titre 4 209 Autres passifs 94 867 Comptes de régularisation 401 432 Provisions pour risques et charges 171 707 Dettes subordonnées 187 099 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 159 995 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 829 242 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 21 244 410 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 492 105 Engagements de garantie 796 262 Engagements sur titres 4 767 Engagements reçus   Engagements de financement 46 262 Engagements de garantie 6 835 808 Engagements sur titres 4 767

02/08/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1904021
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis , B.P . 78, 83000 Draguignan. RCS DRAGUIGNAN 415 176 072. N.A.F .: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 juin 2019 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 189 271 Effets publics et valeurs assimilées 337 184 Créances sur les établissements de crédit 87 607 Opérations internes au Crédit Agricole 1 749 522 Opérations avec la clientèle 14 810 862 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 541 740 Actions et autres titres à revenu variable 206 261 Participations et autres titres détenus à long terme 1 174 663 Parts dans les entreprises liées 10 880 Immobilisations incorporelles 11 031 Immobilisations corporelles 107 130 Autres actifs 502 566 Comptes de régularisation 139 822 Total Actif 20 868 539 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 80 546 Opérations internes au Crédit Agricole 9 655 978 Opérations avec la clientèle 8 099 066 Dettes représentées par un titre 3 456 Autres passifs 100 683 Comptes de régularisation 330 584 Provisions pour risques et charges 167 996 Dettes subordonnées 179 697 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 159 995 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 829 242 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 20 868 539 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 446 262 Engagements de garantie 763 526 Engagements sur titres 4 496 Engagements reçus   Engagements de financement 46 262 Engagements de garantie 6 672 746 Engagements sur titres 4 496

08/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1901664
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D'AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 8 3  20 9  29 0  €. Siège social : Les Négadis - avenue Paul Arène - 8330 0  Draguignan. 41 5  17 6  07 2  R.C.S. Draguignan. Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 2 9  mars 2019. Partie A. — Comptes individuels au 3 1  décembre 2018 Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 2 5  janvier 201 9 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 2 9  mars 2019 I. — Bilan au 3 1  décembre 2018 (En milliers d'euros) (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Opé rations interbancaires et assimilées 80 4  366 57 1  659 Caisse, banques centrales 18 1  265 16 9  158 Effets publics et valeurs assimilées 5 33 9  953 35 2  724 Créances sur les établissements de crédit 3 28 3  148 4 9  777 Opé rations internes au crédit agricole 3 1  55 6  146 1  54 1  318 Opé rations avec la clientèle 4 1 4  95 1  067 1 4  04 5  306 Opé rations sur titres 1  52 6  666 1  53 5  504 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1  02 9  537 1  05 8  353 Actions et autres titres à revenu variable 5 49 7  129 47 7  151 Valeurs immobilisées 1  30 3  863 1  29 7  640 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1  17 4  265 1  16 7  616 Parts dans les entreprises liées 6-7 1 1  808 8  679 Immobilisations incorporelles 7 1 0  928 1 0  628 Immobilisations corporelles 7 10 6  862 11 0  717 Comptes de régularisation et actifs divers 46 0  815 51 9  474 Autres actifs 9 37 2  136 35 9  066 Comptes de régularisation 9 8 8  679 16 0  408 Total actif 2 0  60 2  923 1 9  51 0  901 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Opé rations interbancaires et assimilées 27 5  881 3 9  088 Dettes envers les établissements de crédit 11 27 5  881 3 9  088 Opé rations internes au crédit agricole 11 9  49 6  138 9  13 2  007 Comptes créditeurs de la clientèle 12 7  75 4  587 7  30 4  025 Dettes représentées par un titre 13 10 3  465 21 3  960 Comptes de régularisation et passifs divers 38 3  092 34 8  856 Autres passifs 14 9 9  732 9 0  794 Comptes de régularisation 14 28 3  360 25 8  062 Provisions et dettes subordonnées 32 9  693 30 6  577 Provisions 15-16-17 16 6  224 17 0  176 Dettes subordonnées 19 16 3  469 13 6  401 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 18 9 0  538 9 0  538 Capitaux propres hors FRBG 21 2  16 9  529 2  07 5  850 Capital souscrit 8 3  209 8 3  209 Primes d'émission 24 7  026 24 7  026 Réserves 1  73 5  642 1  64 3  401 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 518 Report à nouveau 342 0 Résultat de l'exercice 10 2  792 10 1  696 Total passif 2 0  60 2  923 1 9  51 0  901 Hors-bilan au 3 1  décembre 2018 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donné s 2  05 7  274 1  90 0  858 Engagements de financement 28 1  38 0  849 1  28 2  431 Engagements de garantie 28 67 2  912 61 4  638 Engagements sur titres 28 3  513 3  789 Engagements reçus 6  96 0  951 6  45 7  933 Engagements de financement 28 4 6  262 6 9  271 Engagements de garantie 28 6  91 1  176 6  38 4  873 Engagements sur titres 28 3  513 3  789 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 25 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 26 II. — C ompte de résultat au 31 décembre 2018 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 32 39 7  066 42 4  685 Intérêts et charges assimilées 32 -18 7  057 -20 8  634 Revenus des titres à revenu variable 33 3 7  860 3 6  502 Commissions Produits 34 24 7  055 23 8  091 Commissions Charges 34 -3 7  151 -3 9  301 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de négociation 35 664 708 Gains ou pertes sur opérations du portefeuille de placement et assimilés 36 - 1  419 2  080 Autres produits d'exploitation bancaire 37 1 3  568 1 1  683 Autres charges d'exploitation bancaire 37 - 1  328 -982 Produit net bancaire 46 9  258 46 4  832 Charges générales d'exploitation 38 -29 1  432 -27 7  110 Dotations aux amortissements et provisions sur immobilisations -1 8  021 -1 8  446 Résultat brut d'exploitation 15 9  805 16 9  276 Coût du risque 39 -2 0  365 -2 0  757 Résultat d'exploitation 13 9  440 14 8  519 Résultat net sur actifs immobilisés 40 651 -884 Résultat courant avant impôt 14 0  091 14 7  635 Impôts sur les bénéfices 41 -3 7  299 -3 5  939 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -1 0  000 Résultat net de l'exercice 10 2  792 10 1  696 III. — Affectation du résultat et fixation du dividende 2018 L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 201 8  sont proposées dans le projet de résolution présenté par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur du 2 9  mars 2019. Les textes des résolutions sont les suivants : - 5ème Résolution : L’Assemblée générale, conformément aux articles 3 0  et 3 2  des statuts décide de fixer à 2,92% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2018. - 6ème Résolution : Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 2 5  octobre 2001, l’Assemblée générale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 2 5  % de 3 0  % du résultat, soit 5,5 6  € par titre pour un montant de 7  71 0  696,9 6  €. - 7ème Résolution : L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 3 1  décembre 2018, se soldant par un bénéfice de 10 2  79 1  790,45€. Affectation du Résultat de l’exercice 2018 Bénéfice 10 2  79 1  790,4 5  € Report à nouveau 34 1  505,1 4  € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA - 9  53 2  982,8 6  € Solde 9 3  60 0  312,7 3  € Affectation des ¾ à la réserve légale 7 0  20 0  234,5 5  € Solde à affecter 2 3  40 0  078,1 8  € Autres réserves 2 3  40 0  078,1 8  € IV. — Annexes Note 1. C adre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1. 1  Cadre juridique et financier La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-2 0  et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-177 5  du 10/09/194 7  portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D'Azur, 5 2  Caisses Locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur est agréée, avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 3 1  décembre 2018, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur fait partie, avec 3 8  autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-3 0  du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même, 56,2 6  % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 1 4  décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,5 9  %. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4  37 8  30 5  actions propres au 3 1  décembre 2018, soit 0,1 5  % de son capital, contre 2  14 6  13 3  actions propres au 3 1  décembre 2017. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses Régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution . Note 1. 2  Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : Comptes ordinaires des Caisses Régionales Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 1 5  %, 2 5  % puis 3 3  % et enfin, depuis le 3 1  décembre 2001, 5 0  % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 5 0  % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 200 4  et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 200 4  et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3  à 1 0  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité.  Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 200 1  avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 2 2  octobre 200 1  sous le numéro R.01-453. Par ailleurs le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 201 4  (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-102 4  du 2 0  août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-3 1  du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-1 8  de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 198 8  au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en oeuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, le Conseil de résolution unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57- 1  du Code monétaire et financier et à l'article 7 3  de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 198 8  par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de résolution unique, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus actionnaire des Caisses Régionales à l'issue de l'opération ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 1 7  février (avenant n°2) et le 2 1  juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 201 6  et permet désormais de transférer aux Caisses Régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses Régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses Régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1. 3  Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2018 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a bénéficié au cours de l’exercice de dividendes de la part de SAS Rue la Boétie d’un montant de 27, 8  millions d’euros et de la SNC SACAM MUTUALISATION d’un montant de 7, 5  millions d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a réalisé des opérations de nettings de swaps qui ont généré 8, 9  millions d’euros de soultes négatives sur l’exercice. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a constaté 4, 7  millions d’euros de charges projet pour changement du système d’information. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a réalisé une opération de Repo / Reverse repo portant sur 19 2  millions d’euros d’OAT en février 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a cédé pour 19, 7  millions d’euros de créances douteuses clientèle. Opération de titrisation Le 2 6  avril 2018, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2018) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 3 9  Caisses Régionales. Cette transaction est le second RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 3 9  Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 201 8  » pour un montant de 1  milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d’investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 5 8  millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2018. Elle a souscrit pour 7, 5  millions d'euros des titres subordonnés.  Note 2. P rincipes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants : Règlements Date de publication par l'Etat français Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du Règlement ANC n°2017 ‐ 0 1  relatif au PCG concernant le traitement comptable des opérations de fusion et assimilées. 30/12/2017 2018 Règlement 2018-0 1  relatif au changement de méthodes comptables, changements d'estimation et correction d'erreur 20/04/2018 2018 Au 1er janvier 2018, deux changements de méthode comptable ont été réalisés en l'absence de nouveau texte de l'ANC. Le premier correspond à un nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit sur les encours sains, visant à transposer le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit selon l'approche IFRS 9  d'estimation des pertes attendues. Le périmètre d'application de ce nouveau modèle de provisionnement concerne les encours de crédits (hors encours de leasing) ainsi que les engagements par signature, à savoir les engagements de financement et les engagements de garantie. Dans le cadre du projet IFRS 9, le Groupe a pris la décision de principe d'aligner les dispositions qu'il applique pour déterminer la dépréciation pour risque de crédit dans les comptes individuels en normes françaises à celles utilisées dans les comptes consolidés en IFRS. Cet alignement de principe reste compatible avec une application des textes existants du référentiel français : - Le principe de prudence, défini dans l'article L123-2 0  du Code de c ommerce et repris dans l'article 121- 4  du règlement 2014-0 3  (PCG) justifie, par nature, le provisionnement, y compris sur la base des pertes attendues. - L'article 1121- 3  du règlement 2014-0 7  relatif aux provisions de passif (poste 7) permet de provisionner, sur la base d'« événements survenus ou en cours », les encours ayant subi une dégradation significative de leur risque de crédit ou porteurs d'un risque ab initio. - L'article 323- 6  du règlement 2014-0 3  (PCG) relatif à l'évaluation des passifs permet de tenir compte des « événements futurs » dans l'estimation des provisions (assimilable à la composante forward-looking). - Enfin, le Règlement 2018-0 1  qui modifie le Règlement 2014-0 3  permet le changement de méthode comptable à l'initiative de l'entreprise Les impacts liés à cet alignement seront enregistrés en capitaux propres d'ouverture. Le second changement de présentation dans le compte de résultat porte sur la reprise liée au passage du temps, ou effet de désactualisation, de la dépréciation des créances douteuses. L'article 1123- 2  du règlement 2014-0 7  relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire détaille la composition du poste d'intérêts et produits assimilés figurant en produit net bancaire. Concernant l'effet de désactualisation, il laisse le choix entre un enregistrement en produit net bancaire ou en coût du risque. Le Conseil d'Etat, dans son arrêt du 1 0  mai 2017, a modifié la façon dont les opérations d'actualisation et de désactualisation doivent être appréhendée. En effet, il a estimé que toute dépréciation constituée conformément à l'article 2231- 2  du règlement 2014-0 7  de l'ANC enregistre « une diminution de la valeur vénale des encours ». Cela s'applique sans distinction à toute dépréciation et donc à la part des dépréciations résultant de l'actualisation des flux futurs. Du fait de cette prise de position du Conseil d'Etat, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a adapté son suivi interne du coût du risque lié à ses créances douteuses, en alignant le traitement des reprises de dépréciations liées au passage du temps sur celui des dotations, ce qui signifie les intégrer dans son suivi du coût du risque et non plus dans son suivi du produit net bancaire. Compte tenu de cette évolution, il a été décidé de présenter en coût du risque la reprise liée au passage du temps de la dépréciation des créances douteuses à compter du 1er janvier 2018. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur considère que l'alignement avec la position prise par le Conseil d'Etat permet de fournir une meilleure information financière au sens de l'article 122- 2  du règlement ANC N°2018-0 1  du 2 0  avril 201 8  modifiant le règlement ANC N°2014-0 3  concernant les changements de méthodes, changements d'estimation et corrections d'erreurs. Ce choix sera sans impact sur les capitaux propres d'ouverture. Note 2. 1  Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée résiduel le ou la nature des concours : - les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - les créances commerciales, autres concours et compte s ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. L'application du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  conduit l'entité à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles définies dans les paragraphes suivants. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier le niveau d'un risque de crédit. Les créances et les engagements par signature sont répartis entre les encours réputés sains et les encours jugés douteux. Créances saines Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines et elles demeurent dans leur poste d'origine. Provisions au titre du risque de crédit sur les encours sains La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur constate au titre des expositions de crédits au passif de son bilan des provisions pour couvrir les risques de crédit attendus sur les douze mois à venir (expositions qualifiées de saines) et / ou sur la durée de vie de l’encours dès lors que la qualité de crédit de l’exposition s’est significativement dégradée (expositions qualifiées de dégradées). Ces provisions sont déterminées dans le cadre d’un processus de suivi particulier et reposent sur des estimations traduisant le niveau de perte de crédit attendue. ▪ La notion de perte de crédit attendue "ECL" L’ECL correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. ▪ Gouvernance et mesure des ECL   La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres de provisionnement s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du Groupe Crédit Agricole est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le Groupe Crédit Agricole s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut ("Loss Given Default" ou "LGD"). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : prêts et créances sur la clientèle et engagements de financement. Les pertes de crédit attendues pour les 1 2  mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 1 2  mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’exposition est inférieure à 1 2  mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’encours. Les paramètres de provisionnement sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le Groupe Crédit Agricole et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : -  au niveau du Groupe Crédit Agricole dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; -  au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur applique des paramètres complémentaires pour le Forward Looking sur des portefeuilles de prêts et créances sur la clientèle et d’engagement de financement sains et dégradés pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe. - Dégradation significative du risque de crédit La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur apprécie, pour chaque encours, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée (encours douteux). Afin d’apprécier la dégradation significative, le Groupe Crédit Agricole prévoit un processus basé sur 2  niveaux d’analyse : - un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus Groupe qui s’imposent aux entités du Groupe ; -  un deuxième niveau propre à chaque entité lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre des paramètres complémentaires pour le Forward Looking pour lesquels les éléments conjoncturels et/ou structurels locaux l’exposent à des pertes complémentaires non-couvertes par les scenarios définis au niveau du Groupe, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères Groupe de déclassement d’encours sains à encours dégradés (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque encours. Aucune contagion n’est requise pour le passage de sain à dégradé des encours d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles du crédit. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 3 0  jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en encours dégradé. Pour les encours évalués à partir d’un dispositif de notations internes (en particulier les expositions suivis en méthodes avancées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans  ce dispositif permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 3 0  jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la provision peut être ramenée à des pertes attendues à 1 2  mois (reclassement en encours sains). Lorsque certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne sont pas identifiables au niveau d’un encours pris isolément, une appréciation est faite de la dégradation significative pour des portefeuilles, des ensembles de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’encours. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : - le type d’encours ; - la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; - le type de garantie ; - la date de comptabilisation initiale ; - la durée à courir jusqu’à l’échéance ; - le secteur d’activité ; - l’emplacement géographique de l’emprunteur ; - la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; - le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’encours pour apprécier sur base collective les variations du risque de crédit peut évoluer en présence de nouvelles informations. Les dotations et reprises des provisions au titre du risque du crédit sur les encours sains et dégradés sont inscrites en coût du risque. Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - Il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - La situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - Il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. Le classement en encours douteux peut être abandonné dès lors que le risque de crédit avéré est définitivement levé et lorsque les paiements ont repris de manière régulière pour les montants correspondant aux échéances contractuelles d'origine. Dans ce cas, l'encours est porté à nouveau en encours sain. Dépréciations au titre du risque de crédit sur les encours douteux Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux d'intérêt effectif, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Les prêts et avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les prêts et avances aux Caisses Régionales. Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque. Conformément à l’article 2231- 3  du règlement ANC 2014-0 7  le Groupe a fait le choix d’enregistrer en coût du risque l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de la dépréciation du fait du passage du temps.  Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'elle a de son activité. Les créances devenues irrécouvrables sont inscrites en pertes et les dépréciations correspondantes font l'objet d'une reprise. Risques-pays Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays. Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre - La valeur nominale du prêt ; - Et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque Les crédits restructurés du fait de la situation financière du débiteur font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Lorsqu'après un retour en encours sain, le débiteur ne respecte pas les échéances fixées, les encours restructurés sont immédiatement déclassés en encours douteux. Note 2. 2  Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311- 1  à 2391- 1  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211- 1  à 2251-1 3  (Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition. Titres de transaction Ce sont des titres qui, à l'origine, sont : - soit acquis avec l'intention de les revendre ou vendus avec l'intention de les racheter à court terme ; - soit détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opérations significatif compte tenu des opportunités du marché. Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sont également considérés comme des titres de transaction : - les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme, - les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé. Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381- 1  à 2381- 5  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes. Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus. A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ». Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514- 1  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. 1  Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2  Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 201 4  ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341- 2  du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351- 2  à 2352- 6  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. Dates d'enregistrement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. Reclassement de titres Conformément aux articles 2381- 1  à 2381- 5  (Titre 3  Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur n'a pas opéré, en 2018, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Note 2. 3  Immobilisations La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-0 6  modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement théorique Durée d’amortissement utilisé Foncier Non amortissable Non amortissable Gros œuvre 3 0  à 8 0  ans 2 5  ans Second œuvre 8  à 4 0  ans 2 5  ans Installations techniques 5  à 2 5  ans 1 0  ans Agencements 5  à 1 5  ans 1 0  ans Matériel informatique 4  à 7  ans (dégressif ou linéaire) 3  à 5  ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4  à 5  ans (dégressif ou linéaire) 5  ans Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2. 4  Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée résiduelle ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2. 5  Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes : - soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 1 0  % du prix d'émission ; - soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 199 3  dont la prime de remboursement excède 1 0  % du prix d'émission. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2. 6  Provisions La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur applique le règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 201 4  pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Note 2. 7  Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-0 2  du 2 3  février 199 0  modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. Au 3 1  décembre 2018, les fonds pour risques bancaires généraux constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à hauteur de 90, 5  M€ se décomposent ainsi : Provision propre assureur pour 6, 2  M€ Provision risques activité crédit pour 66, 9  M€ Provision risques gestion financière pour 17, 4  M€ Note 2. 8  Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5  Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522- 1  du règlement ANC 2014-07), - la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 252 2  du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA. Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels, - en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Note 2. 9  Opérations en devises Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7  Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.1 0  Intégration des succursales à l'étranger Les succursales tiennent des comptabilités autonomes conformes aux règles comptables en vigueur dans les pays où elles sont implantées. Lors de l'arrêté des comptes, les bilans et comptes de résultat des succursales sont retraités selon les règles comptables françaises, convertis en euros et intégrés à la comptabilité de leur siège après élimination des opérations réciproques. La seule implantation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à l'étranger est située à Monaco, avec l'euro comme devise principale. Note 2.1 1  Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 2 6  et 27. Note 2.1 2  Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 3 0  juin 201 6  modifié par l'avenant du 2 0  juin 2017. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.1 3  Avantages au personnel postérieurs à l'emploi Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-0 2  de l'Autorité des normes comptables du 0 7  novembre 201 3  relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4  du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-0 3  du 0 5  juin 2014. En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a opté pour la méthode 2  qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.1 4  Stock-options et souscription d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Plans de stock-options Les salariés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne sont pas concernés par les plans de stock-options. Souscriptions d'actions dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise Les souscriptions d'actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d'Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 2 0  %, ne comportent pas de période d'acquisition des droits mais sont grevées d'une période d'incessibilité de 5  ans. Ces souscriptions d'actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital. Note 2.1 5  Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur. Note 2.1 6  Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3, 3  %. Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle est redevable au titre de la convention fiscale qu'elle a signée avec Crédit Agricole S.A. En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 24 4  quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'im pôt. Note 3. Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : à vue 7  756 7  756 7  756 7  645 à terme 8 7 9  828 7 9  836 93 7 9  929 3 9  444 Titres reçus en pension livrée 19 1  803 19 1  803 972 19 2  775 Prêts subordonnés 2  688 2  688 2  688 2  688 Total 19 9  567 8 2  516 28 2  083 1  065 28 3  148 4 9  777 Valeur nette au bilan 28 3  148 4 9  777 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 32 6  531 32 6  531 15 32 6  546 22 6  244 Comptes et avances à terme 3  780 5 7  978 81 3  285 34 1  920 1  21 6  963 1 2  637 1  22 9  600 1  31 5  074 Total 33 0  311 5 7  978 81 3  285 34 1  920 1  54 3  494 1 2  652 1  55 6  146 1  54 1  318 Valeur nette au bilan 1  55 6  146 1  54 1  318 Total 1  83 9  294 1  59 1  095 Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 2  68 8  milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4 .   O pé rations avec la clientèle Note 4. 1  Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3  mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 8 347 8 347 31 8 378 9 896 Autres concours à la clientèle 552 522 1 138 273 4 442 130 8 841 532 14 974 457 54 551 15 029 008 14 091 012 Comptes ordinaires débiteurs 90 266 90 266 1 499 91 765 128 815 Dépréciations -178 084 -184 417 Valeur nette au bilan 14 951 067 14 045 306 Commentaires : Parmi les créances sur la clientèle 3  63 5  05 8  milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 3 1  décembre 201 8  contre 3  36 2  81 0  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Le montant des créances restructurées pour difficultés financières inscrites en encours douteux au moment de la restructuration s'élève à 2 0  85 7  milliers au 3 1  décembre 201 8  d'euros contre 2 0  26 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Elles conservent la qualification de « créances restructurées » jusqu'à la fin de leur vie. Note 4. 2  Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 France (y compris DOM-TOM) 14 959 534 14 045 698 Autres pays de L'U.E. 69 363 79 445 Autres pays d'Europe 14 947 12 780 Amérique du Nord 6 071 5 992 Amérique Centrale et du Sud 433 469 Afrique et Moyen-Orient 16 802 18 996 Asie et Océanie (hors Japon) 5 849 6 442 Japon 71 285 Total en principal 15 073 070 14 170 107 Créances rattachées 56 081 59 616 Dépréciations -178 084 -184 417 Valeur nette au bilan 14 951 067 14 045 306 Note 4. 3  Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréc iations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 15 014 465 332 654 101 974 -178 084 -83 609 14 104 223 347 722 119 011 -184 417 -98 100 Autres pays de L'U.E. 70 230 3 865 775 80 305 5 372 2 045 Autres pays d'Europe 14 969 159 131 12 807 216 53 Amérique du Nord 6 176 594 19 6 068 565 17 Amérique Centrale et du Sud 433 17 6 470 7 Afrique et Moyen-Orient 16 937 1 283 254 19 103 1 143 238 Asie et Océanie (hors Japon) 5 870 209 26 6 461 198 22 Japon 71 286 Total 15 129 151 338 781 103 185 -178 084 -83 609 14 229 723 355 223 121 386 -184 417 -98 100 Note 4. 4  Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 9 231 534 153 117 39 266 -63 651 -25 451 8 696 814 167 854 52 102 -72 177 -35 332 Agriculteurs 372 301 11 922 5 926 -8 276 -5 596 350 703 12 777 6 068 -8 607 -5 632 Autres professionnels 2 012 065 91 708 30 453 -52 251 -27 318 1 904 646 91 324 31 553 -52 993 -28 696 Clientèle financière 197 454 6 338 2 077 -5 548 -1 933 176 560 6 321 1 698 -4 105 -1 698 Entreprises 1 896 202 67 652 24 854 -46 127 -22 702 1 726 461 75 447 29 801 -46 241 -26 578 Collectivités publiques 1 370 024 7 875 467 -2 069 -467 1 324 696 337 -35 Autres agents économiques 49 571 169 142 -162 -142 49 843 1 163 164 -259 -164 Total 15 129 151 338 781 103 185 -178 084 -83 609 14 229 723 355 223 121 386 -184 417 -98 100 Note 4. 5  Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Administration et banques centrales (y compris Etats) 85 395 94 077 Etablissements de crédit 176 201 211 184 Clientèle financière 1 097 413 1 048 967 Entreprises, assurances et autres clientèles 167 632 178 634 Total en principal 1 526 641 1 532 862 Créances rattachées 4 277 5 987 Dépréciations -4 252 -3 345 Valeur nette au bilan 1 526 666 1 535 504 Note 5. T itres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 335 386 335 386 348 105 dont surcote restant à amortir 19 447 19 447 22 813 Créances rattachées 4 567 4 567 4 619 Dépréciations 0 0 0 Valeur nette au bilan 339 953 339 953 352 724 Obligations et autres titres à revenu fixe (1): Emis par organismes publics 85 395 85 395 94 077 Autres émetteurs 5 033 938 094 943 127 961 546 dont surcote restant à amortir 9 613 9 613 12 469 dont décote restant à amortir -1 206 -1 206 -1 419 Créances rattachées 13 4 264 4 277 5 987 Dépréciations -2 458 -804 -3 262 -3 257 Valeur nette au bilan 2 588 1 026 949 1 029 537 1 058 353 Actions et autres titres à revenu variable 494 519 3 600 498 119 477 239 Dépréciations -958 -32 -990 -88 Valeur nette au bilan 493 561 3 568 497 129 477 151 Total 496 149 3 568 1 366 902 1 866 619 1 888 228 Valeurs estimatives 496 140 3 817 1 401 868 1 901 825 1 939 068 (1) dont 98 434 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2018 et 91 960 milliers d'euros au 31 décembre 2017. Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 3  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 3  11 6  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 24 9  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 8 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 4 5  03 2  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre 5 8  03 7  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à - 2  03 9  milliers d'euros au 3 1  décembre 2018, contre -61 5  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Note 5. 2  Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Administration et banques centrales (y compris Etats) 85 395 94 077 Etablissements de crédit 176 201 211 184 Clientèle financière 1 097 413 1 048 967 Entreprises, assurances et autres clientèles 167 632 178 634 Total en principal 1 526 641 1 532 862 Créances rattachées 4 277 5 987 Dépréciations -4 252 -3 345 Valeur nette au bilan 1 526 666 1 535 504 Note 5. 3  Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1  02 8  522 33 5  386 49 8  119 1  86 2  027 1  05 5  623 34 8  105 47 7  239 1  88 0  967 dont titres cotés 47 8  747 33 5  386 81 4  133 50 3  412 34 8  105 85 1  517 dont titres non cotés (1) 54 9  775 49 8  119 1  04 7  894 55 2  211 47 7  239 1  02 9  450 Créances rattachées 4  277 4  567 8  844 5  987 4  619 1 0  606 Dépréciations - 3  262 -990 - 4  252 - 3  257 -88 - 3  345 Valeur nette au bilan 1  02 9  537 33 9  953 49 7  129 1  86 6  619 1  05 8  353 35 2  724 47 7  151 1  88 8  228 Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 49 5  83 4  milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 22 1  59 7  milliers d'euros OPCVM étrangers 1  29 4  milliers d'euros dont OPCVM étrangers de capitalisation 1  29 4  milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 27 4  45 7  milliers d'euros. Leur valeur estimative au 3 1  décembre 201 8  s'élève à 27 4  23 8  milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 3 1  décembre 201 8  : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires 19 9  948 19 9  948 OPCVM obligataires 27 4  238 27 4  238 OPCVM actions 2 1  939 2 2  188 OPCVM autres 1  004 1  004 Total 49 7  129 49 7  378 Note 5. 4  Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Créances rattachées Total Total Valeur Brute 1 8  261 5 0  446 32 0  857 63 8  958 1  02 8  522 4  277 1  03 2  799 1  06 1  610 Dépréciations - 3  262 - 3  257 Valeur nette au bilan 1 8  261 5 0  446 32 0  857 63 8  958 1  02 8  522 4  277 1  02 9  537 1  05 8  353 Valeur Brute 9  725 5 9  160 26 6  501 33 5  386 4  567 33 9  953 35 2  724 Valeur nette au bilan 9  725 5 9  160 26 6  501 33 5  386 4  567 33 9  953 35 2  724 Note 5. 5  Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1  18 6  193 2  950 1  21 9  907 2  970 Autres pays de l'U.E. 16 6  820 17 2  524 Autres pays d'Europe 9  896 1 0  299 Amérique du Nord 999 998 Total en principal 1  36 3  908 2  950 1  40 3  728 2  970 Créances rattachées 8  844 283 1 0  606 283 Dépréciations - 3  262 - 3  233 - 3  257 - 3  253 Valeur nette au bilan 1  36 9  490 0 1  41 1  077 0 Note 6. T itres de participation et de filiales Sauf mention spécifique, les données présentées sont des informations au 3 1  décembre 2018. Informations financières Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés PNB ou chiffre d 'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (1) Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur                   - Autres parts dans les entreprises liées :       1 9  100 3  752 1 0  559       S.A.S. PCA IMMO 1 3  500 -1 6  003 100.00% 1 3  500 0 9  159 1  094 96   S.A.S.U CREAZUR 4  500 - 1  305 100.00% 4  500 3  195   194 -324   S.A.S. LE VILLAGE BY PCA 1  100   100.00% 1  100 557 1  400 236 -489   - Autres titres de participations :       1  18 7  757 1  17 9  369 9  518     3 7  168 S.N.C. CA TITRES 1 5  245 4 1  998 1.93% 1  119 1  119   13 9  200 1  460   S.A.S. SACAM IMMOBILIER 13 9  588 6  493 3.08% 4  304 4  304   6  172 5  985 176 S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT 72 5  471 9  397 2.79% 2 0  351 2 0  351 9  518 2 7  069 - 3  909 80 S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS 6 2  558 1 4  417 2.90% 2  100 2  100   1 1  341 836 241 S.A.S. SACAM AVENIR 19 2  189 -179 3.71% 7  308 7  308   0 -30   S.A.S. SOFIPACA 1 8  164 1 2  880 50.00% 1 6  557 1 6  557   42 2  148 1  016 S.N.C. SACAM MUTUALISATION 1 8  55 6  677 2  150 2.78% 51 5  448 51 5  448   0 27 5  280 7  510 S.A.S. RUE LA BOETIE 2  74 4  903 1 6  53 2  789 2.85% 58 8  910 58 8  910   96 8  036 96 1  958 2 7  801 S.A.S. CA PROTECTION ET SECURITE 511 3 9  842 1.66% 1  496 1  496   6  530 1  927 28 S.A.S. DELTA 7 9  550 - 1  639 3.50% 2  786 2  786   0 -35   S.A.S. GRANDS CRUS INVESTISSEMENTS 4 4  993 1 6  025 1.18% 1  000 718   0 -730   S.A.S. SACAM FIRECA 2 2  510 - 1  861 3.14% 1  404 557   0 -812   S.A.S. SACAM INTERNATIONAL 52 2  023 13 0  295 2.77% 2 4  974 1 7  715   8 5  472 8 5  139 316 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur             Autres titres de participations 2 8  536 2 7  759 116     156 Total parts dans les entreprises liées et participations 1  23 5  393 1  21 0  880 2 0  193     3 7  324 (1) Les données sur les autres titres de participation sont en date du 31/12/2017 Les données sur les autres parts dans les entreprises liées sont en date du 31/12/201 8  Note 6. 1  Valeur estimative des titres de participation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 1 9  100 3  752 1 6  600 2  120 Avances consolidables 1 0  559 8  056 9  097 6  499 Créances rattachées 61 61 Dépréciations -1 7  851 -1 7  079 Valeur nette au bilan 1 1  808 1 1  808 8  679 8  680 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1  16 9  383 1  46 4  359 1  16 3  165 1  41 8  570 Avances consolidables 9  636 9  634 9  519 9  518 Créances rattachées 134 134 134 134 Dépréciations - 8  884 - 9  992 Sous-total titres de participation 1  17 0  269 1  47 4  127 1  16 2  826 1  42 8  222 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 3  996 4  049 4  790 4  841 Sous-total autres titres détenus à long terme 3  996 4  049 4  790 4  841 Valeur nette au bilan 1  17 4  265 1  47 8  176 1  16 7  616 1  43 3  063 Total des titres de participation 1  18 6  073 1  48 9  984 1  17 6  295 1  44 1  743 (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1  19 2  479 1  18 4  555 T otal 1  19 2  479 1  18 4  555 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7. Variation de l'actif immobilisé Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements (1) 31/12/2018 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 1 6  600 2  500 1 9  100 Avances consolidables 9  097 1  691 -229 1 0  559 Créances rattachées 61 4 -65 Dépréciations -1 7  079 - 1  268 496 -1 7  851 Valeur nette au bilan 8  679 2  927 202 1 1  808 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1  16 3  165 6  274 -56 1  16 9  383 Avances consolidables 9  519 277 -160 9  636 Créances rattachées 134 3  596 - 3  596 134 Dépréciations - 9  992 -476 1  584 - 8  884 Sous-total titres de participation 1  16 2  826 9  671 - 2  228 1  17 0  269 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 4  790 1  399 - 2  193 3  996 Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations Sous-total autres titres détenus à long terme 4  790 1  399 - 2  193 3  996 Valeur nette au bilan 1  16 7  616 1 1  070 - 2  228 - 2  193 1  17 4  265 Total 1  17 6  295 1 3  997 - 2  026 - 2  193 1  18 6  073 (1) Certificats d’association Fonds de garantie Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2018 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2018 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 34 5  696 1 4  387 -1 1  437 -99 34 8  547 Amortissements et dépréciations -23 8  592 -1 6  915 1 0  818 19 -24 4  670 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes 4  935 -44 4  891 Amortissements et dépréciations - 1  322 -599 15 - 1  906 Valeur nette au bilan 11 0  717 - 3  127 -648 -80 10 6  862 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 3 0  503 806 3 1  309 Amortissements et dépréciations -2 0  066 -506 -2 0  572 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes 191 191 Valeur nette au bilan 1 0  628 300 1 0  928 T otal 12 1  345 - 2  827 -648 -80 11 7  790 Note 8. Actions propres La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur ne détient pas d’actions propres Note 9. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 293 449 Comptes de stock et emplois divers 2  231 2  462 Débiteurs divers (2) 36 9  584 35 6  101 Comptes de règlement 28 54 Valeur nette au bilan 37 2  136 35 9  066 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 2 2  637 7 1  479 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 9 9 Charges constatées d'avance 1  224 1  096 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 2  062 7  377 Autres produits à recevoir 5 5  500 5 8  053 Autres comptes de régularisation 7  247 2 2  394 Valeur nette au bilan 8 8  679 16 0  408 Total 46 0  815 51 9  474 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 1 407 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 10. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2018 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au 31/12/2018 Sur créances clientèle 18 4  417 5 0  593 -5 4  914 - 2  012 17 8  084 Sur opérations sur titres 3  345 986 -79 4  252 Sur valeurs immobilisées 2 7  918 1  744 - 2  080 2 7  582 Sur autres actifs 2  384 230 -154 2  460 Total 21 8  064 5 3  553 -5 7  227 - 2  012 21 2  378 Note 11. Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 21 à terme 8 3  176 8 3  176 16 8 3  192 3 9  067 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 19 1  802 19 1  802 887 19 2  689 Valeur au bilan 19 1  802 8 3  176 27 4  978 903 27 5  881 3 9  088 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 7 3  615 7 3  615 66 7 3  681 15 6  712 Comptes et avances à terme 1  50 2  111 2  96 3  068 3  22 9  009 1  71 9  929 9  41 4  117 8  340 9  42 2  457 8  97 5  295 Titres donnés en pension livrée Valeur au bilan 1  57 5  726 2  96 3  068 3  22 9  009 1  71 9  929 9  48 7  732 8  406 9  49 6  138 9  13 2  007 Total 1  76 7  528 2  96 3  068 3  22 9  009 1  80 3  105 9  76 2  710 9  309 9  77 2  019 9  17 1  095 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Note 12. Comptes créditeurs de la clientèle Note 12. 1  Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 5  70 9  046 5  70 9  046 78 5  70 9  124 5  11 1  014 Comptes d'épargne à régime spécial : 4 6  871 4 6  871 4 6  871 4 8  590 à vue 4 6  871 4 6  871 4 6  871 4 8  590 Autres dettes envers la clientèle : 17 6  939 50 9  322 1  18 6  022 9 6  755 1  96 9  038 2 9  554 1  99 8  592 2  14 4  421 à vue 1 1  298 1 1  298 1 1  298 4 5  524 à terme 16 5  641 50 9  322 1  18 6  022 9 6  755 1  95 7  740 2 9  554 1  98 7  294 2  09 8  897 Valeur au bilan 5  93 2  856 50 9  322 1  18 6  022 9 6  755 7  72 4  955 2 9  632 7  75 4  587 7  30 4  025 Note 12. 2  Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 France (y compris DOM-TOM) 7  38 3  961 6  94 7  153 Autres pays de L'U.E. 19 9  266 22 8  325 Autres pays d'Europe 8 3  123 3 9  589 Amérique du Nord 1 8  221 1 9  302 Amérique Centrale et du Sud 5  334 8  811 Afrique et Moyen-Orient 2 3  729 2 4  508 Asie et Océanie (hors Japon) 9  281 8  422 Japon 2  040 1  619 Total en principal 7  72 4  955 7  27 7  729 Dettes rattachées 2 9  632 2 6  296 Valeur au bilan 7  75 4  587 7  30 4  025 Note 12. 3  Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Particuliers 4  06 6  035 3  92 5  456 Agriculteurs 23 2  547 21 8  192 Autres professionnels 64 9  674 60 4  261 Clientèle financière 11 5  070 10 0  776 Entreprises 2  41 3  595 2  18 6  992 Collectivités publiques 7  805 1 0  834 Autres agents économiques 24 0  229 23 1  218 Total en principal 7  72 4  955 7  27 7  729 Dettes rattachées 2 9  632 2 6  296 Valeur au bilan 7  75 4  587 7  30 4  025 Note 13. D ettes représentées par un titre Note 13. 1  Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Titres de créances négociables 1  050 10 2  250 10 3  300 165 10 3  465 21 3  960 Valeur nette au bilan 1  050 10 2  250 10 3  300 165 10 3  465 21 3  960 Note 14. C omptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Autres passifs (1) Instruments conditionnels vendus 18 41 Comptes de règlement et de négociation 1 0 Créditeurs divers 9 5  440 8 8  238 Versements restant à effectuer sur titres 4  273 2  515 Valeur au bilan 9 9  732 9 0  794 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 4 1  954 3 4  476 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 3  987 4  504 Produits constatés d'avance 12 8  869 12 3  693 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 1 1  508 1 2  081 Autres charges à payer 8 8  968 7 9  181 Autres comptes de régularisation 8  074 4  127 Valeur au bilan 28 3  360 25 8  062 Total 38 3  092 34 8  856 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 15. P rovisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2018 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Autres mouvements Solde au 31/12/2018 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 1  091 -34 1  057 Provisions pour autres engagements sociaux 1  841 182 -134 1  889 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 4  356 6  808 -1 3  632 1 2  553 1 0  085 Provisions pour litiges fiscaux (1) 288 -6 -14 268 Provisions pour autres litiges 1 8  266 4  034 -202 - 5  487 1 6  611 Provisions pour risques de crédit (2) 10 2  723 45 2  717 -44 5  194 -1 2  894 9 7  352 Provisions sur participations (3) 1  019 458 1  477 Provisions pour risques opérationnels (4) 7  167 550 -233 7  484 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5) 1 3  729 557 1 4  286 Autres provisions 1 9  696 3  795 - 7  302 -474 1 5  715 VALEUR AU BILAN 17 0  176 46 9  101 - 7  644 -46 5  068 -341 16 6  224 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (3) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations … (4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (5) Voir note 16 ci-après Note 16. E pargne l ogement Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/18 31/12/17 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans 55 4  206 46 2  381 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans 93 0  864 89 1  831 Ancienneté de plus de 1 0  ans 96 2  098 98 5  817 Total plans d'épargne-logement 2  44 7  169 2  34 0  030 Total comptes épargne-logement 20 3  103 19 2  243 T otal encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2  65 0  272 2  53 2  272 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6  Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-0 7  du 2 6  novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/18 31/12/17 Plans d'épargne-logement 1  516 2  099 Comptes épargne-logement 4  606 6  607 T otal encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 6  122 8  706 Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/18 31/12/17 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4  ans - 1  349 -654 Ancienneté de plus de 4  ans et de moins de 1 0  ans - 7  391 - 7  387 Ancienneté de plus de 1 0  ans - 5  528 - 5  689 Total plans d'épargne-logement -1 4  269 -1 3  730 Total comptes épargne-logement -18 0 T otal provision au titre des contrats épargne-logement -1 4  287 -1 3  730 (En milliers d'euros) 01/01/18 Dotations Reprises 31/12/18 Plans d'épargne-logement -1 3  730 -539 -1 4  269 Comptes épargne-logement 0 -18 -18 T otal provision au titre des contrats épargne-logement 0 0 0 0 Note 17. E ngagements sociaux : A vantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies Définitions : Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies. Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/18 31/12/17 Dette actuarielle au 31/12/N-1 4 2  449 4 1  076 Coût des services rendus sur l'exercice 2  681 2  573 Coût financier 585 564 Cotisations employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -84 -19 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations versées (obligatoire) - 1  522 - 2  184 (Gains) / pertes actuariels 238 439 Dette actuarielle au 31/12/N 4 4  347 4 2  449 Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/18 31/12/17 Coût des services rendus 2  681 2  573 Coût financier 585 564 Rendement attendu des actifs -541 -507 Coût des services passés 0 0 Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net 432 432 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes 0 0 (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif 0 0 Charge nette comptabilisée au compte de résultat 3  159 3  062 Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/18 31/12/17 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 3 5  976 3 4  403 Rendement attendu des actifs 541 507 Gains / (pertes) actuariels 172 173 Cotisations payées par l'employeur 3  191 3  095 Cotisations payées par les employés 0 0 Modifications, réductions et liquidations de régime 0 0 Variation de périmètre -84 -19 Indemnités de cessation d'activité 0 0 Prestations payées par le fonds - 1  522 -2184 Ju ste valeur des actifs / Droits à remboursement au 31/12/N 3 8  273 3 5  975 Composition des actifs des régimes La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurance éligibles. Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/18 31/12/17 Dette actuarielle au 31/12/N 4 4  347 4 2  449 Impact de la limitation d'actifs 0 0 Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 5  017 5  384 Juste valeur des actifs fin de période -3 8  273 -3 5  975 Position nette (P assif ) / A ctifs au 31/12/N 1 1  090 1 1  858 Rendement des actifs des régimes Rendement des actifs des régimes 31/12/2018 Fourchette de taux en % Basse Haute Taux de rendement effectif des actifs de régimes 1,58 % Taux d'actualisation 1,0 0  % 1,4 2  % Hypothèses actuarielles utilisées Au 3 1  décembre 2018, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement comprise entre 1,92% et 6,46%; - une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement comprise entre 0,92% et 7,14%. Note 18. F onds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Fonds pour risques bancaires généraux 9 0  538 9 0  538 Valeur au bilan 9 0  538 9 0  538 Note 19. D ettes subordonnées : A nalyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 ≤ 3  mois > 3  mois ≤ 1  an > 1  an ≤ 5  ans > 5  ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Placement des fonds propres des Caisses Locales 16 1  390 16 1  390 2  079 16 3  469 13 6  401 Valeur au bilan 16 1  390 16 1  390 2  079 16 3  469 13 6  401 Commentaires : Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 2  07 3  milliers d'euros au 3 1  décembre 201 8  contre 2  67 3  milliers d'euros au 3 1  décembre 2017. Note 20. V ariation des capitaux propres (avant répartition) Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Ecarts conversion / réévaluation Provisions Réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2016 8 3  209 1  11 1  028 68 2  615 518 10 5  840 1  98 3  210 Dividendes versés au titre de N-2 - 9  056 - 9  056 Variation de capital Variation des primes et réserves 7 2  588 2 4  196 9 6  784 Affectation du résultat social N-2 -9 6  784 -9 6  784 Report à nouveau Résultat de l’exercice N-1 10 1  696 10 1  696 Autres variations Solde au 31/12/2017 8 3  209 1  18 3  616 70 6  811 518 10 1  696 2  07 5  850 Dividendes versés au titre de N-1 - 9  455 - 9  455 Variation de capital Variation des primes et réserves 6 9  181 2 3  060 9 2  241 Affectation du résultat social N-1 -9 2  241 -9 2  241 Report à nouveau 342 342 Résultat de l’exercice N 10 2  792 10 2  792 Autres variations Solde au 31/12/2018 8 3  209 1  25 2  797 73 0  213 518 10 2  792 2  16 9  529 Primes, autres réserves et report à nouveau : - Dont 14 5  15 8  milliers d'euros de primes d'émission - Dont 10 1  86 8  milliers d'euros de primes de fusion. - Dont 4 4  milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation. Note 21. C omposition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Capitaux propres 2  16 9  529 2  07 5  850 Fonds pour risques bancaires généraux 9 0  538 9 0  538 Dettes subordonnées et titres participatifs 16 3  469 13 6  401 Total des fonds propres 2  42 3  536 2  30 2  789 Note 22. O pérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Solde 2018 Solde 2017 Opérat ions avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 56 2  819 58 8  788 Sur les établissements de crédit et institutions financières 1 1  643 9  431 Sur la clientèle 9  159 9  182 Obligations et autres titres à revenu fixe 54 2  017 57 0  175 Dettes 17 4  606 14 7  538 Sur les établissements de crédits et institutions financières 17 4  570 14 7  065 Sur la clientèle 36 473 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 0 0 Engagements donnés 0 0 Note 23. T ransactions effectuées avec les parties liées Les transactions effectuées avec les parties liées sont conclues à des conditions normales de marché. Note 24. O pérations effectuées en devises Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Euro 2 0  59 1  663 2 0  22 2  193 1 9  42 6  010 1 9  16 0  660 Autres devises de l’Union Europ. 4  842 4  842 4  413 4  413 Franc Suisse 9  193 9  193 8  884 8  884 Dollar 3 7  783 3 7  783 4 1  315 4 1  315 Yen 259 259 156 156 Autres devises 4  107 4  107 4  811 4  811 Valeur brute 2 0  64 7  847 2 0  27 8  377 1 9  48 5  589 1 9  22 0  239 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 16 7  454 32 4  546 24 3  376 29 0  662 Dépréciations -21 2  378 -21 8  064 T otal 2 0  60 2  923 2 0  60 2  923 1 9  51 0  901 1 9  51 0  901 Note 25. O pérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant 0 0 0 0 Opérations de change à terme 4 4  208 4 4  181 4 9  450 4 9  404 - Devises 2 2  442 2 2  442 2 4  082 2 4  082 - Euros 2 1  766 2 1  739 2 5  368 2 5  322 Prêts et emprunts en devises 0 0 0 0 Total 4 4  208 4 4  181 4 9  450 4 9  404 Note 26. O pérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 4 271 367 123 135 4 394 502 4 940 730 Opérations de gré à gré (1) 4 271 367 123 135 4 394 502 4 940 730 Swaps de taux d'intérêt 4 271 367 123 135 4 394 502 4 940 730 Opérations conditionnelles 45 238 32 356 77 594 99 898 Opérations de gré à gré 45 238 32 356 77 594 99 898 Instruments de taux d'intérêts à terme Achetés 45 238 1 035 46 273 73 035 Vendus 1 035 1 035 2 321 Instruments de taux de change à terme Achetés 15 143 15 143 12 271 Vendus 15 143 15 143 12 271 Total 4 316 605 155 491 4 472 096 5 040 628 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Note 26. 1  Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2018 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 30 286 30 286 Swaps de taux d’intérêt 348 500 1 236 719 2 809 283 348 500 1 236 719 2 809 283 Caps, Floors, Collars 47 308 47 308 Sous total 378 786 1 284 027 2 809 283 378 786 1 284 027 2 809 283 Opérations de change à terme 54 012 34 378 54 012 34 378 Sous total 54 012 34 378 54 012 34 378 Total 432 798 1 318 405 2 809 283 432 798 1 318 405 2 809 283 (En milliers d'euros) Total 31/12/2017 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 12 934 11 608 12 934 11 608 Swaps de taux d’intérêt 1 086 923 1 519 680 2 334 127 1 086 923 1 519 680 2 334 127 Caps, Floors, Collars 10 000 65 356 10 000 65 356 Sous total 1 109 857 1 596 644 2 334 127 1 109 857 1 596 644 2 334 127 Opérations de change à terme 53 115 45 739 53 115 45 739 Sous total 53 115 45 739 53 115 45 739 Total 1 162 972 1 642 383 2 334 127 1 162 972 1 642 383 2 334 127 Note 26. 2  Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Juste Valeur Positive Juste Valeur Négative Encours Notionnel Juste Valeur Positive Juste Valeur Négative Encours Notionnel Options de change 30 286 24 542 Swaps de taux d’intérêt 3 247 175 504 4 394 502 12 720 163 989 4 940 730 Caps, Floors, Collars 4 4 47 308 9 9 75 356 Sous total 3 251 175 508 4 472 096 12 729 163 998 5 040 628 Opérations de change à terme 88 390 98 854 Sous total 88 390 98 854 Total 3 251 175 508 4 560 486 12 729 163 998 5 139 482 Note 26. 3  Information sur les Swaps Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 1 0  309 42 8  367 3  84 3  000 19 3  313 Note 27. I nformations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/N 31/12/N-1 Valeur de marché Risque de crédit potentiel * Total risque de contrepartie Valeur de marché Risque de crédit potentiel Total risque de contrepartie Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés 17 2  311 2 7  434 19 9  745 17 7  449 2 3  213 20 0  662 Risques sur les autres contreparties 0 0 0 0 0 0 Total avant effet des accords de compensation 17 2  311 2 7  434 19 9  745 17 7  449 2 3  213 20 0  662 Dont risques sur contrats de : - taux d'intérêt, change et matières premières 17 2  311 2 7  434 19 9  745 17 7  449 2 3  213 20 0  662 - dérivés actions et sur indices 0 0 Total avant effet des accords de compensation 17 2  311 2 7  434 19 9  745 17 7  449 2 3  213 20 0  662 Incidences des accords de compensation et de collatérisation T otal après effet des accor ds de compensation et de collaté risation 17 2  311 2 7  434 19 9  745 17 7  449 2 3  213 20 0  662 *calculé selon les normes prudentielles CRR / CRD4 Note 28. E ngagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés Engagements de financement 1  38 0  849 1  28 2  431 Engagements en faveur d'établissements de crédit 11 080 116 Engagements en faveur de la clientèle 1 369 769 1 282 315 Ouverture de crédits confirmés 629 442 592 316 Ouverture de crédits documentaires 4 312 1 411 Autres ouvertures de crédits confirmés 625 130 590 905 Autres engagements en faveur de la clientèle 740 327 689 999 Engagements de garantie 67 2  912 61 4  638 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 382 349 358 552 Autres garanties 382 349 358 552 Engagements d'ordre de la clientèle 290 563 256 086 Cautions immobilières 153 954 93 472 Autres garanties d'ordre de la clientèle 136 609 162 614 Engagements sur titres 3  513 3  789 Autres engagements à donner 3 513 3 789 Engagements reçus Engagements de financement 4 6  262 6 9  271 Engagements reçus d'établissements de crédit 46 262 69 271 Engagements de garantie 6  91 1  176 6  38 4  873 Engagements reçus d'établissements de crédit 400 885 296 412 Engagements reçus de la clientèle 6 510 291 6 088 461 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 285 168 1 175 696 Autres garanties reçues 5 225 123 4 912 765 Engagements sur titres 3  513 3  789 Autres engagements reçus 3 513 3 789 Dont 24 0  80 7  milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2  janvier 201 4  pour 62 5  57 5  milliers d'euros. Note 29. A ctifs donnés et reçus en garantie Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2018, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a apporté 5  50 4  63 5  milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5  14 5  98 4  milliers d'euros en 2017. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a apporté : - 3  62 8  51 8  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3  36 5  35 6  milliers d'euros en 2017; - 47 3  64 3  milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 54 5  94 4  milliers d'euros en 2017; - 1  40 2  47 5  milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1  23 4  68 4  milliers d'euros en 2017. Note 30. Engagements donnes aux entreprises liées Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 1  97 3  63 6  milliers d'euros. Note 31. O pérations de désendettement de fait et de titrisation En 2018, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2018, titrisation décrite au niveau de la note 1. 3  Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 32. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Sur opérations avec les établissements de crédit 2  337 1  033 Sur opérations internes au Crédit Agricole 4 3  481 4 4  877 Sur opérations avec la clientèle 33 5  453 36 1  442 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 1 5  795 1 7  212 Produit net sur opérations de macro-couverture 0 0 Sur dettes représentées par un titre 0 99 Autres intérêts et produits assimilés 0 22 Intérêts et produits assimilés 39 7  066 42 4  685 Sur opérations avec les établissements de crédit - 1  567 - 1  041 Sur opérations internes au Crédit Agricole -8 3  288 -8 2  561 Sur opérations avec la clientèle -5 5  399 -6 2  072 Charge nette sur opérations de macro-couverture -4 5  152 -6 1  797 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 Sur dettes représentées par un titre - 1  651 - 1  163 Autres intérêts et charges assimilées 0 0 Intérêts et charges assimilées -18 7  057 -20 8  634 Total produits nets d'intérêts et revenus assimiles (1) 21 0  009 21 6  051 (1) Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2018 est de 2 073 milliers d'euros, il était de 2 673 milliers d'euros au 31 décembre 2017. La baisse des intérêts est liée au transfert en coût du risque de l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses pour 2  01 2  milliers d'euros. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 33. R evenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 3 7  860 3 6  502 Total des revenus des titres à revenus variables 3 7  860 3 6  502 Note 34. P roduit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 982 -61 921 451 -60 391 Sur opérations internes au crédit agricole 2 0  552 -1 7  978 2  574 2 0  216 -1 9  651 565 Sur opérations avec la clientèle 7 3  289 -563 7 2  726 6 9  315 -613 6 8  702 Sur opérations de change 192 192 165 165 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 68 68 416 -141 275 Sur prestations de services financiers (1) 15 1  446 -1 7  973 13 3  473 14 7  070 -1 8  341 12 8  729 Provision pour risques sur commissions 526 -576 -50 458 -495 -37 T otal produit net des commissions 24 7  055 -3 7  151 20 9  904 23 8  091 -3 9  301 19 8  790 (1) dont prestations assurance-vie : 23 325 milliers d'euros. Note 35. G ains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 704 704 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme -40 4 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 664 708 Note 36. G ains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Titres de placement Dotations aux dépréciations -983 -12 Reprises de dépréciations 8 51 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -975 39 Plus-values de cession réalisées 0 2  333 Moins-values de cession réalisées -492 -226 Solde des plus et moins-values de cession réalisées -492 2  107 Solde des opérations sur titres de placement - 1  467 2  146 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -3 -66 Reprises de dépréciations 51 0 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 48 -66 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille 48 -66 Gains ou pertes sur opérations des portef euilles de placement et assimilé s - 1  419 2  080 Note 37. A utres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Produits divers 1 3  568 1 1  683 Autres produits d'exploitation bancaire 1 3  568 1 1  683 Charges diverses -721 -680 Quote part des opérations faites en commun -326 -302 Dotations provisions -281 0 Autres charges d'exploitation bancaire - 1  328 -982 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 1 2  240 1 0  701 Note 38. C harges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Frais de personnel Salaires et traitements -101 965 -99 199 Charges sociales -51 816 -45 318 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -10 213 -10 114 Intéressement et participation -16 755 -16 271 Impôts et taxes sur rémunérations -15 162 -19 814 Total des charges de personnel -185 698 -180 602 Refacturation et transferts de charges de personnel 4 563 4 335 Frais de personnel nets -18 1  135 -17 6  267 Frais administratifs Impôts et taxes -8 765 -8 626 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) (2) -104 689 -95 033 Total des charges administratives -113 454 -103 659 Refacturation et transferts de charges administratives 3 157 2 816 Frais administratifs nets -11 0  297 -10 0  843 Charges générales d'exploitation -29 1  432 -27 7  110 (1) L'information sur les honoraires des commissaires aux comptes est indiquée dans l'annexe aux comptes consolidés du groupe de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur (2) dont 2 729 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique. Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) Au titre de l'exercice 2017, un montant de 3  92 1  milliers d'euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé en totalité au 3 1  décembre 201 8  pour les dépenses suivantes : • Dépenses d’investissement vectrices d’économies d’énergie et de modernisation (modernisation des sites, rénovation et signalétique des agences, optimisation des accès PMR - Personnes à mobilité réduite). • Dépenses d’investissement en évolutions technologiques (bornes d’accueil en agence, salles connectées et visio, évolution des logiciels de dématérialisation ). • Charges de personnel liées aux renforts d’activité (notamment en lien avec les coopérations avec d’autres Caisses Régionales). • Charges de formation hors celle récurrentes et diplômantes. Au titre de l’exercice écoulé, un montant de 4  00 8  milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.  Effectif moyen Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2018 31/12/2017 Cadres 555 522 Non cadres 1 854 1 862 Total de l'effectif moyen 2  409 2  384 Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/201 8  à 2  27 6  milliers d'euros. Note 39. C oû t du risque (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Dotations aux provisions et dépréciations -50 7  631 -44 4  989 Dépréciations de créances douteuses -4 4  401 -5 3  594 Autres provisions et dépréciations -46 3  230 -39 1  395 Reprises de provisions et dépréciations 51 3  143 44 2  830 Reprises de dépréciations de créances douteuses (1) 4 8  232 4 3  156 Autres reprises de provisions et dépréciations (2) 46 4  911 39 9  674 Variation des provisions et dépréciations 5  512 - 2  159 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) - 2  036 - 1  897 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4) -2 4  509 -1 7  105 Décote sur prêts restructurés -69 -44 Récupérations sur créances amorties 737 448 Coût du risque -2 0  365 -2 0  757 (1) dont 21 393 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises et 3 116 milliers d'euros liés à l'effet de désactualisation des dépréciations sur créances douteuses. (2) dont 202  milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (3) dont 249  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (4) dont 21 393  milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 40. Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations - 2  202 - 1  111 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme - 2  202 - 1  111 Reprises de dépréciations 2  081 3  048 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 2  081 3  048 Dotation ou reprise nette aux dépréciations -121 1  937 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -121 1  937 Plus-values de cessions réalisées 70 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 0 70 Moins-values de cessions réalisées -5 - 2  359 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -5 - 2  359 Solde des plus et moins-values de cessions -5 - 2  289 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -5 - 2  289 Solde en perte ou en bénéfice -126 -352 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 1  055 0 Moins-values de cessions -278 -532 Solde en perte ou en bénéfice 777 -532 Résultat net sur actifs immobilises 651 -884 Note 41. Impôt sur les bénéfices  (en milliers d'euros) 31/12/2018 31/12/2017 Impôt sur les sociétés 4 0  158 3 9  890 Impôt sur les sociétés exercice antérieur -13 -17 Etalement actuariel des impôts liés aux CI PTZ -765 -418 Crédits d'Impôts -446 -403 Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole - 1  630 - 3  139 Litiges fiscaux 0 70 Provisions pour risques fiscaux -5 -44 Impôt sur les bénéfices 3 7  299 3 5  939 Note 42. I nformations relatives aux résultats des activités bancaires La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur exerce la quasi-totalité de son activité en France et dans la banque de proximité. Note 43. P rojet d’affectation des résultats (en euros) 31/12/2018 Bénéfice 10 2  79 1  790,45 Intérêts aux parts aux Caisses Locales - 1  82 2  276,22 Intérêts aux parts à SACAM Mutualisation -0,44 Intérêts aux parts aux autres détenteurs -9,24 Report à nouveau 34 1  505,14 Rémunération des C.C.A. détenus par SACAM Mutualisation - 7  71 0  696,96 S olde 9 3  60 0  312,73 Affectation des ¾ à la réserve légale 7 0  20 0  234,55 Autres réserves 2 3  40 0  078,18 Note 44. I mplantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238- 0  A du Code général des impôts. Note 45. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur (En milliers d'euros hors taxes) ERNST & YOUNG % EXPERTEA % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 119 5 2  % 51 2 2  % Services autres que la certification des comptes 55 2 4  % 3 1  % T otal 174 7 6  % 54 2 4  % (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. Note 4 6 .   A ttestation des commissaires aux comptes et publicité Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 8300 0  Draguignan. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 201 8 A l'Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur. Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l'audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu'ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que tes comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice. L'opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit. Fondement de l'opinion - Référentiel d'audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels » du présent rapport. - Indépendance Nous avons réalisé notre mission d'audit dans le respect des règles d'indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2018 à la date d'émission de notre rapport, et notamment nous n'avons pas fourni de services interdits par l'article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537 /2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observations Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes exposés dans la note 2 de l'annexe des comptes annuels relatifs : - à l'application des règles de provisionnement des encours de crédit et des engagements par signature ; - au changement de présentation dans le compte de résultat de la reprise liée au passage du temps, ou effet de désactualisation, de la dépréciation des créances douteuses. Justification des appréciations - Points clés de l'audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l'audit relatifs aux risques d'anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le contexte de l'audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n'exprimons pas d'opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. - Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture. Comme indiqué dans l'annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 4.1), les créances faisant l'objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d'une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S'agissant de la détermination d'éventuelles dépréciations, la direction de l'établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l'agriculture comme un point clé de l'audit des comptes annuels en raison de leur importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées dans la note 4.1 de l'annexe aux comptes annuels qui s'élève à M€ 178, 1. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l'exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l'efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d'encours. Provisions sur encours sains et dégradés Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans l'annexe aux comptes annuels (notes 2 et 2 .1), la caisse régionale constitue, au titre des pertes de crédit attendues. des provisions sur les encours sains et dégradés. A la suite du changement de méthode décrit dans l'annexe, ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit, en tenant compte de données macro· économiques prospectives appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard de paramètres propres au portefeuille de crédit de la caisse régionale sur la base d'éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Le cumul de ces provisions sur les prêts et créances représente respectiv ement M€ 102.7 et M€ 97.4 au 1 er janvier et au 31 décembre 2018 comme détaillé dans la note 15 de l'annexe aux comptes annuels. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes annuels en raison : - de l'importance de changements induits dans la mise en œuvre pour le changement de méthode ; - de l'importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - de l'importance relative de ces provisions dans le bilan de la caisse régionale et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( forward looking central et local). Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance, lors d'un examen critique. des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, en incluant leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, - la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (PD, LGD), - la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back-testing , - la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l'outil national utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; - tester par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d'un échantillon de dossiers ; - contrôler le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions da ns l'outil de provisionnement ; - apprécier les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur l'identification de dégradation significative pour des portefeuilles d'encours et la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l'application du forward looking ; - analyser l'évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l'exercice 2018. Vérifications spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice prof essionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux sociétaires à l'exception du point ci-dessous. La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de pa iement mentionnées à l'article D . 441-4 du Code de commerce appellent de notre part l'observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n'incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre caisse régionale considérant qu'elles n'entrent pas dans le périmètre des informations à produire. Informations résultant d'autres obligations légales et réglementaires ▪ Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1er avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31décembre2018, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la neuvième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit était dans la troisième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015 et le cabinet ERNST & YOUNG Audit de 1998 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d'établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes annuels ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l'établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes annuels ▪ Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d'établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives. L'assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d'assurance, sans toutefois garantir qu'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d'erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l'on peut raisonnablement s' attendre à ce qu'elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l'article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la ges tion de votre Caisse régionale. Dans le cadre d'un audit réalisé conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs, définit et met en œuvre des procédures d'audit face à ces risques, et recueille des éléments qu'il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d'une anomalie significative provenant d'une fraude est plus élevé que celui d'une anomalie significative résultant d'une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l'audit afin de définir des procédures d'audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d'exprimer une opinion sur l'efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels; - il apprécie le caractère approprié de l'application par la direction de la convention comptable de continuité d'exploitation et, selon les éléments collectés, l'existence ou non d'une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s'appuie sur les éléments collectés jusqu'à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d'exploitation. S'il conclut à l'existence d'une incertitude significative, il attire l'attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d'ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. ▪ Rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit Nous remettons au conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit un rapport qui présente notamment l'étendue des travaux d'audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit figurent les risques d'anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l'audit des comptes annuels de l'exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l'audit, qu'il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit la déclaration prévue par l'article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu'elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Toulouse, le 13 mars 2019 Les Commissaires aux Comptes : EXPERTEA AUDIT PROPRIETEDOC "Reseau1" \* MERGEFORMAT PROPRIETEDOC "CoCAC2" \* MERGEFORMAT ERNST & YOUNG Audit PROPRIETEDOC "Reseau2" \* MERGEFORMAT Laure Dumas PROPRIETEDOC "Signataire2PrenomNom" \* MERGEFORMAT Frank Astoux Partie B - Comptes consolidés au 31 décembre 2018 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 25 Janvier 2019 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 29 mars 2019 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers Cadre général Présentation juridique de l’entité Dénomination sociale et siège social de l’entité : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation : RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192 Forme juridique : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 52 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables. De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine. Elle est soumise à la réglementation bancaire. Organigramme simplifié du Crédit Agricole Un groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du groupe. Leur capital social est détenu par 10,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 000 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue la Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue la Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. Organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2018 : Relations internes au Crédit Agricol e — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au groupe. - Comptes ordinaires des Caisses Régionales Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ». - Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Dettes envers la clientèle ». - Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et, centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les “avances” (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances-miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A. - Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». - Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. - Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. - Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ». — Couverture des risques de Liquidité et de Solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Par ailleurs, le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014, directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolution européennes, dont le Conseil de Résolution Unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toutes mesures nécessaires dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation - NCWOL – prévu à l’article L.613-57-I du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (SWITCH) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels: on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses Régionales ; les Caisses Régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. Leur traduction dans les livres de l’assuré est assimilable à celui d’une garantie reçue à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée en déduction de la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurances. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales comptabilisent de manière symétrique les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. Informations relatives aux parties liées Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend : - La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, - 52 Caisses Locales , sociétaires de la Caisse Régionale. Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription. Leur total bilan cumulé s’élève à 228 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 3,3 M€. Caisse locale Adresse Code postal Ville Président ANNOT-ENTREVAUX Place de la Mairie 04240 ANNOT Denise HONNORATY ANTIBES 2, Av. Robert Soleau 06600 ANTIBES Antoine SACERDOTI AURELIENNE 2, rue Mirabeau 83470 ST MAXIMIN LA STE BAUME Sylviane INES BAIES DU SOLEIL Place Paul Lemoyne 83190 OLLIOULES Jean Louis DORGET BARCELONNETTE Avenue de la Libération 04400 BARCELONNETTE Hélène ESTACHY BORMES Imm Santa Cruz - Av des Ilaires 83980 LE LAVANDOU Robert DALMASSO BRESQUE VERDON 19 Avenue Clémenceau 83630 AUPS Fabien BRIEUGNE CAGNES 29, Av. de la Gare 06800 CAGNES SUR MER Michel SANTINELLI CARAMY ISSOLE 13, Bld St Louis 83170 BRIGNOLES Roland MISTRE CARREFOUR BLEONE DURANCE Centre commercial Saint-Jean 04160 CHATEAU ARNOUX Jean-Yves ARNAUD CONTADOUR-LAYE-LUBERON Boulevard des Martyrs de la Résistance 04300 FORCALQUIER Françoise MEYER CUERS PUGET VILLE Place de la Convention 83390 CUERS Michel GIOVINAZZO DIGNE LES BAINS 7, Boulevard Thiers 04000 DIGNE LES BAINS Jean-Luc FABRE DRAGUIGNAN Centre Hermès- Rue de la République 83300 DRAGUIGNAN Isabelle BLANC DUYES-BLEONE Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe 04000 DIGNE LES BAINS Robert d'ALESSANDRI ENTREVAUX Place de la Mairie 04240 ANNOT Denise HONNORATY FREJUS 60 Bd de la Mer 83600 FREJUS Christian BESSERER GILETTE Quartier de la Digue RN202 06670 ST MARTIN DU VAR Jean Marie AUDOLI GOLFE ET MAURES Rue Marceau 83310 COGOLIN Christian MOUTTE GUILLAUMES Place de Provence 06470 GUILLAUMES Frédéric JEAN HAUTES VALLEES DE L’ASSE ET DU VERDON Route de Nice 04170 SAINT-ANDRE Jean-Jacques POUGNET HAUT VAR VERDON Bld Grisolle 83670 BARJOLS Régis BAGARRE HYERES 7, rue du Général de Gaulle 83400 HYERES Michel BARNEL LA CRAU Rue Renaude 83260 LA CRAU Gilbert TESSORE LA TINEE Place de l'Eglise 06660 SAINT ETIENNE DE TINEE Colette FABRON LA VESUBIE Place Corniglion Molinier 06450 ROQUEBILLIERE Daniel BLANC LE BEAUSSET Place Général de Gaulle 83330 LE BEAUSSET Andrée SAMAT LE LUC Avenue Pierre Gaudin 83340 LE LUC Alain SENEQUIER LES MEES ORAISON PEYRUIS Allée Arthur Gouin 04700 ORAISON Olivier TOCHE LEVENS 12, avenue du Docteur Faraut 06670 LEVENS Chantal BAGNATO LORGUES 23, Bld Clemenceau 83510 LORGUES Eric GIORDANA MANOSQUE Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet 04100 MANOSQUE Olivier GIRARD MENTON 2, Rue Trenca 06500 MENTON Florence CASARO-MAZZA NICE 8, Avenue Félix Faure 06000 NICE Jean-Marc GIAUME PAYS DE FAYENCE Les Mercuriales 3 83440 TOURETTES Jean-Paul CONTI PAYS DE GRASSE 10, route du plan 06130 GRASSE Henri FOSSEN PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS Av de la Libération 04200 SISTERON René AVINENS PAYS DES PAILLONS 5, Place Jean Allardi 06390 CONTES Dominique CELESCHI PUGET-THENIERS Place A. Conil 06260 PUGET-THENIERS Alain RANUZZI LACS ET LAVANDE 11, Allée Louis Gardiol 04500 RIEZ Corinne BERTRAND SAINT AUBAN La Mairie, 9 place don Jean Bellon 06850 SAINT AUBAN Hervé ROMANO SAINT ETIENNE LES ORGUES Rue Grande 04230 ST ETIENNE LES ORGUES Stéphane DERRIVES SAINT LAURENT DU VAR 265, Av. Gal. Leclerc 06700 SAINT LAURENT DU VAR Philippe ONTENIENTE SAINT-TROPEZ 11, place des Lices 83990 ST TROPEZ Michèle NONJARRET SEYNE LES ALPES Lot. du docteur Jaubert 04140 SEYNE LES ALPES André COLLOMB SOLLIES PONT Immeuble Le Moulin, 8 rue République 83210 SOLLIES PONT Jacques REY SOSPEL Rue Cabraïa 06380 SOSPEL Jacques DENAIX TENDE 3, Av. du 16 Septembre 1947 06430 TENDE Marc ALBESIANO TOULON 27 Bd de Strasbourg 83000 TOULON Catherine BARNEL VALENSOLE GREOUX-LES-BAINS Avenue des Marronniers 04800 GREOUX LES BAINS Marie PELLESTOR VALLEES D'ARGENS Rue Maréchal Foch 83570 CARCES Florence PAUL CAMAIL VALLEE DE LA SIAGNE 145, Avenue de Grasse 06580 PEGOMAS Serge BERNARDI VENCE 39, avenue Marcellin Maurel 06140 VENCE Pierre GORTINA - La SAS PCA IMMO , contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière. Son total bilan s’élève à 6,8 M€ et son résultat (*) ressort à 0,2 M€ au 31 décembre 2018. - Le fonds dédié Financière PCA , contrôlé à 99,99%. Son total bilan s’élève à 274,3 M€ et son résultat (*) ressort à -2,4 M€ au 31 décembre 2018. - Les Fonds communs de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA Son total bilan s’élève à 631,2 M€ et son résultat (*) ressort à 0,1 M€ au 31 décembre 2018. (*) Résultat déterminé selon les normes internationales États financiers consolidés Compte de résultat En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Intérêts et produits assimilés 4.1 419 971 452 260 Intérêts et charges assimilées 4.1 -198 671 -203 704 Commissions (produits) 4.2 246 454 237 522 Commissions (charges) 4.2 -36 444 -38 515 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 -3 589 567 Gains ou pertes nets sur actifs/passifs de transaction 1 691 Gains ou pertes nets sur autres actifs/passifs à la juste valeur par résultat -5 280 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 4.4 37 421 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 37 421 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 37 972 Produits des autres activités 4.5 1 590 1 457 Charges des autres activités 4.5 -1 094 -1 021 Produit net bancaire 465 638 486 538 Charges générales d'exploitation 4.6 -291 849 -277 317 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 4.7 -17 236 -17 607 Résultat brut d'exploitation 156 553 191 614 Coût du risque 4.8 -23 220 -20 769 Résultat d'exploitation 133 333 170 845 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.9 687 -532 Résultat avant impôt 134 020 170 313 Impôts sur les bénéfices 4.10 -37 587 -57 661 Résultat net 96 433 112 652 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 96 433 112 652 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Résultat net 96 433 77 047 Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi 4.11 -67 0 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (1) 4.11 -92 611 0 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -92 678 0 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 3 702 0 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.11 -88 976 0 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.11 0 0 Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 7 604 Gains et pertes sur instruments de dettes comptabilisés en capitaux propres recyclables 4.11 0 0 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.11 -366 -173 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -366 7 431 Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 133 -212 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.11 -233 7 219 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.11 -89 209 7 219 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 7 224 84 266 Dont part du groupe 7 224 84 266 Dont participations ne donnant pas le contrôle 0 0 (1) Montant du transfert en réserves d'éléments non recyclables 4.11 B ilan Actif En milliers d'euros Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 Caisse, banques centrales 6.1 181 265 169 158 169 158 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 505 178 483 903 1 087 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 121 1 087 0 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 500 057 482 816 0 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 0 12 125 12 125 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 6.4 1 358 640 1 441 710 0 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 358 640 1 441 710 0 Actifs financiers disponibles à la vente 1 649 874 Actifs financiers au coût amorti 6.5 18 147 194 17 035 232 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 767 047 1 561 027 1 561 029 Prêts et créances sur la clientèle 15 555 507 14 598 592 14 600 872 Titres de dettes 824 640 875 613 0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 103 536 85 949 85 949 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 873 929 Actifs d'impôts courants et différés 6.10 58 835 66 107 72 900 Comptes de régularisation et actifs divers 6.11 412 724 456 253 456 253 Immeubles de placement 6.13 4 074 862 862 Immobilisations corporelles 6.14 98 084 104 383 104 383 Immobilisations incorporelles 6.14 10 737 10 437 10 437 Total de l'actif 20 880 267 19 866 119 19 598 858 B ilan Passif En milliers d'euros Notes 31/12/2018 01/01/2018 31/12/2017 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 5 050 3 263 3 263 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 050 3 263 0 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 170 633 160 881 160 881 Passifs financiers au coût amorti 17 620 428 16 675 686 16 680 072 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.8 9 684 428 9 126 014 9 130 400 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.8 7 752 347 7 300 067 7 300 067 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.8 183 653 249 605 249 605 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 559 -1 185 -1 185 Passifs d'impôts courants et différés 6.10 0 79 79 Comptes de régularisation et passifs divers 6.11 359 854 325 646 325 646 Provisions 6.15 71 953 70 724 70 724 Total dettes 18 226 359 17 235 094 17 239 480 Capitaux propres 2 653 908 2 631 025 2 359 378 Capitaux propres part du groupe 2 653 897 2 631 025 2 359 378 Capital et réserves liées 461 877 437 168 437 167 Réserves consolidées 1 940 750 1 949 811 1 769 320 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 154 837 244 046 40 239 Résultat de l'exercice 96 433 0 112 652 Participations ne donnant pas le contrôle 11 0 0 Total du passif 20 880 267 19 866 119 19 598 858 Tableau de variation des capitaux propres En milliers d'euros Part du groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Prime et Réserves consolidées liées au capital Total Capital et Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2017  174 763 2 031 160 2 205 923 13 296 -7 640 5 656 0 2 211 579 Augmentation de capital 11 200 0 11 200 0 0 0 0 11 200 Dividendes versés en 2017  0 -10 647 -10 647 0 0 0 0 -10 647 Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 11 11 0 0 0 0 11 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 11 200 -10 636 564 0 0 0 0 564 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 35 111 -528 34 583 0 34 583 Résultat 2017  0 0 0 0 0 0 112 652 112 652 Capitaux propres au 31 décembre 2017  185 963 2 020 524 2 206 487 48 407 -8 168 40 239 112 652 2 359 378 Affectation du résultat 2017  0 112 652 112 652 0 0 0 -112 652 0 Capitaux propres au 1er janvier 2018  185 963 2 133 176 2 319 139 48 407 -8 168 40 239 0 2 359 378 Impacts de l'application de la norme IFRS 9 (1) 0 67 840 67 840 -45 488 249 295 203 807 0 271 647 Capitaux propres au 1er janvier 2018 Retraité 185 963 2 201 016 2 386 979 2 919 241 127 244 046 0 2 631 025 Augmentation de capital 24 710 0 24 710 0 0 0 0 24 710 Dividendes versés en 2018  0 -10 457 -10 457 0 0 0 0 -10 457 Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 0 -11 -11 0 0 0 0 -11 Mouvements liés aux paiements en actions 0 61 61 0 0 0 0 61 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 24 710 -10 407 14 303 0 0 0 0 14 303 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 -5 -5 -233 -88 976 -89 209 0 -89 214 Résultat 2018  0 0 0 0 0 0 96 433 96 433 Autres variations 0 1 350 1 350 0 0 0 0 1 350 Capitaux propres au 31 décembre 2018 210 673 2 191 954 2 402 627 2 686 152 151 154 837 96 433 2 653 897 (1) Le détail des impacts sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 est présenté dans le paragraphe "Notes annexes sur les effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018". En milliers d'euros Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital, réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2017  11 0 11 2 211 590 Augmentation de capital 0 0 0 11 200 Dividendes versés en 2017  0 0 0 -10 647 Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -11 0 -11 0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -11 0 -11 553 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 34 583 Résultat 2017  0 0 0 112 652 Capitaux propres au 31 décembre 2017  0 0 0 2 359 378 Affectation du résultat 2017  0 0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2018  0 0 0 2 359 378 Impacts de l'application de la norme IFRS 9 (1) 0 0 0 271 647 Capitaux propres au 1er janvier 2018 Retraité 0 0 0 2 631 025 Augmentation de capital 0 0 0 24 710 Dividendes versés en 2018  0 0 0 -10 457 Effet des acquisitions/cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle 11 0 11 0 Mouvements liés aux paiements en actions 0 0 0 61 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 11 0 11 14 314 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 0 0 0 -89 214 Résultat 2018  0 0 0 96 433 Autres variations 0 0 0 1 350 Capitaux propres au 31 décembre 2018 11 0 11 2 653 908 (1) Le détail des impacts sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 est présenté dans le paragraphe "Notes annexes sur les effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018". Fonds propres Les capitaux propres s’élèvent à 2,654 milliers d’euros au 31 décembre 2018, en hausse de 295 milliers d’euros par rapport au 31 décembre 2017 (de même pour les capitaux propres, part du groupe). Leur évolution résulte principalement de l’impact de l’application de la norme IFRS 9 pour 272 milliers d’euros. Tableau des flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans les rubriques "Juste valeur par résultat" ou "Juste valeur par capitaux propres non recyclables" sont compris dans cette rubrique. Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. En milliers d'euros Notes 31/12/2018 31/12/2017 Résultat avant impôt 134 042 170 313 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 17 236 17 606 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 21 144 10 322 Résultat net des activités d’investissement -687 2 765 Résultat net des activités de financement 62 506 Autres mouvements 22 308 -12 149 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 60 063 19 050 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 533 328 448 453 Flux liés aux opérations avec la clientèle -518 696 -208 120 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -81 282 -334 593 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 58 347 55 183 Impôts versés -26 581 -60 128 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -34 884 -99 205 Total Flux nets de trésorerie générés par l’activité opérationnelle (A) 159 221 90 158 Flux liés aux participations (1) -6 898 -4 555 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -13 772 -19 067 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d’investissement (B) -20 670 -23 622 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 14 292 588 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 44 481 20 065 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 58 773 20 653 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) 0 0 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 197 324 87 181 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 253 423 166 242 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 169 158 158 661 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 84 265 7 581 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 450 747 253 423 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 181 265 169 158 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 269 482 84 265 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 197 324 87 181 * composé du solde net du poste "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées). ** composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs non douteux" et "Comptes et prêts au jour le jour non douteux" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole). (1) Pour l’année 2018, ce montant comprend notamment le versement des dividendes de RUE LA BOETIE pour 27 801 milliers d’euros, SACAM MUTUALISATION pour 7 510 milliers d’euros, SOFIPACA pour 1 016 milliers d’euros. (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 457 milliers d’euros pour l’année 2018. Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de soldes de trésorerie qui ne sont pas disponibles pour le groupe. Notes annexes sur les effets de l’application de la norme IFRS 9 au 1 er janvier 2018 Transition du bilan au 31 décembre 2017 au 1 er janvier 2018 Les tableaux suivants présentent les actifs et passifs financiers impactés par la mise en place de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018. — Actifs financiers Actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 IAS 39 Reclassements au titre d'IFRS 9 Valeur au bilan selon IAS 39 Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs représentatifs de contrats en unités de compte Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option IAS 39 Banques Centrales 85 516 85 516 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 1 087 1 087 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 087 1 087 Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 1 0 Instruments dérivés de couverture 12 125 12 125 Actifs disponibles à la vente 1 649 874 259 479 861 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 561 029 Prêts et créances sur la clientèle 14 600 872 2 624 Titres détenus jusqu'à l'échéance 873 929 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 18 784 432 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 72 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 85 516 1 087 259 482 557 0 0 12 125 Actifs financiers En milliers d'euros 01/01/2018 Reclassements au titre d'IFRS 9 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Actifs non Courants destinés à être cédés et activités abandonnées Participation dans les entreprises mises en équivalence Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Prêts et créances sur les Etablissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes IAS 39 Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 1 Instruments dérivés de couverture Actifs disponibles à la vente 1 167 562 2 193 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 561 029 Prêts et créances sur la clientèle 14 598 249 Titres détenus jusqu'à l'échéance 873 929 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 274 148 -2 343 -509 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 0 1 441 710 1 561 027 14 598 592 875 613 — Passifs financiers Passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 IAS 39 Reclassements au titre d'IFRS 9 Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Passifs financiers au coût amorti Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Valeur au bilan selon IAS 39 Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre IAS 39 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 3 263 3 263 0 0 0 0 0 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 263 3 263 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture 160 881 160 881 Dettes envers les établissements de crédit 9 130 400 9 130 400 Dettes envers la clientèle 7 300 067 7 300 067 Dettes représentées par un titre 249 605 249 605 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IAS 39 16 844 216 Retraitement de la valeur comptable au titre d'IFRS 9 -4 386 01/01/2018 Soldes comptables selon les critères de valorisation d'IFRS 9 3 263 0 160 881 9 126 014 7 300 067 249 605 Transition entre les dépréciations ou provisions constituées selon IAS 39 et les corrections de valeur pour pertes constituées selon IFRS 9. Au titre de l’application d’IFRS 9 au 1er janvier 2018, les modalités de provisionnement évoluent de manière significative. Le tableau suivant présente l’évolution des dépréciations ou provisions passives comptabilisées au 31 décembre 2017 (selon les dispositions d’IAS 39) vers le montant de correction de valeur pour pertes comptabilisé au 1er janvier 2018 (selon les dispositions d’IFRS 9) : Dépréciations sur actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 IAS 39 – Montant de la dépréciation IFRS 9 - Reclassement des montants de dépréciations Banques Centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs Financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de capitaux propres Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Dépréciations selon IAS 39 Banques centrales Actifs disponibles à la vente -31 540 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle -293 985 Titres détenus jusqu'à l'échéance -825 Soldes comptables de dépréciations selon les dispositions d'IAS 39 -326 350 Retraitements des dépréciations selon IFRS 9 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie juste valeur par résultat sous IAS 39 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie actifs disponibles à la vente sous IAS 39 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie prêts et créances sous IAS 39 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie titres détenus jusqu'à l'échéance sous IAS 39 01/01/2018 Soldes comptables des dépréciations selon les dispositions d'IFRS 9 0 0 0 0 0 Dépréciations sur actifs financiers En milliers d'euros 01/01/2018 IFRS 9 - Reclassement des montants de dépréciations Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Actifs financiers au coût amorti Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Prêts et créances sur les Etablissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes Dépréciations selon IAS 39 Banques centrales Actifs disponibles à la vente -5 -31 535 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle -293 984 Titres détenus jusqu'à l'échéance -825 Soldes comptables de dépréciations selon les dispositions d'IAS 39 Retraitements des dépréciations selon IFRS 9 31 535 -2 343 -509 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie juste valeur par résultat sous IAS 39 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie actifs disponibles à la vente sous IAS 39 31 535 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie prêts et créances sous IAS 39 -2 343 Dont retraitements sur actifs reclassés depuis la catégorie titres détenus jusqu'à l'échéance sous IAS 39 -509 01/01/2018 Soldes comptables des dépréciations selon les dispositions d'IFRS 9 -5 0 -2 -293 641 -1 334 Provisions sur engagements de hors bilan En milliers d'euros 31/12/2017 Retraitements des provisions selon IFRS 9 01/01/2018 IAS 39 – Montant de provisions IFRS 9 – Montant de provisions Engagements de financement 2 099 0 2 099 Engagements de garantie 2 257 0 2 257 Soldes comptables de provisions 4 356 0 4 356 La répartition entre dépréciations collectives et dépréciations individuelles sous IAS 39 au 31 décembre 2017 est la suivante : Ventilation des dépréciations des actifs financiers sous IAS 39 En milliers d'euros 31/12/2017 Dépréciations collectives Dépréciations individuelles Soldes comptables de dépréciations selon les dispositions d'IAS 39 -102 724 -223 626 La répartition des dépréciations par étapes de dépréciations (ou buckets) sous IFRS 9 au 1er janvier est la suivante : Actifs financiers En milliers d'euros 01/01/2018 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 -5 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes -5 Actifs financiers au coût amorti -27 441 -75 451 -192 085 Prêts et créances sur les établissements de crédit -2 Prêts et créances sur la clientèle -26 930 -75 451 -191 260 Titres de dettes -509 -825 Total -27 441 -75 451 -192 090 Engagements hors bilan En millions d'euros 01/01/2018 Bucket 1 Bucket 2 Bucket 3 Engagements de financement 2 099 Engagements de garantie 2 257 Total 0 0 4 356 — Actifs financiers ayant fait l’objet d’un reclassement du fait de la mise en application d’IFRS 9 Actifs – Reclassements à la date de première application En milliers d'euros 31/12/2018 Comptabilisation selon les dispositions d'IFRS 9 Comptabilisation selon les dispositions d'IFRS 9 si le reclassement n'avait pas eu lieu Valeur au bilan Produits/ charges d'intérêts comptabilisés Juste valeur Gain/Pertes Comptabilisés en résultat net Gain/Pertes Comptabilisés Directement en capitaux propres Actifs financiers à la juste valeur par résultat reclassés en actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Actifs financiers à la juste valeur par résultat reclassés en actifs financiers au coût amorti Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres reclassés en actifs financiers au coût amorti 2 193 2 193 Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres de dettes 2 193 2 193 Total 2 193 2 193 Impact sur les capitaux propres de l'application de la norme IFRS 9 au 1er janvier 2018 En milliers d'euros Impact de 1ère application d'IFRS 9 au 1er janvier 2018 (1) Capitaux propres consolidés Capitaux propres part du groupe Capitaux propres au 31/12/2017 - Norme IAS 39 2 359 378 2 359 378 Incidence sur les réserves 67 840 67 840 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par résultat (y compris annulation de la provision le cas échéant ; en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) 704 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables : Impact de l'annulation de la dépréciation durable (le cas échéant) 31 537 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables : reclassement de la portion couverte en juste valeur (le cas échéant) 30 088 Reclassement depuis coût amorti vers Juste valeur par résultat (y compris frais d'acquisition restant à étaler, en cas de couverture de juste valeur reclassement uniquement de la portion non couverte) 53 Actifs (vers Juste valeur par résultat) 53 Comptabilisation des pertes de crédit attendues (sur actifs financiers, actifs entrant dans les champs d'IAS 17 et IFRS 15, engagements hors bilan) 2 235 Impact des modifications sur actifs/passifs financiers évalués au coût amorti 3 223 Réserves - hors entreprises mises en équivalence 67 840 Réserves - entreprises mises en équivalence Réserves - activités abandonnées Incidence sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -45 488 -45 488 Reclassement depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par résultat (en cas de couverture de juste valeur, reclassement uniquement de la portion non couverte) -704 Reclassement des instruments de capitaux propres depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables -44 784 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (nets d'impôt) - hors entreprises mises en équivalence -45 488 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables (nets d'impôt) - entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables sur activités abandonnées Incidence sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 249 295 249 295 Reclassement des instruments de capitaux propres depuis Actifs disponibles à la vente vers Juste valeur par capitaux propres non recyclables 249 295 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (nets d'impôts) - hors entreprises mises en équivalence 249 295 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (nets d'impôts) - entreprises mises en équivalence Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables sur activités abandonnées Total - Impact sur les capitaux propres lié à la mise en application d'IFRS 9 271 647 271 647 Capitaux propres au 01/01/2018 - Norme IFRS 9 2 631 025 2 631 025 (1) Les montants présentés sont nets d'impôts. Notes annexes aux états financiers 1. Principes et Méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisées 1.1 Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2018 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du groupe au 31 décembre 2017. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2018 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2018. Celles-ci portent sur : Normes, amendements ou interprétations Date de publication par l'Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le groupe IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture 22 novembre 2016 (UE 2016/2067) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 4 Contrats d'assurance / IFRS 9 Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9 et IFRS 4 3 novembre 2017 (UE 2017/1988) 1er janvier 2018 Oui IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires 22 septembre 2016 (UE 2016/1905) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 31 octobre 2017 (UE 2017/1987) 1er janvier 2018 Oui Améliorations des IFRS cycle 2014-2016 : - IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités - IAS 28 Participations dans des entreprises associées et des coentreprises - IFRS 1 Première adoption des normes internationales d'information financière 7 février 2018 (UE 2018/182) 1er janvier 2017 1er janvier 2018 1er janvier 2018 Oui Oui Non Amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions Clarifications à IFRS 2 26 février 2018 (UE 2018/289) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IAS 40 Immeubles de placement Clarification du principe de transfert, entrée ou sortie, de la catégorie Immeubles de placement 14 mars 2018 (UE 2018/400) 1er janvier 2018 Oui IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée Clarifications à IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères 3 avril 2018 (UE 2018/519) 1er janvier 2018 Oui Ainsi, le groupe Crédit Agricole publie pour la première fois à compter du 1er janvier 2018 ses états financiers IFRS en application de la norme IFRS 9 Instruments financiers et de la norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients (cf. chapitre 1.2 « Principes et méthodes comptables »). La norme IFRS 9  Instruments Financiers remplace la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, les actifs et passifs relatifs aux instruments financiers 2017 sont comptabilisés et évalués selon l'application de la norme IAS 39 telle que décrite dans les principes et méthodes comptables présentés dans les états financiers 2017. La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients remplace les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité. Pour la première application de la norme IFRS 15, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée sans comparatif au niveau de l’exercice 2017. L’application de la norme IFRS 15 n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et les capitaux propres. Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, amendements ou interprétations Date de publication par l'Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le groupe Amendement à IFRS 9 Instruments financiers Options de remboursement anticipé avec pénalité négative 22 mars 2018 (UE 2018/498) 1er janvier 2019 (1) Oui IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) 1er janvier 2019 Oui IFRIC 23 Positions fiscales incertaines Clarification d'IAS 12 sur l’évaluation et la comptabilisation d’un actif ou passif d’impôt en situation d’incertitude quant à l’application de la législation fiscale 23 octobre 2018 (UE 2018/1595) 1er janvier 2019 Oui (1) Le groupe a décidé d'appliquer de manière anticipée l'amendement à IFRS 9 à compter du 1er janvier 2018. La norme IFRS 16  Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Dès 2017, le groupe Crédit Agricole s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 16 dans les délais requis, en y intégrant les fonctions comptables, finances, risques et achats. Une première étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe a été réalisée au second semestre 2017 sur la base des états financiers au 31 décembre 2016. L’ensemble de ces travaux se sont poursuivis sur 2018. Le groupe a finalisé le choix des options structurantes liées à l’interprétation de la norme, a choisi les solutions informatiques nécessaires pour permettre le traitement de données de l'ensemble des contrats de location du groupe et a réalisé au second semestre des chiffrages d’impacts sur la base des états financiers au 31 décembre 2017. Le groupe appliquera la méthode rétrospective modifiée conformément au paragraphe C5(b) de la norme IFRS 16 en comptabilisant l'effet cumulatif de l'application initiale à la date de transition (1er janvier 2019). En conséquence, le groupe n'attend pas d'impact significatif de la norme IFRS 16 sur ses capitaux propres. Le groupe a choisi d’utiliser les deux exemptions relatives à la comptabilisation proposées par la norme pour les contrats suivants : Contrats de location à court terme ; Contrats de location portant sur des biens de faible valeur à neuf. Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2018 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le groupe au 31 décembre 2018. 1.2 Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : ̵ les activités des marchés nationaux et internationaux ; ̵ les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; ̵ la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; ̵ les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : ̵ les instruments financiers évalués à la juste valeur ; ̵ les participations non consolidées ; ̵ les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; ̵ les plans de stock options ; ̵ les dépréciations d’instruments de dette au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables ; ̵ les provisions ; ̵ les dépréciations des écarts d’acquisition ; ̵ les actifs d’impôts différés ; ̵ la valorisation des entreprises mises en équivalence ; Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.   — Instruments financiers (IFRS 9, IAS 39 et IAS 32) - Définitions La norme IAS 32 définit un instrument financier comme tout contrat qui donne lieu à un actif financier d’une entité et à un passif financier ou à un instrument de capitaux propres d’une autre entité, c'est-à-dire tout contrat représentant les droits ou obligations contractuels de recevoir ou de payer des liquidités ou d'autres actifs financiers. Les instruments dérivés sont des actifs ou passifs financiers dont la valeur évolue en fonction de celle d’un sous-jacent, qui requièrent un investissement initial faible ou nul, et dont le règlement intervient à une date future. Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IFRS 9 telle qu’adoptée par l’Union européenne y compris pour les actifs financiers détenus par les entités d’assurance du groupe. La norme IFRS 9 définit les principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. Il est toutefois précisé que le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur utilise l’option de ne pas appliquer le modèle général de couverture d’IFRS 9. L’ensemble des relations de couverture reste en conséquence dans le champ d’IAS 39 en attendant les futures dispositions relatives à la macro-couverture. - Conventions d’évaluation des actifs et passifs financiers • Evaluation initiale Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. La juste valeur telle que définie par IFRS 13 correspond au prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. • Evaluation ultérieure Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE), soit à leur juste valeur telle que définie par IFRS 13. Pour les instruments dérivés, ils sont toujours évalués à leur juste valeur. Le coût amorti correspond au montant auquel est évalué l’actif financier ou le passif financier lors de sa comptabilisation initiale, en intégrant les coûts de transaction directement attribuables à leur acquisition ou à leur émission, diminué des remboursements en principal, majoré ou diminué de l’amortissement cumulé calculé par la méthode du taux d’intérêt effectif (TIE) de toute différence (décote ou prime) entre le montant initial et le montant à l’échéance. Dans le cas d’un actif financier, le montant est ajusté si nécessaire au titre de la correction pour pertes de valeur (cf. paragraphe "Provisionnement pour risque de crédit"). Le taux d’intérêt effectif (TIE) est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs prévus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. - Actifs financiers • Classement et évaluation des actifs financiers Les actifs financiers non dérivés (instruments de dette ou de capitaux propres) sont classés au bilan dans des catégories comptables qui déterminent leur traitement comptable et leur mode d’évaluation ultérieur. Ces actifs financiers sont classés dans l’une des trois catégories suivantes : - actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - actifs financiers au coût amorti ; - actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres. Les critères de classement et d’évaluation des actifs financiers dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié : - d’instruments de dette (i.e. prêts et titres à revenu fixe ou déterminable) ; ou - d’instruments de capitaux propres (i.e. actions). o Instruments de dette Le classement et l’évaluation d’un instrument de dette dépend de deux critères réunis : le modèle de gestion et l’analyse des caractéristiques contractuelles sauf utilisation de l'option à la juste valeur. - Les trois modèles de gestion : Le modèle de gestion est représentatif de la stratégie que suit le management du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur pour la gestion de ses actifs financiers, dans l’atteinte de ses objectifs. Le modèle de gestion est spécifié pour un portefeuille d’actifs et ne constitue pas une intention au cas par cas pour un actif financier isolé. On distingue trois modèles de gestion : ▪ Le modèle de pure collecte dont l’objectif est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie des actifs ; ce modèle n’implique pas systématiquement de détenir la totalité des actifs jusqu’à leur échéance contractuelle ; toutefois, les ventes d’actifs sont strictement encadrées ; ▪ Le modèle mixte dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie sur la durée de vie et de céder les actifs; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et ▪ Le modèle de pure cession dont l’objectif principal est de céder les actifs. Il concerne notamment les portefeuilles dont l’objectif est de collecter des flux de trésorerie via les cessions, les portefeuilles dont la performance est appréciée sur la base de sa juste valeur, les portefeuilles d’actifs financiers détenus à des fins de transaction. - Les caractéristiques contractuelles (test « Solely Payments of Principal & Interests » ou test « SPPI ») : Le test « SPPI » regroupe un ensemble de critères, examinés cumulativement, permettant d’établir si les flux de trésorerie contractuels respectent les caractéristiques d’un financement simple (remboursements de nominal et versements d’intérêts sur le nominal restant dû). Le test est satisfait lorsque le financement donne droit seulement au remboursement du principal et lorsque le versement des intérêts perçus reflète la valeur temps de l'argent, le risque de crédit associé à l'instrument, les autres coûts et risques d'un contrat de prêt classique ainsi qu’une marge raisonnable, que le taux d’intérêt soit fixe ou variable. Dans un financement simple, l’intérêt représente le coût du passage du temps, le prix du risque de crédit et de liquidité sur la période, et d’autres composantes liées au coût du portage de l’actif (ex : coûts administratifs…). Dans certains cas, cette analyse qualitative ne permettant pas de conclure, une analyse quantitative (ou Benchmark test) est effectuée. Cette analyse complémentaire consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif étudié et les flux de trésorerie d’un actif de référence. Si la différence entre les flux de trésorerie de l’actif financier et celui de référence est jugée non significative, l’actif est considéré comme un financement simple. Par ailleurs, une analyse spécifique sera menée dans le cas où l’actif financier est émis par des entités ad hoc établissant un ordre de priorité de paiement entre les porteurs des actifs financiers en liant de multiples instruments entre eux par contrat et créant des concentrations de risque de crédit (des « tranches »). Chaque tranche se voit attribuer un rang de subordination qui précise l’ordre de distribution des flux de trésorerie générés par l’entité structurée. Dans ce cas le test « SPPI » nécessite une analyse des caractéristiques des flux de trésorerie contractuels de l’actif concerné et des actifs sous-jacents selon l’approche « look-through » et du risque de crédit supporté par les tranches souscrites comparé au risque de crédit des actifs sous-jacents. Le mode de comptabilisation des instruments de dette résultant de la qualification du modèle de gestion couplée au test « SPPI » peut être présenté sous la forme du diagramme ci-après : Instruments de dette Modèles de gestion Pure collecte Mixte Pure cession Test SPPI Satisfait Coût amorti Juste valeur par capitaux propres recyclables Juste valeur par résultat Non satisfait Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat Juste valeur par résultat ♦ Instruments de dette au coût amorti Les instruments de dette sont évalués au coût amorti s’ils sont éligibles au modèle collecte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de règlement- livraison et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. Cette catégorie d’actifs financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Provisionnement pour risque de crédit ». ♦ Instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables Les instruments de dette sont évalués à la juste valeur par capitaux propres recyclables s’ils sont éligibles au modèle mixte et s’ils respectent le test « SPPI ». Ils sont enregistrés à la date de négociation et leur évaluation initiale inclut également les coupons courus et les coûts de transaction. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Ces actifs financiers sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables en contrepartie du compte d’encours (hors intérêts courus comptabilisés en résultat selon la méthode du TIE). En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. Cette catégorie d’instruments financiers fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le paragraphe spécifique « Provisionnement pour risque de crédit » (sans que cela n’affecte la juste valeur au bilan). ♦ Instruments de dette à la juste valeur par résultat Les instruments de dette sont évalués en juste valeur par résultat dans les cas suivants : ̵ Les instruments sont classés dans des portefeuilles constitués d’actifs financiers détenus à des fins de transaction ou dont l'objectif principal est la cession ; ̵ Les actifs financiers détenus à des fins de transaction sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. Bien que les flux de trésorerie contractuels soient perçus pendant le temps durant lequel le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur détient les actifs, la perception de ces flux de trésorerie contractuels n’est pas essentielle mais accessoire. ̵ Les instruments de dette qui ne respectent pas les critères du test ‘SPPI’. C’est notamment le cas des OPCVM ; ̵ Les instruments financiers classés dans des portefeuilles pour lesquels le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur choisit pour la valorisation à la juste valeur afin de réduire une différence de traitement comptable au compte de résultat. Dans ce cas, il s'agit d'un classement sur option à la juste valeur par résultat. Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit net bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat par nature sont enregistrés à la date de règlement- livraison. Les instruments de dette évalués à la juste valeur par résultat sur option sont enregistrés à la date de négociation. o Instruments de capitaux propres Les instruments de capitaux propres sont par défaut comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction. ♦ Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat Les actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction (directement enregistrés en résultat). Ils sont enregistrés à la date de règlement - livraison. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat, en Produit Net Bancaire (PNB), en contrepartie du compte d’encours. Cette catégorie d’actifs financiers ne fait pas l’objet de dépréciation. ♦ Instrument de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sur option irrévocable) L’option irrévocable de comptabiliser les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables est retenue au niveau transactionnel (ligne par ligne) et s’applique dès la date de comptabilisation initiale. Ces titres sont enregistrés à la date de négociation. La juste valeur initiale intègre les coûts de transaction. Lors des évaluations ultérieures, les variations de juste valeur sont comptabilisées en capitaux propres non recyclables. En cas de cession, ces variations ne sont pas recyclées en résultat, le résultat de cession est comptabilisé en capitaux propres. Seuls les dividendes sont reconnus en résultat. • Acquisition et cession temporaire de titres Les cessions temporaires de titres (prêts de titres, titres donnés en pension livrée) ne remplissent généralement pas les conditions de décomptabilisation. Les titres prêtés ou mis en pension sont maintenus au bilan. Dans le cas de titres mis en pension, le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan par le cédant. Les titres empruntés ou reçus en pension ne sont pas inscrits au bilan du cessionnaire. Dans le cas de titres pris en pension, une créance à l’égard du cédant est enregistrée au bilan du cessionnaire en contrepartie du montant versé. En cas de revente ultérieure du titre, le cessionnaire enregistre un passif évalué à la juste valeur qui matérialise son obligation de restituer le titre reçu en pension. Les produits et charges relatifs à ces opérations sont rapportés au compte de résultat prorata temporis sauf en cas de classement des actifs et passifs à la juste valeur par résultat. • Décomptabilisation des actifs financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : ̵ lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; ̵ ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Les actifs financiers renégociés pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisés en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur à la date de renégociation. La comptabilisation ultérieure dépend du modèle de gestion et du test ‘SPPI’. • Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. Ainsi, les prêts qui bénéficient de ces bonifications sont accordés au taux de marché. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées en résultat sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. - Passifs financiers • Classement et évaluation des passifs financiers Les passifs financiers sont classés au bilan dans les deux catégories comptables suivantes : ̵ passifs financiers à la juste valeur par résultat, par nature ou sur option ; ̵ passifs financiers au coût amorti. — Passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature Les instruments financiers émis principalement en vue d’être rachetés à court terme, les instruments faisant partie d’un portefeuille d’instruments financiers identifiés qui sont gérés ensemble et qui présentent des indications d’un profil récent de prise de bénéfice à court terme, et les dérivés (à l’exception de certains dérivés de couverture) sont évalués à la juste valeur par nature. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont constatées en contrepartie du compte de résultat. — Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Les passifs financiers répondant à l’une des trois conditions définies par la norme, pourront être évalués à la juste valeur par résultat sur option : pour des émissions hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, dans une optique de réduction ou d’élimination de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés et dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette option est irrévocable et s’applique obligatoirement à la date de comptabilisation initiale de l’instrument. Lors des évaluations ultérieures, ces passifs financiers sont évalués à la juste valeur en contrepartie du résultat pour les variations de juste valeur non liées au risque de crédit propre et en contrepartie des capitaux propres non recyclables pour les variations de valeur liées au risque de crédit propre sauf si cela aggrave la non-concordance comptable. — Passifs financiers évalués au coût amorti Tous les autres passifs répondant à la définition d’un passif financier (hors dérivé) sont évalués au coût amorti. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. — Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés dans la catégorie des Passifs financiers au coût amorti – Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.15 "Provisions". • Reclassement de passifs financiers Le classement initial des passifs financiers est irrévocable. Aucun reclassement ultérieur n’est autorisé. Seuls des cas de requalification (instrument de dette versus capitaux propres) peuvent intervenir. • Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un passif financier est un instrument de dette s’il inclut une obligation contractuelle : ̵ de remettre à une autre entité de la trésorerie, un autre actif financier ou un nombre variable d’instruments de capitaux propres ; ou ̵ d’échanger des actifs et des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un instrument financier non remboursable qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. • Décomptabilisation et modification des passifs financiers Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : ̵ lorsqu’il arrive à extinction ; ou ̵ lorsque les analyses quantitative ou qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. Une modification substantielle d’un passif financier existant doit être enregistré comme une extinction du passif financier initial et la comptabilisation d’un nouveau passif financier (la novation). Tout différentiel entre la valeur comptable du passif éteint et du nouveau passif sera enregistré immédiatement au compte de résultat. Si le passif financier n’est pas décomptabilisé, le TIE d’origine est maintenu. Une décote/surcote est constatée immédiatement au compte de résultat en date de modification puis fait l’objet d’un étalement au TIE d’origine sur la durée de vie résiduelle de l’instrument. - Provisionnement pour risque de crédit • Champ d’application Conformément à IFRS 9, le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur comptabilise une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (‘Expected Credit Losses’ ou ‘ECL’) sur les encours suivants : ̵ les actifs financiers d’instruments de dette comptabilisés au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables (prêts et créances, titres de dette) ; ̵ les engagements de financement qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat; ̵ les engagements de garantie relevant d’IFRS 9 et qui ne sont pas évalués à la juste valeur par résultat ; ̵ les créances locatives relevant de la norme IAS 17 ; et ̵ les créances commerciales générées par des transactions de la norme IFRS 15. Les instruments de capitaux propres (à la juste valeur par résultat ou à la juste valeur par OCI non recyclables) ne sont pas concernés par les dispositions en matière de dépréciation. Les instruments dérivés et les autres instruments en juste valeur par contrepartie résultat font l’objet d’un calcul de risque de contrepartie qui n’est pas visé par le modèle ECL. Ce calcul est décrit dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. • Risque de crédit et étapes de provisionnement Le risque de crédit se définit comme le risque de pertes lié au défaut d’une contrepartie entraînant son incapacité à faire face à ses engagements vis-à-vis du groupe. Le processus de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes ( Buckets ) : ̵ 1ère étape ( Bucket 1) : dès la comptabilisation initiale de l’instrument financier (crédit, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ; ̵ 2ème étape ( Bucket 2) : si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes attendues à maturité; ̵ 3ème étape ( Bucket 3) : dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Par la suite, si les conditions de classement des instruments financiers en bucket 3 ne sont plus respectées, les instruments financiers sont reclassés en bucket 2, puis en bucket 1 en fonction de l'amélioration ultérieure de la qualité de risque de crédit. — Définition du défaut La définition du défaut pour les besoins du provisionnement ECL est identique à celle utilisée en gestion et pour les calculs de ratios réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : ̵ un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; ̵ l’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. La définition de ‘défaut’ est appliquée uniformément à tous les instruments financiers, à moins que des informations qui deviennent disponibles indiquent qu’une autre définition de ‘défaut’ convient davantage à un instrument financier particulier. Un encours en défaut (Bucket 3) est dit déprécié lorsque se sont produits un ou plusieurs événements qui ont un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés de cet actif financier. Les indications de dépréciation d’un actif financier englobent les données observables au sujet des événements suivants : ̵ des difficultés financières importantes de l’émetteur ou de l’emprunteur ; ̵ un manquement à un contrat, tel qu’une défaillance ou un paiement en souffrance ; ̵ l’octroi, par le ou les prêteurs à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou contractuelles liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une ou de plusieurs faveurs que le ou les prêteurs n’auraient pas envisagées dans d’autres circonstances ; ̵ la probabilité croissante de faillite ou de restructuration financière de l’emprunteur ; ̵ la disparition d’un marché actif pour l’actif financier en raison de difficultés financières ; ̵ l’achat ou la création d’un actif financier avec une forte décote, qui reflète les pertes de crédit subies. Il n’est pas nécessairement possible d’isoler un événement en particulier, la dépréciation de l’actif financier pouvant résulter de l’effet combiné de plusieurs événements. Sur le périmètre « Grandes clientèles » : la contrepartie en défaut ne revient en situation saine qu’après régularisation complète du retard constaté et des autres éléments déclencheurs du défaut (levée du défaut pour la société mère, levée d’une alerte ayant entraîné le défaut, etc.). Sur le périmètre « Banque de proximité » : les encours en défaut ne retournent en encours non en défaut qu’après régularisation intégrale des impayés. — La notion de perte de crédit attendue « ECL » L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et les flux attendus (incluant le principal et les intérêts). L’approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues. • Gouvernance et mesure des ECL La gouvernance du dispositif de mesure des paramètres IFRS 9 s’appuie sur l’organisation mise en place dans le cadre du dispositif Bâlois. La Direction des Risques du groupe est responsable de la définition du cadre méthodologique et de la supervision du dispositif de provisionnement des encours. Le groupe s’appuie en priorité sur le dispositif de notation interne et les processus Bâlois actuels pour générer les paramètres IFRS 9 nécessaires au calcul des ECL. L’appréciation de l’évolution du risque de crédit s’appuie sur un modèle d’anticipation des pertes et extrapolation sur la base de scénarios raisonnables. Toutes les informations disponibles, pertinentes, raisonnables et justifiables, y compris les informations de nature prospective, doivent être retenues. La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, de perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (Downturn) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘Loss Given Default’ ou ‘LGD’). Les modalités de calcul de l’ECL sont à apprécier en fonction des typologies de produits : instruments financiers et instruments hors bilan. Les pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir sont une portion des pertes de crédit attendues pour la durée de vie, et elles représentent les insuffisances de flux de trésorerie pour la durée de vie advenant d’une défaillance dans les 12 mois suivant la date de clôture (ou une période plus courte si la durée de vie attendue de l’instrument financier est inférieure à 12 mois), pondérées par la probabilité qu’il y ait défaillance. Les pertes de crédit attendues sont actualisées au TIE déterminé lors de la comptabilisation initiale de l’instrument financier. Les paramètres IFRS 9 sont mesurés et mis à jour selon les méthodologies définies par le groupe et permettent ainsi d’établir un premier niveau de référence, ou socle partagé, de provisionnement. Le backtesting des modèles et paramètres utilisés est réalisé a minima à fréquence annuelle. Les données macro-économiques prospectives (Forward Looking) sont prises en compte dans un cadre méthodologique applicable à deux niveaux : ̵ au niveau du groupe dans la détermination d’un cadre partagé de prise en compte du Forward Looking dans la projection des paramètres PD, LGD sur l’horizon d’amortissement des opérations ; ̵ au niveau de chaque entité au regard de ses propres portefeuilles. • Dégradation significative du risque de crédit Toutes les entités du groupe doivent apprécier, pour chaque instrument financier, la dégradation du risque de crédit depuis l’origine à chaque date d’arrêté. Cette appréciation de l’évolution du risque de crédit conduit les entités à classer leurs opérations par classe de risque (Buckets). Afin d’apprécier la dégradation significative, le groupe prévoit un processus basé sur 2 niveaux d’analyse : ̵ un premier niveau dépendant de règles et de critères relatifs et absolus groupe qui s’imposent aux entités du groupe ; ̵ un deuxième niveau lié à l’appréciation, à dire d’expert au titre du Forward Looking local, du risque porté par chaque entité sur ses portefeuilles pouvant conduire à ajuster les critères groupe de déclassement en Bucket 2 (bascule de portefeuille ou sous-portefeuille en ECL à maturité). Le suivi de la dégradation significative porte, sauf exception, sur chaque instrument financier. Aucune contagion n’est requise pour le passage de Bucket 1 à Bucket 2 des instruments financiers d’une même contrepartie. Le suivi de la dégradation significative doit porter sur l’évolution du risque de crédit du débiteur principal sans tenir compte de la garantie, y compris pour les opérations bénéficiant d’une garantie de l’actionnaire. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Pour mesurer la dégradation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale, il est nécessaire de récupérer la notation interne et la PD (probabilité de défaut) à l'origine. L’origine s’entend comme la date de négociation, lorsque l’entité devient partie aux dispositions contractuelles de l’instrument financier. Pour les engagements de financement et de garantie, l’origine s’entend comme la date d’engagement irrévocable. Pour le périmètre sans modèle de notation interne, le groupe Crédit Agricole retient le seuil absolu d’impayés supérieur à 30 jours comme seuil ultime de dégradation significative et de classement en Bucket 2. Pour les encours (à l'exception des titres) pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits (en particulier les expositions suivies en méthodes autorisées), le groupe Crédit Agricole considère que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayé de plus de 30 jours. Si la dégradation depuis l’origine cesse d’être constatée, la dépréciation peut être ramenée à des pertes attendues à 12 mois (Bucket 1). Afin de suppléer le fait que certains facteurs ou indicateurs de dégradation significative ne soient pas identifiables au niveau d’un instrument financier pris isolément, la norme autorise l’appréciation de la dégradation significative pour des portefeuilles, des groupes de portefeuilles ou des portions de portefeuille d’instruments financiers. La constitution des portefeuilles pour une appréciation de la dégradation sur base collective peut résulter de caractéristiques communes telles que : ̵ le type d’instrument ; ̵ la note de risque de crédit (dont la note interne Bâle II pour les entités disposant d’un système de notation interne) ; ̵ le type de garantie ; ̵ la date de comptabilisation initiale ; ̵ la durée à courir jusqu’à l’échéance ; ̵ le secteur d’activité ; ̵ l’emplacement géographique de l’emprunteur ; ̵ la valeur du bien affecté en garantie par rapport à l’actif financier, si cela a une incidence sur la probabilité de défaillance (par exemple, dans le cas des prêts garantis uniquement par sûreté réelle dans certains pays, ou sur la quotité de financement) ; ̵ le circuit de distribution, l’objet du financement, … Une différenciation par marché de la dégradation significative est donc possible (habitat, crédit consommation, crédit aux agriculteurs ou professionnels, crédit aux entreprises, …). Le regroupement d’instruments financiers aux fins de l’appréciation des variations du risque de crédit sur une base collective peut changer au fil du temps, au fur et à mesure que de nouvelles informations deviennent disponibles. Pour les titres, le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur utilise l'approche qui consiste à appliquer un niveau absolu de risque de crédit, conformément à IFRS 9, en-deçà duquel les expositions seront classées en Bucket 1 et provisionnées sur la base d’un ECL à 12 mois. Ainsi, les règles suivantes s’appliqueront pour le suivi de la dégradation significative des titres : ̵ les titres notés « Investment Grade », en date d’arrêté, seront classés en Bucket 1 et provisionnés sur la base d’un ECL à 12 mois ; ̵ les titres notés « Non-Investment Grade » (NIG), en date d’arrêté, devront faire l’objet d’un suivi de la dégradation significative, depuis l’origine, et être classés en Bucket 2 (ECL à maturité) en cas de dégradation significative du risque de crédit. La détérioration relative doit être appréciée en amont de la survenance d’une défaillance avérée (Bucket 3). • Restructurations pour cause de difficultés financières Les instruments de dette restructurés pour difficultés financières sont ceux pour lesquels l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, maturité) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi ils concernent tous les instruments de dette, quelle que soit la catégorie de classement du titre en fonction de la dégradation du risque de crédit observée depuis la comptabilisation initiale. Conformément à la définition de l’ABE (Autorité Bancaire Européenne) précisée dans le chapitre Facteurs de risque du Document de référence de Crédit Agricole S.A., les restructurations de créances correspondent à l’ensemble des modifications apportées à un ou à des contrats de crédit, ainsi qu’aux refinancements accordés en raison des difficultés financières rencontrées par le client. Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (pas de contagion). La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs : ̵ Des modifications de contrat ou des refinancements de créance ; ̵ Un client en situation financière difficile. Par « modification de contrat », sont visées par exemple les situations dans lesquelles : ̵ Il existe une différence en faveur de l’emprunteur entre le contrat modifié et les conditions antérieures au contrat ; ̵ Les modifications apportées au contrat conduisent à des conditions plus favorables pour l’emprunteur concerné que ce qu’auraient pu obtenir, au même moment, d’autres emprunteurs de la banque ayant un profil de risque similaire. Par « refinancement », sont visées les situations dans lesquelles une dette nouvelle est accordée au client pour lui permettre de rembourser totalement ou partiellement une autre dette dont il ne peut assumer les conditions contractuelles en raison de sa situation financière. Une restructuration de prêt (sain ou en défaut) indique une présomption d’existence d’un risque de perte avérée ( Bucket 3). La nécessité de constituer une dépréciation sur l’exposition restructurée doit donc être analysée en conséquence (une restructuration n’entraîne pas systématiquement la constitution de dépréciation pour perte avérée et un classement en défaut). La qualification de ‘créance restructurée’ est temporaire. Dès lors que l’opération de restructuration au sens de l’ABE a été réalisée, l’exposition conserve ce statut de “restructurée” pendant une période a minima de 2 ans si l’exposition était saine au moment de la restructuration, ou de 3 ans si l’exposition était en défaut au moment de la restructuration. Ces périodes sont prolongées en cas de survenance de certains événements prévus par les normes du groupe (nouveaux incidents par exemple). En l’absence de décomptabilisation, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote en coût du risque. Le calcul de la décote de restructuration est égal à la différence entre : ̵ La valeur comptable de la créance ; ̵ Et la somme des flux futurs « restructurés », actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’abandon d’une partie du capital, ce montant constitue une perte à enregistrer flat en coût du risque. Lors de la reprise de la décote, la part due à l’effet de l’écoulement du temps est enregistrée en PNB. • Irrécouvrabilité Lorsqu’une créance est jugée irrécouvrable, c'est-à-dire qu’il n’y a plus d’espoir de la récupérer en tout ou partie, il convient de décomptabiliser du bilan et de passer en perte le montant jugé irrécouvrable. L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. Chaque entité doit donc le fixer, avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité. Avant tous passages en perte, un provisionnement en Bucket 3 aura dû être constitué (à l’exception des actifs à la juste valeur par résultat). Pour les crédits au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, le montant passé en perte est enregistré en coût du risque pour le nominal, en PNB pour les intérêts. - Instruments financiers dérivés • Classement et évaluation Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers classés par défaut en instruments dérivés détenus à des fins de transaction sauf à pouvoir être qualifiés d’instruments dérivés de couverture. Ils sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur initiale à la date de négociation. Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur. A chaque arrêté comptable, la contrepartie des variations de juste valeur des dérivés au bilan est enregistrée : ̵ En résultat s’il s’agit d’instruments dérivés détenus à des fins de transaction ou de couverture de juste valeur ; ̵ En capitaux propres s’il s’agit d’instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie ou d’un investissement net dans une activité à l’étranger, pour la part efficace de la couverture. • La comptabilité de couverture — Cadre général Conformément à la décision du groupe, le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’applique pas le volet « comptabilité de couverture » d’IFRS 9 suivant l’option offerte par la norme. L’ensemble des relations de couverture reste documenté selon les règles de la norme IAS 39, et ce au plus tard jusqu’à la date d’application du texte sur la macro couverture de juste valeur lorsqu’il sera adopté par l’Union européenne. Néanmoins, l’éligibilité des instruments financiers à la comptabilité de couverture selon IAS 39 prend en compte les principes de classement et d’évaluation des instruments financiers de la norme IFRS 9. Sous IFRS 9, et compte-tenu des principes de couverture d’IAS 39, sont éligibles à la couverture de juste valeur et à la couverture de flux de trésorerie, les instruments de dette au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres recyclables. — Documentation Les relations de couverture doivent respecter les principes suivants : ̵ La couverture de juste valeur a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut affecter le résultat (par exemple, couverture de tout ou partie des variations de juste valeur dues au risque de taux d’intérêt d’une dette à taux fixe) ; ̵ La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition aux variations de flux de trésorerie futurs d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’une transaction prévue hautement probable, attribuables au(x) risque(s) couvert(s) et qui peut ou pourrait (dans le cas d’une transaction prévue mais non réalisée) affecter le résultat (par exemple, couverture des variations de tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ; ̵ La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se prémunir contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro, monnaie de présentation du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent également être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : ̵ Éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; ̵ Documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; ̵ Démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out). Notamment : ̵ Le groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts ; ̵ La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. Des précisions sur la stratégie de gestion des risques du groupe et son application sont apportées dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. — Evaluation L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé à sa juste valeur se fait de la façon suivante : ̵ couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; ̵ couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite recyclés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; ̵ couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement : ̵ couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres en totalité. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; ̵ couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts ; ̵ couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. • Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Cette désignation s’applique uniquement aux passifs financiers et aux contrats non financiers. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : ̵ le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; ̵ séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; ̵ les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celles du contrat hôte. - Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA décrit dans le chapitre 5 ‘Facteurs de risque et Pilier 3’ du Document de référence de Crédit Agricole S.A. Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques d’évaluation qui maximisent l’utilisation des données observables pertinentes et minimisent celle des données non observables. Lorsqu'une dette est évaluée à la juste valeur par résultat (par nature ou sur option), la juste valeur tient compte du risque de crédit propre de l’émetteur. • Risque de contrepartie sur les dérivés Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les Credit Default Swaps (CDS) nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. • Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation — Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. — Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : ̵ les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes ) et fondée sur des données de marché observables ; ̵ les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marché observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. — Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. - Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. - Gains ou pertes nets sur instruments financiers • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : ̵ Les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; ̵ Les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. • Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres Pour les actifs financiers comptabilisés à la juste valeur en capitaux propres, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : ̵ Les dividendes provenant d'instruments de capitaux propres classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres non recyclables ; ̵ Les plus et moins-values de cession ainsi que les résultats liés à la rupture de la relation de couverture sur les instruments de dette classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables; ̵ Les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers à la juste valeur en capitaux propres lorsque l'élément couvert est cédé. - Engagements de financement et garanties financières donnés Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IFRS 9 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IFRS 9. Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il subit en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié qui n’effectue pas un paiement à l’échéance selon les conditions initiales ou modifiées d’un instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : ̵ le montant de la correction de valeur pour pertes déterminée selon les dispositions de la norme IFRS 9, chapitre « Dépréciation » ; ou ̵ le montant initialement comptabilisé diminué, s’il y a lieu, du cumul des produits comptabilisés selon les principes d’IFRS 15 « Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients ». — Provisions (IAS 37 et 19) Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment : ̵ les risques opérationnels ; ̵ les avantages au personnel ; ̵ les risques d’exécution des engagements par signature ; ̵ les litiges et garanties de passif ; ̵ les risques fiscaux ; ̵ les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : ̵ le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; ̵ l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; ̵ la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : ̵ la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; ̵ les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.15 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : ̵ les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; ̵ les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; ̵ les indemnités de fin de contrat de travail ; ̵ les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies. - Avantages à long terme Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. - Avantages postérieurs à l’emploi • Régimes à prestations définies Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisée le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : ̵ la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; ̵ diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. Une provision destinée à couvrir le coût des congés de fin de carrière figure sous la même rubrique Provisions. Cette provision couvre le coût supplémentaire actualisé des différents accords de départs anticipés signés par les entités du groupe Crédit Agricole qui permettent à leurs salariés ayant l’âge requis de bénéficier d’une dispense d’activité. Enfin, les engagements de retraite complémentaires, qui génèrent des obligations pour les sociétés concernées, font l’objet de provisions déterminées à partir de la dette actuarielle représentative de ces engagements. Ces provisions figurent également au passif du bilan sous la rubrique Provisions. • Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés "employeurs". Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Impôts courants et différés (IAS 12) Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme "le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice". Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : ̵ un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : ▪ la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; ▪ la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. - un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. - un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci. Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : ̵ soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; ̵ soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : ̵ l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et ̵ les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : a) Soit sur la même entité imposable, b) Soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur le bénéfice du compte de résultat. Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement théorique Durée d’amortissement utilisé Foncier Non amortissable Non amortissable Gros œuvre 30 à 80 ans 25 ans Second œuvre 8 à 40 ans 25 ans Installations techniques 5 à 25 ans 10 ans Agencements 5 à 15 ans 10 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) 5 ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. — Opérations en devises (IAS 21) En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires (ex : instrument de dette) et non monétaires (ex : instruments de capitaux propres). A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte trois exceptions : ̵ sur les instruments de dette à la juste valeur par capitaux propres recyclables, la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres recyclables ; ̵ les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres recyclables ; ̵ sur les passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, les écarts de change liés aux variations de juste de valeur du risque de crédit propre enregistrées en capitaux propres non recyclables. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments : ̵ les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ; ̵ les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : ̵ en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; ̵ en capitaux propres non recyclables si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres non recyclables. — Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients (IFRS 15) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent. Les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif. Concernant les autres natures de commissions, leur comptabilisation au compte de résultat doit refléter le rythme de transfert au client du contrôle du bien ou du service vendu : ̵ le résultat d'une transaction associé à une prestation de services est comptabilisé dans la rubrique Commissions, lors du transfert du contrôle de la prestation de service au client s’il peut être estimé de façon fiable. Ce transfert peut intervenir au fur et à mesure que le service est rendu (service continu) ou à une date donnée (service ponctuel). a) Les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont enregistrées en résultat en fonction du degré d'avancement de la prestation rendue. b) Les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont, quant à elles, intégralement enregistrées en résultat lorsque la prestation est rendue. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées à hauteur du montant pour lequel il est hautement probable que le revenu ainsi comptabilisé ne fera pas ultérieurement l'objet d'un ajustement significatif à la baisse lors de la résolution de l'incertitude. Cette estimation est mise à jour à chaque clôture. En pratique, cette condition a pour effet de différer l'enregistrement de certaines commissions de performance jusqu'à l'expiration de la période d'évaluation de performance et jusqu'à ce qu'elles soient acquises de façon définitive. — Contrats de location (IAS 17) Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière. S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur. Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à : ̵ constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ; ̵ décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ; ̵ constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre : a) L’encours financiers net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l’amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice, b) La valeur nette comptable des immobilisations louées, c) La provision pour impôts différés, Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées. Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : ̵ elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; ̵ elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou, ̵ elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : ̵ le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; ̵ le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1.3 Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. - Consolidation des Caisses Régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. - Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seule les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. - Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par la norme IAS 28, les participations minoritaires détenues par les entités pour lesquelles l’option prévue par l’article 18 de cette norme a été retenue, sont exclues du périmètre de consolidation. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : ̵ l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ; ̵ la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur constate : ̵ en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; ̵ en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. — Conversion des états financiers des filiales étrangères (IAS 21) Les états financiers des filiales étrangères sont convertis en euros en deux étapes : ̵ conversion, le cas échéant, de la monnaie locale de tenue de compte en monnaie fonctionnelle (monnaie de l’environnement économique principal dans lequel opère l’entité). La conversion se fait comme si les éléments avaient été comptabilisés initialement dans la monnaie fonctionnelle (mêmes principes de conversion que pour les transactions en monnaie étrangère) ; ̵ conversion de la monnaie fonctionnelle en euros, monnaie de présentation des comptes consolidés du groupe. Les actifs et les passifs sont convertis au cours de clôture. Les produits et les charges du compte de résultat sont convertis au cours moyen de la période. Les écarts de change résultant de la conversion des actifs, des passifs et du compte de résultat sont comptabilisés en tant que composante distincte des capitaux propres. Ces écarts de conversion sont comptabilisés en résultat lors de la cession totale ou partielle de l’entité. Dans le cas de la cession d’une filiale (contrôle exclusif), le reclassement de capitaux propres à résultat intervient uniquement en cas de perte du contrôle. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2018 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a bénéficié au cours de l’exercice de dividendes de la part de SAS Rue la Boétie d’un montant de 27,8 millions d’euros et de la SNC SACAM MUTUALISATION d’un montant de 7,5 millions d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a constaté 4,7 millions d’euros de charges projet pour changement du système d’information. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a réalisé une opération de Repo / Reverse repo portant sur 192 millions d’euros d’OAT en février 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’Azur a cédé pour 19,7 millions d’euros de créances douteuses clientèle. ̵ Opération de titrisation Au 31/12/2018, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2018) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses Régionales le 26 avril 2018. Cette transaction est le second RMBS français placé dans le marché par le groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses Régionales au FCT Crédit Agricole Habitat 2018 pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès d'investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). 3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est assuré par le Pilotage du Contrôle Permanent. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le Rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. 3.1 Risque de crédit ( Cf. Chapitre « Facteurs de risque – Risque de crédit » du Rapport de gestion) 3.1.1 Variation des valeurs comptables et des corrections de valeur pour pertes sur la période Les corrections de valeur pour pertes correspondent aux dépréciations sur actifs et aux provisions sur engagement hors bilan comptabilisées en résultat net (Coût du risque) au titre du risque de crédit. Les différentes étapes de dépréciations ("Actifs sains" - Bucket 1 et Bucket 2 et "Actifs dépréciés" – Bucket 3) sont explicitées dans la note 1.2 ”Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers – Provisionnement pour risque de crédit”. Les tableaux suivants présentent un rapprochement des soldes d’ouverture et de clôture des corrections de valeur pour perte comptabilisées en Coût du risque et des valeurs comptables associées, par catégorie comptable et type d’instruments. Les provisions relatives aux engagements de financement et de garanties données comptabilisées en déduction des actifs financiers au coût amorti au 1er janvier 2018 ont été reclassées dans le poste provision au cours de l’exercice 2018. Actifs financiers au coût amorti : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 876 122 -509 0 0 825 -825 876 947 -1 334 875 613 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 876 122 -509 0 0 825 -825 876 947 -1 334 875 613 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes -51 753 263 0 0 -20 20 -51 773 283 Nouvelle production : achat, octroi, origination, … 219 148 -18 0 0 219 148 -18 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance ... -270 384 11 0 0 -20 20 -270 404 31 Modifications des flux ne donnant pas lieu à une décomptabilisation 270 270 Autres -517 0 0 0 0 0 -517 0 Total 824 369 -246 0 0 805 -805 825 174 -1 051 824 123 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) 517 0 0 517 Au 31 décembre 2018 824 886 -246 0 0 805 -805 825 691 -1 051 824 640 (1) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif). Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 19 711 -2 0 0 0 0 19 711 -2 19 709 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 19 711 -2 0 0 0 0 19 711 -2 19 709 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 189 824 2 0 0 0 0 189 824 2 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 195 573 -1 0 0 195 573 -1 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -5 749 1 0 0 0 0 -5 749 1 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 2 0 0 2 Total 209 535 0 0 0 0 0 209 535 0 209 535 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) 1 877 8 0 1 885 Au 31 décembre 2018 211 412 0 8 0 0 0 211 420 0 211 420 (1) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations liées à la variation des créances rattachées. Actifs financiers au coût amorti : Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute Correction de valeur pour pertes Valeur comptable brute (a) Correction de valeur pour pertes (b) Valeur nette comptable (a) + (b) Au 1er janvier 2018 13 545 461 -26 930 980 247 -75 451 366 525 -191 260 14 892 233 -293 641 14 598 592 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre -127 059 -17 217 95 691 23 092 31 368 -14 152 0 -8 277 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) -540 019 2 340 540 019 -7 002 0 -4 662 Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 435 844 -19 698 -435 844 29 323 0 9 625 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) -31 902 172 -14 784 1 018 46 686 -16 548 0 -15 358 Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 9 018 -31 6 300 -247 -15 318 2 396 0 2 118 Total après transferts 13 418 402 -44 147 1 075 938 -52 359 397 893 -205 412 14 892 233 -301 918 14 590 315 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 1 042 253 15 638 -44 851 -16 485 -46 778 19 519 950 624 18 672 Nouvelle production : achat, octroi, origination,… 3 095 487 -8 644 120 629 -15 932 3 216 116 -24 576 Décomptabilisation : cession, remboursement, arrivée à échéance... -2 053 234 21 053 -165 427 11 037 -20 957 1 672 -2 239 618 33 762 Passage à perte -25 805 29 031 -25 805 29 031 Modifications de flux sur restructurations pour cause de difficultés financières 0 0 -53 15 -16 5 -69 20 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 0 -20 929 -13 241 -34 170 Autres 0 3 229 0 9 324 0 2 052 0 14 605 Total 14 460 655 -28 509 1 031 087 -68 844 351 115 -185 893 15 842 857 -283 246 15 559 611 Variations de la valeur comptable attribuables à des modalités d'évaluation comptable spécifiques (sans impact significatif sur le montant de correction de valeur pour perte) (1) -5 042 -147 1 084 -4 105 Au 31 décembre 2018 14 455 613 -28 509 1 030 940 -68 844 352 199 -185 893 15 838 752 -283 246 15 555 506 (1) Inclut les variations des réévaluations de juste valeur des instruments micro-couverts, les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes), les variations relatives à la désactualisation des décotes constatées sur crédits restructurées (reprise en PNB sur la maturité résiduelle de l'actif), les variations liées à la variation des créances rattachées. Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres : Titres de dettes En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Valeur comptable Correction de valeur pour pertes Au 1er janvier 2018 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Transferts d'actifs en cours de vie d'un bucket à l'autre 0 0 0 0 0 0 0 0 Total après transferts 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Variations des valeurs comptables brutes et des corrections de valeur pour pertes 0 0 0 0 0 0 0 0 Total 0 0 0 0 0 -5 0 -5 Au 31 décembre 2018 0 0 0 0 0 -5 0 -5 (1) Inclut les variations relatives à l'utilisation de la méthode du TIE (notamment amortissements des surcotes/décotes). Engagements de financement (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 1er janvier 2018 1 279 721 0 0 0 4 844 -2 099 1 284 565 -2 099 1 282 466 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre -5 310 -153 4 658 230 652 -77 0 0 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) -16 616 68 16 616 -68 0 0 Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 12 087 -275 -12 087 275 0 0 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) -1 046 66 -304 88 1 350 -154 0 0 Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 265 -12 433 -65 -698 77 0 0 Total après transferts 1 274 411 -153 4 658 230 5 496 -2 176 1 284 565 -2 099 1 282 466 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 76 517 -3 048 23 160 -1 956 -1 142 397 98 535 -4 607 Nouveaux engagements donnés 785 763 -2 230 44 696 -1 276 830 459 -3 506 Extinction des engagements -709 246 1 852 -21 536 3 072 -1 108 397 -731 890 5 321 Passage à perte 0 0 0 0 -34 0 -34 0 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 294 -482 0 -188 Autres 0 -2 964 0 -3 270 0 0 0 -6 234 Au 31 décembre 2018 1 350 928 -3 201 27 818 -1 726 4 354 -1 779 1 383 100 -6 706 1 376 394 Engagements de garantie (hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement Correction de valeur pour pertes Montant de l'engagement (a) Correction de valeur pour pertes (b) Montant net de l'engagement (a) + (b) Au 1er janvier 2018 368 957 0 0 0 4 546 -2 257 373 503 -2 257 371 246 Transferts d'engagements en cours de vie d'un bucket à l'autre 5 931 -1 021 -4 787 1 051 -1 144 -30 0 0 Transferts de ECL 12 mois (Bucket 1) vers ECL Maturité (Bucket 2) -1 752 75 1 752 -75 0 0 Retour de ECL Maturité (Bucket 2) vers ECL 12 mois (Bucket 1) 7 690 -1 086 -7 690 1 086 0 0 Transferts vers ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) -14 8 -228 55 242 -63 0 0 Retour de ECL Maturité Dépréciés (Bucket 3) vers ECL Maturité (Bucket 2) / ECL 12 mois (Bucket 1) 7 -18 1 379 -15 -1 386 33 0 0 Total après transferts 374 888 -1 021 -4 787 1 051 3 402 -2 287 373 503 -2 257 371 246 Variations des montants de l'engagement et des corrections de valeur pour pertes 37 055 500 13 326 -2 091 205 472 50 586 -1 119 Nouveaux engagements donnés 236 208 -51 35 820 -544 272 028 -595 Extinction des engagements -199 153 590 -22 494 4 013 -112 472 -221 759 5 075 Evolution des paramètres de risque de crédit sur la période 226 493 0 719 Autres 0 -265 0 -6 053 317 0 317 -6 318 Au 31 décembre 2018 411 943 -521 8 539 -1 040 3 607 -1 815 424 089 -3 376 420 713 Dépréciations des actifs financiers au 31/12/2017  En milliers d'euros 31/12/2016 Dotations Reprises et utilisations 31/12/2017 Créances sur les établissements de crédit       0 Créances sur la clientèle 297 047 447 809 -450 871 293 985 dont dépréciations collectives 111 691 386 692 -395 659 102 724 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 873   -48 825 Actifs financiers disponibles à la vente 33 714 163 -2 337 31 540 Autres actifs financiers 2 238 42 -49 2 231 Total Dépréciations des actifs financiers 333 872 448 014 -453 305 328 581 3.1.2 Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur comptable, nette de toute perte de valeur comptabilisée et compte non tenu des actifs détenus en garantie ou des autres rehaussements de crédit (par exemple, les accords de compensation qui ne remplissent pas les conditions de compensation selon IAS 32). Les tableaux ci-dessous présentent les expositions maximales ainsi que le montant des actifs détenus en garantie et autres techniques de rehaussements de crédit permettant de réduire cette exposition. Les actifs dépréciés en date de clôture correspondent aux actifs dépréciés (Bucket 3). Actifs financiers non soumis aux exigences de dépréciation (comptabilisés à la juste valeur par résultat) En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition Maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 230 452 0 0 0 0 0 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 121 0 0 0 0 0 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 225 331 0 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 0 0 Total 230 452 0 0 0 0 0 Actifs financiers soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 0 0 0 0 0 Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 Actifs financiers au coût amorti 16 591 566 0 5 008 472 315 015 6 783 005 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 166 307 0 60 188 5 198 79 498 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 211 419 0 0 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 15 555 507 0 5 008 472 315 015 6 783 005 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 166 307 0 60 188 5 198 79 498 0 Titres de dettes 824 640 0 0 0 0 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 0 0 0 0 0 0 Total 16 591 566 0 5 008 472 315 015 6 783 005 0 dont : actifs dépréciés en date de clôture 166 307 0 60 188 5 198 79 498 0 Engagements hors bilan soumis aux exigences de dépréciation En milliers d'euros 31/12/2018 Exposition maximale au risque de crédit Réduction du risque de crédit Actifs détenus en garantie Autres techniques de rehaussement de crédit Instruments financiers reçus en garantie Hypothèques Nantissements Cautionnements et autres garanties financières Dérivés de crédit Engagements de garantie 420 713 0 0 0 7 494 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 1 792 0 0 0 0 0 Engagements de financement 1 376 394 0 109 447 10 170 141 494 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 2 575 0 106 0 650 0 Total 1 797 107 0 109 447 10 170 148 988 0 dont : engagements dépréciés en date de clôture 4 367 0 106 0 650 0 Une description des actifs détenus en garantie est présentée dans la note 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties. Exposition maximale au risque de crédit au 31/12/2017 L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée. En milliers d'euros 31/12/2017 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 1 087 Instruments dérivés de couverture 12 125 Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable) 477 140 Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 19 927 Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle 14 672 606 Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 873 929 Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 16 056 814 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 284 565 Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 373 503 Provisions - Engagements par signature -4 356 Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 653 712 Exposition maximale au risque de crédit 17 710 526 Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à : En milliers d'euros 31/12/2017 Prêts et créances sur la clientèle 10 313 644 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 372 179 La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques. 3.1.3 Actifs financiers modifiés Les actifs financiers modifiés correspondent aux actifs restructurés pour difficultés financières. Il s’agit de créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration. (Une définition plus détaillée des encours structurés et leur traitement comptable est détaillée dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”). Pour les actifs ayant fait l’objet d’une restructuration au cours de la période, la valeur comptable établie à l’issue de la restructuration est de : En milliers d'euros Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Prêts et créances sur les établissements de crédit 0 0 0 Prêts et créances sur la clientèle 0 4 740 1 816 Valeur comptable brute avant modification 0 4 793 1 832 Gain ou perte nette de la modification 0 -53 -16 Titres de dettes 0 0 0 Selon les principes établis dans la note 1.2 “Principes et méthodes comptables”, chapitre ”Instruments financiers - Risque de crédit”, dont le stade de dépréciation correspond à celui du Bucket 2 (actifs dégradés) ou Bucket 3 (actifs dépréciés) peuvent faire l’objet d’un retour en Bucket 1 (actifs sains). La valeur comptable des actifs modifiés concernés par ce reclassement au cours de la période est de : En milliers d'euros Valeur comptable brute Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs restructurés antérieurement classés en Bucket 2 ou en Bucket 3 et reclassés en Bucket 1 au cours de la période Prêts et créances sur la clientèle 6 701 Total 6 701 3.1.4 Concentrations du risque de crédit Les valeurs comptables et montants des engagements sont présentés nets de dépréciations et de provisions. Exposition au risque de crédit par catégories de risque de crédit Les catégories de risques de crédit sont présentées par intervalles de probabilité de défaut. La correspondance entre les notations internes et les intervalles de probabilité de défaut est détaillée dans le chapitre "Facteurs de risques et pilier 3 – Gestion du risque de crédit" du Document de référence de Crédit Agricole S.A. Actifs financiers au coût amorti (Hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains ou dégradés Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 7 740 208 26 587 0 7 766 795 0,5% < PD ≤ 2% 2 160 647 87 225 0 2 247 872 2% < PD ≤ 20% 1 311 603 544 069 0 1 855 672 20% < PD < 100% 0 171 203 0 171 203 PD = 100% 0 0 260 741 260 741 Total Clientèle de détail 11 212 458 829 084 260 741 12 302 283 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 3 451 511 2 272 0 3 453 783 0,6% < PD < 12% 827 942 180 969 0 1 008 911 12% ≤ PD < 100% 0 18 623 0 18 623 PD = 100% 0 0 92 263 92 263 Total Hors clientèle de détail 4 279 453 201 864 92 263 4 573 580 Dépréciations -28 756 -68 844 -186 697 -284 297 Total 15 463 155 962 104 166 307 16 591 566 Engagements de financement (Hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 416 214 243 0 416 457 0,5% < PD ≤ 2% 141 462 860 0 142 322 2% < PD ≤ 20% 115 396 11 722 0 127 118 20% < PD < 100% 0 4 324 0 4 324 PD = 100% 0 0 2 204 2 204 Total Clientèle de détail 673 072 17 149 2 204 692 425 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 464 587 0 0 464 587 0,6% < PD < 12% 213 269 9 905 0 223 174 12% ≤ PD < 100% 0 764 0 764 PD = 100% 0 0 2 150 2 150 Total Hors clientèle de détail 677 856 10 669 2 150 690 675 Provisions (1) -3 201 -1 726 -1 779 -6 706 Total 1 347 727 26 092 2 575 1 376 394 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie (Hors opérations internes au Crédit Agricole) En milliers d'euros Catégories de risque de crédit Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains ou dégradés Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Clientèle de détail PD ≤ 0,5% 15 804 4 584 0 20 388 0,5% < PD ≤ 2% 8 216 0 0 8 216 2% < PD ≤ 20% 5 694 0 0 5 694 20% < PD < 100% 0 0 0 0 PD = 100% 0 0 1 210 1 210 Total Clientèle de détail 29 714 4 584 1 210 35 508 Hors clientèle de détail PD ≤ 0,6% 330 666 2 560 0 333 226 0,6% < PD < 12% 51 563 1 377 0 52 940 12% ≤ PD < 100% 0 18 0 18 PD = 100% 0 0 2 397 2 397 Total Hors clientèle de détail 382 229 3 955 2 397 388 581 Provisions (1) -521 -1 040 -1 815 -3 376 Total 411 422 7 499 1 792 420 713 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Actifs financiers au coût amorti par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total En milliers d'euros Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 1 853 828 1 599 7 874 1 863 301 Etablissements de crédit 388 142 8 805 388 955 Grandes entreprises 2 037 483 200 257 83 584 2 321 324 Clientèle de détail 11 212 458 829 084 260 741 12 302 283 Dépréciations -28 756 -68 844 -186 697 -284 297 Total 15 463 155 962 104 166 307 16 591 566 Dettes envers la clientèle par agent économique En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Administration générale 7 876 10 918 Grandes entreprises 2 376 999 2 349 698 Clientèle de détail 5 367 472 4 939 451 Total dettes envers la clientèle 7 752 347 7 300 067 Engagements de financement par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 222 602 0 540 223 142 Etablissements de crédit 13 330 0 0 13 330 Grandes entreprises 441 924 10 669 1 610 454 203 Clientèle de détail 673 072 17 149 2 204 692 425 Provisions (1) -3 201 -1 726 -1 779 -6 706 Total 1 347 727 26 092 2 575 1 376 394 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) Administration générale 0 16 0 16 Etablissements de crédit 132 150 0 1 377 133 527 Grandes entreprises 250 079 3 939 1 020 255 038 Clientèle de détail 29 714 4 584 1 210 35 508 Provisions (1) -521 -1 040 -1 815 -3 376 Total 411 422 7 499 1 792 420 713 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) au 31/12/2017 En milliers d'euros 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 1 394 810 337 36 208 1 394 566 Etablissements de crédit 19 711 0 0   19 711 Grandes entreprises 1 908 360 90 771 55 741 53 663 1 798 956 Clientèle de détail 11 591 687 275 418 135 484 48 853 11 407 350 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 914 568 366 526 191 261 102 724 14 620 583 (1) Dont encours restructurés pour 53 057 milliers d'euros. Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique au 31/12/2017 En milliers d'euros 31/12/2017 Engagements de financement en faveur de la clientèle Administration générale 169 281 Grandes entreprises 409 506 Clientèle de détail 703 528 Total Engagements de financement 1 282 315 Engagements de garantie en faveur de la clientèle Administration générale 16 Grandes entreprises 222 167 Clientèle de détail 33 903 Total Engagements de garantie 256 086 Concentration du risque de crédit par zone géographique Actifs financiers au coût amorti par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Valeur comptable Actifs sains Actifs dépréciés (Bucket 3) Total Actifs soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Actifs soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 15 121 607 1 016 712 344 150 16 482 469 Autres pays de l'Union européenne 231 047 5 332 3 865 240 244 Autres pays d'Europe 111 277 5 650 2 469 119 396 Amérique du Nord 6 647 94 877 7 618 Amériques centrale et du Sud 613 0 17 630 Afrique et Moyen-Orient 15 167 2 279 1 417 18 863 Asie et Océanie (hors Japon) 5 482 881 209 6 572 Japon 71 0 0 71 Dépréciations -28 756 -68 844 -186 697 -284 297 Total 15 463 155 962 104 166 307 16 591 566 Dettes envers la clientèle par zone géographique En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 France (y compris DOM-TOM) 7 394 519 6 654 946 Autres pays de l'Union européenne 208 174 228 649 Autres pays d'Europe 86 759 353 591 Amérique du Nord 17 899 19 351 Amériques centrale et du Sud 6 491 8 838 Afrique et Moyen-Orient 24 296 24 597 Asie et Océanie (hors Japon) 12 130 8 444 Japon 2 079 1 651 Total dettes envers la clientèle 7 752 347 7 300 067 Engagements de financement par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de financement En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 1 297 272 27 693 4 354 1 329 319 Autres pays de l'Union européenne 37 273 50 0 37 323 Autres pays d'Europe 15 218 49 0 15 267 Amérique du Nord (1) 138 1 0 139 Amériques centrale et du Sud 38 0 0 38 Afrique et Moyen-Orient 826 25 0 851 Asie et Océanie (hors Japon) 155 0 0 155 Japon 8 0 0 8 Organismes supranationaux 0 0 0 0 Provisions (1) -3 201 -1 726 -1 779 -6 706 Total 1 347 727 26 092 2 575 1 376 394 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Engagements de garantie par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) Engagements de garantie En milliers d'euros Au 31 décembre 2018 Montant de l'engagement Engagements sains Engagements dépréciés (Bucket 3) Total Engagements soumis à une ECL 12 mois (Bucket 1) Engagements soumis à une ECL à maturité (Bucket 2) France (y compris DOM-TOM) 409 776 8 539 3 607 421 922 Autres pays de l'Union européenne 390 0 0 390 Autres pays d'Europe 1 777 0 0 1 777 Provisions (1) -521 -1 040 -1 815 -3 376 Total 411 422 7 499 1 792 420 713 (1) Les pertes attendues ou avérées relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) au 31/12/2017 En milliers d'euros 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 14 714 212 356 559 186 159 101 450 14 426 603 Autres pays de l'Union européenne 81 168 5 373 2 536 325 78 307 Autres pays d'Europe 84 516 2 680 2 060 804 81 652 Amérique du Nord 6 231 565 91 2 6 138 Amériques centrale et du Sud 469 7 6   463 Afrique et Moyen-Orient 21 088 1 145 310 120 20 658 Asie et Océanie (hors Japon) 6 599 197 99 23 6 477 Japon 285       285 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 914 568 366 526 191 261 102 724 14 620 583 (1) Dont encours restructurés pour 53 057 milliers d'euros. Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique au 31/12/2017 En milliers d'euros 31/12/2017 Engagements de financement en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 1 235 210 Autres pays de l'Union européenne 37 346 Autres pays d'Europe 8 716 Amérique du Nord 139 Amériques centrale et du Sud 41 Afrique et Moyen-Orient 739 Asie et Océanie (hors Japon) 116 Japon 8 Total Engagements de financement 1 282 315 Engagements de garantie en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 255 343 Autres pays de l'Union européenne 263 Autres pays d'Europe 466 Amérique du Nord 14 Amériques centrale et du Sud 0 Total Engagements de garantie 256 086 3.1.5 Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique En millions d'euros 31/12/2018 Actifs sans augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale (Bucket 1) Actifs avec augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale mais non dépréciés (Bucket 2) Actifs dépréciés (Bucket 3) ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours ≤ 30 jours > 30 jours à ≤ 90 jours > 90 jours Titres de dettes 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Prêts et créances 79 236 2 245 0 73 366 16 650 0 7 198 8 770 107 145 Administration générale 150 70 0 0 0 0 0 0 5 805 Grandes entreprises 32 503 794 0 13 212 4 000 0 486 2 960 13 777 Clientèle de détail 46 583 1 381 0 60 154 12 650 0 6 712 5 810 87 563 Total 79 236 2 245 0 73 366 16 650 0 7 198 8 770 107 145 En milliers d'euros 31/12/2017 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 90 jours > 90 jours à ≤ 180 jours > 180 jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres           539 958 31 535 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 830 Etablissements de crédit         0   830 Prêts et avances 172 021 2 684 1 081 0 175 786 175 265 293 985 Administration générale 28 257       28 257 301 244 Grandes entreprises 24 814 2 631 697   28 142 35 030 109 404 Clientèle de détail 118 950 53 384   119 387 139 934 184 337 Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 172 021 2 684 1 081 0 175 786 715 223 326 350 3.2 Risque de marché (cf. Rapport de gestion) — Opérations sur les instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. Instruments dérivés de couverture – Juste valeur actif En milliers d'euros 31/12/2017 31/12/2018 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 7 098 59 4 968 12 125 0 Swaps de taux d'intérêts 7 098 59 4 968 12 125 0 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 Sous-total 7 098 59 4 968 12 125 0 Opérations de change à terme       0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 7 098 59 4 968 12 125 0 Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 1 806 31 464 137 363 170 633 Swaps de taux d'intérêts 1 806 31 464 137 363 170 633 Sous-total 1 806 31 464 137 363 170 633 Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 1 806 31 464 137 363 170 633 (en milliers d'euros) 31/12/2017 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 9 311 54 492 97 078 160 881 Swaps de taux d'intérêts 9 311 54 492 97 078 160 881 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 9 311 54 492 97 078 160 881 Opérations de change à terme       0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 9 311 54 492 97 078 160 881 Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 6 2 570 2 545 5 121 Swaps de taux d'intérêts 6 2 566 2 545 5 117 Caps-floors-collars 0 4 0 4 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous-total 6 2 570 2 545 5 121 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 6 2 570 2 545 5 121 En milliers d'euros 31/12/2017 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 2 211 874 1 087 Swaps de taux d'intérêts 2 202 874 1 078 Caps - floors - collars 0 9 0 9 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 Sous total 2 211 874 1 087 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 2 211 874 1 087 Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif  En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 32 504 4 339 4 875 Swaps de taux d'intérêts 32 500 4 339 4 871 Caps-floors-collars 0 4 0 4 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 0 5 170 175 Autres 0 5 170 175 Sous-total 32 509 4 509 5 050 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 32 509 4 509 5 050 En milliers d'euros 31/12/2017 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 2 218 2 897 3 117 Swaps de taux d'intérêts 2 209 2 897 3 108 Caps-floors-collars 0 9 0 9 Instruments de devises et or 0 0 0 0 Autres instruments 146 0 0 146 Autres 146 0 0 146 Sous-total 148 218 2 897 3 263 Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 148 218 2 897 3 263 — Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Instruments de taux d'intérêt 4 602 787 5 088 845 Swaps de taux d'intérêts 4 555 479 5 013 489 Caps-floors-collars 47 308 75 356 Instruments de devises et or 30 286 24 542 Options de change 30 286 24 542 Autres instruments 0 0 Sous-total 4 633 073 5 113 387 Opérations de change à terme 88 390 98 854 Total notionnels 4 721 463 5 212 241 — Risque de change (cf. Rapport de gestion) 3.3 Risque de liquidité et de financement (cf. Rapport de gestion) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 268 238 60 009 1 094 193 344 608 0 1 767 048 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 705 126 1 184 625 4 629 941 9 328 219 -9 159 15 838 752 Total 973 364 1 244 634 5 724 134 9 672 827 -9 159 17 605 800 Dépréciations 0 0 0 0 0 -283 246 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 0 0 0 0 0 17 322 554 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 74 161 104 803 782 648 735 811 -136 394 1 561 029 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 736 941 1 073 266 4 310 907 8 773 743 0 14 894 857 Total 811 102 1 178 069 5 093 555 9 509 554 -136 394 16 455 886 Dépréciations 0 0 0 0 0 -293 985 Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 0 0 0 0 0 16 161 901 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 775 686 2 963 069 3 225 562 1 720 111 0 9 684 428 Dettes envers la clientèle 5 969 281 507 975 1 178 336 96 755 0 7 752 347 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 7 744 967 3 471 044 4 403 898 1 816 866 0 17 436 775 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 520 853 2 874 021 2 847 279 1 888 247 0 9 130 400 Dettes envers la clientèle 5 442 913 159 495 1 565 954 131 705 0 7 300 067 Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 6 963 766 3 033 516 4 413 233 2 019 952 0 16 430 467 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Bons de caisse 0 0 0 0 0 0 Titres du marché interbancaire 0 0 0 0 0 0 Titres de créances négociables 0 1 215 102 250 0 0 103 465 Emprunts obligataires 16 0 0 80 172 0 80 188 Autres dettes représentées par un titre 0 0 0 0 0 0 Total dettes représentées par un titre 16 1 215 102 250 80 172 0 183 653 Total dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 151 397 13 2 550 60 000 0 213 960 Emprunts obligataires 0 0 0 35 645 0 35 645 Total dettes représentées par un titre 151 397 13 2 550 95 645 0 249 605 Dettes subordonnées Total dettes subordonnées 0 0 0 0 0 0 3.4 Comptabilité de couverture Note 3.2 "Risque de marché" et Chapitre "Facteurs de risque – Gestion du bilan" du Document de référence de Crédit Agricole S.A. - Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. - Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. - Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. — Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur de marché Montant notionnel positive négative Couverture de juste valeur 0 170 633 4 001 368 Taux d'intérêt 0 170 633 4 001 368 Couverture de flux de trésorerie 0 0 45 238 Taux d'intérêt 0 0 45 238 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 Total instruments dérivés de couverture 0 170 633 4 046 606 En milliers d'euros 31/12/2017 Valeur de marché Montant notionnel positive négative Couverture de juste valeur 12 125 160 881 4 799 887 Taux d'intérêt 12 125 160 881 4 799 887 Couverture de flux de trésorerie 0 0 70 714 Taux d'intérêt 0 0 70 714 Total Instruments dérivés de couverture 12 125 160 881 4 870 601 — Opérations sur instruments dérivés de couverture : analyse par durée résiduelle (notionnels) La ventilation des notionnels des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations sur marchés organisés Opérations de gré à gré Total notionnel ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 0 0 0 223 592 1 011 521 2 811 493 4 046 606 Swaps de taux d'intérêts 0 0 0 223 592 966 283 2 811 493 4 001 368 Caps-floors-collars 0 0 0 0 45 238 0 45 238 Instruments de devises 0 0 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 0 0 Sous-total 0 0 0 223 592 1 011 521 2 811 493 4 046 606 Total notionnel des instruments dérivés de couverture 0 0 0 223 592 1 011 521 2 811 493 4 046 606 La note « 3.2 Risque de marché - Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle » présente la ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés de couverture par maturité contractuelle résiduelle. — Couverture de juste valeur - Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y. c. cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Couverture de juste valeur Marchés de gré à gré 0 75 028 5 141 428 368 Taux d'intérêt 0 75 028 5 141 428 368 Instruments fermes 0 75 028 5 141 428 368 Total des micro-couvertures de juste valeur 0 75 028 5 141 428 368 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 0 95 605 -21 116 3 573 000 Total couverture de juste valeur 0 170 633 -15 975 4 001 368 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. - Eléments couverts Micro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2018 Couvertures existantes Couvertures ayant cessé Réévaluations de juste valeur sur la période liées à la couverture (y. c. cessations de couvertures au cours de la période) Valeur comptable dont cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 0 0 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 439 355 73 466 0 -5 141 Taux d'intérêt 439 355 73 466 0 -5 141 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments d'actif 439 355 73 466 0 -5 141 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 0 0 0 0 Total de la couverture de juste valeur sur les éléments de passif 0 0 0 0 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste du bilan auquel elle se rattache. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers micro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. Macro-couvertures En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Cumul des réévaluations de juste valeur liées à la couverture restant à étaler sur couvertures ayant cessé Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 3 427 744 19 302 Total - Actifs 3 427 744 19 302 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti 227 417 1 020 Total - Passifs 227 417 1 020 Total couverture de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 3 200 327 18 282 La juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur est comptabilisée dans le poste « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » au bilan. Les variations de juste valeur des portions couvertes des instruments financiers macro-couverts en juste valeur sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. - Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Variation de juste valeur sur les instruments de couverture (y. c. cessations de couverture) Variation de juste valeur sur les éléments couverts (y. c. cessations de couverture) Part de l'inefficacité de la couverture Taux d'intérêt -15 975 14 319 -1 656 Total -15 975 14 319 -1 656 — Couverture de flux de trésorerie et d’investissements nets à l’étranger - Instruments dérivés de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur comptable Variations de la juste valeur sur la période (y. c. cessation de couverture au cours de la période) Montant notionnel Actif Passif Couverture de flux de trésorerie Marchés organisés 0 0 0 0 Marchés de gré à gré 0 0 0 0 Total des micro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 0 Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt 0 0 0 45 238 Total des macro-couvertures de flux de trésorerie 0 0 0 45 238 Total de la couverture de flux de trésorerie 0 0 0 45 238 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 0 Les variations de juste valeur des dérivés de couverture sont comptabilisées au sein du poste « Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres » à l’exception de la part inefficace de la relation de couverture qui est comptabilisée au sein du poste « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » au compte de résultat. — Résultat de la comptabilité de couverture En milliers d'euros 31/12/2018 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Résultat net (Résultat de la comptabilité de couverture) Montant de la part efficace de la relation de couverture comptabilisé sur la période Montant comptabilisé en capitaux propres recyclables transférés en résultat au cours de la période Montant de la part inefficace de la couverture Couverture de flux de trésorerie 0 0 0 Taux d'intérêt 151 0 0 Total de la couverture de flux de trésorerie 151 0 0 Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger 0 0 0 Total couverture de flux de trésorerie et d'investissement net dans une activité à l'étranger 151 0 0 3.5 Risques opérationnels (cf. Rapport de gestion) 3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément au règlement européen 575/2013 (CRR), le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est soumis au respect du ratio de solvabilité, de levier et de liquidité. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013, applicables depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque Centrale Européenne (BCE) et l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Ce nouveau dispositif prudentiel consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de fonds propres et des exigences supplémentaires en matière de la liquidité et du levier. Les exigences de coussins de fonds propres s’appliquent de manière progressive et atteindront le niveau cible en 2019. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : ̵ les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et de déductions des immobilisations incorporelles ; ̵ les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des instruments de fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 perpétuels ; ̵ les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en fonds propres, les instruments de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles, et qu’ils ont été émis avant le 31/12/2011, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 permettent de les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement ne bénéficie pas de la « dérogation conglomérat financier ». En 2018 comme en 2017 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a respecté les exigences réglementaires. 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et Charges d’intérêts En milliers d'euros 31/12/2018 Sur les actifs financiers au coût amorti 411 826 Opérations avec les établissements de crédit 1 659 Opérations internes au Crédit Agricole 43 480 Opérations avec la clientèle 355 069 Titres de dettes 11 618 Sur les actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 8 145 Autres intérêts et produits assimilés 0 Produits d'intérêts (1) (2) 419 971 Sur les passifs financiers au coût amorti -140 767 Opérations avec les établissements de crédit -1 576 Opérations internes au Crédit Agricole -83 229 Opérations avec la clientèle -54 354 Dettes représentées par un titre -1 608 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -57 903 Autres intérêts et charges assimilées -1 Charges d'intérêts -198 671 (1) Dont 8 939 milliers d'euros sur créances dépréciées (Bucket 3) au 31 décembre 2018. (2) Dont 13 914 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2018. En milliers d'euros 31/12/2017 Sur opérations avec les établissements de crédit 757 Sur opérations internes au Crédit Agricole 44 877 Sur opérations avec la clientèle 375 407 Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 0 Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 13 040 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 18 179 Produits d'intérêts (1) (2) 452 260 Sur opérations avec les établissements de crédit -1 113 Sur opérations internes au Crédit Agricole -80 880 Sur opérations avec la clientèle -49 701 Sur dettes représentées par un titre -1 064 Sur dettes subordonnées -506 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -70 440 Charges d'intérêts -203 704 (1) Dont 9 522 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2017. (2) Dont 13 553 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2017. 4.2 Produits et charges de commissions En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 982 -61 921 451 -60 391 Sur opérations internes au Crédit Agricole 20 552 -17 084 3 468 20 216 -18 755 1 461 Sur opérations avec la clientèle 73 815 -1 139 72 676 69 773 -1 108 68 665 Sur opérations de change 192 0 192 165 0 165 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 68 0 68 416 -141 275 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 147 355 -17 826 129 529 142 861 -17 984 124 877 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 3 490 -334 3 156 3 640 -467 3 173 Produits nets des commissions 246 454 -36 444 210 010 237 522 -38 515 199 007 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 Dividendes reçus 9 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif détenus à des fins de transaction 1 896 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 11 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur instruments de dette ne remplissant pas les critères SPPI -4 166 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 468 Résultat de la comptabilité de couverture -1 807 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat -3 589 En milliers d'euros 31/12/2017 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature -65 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 632 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 567 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Profits Pertes Net Profits Pertes Net Couverture de juste valeur 152 073 -152 073 0 175 112 -175 112 0 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 73 466 -78 607 -5 141 78 608 -96 504 -17 896 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 78 607 -73 466 5 141 96 504 -78 608 17 896 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 168 520 -170 327 -1 807 248 258 -248 258 0 Variations de juste valeur des éléments couverts 95 011 -75 551 19 460 90 871 -157 387 -66 516 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 73 509 -94 776 -21 267 157 387 -90 871 66 516 Total résultat de la comptabilité de couverture 320 593 -322 400 -1 807 423 370 -423 370 0 Le détail du résultat de la comptabilité de couverture par type de relation (Couverture de juste valeur, Couverture de flux de trésorerie,…) est présenté dans la note 3.4 Comptabilité de couverture. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Rémunération des instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables (dividendes) 37 421 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres 37 421 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente au 31/12/2017 En milliers d'euros 31/12/2017 Dividendes reçus 35 987 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) 2 148 Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) -163 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 37 972 (1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque". Les dépréciations durables du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2017, se décomposent de la manière suivante : -224 K€ pour SACAM SANTEFFI, -1 957 K€ pour SACAM FIA-NET, 8 K€ pour CA INNOVE. 4.5 Produits (charges) nets des autres activités En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Produits nets des immeubles de placement 75 -38 Autres produits (charges) nets 421 474 Produits (charges) des autres activités 496 436 4.6 Charges générales d’exploitation En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Charges de personnel -180 906 -175 978 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -12 957 -12 612 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -97 986 -88 727 Charges générales d'exploitation -291 849 -277 317 (1) Dont 2 729 milliers d'euros comptabilisés au titre du fonds de résolution. Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur . La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2018 est donnée ci-après : Collège des commissaires aux comptes du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur En milliers d'euros Ernst & Young Expertea Total 2018 2018 2017 2018 2017 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 119 167 51 51 170 Émetteur 119 167 51 51 170 Services autres que la certification des comptes 55 0 3 0 58 Émetteur 55 0 3 0 58 Total 174 167 54 51 228 4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Dotations aux amortissements -17 236 -17 518 Immobilisations corporelles -16 730 -17 040 Immobilisations incorporelles -506 -478 Dotations (reprises) aux dépréciations 0 -89 Immobilisations corporelles 0 -537 Immobilisations incorporelles 0 448 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -17 236 -17 607 4.8 Coût du risque En milliers d'euros 31/12/2018 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs sains (Bucket 1 et Bucket 2) -1 197 Bucket 1 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour les 12 mois à venir -5 036 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -4 543 Engagements par signature -493 Bucket 2 : Pertes évaluées au montant des pertes de crédit attendues pour la durée de vie 3 839 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -2 717 Engagements par signature 6 556 Dotations nettes de reprises des dépréciations sur actifs dépréciés (Bucket 3) -22 662 Bucket 3 : Actifs dépréciés -22 662 Instruments de dettes comptabilisés au coût amorti -23 422 Engagements par signature 760 Autres actifs 111 Risques et charges 1 897 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -21 851 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 566 Récupérations sur prêts et créances 737 comptabilisés au coût amorti 737 Décotes sur crédits restructurés -69 Pertes sur engagements par signature -77 Autres pertes -394 Coût du risque -23 220 En milliers d'euros 31/12/2017 Dotations aux provisions et aux dépréciations -445 710 Prêts et créances -441 124 Autres actifs -42 Engagements par signature -1 876 Risques et charges -2 668 Reprises de provisions et de dépréciations 426 434 Prêts et créances 422 353 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 48 Autres actifs 47 Engagements par signature 1 124 Risques et charges 2 862 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -19 276 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 409 Récupérations sur prêts et créances amortis 448 Décotes sur crédits restructurés -44 Pertes sur engagements par signature -52 Autres pertes -436 Coût du risque -20 769 4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation 687 -532 Plus-values de cession 936 0 Moins-values de cession -249 -532 Gains ou pertes nets sur autres actifs 687 -532 4.10 Impôts Charge d’impôt En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Charge d’impôt courant -38 076 -66 919 Charge d'impôt différé 489 9 258 Total charge d'impôt -37 587 -57 661 Réconciliation du taux d’impôts théorique avec le taux d’impôt constaté - Au 31 décembre 2018 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 134 020 34,43% -46 143 Effet des différences permanentes -3 077 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires -2 615 Effet de l’imposition à taux réduit 497 Effet des autres éléments 1 033 Taux et charge effectifs d'impôt 28,05% -37 587 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2018 . Le total des impôts différés relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres s’élèvent à 3 835 milliers d’euros au 31 décembre 2018 . - Au 31 décembre 2017 En milliers d'euros Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d’écarts d’acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 170 313 33,43% 58 638 Effet des différences permanentes -10 026 Effet des pertes de l’exercice, de l’utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires 79 Effet de l’imposition à taux réduit 250 Effet des autres éléments 8 720 Taux et charge effectifs d'impôt 33,86% 57 661 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2017 . 4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -366 Ecart de réévaluation de la période 151 Autres variations -517 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 133 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -233 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -67 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -92 611 Ecart de réévaluation de la période -92 611 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 3 702 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -88 976 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres -89 209 Dont part du groupe -89 209 En milliers d'euros 31/12/2017 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables   Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 36 710 Ecart de réévaluation de la période 38 694 Transferts en résultat -1 984 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -348 Ecart de réévaluation de la période 161 Autres variations -509 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -1 251 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 35 111 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables   Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -264 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -264 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -528 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 34 583 Dont part du groupe 34 583 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôts En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 0 0 Gains et pertes sur actifs disponible à la vente 36 710 -1 379 35 331 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -348 128 -220 4 060 -1 141 2 919 2 919 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4 060 -1 141 2 919 2 919 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 36 362 -1 251 35 111 35 111 4 060 -1 141 2 918 2 919 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -264 -264 -528 -11 012 2 844 -8 168 -8 168 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -264 -264 -528 -528 259 404 -10 109 249 295 249 295 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 248 392 -7 265 241 127 241 127 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 248 392 -7 265 241 127 241 127 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 36 098 -1 515 34 583 34 583 252 452 -8 406 244 045 244 046 En milliers d'euros Variation 31/12/2018 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur écarts de conversion 0 0 1 0 0 0 1 0 Gains et pertes sur actifs disponible à la vente Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -366 133 -233 -233 3 694 -1 008 2 686 2 686 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -366 133 -233 -233 3 694 -1 008 2 686 2 686 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables -366 133 -232 -233 3 694 -1 008 2 686 2 686 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi -67 18 -49 -49 -11 079 2 862 -8 217 -8 217 Gains et pertes sur instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables -92 611 3 684 -88 927 -88 927 166 793 -6 425 160 368 160 368 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -92 678 3 702 -88 976 -88 976 155 714 -3 563 152 151 152 151 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -92 678 3 702 -88 976 -88 976 155 714 -3 563 152 151 152 151 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -93 044 3 835 -89 208 -89 209 159 408 -4 571 154 837 154 837 5. Informations sectorielles — Définition des secteurs opérationnels Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités. 6. Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Actif Passif Actif Passif Caisses 90 006 83 642 Banques centrales 91 259 85 516 Valeur au bilan 181 265 0 169 158 0 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 121 Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat 500 057 Instruments de capitaux propres 843 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 499 214 Valeur au bilan 505 178 En milliers d'euros 31/12/2017 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 087 Valeur au bilan 1 087 Actifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2018 Instruments dérivés 5 121 Valeur au bilan 5 121 En milliers d'euros 31/12/2017 Instruments dérivés 1 087 Valeur au bilan 1 087 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 Titres de participation non consolidés 843 Total instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 843 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI En milliers d'euros 31/12/2018 Titres de dettes 499 214 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 591 OPCVM 496 623 Total instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI à la juste valeur par résultat 499 214 Passifs financiers à la juste valeur par résultat En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 050 3 263 Valeur au bilan 5 050 3 263 Passifs financiers détenus à des fins de transaction En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Instruments dérivés 5 050 3 263 Valeur au bilan 5 050 3 263 Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt. 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 « Comptabilité de couverture ». 6.4 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 358 640 185 999 -19 206 Total 1 358 640 185 999 -19 211 Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 -5 Total des titres de dettes 0 0 -5 Total Instruments de dettes comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables 0 0 -5 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres recyclables (net d'impôt) 0 -5 Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres non recyclables En milliers d'euros 31/12/2018 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Gains/pertes latents sur la période Actions et autres titres à revenu variable 4 049 52 0 1 Titres de participation non consolidés 1 354 591 185 947 -19 206 -92 611 Total instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 358 640 185 999 -19 206 -92 610 Impôts -6 415 0 3 684 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) 179 584 -19 206 -88 926 Placements dans des instruments de capitaux propres par titre En milliers d'euros 31/12/2018 Titres de participation non consolidés 1 358 457 La Boétie 721 307 SACAM Mutualisation 527 726 Autres (1) 109 424 Total placements dans des instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables 1 358 457 (1) Titres dont la valeur au bilan est inférieure à 5% du poste " Instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables" Le groupe de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a classé les instruments de capitaux propres à la juste valeur par capitaux propres non recyclables selon les motifs suivants : - Les titres GIE CA-INNOVE, SAS MIROMESNIL, SAS La Boétie, SAS SACAM ASSURANCE CAUTION, SAS SACAM AVENIR, SAS SACAM DEVELOPPEMENT, SAS SACAM INTERNATIONAL, SAS SACAM FIRECA, SAS SACAM IMMOBILIER, SAS SACAM MACHINISME, SAS SACAM PARTICIPATIONS, SAS SACAM MUTUALISATION, SAS SACAM PLEINCHAMP, SAS SACAM PROGICA, SAS SACAM SANTEFFI, SAS SEGUR, SCI CAM et CA TITRES correspondant à des titres fédéraux et nationaux des Caisses Régionales valorisés en central ; - Les titres RADIAN, C2MS, SIRCA et SAS DELTA codétenus par des entités du groupe Crédit Agricole ; - Les titres SOFIPACA, CREAZUR, LE VILLAGE BY CA-PCA, SQUARE HABITAT PCA, SQUARE HABITAT IMMO NEUF et ESPARGILLIERE dont la détention s’inscrit dans le cadre d’un pôle d’activité stratégique pour l’entreprise ; - Les titres FGDR-CERTIFICAT ASSOCIE, titres détenus par plusieurs entités, pour lesquels une position de place a été convenue. Placements dans des instruments de capitaux propres ayant été décomptabilisés au cours de la période En milliers d'euros 31/12/2018 Juste Valeur à la date de décomptabilisation Gains cumulés réalisés (1) Pertes cumulées réalisées (1) Titres de participation non consolidés 0 0 -5 Total Placements dans des instruments de capitaux propres 0 0 -5 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur instruments de capitaux propres comptabilisés à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (net d'impôt) (1) 0 -5 (1) Les profits et pertes réalisés sont transférés en réserves consolidées au moment de la décomptabilisation de l'instrument concerné. Actifs financiers disponibles à la vente au 31 décembre 2017 En milliers d'euros 31/12/2017 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Obligations et autres titres à revenu fixe 477 140 928 -8 Actions et autres titres à revenu variable (2) 7 562 141 -80 Titres de participation non consolidés 1 165 172 48 746 -1 891 Total des titres disponibles à la vente 1 649 874 49 815 -1 979 Créances disponibles à la vente       Total des créances disponibles à la vente 0 0 0 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) 1 649 874 49 815 -1 979 Impôts   -2 348 3 Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)   47 467 -1 976 (1) Dont 31 540 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances. (2) Par exception, les titres SAS Rue la Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 522 182 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 6.5 Actifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 767 047 Prêts et créances sur la clientèle 15 555 507 Titres de dettes 824 640 Valeur au bilan 18 147 194 Prêts et créances sur les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2018 Etablissements de crédit Comptes et prêts 15 958 dont comptes ordinaires débiteurs non douteux (1) 15 950 dont comptes et prêts au jour le jour non douteux (1) 0 Titres reçus en pension livrée 192 774 Prêts subordonnés 2 688 Valeur brute 211 420 Dépréciations -1 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 211 419 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 326 028 Comptes et avances à terme 1 229 600 Total prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 555 628 Valeur au bilan 1 767 047 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie En milliers d'euros 31/12/2017 Etablissements de crédit Titres de dettes 0 Prêts et avances 19 711 Comptes et prêts 17 023 dont comptes ordinaires débiteurs sains 13 962 Prêts subordonnés 2 688 Valeur brute 19 711 Dépréciations 0 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 19 711 Opérations internes au Crédit Agricole Titres de dettes 0 Prêts et avances 1 541 318 Comptes ordinaires 226 244 Comptes et avances à terme 1 315 074 Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 541 318 Valeur au bilan 1 561 029 Prêts et créances sur la clientèle En milliers d'euros 31/12/2018 Opérations avec la clientèle Créances commerciales 8 378 Autres concours à la clientèle 15 716 621 Avances en comptes courants d'associés 21 470 Comptes ordinaires débiteurs 92 283 Valeur brute 15 838 752 Dépréciations -283 245 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 15 555 507 Valeur au bilan 15 555 507 En milliers d'euros 31/12/2017 Opérations avec la clientèle   Titres de dettes 2 624 Titres non cotés sur un marché actif 2 624 Prêts et avances 14 892 233 Créances commerciales 9 896 Autres concours à la clientèle 14 734 366 Avances en comptes courants d'associés 19 155 Comptes ordinaires débiteurs 128 816 Valeur brute 14 894 857 Dépréciations -293 985 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 14 600 872 Valeur au bilan 14 600 872 Titres de dettes En milliers d'euros 31/12/2018 Effets publics et valeurs assimilées 339 954 Obligations et autres titres à revenu fixe 485 737 Total 825 691 Dépréciations -1 051 Valeur au bilan 824 640 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance au 31/12/2017  En milliers d'euros 31/12/2017 Effets publics et valeurs assimilées 352 725 Obligations et autres titres à revenu fixe 522 029 Total 874 754 Dépréciations -825 Valeur au bilan 873 929 Dépréciations -1 051 Valeur au bilan 824 640 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance au 31/12/2017  En milliers d'euros 31/12/2017 Effets publics et valeurs assimilées 352 725 Obligations et autres titres à revenu fixe 522 029 Total 874 754 Dépréciations -825 Valeur au bilan 873 929 6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité 31/12/2018 Actifs transférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur Comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passifs associés Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Valeur comptable Dont Titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres (1) Juste valeur (2) Juste valeur nette (2) Actifs financiers au coût amorti 257 163 87 346 169 817 0 281 173 247 824 80 172 167 652 0 271 942 9 231 0 0 0 Titres de dettes 169 817 0 169 817 0 188 661 167 652 0 167 652 0 192 773 -4 112 0 0 0 Prêts et créances 87 346 87 346 0 0 92 512 80 172 80 172 0 0 79 169 13 343 0 0 0 Total Actifs financiers 257 163 87 346 169 817 0 281 173 247 824 80 172 167 652 0 271 942 9 231 0 0 0 Total actifs transférés 257 163 87 346 169 817 0 281 173 247 824 80 172 167 652 0 271 942 9 231 0 0 0 (1) Dont les prêts de titres sans cash collatéral. (2) Dans le cas où la "garantie de la ou des autres parties à l’accord donnant lieu aux passifs associés se limite aux actifs transférés" (IFRS 7.42D.(d)). En milliers d'euros Actifs transférés restant comptabilisés en totalité 31/12/2017 Actifs tra nsférés comptabilisés à hauteur de l'implication continue de l'entité Actifs transférés Passifs associés Actifs et passifs associés Valeur comptable totale des actifs initiaux avant leur transfert Valeur comptable de l'actif encore comptabilisée (implication continue) Valeur comptable des passifs associés Valeur comptable Dont titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres Juste valeur Valeur comptable Dont Titrisation (non déconsolidante) Dont pensions livrées Dont autres Juste valeur Juste valeur nette Prêts et créances 41 093 41 093 0 0 43 529 35 645 35 645 0 35 788 7 741 0 0 0 Prêts et avances 41 093 41 093 0 0 43 529 35 645 35 645 0 35 788 7 741 0 0 0 Total Actifs financiers 41 093 41 093 0 0 43 529 35 645 35 645 0 35 788 7 741 0 0 0 Total 41 093 41 093 0 0 43 529 35 645 35 645 0 0 35 788 7 741 0 0 0 - Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. 6.7 Exposition au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au risque souverain sont les suivantes : — Activité bancaire 31/12/2018 Expositions nettes de dépréciations En milliers d'euros Actifs financiers à la juste valeur par résultat Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres recyclables Actifs financiers au coût amorti Total activité banque brut de couvertures Couvertures Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus à des fins de transaction Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat France 0 224 297 0 339 874 564 171 0 564 171 Autres pays 0 546 564 0 0 546 564 0 546 564 Total 0 770 861 0 339 874 1 110 735 0 1 110 735 31/12/2017 Expositions nettes de dépréciations En milliers d'euros Dont portefeuille bancaire Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) Total activité banque brut de couvertures Couvertures Actifs financiers Disponibles à la vente Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers disponibles à la vente Actifs à la juste valeur par résultat Prêts et créances France 352 725         352 725   352 725 Total 352 725 0 0 0 0 352 725 0 352 725 6.8 Passifs financiers au coût amorti En milliers d'euros 31/12/2018 Dettes envers les établissements de crédit 9 684 428 Dettes envers la clientèle 7 752 347 Dettes représentées par un titre 183 653 Valeur au bilan 17 620 428 Dettes envers les établissements de crédit En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Etablissements de crédit Comptes et emprunts 2 688 2 709 dont comptes ordinaires créditeurs (1) 0 0 dont comptes et emprunts au jour le jour (1) 0 0 Valeurs données en pension 0 0 Titres donnés en pension livrée 192 689 0 Total 195 377 2 709 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires créditeurs 72 547 155 977 Comptes et avances à terme 9 416 504 8 971 714 Titres donnés en pension livrée 0 0 Total 9 489 051 9 127 691 Valeur au bilan 9 684 428 9 130 400 (1) Ces opérations composent pour partie la rubrique ”Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit” du Tableau des flux de trésorerie. Dettes envers la clientèle En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Comptes ordinaires créditeurs 5 709 088 5 110 557 Comptes d'épargne à régime spécial 46 871 48 590 Autres dettes envers la clientèle 1 996 388 2 140 920 Valeur au bilan 7 752 347 7 300 067 Dettes représentées par un titre En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Titres de créances négociables 103 465 213 960 Emprunts obligataires 80 188 35 645 Valeur au bilan 183 653 249 605 6.9 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers Compensation – actifs financiers En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 5 121 0 5 121 0 0 5 121 Prises en pension de titres 192 774 0 192 774 0 0 192 774 Total des actifs financiers soumis à compensation 197 895 0 197 895 0 0 197 895 En milliers d'euros 31/12/2017 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 12 730 0 12 730 0 0 12 730 Total des actifs financiers soumis à compensation 12 730 0 12 730 0 0 12 730 Compensation – passifs financiers En milliers d'euros 31/12/2018 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 175 683 0 175 683 0 169 060 6 623 Mises en pension de titres 192 689 0 192 689 0 0 192 689 Total des passifs financiers soumis à compensation 368 372 0 368 372 0 169 060 199 312 En milliers d'euros 31/12/2017 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l’ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 164 144 0 164 144 0 0 164 144 Total des passifs financiers soumis à compensation 164 144 0 164 144 0 0 164 144 6.10 Actifs et passifs d’impôts courants et différés En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Impôts courants 5 021 16 502 Impôts différés 53 814 56 398 Total actifs d'impôts courants et différés 58 835 72 900 Impôts courants 0 76 Impôts différés 0 3 Total passifs d'impôts courants et différés 0 79 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : En milliers d'euros 31/12/2018 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 66 443 0 Provisions pour risques et charges non déductibles 38 159   Autres différences temporaires 28 284   Impôts différés sur réserves latentes -6 138 0 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres -9 048 -2 622 Couvertures de flux de trésorerie 79 1 087 Gains et pertes sur écarts actuariels 2 831 1 535 Impôts différés sur résultat -6 491 0 Total Impôts différés 53 814 0 En milliers d'euros 31/12/2017 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 65 186 0 Provisions pour risques et charges non déductibles 37 265   Autres différences temporaires 27 921   Impôts différés sur réserves latentes -1 301 0 Actifs disponibles à la vente -4 165 -2 615 Couvertures de flux de trésorerie 124 1 265 Gains et pertes sur écarts actuariels 2 740 1 350 Impôts différés sur résultat -7 487 3 Total Impôts différés 56 398 3 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.11 Comptes de régularisation actif, passif et divers Comptes de régularisation et actifs divers En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Autres actifs 327 763 304 973 Comptes de stocks et emplois divers 2 231 2 462 Débiteurs divers (1) 325 504 302 457 Comptes de règlements 28 54 Comptes de régularisation 84 961 151 280 Comptes d’encaissement et de transfert 22 637 71 479 Comptes d’ajustement et comptes d’écarts 9 9 Produits à recevoir 53 429 56 271 Charges constatées d’avance 1 226 1 096 Autres comptes de régularisation 7 660 22 425 Valeur au bilan 412 724 456 253 (1) dont 1,4 millions d’euros au 31/12/2018 au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie, contre 801 milliers d’euros au 31/12/2017. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financier une intervention. Comptes de régularisation et passifs divers En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Autres passifs (1) 92 725 85 015 Comptes de règlements 1 0 Créditeurs divers 88 451 82 500 Versement restant à effectuer sur titres 4 273 2 515 Comptes de régularisation 267 129 240 631 Comptes d’encaissement et de transfert (2) 41 954 34 476 Produits constatés d’avance 128 868 123 693 Charges à payer 87 412 77 574 Autres comptes de régularisation 8 895 4 888 Valeur au bilan 359 854 325 646 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.12 Co-entreprises et entreprises associées Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’intègre pas dans son périmètre de consolidation des entreprises de cette nature. 6.13 Immeubles de placement En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Valeur brute 1 381 1 381 65 -52 3 184 4 578 Amortissements et dépréciations -519 -519 -44 21 38 -504 Valeur au bilan (1) 862 862 0 21 -31 0 3 222 4 074 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Valeur brute 1 353 28 1 381 Amortissements et dépréciations -481 -38 -519 Valeur au bilan (1) 872 0 0 -10 0 0 862 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple 6.14 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 354 247 354 247 14 859 -12 021 -3 185 353 901 Amortissements et dépréciations (1) -249 864 -249 864 -16 730 10 815 -38 -255 817 Valeur au bilan 104 383 104 383 0 -1 871 -1 206 0 -3 223 98 084 Immobilisations incorporelles Valeur brute 30 336 30 336 806 31 142 Amortissements et dépréciations -19 900 -19 900 -506 -20 405 Valeur au bilan 10 436 10 436 0 300 0 0 0 10 737 (1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple. En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions) Ecarts de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 336 395 18 373 -521 354 247 Amortissements et dépréciations (1) -232 756 -17 576 468 -249 864 Valeur au bilan 103 639 0 797 -53 0 0 104 383 Immobilisations incorporelles Valeur brute 30 121 694 -479 30 336 Amortissements et dépréciations -19 870 -508 478 -19 900 Valeur au bilan 10 251 0 186 -1 0 0 10 436 (1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple. 6.15 Provisions En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2018 Risques sur les produits épargne-logement 13 729 13 729 557 14 287 Risques d’exécution des engagements par signature 4 356 4 356 6 806 -13 632 12 552 10 082 Risques opérationnels 7 167 7 167 550 -233 7 484 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 8 314 8 314 182 -134 -34 -366 7 963 Litiges divers 18 553 18 553 4 034 -208 -5 501 16 878 Participations 1 020 1 020 458 1 478 Autres risques 18 154 17 584 3 391 -7 302 -169 277 13 781 Total 70 723 70 723 0 15 978 -7 644 -19 569 0 12 463 71 953 (1) Dont 6 074 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 889 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. En milliers d'euros 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Risques sur les produits épargne-logement 19 027 -5 298 13 729 Risques d’exécution des engagements par signature 3 604 1 876 -1 124 4 356 Risques opérationnels 5 769 1 420 -22 7 167 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 8 539 118 -133 -41 -169 8 314 Litiges divers 20 177 1 591 -469 -2 746 18 553 Participations 1 478 -458 1 020 Restructurations -570 -570 Autres risques 19 649 4 806 -6 301 18 154 Total 78 243 0 9 811 -6 903 -10 259 0 -169 70 723 (1) Dont 6 473 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 841 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. Provision épargne logement - Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne logement sur la phase d’épargne En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 554 206 462 381 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 930 864 891 831 Ancienneté de plus de 10 ans 962 098 985 817 Total plans d’épargne-logement 2 447 168 2 340 030 Total comptes épargne-logement 203 103 192 243 Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement 2 650 271 2 532 272 Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2018 pour les données au 31 décembre 201 8 et à fin novembre 2017 pour les données au 31 décembre 2017 . Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne logement En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement 1 516 2 099 Comptes épargne-logement 4 606 6 607 Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 6 122 8 706 Provision au titre des comptes et plans d’épargne logement En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Plans d’épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -1 349 -654 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -7 392 -7 387 Ancienneté de plus de 10 ans -5 528 -5 689 Total plans d’épargne-logement -14 269 -13 730 Total comptes épargne-logement -18 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -14 287 -13 730 En milliers d'euros 31/12/2017 01/01/2018 Dotations Reprises Autres mouvements 31/12/2018 Plans d’épargne-logement -13 730 -13 730 -539 -14 269 Comptes épargne-logement -18 -18 Total provision au titre des contrats épargne-logement -13 730 -13 730 -539 -18 0 -14 287 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ». 6.16 Capitaux propres Composition du capital au 31 décembre 2018 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 01/01/2018 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2018 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 386 816 0 0 1 386 816 25,00% 0,00% Dont part Sacam Mutualisation 1 386 816 1 386 816 25,00% Parts sociales 4 160 470 0 0 4 160 470 75,00% 100,00% Dont 52 Caisses Locales 4 160 448 4 160 448 75,00% 92,20% Dont 21 administrateurs de la CR 21 21 7,45% Dont Sacam Mutualisation 1 1 0,35% Total 5 547 286 0 0 5 547 286 100,00% 100,00% La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant du capital est de 83 209 milliers d’euros. Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'Assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie. La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action ne sont pas applicables. — Dividendes Au titre de l’exercice 2018 , le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 29 mars 2019 le paiement d’un dividende par part sociale de 0,44 euros et par CCA de 5,56 euros, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. Dividendes Année de rattachement du dividende Par CCA Montant Net Par part sociale Montant Net 2015 5,68 0,27 2016 5,72 0,27 2017 5,49 0,44 Prévu 2018 5,56 0,44 Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes versés par le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au cours de l’exercice figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 457 milliers d’euros en 2018 . Affectation du résultat et fixation du dividende 2018 L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2018 sont proposées dans le projet de résolution présenté par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur du 29 mars 2019. Les textes des résolutions sont les suivants : - 5ème Résolution : L’Assemblée générale, conformément aux articles 30 et 32 des statuts décide de fixer à 2,92% l’intérêt à servir aux parts sociales pour l’exercice 2018. - 6ème Résolution : Conformément au protocole d’accord accepté par le Conseil d’administration du 25 octobre 2001, l’Assemblée générale décide de rémunérer les certificats coopératifs d’associés sur la base de 25 % de 30 % du résultat, soit 5,56 € par titre pour un montant de 7 710 696,96 €. - 7ème Résolution : L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2018, se soldant par un bénéfice de 102 791 790,45€. Affectation du Résultat de l’exercice 2018 Bénéfice 102 791 790,45 € Report à nouveau 341 505,14 € Intérêts aux parts sociales et rémunération des CCA -9 532 982,86 € Solde 93 600 312,73 € Affectation des ¾ à la réserve légale 70 200 234,55 € Solde à affecter 23 400 078,18 € Autres réserves 23 400 078,18 € 6.17 Participations ne donnant pas le contrôle Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. 6.18 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ». En milliers d'euros 31/12/2018 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 181 265 0 0 0 0 181 265 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 273 883 19 2 570 5 123 223 583 505 178 Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres 0 0 0 0 1 358 640 1 358 640 Actifs financiers au coût amorti 911 543 1 278 901 6 029 711 9 933 695 -6 656 18 147 194 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 103 536 103 536 Total actifs financiers par échéance 1 470 227 1 278 920 6 032 281 9 938 818 1 575 567 20 295 813 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 26 6 509 4 509 0 5 050 Instruments dérivés de couverture 1 241 565 31 464 137 363 0 170 633 Passifs financiers au coût amorti 7 744 983 3 472 259 4 506 148 1 897 038 0 17 620 428 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 559 -1 559 Total passifs financiers par échéance 7 744 691 3 472 830 4 538 121 2 038 910 0 17 794 552 En milliers d'euros 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 169 158 0 0 0   169 158 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 2 211 874   1 087 Instruments dérivés de couverture 4 039 3 059 59 4 968   12 125 Actifs financiers disponibles à la vente 277 073     200 067 1 172 734 1 649 874 Prêts et créances sur les établissements de crédit 74 161 104 803 782 648 735 811 -136 394 1 561 029 Prêts et créances sur la clientèle 625 061 1 032 583 4 245 384 8 697 844   14 600 872 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 85 949         85 949 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 39 151 68 188 372 066 394 524   873 929 Total Actifs financiers par échéance 1 274 592 1 208 635 5 400 368 10 034 088 1 036 340 18 954 023 Banques centrales           0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 146 2 218 2 897   3 263 Instruments dérivés de couverture 814 8 497 54 492 97 078   160 881 Dettes envers les établissements de crédit 1 520 853 2 874 021 2 847 279 1 888 247   9 130 400 Dettes envers la clientèle 5 442 913 159 495 1 565 954 131 705   7 300 067 Dettes représentées par un titre 151 397 13 2 550 95 645   249 605 Dettes subordonnées 0 0 0 0   0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 185         -1 185 Total Passifs financiers par échéance 7 114 938 3 042 028 4 470 493 2 215 572 0 16 843 031 7. Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Salaires et traitements (1) 97 564 94 969 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 10 226 10 123 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 2 797 2 703 Autres charges sociales 38 400 32 097 Intéressement et participation 16 755 16 271 Impôts et taxes sur rémunération 15 164 19 815 Total charges de personnel 180 906 175 978 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 800 milliers d'euros au 31 décembre 2018 contre 1 058 milliers d'euros au 31 décembre 2017. Dont médailles du travail pour 134 milliers d'euros au 31 décembre 2018 contre 132 milliers d'euros au 31 décembre 2017. 7.2 Effectif moyen de la période Effectif moyen 31/12/2018 31/12/2017 France 2 409 2 384 Total 2 409 2 384 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par con séquent, les sociétés du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies Variation dette actuarielle En milliers d'euros 31/12/2018 Toutes zones 31/12/2017 Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1  42 449 41 076 Coût des services rendus sur l’exercice 2 681 2 573 Coût financier 585 564 Variations de périmètre -84 -19 Prestations versées (obligatoire) -1 522 -2 184 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 499 284 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -262 155 Dette actuarielle au 31/12/N 44 346 42 449 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Détail de la charge comptabilisée au résultat En milliers d'euros 31/12/2018 Toutes zones 31/12/2017 Toutes zones Coût des services 2 681 2 573 Charge/produit d’intérêt net 44 57 Impact en compte de résultat au 31/12/N 2 725 2 630 Détail des gains et pertes nets comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables En milliers d'euros 31/12/2018 Toutes zones 31/12/2017 Toutes zones Montant du stock d’écarts actuariels cumulés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables au 31/12/N-1  11 012 4 479 Gains/(pertes) actuariels sur l’actif -172 -173 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 499 284 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) -262 155 Total des éléments reconnus immédiatement en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres au 31/12/N 65 4 475 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience. Variation de juste valeur des actifs En milliers d'euros 31/12/2018 Toutes zones 31/12/2017 Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1  35 975 34 403 Intérêt sur l’actif (produit) 541 507 Gains/(pertes) actuariels 172 173 Cotisations payées par l’employeur 3 191 3 095 Variations de périmètre -84 -19 Prestations payées par le fonds -1 522 -2 184 Juste valeur des actifs au 31/12/N 38 273 35 976 Position nette En milliers d'euros 31/12/2018 Toutes zones 31/12/2017 Toutes zones Dette actuarielle fin de période 44 346 42 449 Juste valeur des actifs fin de période -38 273 -35 976 Position nette (passif)/ actif fin de période -6 073 6 473 Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Zone euro Zone euro Taux d'actualisation (1) 1.42% 1.38% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1.58% 1.58% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) de 2.00% à 3.50% de 2.00% à 3.50% Taux d'évolution des coûts médicaux N.C. N.C. (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice IBoxx CorporateAA 10+. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs En milliers d'euros Zone euro En % en montant Actions 9.77% 3 739 Obligations 82.97% 31 755 Immobilier 7.26% 2 779 Au 31 décembre 2018, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement comprise entre 0,90% et 6,46% ; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement comprise entre 1,00% et 7,14%. 7.5 Autres avantages sociaux La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement le 30 juin 2016, amendé par l'avenant du 20 juin 2017, qui couvre la période de 2016 à 2018. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 16 755 milliers d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 889 milliers d’euros. Les provisions constituées par le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces engagements sociaux (retraite) et assimilés s’élèvent à 6 074 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2018. 7.6 Rémunérations de dirigeants Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/2018 à 2 276 milliers d'euros. 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties Engagements donnés et reçus En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Engagements donnés 2 056 011 1 899 318 Engagements de financement 1 383 100 1 284 681 Engagements en faveur des établissements de crédit 13 330 2 366 Engagements en faveur de la clientèle 1 369 770 1 282 315 Ouverture de crédits confirmés 629 443 592 316 Ouverture de crédits documentaires 4 312 1 411 Autres ouvertures de crédits confirmés 625 131 590 905 Autres engagements en faveur de la clientèle 740 327 689 999 Engagements de garantie 672 911 614 637 Engagements d'ordre des établissements de crédit 382 349 358 551 Autres garanties (1) 382 349 358 551 Engagements d'ordre de la clientèle 290 562 256 086 Cautions immobilières 153 954 93 472 Autres garanties d'ordre de la clientèle 136 608 162 614 Engagements sur titres 0 0 Engagements reçus 7 497 010 6 968 733 Engagements de financement 46 262 69 270 Engagements reçus des établissements de crédit 46 262 69 270 Engagements de garantie 7 450 348 6 899 463 Engagements reçus des établissements de crédit 406 197 301 189 Engagements reçus de la clientèle 7 044 151 6 598 274 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 285 168 1 175 696 Autres garanties reçues 5 758 983 5 422 578 Engagements sur titres 400 0 Titres à recevoir 400 0 (1) Dont 240 807 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 625 575 milliers d’euros. Instruments financiers remis et reçus en garantie En milliers d'euros 31/12/2018 31/12/2017 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés) Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 5 504 635 5 145 984 Titres prêtés 0 -283 Titres et valeurs donnés en pension (2) 192 689 0 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 5 697 324 5 145 701 Valeur comptable des actifs financiers reçus en garantie Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés Titres et valeurs reçus en pension (2) 195 144 0 Total juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés 195 144 0 (2) OAT données et reçues en pension. Opération réciproque avec CACIB. Au 31 décembre 2018 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement. Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2018 , la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a apporté 5 504 636 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 145 984 milliers d’euros en 2017 . La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 3 628 518 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du groupe auprès de la Banque de France, contre 3 365 356 milliers d’euros en 201 7 ; - 473 643 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) contre 545 944 milliers d’euros en 2017 ; - 1 402 475 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 234 684 milliers d’euros en 2017. Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis  A l’exception des titres reçus en pension livrée, les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de son activité. 9. Reclassements d’instruments financiers Principes retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. Les reclassements ne sont effectués que dans des circonstances rares résultant d’une décision prise par la Direction Générale du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à la suite de changements internes ou externes : changements importants par rapport à l’activité de l’entité. Reclassements effectués par le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’a pas opéré en 2018 de reclassement au titre du paragraphe 4.4.1 d'IFRS 9. 10. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’ exit price”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût amorti Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Instruments de dettes non évalués à la juste valeur au bilan Prêts et créances 17 322 554 17 496 043 0 17 496 043 0 Prêts et créances sur les établissements de crédit 1 767 047 1 742 465 0 1 742 465 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 341 978 334 223 334 223 0 Comptes et prêts à terme 1 229 608 1 210 067 1 210 067 Titres reçus en pension livrée 192 774 195 144 195 144 Prêts subordonnés 2 687 3 031 3 031 Prêts et créances sur la clientèle 15 555 507 15 753 578 0 15 753 578 0 Créances commerciales 8 329 8 320 8 320 Autres concours à la clientèle 15 468 692 15 723 404 15 723 404 Avances en comptes courants d'associés 14 292 21 336 21 336 Comptes ordinaires débiteurs 64 194 518 518 Titres de dettes 824 640 860 507 859 985 0 522 Effets publics et valeurs assimilées 339 874 368 798 368 798 Obligations et autres titres à revenu fixe 484 766 491 709 491 187 522 Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 18 147 194 18 356 550 859 985 17 496 043 522 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31 décembre 2017 Juste valeur au 31 décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan           Prêts et créances 16 161 901 16 666 561 0 16 666 561 0 Créances sur les établissements de crédit 1 561 029 1 577 541 0 1 577 541 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 240 206 240 201   240 201   Comptes et prêts à terme 1 318 135 1 334 310   1 334 310   Prêts subordonnés 2 688 3 030   3 030   Créances sur la clientèle 14 600 872 15 089 020 0 15 089 020 0 Créances commerciales 9 698 11 764   11 764   Autres concours à la clientèle 14 477 500 14 928 369   14 928 369   Titres non cotés sur un marché actif 2 624 2 677   2 677   Avances en comptes courants d'associés 12 583 18 957   18 957   Comptes ordinaires débiteurs 98 467 127 253   127 253   Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 873 929 916 582 903 699 12 883 0 Effets publics et valeurs assimilées 352 725 385 046 385 046     Obligations et autres titres à revenu fixe 521 204 531 536 518 653 12 883   Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 035 830 17 583 143 903 699 16 679 444 0 Passifs financiers comptabilisés au coût amorti au bilan valorisés à la juste valeur En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2018 Juste valeur au 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 9 684 428 9 594 169 0 9 594 169 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 72 547 72 481 72 481 Comptes et emprunts à terme 9 419 192 9 333 027 9 333 027 Titres donnés en pension livrée 192 689 188 661 188 661 Dettes envers la clientèle 7 752 347 1 599 180 0 1 599 180 0 Comptes ordinaires créditeurs 5 709 088 Comptes d'épargne à régime spécial 46 871 Autres dettes envers la clientèle 1 996 388 1 599 180 1 599 180 Dettes représentées par un titre 183 653 177 024 79 169 97 855 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 620 428 11 370 373 79 169 11 291 204 0 En milliers d'euros Valeur au bilan au 31/12/2017 Juste valeur au 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan Dettes envers les établissements de crédit 9 130 400 9 124 831 0 9 124 831 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 155 977 155 936 155 936 Comptes et emprunts à terme 8 974 423 8 968 895 8 968 895 Dettes envers la clientèle 7 300 067 7 273 771 0 7 273 771 0 Comptes ordinaires créditeurs 5 110 557 5 110 466 5 110 466 Comptes d'épargne à régime spécial 48 590 48 590 48 590 Autres dettes envers la clientèle 2 140 920 2 114 715 2 114 715 Dettes représentées par un titre 249 605 249 138 35 788 213 350 0 Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 680 072 16 647 740 35 788 16 611 952 0 10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs ( Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs ( Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie ( Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement ( Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. Actifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données Observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 5 121 0 5 121 0 Instruments dérivés 5 121 5 121 Autres actifs financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat 500 057 218 923 278 543 2 591 Instruments de capitaux propres à la juste valeur par résultat 843 0 843 0 Titres de participation non consolidés 843 843 Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI 499 214 218 923 277 700 2 591 Titres de dettes 499 214 218 923 277 700 2 591 Obligations et autres titres à revenu fixe 2 591 2 591 OPCVM 496 623 218 923 277 700 Actifs financiers comptabilisés en capitaux propres 1 358 640 0 1 358 640 0 Instruments de capitaux propres comptabilisés en capitaux propres non recyclables 1 358 640 1 358 640 Actions et autres titres à revenu variable 4 049 4 049 Titres de participation non consolidés 1 354 591 1 354 591 Instruments dérivés de couverture 0 0 0 0 Total actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 863 818 218 923 1 642 304 2 591 En milliers d'euros 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 087 0 1 087 0 Instruments dérivés 1 087   1 087   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 1 649 874 0 1 649 874 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 477 140   477 140   Actions et autres titres à revenu variable (1) 1 172 734   1 172 734   Instruments dérivés de couverture 12 125 0 12 125 0 Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 663 086 0 1 663 086 0 (1) Y compris 716 429 milliers d’euros de titres SAS Rue la Boétie valorisés selon la méthode du coût. Passifs financiers valorisés à la juste valeur En milliers d'euros 31/12/2018 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 5 050 0 4 875 175 Instruments dérivés 5 050 4 875 175 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 170 633 0 170 633 0 Total passifs financiers valorisés à la juste valeur 175 683 0 175 508 175 En milliers d'euros 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 263 0 3 263 0 Instruments dérivés 3 263 3 263 Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 160 881 0 160 881 0 Total passifs financiers valorisés à la juste valeur 164 144 0 4 0 Changements de modèles de valorisation Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a procédé, au cours de l’exercice 2018, à aucun changement de méthode de valorisation. Variation du solde des instruments financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3  Actifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3  En milliers d'euros Total Autres actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments de dettes ne remplissant pas les critères SPPI Titres de dettes Effets publics et valeurs assimilées Obligations et autres titres à revenu fixe OPCVM Titres de dettes Solde d'ouverture (01/01/2018) 2 696 0 2 696 0 2 696 Gains /pertes de la période (1) -99 -99 -99 Comptabilisés en résultat -99 -99 -99 Reclassements de la période -6 -6 -6 Solde de clôture (31/12/2018) 2 591 0 2 591 0 2 591 (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des actifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des actifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture -99 Comptabilisés en résultat -99 Passifs financiers valorisés à la juste valeur selon le niveau 3 En milliers d'euros Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option Instruments dérivés de couverture Titre vendus à découvert Titres donnés en pension livrée Dettes représentées par un titre Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Instruments dérivés Solde d'ouverture (01/01/2018) 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Gains /pertes de la période (1) 175 175 Comptabilisés en résultat 175 175 Solde de clôture (31/12/2018) 175 0 0 0 0 0 175 0 0 (1) ce solde inclut les gains et pertes de la période provenant des passifs détenus au bilan à la date de la clôture pour les montants suivants : Gains/ pertes de la période provenant des passifs de niveau 3 détenus au bilan en date de clôture 175 Comptabilisés en résultat 175 Les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux instruments financiers détenus à des fins de transaction et à la juste valeur par résultat sur option et aux instruments dérivés sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat » ; les gains et pertes comptabilisés en résultat liés aux actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres sont enregistrés en « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres  11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2018 Date de clôture Les états financiers utilisés pour la préparation des états financiers consolidés sont établis à la même date que celle des états financiers du Groupe. 11.1 Information sur les filiales 11.1.1 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". Les Caisses Régionales depuis 2015 ont participé à plusieurs titrisations True Sale. Ces titrisations sont des RMBS français soit autosouscrits (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) soit placés dans le marché par le groupe (FCT Crédit Agricole Habitat 2017 et FCT Crédit Agricole Habitat 2018). Ces opérations se traduisent par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses Régionales à un FCT (un par titrisation). Les FCT sont consolidés au sein du groupe Crédit Agricole. Dans le cadre de ces titrisations, le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 633 millions d’euros aux FCT. 11.2 Composition du périmètre Périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Méthode de consolidation % de contrôle % d'intérêt 31/12/2018 31/12/2017 31/12/2018 31/12/2017 Caisse Régionale PCA Globale N/A N/A N/A N/A Caisses Locales Globale N/A N/A N/A N/A SASU PCA IMMO Globale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% Fonds dédié Financière PCA (1) Globale 99.99% 99.99% 99.99% 99.99% FCT CA Habitat 2015 / 2017 / 2018 - Compartiment CR PCA Globale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% (1) Fonds dédié Financière PCA composé de 26 073 parts dont 1 détenue par Amundi. Au 31 décembre 201 8 le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ayant participé aux opérations de titrisation Crédit Agricole Habitat 2015, Crédit Agricole Habitat 2017 et Crédit Agricole Habitat 2018 a consolidé ses quotes-parts (analyse par silo) de chacun des FCT, le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées aux FCT. 12. Participations et entités structurées non consolidées 12.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés à la juste valeur par résultat ou la juste valeur par capitaux propres non recyclables, sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 355 251 milliers d’euros au 31 décembre 2018 contre 1 165 172 milliers d’euros au 31 décembre 2017. 12.1.1 Entités non intégrées dans le périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable non intégrées dans le périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt au 31/12/2018 Motif d'exclusion du périmètre de consolidation SOFIPACA France 49,99% Difficultés opérationnelles DELTAGER S.A. France 16,66% Entité non significative SAS SQUARE HABITAT PCA France 100% Entité non significative CABINET ESPARGILLIERE France 100% Entité non significative CREAZUR SASU France 100% Entité non significative SQUARE HABITAT IMMO NEUF France 100% Entité non significative LE VILLAGE BY CA PCA France 100% Entité non significative 12.1.2 Titres de participations significatifs non consolidés et présentant un caractère significatif Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Titres de participation non consolidés Siège social % d'intérêt au 31/12/2018 Montant des capitaux propres K€ Résultat du dernier exercice K€ SEM DES CIMES DU MERCANTOUR France 14,20% 334 32 SCI LE BRUSQUET France 25% NS NS SICA VALLEES DU PAILLON France 17,08% 146 3 12.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2018 , le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : Fonds de placement  Le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. Informations sur les risques associés aux intérêts détenus Soutien financier apporté aux entités structurées La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’apporte aucun soutien financier aux entités structurées. Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités Au 31 décembre 2018 , et au 31 décembre 201 7 l’implication du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées sponsorisées significatives pour le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dans les tableaux ci-dessous : En milliers d'euros 31/12/2018 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2018 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 493 161 493 161 493 161 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 493 161 493 161 0 493 161 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2017 Titrisation Gestion d'actifs Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 0 0 0 0 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le groupe a uniquement accordé un prêt. En milliers d'euros 31/12/2017 Fonds de placement (1) Financement structuré (1) Valeur au bilan Perte maximale Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers à la juste valeur par résultat 200 066 200 066 200 066 Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 200 066 200 066 0 200 066 0 0 0 0 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note "Exposition au risque de crédit" et dans la note "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le groupe a uniquement accordé un prêt. Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de Credit Default Swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market . L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 13. Événements postérieurs au 31 décembre 2018 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2018 A l'Assemblée Générale de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, Opinion En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la DOCPROPERTY PresentationSocieteTitre \* MERGEFORMAT Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2018, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit. Fondement de l’opinion - Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. - Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1 er janvier 2018 à date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Observation Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.1 de l'annexe des comptes consolidés relative à l'application, à compter du 1 er janvier 2018, de la norme IFRS 9 « instruments financiers ». Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. - Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans les notes 1.2 et 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés, la caisse régionale constitue, conformément à la nouvelle norme IFRS 9 « Instruments financiers », des dépréciations sur les créances en défaut (Bucket 3) faisant l'objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré. Le montant de ces dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés à maturité actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de l’établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de l’importance dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles qui s’élève à 352,2 M€, présentées dans la note 3.1.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. - Risque de crédit et estimation des pertes attendues sur les expositions non-défaut dans le contexte de la première application de la norme IFRS 9 Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans la note 1 de l'annexe aux comptes consolidés. depuis le 1 er janvier 2018. la caisse régionale applique la norme IFRS 9 « Instruments financiers », qui définit en particulier une nouvelle méthodologie de dépréciation des actifs financiers. Les effets de la première application de la norme lFRS9 sont détaillés dans les « Notes annexes sur les effets de l'application de la norme IFRS9 au 1 er janvier 2018 aux comptes consolidés ». Dans ce cadre, la caisse régionale constitue des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues ( Expected Credit Lasses ) portant sur les expositions qui ne sont pas en défaut. En distinguant : - les expositions n'ayant pas subi de dégradation significative du risque de crédit, pour lesquelles les corrections de valeur représentent l'estimation des pertes de crédit attendues à un an ( Bucket 1) ; - les expositions ayant subi une dégradation significative du risque de crédit pour lesquelles les corrections de valeur représentent l'estimation des pertes de crédit attendues à maturité ( Bucket 2), La dégradation significative du risque de crédit a donné lieu à la définition d'un cadre méthodologique reposant sur plusieurs critères. Ces corrections de valeur représentent en cumul sur les prêts et créances sur la clientèle et sur les engagements par signature au 1 er janvier 2018 et au 31 décembre 2018 respectivement un montant de M€ 102,4 et M€ 103,7 comme détaillé dans la note 3.1.1. Les corrections de valeur sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole. en tenant compte de données macro-économiques prospectives ( Forward Looking ) appréciées au niveau du groupe Crédit Agricole et au regard, le cas échéant, de paramètres propres aux expositions de la caisse régionale sur la base d'éléments conjoncturels et/ou structurels locaux. Nous avons considéré qu'il s'agissait d'un point clé de l'audit des comptes consolidés tant pour la première application de la norme IFRS9 que pour le 31 décembre 2018 en raison : - de l'importance des changements induits par la mise en oeuvre pour la première fois de cette nouvelle norme ; - de l'importance des zones de jugement entrant dans la détermination des modèles, des risques liés à la qualité des données qui les alimentent et des risques liés à leur insertion opérationnelle ; - de l'importance des crédits à la clientèle dans le bilan, et du recours à de nombreux paramètres et hypothèses appliqués pour décliner la méthode sur plusieurs types de portefeuilles (entreprises, particuliers, crédit à la consommation, etc.), dont par exemple des informations prospectives ( Forward Looking central et local) ou des critères de transfert parmi les catégories d'expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2). Pour apprécier la mise en oeuvre de la norme IFRS 9 et les effets de son application dans les comptes de la caisse régionale tant au 1 er janvier qu'au 31 décembre 20 18, nous avons réalisé les travaux suivants : — pris connaissance, lors d'un examen critique, des conclusions des travaux réalisés à notre demande par les auditeurs de la consolidation du groupe Crédit Agricole, en incluant leurs experts sur les modèles de dépréciations. Ces travaux couvrent en particulier les aspects suivants : ▪ les principes méthodologiques suivis pour la construction des modèles, ▪ la qualité des données utilisées pour calibrer les paramètres utilisés dans les modèles (PD. LGD). ▪ la gouvernance des modèles au regard des modalités de détermination et de changement des paramètres, du processus de validation indépendante et des modalités de back-testing , — la réalisation de tests applicatifs ciblés sur les principales fonctionnalités de l'outil national utilisé pour déterminer les corrections de valeur ; — testé par sondages la qualité des données des expositions entrant dans le modèle de provisionnement sur la base d'un échantillon de dossiers ; — testé la correcte application des principes retenus en matière de segmentation des expositions entre les catégories d'expositions homogènes de risques ( Bucket 1 et Bucket 2); — contrôlé le déversement des expositions servant de base au calcul des dépréciations et provisions dans l'outil de provisionnement ; — apprécié les hypothèses et la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification des paramètres conjoncturels et/ou structurels locaux retenus pour l'application du Forward Looking ; — analysé l'évolution des expositions et des corrections de valeur par catégories homogènes de risques sur l'exercice 2018. Nous avons par ailleurs apprécié le caractère approprié des informations données dans les annexes aux comptes consolidés, au regard des exigences d'IFRS 9 tant au 1 er janvier qu'au 31 décembre 2018. - Vérification spécifiques Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d'administration. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous attestons que la déclaration consolidée de performance extra-financière prévue par l'article L. 225 102-1 du Code de commerce figure dans les informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion, étant précisé que, conformément aux dispositions de l'article L. 823-10 de ce code, les informations contenues dans cette déclaration n'ont pas fait l'objet de notre part de vérifications de sincérité ou de concordance avec les comptes consolidés et doivent faire l'objet d'un rapport par un organisme tiers indépendant. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires - Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes DOCPROPERTY societe3_dela \* MERGEFORMAT de la DOCPROPERTY PresentationSocieteTitre \* MERGEFORMAT Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA AUDIT et du 1 er avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG Audit. Au 31 décembre 2018, le cabinet EXPERTEA AUDIT était dans la neuvième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit était dans la troisième année. Antérieurement, le cabinet ERNST & YOUNG et Autres était commissaire aux comptes de 2010 à 2015 et le cabinet ERNST & YOUNG Audit de 1998 à 2009. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d'entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d'établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu'elle estime nécessaire à l'établissement de comptes consolidés ne comportant pas d'anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d'erreurs. Lors de l'établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d'évaluer la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d'exploitation et d'appliquer la convention comptable de continuité d'exploitation, sauf s'il est prévu de liquider la Caisse régionale ou de cesser son activité. Il incombe au conseil d'administration remplissant les fonctions de comité d'audit de suivre le processus d'élaboration de l'information financière et de suivre l'efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l'audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l'élaboration et au traitement de l'information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l'audit des comptes consolidés - Objectif et démarche d'audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la Caisse régionale à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. - Rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions de comité d’audit un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions de comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Toulouse et Marseille , le 13 mars 2019, Les Commissaires aux Comptes : EXPERTEA AUDIT PROPRIETEDOC "Reseau1" \* MERGEFORMAT PROPRIETEDOC "CoCAC2" \* MERGEFORMAT ERNST & YOUNG Audit PROPRIETEDOC "Reseau2" \* MERGEFORMAT Laure Dumas PROPRIETEDOC "Signataire2PrenomNom" \* MERGEFORMAT Frank Astoux V. — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

01/05/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1901429
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. RCS DRAGUIGNAN 415 176 072. N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 mars 2019 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 175 686 Effets publics et valeurs assimilées 341 491 Créances sur les établissements de crédit 89 016 Opérations internes au Crédit Agricole 1 502 317 Opérations avec la clientèle 15 148 277 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 015 732 Actions et autres titres à revenu variable 504 452 Participations et autres titres détenus à long terme 1 173 892 Parts dans les entreprises liées 11 615 Immobilisations incorporelles 11 009 Immobilisations corporelles 107 174 Autres actifs 468 960 Comptes de régularisation 106 687 Total Actif 20 656 308 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 81 828 Opérations internes au Crédit Agricole 9 669 034 Opérations avec la clientèle 7 900 456 Dettes représentées par un titre 3 327 Autres passifs 104 604 Comptes de régularisation 307 861 Provisions pour risques et charges 169 643 Dettes subordonnées 169 022 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 159 995 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 829 242 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Total Passif 20 656 308 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 486 718 Engagements de garantie 737 330 Engagements sur titres 4 990 Engagements reçus   Engagements de financement 91 357 Engagements de garantie 7 027 463 Engagements sur titres 4 990

04/02/2019 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1900137
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 8 3  20 9  29 0  €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 8300 0  Draguignan. 41 5  17 6  07 2  R.C.S. Draguignan N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 3 1  décembre 2018 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 18 1  265 Effets publics et valeurs assimilées 33 9  953 Créances sur les établissements de crédit 28 3  148 Opérations internes au Crédit Agricole 1  55 6  146 Opérations avec la clientèle 1 4  95 1  067 Obligations et autres titres à revenu fixe 1  02 9  537 Actions et autres titres à revenu variable 49 7  129 Participations et autres titres détenus à long terme 1  17 4  265 Parts dans les entreprises liées 1 1  808 Immobilisations incorporelles 1 0  928 Immobilisations corporelles 10 6  862 Autres actifs 37 2  136 Comptes de régularisation 8 8  679 Total Actif 2 0  60 2  923 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 27 5  881 Opérations internes au Crédit Agricole 9  49 6  138 Opérations avec la clientèle 7  75 4  587 Dettes représentées par un titre 10 3  465 Autres passifs 9 9  732 Comptes de régularisation 38 6  152 Provisions pour risques et charges 16 6  224 Dettes subordonnées 16 3  469 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 9 0  538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2  06 6  737 . Capital souscrit 8 3  209 . Primes d'émission 24 7  026 . Réserves 1  73 5  642 . Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 . Report à nouveau (+/-) 342 Total Passif 2 0  60 2  923 Hors-bilan Montant Engagements donnés   . Engagements de financement 1  38 0  849 . Engagements de garantie 67 2  912 . Engagements sur titres 3  513 Engagements reçus   . Engagements de financement 4 6  262 . Engagements de garantie 6  91 1  176 . Engagements sur titres 3  513

19/11/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1805244
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. RCS DRAGUIGNAN 415 176 072. N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 septembre 2018 (En milliers d’euros) ACTIF Montant Caisse, banques centrales 184 909 Effets publics et valeurs assimilées 351 646 Créances sur les établissements de crédit 284 310 Opérations internes au Crédit Agricole 1 491 627 Opérations avec la clientèle 14 626 056 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 012 676 Actions et autres titres à revenu variable 489 533 Participations et autres titres détenus à long terme 1 168 676 Parts dans les entreprises liées 11 936 Immobilisations incorporelles 10 839 Immobilisations corporelles 106 511 Autres actifs 336 289 Comptes de régularisation 148 535 Total Actif 20 223 543 PASSIF Montant Dettes envers les établissements de crédit 277 117 Opérations internes au Crédit Agricole 9 157 793 Opérations avec la clientèle 7 740 598 Dettes représentées par un titre 103 407 Autres passifs 82 271 Comptes de régularisation 385 142 Provisions pour risques et charges 162 519 Dettes subordonnées 157 421 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 066 737 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 735 642 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Report à nouveau (+/-) 342 Total Passif 20 223 543 HORS-BILAN Montant Engagements donnés   . Engagements de financement 1 266 074 . Engagements de garantie 691 908 . Engagements sur titres 3 917 Engagements reçus   . Engagements de financement 46 262 . Engagements de garantie 6 736 777 . Engagements sur titres 3 917

03/08/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1804226
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 R . C . S . Draguignan N.A.F. : 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 30 juin 2018 (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 177 618 Effets publics et valeurs assimilées 350 039 Créances sur les établissements de crédit 285 590 Opérations internes au Crédit Agricole 1 462 226 Opérations avec la clientèle 14 360 593 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 012 069 Actions et autres titres à revenu variable 483 212 Participations et autres titres détenus à long terme 1 168 485 Parts dans les entreprises liées 11 960 Immobilisations incorporelles 10 941 Immobilisations corporelles 109 229 Autres actifs 351 488 Comptes de régularisation 140 408 Total Actif 19 923 858 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 278 482 Opérations internes au Crédit Agricole 9 119 084 Opérations avec la clientèle 7 527 672 Dettes représentées par un titre 103 504 Autres passifs 87 029 Comptes de régularisation 324 027 Provisions pour risques et charges 175 624 Dettes subordonnées 151 161 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 066 737 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 735 642 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Report à nouveau (+/-) 342 Total Passif 19 923 858 Hors-bilan Montant Engagements donnés   . Engagements de financement 1 289 921 . Engagements de garantie 656 773 . Engagements sur titres 4 316 Engagements reçus   . Engagements de financement 46 262 . Engagements de garantie 6 577 943 . Engagements sur titres 4 316

16/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Comptes annuels (4.1)
Numéro d'affaire : 1802040
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D'AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code monétaire et financier au capital de 83 209 290 €. Siège social : Les Négadis - avenue Paul Arène - 83300 Draguignan. 415 176 072 R.C.S. Draguignan. Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 30 mars 2018. Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2017 Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 26 janvier 2018 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 30 mars 2018 I. — Bilan au 31 décembre 2017 (En milliers d'euros) Actif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Opérations interbancaires et assimilées 571 659 518 390 Caisse, banques centrales 169 158 158 661 Effets publics et valeurs assimilées 5 352 724 347 514 Créances sur les établissements de crédit 3 49 777 12 215 Operations internes au crédit agricole 3 1 541 318 1 472 817 Operations avec la clientèle 4 14 045 306 13 453 434 Opérations sur titres 1 535 504 1 368 137 Obligations et autres titres à revenu fixe 5 1 058 353 1 056 243 Actions et autres titres à revenu variable 5 477 151 311 894 Valeurs immobilisées 1 297 640 1 293 213 Participations et autres titres détenus à long terme 6-7 1 167 616 1 162 869 Parts dans les entreprises liées 6-7 8 679 9 117 Immobilisations incorporelles 7 10 628 10 250 Immobilisations corporelles 7 110 717 110 977 Comptes de régularisation et actifs divers 519 474 549 528 Autres actifs 8 359 066 420 544 Comptes de régularisation 8 160 408 128 984 Total actif 19 510 901 18 655 519 Passif Notes 31/12/2017 31/12/2016 Operations interbancaires et assimilées 39 088 2 726 Dettes envers les établissements de crédit 10 39 088 2 726 Opérations internes au crédit agricole 10 9 132 007 8 692 079 Comptes créditeurs de la clientèle 11 7 304 025 6 852 926 Dettes représentées par un titre 12 213 960 374 014 Comptes de régularisation et passifs divers 348 856 342 922 Autres passifs 13 90 794 85 668 Comptes de régularisation 13 258 062 257 254 Provisions et dettes subordonnées 306 577 327 104 Provisions 14-15-16 170 176 186 797 Dettes subordonnées 18 136 401 140 307 Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) 17 90 538 80 538 Capitaux propres hors FRBG 19 2 075 850 1 983 210 Capital souscrit 83 209 83 209 Primes d'émission 247 026 247 026 Réserves 1 643 401 1 546 617 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 518 Résultat de l'exercice 101 696 105 840 Total passif 19 510 901 18 655 519 Hors-bilan au 31 décembre 2017 Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donn é s 1 900 858 1 734 757 Engagements de financement 26 1 282 431 1 199 073 Engagements de garantie 26 614 638 531 687 Engagements sur titres 26 3 789 3 997 Hors-bilan au 31 décembre 2017 Notes 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus 6 457 933 6 018 793 Engagements de financement 26 69 271 94 338 Engagements de garantie 26 6 384 873 5 920 458 Engagements sur titres 26 3 789 3 997 Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) : - Opérations de change au comptant et à terme : note 23 - Opérations sur instruments financiers à terme : note 24 II. — Compte de résultat au 31 décembre 2017 (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et produits assimilés 30 424 685 466 552 Intérêts et charges assimilées 30 -208 634 -239 504 Revenus des titres à revenu variable 31 36 502 29 128 Commissions Produits 32 238 091 233 180 Commissions Charges 32 -39 301 -35 186 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation 33 708 422 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 34 2 080 2 778 Autres produits d'exploitation bancaire 35 11 683 13 799 Autres charges d'exploitation bancaire 35 -982 -1 037 Produit net bancaire 464 832 470 132 Charges générales d'exploitation 36 -277 110 -272 200 Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles -18 446 -19 145 Résultat brut d'exploitation 169 276 178 787 Coût du risque 37 -20 757 -23 588 Résultat d'exploitation 148 519 155 199 Résultat net sur actifs immobilisés 38 -884 -2 428 Résultat courant avant impôt 147 635 152 771 Impôts sur les bénéfices 39 -35 939 -46 931 Dotations / reprises de FRBG et provisions réglementées -10 000 Résultat net de l'exercice 101 696 105 840 III. — Affectation du résultat L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2017, se soldant par un bénéfice de : 101 695 637,77 euros. (en euros) 31/12/2017 Bénéfice 101 695 637.77 Intérêts aux parts sociales et rémunération CCA -9 454 627.80 Solde 92 241 009.97 Affectation des ¾ à la réserve légale 69 180 757.48 Solde à affecter 23 060 252.49 Autres réserves 23 060 252.49 Conformément à la loi, l’Assemblée générale prend acte que les intérêts aux parts et dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants : Intérêts aux parts sociales : Exercice Nombre Distribution Intérêt net Taux de rémunération 2014 4 160 470 1 154 530,43 € 0,28 € 1,85 % 2015 4 160 470 1 123 326,90 € 0,27 € 1,80 % 2016 4 160 470 1 123 326,90 € 0,27 € 1,80% Dividendes sur certificats coopératifs d’associés (CCA) : Exercice Nombre Distribution Intérêt net Taux de rémunération 2014 1 386 816 8 404 104,96 € 6,06 € 5,06 % 2015 1 386 816 7 877 114,88 € 5,68 € 4,75% 2016 1 386 816 7 932 587,52 € 5,72 € 4,78% IV. — Annexes Note 1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice Note 1.1 Cadre juridique et financier La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération. Sont affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 52 Caisses Locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre. Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est agréée, avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit. Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001. Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,28 %. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 146 133 actions propres au 31 décembre 2017, soit 0,08 % de son capital, contre 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016. Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses Régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Note 1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes : — Comptes ordinaires des Caisses Régionales Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ». — Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». — Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A. — Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». — Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. — Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. — Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ». — Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d'organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l'ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité.  Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453. Par ailleurs le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de Résolution Unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution. L'application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n'aurait pas permis de remédier à la défaillance d'une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l'ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. — Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus actionnaire des Caisses Régionales à l'issue de l'opération ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA. Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses Régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance. La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues. Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses Régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses Régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune. Note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2017 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a bénéficié au cours de l’exercice 2017 de dividendes de la part de la SAS Rue la Boétie d’un montant de 26,6 millions d’euros et de la SNC SACAM MUTUALISATION d’un montant de 7,6 millions d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a doté un Fonds pour Risques Bancaires Généraux en matière de crédits à hauteur de 10 millions d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait l’objet d’un contrôle fiscal de la Direction des Vérifications Nationales et Internationales (D.V.N.I.). Le redressement a donné lieu à la constitution d’une provision pour litige fiscal de 267 milliers d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a réalisé des opérations de nettings de swaps qui ont généré 23,2 millions d’euros de soultes négatives sur l’exercice 2017. — Opération de titrisation Le 23 février 2017, une nouvelle opération de titrisation (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été réalisée au sein du Groupe Crédit Agricole, portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s'est traduite par une cession de crédits à l'habitat par les 39 Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d'euros. Les titres seniors adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l'origine, des crédits habitat pour un montant de 50 millions d'euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 6 millions d'euros des titres subordonnés.  Note 2. Principes et méthodes comptables Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole. Compte tenu de l'intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés. La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit. A noter qu'aucun changement de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent n'est intervenu en 2017. Note 2.1 Créances et engagements par signature Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours : - les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ; - les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ; - les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle. Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle). Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale. En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné. Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds. Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit. — Créances restructurées Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances. Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre : - la valeur nominale du prêt ; - et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement). La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt. Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés. Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'élève à 61 951 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 28 680 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 138 milliers d'euros. — Créances douteuses Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes : - il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins, - la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré, - il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie. Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert. Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur. Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis. - Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises. - Créances douteuses compromises : Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise. — Dépréciations au titre du risque de crédit avéré Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. — Traitement comptable des dépréciations Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d'intérêt. — Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement. — Risques-pays Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays » (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998). Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine. — Passage en perte L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité. Note 2.2 Portefeuille Titres Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe. Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable. Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition. — Titres de transaction Ce sont des titres qui, à l'origine, sont : - soit acquis avec l'intention de les revendre ou vendus avec l'intention de les racheter à court terme ; - soit détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opérations significatif compte tenu des opportunités du marché. Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sont également considérés comme des titres de transaction : - les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme, - les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé. Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes. Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus. La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus. A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ». — Titres de placement Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres. Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. – Obligations et autres titres à revenu fixe Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ». – Actions et autres titres à revenu variable Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ». Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique. A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées. En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres : - s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ; - s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré). Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne. Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat. — Titres d'investissement Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance. Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus. La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ». En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. — Titres de l'activité de portefeuille Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ». De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie. Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse. Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées. — Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme - Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable. - Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. - Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus. Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité. Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention. L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre. Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes. Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ». — Prix de marché Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante : - les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, - si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel. — Dates d'enregistrement La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation. — Pensions livrées Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan. Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan. Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus. — Reclassement de titres Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants : - du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance, - du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas opéré, en 2017, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Note 2.3 Immobilisations La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs. Il applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent. Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ». Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition. Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement. A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation. Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation. Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement théorique Durée d’amortissement utilisé Foncier Non amortissable Non amortissable Gros œuvre 40 à 80 ans 25 ans Second œuvre 20 à 40 ans 25 ans Installations techniques 10 à 25 ans 10 ans Agencements 5 à 15 ans 10 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) 5 ans Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante. Note 2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes : - dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit, - comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole, - comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière). Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie. Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Note 2.5 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ». Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat. Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ». Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes : - soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ; - soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels. Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ». Note 2.6 Provisions La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions. Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers. Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel. Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement. La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période. - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Note 2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.) Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice. En 2017, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a constitué des fonds pour risques bancaires généraux à hauteur de 90,5 M€ qui se décomposent ainsi : Provision propre assureur pour 6,2 M€ Provision risques activité crédit pour 66,9 M€ Provision risques gestion financière pour 17,4 M€ Note 2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours. Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie : — Opérations de couverture Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable. Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés. — Opérations de marché Les opérations de marché regroupent : - les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), - la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07). Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture. Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif. Pour les instruments : - en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ; - en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ; - faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé. — Risque de contrepartie sur les dérivés Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA. Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables. Elle repose : - prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels, - en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. Note 2.9 Opérations en devises Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche. Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture. Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Une provision peut être constituée lorsque l'on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l'étranger. A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatées sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ». Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque. Note 2.10 Intégration des succursales à l'étranger Les succursales tiennent des comptabilités autonomes conformes aux règles comptables en vigueur dans les pays où elles sont implantées. Lors de l'arrêté des comptes, les bilans et comptes de résultat des succursales sont retraités selon les règles comptables françaises, convertis en euros et intégrés à la comptabilité de leur siège après élimination des opérations réciproques. La seule implantation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à l'étranger est située à Monaco, avec l'euro comme devise principale. Note 2.11 Engagements hors-bilan Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus. Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 26 et 27. Note 2.12 Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né. L'intéressement est couvert par l'accord du 30 juin 2016 modifié par l'avenant du 20 juin 2017. La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ». Note 2.13 Avantages au personnel postérieurs à l'emploi — Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014. En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation. Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement, - majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler, - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). — Plans de retraite – régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé. Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ». Note 2.14 Charges et produits exceptionnels Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Note 2.15 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale) D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels. La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %. Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt. Note 3. Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et prêts : A vue 7 645 7 645 7 645 7 089 A terme 3 061 36 380 39 441 3 39 444 2 438 Valeurs reçues en pension Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés 2 688 2 688 2 688 2 688 Total 10 706 39 068 49 774 3 49 777 12 215 Dépréciations 0 Valeur nette au bilan 49 777 12 215 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 226 239 226 239 5 226 244 33 254 Comptes et avances à terme 5 928 102 782 597 088 596 730 1 302 528 12 546 1 315 074 1 439 563 Titres reçus en pension livrée Prêts subordonnés Total 232 167 102 782 597 088 596 730 1 528 767 12 551 1 541 318 1 472 817 Dépréciations 0 Valeur nette au bilan 1 541 318 1 472 817 Total 1 591 095 1 485 032 — Commentaires : Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 2 688 milliers d'euros. Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes. Note 4. Opérations avec la clientèle Note 4.1 Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Créances commerciales 9 819 9 819 77 9 896 9 160 Autres concours à la clientèle 528 272 1 033 335 4 149 032 8 322 397 14 033 036 57 976 14 091 012 13 487 543 Valeurs reçues en pension livrée Comptes ordinaires débiteurs 127 252 127 252 1 563 128 815 135 825 Dépréciations -184 417 -179 094 Valeur nette au bilan 14 045 306 13 453 434 — Commentaires : Parmi les créances sur la clientèle 3 362 810 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2017 contre 3 253 425 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2017 s'élève à 61 951 milliers d'euros contre 28 680 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Note 4.2 Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 France (y compris DOM-TOM) 14 045 698 13 430 265 Autres pays de L'U.E. 79 445 86 391 Autres pays d'Europe 12 780 14 115 Amérique du Nord 5 992 5 577 Amérique Centrale et du Sud 469 765 Afrique et Moyen-Orient 18 996 21 955 Asie et Océanie (hors Japon) 6 442 7 486 Japon 285 299 Total en principal 14 170 107 13 566 853 Créances rattachées 59 616 65 675 Dépréciations -184 417 -179 094 Valeur nette au bilan 14 045 306 13 453 434 Note 4.3 Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis France (y compris DOM-TOM) 14 104 223 347 722 119 011 -184 417 -98 100 13 494 630 352 714 109 896 -179 094 -94 339 Autres pays de L'U.E. 80 305 5 372 2 045 87 275 5 527 1 362 Autres pays d'Europe 12 807 216 53 14 153 63 32 Amérique du Nord 6 068 565 17 5 627 539 7 Amérique Centrale et du Sud 470 7 767 8 Afrique et Moyen-Orient 19 103 1 143 238 22 269 1 813 284 Asie et Océanie (hors Japon) 6 461 198 22 7 507 400 24 Japon 286 300 Total 14 229 723 355 223 121 386 -184 417 -98 100 13 632 528 361 064 111 605 -179 094 -94 339 Note 4.4 Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Encours brut Dont encours douteux Dont encours douteux compromis Dépréciations des encours douteux Dépréciations des encours douteux compromis Particuliers 8 696 814 167 854 52 102 -72 177 -35 332 8 176 452 165 163 43 709 -64 915 -31 133 Agriculteurs 350 703 12 777 6 068 -8 607 -5 632 332 703 12 126 5 778 -8 063 -5 497 Autres professionnels 1 904 646 91 324 31 553 -52 993 -28 696 1 848 494 94 835 30 165 -52 545 -28 011 Clientèle financière 176 560 6 321 1 698 -4 105 -1 698 161 590 3 835 1 777 -2 481 -1 777 Entreprises 1 726 461 75 447 29 801 -46 241 -26 578 1 709 019 83 621 29 881 -50 668 -27 626 Collectivités publiques 1 324 696 337 -35 1 354 912 17 17 -17 -17 Autres agents économiques 49 843 1 163 164 -259 -164 49 358 1 467 278 -405 -278 Total 14 229 723 355 223 121 386 -184 417 -98 100 13 632 528 361 064 111 605 -179 094 -94 339 Note 5. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Transaction Placement Titres de l'activité de portefeuille Investissement Total Total Effets publics et valeurs assimilées : 348 105 348 105 342 598 Dont surcote restant à amortir 22 813 22 813 25 848 Dont décote restant à amortir Créances rattachées 4 619 4 619 4 916 Dépréciations Valeur nette au bilan 352 724 352 724 347 514 Obligations et autres titres à revenu fixe (1 ) : Emis par organismes publics 94 077 94 077 95 173 Autres émetteurs 5 033 956 513 961 546 957 365 Dont surcote restant à amortir 12 469 12 469 16 277 Dont décote restant à amortir -1 419 -1 419 -855 Créances rattachées 19 5 968 5 987 7 035 Dépréciations -2 432 -825 -3 257 -3 330 Valeur nette au bilan 2 620 1 055 733 1 058 353 1 056 243 Actions et autres titres à revenu variable 474 528 2 711 477 239 311 929 Créances rattachées Dépréciations -8 -80 -88 -35 Valeur nette au bilan 474 520 2 631 477 151 311 894 Total 477 140 2 631 1 408 457 1 888 228 1 715 651 Valeurs estimatives 480 237 2 714 1 456 117 1 939 068 1 775 772 (1) : dont 91 960 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2017 et 97 706 milliers d'euros au 31 décembre 2016 — Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 3 116 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre 2 494 milliers d'euros au 31 décembre 2016. La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse. La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 82 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre 24 milliers d'euros au 31 décembre 2016. La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention). La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 58 037 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre 69 334 milliers d'euros au 31 décembre 2016. La valeur estimée des moins-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à -615 milliers d'euros au 31 décembre 2017, contre -654 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Note 5.1 Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Administration et banques centrales (y compris Etats) 94 077 95 173 Etablissements de crédit 211 184 181 790 Clientèle financière 1 048 967 907 322 Entreprises, assurances et autres clientèles 178 634 180 182 Total en principal 1 532 862 1 364 467 Créances rattachées 5 987 7 035 Dépréciations -3 345 -3 365 Valeur nette au bilan 1 535 504 1 368 137 Note 5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Obligations et autres titres à revenu fixe Effets publics et valeurs assimilées Actions et autres titres à revenu variable Total Titres à revenu fixe ou variable 1 055 623 348 105 477 239 1 880 967 1 052 538 342 598 311 929 1 707 065 dont titres cotés 503 412 348 105 851 517 506 095 342 598 848 693 dont titres non cotés (1) 552 211 477 239 1 029 450 546 443 311 929 858 372 Créances rattachées 5 987 4 619 10 606 7 035 4 916 11 951 Dépréciations -3 257 -88 -3 345 -3 330 -35 -3 365 Valeur nette au bilan 1 058 353 352 724 477 151 1 888 228 1 056 243 347 514 311 894 1 715 651 — Commentaires : (1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante : OPCVM français 477 151 milliers d'euros dont OPCVM français de capitalisation 202 694 milliers d'euros Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 274 457 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2017 s'élève à 277 492 milliers d'euros. La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2017 : (En milliers d'euros) Valeur d'inventaire Valeur liquidative OPCVM monétaires 200 063 200 067 OPCVM obligataires 274 457 277 492 OPCVM actions 2 631 2 714 Total 477 151 480 273 Note 5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Créances rattachées Total Total Obligations et autres titres à revenu fixe Valeur brute 29 423 58 626 331 830 635 744 1 055 623 5 987 1 061 610 1 059 573 Dépréciations -3 257 -3 330 Valeur nette au bilan 29 423 58 626 331 830 635 744 1 055 623 5 987 1 058 353 1 056 243 Effets publics et valeurs assimilées Valeur brute 9 562 42 659 295 884 348 105 4 619 352 724 347 514 Dépréciations 0 0 Valeur nette au bilan 9 562 42 659 295 884 348 105 4 619 352 724 347 514 Note 5.4 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Encours bruts Dont Encours douteux Encours bruts Dont Encours douteux France (y compris DOM-TOM) 1 219 907 2 970 1 182 167 3 018 Autres pays de l'U.E. 172 524 194 278 Autres pays d'Europe 10 299 15 696 Amérique du Nord 998 2 995 Total en principal 1 403 728 2 970 1 395 136 3 018 Créances rattachées 10 606 283 11 951 283 Dépréciations -3 257 -3 253 -3 330 -3 300 Valeur nette au bilan 1 411 077 1 403 757 1 Note 6. Titres de participation et de filiales Informations financières (En milliers d’euros) Capital Capitaux propres autres que le capital Quote-part de capital détenue (en %) Valeurs comptables des titres détenus - Brutes Valeurs comptables des titres détenus - Nettes Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (1) Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1) Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur                   Autres parts dans les entreprises liées :       16 600 2 120 9 098       S.A.S. PCA IMMO 13 500 -16 099 100% 13 500 0 9 098 1 273 -64   S.A.S.U CREAZUR 2 000 -980 100% 2 000 1 020   57 -459   S.A.S. LE VILLAGE BY PCA 1 100   100% 1 100 1 100         - Autres titres de participations :       1 130 348 1 120 794 9 692     35 329 S.N.C. CA TITRES 15 245 41 215 1,93% 1 119 1 119   118 867 2 575   S.A.S. SACAM IMMOBILIER 139 588 4 408 3,08% 4 304 4 304   4 173 2 121 S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT 725 471 13 307 2,79% 20 351 20 351 9 518 54 811 -18 242   S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS 62 558 13 996 2,90% 2 100 2 100   3 014 1 945   S.A.S. SACAM AVENIR 192 189 -149 3,80% 7 308 7 308   0 -26   S.A.S. SOFIPACA 19 029 11 943 50,00% 11 540 11 540   21 2 142 1 004 S.N.C. SACAM MUTUALISATION 18 556 677 -108 2,78% 515 448 515 448   0 -1 036 7 613 S.A.S. RUE LA BOETIE 2 744 903 16 283 906 2,77% 563 972 563 972   898 670 893 492 26 278 S.A.S. CA PROTECTION ET SECURITE 511 39 634 2,41% 1 496 1 496   6 314 3 334 30 S.A.S. DELTA 79 550 -1 603 3,50% 2 786 2 786   0 -26   S.A.S. GRANDS CRUS INVESTISSEMENTS 44 993 16 748 1,18% 1 000 1 000   0 676   S.A.S. SACAM FIRECA 22 510 -1 049 3,14% 1 404 674   0 -396   S.A.S. SACAM INTERNATIONAL 522 023 55 293 2,77% 24 974 16 150   16 678 -16 520 283 S.A.S. SACAM ASSURANCE CAUTION 8 800 2 756 5,53% 1 380 1 380 0 1 930 Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur                   Autres titres de participations       3 983.00 3 546.00 7.00     657.00 Total parts dans les entreprises liées et participations       1 157 101.00 1 132 593.00 18 766.00     35 986.00 (1) Les données sur les autres titres de participation sont en date du 31/12/2016 Les données sur les autres parts dans les entreprises liées sont en date du 31/12/2017  — Valeur estimative des titres de participation : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Parts dans les entreprises liées Titres non cotés 16 600 2 120 16 600 2 578 Avances consolidables 9 097 6 499 9 008 6 473 Créances rattachées 61 61 66 66 Dépréciations -17 079 -16 557 Valeur nette au bilan 8 679 8 680 9 117 9 117 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Titres non cotés 1 163 165 1 418 570 1 160 810 1 375 751 Avances consolidables 9 519 9 518 9 758 9 582 Créances rattachées 134 134 134 134 Dépréciations -9 992 -11 993 Sous-total titres de participation 1 162 826 1 428 222 1 158 709 1 385 467 Autres titres détenus à long terme Titres non cotés 4 790 4 841 4 160 4 211 Sous-total autres titres détenus à long terme 4 790 4 841 4 160 4 211 Valeur nette au bilan 1 167 616 1 433 063 1 162 869 1 389 678 Total des titres de participation 1 176 295 1 441 743 1 171 986 1 398 795 (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Valeur estimative Valeur au bilan Valeur estimative Total valeurs brutes Titres non cotés 1 184 555 1 181 570 Total 1 184 555 1 181 570 Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché. Note 7. Variation de l'actif immobilisé — Immobilisations financières (En milliers d'euros) 01/01/2017 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2017 Parts dans les entreprises liées Valeurs brutes 16 600 16 600 Avances consolidables 9 008 89 9 097 Créances rattachées 66 78 -83 61 Dépréciations -16 557 -522 -17 079 Valeur nette au bilan 9 117 -355 -83 8 679 Titres de participation et autres titres détenus à long terme Titres de participation Valeurs brutes 1 160 810 5 200 -2 845 1 163 165 Avances consolidables 9 758 -239 9 519 Créances rattachées 134 3 399 -3 399 134 Dépréciations -11 993 -588 2 589 -9 992 Sous-total titres de participation 1 158 709 8 011 -3 894 1 162 826 Autres titres détenus à long terme Valeurs brutes 4 160 630 4 790 Avances consolidables Créances rattachées Dépréciations Sous-total autres titres détenus à long terme 4 160 630 4 790 Valeur nette au bilan 1 162 869 8 641 -3 894 1 167 616 Total 1 171 986 8 286 -3 977 1 176 295 — Immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 01/01/2017 Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions, échéance) Autres mouvements 31/12/2017 Immobilisations corporelles Valeurs brutes 327 804 18 600 -509 -199 345 696 Amortissements et dépréciations -221 292 -17 756 456 -238 592 Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles Valeurs brutes 5 126 -191 4 935 Amortissements et dépréciations -661 -661 -1 322 Valeur nette au bilan 110 977 183 -53 -390 110 717 Immobilisations incorporelles Valeurs brutes 30 287 694 -478 30 503 Amortissements et dépréciations -20 037 -507 478 -20 066 Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles Valeurs brutes 191 191 Amortissements et dépréciations Valeur nette au bilan 10 250 187 191 10 628 Total 121 227 370 -53 -199 121 345 Note 8. Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres actifs (1) Instruments conditionnels achetés 449 606 Comptes de stock et emplois divers 2 462 2 831 Débiteurs divers (2) 356 101 417 064 Comptes de règlement 54 43 Valeur nette au bilan 359 066 420 544 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 71 479 53 547 Comptes d'ajustement et comptes d'écart 9 9 Charges constatées d'avance 1 096 417 Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 7 377 9 084 Autres produits à recevoir 58 053 55 409 Charges à répartir 0 19 Autres comptes de régularisation 22 394 10 499 Valeur nette au bilan 160 408 128 984 Total 519 474 549 528 (1) Les montants incluent les créances rattachées. (2) dont 801 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. Note 9. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2017 Dotations Reprises et utilisations Désactualisation Autres mouvements Solde au31/12/2017 Sur créances clientèle 179 094 60 245 -52 795 -2 127 184 417 Sur opérations sur titres 3 365 79 -99 3 345 Sur valeurs immobilisées 29 308 1 677 -3 067 27 918 Sur autres actifs 2 329 104 -49 2 384 Total 214 096 62 105 -56 010 -2 127 218 064 Note 10. Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Établissements de crédit Comptes et emprunts : à vue 21 21 21 à terme 39 067 39 067 39 067 2 688 Valeurs données en pension Titres donnés en pension livrée 38 Valeur au bilan 21 39 067 39 088 39 088 2 726 Opérations internes au Crédit Agricole Comptes ordinaires 156 671 156 671 41 156 712 39 341 Comptes et avances à terme 1 359 208 2 874 020 2 850 861 1 885 559 8 969 648 5 647 8 975 295 8 652 653 Titres donnés en pension livrée 85 Valeur au bilan 1 515 879 2 874 020 2 850 861 1 885 559 9 126 319 5 688 9 132 007 8 692 079 Total 1 515 900 2 874 020 2 850 861 1 924 626 9 165 407 5 688 9 171 095 8 694 805 Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier). Note 11. Comptes créditeurs de la clientèle Note 11.1 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Comptes ordinaires créditeurs 5 110 923 5 110 923 91 5 111 014 4 495 583 Comptes d'épargne à régime spécial : 48 590 48 590 48 590 47 459 à vue 48 590 48 590 48 590 47 459 à terme Autres dettes envers la clientèle : 257 691 160 837 1 567 983 131 705 2 118 216 26 205 2 144 421 2 309 884 à vue 45 524 45 524 45 524 45 128 à terme 212 167 160 837 1 567 983 131 705 2 072 692 26 205 2 098 897 2 264 756 Valeurs données en pension livrée Valeur au bilan 5 417 204 160 837 1 567 983 131 705 7 277 729 26 296 7 304 025 6 852 926 Note 11.2 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 France (y compris DOM-TOM) 6 947 153 6 506 471 Autres pays de L'U.E. 228 325 209 965 Autres pays d'Europe 39 589 41 000 Amérique du Nord 19 302 20 744 Amérique Centrale et du Sud 8 811 8 445 Afrique et Moyen-Orient 24 508 24 451 Asie et Océanie (hors Japon) 8 422 6 485 Japon 1 619 1 797 Total en principal 7 277 729 6 819 358 Dettes rattachées 26 296 33 568 Valeur au bilan 7 304 025 6 852 926 Note 11.3 Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Particuliers 3 925 456 3 697 375 Agriculteurs 218 192 208 253 Autres professionnels 604 261 588 226 Clientèle financière 100 776 60 986 Entreprises 2 186 992 2 011 061 Collectivités publiques 10 834 17 888 Autres agents économiques 231 218 235 569 Total en principal 7 277 729 6 819 358 Dettes rattachées 26 296 33 568 Valeur au bilan 7 304 025 6 852 926 Note 12. Dettes représentées par un titre Note 12.1 Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Titres de créances négociables 150 800 2 550 60 000 213 350 610 213 960 374 014 Valeur nette au bilan 150 800 2 550 60 000 213 350 610 213 960 374 014 Note 13. Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres passifs (1) Instruments conditionnels vendus 41 7 Créditeurs divers 88 238 83 604 Versements restant à effectuer sur titres 2 515 2 057 Valeur au bilan 90 794 85 668 Comptes de régularisation Comptes d'encaissement et de transfert 34 476 30 831 Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers 4 504 5 013 Produits constatés d'avance 123 693 117 097 Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme 12 081 14 930 Autres charges à payer 79 181 75 047 Autres comptes de régularisation 4 127 14 336 Valeur au bilan 258 062 257 254 Total 348 856 342 922 (1) Les montants incluent les dettes rattachées. Note 14. Provisions (En milliers d'euros) Solde au 01/01/2017 Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Solde au 31/12/2017 Provisions pour engagements de retraite et assimilés 1 122 2 -33 1 091 Provisions pour autres engagements sociaux 1 865 116 -132 -8 1 841 Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 3 604 1 876 -1 124 4 356 Provisions pour litiges fiscaux (1) 75 282 -25 -44 288 Provisions pour autres litiges 20 103 1 309 -444 -2 702 18 266 Provisions pour risques de crédit (2) 111 690 386 691 -395 658 102 723 Provisions sur participations 1 478 -459 1 019 Provisions pour risques opérationnels (3) 5 769 1 420 -22 7 167 Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4) 19 027 -5 298 13 729 Autres provisions 22 064 4 948 -6 301 -1 015 19 696 Valeur au bilan 186 797 396 644 -6 902 -406 363 170 176 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés. (2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles CRR/CRD4. (3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement. (4) Voir note 15 ci-après Note 15. Epargne Logement — Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 462 381 1 159 772 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 891 831 454 821 Ancienneté de plus de 10 ans 985 817 553 117 Total plans d'épargne-logement 2 340 030 2 167 709 Total comptes épargne-logement 192 243 176 026 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 532 272 2 343 734 L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'Etat. — Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Plans d'épargne-logement 2 099 3 001 Comptes épargne-logement 6 607 9 445 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 8 706 12 446 — Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -654 -7 965 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -7 387 -2 599 Ancienneté de plus de 10 ans -5 689 -8 463 Total plans d'épargne-logement -13 730 -19 027 Total comptes épargne-logement 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -13 730 -19 027 (En milliers d'euros) 01/01/17 Dotations Reprises 31/12/17 Plans d'épargne-logement -19 027 5 298 -13 730 Comptes épargne-logement 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -19 027 0 5 298 -13 730 16. Engagements sociaux – Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies – Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel. – Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies. – Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs. — Variations de la dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Dette actuarielle au 31/12/N-1 41 076 36 517 Coût des services rendus sur l'exercice 2 573 2 330 Coût financier 564 745 Cotisations employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variation de périmètre -19 -130 Indemnités de cessation d'activité Prestations versées (obligatoire) -2 184 -1 390 (Gains) / pertes actuariels 439 3 004 Dette actuarielle au 31/12/n 42 449 41 076 — Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Coût des services rendus 2 573 2 330 Coût financier 564 745 Rendement attendu des actifs -507 -667 Coût des services passés Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net 432 227 (Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes (Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif Charge nette comptabilisée au compte de résultat 3 062 2 635 — Variations de juste valeur des actifs des régimes (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1 34 403 32 545 Rendement attendu des actifs 507 667 Gains / (pertes) actuariels 173 44 Cotisations payées par l'employeur 3 095 2 668 Cotisations payées par les employés Modifications, réductions et liquidations de régime Variation de périmètre -19 -131 Indemnités de cessation d'activité Prestations payées par le fonds -2 184 -1 390 Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n 35 975 34 403 — Composition des actifs des régimes La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurance éligibles. — Variations de la provision (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Dette actuarielle au 31/12/N 42 449 41 076 Impact de la limitation d'actifs Gains et (pertes) actuariels restant à étaler 5 384 5 551 Juste valeur des actifs fin de période -35 975 -34 403 Position nette (passif) / actifs au 31/12/n 11 858 12 224 — Rendement des actifs des régimes Rendement des actifs des régimes 31/12/2017 Fourchette de taux en % Basse Haute Taux de rendement effectif des actifs de régimes 1,58 % Taux d'actualisation 0,90 % 1,38 % – Hypothèses actuarielles utilisées Au 31 décembre 2017, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement comprise entre 0,90% et 6,35% ; - une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement comprise entre 0,90% et 6,93%. Note 17. Fonds pour risques bancaires généraux (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Fonds pour risques bancaires généraux 90 538 80 538 Valeur au bilan 90 538 80 538 Note 18. Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Total en principal Dettes rattachées Total Total Dettes subordonnées à terme en Euro 0 0 15 072 Placement des fonds propres des Caisses Locales 136 395 136 395 6 136 401 125 235 Valeur au bilan 136 395 136 395 6 136 401 140 307 Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 2 673 milliers d'euros au 31 décembre 2017 contre 3 079 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Note 19. Variation des capitaux propres (avant répartition) — Variation des capitaux propres (En milliers d'euros) Capitaux propres Capital Réserve légale Réserve statutaire Primes, autres réserves et report à nouveau Ecarts conversion / réévaluation Provisions réglementées & subventions d'investissement Résultat Total des capitaux propres Solde au 31/12/2015 83 209 1 038 923 658 580 518 105 140 1 886 370 Dividendes versés au titre de N-2 -9 000 -9 000 Variation de capital Variation des primes et réserves 72 105 24 035 96 140 Affectation du résultat social N-2 -96 140 -96 140 Report à nouveau Résultat de l’exercice N-1 105 840 105 840 Autres variations Solde au 31/12/2016 83 209 1 111 028 682 615 518 105 840 1 983 210 Dividendes versés au titre de N-1 -9 056 -9 056 Variation de capital Variation des primes et réserves 72 588 24 196 96 784 Affectation du résultat social N-1 -96 784 -96 784 Report à nouveau Résultat de l’exercice N 101 696 101 696 Autres variations Solde au 31/12/2017 83 209 1 183 616 706 811 518 101 696 2 075 850 Primes, autres réserves et report à nouveau : - Dont 145 158 milliers d'euros de primes d'émission, dont 101 868 milliers d'euros de primes de fusion. - Dont 44 milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation. Note 20. Composition des fonds propres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Capitaux propres 2 075 850 1 983 210 Fonds pour risques bancaires généraux 90 538 80 538 Dettes subordonnées et titres participatifs 136 401 140 307 Total des fonds propres 2 302 789 2 204 055 Note 21. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations (En milliers d'euros) Solde 2017 Solde 2016 Opérations avec les entreprises liées et les participations Opérations avec les entreprises liées et les participations Créances 588 788 546 056 Sur les établissements de crédit et institutions financières 9 431 8 435 Sur la clientèle 9 182 9 092 Obligations et autres titres à revenu fixe 570 175 528 529 Dettes 147 538 138 100 Sur les établissements de crédits et institutions financières 147 065 137 999 Sur la clientèle 473 101 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées  0 0 Engagements donnés 0 0 Note 22. Opérations effectuées en devises — Contributions par devise au bilan (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Euro 19 426 010 19 160 660 18 585 955 18 290 927 Autres devises de l’Union Europ. 4 413 4 413 3 601 3 601 Franc Suisse 8 884 8 884 10 801 10 800 Dollar 41 315 41 315 47 842 47 842 Yen 156 156 694 694 Autres devises 4 811 4 811 2 689 2 689 Valeur brute 19 485 589 19 220 239 18 651 582 18 356 553 Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation 243 376 290 662 218 033 298 966 Dépréciations -218 064 0 -214 096 0 Total 19 510 901 19 510 901 18 655 519 18 655 519 — Opérations de change, prêts et emprunts en devises (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 A recevoir A livrer A recevoir A livrer Opérations de change au comptant 0 0 0 0 Opérations de change à terme 49 450 49 404 33 484 33 456 - Devises 24 082 24 082 17 163 17 163 - Euros 25 368 25 322 16 321 16 293 Prêts et emprunts en devises 0 0 0 0 Total 49 450 49 404 33 484 33 456 Note 24. Opérations sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de couverture Opérations autres que de couverture Total Total Opérations fermes 4 799 886 140 844 4 940 730 5 526 818 Opérations sur marchés organisés (1) 0 0 0 0 Opérations de gré à gré (1) 4 799 886 140 844 4 940 730 5 526 818 Swaps de taux d'intérêt 4 799 886 140 844 4 940 730 5 526 818 Opérations conditionnelles 70 714 29 184 99 898 119 502 Opérations sur marchés organisés 0 0 0 0 Opérations de gré à gré 70 714 29 184 99 898 119 502 Instruments de taux d'intérêts à terme : Achetés 70 714 2 321 73 035 98 830 Vendus 2 321 2 321 2 640 Instruments de taux de change à terme : Achetés 12 271 12 271 9 016 Vendus 12 271 12 271 9 016 Dérivés de crédit 0 0 0 0 Total 4 870 600 170 028 5 040 628 5 646 320 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats). Note 24.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle (En milliers d'euros) Total 31/12/2017 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 12 934 11 608 12 934 11 608 Swaps de taux d’intérêt 1 086 923 1 519 680 2 334 127 1 086 923 1 519 680 2 334 127 Caps, Floors, Collars 10 000 65 356 10 000 65 356 Sous total 1 109 857 1 596 644 2 334 127 1 109 857 1 596 644 2 334 127 Opérations de change à terme 53 115 45 739 53 115 45 739 Sous total 53 115 45 739 53 115 45 739 Total 1 162 972 1 642 383 2 334 127 1 162 972 1 642 383 2 334 127 (En milliers d'euros) Total 31/12/2016 dont opérations effectuées de gré à gré ≤ 1 an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans ≤ 1an > 1 an ≤ 5 ans > 5 ans Options de change 13 733 4 299 13 733 4 299 Swaps de taux d’intérêt 1 148 817 2 579 776 1 798 225 1 148 817 2 579 776 1 798 225 Caps, Floors, Collars 1 680 56 933 42 857 1 680 56 933 42 857 Sous total 1 164 230 2 641 008 1 841 082 1 164 230 2 641 008 1 841 082 Opérations de change à terme 43 546 23 395 43 546 23 395 Sous total 43 546 23 395 43 546 23 395 Total 1 207 776 2 664 403 1 841 082 1 207 776 2 664 403 1 841 082 Note 24.2 Instruments financiers à terme : juste valeur (En milliers d'euros) Juste Valeur Positive au 31/12/2017 Juste Valeur Négative au 31/12/2017 Encours Notionnel au 31/12/2017 Juste Valeur Positive au 31/12/2016 Juste Valeur Négative au 31/12/2016 Encours Notionnel au 31/12/2016 Options de change 24 542 18 032 Swaps de taux d’intérêt 12 720 163 989 4 940 730 26 112 262 850 5 526 818 Caps, Floors, Collars 9 9 75 356 7 6 101 470 Sous total 12 729 163 998 5 040 628 26 119 262 856 5 646 320 Opérations de change à terme 98 854 66 941 Sous total 98 854 66 941 Total 12 729 163 998 5 139 482 26 119 262 856 5 713 261 Note 24.3 Information sur les Swaps — Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt (En milliers d'euros) Position ouverte isolée Micro-couverture Macro-couverture Swaps de transaction Contrats d'échange de taux 11 042 393 887 4 406 000 177 223 Note 25. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante : — Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme (En milliers d'euros) 31/12/N 31/12/N-1 Valeur de marché Risque de crédit potentiel * Total risque de contrepartie Valeur de marché Risque de crédit potentiel Total risque de contrepartie Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés 0 0 Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés 177 449 23 213 200 662 261 485 24 289 285 774 Risques sur les autres contreparties 0 0 Total avant effet des accords de compensation 177 449 23 213 200 662 261 485 24 289 285 774 Dont risques sur contrats de : Taux d'intérêt, change et matières premières 177 449 23 213 200 662 261 485 24 289 285 774 Dérivés actions et sur indices 0 0 Total avant effet des accords de compensation 177 449 23 213 200 662 261 485 24 289 285 774 Incidences des accords de compensation et de collatérisation 0 0 Total après effet des accords de compensation et de collatérisation 177 449 23 213 200 662 261 485 24 289 285 774 *calculé selon les normes prudentielles CRR / CRD4 Note 26. Engagements de financement et de garantie et autres garanties (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés Engagements de financement 1 282 431 1 199 073 Engagements en faveur d'établissements de crédit 116 6 889 Engagements en faveur de la clientèle 1 282 315 1 192 184 Ouverture de crédits confirmés 592 316 594 785 Ouverture de crédits documentaires 1 411 2 039 Autres ouvertures de crédits confirmés 590 905 592 746 Autres engagements en faveur de la clientèle 689 999 597 399 Engagements de garantie 614 638 531 687 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 358 552 362 086 Autres garanties 358 552 362 086 Engagements d'ordre de la clientèle 256 086 169 601 Cautions immobilières 93 472 101 007 Autres garanties d'ordre de la clientèle 162 614 68 594 Engagements sur titres 3 789 3 997 Autres engagements à donner 3 789 3 997 (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements reçus Engagements de financement 69 271 94 338 Engagements reçus d'établissements de crédit 69 271 94 338 Engagements de garantie 6 384 873 5 920 458 Engagements reçus d'établissements de crédit 296 412 302 907 Engagements reçus de la clientèle 6 088 461 5 617 551 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 175 696 1 001 214 Autres garanties reçues 4 912 765 4 616 337 Engagements sur titres 3 789 3 997 Autres engagements reçus 3 789 3 997 Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties  : dont 240 807 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 625 575 milliers d'euros. Note 27. Actifs donnés et reçus en garantie — Créances apportées en garantie : Au cours de l'année 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 5 145 984 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 532 916 milliers d'euros en 2016. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 3 365 356 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3 269 277 milliers d'euros en 2016 ; - 545 944 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 755 259 milliers d'euros en 2016 ; - 1 234 684 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 508 380 milliers d'euros en 2016. Note 28. Engagements donnés aux entreprises liées Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 1 876 852 milliers d'euros. Note 29. Opérations de désendettement de fait et de titrisation En 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 1.3 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période. Note 30. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Sur opérations avec les établissements de crédit 1 033 412 Sur opérations internes au Crédit Agricole 44 877 50 947 Sur opérations avec la clientèle 361 442 397 142 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 17 212 18 027 Produit net sur opérations de macro-couverture 0 0 Sur dettes représentées par un titre 99 24 Autres intérêts et produits assimilés 22 0 Intérêts et produits assimilés 424 685 466 552 Sur opérations avec les établissements de crédit -1 041 -977 Sur opérations internes au Crédit Agricole -82 561 -104 604 Sur opérations avec la clientèle -62 072 -82 125 Charge nette sur opérations de macro-couverture -61 797 -50 300 Sur obligations et autres titres à revenu fixe 0 0 Sur dettes représentées par un titre -1 163 -1 498 Autres intérêts et charges assimilées 0 0 Intérêts et charges assimilées -208 634 -239 504 Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1) 216 051 227 048 Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2017 est de 2 673 milliers d'euros, il était de 3 079 milliers d'euros au 31 décembre 2016. Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques. Note 31. Revenus des titres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme 36 502 29 128 Total des revenus des titres à revenus variables 36 502 29 128 Note 32. Produit net des commissions (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 451 -60 391 427 -62 365 Sur opérations internes au crédit agricole 20 216 -19 651 565 22 048 -18 365 3 683 Sur opérations avec la clientèle 69 315 -613 68 702 65 918 -935 64 983 Sur opérations sur titres 0 0 0 0 -1 -1 Sur opérations de change 165 0 165 167 0 167 Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan 416 -141 275 96 0 96 Sur prestations de services financiers (1) 147 070 -18 341 128 729 144 109 -15 384 128 725 Provision pour risques sur commissions 458 -495 -37 415 -439 -24 Total produit net des commissions 238 091 -39 301 198 790 233 180 -35 186 197 994 (1) dont prestations assurance-vie : 22 568 milliers d'euros. Note 33. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés 704 758 Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme 4 -336 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations 708 422 Note 34. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Titres de placement Dotations aux dépréciations -12 -2 Reprises de dépréciations 51 2 039 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations 39 2 037 Plus-values de cession réalisées 2 333 710 Moins-values de cession réalisées -226 -3 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 2 107 707 Solde des opérations sur titres de placement 2 146 2 744 Titres de l'activité de portefeuille Dotations aux dépréciations -66 0 Reprises de dépréciations 0 34 Dotations ou reprises nettes aux dépréciations -66 34 Plus-values de cession réalisées 0 0 Moins-values de cession réalisées 0 0 Solde des plus et moins-values de cession réalisées 0 0 Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille -66 34 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés 2 080 2 778 Note 35. Autres produits et charges d'exploitation bancaire (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits divers 11 683 13 799 Autres produits d'exploitation bancaire 11 683 13 799 Charges diverses -680 -752 Quote part des opérations faites en commun -302 -285 Autres charges d'exploitation bancaire -982 -1 037 Total autres produits et charges d'exploitation bancaire 10 701 12 762 Note 36. Charges générales d'exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Frais de personnel Salaires et traitements -99 199 -95 023 Charges sociales -45 318 -44 460 - dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies -10 114 -9 856 Intéressement et participation -16 271 -16 142 Impôts et taxes sur rémunérations -19 814 -17 422 Total des charges de personnel -180 602 -173 047 Refacturation et transferts de charges de personnel 4 335 3 258 Frais de personnel nets -176 267 -169 789 Frais administratifs Impôts et taxes -8 626 -15 092 Services extérieurs, autres frais administratifs et contributions règlementaires (1) -95 033 -90 408 Total des charges administratives -103 659 -105 500 Refacturation et transferts de charges administratives 2 816 3 089 Frais administratifs nets -100 843 -102 411 Charges générales d'exploitation -277 110 -272 200 (1) dont 1 575 milliers d'euros au titre du fonds de résolution unique. — Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE) : Au titre de l’exercice 2016, un montant de 3 849 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi. Il a été utilisé en totalité au 31 décembre 2017 pour les dépenses suivantes : - Dépenses d’investissement vectrices d’économies d’énergie et de modernisation (modernisation des sites, modernisation du parc de DAB, Agence Multicanale). - Dépenses d’investissement en évolutions technologiques (équipements tablettes en agence, salles connectées et visio). - Charges de personnel liées au renfort et à la mise en œuvre de nouvelles activités (gestion conseillée, banque patrimoniale, communication). - Charges de formation hors celles récurrentes et diplômantes. Au titre de l’exercice écoulé, un montant de 4 609 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.  — Effectif moyen : – Effectif par catégorie (Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité) Catégories de personnel 31/12/2017 31/12/2016 Cadres 522 499 Non cadres 1 862 1 828 Total de l'effectif moyen 2 384 2 328 Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/2017 à 2 230 milliers d'euros. Note 37. Coût du risque (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux provisions et dépréciations -444 989 -48 871 Dépréciations de créances douteuses -53 594 -37 249 Autres provisions et dépréciations (1) -391 395 -11 622 Reprises de provisions et dépréciations 442 830 38 120 Reprises de dépréciations de créances douteuses (2) 43 156 32 024 Autres reprises de provisions et dépréciations (3) 399 674 6 096 Variation des provisions et dépréciations -2 159 -10 751 Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (4) -1 897 -1 203 Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (5) -17 105 -12 451 Décote sur prêts restructurés -44 -91 Récupérations sur créances amorties 448 908 Coût du risque -20 757 -23 588 (1) Automatisation des écritures liées aux provisions non affectées sur 2017 (2) dont 14 576 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises dont 2 090 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuse non compromises (3) dont 439 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif (4) dont 122 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises (5) dont 14 576 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises Note 38. Résultat net sur actifs immobilisés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilisations financières Dotations aux dépréciations -1 111 -1 601 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -1 111 -1 601 Reprises de dépréciations 3 048 13 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 3 048 13 Dotation ou reprise nette aux dépréciations 1 937 -1 588 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 1 937 -1 588 Plus-values de cessions réalisées 70 0 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme 70 0 Moins-values de cessions réalisées -2 359 -9 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -2 359 -9 Solde des plus et moins-values de cessions -2 289 -9 Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme -2 289 -9 Solde en perte ou en bénéfice -352 -1 597 Immobilisations corporelles et incorporelles Plus-values de cessions 0 92 Moins-values de cessions -532 -923 Solde en perte ou en bénéfice -532 -831 Résultat net sur actifs immobilisés -884 -2 428 Note 39. Impôt sur les bénéfices (En milliers d'euros) 31/12/2017 Impôt sur les sociétés 39 890 Impôt sur les sociétés exercice antérieur -17 Etalement actuariel des impôts liés aux CI PTZ -418 Crédits d'Impôts -403 Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole -3 139 Litiges fiscaux 70 Provisions pour risques fiscaux -44  Impôt sur les bénéfices 35 939 Note 40. Projet d'affectation des résultats (En euros) 31/12/2017 Bénéfice 101 695 637.77 Intérêts aux parts aux Caisses Locales -1 840 998.28 Intérêts aux parts à SACAM Mutualisation -0,44 Intérêts aux parts aux autres détenteurs -9.24 Rémunération des C.C.A. détenus par SACAM Mutualisation -7 613 619.84 Solde 92 241 009.97 Affectation des ¾ à la réserve légale 69 180 757.48 Autres réserves 23 060 252.49 Note 41. Implantation dans des états ou territoires non coopératifs La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts. Note 42. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes – Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (En milliers d'euros hors taxes) ERNST & YOUNG % EXPERTEA % Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels (*) 167 100% 51 100% Services autres que la certification des comptes 0 0% 0 0% Total 167 100% 51 100% (*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes. Note 43. Attestation des commissaires aux comptes et publicité Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan. V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels Exercice clos le 31 décembre 2017 Aux Sociétaires de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agri-cole Mutuel Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’Administration remplissant les fonctions du comité d’audit. I. Fondement de l’opinion - Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffi-sants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport. - Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. II. Justification des appréciations - Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connais-sance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément. - Dépréciations des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 4.1), les créances faisant l’objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes annuels en raison de l’importance relative de ces dépréciations dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées en note 4.1 de l’annexe aux comptes annuels qui s’élèvent à M€ 184,4 au 31 décembre 2017. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit présentant un risque avéré ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. - Provisions sur une base collective Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans l’annexe aux comptes annuels (notes 2.1 et 14), la caisse régionale constitue des provisions sur une base collective sur des encours non-dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 30,2 au 31 décembre 2017. Ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scenarios de dégradation de ces notations ; - de l’évolution du moteur de calcul des provisions sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - tester le correct déversement des données servant de base au calcul des provisions collectives et de la correcte imputation des notations dans les outils alimentant la comptabilité; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des provisions par notation. - Provisions sur une base sectorielle Risque identifié Notre réponse La caisse régionale constitue des provisions sur une base sectorielle sur des encours non-dépréciés sur une base individuelle. Ces provisions sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole, tel que cela est décrit dans les notes 2.1 et 14 de l’annexe aux comptes annuels. Ces provisions s’élèvent à M€ 72,5 au 31 décembre 2017. S’agissant de la détermination des provisions sur une base sectorielle, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses de dégradation de la notation des contreparties. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes annuels en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scenarios de dégradation de ces notations servant de base au calcul des provisions sur une base sectorielle ; - de l’évolution du moteur de calcul des provisions sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance de la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification du choix des secteurs retenus et des procédures appliquées par la caisse régionale pour la détermination de ces provisions ; - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - examiner le processus de sélection des encours servant de base au calcul des provisions sectorielles ; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des provisions par secteur. - Vérification du rapport de gestion et des autres documents adressés aux sociétaires Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels. III. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires - Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes DOCPROPERTY societe3_dela \* MERGEFORMAT de la DOCPROPERTY PresentationSocieteTitre \* MERGEFORMAT Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA et du 1er avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG AUDIT. Au 31 décembre 2017, le cabinet EXPERTEA était dans la huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la deuxième année. Antérieurement, le cabinet ERSNT & YOUNG Audit était commissaire aux comptes de 1998 à 2009 et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres de 2010 à 2015. IV. Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. V. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels - Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes annuels comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes annuels ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes annuels au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes annuels et évalue si les comptes annuels reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle. - Rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons un rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Marseille et Toulouse, le 14 mars 2018 Les Commissaires aux Comptes Expertea Audit PROPRIETEDOC "Reseau1" \* MERGEFORMAT PROPRIETEDOC "CoCAC2" \* MERGEFORMAT ERNST & YOUNG AUDIT PROPRIETEDOC "Reseau2" \* MERGEFORMAT Laure Dumas PROPRIETEDOC "Signataire2PrenomNom" \* MERGEFORMAT Frank Astoux Partie B - Comptes consolidés au 31 décembre 2017 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 26 Janvier 2018 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 30 mars 2018 Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers I. — Cadre général Présentation juridique de l’entité — Dénomination sociale et siège social de l’entité : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN — Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation : RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192 — Forme juridique : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit. Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 52 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables. De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine. Elle est soumise à la réglementation bancaire. Organigramme simplifié du Crédit Agricole — Un Groupe bancaire d’essence mutualiste L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue La Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales. Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés. — L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2017 : Relations internes au Crédit Agricole — Mécanismes financiers internes Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe. – Comptes ordinaires des Caisses Régionales Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ». – Comptes d'épargne à régime spécial Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ». – Comptes et avances à terme Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan. Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme. Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition. Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché. Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A. Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles. Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A. – Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ». – Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A. Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire. – Opérations en devises Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change. – Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ». – Couverture des risques de liquidité et de solvabilité Dans le cadre du mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, Crédit Agricole S.A., en sa qualité d’organe central, doit prendre toutes mesures nécessaires pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque établissement de crédit affilié comme de l’ensemble du réseau. Ainsi, chaque membre du réseau et chaque établissement affilié bénéficie de cette solidarité financière interne. Les dispositions générales du Code monétaire et financier ont été déclinées par des dispositifs internes qui prévoient les mesures opérationnelles à prendre dans le cadre de ce mécanisme légal de solidarité. Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453. Par ailleurs, le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de Résolution Unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient. Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution. L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution. Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-57-1 du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans toutefois préjuger des modalités de cette prise en compte. – Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch) Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les derniers amendements de ces garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat. A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant. Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues. Sur le plan prudentiel : - Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses Régionales ; - Les Caisses Régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A. Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales. Sur le plan comptable : Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4. La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme. Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque. Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses Régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses Régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune. — Informations relatives aux parties liées Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend : – La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur – 52 Caisses Locales, sociétaires de la Caisse Régionale. Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription. Leur total bilan cumulé s’élève à 202,8 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 2,9 M€. CAISSE LOCALE ADRESSE CODE POSTAL VILLE PRESIDENT ANTIBES 2, Av. Robert Soleau 06600 ANTIBES Antoine SACERDOTI AURELIENNE 2, rue Mirabeau 83470 ST MAXIMIN Sylviane INES BAIES DU SOLEIL Place Paul Lemoyne 83190 OLLIOULES Jean Louis DORGET BARCELONNETTE Avenue de la Libération 04400 BARCELONNETTE Albert MANUEL BORMES Imm Santa Cruz - Av des Ilaires 83980 LE LAVANDOU Robert DALMASSO BRESQUE VERDON 19 Avenue Clémenceau 83630 AUPS Fabien BRIEUGNE CAGNES 29, Av. de la Gare 06800 CAGNES SUR MER Michel SANTINELLI CARAMY ISSOLE 13, Bld St Louis 83170 BRIGNOLES Roland MISTRE CARREFOUR BLEONE DURANCE Centre commercial Saint-Jean 04160 CHATEAU ARNOUX Jean-Yves ARNAUD CONTADOUR-LAYE-LUBERON Boulevard des Martyrs de la Résistance 04300 FORCALQUIER Françoise MEYER CUERS PUGET VILLE Place de la Convention 83390 CUERS Michel GIOVINAZZO DIGNE LES BAINS 7, Boulevard Thiers 04000 DIGNE LES BAINS Jean-Luc FABRE DRAGUIGNAN Centre Hermès- Rue de la République 83300 DRAGUIGNAN Isabelle BLANC DUYES-BLEONE Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe 04000 DIGNE LES BAINS Robert d'ALESSANDRI ENTREVAUX Place de la Mairie 04240 ANNOT Denise HONNORATY FREJUS 60 Bd de la Mer 83600 FREJUS Christian BESSERER GILETTE Quartier de la Digue RN202 06670 ST MARTIN DU VAR Jean Marie AUDOLI GOLFE ET MAURES Rue Marceau 83310 COGOLIN Christian MOUTTE GUILLAUMES Place de Provence 06470 GUILLAUMES Christiane DEPORCQ HAUTES VALLEES DE L’ASSE ET DU VERDON Route de Nice 04170 SAINT-ANDRE Jean-Jacques POUGNET HAUT VAR VERDON Bld Grisolle 83670 BARJOLS Régis BAGARRE HYERES 7, rue du Général de Gaulle 83400 HYERES Michel BARNEL LA CRAU Rue Renaude 83260 LA CRAU Gilbert TESSORE LA TINEE Place de l'Eglise 06660 SAINT ETIENNE DE TINEE Colette FABRON LA VESUBIE Place Corniglion Molinier 06450 ROQUEBILLIERE Daniel BLANC LE BEAUSSET Place Général de Gaulle 83330 LE BEAUSSET Andrée SAMAT LE LUC Avenue Pierre Gaudin 83340 LE LUC Alain SENEQUIER LES MEES ORAISON PEYRUIS Allée Arthur Gouin 04700 ORAISON Olivier TOCHE LEVENS 12, avenue du Docteur Faraut 06670 LEVENS Chantal BAGNATO LORGUES 23, Bld Clemenceau 83510 LORGUES Eric GIORDANA MANOSQUE Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet 04100 MANOSQUE Olivier GIRARD MENTON 2, Rue Trenca 06500 MENTON Florence CASARO-MAZZA NICE 8, Avenue Félix Faure 06000 NICE Jean-Marc GIAUME PAYS DE FAYENCE Les Mercuriales 3 83440 TOURETTES Jean-Paul CONTI PAYS DE GRASSE 10, route du plan 06130 GRASSE Christine MICHEL PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS Av de la Libération 04200 SISTERON René AVINENS PAYS DES PAILLONS 5, Place Jean Allardi 06390 CONTES Dominique CELESCHI PUGET-THENIERS Place A. Conil 06260 PUGET-THENIERS Alain RANUZZI LACS ET LAVANDE 11, Allée Louis Gardiol 04500 RIEZ Corinne BERTRAND SAINT AUBAN La Mairie, 9 place don Jean Bellon 06850 SAINT AUBAN Yves APPOLONIE SAINT ETIENNE LES ORGUES Rue Grande 04230 ST ETIENNE LES ORGUES Chantal TRON SAINT LAURENT DU VAR 265, Av. Gal. Leclerc 06700 SAINT LAURENT DU VAR Alain ABRIGO SAINT-TROPEZ 11, place des Lices 83990 ST TROPEZ Michèle NONJARRET SEYNE LES ALPES Lot. du docteur Jaubert 04140 SEYNE LES ALPES André COLLOMB SOLLIES PONT Immeuble Le Moulin, 8 rue République 83210 SOLLIES PONT Jacques REY SOSPEL Rue Cabraïa 06380 SOSPEL Jacques DENAIX TENDE 3, Av. du 16 Septembre 1947 06430 TENDE Marc ALBESIANO TOULON 27 Bd de Strasbourg 83000 TOULON Catherine BARNEL VALENSOLE GREOUX-LES-BAINS Avenue des Marronniers 04800 GREOUX LES BAINS Marie PELLESTOR VALLEES D'ARGENS Rue Maréchal Foch 83570 CARCES Florence PAUL CAMAIL VALLEE DE LA SIAGNE 145, Avenue de Grasse 06580 PEGOMAS Serge BERNARDI VENCE 39, avenue Marcellin Maurel 06140 VENCE Pierre GORTINA - La SAS PCA IMMO, contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière. Son total bilan s’élève à 6,7 M€ et son résultat (*) ressort à 0,2 M€ au 31 décembre 2017. - Le fonds dédié Financière PCA, contrôlé à 99,99% Son total bilan s’élève à 277,6 M€ et son résultat (*) ressort à 0,1 M€ au 31 décembre 2017. - Le Fonds commun de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA Son total bilan s’élève à 577,9 M€ et son résultat (*) ressort à -0,4 M€ au 31 décembre 2017. (*) Résultat déterminé selon les normes internationales II. — Etats financiers consolidés Compte de Résultat (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Intérêts et produits assimilés 4.1 452 260 507 210 Intérêts et charges assimilées 4.1 -203 704 -263 537 Commissions (produits) 4.2 237 522 232 655 Commissions (charges) 4.2 -38 515 -34 510 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 4.3 567 389 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 4.4-6.4 37 972 29 705 Produits des autres activités 4.5 1 457 1 517 Charges des autres activités 4.5 -1 021 -1 083 Produit net bancaire 486 538 472 346 Charges générales d'exploitation 4.6-7.1-7.4-7.6 -277 317 -273 353 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles 4.7 -17 607 -18 306 Résultat brut d’exploitation 191 614 180 687 Coût du risque 4.8 -20 769 -25 366 Résultat d'exploitation 170 845 155 321 Gains ou pertes nets sur autres actifs 4.9 -532 -247 Résultat avant impôt 170 313 155 074 Impôts sur les bénéfices 4.10 -57 661 -52 321 Résultat net 112 652 102 753 Participations ne donnant pas le contrôle 0 0 Résultat net part du groupe 112 652 102 753 Résultat Net et Gains et Pertes Comptabilisés Directement en Capitaux Propres (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Résultat net   77 047 102 753 Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi 4.11 0 -2 961 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence 4.11 0 -2 961 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 0 427 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables 4.11 0 -2 534 Gains et pertes sur écarts de conversion 4.11     Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 4.11 7 604 2 286 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture 4.11 -173 -131 Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 7 431 2 155 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence 4.11 -212 257 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 4.11 7 219 2 412 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 4.11 7 219 -122 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres   84 266 102 631 Dont part du Groupe   84 266 102 631 Dont participations ne donnant pas le contrôle   0 0 Bilan Actif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Caisse, banques centrales 6.1 169 158 158 661 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2-6.9 1 087 596 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 12 125 25 537 Actifs financiers disponibles à la vente 6.4-6.7-6.8-6.9 1 649 874 1 443 184 Prêts et créances sur les établissements de crédit 3.1-3.3-6.5-6.8-6.9 1 561 029 1 490 827 Prêts et créances sur la clientèle 3.1-3.3-6.5-6.8-6.9 14 600 872 13 974 804 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 85 949 144 381 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 6.6-6.7-6.9 873 929 872 635 Actifs d'impôts courants et différés 6.13 72 900 71 870 Comptes de régularisation et actifs divers 6.14 456 253 508 719 Immeubles de placement 6.16 862 872 Immobilisations corporelles 6.17 104 383 103 639 Immobilisations incorporelles 6.17 10 437 10 251 Total de l'actif 19 598 858 18 805 976 Bilan Passif (En milliers d'euros) Notes 31/12/2017 31/12/2016 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 6.2 3 263 3 090 Instruments dérivés de couverture 3.2-3.4 160 881 259 840 Dettes envers les établissements de crédit 3.3-6.10 9 130 400 8 689 950 Dettes envers la clientèle 3.1-3.3-6.10 7 300 067 6 848 597 Dettes représentées par un titre 3.2-3.3-6.11 249 605 374 014 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 185 10 183 Passifs d'impôts courants et différés 6.13 79 3 Comptes de régularisation et passifs divers 6.14 325 646 315 392 Provisions 6.18 70 724 78 243 Dettes subordonnées 3.2-3.3-6.11 0 15 074 Total dettes 17 239 480 16 594 386 Capitaux propres 2 359 378 2 211 590 Capitaux propres part du Groupe 2 359 378 2 211 579 Capital et réserves liées 437 167 425 967 Réserves consolidées 1 769 320 1 677 203 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 40 239 5 656 Résultat de l'exercice 112 652 102 753 Participations ne donnant pas le contrôle 6.20 0 11 Total du passif 19 598 858 18 805 976 Tableau de Variation des Capitaux Propres (En milliers d'euros) Part du Groupe Capital et réserves liées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net Capitaux propres Capital Primes et Réserves consolidées liées au capital (1) Total Capital et Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2016 169 083 1 938 608 2 107 691 10 884 -5 106 5 778 0 2 113 469 Augmentation de capital 5 680   5 680     0 0 5 680 Variation des titres auto détenus     0     0   0 Emissions d'instruments de capitaux propres     0     0   0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres     0     0   0 Dividendes versés en 2016   -10 507 -10 507     0 0 -10 507 Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales     0     0   0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle     0     0   0 Mouvements liés aux paiements en actions   306 306     0 0 306 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 5 680 -10 201 -4 521 0 0 0 0 -4 521 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres     0 2 412 -2 534 -122 0 -122 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence     0     0   0 Résultat 2016     0     0 102 753 102 753 Autres variations     0     0   0 Capitaux propres au 31 décembre 2016 174 763 1 928 407 2 103 170 13 296 -7 640 5 656 102 753 2 211 579 Affectation du résultat 2016   102 753 102 753     0 -102 753 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 174 763 2 031 160 2 205 923 13 296 -7 640 5 656 0 2 211 579 Augmentation de capital 11 200   11 200   0   11 200 Variation des titres auto détenus     0     0   0 Emissions d'instruments de capitaux propres     0     0   0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres     0     0   0 Dividendes versés en 2017   -10 647 -10 647     0   -10 647 Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales     0     0   0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle   11 11     0   11 Mouvements liés aux paiements en actions     0     0   0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 11 200 -10 636 564 0 0 0   564 Variation de Juste Valeur       37 095   37 095   37 095 Transfert en compte de résultat       -1 984   -1 984   -1 984 Variations des gains et pertes actuariels avantage post emploi         -528 -528   -528 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres     0 35 111 -528 34 583   34 583 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence     0     0   0 Résultat 2017     0     0 112 652 112 652 Autres variations     0     0   0 Capitaux propres au 31 décembre 2017 185 963 2 020 524 2 206 487 48 407 -8 168 40 239 112 652 2 359 378 (1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle. (En milliers d'euros) Participations ne donnant pas le contrôle Capitaux propres consolidés Capital réserves liées et résultat Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Capitaux propres au 1er janvier 2016 11 0 0 0 11 2 113 480 Augmentation de capital       0 0 5 680 Variation des titres auto détenus       0 0 0 Emissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Dividendes versés en 2016       0 0 -10 507 Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales       0 0 0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle       0 0 0 Mouvements liés aux paiements en actions       0 0 306 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires 0 0 0 0 0 -4 521 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres       0 0 -122 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence       0 0 0 Résultat 2016       0 0 102 753 Autres variations       0 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2016 11 0 0 0 11 2 211 590 Affectation du résultat 2016       0 0 0 Capitaux propres au 1er janvier 2017 11 0 0 0 11 2 211 590 Augmentation de capital       0 0 11 200 Variation des titres auto détenus       0 0 0 Emissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Rémunération des émissions d'instruments de capitaux propres       0 0 0 Dividendes versés en 2017       0 0 -10 647 Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales       0 0 0 Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle -11     0 -11 0 Mouvements liés aux paiements en actions       0 0 0 Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires -11 0 0 0 -11 553 Variation de Juste Valeur             Transfert en compte de résultat             Variations des gains et pertes actuariels avantage post emploi             Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres       0 0 34 583 Quote-part dans les variations de capitaux propres hors résultat des entreprises mises en équivalence       0 0 0 Résultat 2017       0 0 112 652 Autres variations       0 0 0 Capitaux propres au 31 décembre 2017 0 0 0 0 0 2 359 378 Tableau des Flux de Trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte. – Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance. Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles. – Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille Actifs financiers disponibles à la vente sont compris dans cette rubrique. – Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme. – La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Résultat avant impôt 170 313 155 074 Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles 17 606 18 306 Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions 10 322 30 996 Résultat net des activités d'investissement 2 765 256 Résultat net des activités de financement 506 581 Autres mouvements -12 149 3 553 Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements 19 050 53 692 Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit 448 453 543 113 Flux liés aux opérations avec la clientèle -208 120 55 286 Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -334 593 -112 660 Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 55 183 -143 191 Impôts versés -60 128 -63 326 Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles -99 205 279 222 Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A) 90 158 487 988 Flux liés aux participations (1) -4 555 -518 349 Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -19 067 -18 895 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B) -23 622 -537 244 Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2) 588 -4 796 Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement 20 065 -584 Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C) 20 653 -5 380 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) 0 0 Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D) 87 181 -54 636 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture 166 242 220 878 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 158 661 158 539 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 7 581 62 339 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 253 423 166 242 Solde net des comptes de caisse et banques centrales * 169 158 158 661 Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit ** 84 265 7 581 Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie 87 181 -54 636 * Composé du solde net du poste "Caisse et banques centrales", hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées. ** Composé du solde des postes "Comptes ordinaires débiteurs sains" et "Comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "Comptes ordinaires créditeurs" et "Comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ; (1) Pour l’année 2017, ce montant comprend notamment le versement des dividendes de RUE LA BOETIE pour 26 278 milliers d’euros, SACAM MUTUALISATION pour 7 613 milliers d’euros, SOFIPACA pour 1 004 milliers d’euros. (2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par l’entité à ses actionnaires, à hauteur de 10 647 milliers d’euros pour l’année 2017. III.— Notes annexes aux états financiers 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés. 1.1. Normes applicables et comparabilité En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2017 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture. Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : https://ec.europa.eu/info/business-economy-euro/company-reporting-and-auditing/company-reporting/financial-reporting_en Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2016. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2017 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2017. Celles-ci portent sur : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe Amendement à IAS 12 Impôts sur le résultat Comptabilisation d’actifs d’impôt différé au titre de pertes latentes 6 novembre 2017 (UE 2017/1989) 1er janvier 2017 Oui Amendement à IAS 7 Etat des flux de trésorerie Informations sur les dettes faisant partie des activités de financement 6 novembre 2017 (UE 2017/1990) 1er janvier 2017 Oui Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier : Normes, Amendements ou Interprétations Date de publication par l’Union européenne Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du Applicable dans le Groupe IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires 22 septembre 2016 (UE 2016/1905) 1er janvier 2018 Oui IFRS 9 Instruments financiers Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture 22 novembre 2016 (UE 2016/2067) 1er janvier 2018 Oui IFRS 16 Contrats de location Remplacement d’IAS 17 sur la comptabilisation des contrats de location 31 octobre 2017 (UE 2017/1986) 1er janvier 2019 Oui Amendement à IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients Clarifications à IFRS 15 31 octobre 2017 (UE 2017/1987) 1er janvier 2018 Oui Amendement à IFRS 4 Contrats d'assurance / IFRS 9 Instruments financiers Proposition d'approches optionnelles permettant aux entreprises ayant des activités d'assurance de gérer le décalage d'application entre la norme IFRS 9 et IFRS 4 3 novembre 2017 (UE 2017/1988) 1er janvier 2018 Oui — Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires entre en vigueur à la même date (conformément au règlement UE 2017/1987). Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 1er janvier 2018, sans comparatif au niveau de l’exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers. La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité. Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39/IFRS 9), aux contrats d’assurance (IFRS 4/IFRS 17) ou aux contrats de location (IAS 17/IFRS 16). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire. Sur la base des conclusions de l'étude d’impact menée au cours du premier semestre 2016, le Groupe estime que la mise en œuvre de la norme IFRS 15 n’aura pas d’impact significatif dans les capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2018. En l’état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat. — Norme IFRS 9 Instruments Financiers La norme IFRS 9 Instruments financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers : comptabilisation et évaluation. Elle a été adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l’Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entre en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. L’amendement « Clauses de remboursement anticipé prévoyant une compensation négative » qui précise la comptabilisation des instruments de dettes assortis de telles clauses est en cours d’adoption par l’Union européenne et devrait entrer en vigueur au 1er janvier 2019 avec une application anticipée possible au 1er janvier 2018. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prévoit d’appliquer l’amendement par anticipation conformément aux recommandations de l’AMF. IFRS 9 définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture. — Les principales évolutions apportées par la norme – Classement et évaluation des actifs financiers Sous IFRS 9, les critères de classement et d’évaluation dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié d’instrument de dette (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d’instruments de capitaux propres (i.e. action). S’agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s’appuie sur le modèle de gestion d’une part et sur l’analyse des caractéristiques contractuelles d’autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers. Les trois modèles de gestion : - Le modèle de pure collecte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ; - Le modèle mixte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder les actifs ; dans ce modèle, la vente d’actifs financiers et la perception de flux de trésorerie sont toutes les deux essentielles ; et - Le modèle de pure cession dont l’intention est de céder l’actif. Les caractéristiques contractuelles (test ‘‘Solely Payments of Principal & Interests’’ ou test ‘‘SPPI’’) : Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l’éligibilité définitive de l’instrument à une catégorie comptable de classement et d’évaluation. Lorsque l’instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test ‘‘SPPI’’. Sur la base des critères énoncés ci-dessus : - Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d’être détenu en vue d’en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test ‘‘SPPI’’. - Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d’être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test ‘‘SPPI’’. - Un instrument de dette qui n’est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C’est le cas notamment des instruments de dettes dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d’OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test ‘‘SPPI’’ indépendamment du modèle de gestion. S’agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction). En synthèse, l’application du volet classement et évaluation d’IFRS 9 devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers – OPCVM et instruments de capitaux propres – valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti. – Dépréciation La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues (‘‘Expected Credit Losses’’ ou ‘‘ECL’’) sur les crédits et les instruments de dettes évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales. Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d’IAS 39, elle est conditionnée à la constatation d’un événement objectif de perte avérée. L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts). La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut. Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique. La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut. L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘‘Loss Given Default’’ ou ‘‘LGD’’). Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes : - 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l’instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur douze mois ; - 2è étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ; - 3è étape : dans un troisième temps, dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité. Concernant la deuxième étape, le suivi et l’estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables. Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3è étape). Afin d’apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d’analyse : - Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s’imposent à l’ensemble des entités du Groupe ; - Un deuxième niveau lié à l’appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d’un portefeuille ou sous-portefeuille en étape 2 d’ECL à maturité). Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d’un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayés de plus de trente jours. Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires. Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite : - Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ; - L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté. En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales. – Comptabilité de couverture Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s’appliquent au périmètre suivant : - Toutes les opérations de micro-couverture ; et - Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement. Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d’IAS 39 (option). Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme : - Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou - Maintenir IAS 39 jusqu’à l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l’Union européenne). Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’appliquera pas ce volet de la norme. Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers. – Autres dispositions de première application La norme IFRS 9 permet d’appliquer de manière anticipée les dispositions relatives au risque de crédit propre des passifs financiers désignés en juste valeur par résultat sur option, à savoir la reconnaissance des variations de valeur liées au risque de crédit propre en autres éléments du résultat global non recyclables. Conformément à l’orientation du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’applique pas par anticipation ces dispositions. Par ailleurs, l’IASB a précisé le traitement comptable d’une modification non substantielle des termes contractuels d’une dette n’entraînant pas sa décomptabilisation. Désormais, l'impact de la modification est comptabilisé immédiatement en résultat avec maintien du TIE d'origine. – Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie intégrante du projet Groupe qui s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l’ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques. – Les étapes du projet et les réalisations à date Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur : - L’analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ; - L’identification des questions clés et des principaux sujets d’interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme. Après cette étape d’analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015. Par ailleurs, durant l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a été associée aux principales réalisations qui ont concerné : - Les chantiers normatifs avec l’identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s’est concrétisé par la rédaction d’un cadre méthodologique commun ; - Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ; - Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l’Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31 décembre 2015 de niveau Groupe ; - Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d’information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d’outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d’analyse des caractéristiques contractuelles permettant l’industrialisation du test ‘‘SPPI’’. L’ensemble de ces travaux de déploiement se sont poursuivis en 2017 et ont intégré des chiffrages d’impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l’Autorité Bancaire Européenne (ABE). En particulier, le Groupe a précisé la gouvernance transverse applicable au futur dispositif de provisionnement. Cette gouvernance s’appuiera sur le dispositif mis en place pour répondre aux exigences prudentielles CRR /CRD. La Direction des Risques du Groupe (‘DRG’) est responsable de la définition du cadre organisationnel et méthodologique Groupe ainsi que de sa diffusion au sein des entités. – Transition La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l’année 2018. – Norme IFRS 16 Contrats de location La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019. La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir. Une étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole a été réalisée au second trimestre 2017. À ce stade de l’avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l’interprétation de la norme. Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2017 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2017. Par ailleurs, plusieurs amendements et deux interprétations à des normes existantes ont été publiés par l’IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe qui s’appliquent sous réserve de leur adoption par l’Union européenne. Il s’agit d'une part de l'amendement à IFRS 12 Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d'autres entités, applicable au 1er janvier 2017 et des amendements à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions, à IAS 28 Participations dans des entreprises associées et à IAS 40 Immeubles de placement applicables au 1er janvier 2018, et d'un deuxième amendement à IAS 28 Participations dans des entreprises associées applicable au 1er janvier 2019. D’autre part, il s’agit de l’interprétation IFRIC 22 Transactions en monnaies étrangères et contrepartie anticipée applicable au 1er janvier 2018 et de l'interprétation IFRIC 23 Positions fiscales incertaines applicable au 1er janvier 2019. 1.2 Format de présentation des états financiers En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 7 novembre 2013. 1.3 Principes et méthodes comptables — Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment : - les activités des marchés nationaux et internationaux ; - les fluctuations des taux d’intérêt et de change ; - la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ; - les modifications de la réglementation ou de la législation. Cette liste n’est pas exhaustive. Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : - les instruments financiers évalués à la juste valeur ; - les participations non consolidées ; - les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ; - les plans de stock options ; - les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; - les dépréciations des créances ; - les provisions ; - les dépréciations des écarts d’acquisition ; - les actifs d’impôts différés ; - la valorisation des entreprises mises en équivalence ; - la participation aux bénéfices différés Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après. — Instruments financiers (IAS 32 et 39) Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne. Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier. — Titres à l’actif – Classification des titres à l’actif Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 : - actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ; - actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ; - prêts et créances ; - actifs financiers disponibles à la vente. – Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste. La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides. Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat). Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations. Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market. – Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que : - ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ; - ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des Actifs détenus jusqu’à l’échéance. Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39. La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39. Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti. – Prêts et créances La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenu fixe ou déterminable. Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus. Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti. – Actifs financiers disponibles à la vente La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation. Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat. L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ». – Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : L’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et donne lieu à une large fourchette d’évaluations possibles en fonction des éléments suivants : - La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A. ; - La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales ; - Les relations économiques et financières internes au groupe Crédit Agricole ; - La mise en commun de moyens ; et - La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole. En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres). – Dépréciation des titres Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat. Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes. Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc. Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de trois ans. – Valorisation des titres SAS Rue La Boétie : Les titres SAS Rue La Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs. A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) : - Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A. ; - Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. ; - Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A. ; - Constatation d’un résultat net déficitaire ; - Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ... Une dépréciation sera enregistrée en résultat conformément au paragraphe 66 d’IAS 39, dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritères fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes. Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances. La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi : - pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure ; - pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes. – Date d’enregistrement des titres Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation. — Reclassements d’actifs financiers Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance sont respectés. Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants : - des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ; - dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes. La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé. Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 "Reclassements d’instruments financiers". — Activité de crédits Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant. Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market. Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie. Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat. – Dépréciations de créances Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, telle que : - des difficultés financières importantes du débiteur ; - une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ; - l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ; - une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur. Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client. Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non-recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts. L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan. – Dépréciations sur base individuelle Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles. – Dépréciations sur base collective Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par un ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. – Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois : Dans le cadre de la réglementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39. L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction. Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant des pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat – Autres dépréciations sur base collective : Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. – Restructurations de créances Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux d'intérêt effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre : - la valeur comptable du prêt ; - et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement). La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt. Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés. Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration). – Encours en souffrance Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance). – Renégociations commerciales Les créances renégociées pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette même date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d’intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat. – Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20) Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20. – Passifs financiers La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers : - les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ; - les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ; - les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe. — Titres au passif – Distinction dettes – capitaux propres La distinction entre instruments de dettes et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels. Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle : - de remettre des liquidités ou un autre actif financier ; ou - d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables. Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette. – Produits de la collecte Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle. L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti. Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché. Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions". – Instruments dérivés Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture. La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie). – La comptabilité de couverture La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable. La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro. Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture : - éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ; - documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ; - démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté. Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out). De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts. La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers. L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante : - couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ; - couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ; - couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat. Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement. - couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts. - couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts. - couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation. – Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies : - le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ; - séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ; - les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte. – Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13. IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation. La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables. – Risque de contrepartie sur les dérivés La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (credit valuation adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (debit valuation adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés. – Hiérarchie de la juste valeur La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation – Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs. Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures. Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale. Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs. – Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1. Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles/accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché. Sont présentés en niveau 2 : - les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ; - les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation. – Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité. La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3. Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de produits structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché. Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat. Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie. – Absence de juste valeur reconnue pour un instrument de capitaux propres. Conformément aux principes d’IAS 39, si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cela concerne le titre SAS Rue La Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur est complexe. — Gains ou pertes nets sur instruments financiers – Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ; - les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie. Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture. – Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants : - les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ; - les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ; - les pertes de valeur des titres à revenu variable ; - les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ; - les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39. — Compensation des actifs et passifs financiers Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément. Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan. Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers. — Garanties financières données Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette. Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre : - celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels ; ou - le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 Produits des activités ordinaires. Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37. — Décomptabilisation des instruments financiers Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ; - ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée. Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs. Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif. Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie : - lorsqu’il arrive à extinction ; ou - lorsque les analyses quantitatives ou qualitatives concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration. — Provisions (IAS 37 et 19) La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif. Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les avantages au personnel ; - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux ; - les risques liés à l’épargne-logement. Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes. Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment : - le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ; - l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ; - la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées. L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations : - la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ; - les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes. Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions". — Avantages au personnel (IAS 19) Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories : - les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ; - les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ; - les indemnités de fin de contrat de travail ; - les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies. – Avantages à long terme Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus. Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différées versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions. La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies. – Avantages postérieurs à l’emploi - Régimes à prestations définies La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies. Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée. Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies"). Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover. Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations. Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies. Conformément à la norme IAS 19 révisé la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Le montant de la provision est égal à : - la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ; - diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante). Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM. Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005. - Régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé. — Impôts courants et différés Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe. L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices. L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif. Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles. La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants : Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par : - la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ; - la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction. Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible. Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés. Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas. Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation. Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci. Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part. L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré : - soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ; - soit par un regroupement d'entreprises. Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si : - l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et - les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale : a) soit sur la même entité imposable, b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés. Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique Impôts sur le bénéfice du compte de résultat. Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel. — Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40) Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations. Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles. Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constitués depuis leur mise en service. Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition. Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements et des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement. Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus. Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation. Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation : Composant Durée d’amortissement théorique Durée d’amortissement utilisé Foncier Non amortissable Non amortissable Gros œuvre 40 à 80 ans 25 ans Second œuvre 20 à 40 ans 25 ans Installations techniques 10 à 25 ans 10 ans Agencements 5 à 15 ans 10 ans Matériel informatique 4 à 7 ans (dégressif ou linéaire) 3 à 5 ans (dégressif ou linéaire) Matériel spécialisé 4 à 5 ans (dégressif ou linéaire) 5 ans Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés. Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan. — Opérations en devises (IAS 21) En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires. A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions : - sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ; - les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres. Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments : - les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ; - les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture. Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés : - en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ; - en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres. — Commissions sur prestations de services (IAS 18) Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent : - les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ; - lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture : a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes est respecté : i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable, ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise, iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable, b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue. — Contrats de location (IAS 17) Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière. S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur. Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à : - constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ; - décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ; - constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre : a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice, b) la valeur nette comptable des immobilisations louées, c) la provision pour impôts différés. Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci. En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés. S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif. — Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5) Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue. Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable. Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées. Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement. Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées. Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes : - elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ; - elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou, - elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente. Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat : - le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ; - le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées. 1. 4   Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28) — Périmètre de consolidation Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable. – Consolidation des Caisses Régionales Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales. Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée. Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier. Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole. Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée. C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional. Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international. La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques. – Notions de contrôle Conformément aux normes comptables internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après. Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité. Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances. Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysées afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité. Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle. Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. – Exclusions du périmètre de consolidation Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option. — Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale : - l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ; - la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint. L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés. Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées. La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition. Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate : - en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un écart d’acquisition complémentaire ; - en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat. — Retraitements et éliminations Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués. L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement. Les plus ou moins values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées. 2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2017 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 "Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017". La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a bénéficié au cours de l’exercice 2017 de dividendes de la part de la SAS Rue La Boétie d’un montant de 26,6 millions d’euros et de la SNC SACAM MUTUALISATION d’un montant de 7,6 millions d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait l’objet d’un contrôle fiscal de la Direction des Vérifications Nationales et Internationales (D.V.N.I.). Le redressement a donné lieu à la constitution d’une provision pour litige fiscal de 267 milliers d’euros. Constatation de 8,5 millions d’euros de charge d’impôt relative à l’étalement du stock de crédits d’impôt sur prêts à taux zéro. — Opération de titrisation Au 31/03/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses Régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Dans le cadre de cette titrisation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 50 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2017. Elle a souscrit pour 6 millions d’euros des titres subordonnés. 3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le Pilotage du Contrôle Permanent. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels. La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers. 3.1 Risque de crédit (Cf. Rapport de gestion) — Exposition maximale au risque de crédit L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée. (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte) 1 087 596 Instruments dérivés de couverture 12 125 25 537 Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable) 477 140 278 254 Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole) 19 927 18 231 Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle 14 672 606 14 040 381 Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance 873 929 872 635 Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations) 16 056 814 15 235 634 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 1 284 565 1 197 183 Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 373 503 290 780 Provisions - Engagements par signature -4 356 -3 604 Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions) 1 653 712 1 484 359 Exposition maximale au risque de crédit 17 710 526 16 719 993 Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Prêts et créances sur la clientèle 10 313 644 9 767 064 Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole) 372 179 312 884 La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques. — Concentrations par agent économique de l’activité de crédit – Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (En milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 1 394 810 337 36 208 1 394 566 Etablissements de crédit 19 711 0 0   19 711 Grandes entreprises 1 908 360 90 771 55 741 53 663 1 798 956 Clientèle de détail 11 591 687 275 418 135 484 48 853 11 407 350 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 914 568 366 526 191 261 102 724 14 620 583 (1) Dont encours restructurés pour 53 057 milliers d'euros. (En milliers d'euros) 31/12/2016 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total Administration générale 1 441 240 17 17 198 1 441 025 Etablissements de crédit 18 010       18 010 Grandes entreprises 1 898 565 96 633 59 200 35 710 1 803 655 Clientèle de détail 10 932 046 275 190 126 139 75 783 10 730 124 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 289 861 371 840 185 356 111 691 13 992 814 (1) Dont encours restructurés pour 28 680 milliers d'euros. – Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement en faveur de la clientèle Administration générale 169 281 132 059 Grandes entreprises 409 506 408 404 Clientèle de détail 703 528 651 720 Total Engagements de financement 1 282 315 1 192 183 Engagements de garantie en faveur de la clientèle Administration générale 16 16 Grandes entreprises 222 167 136 880 Clientèle de détail 33 903 32 705 Total Engagements de garantie 256 086 169 601 – Dettes envers la clientèle par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Administration générale 10 918 18 131 Grandes entreprises 2 349 698 2 078 498 Clientèle de détail 4 939 451 4 751 968 Total Dettes envers la clientèle 7 300 067 6 848 597 — Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit – Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) (En milliers d'euros) 31/12/2017 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 14 714 212 356 559 186 159 101 450 14 426 603 Autres pays de l'Union européenne 81 168 5 373 2 536 325 78 307 Autres pays d'Europe 84 516 2 680 2 060 804 81 652 Amérique du Nord 6 231 565 91 2 6 138 Amériques centrale et du Sud 469 7 6   463 Afrique et Moyen-Orient 21 088 1 145 310 120 20 658 Asie et Océanie (hors Japon) 6 599 197 99 23 6 477 Japon 285       285 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 914 568 366 526 191 261 102 724 14 620 583 (1) Dont encours restructurés pour 53 057 milliers d'euros. (En milliers d'euros) 31/12/2016 Encours bruts dont encours bruts dépréciés sur base individuelle Dépréciations individuelles Dépréciations collectives Total France (y compris DOM-TOM) 14 089 702 360 843 180 266 111 682 13 797 754 Autres pays de l'Union européenne 88 411 5 526 2 376   86 035 Autres pays d'Europe 72 766 2 715 1 901 9 70 856 Amérique du Nord 5 812 539 82   5 730 Amériques centrale et du Sud 768 7 5   763 Afrique et Moyen-Orient 24 454 1 812 679   23 775 Asie et Océanie (hors Japon) 7 648 398 47   7 601 Japon 300       300 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1) 14 289 861 371 840 185 356 111 691 13 992 814 (1) Dont encours restructurés pour 28 680 milliers d'euros. – Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements de financement en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 1 235 210 1 145 192 Autres pays de l'Union européenne 37 346 33 494 Autres pays d'Europe 8 716 12 348 Amérique du Nord 139 146 Amériques centrale et du Sud 41 34 Afrique et Moyen-Orient 739 826 Asie et Océanie (hors Japon) 116 135 Japon 8 8 Total Engagements de financement 1 282 315 1 192 183 Engagements de garantie en faveur de la clientèle France (y compris DOM-TOM) 255 343 167 029 Autres pays de l'Union européenne 263 443 Autres pays d'Europe 466 2 101 Amérique du Nord 14 14 Amériques centrale et du Sud 0 14 Total Engagements de garantie 256 086 169 601 – Dettes envers la clientèle par zone géographique (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 France (y compris DOM-TOM) 6 654 946 6 210 601 Autres pays de l'Union européenne 228 649 210 698 Autres pays d'Europe 353 591 365 127 Amérique du Nord 19 351 20 805 Amériques centrale et du Sud 8 838 8 480 Afrique et Moyen-Orient 24 597 24 549 Asie et Océanie (hors Japon) 8 444 6 505 Japon 1 651 1 832 Total Dettes envers la clientèle 7 300 067 6 848 597 — Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement – Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique (En milliers d'euros) 31/12/2017 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 90 jours > 90 jours à ≤ 180 jours > 180 jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres           539 958 31 535 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 830 Etablissements de crédit         0   830 Prêts et avances 172 021 2 684 1 081 0 175 786 175 265 293 985 Administration générale 28 257       28 257 301 244 Grandes entreprises 24 814 2 631 697   28 142 35 030 109 404 Clientèle de détail 118 950 53 384   119 387 139 934 184 337 Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 172 021 2 684 1 081 0 175 786 715 223 326 350 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés ≤ 90 jours > 90 jours à ≤ 180 jours > 180 jours à ≤ 1an > 1an Valeur comptable des actifs financiers en souffrance Instruments de capitaux propres           540 364 33 709 Instruments de dettes 0 0 0 0 0 0 878 Etablissements de crédit         0   878 Prêts et avances 189 601 732 45 164 0 235 497 186 484 297 047 Administration générale 9 691   3   9 694   215 Grandes entreprises 52 493 644 6 100   59 237 37 433 94 910 Clientèle de détail 127 417 88 39 061   166 566 149 051 201 922 Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement 189 601 732 45 164 0 235 497 726 848 331 634 3.2 Risque de marché (Cf. Rapport de gestion) — Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle. – Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 7 098 59 4 968 12 125 25 536 Swaps de taux d'intérêts 7 098 59 4 968 12 125 25 536 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 Sous-total 7 098 59 4 968 12 125 25 536 Opérations de change à terme       0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif 7 098 59 4 968 12 125 25 536 – Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 9 311 54 492 97 078 160 881 259 840 Swaps de taux d'intérêts 9 311 54 492 97 078 160 881 259 840 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 Autres instruments 0 0 0 0 0 Sous-total 9 311 54 492 97 078 160 881 259 840 Opérations de change à terme       0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif 9 311 54 492 97 078 160 881 259 840 – Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 2 211 874 1 087 583 Swaps de taux d'intérêts 2 202 874 1 078 577 Caps - floors - collars   9   9 6 Instruments de devises et or 0 0 0 0 2 Options de change       0 2 Autres instruments 0 0 0 0 11 Autres       0 11 Sous total 2 211 874 1 087 596 Opérations de change à terme       0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif 2 211 874 1 087 596 – Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations de gré à gré Total en valeur de marché Total en valeur de marché ≤1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Instruments de taux d'intérêt 2 218 2 897 3 117 3 015 Swaps de taux d'intérêts 2 209 2 897 3 108 3 009 Caps - floors - collars   9   9 6 Instruments de devises et or 0 0 0 0 0 Autres instruments 146 0 0 146 66 Autres 146     146 66 Sous total 148 218 2 897 3 263 3 090 Opérations de change à terme       0 0 Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif 148 218 2 897 3 263 3 090 — Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Total encours notionnel Total encours notionnel Instruments de taux d'intérêt 5 088 845 5 628 287 Swaps de taux d'intérêts 5 013 489 5 526 817 Caps - floors - collars 75 356 101 470 Instruments de devises et or 24 542 18 032 Options de change 24 542 18 032 Autres instruments 0 0 Sous-total 5 113 387 5 646 319 Opérations de change à terme 98 854 66 941 Total Notionnels 5 212 241 5 713 260 — Risque de change (Cf. Rapport de gestion) – Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Emprunts obligataires Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée Emprunts obligataires Dettes subordonnées à durée déterminée Dettes subordonnées à durée indéterminée EUR 35 645       15 074   Total 35 645 0 0 0 15 074 0 3.3 Risque de liquidité et de financement (Cf. Rapport de gestion) — Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 74 161 104 803 782 648 735 811 -136 394 1 561 029 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 736 941 1 073 266 4 310 907 8 773 743   14 894 857 Total 811 102 1 178 069 5 093 555 9 509 554 -136 394 16 455 886 Dépréciations           -293 985 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 16 161 901 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 76 573 133 247 552 429 728 578   1 490 827 Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement) 738 980 1 038 716 4 107 565 8 386 590   14 271 851 Total 815 553 1 171 963 4 659 994 9 115 168 0 15 762 678 Dépréciations           -297 047 Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle 15 465 631 — Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 520 853 2 874 021 2 847 279 1 888 247 9 130 400 Dettes envers la clientèle 5 442 913 159 495 1 565 954 131 705 7 300 067 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 6 963 766 3 033 516 4 413 233 2 019 952 16 430 467 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole) 1 400 720 2 674 290 2 463 238 2 151 702 8 689 950 Dettes envers la clientèle 4 856 028 351 902 1 519 266 121 401 6 848 597 Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle 6 256 748 3 026 192 3 982 504 2 273 103 15 538 547 — Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 151 397 13 2 550 60 000 213 960 Emprunts obligataires       35 645 35 645 Total Dettes représentées par un titre 151 397 13 2 550 95 645 249 605 Dettes subordonnées Total Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Total Dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 51 602 110 012 152 400 60 000 374 014 Emprunts obligataires 0 0 0 0 0 Total Dettes représentées par un titre 51 602 110 012 152 400 60 000 374 014 Dettes subordonnées Dettes subordonnées à durée déterminée 72 15 002     15 074 Titres et emprunts participatifs   1     1 Total Dettes subordonnées 72 15 003 0 0 75 3.4 Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change (Cf. Rapport de gestion) — Couverture de juste valeur Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe. — Couverture de flux de trésorerie Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable. Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable. — Couverture d’un investissement net en devise Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères. — Instruments dérivés de couverture (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur de marché Montant Valeur de marché Montant Positive Négative Notionnel Positive Négative Notionnel Couverture de juste valeur 12 125 160 881 4 799 887 25 536 259 840 5 464 343 Taux d'intérêt 12 125 160 881 4 799 887 25 536 259 840 5 464 343 Couverture de flux de trésorerie 0 0 70 714 1 0 96 190 Taux d'intérêt 0 0 70 714 1 0 96 190 Total Instruments dérivés de couverture 12 125 160 881 4 870 601 25 537 259 840 560 533 3.5 Gestion du capital et ratios réglementaires Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes "adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit" et "conglomérats financiers", la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan. La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché. Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019. Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu’à la fin de la période transitoire prévue fin 2017. Les fonds propres sont répartis en trois catégories : - les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ; - les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 ; - les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans. Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive. Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la "directive conglomérat financier", sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques. En 2017 comme en 2016 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu aux exigences réglementaires. 4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 4.1 Produits et charges d’intérêts (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Sur opérations avec les établissements de crédit 757 413 Sur opérations internes au Crédit Agricole 44 877 50 947 Sur opérations avec la clientèle 375 407 412 179 Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente 0 18 Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 13 040 13 876 Intérêts courus et échus des instruments de couverture 18 179 29 777 Produits d'intérêts (1) (2) 452 260 507 210 Sur opérations avec les établissements de crédit -1 113 -1 031 Sur opérations internes au Crédit Agricole -80 880 -98 126 Sur opérations avec la clientèle -49 701 -67 903 Sur dettes représentées par un titre -1 064 -1 474 Sur dettes subordonnées -506 -581 Intérêts courus et échus des instruments de couverture -70 440 -94 422 Charges d'intérêts -203 704 -263 537 (1) Dont 9 522 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2017 contre 9 525 milliers d'euros au 31 décembre 2016. (2) Dont 13 553 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2017 contre 12 618 milliers d'euros au 31 décembre 2016. 4.2 Commissions nettes (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits Charges Net Produits Charges Net Sur opérations avec les établissements de crédit 451 -60 391 427 -62 365 Sur opérations internes au Crédit Agricole 20 216 -18 755 1 461 22 048 -17 630 4 418 Sur opérations avec la clientèle 69 773 -1 108 68 665 66 332 -1 374 64 958 Sur opérations sur titres 0 0 0 0 -1 -1 Sur opérations de change 165 0 165 167 0 167 Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan 416 -141 275 96 0 96 Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers 142 861 -17 984 124 877 140 020 -15 151 124 869 Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues 3 640 -467 3 173 3 565 -292 3 273 Produits nets des commissions 237 522 -38 515 199 007 232 655 -34 510 198 145 4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature -65 -333 Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger) 632 722 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 567 389 Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit : (En milliers d'euros) 31/12/2017 Profits Pertes Net Couvertures de juste valeur 175 112 -175 112 0 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 78 608 -96 504 -17 896 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 96 504 -78 608 17 896 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 248 258 -248 258 0 Variations de juste valeur des éléments couverts 90 871 -157 387 -66 516 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 157 387 -90 871 66 516 Total Résultat de la comptabilité de couverture 423 370 -423 370 0 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Profits Pertes Net Couvertures de juste valeur 188 326 -188 326 0 Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts 96 514 -91 812 4 702 Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures) 91 812 -96 514 -4 702 Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers 381 471 -381 471 0 Variations de juste valeur des éléments couverts 194 559 -186 912 7 647 Variations de juste valeur des dérivés de couverture 186 912 -194 559 -7 647 Total Résultat de la comptabilité de couverture 569 797 -569 797 0 4.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dividendes reçus 35 987 28 605 Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1) 2 148 1 165 Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) -163 -65 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 37 972 29 705 (1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque". Les dépréciations durables du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2017, se décomposent de la manière suivante : -224 K€ pour SACAM SANTEFFI, -1 957 K€ pour SACAM FIA-NET, 8 K€ pour CA INNOVE. 4.5 Produits et charges nets des autres activités (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Produits nets des immeubles de placement -38 -18 Autres produits (charges) nets 474 452 Produits (charges) des autres activités 436 434 4.6 Charges générales d’exploitation (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Charges de personnel -175 978 -170 014 Impôts, taxes et contributions réglementaires (1) -12 612 -15 208 Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation -88 727 -88 131 Charges générales d'exploitation -277 317 -273 353 (1) Dont 1 575 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution. — Honoraires des commissaires aux comptes Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2017 est donnée ci-dessous : – Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (En milliers d'euros hors taxes) Ernst & Young Expertea Total 2017 2017 2016 2017 2016 Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés 167 187 51 54 218 Emetteur 167 187 51 54 218 Services autres que la certification des comptes (1) 0 22 0 0 0 Emetteur   22     0 Total 167 209 51 54 218 (1) A la différence de ce qui a été publié en 2016, les missions relatives aux diligences directement liées et aux autres prestations d'avant le 17 juin 2016 ont été agrégées avec celles relatives aux services autres que la certification des comptes faisant suite à la réforme européenne de l'audit de juin 2016. 4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux amortissements -17 518 -17 636 Immobilisations corporelles -17 040 -17 230 Immobilisations incorporelles -478 -406 Dotations (reprises) aux dépréciations -89 -670 Immobilisations corporelles -537 0 Immobilisations incorporelles 448 -670 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles -17 607 -18 306 4.8 Coût du risque (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dotations aux provisions et aux dépréciations -445 710 -50 648 Prêts et créances -441 124 -45 019 Autres actifs -42 -37 Engagements par signature -1 876 -1 195 Risques et charges -2 668 -4 397 Reprises de provisions et de dépréciations 426 434 25 667 Prêts et créances 422 353 23 120 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 48 47 Autres actifs 47 387 Engagements par signature 1 124 843 Risques et charges 2 862 1 270 Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions -19 276 -24 981 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés -1 409 -874 Récupérations sur prêts et créances amortis 448 908 Décotes sur crédits restructurés -44 -90 Pertes sur engagements par signature -52 0 Autres pertes -436 -329 Coût du risque -20 769 -25 366 4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation -532 -247 Plus-values de cession 0 65 Moins-values de cession -532 -312 Gains ou pertes nets sur autres actifs -532 -247 4.10 Impôts — Charge d’impôt (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Charge d'impôt courant -66 919 -46 767 Charge d'impôt différé (1) 9 258 -5 554 Charge d'impôt de la période -57 661 -52 321 (1) Dont 5 282 milliers d’euros de charge d’impôt différés au titre de l’exercice 2017 lié à la publication de la loi de finance 2018 portant progressivement le taux d’imposition courant de 34,43% en 2018 à 25,83% à partir de 2022. — Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté Au 31 décembre 2017 (En milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 170 313 Taux d'impôt théorique 33,43% 58 638 Effet des différences permanentes   -10 026 Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères     Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires   79 Effet de l'imposition à taux réduit   250 Changement de taux     Effet des autres éléments   8 720 Taux et charge effectifs d'impôt   Taux d'impôt constaté 33,86% 57 661 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2017. Au 31 décembre 2016 (En milliers d'euros) Base Taux d'impôt Impôt Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence 155 071 Taux d'impôt théorique 34,43% 53 392 Effet des différences permanentes   -8 627 Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères     Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires   -359 Effet de l'imposition à taux réduit   -222 Changement de taux     Effet des autres éléments   8 137 Taux et charge effectifs d'impôt   Taux d'impôt constaté 33,74% 52 321 Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016. 4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période : — Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 36 710 2 286 Ecart de réévaluation de la période  38 694 3 446 Transfert en résultat  -1 984 -1 160 Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -348 -131 Ecart de réévaluation de la période  161 -503 Autres variations  -509 372 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence -1 251 257 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 35 111 2 412 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -264 -2 961 Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence -264 427 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -528 -2 534 Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres 34 583 -122 Dont part du Groupe 34 583 -122 — Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variation 31/12/2017 Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Brut Impôt Net d'impôt Net dont part Groupe Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente 2 286 257 2 543   34 424 -1 636 32 788   36 710 -1 379 35 331   Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture -131   -131   -217 128 -89   -348 128 -220   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables 2 155 257 2 412 2 412 34 207 -1 508 32 699 32 699 36 362 -1 251 35 111 35 111 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi -2 961 427 -2 534   2 697 -691 2 006   -264 -264 -528   Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables -2 961 427 -2 534 -2 534 2 697 -691 2 006 2 006 -264 -264 -528 -528 Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres -806 684 -122 -122 36 904 -2 199 34 705 34 705 36 098 -1 515 34 583 34 583 5. Informations sectorielles – Définition des secteurs opérationnels La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités. 6. Notes relatives au bilan 6.1 Caisse, banques centrales (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actif Passif Actif Passif Caisse 83 642   79 242   Banques centrales 85 516   79 419   Valeur au bilan 169 158 0 1 0 6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat — Actifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 087 596 Valeur au bilan 1 087 596 — Actifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Instruments dérivés 1 087 596 Valeur au bilan 1 087 596 Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie. — Passifs financiers à la juste valeur par résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 263 3 090 Valeur au bilan 3 263 3 090 — Passifs financiers détenus à des fins de transaction (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Instruments dérivés 3 263 3 090 Valeur au bilan 3 263 3 090 6.3 Instruments dérivés de couverture L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change. 6.4 Actifs financiers disponibles à la vente (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Valeur au bilan Gains latents Pertes latentes Obligations et autres titres à revenu fixe 477 140 928 -8 278 254 142 -1 Actions et autres titres à revenu variable (2) 7 562 141 -80 40 352 169 -34 Titres de participation non consolidés 1 165 172 48 746 -1 891 1124578 11995 -1148 Total des titres disponibles à la vente 1 649 874 49 815 -1 979 1 443 184 12 306 -1 183 Créances disponibles à la vente             Total des créances disponibles à la vente 0 0 0 0 0 0 Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) 1 649 874 49 815 -1 979 1 443 184 12 306 -1 183 Impôts   -2 348 3   -972 6 Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)   47 467 -1 976   11 334 -1 177 (1) Dont 31 540 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2017 et 33 714 milliers d'euros au 31 décembre 2016. (2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 522 182 milliers d’euros au 31 décembre 2017 comme au 31 décembre 2016. 6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle — Prêts et créances sur les établissements de crédit (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Etablissements de crédit Titres de dettes 0 0 Prêts et avances 19 711 18 010 Comptes et prêts 17 023 15 322 dont comptes ordinaires débiteurs sains 13 962 12 884 Prêts subordonnés 2 688 2 688 Valeur brute 19 711 18 010 Dépréciations 0 0 Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit 19 711 18 010 Opérations internes au Crédit Agricole Titres de dettes 0 0 Prêts et avances 1 541 318 1 472 817 Comptes ordinaires 226 244 33 254 Comptes et avances à terme 1 315 074 1 439 563 Prêts et créances internes au Crédit Agricole 1 541 318 1 472 817 Valeur au bilan 1 561 029 1 490 827 — Prêts et créances sur la clientèle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Opérations avec la clientèle Titres de dettes 2 624 2 624 Titres non cotés sur un marché actif 2 624 2 624 Prêts et avances 14 892 233 14 269 227 Créances commerciales 9 896 9 160 Autres concours à la clientèle 14 734 366 14 105 134 Avances en comptes courants d'associés 19 155 19 108 Comptes ordinaires débiteurs 128 816 135 825 Valeur brute 14 894 857 14 271 851 Dépréciations -293 985 -297 047 Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle 14 600 872 13 974 804 Valeur au bilan 14 600 872 13 974 804 6.6 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Effets publics et valeurs assimilées 352 725 347 514 Obligations et autres titres à revenu fixe 522 029 525 994 Total 874 754 873 508 Dépréciations -825 -873 Valeur au bilan 873 929 872 635 6.7 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue — Titrisations Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs. Les titrisations consolidées intégralement auto souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7. 6.8 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers (En milliers d'euros) 31/12/2016 Dotations Reprises et utilisations 31/12/2017 Créances sur les établissements de crédit       0 Créances sur la clientèle 297 047 447 809 -450 871 293 985 dont dépréciations collectives 111 691 386 692 -395 659 102 724 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 873   -48 825 Actifs disponibles à la vente 33 714 163 -2 337 31 540 Autres actifs financiers 2 238 42 -49 2 231 Total Dépréciations des actifs financiers 333 872 448 014 -453 305 328 581 (En milliers d'euros) 31/12/2015 Dotations Reprises et utilisations 31/12/2016 Créances sur les établissements de crédit         Créances sur la clientèle 288 510 51 730 -43 193 297 047 dont dépréciations collectives 108 767 6 107 -3 183 111 691 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 920   -47 873 Actifs disponibles à la vente 33 649 65   33 714 Autres actifs financiers 2 965 37 -764 2 238 Total Dépréciations des actifs financiers 326 044 51 832 -44 004 333 872 6.9 Exposition au risque souverain Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement. L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture. Les expositions significatives de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au risque souverain sont les suivantes : — Activité bancaire 31/12/2017 Expositions nettes de dépréciations (En milliers d'euros) Dont portefeuille bancaire Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) Total activité banque brut de couvertures Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers disponibles à la vente Actifs à la juste valeur par résultat Prêts et créances France 352 725         352 725   352 725 Total 352 725 0 0 0 0 352 725 0 352 725 31/12/2016 Expositions nettes de dépréciations (En milliers d'euros) Dont portefeuille bancaire Total activité banque brut de couvertures Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente Total activité banque net de couvertures Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Actifs financiers disponibles à la vente Actifs à la juste valeur par résultat Prêts et créances Dont portefeuille de négociation (hors dérivés) France 347 514         347 514   347 514 Total 347 514 0 0 0 0 347 514 0 347 514 6.10 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle — Dettes envers les établissements de crédit (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Etablissements de crédit     Comptes et emprunts 2 709 2 688 Titres donnés en pension livrée 0 38 Total 2 709 2 726 Opérations internes au Crédit Agricole     Comptes ordinaires créditeurs 155 977 38 639 Comptes et avances à terme 8 971 714 8 648 585 Total 9 127 691 8 687 224 Valeur au bilan 9 130 400 8 689 950 — Dettes envers la clientèle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Comptes ordinaires créditeurs 5 110 557 4 495 783 Comptes d'épargne à régime spécial 48 590 47 459 Autres dettes envers la clientèle 2 140 920 2 305 355 Valeur au bilan 7 300 067 6 848 597 6.11 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Dettes représentées par un titre     Titres de créances négociables 213 960 374 014 Emprunts obligataires 35 645   Valeur au bilan 249 605 374 014 Dettes subordonnées     Dettes subordonnées à durée déterminée 0 15 074 Valeur au bilan 0 74 6.12 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers — Compensation – Actifs financiers Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) 31/12/2017 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation (1) Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement (1) et (2) Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 12 730   12 730     12 730 Prises en pension de titres     0     0 Total des actifs financiers soumis à compensation 12 730 0 12 730 0 0 12 730 Nature des instruments financiers (En milliers d'euros) 31/12/2016 Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation (1) Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement (1) et (2) Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 26 133   26 133     26 133 Prises en pension de titres 129 494 129 494 0     0 Total des actifs financiers soumis à compensation 155 627 129 494 26 133 0 0 26 133 — Compensation – Passifs financiers Nature des instruments financiers ( En milliers d'euros) 31/12/2017 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation (1) Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement (1) et (2) Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 164 144   164 144     164 144 Mises en pension de titres     0     0 Total des passifs financiers soumis à compensation 164 144 0 164 144 0 0 164 144 Nature des instruments financiers ( En milliers d'euros) 31/12/2016 Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation (1) Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement (1) et (2) Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse Autres montants compensables sous conditions Montant net après l'ensemble des effets de compensation Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie Dérivés 262 930   262 930     262 930 Mises en pension de titres 129 617 129 494 123     123 Total des passifs financiers soumis à compensation 392 547 129 494 263 053 0 0 3 6.13 Actifs et passifs d’impôts courants et différés (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Impôts courants 16 502 23 221 Impôts différés 56 398 48 649 Total Actifs d'impôts courants et différés 72 900 71 870 Impôts courants 76 0 Impôts différés 3 3 Total Passifs d'impôts courants et différés 79 3 Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit : (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Impôts différés Actif Impôts différés Passif Impôts différés Actif Impôts différés Passif Décalages temporaires comptables-fiscaux 65 186 0 50 724 716 Charges à payer non déductibles         Provisions pour risques et charges non déductibles 37 265   43 442   Autres différences temporaires 27 921   7 282 716 Impôts différés sur réserves latentes -1 301 0 2 840 3 404 Actifs disponibles à la vente -4 165 -2 615   900 Couvertures de Flux de Trésorerie 124 1 265 181 1 450 Gains et pertes sur écarts actuariels 2 740 1 350 2 659 1 054 Impôts différés sur résultat -7 487 3 19 819 Total Impôts différés 56 398 3 53 583 4 939 Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale. 6.14 Comptes de régularisation actif, passif et divers — Comptes de régularisation et actifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres actifs 304 973 390 893 Comptes de stocks et emplois divers 2 462 2 831 Débiteurs divers (1) 302 457 388 019 Comptes de règlements 54 43 Comptes de régularisation 151 280 117 826 Comptes d'encaissement et de transfert 71 479 53 548 Comptes d'ajustement et comptes d'écarts 9 9 Produits à recevoir 56 271 53 284 Charges constatées d'avance 1 096 421 Autres comptes de régularisation 22 425 10 564 Valeur au bilan 456 253 508 719 (1) Dont 801 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution Unique versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution Unique, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention. — Comptes de régularisation et passifs divers (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Autres passifs (1) 85 015 78 924 Créditeurs divers 82 500 76 867 Versements restant à effectuer sur titres 2 515 2 057 Comptes de régularisation 240 631 236 468 Comptes d'encaissement et de transfert (2) 34 476 30 832 Produits constatés d’avance 123 693 116 832 Charges à payer 77 574 73 722 Autres comptes de régularisation 4 888 15 082 Valeur au bilan 325 646 315 392 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées. (2) Les montants sont indiqués en net. 6.15 Co-entreprises et entreprises associées Le Groupe Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de participation dans des co-entreprises ou des entreprises associées. 6.16 Immeubles de placement (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Valeur brute 1 353     28     1 381 Amortissements et dépréciations -481     -38     -519 Valeur au bilan (1) 872 0 0 -10 0 0 862 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Valeur brute 1 489   3 -139     1 353 Amortissements et dépréciations -489   -37 45     -481 Valeur au bilan (1) 1 000 0 -34 -94 0 0 872 (1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple. La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 862 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 872 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 6.17 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions, regroupements d'entreprises) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 336 395 18 373 -521   354 247 Amortissements et dépréciations (1) -232 756 -17 576 468   -249 864 Valeur au bilan 103 639 0 797 -53 0 0 104 383 Immobilisations incorporelles Valeur brute 30 121 694 -479   30 336 Amortissements et dépréciations -19 870 -508 478   -19 900 Valeur au bilan 10 251 0 186 -1 0 0 10 436 (1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Augmentations (acquisitions, regroupements d'entreprises) Diminutions (cessions et échéances) Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Immobilisations corporelles d'exploitation Valeur brute 318 661 18 370 -573   -63 336 395 Amortissements et dépréciations (1) -216 007 -17 230 481   -232 756 Valeur au bilan 102 654 0 1 140 -92 0 -63 103 639 Immobilisations incorporelles Valeur brute 29 767 633 -279   30 121 Amortissements et dépréciations -18 810 -1 076 16   -19 870 Valeur au bilan 10 957 0 -443 -263 0 0 10 251 (1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple. 6.18 Provisions (En milliers d'euros) 31/12/2016 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2017 Risques sur les produits épargne-logement 19 027       -5 298     13 729 Risques d’exécution des engagements par signature 3 604   1 876   -1 124     4 356 Risques opérationnels 5 769   1 420   -22     7 167 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 8 539   118 -133 -41   -169 8 314 Litiges divers 20 177   1 591 -469 -2 746     18 553 Participations 1 478       -458     1 020 Restructurations         -570     -570 Autres risques 19 649   4 806 -6 301       18 154 Total 78 243 0 9 811 -6 903 -10 259 0 -169 70 723 (1) Dont 6 473 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 841 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. (En milliers d'euros) 31/12/2015 Variations de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion Autres mouvements 31/12/2016 Risques sur les produits épargne-logement 13 743   5 284         19 027 Risques d’exécution des engagements par signature 3 252   1 195   -843     3 604 Risques opérationnels 4 632   1 137         5 769 Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) 5 743   212 -115 -35   2 734 8 539 Litiges divers 18 153   3 631 -65 -1 542     20 177 Participations 1 251   227         1 478 Restructurations               0 Autres risques 19 941   7 718 -7 682 -328     19 649 Total 66 715 0 19 404 -7 862 -2 748 0 2 734 7 843 (1) Dont 6 672 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 866 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail. — Provision épargne-logement : – Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans 462 381 1 159 772 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 891 831 454 821 Ancienneté de plus de 10 ans 985 817 553 117 Total plans d'épargne-logement 2 340 030 2 167 709 Total comptes épargne-logement 192 243 176 026 Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement 2 532 272 2 343 734 L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007. Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2017 pour les données au 31 décembre 2017 et à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016. – Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Plans d'épargne-logement 2 099 3 001 Comptes épargne-logement 6 607 9 445 Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement 8 706 12 446 – Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement (En milliers d'euros) 31/12/17 31/12/16 Plans d'épargne-logement Ancienneté de moins de 4 ans -654 -7 965 Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans -7 387 -2 599 Ancienneté de plus de 10 ans -5 689 -8 463 Total plans d'épargne-logement -13 730 -19 027 Total comptes épargne-logement 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -13 730 -19 027 (En milliers d'euros) 01/01/17 Dotations Reprises 31/12/17 Plans d'épargne-logement -19 027 0 5 298 -13 730 Comptes épargne-logement 0 0 Total provision au titre des contrats épargne-logement -19 027 0 5 298 -13 730 L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ». 6.19 Capitaux propres — Composition du capital au 31 décembre 2017 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération. Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA). Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts. La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS. Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947. A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent. Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées. Répartition du capital de la Caisse Régionale Nombre de titres au 01/01/2017 Nombre de titres émis Nombre de titres remboursés Nombre de titres au 31/12/2017 % du capital % des droits de vote Certificats Coopératifs d'associés (CCA) 1 386 816 0 0 1 386 816 25.00% 0.00% Dont part Sacam Mutualisation 1 386 816 1 386 816 25.00% Parts sociales 4 160 470 0 0 4 160 470 75.00% 100.00% Dont 52 Caisses Locales 4 160 448 4 160 448 75.00% 92.20% Dont 21 administrateurs de la CR 21 21 7.45% Dont Sacam Mutualisation 1 1 0.35% Total 5 547 286 0 0 5 547 286 100.00% 100.00% La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation. Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA. Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédant la date de l'Assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publié par le ministre chargé de l’économie (loi « Sapin 2 » du 9 décembre 2016). La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’Assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales. Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées. — Dividendes Au titre de l’exercice 2017, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 30 mars 2018 un dividende net par CCA de 5,49 euros et 0,44 euros par part sociale, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale. – Dividendes Année de rattachement du dividende Par CCA Par Part Sociale Montant Net Montant Net 2014 6.06 0.28 2015 5.68 0.27 2016 5.72 0.27 Prévu 2017 5.49 0.44 – Dividendes payés au cours de l’exercice Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 647 milliers d’euros en 2017. – Affectation du résultat et fixation du dividende 2017 L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2017 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 30 mars 2018. Le texte de la résolution est le suivant : « L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2017, se soldant par un bénéfice de 101 695 637,77 € » (En euros) 31/12/2017 Bénéfice 101 695 637.77 Intérêts aux parts aux Caisses Locales -1 840 998.28 Intérêts aux parts à SACAM Mutualisation -0.44 Intérêts aux parts aux autres détenteurs -9.24 Rémunération des C.C.A. détenus par SACAM Mutualisation -7 613 619.84 Solde 92 241 009.97 Affectation des ¾ à la réserve légale 69 180 757.48 Autres réserves 23 060 252.49 6.20 Participations ne donnant pas le contrôle Le Groupe consolidé Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif. 6.21 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle. L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle. Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ». (En milliers d'euros) 31/12/2017 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 169 158 0 0 0   169 158 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 0 2 211 874   1 087 Instruments dérivés de couverture 4 039 3 059 59 4 968   12 125 Actifs financiers disponibles à la vente 277 073     200 067 1 172 734 1 649 874 Prêts et créances sur les établissements de crédit 74 161 104 803 782 648 735 811 -136 394 1 561 029 Prêts et créances sur la clientèle 625 061 1 032 583 4 245 384 8 697 844   14 600 872 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 85 949         85 949 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 39 151 68 188 372 066 394 524   873 929 Total Actifs financiers par échéance 1 274 592 1 208 635 5 400 368 10 034 088 1 036 340 18 954 023 Banques centrales           0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 146 2 218 2 897   3 263 Instruments dérivés de couverture 814 8 497 54 492 97 078   160 881 Dettes envers les établissements de crédit 1 520 853 2 874 021 2 847 279 1 888 247   9 130 400 Dettes envers la clientèle 5 442 913 159 495 1 565 954 131 705   7 300 067 Dettes représentées par un titre 151 397 13 2 550 95 645   249 605 Dettes subordonnées 0 0 0 0   0 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux -1 185         -1 185 Total Passifs financiers par échéance 7 114 938 3 042 028 4 470 493 2 215 572 0 16 843 031 (En milliers d'euros) 31/12/2016 ≤ 3 mois > 3 mois à ≤ 1 an > 1 an à ≤ 5 ans > 5 ans Indéterminée Total Caisse, banques centrales 158 661 0 0 0   158 661 Actifs financiers à la juste valeur par résultat 13 1 194 388   596 Instruments dérivés de couverture 1 766 6 033 14 440 3 298   25 537 Actifs financiers disponibles à la vente 132 641 0 0 145 613 1 164 930 1 443 184 Prêts et créances sur les établissements de crédit 76 573 133 247 552 429 728 578   1 490 827 Prêts et créances sur la clientèle 529 877 1 016 051 4 074 929 8 351 412 2 535 13 974 804 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 144 381         144 381 Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 29 451 69 036 329 132 445 014   872 633 Total Actifs financiers par échéance 1 073 363 1 224 368 4 971 124 9 674 303 1 167 465 18 110 623 Banques centrales 0 0 0 0   0 Passifs financiers à la juste valeur par résultat 75 2 195 2 819   3 091 Instruments dérivés de couverture 1 839 3 546 112 685 141 770   259 840 Dettes envers les établissements de crédit 1 400 720 2 674 290 2 463 238 2 151 702   8 689 950 Dettes envers la clientèle 4 856 028 351 902 1 519 266 121 401   6 848 597 Dettes représentées par un titre 51 602 110 012 152 400 60 000   374 014 Dettes subordonnées 72 15 003 0 0   15 075 Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux 10 183         10 183 Total Passifs financiers par échéance 6 320 519 3 154 755 4 247 784 2 477 692 0 00 750 7. Avantages au personnel et autres rémunérations 7.1 Détail des charges de personnel (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Salaires et traitements (1) 94 969 92 217 Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies) 10 123 9 856 Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies) 2 703 2 461 Autres charges sociales 32 097 31 916 Intéressement et participation 16 271 16 142 Impôts et taxes sur rémunération 19 815 17 422 Total Charges de personnel 175 978 170 014 (1) Dont indemnités liées à la retraite pour 1 058 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 723 milliers d’euros au 31 décembre 2016. Dont médailles du travail pour 132 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 116 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 7.2 Effectifs de la période   Effectif moyen Effectif fin de période Effectifs 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2017 31/12/2016 France 2 384 2 328 2 645 2 639 Total 2 384 2 328 2 645 639 7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer. 7. 4  Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies — Variation dette actuarielle (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle au 31/12/N-1  41 076 36 517 Coût des services rendus sur l'exercice 2 573 2 330 Coût financier 564 745 Variation de périmètre -19 -130 Prestations versées (obligatoire) -2 184 -1 390 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 284 -250 (Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 155 3 254 Dette actuarielle au 31/12/N 42 449 41 076 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d’expérience — Détail de la charge comptabilisée au résultat (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Toutes zones Toutes zones Coût des services 2 573 2 330 Charge/produit d'intérêt net 57 78 Impact en compte de résultat au 31/12/N 2 630 2 408 — Détail des gains et pertes comptabilisés en gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Toutes zones Toutes zones Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1 4 479 9 472 Gains/(pertes) actuariels sur l'actif -173 -304 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1) 284 -358 Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1) 155 -1 024 Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N 4 475 7 786 (1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience. — Variation de juste valeur des actifs (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Toutes zones Toutes zones Juste valeur des actifs au 31/12/N-1 34 403 32 545 Intérêt sur l'actif (produit) 507 667 Gains/(pertes) actuariels 173 44 Cotisations payées par l'employeur 3 095 2 668 Variation de périmètre -19 -131 Prestations payées par le fonds -2 184 -1 390 Juste valeur des actifs au 31/12/N 35 976 34 403 — Position nette (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Toutes zones Toutes zones Dette actuarielle fin de période 42 449 41 076 Juste valeur des actifs fin de période -35 976 -34 403 Position nette (passif) / actif fin de période 6 473 6 673 — Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Zone euro Zone euro Taux d'actualisation (1) 1.38% 1.37% Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement 1.58% 1.58% Taux attendus d'augmentation des salaires (2) de 2.00% à 3.50% de 2.00% à 3.50% Taux d'évolution des coûts médicaux N.C. N.C. (1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice [préciser l’indice de référence. Pour les entités de la zone Euro, il s'agit de l'indice iboxx AA]. (2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres). — Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (En milliers d'euros) Zone euro En % En montant Actions 9.40% 3 382 Obligations 83.40% 30 004 Immobiliers 7.20% 2 590 Au 31 décembre 2017, les taux de sensibilité démontrent que : - une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement comprise entre 0,90% et 6,35%; - une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement comprise entre 0,90% et 6,93%. 7.5 Autres avantages sociaux La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement le 30 juin 2016, amendé par l'avenant du 20 juin 2017, qui couvre la période de 2016 à 2018. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 16 271 milliers d’euros. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 841 milliers d’euros. Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces engagements sociaux (retraite) et assimilés s’élèvent à 6 473 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2017. 7.6 Rémunérations de dirigeants Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/2017 à 2 230 milliers d'euros. 8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties — Engagements donnés et reçus (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Engagements donnés 7 045 302 7 265 925 Engagements de financement 1 284 681 1 201 322 Engagements en faveur des établissements de crédit 2 366 9 139 Engagements en faveur de la clientèle 1 282 315 1 192 183 Ouverture de crédits confirmés 592 316 594 785 Ouverture de crédits documentaires 1 411 2 039 Autres ouvertures de crédits confirmés 590 905 592 746 Autres engagements en faveur de la clientèle 689 999 597 398 Engagements de garantie 373 830 290 880 Engagements d'ordre d'établissement de crédit 117 744 121 279 Autres garanties 117 744 121 279 Engagements d'ordre de la clientèle 256 086 169 601 Cautions immobilières 93 472 101 007 Autres garanties d'ordre de la clientèle 162 614 68 594 Autres engagements donnés (1) 5 386 791 5 773 723 Engagements reçus 6 968 733 6 504 526 Engagements de financement 69 270 94 338 Engagements reçus des établissements de crédit 69 270 94 338 Engagements de garantie 6 899 463 6 410 188 Engagements reçus des établissements de crédit 301 189 306 428 Engagements reçus de la clientèle 6 598 274 6 103 760 Garanties reçues des administrations publiques et assimilées 1 175 696 1 001 214 Autres garanties reçues 5 422 578 102 546 (1) Dont 240 807 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 625 575 milliers d’euros. — Instruments financiers remis et reçus en garantie (En milliers d'euros) 31/12/2017 31/12/2016 Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)     Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …) 5 145 984 5 532 916 Titres prêtés -283 -283 Titres et valeurs donnés en pension 0 123 Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie 5 145 701 5 532 756 Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Côte d’Azur n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement. — Créances apportées en garantie Au cours de l’année 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 5 145 984 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 532 916 milliers d’euros en 2016. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances. En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté : - 3 365 356 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3 269 277 milliers d’euros en 2016 ; - 545 944 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 755 259 milliers d’euros en 2016 ; - 1 234 684 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 508 380 milliers d’euros en 2016. — Garanties détenues et actifs reçus en garantie La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.  Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties. 9. Reclassements d’instruments financiers — Principes retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. Les reclassements hors de la catégorie "Actifs financiers détenus à des fins de transaction" ou hors de la catégorie "Actifs financiers disponibles à la vente" ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement. — Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré en 2017 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008. 10. Juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation. La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion “d’exit price”). Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs. Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés. La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13. Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif. Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté. Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé. Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment : - des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux du marché ; - des actifs ou passifs à court terme pour lesquels il est considéré que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ; - des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ; - des actifs ou passifs exigibles à vue ; - des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables. 10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation. — Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2017 Juste valeur au 31 décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan           Prêts et créances 16 161 901 16 666 561 0 16 666 561 0 Créances sur les établissements de crédit 1 561 029 1 577 541 0 1 577 541 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 240 206 240 201   240 201   Comptes et prêts à terme 1 318 135 1 334 310   1 334 310   Prêts subordonnés 2 688 3 030   3 030   Créances sur la clientèle 14 600 872 15 089 020 0 15 089 020 0 Créances commerciales 9 698 11 764   11 764   Autres concours à la clientèle 14 477 500 14 928 369   14 928 369   Titres non cotés sur un marché actif 2 624 2 677   2 677   Avances en comptes courants d'associés 12 583 18 957   18 957   Comptes ordinaires débiteurs 98 467 127 253   127 253   Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 873 929 916 582 903 699 12 883 0 Effets publics et valeurs assimilées 352 725 385 046 385 046     Obligations et autres titres à revenu fixe 521 204 531 536 518 653 12 883   Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 17 035 830 17 583 143 903 699 16 679 444 0 (En milliers d'euros) Valeur au bilan au 31 décembre 2016 Juste valeur au 31 décembre 2016 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisa tion fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan           Prêts et créances 15 465 631 16 275 419 0 16 275 419 0 Créances sur les établissements de crédit 1 490 827 1 479 603 0 1 479 603 0 Comptes ordinaires et prêts JJ 46 138 46 134   46 134   Comptes et prêts à terme 1 442 001 1 430 781   1 430 781   Prêts subordonnés 2 688 2 688   2 688   Créances sur la clientèle 13 974 804 14 795 816 0 14 795 816 0 Créances commerciales 8 905 9 062   9 062   Autres concours à la clientèle 13 845 090 14 630 949   14 630 949   Titres non cotés sur un marché actif 2 624 2 605   2 605   Avances en comptes courants d'associés 12 983 18 902   18 902   Comptes ordinaires débiteurs 105 202 134 298   134 298   Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance 872 635 921 181 908 020 13 161 0 Effets publics et valeurs assimilées 347 514 381 284 381 284     Obligations et autres titres à revenu fixe 525 121 539 897 526 736 13 161   Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 338 266 17 196 600 908 020 16 288 580 0 — Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros)  Valeur au bilan au 31 décembre 2017 Juste valeur au 31 décembre 2017 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisa tion fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan           Dettes envers les établissements de crédit 9 130 400 9 124 831 0 9 124 831 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 155 977 155 936   155 936   Comptes et emprunts à terme 8 974 423 8 968 895   8 968 895   Dettes envers la clientèle 7 300 067 7 273 771 0 7 273 771 0 Comptes ordinaires créditeurs 5 110 557 5 110 466   5 110 466   Comptes d'épargne à régime spécial 48 590 48 590   48 590   Autres dettes envers la clientèle 2 140 920 2 114 715   2 114 715   Dettes représentées par un titre 249 605 249 138 35 788 213 350   Dettes subordonnées 0 0 0 0 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 16 680 072 16 647 740 35 788 16 611 952 0 (En milliers d'euros)  Valeur au bilan au 31 décembre 2016 Juste valeur au 31 décembre 2016 Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan           Dettes envers les établissements de crédit 8 689 950 8 682 703 0 8 682 703 0 Comptes ordinaires et emprunts JJ 38 554 38 553   38 553   Comptes et emprunts à terme 8 651 273 8 644 150   8 644 150   Titres donnés en pension livrée 123         Dettes envers la clientèle 6 848 597 6 815 029 0 6 815 029 0 Comptes ordinaires créditeurs 4 495 783 4 495 692   4 495 692   Comptes d'épargne à régime spécial 47 459 47 459   47 459   Autres dettes envers la clientèle 2 305 355 2 271 878   2 271 878   Dettes représentées par un titre 374 014 373 200 0 373 200 0 Dettes subordonnées 15 074 15 002 0 15 002 0 Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée 15 927 635 15 885 934 0 15 885 934 0 1 0 .2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (credit valuation adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (debit valuation adjustment ou DVA ou risque de crédit propre). L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers. L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers. Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est en priorité directement déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides. — Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation – Actifs financiers valorisés à la juste valeur Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation. (En milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 1 087 0 1 087 0 Instruments dérivés 1 087   1 087   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 1 649 874 0 1 649 874 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 477 140   477 140   Actions et autres titres à revenu variable (1) 1 172 734   1 172 734   Instruments dérivés de couverture 12 125 0 12 125 0 Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 663 086 0 1 663 086 0 (1) Y compris 522 182 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables"). (En milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Actifs financiers détenus à des fins de transaction 596 0 596 0 Instruments dérivés 596   596   Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Actifs financiers disponibles à la vente 1 443 184 175 337 1 267 847 0 Obligations et autres titres à revenu fixe 278 254 145 613 132 641   Actions et autres titres à revenu variable (1) 1 164 930 29 724 1 135 206   Instruments dérivés de couverture 25 537 0 25 537 0 Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur 1 469 317 175 337 1 293 980 0 (1) Y compris 522 182 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables"). – Passifs financiers valorisés à la juste valeur (En milliers d'euros) 31/12/2017 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 263 0 3 263 0 Instruments dérivés 3 263   3 263   Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 160 881 0 160 881 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 164 144 0 164 144 0 (En milliers d'euros) 31/12/2016 Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1 Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2 Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3 Passifs financiers détenus à des fins de transaction 3 090 0 3 090 0 Instruments dérivés 3 090   3 090   Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option 0 0 0 0 Instruments dérivés de couverture 259 840 0 259 840 0 Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur 262 930 0 262 930 0 12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2017 12.1 Information sur les filiales 12.1.1 Opérations de titrisation et fonds dédiés Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.7 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue". En 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2017, titrisation décrite au niveau de la note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période". 12.2 Composition du périmètre Périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur Méthode de consolidation % de contrôle % d'intérêt 31/12/2017 31/12/2016 31/12/2017 31/12/2016 Caisse Régionale PCA Globale N/A N/A N/A N/A Caisses Locales Globale N/A N/A N/A N/A SASU PCA IMMO Globale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% Fonds dédié Financière PCA Globale 100.00%(1) 99.99% 100.00%(1) 99.99% FCT CA Habitat 2015 - Compartiment CR PCA Globale 100.00% 100.00% 100.00% 100.00% (1) Fonds dédié Financière PCA composé de 26 073 parts dont 1 detenue par Amundi. Au 31/12/2017, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2017) a été consolidée au sein du groupe Crédit Agricole, née d’une opération de titrisation réalisée par les 39 Caisses Régionales le 23 février 2017. Cette transaction est le premier RMBS français placé dans le marché par le Groupe. Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les 39 Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2017 » pour un montant de 1 milliard d’euros. Les titres senior adossés au portefeuille de créances habitat ont été placés auprès de 37 investisseurs européens (banques, fonds et banques centrales). Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé à l’opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT. 13. Participations et entités structurées non consolidées 13.1 Participations non consolidées Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement. Ce poste s’élève à 1 165 172 milliers d’euros au 31 décembre 2017 contre 1 124 578 milliers d’euros au 31 décembre 2016. 13.1.1 Entités exclues du périmètre de consolidation Les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint et sous influence notable qui ont été exclues du périmètre de consolidation, sont présentées dans le tableau ci-dessous : Entités non consolidées Siège social % d'intérêt au 31/12/2017 Motif d'exclusion du périmètre de consolidation SOFIPACA France 50% Difficultés opérationnelles DELTAGER S.A. France 17% Entité non significative SAS QUARE HABITAT PCA France 100% Entité non significative CABINET ESPARGILLIERE France 100% Entité non significative CREAZUR SASU France 100% Entité non significative SQUARE HABITAT IMMO NEUF France 100% Entité non significative LE VILLAGE BY CA PCA France 100% Entité non significative 13.1.2 Titres de participations significatifs non consolidés Les titres de participation représentant une fraction du capital supérieure ou égale à 10 % n’entrant pas dans le périmètre de consolidation sont présentés dans le tableau ci-dessous : Titres de participation non consolidés Siège social % d'intérêt au 31/12/2017 Montant des capitaux propres K€ Résultat du dernier exercice K€ EDITION AGRICOLE DU VAR France 13% 109 -50 SEM DES CIMES DU MERCANTOUR France 14% 334 1 SCI LE BRUSQUET France 25% NS NS SICA VALLEES DU PAILLON France 11% 146 3 13.2 Informations sur les entités structurées non consolidées Conformément à IFRS 12, une entité structurée est une entité conçue de telle manière que les droits de vote ou droits similaires ne constituent pas le facteur déterminant pour établir qui contrôle l’entité ; c’est notamment le cas lorsque les droits de vote concernent uniquement des tâches administratives et que les activités pertinentes sont dirigées au moyen d’accords contractuels. — Informations sur la nature et l’étendue des intérêts détenus Au 31 décembre 2017, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a des intérêts dans certaines entités structurées non consolidées, dont les principales caractéristiques sont présentées ci-dessous sur la base de leur typologie d’activité : – Fonds de placement : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur investit dans des sociétés créées afin de répondre à la demande des investisseurs dans le cadre de la gestion de sa trésorerie, d’une part, et dans le cadre du placement des primes d’assurance reçues des clients des sociétés d’assurance conformément aux dispositions réglementaires prévues par le Code des assurances d’autre part. Les placements des sociétés d’assurance permettent de garantir les engagements pris vis-à-vis des assurés tout au long de la vie des contrats d’assurance. Leur valeur et leur rendement sont corrélés à ces engagements. — Informations sur les risques associés aux intérêts détenus – Soutien financier apporté aux entités structurées : La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’apporte aucun soutien financier aux entités structurées. – Intérêts détenus dans des entités structurées non consolidées par nature d'activités : Au 31 décembre 2017 et au 31 décembre 2016, l’implication de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans des entités structurées non consolidées est présentée pour l’ensemble des familles d’entités structurées significatives pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dans les tableaux ci-dessous : (En milliers d'euros) 31/12/2017 Fonds de placement (1) Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers détenus à des fins de transaction         Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option       Actifs financiers disponibles à la vente 200 066 200 066   200 066 Prêts et créances     Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance       Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 200 066 200 066 0 200 066 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. (En milliers d'euros) 31/12/2016 Fonds de placement (1) Valeur au bilan Perte maximale Exposition maximale au risque de perte Garanties reçues et autres rehaussements de crédit Exposition nette Actifs financiers détenus à des fins de transaction         Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option       Actifs financiers disponibles à la vente 145 613 145 613   145 613 Prêts et créances     Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance       Total des actifs reconnus vis-à-vis des entités structurées non consolidées 145 613 145 613 0 145 613 (1) Les entités structurées non sponsorisées ne présentent pas de de risques spécifiques liées à la nature de l’entité. Des informations relatives à ces expositions sont communiquées dans la note 3.1 "Exposition au risque de crédit" et dans la note 3.2 "Risque de marché". Il s’agit des fonds de placement dans lesquels le Groupe n’est pas gérant et des entités de financement structuré dans lesquelles le Groupe a uniquement accordé un prêt. — Exposition maximale au risque de perte L’exposition maximale au risque de perte des instruments financiers correspond à la valeur comptabilisée au bilan à l’exception des dérivés de vente d’option et de credit default swap pour lesquels l’exposition correspond à l’actif au montant du notionnel et au passif au notionnel minoré du mark-to-market. L’exposition maximale au risque de perte des engagements donnés correspond au montant du notionnel et la provision sur engagements donnés au montant comptabilisé au bilan. 14. Événements postérieurs au 31 décembre 2017 La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice. IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés Exercice clos le 31 décembre 2017 Aux sociétaires de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la DOCPROPERTY PresentationSocieteTitre \* MERGEFORMAT Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2017, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit. I. Fondement de l’opinion - Référentiel d’audit Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés » du présent rapport. - Indépendance Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance qui nous sont applicables, sur la période du 1er janvier 2017 à date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014 ou par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. II. Justification des appréciations – Points clés de l’audit En application des dispositions des articles L. 823-9 et R. 823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément. - Dépréciation des crédits sur une base individuelle Risque identifié Notre réponse Du fait de son activité, la caisse régionale est exposée à un risque significatif de crédit sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture. Comme indiqué dans l’annexe aux comptes consolidés (notes 1.3 et 3.1), les créances faisant l’objet de pertes prévisibles au titre du risque de crédit avéré donnent lieu à la comptabilisation d’une dépréciation correspondant à la différence entre la valeur comptable des prêts et la somme des flux futurs estimés actualisés. S’agissant de la détermination d’éventuelles dépréciations, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses pour estimer les flux futurs de recouvrement. Nous avons considéré la détermination de ces dépréciations portant sur les marchés des entreprises, des professionnels et de l’agriculture comme un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison de l’importance relative de ces dépréciations dans le bilan et de leur sensibilité aux hypothèses retenues par la direction pour déterminer les flux futurs estimés. Ces dépréciations sont intégrées dans le montant total des dépréciations individuelles présentées en note 3.1 de l’annexe aux comptes consolidés qui s’élèvent à M€ 191,2 au 31 décembre 2017. Nos travaux ont consisté à examiner le dispositif mis en place par la direction pour évaluer le montant des dépréciations à comptabiliser. Nous avons en particulier : - mené des entretiens au cours de l’exercice avec les personnes en charge du suivi des risques au sein de la caisse régionale afin de prendre connaissance de la gouvernance et des procédures mises en place pour évaluer ces dépréciations et assurer leur correcte alimentation en comptabilité ; - testé l’efficacité des contrôles clés mis en œuvre par la caisse régionale relatifs à ces procédures ; - analysé le bien-fondé des hypothèses utilisées par la direction pour la détermination des flux futurs estimés sur un échantillon de dossiers de crédit présentant un risque avéré ; - effectué un examen analytique de la couverture des encours douteux par marché et par strate d’encours. - Dépréciations des crédits sur base collective Risque identifié Notre réponse Comme indiqué dans l’annexe aux comptes consolidés (notes 1.3 et 3.1), la caisse régionale constitue des dépréciations sur une base collective sur des encours non-dépréciés sur une base individuelle, pour un montant de M€ 30,2 au 31 décembre 2017. Ces dépréciations sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scenarios de dégradation de ces notations ; - de l’évolution du moteur de calcul des dépréciations sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - tester le correct déversement des données servant de base au calcul des dépréciations collectives et de la correcte imputation des notations dans les outils alimentant la comptabilité ; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des dépréciations par notation. - Dépréciation des crédits sur base sectorielle Risque identifié Notre réponse La caisse régionale constitue des dépréciations sur une base sectorielle sur des encours non-dépréciés sur une base individuelle. Ces dépréciations sont déterminées selon des modèles internes de risques de crédit sur la base de séries statistiques et historiques des défaillances de la clientèle du groupe Crédit Agricole, tel que décrit dans les notes 1.3 et 3.1 de l’annexe aux comptes consolidés. Ces dépréciations s’élèvent à M€ 72,5 au 31 décembre 2017. S’agissant de la détermination des dépréciations sur une base sectorielle, la direction de votre établissement est conduite à formuler des hypothèses de dégradation de la notation des contreparties. Nous avons considéré qu’il s’agissait d’un point clé de l’audit des comptes consolidés en raison : - de l’importance des hypothèses retenues dans les modèles de notation et dans les scenarios de dégradation de ces notations servant de base au calcul des dépréciations sur une base sectorielle ; - de l’évolution du moteur de calcul des dépréciations sur une base collective de la banque de détail dont les paramètres ont été enrichis au cours de l’exercice 2017. Nos travaux ont consisté à : - prendre connaissance de la documentation fournie par la caisse régionale sur la justification du choix des secteurs retenus et des procédures appliquées par la caisse régionale pour la détermination de ces dépréciations ; - effectuer une analyse des évolutions du modèle de notation et identifier les contrôles réalisés que nous considérons pertinents sur la qualité des données utilisées et produites par le modèle et la traçabilité des anomalies. Compte tenu de l’organisation qui prévaut au sein du groupe Crédit Agricole, nous nous sommes fait assister par les commissaires aux comptes de l’organe central pour la mise en œuvre des travaux définis ci-dessus. Nous avons pris connaissance de leurs travaux et nous sommes assurés que ces derniers étaient appropriés ; - examiner le processus de sélection des encours servant de base au calcul des dépréciations sur une base sectorielle ; - procéder à un examen analytique de l’évolution des encours et des dépréciations par secteur. - Vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. III. Informations résultant d’autres obligations légales et réglementaires - Désignation des commissaires aux comptes Nous avons été nommés commissaires aux comptes DOCPROPERTY societe3_dela \* MERGEFORMAT de la DOCPROPERTY PresentationSocieteTitre \* MERGEFORMAT Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par votre assemblée générale du 31 mars 2010 pour le cabinet EXPERTEA et du 1er avril 2016 pour le cabinet ERNST & YOUNG AUDIT. Au 31 décembre 2017, le cabinet EXPERTEA était dans la huitième année de sa mission sans interruption et le cabinet ERNST & YOUNG Audit dans la deuxième année. Antérieurement, le cabinet ERSNT & YOUNG Audit était commissaire aux comptes de 1998 à 2009 et le cabinet ERNST & YOUNG et Autres de 2010 à 2015. - Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs. Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité. Il incombe au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. IV. Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés - Objectif et démarche d’audit Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci. Comme précisé par l’article L. 823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre caisse régionale. Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre : - il identifie et évalue les risques que les comptes consolidés comportent des anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs, définit et met en œuvre des procédures d’audit face à ces risques, et recueille des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour fonder son opinion. Le risque de non-détection d’une anomalie significative provenant d’une fraude est plus élevé que celui d’une anomalie significative résultant d’une erreur, car la fraude peut impliquer la collusion, la falsification, les omissions volontaires, les fausses déclarations ou le contournement du contrôle interne ; - il prend connaissance du contrôle interne pertinent pour l’audit afin de définir des procédures d’audit appropriées en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne ; - il apprécie le caractère approprié des méthodes comptables retenues et le caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, ainsi que les informations les concernant fournies dans les comptes consolidés ; - il apprécie le caractère approprié de l’application par la direction de la convention comptable de continuité d’exploitation et, selon les éléments collectés, l’existence ou non d’une incertitude significative liée à des événements ou à des circonstances susceptibles de mettre en cause la capacité de la société à poursuivre son exploitation. Cette appréciation s’appuie sur les éléments collectés jusqu’à la date de son rapport, étant toutefois rappelé que des circonstances ou événements ultérieurs pourraient mettre en cause la continuité d’exploitation. S’il conclut à l’existence d’une incertitude significative, il attire l’attention des lecteurs de son rapport sur les informations fournies dans les comptes consolidés au sujet de cette incertitude ou, si ces informations ne sont pas fournies ou ne sont pas pertinentes, il formule une certification avec réserve ou un refus de certifier ; - il apprécie la présentation d’ensemble des comptes consolidés et évalue si les comptes consolidés reflètent les opérations et événements sous-jacents de manière à en donner une image fidèle ; - concernant l’information financière des personnes ou entités comprises dans le périmètre de consolidation, il collecte des éléments qu’il estime suffisants et appropriés pour exprimer une opinion sur les comptes consolidés. Il est responsable de la direction, de la supervision et de la réalisation de l’audit des comptes consolidés ainsi que de l’opinion exprimée sur ces comptes. - Rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit Nous remettons un rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Parmi les éléments communiqués dans le rapport au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport. Nous fournissons également au DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L. 822-10 à L. 822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le DOCPROPERTY ComiteAudit \* MERGEFORMAT conseil d’administration remplissant les fonctions du comité d’audit des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées. Toulouse et Marseille , le 14 mars 2018, Les Commissaires aux Comptes Expertea Audit PROPRIETEDOC "Reseau1" \* MERGEFORMAT PROPRIETEDOC "CoCAC2" \* MERGEFORMAT ERNST & YOUNG AUDIT PROPRIETEDOC "Reseau2" \* MERGEFORMAT Laure Dumas PROPRIETEDOC "Signataire2PrenomNom" \* MERGEFORMAT Frank Astoux V. — Rapport de gestion Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

09/05/2018 : Publications périodiques (4)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Chiffres d'affaires et situations trimestrielles (4.2)
Numéro d'affaire : 1801780
Texte de l'annonce :

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €. Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan. 415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN. N.A.F.: 6419Z. Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 Situation au 31 mars 2018  (En milliers d’euros) Actif Montant Caisse, banques centrales 170 810 Effets publics et valeurs assimilées 354 303 Créances sur les établissements de crédit 237 291 Opérations internes au Crédit Agricole 1 573 573 Opérations avec la clientèle 14 213 863 Obligations et autres titres à revenu fixe 1 029 783 Actions et autres titres à revenu variable 477 167 Participations et autres titres détenus à long terme 1 167 171 Parts dans les entreprises liées 10 336 Immobilisations incorporelles 10 951 Immobilisations corporelles 109 017 Autres actifs 351 792 Comptes de régularisation 116 223 Total Actif 19 822 280 Passif Montant Dettes envers les établissements de crédit 229 561 Opérations internes au Crédit Agricole 9 442 474 Opérations avec la clientèle 7 221 366 Dettes représentées par un titre 62 597 Autres passifs 91 575 Comptes de régularisation 306 829 Provisions pour risques et charges 169 161 Dettes subordonnées 141 442 Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG) 90 538 Capitaux propres hors FRBG (+/-) 2 066 737 Capital souscrit 83 209 Primes d'émission 247 026 Réserves 1 735 642 Provisions réglementées et subventions d'investissement 518 Report à nouveau (+/-) 342 Total Passif 19 822 280 Hors-bilan Montant Engagements donnés   Engagements de financement 1 289 221 Engagements de garantie 636 066 Engagements sur titres 103 936 Engagements reçus   Engagements de financement 102 215 Engagements de garantie 6 496 974 Engagements sur titres 3 936

14/03/2018 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1800550
Texte de l'annonce :

1800550

14 mars 2018BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°32


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variable

s régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 décembre 2017.

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

169 158

Effets publics et valeurs assimilées

352 724

Créances sur les établissements de crédit

49 777

Opérations internes au Crédit Agricole

1 541 318

Opérations avec la clientèle

14 045 306

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 058 353

Actions et autres titres à revenu variable

477 151

Participations et autres titres détenus à long terme

1 167 616

Parts dans les entreprises liées

8 679

Immobilisations incorporelles

10 628

Immobilisations corporelles

110 717

Autres actifs

359 066

Comptes de régularisation

160 408

Total Actif

19 510 901

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

39 088

Opérations internes au Crédit Agricole

9 132 007

Opérations avec la clientèle

7 304 025

Dettes représentées par un titre

213 960

Autres passifs

90 794

Comptes de régularisation

359 758

Provisions pour risques et charges

170 176

Dettes subordonnées

136 401

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

90 538

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 974 154

Capital souscrit

83 209

Primes d'émission

247 026

Réserves

1 643 401

Provisions réglementées et subventions d'investissement

518

Total Passif

19 510 901

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 282 431

Engagements de garantie

614 638

Engagements sur titres

3 789

Engagements reçus

 

Engagements de financement

69 271

Engagements de garantie

6 384 873

Engagements sur titres

3 789

1800550

08/11/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704969
Texte de l'annonce :

1704969

8 novembre 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

 415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 septembre 2017.

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

197 049

Effets publics et valeurs assimilées

362 870

Créances sur les établissements de crédit

48 542

Opérations internes au Crédit Agricole

1 458 406

Opérations avec la clientèle

13 739 016

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 085 043

Actions et autres titres à revenu variable

437 808

Participations et autres titres détenus à long terme

1 163 834

Parts dans les entreprises liées

8 889

Immobilisations incorporelles

10 591

Immobilisations corporelles

110 514

Autres actifs

385 968

Comptes de régularisation

133 423

Total Actif

19 141 953

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

41 256

Opérations internes au Crédit Agricole

8 730 632

Opérations avec la clientèle

7 324 485

Dettes représentées par un titre

214 064

Autres passifs

75 307

Comptes de régularisation

366 768

Provisions pour risques et charges

172 779

Dettes subordonnées

151 970

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

90 538

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 974 154

Capital souscrit

83 209

Primes d'émission

247 026

Réserves

1 643 401

Provisions réglementées et subventions d'investissement

518

Total Passif

19 141 953

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 250 676

Engagements de garantie

522 482

Engagements sur titres

4 234

Engagements reçus

 

Engagements de financement

69 271

Engagements de garantie

6 225 385

Engagements sur titres

4 234

 

 

1704969

07/08/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1704165
Texte de l'annonce :

1704165

7 août 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

DRAGUIGNAN R.C.S. 415 176 072.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 juin 2017

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

169 606

Effets publics et valeurs assimilées

352 008

Créances sur les établissements de crédit

50 557

Opérations internes au Crédit Agricole

1 506 000

Opérations avec la clientèle

13 599 162

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 090 796

Actions et autres titres à revenu variable

364 375

Participations et autres titres détenus à long terme

1 163 338

Parts dans les entreprises liées

8 902

Immobilisations incorporelles

10 580

Immobilisations corporelles

110 603

Autres actifs

381 494

Comptes de régularisation

104 898

Total Actif

18 912 319

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

43 298

Opérations internes au Crédit Agricole

8 607 372

Opérations avec la clientèle

7 117 026

Dettes représentées par un titre

323 420

Autres passifs

92 969

Comptes de régularisation

337 632

Provisions pour risques et charges

177 904

Dettes subordonnées

148 006

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

90 538

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 974 154

Capital souscrit

83 209

Primes d'émission

247 026

Réserves

1 643 401

Provisions réglementées et subventions d'investissement

518

Total Passif

18 912 319

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

 

Engagements de financement

1 178 958

Engagements de garantie

499 324

Engagements sur titres

5 062

Engagements reçus

 

Engagements de financement

80 638

Engagements de garantie

6 069 242

Engagements sur titres

5 062

 

 

1704165

12/05/2017 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1701715
Texte de l'annonce :

1701715

12 mai 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°57


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D'AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V

du Code monétaire et financier au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Les Négadis - avenue Paul Arène - 83300 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan.

 

Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 31 mars 2017.

 

Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2016

 

Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 27 janvier 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 31 mars 2017

 

  

I. — Bilan au 31 décembre 2016

(En milliers d'euros)

 

Actif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Opérations interbancaires et assimilées

 

518 390

538 907

Caisse, banques centrales

 

158 661

158 541

Effets publics et valeurs assimilées

5

347 514

361 184

Créances sur les établissements de crédit

3

12 215

19 182

Opérations internes au crédit agricole

3

1 472 817

1 813 674

Opérations avec la clientèle

4

13 453 434

13 261 253

Opérations sur titres

 

1 368 137

1 364 705

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

1 056 243

991 928

Actions et autres titres à revenu variable

5

311 894

372 777

Valeurs immobilisées

 

1 293 213

752 361

Participations et autres titres détenus à long terme

6 - 7

1 162 869

623 861

Parts dans les entreprises liées

6 - 7

9 117

6 019

Immobilisations incorporelles

7

10 250

16 685

Immobilisations corporelles

7

110 977

105 796

Comptes de régularisation et actifs divers

 

549 528

376 949

Autres actifs

8

420 544

256 014

Comptes de régularisation

8

128 984

120 935

Total actif

 

18 655 519

18 107 849

 

Passif

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Opérations interbancaires et assimilées

 

2 726

2 688

Dettes envers les établissements de crédit

10

2 726

2 688

Opérations internes au crédit agricole

10

8 692 079

8 439 123

Comptes créditeurs de la clientèle

11

6 852 926

6 565 817

Dettes représentées par un titre

12

374 014

493 500

Comptes de régularisation et passifs divers

 

342 922

330 896

Autres passifs

13

85 668

78 028

Comptes de régularisation

13

257 254

252 868

Provisions et dettes subordonnées

 

327 104

308 917

Provisions

14 – 15 - 16

186 797

175 097

Dettes subordonnées

18

140 307

133 820

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

80 538

80 538

Capitaux propres hors FRBG

19

1 983 210

1 886 370

Capital souscrit

 

83 209

83 209

Primes d'émission

 

247 026

247 026

Réserves

 

1 546 617

1 450 477

Provisions réglementées et subventions d'investissement

 

518

518

Résultat de l'exercice

 

105 840

105 140

Total passif

 

18 655 519

18 107 849

 

Hors-bilan au 31 décembre 2016

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

 

73757

09529

Engagements de financement

26

1 199 073

1 196 699

Engagements de garantie

26

531 687

895 531

Engagements sur titres

26

3 997

4 299

 

Hors-bilan au 31 décembre 2016

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

 

6 018 793

5 675 599

Engagements de financement

26

94 338

88 251

Engagements de garantie

26

5 920 458

5 583 049

Engagements sur titres

26

3 997

4 299

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

- Opérations de change au comptant et à terme : note 23

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 24

 

   

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2016

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

30

466 552

538 306

Intérêts et charges assimilées

30

-239 504

-257 351

Revenus des titres à revenu variable

31

29 128

17 760

Commissions Produits

32

233 180

216 399

Commissions Charges

32

-35 186

-34 628

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

33

422

-2 564

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

34

2 778

473

Autres produits d'exploitation bancaire

35

13 799

3 937

Autres charges d'exploitation bancaire

35

-1 037

-1 126

Produit net bancaire

 

470 132

481 206

Charges générales d'exploitation

36

-272 200

-264 124

Dotations aux amortissements et dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-19 145

-17 920

Résultat brut d'exploitation

 

178 787

199 162

Coût du risque

37

-23 588

-19 547

Résultat d'exploitation

 

155 199

179 615

Résultat net sur actifs immobilisés

38

-2 428

-9 523

Résultat courant avant impôt

 

152 771

170 092

Impôts sur les bénéfices

39

-46 931

-64 952

Résultat net de l'exercice

 

105 840

105 140

 

    

III. — Affectation du Résultat de l’exercice 2016

 

L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2016, se soldant par un bénéfice de : 105 840 107,85 euros.

 

Bénéfice

105 840 107,85 €

Intérêts aux parts sociales et rémunération CCA

- 9 055 914,42 €

Solde

96 784 193,43 €

Affectation des ¾ à la réserve légale

72 588 145,07 €

Solde à affecter

24 196 048,36 €

Autres réserves

24 196 048,36 €

 

Conformément à la loi, l’Assemblée générale prend acte que les intérêts aux parts et dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

– Intérêts aux parts sociales :

 

Exercice

Nombre

Distribution

Intérêt net

Taux de rémunération

2013

4 160 470

1 528 972,80 €

0,37 €

2,45 %

2014

4 160 470

1 154 530,43 €

0,28 €

1,85 %

2015

4 160 470

1 123 326,90 €

0,27 €

1,80 %

 

– Dividendes sur certificats coopératifs d’associés (CCA) :

 

Exercice

Nombre

Distribution

Intérêt net

Taux de rémunération

2013

1 386 816

8 265 423,36 €

5,96 €

4,98 %

2014

1 386 816

8 404 104,96 €

6,06 €

5,06 %

2015

1 386 816

7 877 114,88 €

5,68 €

4,75 %

 

  

IV. — Annexes

 Note 1 : Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

Note 1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est une société coopérative à capital variable régie par les articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier et la loi n°47-1775 du 10/09/1947 portant statut de la coopération.

 

Sont affiliées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, 52 Caisses Locales qui constituent des sociétés coopératives ayant une personnalité juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est agréée, avec l'ensemble des Caisses Locales qui lui sont affiliées, en qualité de banque mutualiste ou coopérative, avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est de ce fait soumise à la réglementation applicable aux établissements de crédit.

 

Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, en application de l'article L.511-30 du Code monétaire et financier, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,64 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,26 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 2 765 736 actions propres au 31 décembre 2016, soit 0,10 % de son capital, contre 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par ailleurs, en 1988, les Caisses Régionales ont consenti une garantie au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A., solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Cette garantie est susceptible d'être mise en œuvre en cas d'insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l'issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Note 1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au réseau du Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

— Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

— Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

— Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.…) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

— Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

— Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

— Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

— Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

— Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l'année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposés en droit français par l'ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d'assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l'économie, de protéger les déposants, et d'éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, le Conseil de résolution unique, autorité de résolution européenne, a été doté de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d'un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Le dispositif européen de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l'article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l'article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu'en pratique, ce mécanisme devrait s'exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu'organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l'ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

Par ailleurs, dans la conduite de son action en tant qu'autorité de résolution, l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu'il aurait subies si l'entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d'insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l'article L. 613-57-1 du Code monétaire et financier et à l'article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l'existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution, sans qu'il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte. Cette garantie a été consentie en 1988 au bénéfice des tiers créanciers de Crédit Agricole S.A. par l'ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés.

 

Enfin, dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Suite à l'opération de simplification de la structure du Groupe qui s'est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n'est plus au capital des Caisses Régionales à l'issue de l'opération (à l'exception de 4 Caisses Régionales pour lesquelles Crédit Agricole SA a conservé une partie marginale des CCA pour des raisons juridiques) ; celle-ci s'est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.

 

Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses Régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d'un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.

 

La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l'économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses Régionales d'une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l'application d'une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d'intérêt en Produit net bancaire. En cas d'appel des garanties, ou le cas échéant lors d'un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d'indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Il convient de noter que l'activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s'apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations CAA. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses Régionales sont tenues d'estimer s'il existe un risque d'indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n'étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses Régionales comptabilisent les effets de l'activation des garanties sous forme d'appel ou de retour à meilleure fortune.

 

Note 1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2016

 

— Opération de simplification du groupe Crédit Agricole

L'opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L'essentiel des Certificats Coopératifs d'Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d'Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« SACAM Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales. Le prix de cession fixé initialement sur la base des bilans des Caisses Régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d'euros, a fait l'objet d'un ajustement pour tenir compte de l'évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s'élève à 517 millions d'euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses Régionales), s'élève à 18,542 milliards d'euros. Le financement de « SACAM Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses Régionales (souscription par chacune des Caisses Régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d'acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A.). Dans ce cadre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a participé à l'augmentation de capital de SACAM Mutualisation pour un montant de 515 448 milliers d'euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole S.A. à hauteur de 11 milliards d'euros ont été consentis aux Caisses Régionales pour financer une partie de l'augmentation de capital de « SACAM Mutualisation », dont 305 703 milliers d'euros en faveur du la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Cette opération s'inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d'accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses Régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses Régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.

 

Post opération, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole S.A. relatif à cette garantie (5 milliards d'euros pour l'ensemble des Caisses Régionales et 129 731 milliers d'euros pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur).

 

— Autres opérations significatives

Arrêt de la triplication : appel de marge initial de 147 M€.

Netting d’avances traditionnelles et globales générant des soultes négatives.

Netting de swaps emprunteurs générant une soulte négative de 9,1 M€.

Compléments de commissions PACIFICA 2015 de 3M€ suite à réception des résultats techniques.

Dividendes SAS La Boétie pour 24,7 M€ réinvestis en actions Rue La Boétie.

Opération de REPO-Reverse REPO sur titres TTS pour 54,5 M€ en juin et 86,9 M€ en novembre.

Remboursement d’un prêt subordonné à durée indéterminée en faveur de CA. S.A. pour 33,5 M€.

Retraitement mali de fusion Gestimocam (5,1 M€) en décembre 2016 générant une moins-value de 0,6 M€.

Impact projet BOE 1,2 M€ dans les comptes de sous-traitance informatique.

Impact Fonds de garantie des dépôts pour 2 M€ dans les comptes d’impôts et taxes.

 

Note 2 : Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l'ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l'Etat français

Date de 1ere application :

exercices ouverts à compter du

Applicable dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

Règlement ANC N°2015-04 relatif aux comptes annuels des organismes de logement social

Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7

04 juin 2015

1er janvier 2016

Non

Règlement ANC N°2015-05 Relatif aux instruments financiers à terme et aux opérations de couverture

02 juillet 2015

1er janvier 2017

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement ANC N°2015-06 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général

23 novembre 2015

1er janvier 2016

Oui

Règlement ANC N°2016-01 relatif aux comptes annuels de l'Association de Gestion du Fonds Paritaire National (AGFPN)

05 février 2016

1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC N° 2016-02 relatif aux comptes annuels des organismes de titrisation

11 mars 2016

1er janvier 2017 

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC N° 2016-03 relatif aux règles comptables applicables aux sociétés civiles de placement immobilier (SCPI)

15 avril 2016

1er janvier 2017 

ou par anticipation au 1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC N° 2016-04 relatif aux sociétés de libre partenariat

1er juillet 2016

31 décembre 2016

Non

Règlement de l'ANC N°2016-06 relatif aux règles comptables applicables aux organismes de placement collectif immobilier

14 octobre 2016

1er janvier 2016

Non

Règlement de l'ANC N°2016-07 modifiant le règlement ANC N°2014-03 relatif au plan comptable général

04 novembre 2016

1er janvier 2016

Oui

Règlement de l'ANC N°2016-12 modifiant le règlement ANC N°2015-11 du 26 novembre 2015 relatif aux comptes annuels des entreprises d'assurance

12 décembre 2016

1er janvier 2016

Non

Version consolidée du règlement N°99-01 rassemblant l'ensemble des textes comptables applicables au secteur associatif.

20 septembre 2016

1er janvier 2016

Non

 

Note 2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application de l'article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l'encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci.

 

L'application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes. L'utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d'apprécier l'existence d'un risque de crédit.

 

— Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l'enregistrement d'une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d'origine. Elle est égale à l'écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d'intérêt effectif d'origine (défini à la date de l'engagement de financement).

 

La décote constatée lors d'une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d'intérêt.

 

Les crédits restructurés font l'objet d'une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d'impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'élève à 28 680 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 26 526 milliers d'euros au 31 décembre 2015. Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 186 milliers d'euros.

 

— Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins,

- la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé, on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

- Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

- Créances douteuses compromises :

 

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Pour les créances douteuses, l'enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

— Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

— Traitement comptable des dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d'intérêt.

 

— Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

— Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d'origine.

 

— Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d'experts, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu'il a de son activité.

 

Note 2.2. Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

— Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l'origine, sont :

- soit acquis avec l'intention de les revendre ou vendus avec l'intention de les racheter à court terme ;

- soit (le cas échéant) détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

— Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

– Obligations et autres titres à revenu fixe

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

–Actions et autres titres à revenu variable

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, hors frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi, lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l'article 2514-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d'achats ou de ventes d'instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si Crédit Agricole Provence Cote D'Azur dispose d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note

2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

— Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition exclus et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d'investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l'article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

— Titres de l'activité de portefeuille

Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d'en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d'investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l'entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l'établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l'activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d'utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d'utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention envisagé afin d'atténuer l'effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l'objet d'une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

— Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.

 

Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

— Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

— Dates d'enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

— Pensions livrées

Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l'égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

 

Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l'actif du bilan.

 

Les titres donnés en pension livrée font l'objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

 

— Reclassement de titres

Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d'opérer les reclassements de titres suivants :

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d'investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l'établissement a l'intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu'à l'échéance,

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d'investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu'ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas opéré, en 2016, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Note 2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le règlement de l'ANC n° 2015-06 modifie la comptabilisation au bilan du mali technique de fusion ainsi que son suivi dans les comptes sociaux. Le mali ne doit plus être comptabilisé globalement et systématiquement au poste « Fonds commercial » ; il doit être comptabilisé au bilan selon les rubriques d'actifs auxquelles il est affecté en « Autres immobilisations corporelles, incorporelles, financières… ». Le mali est amorti, déprécié, sorti du bilan selon les mêmes modalités que l'actif sous-jacent.

 

Le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leur durée estimée d'utilisation.

 

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement théorique

Durée d’amortissement utilisé

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros œuvre

40 à 80 ans

25 ans

Second œuvre

20 à 40 ans

25 ans

Installations techniques

10 à 25 ans

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

10 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

Note 2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

Note 2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l'évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L'ensemble de ces risques fait l'objet d'un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d'opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Note 2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a constitué des fonds pour risques bancaires généraux à hauteur de 80,5 M€ qui se décomposent ainsi :

 

 

Note 2.8. Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

— Opérations de couverture

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

— Opérations de marché

Les opérations de marché regroupent :

- les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07),

- la gestion spécialisée d'un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07).

 

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.

 

Pour les instruments :

- en position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé ;

- en position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement ;

- faisant partie d'un portefeuille de transaction, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) est comptabilisé.

 

— Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre l'évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l'article 2522-1. du règlement précité) font l'objet d'un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l'utilisation de données d'entrée observables.

 

Elle repose :

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels,

- en l'absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d'une approximation fondée sur la base d'un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

Note 2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Une provision peut être constituée lorsque l'on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l'étranger.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation - Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Note 2.10. Intégration des succursales à l'étranger

 

Les succursales tiennent des comptabilités autonomes conformes aux règles comptables en vigueur dans les pays où elles sont implantées.

 

Lors de l'arrêté des comptes, les bilans et comptes de résultat des succursales sont retraités selon les règles comptables françaises, en euro et intégrés à la comptabilité de leur siège après élimination des opérations réciproques.

 

La seule implantation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger est située à Monaco, avec l’euro comme devise principale.

 

Note 2.11. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l'objet d'une provision lorsqu'il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l'annexe aux notes 23 et 24.

 

Note 2.12. Participation des salariés aux fruits de l'expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l'expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L'intéressement est couvert par l'accord du 30 juin 2016.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les « Frais de personnel ».

 

Note 2.13. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

 

— Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l'Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.

 

En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d'un ensemble d'hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés.

 

Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d'activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l'exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatés au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l'exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,

- majorée des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

— Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « Frais de personnel ».

 

Note 2.14. Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Note 2.15. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.

 

Les crédits d'impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu'ils sont effectivement utilisés en règlement de l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d'impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d'intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d'impôt dont elle aurait été redevable en l'absence d'intégration fiscale.

 

En raison de l'objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l'impôt.

 

Avertissement : suite à une modification des règles de calcul des tableaux de l’annexe, des écarts potentiels d’arrondis peuvent exister entre les données N-1 et celles publiées lors de l’exercice précédent. 

 

Note 3 : Créances sur les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

7 089

 

 

 

7 089

 

7 089

5 949

à terme

2 438

 

 

 

2 438

 

2 438

10 545

Prêts subordonnés

 

 

 

2 688

2 688

 

2 688

2 688

Total

9 527

 

 

2 688

12 215

 

12 215

19 182

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

12 215

19 182

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

33 250

 

 

 

33 250

4

33 254

52 900

Comptes et avances à terme

18 030

131 994

552 428

725 891

1 428 343

11 220

1 439 563

1 727 268

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

 

 

33 506

Total

51 280

131 994

552 428

725 891

1 461 593

11 224

1 472 817

1 813 674

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 472 817

1 813 674

Total

 

 

 

 

 

 

1 485 032

1 832 856

 

– Commentaires :

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 2 688 milliers d'euros.

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 11 700 milliers d'euros.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 : Opérations avec la clientèle

 

Note 4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

9 062

 

 

 

9 062

98

9 160

11 785

Autres concours à la clientèle

535 224

1 001 670

3 960 398

7 926 201

13 423 493

64 050

13 487 543

13 226 248

Comptes ordinaires débiteurs

134 298

 

 

 

134 298

1 527

135 825

198 376

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-179 094

-175 156

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

13 453 434

13 261 253

 

– Commentaires :

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 86 006 milliers d'euros.

 

Parmi les créances sur la clientèle 3 253 425 milliers d'euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2016 contre 3 288 508 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2016 s'élève à 28 680 milliers d'euros contre 26 526 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 4.2. Opérations avec la clientèle - Analyse par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

France (y compris DOM-TOM)

13 430 265

Autres pays de L'U.E.

86 391

Autres pays d'Europe

14 115

Amérique du Nord

5 577

Amérique Centrale et Latine

765

Afrique et Moyen-Orient

21 955

Asie et Océanie (hors Japon)

7 486

Japon

299

Total en principal

13 566 853

Créances rattachées

65 675

Dépréciations

-179 094

Valeur nette au bilan

13 453 434

 

Note 4.3. Opérations avec la clientèle - Encours douteux et dépréciations par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

France (y compris DOM-TOM)

13 494 630

352 714

109 896

-179 094

-94 339

Autres pays de L'U.E.

87 275

5 527

1 362

 

 

Autres pays d'Europe

14 153

63

32

 

 

Amérique du Nord

5 627

539

7

 

 

Amérique Centrale et Latine

767

8

 

 

 

Afrique et Moyen-Orient

22 269

1 813

284

 

 

Asie et Océanie (hors Japon)

7 507

400

24

 

 

Japon

300

 

 

 

 

Total

13 632 528

361 064

111 605

-179 094

-94 339

 

Note 4.4. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations

des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

8 176 452

165 163

43 709

-64 915

-31 133

Agriculteurs

332 703

12 126

5 778

-8 063

-5 497

Autres professionnels

1 848 494

94 835

30 165

-52 545

-28 011

Clientèle financière

161 590

3 835

1 777

-2 481

-1 777

Entreprises

1 709 019

83 621

29 881

-50 668

-27 626

Collectivités publiques

1 354 912

17

17

-17

-17

Autres agents économiques

49 358

1 467

278

-405

-278

Total

13 632 528

361 064

111 605

-179 094

-94 339

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des

encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

7 905 186

148 422

39 104

-61 146

-30 303

Agriculteurs

313 448

13 030

6 473

-9 332

-6 265

Autres professionnels

1 803 412

90 086

28 762

-47 423

-25 905

Clientèle financière

160 416

2 727

1 435

-2 163

-1 435

Entreprises

1 777 697

84 336

31 266

-51 616

-29 405

Collectivités publiques

1 418 272

3 322

17

-2 673

-17

Autres agents économiques

57 978

1 631

248

-803

-219

Total

13 436 409

343 554

107 305

-175 156

-93 549

 

Note 5 : titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

342 598

342 598

356 320

dont surcote restant à amortir

 

 

 

25 848

25 848

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

4 916

4 916

4 864

Dépréciations

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

347 514

347 514

361 184

Obligations et autres titres à revenu fixe (1):

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

95 173

95 173

96 255

Autres émetteurs

 

5 033

 

952 332

957 365

893 708

dont surcote restant à amortir

 

 

 

16 277

16 277

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

-855

-855

 

Créances rattachées

 

19

 

7 016

7 035

5 369

Dépréciations

 

-2 458

 

-872

-3 330

-3 404

Valeur nette au bilan

 

2 594

 

1 053 649

1 056 243

991 928

Actions et autres titres à revenu variable

 

310 129

1 800

 

311 929

374 857

Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

Dépréciations

 

-21

-14

 

-35

-2 080

Valeur nette au bilan

 

310 108

1 786

 

311 894

372 777

Total

 

312 702

1 786

1 401 163

1 715 651

1 725 889

Valeurs estimatives

 

315 177

1 811

1 458 784

1 775 772

1 764 599

(1) : dont 97 706 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre et 113 824 milliers d'euros au 31 décembre 2015

 

– Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 2 494 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 2 673 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur les titres de l'activité de portefeuille s'élève à 24 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 0 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

La valeur estimative des titres de l'activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d'évolution de l'émetteur et de l'horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s'agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l'horizon de détention).

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 69 334 milliers d'euros au 31 décembre 2016, contre 48 364 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 5.1. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Administration et banques centrales (y compris Etats)

95 173

96 255

Etablissements de crédit

181 790

142 590

Clientèle financière

907 322

963 680

Entreprises, assurances et autres clientèles

180 182

162 295

Total en principal

1 364 467

1 364 820

Créances rattachées

7 035

5 369

Dépréciations

-3 365

-5 484

Valeur nette au bilan

1 368 137

1 364 705

 

Note 5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

1 052 538

342 598

311 929

1 707 065

989 963

356 320

374 857

1 721 140

dont titres cotés

506 095

342 598

 

848 693

448 714

356 320

 

805 034

dont titres non cotés (1)

546 443

 

311 929

858 372

541 249

 

374 857

916 106

Créances rattachées

7 035

4 916

 

11 951

5 369

4 864

 

10 233

Dépréciations

-3 330

 

-35

-3 365

-3 404

 

-2 080

-5 484

Valeur nette au bilan

1 056 243

347 514

311 894

1 715 651

991 928

361 184

372 777

1 725 889

 

– Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 3189milliers d'euros

dont OPCVM français de capitalisation 1849milliers d'euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 130 401 milliers d'euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2016 s'élève à 132 640 milliers d'euros.

 

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2016 :

 

(En milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

95 070

95 112

OPCVM obligataires

50 402

50 501

OPCVM actions

1 786

1 811

OPCVM autres

164 636

166 970

Total

311 894

314 394

 

Note 5.3. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

26 271

40 551

288 737

696 979

1 052 538

7 035

1 059 573

995 332

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-3 330

-3 404

Valeur nette au bilan

26 271

40 551

288 737

696 979

1 052 538

7 035

1 056 243

991 928

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

20 639

42 818

279 141

342 598

4 916

347 514

361 184

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

20 639

42 818

279 141

342 598

4 916

347 514

361 184

 

Note 5.4. Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours bruts

Dont Encours douteux

France (y compris DOM-TOM)

1 182 167

3 018

Autres pays de l'U.E.

194 278

 

Autres pays de l'Europe

15 696

 

Amérique du Nord

2 995

 

Total en principal

1 395 136

3 018

Créances rattachées

11 951

283

Dépréciations

-3 330

-3 300

Valeur nette au bilan

1 403 757

1

 

6 : Titres de participation et de filiales

 

Informations financières

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en %)

Valeurs comptables des titres détenus - Brutes

Valeurs comptables des titres détenus - Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

16 600

2 578

S.A.S. PCA Immo

13 500

-16 035

100.00%

13 500

0

S.A.S.U Creazur

2 000

-522

100.00%

2 000

1 478

S.A.S. Le Village By PCA

1 100

 

100.00%

1 100

1 100

Autres titres de participations :

 

 

 

1 156 228

1 145 129

S.N.C. CA Titres

15 245

41 215

1.93%

1 119

1 119

S.A.S. SACAM Immobilier

139 588

4 036

3.08%

4 304

4 304

S.A.S. SACAM Développement

725 471

62 071

2.79%

20 351

20 351

S.A.S. SACAM Participations

62 558

12 051

2.90%

2 100

2 100

S.A.S. SACAM Avenir

145 931

-122

3.71%

5 415

5 415

S.A.S. SOFIPACA

17 000

14 051

49.49%

10 395

10 395

S.N.C. SACAM Mutualisation

18 556 677

 

2.78%

515 448

515 448

S.A.S. Rue La Boétie

2 616 980

15 756 449

2.85%

563 972

563 972

S.A.S. CA Protection et Sécurité

511

38 763

1.66%

1 003

1 003

S.A.S. Delta

79 550

-1 578

3.50%

2 786

2 786

S.A.S. Grands Crus Investissements

 

 

1.18%

1 000

1 000

S.A.S. SACAM Fia-Net Europe

47 185

-47 736

4.15%

1 957

0

S.A.S. SACAM Fireca

22 510

-653

3.14%

1 404

687

S.A.S. SACAM International

522 023

89 907

2.77%

24 974

16 549

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur

 

 

 

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

4 722

4 003

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

1 177 550

1 151 710

 

Informations financières

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (1)

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

(1)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées :

9 008

 

 

 

S.A.S. PCA Immo

9 008

1 091

-821

 

S.A.S.U Creazur

 

19

-193

 

S.A.S. Le Village By PCA

 

 

 

 

Autres titres de participations :

9 692

 

 

 

S.N.C. CA Titres

 

118 867

2 575

38

S.A.S. SACAM Immobilier

 

4 180

4 180

116

S.A.S. SACAM Développement

9 518

97 358

27 580

850

S.A.S. SACAM Participations

 

3 036

1 493

 

S.A.S. SACAM Avenir

 

0

-27

 

S.A.S. Sofipaca

 

9

3 834

2 103

S.N.C. SACAM Mutualisation

 

 

 

 

S.A.S. RUE La Boétie

 

509 567

501 995

24 690

S.A.S. CA Protection et Sécurité

 

5 306

3 334

32

S.A.S. Delta

 

0

-1 570

 

S.A.S. Grands Crus Investissements

 

 

 

 

S.A.S. SACAM Fia-Net Europe

174

0

-3 615

 

S.A.S. SACAM Fireca

 

0

-1 190

 

S.A.S. SACAM International

 

15 637

16 943

499

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur

 

 

 

 

Autres titres de participations

66

 

 

275

Total parts dans les entreprises liées et participations

18 766

 

 

 

(1) Les données sur les autres titres de participation sont en date du 31/12/2015

Les données sur les autres parts dans les entreprises liées sont en date du 31/12/2016 

 

Note 6.2. Valeur estimative des titres de participation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

16 600

2 578

15 500

1 751

Avances consolidables

9 008

6 473

5 942

4 228

Créances rattachées

66

66

40

40

Dépréciations

-16 557

 

-15 463

 

Valeur nette au bilan

9 117

9 117

6 019

6 019

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

1 160 810

1 375 751

619 366

796 142

Avances consolidables

9 758

9 582

9 758

9 756

Créances rattachées

134

134

297

297

Dépréciations

-11 993

 

-11 726

 

Sous-total titres de participation

1 158 709

1 385 467

617 695

806 195

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

4 160

4 211

6 164

6 207

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

2

2

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

4 160

4 211

6 166

6 209

Valeur nette au bilan

1 162 869

1 389 678

623 861

812 404

Total des titres de participation

1 171 986

1 398 795

629 880

818 423

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

1 181 570

 

641 030

 

Total

1 181 570

 

641 030

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 : Variation de l'actif immobilisé

 

— Immobilisations financières

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Augmentations (acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2016

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

15 500

1 100

 

 

16 600

Avances consolidables

5 942

3 066

 

 

9 008

Créances rattachées

40

88

-62

 

66

Dépréciations

-15 463

-1 094

 

 

-16 557

Valeur nette au bilan

6 019

3 160

-62

 

9 117

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

619 366

543 472

-2 028

 

1 160 810

Avances consolidables

9 758

24 937

-24 937

 

9 758

Créances rattachées

297

5 633

-5 796

 

134

Dépréciations

-11 726

-280

13

 

-11 993

Sous-total titres de participation

617 695

573 762

-32 748

 

1 158 709

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

6 164

 

-2 004

 

4 160

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

2

 

-2

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

6 166

 

-2 006

 

4 160

Valeur nette au bilan

623 861

573 762

-34 754

 

1 162 869

Total

629 880

576 922

-34 816

 

1 171 986

 

— Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Augmentations (acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2016

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

310 206

18 374

-713

-63

327 804

Amortissements et dépréciations

-204 410

-17 408

526

 

-221 292

Mali technique de fusion sur immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

5 126

5 126

Amortissements

 

-661

 

 

-661

Valeur nette au bilan

105 796

305

-187

5 063

110 977

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

35 663

632

-882

-5 126

30 287

Amortissements et dépréciations

-18 978

-1 076

17

 

-20 037

Mali technique de fusion sur immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

 

 

 

 

 

Amortissements

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

16 685

-444

-865

-5 126

10 250

Total

122 481

-139

-1 052

-63

121 227

 

Note 8 : Comptes de régularisation et actifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

606

980

Comptes de stock et emplois divers

2 831

2 220

Débiteurs divers (2)

417 064

252 728

Comptes de règlement

43

86

Valeur nette au bilan

420 544

256 014

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

53 547

31 005

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

9

9

Charges constatées d'avance

417

626

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

9 084

12 675

Autres produits à recevoir

55 409

45 123

Charges à répartir

19

40

Autres comptes de régularisation

10 499

31 457

Valeur nette au bilan

128 984

120 935

Total

549 528

376 949

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) dont 462 milliers d'euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d'un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Note 9 : Dépréciations inscrites en déduction de l'actif

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2016

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2016

Sur créances clientèle

175 156

43 938

-37 257

-2 743

 

179 094

Sur opérations sur titres

5 484

2

-2 121

 

 

3 365

Sur valeurs immobilisées

27 278

2 043

-13

 

 

29 308

Sur autres actifs

2 964

129

-764

 

 

2 329

Total

210 882

46 112

-40 155

-2 743

 

214 096

 

Note 10 : dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

 

 

 

 

 

 

 

 

à terme

 

 

 

2 688

2 688

 

2 688

2 688

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

38

38

 

Valeur au bilan

 

 

 

2 688

2 688

38

2 726

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

39 340

 

 

 

39 340

1

39 341

2 140

Comptes et avances à terme

1 355 042

2 678 236

2 463 238

2 149 014

8 645 530

7 123

8 652 653

8 436 983

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

85

85

 

Valeur au bilan

1 394 382

2 678 236

2 463 238

2 149 014

8 684 870

7 209

8 692 079

8 439 123

Total

1 394 382

2 678 236

2 463 238

2 151 702

8 687 558

7 247

8 694 805

8 441 811

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale (Cf. Cadre Juridique et Financier).

 

Note 11 : Comptes créditeurs de la clientèle

 

Note 11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

4 495 492

 

 

 

4 495 492

91

4 495 583

4 251 014

Comptes d'épargne à régime spécial :

47 459

 

 

 

47 459

 

47 459

41 572

à vue

47 459

 

 

 

47 459

 

47 459

41 572

à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle :

278 873

353 063

1 523 070

121 401

2 276 407

33 477

2 309 884

2 273 231

à vue

45 128

 

 

 

45 128

 

45 128

24 783

à terme

233 745

353 063

1 523 070

121 401

2 231 279

33 477

2 264 756

2 248 448

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

4 821 824

353 063

1 523 070

121 401

6 819 358

33 568

6 852 926

6 565 817

 

Note 11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Particuliers

3 697 375

3 571 954

Agriculteurs

208 253

184 746

Autres professionnels

588 226

759 889

Clientèle financière

60 986

67 195

Entreprises

2 011 061

1 719 699

Collectivités publiques

17 888

21 899

Autres agents économiques

235 569

211 730

Total en principal

6 819 358

6 537 112

Dettes rattachées

33 568

28 706

Valeur au bilan

6 852 926

6 565 818

 

Note 12 : Dettes représentées par un titre

 

Note 12.1. Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Titres de créances négociables

50 800

110 000

152 400

60 000

373 200

814

374 014

493 500

Valeur nette au bilan

50 800

110 000

152 400

60 000

373 200

814

374 014

493 500

 

Note 13 : Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres passifs (1)

 

 

Instruments conditionnels vendus

7

 

Créditeurs divers

83 604

76 835

Versements restant à effectuer sur titres

2 057

1 193

Valeur au bilan

85 668

78 028

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

30 831

23 443

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

5 013

5 516

Produits constatés d'avance

117 097

112 622

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

14 930

17 403

Autres charges à payer

75 047

73 237

Autres comptes de régularisation

14 336

20 647

Valeur au bilan

257 254

252 868

Total

342 922

330 896

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 : Provisions

 

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2016

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2016

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

1 155

 

 

-33

 

1 122

Provisions pour autres engagements sociaux

1 771

212

-116

-2

 

1 865

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

3 252

1 195

 

-843

 

3 604

Provisions pour litiges fiscaux (1)

13

75

-25

-6

18

75

Provisions pour autres litiges

18 140

3 556

-53

-1 540

 

20 103

Provisions pour risques de crédit (2)

108 767

6 107

 

-3 184

 

111 690

Provisions sur participations (3)

1 251

227

 

 

 

1 478

Provisions pour risques opérationnels (4)

4 632

1 137

 

 

 

5 769

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5)

13 743

5 284

 

 

 

19 027

Autres provisions

22 373

7 850

-7 670

-471

-18

22 064

Valeur au bilan

175 097

25 643

-7 864

-6 079

 

186 797

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations …

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d'insuffisance de conception, d'organisation et de mise en œuvre des procédures d'enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d'information de l'ensemble des événements relatifs aux opérations de l'établissement.

(5) Voir note 15 ci-après

 

Note 15 : Epargne-logement

 

— Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 159 772

907 965

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

454 821

450 628

Ancienneté de plus de 10 ans

553 117

585 727

Total plans d'épargne-logement

2 167 709

1 944 319

Total comptes épargne-logement

176 026

172 211

Total encours collectes au titre des contrats épargne-logement

2 343 734

2 116 531

 

L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014. Les encours de collecte sont des encours hors prime d'Etat.

 

— Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

3 001

3 972

Comptes épargne-logement

9 445

12 779

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

12 446

16 751

 

— Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-7 965

-4 943

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 599

-1 702

Ancienneté de plus de 10 ans

-8 463

-7 097

Total plans d'épargne-logement

-19 027

-13 743

Total comptes épargne-logement

0

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-19 027

-13 743

 

(En milliers d'euros)

01/01/2016

Dotations

Reprises

31/12/2016

Plans d'épargne-logement

-13 743

-5 284

 

-19 027

Comptes épargne-logement

 

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-13 743

-5 284

0

-19 027

 

La dotation de la provision épargne logement au 31 décembre 2016 est liée à l'actualisation des paramètres de calcul et notamment à la baisse de la marge collecte.

 

Note 16 : Engagements sociaux – Avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

 

— Variations de la dette actuarielle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dette actuarielle au 31/12/N-1

36 517

38 504

Coût des services rendus sur l'exercice

2 330

2 238

Coût financier

745

574

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

-397

Variation de périmètre

-130

-250

Prestations versées (obligatoire)

-1 390

-2 770

(Gains) / pertes actuariels

3004

-1382

Dette actuarielle au 31/12/N

41 076

36 517

 

— Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Coût des services rendus

2 330

1 841

Coût financier

745

574

Rendement attendu des actifs

-667

-416

(Gains) / pertes actuariels net

227

328

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 635

2 327

 

— Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

32 545

32 485

Rendement attendu des actifs

667

416

Gains / (pertes) actuariels

44

304

Cotisations payées par l'employeur

2 668

2 360

Variation de périmètre

-131

-250

Prestations payées par le fonds

-1 390

-2 770

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

34 403

32 545

 

— Composition des actifs des régimes :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d'assurance éligibles.

 

— Variations de la provision

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dette actuarielle au 31/12/N

41 076

36 517

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler

5 551

2 817

Juste valeur des actifs fin de période

-34 403

-32 545

Position nette (passif) / actifs au 31/12/n

12 224

6 789

 

— Rendement des actifs des régimes

Fourchette de taux en %

31/12/2016

Basse

Haute

Taux de rendement effectif des actifs de régimes

1,58 %

Taux d'actualisation

0,89 %

1,37 %

 

— Hypothèses actuarielles utilisées

Au 31 décembre 2016, les taux de sensibilité démontrent que :

- une variation de plus 50bp des taux d'actualisation conduirait à une baisse de l'engagement comprise entre 0,90 % et 6,27 % ;

- une variation de moins de 50bp des taux d'actualisation conduirait à une hausse de l'engagement comprise entre 0,90 % et 6,93 %.

 

Note 17 : Fonds pour risques bancaires généraux

 

(En milliers deuros)

31/12/2016

31/12/2015

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

80 538

Valeur au bilan

80 538

80 538

 

Note 18 : Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

mois

> mois

an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme en Euro

 

15 000

 

 

15 000

72

15 072

15 072

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

125 221

125 221

14

125 235

118 748

Valeur au bilan

 

15 000

 

125 221

140 221

86

140 307

133 820

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 3 079 milliers d'euros au 31 décembre 2016 contre 2 719 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Note 19 : Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

— Variation des capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves

et report à nouveau

Ecarts conversion / réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31/12/2014

83 209

961 985

 

632 934

 

518

112 143

1 790 789

Dividendes versés au titre de N-2

 

 

 

 

 

 

-9 559

-9 559

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

76 938

 

25 646

 

 

 

102 584

Affectation du résultat social N-2

 

 

 

 

 

 

-102 584

-102 584

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice N-1

 

 

 

 

 

 

105 140

105 140

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde au 31/12/2015

83 209

1 038 923

 

658 580

 

518

105 140

1 886 370

Dividendes versés au titre de N-1

 

 

 

 

 

 

-9 000

-9 000

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

72 105

 

24 035

 

 

 

96 140

Affectation du résultat social N-1

 

 

 

 

 

 

-96 140

-96 140

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice N

 

 

 

 

 

 

105 840

105 840

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde au 31/12/2016

83 209

1 111 028

 

682 615

 

518

105 840

1 983 210

 

— Commentaires :

Primes, autres réserves et report à nouveau :

- Dont 145 158 milliers d'euros de primes d'émission, dont 101 868 milliers d'euros de primes de fusion.

- Dont 44 milliers d'euros d'affectation des écarts d'évaluation.

 

Note 20 : Composition des fonds propres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Capitaux propres

1 983 210

1 886 371

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

80 538

Dettes subordonnées et titres participatifs

140 307

133 820

Total des fonds propres

2 204 055

2 100 729

 

Note 21 : Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(En milliers d'euros)

Solde 2016

Solde 2015

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

54056

54345

Sur les établissements de crédit et institutions financières

 8 435

7 593

Sur la clientèle

 9 092

6 223

Obligations et autres titres à revenu fixe

 528 529

528 529

Dettes

13100

13422

Sur les établissements de crédits et institutions financières

 137 999

131 422

Sur la clientèle

 101

0

 

Note 22 : Opérations effectuées en devises

 

— Contributions par devise au bilan

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Euro

18 585 955

18 290 927

18 035 565

17 748 929

Autres devises de l’Union Europ.

3 601

3 601

2 522

2 522

Franc Suisse

10 801

10 800

10 482

10 482

Dollar

47 842

47 842

51 332

51 332

Yen

694

694

112

112

Autres devises

2 689

2 689

2 495

2 495

Valeur brute

165582

135553

110508

181872

Créances, dettes rattachées et comptes de régularisation

218 033

298 966

216 222

291 977

Dépréciations

-214 096

 

-210 881

 

Total

18 655 519

18 655 519

18 107 849

18 107 849

 

Note 23 : Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Opérations de change à terme

33 484

33 456

28 635

28 614

- Devises

17 163

17 163

14 408

14 408

- Euros

16 321

16 293

14 227

14 206

Prêts et emprunts en devises

0

0

0

0

Total

33 484

33 456

28 635

28 614

 

Note 24 : Opérations sur instruments financiers à terme

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations de couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermes :

46344

6474

52818

21818

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Opérations de gré à gré : Swaps de taux d’intérêt

5 464 344

62 474

5 526 818

6 218 818

Opérations conditionnelles :

9190

2312

11502

16243

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

96 190

23 312

119 502

167 243

Instruments de taux d'intérêts à terme :

 

 

 

 

-Achetés

96 190

2 640

98 830

147 787

-Vendus

 

2 640

2 640

1 120

Instruments de taux de change à terme :

 

 

 

 

-Achetés

 

9 016

9 016

9 168

-Vendus

 

9 016

9 016

9 168

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Total

5 560 534

85 786

5 646 320

6 386 061

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2016

Dont opérations effectuées de gré à gré

an

> an

ans

> ans

≤ 1an

> an

ans

> ans

Options de change

13 733

4 299

 

13 733

4 299

 

Swaps de taux d’intérêt

1 148 817

2 579 776

1 798 225

1 148 817

2 579 776

1 798 225

Caps, Floors, Collars

1 680

56 933

42 857

1 680

56 933

42 857

Sous total

1 164 230

2 641 008

1 841 082

1 164 230

2 641 008

1 841 082

Opérations de change à terme

43 546

23 395

 

43 546

23 395

 

Sous total

43 546

23 395

 

43 546

23 395

 

Total

1 207 776

2 664 403

1 841 082

1 207 776

2 664 403

1 841 082

 

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Dont opérations effectuées de gré à gré

an

> an

ans

> ans

≤ 1an

> an

ans

> ans

Options de change

12 978

5 358

 

12 978

5 358

 

Swaps de taux d’intérêt

1 123 626

2 798 927

2 296 265

1 123 626

2 798 927

2 296 265

Caps, Floors, Collars

25 000

73 907

50 000

25 000

73 907

50 000

Sous total

1 161 604

2 878 192

2 346 265

1 161 604

2 878 192

2 346 265

Opérations de change à terme

51 659

5 590

 

51 659

5 590

 

Sous total

51 659

5 590

 

51 659

5 590

 

Total

1 213 263

2 883 782

2 346 265

1 213 263

2 883 782

2 346 265

 

24.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Juste Valeur Positive

au 31/12/2016

Juste Valeur Négative

au 31/12/2016

Encours Notionnel

au 31/12/2016

Juste Valeur Positive

au 31/12/2015

Juste Valeur Négative

au 31/12/2015

Encours Notionnel

au 31/12/2015

Options de change

 

 

18 032

 

 

18 336

Swaps de taux d’intérêt

26 112

262 850

5 526 818

57 257

280 588

6 218 818

Caps, Floors, Collars

7

6

101 470

7

4

148 907

Sous total

26 119

262 856

5 646 320

57 264

280 592

6 386 061

Opérations de change à terme

 

 

66 941

 

 

57 249

Sous total

 

 

66 941

 

 

57 249

Total

26 119

262 856

5 713 261

57 264

280 592

6 443 310

 

24.3. Information sur les Swaps

 

— Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt

 

(En milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

11 891

411 043

5 053 300

62 474

 

Note 25 : Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

— Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

261 485

24 289

285 774

150 959

50 523

201 482

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

261 485

24 289

285 774

150 959

50 523

201 482

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

261 485

24 289

285 774

150 959

50 523

201 482

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

261 485

24 289

285 774

150 959

50 523

201 482

Incidences des accords de compensation et de collatérisation

 

 

0

0

0

0

Total après effet des accords de compensation et de collatérisation

261 485

24 289

285 774

150 959

50 523

201 482

* Calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

Note 26 : Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

73757

09529

Engagements de financement

19073

19699

Engagements en faveur d'établissements de crédit

6 889

113 900

Engagements en faveur de la clientèle

1 192 184

1 082 799

Ouverture de crédits confirmés

594 785

579 019

Ouverture de crédits documentaires

2 039

2 224

Autres ouvertures de crédits confirmés

592 746

576 795

Autres engagements en faveur de la clientèle

597 399

503 780

Engagements de garantie

53687

89531

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

362 086

738 846

Autres garanties

362 086

738 846

Engagements d'ordre de la clientèle

169 601

156 685

Cautions immobilières

101 007

85 580

Autres garanties d'ordre de la clientèle

68 594

71 105

Engagements sur titres

997

299

Autres engagements à donner

3 997

4 299

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

6 018 793

5 675 599

Engagements de financement

94 338

88 251

Engagements reçus d'établissements de crédit

94 338

88 251

Engagements de garantie

5 920 458

5 583 049

Engagements reçus d'établissements de crédit

302 907

331 024

Engagements reçus de la clientèle

5 617 551

5 252 025

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

1 001 214

870 093

Autres garanties reçues

4 616 337

4 381 932

Engagements sur titres

3 997

4 299

Autres engagements reçus

3 997

4 299

 

Engagements donnés de garantie d'ordre d'établissements de crédit – Autres garanties : dont 240 807 milliers d'euros relatifs à la garantie (Switch Assurance) mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie précédente octroyée le 2 janvier 2014 pour 625 575 milliers d'euros.

 

Note 27 : Actifs donnés et reçus en garantie

 

— Créances apportées en garantie :

Au cours de l'année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 5 532 916 milliers d'euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 826 449 milliers d'euros en 2015. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

- 3 269 277 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3 568 556 milliers d'euros en 2015 ;

- 755 259 milliers d'euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 770 000 milliers d'euros en 2015 ;

- 1 508 380 milliers d'euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 487 893 milliers d'euros en 2015.

 

Note 28 : Engagements donnés aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s'élèvent à 1 780 713 milliers d'euros.

 

Note 29 : Produits nets d'intérêts et revenus assimilés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Sur opérations avec les établissements de crédit

412

524

Sur opérations internes au Crédit Agricole

50 947

61 405

Sur opérations avec la clientèle

397 142

461 025

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

18 027

15 076

Produit net sur opérations de macro-couverture

0

0

Sur dettes représentées par un titre

24

24

Autres intérêts et produits assimilés

0

252

Intérêts et produits assimilés

466 552

538 306

Sur opérations avec les établissements de crédit

-977

-132

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-104 604

-121 961

Sur opérations avec la clientèle

-82 125

-79 130

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-50 300

-52 992

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

0

0

Sur dettes représentées par un titre

-1 498

-3 136

Autres intérêts et charges assimilées

0

0

Intérêts et charges assimilées

-239 504

-257 351

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

227 048

280 955

 

Le montant des charges nettes d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2016 est de 3 079 milliers d'euros, il était de 2 719 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 30 : Revenus des titres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

29 128

17 760

Total des revenus des titres à revenus variables

29 128

17 760

 

Note 31 : Produit net des commissions

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

427

-62

365

277

-42

235

Sur opérations internes au crédit agricole

22 048

-18 365

3 683

20 311

-18 315

1 996

Sur opérations avec la clientèle

65 918

-935

64 983

61 817

-776

61 041

Sur opérations sur titres

 

-1

-1

 

 

 

Sur opérations de change

167

 

167

174

 

174

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

96

 

96

173

 

173

Sur prestations de services financiers (1)

144 109

-15 384

128 725

133 269

-15 151

118 118

Provision pour risques sur commissions

415

-439

-24

378

-344

34

Total produit net des commissions

233 180

-35 186

197 994

216 399

-34 628

181 771

(1) dont prestations assurance-vie : 21 453 milliers d'euros.

 

Note 32 : Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

758

763

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-336

-3 327

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

422

-2 564

 

Note 33 : Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-2

-2 061

Reprises de dépréciations

2 039

0

Dotations ou reprises nettes aux dépréciations

037

-061

Plus-values de cession réalisées

710

2 625

Moins-values de cession réalisées

-3

-131

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

707

2 494

Solde des opérations sur titres de placement

2 744

433

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

0

0

Reprises de dépréciations

34

40

Dotations ou reprises nettes aux dépréciations

34

40

Plus-values de cession réalisées

0

0

Moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

34

40

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

2 778

473

 

Note 34 : Autres produits et charges d'exploitation bancaire

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits divers

13 799

3 844

Reprises provisions

0

93

Autres produits d'exploitation bancaire

1799

937

Charges diverses

-752

-807

Quote part des opérations faites en commun

-285

-319

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 037

-1 126

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

12 762

2 811

 

Note 35 : Charges générales d'exploitation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements

-95 023

-94 118

Charges sociales

-44 460

-44 650

dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

-9 856

-9 906

Intéressement et participation

-16 142

-15 771

Impôts et taxes sur rémunérations

-17 422

-17 475

Total des charges de personnel

-173 047

-172 014

Refacturation et transferts de charges de personnel

3 258

3 671

Frais de personnel nets

-16789

-16343

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes (1)

-15 092

-11 760

Services extérieurs et autres frais administratifs

-90 408

-85 716

Total des charges administratives

-105 500

-97 476

Refacturation et transferts de charges administratives

3 089

1 695

Frais administratifs nets

-10411

-9781

Charges générales d'exploitation

-272 200

-264 124

(1) dont 1 489 milliers d'euros au titre du fonds de résolution.

 

— Crédit d'Impôt pour la Compétitivité et l'Emploi (CICE)

Au titre de l'exercice 2015, un montant de 3 682 milliers d'euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre du crédit d'impôt pour la compétitivité et l'emploi. Il a été utilisé en totalité au 31 décembre 2016 pour les dépenses suivantes :

- Dépenses d’investissement vectrices d’économie d’énergie, de modernisation et d’évolutions technologiques (Agence Multicanale, modernisation du parc de DAB, modernisation des sites).

- Charges de personnel liées au renfort et à la mise en œuvre de nouvelles activités (gestion conseillée, banque patrimoniale, banque des professionnels et des entrepreneurs, école de la relation, conformité).

- Investissements au service du développement commercial (communication sur offres boostées).

- Charges de formation hors celle récurrentes et diplômantes.

 

Au titre de l’exercice écoulé, un montant de 3 843 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi au 31 décembre 2016.

 

— Effectif moyen

 

– Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégories de personnel

31/12/2016

31/12/2015

Cadres

499

503

Non cadres

1 828

1 821

Total de l'effectif moyen

2 328

2 324

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d'Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s'élève au 31/12/2016 à 2 132 milliers d'euros.

 

Note 36 : Coût du risque

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux provisions et dépréciations

-4871

-4812

Dépréciations de créances douteuses

-37 249

-34 000

Autres provisions et dépréciations

-11 622

-13 812

Reprises de provisions et dépréciations

3120

4730

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

32 024

32 187

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

6 096

10 543

Variation des provisions et dépréciations

-1751

-082

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-1 203

-5 589

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-12 451

-12 798

Décote sur prêts restructurés

-91

-147

Récupérations sur créances amorties

908

487

Autres pertes

0

0

Autres produits

0

3 582

Coût du risque

-23 588

-19 547

(1) dont 8 844 milliers d'euros utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

dont 3 572 milliers d'euros utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises

(2) dont 36 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) dont 116 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 37 : Résultat net sur actifs immobilisés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-601

-1787

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-1 601

-16 787

Reprises de dépréciations

13

382

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

13

7 382

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-588

-405

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-1 588

-9 405

Plus-values de cessions réalisées

0

0

Moins-values de cessions réalisées

-9

-4

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-9

-4

Solde des plus et moins-values de cessions

-9

-4

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-9

-4

Solde en perte ou en bénéfice

-1 597

-9 409

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

92

222

Moins-values de cessions

-923

-336

Solde en perte ou en bénéfice

-831

-114

Résultat net sur actifs immobilisés

-2 428

-9 523

 

Note 38 : Impôt sur les bénéfices

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Impôt sur les sociétés (34,43 %)

48 503

Impôt sur les sociétés exercice antérieur

-64

Etalement actuariel impôt lié aux CI PTZ

-192

Crédits d'Impôts

-488

Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole

-857

Litiges fiscaux

10

Provisions pour risques fiscaux

19 

Impôt sur les bénéfices

46 931

 

Note 39 : Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n'exerce pas, sur des volumes significatifs, d'activité distincte de celle-ci. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités.

 

Note 40 : Projet d’affectation des résultats

 

(En euros)

31/12/2016

Bénéfice

105 840 107,85

Intérêts aux parts aux Caisses Locales

-1 123 320,96

Intérêts aux parts à SACAM Mutualisation

-0,27

Intérêts aux parts aux autres détenteurs

-5.67

Rémunération des C.C.A. détenus par SACAM Mutualisation

-7 932 587,52

Solde

96 784 193,43

Affectation des ¾ à la réserve légale

72 588 145,07

Autres réserves

24 196 048,36

 

Note 41 : Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l'article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 42 : Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

 

(En milliers d'euros hors taxes)

Ernst & Young

%

Expertea

%

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (*)

111

53 %

52

96 %

Autres services

 

 

 

 

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes (1)

2

1 %

2

4 %

Autres prestations (1)

74

35 %

 

 

Services autres que la certification des comptes (2)

22

11 %

 

 

Total

209

100 %

54

100 %

(*) y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016

(2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016

 

Note 43 : Attestation des commissaires aux comptes et publicité

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

  

V. — Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 Exercice clos le 31 décembre 2016

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31décembre 2016, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

-Comme indiqué dans les notes 2.1, 4 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous avons vérifié leur correcte application.

 

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.12 et 16 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Fait à Marseille et Toulouse, le 15 mars 2017

 

Les Commissaires aux comptes

 

 

   

Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2016

 

Arrêtés par le Conseil d'administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 27 janvier 2017 et soumis à l'approbation de l'Assemblée générale ordinaire en date du 31 mars 2017

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers

 

  

I. — Cadre général

 Présentation juridique de l’entité

 

— Dénomination sociale et siège social de l’entité :

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN

 

— Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192

 

— Forme juridique :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 52 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine.

 

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

— Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 9,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 30 902 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. peut prendre toute mesure nécessaire, notamment pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») des Caisses Régionales détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés dans une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales.

 

(Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole").

 

— L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2016 :

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'épargne populaire, Livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A. où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015, qui a également adapté le droit français au règlement sur le mécanisme de résolution unique) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.

Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif de résolution ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R. 512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, le Conseil de Résolution Unique doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-57-I du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par le Conseil de Résolution Unique, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

L’opération de simplification de la structure du Groupe s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation (Cf. note 2 "Principales opérations de structure et événements significatifs de la période", paragraphe "Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole"). Crédit Agricole S.A. n’étant plus actionnaire des Caisses Régionales à l’issue de l’opération, celle-ci s’est accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch.

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 complété par un premier avenant signé le 19 décembre 2013 et amendé par deux avenants en 2016 respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3), s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet rétroactivement le 1er juillet 2016, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée totale ou partielle ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A. et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant désormais aux participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA), celles-ci étant mises en équivalence pour les besoins prudentiels : on parle désormais des garanties Switch Assurance. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement, en cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, pourrait restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant des garanties accordées par les Caisses Régionales ;

- Les Caisses Régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.

 

Sur le plan comptable :

Les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèses raisonnables de retour à meilleure fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Il convient de noter que l’activation des garanties Switch Assurance est semestrielle et s’apprécie sur la base des variations semestrielles de la Valeur de Mise en Equivalence des participations détenues dans Crédit Agricole Assurance. Lors des arrêtés trimestriels, les Caisses Régionales sont tenues d’estimer s’il existe un risque d’indemnisation et de le provisionner le cas échéant ; en cas de retour probable à meilleure fortune, aucun produit ne peut être comptabilisé, celui-ci n’étant pas certain. Lors des arrêtés semestriels et si les conditions sont vérifiées, les Caisses Régionales comptabilisent les effets de l’activation des garanties sous forme d’appel ou de retour à meilleure fortune.

 

— Informations relatives aux parties liées

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

- 52 Caisses Locales, sociétaires de la Caisse Régionale.

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 191,4 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 2,8 M€.

 

– Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

Caisse locale

Adresse

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Av. Robert Soleau

06600

ANTIBES

Antoine SACERDOTI

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Sylviane INES

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Jean Louis DORGET

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

BORMES

Imm Santa Cruz - Av des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Robert DALMASSO

BRESQUE VERDON

19 Avenue Clémenceau

83630

AUPS

Fabien BRIEUGNE

CAGNES

29, Av. de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

Michel SANTINELLI

CARAMY ISSOLE

13, Bld St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

CARREFOUR BLEONE DURANCE

Centre commercial Saint-Jean

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Michel GIOVINAZZO

DIGNE LES BAINS

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Luc FABRE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès- Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

Jean-Pierre FABRE

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert d'ALESSANDRI

ENTREVAUX

Place de la Mairie

04240

ANNOT

Denise HONNORATY

FREJUS

60 Bd de la Mer

83600

FREJUS

Christian BESSERER

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

Jean Marie AUDOLI

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

GUILLAUMES

Place de Provence

06470

GUILLAUMES

Christiane DEPORCQ

HAUTES VALLEES DE L’ASSE ET DU VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

HAUT VAR VERDON

Bld Grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

HYERES

7, rue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Michel BARNEL

LA CRAU

Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

Colette FABRON

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

Daniel BLANC

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

LE LUC

Avenue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Alain SENEQUIER

LES MEES ORAISON PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

Olivier TOCHE

LEVENS

12, avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

Chantal BAGNATO

LORGUES

23, Bld Clemenceau

83510

LORGUES

Eric GIORDANA

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

Florence CASARO-MAZZA

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

Jean-Marc GIAUME

PAYS DE FAYENCE

Les Mercuriales 3

83440

TOURETTES

Jean-Paul CONTI

PAYS DE GRASSE

10, route du plan

06130

GRASSE

Christine MICHEL

PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS

Av de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

PAYS DES PAILLONS

5, Place Jean Allardi

06390

CONTES

Dominique CELESCHI

PUGET-THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

Alain RANUZZI

LACS ET LAVANDE

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT AUBAN

La Mairie, 9 place don Jean Bellon

06850

SAINT AUBAN

Yves APPOLONIE

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Chantal TRON

SAINT LAURENT DU VAR

265, Av. Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

SAINT-TROPEZ

11, place des Lices

83990

ST TROPEZ

Michèle NONJARRET

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

André COLLOMB

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin, 8 rue République

83210

SOLLIES PONT

Jacques REY

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

Jacques DENAIX

TENDE

3, Av. du 16 Septembre 1947 

06430

TENDE

Marc ALBESIANO

TOULON

27 Bd de Strasbourg

83000

TOULON

Catherine BARNEL

VALENSOLE GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Marie PELLESTOR

VALLEES D'ARGENS

Rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Florence PAUL CAMAIL

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

Serge BERNARDI

VENCE

39, avenue Marcellin Maurel

06140

VENCE

Pierre GORTINA

 

- La SAS PCA IMMO, contrôlée à 100 %, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 6,6 M€ et son résultat ressort à -0,8 M€ au 31 décembre 2016.

 

- Le fonds dédié Financière PCA, contrôlé à 99,99 %

Son total bilan s’élève à 133 M€ et son résultat ressort à 0,3 M€ au 31 décembre 2016.

 

- Le Fonds commun de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA

Son total bilan s’élève à 536 M€ et son résultat ressort à -1,2 M€ au 31 décembre 2016.

 

  

II. — Etats financiers consolidés

  

 Compte de résultat

 

(En milliers d'euros) 

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Intérêts et produits assimilés

4.1

507 210

568 861

Intérêts et charges assimilées

4.1

-263 537

-273 760

Commissions (produits)

4.2

232 655

216 295

Commissions (charges)

4.2

-34 510

-34 322

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

389

-2 433

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4 - 6.4

29 705

9 562

Produits des autres activités

4.5

1 517

1 746

Charges des autres activités

4.5

-1 083

-1 165

Produit net bancaire

 

472 346

484 784

Charges générales d'exploitation

4.6 - 7.1 - 7.4 - 7.6

-273 353

-264 819

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-18 306

-17 946

Résultat brut d’exploitation

 

180 687

202 019

Coût du risque

4.8

-25 366

-24 962

Résultat d'exploitation

 

155 321

177 057

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-247

-114

Résultat avant impôt

 

155 074

176 943

Impôts sur les bénéfices

4.10

-52 321

-64 710

Résultat net

 

102 753

112 233

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 0

0

Résultat net part du groupe

 

102 753

112 233

 

Résultat net et gains et pertes comptabilises directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Résultat net

 

102 753

112 233

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

4.11

-2 961

1 686

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

-2 961

1 686

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

427

-580

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

-2 534

1 106

Gains et pertes sur écarts de conversion

4.11

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4.11

2 286

4 639

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4.11

-131

168

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

2 155

4 807

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

257

263

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

4.11

2 412

5 070

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

-122

6 176

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

102 631

118 409

Dont part du Groupe

 

102 631

118 409

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

 

Bilan actif

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Caisse, banques centrales

6.1

158 661

158 541

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2 - 6.9

596

415

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

25 537

56 858

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4 - 6.7 - 6.8 - 6.9

1 443 184

962 302

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.7 - 6.9

1 490 827

1 836 967

Prêts et créances sur la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.5 - 6.7 - 6.9

13 974 804

13 782 095

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

144 381

142 388

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6 - 6.7 - 6.9

872 635

822 014

Actifs d'impôts courants et différés

6.13

71 870

59 954

Comptes de régularisation et actifs divers

6.14

508 719

349 453

Immeubles de placement

6.16

872

1 000

Immobilisations corporelles

6.17

103 639

102 654

Immobilisations incorporelles

6.17

10 251

10 957

Total de l'actif

 

18 805 976

18 285 598

 

Bilan passif

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2016

31/12/2015

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

3 090

2 944

Instruments dérivés de couverture

3.2 - 3.4

259 840

277 692

Dettes envers les établissements de crédit

3.3 - 6.10

8 689 950

8 440 286

Dettes envers la clientèle

3.1 - 3.3 - 6.10

6 848 597

6 559 643

Dettes représentées par un titre

3.2 - 3.3 - 6.11

374 014

493 500

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

10 183

13 895

Passifs d'impôts courants et différés

6.13

3

3

Comptes de régularisation et passifs divers

6.14

315 392

302 363

Provisions

6.18

78 243

66 715

Dettes subordonnées

3.2 - 3.3 - 6.11

15 074

15 077

Total dettes

 

16 594 386

16 172 118

Capitaux propres

 

2 211 590

2 113 480

Capitaux propres - part du Groupe

 

2 211 579

2 113 469

Capital et réserves liées

 

425 967

420 287

Réserves consolidées

 

1 677 203

1 575 171

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

5 656

5 778

Résultat de l'exercice

 

102 753

112 233

Participations ne donnant pas le contrôle

6.20

11

11

Total du passif

 

18 805 976

18 285 598

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

Part du Groupe

(En milliers d'Euros)

Capital et réserves liées

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Autres instruments de capitaux propres

Total Capital et Réserves consolidées

Capitaux propres au 1er janvier 2015

163 367

1 837 421

0

0

2 000 788

Augmentation de capital

5 716

-187

 

 

5 529

Dividendes versés en 2015

 

-10 856

 

 

-10 856

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

5 716

-11 044

0

0

-5 328

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

Résultat 2015

 

 

 

 

0

Autres variations

 

-2

 

 

-2

Capitaux propres au 31 décembre 2015

169 083

1 826 375

0

0

1 995 458

Affectation du résultat 2015

 

112 233

 

 

112 233

Capitaux propres au 1er janvier 2016

169 083

1 938 608

0

0

2 107 691

Augmentation de capital

5 680

0

 

 

5 680

Dividendes versés en 2016

 

-10 507

 

 

-10 507

Mouvements liés aux paiements en actions

 

306

 

 

306

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

5 680

-10 201

0

0

-4 521

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

Résultat 2016

 

 

 

 

0

Autres variations

 

 

 

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2016

174 763

1 928 407

0

0

2 103 170

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

 

Part du Groupe

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2015

5 814

-6 212

-398

0

2 000 390

Augmentation de capital

 

 

0

0

5 529

Dividendes versés en 2015

 

 

0

0

-10 856

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

-5 328

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

5 070

1 106

6 176

0

6 176

Résultat 2015

 

 

0

112 233

112 233

Autres variations

 

 

0

0

-2

Capitaux propres au 31 décembre 2015

10 884

-5 106

5 778

112 233

2 113 469

Affectation du résultat 2015

 

 

0

-112 233

 

Capitaux propres au 1er janvier 2016

10 884

-5 106

5 778

 

2 113 469

Augmentation de capital

 

 

0

0

5 680

Dividendes versés en 2016

 

 

0

 

-10 507

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

0

0

306

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

-4 521

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

2 412

-2 534

-122

0

-122

Résultat 2016

 

 

0

102 753

102 753

Autres variations

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2016

13 296

-7 640

5 656

102 753

2 211 579

 

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

(En milliers d'euros)

Capital réserves liées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2015

20

0

0

0

20

2 000 410

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

5 529

Dividendes versés en 2015

 

 

 

0

0

-10 856

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-10

0

0

0

-10

-5 338

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

6 176

Résultat 2015

 

 

 

0

0

112 233

Autres variations

1

 

 

0

1

-1

Capitaux propres au 31 décembre 2015

11

0

0

0

11

2 113 480

Affectation du résultat 2015

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2016

11

0

0

0

11

2 113 480

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

5 680

Dividendes versés en 2016

 

 

 

0

0

-10 507

Mouvements liés aux paiements en actions

 

 

 

0

 

306

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

0

-4 521

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

-122

Résultat 2016

 

 

 

0

0

102 753

Autres variations

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2016

11

0

0

0

11

2 211 590

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Résultat avant impôt

155 074

176 943

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

18 306

17 946

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

30 996

33 944

Résultat net des activités d'investissement

256

118

Résultat net des activités de financement

581

580

Autres mouvements

3 553

-13 329

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

53 692

39 259

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

543 113

-907 241

Flux liés aux opérations avec la clientèle

55 286

1 040 136

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-112 660

-528 212

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-143 191

-34 639

Impôts versés

-63 326

-64 308

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

279 222

-494 264

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

487 988

-278 062

Flux liés aux participations (1)

-518 349

-4 648

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-18 895

-13 043

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-537 244

-17 691

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-4 796

-5 129

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-584

-583

Total Flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-5 380

-5 712

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 0

0

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-54 636

-301 465

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

220 878

522 343

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

158 539

140 311

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

62 339

382 032

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

166 242

220 878

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

158 661

158 539

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

7 581

62 339

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-54 636

-301 465

* Composé du solde net du poste Caisse et banques centrales, hors intérêts courus et y compris trésorerie des entités reclassées en activités abandonnées.

** Composé du solde des postes Comptes ordinaires débiteurs sains et Comptes et prêts au jour le jour sains tels que détaillés en note 6.5 et des postes Comptes ordinaires créditeurs et Comptes et emprunts au jour le jour tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole) ;

(1) Pour l’année 2016, ce montant comprend notamment le versement des dividendes de RUE LA BOETIE pour 24 690 milliers d’euros, SOFIPACA pour 2 103 milliers d’euros, SACAM DEVELOPPEMENT pour 850 milliers d’euros.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 507 milliers d’euros pour l’année 2016.

 

 

III. – Notes annexes aux états financiers

 1 : Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2016 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2015.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2016 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2016. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable

dans le Groupe

Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 :

17 décembre 2014 

(UE n° 2015/28)

1er février 2015 (1)

Oui

IFRS 2 Paiement fondé sur des actions : Reformulation de la définition d’une condition d’acquisition de droits

 

 

 

IFRS 3 Regroupement d’entreprises : Harmonisation sur la comptabilisation d’un ajustement éventuel du prix ; évaluation à la juste valeur des compléments de prix éventuels

 

1er février 2015 (1)

Oui

IFRS 8 Secteurs opérationnels : Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs

 

1er février 2015 (1)

Oui

IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Clarification sur la méthode optionnelle de réévaluation des immobilisations corporelles et incorporelles

 

1er février 2015 (1)

Non

IAS 24 Information relative aux parties liées : Modification de la définition d’une partie liée

 

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement IAS 19 Avantages du personnel

Régimes à prestations définies : précision sur la comptabilisation des cotisations des membres du personnel qui se rattachent aux services rendus mais qui ne dépendent pas du nombre d’années de service

17 décembre 2014 

(UE n°2015/29)

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture

Evaluation d’un actif biologique selon IAS 41 s’il ne correspond pas à une plante productrice

23 novembre 2015

(UE 2015/2113)

1er janvier 2016

Non

Amendement à IFRS 11 Partenariats 

Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans une activité conjointe selon IFRS 3 si les actifs acquis constituent un "business" au sens d'IFRS 3 et non un simple groupe d’actifs

24 novembre 2015

(UE 2015/2173)

1er janvier 2016

Oui

Amendement à IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles 

Clarifications sur la méthode d’amortissement fondée sur le revenu (interdite sous IAS 16 et acceptable sous IAS 38)

02 décembre 2015

(UE 2015/2231)

1er janvier 2016

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 :

15 décembre 2015

(UE 2015/2343)

 

 

IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente : 

Précision sur les modifications apportées à un plan de cession lorsqu’un actif non courant destiné à être cédé doit être reclassé en actif non courant destiné à être distribué, et réciproquement

 

1er janvier 2016

Oui

IFRS 7 Instruments financiers Informations à fournir :

Clarification sur le maintien d’implication continue aux contrats de services dont la rémunération dépend de la performance des actifs transférés

Informations non obligatoires pour les arrêtés intermédiaires sur la compensation des actifs et passifs financiers

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 19 Avantages au personnel :

Précision sur le taux de rendement des obligations d’Etat utilisé pour l’actualisation de la dette actuarielle

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 34 Information financière intermédiaire : Clarification sur l’emplacement possible des autres informations à fournir

 

1er janvier 2016

Oui

Amendement à IAS 1 Présentation des états financiers 

Objectif d’amélioration de la présentation d’informations

18 décembre 2015

(UE 2015/2406)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 27 Etats financiers individuels

Autorisation à l’utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

18 décembre 2015

(UE 2015/2441)

1er janvier 2016

Non

Amendement à IFRS 10-IFRS 12-IAS 28

Entités d'investissement : application de l'exception à la consolidation

22 septembre 2016

(UE 2016/1703)

1er janvier 2016

Non

(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.

 

Il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable

dans le Groupe

IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

Remplacement d’IAS 11 sur la reconnaissance des contrats de construction et d’IAS 18 sur la reconnaissance des produits ordinaires

22 septembre 2016

(UE 2016/1905)

1er janvier 2018

Oui

IFRS 9 Instruments financiers

Remplacement d’IAS 39 - Instruments financiers : classification et évaluation, dépréciation, couverture

22 novembre 2016

(UE 2016/2067)

1er janvier 2018

Oui

 

— Norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018 (conformément au règlement UE 2016/1905). L’amendement « Clarification d’IFRS 15 » qui apporte des précisions complémentaires est en cours d’adoption par l’Union européenne et devrait entrer en vigueur à la même date.

 

Pour la première application de cette norme, le groupe Crédit Agricole a choisi la méthode rétrospective modifiée, en comptabilisant l’effet cumulatif au 01/01/2018, sans comparatif au niveau de l’exercice 2017, et en indiquant en annexe les éventuelles incidences de la norme sur les différents postes des états financiers.

 

La norme IFRS 15 remplacera les normes IAS 11 Contrats de construction, IAS 18 Produits des activités ordinaires, ainsi que toutes les interprétations liées IFRIC 13 Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15 Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18 Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31 Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

 

Elle regroupe dans un texte unique les principes de comptabilisation des revenus issus des ventes de contrats à long terme, ventes de biens, ainsi que des prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d’assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

 

Une étude d’impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole est en cours de réalisation, avec des premiers résultats attendus début 2017.

 

En l’état actuel de ses analyses, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat.

 

— Norme IFRS 9 Instruments Financiers

La norme IFRS 9 Instruments Financiers est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle a été adoptée par l’Union européenne le 22 novembre 2016 et publiée au Journal Officiel de l’Union européenne le 29 novembre 2016. Elle entrera en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018.

 

Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

 

— Les principales évolutions apportées par la norme

– Classement et évaluation des actifs financiers

Sous IFRS 9, les critères de classement et d’évaluation dépendent de la nature de l’actif financier, selon qu’il est qualifié d’instruments de dettes (ie prêt, avance, crédit, titre obligataire, part de fonds) ou d’instruments de capitaux propres (i.e. action).

 

S’agissant des instruments de dettes (prêts et titres à revenus fixes ou déterminables), la norme IFRS 9 s’appuie sur le modèle de gestion d’une part et sur l’analyse des caractéristiques contractuelles d’autre part, pour classer et évaluer les actifs financiers.

 

Les trois modèles de gestion :

- Le modèle de pure collecte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie ;

- Le modèle mixte dont l’intention est de collecter les flux de trésorerie contractuels sur la durée de vie et de céder l’actif s’il existe une opportunité ; et

- Le modèle de pure cession dont l’intention est de céder l’actif.

 

Les caractéristiques contractuelles (test ‘Solely Payments of Principal & Interests’ ou test ‘SPPI’) :

Ce second critère est appliqué aux caractéristiques contractuelles du prêt ou du titre de dette pour en déduire l’éligibilité définitive de l’instrument à une catégorie comptable de classement et d’évaluation.

 

Lorsque l’instrument de dette a des flux de trésorerie attendus qui ne reflètent pas uniquement des éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts (i.e. taux simple), ses caractéristiques contractuelles sont jugées trop complexes et dans ce cas, le prêt ou le titre de dette est comptabilisé à la juste valeur par résultat quel que soit le modèle de gestion. Sont visés les instruments qui ne respectent pas les conditions du test ‘SPPI’.

 

Sur cet aspect, certains points d’interprétation sont encore à l’étude au niveau de l’IASB. Ainsi, le groupe Crédit Agricole suit attentivement les discussions à l’IASB relatives notamment à certaines indemnités de remboursement anticipé et prendra en compte le cas échéant les conclusions de ces discussions.

 

Sur la base des critères énoncés ci-dessus :

- Un instrument de dette est comptabilisé au coût amorti à condition d’être détenu en vue d’en percevoir les flux de trésorerie représentatifs uniquement d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.

- Un instrument de dette est comptabilisé à la juste valeur par capitaux propres recyclables à condition d’être dans un modèle mixte de collecte de flux de trésorerie et de revente en fonction des opportunités, sous réserve que ses caractéristiques contractuelles soient également représentatives d’éléments de capital et de pure rémunération d’intérêts respectant le test SPPI.

- Un instrument de dette qui n’est pas éligible à la catégorie coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables est enregistré en juste valeur par résultat. C’est le cas notamment des instruments de dette dont le modèle de gestion est de pure cession. Cela concerne également les parts d’OPCVM non consolidées qui sont des instruments de dette ne respectant pas le test SPPI indépendamment du modèle de gestion.

 

S’agissant des instruments de capitaux propres (investissements de type actions), ils doivent être, par défaut, comptabilisés à la juste valeur par résultat, sauf option irrévocable pour un classement à la juste valeur par capitaux propres non recyclables (sous réserve que ces instruments ne soient pas détenus à des fins de transaction).

 

En synthèse, l’application du volet classement et évaluation d’IFRS 9 devrait conduire à une augmentation de la part des instruments financiers – OPCVM et instruments de capitaux propres – valorisés à la juste valeur par résultat. Globalement, les prêts et créances respectent le test SPPI et resteront au coût amorti.

 

– Dépréciation

La norme IFRS 9 instaure un nouveau modèle de dépréciation qui exige de comptabiliser les pertes de crédit attendues (‘Expected Credit Losses’ ou ‘ECL’) sur les crédits et les instruments de dette évalués au coût amorti ou à la juste valeur par capitaux propres recyclables, sur les engagements de prêts et sur les contrats de garantie financière qui ne sont pas comptabilisés à la juste valeur, ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et créances commerciales.

 

Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues alors que dans le modèle de provisionnement d’IAS 39, elle est conditionnée par la constatation d’un événement objectif de perte avérée.

 

L’ECL se définit comme la valeur probable espérée pondérée de la perte de crédit (en principal et en intérêts) actualisée. Elle correspond à la valeur actuelle de la différence entre les flux de trésorerie contractuels et ceux attendus (incluant le principal et les intérêts).

 

La formule de calcul intègre les paramètres de probabilité de défaut, perte en cas de défaut et d’exposition au moment du défaut.

 

Ces calculs s’appuient largement sur les modèles internes utilisés dans le cadre du dispositif prudentiel lorsqu’ils existent, mais avec des retraitements pour déterminer une ECL économique.

La norme IFRS 9 préconise une analyse en date d’arrêté (Point in Time) tout en tenant compte de données de pertes historiques et des données prospectives macro-économiques (Forward Looking), alors que la vue prudentielle s’analyse à travers le cycle (Through The Cycle) pour la probabilité de défaut et en bas de cycle (downturn) pour la perte en cas de défaut.

 

L’approche comptable conduit également à recalculer certains paramètres bâlois, notamment pour neutraliser les coûts internes de recouvrement ou les floors qui sont imposés par le régulateur dans le calcul réglementaire de la perte en cas de défaut (‘Loss Given Default’ ou ‘LGD’).

 

Le nouveau modèle de provisionnement du risque de crédit distingue trois étapes :

- 1ère étape : dès la comptabilisation initiale de l’instrument (prêt, titre de dette, garantie …), l’entité comptabilise les pertes de crédit attendues sur 12 mois ;

- 2ème étape : dans un deuxième temps, si la qualité de crédit se dégrade significativement pour une transaction ou un portefeuille donné, l’entité comptabilise les pertes prévues sur sa durée de vie ;

- 3ème étape : dans un troisième temps, dès lors qu’un ou plusieurs événements de défaut sont intervenus sur la transaction ou sur la contrepartie en ayant un effet néfaste sur les flux de trésorerie futurs estimés, l’entité comptabilise une perte de crédit avérée à maturité.

 

Concernant la deuxième étape, le suivi et l’estimation de la dégradation significative du risque de crédit peuvent être effectués sur une base individuelle de niveau transactionnel ou sur une base collective de niveau portefeuille en regroupant les instruments financiers en fonction de caractéristiques communes de risque de crédit. La démarche repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarii raisonnables.

 

Cette dégradation dépend du niveau de risque à la date de comptabilisation initiale et doit être constatée avant que la transaction ne soit dépréciée (3ème phase).

 

Afin d’apprécier la dégradation significative, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’inscrit dans le processus du groupe Crédit Agricole fondé sur deux niveaux d’analyse :

- Un premier niveau dépendant de règles et de critères absolus et relatifs qui s’imposent à l’ensemble des entités du Groupe ;

- Un deuxième niveau lié à l’appréciation en local de critères qualitatifs du risque porté par le Groupe sur ses portefeuilles pouvant conduire à durcir les critères de dégradation définis en premier niveau (bascule d’un portefeuille ou sous-portefeuille en phase 2 d’ECL à maturité).

 

Il existe une présomption réfutable de dégradation significative en présence d’un impayé de plus de trente jours. Le Groupe pourra réfuter cette présomption sur le périmètre des encours pour lesquels des dispositifs de notation internes ont été construits, en particulier les expositions suivies en méthodes avancées, considérant que l’ensemble des informations intégrées dans les dispositifs de notation permet une appréciation plus pertinente que le seul critère d’impayés de plus de trente jours.

 

Concernant le périmètre des instruments entrant dans la troisième étape de provisionnement, le Groupe alignera la définition de la défaillance avec celle du défaut actuellement utilisée en gestion pour des fins réglementaires.

 

Ainsi, un débiteur est considéré en situation de défaut, lorsqu’au moins une des deux conditions suivantes est satisfaite :

- Un arriéré de paiement généralement supérieur à quatre-vingt-dix jours sauf si des circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des causes non liées à la situation du débiteur ;

- L’entité estime improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles mesures telles que la réalisation d’une sûreté.

 

En synthèse, le nouveau modèle de provisionnement d’IFRS 9 pourrait conduire à une augmentation du montant des dépréciations sur les prêts et titres comptabilisés au bilan au coût amorti ou en juste valeur par capitaux propres recyclables, et sur les engagements hors bilan ainsi que sur les créances résultant de contrats de location et les créances commerciales.

 

– Comptabilité de couverture

Sur la comptabilité de couverture (hors opérations de macro-couverture de juste valeur), la norme IFRS 9 prévoit des évolutions limitées par rapport à IAS 39. Les dispositions de la norme s’appliquent au périmètre suivant :

- Toutes les opérations de micro-couverture ; et

- Les opérations de macro-couverture de flux de trésorerie uniquement.

 

Les opérations de macro-couverture de Juste Valeur de risque de taux sont exclues et peuvent rester dans le champ d’IAS 39 (option).

 

Lors de la première application de la norme IFRS 9, deux possibilités sont offertes par la norme :

- Appliquer le volet « couverture » IFRS 9 ; ou

- Maintenir IAS 39 jusqu’à l’application d’IFRS 9 pour l’ensemble des relations de couverture (au plus tard lorsque le texte macro-couverture de Juste Valeur de taux sera adopté par l’Union européenne).

 

Conformément à la décision du Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’appliquera pas ce volet de la norme.

 

Toutefois, des informations devront être fournies dans les annexes aux états financiers avec une granularité accrue sur la gestion des risques et les effets de la comptabilité de couverture sur les états financiers.

 

– Le déploiement du projet dans le groupe Crédit Agricole

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie intégrante du projet Groupe qui s’est organisé pour mettre en œuvre la norme IFRS 9 dans les délais requis, en associant l’ensemble des fonctions comptables, finances, risques et informatiques.

 

– Les étapes du projet et les réalisations à date

Au premier semestre 2015, les travaux ont porté sur :

- L’analyse des dispositions de la norme, avec une attention particulière sur les changements induits par les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers et par la refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui requiert de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL) ;

- L’identification des questions clés et des principaux sujets d’interprétation comptable à partir des premiers macro-chiffrages des impacts de la norme.

 

Après cette étape d’analyse et de diagnostic, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a pris part à la phase de mise en œuvre du projet à partir de septembre 2015.

 

Par ailleurs, depuis le début de l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a été associée aux principales réalisations qui ont concerné :

- Les chantiers normatifs avec l’identification des principaux impacts sur les états financiers et la définition du processus cible de provisionnement du Groupe qui s’est concrétisé par la rédaction d’un cadre méthodologique commun ;

- Les chantiers méthodologiques Groupe de définition des options possibles concernant la formule de calcul des provisions, la dégradation significative et le forward looking, ainsi que la méthodologie de calcul de la juste valeur des crédits ;

- Des simulations provisoires des impacts de la nouvelle norme sur les états financiers et les fonds propres prudentiels, notamment pour répondre au mieux aux demandes de l’Autorité Bancaire Européenne au niveau du groupe Crédit Agricole. Ces travaux ont été effectués sur la base des données comptables au 31/12/2015 de niveau Groupe ;

- Les chantiers informatiques avec des impacts majeurs dans les systèmes d’information, impliquant des travaux de spécifications sur les outils Risques et Finance et des choix d’outils mutualisés, à savoir : un outil central de provisionnement et pour les titres de dettes côtés un outil d’analyse des caractéristiques contractuelles permettant l’industrialisation du test SPPI.

 

L’ensemble de ces travaux de déploiement se poursuivront en 2017 et intègreront des chiffrages d’impact sur la base des états financiers au 31 décembre 2016 afin de répondre notamment à la demande de l’Autorité Bancaire Européenne (EBA).

 

– Transition

La norme IFRS 9 est d’application rétrospective et obligatoire à compter du 1er janvier 2018 en ajustant le bilan d’ouverture en date de première application, sans l’obligation de retraiter les états financiers de la période comparative 2017. En conséquence, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne prévoit pas de retraiter les états financiers présentés en comparaison avec ceux de l’année 2018.

 

Les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2016 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2016.

 

Cela concerne en particulier la norme IFRS 16.

 

La norme IFRS 16 Contrats de location remplacera la norme IAS 17 et toutes les interprétations liées (IFRIC 4 Déterminer si un accord contient un contrat de location, SIC 15 Avantages dans les contrats de location et SIC 27 Evaluation de la substance des transactions impliquant la forme juridique d’un contrat de location). Elle sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2019.

 

La principale évolution apportée par la norme IFRS 16 concerne la comptabilité des locataires. IFRS 16 imposera pour les locataires un modèle visant à comptabiliser au bilan tous les contrats de location, avec la reconnaissance au passif d’une dette locative représentative des engagements sur toute la durée du contrat, et à l’actif un droit d’utilisation à amortir.

 

Une étude d’impact de la mise en œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole sera réalisée en 2017 afin d’en évaluer les principaux enjeux.

 

Par ailleurs, trois amendements à des normes existantes ont été publiés par l’IASB, sans enjeu majeur pour le Groupe : il s’agit des amendements à IAS 7 Etat des flux de trésorerie, à IAS 12 Impôts sur le résultat, applicables au groupe Crédit Agricole S.A. au 1er janvier 2017 tandis que l’amendement à IFRS 2 Classement et évaluation des transactions dont le paiement est fondé sur des actions sera applicable au 1er janvier 2018, ces dates seront confirmées après adoption de ces textes par l’Union européenne.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

- la participation aux bénéfices différés.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

— Titres à l’actif

–Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

– Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des Actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition exclus et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

– Prêts et créances

La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition exclus et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

– Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition exclus et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

– Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A. ;

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales ;

- Les relations économiques et financières internes au groupe Crédit Agricole ;

- La mise en commun de moyens ; et

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole.

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

– Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme, etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

– Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

À titre d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A. ;

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. ;

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A. ;

- Constatation d’un résultat net déficitaire ;

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant, une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

– Date d’enregistrement des titres

Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 "Reclassements d’instruments financiers".

 

– Activité de crédits

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

– Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

– Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois

 

Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat.

 

–Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

 

– Restructurations de créances

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

 

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

– Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

– Renégociations commerciales

Les créances renégociées pour raisons commerciales en l’absence de difficultés financières de la contrepartie et dans le but de développer ou conserver une relation commerciale sont décomptabilisées en date de renégociation. Les nouveaux prêts accordés aux clients sont enregistrés à cette date à leur juste valeur puis ultérieurement au coût amorti à partir du taux d’intérêt effectif déterminé selon les conditions du nouveau contrat.

 

– Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

— Titres au passif

– Distinction dettes – capitaux propres

La distinction entre instruments de dettes et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.

 

Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

– Produits de la collecte

Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne-logement et les comptes d’épargne-logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 "Provisions".

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

– La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

– Dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

– Risque de contrepartie sur les dérivés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

– Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

– Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

– Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

– Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

– Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

 

—Gains ou pertes nets sur instruments financiers

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture.

 

– Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

— Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

— Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dettes.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

— Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ;

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsqu’il arrive à extinction ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne-logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 "Provisions".

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

— Avantages postérieurs à l’emploi

– Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 "Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies").

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19 révisé, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

– Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

30 à 80 ans

Second œuvre

8 à 40 ans

Installations techniques

5 à 25 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et de l'amortissement financier relatif à la période comprise entre la date de dernière échéance et la clôture de l’exercice ;

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées ;

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

 

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées.

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente et qui est dans une des situations suivantes :

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.

 

– Consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).

 

Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle.

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28.18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate :

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire ;

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2 : Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Arrêt de la triplication : appel de marge initial de 147 M€

Netting d’avances globales et traditionnelles générant des soultes négatives pour 14,8 M€

Netting de swaps emprunteurs générant une soulte négative de 9,1 M€ constatée flat en IFRS

Compléments de commissions PACIFICA 2015 de 3 M€ suite à réception des résultats techniques

Signature le 30 juin 2016 d’un nouvel accord d’intéressement

Dividendes SAS La Boétie pour 24,7 M€ réinvestis en actions Rue La Boétie

Opération de REPO-Reverse REPO sur titres TTS pour 54,5 M€ en juin et 86,9 M€ en novembre.

Remboursement d’un prêt subordonné à durée indéterminée en faveur de CA S.A. pour 33,5 M€

Impact projet BOE 1,2 M€ dans les comptes de sous-traitance informatique

Impacts du Fonds de Résolution unique pour 1,5 M€ et du Fonds de garantie des dépôts pour 2 M€ dans les comptes d’impôts et taxes

Dotation complémentaire de 3,8 M€ sur les provisions filières

Dotation dans la SASU PCA IMMO de 1,3 M€ de provisions pour dépréciation des comptes-courants SQUARE HABITAT PCA

 

– Opération de simplification capitalistique du groupe Crédit Agricole

L’opération de simplification du groupe Crédit Agricole annoncée le 17 février 2016 a été réalisée le 3 août 2016. L’essentiel des Certificats Coopératifs d’Investissement (« CCI ») et les Certificats Coopératifs d’Associé (« CCA ») détenus par Crédit Agricole S.A. ont été cédés à une holding (« Sacam Mutualisation ») conjointement détenue par les Caisses Régionales. Le prix de cession fixé initialement sur un multiple des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales de Crédit Agricole arrêtés au 31 décembre 2015, soit 18,025 milliards d’euros, a fait l’objet d’un ajustement pour tenir compte de l’évolution des capitaux propres IFRS consolidés retraités des Caisses Régionales entre le 31 décembre 2015 et le 30 juin 2016. Cet ajustement s’élève à 517 millions d’euros de sorte que le prix final de cession des CCI et CCA transférés par Crédit Agricole S.A. à SACAM Mutualisation (filiale à 100% des Caisses Régionales), s’élève à 18,542 milliards d’euros. Le financement de « Sacam Mutualisation » a été réalisé via un apport en capital des Caisses Régionales (souscription par chacune des Caisses Régionales à une augmentation de capital de SACAM Mutualisation lui permettant d’acquérir les CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A). Dans ce cadre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a participé à l’augmentation de capital de Sacam Mutualisation pour un montant de 515 448 milliers d’euros. Des prêts séniors de Crédit Agricole S.A. à hauteur de 11 milliards d’euros ont été consentis aux Caisses Régionales pour financer une partie de l’augmentation de capital de « Sacam Mutualisation », dont 305 703 milliers d’euros en faveur de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Cette opération s’inscrit dans une optique de simplification de la structure du Groupe, d’accroissement de la mutualisation des résultats des Caisses Régionales et permet le maintien et le renforcement de la solidarité économique entre les Caisses Régionales qui existait déjà indirectement au travers de la participation de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales et de la garantie Switch CCI/CCA.

 

Post opération, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve un niveau de solvabilité extrêmement solide. Sa réalisation entraine le débouclage de la garantie Switch avec effet au 1er juillet 2016 pour sa composante couvrant les CCI/CCA et le remboursement du dépôt auprès de Crédit Agricole S.A. relatif à cette garantie (5 milliards d’euros pour l’ensemble des Caisses Régionales et 129 731 milliers d’euros pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur).

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Suite à l’opération de simplification de la structure du Groupe qui s’est traduite par la cession des participations CCI/CCA détenues par Crédit Agricole S.A. à une société intégralement détenue par les Caisses Régionales, SACAM Mutualisation, Crédit Agricole S.A. n’est plus actionnaire des Caisses Régionales à l’issue de l’opération ; celle-ci s’est donc accompagnée de la signature de deux avenants à la Convention Cadre de la garantie Switch respectivement signés le 17 février (avenant n°2) et le 21 juillet (avenant n°3) et mettant notamment fin à la garantie sur les CCI/CCA.

 

Ce dispositif ainsi modifié a pris effet le 1er juillet 2016 et permet désormais de transférer aux Caisses Régionales uniquement les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel : on parle donc désormais des Switch Assurance.

 

La bonne fin du dispositif reste sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi les garanties Switch Assurance protègent Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

3 : Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

Le pilotage des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assuré par le pilotage du contrôle permanent. Cette direction est rattachée au Directeur général et a pour mission d’assurer la maîtrise et le contrôle permanent des risques de crédit, financiers et opérationnels.

 

La description de ces dispositifs ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1 Risque de crédit

(cf. Rapport de gestion)

 

— Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs financiers à la juste valeur par résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

596

415

Instruments dérivés de couverture

25 537

56 858

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

278 254

351 680

Prêts, créances et dépôts de garantie sur les établissements de crédit (hors opérations internes au Crédit Agricole)

18 231

25 390

Prêts, créances et dépôts de garantie sur la clientèle

14 040 381

13 843 008

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

872 635

822 014

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

15 235 634

15 099 365

Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

1 197 183

1 083 050

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

290 780

269 858

Provisions - Engagements par signature

-3 604

-3 252

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 484 359

1 349 656

Exposition maximale au risque de crédit

16 719 993

16 449 021

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Prêts et créances sur la clientèle

9 767 064 

9 483 614 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes au Crédit Agricole)

312 884 

257 692 

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

— Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

– Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

1 441 240

17

17

198

1 441 025

Etablissements de crédit

18 010

 

 

 

18 010

Grandes entreprises

1 898 565

96 633

59 200

35 710

1 803 655

Clientèle de détail

10 932 046

275 190

126 139

75 783

10 730 124

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 289 861

371 840

185 356

111 691

13 992 814

(1) Dont encours restructurés pour 28 680 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

1 503 698

3 323

118

193

1 503 387

Etablissements de crédit

24 936

 

 

 

24 936

Grandes entreprises

1 955 646

93 070

59 127

33 704

1 862 815

Clientèle de détail

10 611 261

253 169

120 498

74 870

10 415 893

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 095 541

349 562

179 743

108 767

13 807 031

(1) Dont encours restructurés pour 26 526 milliers d'euros.

 

– Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

132 059

134 074

Grandes entreprises

408 404

396 977

Clientèle de détail

651 720

551 749

Total Engagements de financement

1 192 183

1 082 800

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

16

16

Grandes entreprises

136 880

120 795

Clientèle de détail

32 705

35 875

Total Engagements de garantie

169 601

156 686

 

– Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Administration générale

18 131

22 083

Grandes entreprises

2 078 498

1 790 405

Clientèle de détail

4 751 968

4 747 155

Total Dettes envers la clientèle

6 848 597

6 559 643

 

— Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

– Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

14 089 702

360 843

180 266

111 682

13 797 754

Autres pays de l'Union européenne

88 411

5 526

2 376

 

86 035

Autres pays d'Europe

72 766

2 715

1 901

9

70 856

Amérique du Nord

5 812

539

82

 

5 730

Amériques centrale et du Sud

768

7

5

 

763

Afrique et Moyen-Orient

24 454

1 812

679

 

23 775

Asie et Océanie (hors Japon)

7 648

398

47

 

7 601

Japon

300

 

 

 

300

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 289 861

371 840

185 356

111 691

13 992 814

(1) Dont encours restructurés pour 28 680 milliers d'euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

13 860 445

339 602

175 911

106 586

13 577 948

Autres pays de l'Union européenne

110 406

6 446

2 592

1 306

106 508

Autres pays d'Europe

81 949

706

218

818

80 913

Amérique du Nord

6 209

673

97

45

6 067

Amériques centrale et du Sud

601

9

7

 

594

Afrique et Moyen-Orient

27 014

1 697

809

4

26 201

Asie et Océanie (hors Japon)

8 688

429

109

8

8 571

Japon

229

 

 

 

229

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 095 541

349 562

179 743

108 767

13 807 031

(1) Dont encours restructurés pour 26 526 milliers d'euros.

 

— Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 145 192

1 045 937

Autres pays de l'Union européenne

33 494

30 572

Autres pays d'Europe

12 348

5 097

Amérique du Nord

146

145

Amériques centrale et du Sud

34

33

Afrique et Moyen-Orient

826

834

Asie et Océanie (hors Japon)

135

174

Japon

8

8

Total Engagements de financement

1 192 183

1 082 800

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

167 029

152 757

Autres pays de l'Union européenne

443

382

Autres pays d'Europe

2 101

3 519

Amérique du Nord

14

14

Amériques centrale et du Sud

14

14

Afrique et Moyen-Orient

 0

 0

Asie et Océanie (hors Japon)

 0

 0

Japon

 0

 0

Total Engagements de garantie

169 601

156 686

 

— Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

France (y compris DOM-TOM)

6 210 601

5 916 300

Autres pays de l'Union européenne

210 698

204 714

Autres pays d'Europe

365 127

367 805

Amérique du Nord

20 805

26 367

Amériques centrale et du Sud

8 480

8 688

Afrique et Moyen-Orient

24 549

26 583

Asie et Océanie (hors Japon)

6 505

7 470

Japon

1 832

1 716

Total Dettes envers la clientèle

6 848 597

6 559 643

 

— Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

– Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2016

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

540 364

33 709

Instruments de dettes

 

 

 

 

0

878

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

878

Prêts et avances

189 601

732

45 164

235 497

186 484

297 047

Administration générale

9 691

 

3

9 694

 0

215

Grandes entreprises

52 493

644

6 100

59 237

37 433

94 910

Clientèle de détail

127 417

88

39 061

166 566

149 051

201 922

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

189 601

732

45 164

235 497

726 848

331 634

(En milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

528 599

33 644

Instruments de dettes

 

 

 

 

0

925

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 0

925

Prêts et avances

229 162

7 138

517

236 817

169 819

288 510

Administration générale

12 352

 

 

12 352

3 205

311

Grandes entreprises

61 519

1 892

460

63 871

33 943

92 831

Clientèle de détail

155 291

5 246

57

160 594

132 671

195 368

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

229 162

7 138

517

236 817

698 418

323 079

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion)

 

— Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

– Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

7 799

14 440

3 298

25 537

56 858

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

7 799

14 440

3 297

25 536

56 855

Caps - floors - collars

 

 

 

 

 

1

1

3

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Sous-total

0

0

0

7 799

14 440

3 298

25 537

56 858

Opérations de change à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

7 799

14 440

3 298

25 537

56 858

 

– Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

5 385

112 685

141 770

259 840

277 692

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

5 385

112 685

141 770

259 840

277 692

Instruments de devises et or

0

0

0

0

0

0

0

0

Sous-total

0

0

0

5 385

112 685

141 770

259 840

277 692

Opérations de change à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

5 385

112 685

141 770

259 840

277 692

 

— Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

1

194

388

583

406

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

189

388

577

402

Caps - floors - collars

 

 

 

1

5

 

6

4

Instruments de devises et or

0

0

0

2

0

0

2

0

Options de change

 

 

 

2

 

 

2

 

Autres instruments

0

0

0

11

0

0

11

9

Autres

 

 

 

11

 

 

11

9

Sous total

0

0

0

14

194

388

596

415

Opérations de change à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

14

194

388

596

415

 

— Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations sur marchés organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt

0

0

0

2

195

2 819

3 015

2 899

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1

190

2 819

3 009

2 895

Caps - floors - collars

 

 

 

1

5

 

6

4

Instruments de devises et or

0

0

0

9

0

0

9

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

9

 

 

9

 

Autres instruments

0

0

0

66

0

0

66

45

Autres

 

 

 

66

 

 

66

45

Sous total

0

0

0

77

195

2 819

3 090

2 944

Opérations de change à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

77

195

2 819

3 090

2 944

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt

5 628 287

6 367 726

Swaps de taux d'intérêts

5 526 817

6 218 819

Caps - floors - collars

101 470

148 907

Instruments de devises et or

18 032

18 336

Options de change

18 032

18 336

Sous-total

5 646 319

6 386 062

Opérations de change à terme

66 941

57 249

Total Notionnels

5 713 260

6 443 311

 

— Risque de change

(cf. Rapport de gestion)

 

– Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

15 074

0

0

15 077

0

Total

0

15 074

0

0

15 077

0

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion)

 

— Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

76 573

133 247

552 429

728 578

 

1 490 827

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement)

738 980

1 038 716

4 107 565

8 386 590

 

14 271 851

Total

815 553

1 171 963

4 659 994

9 115 168

0

15 762 678

Dépréciations

 

 

 

 

 

-297 047

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

15 465 631

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

352 651

139 582

395 747

948 660

327

1 836 967

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location-financement)

847 360

980 105

3 900 068

8 343 072

 

14 070 605

Total

1 200 011

1 119 687

4 295 815

9 291 732

327

15 907 572

Dépréciations

 

 

 

 

 

-288 510

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

15 619 062

 

— Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 400 720

2 674 290

2 463 238

2 151 702

 

8 689 950

Dettes envers la clientèle

4 856 028

351 902

1 519 266

121 401

 

6 848 597

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

6 256 748

3 026 192

3 982 504

2 273 103

0

15 538 547

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 258 218

2 220 712

2 897 352

2 064 004

 

8 440 286

Dettes envers la clientèle

4 502 851

211 586

1 676 552

168 323

331

6 559 643

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 761 069

2 432 298

4 573 904

2 232 327

331

14 999 929

 

— Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

51 602

110 012

152 400

60 000

 

374 014

Total Dettes représentées par un titre

51 602

110 012

152 400

60 000

0

374 014

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

15 002

 

0

0

15 074

Titres et emprunts participatifs

 

1

 

 

 

1

Total Dettes subordonnées

72

15 003

0

0

0

15 075

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

231 050

150 800

51 650

60 000

 

493 500

Total Dettes représentées par un titre

231 050

150 800

51 650

60 000

0

493 500

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 005

 

 

15 077

Total Dettes subordonnées

72

0

15 005

0

0

15 077

 

— Garanties financières en risque données par maturité attendue

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provisions ou qui sont sous surveillance.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

0

0

 

 

 

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

 

26

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 " Risque de marché".

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion)

 

— Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variable.

 

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

— Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

— Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

— Instruments dérivés de couverture

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur marché

Montant

Valeur marché

Montant

Positive

Négative

Notionnel

Positive

Négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

25 536

259 840

5 464 343

56 855

277 692

6 152 364

Taux d'intérêt

25 536

259 840

5 464 343

56 855

277 692

6 152 364

Couverture de flux de trésorerie

1

0

96 190

3

0

146 667

Taux d'intérêt

1

 

96 190

3

 

146 667

Total Instruments dérivés de couverture

25 537

259 840

5 560 533

56 858

277 692

6 299 031

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion)

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires 

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et « conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne (BCE) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital qui atteindra la cible en 2019.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

 

Le niveau plancher a été supprimé. Cependant, l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévue jusqu’à la fin de la période transitoire prévue fin 2017.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitués du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier », sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

En 2016 comme en 2015 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu aux exigences réglementaires avec un ratio de solvabilité de 18,56 %.

 

4 : Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Sur opérations avec les établissements de crédit

413

525

Sur opérations internes au Crédit Agricole

50 947

61 418

Sur opérations avec la clientèle

412 179

461 533

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

18

1 266

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

13 876

13 784

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

29 777

30 335

Produits d'intérêts (1) (2)

507 210

568 861

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 031

-136

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-98 126

-119 140

Sur opérations avec la clientèle

-67 903

-60 833

Sur dettes représentées par un titre

-1 474

-3 112

Sur dettes subordonnées

-581

-580

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-94 422

-89 945

Autres intérêts et charges assimilées

0

-14

Charges d'intérêts

-263 537

-273 760

(1) Dont 9 525 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2016 contre 9 828 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

(2) Dont 12 618 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2016 contre 12 451 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

 

4.2. Commissions nettes

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

427

-62

365

277

-42

235

Sur opérations internes au Crédit Agricole

22 048

-17 630

4 418

20 311

-17 737

2 574

Sur opérations avec la clientèle

66 332

-1 374

64 958

62 195

-1 120

61 075

Sur opérations sur titres

 

-1

-1

 

 

0

Sur opérations de change

167

 

167

174

 

174

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

96

 

96

173

 

173

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

140 020

-15 151

124 869

129 531

-14 796

114 735

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 565

-292

3 273

3 634

-627

3 007

Produits nets des commissions

232 655

-34 510

198 145

216 295

-34 322

181 973

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-333

-3 320

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

722

887

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

389

-2 433

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

188 326

-188 326

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

96 514

-91 812

4 702

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

91 812

-96 514

-4 702

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

381 471

-381 471

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

194 559

-186 912

7 647

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

186 912

-194 559

-7 647

Total Résultat de la comptabilité de couverture

569 797

-569 797

0

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

91 822

-91 822

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

91 812

-10

91 802

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

10

-91 812

-91 802

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

487 117

-487 117

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

220 034

-267 083

-47 049

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

267 083

-220 034

47 049

Total Résultat de la comptabilité de couverture

578 939

-578 939

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dividendes reçus

28 605

17 364

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

1 165

211

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-65

-8 013

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

29 705

9 562

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 " Coût du risque".

 

Les dépréciations durables du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2016, se décomposent de la manière suivante : 36 K€ pour SACAM FIRECA, 20 K€ pour SACAM FIA-NET, 5K€ pour Editions Agricoles du Var, 4 K€ pour CA Innove.

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Produits nets des immeubles de placement

-18

-39

Autres produits (charges) nets

452

620

Produits (charges) des autres activités

434

581

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Charges de personnel

-170 014

-168 038

Impôts et taxes (1)

-15 208

-11 894

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-88 131

-84 887

Charges générales d'exploitation

-273 353

-264 819

(1) Dont 1 489 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.

 

— Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2016 est donnée ci-dessous :

 

Collège des Commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

 

(En milliers d'euros hors taxes)

Ernst & Young

Expertea

Total 2016

2016

2015

2016

2015

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

111

111

52

52

163

Autres services

98

51

2

0

100

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissaire aux comptes (1)

2

51

2

0

4

Autres prestations (1)

74

 

 

 

74

Services autres que la certification des comptes (2)

22

 

 

 

22

Total

209

162

54

52

263

(1) pour 2016, prestations du 1er janvier au 16 juin 2016

(2) pour 2016, prestations à partir du 17 juin 2016

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux amortissements

-17 636

-17 858

Immobilisations corporelles

-17 230

-17 626

Immobilisations incorporelles

-406

-232

Dotations (reprises) aux dépréciations

-670

-88

Immobilisations corporelles

 0

0

Immobilisations incorporelles

-670

-88

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

-18 306

-17 946

 

4.8. Coût du risque

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-50 648

-53 338

Prêts et créances

-45 019

-48 955

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 0

-7

Autres actifs

-37

-362

Engagements par signature

-1 195

-193

Risques et charges

-4 397

-3 821

Reprises de provisions et de dépréciations

25 667

30 043

Prêts et créances

23 120

21 672

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

47

9

Autres actifs

387

237

Engagements par signature

843

3 028

Risques et charges

1 270

5 097

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-24 981

-23 295

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-874

-1 584

Récupérations sur prêts et créances amortis

908

487

Décotes sur crédits restructurés

-90

-147

Autres pertes

-329

-423

Coût du risque

-25 366

-24 962

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-247

-114

Plus-values de cession

65

222

Moins-values de cession

-312

-336

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-247

-114

 

4.10. Impôts

 

– Charge d’impôt

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Charge d'impôt courant

-46 767

-66 935

Charge d'impôt différé

-5 554

2 225

Charge d'impôt de la période

-52 321

-64 710

 

– Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2016

 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

155 074

Taux d'impôt théorique 34,43 %

53 392

Effet des différences permanentes

 

 

-8 627

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

-359

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-222

Effet des autres éléments

 

 

8 137

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 33,74 %

52 321

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2016.

 

Au 31 décembre 2015 

 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisition, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

162 397

Taux d'impôt théorique 38 %

61 711

Effet des différences permanentes

 

 

2 088

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

2 209

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-431

Effet des autres éléments

 

 

-867

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 39,85 %

64 710

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2015.

 

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période :

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

2 286

4 639

Ecart de réévaluation de la période

3 446

-3 004

Transfert en résultat

-1 160

7 643

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-131

168

Ecart de réévaluation de la période

-503

662

Autres variations

372

-494

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

257

263

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

2 412

5 070

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-2 961

1 686

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

427

-580

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-2 534

1 106

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

-122

6 176

Dont part du Groupe

-122

6 176

Dont participations ne donnant pas le contrôle

0

 

– Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4 639

263

4 902

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

168

 

168

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

4 807

263

5 070

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

4 807

263

5 070

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

1 686

-580

1 106

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

1 686

-580

1 106

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

1 686

-580

1 106

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

6 493

-317

6 176

0

 

(En milliers d'euros)

Variation

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-2 353

-6

-2 359

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-299

 

-299

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-2 652

-6

-2 658

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

-2 652

-6

-2 658

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-4 647

1 007

-3 640

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-4 647

1 007

-3 640

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-4 647

1 007

-3 640

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-7 299

1 001

-6 298

0

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

2 286

257

2 543

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

-131

 

-131

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

2 155

257

2 412

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

2 155

257

2 412

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-2 961

427

-2 534

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-2 961

427

-2 534

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-2 961

427

-2 534

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-806

684

-122

0

 

5 : Informations sectorielles

 

– Définition des secteurs opérationnels

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités.

 

6 : Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

79 242

 

78 514

 

Banques centrales

79 419

 

80 027

 

Valeur au bilan

158 661

0

158 541

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

– Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

596

415

Valeur au bilan

596

415

 

– Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Instruments dérivés

596

415

Valeur au bilan

596

415

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

– Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 090

2 944

Valeur au bilan

3 090

2 944

 

– Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Instruments dérivés

3 090

2 944

Valeur au bilan

3 090

2 944

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt.

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Valeur au bilan

Gains latents

Pertes latentes

Obligations et autres titres à revenu fixe

278 254

142

-1

351 680

772

-1 302

Actions et autres titres à revenu variable

40 352

169

-34

29 977

42

-777

Titres de participation non consolidés

1 124 578

11 995

-1 148

580 645

10 853

-750

Total des titres disponibles à la vente

1 443 184

12 306

-1 183

962 302

11 667

-2 829

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) (2)

1 443 184

12 306

-1 183

962 302

11 667

-2 829

Impôts

 

-972

6

 

-1 628

699

Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (nets d'impôt)

 

11 334

-1 177

 

10 039

-2 130

(1) Dont 33 714 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2016 et 33 649 milliers d'euros au 31 décembre 2015.

(2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 522 182 milliers d’euros au 31 décembre 2016 et 497 245 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

– Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Etablissements de crédit

18 010

24 936

Prêts et avances

 

 

Comptes et prêts

15 322

22 248

dont comptes ordinaires débiteurs sains

12 884

11 703

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 0

0

Prêts subordonnés

2 688

2 688

Valeur brute

18 010

24 936

Dépréciations

0

0

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

18 010

24 936

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Prêts et avances

1 472 817

1 812 031

Comptes ordinaires

33 254

51 257

Comptes et avances à terme

1 439 563

1 727 268

Prêts subordonnés

0

33 506

Valeur brute

1 472 817

1 812 031

Dépréciations

 

0

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

1 472 817

1 812 031

Valeur au bilan

1 490 827

1 836 967

 

– Prêts et créances sur la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 624

2 624

Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 624

Prêts et avances

14 269 227

14 067 981

Créances commerciales

9 160

11 785

Autres concours à la clientèle

14 105 134

13 839 835

Avances en comptes courants d'associés

19 108

16 366

Comptes ordinaires débiteurs

135 825

199 995

Valeur brute

14 271 851

14 070 605

Dépréciations

-297 047

-288 510

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

13 974 804

13 782 095

Valeur au bilan

13 974 804

13 782 095

 

6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Effets publics et valeurs assimilées

347 514

361 184

Obligations et autres titres à revenu fixe

525 994

461 750

Total

873 508

822 934

Dépréciations

-873

-920

Valeur au bilan

872 635

822 014

 

6.7. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue

 

– Titrisations

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.

 

Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7.

 

6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Créances sur la clientèle

288 510

 

51 730

-43 193

 

 

297 047

dont dépréciations collectives

108 767

 

6 107

-3 183

 

 

111 691

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

920

 

 

-47

 

 

873

Actifs disponibles à la vente

33 649

 

65

 

 

 

33 714

Autres actifs financiers

2 965

 

37

-764

 

 

2 238

Total Dépréciations des actifs financiers

326 044

0

51 832

-44 004

0

0

333 872

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Créances sur la clientèle

276 141

 

56 343

-43 974

 

 

288 510

dont dépréciations collectives

98 930

 

10 377

-540

 

 

108 767

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

922

 

8

-10

 

 

920

Actifs disponibles à la vente

25 641

 

8 012

-4

 

 

33 649

Autres actifs financiers

3 758

 

362

-1 155

 

 

2 965

Total Dépréciations des actifs financiers

306 462

0

64 725

-45 143

0

0

326 044

 

6.9. Exposition au risque souverain 

 

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

 

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

 

Les expositions significatives de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au risque souverain sont les suivantes :

 

– Activité bancaire

 

31/12/2016

Expositions nettes de dépréciations

(En milliers d'euros)

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de couvertures

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs à la juste valeur par résultat

Prêts et créances

France

347 514

 

 

 

 

347 514

 

347 514

Total

347 514

0

0

0

0

347 514

0

347 514

 

31/12/2015

Expositions nettes de dépréciations

(En milliers d'euros)

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de couvertures

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Actifs financiers disponibles à la vente

Actifs à la juste valeur par résultat

Prêts et créances

France

361 184

 

 

 

 

361 184

 

361 184

Total

361 184

0

0

0

0

361 184

0

361 184

 

6.10. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

– Dettes envers les établissements de crédit

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

2 688

2 688

Titres donnés en pension livrée

38

0

Total

2 726

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

38 639

616

Comptes et avances à terme

8 648 585

8 436 982

Total

8 687 224

8 437 598

Valeur au bilan

8 689 950

8 440 286

 

– Dettes envers la clientèle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Comptes ordinaires créditeurs

4 495 783

4 251 014

Comptes d'épargne à régime spécial

47 459

41 572

Autres dettes envers la clientèle

2 305 355

2 267 057

Valeur au bilan

6 848 597

6 559 643

 

6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Dettes représentées par un titre

 

 

Titres de créances négociables

374 014

493 500

Valeur au bilan

374 014

493 500

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 074

15 077

Valeur au bilan

15 074

15 077

 

6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

– Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2016

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

 

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c)- (d)

Dérivés

26 133

 

26 133

 

 

26 133

Prises en pension de titres

129 494

129 494

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

155 627

129 494

26 133

0

0

26 133

 

31/12/2015

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(En milliers d'euros)

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

 

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e )= (c) - (d)

Dérivés

57 273

 

57 273

56 903

 

370

Total des actifs financiers soumis à compensation

57 273

0

57 273

56 903

0

370

 

– Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2016

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

 

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

262 930

 

262 930

 

 

262 930

Mises en pension de titres

129 617

129 494

123

 

 

123

Total des passifs financiers soumis à compensation

392 547

129 494

263 053

0

0

263 053

 

31/12/2015

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants nets des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre-de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

 

(a)

(b)

(c) = (a) - (b)

(d)

(e) = (c) - (d)

Dérivés

280 636

 

280 636

56 903

 

223 733

Total des passifs financiers soumis à compensation

280 636

0

280 636

56 903

0

223 733

 

6.13. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Impôts courants

23 221

7 264

Impôts différés

48 649

52 690

Total Actifs d'impôts courants et différés

71 870

59 954

Impôts courants

0

0

Impôts différés

3

3

Total Passifs d'impôts courants et différés

3

3

 

– Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

50 724

716

55 751

710

Charges à payer non déductibles

0

 

880

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

43 442

 

50 454

 

Autres différences temporaires

7 282

716

4 417

710

Impôts différés sur réserves latentes

2 840

3 404

1 999

4 206

Actifs disponibles à la vente

 

900

 

1 615

Couvertures de Flux de Trésorerie

181

1 450

336

1 898

Gains et pertes sur écarts actuariels

2 659

1 054

1 663

693

Impôts différés sur résultat

19

819

15

162

Total Impôts différés

53 583

4 939

57 765

5 078

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

– Comptes de régularisation et actifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres actifs

390 893

243 362

Comptes de stocks et emplois divers

2 831

2 220

Débiteurs divers (1)

388 019

241 056

Comptes de règlements

43

86

Comptes de régularisation

117 826

106 091

Comptes d'encaissement et de transfert

53 548

31 005

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

9

9

Produits à recevoir

53 284

42 888

Charges constatées d'avance

421

629

Autres comptes de régularisation

10 564

31 560

Valeur au bilan

508 719

349 453

(1) Dont 165 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le

Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

– Comptes de régularisation et passifs divers

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Autres passifs (1)

78 924

73 971

Créditeurs divers

76 867

72 778

Versement restant à effectuer sur titres

2 057

1 193

Comptes de régularisation

236 468

228 392

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

30 832

23 443

Produits constatés d’avance

116 832

111 704

Charges à payer

73 722

71 876

Autres comptes de régularisation

15 082

21 369

Valeur au bilan

315 392

302 363

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.15. Co-entreprises et entreprises associées

 

Le Groupe Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de participation dans des co-entreprises ou des entreprises associées.

 

6.16. Immeubles de placement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Valeur brute

1 489 

 

-139 

 

 

1 353 

Amortissements et dépréciations

-489 

 

-37 

45 

 

 

-481 

Valeur au bilan (1)

1 000 

-34 

-94 

872 

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Valeur brute

1 418 

 

20 

-6 

 

57 

1 489 

Amortissements et dépréciations

-451 

 

-38 

 

 

 

-489 

Valeur au bilan (1)

967 

-18 

-6 

57 

1 000 

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple.

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 872 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 1 000 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Tous les immeubles de placement font l’objet d’une comptabilisation au coût amorti au bilan.

 

6.17. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions,

regroupements d'entreprises)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2016

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

318 661

 

18 370

-573

 

-63

336 395

Amortissements et dépréciations (1)

-216 007

 

-17 230

481

 

 

-232 756

Valeur au bilan

102 654

0

1 140

-92

0

-63

103 639

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 767

 

633

-279

 

 

30 121

Amortissements et dépréciations

-18 810

 

-1 076

16

 

 

-19 870

Valeur au bilan

10 957

0

-443

-263

0

0

10 251

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

309 879

 

12 880

-4 041

 

-57

318 661

Amortissements et dépréciations (1)

-202 273

 

-17 626

3 892

 

 

-216 007

Valeur au bilan

107 606

0

-4 746

-149

0

-57

102 654

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 569

 

393

-195

 

 

29 767

Amortissements et dépréciations

-18 490

 

-320

 

 

 

-18 810

Valeur au bilan

11 079

0

73

-195

0

0

10 957

(1) Y compris amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

6.18. Provisions

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2016

Risques sur les produits épargne-logement

13 743

 

5 284

 

 

 

19 027

Risques d’exécution des engagements par signature

3 252

 

1 195

 

-843

 

3 604

Risques opérationnels

4 632

 

1 137

 

 

 

5 769

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

5 743

 

212

-115

-35

2 734

8 539

Litiges divers

18 153

 

3 631

-65

-1 542

 

20 177

Participations

1 251

 

227

 

 

 

1 478

Autres risques

19 941

 

7 718

-7 682

-328

 

19 649

Total

66 715

0

19 404

-7 862

-2 748

2 734

78 243

(1) Dont 6 672 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 866 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2014

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2015

Risques sur les produits épargne-logement

13 731

 

12

 

 

 

13 743

Risques d’exécution des engagements par signature

6 087

 

193

 

-3 028

 

3 252

Risques opérationnels

3 368

 

1 610

-93

-253

 

4 632

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

7 590

 

299

-99

-33

-2 014

5 743

Litiges divers

22 392

 

1 713

-770

-5 182

 

18 153

Participations

310

 

941

 

 

 

1 251

Autres risques

16 517

 

11 992

-6 763

-1 805

 

19 941

Total

69 995

0

16 760

-7 725

-10 301

-2 014

66 715

(1) Dont 3 972 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 771 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

– Provision épargne-logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

1 159 772

907 965

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

454 821

450 628

Ancienneté de plus de 10 ans

553 117

585 727

Total plans d'épargne-logement

2 167 709

1 944 319

Total comptes épargne-logement

176 026

172 211

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

2 343 734

2 116 531

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat, sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2016 pour les données au 31 décembre 2016 et à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015.

 

– Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

3 001

3 972

Comptes épargne-logement

9 445

12 779

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

12 446

16 751

 

– Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-7 965

-4 943

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 599

-1 702

Ancienneté de plus de 10 ans

-8 463

-7 097

Total plans d'épargne-logement

-19 027

-13 743

Total comptes épargne-logement

 0

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-19 027

-13 743

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2016

Plans d'épargne-logement

-13 743

-5 284

 

 

-19 027

Comptes épargne-logement

 0

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-13 743

-5 284

0

0

-19 027

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.19. Capitaux propres 

 

— Composition du capital au 31 décembre 2016

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 01/01/2016

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2016

%

du capital

%

des droits de vote

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

1 386 816

1 386 816

1 386 816

25 %

0 %

dont part du Public

 

 

 

 

 

 

dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

1 386 816

0

0 %

0 %

dont part Sacam Mutualisation

 

1 386 816

 

1 386 816

25 %

0 %

Parts sociales

4 160 470

1

1

4 160 470

75 %

100 %

dont 52 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75 %

92.20 %

dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0 %

7.45 %

dont Crédit Agricole S.A.

1

 

1

0

0 %

0 %

dont Sacam Mutualisation

 

1

 

1

0 %

0.35 %

Total

5 547 286

1 386 817

1 386 817

5 547 286

100 %

100 %

 

La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros.

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947, modifiée par la loi SAPIN 2, publiée au J.O. le 12 décembre 2016, relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale à la moyenne, sur les trois années civiles précédent la date de l’assemblée générale, du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées, majorée de deux points, publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

—Dividendes

Au titre de l’exercice 2016, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 31 mars 2017 un dividende net par CCA de 5,72 euros et 0,27 euros par part sociale, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

– Dividendes

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2013

5.96

0.37

2014

6.06

0.28

2015

5.67

0.27

Prévu 2016

5.72

0.27

 

– Dividendes payés au cours de l’exercice

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 507 milliers d’euros en 2016.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2016

L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2016 sont proposées dans le projet de résolution présenté par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 31 mars 2017.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

« L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2016, se soldant par un bénéfice de 105 840 107,85 € »

 

6.20. Participations ne donnant pas le contrôle

 

Le Groupe consolidé Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.

 

6.21. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

 

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminée ».

 

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

158 661

 

 

 

 

158 661

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

13

1

194

388

 

596

Instruments dérivés de couverture

1 766

6 033

14 440

3 298

 

25 537

Actifs financiers disponibles à la vente

132 641

 

 

145 613

1 164 930

1 443 184

Prêts et créances sur les établissements de crédit

76 573

133 247

552 429

728 578

0

1 490 827

Prêts et créances sur la clientèle

529 877

1 016 051

4 074 929

8 351 412

2 535

13 974 804

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

144 381

 

 

 

 

144 381

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

29 451

69 036

329 132

445 014

 

872 633

Total Actifs financiers par échéance

1 073 363

1 224 368

4 971 124

9 674 303

1 167 465

18 110 623

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

75

2

195

2 819

 

3 091

Instruments dérivés de couverture

1 839

3 546

112 685

141 770

 

259 840

Dettes envers les établissements de crédit

1 400 720

2 674 290

2 463 238

2 151 702

 

8 689 950

Dettes envers la clientèle

4 856 028

351 902

1 519 266

121 401

 

6 848 597

Dettes représentées par un titre

51 602

110 012

152 400

60 000

 

374 014

Dettes subordonnées

72

15 003

 

 

 

15 075

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

10 183

 

 

 

 

10 183

Total Passifs financiers par échéance

6 320 519

3 154 755

4 247 784

2 477 692

0

16 200 750

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Caisse, banques centrales

158 541

 

 

 

 

158 541

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

9

 

192

214

 

415

Instruments dérivés de couverture

1 715

4 919

35 794

14 430

 

56 858

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

218 644

743 658

962 302

Prêts et créances sur les établissements de crédit

352 651

139 582

395 747

948 660

327

1 836 967

Prêts et créances sur la clientèle

722 864

962 874

3 845 878

8 250 479

 

13 782 095

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (1)

 142 388

 

 

 

 

142 388

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 903

41 627

337 886

432 598

 

822 014

Total Actifs financiers par échéance

1 388 071

1 149 002

4 615 497

9 865 025

743 985

17 761 580

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

45

 

206

2 693

 

2 944

Instruments dérivés de couverture

3 353

2 029

109 217

163 093

 

277 692

Dettes envers les établissements de crédit

1 258 218

2 220 712

2 897 352

2 064 004

 

8 440 286

Dettes envers la clientèle

4 502 851

211 586

1 676 552

168 323

331

6 559 643

Dettes représentées par un titre

231 050

150 800

51 650

60 000

 

493 500

Dettes subordonnées

72

 

15 005

 

 

15 077

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (1)

 13 895

 

 

 

 

13 895

Total Passifs financiers par échéance

6 009 484

2 585 127

4 749 982

2 458 113

331

15 803 037

(1) Les montants publiés en 2015 ont fait l’objet d’un reclassement. Ils sont ventilés sur une période inférieure ou égale à 3 mois.

 

7 : Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1. Détail des charges de personnel

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Salaires et traitements (1)

92 217

90 470

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

9 856

9 906

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

2 461

2 066

Autres charges sociales

31 916

32 350

Intéressement et participation

16 142

15 771

Impôts et taxes sur rémunération

17 422

17 475

Total Charges de personnel

170 014

168 038

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 723 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 876 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

Dont médailles du travail pour 116 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 99 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2016

31/12/2015

France

2 328

2 324

Etranger

 0

0

Total

2 328

2 324

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

— Variation dette actuarielle

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Toutes zones

Toutes zones

Dette actuarielle au 31/12/N-1 

36 517

38 504

Coût des services rendus sur l'exercice

2 330

2 238

Coût financier

745

574

Modifications, réductions et liquidations de régime

0

-397

Variation de périmètre

-130

-250

Prestations versées (obligatoire)

-1 390

-2 770

Taxes, charges administratives et primes

0

0

(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1)

-250

-358

(Gains)/pertes actuariels - liés aux hypothèses financières (1)

3 254

-1 024

Dette actuarielle au 31/12/N

41 076

36 517

(1) Zone Euro exclusivement

 

— Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Toutes zones

Toutes zones

Coût des services

2 330

1 841

Charge/produit d'intérêt net

78

158

Impact en compte de résultat au 31/12/N

2 408

1 999

 

— Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Toutes zones

Toutes zones

Réévaluation du passif (de l'actif) net

0

0

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

7 786

9 472

Ecart de change

0

0

Gains/(pertes) actuariels sur l'actif

-44

-304

Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses démographiques (1)

-250

-358

Gains/(pertes) actuariels - liés aux hypothèses financières (1)

3 254

-1 024

Ajustement de la limitation d'actifs

0

0

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

10 746

7 786

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience.

 

— Variation de juste valeur des actifs

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Toutes zones

Toutes zones

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

32 545

32 485

Ecart de change

0

0

Intérêt sur l'actif (produit)

667

416

Gains/(pertes) actuariels

44

304

Cotisations payées par l'employeur

2 668

2 360

Cotisations payées par les employés

0

0

Modifications, réductions et liquidations de régime

0

 0

Variation de périmètre

-131

-250

Taxes, charges administratives et primes

0

 0

Prestations payées par le fonds

-1 390

-2 770

Juste valeur des actifs au 31/12/N

34 403

32 545

 

— Position nette

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Toutes zones

Toutes zones

Dette actuarielle fin de période

41 076

36 517

Impact de la limitation d'actifs

0

 0

Juste valeur des actifs fin de période

-34 403

-32 545

Position nette (passif) / actif fin de période

6 673

3 972

 

— Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Zone euro

Zone euro

Taux d'actualisation (1)

1.37 %

2,05 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

1.58 %

2,08 %

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

de 2,00 % à 3,50 %

de 2,00 % à 3,50 %

Taux d'évolution des coûts médicaux

N.C.

N.C.

(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date

d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de rotation du personnel. Le sous-jacent utilisé est le taux d’actualisation par référence à l’indice

Iboxx10+.

(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).

 

— Information sur les actifs des régimes - Allocations d'actifs (1)

 

(En milliers d'euros)

Zone euro

En %

En montant

Actions

9.6 %

3 303 

Obligations

84.1 %

28 932 

Immobiliers

6.3 %

2 168 

 

Au 31 décembre 2016, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de comprise entre 0,90 % et 6,27 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement comprise entre 0,90 % et 6,93 %.

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement le 30 juin 2016 qui couvre la période de 2016 à 2018. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 16 142 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 866 milliers d’euros.

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces engagements sociaux (retraite) et assimilés s’élèvent à 6 672 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2016.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en raison de leur fonction s’élève au 31 décembre 2016 à 2 132 milliers d’euros

 

8 : Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

— Engagements donnés et reçus

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements donnés

7 265 925

7 918 932

Engagements de financement

1 201 322

1 196 950

Engagements en faveur des établissements de crédit

9 139

114 150

Engagements en faveur de la clientèle

1 192 183

1 082 800

Ouverture de crédits confirmés

594 785

579 019

Ouverture de crédits documentaires

2 039

2 224

Autres ouvertures de crédits confirmés

592 746

576 795

Autres engagements en faveur de la clientèle

597 398

503 781

Engagements de garantie

290 880

269 958

Engagements d'ordre des établissements de crédit

121 279

113 272

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

121 279

113 272

Engagements d'ordre de la clientèle

169 601

156 686

Cautions immobilières

101 007

85 580

Autres garanties d'ordre de la clientèle

68 594

71 106

Autres engagements donnés (1)

5 773 723

6 452 024

(1) Dont 240 807 milliers d’euros relatifs à la garantie Switch Assurance mise en place le 1er juillet 2016, en amendement de la garantie Switch globale précédente octroyée depuis le 2 janvier 2014 pour 625 575 milliers d’euros.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Engagements reçus

6 504 526

6 179 270

Engagements de financement

94 338

88 251

Engagements reçus des établissements de crédit

94 338

88 251

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

6 410 188

6 091 019

Engagements reçus des établissements de crédit

306 428

333 641

Engagements reçus de la clientèle

6 103 760

5 757 378

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

1 001 214

870 093

Autres garanties reçues

5 102 546

4 887 285

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

31/12/2015

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (Banque de France, CRH …)

5 532 916

5 826 449

Titres prêtés

-283

 0

Titres et valeurs donnés en pension

123

 0

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

5 532 756

5 826 449

 

L’opération de simplification capitalistique qui s’est traduite par la cession des parts CCI/CCA le 3 août 2016 s’est accompagnée de deux avenants au dispositif switch qui ont pris effet le 21 juillet 2016. Dans ce contexte, l’assiette de la garantie globale (switch) et le dépôt de gage espèces ont été en partie réduits. Ainsi, le montant plafond de la garantie a baissé à concurrence de la composante liées aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et la partie correspondante du dépôt de gage espèces a été remboursée. A l’issue de l’opération, l’entité conserve un dépôt de 81 513 milliers d’euros relatif aux exigences prudentielles liées à la mise en équivalence des participations dans Crédit Agricole Assurance détenues par Crédit Agricole S.A.

 

Au 31 décembre 2016, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Côte d’Azur n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement.

 

— Créances apportées en garantie

Au cours de l’année 2016, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 5 532 916 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 826 449 milliers d’euros en 2015. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

- 3 269 277 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 3 568 556 milliers d’euros en 2015 ;

- 755 258 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 770 000 milliers d’euros en 2015 ;

- 1 508 380 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 487 893 milliers d’euros en 2015.

 

— Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. 

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

9 : Reclassements d’instruments financiers

 

— Principes retenus par le groupe Crédit Agricole S.A.

Les reclassements hors de la catégorie "Actifs financiers détenus à des fins de transaction" ou hors de la catégorie "Actifs financiers disponibles à la vente" ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

 

— Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré en 2016 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10 : Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique

 

Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs et passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données et reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs et passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs et passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variable pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

— Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2016

Juste valeur au 31 décembre 2016

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

15 465 631

16 275 419

 0

16 275 419

0

Créances sur les établissements de crédit

1 490 827

1 479 603

 0

1 479 603

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

46 138

46 134

 

46 134

 

Comptes et prêts à terme

1 442 001

1 430 781

 

1 430 781

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

2 688

2 688

 

2 688

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

13 974 804

14 795 816

14 795 816

0

Créances commerciales

8 905

9 062

 

9 062

 

Autres concours à la clientèle

13 845 090

14 630 949

 

14 630 949

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 605

 

2 605

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

12 983

18 902

 

18 902

 

Comptes ordinaires débiteurs

105 202

134 298

 

134 298

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

872 635

921 181

908 020

13 161

0

Effets publics et valeurs assimilées

347 514

381 284

381 284

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

525 121

539 897

526 736

13 161

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

16 338 266

17 196 600

908 020

16 288 580

0

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

15 619 062

16 211 705

16 211 705

Créances sur les établissements de crédit

1 836 967

1 870 819

1 870 819

 

Comptes ordinaires & prêts JJ

62 960

62 955

 

62 955

 

Comptes et prêts à terme

1 737 813

1 766 679

 

1 766 679

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

36 194

41 185

 

41 185

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

13 782 095

14 340 886

14 340 886

Créances commerciales

11 447

11 640

 

11 640

 

Autres concours à la clientèle

13 586 258

14 112 201

 

14 112 201

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 562

 

2 562

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

11 780

16 022

 

16 022

 

Comptes ordinaires débiteurs

169 986

198 461

 

198 461

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

822 014

858 513

858 513

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

361 184

386 482

386 482

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

460 830

472 031

472 031

 

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

16 441 076

17 070 218

858 513

16 211 705

 

 

— Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2016

Juste valeur au 31 décembre 2016

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

8 689 950

8 682 703

0

8 682 703

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

38 554

38 553

 

38 553

 

Comptes et emprunts à terme

8 651 273

8 644 150

 

8 644 150

 

Titres donnés en pension livrée

123

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

6 848 597

6 815 029

0

6 815 029

0

Comptes ordinaires créditeurs

4 495 783

4 495 692

 

4 495 692

 

Comptes d'épargne à régime spécial

47 459

47 459

 

47 459

 

Autres dettes envers la clientèle

2 305 355

2 271 878

 

2 271 878

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

374 014

373 200

 0

373 200

 0

Dettes subordonnées

15 074

15 002

 0

15 002

 0

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

15 927 635

15 885 934

0

15 885 934

0

 

(En milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

8 440 286

8 538 716

0

8 538 716

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

616

616

 

616

 

Comptes et emprunts à terme

8 439 670

8 538 100

 

8 538 100

 

Dettes envers la clientèle

6 559 643

6 203 122

0

6 203 122

0

Comptes ordinaires créditeurs

4 251 014

4 250 654

 

4 250 654

 

Comptes d'épargne à régime spécial

41 572

41 572

 

41 572

 

Autres dettes envers la clientèle

2 267 057

1 910 896

 

1 910 896

 

Dettes représentées par un titre

493 500

490 683

 0

490 683

 0

Dettes subordonnées

15 077

15 005

 0

15 005

 0

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

15 508 506

15 247 526

0

15 247 526

0

 

— Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

— Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

– Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

596

0

596

0

Instruments dérivés

596

 

596

 

Actifs financiers disponibles à la vente

1 443 184

175 337

1 267 847

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

278 254

145 613

132 641

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

1 164 930

29 724

1 135 206

 

Instruments dérivés de couverture

25 537

 

25 537

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 469 317

175 337

1 293 980

0

(1) Y compris 522 182 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 "Principes et méthodes comptables").

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

415

0

415

0

Instruments dérivés

415

 

415

 

Actifs financiers disponibles à la vente

962 302

237 722

724 580

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

351 680

218 644

133 036

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

610 622

19 078

591 544

 

Instruments dérivés de couverture

56 858

0

56 858

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 019 575

237 722

781 853

0

(1) Y compris 497 245 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif note 1.3 "Principes et méthodes comptables").

 

– Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

(En milliers d'euros)

31/12/2016

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

3 090

0

3 090

0

Instruments dérivés

3 090

 

3 090

 

Instruments dérivés de couverture

259 840

 0

259 840

 0

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

262 930

0

262 930

0

 

(En milliers d'euros)

31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 944

0

2 944

0

Instruments dérivés

2 944

 

2 944

 

Instruments dérivés de couverture

277 692

 0

277 692

 0

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

280 636

0

280 636

0

 

11. : Périmètre de consolidation au 31 décembre 2016

11.1. Information sur les filiales

 

11.1.1. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 "Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptabilisés avec implication continue".

 

11.2. Composition du périmètre

 

Périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2016

31/12/2015

31/12/2016

31/12/2015

Caisse Régionale PCA

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

Caisses Locales

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

SASU PCA IMMO

Globale

100.00 %

100.00 %

100.00 %

100.00 %

Fonds dédié Financière PCA

Globale

99.99 %

99.99 %

99.99 %

99.99 %

FCT CA Habitat 2015 - Compartiment CR PCA

Globale

100.00 %

100.00 %

100.00 %

100.00 %

 

12 : Participations et entités structurées non consolidées

 

12.1 Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Ce poste s’élève à 1 124 578 milliers d’euros au 31 décembre 2016 contre 580 645 milliers d’euros au 31 décembre 2015.

 

Au 31 décembre 2016, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Informations financières

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue

(En %)

Valeurs comptables des titres détenus - Brutes

Valeurs comptables des titres détenus - Nettes

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

S.A.S.U CREAZUR

2 000

-329

100.00 %

2 000

1 478

 

19

-193

 

S.A.S. Le Village By PCA

1 100

 

100.00 %

1 100

1 100

 

 

 

 

S.A.S. SOFIPACA

17 000

14 051

49.49 %

10 395

10 395

 

9

3 834

2 103

S.A.S. Square Habitat PCA

6 267

-10 936

100.00 %

7 534

0

9 025

5 259

-1 418

 

S.A.S. Square Habitat Immo 9

146

32

100.00 %

604

561

0

1 350

365

 

S.A.S. Espargillière

133

314

100.00 %

2 672

2 108

303

2 138

-84

 

 

12.2. Entités structurées non consolidées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte ne détient aucune entité structurée non consolidée.

 

13 : Événements postérieurs au 31 décembre 2016

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 Exercice clos le 31 décembre 2016

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2016, sur :

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Provence Côte d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

 

- La note 1.3 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues par la valorisation de ces titres et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour les dépréciations.

 

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur les méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

 

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé dans la note 1.3 de l’annexe, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et les hypothèses retenues, et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans cette note 1.3 l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Fait à Marseille et Toulouse, le 15 mars 2017

 

Les Commissaires aux comptes

 

 

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue

Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

 

1701715

28/04/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1701465
Texte de l'annonce :

1701465

28 avril 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°51


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan.

N.A.F.: 6419Z.

 

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 mars 2017

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales

148 985

Effets publics et valeurs assimilées

367 386

Créances sur les établissements de crédit

56 077

Opérations internes au Crédit Agricole

1 589 958

Opérations avec la clientèle

13 456 516

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 059 686

Actions et autres titres à revenu variable

373 616

Participations et autres titres détenus à long terme

1 162 524

Parts dans les entreprises liées

9 100

Immobilisations incorporelles

10 463

Immobilisations corporelles

110 673

Autres actifs

427 450

Comptes de régularisation

96 290

Total Actif

18 868 724

 

Passif

Montants

Dettes envers les établissements de crédit

46 487

Opérations internes au Crédit Agricole

8 853 528

Opérations avec la clientèle

6 864 484

Dettes représentées par un titre

323 204

Autres passifs

102 850

Comptes de régularisation

293 004

Provisions pour risques et charges

187 364

Dettes subordonnées

143 111

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

80 538

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 974 154

Capital souscrit

83 209

Primes d'émission

247 026

Réserves

1 643 401

Provisions réglementées et subventions d'investissement

518

Total Passif

18 868 724

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés :

 

Engagements de financement

1 157 406

Engagements de garantie

505 500

Engagements sur titres

4 529

Engagements reçus :

 

Engagements de financement

166 590

Engagements de garantie

5 947 952

Engagements sur titres

4 529

 

 

1701465

20/02/2017 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 315
Texte de l'annonce :

1700315

20 février 2017BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 décembre 2016

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales

158 661

Effets publics et valeurs assimilées

347 514

Créances sur les établissements de crédit

12 215

Opérations internes au Crédit Agricole

1 472 817

Opérations avec la clientèle

13 453 434

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 056 243

Actions et autres titres à revenu variable

311 894

Participations et autres titres détenus à long terme

1 162 869

Parts dans les entreprises liées

9 117

Immobilisations incorporelles

10 250

Immobilisations corporelles

110 977

Autres actifs

420 544

Comptes de régularisation

128 984

Total Actif

18 655 519

 

Passif

Montants

Dettes envers les établissements de crédit

2 726

Opérations internes au Crédit Agricole

8 692 079

Opérations avec la clientèle

6 852 926

Dettes représentées par un titre

374 014

Autres passifs

85 668

Comptes de régularisation

363 094

Provisions pour risques et charges

186 797

Dettes subordonnées

140 307

Fonds pour Risques Bancaires Généraux (FRBG)

80 538

Capitaux propres hors FRBG (+/-)

1 877 370

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

247 026

. Réserves

1 546 617

. Provisions réglementées et subventions d'investissement

518

Total Passif

18 655 519

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

 

. Engagements de financement

1 199 073

. Engagements de garantie

531 687

. Engagements sur titres

3 997

Engagements reçus

 

. Engagements de financement

94 338

. Engagements de garantie

5 920 458

. Engagements sur titres

3 997

 

 

1700315

16/11/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5207
Texte de l'annonce :

1605207

16 novembre 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°138


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions

du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 septembre 2016

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales

157 607

Effets publics et valeurs assimilées

359 908

Créances sur les établissements de crédit

9 618

Opérations internes au Crédit Agricole

1 478 412

Créances sur la clientèle

13 402 192

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 079 019

Actions et autres titres à revenu variable

361 269

Participations et autres titres détenus à long terme

1 167 987

Parts dans les entreprises liées

8 572

Immobilisations corporelles et incorporelles

120 636

Autres actifs

507 476

Comptes de régularisation

106 921

Total de l’actif

18 759 617

 

Passif

Montants

Dettes envers les établissements de crédit

2 699

Opérations internes au Crédit Agricole

8 720 951

Comptes créditeurs de la clientèle

6 911 607

Dettes représentées par un titre

393 913

Autres passifs

86 147

Comptes de régularisation

360 571

Provisions pour risques et charges

184 157

Dettes subordonnées et titres participatifs

141 664

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 877 370

Capital souscrit

83 209

Primes d’émission

247 026

Réserves

1 546 617

Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 759 617

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 692 290

Engagements de financement

1 153 445

Engagements de garantie

534 412

Engagements sur titres

4 433

Engagements reçus

5 956 512

Engagements de financement

94 338

Engagements de garantie

5 857 741

Engagements sur titres

4 433

 

 

1605207

10/08/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4336
Texte de l'annonce :

1604336

10 août 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°96


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CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 Juin 2016

(En milliers d’euros)

 

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

151 701

Effets publics et valeurs assimilées

358 269

Créances sur les établissements de crédit

9 410

Opérations internes au Crédit Agricole

1 512 405

Créances sur la clientèle

13 330 685

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 078 425

Actions et autres titres à revenu variable

377 780

Participations et autres titres détenus à long terme

652 557

Parts dans les entreprises liées

8 656

Immobilisations corporelles et incorporelles

121 310

Autres actifs

468 486

Comptes de régularisation

90 707

Total de l’actif

18 160 391

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 695

Opérations internes au Crédit Agricole

8 400 180

Comptes créditeurs de la clientèle

6 696 387

Dettes représentées par un titre

393 667

Autres passifs

82 304

Comptes de régularisation

304 464

Provisions pour risques et charges

181 673

Dettes subordonnées et titres participatifs

141 113

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 877 370

. Capital souscrit

83 209

. Primes d’émission

247 026

. Réserves

1 546 617

. Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 160 391

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 091 547

. Engagements de financement

1 157 453

. Engagements de garantie

930 900

. Engagements sur titres

3 194

Engagements reçus

5 918 527 

. Engagements de financement

162 735

. Engagements de garantie

5 752 598

. Engagements sur titres

3 194

 

 

1604336

09/05/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1938
Texte de l'annonce :

1601938

9 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°56


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation trimestrielle au 31 mars 2016

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

133 894

Effets publics et valeurs assimilées

362 808

Créances sur les établissements de crédit

13 404

Opérations internes au Crédit Agricole

1 596 058

Créances sur la clientèle

13 299 972

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 105 019

Actions et autres titres à revenu variable

445 581

Participations et autres titres détenus à long terme

623 782

Parts dans les entreprises liées

9 034

Immobilisations corporelles et incorporelles

120 217

Autres actifs

476 691

Comptes de régularisation

113 943

Total de l’actif

18 300 403

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 692

Opérations internes au Crédit Agricole

8 873 415

Comptes créditeurs de la clientèle

6 517 734

Dettes représentées par un titre

262 552

Autres passifs

84 319

Comptes de régularisation

383 189

Provisions pour risques et charges

177 347

Dettes subordonnées et titres participatifs

137 387

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 781 230

- Capital souscrit

83 209

- Primes d’émission

247 026

- Réserves

1 450 477

- Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 300 403

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 238 727

- Engagements de financement

1 166 382

- Engagements de garantie

916 837

- Engagements sur titres

155 508

Engagements reçus

5 966 346 

- Engagements de financement

268 505

- Engagements de garantie

5 692 333

- Engagements sur titres

5 508

 

 

 

1601938

04/05/2016 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1639
Texte de l'annonce :

1601639

4 mai 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

SIREN : 415 176 072 R.C.S. Draguignan.

N.A.F. : 6419Z.

 Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 1er avril 2016.

 Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2015

 Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 29 janvier 2016

 I. — Bilan au 31 décembre 2015

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Opérations interbancaires et assimilées

 

538 907

524 190

Caisse, banques centrales

 

158 541

140 208

Effets publics et valeurs assimilées

5

361 184

364 092

Créances sur les établissements de crédit

3

19 182

19 890

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 813 674

2 187 523

Opérations avec la clientèle

4

13 261 253

14 208 389

Opérations sur titres

 

1 364 705

585 160

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

991 928

334 036

Actions et autres titres à revenu variable

5

372 777

251 124

Valeurs immobilisées

 

752 361

742 216

Participations et autres titres détenus à long terme

6-7

623 861

602 998

Parts dans les entreprises liées

6-7

6 019

11 763

Immobilisations incorporelles

7

16 685

16 806

Immobilisations corporelles

7

105 796

110 649

Comptes de régularisation et actifs divers

 

376 949

304 832

Autres actifs

8

256 014

169 794

Comptes de régularisation

8

120 935

135 038

Total actif

 

18 107 849

18 552 310

 

Passif

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Opérations interbancaires et assimilées

 

2 688

2 689

Dettes envers les établissements de crédit

10

2 688

2 689

Opérations internes au Crédit Agricole

10

8 439 123

9 520 195

Comptes créditeurs de la clientèle

11

6 565 817

5 914 320

Dettes représentées par un titre

12

493 500

767 276

Comptes de régularisation et passifs divers

 

330 896

297 348

Autres passifs

13

78 028

59 346

Comptes de régularisation

13

252 868

238 002

Provisions et dettes subordonnées

 

308 917

179 155

Provisions

14-15

175 097

164 083

Dettes subordonnées

18

133 820

15 072

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

80 538

80 538

Capitaux propres hors FRBG

19

1 886 370

1 790 789

Capital souscrit

 

83 209

83 209

Primes d'émission

 

247 026

247 026

Réserves

 

1 450 477

1 347 893

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

518

518

Résultat de l'exercice

 

105 140

112 143

Total passif

 

18 107 849

18 552 310

 

Hors-bilan au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

25

2 096 529

1 877 956

Engagements de financement

 

1 196 699

1 021 795

Engagements de garantie

 

895 531

852 478

Engagements sur titres

 

4 299

3 683

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Engagements reçus

25

5 675 599

6 628 887

Engagements de financement

 

88 251

405 152

Engagements de garantie

 

5 583 049

6 220 052

Engagements sur titres

 

4 299

3 683

 

Notes concernant le Hors-bilan (autres informations) :

 

- Opérations de change au comptant et à terme : note 22

- Opérations sur instruments financiers à terme : note 23

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Intérêts et produits assimilés

29

538 306

555 664

Intérêts et charges assimilées

29

-257 351

-254 957

Revenus des titres à revenu variable

30

17 760

16 400

Commissions (produits)

31

216 399

210 675

Commissions (charges)

31

-34 628

-32 021

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

32

-2 564

574

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

33

473

1 108

Autres produits d’exploitation bancaire

34

3 937

1 469

Autres charges d’exploitation bancaire

34

-1 126

-874

Produit net bancaire

 

481 206

498 038

Charges générales d’exploitation

35

-264 124

-264 135

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-17 920

-17 684

Résultat brut d'exploitation

 

199 162

216 219

Coût du risque

36

-19 547

-17 674

Résultat d'exploitation

 

179 615

198 545

Résultat net sur actifs immobilisés

37

-9 523

-3 157

Résultat courant avant impôt

 

170 092

195 388

Impôt sur les bénéfices

38

-64 952

-65 845

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

0

-17 400

Résultat net de l'exercice

 

105 140

112 143

 

III. — Annexes

 Note 1 : Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur 52 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,70 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,15 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 027 798 actions propres au 31 décembre 2015, soit 0,15 % de son capital, contre 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés et/ou de Certificats Coopératifs d’Investissement émis par la Caisse.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit. Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution.

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d’une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d’une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales. La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement sont respectivement reconnus en Coût du risque.

 

Cette garantie Switch a été mise en œuvre pour la première fois le 30 juin 2015 (voir note 1.3 relative aux événements significatifs de la période).

 

1.3.Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015

 

Acquisition de 156 M€ d’OPCVM monétaires et cession de 126 M€ dégageant 0,2 M€ de plus-values.

Acquisition de 150 M€ d’OPCVM obligataires et cession de la totalité des titres du Fonds dédié PCA LCR pour 80 M€ dégageant 0,7 M€ de plus-values.

Acquisition de 84 M€ d’OPCVM diversifiés et cession de 60 M€ dégageant 1,6 M€ de plus-values.

Acquisition de 207 M€ de titres d’investissement (OAT, EMTN, obligations).

Dotation nette de 9,2 M€ pour dépréciation des titres et du compte-courant de la filiale SASU PCA IMMO.

Mise en œuvre du projet A3C avec constatation au 31/12/2015 d’une dotation aux provisions pour risques et charges de 2,4 M€ sur les contrats ne respectant les critères de la microcouverture.

Dotations nettes sur provisions collectives de 3,8 M€ (dont 3,4 M€ relatifs à une provision statistique sur encours sains) et sur provisions filières de 5,7 M€.

Participation SAS Rue La Boétie : dividendes de 13,8 M€  et acquisition de 14 M€ de titres.

Niveau élevé des remboursements anticipés de prêts : 15,8 M€ d’IRA au 31/12/2015 et des réaménagements de prêts.

Nettings de swaps emprunteurs pour un nominal de 113,2 M€ générant 6 M€ de soultes négatives.

Souscription de comptes-courants bloqués par les Caisses locales en lieu et place de DAT : 119 M€ d’encours au 31/12/2015.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole SA (Switch)

 

Au cours de l’exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l’indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 3 582 milliers d’euros a été remboursée par Crédit Agricole SA en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Cela s’est traduit, dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d’une charge en coût du risque de 3 582 milliers d’euros et d’un produit d’impôt à hauteur de 1 361 milliers d’euros, et par l’annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du compte de résultat du troisième trimestre.

 

Opération de titrisation

 

Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations sénior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, un portefeuille de crédits habitat pour un montant de 526 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations sénior pour 455 millions d’euros et des titres subordonnés pour 74 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

Note 2 : Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 qui, à partir des exercices ouverts au 1er janvier 2015, regroupe à droit constant dans un règlement unique l’ensemble des normes comptables applicables aux établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans la CRCAM PCA (1)

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des certificats d’économie d’énergie

4 Octobre 2012

2012-04

1er janvier 2015

(modifiée par le règlement ANC N° 2013-02)

Non

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des terrains et carrières et des redevances de fortage

2 octobre 2014

N° 2014-05

1er janvier 2015

ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif au plan comptable des organismes de placement collectif immobilier

2 octobre 2014

N° 2014-06

1er janvier 2015 ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire

26 novembre 2014

N° 2014-07

1er janvier 2015

Oui

Règlement ANC relatif aux comptes des comités d’entreprises des comités centraux d’entreprises et des comités interentreprises relevant de l’article L 2325-45 du code du travail

02 avril 2015

N°2015-01

1er janvier 2015

Non

Règlement ANC relatif aux documents comptables des comités d’entreprises des comités centraux d’entreprises et des comités interentreprises relevant de l’article L 2325-46 du code du travail

02 avril 2015

N°2015-02

1er janvier 2015

Non

Règlement ANC relatif aux comptes annuels établis par les organismes paritaires collecteurs de la formation

07 mai 2015

N°2015-03

1er janvier 2015

Non

Règlement ANC relatif aux comptes annuels des organismes de logement social

04 juin 2015

N°2015-04

 

Non

Chapitre 4 – Les opérations de fusion et opérations assimilées

 

1er janvier 2015

 

Chapitres 1 à 3 et chapitres 5 à 7

 

1er janvier 2016 ou par anticipation au 1er janvier 2015

 

(1) : Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

 

2.1.Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit.

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole.

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application de l’article 2131-1 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014  les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les avances aux Caisses Régionales.

 

L‘application du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

 

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d’impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 26 526 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 35 657 milliers d’euros au 31 décembre 2014. Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 216 milliers d’euros.

 

Créances douteuses

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements, sur des preneurs de crédit-bail immobilier et sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits)

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré.

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises :

 

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises :

 

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des dépréciations

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions Risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Risques-pays

 

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

 

Passage en perte

 

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2.Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par les articles 2311-1 à 2391-1 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) ainsi que par les articles 2211-1 à 2251-13 (Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

 

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis avec l’intention de les revendre ou vendus avec l’intention de les racheter à court terme.

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

 

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat, frais d'acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 2514-14 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

 

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du Titre 2 Traitement comptable du risque de crédit du Livre II Opérations particulières, du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014 ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément à l’article 2341-2 du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Titres de l’activité de portefeuille

 

Conformément aux articles 2351-2 à 2352-6 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus. A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

 

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

 

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Pensions livrées

 

Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

 

Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.

 

Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

 

Reclassement de titres

 

Conformément aux articles 2381-1 à 2381-5 (Titre 3 Comptabilisation des opérations sur titres du Livre II Opérations particulières) du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, il est autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré, en 2015, de reclassement au titre du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

2.3.Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement théorique

Durée d’amortissement utilisé

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros œuvre

40 à 80 ans

25 ans

Second œuvre

20  à 40 ans

25 ans

Installations techniques

10  à 25 ans

10 ans

Agencements

5  à 15 ans

10 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4.Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5.Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif «Dettes subordonnées».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6.Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

2.7.Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des fonds pour risques bancaires généraux à hauteur de 80,5 M€ qui se décomposent ainsi :

 

- provision propre assureur pour 6,2 M€

- provision risques activité crédit pour 56,9 M€

- provision risques gestion financière pour 17,4 M€

 

2.8.Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions du Titre 5 Les instruments financiers à terme du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

 

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07), sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

 

Les opérations de marché regroupent :

 

- Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2522-1 du règlement ANC 2014-07)

- La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2522 du règlement ANC 2014-07)

 

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments

 

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisés en résultat au moment du dénouement.

- Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Risque de contrepartie sur les dérivés

 

Conformément au règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2522-1. du règlement précité) font l’objet d’un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables.

 

Elle repose :

 

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels

- en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

2.9.Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payés sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Une provision peut être constituée lorsque l’on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application du Titre 7 Comptabilisation des opérations en devises du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'établit à 55 milliers d’euros.

 

2.10.Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 22 et 23.

 

2.11.Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 28 juin 2013.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12.Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires, recommandation abrogée et intégrée dans la section 4 du chapitre II du titre III du règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014.

 

En application de ce règlement, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

Le règlement autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par le règlement,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en «frais de personnel».

 

2.13.Stock-options et souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par ces dispositions.

 

2.14.Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

2.15.Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note 3 : Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

1 an

> an

ans

> ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

5 949

 

 

 

5 949

 

5 949

4 868

à terme

10 397

146

 

 

10 543

2

10 545

12 334

Prêts subordonnés

 

 

 

2 688

2 688

 

2 688

2 688

Total

16 346

146

 

2 688

19 180

2

19 182

18 890

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

19 182

19 890

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

52 895

 

 

 

52 895

2

52 900

390 358

Comptes et avances à terme

263 544

139 624

395 747

912 472

1 711 387

15 881

1 727 268

1 763 657

Prêts subordonnés

 

 

 

33 500

33 500

6

33 506

33 508

Total

316 439

139 624

395 747

945 972

1 797 782

15 892

1 813 674

2 187 523

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 813 674

2 187 523

Total

 

 

 

 

 

 

1 832 856

2 707 413

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 33 500 milliers d’euros.

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 113 824 milliers d’euros.

 

Pas de créances sur les établissements de crédit éligibles au refinancement de la banque centrale.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 : Opérations avec la clientèle

 

4.1.Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

1 an

> 1 an

5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

11 292

352

 

 

11 644

141

11 785

15 143

Autres concours à la clientèle

543 969

953 597

3 775 418

7 886 121

13 159 105

67 143

13 226 248

14 097 521

Comptes ordinaires débiteurs

196 842

 

 

 

196 842

1 534

198 376

272 836

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-175 156

-177 111

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

13 261 253

14 208 389

 

La diminution de la ligne « Autres concours à la clientèle » s’explique pour 526 060 milliers d’euros par la participation à la Titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Pas de prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle.

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 113 824 milliers d’euros.

 

Parmi les créances sur la clientèle 3 288 508 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2015 contre 3 974 872 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2015 s’élève à 26 526 milliers d’euros contre 35 657 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Le montant au 31 décembre 2015 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite dans la note 2 sur les Principes et méthodes comptables.

 

4.2.Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

préciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

7 905 186

148 422

39 104

61 146

30 303

8 611 325

134 202

29 311

60 484

23 683

Autres professionnels

1 803 412

90 086

28 762

47 423

25 905

1 875 635

85 714

26 320

47 837

23 777

Clientèle financière

160 416

2 727

1 435

2 163

1 435

143 195

2 145

777

1 392

777

Entreprises

1 777 697

84 336

31 266

51 616

29 405

1 832 810

82 889

29 263

54 478

28 005

Collectivités publiques

1 418 272

3 322

17

2 673

17

1 529 869

17

17

17

17

Agriculteurs

313 448

13 030

6 473

9 332

6 265

313 394

15 906

6 239

11 515

6 104

Autres agents économiques

57 978

1 631

248

803

219

79 272

2 335

201

1 388

178

Total

13 436 409

343 554

107 305

175 156

93 549

14 385 500

323 208

92 128

177 111

82 541

 

Note 5 : Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

356 320

356 320

359 730

Créances rattachées

 

 

 

4 864

4 864

4 362

Valeur nette au bilan

0

0

0

361 184

361 184

364 092

Obligations et autres titres à revenu fixe (1)

 

5 033

 

984 930

989 963

332 788

Créances rattachées

 

19

 

5 350

5 369

4 624

Dépréciations

 

-2 484

 

-920

-3 404

-3 377

Valeur nette au bilan

0

2 568

0

989 360

991 928

334 036

Actions et autres titres à revenu variable

 

374 057

800

 

374 857

251 211

Dépréciations

 

-2 032

-48

 

-2 080

-88

Valeur nette au bilan

0

372 024

752

0

372 777

251 124

Total

0

374 593

752

1 350 543

1 725 887

949 250

Valeurs estimatives

0

377 246

752

1 386 602

1 764 600

998 393

(1) : Dont 39 824 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2015 et 42 267 milliers d'euros au 31 décembre 2014

dont :

- titres négociables sur un marché actif : 1 350 543 milliers d’euros

- autres : 375 344 milliers d’euros

 

L’augmentation du poste « Obligations et autres titres à revenu fixe » classés en titres d’investissement s’explique notamment par la souscription d’obligations senior et de titres subordonnés pour un montant de 454 500 milliers d’euros dans le cadre de la participation de l’établissement à l’opération de titrisation décrite en note 1.3 Événements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Valeurs estimatives :

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 2 673 milliers d’euros au 31 décembre 2015, contre 4  142  milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 48 365 milliers d’euros au 31 décembre 2015, contre 53  744 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

5.1.Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Administration et banques centrales (y compris États)

96 255

97 319

Établissements de crédit

142 590

169 903

Clientèle financière

963 678

297 473

Entreprises, assurances et autres clientèles

162 295

19 305

Total en principal

1 364 818

583 998

Créances rattachées

5 370

4 624

Dépréciations

-5 483

-3 464

Valeur nette au bilan

1 364 705

585 160

 

5.2.Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

989 962

356 320

374 856

1 721 138

332 789

359 730

251 212

943 729

dont titres cotés

448 714

356 320

 

805 034

327 044

359 730

 

686 773

dont titres non cotés (1)

541 248

 

374 856

916 104

5 745

 

251 212

256 956

Créances rattachées

5 370

4 864

 

10 234

4 624

4 362

 

8 986

Dépréciations

-3 404

 

-2 079

-5 483

-3 377

 

-88

-3 465

Valeur nette au bilan

991 928

361 184

372 777

1 725 889

334 036

364 092

251 124

949 250

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 372 777 milliers d’euros

dont OPCVM français de capitalisation 242 376 milliers d’euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 130 401 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2015 s’élève à 133 022 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2015 :

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

69 961

70 000

OPCVM obligataires

149 947

148 645

OPCVM actions

800

752

OPCVM autres

154 148

156 040

Total

374 856

375 437

 

5.3.Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤  3 mois

> 3 mois

1 an

> 1 an

5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

642

31 913

286 308

671 099

989 962

5 370

995 332

337 413

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-3 404

-3 377

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

989 962

5 370

991 928

334 036

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

 

9 714

54 001

292 605

356 320

4 864

361 184

364 092

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

356 320

4 864

361 184

364 092

Total

 

 

 

 

 

 

1 353 112

698 128

 

Note 6 : Titres de participation et de filiales

 

Informations financières

Filiales et participations

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en %)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

15 500

1 751

5 942

 

 

 

S.A.S. PCA IMMO

EUR

13 500

-15 214

100.00%

13 500

0

5 942

335

-9 247

 

S.A.S.U CREAZUR

EUR

2 000

-329

100.00%

2 000

1 751

 

10

-138

 

- Autres titres de participations

 

 

 

 

614 843

603 549

9 692

 

 

 

S.N.C. CA TITRES

EUR

15 245

38 639

1.93%

1 119

1 119

 

117 470

1 211

 

S.A.S. SACAM IMMOBILIER

EUR

139 588

-144

3.08%

4 304

4 304

 

125

94

 

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

725 471

90 384

2.79%

20 351

20 351

9 518

138 524

89 207

1 557

S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS

EUR

62 558

10 558

2.90%

2 100

2 100

 

12 079

1 851

 

S.A.S. SACAM AVENIR

EUR

145 931

-95

3.71%

5 415

5 145

 

1

-25

 

S.A.S. SOFIPACA

EUR

17 000

12 342

49.49%

10 395

10 395

 

1 878

2 276

1 052

S.A.S. RUE LA BOETIE

EUR

2 550 739

15 307 045

2.85%

539 035

539 035

 

492 583

484 979

13 803

S.A.S. CTCAM

EUR

511

35 429

1.66%

1 003

1 003

 

11 387

2

 

S.A.S. DELTA

EUR

2

-8

3.50%

2 786

2 786

 

0

-5

 

S.A.S. SACAM FIA-NET EUROPE

EUR

47 185

-43 121

4.15%

1 957

20

174

2

-21 871

 

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

22 510

537

3.14%

1 404

725

 

0

-472

 

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

522 023

78 964

2.77%

24 974

16 566

 

44 590

44 172

166

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

4 523

4 092

66

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

634 866

609 392

15 700

 

 

 

 

Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

15 500

1 751

14 500

8 343

Avances consolidables

5 942

4 228

3 382

3 382

Créances rattachées

40

40

38

38

Dépréciations

-15 463

 

-6 157

 

Valeur nette au bilan

6 019

6 019

11 763

11 763

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

619 366

796 142

601 583

729 726

Avances consolidables

9 758

9 757

10 040

10 039

Créances rattachées

297

297

298

298

Dépréciations

-11 726

 

-12 568

 

Sous-total titres de participation

617 695

806 196

599 353

740 063

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

6 164

6 207

3 646

3 689

Créances rattachées

2

2

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

6 166

6 209

3 646

3 689

Valeur nette au bilan

623 861

812 405

602 998

743 752

Total des titres de participation

629 880

818 424

614 761

755 515

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

641 030

 804 100

619 729

 741 758

Total

641 030

 804 100

619 729

 741 758

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 : Variation de l’actif immobilisé

 

7.1. Immobilisations financières

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2015

Parts dans les entreprises liées (1)

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

14 500

1 000

 

 

15 500

Avances consolidables

3 382

2 560

 

 

5 942

Créances rattachées

38

56

-54

 

40

Dépréciations

-6 157

-15 339

6 033

 

-15 463

Valeur nette au bilan

11 763

-11 723

5 979

0

6 019

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

601 583

17 788

-5

 

619 366

Avances consolidables

10 040

14 314

-14 596

 

9 758

Créances rattachées

298

3 282

-3 283

 

297

Dépréciations

-12 569

-507

1 350

 

-11 726

Sous-total titres de participation

599 352

34 877

-16 534

0

617 695

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 646

2 518

 

 

6 164

Avances consolidables

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

2

 

 

2

Dépréciations

 

 

 

 

0

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 646

2 520

0

0

6 166

Valeur nette au bilan

602 998

37 397

-16 534

0

623 861

Total

614 761

25 674

-10 555

0

629 880

 

7.2. Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

301 352

12 958

-4 034

-70

310 206

Amortissements et dépréciations

-190 703

-17 599

3 892

 

-204 410

Valeur nette au bilan

110 649

-4 641

-142

-70

105 796

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

35 464

393

-195

 

35 662

Amortissements et dépréciations

-18 658

-319

 

 

-18 977

Valeur nette au bilan

16 806

74

-195

0

16 685

Total

127 455

-4 567

-337

-70

122 481

 

Note 8 : Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

980

1 643

Comptes de stock et emplois divers

2 220

1 339

Débiteurs divers (2)

252 728

166 788

Comptes de règlement

86

24

Valeur nette au bilan

256 014

169 794

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

31 005

43 519

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

9

9

Charges constatées d'avance

626

788

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

12 675

13 933

Autres produits à recevoir

45 121

39 971

Charges à répartir

40

61

Autres comptes de régularisation

31 459

36 758

Valeur nette au bilan

120 935

135 038

Total

376 949

304 832

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

(2) Dont 165 milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Note 9 : Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2015

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2015

Sur créances clientèle

177 111

41 381

-40 374

-2 962

 

175 156

Sur opérations sur titres

3 464

2 068

-49

 

 

5 483

Sur valeurs immobilisées

18 726

15 934

-7 382

 

-1

27 277

Sur autres actifs

3 758

362

-1 156

 

 

2 964

Total

203 059

59 745

-48 961

-2 962

-1

210 880

 

Note 10 : Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

1 an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

 

 

 

 

 

 

 

1

à terme

 

 

 

2 688

2 688

 

2 688

2 688

Valeur au bilan

0

0

0

2 688

2 688

0

2 688

2 689

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

2 140

 

 

 

2 140

 

2 140

23 681

Comptes et avances à terme

1 244 680

2 224 293

2 902 971

2 055 765

8 427 709

9 274

8 436 983

9 496 515

Valeur au bilan

1 246 820

2 224 293

2 902 971

2 055 765

8 429 849

9 274

8 439 123

9 520 195

Total

1 246 820

2 224 293

2 902 971

2 058 453

8 432 537

9 274

8 441 811

9 522 884

 

Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale. [Cf. Cadre Juridique et Financier].

 

Note 11 : Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1.Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

1 an

> 1 an

5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

4 250 654

 

 

 

4 250 654

360

4 251 014

3 810 263

Comptes d'épargne à régime spécial :

41 572

0

0

0

41 572

 

41 572

38 497

à vue

41 572

 

 

 

41 572

 

41 572

38 497

Autres dettes envers la clientèle :

181 920

213 473

1 681 169

168 323

2 244 885

28 346

2 273 231

2 065 560

à vue

24 783

 

 

 

24 783

 

24 783

32 796

à terme

157 137

213 473

1 681 169

168 323

2 220 102

28 346

2 248 448

2 032 764

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Valeur au bilan

4 474 146

213 473

1 681 169

168 323

6 537 111

28 706

6 565 817

5 914 320

 

11.2.Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Particuliers

3 571 953

3 253 096

Autres professionnels

759 889

634 034

Clientèle financière

67 195

29 493

Entreprises

1 719 699

1 569 691

Collectivités publiques

21 899

31 754

Agriculteurs

184 746

173 017

Autres agents économiques

211 730

196 352

Total en principal

6 537 111

5 887 437

Dettes rattachées

28 706

26 883

Valeur au bilan

6 565 817

5 914 320

 

Note 12 : Dettes représentées par un titre

 

Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

1 an

> 1 an

5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Titres de créances négociables

230 000

150 800

51 650

60 000

492 450

1 050

493 500

767 276

Valeur au bilan

230 000

150 800

51 650

60 000

492 450

1 050

493 500

767 276

 

Note 13 : Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Autres passifs (1)

 

 

Comptes de règlement et de négociation

0

1

Créditeurs divers

76 835

58 035

Versements restant à effectuer sur titres

1 193

1 310

Valeur au bilan

78 028

59 346

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

23 443

6 702

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

5 516

6 010

Produits constatés d'avance

112 622

119 592

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

17 403

17 434

Autres charges à payer

73 237

73 935

Autres comptes de régularisation

20 647

14 329

Valeur au bilan

252 868

238 002

Total

330 896

297 348

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 : Provisions

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2015

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2015

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

1 188

 

 

-33

1

1 156

Provisions pour autres engagements sociaux

1 571

299

-99

 

 

1 771

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

6 087

193

 

-3 028

 

3 252

Provisions pour litiges fiscaux (1)

34

 

 

-21

 

13

Provisions pour autres litiges

22 348

1 713

-770

-5 151

 

18 140

Provisions pour risques de crédit (2)

98 929

10 377

 

-540

 

108 766

Provisions pour risques opérationnels (3)

3 368

1 610

-93

-253

 

4 632

Autres provisions

16 517

14 263

-6 766

-1 641

 

22 373

Provisions sur participations

310

941

 

 

 

1 251

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4)

13 731

12

 

 

 

13 743

Valeur au bilan

164 083

29 408

-7 728

-10 667

1

175 097

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(4) Voir note 15 ci-après

 

Note 15 : Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

907 965

620 049

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

450 628

473 017

Ancienneté de plus de 10 ans

585 727

635 705

Total plans d'épargne-logement

1 944 319

1 728 770

Total comptes épargne-logement

172 211

178 349

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

2 116 530

1 907 119

 

L'ancienneté est déterminée conformément au Titre 6 Epargne règlementée du Livre II Opérations particulières du règlement ANC 2014-07 du 26 novembre 2014.

 

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement

3 972

5 845

Comptes épargne-logement

12 779

17 795

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

16 751

23 639

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-4 943

-4 333

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-1 702

-2 068

Ancienneté de plus de 10 ans

-7 097

-7 330

Total plans d'épargne-logement

-13 743

-13 731

Total comptes épargne-logement

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-13 743

-13 731

 

(en milliers d'euros)

01/01/2015

Dotations

Reprises

31/12/2015

Plans d'épargne-logement :

-13 731

-12

 

-13 743

Comptes épargne-logement :

0

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-13 731

-12

0

-13 743

 

Note 16 : Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dette actuarielle au 31/12/N-1

38 504

31 966

Coût des services rendus sur l'exercice

2 238

2 061

Coût financier

574

974

Modifications, réductions et liquidations de régime

-397

 0

Variation de périmètre

-250

33

Prestations versées (obligatoire)

-2 770

-1 699

(Gains) / pertes actuariels

-1 382

5 169

Dette actuarielle au 31/12/N

36 517

38 504

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Coût des services rendus

1 841

2 061

Coût financier

574

974

Rendement attendu des actifs

-416

-920

(Gains) / pertes actuariels net

328

-19

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 327

2 096

 

Variation de juste valeur des actifs et des droits à remboursement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

32 485

30 708

Rendement attendu des actifs

416

920

Gains / (pertes) actuariels

304

-118

Cotisations payées par l'employeur

2 360

2 641

Variation de périmètre

-250

33

Prestations payées par le fonds

-2 770

-1 699

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

32 545

32 485

 

Composition des actifs des régimes

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurance éligibles.

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dette actuarielle au 31/12/N

36 517

38 504

Gains (et pertes) actuariels restant à étaler

2 817

4 831

Juste valeur des actifs fin de période

-32 545

-32 485

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

6 789

10 850

 

Rendement des actifs des régimes

Fourchette de taux en %

31/12/2015

Basse

Haute

Taux de rendement effectif des actifs de régimes

2,08 %

Taux d’actualisation

1,04 %

2,05 %

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement comprise dans une fourchette entre 0,90 % et 5,95 % ;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement comprise dans une fourchette entre 0,90 % et 6,55 %.

 

Note 17 : Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

80 538

Valeur au bilan

80 538

80 538

 

Note 18 : Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

1 an

> 1 an

5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme en Euro

0

0

15 000

0

15 000

72

15 072

15 072

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

118 741

118 741

7

118 748

0

Valeur au bilan

0

0

15 000

118 741

133 741

79

133 820

15 072

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 2 719 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 560 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

Note 19 : Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital (1)

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau

Écarts conversion/

réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2013

83 209

886 838

0

607 635

0

518

110 243

1 688 444

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2013

 

 

 

 

 

 

-9 794

-9 794

Variation des primes et réserves

 

75 147

 

25 045

 

 

 

100 192

Affectation du résultat social 2013

 

 

 

 

 

 

-100 449

-100 449

Report à nouveau

 

 

 

254

 

 

 

254

Résultat de l’exercice 2014

 

 

 

 

 

 

112 143

112 143

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

-1

Solde au 31 décembre 2014

83 209

961 985

0

632 934

0

518

112 143

1 790 789

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2014

 

 

 

 

 

 

-9 559

-9 559

Variation des primes et réserves

 

76 938

 

25 646

 

 

-102 584

0

Affectation du résultat social 2014

 

 

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2015

 

 

 

 

 

 

105 140

105 140

Autres variations

 

 

 

 

 

 

-1

-1

Solde au 31 décembre 2015

83 209

1 038 923

0

658 580

0

518

105 140

1 886 370

(1) Dont 20 802K€ d’émission de Certificats Coopératifs d'Association souscrit par Crédit Agricole S.A.

 

Note 20 : Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Capitaux propres

1 886 370

1 790 789

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

80 538

Dettes subordonnées et titres participatifs

133 820

15 072

Total des fonds propres

2 100 728

1 886 399

 

Note 21 : Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2015

Solde au 31/12/2014

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

542 345

3 608

Sur les établissements de crédit et institutions financières

7 593

0

Sur la clientèle

6 223

3 608

Obligations et autres titres à revenu fixe

528 529

0

Dettes

131 422

117 576

Sur les établissements de crédits et institutions financières

131 422

116 773

Sur la clientèle

0

803

 

Note 22 : Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Opérations de change à terme

28 635

28 614

17 719

17 707

Devises

14 408

14 408

9 125

9 125

Euros

14 227

14 206

8 594

8 582

Prêts et emprunts en devises

0

0

0

0

Total

28 635

28 614

17 719

17 707

 

Note 23 : Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes (1)

6 152 363

66 455

6 218 818

6 031 618

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré : Swaps de taux d'intérêt

6 152 363

66 455

6 218 818

6 031 618

Opérations conditionnelles

146 667

20 576

167 243

214 943

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Opérations de gré à gré

146 667

20 576

167 243

214 943

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

146 667

1 120

147 787

213 543

Vendus

 

1 120

1 120

1 400

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

9 168

9 168

 

Vendus

 

9 168

9 168

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Total

6 299 030

87 031

6 386 061

6 246 561

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

23.1.Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Dont opérations effectuées de gré à gré

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Options de change

12 978

5 357

0

12 978

5 357

0

Swaps de taux d’intérêt

1 123 626

2 798 928

2 296 265

1 123 626

2 798 928

2 296 265

Caps, Floors, Collars

25 000

73 907

50 000

25 000

73 907

50 000

Sous total

1 161 604

2 878 192

2 346 265

1 161 604

2 878 192

2 346 265

Opérations de change à terme

51 659

5 590

0

51 659

5 590

0

Total

1 213 263

2 883 782

2 346 265

1 213 263

2 883 782

2 346 265

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Dont opérations effectuées de gré à gré

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

Options de change

0

0

0

0

0

0

Swaps de taux d’intérêt

1 607 900

3 131 458

1 292 261

1 607 900

3 131 458

1 292 261

Caps, Floors, Collars

0

107 800

107 143

 

107 800

107 143

Sous total

1 607 900

3 239 258

1 399 404

1 607 900

3 239 258

1 399 404

Opérations de change à terme

35 427

0

0

35 427

0

0

Total

1 643 327

3 239 258

1 399 404

1 643 327

3 239 258

1 399 404

 

23.2.Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Options de change

 

18 336

 

 

Swaps de taux d’intérêt

-223 331

6 218 819

-174 964

6 031 618

Caps, Floors, Collars

3

148 907

4

214 943

Sous total

-223 334

6 386 062

-174 960

6 246 561

Opérations de change à terme

 

57 249

 

35 426

Total

-223 334

6 443 311

-174 960

6 281 987

 

23.3.Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

0

437 064

5 715 300

66 455

 

Note 24 : Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Total risque de contrepartie

Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

150 959

50 523

201 482

63 343

37 534

100 877

Total avant effet des accords de compensation

150 959

50 523

201 482

63 343

37 534

100 877

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

150 959

50 523

201 482

63 343

37 534

100 877

Total avant effet des accords de compensation

150 959

50 523

201 482

63 343

37 534

100 877

Incidences des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effet des accords de compensation et de collaterisation

150 959

50 523

201 482

63 343

37 534

100 877

* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

Note 25 : Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Engagements donnés

2 096 529

1 877 956

Engagements de financement

1 196 699

1 021 795

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

113 900

35 945

. Engagements en faveur de la clientèle

1 082 799

985 850

Ouverture de crédits confirmés

579 018

589 620

- Ouverture de crédits documentaires

2 224

2 102

- Autres ouvertures de crédits confirmés

576 795

587 518

Autres engagements en faveur de la clientèle

503 781

396 230

Engagements de garantie

895 531

852 478

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit (1)

738 846

725 284

. Engagements d'ordre de la clientèle

156 685

127 194

Cautions immobilières

85 580

45 558

Autres garanties d'ordre de la clientèle

71 105

81 636

Engagements sur titres

4 299

3 683

Engagements reçus

5 675 599

6 628 887

Engagements de financement

88 251

405 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

88 251

405 152

Engagements de garantie

5 583 049

6 220 052

. Engagements reçus d'établissements de crédit

331 024

372 087

. Engagements reçus de la clientèle

5 252 025

5 847 965

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

870 093

767 559

Autres garanties reçues (2)

4 381 932

5 080 406

Engagements sur titres

4 299

3 683

(1)Dont 625 575 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 384 768 milliers d’euros.

(2) La variation des engagements de garantie reçus de la clientèle s’explique par la cession d’un portefeuille de crédit habitat ainsi que les garanties attachées à ces crédits pour 512 273 milliers d’euros dans le cadre de la participation à la Titrisation décrite en note 1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

 

Note 26 : Actifs donnés et reçus en garantie

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 5 826 449 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 6 484 916 milliers d’euros en 2014. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

 

- 3 568 556 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 4 110 000 milliers d’euros en 2014 ;

- 770 000 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 873 428 milliers d’euros en 2014 ;

- 1 487 893 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 501 488 milliers d’euros en 2014.

 

Note 27 : Engagements donnes aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s’élèvent à 1 678 128 milliers d’euros.

 

Note 28 : Opérations de titrisation

 

Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations senior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, des crédits habitat pour un montant de 526 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations senior pour 455 millions d’euros et des titres subordonnés pour 74 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur donne une garantie sur le capital restant dû des créances en défaut au sens du FCT, qui permet au FCT d’opérer une retenue de garantie sur les flux dus à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lorsque ce dernier constate des créances en défaut au sens du FCT sur le portefeuille de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Dans ce cas, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise une créance sur le FCT, qui donnera lieu à dépréciation en fonction de l’appréciation par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du risque sur les créances titrisées en défaut au sens du FCT (selon la méthodologie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur).

 

Le dépôt de garantie se traduira par la comptabilisation d’une créance sur le FCT à l’actif de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Cette créance donnera lieu à dépréciation en fonction de l’appréciation par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du risque sur les créances titrisées en défaut au sens du FCT (selon la méthodologie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur).

 

Du fait de la constatation de la créance, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est toujours exposée au risque de crédit des créances cédées. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur peut maintenir des provisions filières/collectives pour toutes les créances, qu’elles soient cédées ou non.

 

Note 29 : Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Sur opérations avec les établissements de crédit

524

483

Sur opérations internes au Crédit Agricole

61 405

69 061

Sur opérations avec la clientèle (1)

461 025

472 359

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

15 076

13 675

Sur dettes représentées par un titre

24

24

Autres intérêts et produits assimilés

252

62

Intérêts et produits assimilés

538 306

555 664

Sur opérations avec les établissements de crédit

-132

-67

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-121 961

-153 662

Sur opérations avec la clientèle

-79 130

-56 616

Sur dettes représentées par un titre

-3 136

-3 590

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-52 992

-41 022

Intérêts et charges assimilées

-257 351

-254 957

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (2)

280 955

300 707

(1) La diminution des produits sur opérations avec la clientèle s’explique par la participation à la Titrisation décrite en note 1.3 Événements significatifs relatifs à l’exercice 2015.

(2) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2015 est de 1 732 milliers d'euros, il était de 1  906 milliers d'euros au 31 décembre 2014

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

Note 30 : Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

17 760

16 400

Total des revenus des titres à revenus variables

17 760

16 400

 

Note 31 : Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

277

-42

235

240

-9

231

Sur opérations internes au crédit agricole

20 311

-18 315

1 996

21 786

-15 205

6 581

Sur opérations avec la clientèle

61 817

-776

61 041

60 580

-1 093

59 487

Sur opérations de change

174

 

174

172

 

172

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

173

 

173

 

 

0

Sur prestations de services financiers (1)

133 269

-15 151

118 118

127 561

-15 354

112 207

Provision pour risques sur commissions

378

-344

34

336

-360

-24

Total produit net des commissions

216 399

-34 628

181 771

210 675

-32 021

178 654

(1) dont prestations d'assurance-vie : 243milliers d'euros

 

Note 32 : Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-3 328

0

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

764

574

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

-2 564

574

 

Note 33 : Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-2 061

0

Reprises de dépréciations

0

35

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 061

35

Plus-values de cession réalisées

2 625

1 135

Moins-values de cession réalisées

-131

0

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

2 494

1 135

Solde des opérations sur titres de placement

433

1 170

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

0

-62

Reprises de dépréciations

40

0

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

40

-62

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

40

-62

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

473

1 108

 

Note 34 : Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Produits divers

3 844

1 469

Reprises provisions

93

 

Autres produits d'exploitation bancaire

3 937

1 469

Charges diverses

-807

-373

Quote-part des opérations faites en commun

-319

-408

Dotations provisions

 

-93

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 126

-874

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 807

595

 

Note 35 : Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

-94 118

-92 721

Charges sociales :

-44 650

-43 974

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

-12 300

-12 238

Impôts et taxes sur rémunérations

-17 475

-18 081

Intéressement et participation

-15 771

-16 822

Total des charges de personnel

-172 014

-171 598

Refacturation et transferts de charges de personnel

3 671

4 392

Frais de personnel nets

-168 343

-167 206

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

-11 760

-12 439

Services extérieurs et autres frais administratifs

-85 716

-86 857

Total des charges administratives

-97 476

-99 296

Refacturation et transferts de charges administratives

1 695

2 367

Frais administratifs nets

-95 781

-96 929

Charges générales d'exploitation

-264 124

-264 135

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

 

Au titre de l’exercice 2014, un montant de 3 583 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.

 

Il a été utilisé en totalité au 31 décembre 2015 pour les dépenses suivantes :

 

- Dépenses d’investissement Agence Multicanale, Centre d’affaires Entreprises, Modernisation et évolutions technologiques (tablettes, réseau, DAB)

- Charges de personnel liées au renfort et à la mise en œuvre de nouvelles activités (gestion conseillée, banque patrimoniale, banque des professionnels et des entrepreneurs)

- Investissements au service du développement commercial (offres boostées, communication)

- Charges de formation hors celle récurrentes et diplômantes.

 

Au titre de l’exercice écoulé, un montant de 3 597 milliers d’euros a été accordé à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.

 

Effectif moyen

 

Catégories de personnel

31/12/2015

31/12/2014

Cadres

503

496

Non cadres

1 821

1 789

Total

2 324

2 285

Dont : personnel mis à disposition

37

38

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2015 à 2 159 milliers d’euros.

 

Note 36 : Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Dotations aux provisions et dépréciations

-47 812

-57 162

Dépréciations de créances douteuses

-34 000

-42 610

Autres provisions et dépréciations

-13 812

-14 552

Reprises de provisions et dépréciations

42 730

54 868

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

32 187

41 172

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

10 543

13 696

Variation des provisions et dépréciations

-5 082

-2 294

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3) (5)

-5 589

-2 796

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-12 797

-13 157

Décote sur prêts restructurés

-147

-106

Récupérations sur créances amorties

487

679

Autres produits(6)

3 582

0

Coût du risque

-19 547

-17 674

(1) Dont 8 200 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 3 865 milliers d'euros utilisés en couverture de perte sur créances douteuse non compromises

(2) Dont 732 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 333 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 8 200 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(5) Dont 3 582 milliers relatifs à l’appel de la garantie globale (Switch), versés (ou à payer) à Crédit Agricole SA pour combler la baisse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

(6) Dont 3 582 milliers relatifs au retour à meilleure fortune de la garantie globale (Switch), reçus (ou à recevoir) de Crédit Agricole SA suite à la hausse de la valeur de mise en équivalence globale des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

Note 37 : Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-16 787

-5 319

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-16 787

-5 319

Reprises de dépréciations

7 382

2 119

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

7 382

2 119

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-9 404

-3 199

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-9 404

-3 199

Plus-values de cessions réalisées

0

132

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

132

Moins-values de cessions réalisées

-4

-79

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-4

-78

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

-1

Solde des plus et moins-values de cessions

-4

53

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-4

53

Solde en perte ou en bénéfice

-9 409

-3 147

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

222

11

Moins-values de cessions

-336

-21

Solde en perte ou en bénéfice

-114

-10

Résultat net sur actifs immobilisés

-9 523

-3 157

 

Note 38 : Impôt sur les bénéfices

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Impôt sur les sociétés (38 %)

-69 396

Impôt sur les sociétés exercice antérieur

30

Etalement actuariel impôt liés aux CI PTZ

1 512

Crédits d'Impôts

727

Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole

2 072

Provisions pour risques fiscaux

104

Impôt sur les bénéfices

-64 952

 

Note 39 : Informations relatives aux résultats des activités bancaires

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités.

 

Note 40 : Affectation des résultats

 

(en euros)

31/12/2015

Bénéfice

105 139 749,55

Intérêts aux parts aux Caisses Locales

-1 123 320,96

Intérêts aux parts à Crédit Agricole S.A.

-0,27

Intérêts aux parts aux autres détenteurs

-5.67

Rémunération des C.C.A. détenus par Crédit Agricole S.A.

-7 877 114,88

Solde

96 139 307,77

Affectation des 3/4 à la réserve légale

72 104 480,83

Autres réserves

24 034 826,94

 

Note 41 : Implantation dans des états ou territoires non coopératifs

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un Etat ou un territoire non coopératif au sens de l’article 238-0 A du Code général des impôts.

 

Note 42 : Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

Expertea

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

111

65 %

52

100 %

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du commissaire aux comptes

 

0 %

 

0 %

Sous-total

111

65 %

52

100 %

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal, social

54

31 %

 

0 %

Autres

7

4 %

 

0 %

Sous-total

61

35 %

0

0 %

Total

172

100 %

52

100 %

 

Attestation des commissaires aux comptes et publicité

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2015

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France: ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous avons vérifié leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.12 et 16 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 Marseille et Toulouse, le 14 mars 2016

 

Les Commissaires aux comptes

 

Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2015

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 29 janvier 2016 et approuvés par l’Assemblée générale en date du 1er avril 2016

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I. — Cadre général

 Présentation juridique de l’entité

 

Dénomination sociale et siège social de l’entité :

 

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN

 

Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation :

 

RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192

 

Forme juridique :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 52 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre, les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine.

 

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

 

Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8,8 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 150 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

 

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 Description: Organigramme CA 2016

(1) A l’exception de la Caisse Régionale de la Corse.

(2) Y compris autocontrôle.

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au 31 décembre 2015 :

 

 Description: CAPACA

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d’Épargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

 

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le dispositif européen de résolution des crises bancaires adopté au cours de l’année 2014 (directive BRRD et règlement sur le mécanisme de résolution unique, transposée en droit français par l’ordonnance 2015-1024 du 20 août 2015) introduit plusieurs modifications importantes dans la réglementation applicable aux établissements de crédit.

 

Ce dispositif, qui comprend des mesures de prévention et de résolution des crises bancaires, a pour objet de préserver la stabilité financière, d’assurer la continuité des activités, des services et des opérations des établissements dont la défaillance aurait de graves conséquences pour l’économie, de protéger les déposants, et d’éviter ou de limiter au maximum le recours au soutien financier public. Dans ce cadre, les autorités de résolutions européennes, dont le Conseil de résolution unique, ont été dotées de pouvoirs très étendus en vue de prendre toute mesure nécessaire dans le cadre de la résolution de tout ou partie d’un établissement de crédit ou du groupe auquel il appartient.

 

Ce dispositif européen de résolution, dont les principales dispositions ont été partiellement adoptées de manière anticipée par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013, ne remet pas en cause le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Crédit Agricole S.A. considère qu’en pratique, ce mécanisme devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, dans la mesure où, en tant qu’organe central et membre du réseau, il doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du Réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution suppose ainsi que le mécanisme légal de solidarité interne n’aurait pas permis de remédier à la défaillance d’une ou plusieurs entités affiliées du Groupe, et donc du Réseau dans son ensemble. Elle est par ailleurs de nature à limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leurs fonds propres agrégés. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation judiciaire ou de sa dissolution

 

Dans la conduite de son action en tant qu’autorité de résolution, l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution doit respecter le principe fondamental selon lequel aucun créancier ne doit, en résolution, subir de pertes plus importantes que celles qu’il aurait subies si l’entité concernée avait été liquidée selon une procédure normale d’insolvabilité (principe dit du No Creditor Worse Off than on Liquidation – NCWOL – prévu à l’article L.613-31-16 II du Code monétaire et financier et à l’article 73 de la directive BRRD). La nécessité de respecter ce principe conduit Crédit Agricole S.A. à considérer que l’existence de la garantie accordée en 1988 par les Caisses Régionales au bénéfice des créanciers de Crédit Agricole S.A. devra être prise en compte par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, sans qu’il soit possible de préjuger des modalités de cette prise en compte

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A, et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

 

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses Régionales;

- Les Caisses Régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.

 

Comptablement, les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

- 52 Caisses Locales, sociétaires de la Caisse Régionale.

 

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

 

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription.

 

Leur total bilan cumulé s’élève à 185,6 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 3 M€.

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

 

Caisse locale

Adresse

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Av. Robert Soleau

06600

ANTIBES

Antoine SACERDOTI

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Sylviane INES

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Alfred TARAMASCO

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

BORMES

Imm Santa Cruz - Av des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Joël BENOIT

BRESQUE VERDON

19 Avenue Clémenceau

83630

AUPS

Fabien BRIEUGNE

CAGNES

29, Av. de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

Michel SANTINELLI

CARAMY ISSOLE

13, Bld St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

CARREFOUR BLEONE DURANCE

Centre commercial Saint-Jean

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Michel GIOVINAZZO

DIGNE LES BAINS

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Luc FABRE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès- Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

Jean-Pierre FABRE

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert d'ALESSANDRI

ENTREVAUX

Place de la Mairie

04240

ANNOT

Denise HONNORATY

FREJUS

60 Bd de la Mer

83600

FREJUS

Christian BESSERER

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

Jean Marie AUDOLI

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

GUILLAUMES

Place de Provence

06470

GUILLAUMES

Jean-Pierre AUDIBERT

HAUTES VALLEES DE L’ASSE et du VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

HAUT VAR VERDON

Bld Grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

HYERES

7, rue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Michel BARNEL

LA CRAU

Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

Colette FABRON

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

Daniel BLANC

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

LE LUC

Avenue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Paul DENIS

LES MEES ORAISON PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

André PINATEL

LEVENS

12, avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

Chantal BAGNATO

LORGUES

23, Bld Clemenceau

83510

LORGUES

Eric GIORDANA

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

Florence CASARO-MAZZA

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

Jean-Marc GIAUME

PAYS DE FAYENCE

Les Mercuriales 3

83440

TOURETTES

Jean-Paul CONTI

PAYS DE GRASSE

10, route du plan

06130

GRASSE

Christine MICHEL

PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS

Av de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

PAYS DES PAILLONS

5, Place Jean Allardi

06390

CONTES

Dominique CELESCHI

PUGET-THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

Jean-Claude AUTHIER

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT AUBAN

La Mairie, 9 place don Jean Bellon

06850

SAINT AUBAN

Yves APPOLONIE

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Chantal TRON

SAINT LAURENT DU VAR

265, Av. Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

SAINT-TROPEZ

11, place des Lices

83990

ST TROPEZ

Michèle NONJARRET

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

Albert MICHEL

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin, 8 rue République

83210

SOLLIES PONT

Jacques REY

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

Denis BERNARDI

TENDE

3, Av. du 16 Septembre 1947

06430

TENDE

Marc ALBESIANO

TOULON

27 Bd de Strasbourg

83000

TOULON

Catherine BARNEL

VALENSOLE

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Marie PELLESTOR

VALLEES D'ARGENS

Rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Claude OLIVERO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

Serge BERNARDI

VENCE

39, avenue Marcellin Maurel

06140

VENCE

Pierre GORTINA

 

- La SAS PCA IMMO, contrôlée à 100 %, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

 

Son total bilan s’élève à 4,6 M€ et son résultat ressort à -9,2 M€ au 31 décembre 2015.

 

- Le fonds dédié Financière PCA, contrôlé à 99,99 %.

 

Son total bilan s’élève à 133 M€ et son résultat ressort à -0,1 M€ au 31 décembre 2015.

 

- Le Fonds commun de titrisation Crédit Agricole Habitat – Compartiment PCA

 

Son total bilan s’élève à 536 M€ et son résultat ressort à -0,2 M€ au 31 décembre 2015.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprennent l’ensemble des membres du Conseil d’Administration et du Comité de Direction.

 

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont représentés en cumul dans le paragraphe 7.6.

 

II. — Etats financiers consolidés

 Compte de résultat

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

Intérêts et produits assimilés

4.1

568 861

598 548

Intérêts et charges assimilées

4.1

-273 760

-292 527

Commissions (produits)

4.2

216 295

210 674

Commissions (charges)

4.2

-34 322

-31 478

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-2 433

578

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4-6.4

9 562

16 480

Produits des autres activités

4.5

1 746

1 720

Charges des autres activités

4.5

-1 165

-905

Produit net bancaire

 

484 784

503 090

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-264 819

-265 045

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-17 946

-17 817

Résultat brut d’exploitation

 

202 019

220 228

Coût du risque

4.8

-24 962

-17 426

Résultat d'exploitation

 

177 057

202 802

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-114

-10

Résultat avant impôt

 

176 943

202 792

Impôts sur les bénéfices

4.10

-64 710

-67 784

Résultat net

 

112 233

135 008

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net part du groupe

 

112 233

135 008

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

Résultat net

 

112 233

135 008

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

4.11

1 686

-5 288

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

1 686

-5 288

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

-580

1 820

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

1 106

-3 468

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4.11

4 639

-1 165

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

4.11

168

7 216

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

 

4 807

6 051

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

4.11

263

-2 393

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

5 070

3 658

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

 

6 176

190

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

118 409

135 198

Dont part du Groupe

 

118 409

135 198

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Bilan Actif

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

01/01/2014

Retraité (1)

Caisse, banques centrales

6.1

158 541

140 313

104 992

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2-6.8

415

315

152

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

56 858

63 028

77 091

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6-6.7-6.8

962 302

821 890

771 385

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

1 836 967

2 204 815

2 362 796

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

13 782 095

14 128 664

13 859 840

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

142 388

198 035

111 571

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.7-6.8-6.10

822 014

695 530

300 309

Actifs d'impôts courants et différés

6.13

59 954

60 886

54 021

Comptes de régularisation et actifs divers

6.14

349 453

280 798

292 075

Immeubles de placement

6.17

1 000

967

994

Immobilisations corporelles

6.18

102 654

107 606

109 557

Immobilisations incorporelles

6.18

10 957

11 079

11 149

Total de l'actif

 

18 285 598

18 713 926

18 055 932

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

Bilan Passif

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (1)

01/01/2014

Retraité (1)

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

2 944

315

152

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

277 692

237 988

141 995

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.9

8 440 286

9 407 044

9 766 981

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.9

6 559 643

5 906 684

5 517 287

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.11

493 500

767 276

341 231

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

13 895

31 030

52 120

Passifs d'impôts courants et différés

6.13

3

4 759

Comptes de régularisation et passifs divers

6.14

302 363

278 104

311 791

Provisions

6.21

66 715

69 995

53 491

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.11

15 077

15 080

15 082

Total dettes

 

16 172 118

16 713 516

16 204 889

Capitaux propres

 

2 113 480

2 000 410

1 851 043

Capitaux propres - part du Groupe

 

2 113 469

2 000 390

1 851 033

Capital et réserves liées

 

420 287

414 758

385 426

Réserves consolidées

 

1 575 171

1 451 022

1 343 530

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

5 778

-398

-588

Résultat de l'exercice (2)

 

112 233

135 008

122 665

Participations ne donnant pas le contrôle

 

11

20

10

Total du passif

 

18 285 598

18 713 926

18 055 932

(1) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

(2) Au 01/01/2014 : résultat 2013 en instance d’affectation.

 

Tableau de Variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

(1)

Elimination des titres auto-détenus

Autres instruments de capitaux propres

Total Capital et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Publié

138 396

1 712 630

0

0

1 851 026

2 156

-2 744

-588

0

1 850 438

Impacts IFRIC 21

 

595

 

 

595

 

 

0

0

595

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Retraité (2)

138 396

1 713 225

0

0

1 851 621

2 156

-2 744

-588

0

1 851 033

Augmentation de capital

24 971

4 361

 

 

29 332

 

 

0

0

29 332

Dividendes versés en 2014

 

-10 808

 

 

-10 808

 

 

0

0

-10 808

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

24 971

- 6 447

0

0

18 524

0

0

0

0

18 524

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

3 658

-3 468

190

0

190

Résultat au 31/12/2014 Retraité (2)

 

 

 

 

0

 

 

0

135 008

135 008

Autres variations

 

-4 365

 

 

-4 365

 

 

0

0

-4 365

Capitaux propres au 31 décembre 2014 Retraité (2)

163 367

1 702 413

0

0

1 865 780

5 814

- 6 212

-398

135 008

2 000 390

Affectation du résultat 2014

 

135 008

 

 

135 008

 

 

0

-135 008

0

Capitaux propres au 1er janvier 2015 Retraité (2)

163 367

1 837 421

0

0

2 000 788

5 814

-6 212

-398

0

2 000 390

Augmentation de capital

5 716

-187

 

 

5 529

 

 

0

0

5 529

Dividendes versés en 2015

 

-10 856

 

 

-10 856

 

 

0

0

-10 856

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

5 716

-11 044

0

0

-5 328

0

0

0

0

-5 328

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

 

0

5 070

1 106

6 176

0

6 176

Résultat au 31/12/2015

 

 

 

 

0

 

 

0

112 233

112 233

Autres variations

 

-2

 

 

-2

 

 

0

0

-2

Capitaux propres au 31 décembre 2015

169 083

1 826 375

0

0

1 995 458

10 884

-5 106

5 778

112 233

2 113 469

 

(en milliers d'euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves consolidées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Publié

10

0

0

0

10

1 850 448

Impacts IFRIC 21

 

 

 

0

0

595

Capitaux propres au 1er janvier 2014 Retraité (2)

10

0

0

0

10

1 851 043

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

29 332

Dividendes versés en 2014

 

 

 

0

0

-10 808

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

10

0

0

0

10

18 534

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

190

Résultat au 31/12/2014 Retraité (2)

 

 

 

0

0

135 008

Autres variations

 

 

 

0

0

-4 365

Capitaux propres au 31 décembre 2014 Retraité (2)

20

0

0

0

20

2 000 410

Affectation du résultat 2014

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2015 Retraité (2)

20

0

0

0

20

2 000 410

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

5 529

Dividendes versés en 2015

 

 

 

0

0

-10 856

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-10

0

0

0

-10

-5 338

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

6 176

Résultat au 31/12/2015

 

 

 

0

0

112 233

Autres variations

1

 

 

0

1

-1

Capitaux propres au 31 décembre 2015

11

0

0

0

11

2 113 480

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité (3)

Résultat avant impôt

176 943

202 662

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

17 946

17 817

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

33 944

24 428

Résultat net des activités d'investissement

118

-38

Résultat net des activités de financement

580

581

Autres mouvements

-13 329

-400

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôt et des autres ajustements

39 259

42 388

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-907 241

-163 287

Flux liés aux opérations avec la clientèle

1 040 136

92 485

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-528 212

4 189

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-34 639

-23 929

Impôts versés

-64 308

-80 217

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-494 264

-170 759

Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-278 062

74 421

Flux liés aux participations (1)

-4 648

-2 950

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-13 043

-15 806

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-17 691

-18 756

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-5 129

14 197

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-583

-583

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

-5 712

13 614

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

0

0

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-301 465

69 279

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

522 343

453 064

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

140 311

104 983

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

382 032

348 081

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

220 878

522 343

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

158 539

140 311

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

62 339

382 032

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-301 465

69 279

* Composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées).

** Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 6.10 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

(1) Pour l’année 2015, ce montant comprend notamment le versement des dividendes de La Boétie pour 13 803 milliers euros, SACAM développement pour 1 557 milliers euros, Sofipaca pour 1 052 milliers euros.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le Groupe Consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 856 milliers d’euros pour l’année 2015.

(3) Montants retraités par rapport aux états financiers publiés en 2014, suite à l'entrée en vigueur d'IFRIC 21, présentés note 11.

 

III. — Notes annexes aux états financiers

 1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2015 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2014.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2015. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Interprétation IFRIC 21 Taxes

13 juin 2014

(UE n° 634/2014)

1er janvier 2015

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2011-2013 :

18 décembre 2014

(UE n° 1361/2014)

 

 

IFRS 3 Exclusion du champ d'application des formations de partenariats (i.e les co-entreprises déjà exclues et pour la 1er fois les activités conjointes)

 

1er janvier 2015

Oui

IFRS 13 Extension à certains instruments non financiers de l’exception qui permet l’évaluation de la juste valeur sur base nette

 

1er janvier 2015

Oui

IAS 40 Nécessité de jugement pour déterminer si l'acquisition d'un immeuble de placement constitue une acquisition d'actif (IAS 40) ou d'un groupe d'actifs ou un regroupement d'entreprises (IFRS 3)

 

1er janvier 2015

Oui

 

L’interprétation d’IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :

 

- La date à laquelle ces droits et taxes doivent être enregistrés,

- Et si l’enregistrement peut être progressif (étalement) au cours de l’exercice ou pas.

 

Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d’IFRIC 21 a pour effet de changer le fait générateur d’enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l’enregistrement d’un exercice à l’autre et/ou fin de l’étalement sur la durée de l’exercice).

 

Au 31 décembre 2015, seule la contribution sociale de solidarité des sociétés (C3S) est concernée.

 

L’application d’IFRIC 21 est d’application rétrospective avec retraitement des exercices antérieurs et ajustement des capitaux propres d’ouverture de l’année 2014 en comparatif dans les états financiers.

 

Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 11 Impacts des évolutions comptables et autres événements.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Améliorations des IFRS cycle 2010-2012 :

17 décembre 2014

(UE n°2015/28)

 

 

IFRS 2 Conditions d'acquisition des droits, de marché, de performance, de service

 

1er février 2015 (1)

Oui

IFRS 3  Comptabilisation d'un ajustement éventuel du prix

 

1er février 2015 (1)

Oui

IFRS 8 Regroupement de secteurs opérationnels et réconciliation des actifs sectoriels avec le total des actifs

 

1er février 2015 (1)

Oui

IAS 16 et IAS 38 Réévaluation et ajustement proportionnel de l'amortissement cumulé

 

1er février 2015 (1)

Non

IAS 24 Notion de services de direction (« key management personnel services »)

 

1er février 2015 (1)

Oui

Amendement IAS 19, Régimes à prestations définies : cotisations des membres du personnel

17 décembre 2014

(UE n°2015/29)

1er février 2015 (1)

Oui

Amendements IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 41 Agriculture : Mode de comptabilisation des plantes productrices

23 novembre 2015

(UE 2015/2113)

1er janvier 2016

Non

Amendements IFRS 11 Partenariats  Comptabilisation des acquisitions d'intérêts dans des entreprises communes : Application d’IFRS 3 lorsque l'activité constitue un "business" au sens d'IFRS 3

24 novembre 2015

(UE 2015/2173)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 16 Immobilisations corporelles et IAS 38 Immobilisations incorporelles : Eclaircissements sur les modes d'amortissement acceptables

02 décembre 2015

(UE 2015/2231)

1er janvier 2016

Oui

Améliorations des IFRS cycle 2012-2014 :

15 décembre 2015

(UE 2015/2343)

 

 

IFRS 5 Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées : Modifications dans les modalités de cession envisagée

 

1er janvier 2016

Oui

IFRS 7 Instruments financiers : Informations à fournir

Contrats de services

Application de la norme aux états financiers intermédiaires condensés

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 19 Avantages au personnel :

Taux d’actualisation des avantages postérieur à l’emploi

 

1er janvier 2016

Oui

IAS 34 Information financière intermédiaire : Précision de la formulation « ailleurs dans le rapport financier intermédiaire »

 

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 1 Présentation des états financiers : Initiative concernant les informations à fournir

18 décembre 2015

(UE 2015/2406)

1er janvier 2016

Oui

Amendement IAS 27 : Utilisation de la méthode de la mise en équivalence dans les états financiers individuels

18 décembre 2015

(UE 2015/2441)

1er janvier 2016

Non

(1) Soit à partir du 1er janvier 2016 dans le Groupe.

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB au 31 décembre 2015 mais non encore adoptées par l’Union européenne ne sont pas applicables par le Groupe. Elles n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de la date prévue par l’Union européenne et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2015.

 

Cela concerne en particulier les normes IFRS 9 et IFRS 15.

 

La norme IFRS 9 Instruments Financiers publiée par l’IASB est appelée à remplacer la norme IAS 39 Instruments financiers. Elle définit de nouveaux principes en matière de classement et d’évaluation des instruments financiers, de dépréciation du risque de crédit et de comptabilité de couverture, hors opérations de macro-couverture.

 

La norme IFRS 9 devrait entrer en vigueur de manière obligatoire pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018, sous réserve de son adoption par l’Union européenne.

 

Le Groupe s’est organisé pour mettre en œuvre cette norme dans les délais requis, en associant les fonctions comptables, finances et risques ainsi que l’ensemble des entités concernées. Dès début 2015, le Groupe a lancé des travaux de diagnostic des principaux enjeux de la norme IFRS 9. Les analyses ont prioritairement porté sur les changements induits par :

 

- Les nouveaux critères de classement et d’évaluation des actifs financiers

- La refonte du modèle de dépréciation du risque de crédit qui permet de passer d’un provisionnement de pertes de crédit avérées à un provisionnement de pertes de crédit attendues (ECL). Cette nouvelle approche ECL vise à anticiper au plus tôt la comptabilisation des pertes de crédit attendues sans attendre un événement objectif de perte avérée. Elle repose sur l’utilisation d’un large éventail d’informations, incluant des données historiques de pertes observées, des ajustements de nature conjoncturelle et structurelle, ainsi que des projections de pertes établies à partir de scénarios raisonnables.

 

A ce stade de l’avancement du projet, le Groupe reste entièrement mobilisé sur la définition des options structurantes liées à l’interprétation de la norme. Parallèlement, le Groupe est entré dans une phase de déclinaison opérationnelle en vue du déploiement des premières évolutions d’architecture des systèmes d’information.

 

La norme IFRS 15 Produits des activités ordinaires tirés de contrats conclus avec des clients sera applicable aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2018. Elle remplacera les normes IAS 11, Contrats de construction, IAS 18, Produits des activités ordinaires, ainsi que les interprétations IFRIC 13, Programmes de fidélisation de la clientèle, IFRIC 15, Contrats de construction de biens immobiliers, IFRIC 18, Transferts d'actifs provenant de clients et SIC 31, Produits des activités ordinaires - opérations de troc impliquant des services de publicité.

 

La norme IFRS 15 présente un modèle unique de comptabilisation du revenu pour les ventes de contrats à long terme, les ventes de biens, ainsi que les prestations de services qui n’entrent pas dans le champ d’application des normes relatives aux instruments financiers (IAS 39), aux contrats d’assurance (IFRS 4) ou aux contrats de location (IAS 17). Elle introduit des concepts nouveaux qui pourraient modifier les modalités de comptabilisation de certains revenus du produit net bancaire.

 

Une étude d’impact de la mise œuvre de la norme dans le groupe Crédit Agricole SA sera réalisé en 2016. Néanmoins, en première analyse, le groupe n’attend pas d’impacts significatifs sur son résultat.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

- la participation aux bénéfices différés.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

 

- Classification des titres à l’actif

 

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option.

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

- prêts et créances.

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option — Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance — La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote/décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances — La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente — La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes/décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

L’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

 

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

- Dépréciation des titres

 

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme etc.

 

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

 

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

 

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

 

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A.

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation ne se fait que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

- Date d’enregistrement des titres

 

Les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances sont enregistrés à la date de règlement livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

 

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif).

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de l’amendement de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

– Activité de crédits

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

- Dépréciations de créances

 

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

 

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Dépréciations sur base individuelle — Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dépréciations sur base collective — Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Dépréciations calculées à partir de modèles bâlois

 

Dans le cadre de la règlementation bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles bâlois, d’un coefficient correcteur de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

- Autres dépréciations sur base collective :

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a enregistré des dépréciations sectorielles pour les filières suivantes : Crédits Relais, Financement LBO, Financement Habitat Long, Activité Immobilière, Construction, Cafés-Hôtels-Restaurants, Commerce de détail.

 

- Restructurations de créances

 

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

 

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur comptable du prêt.

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

- Encours en souffrance

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

- Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

 

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables.

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

- Titres au passif

 

Distinction dettes – capitaux propres — La distinction entre instrument de dette et instruments de capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance économique des dispositifs contractuels.

 

Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ou

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de tous ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

– Produits de la collecte

 

Les produits de la collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des Dettes envers la clientèle malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

 

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

 

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

 

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.18 Provisions.

 

– Instruments dérivés

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

- La comptabilité de couverture

 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert.

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert.

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite carve out).

 

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

 

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture.

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent.

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement :

 

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

- Dérivés incorporés :

 

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat.

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé.

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permet et fait l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

- Risque de contrepartie sur les dérivés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

- Hiérarchie de la juste valeur

 

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs. — Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et des passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1. — Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité. — La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

 

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat.

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat.

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat.

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture

 

- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente.

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente.

- les pertes de valeur des titres à revenu variable.

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé.

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau de la note 6.12 relative à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

– Garanties financières données

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels »  ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsqu’il arrive à extinction ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels.

- les avantages au personnel.

- les risques d’exécution des engagements par signature.

- les litiges et garanties de passif.

- les risques fiscaux.

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures.

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.18 Provisions.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participations et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus.

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice).

- les indemnités de fin de contrat de travail.

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

 

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

 

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

 

- Régimes à prestations définies

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turnover.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19 révisé, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19.

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

- Régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

- Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

* la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition.

* la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

- Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

- Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres.

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôts pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

30 à 80 ans

Second œuvre

8  à 40 ans

Installations techniques

5  à 25 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres.

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction.

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat.

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif.

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

 

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus.

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier.

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

 

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte.

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession.

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable

 

– Consolidation des Caisses Régionales

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif sur une entité est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seul(e) les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, l’étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation du pouvoir au gérant ainsi que les rémunérations auxquelles donnent droit les accords contractuels sont analysés afin de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte).

 

Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affecter la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

 

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate :

 

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession/dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

Pour l’ensemble des notes présentées ci-dessous, au niveau des tableaux, les montants donnés au titre des années précédentes sont des montants retraités suite à l’application d’IFRCI 21 en 2015.

 

Les effets du changement de méthode comptable sont exposés en note 11 Impacts des évolutions comptables (IFRIC 21).

 

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Acquisition de 156 M€ d’OPCVM monétaires et cession de 126 M€ dégageant 0,2 M€ de plus-values.

Acquisition de 150 M€ d’OPCVM

Acquisition de 84 M€ d’OPCVM diversifiés et cession de 60 M€ dégageant 1,6 M€ de plus-values.

Acquisition de 207 M€ de titres d’investissement (OAT, EMTN, obligations).

Mise en œuvre du projet A3C avec constatation au 31/12/2015 d’une dotation aux provisions pour risques et charges de 2,4 M€ sur les contrats ne respectant les critères de la microcouverture.

Dotations nettes sur provisions collectives de 3,8 M€ et sur provisions filières de 5,7 M€.

Participation SAS Rue La Boétie : dividendes de 13,8 M€  et acquisition de 14 M€ de titres.

Niveau élevé des remboursements anticipés de prêts : 15,8 M€ d’IRA au 31/12/2015 et des réaménagements de prêts.

Nettings de swaps emprunteurs pour un nominal de 113,2 M€ générant 6 M€ de soultes négatives.

Provision titres de participation Square Habitat PCA pour 7.5 M€.

Liquidation du fonds dédié PCA LCR en novembre 2015.

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2015 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015 ».

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

 

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par un avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

 

Ce dispositif permet de transférer aux Caisses Régionales les exigences prudentielles des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA) dans la limite d’un plafond contractuel.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A. et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, peut restituer les indemnisations préalablement perçues.

 

Au cours de l’exercice 2015, la valeur globale de mise en équivalence des participations couvertes par le dispositif a respectivement subi une baisse au 30 juin 2015 entraînant un appel de la garantie, puis une hausse au 30 septembre 2015 se matérialisant par un retour total à meilleure fortune. Ainsi, l’indemnité versée au titre du 30 juin 2015 pour un montant de 3 582 milliers d’euros a été remboursée par Crédit Agricole S.A. en intégralité en date du 1er décembre par imputation sur le dépôt de garantie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Cela s’est traduit, dans les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par la comptabilisation en résultat au second trimestre, d’une charge en coût du risque de 3 582 milliers d’euros et d’un produit d’impôt à hauteur de 1 361 milliers d’euros, et par l’annulation de ces impacts dans les mêmes agrégats du compte de résultat du troisième trimestre.

 

– Opération de titrisation

 

Le 21 octobre 2015, avec l'opération « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 », le Groupe a initié une opération de titrisation portant sur les créances habitat des 39 Caisses Régionales. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession « true sale » des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 9,932 milliards d’euros et une souscription le même jour par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT pour un montant de 10 milliards d’euros se répartissant en 8,6 milliards d’euros d’obligations sénior et 1,4 milliards d’euros de titres subordonnés.

 

Dans le cadre de cette titrisation interne au Groupe, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a cédé, à l’origine, un portefeuille de crédits habitat pour un montant de 526 millions d’euros au FCT Crédit Agricole Habitat 2015. Elle a souscrit des obligations sénior pour 455 millions d’euros et des titres subordonnés pour 74 millions d’euros. Une période de 5 ans de rechargements mensuels des créances est prévue pour compenser au mieux l’amortissement du portefeuille de crédits habitat.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le pilotage du contrôle permanent qui est rattaché au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

 

(cf. Rapport de gestion)

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

415

315

Instruments dérivés de couverture

56 858

63 028

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

351 680

254 570

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

25 390

30 774

Prêts et créances sur la clientèle

13 843 008

14 178 754

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

822 014

695 530

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

15 099 365

15 222 971

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 083 050

988 124

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

269 858

226 728

Provisions - Engagements par signature

-3 252

-6 087

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 349 656

1 208 765

Exposition maximale au risque de crédit

16 449 021

16 431 736

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Prêts et créances sur la clientèle

9 483 614

9 811 679

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

257 692

201 432

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

1 503 698

3 323

118

193

1 503 387

Établissements de crédit

24 936

 

 

 

24 936

Grandes entreprises

1 955 646

93 070

59 127

33 704

1 862 815

Clientèle de détail

10 611 261

253 169

120 498

74 870

10 415 893

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 095 541

349 562

179 743

108 767

13 807 031

(1) Dont encours restructurés pour 26 526 milliers d'euros.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

1 526 839 

17

17

136

1 526 686

Établissements de crédit

19 890

 

 

 

19 890

Grandes entreprises

1 985 486

85 219

58 300

27 248

1 899 938

Clientèle de détail

10 892 480

238 159

118 894

71 546

10 702 040

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 424 695

323 395

177 211

98 930

14 148 554

(1) Dont encours restructurés pour 35 657 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

134 074

135 884

Grandes entreprises

396 977

363 613

Clientèle de détail

551 749

486 352

Total Engagements de financement

1 082 800

985 849

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale

16

0

Grandes entreprises

120 795

86 123

Clientèle de détail

35 875

41 071

Total Engagements de garantie

156 686

127 194

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Administration générale

22 083

31 978

Grandes entreprises

1 790 405

1 600 599

Clientèle de détail

4 747 155

4 274 107

Total Dettes envers la clientèle

6 559 643

5 906 684

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

13 860 445

339 602

175 911

106 586

13 577 948

Autres pays de l'UE

110 406

6 446

2 592

1 306

106 508

Autres pays d'Europe

81 949

706

218

818

80 913

Amérique du Nord

6 209

673

97

45

6 067

Amériques Centrale et du Sud

601

9

7

 

594

Afrique et Moyen Orient

27 014

1 697

809

4

26 201

Asie et Océanie (hors Japon)

8 688

429

109

8

8 571

Japon

229

 

 

 

229

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 095 541

349 562

179 743

108 767

13 807 031

(1) Dont encours restructurés pour 26 526 milliers d'euros.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

14 158 619

312 485

172 966

97 216

13 888 437

Autres pays de l'UE

125 960

6 697

3 051

538

122 371

Autres pays d'Europe

90 266

1 389

285

1 109

88 872

Amérique du Nord

8 172

707

55

18

8 099

Amériques Centrale et du Sud

954

6

3

21

930

Afrique et Moyen Orient

31 836

1 867

769

10

31 057

Asie et Océanie (hors Japon)

8 651

244

82

18

8 551

Japon

237

 

 

 

237

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle (1)

14 424 695

323 395

177 211

98 930

14 148 554

(1) Dont encours restructurés pour 35 657 milliers d'euros.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 045 937

975 845

Autres pays de l'UE

30 572

2 780

Autres pays d'Europe

5 097

5 701

Amérique du Nord

145

142

Amériques Centrale et du Sud

33

44

Afrique et Moyen Orient

834

906

Asie et Océanie (hors Japon)

8

424

Japon

174

7

Total Engagements de financement

1 082 800

985 849

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

152 757

121 884

Autres pays de l'UE

382

698

Autres pays d'Europe

3 519

4 598

Amérique du Nord

14

0

Amériques Centrale et du Sud

14

14

Total Engagements de garantie

156 686

127 194

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

France (y compris DOM-TOM)

5 916 300

5 330 435

Autres pays de l'UE

204 714

191 217

Autres pays d'Europe

367 805

287 488

Amérique du Nord

26 367

14 876

Amériques Centrale et du Sud

8 688

3 959

Afrique et Moyen Orient

26 583

70 113

Asie et Océanie (hors Japon)

7 470

6 692

Japon

1 716

1 904

Total Dettes envers la clientèle

6 559 643

5 906 684

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1 an

> 1 an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

528 599

33 644

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

925

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

925

Prêts et avances

229 162

7 138

517

 

236 817

169 819

288 510

Administration générale

12 352

 

 

 

12 352

3 205

311

Grandes entreprises

61 519

1 892

460

 

63 871

33 943

92 831

Clientèle de détail

155 291

5 246

57

 

160 594

132 671

195 368

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

229 162

7 138

517

 

236 817

698 418

323 079

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

31/12/2014 Retraité

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180 jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

499 573

25 636

Instruments de dette

 

 

 

 

 

71

927

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

71

927

Prêts et avances

309 357

5 568

2 389

 

317 314

146 184

276 141

Administration générale

75 461

21

2

 

75 484

 

153

Établissements de crédit

377

 

 

 

377

 

 

Grandes entreprises

82 664

1 816

2 325

 

86 805

26 919

85 548

Clientèle de détail

150 855

3 731

62

 

154 648

119 265

190 440

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

309 357

5 568

2 389

 

317 314

645 828

302 704

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion)

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

6 634

35 794

14 430

56 858

63 028

. Swaps de taux d'intérêts

6 634

35 794

14 427

56 855

63 024

. Caps-floors-collars

 

 

3

3

4

Sous total

6 634

35 794

14 430

56 858

63 028

. Opérations de change à terme

 

 

 

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

6 634

35 794

14 430

56 858

63 028

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

5 382

109 217

163 093

277 692

237 988

. Swaps de taux d'intérêts

5 382

109 217

163 093

277 692

237 988

Sous total

5 382

109 217

163 093

277 692

237 988

. Opérations de change à terme

 

 

 

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

5 382

109 217

163 093

277 692

237 988

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

192

214

406

315

. Swaps de taux d'intérêts

 

188

214

402

308

. Caps-floors-collars

 

4

 

4

7

Autres instruments :

9

 

 

9

0

. Autres

9

 

 

9

 

Sous total

9

192

214

415

315

. Opérations de change à terme

 

 

 

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

9

192

214

415

315

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014

Retraité

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

 

206

2 693

2 899

315

. Swaps de taux d'intérêts

 

202

2 693

2 895

308

. Caps-floors-collars

 

4

 

4

7

Autres instruments :

45

 

 

45

0

. Autres

45

 

 

45

 

Sous total

45

206

2 693

2 944

315

. Opérations de change à terme

 

 

 

0

0

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

45

206

2 693

2 944

315

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

6 367 726

6 246 561

. Swaps de taux d'intérêts

6 218 819

6 031 618

. Caps-floors-collars

148 907

214 943

Instruments de devises et or :

18 336

0

. Options de change

18 336

 

Sous total

6 386 062

6 246 561

. Opérations de change à terme

57 249

35 426

Total Notionnels

6 443 311

6 281 987

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion)

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Emprunts obligataires

Dettes

subordonnées à durée déterminée

Dettes

subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes

subordonnées à durée déterminée

Dettes

subordonnées à durée indéterminée

EUR

 

15 077

 

 

15 080

 

Total

 

15 077

 

 

15 080

 

 

3.3 Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion)

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

352 651

139 582

395 747

948 660

327

1 836 967

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

847 360

980 105

3 900 068

8 343 072

 

14 070 605

Total

1 200 011

1 119 687

4 295 815

9 291 732

327

15 907 572

Dépréciations

 

 

 

 

 

-288 510

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

15 619 062

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

783 455

76 747

485 656

858 957

 

2 204 815

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

1 012 430

955 723

3 831 456

8 605 196

 

14 404 805

Total

1 795 885

1 032 470

4 317 112

9 464 153

 

16 609 620

Dépréciations

 

 

 

 

 

-276 141

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

16 333 479

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 258 218

2 220 712

2 897 352

2 064 004

 

8 440 286

Dettes envers la clientèle

4 502 851

211 586

1 676 552

168 323

331

6 559 643

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 761 069

2 432 298

4 573 904

2 232 327

331

14 999 929

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 467 951

1 988 430

3 611 742

2 338 921

 

9 407 044

Dettes envers la clientèle

4 091 312

311 245

1 391 272

112 652

203

5 906 684

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 559 263

2 299 675

5 003 014

2 451 573

203

15 313 728

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

231 050

150 800

51 650

60 000

 

493 500

Total Dettes représentées par un titre

231 050

150 800

51 650

60 000

 

493 500

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 005

 

 

15 077

Total Dettes subordonnées

72

 

15 005

 

 

15 077

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

316 524

390 000

752

60 000

 

767 276

Total Dettes représentées par un titre

316 524

390 000

752

60 000

 

767 276

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 008

 

 

15 080

Total Dettes subordonnées

72

 

15 008

 

 

15 080

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminée

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

 

26

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

 

26

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion)

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

 

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

 

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur marché

Montant notionnel

Valeur marché

Montant notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

56 855

277 692

6 152 364

63 024

237 988

6 006 000

Taux d'intérêt

56 855

277 692

6 152 364

63 024

237 988

6 006 000

Couverture de flux de trésorerie

3

 

146 667

4

 

212 143

Taux d'intérêt

3

 

146 667

4

 

212 143

Total Instruments dérivés de couverture

56 858

277 692

6 299 031

63 028

237 988

6 218 143

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion)

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

 

Le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu’à la fin de la période transitoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), détermines à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en Additional Tier 1 (AT1) et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitué du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1) ;

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier 1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

En 2015 comme en 2014 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu aux exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Sur opérations avec les établissements de crédit

525

484

Sur opérations internes au Crédit Agricole

61 418

69 177

Sur opérations avec la clientèle

461 533

472 934

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

1 266

1 300

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

13 784

13 320

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

30 335

41 333

Produits d'intérêts (1) (2)

568 861

598 548

Sur opérations avec les établissements de crédit

-136

-127

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-119 140

-152 392

Sur opérations avec la clientèle

-60 833

-56 005

Sur dettes représentées par un titre

-3 112

-3 566

Sur dettes subordonnées

-580

-581

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-89 945

-79 856

Autres intérêts et charges assimilées

-14

Charges d'intérêts

-273 760

-292 527

(1) dont 9 828 milliers d'euros sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2015 contre 10 114 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

(2) dont 12 451 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2015 contre 11 333 milliers d'euros au 31 décembre 2014.

 

4.2. Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

277

-42

235

240

-9

231

Sur opérations internes au Crédit Agricole

20 311

-17 737

2 574

21 786

-14 517

7 269

Sur opérations avec la clientèle

62 195

-1 120

61 075

60 915

-1 453

59 462

Sur opérations de change

174

 

174

172

 

172

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

173

 

173

 

 

0

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

129 531

-14 796

114 735

124 337

-14 952

109 385

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 634

-627

3 007

3 224

-547

2 677

Produits nets des commissions

216 295

-34 322

181 973

210 674

-31 478

179 196

 

4.3.  Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-3 320

 0

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

887

578

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-2 433

578

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

91 822

-91 822

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

91 812

-10

91 802

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

10

-91 812

-91 802

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

487 117

-487 117

Variations de juste valeur des éléments couverts

220 034

-267 083

-47 049

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

267 083

-220 034

47 049

Total Résultat de la comptabilité de couverture

578 939

-578 939

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4

-4

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

 

-4

-4

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

4

 

4

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

466 345

-466 345

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

285 190

-181 155

104 035

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

181 155

-285 190

-104 035

Total Résultat de la comptabilité de couverture

466 349

-466 349

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dividendes reçus

17 364

15 911

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

211

2 365

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-8 013

-1 796

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

9 562

16 480

(1) Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8 « Coût du risque ».

 

Les dépréciations durables du groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2015, se décomposent de la manière suivante : 188 K€ pour SAFER PACA, 22 K€ pour SEM DE ST TROPEZ, 23 K€ pour SEM SATIS, 58 K€ pour FREJUS AMENAGEMENT, 2 K€ pour MAISON REGIONALE DE L’ELEVAGE, 4 K€ pour SEM DE VENCE, 22 K€ pour WTC MARSEILLE, 9 K€ pour CA INNOVE, 1 K€ pour SNC COURCELLES, 149 K€ pour SACAM FIA NET EUROPE, 7 354 K€ pour SQUARE HABITAT PCA.

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Produits nets des immeubles de placement

-39

-31

Autres produits (charges) nets

620

846

Produits (charges) des autres activités

581

815

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Charges de personnel

-168 038

-167 554

Impôts et taxes (1)

-11 894

-12 391

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-84 887

-85 100

Charges générales d'exploitation

-264 819

-265 045

(1) Dont 385 milliers d’euros comptabilisés au titre du fonds de résolution.

 

Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2014 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxes)

2015

2014 Retraité

EY

EXPERTEA

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

111

52

163

163

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

51

 

51

74

Total Honoraires des commissaires aux comptes

162

52

214

237

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dotations aux amortissements

-17 858

-17 817

- immobilisations corporelles

-17 626

-17 628

- immobilisations incorporelles

-232

-189

Dotations (reprises) aux dépréciations

-88

0

- immobilisations incorporelles

-88

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-17 946

-17 817

 

4.8. Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-53 338

-57 161

Prêts et créances

-48 955

-46 767

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-7

-43

Autres actifs

-362

-553

Engagements par signature

-193

-3 998

Risques et charges

-3 821

-5 800

Reprises de provisions et de dépréciations

30 043

41 958

Prêts et créances

21 672

37 072

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9

119

Autres actifs

237

10

Engagements par signature

3 028

422

Risques et charges

5 097

4 335

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-23 295

-15 203

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-1 584

-2 052

Récupérations sur prêts et créances amortis

487

679

Décotes sur crédits restructurés

-147

-106

Autres pertes

-423

-744

Coût du risque

-24 962

-17 426

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-114

-10

Plus-values de cession

222

11

Moins-values de cession

-336

-21

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-114

-10

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Charge d'impôt courant

-66 935

-65 803

Charge d'impôt différé

2 225

-1 932

Charge d'impôt de la période

-64 710

-67 735

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2015

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

162 397

Taux d'impôt théorique 38 %

61 711

Effet des différences permanentes

 

 

2 088

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

2 209

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-431

Effet des autres éléments

 

 

-867

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 39.85 %

64 710

 

Au 31 décembre 2014 retraité

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des entreprises mises en équivalence

187 827

Taux d'impôt théorique 38 %

71 374

Effet des différences permanentes

 

 

181

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

4 025

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-466

Effet des autres éléments

 

 

-7 379

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 36,06 %

67 735

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014 et au 31 décembre 2015.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

4 639

-1 165

Ecart de réévaluation de la période

-3 004

-587

Transfert en résultat

7 643

-578

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

168

7 216

Ecart de réévaluation de la période

662

1 205

Autres reclassifications

-494

6 011

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entreprises mises en équivalence

263

-2 393

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

5 070

3 658

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

1 686

-5 288

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entreprises mises en équivalence

-580

1 820

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat

1 106

-3 468

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

6 176

190

Dont part du Groupe

6 176

190

Dont participations ne donnant pas le contrôle

0

0

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Variation

31/12/2015

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part du Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-1 165

-2 393

-3 558

 

5 804

2 656

8 460

 

4 639

263

4 902

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

7 216

 

7 216

 

-7 048

 

-7 048

 

168

 

168

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entreprises mises en équivalence

6 051

-2 393

3 658

 

-1 244

2 656

1 412

 

4 807

263

5 070

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

6 051

-2 393

3 658

0

-1 244

2 656

1 412

0

4 807

263

5 070

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post-emploi

-5 288

1 820

-3 468

 

6 974

-2 400

4 574

 

1 686

-580

1 106

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entreprises mises en équivalence

-5 288

1 820

-3 468

 

6 974

-2 400

4 574

 

1 686

-580

1 106

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables en résultat

-5 288

1 820

-3 468

 

6 974

-2 400

4 574

 

1 686

-580

1 106

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

763

-573

190

0

5 730

256

5 986

0

6 493

-317

6 176

0

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

78 514

 

76 524

 

Banques centrales

80 027

0

63 789

0

Valeur au bilan

158 541

0

140 313

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

415

315

Valeur au bilan

415

315

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Instruments dérivés

415

315

Valeur au bilan

415

315

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 944

315

Valeur au bilan

2 944

315

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014  Retraité

Instruments dérivés

2 944

315

Total Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 944

315

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Obligations et autres titres à revenu fixe

351 680

772

-1 302

254 570

1 096

 

Actions et autres titres à revenu variable

29 977

42

-777

4 401

43

-88

Titres de participation non consolidés

580 645

10 853

-750

562 919

6 813

-3 658

Total des titres disponibles à la vente

962 302

11 667

-2 829

821 890

7 952

-3 746

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

 

 

0

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) (2)

962 302

11 667

-2 829

821 890

7 952

-3 746

Impôts

 

-1 628

699

 

-1 252

 

Gains et pertes sur actifs financiers disponibles à la vente comptabilisés directement en capitaux propres (net d'impôts)

 

10 039

-2 130

 

6 700

-3 746

(1) Dont 33 649 milliers d'euros comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31 décembre 2015 et 25 641 milliers d'euros au 31 décembre 2014 retraité.

(2) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 497 245 milliers d’euros au 31 décembre 2015 et 483 105 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Établissements de crédit

 

 

Prêts et avances

24 936

19 890

- Comptes et prêts

22 248

17 202

dont comptes ordinaires débiteurs sains

11 703

4 868

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

- Prêts subordonnés

2 688

2 688

Valeur brute

24 936

19 890

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

24 936

19 890

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Prêts et avances

1 812 031

2 184 925

- Comptes ordinaires

51 257

377 759

- Comptes et avances à terme

1 727 268

1 773 658

- Prêts subordonnés

33 506

33 508

Valeur brute

1 812 031

2 184 925

Dépréciations

0

0

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

1 812 031

2 184 925

Valeur au bilan

1 836 967

2 204 815

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 624

2 624

- Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 624

Prêts et avances

14 067 981

14 402 181

- Créances commerciales

11 785

15 142

- Autres concours à la clientèle

13 839 835

14 097 522

- Avances en comptes courants d'associés

16 366

14 084

- Comptes ordinaires débiteurs

199 995

275 433

Valeur brute

14 070 605

14 404 805

Dépréciations

-288 510

-276 141

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

13 782 095

14 128 664

Valeur au bilan

13 782 095

14 128 664

 

6.6. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Effets publics et valeurs assimilées

361 184

364 092

Obligations et autres titres à revenu fixe

461 750

332 360

Total

822 934

696 452

Dépréciations

-920

-922

Valeur au bilan

822 014

695 530

 

6.7. Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptablisés avec implication continue

 

Titrisations

 

Les titrisations consolidées avec investisseurs externes constituent un transfert d’actifs au sens de l’amendement à IFRS 7. En effet, le groupe a une obligation contractuelle indirecte de remettre aux investisseurs externes les flux de trésorerie des actifs cédés au fonds de titrisation (bien que ces actifs figurent au bilan du groupe via la consolidation du fonds). Les créances cédées au fonds de titrisation servent de garantie aux investisseurs.

 

Les titrisations consolidées intégralement auto-souscrites ne constituent pas un transfert d’actif au sens de la norme IFRS 7.

 

6.8. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Créances sur la clientèle

276 141

 

56 343

-43 974

 

 

288 510

dont dépréciations collectives

98 930

 

10 377

-540

 

 

108 767

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

922

 

8

-10

 

 

920

Actifs disponibles à la vente

25 641

 

8 012

-4

 

 

33 649

Autres actifs financiers

3 758

 

362

-1 155

 

 

2 965

Total Dépréciations des actifs financiers

306 462

 

64 725

-45 143

 

 

326 044

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Créances sur la clientèle

283 755

 

54 722

-62 336

 

 

276 141

dont dépréciations collectives

103 390

 

4 200

-8 660

 

 

98 930

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

998

 

43

-119

 

 

922

Actifs disponibles à la vente

23 987

 

1 797

-143

 

 

25 641

Autres actifs financiers

3 582

 

553

-377

 

 

3 758

Total Dépréciations des actifs financiers

312 322

 

57 115

-62 975

 

 

306 462

 

6.9. Exposition au risque souverain

 

Expositions significatives au risque souverain

 

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement

 

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

 

Activité bancaire

 

31/12/2015

(en milliers d'euros)

Expositions nettes de dépréciations

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de couvertures

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

France

 

 

 

361 184

 

361 184

 

361 184

Total Exposition

0

0

0

361 184

0

361 184

0

361 184

 

31/12/2014 Retraité

(en milliers d'euros)

Expositions nettes de dépréciations

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Total activité banque brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente

Total activité banque net de couvertures

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

France

 

 

 

364 092

 

364 092

 

364 092

Total Exposition

0

0

0

364 092

0

364 092

0

364 092

 

Dettes souveraines – Activité bancaire

 

Variations entre le 31 décembre 2014 retraité et la 31 décembre 2015

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2014

Retraité

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31/12/2015

France

364 092

 

 

8

 

-54 284

51 368

361 184

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

364 092

0

0

8

0

-54 284

51 368

361 184

Total Activité Banque

364 092

0

0

8

0

-54 284

51 368

361 184

 

Variations entre le 1er janvier 2014 retraité et le 31 décembre 2014 retraité

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2014

Retraité

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31/12/2014

Retraité

France

124 640

 

 

2 343

-51 158

 

288 267

364 092

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

124 640

0

0

2 343

-51 158

0

288 267

364 092

Total Activité Banque

124 640

0

0

2 343

-51 158

0

288 267

364 092

 

6.10. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Établissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

2 688

2 689

Total

2 688

2 689

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

616

608

Comptes et avances à terme

8 436 982

9 403 747

Total

8 437 598

9 404 355

Valeur au bilan

8 440 286

9 407 044

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Comptes ordinaires créditeurs

4 251 014

3 810 210

Comptes d'épargne à régime spécial

41 572

38 497

Autres dettes envers la clientèle

2 267 057

2 057 977

Valeur au bilan

6 559 643

5 906 684

 

6.11. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Dettes représentées par un titre

 

 

Titres de créances négociables :

493 500

767 276

Valeur au bilan

493 500

767 276

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 077

15 080

Valeur au bilan

15 077

15 080

 

6.12. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2015

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

57 273

 

57 273

56 903

 

370

Total des actifs financiers soumis à compensation

57 273

0

57 273

56 903

0

370

 

31/12/2014 Retraité

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

63 343

 

63 343

63 028

 

315

Total des actifs financiers soumis à compensation

63 343

0

63 343

63 028

0

315

 

Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2015

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

280 636

 

280 636

56 903

 

223 733

Total des passifs financiers soumis à compensation

280 636

0

280 636

56 903

0

223 733

 

31/12/2014 Retraité

Nature des instruments financiers

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

238 303

 

238 303

63 028

 

175 275

Total des passifs financiers soumis à compensation

238 303

0

238 303

63 028

0

175 275

 

6.13. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Impôts courants

7 264

8 795

Impôts différés

52 690

52 505

Total Actifs d'impôts courants et différés

59 954

61 300

Impôts courants

 

 

Impôts différés

3

 

Total Passifs d'impôts courants et différés

3

 

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

55 751

710

51 471

17

Charges à payer non déductibles

880

 

1 789

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

50 454

 

43 754

 

Autres différences temporaires

4 417

710

5 928

17

Impôts différés sur réserves latentes

1 999

4 206

2 228

3 237

Actifs disponibles à la vente

 

1 615

 

1 168

Couvertures de Flux de Trésorerie

336

1 898

564

2 069

Gains et pertes / Ecarts actuariels

1 663

693

1 663

 

Impôts différés sur résultat

15

162

2 060

 

IDA/IDP sur CVA/DVA (non compensé)

15

3

 

 

Autres

 

159

 

 

Total Impôts différés

57 765

5 078

55 759

3 254

Total des impôts différés Nets

52 690

3

52 505

 

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.14. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Autres actifs

243 362

159 670

Comptes de stocks et emplois divers

2 220

1 339

Débiteurs divers (1)

241 056

158 307

Comptes de règlements

86

24

Comptes de régularisation

106 091

121 128

Comptes d'encaissement et de transfert

31 005

43 520

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

9

9

Produits à recevoir

42 888

39 936

Charges constatées d'avance

629

788

Autres comptes de régularisation

31 560

36 875

Valeur au bilan

349 453

280 798

(1) Dont 165  milliers d’euros au titre de la contribution au Fonds de Résolution versée sous forme d’un dépôt de garantie. Ce dépôt de garantie est utilisable par le Fonds de Résolution, à tout moment et sans condition, pour financer une intervention.

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Autres passifs (1)

73 971

66 483

Comptes de règlements

0

1

Créditeurs divers

72 778

65 171

Versement restant à effectuer sur titres

1 193

1 311

Comptes de régularisation

228 392

212 711

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

23 443

6 702

Produits constatés d’avance

111 704

117 642

Charges à payer

71 876

73 291

Autres comptes de régularisation

21 369

15 076

Valeur au bilan

302 363

278 104

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.15. Co-entreprises et entreprises associées

 

Le Groupe Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de participation dans des co-entreprises ou des entreprises associées.

 

6.16. Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2015

Valeur brute

1 418

 

20

-6

 

57

1 489

Amortissements et dépréciations

-451

 

-38

 

 

 

-489

Valeur au bilan (1)

967

 

-18

-6

 

57

1 000

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Valeur brute

1 417

 

4

-3

 

 

1 418

Amortissements et dépréciations

-423

 

-31

3

 

 

-451

Valeur au bilan (1)

994

 

-27

0

 

 

967

(1) Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 1 000 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 967 milliers d’euros au 31 décembre 2014

 

6.17. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2015

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Valeur brute

309 879

12 880

-4 041

-57

318 661

Amortissements et dépréciations (1)

-202 273

-17 626

3 892

 

-216 007

Valeur au bilan

107 606

-4 746

-149

-57

102 654

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 569

393

-195

 

29 767

Amortissements et dépréciations

-18 490

-320

 

 

-18 810

Valeur au bilan

11 079

73

-195

 

10 957

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014 Retraité

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Autres mouvements

31/12/2014 Retraité

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

Valeur brute

296 671

17 031

-3 823

 

309 879

Amortissements et dépréciations (1)

-187 114

-17 628

2 469

 

-202 273

Valeur au bilan

109 557

-597

-1 354

 

107 606

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 451

157

-39

 

29 569

Amortissements et dépréciations

-18 302

-189

1

 

-18 490

Valeur au bilan

11 149

-32

-38

 

11 079

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple.

 

6.18. Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2015

Risques sur les produits épargne logement

13 731

12

 

 

 

13 743

Risques d’exécution des engagements par signature

6 087

193

 

-3 028

 

3 252

Risques opérationnels

3 368

1 610

-93

-253

 

4 632

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

7 590

299

-99

-33

-2 014

5 743

Litiges divers

22 392

1 713

-770

-5 182

 

18 153

Participations

310

941

 

 

 

1 251

Autres risques

16 517

11 992

-6 763

-1 805

 

19 941

Total

69 995

16 760

-7 725

-10 301

-2 014

66 715

(1) Dont 3 972 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 771 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2014

Retraité

Risques sur les produits épargne logement

7 962

5 769

 

 

 

13 731

Risques d’exécution des engagements par signature

2 510

3 998

 

-421

 

6 087

Risques opérationnels

3 337

93

 

-62

 

3 368

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 795

173

-112

-546

5 280

7 590

Litiges divers

19 655

6 150

-190

-3 223

 

22 392

Participations

500

 

 

-190

 

310

Autres risques

16 732

6 160

-5 225

-1 150

 

16 517

Total

53 491

22 343

-5 527

-5 592

5 280

69 995

(1) Dont 6 019 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 571 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail.

 

Provision épargne-logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

907 965

620 049

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

450 628

473 017

Ancienneté de plus de 10 ans

585 727

635 705

Total plans d'épargne-logement

1 944 319

1 728 770

Total comptes épargne-logement

172 211

178 349

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

2 116 531

1 907 119

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2015 pour les données au 31 décembre 2015 et à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2015.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

3 972

5 845

Comptes épargne-logement :

12 779

17 795

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

16 751

23 639

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-4 943

-4 333

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-1 702

-2 068

Ancienneté de plus de 10 ans

-7 097

-7 330

Total plans d'épargne-logement

-13 743

-13 731

Total comptes épargne-logement

0

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-13 743

-13 731

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31/12/2015

Plans d'épargne-logement :

-13 731

 

-12

 

-13 743

Comptes épargne-logement :

 

 

 

 

 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-13 731

 

-12

 

-13 743

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.19. Capitaux propres part du groupe

 

Composition du capital au 31 décembre 2015

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

 

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

 

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 01/01/2015

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2015

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

0

0

1 386 816

25 %

0 %

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25 %

0 %

Parts sociales

4 160 470

0

0

4 160 470

75 %

100 %

Dont 52 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75 %

92,20 %

Dont 21 administrateurs de la CR

21

2

2

21

0 %

7,45 %

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0 %

0,35 %

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

100%

100,00 %

 

La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros.

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

Les modalités de calcul du plafond du taux d'intérêt que les coopératives peuvent servir à leur capital pour l'application de l'article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération ont été modifiées par le Décret n° 2016-121 du 8 février 2016 selon les termes : Pour la détermination du plafond du taux d'intérêt que les coopératives peuvent servir à leur capital, la période de référence utilisée pour le calcul du taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées mentionné à l'article 14 de la loi du 10 septembre 1947 susvisée est celle des trois années civiles précédant la date de leur assemblée générale.

 

Ainsi, le plafond désormais en vigueur pour la rémunération des parts sociales au titre de l’exercice 2015 s’établit à 1,80 % (moyenne du TMO des années 2013, 2014 et 2015).

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Dividendes

 

Au titre de l’exercice 2015, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblé générale du 1er avril 2016 un dividende net par CCA de 5,67 euros et 0,27 euros par part sociale, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

Dividendes

 

Pour les Caisses Régionales

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2012

5.89

0.41

2013

5.96

0.37

2014

6.06

0.28

Prévu 2015

5.67

0.27

 

Dividendes payés au cours de l’exercice

 

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 856 milliers d’euros en 2015.

 

Affectations du résultat et fixation du dividende 2015

 

L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2015 sont proposées dans le projet de résolution présenté par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 1er avril 2016.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

 

« L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2015, se soldant par un bénéfice de 105 139 749,55 € »

 

6.20. Participations ne donnant pas le contrôle

 

Le Groupe consolidé Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.

 

6.21. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

 

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

158 541

 

 

 

 

158 541

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

9

 

192

214

 

415

Instruments dérivés de couverture

1 715

4 919

35 794

14 430

 

56 858

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

218 644

743 658

962 302

Prêts et créances sur les établissements de crédit

352 651

139 582

395 747

948 660

327

1 836 967

Prêts et créances sur la clientèle

722 864

962 874

3 845 878

8 250 479

 

13 782 095

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

142 388

142 388

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 903

41 627

337 886

432 598

 

822 014

Total Actifs financiers par échéance

1 245 683

1 149 002

4 615 497

9 865 025

886 373

17 761 580

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

45

 

206

2 693

 

2 944

Instruments dérivés de couverture

3 353

2 029

109 217

163 093

 

277 692

Dettes envers les établissements de crédit

1 258 218

2 220 712

2 897 352

2 064 004

 

8 440 286

Dettes envers la clientèle

4 502 851

211 586

1 676 552

168 323

331

6 559 643

Dettes représentées par un titre

231 050

150 800

51 650

60 000

 

493 500

Dettes subordonnées

72

 

15 005

 

 

15 077

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

13 895

13 895

Total Passifs financiers par échéance

5 995 589

2 585 127

4 749 982

2 458 113

14 226

15 803 037

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014 Retraité

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

140 313

 

 

 

 

140 313

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

16

91

208

 

315

Instruments dérivés de couverture

779

1 008

61 237

4

 

63 028

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

40 250

781 640

821 890

Prêts et créances sur les établissements de crédit

783 455

76 747

485 656

858 957

 

2 204 815

Prêts et créances sur la clientèle

894 098

936 665

3 779 489

8 518 412

 

14 128 664

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

198 035

198 035

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 703

51 996

241 897

390 934

 

695 530

Total Actifs financiers par échéance

1 829 348

1 066 432

4 568 370

9 808 765

979 675

18 252 590

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

16

91

208

 

315

Instruments dérivés de couverture

2 933

4 101

139 434

91 520

 

237 988

Dettes envers les établissements de crédit

1 467 951

1 988 430

3 611 742

2 338 921

 

9 407 044

Dettes envers la clientèle

4 091 312

311 245

1 391 272

112 652

203

5 906 684

Dettes représentées par un titre

316 524

390 000

752

60 000

 

767 276

Dettes subordonnées

72

 

15 008

 

 

15 080

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

31 030

31 030

Total Passifs financiers par échéance

5 878 792

2 693 792

5 158 299

2 603 301

31 233

16 365 417

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Salaires et traitements (1)

90 470

88 654

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

9 906

9 565

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

2 066

2 694

Autres charges sociales

32 350

31 744

Intéressement et participation

15 771

16 821

Impôts et taxes sur rémunération

17 475

18 076

Total Charges de personnel

168 038

167 554

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 876 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 856 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

Dont médailles du travail pour 99 milliers d’euros au 31 décembre 2015 contre 112 milliers d’euros au 31 décembre 2014.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

France

2 324

2 285

Étranger

0

0

Total

2 324

2 285

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

Toutes zones (1)

Toutes zones

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Variation dette actuarielle

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1

38 504

31 966

Coût des services rendus sur l'exercice

2 238

2 061

Modifications, réductions et liquidations de régime

-397

Variation de périmètre

-250

33

Prestations versées (obligatoire)

-2 770

-1 699

Taxes, charges administratives et primes

574

974

(Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques

-358

671

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

-1 024

4 498

Dette actuarielle au 31/12/N

36 517

38 504

(1) Zone Euro exclusivement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

Coût des services

1 841

2 061

Charge / produit d'intérêt net

158

54

Impact en compte de résultat au 31/12/N

1 999

2 115

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

9 472

4 185

Gains / (pertes) actuariels sur l'actif

-304

118

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques (1)

-358

671

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières (1)

-1 024

4 498

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

7 786

9 472

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Variation de juste valeur des actifs

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

32 485

30 708

Écart de change

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

416

920

Gains / (pertes) actuariels

304

-118

Cotisations payées par l'employeur

2 360

2 641

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-250

33

Taxes, charges administratives et primes

 

 

Prestations payées par le fonds

-2 770

-1 699

Juste valeur des actifs au 31/12/N

32 545

32 485

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Position nette

 

 

 

 

Dette actuarielle fin de période

36 517

 

36 517

38 504

Juste valeur des actifs fin de période

-32 545

 

-32 545

-32 485

Position nette (passif) / actif fin de période

3 972

0

3 972

6 019

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

 

 

 

 

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N-1

 

 

 

6 019

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Taux d'actualisation (1)

2,05 %

de 1,45 % à 1,74 %

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

2,08 %

de 2,45 % à 2,49 %

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

de 2,00 % à 3,50 %

de 2,00 % à 4,70 %

Taux d'évolution des coûts médicaux

N.C.

N.C.

(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres).

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d'actifs

En %

En montant

Actions

9,7 %

3 157

Obligations

84,2 %

27 403

Immobiliers

6,1 %

1 985

 

Au 31 décembre 2015, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement comprise dans une fourchette entre 0,90 % et 5,95 %;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement comprise dans une fourchette entre 0,90 % et 6,55 %.

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2013-2015. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 16 536 milliers d’euros.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 771 milliers d’euros.

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces engagements sociaux (retraite) et assimilés s’élèvent à 3 972 milliers d’euros à la fin de l’exercice 2015.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31 décembre 2015 à 2 159 milliers d’euros.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Engagements donnés

7 918 932

8 359 188

Engagements de financement

1 196 950

1 021 794

. Engagements en faveur des établissements de crédit

114 150

35 945

. Engagements en faveur de la clientèle

1 082 800

985 849

Ouverture de crédits confirmés

579 019

589 620

- Ouverture de crédits documentaires

2 224

2 102

- Autres ouvertures de crédits confirmés

576 795

587 518

Autres engagements en faveur de la clientèle

503 781

396 229

Engagements de garantie

269 958

226 903

. Engagements d'ordre des établissements de crédit

113 272

99 709

Autres garanties

113 272

99 709

. Engagements d'ordre de la clientèle

156 686

127 194

Cautions immobilières

85 580

45 558

Autres garanties d'ordre de la clientèle

71 106

81 636

Autres engagements donnés (1)

6 452 024

7 110 491

Engagements reçus

6 179 270

6 625 170

Engagements de financement

88 251

405 152

. Engagements reçus des établissements de crédit

88 251

405 152

Engagements de garantie

6 091 019

6 220 018

. Engagements reçus des établissements de crédit

333 641

372 053

. Engagements reçus de la clientèle

5 757 378

5 847 965

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

870 093

767 559

Autres garanties reçues

4 887 285

5 080 406

(1) Dont 625 575 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 384 768 milliers d’euros.

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2015

31/12/2014 Retraité

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

5 826 449

6 484 916

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

3 800

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

5 826 449

6 488 716

 

Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Côte d’Azur n’a pas utilisé les titres souscrits auprès du FCT Crédit Agricole Habitat 2015 comme dispositif de refinancement.

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 5 826 449 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 6 484 916 milliers d’euros en 2014. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Côte d’Azur a apporté :

 

- 3 568 556 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 4 110 000 milliers d’euros en 2014.

- 770 000 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 873 428 milliers d’euros en 2014.

- 1 487 893 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 501 488 milliers d’euros en 2014.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

 

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives. L’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Principes retenus par le Groupe

 

Les reclassements hors de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et de la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

 

Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

 

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré en 2015 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des données de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

15 619 062

16 211 705

0

16 211 705

0

Créances sur les établissements de crédit

1 836 967

1 870 819

0

1 870 819

0

Comptes ordinaires et prêts JJ

62 960

62 955

 

62 955

 

Comptes et prêts à terme

1 737 813

1 766 679

 

1 766 679

 

Prêts subordonnés

36 194

41 185

 

41 185

 

Créances sur la clientèle

13 782 095

14 340 886

0

14 340 886

0

Créances commerciales

11 447

11 640

 

11 640

 

Autres concours à la clientèle

13 586 258

14 112 201

 

14 112 201

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 562

 

2 562

 

Avances en comptes courants d'associés

11 780

16 022

 

16 022

 

Comptes ordinaires débiteurs

169 986

198 461

 

198 461

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

822 014

858 513

858 513

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

361 184

386 482

386 482

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

460 830

472 031

472 031

 

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

16 441 076

17 070 218

858 513

16 211 705

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014 Retraité

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

16 515 120

16 785 985

0

16 785 985

0

Créances sur les établissements de crédit

2 183 559

2 232 571

0

2 232 571

0

Comptes ordinaires et prêts JJ

382 623

382 623

 

382 623

 

Comptes et prêts à terme

1 764 748

1 808 763

 

1 808 763

 

Prêts subordonnés

36 188

41 185

 

41 185

 

Créances sur la clientèle

14 331 561

14 553 414

0

14 553 414

0

Créances commerciales

14 984

14 857

 

14 857

 

Autres concours à la clientèle

14 026 804

14 248 760

 

14 248 760

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 629

 

2 629

 

Avances en comptes courants d'associés

13 736

13 736

 

13 736

 

Comptes ordinaires débiteurs

273 432

273 432

 

273 432

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

687 485

740 550

740 550

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

359 730

391 970

391 970

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

327 755

348 580

348 580

 

 

Total Actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

17 202 605

17 526 535

740 550

16 785 985

0

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2015

Juste valeur au 31 décembre 2015

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

8 440 286

8 538 716

0

8 538 716

0

Comptes ordinaires et emprunts JJ

616

616

 

616

 

Comptes et emprunts à terme

8 439 670

8 538 100

 

8 538 100

 

Dettes envers la clientèle

6 559 643

6 203 122

0

6 203 122

0

Comptes ordinaires créditeurs

4 251 014

4 250 654

 

4 250 654

 

Comptes d'épargne à régime spécial

41 572

41 572

 

41 572

 

Autres dettes envers la clientèle

2 267 057

1 910 896

 

1 910 896

 

Dettes représentées par un titre

493 500

490 683

0

490 683

0

Dettes subordonnées

15 077

15 005

0

15 005

0

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

15 508 506

15 247 526

0

15 247 526

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014 Retraité

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côtés sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la juste valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

9 386 408

9 505 285

0

9 505 285

0

Comptes ordinaires et emprunts JJ

592

592

 

592

 

Comptes et emprunts à terme

9 385 816

9 504 693

 

9 504 693

 

Dettes envers la clientèle

5 879 801

5 567 869

0

5 567 869

0

Comptes ordinaires créditeurs

3 810 029

3 810 029

 

3 810 029

 

Comptes d'épargne à régime spécial

38 497

38 497

 

38 497

 

Autres dettes envers la clientèle

2 031 275

1 719 343

 

1 719 343

 

Dettes représentées par un titre

765 752

763 498

0

763 498

0

Dettes subordonnées

15 008

15 008

0

15 008

0

Total Passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

16 046 969

15 851 660

0

15 851 660

0

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché.

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché.

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics.

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Evaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) du risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

L’ajustement de valeur relatif à la qualité de la contrepartie (Credit Value Adjustment – CVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque de crédit associé à la contrepartie (risque de non-paiement des sommes dues en cas de défaut). Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions déduction faite d’éventuels collatéraux. Cet ajustement est systématiquement négatif et vient en minoration de la juste valeur active des instruments financiers.

 

L’ajustement de valeur relatif au risque de crédit propre de notre établissement (Debt Value Adjustment – DVA) vise à intégrer dans la valorisation des instruments dérivés le risque porté par nos contreparties. Cet ajustement est calculé globalement par contrepartie en fonction du profil d’expositions futures des transactions. Cet ajustement est systématiquement positif et vient en diminution de la juste valeur passive des instruments financiers.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. La probabilité de défaut est déduite de CDS cotés ou de proxys de CDS cotés lorsqu’ils sont jugés suffisamment liquides.

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

415

0

415

0

Instruments dérivés

415

 

415

 

Actifs financiers disponibles à la vente

962 302

237 722

724 580

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

351 680

218 644

133 036

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

610 622

19 078

591 544

 

Instruments dérivés de couverture

56 858

0

56 858

0

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

1 019 575

237 722

781 853

0

(1) Y compris 497 245 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif de la note 1.3 Principes et méthodes comptables).

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014 Retraité

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

315

0

315

0

Instruments dérivés

315

 

315

 

Actifs financiers disponibles à la vente

821 890

121 146

700 744

0

Obligations et autres titres à revenu fixe

254 570

121 146

133 424

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

567 320

 

567 320

 

Instruments dérivés de couverture

63 028

0

63 028

0

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

885 233

121 146

764 087

0

(1) Y compris 483 105 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. Titres à l’actif note 1.3 Principes et méthodes comptables).

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2015

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

2 944

0

2 944

0

Instruments dérivés

2 944

 

2 944

 

Instruments dérivés de couverture

277 692

0

277 692

0

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

280 636

0

280 636

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014 Retraité

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

315

0

315

0

Instruments dérivés

315

 

315

 

Instruments dérivés de couverture

237 988

0

237 988

0

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

238 303

0

238 303

0

 

11. Impacts des évolutions comptables (IFRIC 21)

 Compte de résultat

 Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

31/12/2014

Publié

Intérêts et produits assimilés

598 548

 

598 548

Intérêts et charges assimilées

-292 527

 

-292 527

Commissions (produits)

210 674

 

210 674

Commissions (charges)

-31 478

 

-31 478

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

578

 

578

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

16 480

 

16 480

Produits des autres activités

1 720

 

1 720

Charges des autres activités

-905

 

-905

Produit net bancaire

503 090

0

503 090

Charges générales d'exploitation

-265 045

130

-265 175

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-17 817

 

-17 817

Résultat brut d’exploitation

220 228

130

220 098

Coût du risque

-17 426

 

-17 426

Résultat d’exploitation

202 802

130

202 672

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-10

 

-10

Résultat avant impôt

202 792

130

202 662

Impôts sur les bénéfices

-67 735

-49

-67 735

Résultat net

135 008

81

134 927

Participations ne donnant pas le contrôle

0

 

0

Résultat net – part du groupe

135 008

81

134 927

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

31/12/2014

Publié

Résultat net

135 008

81

134 927

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-5 288

 

-5 288

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-5 288

0

-5 288

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

1 820

 

1 820

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

-3 468

0

-3 468

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-1 165

 

-1 165

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

7 216

 

7 216

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

6 051

0

6 051

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

-2 393

 

-2 393

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

3 658

0

3 658

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

190

0

190

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

135 198

81

135 117

Dont part du Groupe

135 198

81

135 117

 

Bilan Actif

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

31/12/2014

Publié

Caisse, banques centrales

140 313

 

140 313

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

315

 

315

Instruments dérivés de couverture

63 028

 

63 028

Actifs financiers disponibles à la vente

821 890

 

821 890

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 204 815

 

2 204 815

Prêts et créances sur la clientèle

14 128 664

 

14 128 664

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

198 035

 

198 035

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

695 530

 

695 530

Actifs d'impôts courants et différés

60 886

-414

61 300

Comptes de régularisation et actifs divers

280 798

 

280 798

Immeubles de placement

967

 

967

Immobilisations corporelles

107 606

 

107 606

Immobilisations incorporelles

11 079

 

11 079

Total de l'actif

18 713 926

-414

18 714 340

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 1er janvier 2014

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

01/01/2014

Publié

Caisse, banques centrales

104 992

 

104 992

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

152

 

152

Instruments dérivés de couverture

77 091

 

77 091

Actifs financiers disponibles à la vente

771 385

 

771 385

Prêts et créances sur les établissements de crédit

2 362 796

 

2 362 796

Prêts et créances sur la clientèle

13 859 840

 

13 859 840

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

111 571

 

111 571

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

300 309

 

300 309

Actifs d'impôts courants et différés

54 021

-365

54 386

Comptes de régularisation et actifs divers

292 075

 

292 075

Immeubles de placement

994

 

994

Immobilisations corporelles

109 557

 

109 557

Immobilisations incorporelles

11 149

 

11 149

Total de l'actif

18 055 932

-365

18 056 297

 

Bilan Passif

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

31/12/2014

Publié

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

315

 

315

Instruments dérivés de couverture

237 988

 

237 988

Dettes envers les établissements de crédit

9 407 044

 

9 407 044

Dettes envers la clientèle

5 906 684

 

5 906 684

Dettes représentées par un titre

767 276

 

767 276

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

31 030

 

31 030

Passifs d'impôts courants et différés

0

 

0

Comptes de régularisation et passifs divers

278 104

-1 090

279 194

Provisions

69 995

 

69 995

Dettes subordonnées

15 080

 

15 080

Total dettes

16 713 516

-1 090

16 714 606

Capitaux propres

2 000 410

676

1 999 734

Capitaux propres - part du Groupe

2 000 390

676

1 999 714

Capital et réserves liées

414 758

 

414 758

Réserves consolidées

1 451 022

595

1 450 427

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-398

 

-398

Résultat de l'exercice

135 008

81

134 927

Participations ne donnant pas le contrôle

20

 

20

Total du passif

18 713 926

-414

18 714 340

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 1er janvier 2014

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

01/01/2014

Publié

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

152

 

152

Instruments dérivés de couverture

141 995

 

141 995

Dettes envers les établissements de crédit

9 766 981

 

9 766 981

Dettes envers la clientèle

5 517 287

 

5 517 287

Dettes représentées par un titre

341 231

 

341 231

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

52 120

 

52 120

Passifs d'impôts courants et différés

4 759

 

4 759

Comptes de régularisation et passifs divers

311 791

-960

312 751

Provisions

53 491

 

53 491

Dettes subordonnées

15 082

 

15 082

Total dettes

16 204 889

-960

16 205 849

Capitaux propres

1 851 043

595

1 850 448

Capitaux propres - part du Groupe

1 851 033

595

1 850 438

Capital et réserves liées

385 426

 

385 426

Réserves consolidées

1 343 530

595

1 342 935

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-588

 

-588

Résultat de l'exercice

122 665

 

122 665

Participations ne donnant pas le contrôle

10

 

10

Total du passif

18 055 932

-365

18 056 297

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Impacts du changement de méthode lié à IFRIC 21 au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Retraité

Impact

IFRIC 21

31/12/2014

Publié

Résultat avant impôts

202 792

130

202 662

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

17 817

 

17 817

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

24 428

 

24 428

Résultat net des activités d'investissement

-38

 

-38

Résultat net des activités de financement

581

 

581

Autres mouvements

-400

-130

-270

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

42 388

-130

42 518

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-163 287

 

-163 287

Flux liés aux opérations avec la clientèle

92 485

 

92 485

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

4 189

 

4 189

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-23 929

 

-23 929

Impôts versés

-80 217

 

-80 217

Variation nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-170 759

0

-170 759

Total flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

74 421

0

74 421

Flux liés aux participations

-2 950

 

-2 950

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-15 806

 

-15 806

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations d'investissement (B)

-18 756

0

-18 756

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

14 197

 

14 197

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-583

 

-583

Total flux nets de trésorerie liés aux opérations de financement (C)

13 614

0

13 614

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

69 279

0

69 279

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

453 064

0

453 064

Solde net des comptes de caisse et banques centrales

104 983

 

104 983

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

348 081

 

348 081

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

522 343

0

522 343

Solde net des comptes de caisse et banques centrales

140 311

 

140 311

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

382 032

 

382 032

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

69 279

0

69 279

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2015

 

12.1. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Pour plus de détails sur ces opérations de titrisation et sur l’indication de la valeur comptable des actifs concernés et des passifs associés, il est possible de se reporter à la note 6.6 Actifs transférés non décomptabilisés ou décomptablisés avec implication continue.

 

En 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a participé à la titrisation du FCT Crédit Agricole Habitat 2015, titrisation décrite au niveau de la note 2 Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Au 31/12/2015 :

 

Le fonds dédié Financière PCA, contrôlé à 99,99 %, fait partie du périmètre du Groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, son total bilan s’élève à 133,4 M€ et son résultat ressort à -0,8 M€ au 31 décembre 2015.

 

Le fonds dédié PCA LCR contrôlé à 99,99 % a été liquidé en novembre 2015.

 

12.2. Composition du périmètre

 

Périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2015

31/12/2014

31/12/2015

31/12/2014

Caisse Régionale PCA

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

Caisses Locales

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

SASU PCA IMMO

Globale

100,00 %

100,00 %

100,00 %

100,00 %

Fonds dédié Financière PCA

Globale

99,99 %

99,99 %

99,99 %

99,99 %

Fonds dédié PCA LCR

Globale

-

99,99 %

-

99,99 %

FCT CA Habitat 2015 - Compartiment CR PCA

Globale

100,00 %

-

100,00 %

-

 

Au 31/12/2015, une nouvelle entité (FCT Crédit Agricole Habitat 2015) a été consolidée au sein du Groupe Crédit Agricole, née de d’une opération de titrisation réalisée par les Caisses Régionales le 21 octobre 2015. Cette transaction est le premier RMBS réalisé en France par le Groupe avec cession des créances habitat.

 

Cette opération s’est traduite par une cession de crédits à l’habitat originés par les Caisses Régionales au « FCT Crédit Agricole Habitat 2015 » pour un montant de 10 milliards d’euros et une souscription par les établissements ayant cédé les crédits, des titres émis par le FCT.

 

Au 31 décembre 2015, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ayant participé à l’opération de titrisation a consolidé sa quote-part (analyse par silo), le complément de prix de cession, le mécanisme de garantie ainsi que la convention de remboursement interne limitant in fine la responsabilité de chaque cédant à hauteur des « gains et pertes » réellement constatés sur les créances qu’il a cédées au FCT.

 

13. Participations et entités structurées non consolidées

 

13.1. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

Au 31 décembre 2015, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

Informations financières

Filiales et participations

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue

(en %)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

Pnb ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé (*)

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (*)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

S.A.S.U CREAZUR

EUR

1 000

-190

100,00 %

1 000

810

 

 

10

-138

 

S.A.S. SOFIPACA

EUR

17 000

11 128

49,49 %

13 393

13 393

 

 

10

1 121

526

S.A.S.SQUARE HABITAT PCA

EUR

6 267

-1 122

100,00 %

7 534

4 350

5 777

 

4 833

-7 080

 

S.A.S.SQUARE HABITAT IMMO 9

EUR

723

885

100,00 %

603

0

187

 

676

293

 

S.A.S.ESPARGILLIERE

EUR

133

676

75,01 %

1 959

1 959

300

 

1 991

-268

 

(*) situation au 31/12/2014, sauf pour CREAZUR (31/12/2015)

 

13.2. Entités structurées non consolidées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient aucune entité structurée non consolidée.

 

14. Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

IV. — Rapport des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés

Exercice clos le 31 décembre 2015

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2015, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Cote d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et dépréciations individuelles et collectives.

 

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.

 

• Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l'évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées que ces estimations comptables s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

 

- Votre caisse régionale procède à d'autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l'annexe, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d'indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et les hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s'appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l'annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille et Toulouse, le 14 mars 2016

 

Les Commissaires aux comptes

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

 

1601639

19/02/2016 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 538
Texte de l'annonce :

1600538

19 février 2016BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €uros.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 décembre 2015 

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

158 541

Effets publics et valeurs assimilées

361 184

Créances sur les établissements de crédit

19 182

Opérations internes au Crédit Agricole

1 813 674

Créances sur la clientèle

13 261 253

Obligations et autres titres à revenu fixe

991 928

Actions et autres titres à revenu variable

372 777

Participations et autres titres détenus à long terme

623 861

Parts dans les entreprises liées

6 019

Immobilisations corporelles et incorporelles

122 481

Autres actifs

256 014

Comptes de régularisation

120 935

Total de l’actif

18 107 849

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

8 439 123

Comptes créditeurs de la clientèle

6 565 817

Dettes représentées par un titre

493 500

Autres passifs

78 028

Comptes de régularisation

358 008

Provisions pour risques et charges

175 097

Dettes subordonnées et titres participatifs

133 820

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 781 230

- Capital souscrit

83 209

- Primes d’émission

247 026

- Réserves

1 450 477

- Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 107 849

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 096 529

- Engagements de financement

1 196 699

- Engagements de garantie

895 531

- Engagements sur titres

4 299

Engagements reçus

5 675 599 

- Engagements de financement

88 251

- Engagements de garantie

5 583 049

- Engagements sur titres

4 299

 

 

 

1600538

02/11/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4952
Texte de l'annonce :

1504952

2 novembre 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°131


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural

au capital de 83 209 290 €.

Siège social : avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072.R.C.S. DRAGUIGNAN

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07005753

 

Situation au 30 septembre 2015.

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

139 375

Effets publics et valeurs assimilées

362 447

Créances sur les établissements de crédit

12 125

Opérations internes au Crédit Agricole

2 472 814

Créances sur la clientèle

13 708 743

Obligations et autres titres à revenu fixe

357 070

Actions et autres titres à revenu variable

422 511

Participations et autres titres détenus à long terme

617 648

Parts dans les entreprises liées

12 844

Immobilisations corporelles et incorporelles

123 129

Autres actifs

282 237

Comptes de régularisation

105 647

Total de l’actif

18 616 590

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 693

Opérations internes au Crédit Agricole

8 986 498

Comptes créditeurs de la clientèle

6 570 135

Dettes représentées par un titre

443 407

Autres passifs

63 108

Comptes de régularisation

376 437

Provisions pour risques et charges

176 911

Dettes subordonnées et titres participatifs

135 633

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 781 230

. Capital souscrit

83 209

. Primes d’émission

247 026

. Réserves

1 450 477

. Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 616 590

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 002 507

. Engagements de financement

1 142 178

. Engagements de garantie

854 201

. Engagements sur titres

6 128

Engagements reçus

6 003 243

. Engagements de financement

152

. Engagements de garantie

5 996 963

. Engagements sur titres

6 128

 

 

1504952

05/08/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4220
Texte de l'annonce :

1504220

5 août 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions

du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN

N.A.F.: 6419Z.

 

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753.

 

Situation au 30 juin 2015.

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

142 787

Effets publics et valeurs assimilées

360 920

Créances sur les établissements de crédit

14 315

Opérations internes au Crédit Agricole

2 020 716

Créances sur la clientèle

13 935 282

Obligations et autres titres à revenu fixe

342 036

Actions et autres titres à revenu variable

437 897

Participations et autres titres détenus à long terme

618 904

Parts dans les entreprises liées

11 832

Immobilisations corporelles et incorporelles

124 934

Autres actifs

240 275

Comptes de régularisation

116 035

Total de l’actif

18 365 933

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 689

Opérations internes au Crédit Agricole

8 868 845

Comptes créditeurs de la clientèle

6 269 746

Dettes représentées par un titre

651 892

Autres passifs

75 904

Comptes de régularisation

328 133

Provisions pour risques et charges

171 890

Dettes subordonnées et titres participatifs

135 066

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 781 230

Capital souscrit

83 209

Primes d’émission

247 026

Réserves

1 450 477

Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 365 933

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 931 065

Engagements de financement

1 018 953

Engagements de garantie

846 708

Engagements sur titres

65 404

Engagements reçus :

6 291 762

Engagements de financement

205 152

Engagements de garantie

6 081 206

Engagements sur titres

5 404

 

 

1504220

06/05/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1716
Texte de l'annonce :

1501716

6 mai 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 mars 2015

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

129 366

Effets publics et valeurs assimilées

365 567

Créances sur les établissements de crédit

22 848

Opérations internes au Crédit Agricole

1 630 777

Créances sur la clientèle

14 055 553

Obligations et autres titres à revenu fixe

331 303

Actions et autres titres à revenu variable

250 817

Participations et autres titres détenus à long terme

603 722

Parts dans les entreprises liées

12 052

Immobilisations corporelles et incorporelles

126 710

Autres actifs

323 393

Comptes de régularisation

104 342

Total de l’actif

17 956 450

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

8 831 738

Comptes créditeurs de la clientèle

5 972 023

Dettes représentées par un titre

635 127

Autres passifs

62 828

Comptes de régularisation

291 555

Provisions pour risques et charges

167 597

Dettes subordonnées et titres participatifs

131 126

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 781 230

. Capital souscrit

83 209

. Primes d’émission

247 026

. Réserves

1 450 477

. Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

17 956 450

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 990 748

Engagements de financement

982 244

Engagements de garantie

854 042

Engagements sur titres

154 462

Engagements reçus :

6 567 627

Engagements de financement

405 152

Engagements de garantie

6 158 013

Engagements sur titres

4 462

 

 

1501716

15/04/2015 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1085
Texte de l'annonce :

1501085

15 avril 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°45


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan

SIREN : 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

 

Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 27 mars 2015.

Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2014

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 6 février 2015.

 

I. Bilan au 31 décembre 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Opérations interbancaires et assimilées

 

524 190

248 232

Caisse, banques centrales

 

140 208

104 978

Effets publics et valeurs assimilées

5

364 092

124 640

Créances sur les établissements de crédit

3

19 890

18 614

Opérations internes au Crédit Agricole

3

2 187 523

2 354 779

Opérations avec la clientèle

4

14 208 389

13 911 092

Opérations sur titres

 

585 160

394 076

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

334 036

178 233

Actions et autres titres à revenu variable

5

251 124

215 843

Valeurs immobilisées

 

742 216

756 716

Participations et autres titres détenus à long terme

6-7

602 998

613 994

Parts dans les entreprises liées

6-7

11 763

13 379

Immobilisations incorporelles

7

16 806

16 877

Immobilisations corporelles

7

110 649

112 466

Comptes de régularisation et actifs divers

 

304 832

312 400

Autres actifs

8

169 794

164 351

Comptes de régularisation

8

135 038

148 049

Total actif

 

18 552 310

17 977 295

 

Passif

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Opérations interbancaires et assimilées

 

2 689

2 688

Dettes envers les établissements de crédit

10

2 689

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

10

9 520 195

9 854 619

Comptes créditeurs de la clientèle

11

5 914 320

5 525 138

Dettes représentées par un titre

12

767 276

341 231

Comptes de régularisation et passifs divers

 

297 348

329 267

Autres passifs

13

59 346

74 440

Comptes de régularisation

13

238 002

254 827

Provisions et dettes subordonnées

 

179 155

172 770

Provisions

14

164 083

157 505

Dettes subordonnées

18

15 072

15 265

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

80 538

63 138

Capitaux propres hors FRBG

19

1 790 789

1 688 444

Capital souscrit

 

83 209

83 209

Primes d'émission

 

247 026

247 030

Réserves

 

1 347 893

1 247 698

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

518

518

Report à nouveau

 

 

-254

Résultat de l'exercice

 

112 143

110 243

Total passif

 

18 552 310

17 977 295

 

Hors-bilan au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

 

1 877 956

1 978 711

Engagements de financement

25

1 021 795

1 339 058

Engagements de garantie

25

852 478

634 285

Engagements sur titres

25

3 683

5 368

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Engagements reçus

 

6 628 887

6 871 620

Engagements de financement

25

405 152

983 152

Engagements de garantie

25

6 220 052

5 883 100

Engagements sur titres

25

3 683

5 368

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

28

555 664

567 550

Intérêts et charges assimilées

28

-254 957

-263 896

Revenus des titres à revenu variable

29

16 400

5 503

Commissions (produits)

30

210 675

213 887

Commissions (charges)

30

-32 021

-27 443

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

31

574

553

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

32

1 108

7 092

Autres produits d’exploitation bancaire

33

1 469

2 629

Autres charges d’exploitation bancaire

33

-874

-419

Produit net bancaire

 

498 038

505 456

Charges générales d’exploitation

34

-264 135

-263 208

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-17 684

-17 562

Résultat brut d'exploitation

 

216 219

224 686

Coût du risque

35

-17 674

-32 651

Résultat d'exploitation

 

198 545

192 035

Résultat net sur actifs immobilisés

36

-3 157

-2 432

Résultat courant avant impôt

 

195 388

189 603

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

37

-65 845

-71 260

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-17 400

-8 100

Résultat net de l'exercice

 

112 143

110 243

 

III. — Annexes

Note 1 – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur 52 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,46 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,35 %.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 4 855 393 actions propres au 31 décembre 2014, soit 0,19 % de son capital, contre 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés et/ou de Certificats Coopératifs d’Investissement émis par la Caisse Régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques «.Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation ou de sa dissolution.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve d’une résiliation anticipée totale ou partielle, ou d’une prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurance (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de la valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées, moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnité compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Comptablement, les garanties sont des engagements de hors-bilan assimilables à des garanties données à première demande. Leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

 

1.3.Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2014

 

Création d’un fonds dédié LCR (« PCA LCR ») de niveau 2A consolidé de 100 M€ au 1er semestre 2014, puis cession de 20 M€ de parts de ce fonds sur le second semestre.

Accroissement de 75 M€ de l’encours du fonds dédié Financière PCA.

Niveau élevé d’acquisition de titres en portefeuille CR au 1er semestre 2014  pour répondre aux besoins règlementaires de gestion du ratio LCR.

Participations :

- PCA IMMO, apport en compte-courant de 1,9 M€

- CT CAM, souscription pour 1 M€

- SACAM AVENIR, souscription pour 1,2 M€

- SAS LA BOETIE, mouvements sur le compte-courant -26,6 M€, souscription de titres pour 13,7 M€

Constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires Généraux - Gestion financière de 17,4 M€

Mise à jour des paramétrages Patric Provisions concernant l’actualisation des flux futurs de provisions : 5,5 M€ de reprises de provisions sur le 3ème trimestre 2014

Mission Asset Quality Review : impact sur le coût du risque dotations +1 M€

Convergence CDL/défaut en novembre 2014 : +9,5 M€ de créances douteuses et +0,9 M€ de dotations aux provisions associées

Inspection CA.S.A. au cours du 2ème semestre 2014 : +4 M€ de dotations aux provisions pour créances douteuses

Scission des 3 Caisses Locales Départementales au profit des 52 Caisses Locales Territoriales.

 

 

Note 2 – Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

Recommandation ANC Relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises

07 novembre 2013

N° 2013-02

1er janvier 2014

ou par anticipation au 1er janvier 2013

Oui

Règlement ANC relatif au plan comptable des organismes de placement collectif à capital variable

14 janvier 2014

N° 2014-01

1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif aux modalités d’établissement des comptes des sociétés de financement

6 février 2014

N° 2014-02

1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif au plan comptable général

5 juin 2014

N° 2014-03

16 octobre 2014

Oui

Règlement ANC relatif au classement comptable des obligations convertibles en actions dans les entreprises d’assurance, les mutuelles et les institutions de prévoyance

5 juin 2014

N° 2014-04

1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif à la comptabilisation des terrains et carrières et des redevances de fortage

2 octobre 2014

N° 2014-05

1er janvier 2015 ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

Règlement ANC relatif au plan comptable des organismes de placement collectif immobilier

2 octobre 2014

N° 2014-06

1er janvier 2015 ou par anticipation au 1er janvier 2014

Non

 

2.1.Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole.

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L‘application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de trente jours d’impayés.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 35 657 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 12 944 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant au 31 décembre 2014 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite ci-dessus.

 

Sur ces prêts des décotes sont comptabilisées pour un montant de 181 milliers d’euros.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits).

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré.

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

 

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Provisions au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement telles que les provisions risques pays ou les provisions sectorielles généralement calculées à partir des modèles Bâlois. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

 

2.2.Portefeuille Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

 

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

- soit acquis avec l’intention de les revendre ou vendus avec l’intention de les racheter à court terme.

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme.

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat.

 

Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique «.Revenus des titres à revenu variable ».

 

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais exclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

 

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent.

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Pensions livrées

Les titres donnés en pension livrée sont maintenus au bilan et le montant encaissé, représentatif de la dette à l’égard du cessionnaire, est enregistré au passif du bilan.

Les titres reçus en pension livrée ne sont pas inscrits au bilan mais le montant décaissé, représentatif de la créance sur le cédant, est enregistré à l’actif du bilan.

Les titres donnés en pension livrée font l’objet des traitements comptables correspondant à la catégorie de portefeuille dont ils sont issus.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance.

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré, en 2014, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3.Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement ANC 2014-03 du 05 juin 2014  par rapport à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Elle applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce texte, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, des brevets et des licences, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement théorique

Durée d’amortissement utilisé

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros œuvre

40 à 80 ans

25 ans

Second œuvre

20  à 40 ans

25 ans

Installations techniques

10  à 25 ans

10 ans

Agencements

5  à 15 ans

10 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4.Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5.Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif «Dettes subordonnées».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6.Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du ANC 2014-03 du 05 juin 2014 pour la comptabilisation et l’évaluation des provisions.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7.Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire. Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des fonds pour risques bancaires généraux à hauteur de 80,5 M€ qui se décomposent ainsi :

- provision propre assureur pour 6,2 M€

- provision risques activité crédit pour 56,9 M€

- provision risques gestion financière pour 17,4 M€

 

2.8.Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats ; ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées (catégorie « b » article 2.1 du règlement 90-15) sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A (catégorie « c » article 2.1 du règlement 90-15) sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les opérations de marché regroupent :

- Les positions ouvertes isolées (catégorie « a » article 2.1 du règlement 90-15)

- La gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction (catégorie « d » article 2.1 du règlement 90-15)

 

Elles sont évaluées par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments

- En position ouverte isolée négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés. En position ouverte isolée négociés sur des marchés de gré à gré, seules les pertes latentes éventuelles sont constatées via une provision. Les plus et moins-values réalisées sont comptabilisées en résultat au moment du dénouement.

- Faisant partie d’un portefeuille de transaction, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Risque de contrepartie sur les dérivés

Conformément au Règlement 90-15 relatif à la comptabilisation des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) dans la valeur de marché des dérivés. A ce titre, seuls les dérivés comptabilisés en position ouverte isolée et en portefeuille de transaction (respectivement les dérivés classés selon les catégories a et d de l’article 2.1. du Règlement 90-15) font l’objet d’un calcul de CVA.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le calcul du CVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables.

 

Elle repose :

- prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels.

- en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie, d’une approximation fondée sur la base d’un panier de CDS S/N de contreparties du même rating, opérant dans le même secteur et localisées dans la même région.

 

Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les produits perçus et les charges payées sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les produits et charges courus non échus sont convertis au cours de clôture.

 

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Une provision peut être constituée lorsque l’on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89-01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle s'établit à 32 K€.

 

2.10.Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 25 et 26.

 

2.11.Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 28 juin 2013.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12.Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a appliqué, à compter du 1er janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

En application de cette recommandation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 de la recommandation 2013-02 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

La recommandation autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en «frais de personnel».

 

2.13.Stock-options et souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’est pas concernée par ces dispositions.

 

2.14.Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

2.15.Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code général des impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

 

Note 3 – Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

>3 mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

4 868

 

 

 

4 868

 

4 868

3 976

à terme

11 999

139

193

 

12 331

3

12 334

11 934

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

2 688

2 688

 

2 688

2 704

Total

16 867

139

193

2 688

19 887

3

19 890

18 614

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

19 890

18 614

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

390 354

 

 

 

390 354

4

390 358

355 351

Comptes et avances à terme

357 577

77 501

484 569

822 769

1 742 416

21241

1 763 657

1 965 916

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

33 500

33 500

8

33 508

33 512

Total

747 931

77 501

484 569

856 269

2 166 270

21 253

2 187 523

2 354 779

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

2 187 523

2 354 779

Total

 

 

 

 

 

 

2 207 413

2 373 393

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 36 188 milliers d’euros.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 42 267 milliers d’euros.

Pas de créances sur les établissements de crédit éligibles au refinancement de la banque centrale.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

 

Note 4 – Opérations avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

14 776

209

 

 

14 985

158

15 143

19 072

Autres concours à la clientèle

633 620

952 522

3 831 289

8 609 191

14 026 622

70 899

14 097 521

13 765 051

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

270 834

 

 

 

270 834

2 002

272 836

307 175

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-177 111

-180 206

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

14 208 389

13 911 092

Pas de prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle.

Parmi les créances sur la clientèle 3 974 872 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2014 contre 3 981 251 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Le montant des créances restructurées au 31 décembre 2014 s’élève à 35 657 milliers d’euros contre 12 944 milliers d’euros au 31 décembre 2013. Le montant au 31 décembre 2014 correspond aux créances restructurées selon la nouvelle définition décrite dans la note 2 sur les Principes et méthodes comptables.

 

4.2. Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

8 611 325

134 202

29 311

60 484

23 683

8 191 687

123 676

25 292

63 156

22 376

Autres professionnels

1 875 635

85 714

26 320

47 837

23 777

1 862 103

85 335

26 130

50 961

24 712

Clientèle financière

143 195

2 145

777

1 392

777

142 953

1 241

773

904

773

Entreprises

1 832 810

82 889

29 263

54 478

28 005

1 889 639

80 103

28 735

52 262

28 122

Collectivités publiques

1 529 869

17

17

17

17

1 615 361

292

17

159

17

Agriculteurs

313 394

15 906

6 239

11 515

6 104

311 169

16 683

6 307

12 436

6 183

Autres agents économiques

79 272

2 335

201

1 388

178

78 386

395

234

328

220

Total

14 385 500

323 208

92 128

177 111

82 541

14 091 298

307 725

87 488

180 206

82 403

 

 

Note 5 – Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

359 730

359 730

122 621

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

4 362

4 362

2 019

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

364 092

364 092

124 640

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

5 033

 

327 755

332 788

179 154

Autres émetteurs

 

 

 

 

 

 

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

19

 

4 605

4 624

2 565

Dépréciations

 

-2 455

 

-922

-3 377

-3 486

Valeur nette au bilan

0

2 597

0

331 438

334 036

178 233

Actions et autres titres à revenu variable

 

250 411

800

 

251 211

215 871

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

-88

 

-88

-28

Valeur nette au bilan

0

250 411

712

0

251 124

215 843

Total

0

253 008

712

695 530

949 250

518 716

Valeurs estimatives

0

257 131

712

740 550

998 393

528 297

(1) Dont 426milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 3décembre 201et 404milliers d'euros au 3décembre 2013

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 4 142 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 2 041 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 53 744 milliers d’euros au 31 décembre 2014, contre 12 244 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

5.1.Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Administration et banques centrales (y compris Etats)

97 319

 

Etablissements de crédit

169 903

130 919

Clientèle financière

297 471

244 753

Collectivités locales

 

 

Entreprises, assurances et autres clientèles

19 305

19 353

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

583 998

395 025

Créances rattachées

4 624

2 565

Dépréciations

-3 464

-3 514

Valeur nette au bilan

585 160

394 076

 

5.2.Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

332 788

359 730

251 211

943 729

179 153

122 621

215 871

517 645

dont titres cotés

327 043

359 730

 

686 773

174 125

122 621

 

296 746

dont titres non cotés (1)

5 745

 

251 211

256 956

5 028

 

215 871

220 899

Créances rattachées

4 624

4 362

 

8 986

2 565

2 019

 

4 584

Dépréciations

-3 377

 

-88

-3 465

-3 486

 

-28

-3 514

Valeur nette au bilan

334 036

364 092

251 124

949 250

178 233

124 640

215 843

518 716

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 251 124 milliers d’euros

Dont OPCVM français de capitalisation 120 723 milliers d’euros

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 210 376 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2014 s’élève à 214 252 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2014:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

40 036

40 250

OPCVM obligataires

79 975

80 937

OPCVM actions

800

712

OPCVM autres

130 401

133 315

Total

251 211

255 215

 

 

 

 

 

 

 

5.3.Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

2 719

1 978

188 901

139 191

332 789

4 624

337 413

181 719

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

-3 377

-3 486

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

332 789

4 624

334 036

178 233

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

 

49 962

52 996

256 772

359 730

4 362

364 092

124 640

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

359 730

4 362

364 092

124 640

Total

 

 

 

 

 

 

698 128

302 872

 

Note 6 – Titres de participation et de filiales

 

Informations financières

Filiales et participations

(en milliers d’euros)

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue

(en %)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

612 418

593 918

12 900

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

14 500

8 343

3 382

 

 

 

 

S.A.S.U PCA IMMO

EUR

13 500

-5 967

100.00%

13 500

7 533

3 382

 

374

-3 330

 

S.A.S.U CREAZUR

EUR

1 000

-190

100.00%

1 000

810

 

 

10

-111

 

- Autres titres de participations

 

 

 

 

597 918

585 575

9 518

 

 

 

 

S.N.C. CA TITRES

EUR

15 244

37 432

1.94%

1 119

1 119

 

 

115 780

1 490

 

S.A.S. SACAM IMMOBILIER

EUR

136 759

-237

3.15%

4 304

4 304

 

 

9

-231

 

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

725 471

12 623

2.79%

20 351

20 239

9 518

 

39 968

11 720

319

S.A.S. SACAM FIA-NET EUROPE

EUR

47 185

-21 249

4.15%

1 957

168

 

 

 

-6 932

 

S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS

EUR

62 558

8 707

2.90%

2 100

2 100

 

 

3 132

1 769

 

S.A.S. SACAM AVENIR

EUR

113 464

-70

3.71%

5 415

5 145

 

 

1

-21

 

S.A.S. SOFIPACA

EUR

17 000

11 128

49.49%

10 395

10 395

 

 

2 738

1 121

526

S.A.S. RUE LA BOETIE

EUR

2 480 628

14 885 122

2.78%

524 896

524 896

 

 

99 002

-5 606

13 423

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

22 510

1 009

3.14%

1 404

739

 

 

 

-134

 

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

522 023

80 544

2.77%

24 974

15 467

 

 

81 207

80 712

1 265

S.A.S. CTCAM

EUR

511

36 479

1.66%

1 003

1 003

 

 

61 981

1 753

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

3 665

3 440

521

 

 

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

3 665

3 440

521

 

 

 

378

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

616 083

597 358

13 421

0

 

 

 

 

6.1.Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

14 500

8 343

14 500

11 859

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

3 382

3 382

1 500

1 500

Créances rattachées

38

38

20

20

Dépréciations

-6 157

 

-2 641

 

Valeur nette au bilan

11 763

11 763

13 379

13 379

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

601 583

729 726

585 858

683 849

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

10 040

10 039

36 863

36 864

Créances rattachées

298

298

305

305

Dépréciations

-12 568

 

-12 695

 

Sous-total titres de participation

599 353

740 063

610 331

721 018

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 646

3 689

3 648

3 691

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

15

15

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 646

3 689

3 663

3 706

Valeur nette au bilan

602 998

743 752

613 994

724 724

Total des titres de participation

614 761

755 515

627 373

738 104

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

619 729

741 758

604 006

 699 499

Titres cotés

 

 

 

 

Total

619 729

 741 758

604 006

 699 499

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 – Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2014

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

14 500

 

 

 

14 500

Avances consolidables

1 500

1 882

 

 

3 382

Créances rattachées

21

48

-31

 

38

Dépréciations

-2 641

-3 516

 

 

-6 157

Valeur nette au bilan

13 380

-1 586

-31

0

11 763

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

585 858

15 913

-186

 

601 583

Avances consolidables

36 863

13 660

-40 483

 

10 040

Créances rattachées

305

1 444

-1 451

 

298

Dépréciations

-12 695

-1 803

1 929

 

-12 569

Sous-total titres de participation

610 331

29 214

-40 191

0

599 352

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 648

 

-2

 

3 646

Avances consolidables

 

 

 

 

0

Créances rattachées

15

 

-15

 

0

Dépréciations

 

 

 

 

0

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 663

0

-17

0

3 646

Valeur nette au bilan

613 994

29 214

-40 208

0

602 998

Total

627 374

27 628

-40 239

0

614 761

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2014

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

288 146

17 036

-2 502

-1 328

301 352

Amortissements et dépréciations

-175 680

-17 495

 

2 472

-190 703

Valeur nette au bilan

112 466

-459

-2 502

1 144

110 649

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

35 346

156

-38

 

35 464

Amortissements et dépréciations

-18 469

-189

 

 

-18 658

Valeur nette au bilan

16 877

-33

-38

0

16 806

Total

129 343

-492

-2 540

1 144

127 455

 

Note 8 – Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

1 643

2 307

Comptes de stock et emplois divers

1 339

1 976

Débiteurs divers

24

159 618

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

166 788

450

Valeur nette au bilan

169 794

164 351

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

43 519

83 809

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

9

2

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

788

1 438

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

13 933

17 576

Autres produits à recevoir

39 971

42 980

Charges à répartir (2)

61

82

Autres comptes de régularisation

36 758

2 163

Valeur nette au bilan

135 038

148 049

Total

304 832

312 400

(1) les montants incluent les créances rattachées.

(2) Cette ligne intègre les charges à répartir sur les "Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires" présentées de façon distincte jusqu'en 2013.

 

 

Note 9 – Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2014

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2014

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

180 206

50 524

-50 950

-2 669

-1

177 111

Sur opérations sur titres

3 514

105

-155

 

 

3 464

Sur valeurs immobilisées

15 337

5 318

-1 929

 

1

18 726

Sur autres actifs

3 582

553

-377

 

 

3 758

Total

202 639

56 500

-53 411

-2 669

0

203 059

 

 

Note 10 – Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

> 3 mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

1

 

 

 

1

 

1

 

à terme

 

2 688

 

 

2 688

 

2 688

2 688

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1

2 688

0

0

2 689

0

2 689

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

23 664

 

 

 

23 664

17

23 681

32 577

Comptes et avances à terme

1 446 723

1 985 742

3 703 266

2 338 921

9 474 652

21 863

9 496 515

9 822 042

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 470 387

1 985 742

3 703 266

2 338 921

9 498 316

21 880

9 520 195

9 854 619

Total

1 470 388

1 988 430

3 703 266

2 338 921

9 501 005

21 880

9 522 884

9 857 307

Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale.

 

 

Note 11 – Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1.Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 810 082

 

 

 

3 810 082

181

3 810 263

3 603 224

Comptes d'épargne à régime spécial :

38 497

 

 

 

38 497

 

38 497

37 701

· à vue

38 497

 

 

 

38 497

 

38 497

37 701

· à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

216 645

313 241

1 396 320

112 652

2 038 858

26 702

2 065 560

1 884 213

· à vue

32 796

 

 

 

32 796

 

32 796

26 808

· à terme

183 849

313 241

1 396 320

112 652

2 006 062

26 702

2 032 764

1 857 405

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

4 065 224

313 241

1 396 320

112 652

5 887 437

26 883

5 914 320

5 525 138

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Particuliers

3 253 096

3 043 473

Autres professionnels

634 034

507 556

Clientèle financière

29 493

34 255

Entreprises

1 569 691

1 535 315

Collectivités publiques

31 754

30 139

Agriculteurs

173 017

160 207

Autres agents économiques

196 352

189 282

Total en principal

5 887 437

5 500 227

Dettes rattachées

26 883

24 911

Valeur au bilan

5 914 320

5 525 138

 

 

Note 12Dettes représentées par un titre

 

12.1.Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables

315 000

390 000

752

60 000

765 752

1 524

767 276

341 231

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

315 000

390 000

752

60 000

765 752

1 524

767 276

341 231

 

 

Note 13 – Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

 

 

Comptes de règlement et de négociation

1

 

Créditeurs divers

58 034

72 014

Versements restant à effectuer sur titres

1 310

2 426

Valeur au bilan

59 346

74 440

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

6 702

18 876

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

6 010

 

Produits constatés d'avance

119 590

117 551

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

17 434

14 508

Autres charges à payer

73 935

79 141

Autres comptes de régularisation

14 329

24 750

Valeur au bilan

238 002

254 827

Total

297 348

329 267

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

 

Note 14 – Provisions

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2014

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres

mouvements

Solde au 31/12/2014

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

1 734

 

 

-546

 

1 188

Provisions pour autres engagements sociaux

1 510

173

-112

 

 

1 571

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

2 510

3 998

 

-422

1

6 087

Provisions pour litiges fiscaux (1)

108

23

 

-97

 

34

Provisions pour autres litiges

19 537

6 127

-190

-3 126

 

22 348

Provisions pour risques de crédit (2)

103 390

4 200

 

-8 660

 

98 930

Provisions pour risques opérationnels (3)

3 337

93

 

-62

 

3 368

Autres provisions

16 732

6 160

-5 225

-1 150

 

16 517

Provisions sur participations (4)

500

 

 

-190

 

310

Provisions pour impôts

185

 

-185

 

 

 

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5)

7 962

5 769

 

 

 

13 731

Valeur au bilan

157 505

26 543

-5 712

-14 253

1

164 083

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(4) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations …

(5) Voir note 15 ci-après

 

Note 15 – Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

620 049

361 346

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

473 017

498 277

Ancienneté de plus de 10 ans

635 705

729 465

Total plans d'épargne-logement

1 728 770

1 589 087

Total comptes épargne-logement

178 349

195 412

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 907 119

1 784 499

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement

5 845

7 087

Comptes épargne-logement

17 795

21 082

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

23 639

28 169

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-4 333

-94

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 068

-1 255

Ancienneté de plus de 10 ans

-7 330

-6 613

Total plans d'épargne-logement

-13 731

-7 962

Total comptes épargne-logement

 

 

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-13 731

-7 962

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2014

Dotations

Reprises

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

-7 962

-5 769

 

-13 731

Comptes épargne-logement :

 

 

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-7 962

-5 769

0

-13 731

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2014 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

 

Note 16 – Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Définitions :

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

D’autre part, la recommandation 2013-02 du 07 novembre 2013 reprend les dispositions de la norme IAS 19 relative aux avantages du personnel, à l’exception de celles relatives aux avantages à court terme et à ceux payés sous forme d’instrument de capitaux propres.

 

Variation dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dette actuarielle au 31/12/N-1

31 966

31 154

Coût des services rendus sur l'exercice

2 061

2 236

Coût financier

974

897

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

33

-24

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 699

-1 772

(Gains) / pertes actuariels

5 169

-525

Dette actuarielle au 31/12/N

38 504

31 966

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Coût des services rendus

2 061

2 236

Coût financier

974

897

Rendement attendu des actifs

-920

-819

Coût des services passés

 

 

Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net

-19

12

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 096

2 326

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

30 708

28 773

Rendement attendu des actifs

920

819

Gains / (pertes) actuariels

-118

-61

Cotisations payées par l'employeur

2 641

2 973

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

33

-24

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 699

-1 772

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

32 485

30 708

 

Composition des actifs des régimes

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurance éligibles.

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dette actuarielle au 31/12/N

38 504

31 966

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler

4 831

475

Juste valeur des actifs fin de période

-32 485

-30 708

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

10 850

1 734

 

Rendement des actifs des régimes (1)

Fourchette de taux en %

31/12/2014

Basse

Haute

Taux de rendement effectif des actifs de régimes

2,45

2,49

Taux d’actualisation

1,45

1,74

(1) Selon régime.

 

Hypothèses actuarielles utilisées (1)

Au 31 décembre 2014, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement comprise dans une fourchette de 0,8% et 6,10%.

- Une variation de moins de 50 bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement comprise dans une fourchette de 0,9% et 6,73%.

 

(1) Selon régime.

 

Note 17 – Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

63 138

Valeur au bilan

80 538

63 138

 

 

Note 18 – Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

≤ 3mois

> mois

≤ 1an

> an

ans

> ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

15 000

0

15 000

72

15 072

15 072

Euro

 

 

15 000

 

15 000

72

15 072

15 072

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

 

0

0

0

193

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

Valeur au bilan

0

0

15 000

0

15 000

72

15 072

15 265

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 560 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 753 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

 

Note 19 – Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital (1)

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau

Ecarts conversion/

réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2012

83 209

812 471

0

578 936

0

518

109 042

1 584 176

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2012

 

 

 

 

 

 

-9 885

-9 885

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

74 367

 

28 952

 

 

 

103 320

Affectation du résultat social 2012

 

 

 

 

 

 

-99 157

-99 157

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-254

 

 

 

-254

Résultat de l’exercice 2013

 

 

 

 

 

 

110 243

110 243

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

0

Solde au 31 Décembre 2013

83 209

886 838

0

607 635

0

518

110 243

1 688 444

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2013

 

 

 

 

 

 

-9 794

-9 794

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

75 147

 

25 045

 

 

 

100 192

Affectation du résultat social 2013

 

 

 

 

 

 

-100 449

-100 449

Report à nouveau débiteur

 

 

 

254

 

 

 

254

Résultat de l’exercice 2014

 

 

 

 

 

 

112 143

112 143

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

-1

Solde au 31 Décembre 2014

83 209

961 985

0

632 934

0

518

112 143

1 790 789

(1) Dont 20 802K€ d’émission de Certificats Coopératifs d'Association souscrit par Crédit Agricole S.A.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 01/01/2014

Nombre de titres émis

Réduction de capital – Titres auto détenus

Nombre de titres au 31/12/2014

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d’investissements (CCI)

0

 

 

0

0%

 

Certificats Coopératifs d’associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Parts sociales

4 160 470

1 474 995

-1 474 995

4 160 470

75%

100,00%

Dont 52 Caisses Locales

4 160 448

1 474 995

-1 474 995

4 160 448

75%

92,20%

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

7,45%

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

0,35%

Total

5 547 286

1 474 995

-1 474 995

5 547 286

100%

100%

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est de 83 209 K€

 

 

Note 20 – Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Capitaux propres

1 790 789

1 688 444

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

63 138

Dettes subordonnées et titres participatifs

15 072

15 265

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 886 399

1 766 847

 

 

Note 21 – Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2014

Solde au 31/12/201corrigé

Solde au 31/12/2013

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

3 608

1 876

92 523

Sur les établissements de crédit et institutions financières

 

 

92 523

Sur la clientèle

3 608

1 876

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

Dettes

117 576

104 914

623

Sur les établissements de crédits et institutions financières

116 773

103 891

623

Sur la clientèle

803

1 023

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

 

 

Engagements donnés

0

0

0

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

 

Garanties données à la clientèle

 

 

 

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

 

 

Note 22 – Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

17 719

17 707

14 693

14 683

Devises

9 125

9 125

7 276

7 276

Euros

8 594

8 582

7 417

7 407

Prêts et emprunts en devises

0

0

0

0

Total

17 719

17 707

14 693

14 683

 

 

Note 23 – Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

6 006 000

25 618

6 031 618

6 699 818

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

48 430

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

48 430

Opérations de gré à gré (1)

6 006 000

25 618

6 031 618

6 651 388

Swaps de taux d'intérêt

6 006 000

25 618

6 031 618

6 651 388

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

212 143

2 800

214 943

280 979

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

212 143

2 800

214 943

280 979

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

212 143

1 400

213 543

279 299

Vendus

 

1 400

1 400

1 680

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

6 218 143

28 418

6 246 561

6 980 797

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

 

23.1.Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

1 607 900

3 131 458

1 292 261

1 607 900

3 131 458

1 292 261

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

107 800

107 143

 

107 800

107 143

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

1 607 900

3 239 258

1 399 404

1 607 900

3 239 258

1 399 404

0

0

0

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

35 427

0

0

35 427

 

 

 

 

 

Sous total

35 427

0

0

35 427

0

0

0

0

0

Total

1 643 327

3 239 258

1 399 404

1 643 327

3 239 258

1 399 404

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

1 771 116

3 208 322

1 671 950

1 771 116

3 208 322

1 671 950

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

158 360

122 619

 

158 360

122 619

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

48 430

0

0

 

 

 

48 430

 

 

Sous total

1 819 546

3 366 682

1 794 569

1 771 116

3 366 682

1 794 569

48 430

0

0

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

29 376

0

0

29 376

 

 

 

 

 

Sous total

29 376

0

0

29 376

0

0

0

0

0

Total

1 848 922

3 366 682

1 794 569

1 800 492

3 366 682

1 794 569

48 430

0

0

 

 

23.2.Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

-174 964

6 031 618

-64 366

6 651 388

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

4

214 943

47

280 979

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

48 430

Sous total

-174 960

6 246 561

-64 319

6 980 797

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

35 426

 

29 376

Sous total

0

35 426

0

29 376

Total

-174 960

6 281 987

-64 319

7 010 173

 

 

23.3.Information sur les Swaps

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

 

6 006 000

25 618

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90-1du CRBF.

 

 

Note 24 – Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s’appuie sur :

- une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.

- les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s’appliquant aux divers opérateurs de l’établissement. Ce principe de fixation d’une limite d’engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n’appartenant pas à l’OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d’opérations et d’interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement.

- des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d’une limite maximale d’engagement incluant l’ensemble des opérations.

L’exposition de l’établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d’intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

63 343

37 534

100 877

77 243

39 078

116 321

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

63 343

37 534

100 877

77 243

39 078

116 321

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

63 343

37 534

100 877

77 243

39 078

116 321

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

63 343

37 534

100 877

77 243

39 078

116 321

Incidences des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effet des accords de compensation et de collaterisation

63 343

37 534

100 877

77 243

39 078

116 321

* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

 

Note 25Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

1 877 956

1 978 711

Engagements de financement

1 021 795

1 339 058

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

35 945

204 699

. Engagements en faveur de la clientèle

985 850

1 134 359

Ouverture de crédits confirmés :

589 620

600 320

- Ouverture de crédits documentaires

2 102

2 820

- Autres ouvertures de crédits confirmés

587 518

597 500

Autres engagements en faveur de la clientèle

396 230

534 039

Engagements de garantie

852 478

634 285

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

725 284

469 327

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

725 284

469 327

Autres garanties

 

 

. Engagements d'ordre de la clientèle

127 194

164 958

Cautions immobilières

45 558

81 326

Autres garanties d'ordre de la clientèle

81 636

83 632

Engagements sur titres

3 683

5 368

. Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements à donner

3 683

5 368

Engagements reçus

6 628 887

6 871 620

Engagements de financement

405 152

983 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

405 152

983 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

6 220 052

5 883 100

. Engagements reçus d'établissements de crédit

372 087

407 869

. Engagements reçus de la clientèle

5 847 965

5 475 231

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

767 559

666 448

Autres garanties reçues

5 080 406

4 808 783

Engagements sur titres

3 683

5 368

. Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

. Autres engagements reçus

3 683

5 368

Les engagements de garantie Switch s’élèvent à 625 575 milliers d’euros au 31/12/2014.

 

 

Note 26 – Actifs donnés et reçus en garantie

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à la BDF, SFEF, Covered Bonds, CRH et FCT Evergreen s’élèvent à un montant global de 2 374 917 milliers d’euros.

 

 

Note 27 – Engagements donnés aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s’élèvent à 4 110 000 milliers d’euros.

 

 

Note 28 – Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Sur opérations avec les établissements de crédit

483

1 788

Sur opérations internes au Crédit Agricole

69 061

67 637

Sur opérations avec la clientèle

472 359

487 207

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

13 675

10 894

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur dettes représentées par un titre

24

24

Autres intérêts et produits assimilés

62

 

Intérêts et produits assimilés

555 664

567 550

Sur opérations avec les établissements de crédit

-67

-1 217

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-153 662

-157 636

Sur opérations avec la clientèle

-56 616

-73 272

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-41 022

-29 213

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-3 590

-2 558

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Intérêts et charges assimilées

-254 957

-263 896

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

300 707

303 654

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 3décembre 201est de 90milliers d'euros, il était de 27milliers d'euros au 3décembre 2013

 

 

Note 29 – Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres de placement

105

105

Titres d'investissement

13 570

10 521

Opérations diverses sur titres

24

24

Opérations diverses sur titres

0

268

Revenus des titres à revenus fixes

13 699

10 918

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

16 400

5 503

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

16 400

5 503

Total des revenus sur titres

30 099

16 421

 

 

Note 30 – Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

240

-9

231

237

-8

229

Sur opérations internes au Crédit Agricole

21 786

-15 205

6 581

27 486

-12 530

14 956

Sur opérations avec la clientèle

60 580

-1 093

59 487

59 756

-849

58 907

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

172

 

172

166

 

166

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

 

 

0

 

 

0

Sur prestations de services financiers (1)

127 561

-15 354

112 207

125 895

-13 733

112 162

Provision pour risques sur commissions

336

-360

-24

348

-322

26

Total produit net des commissions

210 675

-32 021

178 654

213 887

-27 443

186 444

(1) dont prestations d'assurance-vie : 19 224 milliers d'euros

 

 

Note 31 – Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Solde des opérations sur titres de transaction

 

2

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

 

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

574

551

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

574

553

 

 

Note 3Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

35

6

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

35

6

Plus-values de cession réalisées

1 135

7 094

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

1 135

7 094

Solde des opérations sur titres de placement

1 170

7 100

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-62

-7

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-62

-7

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

-62

-7

Frais d'acquisition

 

-1

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

-62

-8

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

1 108

7 092

 

 

Note 33 – Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits divers

1 469

2 629

Quote-part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises provisions

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

1 469

2 629

Charges diverses

-373

-190

Quote-part des opérations faites en commun

-408

-229

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-93

 

Autres charges d'exploitation bancaire

-874

-419

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

595

2 210

 

 

Note 34 – Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

-92 721

-90 301

Charges sociales :

-43 974

-43 898

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

-12 238

-12 423

Impôts et taxes sur rémunérations

-18 081

-18 348

Intéressement et participation

-16 822

-18 741

Total des charges de personnel

-171 598

-171 288

Refacturation et transferts de charges de personnel

4 392

4 509

Frais de personnel nets

-167 206

-166 780

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

-12 439

-12 229

Services extérieurs et autres frais administratifs

-86 857

-86 080

Total des charges administratives

-99 296

-98 309

Refacturation et transferts de charges administratives

2 367

1 881

Frais administratifs nets

-96 929

-96 428

Charges générales d'exploitation

-264 135

-263 208

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

Au titre de l’exercice 2013, un montant de 2 315 milliers d’euros a été accordé à la CRCAM PCA au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.

 

Il a été utilisé en totalité au 31 décembre 2014 pour les dépenses suivantes :

Dépenses d’investissement Agence Multicanale, Modernisation et évolutions technologiques (tablette, réseau, DAB)

Charges de personnel liées au renfort et à la mise en œuvre de nouvelles activités (banque patrimoniale, banque des professionnels et des entrepreneurs, création de la fonction attachés de secteurs)

Investissements au service du développement commercial (offres boostées, communication)

Charges de formation hors celles récurrentes et diplômantes.

 

Au titre de l’exercice écoulé, un montant de 3 583 milliers d’euros a été accordé à la CRCAM PCA au titre du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi.

 

Effectif moyen

 

Catégories de personnel

31/12/2014

31/12/2013

Cadres

496

484

Non cadres

1 789

1 778

Total

2 285

2 262

- Dont personnel mis à disposition

38

38

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2014 à 2 367 milliers d’euros.

 

 

Note 3Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux provisions et dépréciations

-57 162

-59 460

Dépréciations de créances douteuses

-42 610

-41 469

Autres provisions et dépréciations

-14 552

-17 991

Reprises de provisions et dépréciations

54 868

47 738

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

41 172

43 096

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

13 696

4 642

Variation des provisions et dépréciations

-2 294

-11 722

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-2 796

-2 741

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-13 157

-19 760

Décote sur prêts restructurés

-106

-118

Récupérations sur créances amorties

679

1 691

Autres pertes

 

 

Autres produits

 

 

Coût du risque

-17 674

-32 651

(1) Dont 7 725 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises.

Dont 5 342 milliers d'euros utilisés en couverture de perte sur créances douteuses non compromises.

(2) Dont 90 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(3) Dont 148 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

(4) Dont 7 725 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises.

 

 

Note 36 – Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-5 318

-2 458

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-5 318

-2 458

Reprises de dépréciations

2 119

172

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2 119

172

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-3 199

-2 286

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-3 199

-2 286

Plus-values de cessions réalisées

132

13

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

132

13

Moins-values de cessions réalisées

79

131

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

78

131

Pertes sur créances liées à des titres de participation

1

 

Solde des plus et moins-values de cessions

53

-118

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

53

-118

Solde en perte ou en bénéfice

-3 146

-2 404

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

11

1

Moins-values de cessions

-21

-29

Solde en perte ou en bénéfice

-10

-28

Résultat net sur actifs immobilisés

-3 157

-2 432

 

 

Note 37 – Impôt sur les bénéfices

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Impôt sur les sociétés (38%)

-72 337

Impôt sur les sociétés exercice antérieur

264

Etalement actuariel impôt liés aux CI PTZ

3 313

Crédits d'Impôts

629

Régime intégration fiscale groupe Crédit Agricole

2 093

Provisions pour risques fiscaux

193

Impôt sur les bénéfices

-65 845

 

 

Note 38 — Affectation des résultats

 

(en euros)

31/12/2014

Bénéfice

112 143 321,71

Intérêts aux parts aux Caisses Locales

-1 154 524,27

Intérêts aux parts à Crédit Agricole S.A.

-0,28

Intérêts aux parts aux autres détenteurs

-5,88

Rémunération des C.C.A. détenus par Crédit Agricole S.A.

-8 404 104,96

Solde

102 584 686,32

Affectation des 3/4 à la réserve légale

76 938 514,74

Autres réserves

25 646 171,58

 

 

Note 39 – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

Expertea

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

110

54%

52

100%

Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

110

54%

52

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

35

17%

 

0%

Technologie de l'information

 

0%

 

0%

Audit interne

 

0%

 

0%

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit (2)

58

29%

 

0%

Sous-total

93

46%

0

0%

Total

203

100%

52

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

(2) dont 2milliers d’euros liés aux opérations de fusion des CLVD.

dont 1milliers d’euros liés aux consultations de mécanisme de supervision unique.

dont 1milliers d’euros liés aux prestations relatives aux informations sociales et environnementales.

 

 

Attestation des commissaires aux comptes et publicité

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

 

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe aux comptes annuels, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe aux comptes annuels. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l’annexe aux comptes annuels expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans cette note de l’annexe aux comptes annuels, et vérifié leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 2.6 de l’annexe aux comptes annuels.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents dressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 

 

Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2014

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 06 février 2015 et approuvés par l’Assemblée générale ordinaire en date du 27 mars 2015.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I. — Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

Dénomination sociale et siège social de l’entité :

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul Arène, 83300 DRAGUIGNAN

 

Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192

 

Forme juridique :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 52 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre,

- les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que

- les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine.

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 8,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 Description: Organigramme CA

(1) A l’exception de la Caisse Régionale de la Corse.

 

 

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

 Description: Organigramme PACA

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

– Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

– Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

– Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

– Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

– Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

– Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

– Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

– Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

Le nouveau dispositif de résolution des crises bancaires introduit par la loi de séparation et de régulation des activités bancaires du 26 juillet 2013 n’a pas d’impact sur le mécanisme légal de solidarité financière interne prévu à l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, appliqué au Réseau Crédit Agricole tel que défini par l’article R.512-18 de ce même Code. Au titre de ce mécanisme, qui devrait s’exercer préalablement à toute mesure de résolution, Crédit Agricole S.A., Organe central et membre du Réseau, doit prendre toute mesure nécessaire pour garantir la liquidité et la solvabilité de chaque membre du Réseau comme de l’ensemble. Ainsi, chaque membre du réseau (en ce compris Crédit Agricole S.A.) bénéficie de cette solidarité financière interne.

 

L’application au Groupe Crédit Agricole de la procédure de résolution pourrait limiter la survenance des conditions de mise en œuvre de la garantie des obligations de Crédit Agricole S.A. consentie en 1988 au bénéfice de ses tiers créanciers par l’ensemble des Caisses Régionales, solidairement entre elles, et à hauteur de leur fonds propres agrégés, dans la mesure où la résolution devrait intervenir avant la liquidation. Il est rappelé que cette garantie est susceptible d’être mise en œuvre en cas d’insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. constatée à l’issue de sa liquidation ou de sa dissolution.

 

– Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif des garanties Switch, mis en place le 23 décembre 2011 et complété par avenant signé le 19 décembre 2013, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole. Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014, en remplacement des précédentes, avec pour échéance le 1er mars 2027 sous réserve de résiliation anticipée ou de prorogation selon les dispositions prévues au contrat.

 

A travers ce dispositif, et dans la limite du plafond contractuel, les Caisses Régionales s’engagent à supporter, pour le compte de Crédit Agricole S.A., les exigences prudentielles liées à la mise en équivalence de certaines participations détenues par Crédit Agricole S.A., et à en subir les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

Les garanties en vigueur permettent un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels. Elles font l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

La bonne fin du dispositif est sécurisée par des dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. Ces dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A., et sont rémunérés à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. en cas de baisse de valeur globale de mise en équivalence des participations susvisées moyennant le versement par les Caisses Régionales d’une indemnisation compensatrice prélevée sur le dépôt de garantie. Symétriquement en cas de hausse ultérieure de la valeur globale de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

Sur le plan prudentiel :

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses Régionales ;

- Les Caisses Régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

 

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du Groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.

 

Comptablement, les garanties s’analysent en substance comme des contrats d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable des garanties est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et leur rémunération est enregistrée de manière étalée dans la marge d’intérêt en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance après prise en compte d’hypothèse raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel des garanties, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seraient respectivement reconnus en Coût du risque.

 

— Informations relatives aux parties liées

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’est élargi au cours de l’exercice 2014 avec la création du fonds dédié PCA LCR.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

- 52 Caisses Locales, Sociétaires de la Caisse Régionale.

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 179 379 K€, et leur total résultat cumulé ressort à 2 589 K€, les dépôts à terme dont elles disposent représentent 92 767 K€.

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

 

Caisse locale

Adresse

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Av. Robert Soleau

06600

ANTIBES

Antoine SACERDOTI

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Sylviane INES

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Alfred TARAMASCO

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

BORMES

Imm Santa Cruz - Av des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Joël BENOIT

BRESQUE VERDON

19 Avenue Clémenceau

83630

AUPS

Fabien BRIEUGNE

CAGNES SUR MER

29, Av. de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

Michel SANTINELLI

CARAMY ISSOLE

13 et 15, Bld St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

CARREFOUR BLEONE DURANCE

Centre commercial Saint-Jean

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Michel GIOVINAZZO

DIGNE LES BAINS

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Luc FABRE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès- Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

Jean-Pierre FABRE

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert d'ALESSANDRI

ENTREVAUX

Place de la Mairie

04240

ANNOT

Gérard MICHEL

FREJUS

60 Bd de la Mer

83600

FREJUS

Emile GROSSO

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

Jean Marie AUDOLI

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

GUILLAUMES

Place de Provence

06470

GUILLAUMES

Jean-Pierre AUDIBERT

HAUTES VALLEES ASSE et VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

HAUT VAR VERDON

Bld Grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

HYERES

7, rue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Alain BORELLO

LA CRAU

Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

Colette FABRON

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

Jean-Louis BONAUD

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

LE LUC

Avenue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Paul DENIS

LES MEES ORAISON PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

André PINATEL

LEVENS

12, avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

Chantal BAGNATO

LORGUES

23, Bld Clemenceau

83510

LORGUES

Eric GIORDANA

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

Florence CASARO-MAZZA

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

Jean-Marc GIAUME

PAYS DE FAYENCE

Les Mercuriales 3

83440

TOURETTES

Jean-Paul CONTI

PAYS DE GRASSE

10, route du plan

06130

GRASSE

Christine MICHEL

PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS

Av de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

PAYS DES PAILLONS

5, Place Jean Allardi

06390

CONTES

Dominique CELESCHI

PUGET-THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

Jean-Claude AUTHIER

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT AUBAN

La Mairie, 9 place don Jean Bellon

06850

SAINT AUBAN

Yves APPOLONIE

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Chantal TRON

SAINT LAURENT DU VAR

265, Av. Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

SAINT-TROPEZ

11, place des Lices

83990

ST TROPEZ

Michèle NONJARRET

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

Albert MICHEL

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin, 8 rue République

83210

SOLLIES PONT

Michel CANOVA

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

Denis BERNARDI

TENDE

3, Av. du 16 Septembre 1947

06430

TENDE

Marc ALBESIANO

TOULON

27 Bd de Strasbourg

83000

TOULON

Catherine BARNEL

VALENSOLE

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Marie PELLESTOR

VALLEES D'ARGENS

Rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Claude OLIVERO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

Serge BERNARDI

VENCE

39, avenue Marcellin Maurel

06140

VENCE

Pierre GORTINA

 

- La S.A.S.U. P.C.A IMMO, contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participation dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 11 366 K€ et son résultat ressort à -3 330 K€.

- Le Fonds Dédié Financière P.C.A, contrôlé à 99.99%, son total bilan s’élève à 133 529 K€ et son résultat ressort à 1 341 K€.

- Le Fonds Dédié PCA LCR, contrôlé à 99.99%, son total bilan s’élève à 80 898 K€ et son résultat ressort à 933 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprennent l’ensemble des membres du Conseil d’Administration et du Comité de Direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont représentés en cumul dans le paragraphe 7.6.

 

 

II. — Etats financiers consolidés

Compte de résultat

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Intérêts et produits assimilés

4.1

598 548

615 169

Intérêts et charges assimilées

4.1

-292 527

-305 746

Commissions (produits)

4.2

210 674

213 888

Commissions (charges)

4.2

-31 478

-26 711

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

578

551

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

16 480

7 859

Produits des autres activités

4.5

1 720

2 933

Charges des autres activités

4.5

-905

-450

Produit net bancaire

 

503 090

507 493

Charges générales d'exploitation

4.6-7.1-7.4-7.6

-265 175

-263 233

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-17 817

-17 733

Résultat brut d’exploitation

 

220 098

226 527

Coût du risque

4.8

-17 426

-33 280

Résultat d'exploitation

 

202 672

193 247

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-10

-28

Résultat avant impôt

 

202 662

193 219

Impôts sur les bénéfices

4.10

-67 735

-70 554

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

0

0

Résultat net

 

134 927

122 665

Participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Résultat net – part du groupe

 

134 927

122 665

 

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Résultat net

 

134 927

122 665

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-5 288

464

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

 

-5 288

464

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

 

1 820

-160

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

-3 468

304

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

-1 165

-6 296

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

7 216

63

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

 

6 051

-6 233

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

 

-2 393

1 998

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

3 658

-4 235

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

190

-3 931

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

135 117

118 734

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Dont part du Groupe

 

135 117

118 734

 

 

Bilan actif

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Caisse, banques centrales

6.1

140 313

104 992

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2-6.8

315

152

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

63 028

77 091

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4-6.6-6.7-6.8

821 890

771 385

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

2 204 815

2 362 796

Prêts et créances sur la clientèle

3.1-3.3-6.5-6.7-6.8

14 128 664

13 859 840

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

198 035

111 571

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.6-6.7-6.9

695 530

300 309

Actifs d'impôts courants et différés

6.12

61 300

54 386

Comptes de régularisation et actifs divers

6.13

280 798

292 075

Immeubles de placement

6.15

967

994

Immobilisations corporelles

6.16

107 606

109 557

Immobilisations incorporelles

6.16

11 079

11 149

Total de l'actif

 

18 714 340

18 056 297

 

 

Bilan passif

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2014

31/12/2013

Banques centrales

6.1

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

315

152

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

237 988

141 995

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.8

9 407 044

9 766 981

Dettes envers la clientèle

3.1-3.3-6.8

5 906 684

5 517 287

Dettes représentées par un titre

3.2-3.3-6.10

767 276

341 231

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

31 030

52 120

Passifs d'impôts courants et différés

6.12

0

4 759

Comptes de régularisation et passifs divers

6.13

279 194

312 751

Provisions

6.17

69 995

53 491

Dettes subordonnées

3.2-3.3-6.10

15 080

15 082

Total dettes

 

16 714 606

16 205 849

Capitaux propres

 

1 999 734

1 850 448

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 999 714

1 850 438

Capital et réserves liées

 

414 758

385 426

Réserves consolidées

 

1 450 427

1 342 935

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-398

-588

Résultat de l'exercice

 

134 927

122 665

Participations ne donnant pas le contrôle

 

20

10

Total du passif

 

18 714 340

18 056 297

 

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

Total Capital et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2013 Publié

109 380

243 062

0

1 357 214

-3 048

6 391

3 343

0

1 712 999

Impacts nouvelles normes de consolidation (IFRS 10)

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

109 380

243 062

0

1 357 214

-3 048

6 391

3 343

0

1 712 999

Augmentation de capital

29 016

3 968

 

 

 

 

0

0

32 984

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Dividendes versés en 2013

 

 

 

-10 060

 

 

0

0

-10 060

Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

-3 817

 

 

0

0

-3 817

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

29 016

3 968

0

-13 877

0

0

0

0

19 107

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Variation de juste valeur

 

 

 

0

 

485

485

 

485

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

 

-4 720

-4 720

 

-4 720

Variation des gains et pertes actuariels avantage post-emploi

 

 

 

0

304

 

304

 

304

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

0

 

 

0

122 665

122 665

Autres variations

 

0

 

-402

 

 

0

 

-402

Capitaux propres au 31 décembre 2013

138 396

247 030

0

1 342 935

-2 744

2 156

-588

122 665

1 850 438

Affectation du résultat 2013

 

 

 

122 665

 

 

 

-122 665

 

Capitaux propres au 1er janvier 2014

138 396

247 030

0

1 465 600

-2 744

2 156

-588

0

1 850 438

Augmentation de capital

24 971

4 361

 

0

 

 

0

0

29 332

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Dividendes versés en 2014

 

 

 

-10 808

 

 

0

0

-10 808

Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

24 971

4 361

0

-10 808

0

0

0

0

18 524

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

 

 

0

0

 

Variation de juste valeur

 

 

 

0

 

3 787

3 787

0

3 787

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

 

-129

-129

0

-129

Variation des gains et pertes actuariels avantage post-emploi

 

 

 

0

-3 468

 

-3 468

0

-3 468

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

0

 

 

0

134 927

134 927

Autres variations (2)

 

 

 

-4 365

 

 

0

0

-4 365

Capitaux propres au 31 décembre 2014

163 367

251 391

0

1 450 427

-6 212

5 814

-398

134 927

1 999 714

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle

(2) Une variation d'un montant de 254 milliers d'euros est due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013

 

(en milliers d'euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves consolidées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres au 1er janvier 2013 Publié

10

 

 

0

10

1 713 009

Impacts nouvelles normes de consolidation (IFRS 10)

 

 

 

0

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

10

 

 

0

10

1 713 009

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

32 984

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2013

 

 

 

0

0

-10 060

Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

0

-3 817

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

0

19 107

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Variation de juste valeur

 

 

 

 

 

485

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

-4 720

Variation des gains et pertes actuariels avantage post-emploi

 

 

 

 

 

304

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

0

0

122 665

Autres variations

 

 

 

0

0

-402

Capitaux propres au 31 décembre 2013

10

0

0

0

10

1 850 448

Affectation du résultat 2013

 

 

 

 

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2014

10

0

0

0

10

1 850 448

Augmentation de capital

 

 

 

0

0

29 332

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

0

0

Dividendes versés en 2014

 

 

 

0

0

-10 808

Dividendes reçus des Caisses Régionales et filiales

 

 

 

0

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

10

 

 

0

10

10

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

10

0

0

0

10

18 534

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

0

Variation de juste valeur

 

 

 

 

 

3 787

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

-129

Variation des gains et pertes actuariels avantage post-emploi

 

 

 

 

 

-3 468

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

0

Résultat au 31/12/2014

 

 

 

0

0

134 927

Autres variations (2)

 

 

 

0

0

-4 365

Capitaux propres au 31 décembre 2014

20

0

0

0

20

1 999 734

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'autocontrôle

(2) Une variation d'un montant de 254 milliers d'euros est due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013

 

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Résultat avant impôts

202 662

193 219

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

17 817

17 733

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

24 428

35 012

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-38

719

Résultat net des activités de financement

581

581

Autres mouvements

-270

-14 159

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

42 518

39 886

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-163 287

804 043

Flux liés aux opérations avec la clientèle

92 485

-890 210

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

4 189

190 495

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-23 929

49 615

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

0

0

Impôts versés

-80 217

-63 351

Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-170 759

90 592

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

74 421

323 697

Flux liés aux participations (1)

-2 950

-4 554

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-15 806

-18 800

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-18 756

-23 354

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

14 197

18 894

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-583

-584

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

13 614

18 310

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

69 279

318 653

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

453 064

134 411

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

104 983

93 012

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

348 081

41 399

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

522 343

453 064

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

140 311

104 983

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

382 032

348 081

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

69 279

318 653

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tels que détaillés en note 5.3 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tels que détaillés en note 5.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2014, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 2 950 milliers d’euros, portant notamment sur les opérations suivantes : souscription CTCAM 1 003 milliers d’euros, SACAM AVENIR 1 249 milliers d’euros.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 808 milliers d’euros pour l’année 2014.

 

 

III. — Notes annexes aux états financiers

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1 Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes consolidés ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2014 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite carve out), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2013.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2014 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2014. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Non

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012 (UE n° 1254/2012)

1er janvier 2014

Oui

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/2012)

1er janvier 2014

Oui

Amendements relatifs aux dispositions transitoires pour les normes IFRS 10 : Consolidation des états financiers, IFRS 11 : Partenariats et IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

04 avril 2013

(UE n°313/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendement des normes IFRS 10 et 12 par rapport aux entreprises d’investissement

20 novembre 2013

(UE n° 1174/2013)

1er janvier 2014

Non

Amendement de la norme IAS 36 sur les informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers

19 décembre 2013 

(UE n° 1374/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendements de la norme IAS 39 sur les instruments financiers, par rapport à la comptabilisation et l’évaluation de la novation de dérivés et le maintien de la comptabilité de couverture

19 décembre 2013 

(UE n° 1375/2013)

1er janvier 2014

Oui

 

Les normes de consolidation, IFRS 10, 11 et 12 et IAS 28 amendée, sont entrées en vigueur au 1er janvier 2014. Elles sont d’application rétrospective. Elles conduisent à revoir la nature des intérêts détenus au regard des nouveaux critères de contrôle, de l’évolution de la méthode de consolidation en cas de contrôle conjoint, et des informations à communiquer en annexe.

 

La norme IFRS 10 se substitue à IAS 27 et SIC 12 et définit un cadre d’analyse commun du contrôle reposant sur trois critères cumulatifs :

(1) la détention du pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité visée,

(2) l’exposition ou la détention de droits sur les rendements variables et

(3) la capacité d’exercer le pouvoir pour influer sur le montant des rendements.

 

L’application des nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et les capitaux propres.

 

Les nouvelles informations à donner au titre d’IFRS 12 sont communiquées au sein des notes annexes suivantes :

- Note 6.14 Co-entreprises et entreprises associées,

- Note 6.19 Participations ne donnant pas le contrôle,

- Note 12.2 Entités structurées non consolidées.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Interprétation IFRIC 21 sur les droits et taxes

13 juin 2014 (UE n° 634/2014)

1er janvier 2015

Oui

Amendement portant sur les améliorations annuelles des IFRS cycle 2011-2013 modifiant les normes suivantes : IFRS 3, IFRS 13 et IAS 40

21 décembre 2014

(UE 1361/2014)

1er janvier 2015

Oui

 

L’interprétation d’IFRIC 21 donne des précisions sur la comptabilisation des droits, taxes et autres prélèvements publics qui relèvent d’IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels (hors amendes et pénalités, et hors impôts sur les sociétés régis par IAS 12). Elle permet notamment de clarifier :

- La date à laquelle ces droits et taxes doivent être enregistrés,

- Et si l’enregistrement peut être progressif (étalement) au cours de l’exercice ou pas.

 

Au regard de ces clarifications, la mise en œuvre d’IFRIC 21 ne devrait pas avoir pour effet de changer le fait générateur d’enregistrement de certains droits et taxes (décalage de la date de l’enregistrement d’un exercice à l’autre et/ou fin de l’étalement sur la durée de l’exercice). Ainsi, seront notamment concernées les principales taxes suivantes :

- Taxe systémique, taxe ACPR dont l’étalement sur la période est supprimé

- Cotisation solidarité … (C3S) dont le provisionnement au cours de la période d’acquisition de l’assiette est supprimé et l’enregistrement décalé sur l’exercice suivant, sans étalement.

 

L’application d’IFRIC 21 n’aura pas d’impact significatif sur le résultat annuel et la situation nette.

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2014.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entreprises mises en équivalence ;

- la participation aux bénéfices différés

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

 

* Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

 

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

 

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

 

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie Prêts et créances enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres du portefeuille Prêts et créances sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

 

Ils sont comptabilisés ultérieurement au coût amorti avec amortissement de la surcote / décote et des frais de transaction selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Actifs financiers disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

 

Les titres classés en Actifs financiers disponibles à la vente sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

 

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes et des frais de transaction des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

* Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

 

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

 

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme, etc.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futures attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

 

La constatation de cette dépréciation se fait :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

* Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et Prêts et créances. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à IAS 39, il est autorisé d’opérer des reclassements de la catégorie Actifs financiers à la vente vers la catégorie Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance en cas de changement d’intention de gestion et si les critères de reclassement en HTM sont respectés.

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est également autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories Actifs financiers détenus à des fins de transaction et Actifs financiers disponibles à la vente vers la catégorie Prêts et créances, si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie Actifs financiers détenus à des fins de transaction vers les catégories Actifs financiers disponibles à la vente ou Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

 

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie Prêts et créances. Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature et sont évalués en mark-to-market.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

* Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en Prêts et créances sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

 

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

- Dépréciations calculées à partir de modèles Bâlois — Dans le cadre de la règlementation Bâloise, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

 

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâlois, d’un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

- Autres dépréciations sur base collective — Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a enregistré des dépréciations sectorielles pour les filières suivantes : Crédits Relais, Financement LBO, Financement Habitat Long, Activité Immobilière, Construction, Cafés-Hôtels-Restaurants, Commerce de détail.

 

* Restructurations de créances

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances. Ainsi elles concernent les créances classées en défaut et, depuis le 1er janvier 2014, les créances saines, au moment de la restructuration.

 

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur comptable du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La perte constatée lors d’une restructuration de créance est comptabilisée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement au plus tard au bout de 30 jours d’impayés.

 

Les crédits restructurés restent classés dans cette catégorie pendant une période de deux ans (trois ans s’ils étaient en défaut au moment de la restructuration).

 

* Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

* Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique Intérêts et produits assimilés et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

* Titres au passif

 

Distinction dettes – capitaux propres

La distinction instrument de dette / capitaux propres est fondée sur une analyse de la substance des termes contractuels.

 

- Un instrument de dettes constitue une obligation contractuelle : de remettre des liquidités ou un autre actif ou ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat qui offre une rémunération discrétionnaire mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses passifs financiers (actif net) et qui n’est pas qualifié d’instrument de dette.

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.17 Provisions.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

* La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

 

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

* Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS 13.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

 

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

* Risque de contrepartie sur les dérivés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Debt Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du Groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le Groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée maximise l’utilisation de données d’entrée observables. Elle repose prioritairement sur des paramètres de marché tels que les CDS nominatifs cotés (ou CDS Single Name) ou les CDS indiciels en l’absence de CDS nominatif sur la contrepartie. Dans certaines circonstances, les paramètres historiques de défaut peuvent être utilisés.

 

* Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

 

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

 

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

 

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

 

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres. — « Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile. »

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

* Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

* Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

Les instruments dérivés et les opérations de pension traités avec des chambres de compensation dont les principes de fonctionnement répondent aux deux critères requis par la norme IAS 32 font l’objet d’une compensation au bilan.

 

Cet effet de compensation est présenté dans le tableau 6.11 relatif à l’amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

 

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

 

le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration,

- ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et, lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

 

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsqu’il arrive à extinction, ou

- lorsque les analyses quantitative et qualitative concluent qu’il a été substantiellement modifié en cas de restructuration.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

 

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies en note 6.17 Provisions.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes, sont ceux dont on s’attend à ce qu’ils soient réglés dans les douze mois suivant l’exercice au cours duquel les services ont été rendus ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel ils ont été acquis, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

 

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

 

* Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies).

 

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

 

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

Au titre de ces engagements non couverts, une provision destinée à couvrir les indemnités de départ à la retraite figure au passif du bilan sous la rubrique Provisions. Cette provision est égale au montant correspondant aux engagements concernant les personnels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, présents à la clôture de l'exercice, relevant de la Convention Collective du Groupe Crédit Agricole entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

 

* Régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

 

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

 

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

 

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

 

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

 

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

 

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

 

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

 

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

 

Les plus-values sur les titres de participation, telles que définies par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

 

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le Groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

 

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

30 à 80 ans

Second œuvre

8  à 40 ans

Installations techniques

5  à 25 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique Commissions et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

 

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

 

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes Actifs non courants destinés à être cédés et Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés.

 

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

 

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

 

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IFRS 10, IFRS 11 et IAS 28, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, de contrôle conjoint ou d’une influence notable.

 

– Consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités contrôlées, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle existe sur une entité lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est exposée ou a droit aux rendements variables résultant de son implication dans l’entité et si le pouvoir qu’elle détient sur cette dernière lui permet d’influer sur ces rendements. Pour apprécier la notion de pouvoir, seuls les droits (de vote ou contractuels) substantifs sont examinés. Les droits sont substantifs lorsque leur détenteur a la capacité, en pratique, de les exercer, lors de la prise de décision concernant les activités pertinentes de l’entité.

 

Le contrôle d’une filiale régie par les droits de vote est établi lorsque les droits de vote détenus confèrent à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur la capacité actuelle de diriger les activités pertinentes de la filiale. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur contrôle généralement la filiale lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf s’il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas de diriger les activités pertinentes. Le contrôle existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose en pratique de la capacité de diriger seule les activités pertinentes en raison notamment de l’existence d’accords contractuels, de l’importance relative des droits de vote détenus au regard de la dispersion des droits de vote détenus par les autres investisseurs ou d’autres faits et circonstances.

 

Le contrôle d’une entité structurée ne s’apprécie pas sur la base du pourcentage des droits de vote qui n’ont, par nature, pas d’incidence sur les rendements de l’entité. L’analyse du contrôle tient compte des accords contractuels, mais également de l’implication et des décisions de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur lors de la création de l’entité, des accords conclus à la création et des risques encourus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, des droits résultants d’accords qui confèrent à l’investisseur le pouvoir de diriger les activités pertinentes uniquement lorsque des circonstances particulières se produisent ainsi que des autres faits ou circonstances qui indiquent que l’investisseur a la possibilité de diriger les activités pertinentes de l’entité. Lorsqu’il existe un mandat de gestion, il convient de déterminer si le gérant agit en tant qu’agent (pouvoir délégué) ou principal (pour son propre compte). Ainsi au moment où les décisions relatives aux activités pertinentes de l’entité doivent être prises, les indicateurs à analyser pour définir si une entité agit en tant qu'agent ou en tant que principal sont l'étendue du pouvoir décisionnel relatif à la délégation de pouvoir au gérant sur l'entité, les rémunérations auxquels donnent droit les accords contractuels mais aussi les droits substantifs pouvant affectés la capacité du décideur détenus par les autres parties impliquées dans l'entité et, l'exposition à la variabilité des rendements tirés d'autres intérêts détenus dans l'entité.

 

Le contrôle conjoint s’exerce lorsqu’il existe un partage contractuel du contrôle sur une activité économique. Les décisions affectant les activités pertinentes de l’entité requièrent l’unanimité des parties partageant le contrôle

 

Dans les entités traditionnelles, l’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 18, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IFRS 10 et IAS 28 révisée. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

- l’intégration globale, pour les entités contrôlées, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable et sous contrôle conjoint.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IFRS 10 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate :

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession / dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé pour les entités intégrées globalement.

 

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

 

2. Principales opérations de structure et événements significatifs de la période

 

Création d’un fonds dédié LCR (« PCA LCR ») de niveau 2A consolidé de 100 M€ au 1er semestre 2014, puis cession de 20 M€ de parts de ce fonds sur le second semestre.

 

Accroissement de 75 M€ de l’encours du fonds dédié Financière PCA.

 

Niveau élevé d’acquisition de titres en portefeuille CR au 1er semestre 2014  pour répondre aux besoins règlementaires de gestion du ratio LCR.

 

Participations :

- PCA IMMO, apport en compte-courant de 1,9 M€

- CT CAM, souscription pour 1 M€

- SACAM AVENIR, souscription pour 1,2 M€

- SAS LA BOETIE, mouvements sur le compte-courant -26,6 M€, souscription de titres pour 13,7 M€

 

Constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires Généraux - Gestion financière de 17,4 M€

 

Mise à jour des paramétrages Patric Provisions concernant l’actualisation des flux futurs de provisions : 5,5 M€ de reprises de provisions sur le 3ème trimestre 2014

 

Mission Asset Quality Review : impact sur le coût du risque dotations +1 M€

 

Convergence CDL/défaut en novembre 2014 : +9,5 M€ de créances douteuses et +0,9 M€ de dotations aux provisions associées.

 

Inspection CA.S.A. au cours du 2ème semestre 2014 : +4 M€ de dotations aux provisions pour créances douteuses.

 

Scission des 3 Caisses Locales Départementales au profit des 52 Caisses Locales Territoriales.

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2014 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 11 «Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014 ».

 

— Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Par avenant signé le 19 décembre 2013, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ainsi que les autres Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA).

 

Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Le montant garanti par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 384 768 milliers d’euros au titre des CCI/CCA et à 240 807 milliers d’euros au titre de Crédit Agricole Assurances (CAA).

 

En parallèle, le 2 janvier 2014, Crédit Agricole S.A. a remboursé l’intégralité du solde de l’avance d’actionnaires consentie par les Caisses Régionales et des titres de capital hybride dits “T3CJ” souscrits par elles, soit un total de 10 780 milliers d’euros.

 

À compter du 2 janvier 2014, les garanties transfèrent ainsi aux Caisses Régionales le risque de baisse de la valeur de mise en équivalence (VME) des participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

La garantie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur couvre un montant fixe de valeur de mise en équivalence de 625 575 milliers d’euros.

 

Cette garantie est assortie d’un dépôt de garantie de 211 245 milliers d’euros qui permet de reconstituer sur le long terme la liquidité remboursée au titre des T3CJ et de l’avance d’actionnaires et de fournir un surcroît de ressources longues.

 

Les dépôts de garantie versés par l’ensemble des Caisses Régionales sont calibrés pour matérialiser l’économie globale de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

En cas de baisse de la valeur de mise en équivalence globale, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur supporte une quote-part de la perte de valeur à hauteur de son engagement maximum de 625 575 milliers d’euros, avec une clause de retour à meilleure fortune.

 

Si la garantie est activée, l’indemnisation correspondante est prélevée par Crédit Agricole S.A. sur le dépôt de garantie qui est alors reconstitué à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à hauteur d’une quote-part contractuelle de la nouvelle exigence prudentielle globale.

 

L’échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027), mais certaines facultés de résiliation anticipées totales ou partielles, notamment à la main du bénéficiaire, ont été introduites.

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, mais la substance du contrat s’analyse désormais comme un contrat d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

La norme IFRS 4 permet à l’émetteur d’un contrat d’assurance, de recourir aux principes comptables déjà appliqués pour des garanties données similaires, sous réserve d’effectuer un test de suffisance du passif selon les modalités visées par le paragraphe 14(b) de la norme.

 

Par conséquent, le traitement comptable de la garantie globale est assimilable à celui d’une garantie donnée à première demande et sa rémunération est comptabilisée en Produit net bancaire. Dans le cas où il existerait des perspectives de perte nette à l'échéance, après prise en compte d’hypothèses raisonnables de retour à meilleur fortune, une provision serait à doter, en Coût du risque, conformément aux exigences du test de suffisance du passif. En cas d’appel de la garantie globale, ou le cas échéant lors d’un retour à meilleure fortune ultérieur, la charge d’indemnisation ou le produit de remboursement seront respectivement reconnus en Coût du risque.

 

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le pilotage du contrôle permanent qui est rattaché au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels.

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

315

152

Instruments dérivés de couverture

63 028

77 091

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

254 570

217 160

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

30 774

21 552

Prêts et créances sur la clientèle

14 178 754

13 887 466

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

695 530

300 309

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

15 222 971

14 503 730

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

988 124

1 138 509

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

226 728

249 409

Provisions - Engagements par signature

-6 087

-2 510

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 208 765

1 385 408

Exposition maximale au risque de crédit

16 431 736

15 889 138

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

2 184 925

2 344 182

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

33 670

200 549

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

625 750

384 876

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale

1 526 839

17

17

136

1 526 686

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

19 890

 

 

 

19 890

Grandes entreprises

1 985 486

85 219

58 300

27 248

1 899 938

Clientèle de détail

10 892 480

238 159

118 894

71 546

10 702 040

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

14 424 695

323 395

177 211

98 930

14 148 554

(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 35 657 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administration générale (2)

1 779 483

1 529

903

5 011

1 773 569

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

18 614

 

 

 

18 614

Grandes entreprises

1 909 742

80 116

54 180

6 226

1 849 336

Clientèle de détail

10 454 370

226 264

125 282

92 153

10 236 935

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

14 162 209

307 909

180 365

103 390

13 878 454

(1) Dont encours clientèle sains restructurés pour 12 944 milliers d'euros

(2) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale (1)

135 884

256 281

Grandes entreprises

363 613

272 327

Clientèle de détail

486 352

605 751

Total Engagements de financement

985 849

1 134 359

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administration générale (1)

 

2 512

Grandes entreprises

86 123

121 337

Clientèle de détail

41 071

41 109

Total Engagements de garantie

127 194

164 958

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Administration générale (1)

31 978

30 359

Grandes entreprises

1 600 599

1 513 157

Clientèle de détail

4 274 107

3 973 771

Total Dettes envers la clientèle

5 906 684

5 517 287

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

14 158 619

312 485

172 966

97 216

13 888 437

Autres pays de l'UE

125 960

6 697

3 051

538

122 371

Autres pays d'Europe

90 266

1 389

285

1 109

88 872

Amérique du Nord

8 172

707

55

18

8 099

Amériques Centrale et du Sud

954

6

3

21

930

Afrique et Moyen Orient

31 836

1 867

769

10

31 057

Asie et Océanie (hors Japon)

8 651

244

82

18

8 551

Japon

237

 

 

 

237

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

14 424 695

323 395

177 211

98 930

14 148 554

(1) Dont encours clientèle restructurés selon la nouvelle définition (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables) pour 35 657 milliers d'euros

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

13 878 837

295 674

175 090

103 390

13 600 357

Autres pays de l'UE

145 792

7 869

3 242

 

142 550

Autres pays d'Europe

84 889

2 325

1 281

 

83 608

Amérique du Nord

8 108

175

36

 

8 072

Amériques Centrale et du Sud

1 123

8

6

 

1 117

Afrique et Moyen Orient

34 580

1 625

628

 

33 952

Asie et Océanie (hors Japon)

8 635

233

82

 

8 553

Japon

245

 

 

 

245

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total (1) Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

14 162 209

307 909

180 365

103 390

13 878 454

(1) Dont encours clientèle sains restructurés pour 12 944 milliers d'euros (cf. paragraphe sur les créances restructurées de la note 1.3 Principes et méthodes comptables 2013)

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

975 845

1 113 746

Autres pays de l'UE

2 780

16 187

Autres pays d'Europe

5 701

2 998

Amérique du Nord

142

551

Amériques Centrale et du Sud

44

54

Afrique et Moyen Orient

906

698

Asie et Océanie (hors Japon)

424

8

Japon

7

117

Total Engagements de financement

985 849

1 134 359

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

121 884

157 670

Autres pays de l'UE

698

679

Autres pays d'Europe

4 598

6 571

Amérique du Nord

 

 

Amériques Centrale et du Sud

14

 

Afrique et Moyen Orient

 

38

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon

 

 

Total Engagements de garantie

127 194

164 958

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

France (y compris DOM-TOM)

5 330 435

5 090 221

Autres pays de l'UE

191 217

194 105

Autres pays d'Europe

287 488

125 901

Amérique du Nord

14 876

18 717

Amériques Centrale et du Sud

3 959

4 320

Afrique et Moyen Orient

70 113

74 473

Asie et Océanie (hors Japon)

6 692

7 383

Japon

1 904

2 167

Organismes supra-nationaux

 

 

Total Dettes envers la clientèle

5 906 684

5 517 287

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2014

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

499 573

25 636

Instruments de dette

0

0

0

0

0

71

927

Administration générale

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

71

927

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

309 357

5 568

2 389

0

317 314

146 184

276 141

Administration générale

75 461

21

2

 

75 484

 

153

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

377

 

 

 

377

 

 

Grandes entreprises

82 664

1 816

2 325

 

86 805

26 919

85 548

Clientèle de détail

150 855

3 731

62

 

154 648

119 265

190 440

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

309 357

5 568

2 389

0

317 314

645 828

302 704

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

484 857

23 982

Instruments de dette

0

0

0

0

0

85

1 003

Administration générale (1)

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

85

1 003

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

414 410

11 400

4 012

0

429 822

127 544

283 755

Administration générale (1)

126 476

652

 

 

127 128

626

5 914

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

2 704

 

 

 

2 704

 

 

Grandes entreprises

92 618

5 405

3 565

 

101 588

25 936

60 406

Clientèle de détail

192 612

5 343

447

 

198 402

100 982

217 435

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

414 410

11 400

4 012

0

429 822

612 486

308 740

(1) Cette ligne reprend les montants présentés sur les lignes intitulées "Institutions non établissements de crédit" et "Administrations centrales" dans les annexes publiées au 31 décembre 2013

 

3.2. Risque de marché

(cf. Rapport de gestion)

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

1 787

61 237

4

63 028

77 091

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

1 787

61 237

 

63 024

77 044

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

4

4

47

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

1 787

61 237

4

63 028

77 091

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

1 787

61 237

4

63 028

77 091

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

7 034

139 434

91 520

237 988

141 410

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

7 034

139 434

91 520

237 988

141 410

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

585

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

585

Sous total

0

0

0

7 034

139 434

91 520

237 988

141 995

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

7 034

139 434

91 520

237 988

141 995

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

16

91

208

315

152

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

16

84

208

308

152

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

7

 

7

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

16

91

208

315

152

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

16

91

208

315

152

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

16

91

208

315

152

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

16

84

208

308

152

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

7

 

7

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

16

91

208

315

152

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

16

91

208

315

152

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

6 246 561

6 929 007

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

6 031 618

6 651 388

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

214 943

277 619

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

 

 

Autres instruments :

0

48 430

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

48 430

Sous total

6 246 561

6 977 437

. Opérations de change à terme

35 426

29 377

Total Notionnels

6 281 987

7 006 814

 

Risque de change

(cf. Rapport de gestion)

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

18 668 703

18 668 703

17 991 267

17 991 267

Autres devises de l'UE

1 559

1 559

3 063

3 063

USD

25 508

25 508

28 363

28 363

JPY

3

3

1 117

1 117

Autres devises

18 567

18 567

32 487

32 487

Total bilan

18 714 340

18 714 340

18 056 297

18 056 297

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

15 080

0

0

15 082

0

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total (1)

0

15 080

0

0

15 082

0

(1) Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables.

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

(cf. Rapport de gestion)

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun ou de renouveler ses emprunts à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

783 455

76 747

485 656

858 957

 

2 204 815

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

1 012 430

955 723

3 831 456

8 605 196

 

14 404 805

Total

1 795 885

1 032 470

4 317 112

9 464 153

0

16 609 620

Dépréciations

 

 

 

 

 

-276 141

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

16 333 479

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

850 330

156 725

555 910

799 831

 

2 362 796

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

1 045 771

964 084

3 714 535

8 419 205

 

14 143 595

Total

1 896 101

1 120 809

4 270 445

9 219 036

0

16 506 391

Dépréciations

 

 

 

 

 

-283 755

Total Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

16 222 636

 

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 467 951

1 988 430

3 611 742

2 338 921

0

9 407 044

Dettes envers la clientèle

4 091 312

311 245

1 391 272

112 652

203

5 906 684

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 559 263

2 299 675

5 003 014

2 451 573

203

15 313 728

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

2 472 064

2 025 684

3 556 222

1 713 011

0

9 766 981

Dettes envers la clientèle

3 997 761

331 790

1 172 572

15 164

 0

5 517 287

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

6 469 825

2 357 474

4 728 794

1 728 175

0

15 284 268

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

316 524

390 000

752

60 000

 

767 276

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

316 524

390 000

752

60 000

0

767 276

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 008

 

 

15 080

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

72

0

15 008

0

0

15 080

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

30 733

310 498

 

 

 

341 231

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

30 733

310 498

0

0

0

341 231

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 010

 

 

15 082

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

72

0

15 010

0

0

15 082

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 Garanties financières données

 26

 

 

 

 

 26

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 Garanties financières données

 26

 

 

 

 

 26

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

(cf. Rapport de gestion)

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

 

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devise étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

63 024

237 988

6 006 000

77 044

141 410

6 623 000

Taux d'intérêt

63 024

237 988

6 006 000

77 044

141 410

6 623 000

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

4

0

212 143

47

585

277 619

Taux d'intérêt

4

 

212 143

47

 

277 619

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

585

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

63 028

237 988

6 218 143

77 091

141 995

6 900 619

 

3.5. Risques opérationnels

(cf. Rapport de gestion)

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens de la Directive européenne 2013/36 et du règlement européen 575/2013 depuis le 1er janvier 2014 et exigés par les autorités compétentes, la Banque centrale européenne et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

Le dispositif prudentiel a été renforcé par la réforme Bâle 3 qui consiste notamment à renforcer la qualité et la quantité des fonds propres réglementaires requis, à mieux appréhender les risques, à inclure des coussins de capital et des exigences supplémentaires au terme de la liquidité et du levier. Certaines dispositions s’appliquent de manière progressive jusqu’au 31 décembre 2017, de même pour l’exigence de coussins en capital.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu les exigences de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 3 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1).

Le niveau plancher a été supprimé, cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire et est prévu jusqu’à la fin de la période transitoire.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

- les fonds propres de base de catégorie 1 ou Common Equity Tier 1 (CET1), déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment de certains instruments de capital qui sont classés en AT1 et des immobilisations incorporelles ;

- les fonds propres de catégorie 1 ou Tier 1, constitué du Common Equity Tier 1 et des fonds propres additionnels de catégorie 1 ou Additional Tier 1 (AT1),

- les fonds propres globaux, qui sont constitués des fonds propres de catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 composés d’instruments subordonnés ayant une maturité minimale à l’émission de 5 ans.

 

Pour être reconnus en Bâle 3, les instruments de fonds propres de catégorie 1 et de catégorie 2 doivent répondre à des critères d’inclusion plus exigeants. Si ces instruments ne sont pas éligibles Bâle 3, ils font l’objet d’une clause de « grand-père » qui s’étale sur 10 ans jusqu’à fin 2021 pour les éliminer des fonds propres de façon progressive.

 

Les déductions relatives aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent respectivement selon le type de l’instrument sur les montants du CET1, du Tier1 (AT1) et du Tier 2. Elles s’appliquent également aux détentions dans le secteur des assurances quand l’établissement n’est pas soumis à l’application de la « Directive conglomérat financier», sinon les valeurs de mise en équivalence des titres des entreprises d’assurances détenues dans le Groupe sont pondérées en risques.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET 1)

1 380 922

1 381 121

Fonds propres de catégorie 1 (Tier 1 = CET1 + AT1)

1 380 922

1 381 121

Fonds propres de catégorie 2 (Tier 2)

 

 

Total des fonds propres prudentiels

1 380 922

1 381 121

 

Avant toute exigence de coussin de capital, l’exigence minimale de CET1 est de 4 % en 2014, puis sera porté à 4,5 % les années suivantes. De même, l’exigence minimale de Tier 1 est de 5,5 % en 2014, puis sera porté à 6 % les années suivantes. Enfin, l’exigence minimale de fonds propres est de 8 %.

 

En 2014 comme en 2013 et selon la règlementation en vigueur, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu aux exigences réglementaires.

- Ratio 2013 : 19,19 %

- Ratio 2014 : 17,36 %

 

 

4. Notes relatives au résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

4.1. Produits et charges d’intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Sur opérations avec les établissements de crédit

484

1 786

Sur opérations internes au Crédit Agricole

69 177

67 638

Sur opérations avec la clientèle

472 934

490 685

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

1 300

 

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

13 320

10 520

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

41 333

44 540

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

598 548

615 169

Sur opérations avec les établissements de crédit

-127

-1 217

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-152 392

-157 213

Sur opérations avec la clientèle

-56 005

-72 453

Sur dettes représentées par un titre

-3 566

-2 534

Sur dettes subordonnées

-581

-581

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-79 856

-71 746

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

-2

Charges d'intérêts

-292 527

-305 746

(1) dont 10 114 milliers d'euros sur créances dépréciées au 31 décembre 2014 contre 10 641 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

(2) dont 11 333 milliers d'euros correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2014 contre 1 352 milliers d'euros au 31 décembre 2013.

 

4.2. Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

240

-9

231

237

-8

229

Sur opérations internes au Crédit Agricole

21 786

-14 517

7 269

27 486

-11 730

15 756

Sur opérations avec la clientèle

60 915

-1 453

59 462

60 104

-1 171

58 933

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

172

 

172

166

 

166

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

 

 

0

 

 

0

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

124 337

-14 952

109 385

122 898

-13 432

109 466

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 224

-547

2 677

2 997

-370

2 627

Produits nets des commissions

210 674

-31 478

179 196

213 888

-26 711

187 177

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dividendes reçus

0

0

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

0

2

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

0

0

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

578

549

Résultat de la comptabilité de couverture

0

0

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

578

551

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

4

-4

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

0

-4

-4

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

4

0

4

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

466 345

-466 345

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

285 190

-181 155

104 035

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

181 155

-285 190

-104 035

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

466 349

-466 349

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

125

-125

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

4

-121

-117

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

121

-4

117

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

478 456

-478 456

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

217 682

-260 774

-43 092

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

260 774

-217 682

43 092

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

478 581

-478 581

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dividendes reçus

15 911

2 291

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente (1)

2 365

6 710

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-1 796

-1 142

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

16 480

7 859

(1) hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

 

Les dépréciations durables de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2014, se décomposent de la manière suivante : 7 K€ pour le GIE CA-INNOVE, 1 789 K€ pour la SAS SACAM FIANET.

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-31

-31

Autres produits (charges) nets

846

2 514

Produits (charges) des autres activités

815

2 483

 

4.6. Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Charges de personnel

-167 554

-167 167

Impôts et taxes

-12 521

-12 317

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-85 100

-83 749

Charges générales d'exploitation

-265 175

-263 233

 

Honoraires des commissaires aux comptes

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2014 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2014

2013

EY

EXPERTEA

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

111

52

163

168

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

74

 

74

144

Total Honoraires des commissaires aux comptes

185

52

237

312

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux amortissements

-17 817

-17 733

- immobilisations corporelles

-17 628

-17 567

- immobilisations incorporelles

-189

-166

Dotations aux dépréciations

0

0

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-17 817

-17 733

 

4.8. Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-57 161

-60 118

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-46 767

-54 246

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-43

-52

Autres actifs

-553

-285

Engagements par signature

-3 998

-977

Risques et charges

-5 800

-4 558

Reprises de provisions et de dépréciations

41 958

28 005

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

37 072

22 527

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

119

4 007

Autres actifs

10

13

Engagements par signature

422

569

Risques et charges

4 335

889

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-15 203

-32 113

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-2 052

-2 168

Récupérations sur prêts et créances amortis

679

1 691

Décotes sur crédits restructurés

-106

-118

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-744

-572

Autres produits

 

 

Coût du risque

-17 426

-33 280

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-10

-28

Plus-values de cession

11

1

Moins-values de cession

-21

-29

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 0

 0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-10

-28

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Charge d'impôt courant

-65 803

-73 654

Charge d'impôt différé

-1 932

3 100

Charge d'impôt de la période

-67 735

-70 554

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2014

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

187 697

Taux d'impôt théorique 38 %

71 325

Effet des différences permanentes

 

 

181

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

4 073

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-466

Effet des autres éléments

 

 

-7 379

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 35,94%

67 735

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2014.

 

Au 31 décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

194 651

Taux d'impôt théorique 38 %

73 966

Effet des différences permanentes

 

 

-310

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

3 471

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-33

Effet des autres éléments

 

 

-6 540

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 36,25%

70 554

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-1 165

-6 296

Ecart de réévaluation de la période

-587

414

Transfert en résultat

-578

-7 285

Autres reclassifications

0

575

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

7 216

63

Ecart de réévaluation de la période

1 205

63

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

6 011

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

-2 393

1 998

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

3 658

-4 235

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-5 288

464

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

1 820

-160

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-3 468

304

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

190

-3 931

Dont part Groupe

190

-3 931

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et effets d’impôt

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variation

31/12/2014

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-6 296

1 998

-4 298

 

5 131

-4 391

740

 

-1 165

-2 393

-3 558

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

63

 

63

 

7 153

 

7 153

 

7 216

 

7 216

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

-6 233

1 998

-4 235

0

12 284

-4 391

7 893

0

6 051

-2 393

3 658

0

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

-6 233

1 998

-4 235

0

12 284

-4 391

7 893

0

6 051

-2 393

3 658

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

464

-160

304

 

-5 752

1 980

-3 772

 

-5 288

1 820

-3 468

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

464

-160

304

0

-5 752

1 980

-3 772

0

-5 288

1 820

-3 468

0

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

464

-160

304

0

-5 752

1 980

-3 772

0

-5 288

1 820

-3 468

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

-5 769

1 838

-3 931

0

6 532

-2 411

4 121

0

763

-573

190

0

 

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France. Elle n’exerce pas, sur des volumes significatifs, d’activité distincte de celle-ci. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Cote d’Azur n’effectue pas une ventilation sectorielle de ses activités.

 

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

76 524

 

70 956

 

Banques centrales

63 789

0

34 036

0

Valeur au bilan

140 313

0

104 992

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

315

152

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

315

152

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Instruments de capitaux propres

0

0

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

0

0

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

0

0

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

Instruments dérivés

315

152

Valeur au bilan

315

152

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Instruments de capitaux propres

0

0

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Titres de dettes

0

0

- Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Prêts et avances

0

0

- Créances sur la clientèle

 

 

- Créances sur les établissements de crédit

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

Valeur au bilan

0

0

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

315

152

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

315

152

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

315

152

Valeur au bilan

315

152

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Juste valeur au bilan

Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance

Juste valeur au bilan

Différence entre valeur comptable et montant dû à l'échéance

Dépôts et passifs subordonnés

0

0

0

0

- Dépôts d'établissements de crédit

 

 

 

 

- Autres dépôts

 

 

 

 

- Passifs subordonnés

 

 

 

 

Titres de dettes

0

0

0

0

Autres passifs financiers

0

0

0

0

Total Passifs financiers à la juste valeur

0

0

0

0

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie dans la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêt

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Valeur comptable

Gains latents

Pertes latentes

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

254 570

1 096

 

217 160

1 286

 

Actions et autres titres à revenu variable

4 401

43

-88

4 469

40

-28

Titres de participation non consolidés

562 919

6 813

-3 658

549 756

5 231

-1 167

Total des titres disponibles à la vente

821 890

7 952

-3 746

771 385

6 557

-1 195

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

821 890

7 952

-3 746

771 385

6 557

-1 195

Impôts

 

-1 252

 

 

-1 341

1

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôts)

 

6 700

-3 746

 

5 216

-1 194

(1) Par exception, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués au coût pour un montant net de dépréciation de 483 105 milliers d’euros au 31 décembre 2014 et 469 445 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Etablissements de crédit

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

19 890

18 614

- Comptes et prêts

17 202

15 910

dont comptes ordinaires débiteurs sains

4 868

3 976

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

- Valeurs reçues en pension

 

 

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

2 688

2 704

- Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

19 890

18 614

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

19 890

18 614

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Titres de dettes

0

0

- Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Prêts et avances

2 184 925

2 344 182

- Comptes ordinaires

377 759

344 754

- Comptes et avances à terme

1 773 658

1 965 916

- Prêts subordonnés

33 508

33 512

Valeur brute

2 184 925

2 344 182

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

2 184 925

2 344 182

Valeur au bilan

2 204 815

2 362 796

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Opérations avec la clientèle

 

 

Titres de dettes

2 624

2 624

- Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 624

Prêts et avances

14 402 181

14 140 971

- Créances commerciales

15 142

19 072

- Autres concours à la clientèle

14 097 522

13 754 275

- Titres reçus en pension livrée

 

 

- Prêts subordonnés

 

10 780

- Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

- Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

- Avances en comptes courants d'associés

14 084

39 072

- Comptes ordinaires débiteurs

275 433

317 772

Valeur brute

14 404 805

14 143 595

Dépréciations

-276 141

-283 755

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

14 128 664

13 859 840

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Valeur brute

0

0

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location financement

0

0

Valeur au bilan

14 128 664

13 859 840

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

283 755

 

54 722

-62 336

 

 

276 141

dont dépréciations collectives

103 390

 

4 200

-8 660

 

 

98 930

Opérations de location financement

0

 

0

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

998

 

43

-119

 

 

922

Actifs disponibles à la vente

23 987

 

1 797

-143

 

 

25 641

Autres actifs financiers

3 582

 

553

-377

 

 

3 758

Total Dépréciations des actifs financiers

312 322

0

57 115

-62 975

0

0

306 462

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

271 634

 

62 157

-50 036

 

 

283 755

dont dépréciations collectives

91 519

 

12 671

-800

 

 

103 390

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

4 953

 

53

-4 008

 

 

998

Actifs disponibles à la vente

22 846

 

1 141

-116

 

116

23 987

Autres actifs financiers

3 328

537

285

-568

 

 

3 582

Total Dépréciations des actifs financiers

302 761

537

63 636

-54 728

0

116

312 322

 

6.7. Exposition au risque souverain

 

Expositions significatives au risque souverain

Le périmètre des expositions souveraines recensées couvre les expositions à l’État, hors collectivités locales. Les créances fiscales sont exclues du recensement.

 

L’exposition aux dettes souveraines correspond à une exposition nette de dépréciation (valeur au bilan) présentée à la fois brute et nette de couverture.

 

Activité bancaire

 

31/12/2014

(en milliers d'euros)

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente (2)

Total Activité Banque Net de couverture

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances (1)

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Etats Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

364 092

 

364 092

 

364 092

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

0

0

0

364 092

0

364 092

0

364 092

(1) Hors créances d'impôts différés

(2) Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading

 

31/12/2013

(en milliers d'euros)

Expositions nettes Activité bancaire nettes de dépréciations

Total activité banque

Brut de couvertures

Couvertures Actifs financiers disponibles à la vente (2)

Total Activité Banque Net de couverture

Dont portefeuille bancaire

Dont portefeuille de négociation (hors dérivés)

Actifs à la juste valeur par résultat

Actifs financiers disponibles à la vente

Prêts et créances (1)

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

Allemagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Belgique

 

 

 

 

 

 

 

 

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

Etats Unis

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

124 640

 

124 640

 

124 640

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Japon

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

0

0

0

124 640

0

124 640

0

124 640

(1) Hors créances d'impôts différés

(2) Pas de couverture sur les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur le trading

 

Dettes souveraines sur les pays sous surveillance – Activité bancaire – Variations

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 31 décembre 2013

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31 décembre 2014

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

124 640

 

 

2 343

-51 158

 

288 267

364 092

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

124 640

0

0

2 343

-51 158

0

288 267

364 092

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

124 640

0

0

2 343

-51 158

0

288 267

364 092

 

Variation des expositions brutes de couverture

(en milliers d'euros)

Solde au 1er janvier 2013

Variation de juste valeur

Recyclage des réserves AFS

Créances rattachées

Tombées d'échéance

Cessions nettes de reprises de provisions

Acquisitions

Solde au 31 décembre 2013

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

126 542

 

 

-1 902

 

 

 

124 640

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

126 542

0

0

-1 902

0

0

0

124 640

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts et créances

0

0

0

0

0

0

0

0

Espagne

 

 

 

 

 

 

 

 

France

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce

 

 

 

 

 

 

 

 

Irlande

 

 

 

 

 

 

 

 

Italie

 

 

 

 

 

 

 

 

Portugal

 

 

 

 

 

 

 

 

Portefeuille de négociation (hors dérivés)

0

0

0

0

0

0

0

0

Total Activité Banque

126 542

0

0

-1 902

0

0

0

124 640

 

6.8. Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

2 689

2 688

dont comptes ordinaires créditeurs

 

 

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

2 689

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

608

607

Comptes et avances à terme

9 403 747

9 763 686

Total

9 404 355

9 764 293

Valeur au bilan

9 407 044

9 766 981

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Comptes ordinaires créditeurs

3 810 210

3 602 951

Comptes d'épargne à régime spécial

38 497

37 701

Autres dettes envers la clientèle

2 057 977

1 876 635

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

5 906 684

5 517 287

 

6.9. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Effets publics et valeurs assimilées

364 092

124 640

Obligations et autres titres à revenu fixe

332 360

176 667

Total

696 452

301 307

Dépréciations

-922

-998

Valeur au bilan

695 530

300 309

 

6.10. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

 

 

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

767 276

341 231

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Valeur au bilan

767 276

341 231

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 080

15 082

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

15 080

15 082

 

6.11. Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2014

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

63 343

 

63 343

63 028

 

315

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

63 343

0

63 343

63 028

0

315

 

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

77 243

 

77 243

77 092

 

151

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

77 243

0

77 243

77 092

0

151

 

Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2014

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

238 303

 

238 303

63 028

 

175 275

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

238 303

0

238 303

63 028

0

175 275

 

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

142 147

 

142 147

77 092

 

65 055

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

142 147

0

142 147

77 092

0

65 055

 

6.12. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Impôts courants

8 795

 

Impôts différés

52 505

54 386

Total Actifs d'impôts courants et différés

61 300

54 386

Impôts courants

 

4 759

Impôts différés

 

 

Total Passifs d'impôts courants et différés

0

4 759

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

51 471

17

52 596

184

Charges à payer non déductibles

1 789

 

2 253

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

43 754

 

43 767

 

Autres différences temporaires

5 928

17

6 576

184

Impôts différés / Réserves latentes

2 228

3 237

1 046

1 269

Actifs disponibles à la vente

 

1 168

 

1 269

Couvertures de Flux de Trésorerie

564

2 069

979

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

1 663

 

67

 

Impôts différés / Résultat

2 060

 

2 197

 

Total Impôts différés

55 759

3 254

55 839

1 453

Total Impôts différés nets actifs

52 505

 

54 386

 

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.13. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres actifs

159 670

161 661

Comptes de stocks et emplois divers

1 339

1 976

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

158 307

159 235

Comptes de règlements

24

450

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

121 128

130 414

Comptes d'encaissement et de transfert

43 520

83 808

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

9

2

Produits à recevoir

39 936

42 932

Charges constatées d'avance

788

1 465

Autres comptes de régularisation

36 875

2 207

Valeur au bilan

280 798

292 075

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Autres passifs (1)

66 483

76 402

Comptes de règlements

1

 

Créditeurs divers

65 171

73 976

Versement restant à effectuer sur titres

1 311

2 426

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

212 711

236 349

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

6 702

18 876

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

117 642

114 183

Charges à payer

73 291

77 859

Autres comptes de régularisation

15 076

25 431

Valeur au bilan

279 194

312 751

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.14. Co-entreprises et entreprises associées

 

Le Groupe Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de participation dans des co-entreprises ou des entreprises associées.

 

6.15. Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Valeur brute

1 417

 

4

-3

 

 

1 418

Amortissements et dépréciations

-423

 

-31

3

 

 

-451

Valeur au bilan (1)

994

0

-27

0

0

0

967

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Valeur brute

1 417

 

 

 

 

 

1 417

Amortissements et dépréciations

-391

 

-32

 

 

 

-423

Valeur au bilan (1)

1 026

0

-32

0

0

0

994

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

La valeur des immeubles de placement est estimée “à dire d’expert”.

 

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 967 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 994 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

6.16. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

296 671

 

17 031

-3 823

 

 

309 879

Amortissements et dépréciations (1)

-187 114

 

-17 628

2 469

 

 

-202 273

Valeur au bilan

109 557

0

-597

-1 354

0

0

107 606

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 451

 

157

-39

 

 

29 569

Amortissements et dépréciations

-18 302

 

-189

1

 

 

-18 490

Valeur au bilan

11 149

0

-32

-38

0

0

11 079

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

278 856

 

18 712

-890

 

-7

296 671

Amortissements et dépréciations (1)

-170 407

 

-17 567

860

 

 

-187 114

Valeur au bilan

108 449

0

1 145

-30

0

-7

109 557

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 361

 

90

 

 

 

29 451

Amortissements et dépréciations

-18 137

 

-165

 

 

 

-18 302

Valeur au bilan

11 224

0

-75

0

0

0

11 149

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

6.17. Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2014

Risques sur les produits épargne logement

7 962

 

5 769

 

 

 

 

13 731

Risques d’exécution des engagements par signature

2 510

 

3 998

 

-421

 

 

6 087

Risques opérationnels

3 337

 

93

 

-62

 

 

3 368

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 795

 

173

-112

-546

 

5 280

7 590

Litiges divers

19 655

 

6 150

-190

-3 223

 

 

22 392

Participations

500

 

 

 

-190

 

 

310

Restructurations

0

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

16 732

 

6 160

-5 225

-1 150

 

 

16 517

Total

53 491

0

22 343

-5 527

-5 592

0

5 280

69 995

(1) Dont 6 019 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 571 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Risques sur les produits épargne logement

6 468

 

1 676

 

-182

 

 

7 962

Risques d’exécution des engagements par signature

2 103

 

976

 

-569

 

 

2 510

Risques opérationnels

3 337

 

 

 

 

 

 

3 337

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) (2)

3 548

 

253

-164

-648

 

-194

2 795

Litiges divers

17 838

 

4 228

-1 820

-591

 

 

19 655

Participations

29

 

500

 

-29

 

 

500

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

15 900

18

19 617

-18 407

-396

 

 

16 732

Total

49 223

18

27 250

-20 391

-2 415

0

-194

53 491

(1) Dont 1 734 milliers d'euros au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 510 milliers d'euros au titre de la provision pour médaille du travail

(2) Dont une variation d'un montant de 254 milliers d'euros due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013.

 

Provision épargne-logement :

 

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

620 049

361 346

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

473 017

498 276

Ancienneté de plus de 10 ans

635 705

729 465

Total plans d'épargne-logement

1 728 770

1 589 087

Total comptes épargne-logement

178 349

195 412

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 907 119

1 784 499

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Les encours de collecte, hors prime de l’Etat sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2014 pour les données au 31 décembre 2014 et à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 ;

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

5 845

7 087

Comptes épargne-logement :

17 795

21 082

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

23 639

28 169

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-4 333

-94

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 068

-1 255

Ancienneté de plus de 10 ans

-7 330

-6 613

Total plans d'épargne-logement

-13 731

-7 962

Total comptes épargne-logement

 

 

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-13 731

-7 962

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2014

Plans d'épargne-logement :

-7 962

 

-5 769

 

-13 731

Comptes épargne-logement :

0

 

 

 

0

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-7 962

0

-5 769

0

-13 731

 

L’organisation financière du Groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.18. Capitaux propres part du Groupe

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, de Certificats Coopératifs d’Investissement (CCI) et de Certificats Coopératifs d’Associés (CCA).

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCI et/ou CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCI sont émis au profit de titulaires n’ayant pas à justifier de la qualité de sociétaire, et sont librement négociables.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 01/01/2014

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2014

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

0

0

0

0

0

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

0

0

1 386 816

25%

0%

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

0%

Parts sociales

4 160 448

1 474 995

-1 474 955

4 160 470

75%

100%

Dont 52 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75%

92,20%

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

7,45%

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

0,35%

Total

5 547 286

1 474 995

-1 474 995

5 547 286

100%

100,00%

 

La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 milliers d’euros

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales, de CCI (le cas échéant) et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

Au titre de l’exercice 2014, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblée générale du 27 mars 2015 un dividende net par CCA de 6 ,06 euros et 0,28 euros par part sociale, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

Dividendes

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2011

6,19

0,45

2012

5,89

0,41

2013

5,96

0,37

Prévu 2014

6,06

0,28

 

Dividendes payés au cours de l’exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 808 milliers d’euros en 2014 pour le Groupe Consolidé Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2014

L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2014 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’Assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 27 mars 2015.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

« L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport sur les comptes annuels des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2014, se soldant par un bénéfice de 112 143 321,71 € »

 

(en euros)

31/12/2014

Bénéfice

112 143 321,71

Report à nouveau changement de méthode

0,00

Intérêts aux parts aux caisses locales

-1 154 524,27

Intérêts aux parts - autres détenteurs

-6,16

Rémunération des CCA

-8 404 104,96

Solde

102 584 686,32

Affectation des 3/4 a la réserve légale

76 938 514,74

Autres réserves

25 646 171,58

 

6.19. Participations ne donnant pas le contrôle

 

Le Groupe consolidé Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de filiales ou d’entités structurées consolidées dont le montant des participations ne donnant pas le contrôle est significatif au regard des capitaux propres totaux du Groupe ou du palier ou dont le total bilan des entités détenus par les participations ne donnant pas le contrôle est significatif.

 

6.20. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

 

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

140 313

    

140 313

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

16

91

208

 

315

Instruments dérivés de couverture

779

1 008

61 237

4

 

63 028

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

40 250

781 640

821 890

Prêts et créances sur les établissements de crédit

783 455

76 747

485 656

858 957

 

2 204 815

Prêts et créances sur la clientèle

894 098

936 665

3 779 489

8 518 412

 

14 128 664

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

198 035

198 035

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 703

51 996

241 897

390 934

 

695 530

Total Actifs financiers par échéance

1 829 348

1 066 432

4 568 370

9 808 765

979 675

18 252 590

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

16

91

208

 

315

Instruments dérivés de couverture

2 933

4 101

139 434

91 520

 

237 988

Dettes envers les établissements de crédit

1 467 951

1 988 430

3 611 742

2 338 921

 

9 407 044

Dettes envers la clientèle

4 091 312

311 245

1 391 272

112 652

203

5 906 684

Dettes représentées par un titre

316 524

390 000

752

60 000

 

767 276

Dettes subordonnées

72

 

15 008

 

 

15 080

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

31 030

31 030

Total Passifs financiers par échéance

5 878 792

2 693 792

5 158 299

2 603 301

31 233

16 365 417

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 Caisse, banques centrales

 104 992

 

 

 

 

 104 992

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

64

88

 

152

Instruments dérivés de couverture

1 292

2 720

71 237

1 842

 

77 091

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

160 098

611 287

771 385

Prêts et créances sur les établissements de crédit

850 330

156 725

555 910

799 831

 

2 362 796

Prêts et créances sur la clientèle

932 924

948 379

3 662 190

8 316 347

 

13 859 840

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

111 571

111 571

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 285

11 042

132 227

150 215

 

299 769

Total Actifs financiers par échéance

1 895 823

1 118 866

4 421 628

9 428 421

722 858

17 587 596

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

64

88

 

152

Instruments dérivés de couverture

665

4 619

95 536

41 175

 

141 995

Dettes envers les établissements de crédit

2 472 064

2 025 684

3 556 222

1 713 011

 

9 766 981

Dettes envers la clientèle

3 997 761

331 790

1 172 572

15 044

120

5 517 287

Dettes représentées par un titre

30 733

310 498

 

 

 

341 231

Dettes subordonnées

72

 

 

15 010

 

15 082

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

52 120

52 120

 Total Passifs financiers par échéance

 6 501 295

 2 672 591

 4 824 394

 1 784 328

 52 240

 15 834 848

 

 

 7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Salaires et traitements (1)

88 654

86 117

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

9 565

9 403

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

2 694

3 010

Autres charges sociales

31 744

31 488

Intéressement et participation

16 821

18 741

Impôts et taxes sur rémunération

18 076

18 348

Total Charges de personnel

167 554

167 107

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 856 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 840 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

Dont médailles du travail pour 112 milliers d’euros au 31 décembre 2014 contre 164 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

7.2. Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2014

31/12/2013

France

2 285

2 262

Etranger

 

 

Total

2 285

2 262

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Variation dette actuarielle

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1

31 966

31 154

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

2 061

2 236

Coût financier

 

 

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

33

-24

Prestations versées (obligatoire)

-1 699

-1 772

Taxes, charges administratives et primes

974

897

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses démographiques

671

-972

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

4 498

447

Dette actuarielle au 31/12/N

38 504

31 966

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

Coût des services

2 061

2 236

Charge / produit d'intérêt net

54

78

Impact en compte de résultat au 31/12/N

2 115

2 314

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

4 185

4 649

Ecart de change

 

 

Gains / (pertes) actuariels sur l'actif

118

61

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques (1)

671

-972

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières (1)

4 498

447

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

9 472

4 185

(1) Dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Variation de juste valeur des actifs

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

30 708

28 773

Ecart de change

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

920

819

Gains / (pertes) actuariels

-118

-61

Cotisations payées par l'employeur

2 641

2 973

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

33

-24

Taxes, charges administratives et primes

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 699

-1 772

Juste valeur des actifs au 31/12/N

32 485

30 708

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Position nette

 

 

Dette actuarielle fin de période

38 504

31 966

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

-32 485

-30 708

Position nette (passif) / actif fin de période

6 019

1 258

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

 

 

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N-1

 

1 258

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2014

31/12/2013

Taux d'actualisation (1)

de 1,45% à 1,74%

2,09%

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

de 2,45% à 2,49%

2,80%

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

de 2,00% à 4,70%

2,70%

Taux d'évolution des coûts médicaux

N.C 

2,00%

(1) Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) Suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Information sur les actifs des régimes Allocations d'actifs

En %

En montant

Actions

9,5%

3 086

Obligations

83,8%

27 237

Immobiliers

6,7%

2 162

Autres actifs

0,0%

 

 

Au 31 décembre 2014, les taux de sensibilité démontrent que :

- Une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement comprise dans une fourchette de 0.8 % et 6.10 % ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement comprise dans une fourchette de 0.9 % et 6.73 %

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2013-2015. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 16 536 K€.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 571 K€.

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces engagements sociaux (retraite) et assimilés s’élèvent à 6 019 K€ euros à la fin de l’exercice 2014.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31 décembre 2014 à 2 367 K€.

 

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Engagements donnés

8 359 188

8 755 410

Engagements de financement

1 021 794

1 339 058

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

35 945

204 699

. Engagements en faveur de la clientèle

985 849

1 134 359

. Ouverture de crédits confirmés

589 620

600 320

. Ouverture de crédits documentaires

2 102

2 820

. Autres ouvertures de crédits confirmés

587 518

597 500

. Autres engagements en faveur de la clientèle

396 229

534 039

Engagements de garantie

226 903

249 517

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

99 709

84 559

. Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

. Autres garanties

99 709

84 559

. Engagements d'ordre de la clientèle

127 194

164 958

. Cautions immobilières

45 558

81 326

. Autres garanties d'ordre de la clientèle

81 636

83 632

Autres engagements donnés (1)

7 110 491

7 166 835

Engagements reçus

6 625 170

6 866 246

Engagements de financement

405 152

983 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

405 152

983 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

6 220 018

5 883 094

. Engagements reçus d'établissements de crédit

372 053

407 863

. Engagements reçus de la clientèle

5 847 965

5 475 231

. Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

767 559

666 448

. Autres garanties reçues

5 080 406

4 808 783

(1) Dont 625 575 milliers d’euros relatifs à la garantie globale (Switch) mise en place le 2 janvier 2014, en amendement de la garantie précédente octroyée le 23 décembre 2011 pour 384 768 milliers d’euros.

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2014

31/12/2013

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

6 484 916

6 782 067

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

3 800

 

Autres dépôts de garantie

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

 

 

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

6 488 716

6 782 067

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

 

Créances apportées en garantie :

Au cours de l’année 2014, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 6 484 916 milliers d’euros de créances en garantie dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 6 782 067 milliers d’euros en 2013. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

- 4 110 000 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France, contre 4 255 226 milliers d’euros en 2013 ;

- 873 428 milliers d’euros de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 800 025 milliers d’euros en 2013 ;

- 1 501 489 milliers d’euros de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 603 161 milliers d’euros en 2013.

- En raison de l’arrivée à maturité de l’ensemble des opérations de refinancement auprès de la SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), aucune créance n’est apportée en garantie à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF, contre 123 655 milliers d’euros en 2013.

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis

 

Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté.

 

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Principes retenus par le Groupe

Les reclassements hors de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et de la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

 

– Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré en 2014 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

Actifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

16 515 120

16 785 985

0

16 785 985

0

Créances sur les établissements de crédit

2 183 559

2 232 571

0

2 232 571

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

382 623

382 623

 

382 623

 

Comptes et prêts à terme

1 764 748

1 808 763

 

1 808 763

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

36 188

41 185

 

41 185

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

14 331 561

14 553 414

0

14 553 414

0

Créances commerciales

14 984

14 857

 

14 857

 

Autres concours à la clientèle

14 026 804

14 248 760

 

14 248 760

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 629

 

2 629

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

13 736

13 736

 

13 736

 

Comptes ordinaires débiteurs

273 432

273 432

 

273 432

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

687 485

740 550

740 550

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

359 730

391 970

391 970

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

327 755

348 580

348 580

 

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

17 202 605

17 526 535

740 550

16 785 985

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2013

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Prêts et Créances

16 402 788

16 636 146

0

16 609 562

26 584

Créances sur les établissements de crédit

2 335 873

2 396 029

0

2 396 029

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

348 688

348 688

 

348 688

 

Comptes et prêts à terme

1 950 997

2 006 135

 

2 006 135

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

36 188

41 206

 

41 206

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

14 066 915

14 240 117

0

14 213 533

26 584

Créances commerciales

18 912

18 739

 

18 739

 

Autres concours à la clientèle

13 680 228

13 855 455

 

13 855 455

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

10 780

10 780

 

10 780

26 584

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 609

 

2 609

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

38 719

36 863

 

10 279

 

Comptes ordinaires débiteurs

315 671

315 671

 

315 671

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

296 742

307 866

307 856

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

122 621

125 371

125 371

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

174 121

182 495

182 485

 

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

16 699 530

16 944 012

307 856

16 609 562

26 584

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Crédit Default Swaps (CDS). Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2014

Juste valeur au 31 décembre 2014

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

9 386 408

9 505 285

0

9 505 285

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

592

592

 

592

 

Comptes et emprunts à terme

9 385 816

9 504 693

 

9 504 693

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

5 879 801

5 567 869

0

5 567 869

0

Comptes ordinaires créditeurs

3 810 029

3 810 029

 

3 810 029

 

Comptes d'épargne à régime spécial

38 497

38 497

 

38 497

 

Autres dettes envers la clientèle

2 031 275

1 719 343

 

1 719 343

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

765 752

763 498

0

763 498

0

Dettes subordonnées

15 008

15 008

0

15 008

0

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

16 046 969

15 851 660

0

15 851 660

0

 

(en milliers d'euros)

Valeur au bilan au 31 décembre 2013

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix côté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste Valeur au Bilan

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

9 741 633

9 737 296

0

9 737 296

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

607

607

 

607

 

Comptes et emprunts à terme

9 741 026

9 736 689

 

9 736 689

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

5 492 376

5 110 212

0

5 110 212

0

Comptes ordinaires créditeurs

3 602 908

3 602 908

 

3 602 908

 

Comptes d'épargne à régime spécial

37 701

37 701

 

37 701

 

Autres dettes envers la clientèle

1 851 767

1 469 603

 

1 469 603

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

340 000

334 101

0

334 101

0

Dettes subordonnées

15 010

15 010

0

15 010

0

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

15 589 019

15 196 619

0

15 196 619

0

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de prix de Credit Default Swaps (CDS). Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit principalement des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Débit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre),

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d’un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du Groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le Groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

L’application d’IFRS 13 au sein de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a eu aucun impact sur les comptes.

 

– Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

 

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

315

0

315

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

315

 

315

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

84 215

 

84 215

 

Actifs financiers disponibles à la vente

338 785

121 146

217 639

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

254 570

121 146

133 424

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

84 215

 

84 215

 

Créances disponibles à la vente

0

 

0

 

Instruments dérivés de couverture

63 028

 

63 028

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

402 128

121 146

280 982

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Hors 483 105 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2).

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

152

0

152

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

152

 

152

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

301 940

160 102

141 838

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

217 160

160 098

57 062

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

84 780

4

84 776

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

77 091

 

77 091

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

379 183

160 102

219 081

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Hors 469 445 milliers d’euros de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 1.2)

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2014

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

315

0

315

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

315

 

315

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

237 988

0

237 988

0

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

238 303

0

238 303

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

152

0

152

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

152

 

152

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

141 995

0

141 995

0

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

142 147

0

142 147

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2014

 

11.1. Information sur les filiales

 

– Opérations de titrisation et fonds dédiés

Au 31/12/2014, 2 fonds dédiés consolidés font partie du périmètre du Groupe consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

- Le fonds dédié Financière PCA, contrôlé à 99,99%

Son total bilan s’élève à 133,5 M€ et son résultat ressort à 1,3 M€ au 31 décembre 2014.

- Le fonds dédié PCA LCR contrôlé à 99,99%

Son total bilan s’élève à 80,9 M€ et son résultat ressort à 0,9 M€ au 31 décembre 2014.

 

11.2. Composition du périmètre

 

Filiales

Méthode au 31 décembre 2014

% de contrôle

% d'intérêt

31/12/2014

31/12/2013

31/12/2014

31/12/2013

Caisse Régionale PCA

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

Caisses Locales

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

SASU PCA IMMO

Globale

100%

100%

100,00%

100,00%

Fonds dédié Financière PCA

Globale

99,99%

99,98%

99,99%

99,98%

Fonds dédié PCA LCR

Globale

99,99%

-

99,99%

-

 

12. Participations et entités structurées non consolidées

 

12.1. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement

 

Au 31 décembre 2014, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % sont les suivantes :

 

INFORMATIONS FINANCIERES

FILIALES ET PARTICIPATIONS

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue

(en %)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

(*)

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (*)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

S.A.S.U CREAZUR

EUR

1 000

-190

100.00%

1 000

810

 

 

10

-111

 

S.A.S. SOFIPACA

EUR

17 000

11 128

49.49%

13 393

13 393

 

 

10

1 121

526

S.A.S.SQUARE HABITAT PCA

EUR

6 267

-1 122

100.00%

7 534

4 350

3 512

 

6 999

-673

 

S.A.S.SQUARE HABITAT IMMO 9

EUR

723

885

100.00%

603

0

184

 

50

28

 

S.A.S.ESPARGILLIERE

EUR

133

676

75.01%

1 959

1 959

 

 

1 984

32

 

(*) : situation au 31/12/2013, sauf pour CREAZUR (31/12/2014)

 

12.2. Entités structurées non consolidées

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte ne détient aucune entité structurée non consolidée.

 

 

13. Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2014, sur :

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Cote d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe aux comptes consolidés, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions et des dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation.

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l’annexe aux comptes consolidés, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et les hypothèses retenues, et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans cette note de l’annexe aux comptes consolidés.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 

 

V. — Rapport de gestion

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

 

 

1501085

20/02/2015 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 299
Texte de l'annonce :

1500299

20 février 2015BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°22


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions

du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN.

N.A.F.: 6419Z.

 

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 décembre 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

140 208

Effets publics et valeurs assimilées

364 092

Créances sur les établissements de crédit

19 890

Opérations internes au Crédit Agricole

2 187 523

Créances sur la clientèle

14 208 389

Obligations et autres titres à revenu fixe

334 036

Actions et autres titres à revenu variable

251 124

Participations et autres titres détenus à long terme

602 998

Parts dans les entreprises liées

11 763

Immobilisations corporelles et incorporelles

127 455

Autres actifs

169 794

Comptes de régularisation

135 038

Total de l’actif

18 552 310

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 689

Opérations internes au Crédit Agricole

9 520 195

Comptes créditeurs de la clientèle

5 914 320

Dettes représentées par un titre

767 276

Autres passifs

59 346

Comptes de régularisation

350 145

Provisions pour risques et charges

164 083

Dettes subordonnées et titres participatifs

15 072

Fonds pour risques bancaires généraux

80 538

Capitaux propres hors FRBG

1 678 646

. Capital souscrit

83 209

. Primes d’émission

247 026

. Réserves

1 347 893

. Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 552 310

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 877 956

Engagements de financement

1 021 795

Engagements de garantie

852 478

Engagements sur titres

3 683

Engagements reçus :

6 628 887

Engagements de financement

405 152

Engagements de garantie

6 220 052

Engagements sur titres

3 683

 

 

1500299

07/11/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5095
Texte de l'annonce :

1405095

7 novembre 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN.

N.A.F. : 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 septembre 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

140 522

Effets publics et valeurs assimilées

416 304

Créances sur les établissements de crédit

25 095

Opérations internes au Crédit Agricole

2 158 033

Créances sur la clientèle

14 316 915

Obligations et autres titres à revenu fixe

346 613

Actions et autres titres à revenu variable

330 855

Participations et autres titres détenus à long terme

602 864

Parts dans les entreprises liées

13 548

Immobilisations corporelles et incorporelles

127 046

Autres actifs

220 666

Comptes de régularisation

157 714

Total de l’actif

18 856 175

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 691

Opérations internes au Crédit Agricole

10 119 661

Comptes créditeurs de la clientèle

5 760 373

Dettes représentées par un titre

571 581

Autres passifs

51 048

Comptes de régularisation

419 149

Provisions pour risques et charges

160 397

Dettes subordonnées et titres participatifs

15 491

Fonds pour risques bancaires généraux

77 138

Capitaux propres hors FRBG

1 678 646

. Capital souscrit

83 209

. Primes d’émission

247 026

. Réserves

1 347 893

. Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 856 175

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés :

1 893 266

. Engagements de financement

1 026 285

. Engagements de garantie

862 135

. Engagements sur titres

4 846

Engagements reçus :

6 655 908

. Engagements de financement

405 152

. Engagements de garantie

6 245 910

. Engagements sur titres

4 846

 

 

1405095

06/08/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4254
Texte de l'annonce :

1404254

6 août 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 juin 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

102 034

Effets publics et valeurs assimilées

414 762

Créances sur les établissements de crédit

22 641

Opérations internes au Crédit Agricole

1 670 847

Créances sur la clientèle

14 315 565

Obligations et autres titres à revenu fixe

347 182

Actions et autres titres à revenu variable

383 866

Participations et autres titres détenus à long terme

603 041

Parts dans les entreprises liées

13 285

Immobilisations corporelles et incorporelles

128 378

Autres actifs

194 529

Comptes de régularisation

174 838

Total de l’actif

18 370 968

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

10 063 467

Comptes créditeurs de la clientèle

5 449 527

Dettes représentées par un titre

506 813

Autres passifs

64 973

Comptes de régularisation

353 407

Provisions pour risques et charges

158 955

Dettes subordonnées et titres participatifs

15 350

Fonds pour risques bancaires généraux

77 138

Capitaux propres hors FRBG

1 678 650

. Capital souscrit

83 209

. Primes d’émission

247 030

. Réserves

1 347 893

. Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

18 370 968

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 996 870

. Engagements de financement

1 126 402

. Engagements de garantie

866 317

. Engagements sur titres

4 151

Engagements reçus

7 199 417

. Engagements de financement

966 152

. Engagements de garantie

6 229 114

. Engagements sur titres

4 151

 

 

1404254

07/05/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1723
Texte de l'annonce :

1401723

7 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 mars 2014

(En milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

82 146

Effets publics et valeurs assimilées

136 631

Créances sur les établissements de crédit

21 057

Opérations internes au Crédit Agricole

1 697 391

Créances sur la clientèle

14 156 306

Obligations et autres titres à revenu fixe

302 467

Actions et autres titres à revenu variable

230 907

Participations et autres titres détenus à long terme

589 128

Parts dans les entreprises liées

14 334

Immobilisations corporelles et incorporelles

126 189

Autres actifs

185 296

Comptes de régularisation

96 311

Total de l’actif

17 638 163

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 688

Opérations internes au Crédit Agricole

9 522 789

Comptes créditeurs de la clientèle

5 343 045

Dettes représentées par un titre

461 606

Autres passifs

81 605

Comptes de régularisation

311 173

Provisions pour risques et charges

158 259

Dettes subordonnées et titres participatifs

15 210

Fonds pour risques bancaires généraux

63 138

Capitaux propres hors FRBG

1 678 650

- Capital souscrit

83 209

- Primes d’émission

247 030

- Réserves

1 347 893

- Provisions réglementées et sub. d’investissement

518

Total du passif

17 638 163

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 994 132

- Engagements de financement

1 129 961

- Engagements de garantie

857 949

- Engagements sur titres

6 222

Engagements reçus

7 086 737

- Engagements de financement

983 152

- Engagements de garantie

6 097 363

- Engagements sur titres

6 222

 

 

1401723

02/05/2014 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1587
Texte de l'annonce :

1401587

2 mai 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan Cedex.

SIREN : 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

 

Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 27 mars 2014.

Partie A. — Comptes individuels au 31 décembre 2013

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 7 février 2014.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2013

(En milliers d’euros)

 

Actif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Opérations interbancaires et assimilées

 

248 232

446 585

Caisse, banques centrales

 

104 978

93 025

Effets publics et valeurs assimilées

5

124 640

126 541

Créances sur les établissements de crédit

3

18 614

227 019

Opérations internes au Crédit Agricole

3

2 354 779

1 623 036

Opérations avec la clientèle

4

13 911 092

13 001 967

Opérations sur titres

 

394 076

304 307

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

178 233

204 490

Actions et autres titres à revenu variable

5

215 843

99 817

Valeurs immobilisées

 

756 716

752 580

Participations et autres titres détenus à long terme

6-7

613 994

611 027

Parts dans les entreprises liées

6-7

13 379

13 415

Immobilisations incorporelles

7

16 877

16 952

Immobilisations corporelles

7

112 466

111 186

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de régularisation et actifs divers

 

312 400

347 017

Autres actifs

8

164 351

169 965

Comptes de régularisation

8

148 049

177 052

Total actif

 

17 977 295

16 475 492

 

Passif

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Opérations interbancaires et assimilées

 

2 688

223 123

Dettes envers les établissements de crédit

10

2 688

223 123

Opérations internes au Crédit Agricole

10

9 854 619

8 608 772

Comptes créditeurs de la clientèle

11

5 525 138

5 458 768

Dettes représentées par un titre

12

341 231

76 404

Comptes de régularisation et passifs divers

 

329 267

306 005

Autres passifs

13

74 440

64 355

Comptes de régularisation

13

254 827

241 650

Provisions et dettes subordonnées

 

172 770

163 206

Provisions

14

157 505

141 054

Dettes subordonnées

18

15 265

22 152

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

17

63 138

55 038

Capitaux propres hors FRBG

19

1 688 444

1 584 176

Capital souscrit

 

83 209

83 209

Primes d'émission

 

247 030

243 062

Réserves

 

1 247 698

1 148 345

Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

518

518

Report à nouveau

 

-254

0

Résultat de l'exercice

 

110 243

109 042

Total passif

 

17 977 295

16 475 492

 

Hors bilan au 31 décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

 

1 978 711

1 635 079

Engagements de financement

25

1 339 058

986 096

Engagements de garantie

25

634 285

646 339

Engagements sur titres

25

5 368

2 644

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Engagements reçus

 

6 871 620

6 393 378

Engagements de financement

25

983 152

1 153 152

Engagements de garantie

25

5 883 100

5 237 582

Engagements sur titres

25

5 368

2 644

 

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

28

567 550

574 191

Intérêts et charges assimilées

28

-263 896

-282 591

Revenus des titres à revenu variable

29

5 503

5 549

Commissions (produits)

30

213 887

214 102

Commissions (charges)

30

-27 443

-29 460

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

31

553

550

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

32

7 092

7 084

Autres produits d’exploitation bancaire

33

2 629

2 962

Autres charges d’exploitation bancaire

33

-419

-676

Produit net bancaire

 

505 456

491 711

Charges générales d’exploitation

34

-263 208

-263 374

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-17 562

-16 762

Résultat brut d'exploitation

 

224 686

211 575

Coût du risque

35

-32 651

-30 163

Résultat d'exploitation

 

192 035

181 412

Résultat net sur actifs immobilisés

36

-2 432

-3 480

Résultat courant avant impôt

 

189 603

177 932

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

37

-71 260

-60 318

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-8 100

-8 572

Résultat net de l'exercice

 

110 243

109 042

 

III. — Annexes

Note 1 - Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1 Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 55 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2013, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales, du réseau Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,18 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,58 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 6 022 703 actions propres au 31 décembre 2013, soit 0,24 % de son capital, contre 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A. où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33 % et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroir) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses Régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des certificats coopératifs d’investissement et des certificats coopératifs d’associées (CCI/CCA) émis par les Caisses Régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses Régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses Régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole S.A. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en Produit net bancaire dans la marge d’intérêt. En cas d’exercice de la garantie, l’indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales en résultat dans l’agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole S.A. dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

L’échéance des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, et le traitement comptable reste inchangé.

 

1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2013

 

Les évènements significatifs sur l’exercice de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont :

 

- Transmission universelle de patrimoine le 01/01/2013 de la SNC PATRIMOCAM (activité marchand de biens) au profit de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur générant 1M€ de sortie de titres de filiales. Boni de confusion non significatif ;

- Démarrage du TIE (Taux d’Intérêt Effectif) crédits GREEN le 27/05/2013 ;

- Dotations aux provisions de 2,9 M€ pour risques collectifs et de 8,9 M€ pour risques filières ;

- Dotation de 8,1 M€ au titre des Fonds pour Risques Bancaires Généraux ;

- Dotation pour dépréciation SACAM International en mars 2013 : 916 K€ ;

- Fusion-absorption par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le 22/11/2013, avec effet rétroactif au 01/01/2013, de 3 Caisses Locales : la Caisse Locale à Vocation Départementale des Alpes de Haute-Provence, la Caisse Locale à Vocation Départementale des Alpes Maritimes et la Caisse Locale à Vocation Départementale du Var ;

- Le montant du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi s’élève à 2,3 M€ (Cf. note 34) ;

- L’impact du relèvement de la majoration exceptionnelle de l’impôt sur les sociétés de 5 % à 10,7 % est de 3,9 M€ ;

- Le conseil d’administration a décidé le versement d’un supplément exceptionnel de l’intéressement, le montant de cette majoration est de 2,2 M€.

 

Note 2 - Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication par l’Etat français

Date de 1ere application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

Recommandation ANC Relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires pour les comptes annuels et les comptes consolidés établis selon les normes comptables françaises

07 novembre 2013

N° 2013-02

Par anticipation au 1er janvier 2013

Oui

 

2.1 Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit ;

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole ;

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors-bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

 

L‘application du règlement CRC 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.) afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité.

 

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, ou le report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés sortent des créances douteuses. Ils font l’objet d’une notation conformément aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont reclassés en créances douteuses dès le premier impayé.

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 12 944 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 14 622 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Sur ces prêts, des décotes sont comptabilisées pour un montant de 190 milliers d’euros.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

- Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

- Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses, l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sur créances douteuses sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation du fait du passage du temps étant inscrits dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté, au passif de son bilan, des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors-bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

 

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

 

Passage en perte

L'appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2 Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat.

Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 Créances et engagements par signature – Dépréciations au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention envisagé afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influencer la gestion de cette dernière en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

- du portefeuille de transaction vers le portefeuille d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance.

- du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré, en 2013, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3 Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement théorique

Durée d’amortissement utilisé

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros œuvre

40 à 80 ans

25 ans

Second œuvre

20  à 40 ans

25 ans

Installations techniques

10  à 25 ans

10 ans

Agencements

5  à 15 ans

5  à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celles-ci incluent notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables et emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés, la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d'émission.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses Régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du CRC 2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l'incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des fonds pour risques bancaires généraux à hauteur de 63 M€ qui se décomposent ainsi :

 

- provision propre assureur pour 6,2 M€

- provision risques activité crédit pour 56,8 M€

 

2.8 Opérations sur les instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04  modifiée de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution (ex Commission Bancaire).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé, assimilé, de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

 

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9 Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres de placement, d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l'effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.

 

Une provision peut cependant être constituée lorsque l’on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89-01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'établit à 27 K€.

 

2.10 Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le hors-bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe à la note 23.

 

2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 28 juin 2013.

 

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique, à compter du 1er.janvier 2013, la recommandation 2013-02 de l’Autorité des normes comptables du 07 novembre 2013 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

En application de cette recommandation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a opté pour la méthode 2 de la recommandation 2013-02 qui prévoit notamment la comptabilisation des profits ou pertes constatées au titre des modifications des régimes à prestations définies au moment où se produit la réduction ou la liquidation.

 

La recommandation autorise également la comptabilisation des écarts actuariels selon la méthode du corridor ou selon toute autre méthode conduisant à les comptabiliser plus rapidement en résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de reconnaitre les écarts actuariels à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée de vie active moyenne résiduelle du personnel bénéficiant du régime, par conséquent le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- majoré des profits actuariels (minorée des pertes actuarielles) restant à étaler,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Cette reconnaissance des écarts actuariels a donné lieu à la constatation d’un report à nouveau négatif pour une montant de 254 K€.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13 Stock-options et souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise

 

Souscriptions d’actions dans le cadre du plan d’Epargne Entreprise

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise, avec une décote maximum de 20 %, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.14 Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

2.15 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 % ainsi que la majoration exceptionnelle d'impôt sur les sociétés de 10,7 % due par les entreprises réalisant un chiffre d'affaires supérieur à 250 millions d’euros.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

En raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du Code Général des Impôts) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

Note - Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle

 

Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

3 976

 

 

 

3 976

 

3 976

2 858

à terme

11 420

132

377

 

11 929

5

11 934

221 444

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

0

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Prêts subordonnés

 

 

 

2 688

2 688

16

2 704

2 717

Total

15 396

132

377

2 688

18 593

21

18 614

227 019

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

18 614

227 019

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

355 309

 

 

 

355 309

42

355 351

39 173

Comptes et avances à terme

463 255

157 835

554 335

763 643

1 939 068

26 848

1 965 916

1 550 352

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

 33 500

33 500

12

33 512

33 511

Total

818 564

157 835

554 335

797 143

2 327 877

26 902

2 354 779

1 623 036

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

2 354 779

1 623 036

Total

 

 

 

 

 

 

2 373 393

1 850 055

 

- Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 36 188 milliers d’euros.

- Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 48 047 milliers d’euros.

- Pas de créances sur les établissements de crédit éligibles au refinancement de la banque centrale.

- Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4 - Opérations avec la clientèle

 

4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Créances commerciales

18 676

236

 

 

18 912

160

19 072

15 141

Autres concours à la clientèle

596 077

964 215

3 717 109

8 413 417

13 690 818

74 233

13 765 051

12 942 436

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

305 073

 

 

 

305 073

2 102

307 175

224 504

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-180 206

-180 113

Valeur nette au bilan

919 826

964 451

3 717 109

8 413 417

14 014 803

76 494

13 911 092

13 001 967

 

- Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 10 780 milliers d’euros

- Parmi les créances sur la clientèle 3 981 251 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2013 contre 3 849 648 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

- Les encours restructurés au 31 décembre 2013 s’élèvent à 12 944 milliers d’euros contre 14 622 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

8 191 687

123 676

25 292

63 156

22 376

7 079 424

106 407

21 577

56 974

19 377

Autres professionnels

1 862 103

85 335

26 130

50 961

24 712

1 831 656

85 368

27 019

54 446

26 189

Clientèle financière

142 953

1 241

773

904

773

133 389

1 182

679

856

679

Entreprises

1 889 639

80 103

28 735

52 262

28 122

2 134 496

85 061

29 586

55 788

29 192

Collectivités publiques

1 615 361

292

17

159

17

1 628 753

145

17

45

17

Agriculteurs

311 169

16 683

6 307

12 436

6 183

305 444

15 046

6 971

11 715

6 857

Autres agents économiques

78 386

395

234

328

220

68 919

303

217

288

217

Total

14 091 298

307 725

87 488

180 206

82 403

13 182 081

293 512

86 066

180 112

82 528

 

Note 5 - Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

122 621

122 621

125 083

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

 

 

2 019

2 019

1 458

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

124 640

124 640

126 541

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

5 033

 

174 121

179 154

209 611

Autres émetteurs

 

 

 

 

0

 

dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

19

 

2 546

2 565

2 326

Dépréciations

 

-2 488

 

-998

-3 486

-7 447

Valeur nette au bilan

0

2 564

0

175 669

178 233

204 490

Actions et autres titres à revenu variable

 

215 071

800

 

215 871

99 838

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

-3

-25

 

-28

-21

Valeur nette au bilan

0

215 068

775

0

215 843

99 817

Total

0

217 632

775

300 309

518 716

430 848

Valeurs estimatives

0

219 655

775

307 867

528 297

450 224

(1) : Dont 404milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 3décembre 201et 545milliers d'euros au 3décembre 2012

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 2 041 milliers d’euros au 31 décembre 2013, contre 8 021 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 12 244 milliers d’euros au 31 décembre 2013, contre 15 408 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Administration et banques centrales (y compris Etats)

 

 

Etablissements de crédit

130 919

160 880

Clientèle financière

244 753

129 169

Collectivités locales

 

 

Entreprises, assurances et autres clientèles

19 353

19 399

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

395 025

309 448

Créances rattachées

2 565

2 326

Dépréciations

-3 514

-7 468

Valeur nette au bilan

394 076

304 307

 

5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

179 153

122 621

215 871

517 645

209 611

125 084

99 838

434 533

dont titres cotés

174 125

122 621

 

 

204 583

125 084

 

 

dont titres non cotés (1)

5 028

 

215 871

220 899

5 028

 

99 838

104 866

Créances rattachées

2 565

2 019

 

4 584

2 326

1 458

 

3 784

Dépréciations

-3 486

 

-28

-3 514

-7 447

 

-21

-7 468

Valeur nette au bilan

178 233

124 640

215 843

518 716

204 490

126 541

99 817

430 848

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français : 2184milliers d’euros

dont OPCVM français de capitalisation 1682milliers d’euros

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 502milliers d’euros. Leur valeur estimative au 3décembre 201s’élève à 594milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2013 :

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

160 042

160 098

OPCVM obligataires

 

 

OPCVM actions

800

775

OPCVM autres

55 029

56 949

Total

215 871

217 821

 

5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

2 510

11 038

89 230

76 375

179 153

2 565

181 719

211 938

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

-3 486

-7 447

Valeur nette au bilan

2 510

11 038

89 230

76 375

179 153

2 565

178 233

204 490

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

43 749

78 872

122 621

2 019

124 640

126 542

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

43 749

78 872

122 621

2 019

124 640

126 542

 

Note - Titres de participation et de filiales

 

Informations financières

Filiales et participations

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en %)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

596 504

581 799

37 602

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

14 500

11 859

1 500

 

 

 

 

S.A.S.U. PCA IMMO

EUR

13 500

-2 636

100,00%

13 500

10 859

1 500

 

377

-309

 

S.A.S.U. CREAZUR

EUR

1 000

-80

100,00%

1 000

1 000

 

 

4

-78

 

- Autres titres de participations

 

 

 

 

582 004

569 940

36 102

 

 

 

 

S.N.C. CA TITRES

EUR

15 245

35 934

1,93%

1 119

1 119

 

 

112 615

3 901

 

S.A.S. SACAM IMMOBILIER

EUR

136 759 (1)

-6

3,15%

4 304

4 304

 

 

0

-3

 

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

725 471

903

2,79%

20 351

20 234

9 518

 

48 243

927

 

S.A.S. SACAM FIA-NET EUROPE

EUR

47 185

-14 318

4,15%

1 957

1 076

 

 

 

-10

 

S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS

EUR

62 558

6 938

2,90%

2 100

2 100

 

 

2 693

868

 

S.A.S. SACAM AVENIR

EUR

113 463

-48

3,66%

4 166

4 166

 

 

4

-17

 

S.A.S. SOFIPACA

EUR

17 000

14 257

49,49%

10 394

10 394

 

 

13

7 096

2 103

S.A.S. RUE LA BOETIE

EUR

2 480 628

14 890 717

2,78%

511 235

511 235

26 584

 

99 341

-3 361

 

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

22 510

1 144

3,14%

1 404

744

 

 

467

457

 

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

631 828

-109 973

2,77%

24 974

14 568

 

 

269 615

-109 800

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

3 854

3 223

762

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

3 854

3 223

762

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

600 358

585 022

38 364

0

 

 

 

(1) Valeur du capital après augmentation de capital de décembre 2013

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

14 500

11 859

15 691

13 415

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

1 500

1 500

 

 

Créances rattachées

20

20

 

 

Dépréciations

-2 641

 

-2 276

 

Valeur nette au bilan

13 379

13 379

13 415

13 415

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

585 858

683 849

581 400

724 669

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

36 863

36 864

37 090

37 089

Créances rattachées

305

305

142

142

Dépréciations

-12 695

 

-11 275

 

Sous-total titres de participation

610 331

721 018

607 357

761 900

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 648

3 691

3 648

3 676

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

15

15

22

22

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 663

3 706

3 670

3 698

Valeur nette au bilan

613 994

724 724

611 027

765 598

Total des titres de participation

627 373

738 104

624 442

779 013

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

604 006

699 499

600 739

741 760

Titres cotés

 

 

 

 

Total

604 006

699 499

600 739

741 760

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

Note 7 - Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières

 

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2013

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

15 691

 

-1 191

 

14 500

Avances consolidables

 

1 500

 

 

1 500

Créances rattachées

 

20

 

 

20

Dépréciations

-2 276

-365

 

 

-2 641

Valeur nette au bilan

13 415

1 155

-1 191

0

13 379

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

581 400

4 677

-219

 

585 858

Avances consolidables

37 091

 

-228

 

36 863

Créances rattachées

142

5 278

-5 115

 

305

Dépréciations

-11 276

-1 591

172

 

-12 695

Sous-total titres de participation

607 357

8 364

-5 390

0

610 331

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 648

 

 

 

3 648

Avances consolidables

 

 

 

 

0

Créances rattachées

22

15

-22

 

15

Dépréciations

 

 

 

 

0

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 670

15

-22

0

3 663

Valeur nette au bilan

611 027

8 379

-5 412

0

613 994

Total

624 442

9 534

-6 603

0

627 373

 

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2013

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

270 312

18 714

-883

3

288 146

Amortissements et dépréciations

-159 127

-17 396

853

-10

-175 680

Valeur nette au bilan

111 186

1 317

-30

-7

112 466

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

35 256

91

 

 

35 347

Amortissements et dépréciations

-18 304

-166

 

 

-18 470

Valeur nette au bilan

16 952

-76

0

0

16 877

Total

128 138

1 241

-30

-7

129 343

 

Note 8 - Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

2 307

2 970

Comptes de stock et emplois divers

1 976

1 066

Débiteurs divers

159 618

165 808

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

450

121

Valeur nette au bilan

164 351

169 965

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

83 809

104 640

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

2

5

Charges constatées d'avance

1 438

831

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

17 576

21 070

Autres produits à recevoir

42 980

44 548

Charges à répartir

82

104

Autres comptes de régularisation

2 163

5 855

Valeur nette au bilan

148 049

177 052

Total

312 400

347 017

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

Note 9 - Dépréciations inscrites en déduction de l’actif

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2013

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2013

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

180 113

49 328

-46 608

-2 627

 

180 206

Sur opérations sur titres

7 468

59

-4 014

 

1

3 514

Sur valeurs immobilisées

13 551

1 958

-172

 

 

15 337

Sur autres actifs

3 328

285

-568

 

537

3 582

Total

204 460

51 630

-51 362

-2 627

538

202 639

 

Note 10 - Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

 

 

 

 

0

 

0

 

· à terme

 

2 688

 

 

2 688

 

2 688

223 123

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

0

2 688

0

0

2 688

0

2 688

223 123

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

32 577

 

 

 

32 577

 

32 577

21 556

Comptes et avances à terme

2 506 473

2 020 988

3 556 222

1 713 011

9 796 694

25 348

9 822 042

8 587 217

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

2 539 050

2 020 988

3 556 222

1 713 011

9 829 271

25 348

9 854 619

8 608 772

Total

2 539 050

2 023 676

3 556 222

1 713 011

9 831 959

25 348

9 857 307

8 831 896

 

Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale.

 

Note 11 - Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 603 181

 

 

 

3 603 181

43

3 603 224

3 383 033

Comptes d'épargne à régime spécial :

37 701

0

0

0

37 701

 

37 701

35 238

· à vue

37 701

 

 

 

37 701

 

37 701

35 238

· à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

336 380

329 891

1 178 030

15 044

1 859 345

24 868

1 884 213

2 040 496

· à vue

26 808

 

 

 

26 808

 

26 808

24 182

· à terme

309 572

329 891

1 178 030

15 044

1 832 537

24 868

1 857 405

2 016 314

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

3 977 262

329 891

1 178 030

15 044

5 500 227

24 911

5 525 138

5 458 768

 

11.3 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Particuliers

3 043 473

3 192 106

Agriculteurs

160 207

159 710

Autres professionnels

507 556

518 127

Clientèle financière

34 255

37 242

Entreprises

1 535 315

1 335 702

Collectivités publiques

30 139

14 871

Autres agents économiques

189 282

176 493

Total en principal

5 500 227

5 434 251

Dettes rattachées

24 911

24 519

Valeur au bilan

5 525 138

5 458 770

 

Note 12 - Dettes représentées par un titre

 

12.1 Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Bons de caisse

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables

30 000

310 000

 

 

340 000

1 231

341 231

76 404

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

30 000

310 000

0

0

340 000

1 231

341 231

76 404

 

Note 13 - Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

 

 

Comptes de règlement et de négociation

 

6

Créditeurs divers

72 014

62 037

Versements restant à effectuer sur titres

2 426

2 312

Valeur au bilan

74 440

64 355

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

18 876

24 003

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

556

Produits constatés d'avance

117 551

119 421

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

14 508

14 802

Autres charges à payer

79 141

81 712

Autres comptes de régularisation

24 750

1 157

Valeur au bilan

254 827

241 650

Total

329 267

306 005

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 - Provisions

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2013

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2013

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

2 127

 

 

-648

255

1 734

Provisions pour autres engagements sociaux

1 421

254

-164

 

-1

1 510

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

2 103

977

 

-569

-1

2 510

Provisions pour litiges fiscaux (1)

 

108

 

 

 

108

Provisions pour autres litiges

17 828

4 120

-1 820

-591

 

19 537

Provisions pour risques de crédit (2)

91 519

12 671

 

-800

 

103 390

Provisions pour impôts

 351

9

-176

 

1

185

Provisions sur participations (3)

 

500

 

 

 

500

Provisions pour risques opérationnels (4)

3 337

 

 

 

 

3 337

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (5)

6 468

1 676

 

-182

 

7 962

Autres provisions

15 900

19 617

-18 408

-396

19

16 732

Valeur au bilan

141 054

39 932

-20 568

-3 186

273

157 505

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations …

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(5) Voir note 1ci-après

 

Note 15 - Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

361 346

191 228

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

498 277

529 896

Ancienneté de plus de 10 ans

729 465

797 008

Total plans d'épargne-logement

1 589 087

1 518 131

Total comptes épargne-logement

195 412

193 400

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 784 499

1 711 532

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement

7 087

9 230

Comptes épargne-logement

21 082

24 988

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

28 169

34 218

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-94

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-1 255

-16

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 613

-6 270

Total plans d'épargne-logement

-7 962

-6 286

Total comptes épargne-logement

 

-182

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-7 962

-6 468

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2013

Dotations

Reprises

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

-6 286

-1 676

 

-7 962

Comptes épargne-logement :

-182

 

182

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-6 468

-1 676

182

-7 962

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2013 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin de refléter les conditions actuelles de marché.

 

Note 16 - Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Définitions :

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dette actuarielle au 31/12/N-1

31 154

26 124

Coût des services rendus sur l'exercice

2 236

1 825

Coût financier

897

1 295

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-24

304

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 772

-1 283

(Gains) / pertes actuariels

-525

2 889

Dette actuarielle au 31/12/N

31 966

31 154

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Coût des services rendus

2 236

1 825

Coût financier

897

1 295

Rendement attendu des actifs

-819

-809

Coût des services passés

 

31

Amortissement des (Gains) / pertes actuariels net (1)

12

 

(Gains) / pertes sur réductions et liquidations de régimes

 

 

(Gains) / pertes du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 326

2 342

(1) Les écarts actuariels ont été comptabilisés immédiatement en résultat jusqu’au 31 décembre 2012. Depuis le 1er janvier 2013, ils sont enregistrés au cours de l’exercice suivant leur détermination de façon étalée sur la durée de vie active résiduelle moyenne.

 

Variations de juste valeur des actifs et des droits à remboursement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

28 773

24 647

Rendement attendu des actifs

819

809

Gains / (pertes) actuariels

-61

-998

Cotisations payées par l'employeur

2 973

5 294

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

-24

304

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 772

-1 283

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

30 708

28 773

 

Composition des actifs des régimes

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurance éligibles.

 

Variations de la provision

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dette actuarielle au 31/12/N

31 966

31 154

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Gains et (pertes) actuariels restant à étaler (1)

475

 

Juste valeur des actifs fin de période

-30 708

-28 773

Position nette (passif) / actifs au 31/12/N

1 734

2 381

 

Les écarts actuariels ont été comptabilisés immédiatement en résultat jusqu’au 31 décembre 2012. Depuis le 1er janvier 2013, ils sont enregistrés au cours de l’exercice suivant leur détermination de façon étalée sur la durée de vie active résiduelle moyenne.

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs du régime est égal à 2,70 %.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Le taux d’actualisation utilisé se situe entre 2,09 % et 3,05 % selon le type de contrat.

 

Au 31 décembre 2013, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- Une variation de plus 50bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement entre 0,63 % et 3,17 %;

- Une variation de moins de 50bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement entre 1,02 % et 3,38 %.

 

Note 17 - Fonds pour risques bancaires généraux

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Fonds pour risques bancaires généraux

63 138

55 038

Valeur au bilan

63 138

55 038

 

Note 18 - Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

≤ 3mois

>3mois

1an

>an

ans

>ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

 

0

193

193

7 079

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

Valeur au bilan

0

0

0

15 000

15 000

265

15 265

22 152

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > ans

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 753 milliers d’euros au 31 décembre 2013 contre 796 milliers d’euros au 31 décembre 2012.

 

Note 1- Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital (1)

Réserve légale

Réserve statutaire

Primes, autres réserves et report à nouveau

Ecarts conversion/

réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2011

83 209

734 351

 

552 897

 

946

114 615

1 486 018

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2011

 

 

 

 

 

 

-10 456

-10 456

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

78 120

 

26 039

 

-428

 

103 731

Affectation du résultat social 2011

 

 

 

 

 

 

-104 159

-104 159

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2012

 

 

 

 

 

 

109 042

109 042

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

0

Solde au 31 décembre 2012

83 209

812 471

0

578 936

0

518

109 042

1 584 176

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2012

 

 

 

 

 

 

 -9 885

-9 885

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

74 367

 

28 952

 

 

 

103 319

Affectation du résultat social 2012

 

 

 

 

 

 

-99 157

-99 157

Report à nouveau débiteur

 

 

 

-254

 

 

 

-254

Résultat de l’exercice 2013

 

 

 

 

 

 

110 243

110 243

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

0

Solde au 31 décembre 2013

83 209

886 838

0

607 635

0

518

110 243

1 688 444

(1) Dont 20 802K€ : Certificats Coopératifs d'Association souscrits par Crédit Agricole S.A.

 

Une variation d’un montant de 254 milliers d’euros est due au changement de méthode suite à l’application de la recommandation ANC 2013-02 du 07 novembre 2013 au 1er janvier 2013 relative au changement de détermination de la provision des écarts actuariels.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 01/01/2013

Nombre de titres émis

Réduction de capital – Titres auto détenus

Nombre de titres au 31/12/2013

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d’investissements (CCI)

0

 

 

0

0%

 

Certificats Coopératifs d’associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75%

 

Dont 55 Caisses Locales

4 160 448

 4 160 173

-4 160 173

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

Total

5 547 286

4 160 173

-4 160 173

5 547 286

100%

0%

La valeur nominale des titres est de 1€ (quinze euros) et le montant total du capital est 820K€

 

Note 20 - Composition des fonds propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Capitaux propres

1 688 444

1 584 176

Fonds pour risques bancaires généraux

63 138

55 038

Dettes subordonnées et titres participatifs

15 265

22 152

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 766 847

1 661 366

 

Note 21 - Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2013

Solde au 31/12/2012

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

92 523

66 483

Sur les établissements de crédit et institutions financières

92 523

66 483

Sur la clientèle

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

623

210

Sur les établissements de crédits et institutions financières

623

210

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

 

Engagements donnés

0

0

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

 

 

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

Note 22 - Opérations de change, prêts et emprunts en devises

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

14 693

14 683

16 913

16 904

Devises

7 276

7 276

8 361

8 361

Euros

7 417

7 407

8 552

8 543

Prêts et emprunts en devises

0

0

0

0

Total

14 693

14 683

16 913

16 904

 

Note 23 - Opérations sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

6 671 430

28 388

6 699 818

5 875 734

Opérations sur marchés organisés (1)

48 430

0

48 430

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

48 430

 

48 430

 

Opérations de gré à gré (1)

6 623 000

28 388

6 651 388

5 875 734

Swaps de taux d'intérêt

6 623 000

28 388

6 651 388

5 875 734

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

277 619

3 360

280 979

343 095

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

277 619

3 360

280 979

343 095

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

277 619

1 680

279 299

343 095

Vendus

 

1 680

1 680

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

6 949 049

31 748

6 980 797

6 218 829

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

23.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de à ans

> ans

≤ 1an

de à ans

> ans

≤ 1an

de à ans

> ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

1 771 116

3 208 322

1 671 950

1 771 116

3 208 322

1 671 950

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

158 360

122 619

 

158 360

122 619

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

48 430

0

0

 

 

 

48 430

 

 

Sous total

1 819 546

3 366 682

1 794 569

1 771 116

3 366 682

1 794 569

48 430

0

0

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

29 376

0

0

29 376

 

 

 

 

 

Sous total

29 376

0

0

29 376

0

0

0

0

0

Total

1 848 922

3 366 682

1 794 569

1 800 492

3 366 682

1 794 569

48 430

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Dont opérations effectuées de gré à gré

Dont opérations sur marchés organisés et assimilés

≤ 1an

de à ans

> ans

≤ 1an

de à ans

> ans

≤ 1an

de à ans

> ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

562 500

3 050 727

2 262 507

562 500

3 050 727

2 262 507

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

145 000

198 095

 

145 000

198 095

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

562 500

3 195 727

2 460 602

562 500

3 195 727

2 460 602

0

0

0

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

33 211

607

0

33 211

607

 

 

 

 

Sous total

33 211

607

0

33 211

607

0

0

0

0

Total

595 711

3 196 334

2 460 602

595 711

3 196 334

2 460 602

0

0

0

 

23.2 Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

-64 366

6 651 388

-104 374

5 875 734

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

47

280 979

63

343 095

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

48 430

 

 

Sous total

-64 319

6 980 797

-104 311

6 218 829

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

29 376

 

33 817

Sous total

0

29 376

0

33 817

Total

-64 319

7 010 173

-104 311

6 252 647

 

23.3 Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

5 000

6 895 619

28 388

 

Note 24 - Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s’appuie sur :

 

- une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.

- les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s’appliquant aux divers opérateurs de l’établissement. Ce principe de fixation d’une limite d’engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n’appartenant pas à l’OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d’opérations et d’interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement.

- des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d’une limite maximale d’engagement incluant l’ensemble des opérations.

L’exposition de l’établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d’intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.

 

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

77 243

39 078

116 321

103 113

52 887

156 000

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

77 243

39 078

116 321

103 113

52 887

156 000

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

77 243

39 078

116 321

103 113

52 887

156 000

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

77 243

39 078

116 321

103 113

52 887

156 000

Incidences des accords de compensation et de collatérisation

 

 

0

 

 

0

Total après effet des accords de compensation et de collatérisation

77 243

39 078

116 321

103 113

52 887

156 000

* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

Note 25 - Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

1 978 711

1 635 079

Engagements de financement

1 339 058

986 096

Engagements en faveur d'établissements de crédit

204 699

 

Engagements en faveur de la clientèle

1 134 359

986 096

- Ouverture de crédits confirmés

600 320

625 462

. Ouverture de crédits documentaires

2 820

3 123

. Autres ouvertures de crédits confirmés

597 500

622 339

- Autres engagements en faveur de la clientèle

534 039

360 634

Engagements de garantie

634 285

646 339

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

469 327

453 696

- Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

469 327

453 696

Autres garanties

 

 

Engagements d'ordre de la clientèle

164 958

192 643

- Cautions immobilières

81 326

108 423

- Autres garanties d'ordre de la clientèle

83 632

84 220

Engagements sur titres

5 368

2 644

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

5 368

2 644

Engagements reçus

6 871 620

6 393 378

Engagements de financement

983 152

1 153 152

Engagements reçus d'établissements de crédit

983 152

1 153 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

5 883 100

5 237 582

Engagements reçus d'établissements de crédit

407 869

581 983

Engagements reçus de la clientèle

5 475 231

4 655 599

- Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

666 448

550 153

- Autres garanties reçues

4 808 783

4 105 446

Engagements sur titres

5 368

2 644

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

5 368

2 644

 

Les engagements de garantie Switch s’élèvent à 384 768 milliers d’euros au 31/12/2013.

 

Note 26 - Actifs donnés et reçus en garantie

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à la BDF, SFEF, Covered Bonds, CRH et FCT Evergreen s’élèvent à un montant global de 6 782 067 milliers d’euros.

 

Note 27 - Engagements donnés aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s’élèvent à 4 255 226 milliers d’euros.

 

Note 28 - Produits nets d’intérêts et revenus assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 788

3 945

Sur opérations internes au Crédit Agricole

67 637

68 937

Sur opérations avec la clientèle

487 207

490 664

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 894

10 621

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur dettes représentées par un titre

24

24

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Intérêts et produits assimilés

567 550

574 191

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 217

-2 680

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-157 636

-207 559

Sur opérations avec la clientèle

-73 272

-61 072

Charge nette sur opérations de macro-couverture

 

 

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-29 213

-9 777

Sur dettes représentées par un titre

-2 558

-1 503

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Intérêts et charges assimilées

-263 896

-282 591

Total produits nets d'intérêts et revenus assimilés (1)

303 654

291 600

(1) Le montant des produits nets d'intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 3décembre 201est de 27milliers d'euros, il était de 74milliers d'euros au 3décembre 2012

 

Note 29 - Revenus des titres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres de placement

105

285

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

10 521

10 046

Opérations diverses sur titres

24

24

Intérêts sur créances douteuses

268

290

Revenus des titres à revenus fixes

10 918

10 645

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

5 503

5 549

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

5 503

5 549

Total des revenus sur titres

16 421

16 195

 

Note 30 - Produit net des commissions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

237

-8

229

289

-9

280

Sur opérations internes au crédit agricole

27 486

-12 530

14 956

26 657

-13 447

13 210

Sur opérations avec la clientèle

59 756

-849

58 907

58 321

-888

57 433

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

166

 

166

196

 

196

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

 

 

0

 

 

0

Sur prestations de services financiers (1)

125 895

-13 733

112 162

128 067

-14 632

113 435

Provision pour risques sur commissions

348

-322

26

572

-484

88

Total produit net des commissions

213 887

-27 443

186 444

214 102

-29 460

184 642

(1) dont prestations d'assurance-vie : 196milliers d'euros

 

Note 31 - Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Solde des opérations sur titres de transaction

2

-5

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

551

555

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

 

 

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

553

550

 

Note 32 - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

 

-7

Reprises de dépréciations

6

849

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

6

842

Plus-values de cession réalisées

7 094

6 573

Moins-values de cession réalisées

 

-258

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

7 094

6 315

Frais d'acquisition

 

-55

Solde des opérations sur titres de placement

7 100

7 103

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-7

-18

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-7

-18

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Frais d'acquisition

-1

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

-8

-18

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

7 092

7 084

 

Note 33 - Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits divers

2 629

2 962

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises provisions

 

 

Autres produits d'exploitation bancaire

2 629

2 962

Charges diverses

-190

-452

Quote part des opérations faites en commun

-229

-224

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

 

 

Autres charges d'exploitation bancaire

-419

-676

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 210

2 286

 

Note 34 - Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

-90 301

-89 929

Charges sociales :

-43 898

-48 890

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

-12 423

-14 663

Intéressement et participation

-18 741

-16 356

Impôts et taxes sur rémunérations

-18 348

-15 758

Total des charges de personnel

-171 288

-170 933

Refacturation et transferts de charges de personnel

4 509

4 233

Frais de personnel nets

-166 780

-166 700

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

-12 229

-13 520

Services extérieurs et autres frais administratifs

-86 080

-86 096

Total des charges administratives

-98 309

-99 616

Refacturation et transferts de charges administratives

1 881

2 942

Frais administratifs nets

-96 428

-96 674

Charges générales d'exploitation

-263 208

-263 374

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

Suite à la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (conformément à l’article 244 quater C du Code Général des Impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté en déduction de ses charges de frais de personnel, au niveau de la rubrique «  Charges sociales » un montant de 2 315 milliers d’euros au 31 décembre 2013.

 

Effectif moyen

 

Catégories de personnel

31/12/2013

31/12/2012

Cadres

484

504

Non cadres

1 778

1 757

Total

2 262

2 261

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2013 à 2 368 milliers d’euros.

 

Note 35 - Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux provisions et dépréciations

-59 460

-96 223

Dépréciations de créances douteuses

-41 469

-54 667

Autres provisions et dépréciations

-17 991

-41 556

Reprises de provisions et dépréciations

47 738

79 217

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

43 096

30 687

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

4 642

48 530

Variation des provisions et dépréciations

-11 722

-17 006

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-2 741

-2 528

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-19 760

-10 625

Décote sur prêts restructurés

-118

-494

Récupérations sur créances amorties

1 691

490

Autres pertes

 

 

Coût du risque

-32 651

-30 163

(1) Dont 10 882 milliers utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 7 034 milliers utilisés en couverture de pertes sur créances douteuse non compromises

(2) Dont 1 844 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 129 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 10 882 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

Note 36 - Résultat net sur actifs immobilisés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-2 458

-11 123

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 458

-11 123

Reprises de dépréciations

172

7 494

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

172

7 494

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 286

-3 629

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 286

-3 629

Plus-values de cessions réalisées

13

93

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

13

93

Moins-values de cessions réalisées

-131

-66

Sur titres d'investissement

 

-19

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-131

-47

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

-118

27

Sur titres d'investissement

0

-19

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-118

46

Solde en perte ou en bénéfice

-2 404

-3 602

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

1

283

Moins-values de cessions

-29

-161

Solde en perte ou en bénéfice

-28

122

Résultat net sur actifs immobilises

-2 432

-3 480

 

Note 37 - Impôt sur les bénéfices et dotations-reprises de FRBG et provisions réglementées

 

Impôt sur les bénéfices

 

(en milliers d'euros)

2013

2012

Dotations/Reprises nettes aux provisions

-70

-292

Impôts sur les bénéfices

71 330

60 610

Total

71 260

60 318

 

Dotations-reprises de FRBG et Provisions Réglementées

 

(en milliers d'euros)

2013

2012

Dotations / reprises sur Risque Crédit non avéré

8 100

9 000

Dotations / reprises sur autres FRBG

 

0

Dotations / reprises sur provisions réglementées

 

-428

Total

8 100

8 572

 

Note 38 –Affectation des résultats

 

(en euros)

Bénéfice

110 243 432,97

Report à nouveau changement de méthode

-254 001,00

Intérêts aux parts aux caisses locales

-1 528 964,71

Intérêts aux parts - autres détenteurs

-8,09

Rémunérations des CCA

-8 265 423,36

Solde

100 195 035,81

Affectation des 3/4 a la réserve légale

75 146 276,86

Autres réserves

25 048 758,95

 

Note 39 - Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

(en milliers d'euros)

E-Y

%

Expertea

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

116

45%

52

100%

Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

116

45%

52

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

35

13%

 

0%

Technologie de l'information

 

0%

 

0%

Audit interne

 

0%

 

0%

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit (2)

109

42%

 

0%

Sous-total

144

55%

0

0%

Total

260

100%

52

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

(2) Prestations liées à la fusion des CLVD

 

Attestation des Commissaires aux comptes et publicité

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I.Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode exposé dans les notes 2 et 2.12 de l'annexe concernant la recommandation ANC 2013-02 relative aux règles d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

II.Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d’utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 2.6 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III.Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 Marseille et Lyon, le 13 mars 2014

Les Commissaires aux Comptes

 

 

Partie B. — Comptes consolidés au 31 décembre 2013

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 07/02/2014 et approuvés par l’Assemblée générale ordinaire en date du 27/03/2014.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers

 

I. — Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

Dénomination sociale et siège social de l’entité :

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, le Négadis, Avenue Paul Arène 83300 DRAGUIGNAN

 

Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192

 

Forme juridique :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 55 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre,

 

- les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que

- les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine.

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités.

Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 7,4 millions de sociétaires qui élisent quelques 31 921 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice.

La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie.

 

La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du réseau Crédit Agricole, tel que défini à l’article R.512-18 du Code monétaire et financier veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L.511-31 et article L.511-32), à la cohésion du réseau Crédit Agricole au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent et au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

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L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées par Crédit Agricole S.A., elles figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales destinées à assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties spécifiques apportées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. (Switch)

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

 

Crédit Agricole S.A. consolide par mise en équivalence ses participations dans les Caisses Régionales. Ces participations sont des risques pondérés à 290 % (CCI) ou 370 % (CCA) dans le ratio de solvabilité de Crédit Agricole S.A.

A travers le dispositif Switch, les Caisses Régionales s’engagent à supporter les exigences en Fonds Propres et les risques économiques associés sous forme d’indemnisation le cas échéant.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi le dispositif protège Crédit Agricole S.A. dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

En conséquence, sur le plan prudentiel :

 

- Crédit Agricole S.A. réduit ses exigences de capital à proportion du montant de la garantie accordée par les Caisses Régionales ;

- Les Caisses Régionales constatent symétriquement des exigences de capital égales à celles économisées par Crédit Agricole S.A.

Ce dispositif, qui est neutre au niveau du groupe Crédit Agricole, permet de rééquilibrer l’allocation en fonds propres entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses Régionales.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

 

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses Régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses Régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en Produit net bancaire, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des entreprises mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

 

Par avenant signé le 19 décembre 2013, Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales ont décidé d’étendre l’assiette des garanties déjà accordées par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. le 23 décembre 2011 à la participation de Crédit Agricole S.A. dans Crédit Agricole Assurances (CAA). Les nouvelles garanties ont pris effet le 2 janvier 2014 et permettent désormais un transfert des exigences prudentielles s’appliquant à la fois aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales (CCI/CCA) et dans Crédit Agricole Assurances (CAA), ce dernier étant mis en équivalence pour les besoins prudentiels.

 

Dans ce contexte, les dépôts de garantie versés par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A. ont été complétés en date du 2 janvier 2014. Les dépôts de garantie sont calibrés pour matérialiser l’économie de fonds propres réalisée par Crédit Agricole S.A.

 

L’échéancier des garanties globales reste identique (1er mars 2027).

 

Le mécanisme général du dispositif est similaire au premier volet de l’opération, mais la substance du contrat s’analyse désormais comme un contrat d’assurance du fait de l’existence d’un risque global d’assurance au sens de la norme IFRS 4.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas subi de modification au cours de l’exercice 2013.

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

- 55 Caisses Locales, Sociétaires de la Caisse Régionale.

 

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 154 504 K€, et leur total résultat cumulé ressort à 2 724 K€, les dépôts à terme dont elles disposent représentent 58 356 K€.

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel Provences Côte d’Azur

 

Caisse locale

Adresses

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Av. Robert Soleau

06600

ANTIBES

Claude FALLUEL

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Sylviane INES

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Alfred TARAMASCO

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

BARJOLS

Bld Grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

BORMES

Imm Santa Cruz - Av des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Joël BENOIT

BRESQUE VERDON

Bld Clemenceau

83630

AUPS

Fabien BRIEUGNE

CAGNES SUR MER

29, Av. de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

Michel SANTINELLI

CARAMY ISSOLE

13, Bld St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

CARREFOUR BLEONE DURANCE

SAINT-JEAN

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Michel GIOVINAZZO

DIGNE LES BAINS

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Luc FABRE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès- Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

Jean-Pierre FABRE

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert d'ALESSANDRI

ENTREVAUX

Place Louis Moreau

04320

ENTREVAUX

Gérard MICHEL

FREJUS

60 Bd de la Mer

83600

FREJUS

Emile GROSSO

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

Jean-Pierre AUDOLI

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

GUILLAUMES

Place de Provence

06470

GUILLAUMES

Jean-Pierre AUDIBERT

HAUTES VALLEES ASSE et VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

HYERES

7, rue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Alain BORELLO

LA CRAU

Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

Colette FABRON

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

Jean-Louis BONAUD

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

LE LUC

Rue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Paul DENIS

LES MEES ORAISON PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

André PINATEL

LEVENS

12, avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

Antoine VERAN

LORGUES

23, Bld Clemenceau

83510

LORGUES

Éric GIORDANA

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

Florence MAZZA

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

Jean-Marc GIAUME

PAYS DE FAYENCE

3 Bld des Tourrettes

83440

FAYENCE

Jean-Paul CONTI

PAYS DE GRASSE

6 Bd du jeu de ballon

06130

GRASSE

Christine MICHEL

PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS

Av de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

PAYS DES PAILLONS

13, Place Jean Allardi

06390

CONTES

Dominique CELESCHI

PUGET-THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

Jean-Pierre ASTIER

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT AUBAN

10, Route du Plan

06130

GRASSE

Yves APPOLONIE

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Chantal TRON

SAINT LAURENT DU VAR

265, Av. Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

SAINT-TROPEZ

Place des Lices

83990

ST TROPEZ

Pierre BENESTAN

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

Albert MICHEL

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin

83210

SOLLIES PONT

Michel CANOVA

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

Denis BERNARDI

TENDE

4, Av. du 16 Septembre 1947

06430

TENDE

Marc ALBESIANO

TOULON

27 Bd de Strasbourg

83000

TOULON

Catherine BARNEL

VALENSOLE

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Marie PELLESTOR

VALLEES D'ARGENS

rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Claude OLIVERO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

Serge BERNARDI

VENCE

12, Avenue Henri Isnard

06140

VENCE

Pierre GORTINA

C.L. DEVELOPPEMENT 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04100

MANOSQUE

Jean-Paul AILHAUD

C.A.P.D.E.A.M.

111, Av Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Bernard NICOLETTI

C.L. DEVELOPPEMENT 83

Avenue Paul ARENE - Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Régis BAGARRE

 

- La S.A.S.U. P.C.A IMMO, contrôlée à 100 %, qui a pour activité la prise de participation dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 13 092 K€ et son résultat ressort à -309 K€.

- Le Fonds Dédié Financière P.C.A, contrôlé à 99.98 %, son total bilan s’élève à 57 076 K€ et son résultat ressort à 122 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprennent l’ensemble des membres du Conseil d’Administration et du Comité de Direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont représentés en cumul dans le paragraphe 7.6.

 

II. — Etats financiers consolidés

Compte de résultat

 

 (en milliers d’euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Intérêts et produits assimilés

4.1

615 169

653 421

Intérêts et charges assimilées

4.1

-305 746

-355 935

Commissions (produits)

4.2

213 888

212 817

Commissions (charges)

4.2

-26 711

-28 481

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

551

714

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

7 859

-41 236

Produits des autres activités

4.5

2 933

4 797

Charges des autres activités

4.5

-450

-757

Produit net bancaire

 

507 493

445 340

Charges générales d'exploitation

4.6

-263 233

-261 361

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-17 733

-17 123

Résultat brut d’exploitation

 

226 527

166 856

Coût du risque

4.8

-33 280

-30 605

Résultat d'exploitation

 

193 247

136 251

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-28

122

Résultat avant impôt

 

193 219

136 373

Impôts sur les bénéfices

4.10

-70 554

-64 730

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

122 665

71 643

Participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

122 665

71 643

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Résultat net

 

122 665

71 643

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

464

-3 888

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

 

464

-3 888

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

 

-160

1 339

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables

ultérieurement en résultat

 

304

-2 549

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente (1)

 

-6 296

30 505

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

63

127

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

 

-6 233

30 632

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables part du Groupe, des entités mises en équivalence

 

 

 

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

 

1 998

1 854

Impôts sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

-4 235

32 486

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

4.11

-3 931

29 937

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

118 734

101 580

Dont participations ne donnant pas le contrôle

 

0

0

Dont part du Groupe

 

118 734

101 580

(1) L’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s’appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses Régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

 

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses Régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas cotés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu’en 2012 et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l’établissement des comptes consolidés des Caisses Régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses Régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l’action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l’actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

 

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. s’est traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l’action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l’absence de transaction sur le titre entre les Caisses Régionales, ce prix fixé par la convention n’a plus semblé pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

 

La mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d’éléments intangibles et incessibles comme :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

 

En conséquence, et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d’établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût depuis le 31 décembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d’indication objective de perte de valeur, les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation, réalisés par un expert externe, s’appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant, une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Ainsi, depuis le 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspondait à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros.

La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressortait à 13,64 euros au 31 décembre 2012.

 

En conséquence, les impacts en 2012 pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ont été les suivants :

 

- Constatation d’une dépréciation de 12 390 K€ déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13.64 euros par action.

- Reclassement intégral en résultat des pertes latentes constatées en capitaux propres pour 29 400 K€, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012  et le coût historique de ces titres.

 

Au 31 décembre 2013, les titres SAS Rue La Boétie ont fait l’objet du test de dépréciation, il en résulte que la valeur de l’action SAS Rue La Boétie est estimée à 17,56 euros à fin 2013, contre 13,64 euros à fin 2012. Dès lors, aucune dépréciation complémentaire n’a été à constater.

 

Bilan actif

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Caisse, banques centrales

6.1

104 992

93 038

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

152

232

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

77 091

102 881

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

771 385

660 462

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6.5

2 362 796

1 850 054

Prêts et créances sur la clientèle

6.5

13 859 840

12 951 052

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

111 571

188 005

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.9

300 309

328 474

Actifs d'impôts courants et différés

6.12

54 386

54 811

Comptes de régularisation et actifs divers

6.13

292 075

319 220

Immeubles de placement

6.14

994

1 026

Immobilisations corporelles

6.15

109 557

108 449

Immobilisations incorporelles

6.15

11 149

11 224

Total de l'actif

 

18 056 297

16 668 928

 

Bilan passif

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2013

31/12/2012

Banques centrales

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

152

232

Instruments dérivés de couverture

3.4

141 995

207 192

Dettes envers les établissements de crédit

6.8

9 766 981

8 772 830

Dettes envers la clientèle

6.8

5 517 287

5 450 934

Dettes représentées par un titre

6.10

341 231

76 476

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

52 120

89 924

Passifs d'impôts courants et différés

6.12

4 759

0

Comptes de régularisation et passifs divers

6.13

312 751

294 023

Provisions

6.16

53 491

49 223

Dettes subordonnées

6.10

15 082

15 085

Total dettes

 

16 205 849

14 955 919

Capitaux propres

 

1 850 448

1 713 009

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 850 438

1 712 999

Capital et réserves liées

 

385 426

352 442

Réserves consolidées

 

1 342 935

1 285 571

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-588

3 343

Résultat de l'exercice

 

122 665

71 643

Participations ne donnant pas le contrôle

 

10

10

Total du passif

 

18 056 297

16 668 928

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Part du Groupe

Capital et réserves liées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net

Capitaux propres

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

Elimination des titres auto-détenus

Total Capital et Réserves consolidées

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Capitaux propres au 1er janvier 2012

76 281

243 062

 

1 295 724

-499

-26 095

0

1 588 473

Augmentation de capital

33 099

 

 

 

 

 

 

33 099

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

Dividendes versés en 2012

 

 

 

-10 156

 

 

 

-10 156

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

3

 

 

 

3

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

 

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

33 099

0

0

-10 153

0

0

0

22 946

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

0

 

0

 

Variation de juste valeur

 

 

 

0

 

-11 791

 

-11 791

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

44 277

 

44 277

Variation des gains et pertes actuariel avantage post-emploi

 

 

 

 

-2 549

 

 

-2 549

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

Résultat au 31/12/2012

 

 

 

0

 

 

71 643

71 643

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

 

Capitaux propres au 31 décembre 2012

109 380

243 062

0

1 285 571

-3 048

6 391

71 643

1 712 999

Affectation du résultat 2012

 

 

 

71 643

 

 

-71 643

 

Capitaux propres au 1er janvier 2013

109 380

243 062

0

1 357 214

-3 048

6 391

0

1 712 999

Augmentation de capital

29 016

3 968

 

 

 

 

0

32 984

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

0

Dividendes versés en 2013

 

 

 

-10 060

 

 

 

-10 060

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

-3 817

 

 

0

-3 817

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

29 016

3 968

0

-13 877

0

0

0

19 107

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

 

 

0

 

Variation de juste valeur

 

 

 

0

 

485

 

485

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

-4 720

 

-4 720

Variation des gains et pertes actuariel avantage post-emploi (1)

 

 

 

 

304

 

 

304

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

0

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

0

 

 

122 665

122 665

Autres variations

 

 

 

-402

 

 

 

-402

Capitaux propres au 31 décembre 2013

138 396

247 030

0

1 342 935

-2 744

2 156

122 665

1 850 438

(1) Une variation d’un montant de 254 K€ est due à l’application de l’amendement d’IAS 19 au 1er janvier 2013

 

(en milliers d'euros)

Participations ne donnant pas le contrôle

Capitaux propres consolidés

Capital réserves consolidées et résultat

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Capitaux propres

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables

Capitaux propres au 1er janvier 2012

10

 

 

10

1 588 483

Augmentation de capital

 

 

 

0

33 099

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

0

Dividendes versés en 2012

 

 

 

0

-10 156

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

3

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

22 946

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

Variation de juste valeur

 

 

 

0

-11 791

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

44 277

Variation des gains et pertes actuariel avantage post-emploi

 

 

 

0

-2 549

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

Résultat au 31/12/2012

 

 

 

0

71 643

Autres variations

 

 

 

0

0

Capitaux propres au 31 décembre 2012

10

0

0

10

1 713 009

Affectation du résultat 2012

 

 

 

0

0

Capitaux propres au 1er janvier 2013

10

0

0

10

1 713 009

Augmentation de capital

 

 

 

0

32 984

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

0

Dividendes versés en 2013

 

 

 

0

-10 060

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

0

Effet des acquisitions / cessions sur les participations ne donnant pas le contrôle

 

 

 

0

-3 817

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

0

0

0

0

19 107

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

 

 

0

0

Variation de juste valeur

 

 

 

0

485

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

-4 720

Variation des gains et pertes actuariel avantage post-emploi (1)

 

 

 

0

304

Quote-part dans les variations de Capitaux Propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

0

Résultat au 31/12/2013

 

 

 

0

122 665

Autres variations

 

 

 

0

-402

Capitaux propres au 31 décembre 2013

10

0

0

10

1 850 448

(1) Une variation d’un montant de 254 K€ est due à l’application de l’amendement d’IAS 19 au 1er janvier 2013

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Résultat avant impôts

193 219

136 373

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

17 733

17 124

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

35 012

51 205

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

719

73

Résultat net des activités de financement

581

581

Autres mouvements

-14 159

48 985

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

39 886

117 968

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

804 043

-892 395

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-890 210

237 264

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

190 495

15 647

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

49 615

-16 297

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

0

0

Impôts versés

-63 351

-54 414

Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

90 592

-710 245

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

323 697

-455 854

Flux liés aux participations (1)

-4 554

-3 219

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-18 800

-22 307

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-23 354

-25 526

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

18 894

22 963

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-584

-584

Flux provenant des activités abandonnées

 

 

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

18 310

22 379

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

318 653

-459 001

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

134 411

593 412

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

93 012

86 588

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

41 399

506 824

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

453 064

134 411

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

104 983

93 012

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

348 081

41 399

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

318 653

-459 001

* composé du solde net des postes "Caisses et Banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.8 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2013, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 4 554 K€, portant notamment sur les opérations suivantes : Acquisition des titres de la SAS Sacam Immobilier pour 4 304 K€, acquisition des titres C2MS pour 188 K€, participation à l’augmentation de capital de la SAS Logiciel Immobilier pour 130 K€.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par le Groupe Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 060 K€ pour l’année 2013.

 

III. — Notes annexes aux états financiers

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés

 

1.1 Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2013 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm .

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2012.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2013 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2013. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Applicable dans le Groupe

Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres éléments du résultat global, nouvelle décomposition des autres capitaux

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Oui

Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite (régimes à prestations définies)

05 juin 2012 

(UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Oui

Norme IFRS 13 relative à l’évaluation de la juste valeur

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Oui

Amendement de la norme IAS 12 sur les impôts différés – Recouvrement des actifs sous-jacents

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Non

Interprétation IFRIC 20 sur les frais de déblaiement engagés pendant la phase de production d’une mine à ciel ouvert

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Non

Amendement d’IFRS 1 sur l’hyperinflation grave

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Non

Amendements d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2013

Oui

Amendement de la norme IFRS 1 (prêts publics)

04 mars 2013

(UE n°183/2013)

1er janvier 2013

Non

Amendements portant sur les améliorations annuelles des IFRS, cycle 2009-2011 modifiant les normes suivantes : IFRS 1, IAS 1, IAS 16, IAS 32, IAS 34, IFRIC 2

27 mars 2013

(UE n°301/2013)

1er janvier 2013

Oui

 

- L’amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, la distinction des éléments recyclables/non recyclables. La mise en œuvre de cet amendement se résume à un impact de présentation.

- L’amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l’obligation d’enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode étant déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version précédente d’IAS 19), les effets de cet amendement sont très limités et non significatifs (enregistrement en capitaux propres dans les comptes au 31 décembre 2013).

- L’amendement d’IFRS 7 qui vise à réconcilier les règles de compensation IFRS telles que définies dans IAS 32, avec les règles de compensations américaines selon le référentiel US Gaap, prévoit que soient mentionnés les effets des accords de compensation sur les actifs et les passifs financiers. La traduction de cet amendement est l’intégration d’une note complémentaire (note 6.11 « Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers ») au niveau des notes annexes des états financiers au 31 décembre 2013.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique.

 

Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Applicable ultérieurement dans le Groupe

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Non

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Oui

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2014

Oui

Amendements relatifs aux dispositions transitoires pour les normes IFRS 10 : Consolidation des états financiers, IFRS 11 : Partenariat et IFRS 12 : Informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

4 avril 2013

(UE n° 313/2013)05

1er janvier 2014

Oui

Amendement des normes IFRS 10 et 12 par rapport aux entreprises d’investissement

20 novembre 2013

(UE n° 1174/2013)

1er janvier 2014

Non

Amendement de la norme IAS 36 sur les informations à fournir sur la valeur recouvrable des actifs non financiers

19 décembre 2013

(UE n° 1374/2013)

1er janvier 2014

Oui

Amendements de la norme IAS 39 sur les instruments financiers, par rapport à la comptabilisation et l’évaluation de la novation de dérivés et le maintien de la comptabilité de couverture

19 décembre 2013

(UE n° 1375/2013)

1er janvier 2014

Oui

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et ses capitaux propres.

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2013.

 

1.2 Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation ANC n°2013-04 du 07 novembre 2013.

 

1.3 Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances irrécouvrables ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entités mises en équivalence,

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

 

Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur coupons courus inclus.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

 

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole,

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme, etc.

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

 

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. ...

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant, une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif).

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9 « Reclassements d’instruments financiers ».

 

– Activité de crédits

 

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Dépréciations de créances

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent une indication objective de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances, tel que :

 

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

Les dépréciations peuvent être réalisées sur base individuelle, sur base collective, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Dépréciations sur base individuelle

Le risque de perte avéré est tout d’abord examiné sur les créances prises individuellement. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations individuelles portant sur des créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation. Le montant des dépréciations correspond à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Dépréciations sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives. Elles sont déterminées par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

- Dépréciations calculées à partir de modèles Bâle 2 — Dans le cadre de la règlementation Bâle 2, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâle 2, d’un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat.

 

- Autres dépréciations sur base collective — Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a enregistré des dépréciations sectorielles pour les filières suivantes : Crédits Relais, Financement LBO, Financement Habitat Long, Activité Immobilière, Construction, Cafés-Hôtels-Restaurants, Commerce de détail.

 

Restructurations de créances

Les créances restructurées pour cause de défaillance du client sont des créances classées en défaut au moment de la restructuration pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances.

Sont exclues les créances réaménagées pour des raisons commerciales, dans le but de développer ou conserver une relation commerciale, et non du fait de difficultés financières de la contrepartie.

La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie, qui peut notamment provenir du report de ces flux sur un horizon plus lointain lors de la restructuration, donne lieu à l’enregistrement d’une décote. Elle correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- et la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque. Son amortissement affecte ensuite la marge d’intérêt.

 

Les crédits restructurés font l’objet d’un suivi en fonction de la notation conforme aux règles bâloises et sont dépréciés en fonction du risque de crédit estimé. Ils sont dépréciés individuellement dès le premier impayé.

 

Encours en souffrance

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif

Distinction dettes – capitaux propres — Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

 

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

 

– Instruments dérivés

 

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

 

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur des instruments financiers est déterminée en maximisant le recours aux données d’entrée observables. Elle est présentée selon la hiérarchie définie par IFRS13.

IFRS 13 définit la juste valeur comme le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des intervenants du marché, sur le marché principal ou le marché le plus avantageux, à la date d’évaluation.

La juste valeur s’applique à chaque actif financier ou passif financier à titre individuel. Par exception, elle peut être estimée par portefeuille, si la stratégie de gestion et de suivi des risques le permettent et font l’objet d’une documentation appropriée. Ainsi, certains paramètres de la juste valeur sont calculés sur une base nette lorsqu’un groupe d’actifs financiers et de passifs financiers est géré sur la base de son exposition nette aux risques de marché ou de crédit. C’est notamment le cas du calcul de CVA/DVA.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur considère que la meilleure indication de la juste valeur est la référence aux cotations publiées sur un marché actif. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Juste valeur des dérivés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Débit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre).

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d’un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

Hiérarchie de la juste valeur

La norme classe les justes valeurs selon trois niveaux en fonction de l’observabilité des données d’entrée utilisées dans l’évaluation

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des cours (non ajustés) sur des marchés actifs. — Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur des marchés actifs pour des actifs et passifs identiques auxquels l’entité peut avoir accès à la date d’évaluation. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1 — Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité — La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte notamment du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

 

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

 

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

 

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.16.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

 

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, congés annuels, intéressement, participation et primes dont leur règlement intégral est attendu dans les douze mois qui suivent la fin de l’exercice  au cours duquel les membres du personnel ont rendu les services correspondants ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

 

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrats, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés versés douze mois ou plus après la fin de l’exercice au cours duquel elles ont été acquises, mais qui ne sont pas indexés sur des actions.

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

 

Régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

Le rendement attendu des actifs de régimes est déterminé sur la base des taux d’actualisation retenus pour évaluer l’obligation au titre de prestations définies.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

— Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

 

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme s’applique aux transactions effectuées avec les salariés et plus précisément :

 

- aux transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

- aux transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

 

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres (stock-options, attribution d’actions gratuites, rémunérations variables versées en cash indexé ou en action …).

Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Frais de personnel » en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

 

— Impôts courants et différés

 

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale de l’écart d’acquisition ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code Général des Impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

Cependant, en raison de l’objectif poursuivi par le législateur de permettre la diminution des charges de personnel par le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a fait le choix de comptabiliser le Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (article 244 quater C du CGI) en déduction des charges de personnel et non en diminution de l’impôt.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

 

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre

25 ans

Second œuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

 

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

 

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

 

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

 

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses Régionales

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

 

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

 

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12 (Standing Interpretations Committee).

En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme «de pilotage automatique», la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a délégué ses pouvoirs de décision ;

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

 

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28 § 1 et IAS 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

 

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ;

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des participations ne donnant pas le contrôle dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

Les participations ne donnant pas le contrôle sont telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution de l’écart d’acquisition.

 

Lors d’acquisitions complémentaires ou de cessions partielles avec maintien du contrôle conjoint ou de l’influence notable, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate :

 

- en cas d’augmentation du pourcentage d’intérêts, un « écart d’acquisition » complémentaire,

- en cas de diminution du pourcentage d’intérêts, une plus ou moins-value de cession / dilution en résultat.

 

— Retraitements et éliminations

 

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Informations significatives de l'exercice

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2013 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12 « Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013 ».

 

2.1 Événements significatifs de la période

 

Les évènements significatifs sur l’exercice de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont :

 

- Transmission universelle de patrimoine le 01/01/2013 de la SNC PATRIMOCAM (activité marchand de biens) au profit de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur générant 1M€ de sortie de titres de filiales. Boni de confusion non significatif ;

- Démarrage du TIE (Taux d’Intérêt Effectif) crédits GREEN le 27/05/2013 ;

- Dotations aux provisions de 2,9 M€ pour risques collectifs et de 8,9 M€ pour risques filières ;

- Fusion-absorption par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le 22/11/2013, avec effet rétroactif au 01/01/2013, de 3 Caisses Locales : la Caisse Locale à Vocation Départementale des Alpes de Haute-Provence, la Caisse Locale à Vocation Départementale des Alpes Maritimes et la Caisse Locale à Vocation Départementale du Var.

- Le montant du Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi s’élève à 2,3 M€.

- L’impact du relèvement de la majoration exceptionnelle de l’impôt sur les sociétés de 5 % à 10,7 % est de 3,9 M€ pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

- Le conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé le versement d’un supplément exceptionnel de l’intéressement, le montant de cette majoration est de 2,2 M€.

 

2.2 Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Le Fonds Dédié Financière PCA est consolidé depuis le 31 décembre 2010.

 

2.3 Participations non consolidées

 

Ces titres, enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

Au 31 décembre 2013, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % et dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2013

31.12.2012

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

LA BOETIE

481 835

2,78%

469 445

2,77%

SACAM INTERNATIONAL

24 974

2,77%

15 484

2,77%

SACAM DEVELOPPEMENT

20 234

2,79%

21 217

2,79%

SOFIPACA

13 364

49,49%

11 956

49,48%

SACAM AVENIR

4 166

3,66%

4 166

3,67%

SACAM FIRECA

874

3,14%

730

3,14%

SACAM PARTICIPATIONS

2 505

2,90%

2 503

2,90%

SACAM FIA-NET EUROPE

1 076

4,15%

1 364

4,15%

SACAM ASSURANCE CAUTION

1 468

4,62%

1 308

4,62%

SACAM IMMOBILIER

4 304

3,15%

-

-

S.A. H2P

7

8,11%

1 494

12,52%

SCI-CAM

1 934

2,78%

1 802

2,78%

CREDIT AGRICOLE TITRES

1 272

1,93%

1 349

2,04%

ESPARGILLIERE

1 959

75,01%

1 959

75,01%

PATRIMOCAM (1)

 

 

1 191

100%

SQUARE HABITAT CÔTE D'AZUR (EX LA RIVIERA)

7 534

100%

7 534

100%

CREAZUR

1 000

100%

1 000

100%

Autres titres de participations dont valeur < 1000 K€

5 207

 

4 196

 

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

573 713

 

548 698

 

(1) Transmission Universelle de Patrimoine au profit de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en janvier 2013

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le pilotage du contrôle permanent qui est rattaché au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « Facteurs de risques », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilations comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1 Risque de crédit

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

152

232

Instruments dérivés de couverture

77 091

102 881

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

217 160

107 992

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)*

21 552

389 088

Prêts et créances sur la clientèle

13 887 466

12 951 052

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

300 309

328 474

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

14 503 730

13 879 719

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 138 509

986 096 

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

249 409 

261 470 

Provisions - Engagements par signature

-2 510 

-2 103 

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 385 408

1 245 463

Exposition maximale au risque de crédit

15 889 138

15 125 182

* Dont 31/12/2012, 162 069 K€ au relatifs aux débiteurs divers

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

2 344 182

1 623 035

Prêts et créances sur la clientèle

 

 

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

200 549

 

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

384 876

384 868

Total des opérations internes

2 929 607

2 007 903

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

496

41

 

 

496

Banques centrales

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

18 614

 

 

 

18 614

Institutions non établissements de crédit

1 778 987

1 488

903

5 011

1 773 073

Grandes entreprises

1 909 742

80 116

54 180

6 226

1 849 336

Clientèle de détail

10 454 370

226 264

125 282

92 153

10 236 935

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

14 162 209

307 909

180 365

103 390

13 878 454

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 12 944 K€

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

184

42

1

 

183

Banques centrales

0

 

 

 

0

Etablissements de crédit

227 019

 

 

 

227 019

Institutions non établissements de crédit

1 784 204

1 283

860

 

1 783 344

Grandes entreprises

2 141 608

86 433

55 895

4 718

2 080 995

Clientèle de détail

9 296 690

205 755

123 359

86 801

9 086 530

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 449 705

293 513

180 115

91 519

13 178 071

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 14 574 K€  

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

70

 

Institutions non établissements de crédit

256 211

317 271

Grandes entreprises

272 327

205 792

Clientèle de détail

605 751

463 033

Total Engagements de financement

1 134 359

986 096

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

187

173

Institutions non établissements de crédit

2 325

2 623

Grandes entreprises

121 337

154 919

Clientèle de détail

41 109

34 928

Total Engagements de garantie

164 958

192 643

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

30 359

16 123

Grandes entreprises

1 513 157

1 356 293

Clientèle de détail

3 973 771

4 078 518

Total Dettes envers la clientèle

5 517 287

5 450 934

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

13 878 837

295 674

175 090

103 390

13 600 357

Autres pays de l'UE

145 792

7 869

3 242

 

142 550

Autres pays d'Europe

84 889

2 325

1 281

 

83 608

Amérique du Nord

8 108

175

36

 

8 072

Amériques Centrale et du Sud

1 123

8

6

 

1 117

Afrique et Moyen Orient

34 580

1 625

628

 

33 952

Japon

245

 

 

 

245

Asie et Océanie (hors Japon)

8 635

233

82

 

8 553

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

14 162 209

307 909

180 365

103 390

13 878 454

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 12 944 K€.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

13 162 152

281 491

175 710

91 519

12 894 923

Autres pays de l'UE

147 109

7 833

2 310

 

144 799

Autres pays d'Europe

80 779

2 278

1 195

 

79 584

Amérique du Nord

8 539

169

36

 

8 503

Amériques Centrale et du Sud

1 288

23

22

 

1 266

Afrique et Moyen Orient

40 729

1 484

774

 

39 955

Asie et Océanie (hors Japon)

244

 

 

 

244

Japon

8 865

235

68

 

8 797

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 449 705

293 513

180 115

91 519

13 178 071

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 14 574 K€.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 113 746

965 359

Autres pays de l'UE

16 187

16 483

Autres pays d'Europe

2 998

2 932

Amérique du Nord

551

149

Amériques Centrale et du Sud

54

45

Afrique et Moyen Orient

698

900

Asie et Océanie (hors Japon)

8

17

Japon

117

211

Total Engagements de financement

1 134 359

986 096

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

157 670

184 115

Autres pays de l'UE

679

1 415

Autres pays d'Europe

6 571

7 075

Afrique et Moyen Orient

38

38

Total Engagements de garantie

164 958

192 643

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

France (y compris DOM-TOM)

5 090 221

5 034 742

Autres pays de l'UE

194 105

198 865

Autres pays d'Europe

125 901

117 415

Amérique du Nord

18 717

16 554

Amériques Centrale et du Sud

4 320

4 116

Afrique et Moyen Orient

74 473

71 845

Asie et Océanie (hors Japon)

7 383

5 297

Japon

2 167

2 100

Total Dettes envers la clientèle

5 517 287

5 450 934

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2013

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

484 857

23 982

Instruments de dette

0

0

0

0

0

85

1 003

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

85

1 003

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

414 410

11 400

4 012

0

429 822

127 544

283 755

Administrations centrales

 

 

 

 

0

41

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

2 704

 

 

 

2 704

 

 

Institutions non établissements de crédit

126 476

652

 

 

127 128

585

5 914

Grandes entreprises

92 618

5 405

3 565

 

101 588

25 936

60 406

Clientèle de détail

192 612

5 343

447

 

198 403

 100 982

 217 435

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

414 410

11 400

4 012

0

429 822

612 486

308 740

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2012

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

485 851

22 841

Instruments de dette

0

0

0

0

0

1 208

4 958

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

1 208

4 958

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

541 119

29 525

78 456

0

649 100

113 398

271 634

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

41

1

Etablissements de crédit

2 717

 

 

 

2 717

 

 

Institutions non établissements de crédit

237 700

518

1 111

 

239 329

423

860

Grandes entreprises

134 862

17 961

62 237

 

215 060

30 538

60 613

Clientèle de détail

165 840

11 046

15 108

 

191 994

82 396

210 160

Total Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

541 119

29 525

78 456

0

649 100

600 457

299 433

 

3.2 Risque de marché

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

4 012

71 237

1 842

77 091

102 881

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 012

71 222

1 810

77 044

102 818

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

15

32

47

63

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

4 012

71 237

1 842

77 091

102 881

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

4 012

71 237

1 842

77 091

102 881

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

4 699

95 536

41 175

141 410

207 192

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 699

95 536

41 175

141 410

207 192

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

585

0

0

585

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

585

 

 

585

 

Sous total

0

0

0

5 284

95 536

41 175

141 995

207 192

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

5 284

95 536

41 175

141 995

207 192

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

4 012

71 237

1 842

77 091

102 881

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 012

71 222

1 810

77 044

102 818

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

15

32

47

63

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

4 012

71 237

1 842

77 091

102 881

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Actif

0

0

0

4 012

71 237

1 842

77 091

102 881

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

4 699

95 536

41 175

141 410

207 192

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

4 699

95 536

41 175

141 410

207 192

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

585

0

0

585

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

585

 

 

585

 

Sous total

0

0

0

5 284

95 536

41 175

141 995

207 192

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de couverture - Passif

0

0

0

5 284

95 536

41 175

141 995

207 192

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

64

88

152

232

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

64

88

152

232

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

64

88

152

232

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Actif

0

0

0

0

64

88

152

232

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

64

88

152

232

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

64

88

152

232

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

64

88

152

232

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total Juste valeur des instruments dérivés de transaction - Passif

0

0

0

0

64

88

152

232

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

Total encours notionnel

31/12/2013

Total encours notionnel

31/12/2012

Instruments de taux d'intérêt :

6 929 007

6 218 829

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

6 651 388

5 875 734

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

277 619

343 095

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

 

 

Autres instruments :

48 430

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

48 430

 

Sous total

6 977 437

6 218 829

. Opérations de change à terme

29 377

33 817

Total Notionnels

7 006 814

6 252 646

 

Risque de change

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

17 991 267

17 991 267

16 573 342

16 573 342

Autres devises de l'UE

3 063

3 063

7 717

7 717

USD

28 363

28 363

55 583

55 583

JPY

1 117

1 117

567

567

Autres devises

32 487

32 487

31 719

31 719

Total bilan

18 056 297

18 056 297

16 668 928

16 668 928

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

15 082

0

0

15 085

0

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total (1)

0

15 082

0

0

15 085

0

(1) Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables

 

3.3 Risque de liquidité et de financement

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun ou de renouveler ses emprunts à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placements.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

850 330

156 725

555 910

799 831

 

2 362 796

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

1 045 771

964 084

3 714 535

8 419 205

 

14 143 595

Total

1 896 101

1 120 809

4 270 445

9 219 036

0

16 506 391

Dépréciations

 

 

 

 

 

-283 755

Total Prêts et Créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

16 222 636

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

360 617

58 106

654 075

777 256

 

1 850 054

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

1 033 482

964 361

3 538 611

7 686 232

 

13 222 686

Total

1 394 099

1 022 467

4 192 686

8 463 488

0

15 072 740

Dépréciations

 

 

 

 

 

-271 634

Total Prêts et Créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

 

 

 

 

14 801 106

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle

  

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

2 472 064

2 025 684

3 556 222

1 713 011

 

9 766 981

Dettes envers la clientèle

3 997 761

331 790

1 172 572

15 164

 

5 517 287

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

6 469 825

2 357 474

4 728 794

1 728 175

0

15 284 268

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

2 580 736

2 342 666

2 623 881

1 225 547

 

8 772 830

Dettes envers la clientèle

3 693 548

386 155

1 370 046

1 185

 

5 450 934

Total Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

6 274 284

2 728 821

3 993 927

1 226 732

0

14 223 764

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

     

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

30 733

310 498

 

 

 

341 231

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

Total Dettes représentées par un titre

30 733

310 498

0

0

0

341 231

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 010

 

 

15 082

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

72

0

15 010

0

0

15 082

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

 

 

 

 

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables

404

51 000

25 000

 

 

76 404

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

72

 

72

Total Dettes représentées par un titre

404

51 000

25 000

72

0

76 476

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 013

 

 

15 085

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total Dettes subordonnées

72

0

15 013

0

0

15 085

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

 

26

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

 

26

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4 Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

 

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures des investissements nets en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées aux participations dans les filiales en devises étrangères.

 

Instruments dérivés de couverture

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

77 044

141 410

6 623 000

102 818

207 192

5 851 500

Taux d'intérêt

77 044

141 410

6 623 000

102 818

207 192

5 851 500

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

47

585

277 619

63

0

343 095

Taux d'intérêt

47

 

277 619

63

 

343 095

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

585

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total Instruments dérivés de couverture

77 091

141 995

6 900 619

102 881

207 192

6 194 595

 

3.5 Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (Tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Avant déduction

Déduction

Après déduction

Avant déduction

Déduction

Après déduction

Fonds propres de base (Tier 1)

1 822 876

-441 755

1 381 121

1 681 751

-448 488

1 233 263

Fonds propres complémentaires (Tier 2)

16 889

-16 889

0

20 670

-20 670

0

Fonds propres surcomplémentaires (Tier 3)

0

 

0

0

 

0

Total des fonds propres prudentiels

1 839 765

-458 644

1 381 121

1 702 421

-469 158

1 233 263

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %.

En 2013 comme en 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu aux exigences réglementaires.

 

- Ratio 2012 : 17.98 %

- Ratio 2013 : 19.19 %

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1 Produits et charges d’intérêts

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Sur opérations avec les établissements de crédit

1 786

3 946

Sur opérations internes au Crédit Agricole

67 638

68 937

Sur opérations avec la clientèle

490 685

493 871

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

 

61

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 520

10 046

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

44 540

76 560

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

615 169

653 421

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 217

-2 679

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-157 213

-207 167

Sur opérations avec la clientèle

-72 453

-59 786

Sur dettes représentées par un titre

-2 534

-1 479

Sur dettes subordonnées

-581

-581

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-71 746

-84 243

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

-2

0

Charges d'intérêts

-305 746

-355 935

Total

309 423

297 486

(1) dont 10 641 K€ sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2013 contre 10 601 K€ au 31 décembre 2012.

(2) dont 1 352 K€ correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2013 contre 1 507 K€ au 31 décembre 2012.

 

4.2 Commissions nettes

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

237

-8

229

289

-9

280

Sur opérations internes au Crédit Agricole

27 486

-11 730

15 756

26 658

-12 468

14 190

Sur opérations avec la clientèle

60 104

-1 171

58 933

58 892

-1 372

57 520

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

166

 

166

196

 

196

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

 

 

0

 

 

0

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

122 898

-13 432

109 466

124 114

-14 443

109 671

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

2 997

-370

2 627

2 668

-189

2 479

Produits nets des commissions

213 888

-26 711

187 177

212 817

-28 481

184 336

 

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

2

-5

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

0

165

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

549

554

Résultat de la comptabilité de couverture

0

0

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

551

714

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

125

-125

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

4

-121

-117

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

121

-4

117

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

478 456

-478 456

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

217 682

-260 774

-43 092

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

260 774

-217 682

43 092

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

478 581

-478 581

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

465

-465

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

121

-344

-223

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

344

-121

223

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

462 901

-462 901

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

280 637

-182 264

98 373

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

182 264

-280 637

-98 373

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Total Résultat de la comptabilité de couverture

463 366

-463 366

0

 

4.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dividendes reçus

2 291

2 969

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

6 710

-22 252

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-1 142

-21 934

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

-19

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

7 859

-41 236

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

 

Les dépréciations durables de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2013, se décomposent de la manière suivante : 8 K€ pour le GIE CA-INNOVE, 130 K€ pour la SAS LOGICIEL IMMOBILIER, 85 K€ pour la SAS SACAM SANTEFI, 916 K€ pour la SAS SACAM INTERNATIONAL, 3 K€ pour la SNC COURCELLES.

 

4.5 Produits et charges nets des autres activités

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

-50

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-31

-31

Autres produits (charges) nets

2 514

4 121

Produits (charges) des autres activités

2 483

4 040

 

4.6 Charges générales d’exploitation

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Charges de personnel

-167 167

-163 477

Impôts et taxes

-12 317

-13 678

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-83 749

-84 206

Charges générales d'exploitation

-263 233

-261 361

 

Honoraires des commissaires aux comptes

 

Le montant des charges générales d’exploitation intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2013 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2013

2012

E Y

Expertea

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

116

52

168

157

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

144

 

144

111

Total Honoraires des commissaires aux comptes

260

52

312

268

 

4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux amortissements

-17 733

-17 123

- immobilisations corporelles

-17 567

-16 875

- immobilisations incorporelles

-166

-248

Dotations aux dépréciations

0

0

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-17 733

-17 123

 

4.8 Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-60 118

-97 275

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-54 246

-88 089

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-52

-3 948

Autres actifs

-285

-420

Engagements par signature

-977

-474

Risques et charges

-4 558

-4 344

Reprises de provisions et de dépréciations

28 005

69 400

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

22 527

55 489

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

4 007

105

Autres actifs

13

550

Engagements par signature

569

141

Risques et charges

889

13 115

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-32 113

-27 875

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-2 168

-2 166

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 691

491

Décotes sur crédits restructurés

-118

-494

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-572

-561

Coût du risque

-33 280

-30 605

 

4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-28

122

Plus-values de cession

1

283

Moins-values de cession

-29

-161

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

-28

122

 

4.10 Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Charge d'impôt courant

-73 654

-63 275

Charge d'impôt différé

3 100

-1 455

Charge d'impôt de la période

-70 554

-64 730

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31 décembre 2013

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

194 651

Taux d'impôt théorique 38%

73 966

Effet des différences permanentes

 

 

-310

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

3 471

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-33

Effet des autres éléments

 

 

-6 540

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 36,25%

70 554

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la majoration exceptionnelle de 10.70 %) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2013.

 

Au 31 décembre 2012

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

186 787

Taux d'impôt théorique 36,10%

67 806

Effet des différences permanentes

 

 

34

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

4 019

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-112

Effet des autres éléments

 

 

-7 017

Taux et charge effectifs d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 34,65%

64 730

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la majoration exceptionnelle de 5 %) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2012.

 

4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période,

 

Détail des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

-6 296

30 505

Ecart de réévaluation de la période

414

-11 686

Transfert en résultat

-7 285

41 953

Autres reclassifications

575

238

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

63

127

Ecart de réévaluation de la période

63

127

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

0

0

Ecart de réévaluation de la période

 

 

Transferts en résultat

 

 

Autres reclassifications

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables hors entités mises en équivalence

1 998

1 854

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat (1)

-4 235

32 486

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

464

-3 888

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

Gains et pertes avant impôt comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables hors entités mises en équivalence

-160

1 339

Impôt sur les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

304

-2 549

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres

-3 931

29 937

(1) dont 29 400 K€ de moins-value latente relative aux titres SAS Rue La Boétie constatée en 2012. Il n’y a pas eu de constatation complémentaire en 2013.

 

Détail des effets d'impôt relatifs aux gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation

31/12/2013

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Brut

Impôt

Net d'impôt

Net dont part Groupe

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

30 505

1 854

32 359

 

-36 801

144

-36 657

 

-6 296

1 998

-4 298

 

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

127

 

127

 

-64

0

-64

 

63

 

63

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables, hors entités mises en équivalence

30 632

1 854

32 486

0

-36 865

144

-36 721

0

-6 233

1 998

-4 235

0

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et recyclables ultérieurement en résultat

30 632

1 854

32 486

0

-36 865

144

-36 721

0

-6 233

1 998

-4 235

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables ultérieurement en résultat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

-3 888

1 339

-2 549

 

4 352

-1 499

2 853

 

464

-160

304

 

Gains et pertes sur actifs non courants destinés à être cédés

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables, hors entités mises en équivalence

-3 888

1 339

-2 549

0

4 352

-1 499

2 853

0

464

-160

304

0

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres non recyclables des entités mises en équivalence

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

Gains et pertes nets comptabilisés directement en capitaux propres et non recyclables en résultat

-3 888

1 339

-2 549

0

4 352

-1 499

2 853

0

464

-160

304

0

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

26 744

3 193

29 937

0

-32 513

-1 355

-33 868

0

-5 769

1 838

-3 931

0

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1 Caisse, banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

70 956

 

67 354

 

Banques centrales

34 036

 

25 684

 

Valeur au bilan

104 992

0

93 038

0

 

6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

152

232

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

152

232

Dont Titres prêtés

0

0

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

 

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

Instruments dérivés

152

232

Valeur au bilan

152

232

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

152

232

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

152

232

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

152

232

Valeur au bilan

152

232

 

6.3 Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4 Actifs financiers disponibles à la vente

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

217 160

1 286

 

107 992

7 376

 

Actions et autres titres à revenu variable

4 469

40

-28

4 161

28

-22

Titres de participation non consolidés (2)

549 756

5 231

-1 167

548 309

4 769

-493

Total des titres disponibles à la vente

771 385

6 557

-1 195

660 462

12 173

-515

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

771 385

6 557

-1 195

660 462

12 173

-515

Impôts

 

-1 341

1

 

-3 363

1

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net d'impôts)

 

5 216

-1 194

 

8 810

-514

(1) dont 23 383 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

(2) par exception les titres SAS Rue la Boétie sont comptabilisés au coût pour un montant net de dépréciation de 12 390 K€ au 31.décembre 2013

 

6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

15 910

224 302

- dont comptes ordinaires débiteurs sains

3 976

2 858

- dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

2 704

2 717

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

18 614

227 019

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

18 614

227 019

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

344 754

39 173

Comptes et avances à terme

1 965 916

1 550 352

Prêts subordonnés

33 512

33 510

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Valeur brute

2 344 182

1 623 035

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

2 344 182

1 623 035

Valeur au bilan

2 362 796

1 850 054

 

Prêts et créances sur la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

19 072

15 141

Autres concours à la clientèle

13 754 275

12 931 777

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

10 780

10 780

Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 624

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

39 072

37 860

Comptes ordinaires débiteurs

317 772

224 504

Valeur brute

14 143 595

13 222 686

Dépréciations

-283 755

-271 634

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

13 859 840

12 951 052

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Valeur brute

0

0

Dépréciations

 

 

Valeur nette des opérations de location financement

0

0

Valeur au bilan

13 859 840

12 951 052

 

6.6 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

271 634

 

62 157

-50 036

 

 

283 755

dont dépréciations collectives

91 519

 

12 671

-800

 

 

103 390

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

4 953

 

53

-4 008

 

 

998

Actifs disponibles à la vente

22 846

 

1 141

-116

 

116

23 987

Autres actifs financiers

3 328

537

285

-568

 

 

3 582

Total dépréciations des actifs financiers

302 761

537

63 636

-54 728

0

116

312 322

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

254 024

 

96 538

-78 928

 

 

271 634

dont dépréciations collectives

90 188

 

36 500

-35 169

 

 

91 519

Opérations de location financement

0

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

1 111

 

3 948

-106

 

 

4 953

Actifs disponibles à la vente (1)

956

 

21 934

-44

 

 

22 846

Autres actifs financiers

3 376

82

420

-550

 

 

3 328

Total dépréciations des actifs financiers

259 467

82

122 840

-79 628

0

0

302 761

(1) les titres SAS Rue la Boétie ont été dépréciés au cours de l’exercice pour un montant de 12 390 K€

 

6.7 Exposition au risque non souverain sur les pays européens sous surveillance

 

Exposition au risque non souverain sur la Grèce, l’Irlande, le Portugal, l'Italie, l'Espagne, Chypre, la Hongrie.

 

L’exposition de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au risque non souverain sur les pays européens sous surveillance est détaillée ci-dessous. Elle porte sur les portefeuilles d’instruments de dettes et les prêts et créances accordés à la clientèle et aux établissements de crédit. Les expositions comptabilisées en trading et les engagements hors bilan sont exclus de cette analyse. La ventilation par pays est réalisée par pays de risque de la contrepartie.

 

Activité bancaire – Risque de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Encours de crédit brut

Dont encours bruts dépréciés

Dépréciations sur base individuelle et collective

Taux de provisionnement des encours bruts

Encours de crédit net

Encours de crédit net

Grèce (y compris Chypre)

80

0

0

0,00%

80

119

Banque

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

80

 

 

 

80

119

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Irlande

3 375

215

115

3,42%

3 260

3 484

Banque

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

3 375

215

115

3,42%

3 260

3 484

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Italie

71 602

5 435

3 281

4,58%

68 321

75 982

Banque

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

71 602

5 435

3 281

4,58%

68 321

75 982

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Espagne

2 708

611

102

3,75%

2 606

3 157

Banque

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

2 708

611

102

3,75%

2 606

3 157

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Portugal

0

0

0

0,00%

0

406

Banque

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

406

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Hongrie

73

0

0

0,00%

73

93

Banque

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

73

 

 

 

73

93

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

 

 

Total Exposition sur pays à risque - Risque de crédit

77 838

6 261

3 498

11,75%

74 340

83 241

 

Activité bancaire – Instruments de dettes

 

Les montants présentés comprennent la valeur au bilan des instruments de dettes classés en actifs financiers disponibles à la vente et en actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Exposition sur obligations nette de dépréciation

Exposition sur autres instruments de dettes nette de dépréciation

Exposition nette des instruments de dettes

Exposition nette des instruments de dettes

Grèce (y compris Chypre)

0

0

0

0

Banque

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Irlande

0

0

0

0

Banque

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Italie

0

0

0

0

Banque

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Espagne

7 140

0

0

7 106

Banque

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

7 140

 

 

7 106

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Portugal

0

0

0

0

Banque

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Hongrie

0

0

0

0

Banque

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises hors para-publiques

 

 

 

 

Entreprises et Grandes Entreprises para-publiques

 

 

 

 

Collectivités locales

 

 

 

 

Total Exposition sur pays à risque - Instruments de dettes

7 140

0

0

7 106

 

6.8 Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

2 688

223 123

- dont comptes ordinaires créditeurs

 

 

- dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

2 688

223 123

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

607

627

Comptes et avances à terme

9 763 686

8 549 080

Total

9 764 293

8 549 707

Valeur au bilan

9 766 981

8 772 830

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Comptes ordinaires créditeurs

3 602 951

3 383 408

Comptes d'épargne à régime spécial

37 701

35 238

Autres dettes envers la clientèle

1 876 635

2 032 288

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Valeur au bilan

5 517 287

5 450 934

 

6.9 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Effets publics et valeurs assimilées

124 640

126 542

Obligations et autres titres à revenu fixe

176 667

206 885

Total

301 307

333 427

Dépréciations

-998

-4 953

Valeur au bilan

300 309

328 474

 

6.10 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

 

 

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables

341 231

76 404

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

72

Valeur au bilan

341 231

76 476

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 082

15 085

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

15 082

15 085

 

Emissions de dettes subordonnées

L’activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l’évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

6.11 Informations sur la compensation des actifs et des passifs financiers

 

Compensation – Actifs financiers

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

77 243

 

77 243

77 092

 

151

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

77 243

0

77 243

77 092

0

151

 

 

31/12/2012

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les actifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des actifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des passifs effectivement compensés comptablement

Montants net des actifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des passifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers reçus en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

103 113

 

103 113

102 881

 

232

Prises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Prêts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des actifs financiers soumis à compensation

103 113

0

103 113

102 881

0

232

 

Compensation – Passifs financiers

 

31/12/2013

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

142 147

 

142 147

77 092

 

65 055

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

142 147

0

142 147

77 092

0

65 055

 

31/12/2012

Nature des opérations

(en milliers d'euros)

Effets de compensation sur les passifs financiers relevant de convention-cadre de compensation et autres accords similaires

Montants bruts des passifs comptabilisés avant tout effet de compensation

Montants bruts des actifs effectivement compensés comptablement

Montants net des passifs financiers présentés dans les états de synthèse

Autres montants compensables sous conditions

Montant net après l'ensemble des effets de compensation

Montants bruts des actifs financiers relevant de convention cadre de compensation

Montants des autres instruments financiers donnés en garantie, dont dépôt de garantie

(a)

(b)

(c)=(a)-(b)

(d)

(e)=(c)-(d)

Dérivés

207 424

 

207 424

102 881

 

104 543

Mises en pension de titres

 

 

0

 

 

0

Emprunts de titres

 

 

0

 

 

0

Autres instruments financiers

 

 

0

 

 

0

Total des passifs financiers soumis à compensation

207 424

0

207 424

102 881

0

104 543

 

6.12 Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Impôts courants

 

3 599

Impôts différés

54 386

51 212

Total Actifs d'impôts courants et différés

54 386

54 811

Impôts courants

4 759

 

Impôts différés

 

 

Total Passifs d'impôts courants et différés

4 759

0

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

52 596

184

48 541

414

Charges à payer non déductibles

2 253

 

1 825

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

43 767

 

39 590

 

Autres différences temporaires

6 576

184

7 126

414

Impôts différés / Réserves latentes

1 046

1 269

1 238

895

Actifs disponibles à la vente

 

1 269

 

895

Couvertures de Flux de Trésorerie

979

 

1 001

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

67

 

237

 

Impôts différés / Résultat

2 197

 

2 742

 

Total impôts différés

55 839

1 453

52 521

1 309

Total impôts différés nets actifs

54 386

 

51 212

 

 

Les impôts différés sont nettés au bilan par entité fiscale.

 

6.13 Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres actifs

161 661

163 255

Comptes de stocks et emplois divers

1 976

1 065

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

159 235

162 069

Comptes de règlements

450

121

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

130 414

155 965

Comptes d'encaissement et de transfert

83 808

104 640

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

2

5

Produits à recevoir

42 932

44 490

Charges constatées d'avance

1 465

831

Autres comptes de régularisation

2 207

5 999

Valeur au bilan

292 075

319 220

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Autres passifs (1)

76 402

72 749

Comptes de règlements

 

 

Créditeurs divers

73 976

6

Versement restant à effectuer sur titres

2 426

70 431

Autres passifs d'assurance

 

2 312

Autres

 

 

Comptes de régularisation

236 349

221 274

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

18 876

24 003

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

114 183

114 248

Charges à payer

77 859

81 103

Autres comptes de régularisation

25 431

1 920

Valeur au bilan

312 751

294 023

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.14 Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2013

Valeur brute

1 417

 

 

 

 

 

1 417

Amortissements et dépréciations

-391

 

-32

 

 

 

-423

Valeur au bilan (1)

1 026

0

-32

0

0

0

994

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Valeur brute

1 271

146

 

 

 

 

1 417

Amortissements et dépréciations

-360

 

-31

 

 

 

-391

Valeur au bilan (1)

911

146

-31

0

0

0

1 026

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

La valeur des immeubles de placement est estimée “à dire d’expert”.

 

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 994 K€ au 31 décembre 2013 contre 1 026 k€ au 31 décembre 2012.

 

6.15 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2013

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

278 856

 

18 712

-890

 

-7

296 671

Amortissements et dépréciations (1)

-170 407

 

-17 567

860

 

 

-187 114

Valeur au bilan

108 449

0

1 145

-30

0

-7

109 557

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 361

 

90

 

 

 

29 451

Amortissements et dépréciations

-18 137

 

-165

 

 

 

-18 303

Valeur au bilan

11 224

0

-75

0

0

0

11 149

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

262 773

 

22 604

-6 415

 

-106

278 856

Amortissements et dépréciations (1)

-159 726

 

-16 876

6 195

 

 

-170 407

Valeur au bilan

103 047

0

5 728

-220

0

-106

108 449

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 316

 

45

 

 

 

29 361

Amortissements et dépréciations

-17 889

 

-248

 

 

 

-18 137

Valeur au bilan

11 427

0

-203

0

0

0

11 224

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

6.16 Provisions

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2013

Risques sur les produits épargne logement

6 468

 

1 676

 

-182

 

 

7 962

Risques d’exécution des engagements par signature

2 103

 

976

 

-569

 

 

2 510

Risques opérationnels

3 337

 

 

 

 

 

 

3 337

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1) (2)

3 548

 

253

-164

-648

 

-194

2 795

Litiges divers

17 838

 

4 228

-1 820

-591

 

 

19 655

Participations

29

 

500

 

-29

 

 

500

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

15 900

18

19 617

-18 407

-396

 

 

16 732

Total

49 223

18

27 250

-20 391

-2 415

0

-194

53 491

(1) Dont 1 734 k€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 510 k€ au titre de la provision pour médaille du travail

(2) Dont une variation d'un montant de 254 k€ due à l'application de l'amendement d'IAS 19 au 1er janvier 2013.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Risques sur les produits épargne logement

10 763

 

 

 

-4 295

 

 

6 468

Risques d’exécution des engagements par signature

1 770

 

474

 

-141

 

 

2 103

Risques opérationnels

3 337

 

 

 

 

 

 

3 337

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 387

 

608

-131

-6

 

690

3 548

Litiges divers

20 865

 

3 631

-363

-6 295

 

 

17 838

Participations

655

 

183

 

-809

 

 

29

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

18 432

 

4 606

-556

-6 582

 

 

15 900

Total

58 209

0

9 502

-1 050

-18 128

0

690

49 223

(1) Dont 2 127 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 421 K€ au titre de la provision pour médaille du travail

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

361 346

191 228

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

498 276

529 896

Ancienneté de plus de 10 ans

729 465

797 008

Total plans d'épargne-logement

1 589 087

1 518 132

Total comptes épargne-logement

195 412

193 400

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 784 499

1 711 532

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2013 pour les données au 31 décembre 2013 et à fin novembre 2012 pour les données au 31 décembre 2012 et hors prime d'Etat ;

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement

7 087

9 230

Comptes épargne-logement

21 082

24 988

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

28 169

34 218

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Plans d'épargne-logement

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

-94

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-1 255

-16

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 613

-6 270

Total plans d'épargne-logement

-7 962

-6 286

Total comptes épargne-logement

 

-182

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-7 962

-6 468

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2013

Plans d'épargne-logement :

-6 286

-1 676

 

 

-7 962

Comptes épargne-logement :

-182

 

182

 

0

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-6 468

-1 676

182

0

-7 962

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.17 Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2013

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés.

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse Régionale

Nombre de titres au 01/01/2013

Nombre de titres émis

(1)

Nombre de titres annulés (2)

Nombre de titres au 31/12/2013

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

0

0

1 386 816

25%

0

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Parts sociales

4 160 470

4 160 173

4 160 173

4 160 470

75%

0

Dont 55 Caisses Locales

4 160 448

4 160 173

4 160 173

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

Total

5 547 286

4 160 173

4 160 173

5 547 286

100%

0

La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est de 83 209 290 euros

(1) Augmentation de capital consécutive à la fusion des Caisses Locales à Vocation Départementale par la Caisse Régionale.

(2) Annulation des titres apportés par les Caisses Locales à Vocation Départementale lors de la fusion avec la Caisse Régionale.

 

— Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

 

Au titre de l’exercice 2013, le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de proposer à l’Assemblée Générale du 27 mars 2014 un dividende net par C.C.A de 5.96 euros et de 0.37 euros par part sociale, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée générale.

 

Dividendes

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Montant Net

Par Part Sociale

Montant Net

2010

5,95

0,45

2011

6,19

0,45

2012

5,89

0,41

Prévu 2013

5,96

0,37

 

Dividendes payés au cours de l’exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 10 060 K€ en 2013 pour le Groupe Consolidé Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2013

 

L’affectation du résultat la fixation et la mise en paiement du dividende 2013 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 27 mars 2014.

Le texte de la résolution est le suivant :

« L’assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des commissaires aux comptes, décide sur proposition du conseil d’administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2013, se soldant par un bénéfice de 110 243 432.97 euros.

 

Bénéfice

110 243 432,97

Report à nouveau changement de méthode

-254 001,00

Intérêts aux parts

-1 528 972,80

Rémunération des CCA

-8 265 423,36

Solde

100 195 035,81

Affectation des 3/4 à la réserve légale

75 146 276,86

Autres réserves

25 048 758,95

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au cours des 3 derniers exercices sont les suivants :

 

Exercice

Nombre de parts sociales

Distribué

Intérêts nets

2011

4 160 470

1 872 211,50

0,45

2012

4 160 470

1 716 184,66

0,41

2013

4 160 470

1 528 972,80

0,37

 

Exercice

Nombre de certificats coopératifs d'associés (C.C.A)

Distribué

Intérêts nets

2011

1 386 816

8 584 391,04

6,19

2012

1 386 816

8 168 346,24

5,89

2013

1 386 816

8 265 423,36

5,96

 

6.18 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

104 992

 

 

 

 

104 992

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

64

88

 

152

Instruments dérivés de couverture

1 292

2 720

71 237

1 842

 

77 091

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

160 098

611 287

771 385

Prêts et créances sur les établissements de crédit

850 330

156 725

555 910

799 831

 

2 362 796

Prêts et créances sur la clientèle

932 924

948 379

3 662 190

8 316 347

 

13 859 840

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

111 571

111 571

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 285

11 042

132 227

150 215

 

299 769

Total Actifs financiers par échéance

1 895 823

1 118 866

4 421 628

9 428 421

722 858

17 587 596

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

64

88

 

152

Instruments dérivés de couverture

665

4 619

95 536

41 175

 

141 995

Dettes envers les établissements de crédit

2 472 064

2 025 684

3 556 222

1 713 011

 

9 766 981

Dettes envers la clientèle

3 997 761

331 790

1 172 572

15 044

120

5 517 287

Dettes représentées par un titre

30 733

310 498

 

 

 

341 231

Dettes subordonnées

72

 

 

15 010

 

15 082

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

52 120

52 120

 Total Passifs financiers par échéance

 6 501 295

 2 672 591

 4 824 394

 1 784 328

 52 240

 15 834 848

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

93 038

 

 

 

 

93 038

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

120

112

 

232

Instruments dérivés de couverture

951

1 550

66 223

34 157

 

102 881

Actifs financiers disponibles à la vente

0

 

 

76 411

584 051

660 462

Prêts et créances sur les établissements de crédit

360 617

58 106

654 075

777 256

 

1 850 054

Prêts et créances sur la clientèle

920 331

948 473

3 487 548

7 594 256

606

12 951 214

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

188 005

188 005

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

4 334

12 407

121 231

190 502

 

328 474

Total Actifs financiers par échéance

1 379 271

1 020 536

4 329 197

8 672 694

772 662

16 174 360

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

120

112

 

232

Instruments dérivés de couverture

672

7 923

93 709

104 888

 

207 162

Dettes envers les établissements de crédit

2 580 736

2 342 666

2 623 881

1 225 547

 

8 772 830

Dettes envers la clientèle

3 693 548

386 155

1 370 046

1 185

 

5 450 934

Dettes représentées par un titre

404

51 000

25 000

 

72

76 476

Dettes subordonnées

72

 

15 013

 

 

15 085

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

89 924

89 924

 Total Passifs financiers par échéance

 6 275 432

2 787 744

 4 127 769

 1 331 732

 89 996

 14 612 673

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1 Détail des charges de personnel

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Salaires et traitements (1)

86 117

85 661

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

9 403

9 312

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

3 010

2 154

Autres charges sociales

31 488

34 231

Intéressement et participation

18 741

16 356

Impôts et taxes sur rémunération

18 348

15 763

Total Charges de personnel

167 107

163 477

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 840 K€ au 31 décembre 2013 contre 633 K€ au 31 décembre 2012.

 

Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE)

Suite à la mise en place du Crédit d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (conformément à l’article 244 quater C du Code Générale des Impôts, applicable à compter du 1er janvier 2013), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté en déduction de ses charges générales d’exploitation, au niveau de la rubrique « Autres charges sociales » un montant 2 316 K€ au 31 décembre 2013.

 

7.2 Effectif fin de période

 

Effectifs

31/12/2013

31/12/2012

France

2 262

2 261

Etranger

 

 

Total

2 262

2 261

 

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

(en milliers d'euros) 

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

Variation dette actuarielle

 

 

 

 

 

Dette actuarielle au 31/12/N-1

31 154

26 124

26 136

23 380

22 657

Ecart de change

 

 

 

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

2 236

1 825

1 625

1 697

1 320

Coût financier

 

1 295

1 053

 

 

Cotisations employés

 

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

 

378

Variation de périmètre

-24

304

288

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 772

-1 284

-1 467

-2 210

-1 815

Taxes, charges administratives et primes

897

 

 

 

 

(Gains) / pertes actuariels * liés aux hypothèses démographiques

-972

 

 

 

 

(Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses financières

447

 

 

 

 

Total des (Gains) / pertes actuariels liés aux hypothèses démographiques et financières

-525

2 889

-1 512

2 046

-377

Dette actuarielle au 31/12/N

31 966

31 153

26 123

24 913

22 163

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

 

 

 

Coût des services

2 236

1 825

1 625

1 697

1 320

Charge / produit d'intérêt net

78

1 295

1 053

1 223

1 217

Impact en compte de résultat au 31/12/N

2 314

3 120

2 678

2 920

2 537

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

Détail des gains et pertes comptabilisés en autres éléments du résultat global non recyclables

 

 

 

 

 

Réévaluation du passif (de l'actif) net

 

 

 

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en autres éléments du résultat global non recyclables au 31/12/N-1

4 649

-809

-911

-876

-920

Ecart de change

 

 

 

 

 

Gains/ (pertes) actuariels sur l'actif

61

31

28

32

32

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses démographiques*

-972

 

 

 

 

Gains / (pertes) actuariels liés aux hypothèses financières*

447

 

 

 

 

Total des (Gains) / pertes actuariels nets

-464

 

 

 

446

Ajustement de la limitation d'actifs

 

 

 

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en autres éléments du résultat global au 31/12/N

-464

-778

-883

-844

-442

*dont écarts actuariels liés aux ajustements d'expérience

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

Variation de juste valeur des actifs

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs au 31/12/N-1

28 773

24 647

22 824

23 079

22 954

Ecart de change

 

 

 

 

 

Intérêt sur l'actif (produit)

819

809

911

876

920

Gains / (pertes) actuariels

-61

-998

471

-253

-823

Cotisations payées par l'employeur

2 973

5 294

1 620

4 331

1 843

Cotisations payées par les employés

0

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

0

 

 

 

 

Variation de périmètre

-24

304

288

 

 

Taxes, charges administratives et primes

 

 

 

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 772

-1 284

-1 467

-2 210

-1 815

Juste valeur des actifs au 31/12/N

30 708

28 772

24 647

25 823

23 079

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

Position nette

 

 

 

 

 

Dette actuarielle fin de période

31 966

31 153

26 124

26 136

23 380

Impact de la limitation d'actifs

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

-30 708

-28 772

-24 647

-25 823

-23 034

Position nette (passif) / actif fin de période

1 258

2 381

1 477

313

346

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus (1)

 

-254

-286

314

-301

Position nette (passif) / actif fin de période publiée au 31/12/N

1 258

2 127

1 191

627

45

(1) Suite au changement de méthode lié à l’application de l’amendement d’IAS 19 au 01/01/2013, le cumul de 254 K€ au 31/12/2012  a été constaté en report à nouveau.

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2012

Taux d'actualisation (1)

2,09%

2,85%

4,65%

 

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

2,80%

3,60%

3,60%

 

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

2,70%

3,00%

3,00%

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

2,00%

5,20%

5,20%

 

Autres (à détailler)

 

 

 

 

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Au 31 décembre 2013, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- une variation de plus 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 0.63% à 3.17% selon le type de contrat ;

- Une variation de moins 50 points de base des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 1.20% à 3.38% selon le type de contrat.

 

7.5 Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2013-2015. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation selon cet accord s’élève à 16 536 K€.

 

Sur décision du conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, un supplément exceptionnel d’intéressement a été provisionné pour un montant de 2 205 K€.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 510 K€.

 

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ses engagements sociaux s’élève à 1 734 K€.

 

7.6 Rémunérations des dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31 décembre 2013 à 2 368 K€.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Engagements donnés

8 755 410

7 612 958

Engagements de financement

1 339 058

986 096

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

204 699

 

. Engagements en faveur de la clientèle

1 134 359

986 096

. Ouverture de crédits confirmés

600 320

625 462

. Ouverture de crédits documentaires

2 820

3 123

. Autres ouvertures de crédits confirmés

597 500

622 339

. Autres engagements en faveur de la clientèle

534 039

360 634

Engagements de garantie

249 517

261 570

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

84 559

68 927

. Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

. Autres garanties

84 559

68 927

. Engagements d'ordre de la clientèle

164 958

192 643

. Cautions immobilières

81 326

108 423

. Autres garanties d'ordre de la clientèle

83 632

84 220

Autres engagements donnés (1)

7 166 835

6 365 292

Engagements reçus

6 866 246

6 260 090

Engagements de financement

983 152

1 153 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

983 152

1 153 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

5 883 094

5 106 938

. Engagements reçus d'établissements de crédit

407 863

451 339

. Engagements reçus de la clientèle

5 475 231

4 655 599

. Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

666 448

550 153

. Autres garanties reçues

4 808 783

4 105 446

(1) Les 384 768 K€ de garantie switch ont été reclassés au 31/12/2013 d’engagements de garantie d’ordre d’établissements de crédit en autres engagements donnés

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie

 

(en milliers d'euros)

31/12/2013

31/12/2012

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (1) (dont actifs transférés)

 

 

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

6 782 067

5 980 524

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

 

 

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

6 782 067

5 980 524

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2)

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

(1) Créances apportées en garantie :

Au cours de l’année 2013, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 6 782 067 K€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 5 980 524 K€ en 2012. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

- 4 255 226 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 4 030 683 K€ en 2012.

- 123 655 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 123 753 K€ en 2012.

- 800 025 K€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 696 256 K€ en 2012.

- 1 603 161 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. ou à d'autres partenaires du Groupe dans le cadre de divers mécanismes de refinancement, contre 1 129 832 K€ en 2012.

(2) Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis, à l’exception des valeurs reçues en garantie ou en nantissement, pour un montant de 2 000 K€ au 31 décembre 2013 à l’identique du 31 décembre 2012. Les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

- Principes retenus par le Groupe

Les reclassements hors de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et de la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union Européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

- Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Comme les exercices précédents, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré en 2013 de reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants de marché à la date d’évaluation.

 

La juste valeur est basée sur le prix de sortie (notion d’exit price).

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté en ayant recours en priorité à des donnés de marché observables. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Il est supposé que les intervenants de marché agissent dans leur meilleur intérêt économique dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût

 

Les montants présentés incluent les créances et dettes rattachées et sont nets de dépréciation.

 

(en milliers d'euros)

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix coté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Actifs financiers non évalués à la juste valeur au bilan

 

 

 

 

Prêts et Créances

16 636 146

0

16 609 562

26 584

Créances sur les établissements de crédit

2 396 029

0

2 396 029

0

Comptes ordinaires & prêts JJ

348 688

 

348 688

 

Comptes et prêts à terme

2 006 135

 

2 006 135

 

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Prêts subordonnés

41 206

 

41 206

 

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

 

 

Autres prêts et créances

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

14 240 117

0

14 213 533

26 584

Créances commerciales

18 739

 

18 739

 

Autres concours à la clientèle

13 855 455

 

13 855 455

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

Prêts subordonnés

10 780

 

10 780

26 584

Titres non cotés sur un marché actif

2 609

 

2 609

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

 

 

Avances en comptes courants d'associés

36 863

 

10 279

 

Comptes ordinaires débiteurs

315 671

 

315 671

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

307 866

307 856

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

125 371

125 371

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

182 495

182 485

 

 

Total actifs financiers dont la juste valeur est indiquée

16 944 012

307 856

16 609 562

26 584

 

La hiérarchie de juste valeur des actifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS. Les pensions reçues portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les actifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des actifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

 

Passifs financiers comptabilisés au coût au bilan valorisés à la juste valeur

 

(en milliers d'euros)

Juste valeur au 31 décembre 2013

Prix coté sur des marchés actifs pour des instruments identiques

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables

Niveau 3

Passifs financiers non évalués à la Juste valeur au bilan

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

9 737 296

0

9 737 296

0

Comptes ordinaires & emprunts JJ

607

 

607

 

Comptes et emprunts à terme

9 736 689

 

9 736 689

 

Valeurs données en pension

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes envers la clientèle

5 110 212

0

5 110 212

0

Comptes ordinaires créditeurs

3 602 908

 

3 602 908

 

Comptes d'épargne à régime spécial

37 701

 

37 701

 

Autres dettes envers la clientèle

1 469 603

 

1 469 603

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

 

Dettes représentées par un titre

334 101

 

334 101

 

Dettes subordonnées

15 010

 

15 010

 

Total passifs financiers dont la juste valeur est indiquée

15 196 619

0

15 196 619

0

 

La hiérarchie de juste valeur des passifs financiers est ventilée selon les critères généraux d’observabilité des données d’entrées utilisées dans l’évaluation, conformément aux principes définis par la norme IFRS 13.

 

Le niveau 1 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers cotés sur un marché actif.

 

Le niveau 2 de la hiérarchie s’applique à la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il existe des données observables. Il s’agit notamment des paramètres liés au risque de taux ou des paramètres de risque de crédit lorsque celui-ci peut être réévalué à partir de cotations de spreads de CDS. Les pensions données portant sur des sous-jacents cotés sur un marché actif sont également inscrites dans le niveau 2 de la hiérarchie, ainsi que les passifs financiers avec une composante à vue pour lesquels la juste valeur correspond au coût amorti non ajusté.

 

Le niveau 3 de la hiérarchie indique la juste valeur des passifs financiers pour lesquels il n’existe pas de donnée observable ou pour lesquels certains paramètres peuvent être réévalués à partir de modèles internes qui utilisent des données historiques. Il s’agit des paramètres liés au risque de crédit ou au risque de remboursement anticipé, ou des paramètres de risque de taux lorsque les taux sont réglementés.

 

Dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des actifs ou passifs exigibles à vue.

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre dans la juste valeur l’évaluation du risque de contrepartie sur les dérivés actifs (Credit Valuation Adjustment ou CVA) et, selon une approche symétrique, le risque de non-exécution sur les dérivés passifs (Débit Valuation Adjustment ou DVA ou risque de crédit propre),

 

Le calcul du CVA/DVA repose sur une estimation des pertes attendues à partir de la probabilité de défaut et de la perte en cas de défaut. La méthodologie employée repose sur des paramètres de marché lorsque la contrepartie dispose d’un CDS coté directement ou indirectement observable (Credit Default Swap) ou des paramètres historiques de défaut pour les autres contreparties.

 

Le CVA permet de déterminer les pertes attendues sur la contrepartie du point de vue du groupe Crédit Agricole, le DVA les pertes attendues sur le groupe Crédit Agricole du point de vue de la contrepartie.

 

La première application d’IFRS 13 au sein de La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a eu aucun impact sur les comptes.

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

152

0

152

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Instruments dérivés

152

 

152

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

301 940

160 102

141 838

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

217 160

160 098

57 062

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

84 780

4

84 776

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

77 091

 

77 091

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

379 183

160 102

219 081

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) Hors 481 835 K€ de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 2.3)

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

232

0

232

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

232

0

232

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

232

 

232

 

Instruments dérivés

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

191 017

149 246

41 771

0

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

107 992

76 411

31 581

 

Actions et autres titres à revenu variable (1)

83 025

72 835

10 190

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

102 881

 

102 881

 

Total Actifs financiers valorisés à la juste valeur

294 130

149 246

144 884

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

(1) hors 469 445 K€ de titres SAS Rue la Boétie valorisés selon la méthode du coût.

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2013

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

152

0

152

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

152

 

152

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

141 995

 

141 995

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

142 147

0

142 147

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

232

0

232

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

232

 

232

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

207 192

 

207 192

 

Total Passifs financiers valorisés à la juste valeur

207 424

0

207 424

0

Transfert issus du Niveau 1

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 2

 

 

 

 

Transfert issus du Niveau 3

 

 

 

 

Total des transferts vers chacun des niveaux

 

0

0

0

 

11. Événements postérieurs à la clôture

 

Travaux de revue de la qualité des actifs menés par la Banque Centrale Européenne (AQR)

Dans le cadre de la préparation du transfert de la supervision de 130 banques européennes vers la BCE en novembre 2014, les superviseurs européens ont annoncé qu’un exercice de revue de la qualité des bilans des banques, et en particulier de leurs actifs (AQR ou « Asset Quality Review »), allait être mené entre octobre 2013 et octobre 2014.

 

Le Groupe Crédit Agricole fait partie des banques concernées par cet exercice. Dans ce contexte, la Direction Financière et la Direction des Risques Groupe ont engagé des travaux visant à se préparer à l’exercice de revue qui sera mené par les Autorités de tutelle. Par ailleurs, le Groupe Crédit Agricole a arrêté ses comptes au 31 décembre 2013 conformément aux normes IFRS en vigueur et aux principes comptables applicables au sein du Groupe.

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2013

 

Filiales

Méthode au 31 décembre 2013

% de contrôle

% d'intérêt

Intégration

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

31/12/2013

31/12/2012

Caisse Régionale PCA

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

N/A

N/A

Caisses Locales

Globale

N/A

N/A

N/A

N/A

100,00%

100,00%

SAS PCA IMMO

Globale

100%

100%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

Financière PCA

Globale

99,98%

99,97%

99,98%

99,97%

100,00%

100,00%

 

IV. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2013, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union Européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation. Nous avons revu plus particulièrement les critères ayant conduit à valoriser les titres S.A.S. La Boétie à leur coût ainsi que la cohérence des approches multicritères et des paramètres retenus dans le cadre de la dépréciation de ces titres.

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l’annexe, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 Marseille et Lyon, le 13 mars 2014

Les Commissaires aux Comptes

 

 

V. — Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

1401587

17/02/2014 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 305
Texte de l'annonce :

1400305

17 février 2014BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°21


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. DRAGUIGNAN.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 Décembre 2013

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

104 978

Effets publics et valeurs assimilées

124 640

Créances sur les établissements de crédit

18 614

Operations internes au crédit agricole

2 354 779

Créances sur la clientèle

13 911 092

Obligations et autres titres à revenu fixe

178 233

Actions et autres titres à revenu variable

215 843

Participations et autres titres détenus à long terme

613 994

Parts dans les entreprises liées

13 379

Immobilisations corporelles et incorporelles

129 343

Autres actifs

164 351

Comptes de régularisation

148 049

Total de l'actif

17 977 295

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

2 688

Operations internes au crédit agricole

9 854 619

Comptes créditeurs de la clientèle

5 525 138

Dettes représentées par un titre

341 231

Autres passifs

74 440

Comptes de régularisation

365 070

Provisions pour risques et charges

157 505

Dettes subordonnées et titres participatifs

15 265

Fonds pour risques bancaires généraux

63 138

Capitaux propres hors FRBG

1 578 201

- Capital souscrit

83 209

- Primes d'émission

247 030

- Réserves

1 247 698

- Provisions réglementées et sub. d'investissement

518

- Report à nouveau

-254

Total du passif

17 977 295

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnes

1 978 711

- Engagements de financement

1 339 058

- Engagements de garantie

634 285

- Engagements sur titres

5 368

Engagements reçus

6 871 620

- Engagements de financement

983 152

- Engagements de garantie

5 883 100

- Engagements sur titres

5 368

 

 

1400305

08/11/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 5433
Texte de l'annonce :

1305433

8 novembre 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°134


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural

au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

 415 176 072 RCS Draguignan.

N.A.F. : 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07005753.

 

Situation au 30 septembre 2013.

(En milliers d’euros).

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

85 602

Effets publics et valeurs assimilées

126 082

Créances sur les établissements de crédit

313 286

Opérations internes au Crédit Agricole

2 434 982

Créances sur la clientèle

13 602 663

Obligations et autres titres à revenu fixe

187 075

Actions et autres titres à revenu variable

55 804

Participations et autres titres détenus à long terme

612 050

Parts dans les entreprises liées

13 269

Immobilisations corporelles et incorporelles

128 397

Autres actifs

198 671

Comptes de régularisation

175 964

Total de l'actif

17 933 845

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

287 928

Operations internes au Crédit Agricole

9 409 262

Comptes créditeurs de la clientèle

5 639 051

Dettes représentées par un titre

360 732

Autres passifs

70 507

Comptes de régularisation

359 363

Provisions pour risques et charges

151 277

Dettes subordonnées et titres participatifs

21 796

Fonds pour risques bancaires généraux

59 638

Capitaux propres (hors FRBG)

1 574 291

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 247 502

. Provisions réglementées et sub d'investissement

518

Total du passif

17 933 845

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 838 989

. Engagements de financement

1 203 450

. Engagements de garantie

627 669

. Engagements sur titres

7 870

Engagements reçus

6 761 373

. Engagements de financement

983 152

. Engagements de garantie

5 770 351

. Engagements sur titres

7 870

 

 

1305433

07/08/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 4503
Texte de l'annonce :

1304503

7 août 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°94


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

RCS DRAGUIGNAN 415 176 072.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 juin 2013

(en milliers d’euros)

 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales

99 944

Effets publics et valeurs assimilées

125 438

Créances sur les établissements de crédit

311 928

Operations internes au crédit agricole

1 999 064

Créances sur la clientèle

13 217 202

Obligations et autres titres à revenu fixe

202 435

Actions et autres titres à revenu variable

50 801

Participations et autres titres détenus à long terme

613 347

Parts dans les entreprises liées

12 865

Immobilisations corporelles et incorporelles

130 116

Autres actifs

160 867

Comptes de régularisation

232 703

Total de l'actif

17 156 710

 

Passif

Montants

Dettes envers les établissements de crédit

288 136

Operations internes au crédit agricole

8 729 264

Comptes créditeurs de la clientèle

5 535 189

Dettes représentées par un titre

433 866

Autres passifs

66 038

Comptes de régularisation

296 502

Provisions pour risques et charges

151 983

Dettes subordonnées et titres participatifs

21 803

Fonds pour risques bancaires généraux

59 638

Capitaux propres hors FRBG

1 574 291

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 247 502

. Provisions règlementées et sub d'investissement

518

Total du passif

17 156 710

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnés

1 699 374

. Engagements de financement

1 058 998

. Engagements de garantie

629 336

. Engagements sur titres

11 040

Engagements reçus

6 601 559

. Engagements de financement

1 145 152

. Engagements de garantie

5 445 367

. Engagements sur titres

11 040

1304503

08/05/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N1)
Numéro d'affaire : 1986
Texte de l'annonce :

1301986

8 mai 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

RCS DRAGUIGNAN 415 176 072.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 mars 2013

(en milliers d’euros)

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

86 977

Effets publics et valeurs assimilées

127 172

Créances sur les établissements de crédit

312 794

Opérations internes au Crédit Agricole

1 687 449

Créances sur la clientèle

13 085 387

Obligations et autres titres à revenu fixe

202 830

Actions et autres titres à revenu variable

30 789

Participations et autres titres détenus à long terme

610 713

Parts dans les entreprises liées

12 224

Immobilisations corporelles et incorporelles

128 930

Autres actifs

189 342

Comptes de régularisation

265 035

Total de l'actif

16 739 642

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

287 905

Opérations internes au Crédit Agricole

8 549 071

Comptes créditeurs de la clientèle

5 456 582

Dettes représentées par un titre

277 405

Autres passifs

60 609

Comptes de régularisation

408 903

Provisions pour risques et charges

147 086

Dettes subordonnées et titres participatifs

21 909

Fonds pour risques bancaires généraux

55 038

Capitaux propres hors FRBG

1 475 134

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 148 345

. Provisions réglementées et sub d'investissement

518

Total du passif

16 739 642

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnes

1 612 613

. Engagements de financement

974 709

. Engagements de garantie

631 879

. Engagements sur titres

6 025

Engagements reçus

6 435 458

. Engagements de financement

1 153 152

. Engagements de garantie

5 276 281

. Engagements sur titres

6 025

1301986

24/04/2013 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 1 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N1)
Numéro d'affaire : 1448
Texte de l'annonce :

1301448

24 avril 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRESBulletin n°49


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan Cedex.

Siren : 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

 

Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 05 avril 2013.

 

Partie A. Comptes individuels au 31 décembre 2012

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 15 février 2013.

 

I.— Bilan au 31 décembre 2012

(En milliers d'euros) :

 

Actif

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Opérations interbancaires et assimilées

 

446 585

306 277

Caisse, banques centrales

 

93 025

86 646

Effets publics et valeurs assimilées

5

126 541

10 041

Créances sur les établissements de crédit

3

227 019

209 590

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 623 036

1 779 523

Opérations avec la clientèle

4

13 001 967

12 824 017

Opérations sur titres

 

304 307

350 679

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

204 490

206 668

Actions et autres titres à revenu variable

5

99 817

144 011

Valeurs immobilisées

 

752 580

753 275

Participations et autres titres détenus à long terme

6-7

611 027

612 956

Parts dans les entreprises liées

6-7

13 415

17 889

Immobilisations incorporelles

7

16 952

17 155

Immobilisations corporelles

7

111 186

105 275

Capital souscrit non versé

 

0

0

Actions propres

 

0

0

Comptes de régularisation et actifs divers

 

347 017

333 522

Autres actifs

8

169 965

151 137

Comptes de régularisation

8

177 052

182 385

Total actif

 

16 475 492

16 347 293

 

Passif

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Opérations interbancaires et assimilées

 

223 123

203 583

Dettes envers les établissements de crédit

10

223 123

203 583

Opérations internes au Crédit Agricole

10

8 608 772

9 183 549

Comptes créditeurs de la clientèle

11

5 458 768

4 992 510

Dettes représentées par un titre

12

76 404

3 242

Comptes de régularisation et passifs divers

13

306 005

261 369

Autres passifs

13

64 355

57 927

Comptes de régularisation

13

241 650

203 442

Provisions et dettes subordonnées

 

163 206

170 984

Provisions

14

141 054

148 421

Dettes subordonnées

18

22 152

22 563

Fonds pour risques bancaires généraux

17

55 038

46 038

Capitaux propres hors FRBG

20

1 584 176

1 486 018

. Capital souscrit

 

83 209

83 209

. Primes d’émission

 

243 062

243 062

. Réserves

 

1 148 345

1 044 186

. Provisions réglementées et subventions d’investissement

 

518

946

. Report à nouveau

 

0

0

. Résultat de l’exercice

 

109 042

114 615

Total passif

 

16 475 492

16 347 293

 

Hors-bilan au 3décembre 2012 :

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

 

1 635 079

2 296 074

Engagements de financement

25

986 096

1 626 537

Engagements de garantie

25

646 339

666 456

Engagements sur titres

 

2 644

3 081

(en milliers d’euros)

 

31/12/2012

31/12/2011

Engagements reçus

 

6 393 378

6 291 302

Engagements de financement

25

1 153 152

1 065 152

Engagements de garantie

25

5 237 582

5 223 069

Engagements sur titres

 

2 644

3 081

 

II.—Compte de résultat au 3décembre 2012

 

(en milliers d’euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et produits assimilés

28

574 191

546 997

Intérêts et charges assimilées

28

-282 591

-261 243

Revenus des titres à revenu variable

29

5 549

28 589

Commissions (produits)

30

214 102

219 563

Commissions (charges)

30

-29 460

-31 318

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

31

550

613

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

32

7 084

-630

Autres produits d’exploitation bancaire

33

2 962

2 598

Autres charges d’exploitation bancaire

33

-676

-560

Produit net bancaire

 

491 711

504 609

Charges générales d’exploitation

34

-263 374

-248 334

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations

 

 

 

incorporelles et corporelles

 

-16 762

-15 547

Résultat brut d’exploitation

 

211 574

240 728

Coût du risque

35

-30 163

-51 234

Résultat d’exploitation

 

181 411

189 494

Résultat net sur actifs immobilisés

36

-3 480

-4 919

Résultat courant avant impôt

 

177 932

184 575

Résultat exceptionnel

 

0

0

Impôt sur les bénéfices

37

-60 318

-60 960

Dotations/reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-8 572

-9 000

Résultat net de l’exercice

 

109 042

114 615

 

III.—Annexes

 

1 - Cadre juridique & financier et faits caractéristiques de l’exercice

1.1 Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 58 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l’Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A.

Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,26 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,46 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 7 319 186 actions propres au 31 décembre 2012, soit 0,29 % de son capital, contre 6 969 381 actions propres au 31 décembre 2011.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital sous la forme de Certificats Coopératifs d’Associés et/ou de Certificats Coopératifs d’Investissement émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l’action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d’Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2 Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L’appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l’adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d’épargne à régime spécial

Les ressources d’épargne à régime spécial (Livret d’Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d’épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d’avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15%, 25% puis 33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d’avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d’origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole S.A. dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de Contrôle Prudentiel.Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole S.A. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en PNB dans la marge d’intérêt. En cas d’exercice de la garantie, l’indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales en résultat dans l’agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleure fortune fait naître une provision dans les comptes de Crédit Agricole S.A. dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

1.3 Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2012

 

Les évènements significatifs sur l’exercice de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont :

- Transmission universelle de patrimoine de la SNC PATRIMO II au profit de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, générant un boni de 93 K€,

- Reprise de provision épargne-logement pour 4 200 K€ suite à la mise en œuvre du nouveau modèle de calcul,

- Contrôle fiscal portant sur les exercices 2009 et 2010. Impacts : 1 033 K€ d’IS, 19 K€ de Contribution Economique Territoriale et 2 K€ de pénalités de retard.

- Evolution du modèle des provisions collectives : une reprise de 33 892 K€ a été constatée sur l’exercice. Conformément à la Lettre Jaune n°2012-202 du 12 décembre 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a procédé à l’ajustement des provisions collectives assises sur les créances cautionnées par la CAMCA et le Crédit Logement au niveau réel de risque.

- Constitution de nouvelles provisions filières : dotation de provisions filières pour constituer un stock global de 41 900 K€. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a complété le provisionnement de 2 filières existantes (Crédit Relais, Financement LBO) par la création de 5 filières nouvelles (Financement habitat long, activités immobilières, construction, Cafés-Hôtels-Restaurants, commerce de Détail) présentant les activités les plus risquées du portefeuille de crédits.

 

2 - Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu’Organe Central et chargé d’adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

 

2.1 Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné.

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

L’application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 14 622 K€ d’euros au 31 décembre 2012 contre 15 255 K€ au 31 décembre 2011.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 219 K€

 

Créances douteuses

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Risques-pays

Les risques-pays (ou risques sur engagements internationaux) sont constitués « du montant total des engagements non compromis, de bilan ou de hors bilan, portés par un établissement directement ou au travers de structures dites de défaisance, sur des débiteurs privés ou publics résidant dans les pays recensés par l’Autorité de Contrôle Prudentiel, ou dont la bonne fin dépend de la situation de débiteurs privés ou publics résidant dans de tels pays ». (Note de la Commission Bancaire du 24 décembre 1998).

Lorsque ces créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles demeurent dans leur poste d’origine.

 

Passage en perte

L’appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa Direction des Risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2 Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l’intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction :

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement :

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe — Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable — Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d’achat frais d’acquisition inclus.

Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l’encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l’exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d’une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d’arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d’investissement

Sont enregistrés en titres d’investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l’intention manifeste de les détenir jusqu’à l’échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille :

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus-values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition.

A la clôture de l’exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d’usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

 

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins-values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation.

 

2.3 Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c’est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d’équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement théorique

Durée d’amortissement utilisée

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros oeuvre

40 à 80 ans

25 ans

Second oeuvre

20 à 40 ans

25 ans

Installations techniques

10 à 25 ans

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

5 à 15 ans

Matériel Informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d’épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs, sont incluses dans ces différentes rubriques en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993 ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d’émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d’émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du CRC n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

Les provisions incluent également les risques-pays. L’ensemble de ces risques fait l’objet d’un examen trimestriel.

 

Les risques pays sont provisionnés après analyse des types d’opérations, de la durée des engagements, de leur nature (créances, titres, produits de marché) ainsi que de la qualité du pays.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a partiellement couvert les provisions constituées sur ces créances libellées en monnaies étrangères par achat de devises pour limiter l’incidence de la variation des cours de change sur le niveau de provisionnement.

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, les fonds pour risques bancaires généraux sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l’activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d’exercice.

 

2.8 Opérations sur les instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée de l’Autorité de contrôle prudentiel (ex Commission Bancaire).

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l’instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé, assimilé, de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. En date d’arrêté, les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9 Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan, libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction. Les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l’étranger, les titres de placement, d’investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l’effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.

 

Une provision peut cependant être constituée lorsque l’on constate une dépréciation durable du cours de change relative aux participations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l’application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’établit à 21 K€.

 

2.10 Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 25 et 26.

 

2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l’exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

L’intéressement est couvert par l’accord du 21 Mai 2010 modifié par les avenants du 09 Septembre 2010.

La participation et l’intéressement figurent dans les «Frais de personnel»

 

2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi.

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique, à compter du 1er janvier 2004, la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

En application de cette recommandation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques et selon la méthode dite des Unités de Crédits Projetés. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de prestation future actualisée.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Dans la mesure où la réforme (loi 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites) ne modifie pas les accords de branche existants mais simplement les hypothèses actuarielles d’âge de départ en retraite, elle est analysée comme une mise à jour d’hypothèses actuarielles et non comme une modification de régime. A ce titre, l’impact de la réforme doit être enregistré comme les autres écarts actuariels, intégralement en résultat.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13 Stock-options et souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise

 

Souscription d’actions dans le cadre du plan d’épargne entreprise

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.14 Charges et produits exceptionnels

 

Ils représentent les charges et produits qui surviennent de manière exceptionnelle et qui sont relatifs à des opérations ne relevant pas du cadre des activités courantes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

2.15 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3% et la contribution exceptionnelle de 5%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

3 - Créances sur les établissements de crédit

 

Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<=3 mois

> 3 mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

2 858

 

 

 

2 858

 

2 858

4 243

à terme

220 055

126

552

 

220 733

711

221 444

202 492

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnés

 

 

 

2 688

2 688

29

2 717

2 855

Total

222 913

126

552

2 688

226 279

740

227 019

209 590

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

227 019

209 590

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

39 168

 

 

 

39 168

5

39 173

502 661

Comptes et avances à terme

71 775

57 980

653 523

741 068

1 524 346

26 006

1 550 352

1 243 338

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Prêts subordonnées

 

 

 

33 500

33 500

11

33 511

33 524

Total

110 943

57 980

653 523

774 568

1 597 014

26 022

1 623 036

1 779 523

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 623 036

1 779 523

Total

 

 

 

 

 

 

1 850 055

1 989 113

 

- Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 46 968 milliers d’euros.

- Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 55 451 milliers d’euros.

- Pas de créances sur les établissements de crédit éligibles au refinancement de la banque centrale.

- Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

4 - Opérations avec la clientèle

 

4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1 an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Créances commerciales

14 674

302

 

 

14 976

165

15 141

12 778

Autres concours à la clientèle

681 385

960 268

3 551 337

7 673 972

12 866 962

75 474

12 942 436

12 798 561

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires débiteurs

222 378

 

 

 

222 378

2 126

224 504

175 182

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-180 114

-162 504

Valeur nette au bilan

918 437

960 570

3 551 337

7 673 972

13 104 316

77 765

13 001 967

12 824 017

 

- Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s’élèvent à 10 780 milliers d’euros.

- Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 68 393 milliers d’euros.

- Parmi les créances sur la clientèle 3 849 648 milliers d’euros sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2012 contre 1 787 359 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

- Les encours restructurés au 31décembre 2012 s’élèvent à 14 622 milliers d’euros contre 15 255 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Encours

brut

 

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

Encours

brut

 

Dont

encours

douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations

des encours

douteux

Dépréciations

des encours

douteux

compromis

Particuliers

7 079 424

106 407

21 577

56 974

19 377

6 955 293

98 544

23 167

49 596

19 849

Autres professionnels

1 831 656

85 368

27 019

54 446

26 189

1 865 706

76 413

25 162

49 071

24 309

Sociétés financières

133 389

1 182

679

856

679

122 763

1 089

54

518

54

Entreprises

2 134 496

85 061

29 586

55 788

29 192

2 111 869

76 305

28 945

50 004

28 529

Collectivités publiques

1 628 753

145

17

45

17

1 564 500

310

50

70

50

Agriculteurs

305 444

15 046

6 971

11 715

6 857

307 728

17 193

7 417

12 992

6 737

Autres agents économiques

68 919

303

217

288

217

58 662

270

231

254

231

Total

13 182 081

293 512

86 066

180 112

82 528

12 986 521

270 124

85 026

162 505

79 759

 

 

5 - Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres de

transaction

Titres de

placement

Titres de

l’activité de

portefeuille

Titres

d’investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

125 083

125 083

9 956

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

1 458

1 458

85

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

126 541

126 541

10 041

Obligations et autres titres à revenu fixe (1):

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

5 033

 

204 578

209 611 

208 484

Autres émetteurs

 

 

 

 

 

 

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

19

 

2 307

2 326

2 445

Dépréciations

 

-2 494

 

-4 953

-7 447

-4 261

Valeur nette au bilan

 

2 558

 

201 932

204 490

206 668

Actions et autres titres à revenu variable

 

99 338

500

 

99 838

144 198

Créances rattachées 

 

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-3

-18

 

-21

-187

Valeur nette au bilan

 

99 335

482

 

99 817

144 011

Total

 

101 893

482

328 473

430 848

360 720

Valeurs estimatives

 

109 894

482

339 848

450 224

353 052

(1) : Dont 55 450 milliers d’euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2012 et 68.393 milliers d’euros au 31 décembre 2011

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 8 021 milliers d’euros au 31/12/2012, contre 13 126 milliers d’euros au 31/12/2011.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimative des titres de l’activité de portefeuille est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de l’horizon de détention (pour les sociétés cotées, il s’agit généralement de la moyenne des cours de bourse constatée sur une période suffisamment longue tenant compte de l’horizon de détention).

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s’élève à 15 408 milliers d’euros au 31/12/2012, contre 1 188 milliers d’euros au 31/12/2011.

 

5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Administrations et banques centrales (y compris Etats)

0

0

Etablissements de crédit

157 469

169 363

Clientèle financière

129 402

164 194

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

17 436

17 122

Divers et non ventilés

0

Total en principal

304 307

350 679

Créances rattachées

0

Dépréciations

0

Valeur nette au bilan

304 307

350 679

 

5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Obligations et

autres titres à

revenu fixe

Effets publics

et valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable

Total

Obligations et

autres titres à

revenu fixe

Effets publics

et valeurs

assimilées

Actions et

autres titres

à revenu

variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable:

209 611

125 084

99 838

434 533

208 485

9 956

144 198

362 639

dont titres cotés

204 583

125 084

 

329 667

203 457

9 956

 

213 413

dont titres non cotés (1)

5 028

 

99 838

104 866

5 028

 

144 198

149 226

Créances rattachées

2 326

1 458

 

3 784

2 445

85

 

2 530

Dépréciations

-7 447

 

-21

-7 468

-4 262

 

-187

-4 449

Valeur nette au bilan

204 490

126 541

99 817

430 848

206 668

10 041

144 011

360 720

(1) La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

OPCVM français 69 817 milliers d’euros

dont OPCVM français de capitalisation 69 817 milliers d’euros

OPCVM étrangers 205 milliers d’euros

dont OPCVM étrangers de capitalisation 205 milliers d’euros

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 99 817 milliers d’euros. Leur valeur estimative au 31 décembre 2012 s’élève à 107 763 milliers d’euros.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2012 :

 

(en milliers d’euros)

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

69 332

76 411

OPCVM obligataires

 

 

OPCVM actions

500

482

OPCVM autres

30 006

30 870

Total

99 838

107 763

 

5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

785

17 149

86 833

104 845

209 611

2 325

211 937

210 930

Valeur brute

785

17 149

86 833

104 845

209 611

2 325

211 937

210 930

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-7 447

-4 262

Valeur nette au bilan

785

17 149

86 833

104 845

209 611

2 325

204 490

206 668

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

34 395

90 689

125 084

1 458

126 542

10 041

Valeur Brute

 

 

34 395

90 689

125 084

1 458

126 542

10 041

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

34 395

90 689

125 084

1 458

126 542

10 041

 

 

6 - Titres de participation et de filiales

 

Informations financières

Filiales et participations

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

593 461

580 427

35 813

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

15 691

13 415

 

 

 

 

S.N.C. PATRIMOCAM

EUR

1 191

 

100.00%

1 191

1 191

 

 

 

 

S.A.S. PCA IMMO

EUR

13 500

-2 327

100.00%

13 500

11 224

 

 

848

-51

S.A.S.U CREAZUR 

EUR

1 000

 

100.00%

1 000

1 000

 

 

-

 

- Autres titres de participations

 

 

 

 

577 770

567 012

35 754

 

 

 

S.N.C. C.A. TITRES

EUR

15 245

32 025

2,04%

1 187

1 187

 

 

110 582

1 600

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

778 835

-147 182

2,77%

24 974

15 484

 

 

14 152

-146 935

S.A.S. RUE LA BOETIE

EUR

2 480 628

14 896 652

2,77%

511 236

511 236

26 236

 

984 248

595 827

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

730 622

-5 175

2,79%

20 351

20 351

9 518

 

48 843

-17 894

S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS

EUR

62 558

6 070

2,90%

2 100

2 100

 

 

2 048

1 570

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

22 510

686

3,14%

1 404

729

 

 

1

-6

S.A.S. SACAM AVENIR

EUR

113 464

-32

3,67%

4 166

4 166

 

 

10

-11

S.A.S. SACAM FIA-NET EUROPE

EUR

47 184

-17

4,15%

1 957

1 364

 

 

-

-14

S.A. SOFIPACA

EUR

17 000

11 411

49,48%

10 395

10 395

 

 

55

2 321

- Autres titres de participations

 

 

 

 

-

-

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

3 629

3 114

287

 

 

 

Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres de participations

 

 

 

 

3 629

3 114

228 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

597 090

583 541

36 041

0

 

 

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

15 691

13 415

19 197

17 889

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

-2 276

 

-1 308

 

Valeur nette au bilan

13 415

13 415

17 889

17 889

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

581 400

724 669

581 478

808 373

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

37 090

37 089

36 295

36 294

Créances rattachées

142

142

149

149

Dépréciations

-11 275

 

-8 613

 

Sous-total titres de participation

607 357

761 900

609 309

844 816

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 648

3 676

3 648

3 680

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

22

22

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 670

3 698

3 648

3 680

Valeur nette au bilan

611 027

765 598

612 956

848 496

Total des titres de participation

624 442

779 013

630 845

866 385

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

600 739

741 760

604 323

829 942

Titres cotés

 

 

 

 

Total

600 739

741 760

604 323

829 942

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

 

7 - Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

(en milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions)

Autres

mouvements

31/12/2012

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

19 197

1 000

-4 506

 

15 691

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

-1 308

-968

 

 

-2 276

Valeur nette au bilan

17 889

32

-4 506

 

13 415

Titres de participation et autres titres

 

 

 

 

 

détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

581 476

2

-78

 

581 400

Avances consolidables

36 296

795

 

 

37 091

Créances rattachées

149

3 184

-3 191

 

142

Dépréciations

-8 613

-10 155

7 493

 

-11 276

Sous-total titres de participation

609 308

-6 174

4 224

 

607 357

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 648

 

 

 

3 648

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

22 

 

 

22

Dépréciations

 

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 648

22 

 

 

3 670

Valeur nette au bilan

612 956

-6 152

4 225

 

611 027

Total

630 845

-6 120

-281

 

624 444

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d’euros)

01/01/2012

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(cessions)

Autres

mouvements

31/12/2012

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

254 084

22 605

-6 416

40

270 313

Amortissements et dépréciations

-148 809

-16 514

6 196

 

-159 127

Valeur nette au bilan

105 275

6 091

-220

40

111 186

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

35 211

45

 

 

35 256

Amortissements et dépréciations

-18 056

-248

 

 

-18 304

Valeur nette au bilan

17 155

-203

 

 

16 952

Total

122 431

5 887

-220

40

128 138

 

 

8 - Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

2 970

3 635

Comptes de stock et emplois divers

1 066

1 057

Débiteurs divers

165 808

146 329

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

121

116

Valeur nette au bilan

169 965

151 137

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d’encaissement et de transfert

104 640

85 940

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

5

5

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d’avance

831

1 482

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

21 070

35 404

Autres produits à recevoir

44 548

47 559

Charges à répartir

103

125

Primes d’émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

5 855

11 870

Valeur nette au bilan

177 052

182 385

Total

347 017

333 522

(1) les montants incluent les créances rattachées

 

 

9 - Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d’euros)

Solde au

01/01/2012

Dotations

Reprises /

utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2012

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

162 504

59 168

-39 058

-2 501

 

180 113

Sur opérations sur titres

4 449

3 973

-954

 

 

7 468

Sur valeurs immobilisées

9 921

11 123

-7 494

 

 

13 551

Sur autres actifs

3 374

420

-550

 

84

3 328

Total

180 249

74 684

-48 056

-2 501

84

204 459

 

 

10 - Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

 

 

 

 

 

 

 

5

à terme

220 000

2 688

 

 

222 688

435

223 123

203 578

Valeurs données en pension

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

220 000

2 688

 

 

222 688

435

223 123

203 583

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

21 556

 

 

 

21 556

 

21 556

16 932

Comptes et avances à terme

2 337 011

2 358 576

2 623 881

1 225 547

8 545 015

42 201

8 587 217

9 166 617

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

2 358 567

2 358 576

2 623 881

1 225 547

8 566 571

42 201

8 608 772

9 183 549

Total

 

 

 

 

8 789 259

42 636

8 831 896

9 387 132

 

Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

 

11 - Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 382 967

 

 

 

3 382 967

66

3 383 033

3 477 107

Comptes d’épargne à régime spécial :

35 238

 

 

 

35 238

 

35 238

33 353

- à vue

35 238

 

 

 

35 238

 

35 238

33 353

- à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes envers la clientèle

251 200

387 298

1 376 361

1 185

2 016 044

24 453

2 040 497

1 482 050

- à vue

24 182

 

 

 

24 182

 

24 182

43 891

- à terme

227 018

387 298

1 376 361

1 185

1 991 862

24 453

2 016 315

1 438 159

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan 

3 669 405

387 298

1 376 361

1 185

5 434 249

24 519

5 458 768

4 992 510

 

11.2 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Particuliers

3 207 310

2 904 763

Agriculteurs

160 119

155 419

Autres professionnels

520 563

514 183

Clientèle financière

37 242

20 803

Entreprises

1 341 330

1 247 803

Collectivités publiques

14 943

6 682

Autres agents économiques

177 261

142 857

Total en principal

5 458 768

4 992 510

 

 

12 - Dettes représentées par un titre

 

12.1 Dettes représentées par un titre – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Bons de caisse

 

 

 

 

 

 

 

252

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres de créances négociables

 

51 000

25 000

 

76 000

404

76 404

2 989

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

51 000

25 000

 

76 000

404

76 404

3 242

 

 

13 - Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transaction)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

 

 

Comptes de règlement et de négociation

6

152

Créditeurs divers

62 037

54 171

Versements restant à effectuer sur titres

2 312

3 604

Valeur au bilan

64 355

57 927

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d’encaissement et de transfert

24 003

10 773

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

556

 

Produits constatés d’avance

119 420

118 939

Charges à payer sur engagement sur instruments financiers à terme

14 802

19 902

Autres charges à payer

81 712

52 991

Autres comptes de régularisation

1 157

837

Valeur au bilan

241 650

203 442

Total

306 005

261 369

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

 

 

14 – Provisions :

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2012

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non utilisées

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2012

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

1 191

936

 

 

 

2 127

Provisions pour autres engagements sociaux

1 196

363

-132

-6

 

1 421

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 770

474

 

-141

 

2 103

Provisions pour autres litiges

20 855

3 631

-364

-6 295

1

17 828

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques de crédit (1)

90 188

36 500

 

-35 169

 

91 519

Provisions pour impôts

690

16

-355

 

 

351

Provisions sur participations

 

 

 

 

 

 

Provisions pour risques opérationnels (2)

3 337

 

 

 

 

3 337

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

10 763

 

 

-4 295

 

6 468

Autres provisions

18 432

4 607

-556

-6 583

 

15 900

Valeur au bilan

148 422

46 527

-1 407

-52 489

1

141 054

(1) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement

dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement

(3) Voir note 15 ci-après

 

 

15 - Epargne logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d’épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

191 228

72 477

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

529 896

1 102 431

Ancienneté de plus de 10 ans

797 008

410 460

Total plans d’épargne-logement

1 518 132

1 585 368

Total comptes épargne-logement

1 963 400

207 710

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

3 481 532

1 793 078

 

L’ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d’état

 

Encours de crédits octroyés en vie au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d’épargne-logement

9 230

11 243

Comptes épargne-logement

24 988

27 211

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

34 218

38 455

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d’épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-16

-2 223

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 270

-6 577

Total plans d’épargne-logement

-6 286

-8 801

Total comptes épargne-logement

-182

-1 962

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-6 468

-10 763

 

L’ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d’euros)

01/01/2012

Dotations

Reprises

31/12/2012

Plans d’épargne-logement

-8 801

 

2 515

-6 286

Comptes d’épargne-logement

-1 962

 

1 780

-182

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 763

 

4 295

-6 468

 

 

16 - Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :

 

Définitions :

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dette actuarielle au 31/12/N-1 

26 124

26 137

Coût des services rendus sur la période

1 825

1 625

Coût financier

1 295

1 053

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

304

288

Indemnités de cessation d’activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 284

-1 467

(Gains) / pertes actuariels

2 889

-1 512

Dette actuarielle au 31/12/N

31 153

26 124

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Coûts des services rendus

1 825

1 625

Coût financier

1 295

1 053

Rendement attendu des actifs

-809

-911

Amortissement du coût des services passés

31

28

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains /(pertes) du(e)s au changement de limitation d’actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 342

1 795

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31/12/N-1

24 647

22 824

Rendement attendu des actifs

809

911

Gains / pertes actuariels

-998

471

Cotisations payées par l’employeur

5 294

1 620

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

304

288

Indemnités de cessation d’activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 284

-1 467

Juste valeur des actifs/droits a remboursement au 31/12/N

28 772

24 647

 

Composition des actifs des régimes.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de police d’assurances éligibles.

 

Variations de la provision :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

(Provisions)/actifs au 31/12/N-1

-1 191

-2 999

Cotisations payées par l’employeur

5 294

1 620

Variation de périmètre

 

 

Paiements directs de l’employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-6 230

188

(Provisions)/actifs au 31/12/N

-2 127

-1 191

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 2.85 % à 5.45% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Le taux d’actualisation utilisé se situe entre 3.47 % et 5.87 % selon le type de contrat.

 

 

17 - Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Fonds pour risques bancaires généraux

55 038

46 038

Valeur au bilan

55 038

46 038

 

 

18 - Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

<= 3mois

> 3 mois

<= 1an

> 1an

<= 5ans

> 5ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

15 000

15 000

73

15 073

15 072

Euro

 

 

 

15 000

15 000

73

15 073

15 072

Autres devises de l’UE

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Franc suisse

 

 

 

 

 

 

 

 

Yen

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Euro

 

 

 

 

 

 

 

 

Dollar

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

6 843

6 843

236

7 079

7 491

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan

 

 

 

21 843

21 843

308

22 152

22 563

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminée positionnées par défaut en > 5 ans

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 796 milliers d’euros au 31 décembre 2012 contre 807 milliers d’euros au 31 décembre 2011.

 

19 - Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d’euros)

Capital

 

Réserve

légale

 

Réserve

statutaire

 

Primes,

autres

réserves et

report à

nouveau

Ecarts

conversion/

réévaluation

Provisions

réglementées

Résultat

 

Total des

capitaux

propres

Solde au 31 décembre 2010

83 209

659 404

 

527 915

 

946

110 054

1 381 528

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2010

 

 

 

 

 

 

-10 124

-10 124

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

74 947

 

24 983

 

 

 

99 930

Affectation du résultat social 2010

 

 

 

 

 

 

-99 930

-99 930

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2011

 

 

 

 

 

 

114 615

114 615

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde au 31 décembre 2011

83 209

734 351

 

552 897

 

946

114 615

1 486 019

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2011

 

 

 

 

 

 

-10 456

-10 456

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

 

Variation des primes et réserves

 

78 120

 

26 039

 

-428

 

103 731

Affectation du résultat social 2011

 

 

 

 

 

 

-104 159

-104 159

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l’exercice 2012

 

 

 

 

 

 

109 042

109 042

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

Solde au 31 décembre 2012

83 209

812 471

 

578 936

 

518

109 042

1 584 176

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2012

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2012

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d’investissements (CCI)

0

 

 

0

0%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d’associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75%

 

Dont 58 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 3

-3

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

Total

5 547 286

3

-3

5 547 286

100%

0%

 

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K€.

 

20 - Composition des fonds propres :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Capitaux propres

1 584 176

1 486 018

Fonds pour risques bancaires généraux

55 038

46 038

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 152

22 563

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 661 366

1 554 619

 

21 - Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations avec les

entreprises liées

et les participations

Opérations avec les

entreprises liées

et les participations

Créances

66 483

34 844

Sur les établissements de crédit et institutions financières

66 483

34 844

Sur la clientèle

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

210

40

Sur les établissements de crédits et institutions financières

210

40

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

 

Engagements donnés

Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

 

 

Titres acquis avec faculté d’achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

22 - Opérations de change, prêts et emprunts en devises :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

 

 

 

 

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

16 913

16 904

23 751

23 740

Devises

8 361

8 361

12 233

12 233

Euros

8 552

8 543

11 518

11 507

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

16 913

16 904

23 751

23 740

 

23 - Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations

de couverture

Opérations autres que

de couverture

Total

 

Total

Opérations fermes

5 851 500

24 234

5 875 734

5 364 692

Opérations sur marchés organisés (1)

 

 

 

 

Contrats à terme de taux d’intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

5 851 500

24 234

5 875 734

5 364 692

Swaps de taux d’intérêt

5 851 500

24 234

5 875 734

5 364 692

Autres contrats à terme de taux d’intérêt

 

 

 

 

Contrats à terme de change

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

 

 

Autres contrats à terme

 

 

 

 

Opérations conditionnelles

343 095

 

343 095

408 571

Opérations sur marchés organisés

 

 

 

 

Instruments de taux d’intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

343 095

 

343 095

408 571

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetées

 

 

 

 

Vendues

 

 

 

 

Instruments de taux d’intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

343 095

 

343 095

408 571

Vendus

 

 

 

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Dérivés de Crédit

 

 

 

 

Contrats de dérivés de crédit

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

6 194 595

24 234

6 218 829

5 773 263

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses

(swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

23.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

(en milliers d’euros)

Total

31/12/2012

Dont opérations

effectuées de gré à gré

Dont opérations sur

marchés organiséset assimilés

<= 1 an

1 à 5 ans

> 5 ans

<= 1 an

1 à 5 ans

> 5 ans

<= 1 an

1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

562 500

3 050 727

2 262 507

562 500

3 050 727

2 262 507

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

145 000

198 095

 

145 000

198 095

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

562 500

3 195 727

2 460 602

562 500

3 195 727

2 460 602

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

33 211

607

 

33 211

607

 

 

 

 

Sous total

33 211

607

 

33 211

607

 

 

 

 

Total

595 711

3 196 334

2 460 602

595 711

3 196 334

2 460 602

 

 

 

 

(en milliers d’euros)

Total

31/12/2011

Dont opérations

effectuées de gré à gré

Dont opérations sur

marchés organiséset assimilés

<= 1 an

1 à 5 ans

> 5 ans

<= 1 an

1 à 5 ans

> 5 ans

<= 1 an

1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

1 451 000

2 480 192

1 433 500

1 451 000

2 480 192

1 433 500

 

 

 

Caps, Floors, Collars

 

185 000

223 571

 

185 000

223 571

 

 

 

Forward taux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

1 451 000

2 665 192

1 657 071

1 451 000

2 665 192

1 657 071

 

 

 

Swaps de devises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

47 491

 

 

47 491

 

 

 

 

 

Sous total

47 491

 

 

47 491

 

 

 

 

 

Total

1 498 491

2 665 192

1 657 071

1 498 491

2 665 192

1 657 071

 

 

 

 

23.2 Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

-104 374

5 875 734

3 010

5 364 692

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

63

343 095

601

408 571

Opérations fermes sur actions et indices

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

 

 

 

 

Dérivés de crédit

 

 

 

 

Sous Total

-104 311

6 218 829

3 611

5 773 263

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

33 817

 

47 491

Total

-104 311

6 252 647

3 611

5 820 754

 

23.3 Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

(en milliers d’euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d’échange de taux

 

24 500

6 170 095

24 234

 

24 - Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s’appuie sur :

 

- une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.

- les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s’appliquant aux divers opérateurs de l’établissement. Ce principe de fixation d’une limite d’engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques. De même, les interventions en risque sur des contreparties contrôlées ou résidant dans un pays n’appartenant pas à l’OCDE sont plafonnées pays par pays, tous types d’opérations et d’interventions confondus. Ces « limites-pays » sont révisables périodiquement.

- des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d’une limite maximale d’engagement incluant l’ensemble des opérations.

 

L’exposition de l’établissement aux risques de contrepartie sur les instruments à terme et optionnels sur taux d’intérêt, change, matières premières et métaux précieux peut être mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats.

 

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur de

marché

Risque de

crédit

potentiel *

Total

Risque de

contre-

partie

 

Valeur de

marché

Risque de

crédit

potentiel *

Total

Risquede

contre-

partie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

103 113

52 887

156 000

3 611

38 212

41 823

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

103 113

52 887

156 000

3 611

38 212

41 823

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

 

 

Taux d'intérêt, change et matières premières

103 113

52 887

156 000

3 611

38 212

41 823

Dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

103 113

52 887

156 000

3 611

38 212

41 823

Incidences des accords de compensation et de collatérisation

 

 

 

 

 

 

Total après effet des accords de compensation

103 113

52 887

156 000

3 611

38 212

41 823

* Calculé selon les normes prudentielles Bâle II.

 

25 - Engagements de financement et de garantie et autres garanties :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

1 635 079

2 296 074

Engagements de financement

986 096

1 626 537

Engagements en faveur d’établissements de crédit

 

404 900

Engagements en faveur de la clientèle

986 096

1 221 637

Ouverture de crédits confirmés

625 462

701 142

- Ouverture de crédits documentaires

3 123

2 082

- Autres ouvertures de crédits confirmés

622 339

699 060

Autres engagements en faveur de la clientèle

360 634

520 495

Engagements de garantie

646 339

666 456

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

453 696

450 910

Confirmations d’ouverture de crédits documentaires

453 696

450 910

Autres garanties

 

 

Engagements d’ordre de la clientèle

192 643

215 546

Cautions immobilières

108 423

82 640

Autres garanties d’ordre de la clientèle

84 220

132 906

Engagements sur marchés de titres

2 644

3 081

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements à donner

2 644

3 081

Engagements reçus

6 393 378

6 291 302

Engagements de financement

1 153 152

1 065 152

Engagements reçus d’établissements de crédit

1 153 152

1 065 152

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

5 237 582

5 223 069

Engagements reçus d’établissements de crédit

581 983

618 008

Engagements reçus de la clientèle

4 655 599

4 605 061

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

550 153

495 289

Autres garanties reçues

4 105 446

4 109 772

Engagements sur marchés de titres

2 644

3 081

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Autres engagements reçus

2 644

3 081

 

26 - Actifs donnés et reçus en garantie

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à la BDF, SFEF, Covered Bonds, CRH s’élèvent à un montant global de 5 966 558 K€.

 

27 - Engagements donnés aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A s’élèvent à 4 030 683 K€.

 

28 - Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 945

5 673

Sur opérations internes au Crédit Agricole

68 937

50 636

Sur opérations avec la clientèle

490 664

473 215

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

10 621

9 769

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

7 680

Sur dettes représentées par un titre

24

24

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Intérêts et produits assimilés

574 191

546 997

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 680

-1 692

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-207 559

-222 965

Sur opérations avec la clientèle

-61 072

-35 113

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-9 777

 

Sur dettes représentées par un titre

-1 503

-1 473

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Intérêts et charges assimilées

-282 591

-261 243

Total produits nets d’intérêts et revenus assimilés (1)

291 600

285 754

(1) Le montant des produits nets d’intérêts et revenus assimilés des dettes subordonnées au 31 décembre 2012 est de 2 746 milliers d’euros, il était de 3 227 milliers d’euros

au 31 décembre 2011

 

29 - Revenus des titres :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres de placement

285

250

Livret développement durable

 

 

Titres d’investissement

10 046

9 462

Opérations diverses sur titres

24

24

Intérêts sur créances douteuses

290

57

Revenus des titres à revenus fixes

10 645

9 792

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

5 549

28 589

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

5 549

28 589

Total des revenus des titres

16 195

38 381

 

30 - Produit net des commissions :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

289

-9

280

330

-8

322

Sur opérations internes au Crédit Agricole

26 657

-13 447

13 211

27 823

-12 485

15 338

Sur opérations avec la clientèle

58 321

-888

57 433

56 187

-1 820

54 367

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

196

 

196

167

 

167

Sur opérations sur instruments financiers à terme

et autres opérations de hors-bilan

 

 

 

 

 

 

Sur prestations de services financiers (1)

128 067

-14 632

113 435

134 608

-16 526

118 082

Provisions pour risques de commissions

572

-484

88

448

-479

-31

Total produit net des commissions

214 102

-29 460

184 642

219 563

-31 318

188 245

(1) dont prestations d'assurance-vie : 17 960 milliers d'euros

 

31 - Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Solde des opérations sur titres de transaction

-5

22

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

555

591

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

 

 

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

550

613

 

32 - Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-7

-639

Reprises de dépréciations

849

29

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

842

-610

Plus-values de cession réalisées

6 573

0

Moins-values de cession réalisées

-258

-20

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

6 315

-20

Frais d’acquisition

-55

 

Solde des opérations sur titres de placement

7 102

-630

Titres de l’activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

-18

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-18

 

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des opérations sur titres de l’activité de portefeuille

-18

 

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

7 084

-630

 

33 - Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits divers

2 962

2 581

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

 

Reprises de provisions

 

17

Autres produits d’exploitation bancaire

2 962

2 598

Charges diverses

-452

-373

Quote part des opérations faites en commun

-224

-187

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations de provisions

 

 

Autres charges d’exploitation bancaire

-676

-560

Total autres produits et charges d’exploitation bancaire

2 286

2 038

 

34 - Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Frais de personnel:

 

 

Salaires et traitements

-89 928

-86 173

Charges sociales

-48 890

-44 202

- Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

-14 663

-10 549

Intéressement et participation

-16 356

-17 192

Impôts et taxes sur rémunérations

-15 758

-12 836

Total des charges de personnel

-170 932

-160 403

Refacturation et transferts de charges de personnel

4 232

5 163

Frais de personnel nets

-166 700

-155 240

Frais administratifs:

 

 

Impôts et taxes

-13 520

-11 931

Services extérieurs et autres frais administratifs

-86 096

-84 891

Total des charges administratives

-99 616

-96 822

Refacturation et transferts de charges administratives

2 942

3 730

Frais administratifs nets

-96 674

-93 094

Charges générales d’exploitation

-263 374

-248 334

 

Effectif moyen

 

Catégorie de personnel

31/12/2012

31/12/2011

Cadres

504

513

Non cadres

1 757

1 719

Total

2 261

2 232

 

35 - Coût du risque

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dotations aux provisions et dépréciations

-96 223

-73 387

Dépréciations sur créances douteuses

-54 667

-36 331

Autres provisions et dépréciations

-41 556

-37 056

Reprises des provisions et dépréciations

79 217

32 638

Reprises des dépréciations de créances douteuses (1)

30 687

26 846

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

48 530

5 792

Variation des provisions et dépréciations

-17 006

-40 749

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-2 528

-2 678

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-10 625

-8 084

Décote sur prêts restructurés

-494

-180

Récupérations sur créances amorties

490

457

Autres pertes

0

0

Coût du risque

-30 163

-51 234

(1) Dont 6 470 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 3 792 milliers d'euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises

(2) Dont 364 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 343 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 6 470 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

36 - Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-11 123

-4 986

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-11 123

-4 986

Reprises des dépréciations

7 494

117

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

7 494

117

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-3 629

-4 869

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-3 629

-4 869

Plus-values de cession réalisées

93

 

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

93

 

Moins-values de cession réalisées

-66

-13

- Sur titres d’investissement

-19

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-47

-13

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cession

27

-13

- Sur titres d’investissement

-19

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

46

-13

Solde en perte ou en bénéfice

-3 602

-4 882

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

283

40

Moins-values de cessions

-161

-77

Solde en perte ou en bénéfice

122

-37

Résultat net sur actifs immobilisés

-3 480

-4 919

 

37 - Impôt sur les bénéfices et dotations-reprises de FRBG et provisions règlementées

 

Impôt sur les Bénéfices :

 

(en milliers d'euros)

2012

2011

Dotations/Reprises nettes aux provisions

-292

-331

Impôt sur les bénéfices

60 610

61 291

Total

60 318

60 960

 

Dotations-Reprises de FRBG et Provisions Réglementées :

 

(en milliers d'euros)

2012

2011

Dotations reprises sur risque crédit non avéré

9 000

9 000

Dotations / reprises sur autres FRBG

 

0

Dotations / reprises sur provisions réglementés

-428

0

Total

8 572

9 000

 

38 - Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

(en milliers d’euros)

Ernst & Young

%

Expertea

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen

 

 

 

 

des comptes individuels et consolidés (1)

105

49% 

52

100%

Missions accessoires

 

 

 

 

Sous-Total

105

0

52

 

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

111

51%

 

 

Technologie de l’information

 

 

 

 

Audit interne

 

 

 

 

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d’audit

 

 

 

 

Sous-Total

111

51%

 

0%

Total

216

100%

52

100%

(1) Y compris les prestations d’experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la

certification des comptes

 

39 - Affectation des résultats :

 

(en euros)

Bénéfice

109 041 576,01

Intérêts aux parts

1 716 184,66

Intérêts aux parts - autres détenteurs

9,02

Rémunérations des CCA

8 168 346,24

Affectation des 3/4 a la réserve légale

74 367 777,07

Autres réserves

24 789 259,02

 

 

IV.—Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d’utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l’annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d’utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

 Marseille et Lyon, le 22 mars 2013

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

V.—Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

Partie B.— Comptes consolidés au 31 décembre 2012

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 15 février 2013 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 05 avril 2013.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers

 

I.— Cadre général

 

Dénomination sociale et siège social de la société :

 

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul ARENE – 83300 DRAGUIGNAN

 

Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192

 

Forme juridique :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 58 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre,

- les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que

- les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine.

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un Groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un Groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,9 millions de sociétaires qui élisent quelques 29 118 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue exclusivement par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. Les titres SAS Rue La Boétie ne sont pas cessibles en dehors de la communauté des Caisses Régionales. Par ailleurs, les transactions éventuelles sur ces titres entre Caisses Régionales sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination du prix de transaction. Ces opérations recouvrent les cessions de titres entre les Caisses Régionales et les augmentations de capital de la SAS Rue la Boétie. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (article L. 511-31 et article L. 511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R. 512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

(1) A l’exception de la Caisse Régionale de la Corse

(2) Hors Emporiki et CA Cheuvreux en cours de cession

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A. qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, Livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A. où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de  France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur d’affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R. 01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole S.A., en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole dans les Caisses Régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A.. Ce transfert est réalisé vers les Caisses Régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole S.A. sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCA émis par les Caisses Régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses Régionales à Crédit Agricole S.A.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25 % de CCA détenus par Crédit Agricole S.A. dans les Caisses Régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole S.A. exerce sur les Caisses Régionales.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole S.A. de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses Régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole S.A. perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole S.A., de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’Autorité de contrôle prudentiel.Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses Régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole S.A., compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses Régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole S.A. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole S.A.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas subi de modification au cours de l’exercice 2012.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

 

- Trois Caisses Locales à Vocation Départementale et 55 Caisses Locales, sociétaires de la Caisse Régionale.

 

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales sportives et culturelles de la circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 191 594 K€, et leur total résultat cumulé ressort à 4 040 K€, les comptes courants bloqués dont elles disposent représentent 6 843 K€ et les dépôts à terme 38 236 K€.

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes de Haute Provence

 

Caisse locale

Adresse

Code postal

Ville

Président

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

CARREFOUR BLEONE DURANCE

SAINT-JEAN

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

DIGNE

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Pierre FRISON

ENTREVAUX

Place Louis Moreau

04320

ENTREVAUX

Gérard MICHEL

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Alain VIDAL

HTES VALLEES ASSE et VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

LES MEES - ORAISON - PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

André PINATEL

PAYS DE SISTERON LA MOTTE TURRIERS

Av de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert d'ALESSANDRI

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Maryse MILESI

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

Albert MICHEL

VALENSOLE

Avenue Segond

04210

VALENSOLE

Marie PELLESTOR

C.L. DEVELOPPEMENT 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04100

MANOSQUE

Jean-Paul AILLAUD

C.L. C.A.M. V.D. 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04100

MANOSQUE

Raymond ROUSSET

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes Maritimes

 

Caisse locale

Adresse

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Av. Robert Soleau

06600

ANTIBES

Jean-Paul GROS

CAGNES SUR MER

29, Av; de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

Michel SANTINELLI

CONTES

13, Place Jean Allardi

06390

CONTES

Marilyne PAGANELLO

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

Jean-Louis BRELLE

GUILLAUMES

Place de Provence

06470

GUILLAUMES

Charles-Ange GINESY

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

Colette FABRON

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

Jean-Louis BONAUD

LEVENS

12, avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

Antoine VERAN

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

François MAZET

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

Jean-Marc GIAUME

PAYS DE GRASSE

6 Bd du jeu de ballon

06130

GRASSE

Christine MICHEL

PUGET-THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

Jean-Pierre ASTIER

SAINT AUBAN

10, Route du Plan

06130

GRASSE

Sylvain BUTTELLI

SAINT LAURENT DU VAR

265, Av. Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

SOSPEL / BREIL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

Denis BERNARDI

TENDE

4, Av. du 16 Septembre 1947

06430

TENDE

Marc ALBESIANO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

Patrick LEFEVRE

VENCE

12, Avenue Henri Isnard

06140

VENCE

Pierre GORTINA

C.A.P.D.E.A.M.

111, Av Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Bernard NICOLETTI

C.L. C.A.M. V.D. 06

111, Av Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel du Var

 

Caisse locale

Adresse

Code postal

Ville

Président

BARJOLS

Bld Grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

BORMES

Imm Santa Cruz - Av des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Simone CONTI

BRESQUE VERDON

Bld Clemenceau

83630

AUPS

Pierre LAMBERT

LA CRAU

Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès- Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

René BAGARRE

PAYS DE FAYENCE

3 Bld des Tourrettes

83440

FAYENCE

Jean-Paul CONTI

FREJUS

60 Bd de la Mer

83600

FREJUS

Emile JAUBERT

HYERES

7, rue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Alain BORELLO

LE LUC

Rue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Paul DENIS

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Alfred TARAMASCO

SAINT-TROPEZ

Place des Lices

83990

ST TROPEZ

Pierre BENESTAN

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin

83210

SOLLIES PONT

Michel CANOVA

TOULON

27 Bd de Strasbourg

83000

TOULON

Daniel DI PLACIDO

LORGUES

23, Bld Clemenceau

83510

LORGUES

Max PRADURAT

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Jacques GOUIRAND

VALLEES D'ARGENS

rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Jean-Claude DALMASSO

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Michel GIOVINAZZO

CARAMY ISSOLE

13, Bld St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

C.L. DEVELOPPEMENT 83

Avenue Paul ARENE - Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Paul MORTINI

C.L. C.A.M. V.D. 83

Avenue Paul ARENE - Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Jacques GOUIRAND

 

- La S.A.S. P.C.A. IMMO, contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participation dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 12 661 K€ et son résultat ressort à -51 K€.

 

- Le Fonds Dédié FINANCIERE P.C.A, contrôlé à 99.97%, son total bilan s’élève à 31 594 K€ et son résultat à 795 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprennent l’ensemble des membres du Conseil d’Administration et du Comité de Direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont représentés en cumul dans le paragraphe 7.6

 

II.— Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Intérêts et charges assimilées

4.1

297 486

276 133

Commissions (produits)

4.2

212 817

225 855

Commissions (charges)

4.2

-28 481

-30 510

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

714

625

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

-41 236

17 855

Produits des autres activités

4.5

4 797

2 730

Charges des autres activités

4.5

-757

-634

Produit net bancaire

 

445 340

492 054

Charges générales d'exploitation

4.6

-261 361

-252 356

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-17 123

-15 916

Résultat brut d’exploitation

 

166 856

223 782

Coût du risque

4.8

-30 605

-51 889

Résultat d'exploitation

 

136 251

171 893

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

122

-38

Résultat avant impôt

 

136 373

171 855

Impôts sur les bénéfices

4.10

-64 730

-53 492

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

71 643

118 363

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

71 643

118 363

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Résultat net part du groupe

 

 71 643

 118 363

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente (1)

 

32 403 

-5 362

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

83 

-1 026

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

-2 549

1 300 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

29 937 

-5 088

Quote part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

-

-

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

29 937 

-5 088

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

101 580 

113 275

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

-

-

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

101 580 

113 275 

(1) Comme mentionné dans la partie « cadre général », l’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A. Les opérations sur les titres non cotés SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui devrait s’appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses Régionales ou lors des augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

 

Les montants sont présentés net d’impôts.

 

Au plan comptable, les titres SAS Rue La Boétie sont classés en titres disponibles à la vente (AFS) et doivent être valorisés à leur juste valeur dans les comptes des Caisses Régionales. Dans la mesure où ces titres ne sont pas côtés sur un marché actif, cette juste valeur doit être établie sur la base de techniques de valorisation. Si aucune juste valeur ne peut être déterminée de manière fiable, la norme prévoit que les titres soient maintenus à leur prix de revient. Jusqu’à présent et pour refléter les spécificités des titres SAS Rue La Boétie, la valeur retenue pour l’établissement des comptes consolidés des Caisses Régionales a été alignée sur la convention de liquidité qui détermine le prix de référence qui doit s'appliquer en cas de transferts des titres SAS Rue La Boétie entre Caisses Régionales. Ce prix de référence est déterminé par une formule qui intègre trois composantes : le cours de bourse des titres Crédit Agricole S.A., le coût de revient de l’action Crédit Agricole S.A. dans les comptes de la SAS Rue La Boétie et l’actif net consolidé par action de Crédit Agricole S.A.

 

Toutefois, dans un contexte de marché dégradé, la baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A. se traduit par un écart croissant constaté durablement entre le cours de l’action Crédit Agricole S.A. et le prix de l'action SAS Rue La Boétie fixé par la convention de liquidité. En l’absence de transaction sur le titre entre les Caisses Régionales, ce prix fixé par la convention ne semble plus pouvoir être considéré comme une référence de prix représentative de leur juste valeur au sens de la norme IAS 39.

 

En outre, la mise en œuvre d'une valorisation qui permettrait de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie soulève de nombreuses incertitudes, en particulier en ce qui concerne la valorisation d’éléments intangibles et incessibles comme :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et,

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole.

 

En conséquence et comme le prévoit la norme IAS 39 dès lors que le recours à un modèle de valorisation ne permet pas d’établir une valorisation fiable, les titres SAS Rue La Boétie sont désormais valorisés à leur coût qui correspond à leur juste valeur au 30 septembre 2012. En cas de cession ou de dépréciation, les gains et pertes latents précédemment constatés en gains et pertes directement en capitaux propres sont transférés en résultat. En cas d’indication objective de perte de valeur (cf. principes et méthodes comptables – dépréciation des titres), les titres sont dépréciés dès lors que la valeur comptable du titre est supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère basée sur la valeur de marché des différentes activités de Crédit Agricole S.A. Ainsi, les travaux de valorisation s’appuient sur une approche fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transactions observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Ainsi, au 31 décembre 2012, les titres SAS Rue La Boétie sont évalués à leur coût. Ce dernier correspond à la juste valeur des titres au 30 septembre 2012, soit 14 euros. La valeur fondée sur des paramètres de marché et déterminée pour le test de dépréciation selon la méthodologie décrite ci-avant ressort à 13,64 euros. En conséquence, les impacts pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont les suivants :

- Constatation d’une dépréciation de 12 390 K€ déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13,64 euros par action.

- Reclassement intégral en résultat des pertes latentes constatées en capitaux propres pour 29 400 K€, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 et le coût de revient historique de ces titres.

Soit un impact global sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012 de 41 790 K€.

 

Bilan actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012

31/12/2011

Caisse, banques centrales

6.1

93 038

86 647

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

232

9 121

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

102 881

105 047

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

660 462

722 392

Prêts et créances sur les établissements de crédit

3.3-6.5

1 850 054

1 989 151

Prêts et créances sur la clientèle

6.5

12 951 052

12 773 542

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

188 005

87 847

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8

328 474

210 542

Actifs d'impôts courants et différés

6.10

54 811

62 965

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

319 220

283 398

Immeubles de placement

6.12

1 026

911

Immobilisations corporelles

6.13

108 449

103 047

Immobilisations incorporelles

6.13

11 224

11 427

Total de l'actif

 

16 668 928

16 446 037

 

Bilan passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2012 

31/12/2011

Banques centrales

 

-

-

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

232

9

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

207 192

101 436

Dettes envers les établissements de crédit

3.3-6.7

8 772 830

9 355 699

Dettes envers la clientèle

3.3-6.7

5 450 934

4 990 394

Dettes représentées par un titre

3.3-6.9

76 476

3 283

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

89 924

92 158

Passifs d'impôts courants et différés

 

-

-

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

294 023

241 278

Provisions

6.14

49 223

58 209

Dettes subordonnées

3.3-6.9

15 085

15 088

Total dettes

 

14 955 919

14 857 554

Capitaux propres

 

1 713 009

1 588 483

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 712 999

1 588 473

. Capital et réserves liées

 

352 442

319 343

. Réserves consolidées

 

1 285 571

1 177 361

. Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

3 343

-26 594

. Résultat de l'exercice

 

71 643

118 363

Intérêts minoritaires

 

10

10

Total du passif

 

16 668 928

16 446 037

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

Elimination des titres auto-détenus

Capitaux propres au 1er janvier 2011

72 040

243 062

 

1 187 079

-21 506

 

1 480 675

10

1 480 685

Augmentation de capital

4 241

 

 

0

 

 

4 241

 

4 241

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2011

 

 

 

-9 718

 

 

-9 718

 

-9 718

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Variation de juste valeur

 

 

 

0

-6 613

 

-6 613

 

-6 613

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

225

 

225

 

225

Variation des gains et pertes actuariels avantage post-emploi

 

 

 

0

1 300

 

1 300

 

1 300

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

4 241

0

0

-9 718

-5 088

0

-10 565

0

-10 565

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Quote-part dans les variations de Capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

 

 

0

Résultat au 31/12/2011

 

 

 

0

 

118 363

118 363

 

118 363

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2011

76 281

243 062

0

1 177 361

-26 594

118 363

1 588 473

10

1 588 483

Affectation du résultat 2011

 

 

 

118 363

 

118 363

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2012

76 281

243 062

0

1 295 724

-26 594

0

1 588 473

10

1 588 483

Augmentation de capital

33 099

 

 

 

 

 

33 099

 

33 099

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2012

 

 

 

-10 156

 

 

-10 156

 

-10 156

Dividendes reçus des Caisses régionales et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Variation de juste valeur

 

 

 

0

-11 791

 

-11 791

 

-11 791

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

44 277

 

44 277

 

44 277

Variation des gains et pertes actuariels avantage post-emploi

 

 

 

0

-2 549

 

-2 549

 

-2 549

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

3

 

 

3

 

3

Mouvements liés aux stock-options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

33 099

0

0

-10 153

29 937

0

52 883

0

52 883

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Quote-part dans les variations de Capitaux propres des entreprises mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2012

 

 

 

0

 

71 643

71 643

 

71 643

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2012

109 380

243 062

0

1 285 571

3 343

71 643

1 712 999

10

1 713 009

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur y compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans cette rubrique.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Résultat avant impôts

136 373

171 855

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

17 124

15 915

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

0

0

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

51 205

54 535

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

0

0

Résultat net des activités d'investissement

73

51

Résultat net des activités de financement

581

581

Autres mouvements

48 985

42 666

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

117 968

113 748

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-892 395

738 657

Flux liés aux opérations avec la clientèle

237 264

-388 560

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

15 647

-59 871

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-16 297

-37 534

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

0

0

Impôts versés

-54 414

-101 724

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-710 245

150 234

Flux provenant des activités abandonnées

0

0

Total flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

-455 854

436 571

Flux liés aux participations (1)

-3 219

-4 608

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-22 307

-16 769

Flux provenant des activités abandonnées

0

0

Total flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-25 526

-21 377

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

22 963

-5 456

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-584

-560

Flux provenant des activités abandonnées

0

0

Total flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

22 379

-6 016

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

0

-76

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

-459 001

409 102

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

593 412

184 310

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

86 588

92 454

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

506 824

91 856

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

134 411

593 412

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

93 012

86 588

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

41 399

506 824

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-459 001

409 102

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.9. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours de l’année 2012, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 3 219 K€, portant notamment sur les opérations réalisées par la SAS PCA IMMO à hauteur de 508 K€, et d’autre part sur des opérations réalisées par la Caisse Régionale à hauteur de 2 211 K€

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 9 885 K€ pour l’année 2012.

 

III.— Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1 Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2012 et telles qu’adoptées par l’Union européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2011.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2012 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2012. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IFRS 7, informations complémentaires à donner sur les transferts d’actifs financiers

22 novembre 2011

(UE n° 1205/2011)

1er janvier 2012

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations adoptées par l’Union européenne est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts

à compter du

Amendement de la norme IAS 1, relatif à la présentation des autres éléments du résultat global, nouvelle décomposition des autres capitaux

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er juillet 2012

Amendement de la norme IAS 19 relatif aux engagements de retraite (régimes à prestations définies)

05 juin 2012

(UE n°475/2012)

1er janvier 2013

Norme IFRS 10 sur les états financiers consolidés

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IFRS 11 sur les partenariats

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IFRS 12 sur les informations à fournir sur les intérêts détenus dans d’autres entités

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IAS 27 modifiée sur les états financiers individuels

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IAS 28 modifiée sur les participations dans des entreprises associées et des coentreprises

11 décembre 2012

(UE n° 1254/12)

1er janvier 2014

Norme IFRS 13 relative à l’évaluation de la juste valeur

11 décembre 2012

(UE n° 1255/12)

1er janvier 2013

Amendement d’IFRS 7 sur les informations à fournir au titre des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2013

Amendement d’IAS 32 sur la présentation des compensations d’actifs financiers et des passifs financiers

13 décembre 2012

(UE n° 1256/12)

1er janvier 2014

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

En effet :

- L’amendement de la norme IAS 1 prévoit, au sein des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux, la distinction recyclable/non recyclable.

- L’amendement de la norme IAS 19 prévoit principalement l’obligation d’enregistrer les écarts actuariels, relatifs aux régimes à prestations définies, en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Cette méthode est déjà appliquée par le Groupe (optionnelle dans la version actuelle d’IAS 19).

- L’amendement de la norme IAS 12 prévoit une nouvelle méthode d'évaluation des impôts différés Actif et Passif issus des différences temporaires relatives à certains actifs réévalués. Cette approche ne concerne pas le Groupe qui n’a pas opté pour la méthode de réévaluation des immobilisations corporelles non amortissables selon IAS 16, ni des immeubles de placement selon IAS 40.

- L’amendement IFRS 1 ne s’applique qu’aux premiers adoptants.

 

Par ailleurs, les normes et interprétations publiées par l’IASB, mais non encore adoptées par l’Union européenne, n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2012.

 

1.2 Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009.

 

1.3 Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-options ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance;

- les dépréciations des créances irrécouvrables ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôts différés ;

- la valorisation des entités mises en équivalence,

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, coupons courus inclus.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

L’ensemble des Caisses Régionales de Crédit Agricole détient la totalité du capital de SAS Rue La Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50 % des droits de vote et du capital de Crédit Agricole S.A.

La fixation de paramètres permettant de refléter l’ensemble des droits et obligations attachés à la détention des titres SAS Rue La Boétie est complexe et ne permet pas de déterminer une juste valeur fiable au sens de la norme IAS 39. Cela concerne des éléments tels que :

- La stabilité capitalistique du Groupe qui permet d’assurer le contrôle collectif et permanent des Caisses Régionales sur Crédit Agricole S.A.,

- La couverture des risques de liquidité et de solvabilité des Caisses Régionales,

- Les relations économiques et financières internes au Groupe Crédit Agricole,

- La mise en commun de moyens et

- La valorisation, le développement et l’utilisation de la marque Crédit Agricole.

En conséquence, et en application de l’exception prévue par la norme IAS 39, les titres SAS Rue La Boétie sont valorisés à leur coût dans les comptes des Caisses Régionales. Les titres font l’objet d’un test de dépréciation annuel et, le cas échéant, en cas d’indice de pertes de valeur (cf. partie principes et méthodes comptables – dépréciation des titres).

 

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dettes.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme, etc.

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Valorisation des titres SAS Rue La Boétie :

Les titres SAS Rue la Boétie, valorisés au coût, font systématiquement l’objet d’un test de dépréciation annuel et en cas d’indices de pertes de valeurs.

A titres d’exemples, les situations suivantes pourraient être considérées comme des indications objectives de dépréciation (à apprécier en fonction de leur significativité) :

 

- Annonce d’un plan de restructuration ou de cession sur le périmètre Groupe Crédit Agricole S.A.,

- Baisse du cours de l’action Crédit Agricole S.A.,

- Diminution de l’actif net consolidé de Crédit Agricole S.A.,

- Constatation d’un résultat net déficitaire,

- Dégradation de la notation de Crédit Agricole S.A. …

 

Une dépréciation sera enregistrée en résultat dès lors que la valeur comptable du titre sera supérieure à une valeur de référence déterminée sur une approche multicritère fondée sur des paramètres de marché visant à établir une valeur des flux de trésorerie futurs attendus actualisés au taux qui serait retenu par le marché pour un actif similaire conformément au paragraphe 66 d’IAS 39. Cette approche combine une valorisation des flux futurs attendus des différentes activités du Groupe actualisés à un taux de marché, une valorisation de l’actif net du Groupe, une valorisation des activités du Groupe par référence à des prix de transaction observés récemment sur des activités similaires, une valorisation fondée sur le cours de bourse de Crédit Agricole S.A. complété d’une prime de contrôle et, le cas échéant, une valorisation par référence aux transactions internes.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance  », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

– Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant une indication objective de dépréciation, tel que :

 

- des difficultés financières importantes du débiteur ;

- une rupture de contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du capital ;

- l’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances (restructuration de prêts) ;

- une probabilité croissante de faillite ou autre restructuration financière de l’emprunteur.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Les créances restructurées sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est dotée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

- Dépréciations sur encours en souffrance :

Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle 2.

Dans le cadre de la règlementation Bâle 2, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues calculé selon les modèles Bâle 2, d’un coefficient de passage à maturité, destiné à prendre en compte la nécessité de constituer des dépréciations sur les pertes attendues jusqu’au terme du contrat

 

- Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles ou les dépréciations sur pays à risque. Ces dernières visent à couvrir des risques estimés sur une base sectorielle ou géographique pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a complété le provisionnement de 2 filières existantes (Crédit Relais, Financement LBO) par la création de 5 filières nouvelles (Financement Habitat Long, activités immobilière, construction, Cafés-Hôtels- Restaurants, commerce de Détail).

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers.

Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif

Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.14.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture 

 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres disponibles à la vente, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger : les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les trois conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cela concerne le titre SAS Rue la Boétie, titre de participation de société non cotée sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication continue dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.14.

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible.

 

Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

– Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07 novembre 2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 1er janvier 2005, concerne deux cas de figure :

 

- les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

- les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

 

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Frais de personnel » en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins-values latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code Général des Impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 12 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5  à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

Si la juste valeur du groupe d’actifs destiné à être cédé diminuée des coûts de vente est inférieure à sa valeur comptable après dépréciation des actifs non courants, la différence est allouée aux autres actifs du groupe d’actifs destinés à être cédés y compris les actifs financiers et est comptabilisé en résultat net des activités destinées à être cédées.

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4 Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle.

Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme «de pilotage automatique », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a délégué ses pouvoirs de décision ;

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou

- la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31  1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur;

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d’actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Informations significatives de l'exercice

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2012 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12.

 

2.1 Événements significatifs de la période

 

Les évènements significatifs sur l’exercice de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont :

 

- Transmission universelle de patrimoine de la SNC PATRIMO II au profit de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, générant un boni de 93 K€,

- Reprise de provision épargne-logement pour 4 200 K€ suite à la mise en oeuvre du nouveau modèle de calcul,

- Contrôle fiscal portant sur les exercices 2009 et 2010. Impacts : 1 033 K€ d’IS, 19 K€ de Contribution Economique Territoriale et 2 K€ de pénalités de retard.

- Evolution du modèle des provisions collectives : une reprise de 33 892 K€ a été constatée sur l’exercice. Conformément à la Lettre Jaune n°2012-202 du 12 décembre 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a procédé à l’ajustement des provisions collectives assises sur les créances cautionnées par la CAMCA et le Crédit Logement au niveau réel de risque.

- Constitution de nouvelles provisions filières : dotation de provisions filières pour constituer un stock global de 41 900 K€. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a complété le provisionnement de 2 filières existantes (Crédit Relais, Financement LBO) par la création de 5 filières nouvelles (Financement habitat long, activités immobilières, construction, Cafés-Hôtels-Restaurants, commerce de Détail) présentant les activités les plus risquées du portefeuille de crédits.

- Impact lié à la valorisation des titres de la SAS Rue La Boétie :

Constatation d’une dépréciation de 12 390 K€ déterminée à partir de la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 soit 14 euros par action et la valeur déterminée pour le test de dépréciation soit 13,64 euros par action.

Reclassement intégral en résultat des pertes latentes constatées en capitaux propres pour 29 400 K€, montant correspondant à la différence entre la valeur des titres au 30 septembre 2012 et le coût de revient historique de ces titres.

Soit un impact global sur le résultat consolidé au 31 décembre 2012 de 41 790 K€.

 

Concernant la SAS PCA IMMO, il a été procédé à l’apport pour une valeur globale de 6 231 K€ en date du 27 septembre 2012, préalablement réalisé à la transmission universelle de patrimoine en date du 25 octobre 2012, au profit de la Société L’agence de la Riviera dont la dénomination sociale est devenue Square Habitat Provence Côte d’Azur, de la totalité des titres détenus par la SAS PCA IMMO dans les filiales suivantes :

 

L’agence OPTIMA pour 2 087 K €

La Société Square Habitat SAN MICHELE pour 477 K€

La Société Square Habitat NICE IMMOBILIER pour 3 081 K€

La Société Square Habitat SAINT MAXIMIN pour 241 K€

La Société EUROPE IMMOBILIER pour 293 K€

La Société PCA IMMO NEUF pour 49 K€.

 

2.2 Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Le Fonds Dédié Financière PCA est consolidé depuis le 31 décembre 2010.

 

2.3 Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente » sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

Au 31 décembre 2012, les principales participations non consolidées pour lesquelles le pourcentage de contrôle est supérieur à 20 % ou dont la valeur au bilan est significative sont les suivantes :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2012

31.12.2011

Valeur nette au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur nette au bilan

% de capital détenu par le Groupe

LA BOETIE

469 445

2,77%

481 835

2,77%

SACAM INTERNATIONAL

15 484

2,77%

17 532

2,77%

SACAM DEVELOPPEMENT

21 217

2,79%

21 217

2,79%

SOFIPACA

11 956

49,48%

12 910

49,48%

SACAM AVENIR

4 166

3,67%

4 166

3,67%

SACAM FIRECA

730

3,14%

1 404

3,14%

SACAM PARTICIPATION

2 503

2,90%

2 347

2,90%

SACAM FIA-NET EUROPE

1 364

4,15%

1 957

4,01%

SACAM ASSURANCE CAUTION

1 308

4,62%

1 172

4,62%

S.A. H2P

1 494

12,52%

1 259

12,52%

SCI-CAM

1 802

2,78%

1 744

2,78%

CREDIT AGRICOLE TITRES

1 349

2,04%

1 349

2,04%

ESPARGILLIERE

1 959

75,01%

1 959

75,01%

PATRIMOCAM

1 191

100%

1 191

99,99%

PATRIMO II (1)

-

-

4 506

100%

CREAZUR

1 000

100%

 

 

SQUARE HABITAT COTE D'AZUR (EX LA RIVIERA) (2)

7 534

100%

1 304

100%

OCCELLI IMMOBILIER (2)

-

-

3 083

100%

OPTIMA GESTION (2)

-

-

2 087

100%

Autres titres de participations dont valeur < 1000 K€

4 196

 

4 579

 

Valeur nette au bilan des titres de participation non consolidés

548 698

 

567 601

 

(1) TUP au profit de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en janvier 2012

(2) Apport des titres OCCELLI et OPTIMA GESTION à SQUARE HABITAT COTE D’AZUR en septembre 2012

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le pilotage du contrôle permanent qui est rattaché au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1 Risque de crédit

 

Le risque de crédit  se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

232

1 903

Instruments dérivés de couverture

102 881

105 047

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

107 992

151 311

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

227 019

209 589

Prêts et créances sur la clientèle

12 951 052

12 773 542

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

328 474

210 542

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

13 717 650

13 451 934

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

986 096

1 221 640

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

261 470

281 649

Provisions - Engagements par signature

-2 103

-1 770

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 245 463

1 501 519

Exposition maximale au risque de crédit

14 963 113

14 953 453

 

Le montant des garanties et autres rehaussements de crédits reçus s'élèvent à :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

1 623 035

1 779 562

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

0

404 900

Engagements de garantie donnés (hors opérations internes)

384 868

384 807

Total des opérations internes

2 007 903

2 569 269

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Concentrations par agent économique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

184

42

1

 

183

Banques centrales

0

 

 

 

0

Etablissements de crédit

227 019

 

 

 

227 019

Institutions non établissements de crédit

1 784 204

1 283

860

 

1 783 344

Grandes entreprises

2 141 608

86 433

55 895

4 718

2 080 995

Clientèle de détail

9 296 690

205 755

123 359

86 801

9 086 530

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 449 705

293 513

180 115

91 519

13 178 071

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 4 371 K€ 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

Administrations centrales

189

 

 

 

189

Banques centrales

0

 

 

 

0

Etablissements de crédit

209 589

 

 

 

209 589

Institutions non établissements de crédit

1 706 993

1 690

1 325

 

1 705 668

Grandes entreprises

2 126 433

81 918

49 533

12 438

2 064 462

Clientèle de détail

9 193 952

187 848

112 978

77 750

9 003 224

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 237 156

271 456

163 836

90 188

12 983 132

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 4 711 K€ 

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

0

0

Institutions non établissements de crédit

317 271

296 946

Grandes entreprises

205 792

288 441

Clientèle de détail

463 033

636 253

Total engagements de financement

986 096

1 221 640

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

173

173

Etablissements de crédit

0

0

Institutions non établissements de crédit

2 623

46 604

Grandes entreprises

154 919

131 269

Clientèle de détail

34 928

37 500

Total engagements de garantie

192 643

215 546

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Administrations centrales

0

0

Institutions non établissements de crédit

16 123

13 953

Grandes entreprises

1 356 293

1 214 420

Clientèle de détail

4 078 518

3 762 021

Total dettes envers la clientèle

5 450 934

4 990 394

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

13 162 152

281 491

175 710

91 519

12 894 923

Autres pays de l'UE

147 109

7 833

2 310

 

144 799

Autres pays d'Europe

80 779

2 278

1 195

 

79 584

Amérique du Nord

8 539

169

36

 

8 503

Amériques Centrale et du Sud

1 288

23

22

 

1 266

Afrique et Moyen Orient

40 729

1 484

774

 

39 955

Asie et Océanie (hors Japon)

244

 

 

 

244

Japon

8 865

235

68

 

8 797

Organismes supranationaux

0

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 449 705

293 513

180 115

91 519

13 178 071

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 4 371 K€ 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Encours bruts

Dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Dépréciations collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

12 923 072

259 620

159 150

90 188

12 673 734

Autres pays de l'UE

166 926

7 801

2 232

 

164 694

Autres pays d'Europe

80 498

2 323

1 714

 

78 784

Amérique du Nord

9 247

165

16

 

9 231

Amériques Centrale et du Sud

2 023

24

23

 

2 000

Afrique et Moyen Orient

46 099

1 290

630

 

45 469

Asie et Océanie (hors Japon)

9 251

233

71

 

9 180

Japon

39

 

 

 

39

Organismes supranationaux

0

 

 

 

0

Total * Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

13 237 155

271 456

163 836

90 188

12 983 132

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 4 711 K€ 

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

965 359

1 199 897

Autres pays de l'UE

16 483

16 713

Autres pays d'Europe

2 932

3 269

Amérique du Nord

149

199

Amériques Centrale et du Sud

45

50

Afrique et Moyen Orient

900

1 043

Asie et Océanie (hors Japon)

211

251

Japon

17

218

Total engagements de financement

986 096

1 221 640

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

184 115

203 875

Autres pays de l'UE

1 415

1 563

Autres pays d'Europe

7 075

10 057

Amérique du Nord

0

0

Amériques Centrale et du Sud

0

0

Afrique et Moyen Orient

38

32

Asie et Océanie (hors Japon)

0

19

Japon

0

0

Total engagements de garantie

192 643

215 546

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

France (y compris DOM-TOM)

5 034 742

4 615 276

Autres pays de l'UE

198 865

178 993

Autres pays d'Europe

117 415

105 979

Amérique du Nord

16 554

27 876

Amériques Centrale et du Sud

4 116

2 965

Afrique et Moyen Orient

71 845

54 334

Asie et Océanie (hors Japon)

5 297

3 236

Japon

2 100

1 735

Organismes supra-nationaux

0

0

Total Dettes envers la clientèle

5 450 934

4 990 394

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement.

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2012

31/12/2012

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

≤ 90jours

> 90jours

≤ 180jours

> 180jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

485 851

22 841

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

1 208

4 958

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

1 208

4 958

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

 

Prêts et avances

541 119

29 525

78 456

0

649 100

113 398

271 634

327 150

Administrations centrales

 

 

 

 

 

41

1

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

2 717

 

 

 

2 717

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

237 700

518

1 111

 

239 329

423

860

 

Grandes entreprises

134 862

17 961

62 237

 

215 060

30 538

60 613

50 838

Clientèle de détail

165 840

11 046

15 108

 

191 994

82 396

210 160

276 312

Total actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

541 119

29 525

78 456

0

649 100

600 457

299 433

327 150

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2011

31/12/2011

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

≤ 90 jours

> 90jours

≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

993

951

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

110

1 116

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

110

1 116

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

 

Prêts et avances

494 123

28 746

39 710

0

562 579

107 620

254 024

277 310

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

2 894

0

 

 

2 894

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

209 428

561

 

 

209 989

365

1 325

 

Grandes entreprises

121 152

17 305

29 783

 

168 240

32 385

61 971

32 244

Clientèle de détail

160 649

10 880

9 927

 

181 456

74 870

190 728

245 066

Total actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

494 123

28 746

39 710

0

562 579

108 723

256 091

277 310

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur instruments dérivés – Risque de contrepartie

 

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

104 311

52 887

157 198

3 610

38 212

41 822

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total risques de contreparties

104 311

52 887

157 198

3 610

38 212

41 822

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

- taux d'intérêt, change et matières premières

104 311

52 887

157 198

3 610

38 212

41 822

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

- dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total risques sur contrats

104 311

52 887

157 198

3 610

38 212

41 822

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de

collatérisation

104 311

52 887

157 198

3 610

38 212

41 822

* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.

 

3.2 Risque de marché

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marché notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt ;

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise ;

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5ans

≤1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

2 501

66 223

34 157

102 881

105 047

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

2 501

66 194

34 123

102 818

104 446

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

29

34

63

601

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

2 501

66 223

34 157

102 881

105 047

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - actif

0

0

0

2 501

66 223

34 157

102 881

105 047

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5ans

> 5ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

8 595

93 709

104 888

207 192

101 436

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

8 595

93 709

104 888

207 192

101 436

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

8 595

93 709

104 888

207 192

101 436

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total juste valeur des instruments dérivés de couverture - passif

0

0

0

8 595

93 709

104 888

207 192

101 436

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5ans

> 5ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

120

112

232

9

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

120

112

232

9

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

120

112

232

9

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - actif

0

0

0

0

120

112

232

9

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1an

≤ 5ans

> 5ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

120

112

232

9

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

120

112

232

9

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

120

112

232

9

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Total juste valeur des instruments dérivés de transaction - passif

0

0

0

0

120

112

232

9

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

6 218 829

5 773 263

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

5 875 734

5 364 692

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

343 095

408 571

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

 

 

Autres instruments :

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

6 218 829

5 773 263

. Opérations de change à terme

33 817

47 491

Total notionnels

6 252 646

5 820 754

 

Risque de change

 

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier, du fait de l’évolution du cours d’une devise.

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

16 573 342

16 573 342

16 382 280

16 382 280

Autres devises de l'UE

7 717

7 717

3 129

3 129

USD

55 583

55 583

31 791

31 791

JPY

567

567

928

928

Autres devises

31 719

31 719

27 909

27 909

Total bilan

16 668 928

16 668 928

16 446 037

16 446 037

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées

à durée déterminée

Dettes subordonnées

à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées

à durée déterminée

Dettes subordonnées

à durée indéterminée

EUR

0

15 085

0

0

15 088

0

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total

0

15 085

0

0

15 088

0

Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables

 

3.3 Risque de liquidité et de financement

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placements.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)360 61758 106654 075777 256

 

1 850 054

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

1 033 482

964 361

3 538 611

7 686 232

 

13 222 686

Total

1 394 099

1 022 467

4 192 686

8 463 488

0

15 072 740

Dépréciations

 

 

 

 

 

-271 634

Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la

clientèle

 

 

 

 

 

14 801 106

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

 

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)
851 802210 745500 390426 214

 

1 989 151

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

880 530

916 922

3 572 735

7 657 379

 

13 027 566

Total

1 732 332

1 127 667

4 073 125

8 083 593

0

15 016 717

Dépréciations

 

 

 

 

 

-254 024

Total prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la

clientèle

 

 

 

 

 

14 762 693

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)2 580 7362 342 6662 623 8811 225 5478 772 830

Dettes envers la clientèle

3 693 548

386 155

1 370 046

1 185

5 450 934

Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

6 274 284

2 728 821

3 993 927

1 226 732

14 223 764

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 223 764

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Total

 

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)
1 999 6842 692 2883 347 3711 316 3569 355 699

Dettes envers la clientèle

3 710 996

222 832

1 055 713

853

4 990 394

Total dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

5 710 680

2 915 120

4 403 084

1 317 209

14 346 093

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 346 093

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

 

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

     

0

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

404

51 000

25 000

 

 

76 404

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

72

 

72

Total dettes représentées par un titre

404

51 000

25 000

72

0

76 476

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

15 013

 

 

15 085

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total dettes subordonnées

72

0

15 013

0

0

15 085

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

 

Dettes représentées par un titre
 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

252

    

252

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

1 713

1 275

0

1

 

2 989

Emprunts obligataires

 

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

42

 

42

Total dettes représentées par un titre

1 965

1 275

0

43

0

3 283

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

 

15 016

 

15 088

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

 

0

Total dettes subordonnées

72

0

0

15 016

0

15 088

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue.

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3moisà ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

 

26

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3moisà ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

 

26

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « Risque de marché ».

 

3.4 Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque induit par les variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

Positive

Négative

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

102 818

207 192

5 851 500

104 446

101 436

5 363 500

Taux d'intérêt

102 818

207 192

5 851 500

104 446

101 436

5 363 500

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

63

0

343 095

601

0

408 571

Taux d'intérêt

63

 

343 095

601

 

408 571

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

102 881

207 192

6 194 595

105 047

101 436

5 772 071

 

3.5 Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6 Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

 

Toutefois, le régulateur a maintenu jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux plancher (l’exigence Bâle 2 ne pouvant être inférieure à 80 % de l’exigence Bâle 1). En 2012, le niveau plancher a été supprimé, cependant l’information relative aux exigences Bâle 1 reste obligatoire.

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (Tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (Tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (Tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du Tier 1 et du Tier 2, conformément à la réglementation.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

(en millier d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

Avant Déduction

Déductions

Après Déduction

Avant Déduction

Déductions

Après Déduction

Fonds propres de bases (tier 1)

1 681 751

-448 488

1 233 263

1 249 693

-224 696

1 024 997

Fonds propres complémentaires (tier 2)

20 670

-20 670

0

15 132

-15 132

0

Fonds propres surcomplémentaires (tier 3)

0

 

0

0

 

0

Total des fonds propres prudentiels

 

 

1 233 263

 

 

1 024 997

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4 % et un ratio de solvabilité de 8 %.

En 2012 comme en 2011, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu aux exigences réglementaires.

- Ratio 31/12/2011 : 12.43%

- Ratio 31/12/2012 : 17.98%

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1 Produits et charges d’intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Sur opérations avec les établissements de crédit

3 946

4 678

Sur opérations internes au Crédit Agricole

68 937

45 961

Sur opérations avec la clientèle

493 871

483 084

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

61

99

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

10 046

9 462

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

76 560

99 005

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

653 421

642 289

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 679

-1 643

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-207 167

-221 834

Sur opérations avec la clientèle

-59 786

-33 631

Sur dettes représentées par un titre

-1 479

-1 449

Sur dettes subordonnées

-581

-581

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-84 243

-107 018

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-355 935

-366 156

Total

297 486

276 133

(1) dont 10 601 K€ sur créances dépréciées individuellement au 31 décembre 2012 contre 9 405 K€ au 31 décembre 2011.

(2) dont 1 542 K€ correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31 décembre 2012 contre 1 612 K€ au 31 décembre 2011.

 

4.2 Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

289

-9

280

330

-8

322

Sur opérations internes au Crédit Agricole

26 658

-12 468

14 190

27 823

-10 901

16 922

Sur opérations avec la clientèle

58 892

-1 372

57 520

56 636

-2 299

54 337

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

196

 

196

167

0

167

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

 

 

0

6 291

-777

5 514

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

124 114

-14 443

109 671

131 656

-16 253

115 403

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

2 668

-189

2 479

2 952

-272

2 680

Produits nets des commissions

212 817

-28 481

184 336

225 855

-30 510

195 345

 

4.3 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-5

22

Plus ou moins-values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

165

-37

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

554

640

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

714

625

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

465

-465

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

121

-344

-223

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

344

-121

223

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

462 901

-462 901

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

280 637

-182 264

98 373

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

182 264

-280 637

-98 373

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

463 366

-463 366

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

806

-806

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

344

-462

-118

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

462

-344

118

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

305 084

-305 084

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

179 759

-125 325

54 434

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

125 325

-179 759

-54 434

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

305 890

-305 890

0

 

4.4 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dividendes reçus

2 969

18 172

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *(1)

-22 252

-226

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres) (1)

-21 934

-91

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

-19

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

-41 236

17 855

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

(1) dont 29 400 K€ de moins-value latente sur le titres SAS Rue La Boétie transférés en résultat. Ce montant correspond à la différence entre le coût de revient historique moyen du titre et sa juste valeur au moment du reclassement soit 14 euros par titre.

 

Les dépréciations durables de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2012 se décomposent de la manière suivante : 11 K€ pour le GIE CA-INNOVE, 13 K€ pour la SAS LOGICIEL IMMOBILIER, 25 K€ pour la SAS SACAM SANTEFI, 9 490 K€ pour la SAS SACAM INTERNATIONAL et 12 390 K€ pour la SAS Rue la BOETIE.

 

4.5 Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

-50

-50

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

-31

-24

Produits nets des immeubles de placement

 

 

Autres produits (charges) nets

4 121

2 170

Produits (charges) des autres activités

4 040

2 096

 

4.6 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Charges de personnel

-163 477

-157 533

Impôts et taxes

-13 678

-11 944

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-84 206

-82 879

Charges générales d'exploitation

-261 361

-252 356

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2012 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2012

2011

Ernst & Young

Expertea

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

104

52

157

161

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

111

 

111

64

Total honoraires des commissaires aux comptes

215

52

268

225

 

4.7 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dotations aux amortissements

-17 123

-16 016

- immobilisations corporelles

-16 875

-15 772

- immobilisations incorporelles

-248

-244

Dotations aux dépréciations

0

100

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

100

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

-17 123

-15 916

 

4.8 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-97 275

-74 042

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-88 089

-66 227

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-3 948

-57

Autres actifs

-420

-977

Engagements par signature

-474

-639

Risques et charges

-4 344

-6 142

Reprises de provisions et de dépréciations

69 400

24 553

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

55 489

20 389

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

105

 

Autres actifs

550

159

Engagements par signature

141

115

Risques et charges

13 115

3 890

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-27 875

-49 489

Plus ou moins-values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-2 166

-2 250

Récupérations sur prêts et créances amortis

491

457

Décotes sur crédits restructurés

-494

-180

Pertes sur engagements par signature

 

-11

Autres pertes

-561

-416

Coût du risque

-30 605

-51 889

 

4.9 Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

122

-38

Plus-values de cession

283

40

Moins-values de cession

-161

-78

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

 0

Gains ou pertes nets sur autres actifs

122

-38

 

4.10 Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Charge d'impôt courant

-63 275

-60 075

Charge d'impôt différé

-1 455

6 583

Charge d'impôt de la période

-64 730

-53 492

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté.

Au 31 décembre 2012 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

186 787

Taux d'impôt théorique: 36,10%

67 806

Effet des différences permanentes

 

 

34

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

4 019

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-112

Effet des autres éléments

 

 

-7 017

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 34.65%

64 730

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2012.

 

Au 31 décembre 2011 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

154 659

Taux d'impôt théorique: 36,10%

55 832

Effet des différences permanentes

 

 

1 195

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

4 779

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

311

Effet des autres éléments

 

 

-8 625

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 34.58%

53 492

 

4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, nets d’impôts.

 

(en milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (2)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

Variation de juste valeur

 

-11 874

83

 

-11 791

Transfert en compte de résultat

 

44 277

 

 

44 277

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

-2 549

-2 549

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (part du Groupe)

0

32 403

83

-2 549

29 937

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (part minoritaire)

 

 

 

 

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2012 (1)

0

32 403

83

-2 549

29 937

Variation de juste valeur

 

-5 587

-1 026

 

-6 613

Transfert en compte de résultat

 

225

 

 

225

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

1 300

1 300

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part du Groupe)

0

-5 362

-1 026

1 300

-5 088

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part minoritaire)

 

 

 

 

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (1)

0

-5 362

-1 026

1 300

-5 088

 

(1) les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

 

 

31/12/2012

31/12/2011

Montant brut

30 505

-4 835

Impôt

1 898 

-527

Total net des gains ou pertes

32 403

-5 362

 

(2) Dont 29 400 K€ de moins-values latentes relatives aux titres S.A.S Rue la Boétie.

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1 Caisse, banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

67 354

 

65 809

 

Banques centrales

25 684

 

20 838

 

Valeur au bilan

93 038

0

86 647

0

 

6.2 Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

232

1 800

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

7 321

Valeur au bilan

232

9 121

Dont titres prêtés

0

0

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

 

1 791

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

1 791

Instruments dérivés

232

9

Valeur au bilan

232

1 800

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

 

7 321

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

1 894

- Actions et autres titres à revenu variable

 

5 427

Valeur au bilan

0

7 321

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

232

9

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

232

9

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

232

9

Valeur au bilan

232

9

 

6.3 Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4 Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Valeur comptable

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

107 992

7 376

 

151 311

13 216

-91

Actions et autres titres à revenu variable

4 161

28

-22

4 411

33

-41

Titres de participation non consolidés

548 309

4 769

-493

566 670

8 675

-37 169

Total des titres disponibles à la vente

660 462

12 173

-515

722 392

21 924

-37 301

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1) (2)

660 462

12 173

-515

722 392

21 924

-37 301

Impôts

 

-3 363

1

 

-5 309

24

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

8 810

-514

 

16 615

-37 277

(1) dont 22 846 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

(2) en 2012, par exception, les titres SAS Rue la Boétie sont comptabilisés au coût pour un montant net de dépréciation de 12 390 K€

 

6.5 Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

224 302

206 734

- dont comptes ordinaires débiteurs sains

2 858

4 241

- dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

2 717

2 855

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Valeur brute

227 019

209 589

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances auprès des établissements de crédit

227 019

209 589

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

39 173

502 700

Comptes et avances à terme

1 550 352

1 243 338

Prêts subordonnés

33 510

33 524

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Valeur brute

1 623 035

1 779 562

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

1 623 035

1 779 562

Valeur au bilan

1 850 054

1 989 151

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

15 141

12 778

Autres concours à la clientèle

12 931 777

12 788 126

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

10 780

10 780

Titres non cotés sur un marché actif

2 624

2 627

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

37 860

38 074

Comptes ordinaires débiteurs

224 504

175 181

Valeur brute

13 222 686

13 027 566

Dépréciations

-271 634

-254 024

Valeur nette des prêts et créances auprès de la clientèle

12 951 052

12 773 542

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Valeur brute

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette des prêts et créances internes au Crédit Agricole

 

 

Valeur au bilan

12 951 052

12 773 542

 

6.6 Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31/12/2012

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

254 024

 

96 538

-78 928

 

 

271 634

dont dépréciations collectives

90 188

 

36 500

-35 169

 

 

91 519

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

1 111

 

3 948

-106

 

 

4 953

Actifs disponibles à la vente (1)

956

 

21 934

-44

 

 

22 846

Autres actifs financiers

3 376

82

420

-550

 

 

3 328

Total dépréciations des actifs financiers

259 467

82

122 840

-79 628

0

0

302 761

(1) Les titres SAS Rue la Boétie ont été dépréciés au cours de l’exercice pour un montant de 12 390 K€

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2011

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

Créances sur la clientèle

218 119

 

73 917

-38 012

 

 

254 024

dont dépréciations collectives

61 675

 

29 953

-1 440

 

 

90 188

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

 

Titres détenus jusqu'à l'échéance

1 053

 

58

 

 

 

1 111

Actifs disponibles à la vente

947

 

91

-82

 

 

956

Autres actifs financiers

2 678

 

977

-279

 

 

3 376

Total dépréciations des actifs financiers

222 797

0

75 043

-38 373

0

0

259 467

 

6.7 Dettes envers les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

223 123

203 583

- dont comptes ordinaires créditeurs

 

 

- dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total (1)

223 123

203 583

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

627

7

Comptes et avances à terme

8 549 080

9 152 109

Total (1)

8 549 707

9 152 116

Valeur au bilan

8 772 830

9 355 699

(1) Les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

Dettes envers la clientèle

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Comptes ordinaires créditeurs

3 383 408

3 481 628

Comptes d'épargne à régime spécial

35 238

33 353

Autres dettes envers la clientèle

2 032 288

1 475 386

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 27

Valeur au bilan

5 450 934

4 990 394

 

6.8 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Effets publics et valeurs assimilées

126 542

10 041

Obligations et autres titres à revenu fixe

206 885

201 612

Total

333 427

211 653

Dépréciations

-4 953

-1 111

Valeur au bilan

328 474

210 542

 

6.9 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

 

252

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

76 404

2 989

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

72

42

Valeur au bilan

76 476

3 283

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 085

15 088

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Valeur au bilan

15 085

15 088

 

Émissions de dettes subordonnées

L’activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l’évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

6.10 Actifs et passifs d’impôts courants et différés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Impôts courants

3 599

11 088

Impôts différés

51 212

51 877

Total actifs d'impôts courants et différés

54 811

62 965

Impôts courants

 

 

Impôts différés

 

 

Total passifs d'impôts courants et différés

0

0

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Impôts différés

Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés

Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

48 541

414

49 302

764

Charges à payer non déductibles

1 825

 

1 923

 

Provisions pour risques et charges non déductibles

39 590

 

40 452

 

Autres différences temporaires

7 126

414

6 927

764

Impôts différés / Réserves latentes

1 238

895

1 045

737

Actifs disponibles à la vente

 

895

 

737

Couvertures de Flux de Trésorerie

1 001

 

1 045

 

Gains et pertes / Ecarts actuariels

237

 

 

 

Impôts différés / Résultat

2 742

 

3 031

 

Total Impôts différés

52 521

1 309

53 378

1 501

Total Impôts différés nets actifs

51 212

 

51 877

 

 

6.11 Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres actifs

163 255

136 682

Comptes de stocks et emplois divers

1 065

1 057

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

162 069

135 509

Comptes de règlements

121

116

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

155 965

146 716

Comptes d'encaissement et de transfert

104 640

85 940

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

5

5

Produits à recevoir

44 490

47 360

Charges constatées d'avance

831

1 483

Autres comptes de régularisation

5 999

11 928

Valeur au bilan

319 220

283 398

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Autres passifs (1)

72 749

64 528

Comptes de règlements

6

152

Créditeurs divers

70 431

60 772

Versement restant à effectuer sur titres

2 312

3 604

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

221 274

176 750

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

24 003

10 772

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

114 248

111 575

Charges à payer

81 103

52 826

Autres comptes de régularisation

1 920

1 577

Valeur au bilan

294 023

241 278

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées 

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.12 Immeubles de placement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Valeur brute

1 271

146

 

 

 

 

1 417

Amortissements et dépréciations

-360

 

-31

 

 

 

-391

Valeur au bilan (1)

911

146

-31

0

0

0

1 026

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2011

Valeur brute

1 271

 

 

 

 

 

1 271

Amortissements et dépréciations

-335

 

-25

 

 

 

-360

Valeur au bilan (1)

936

0

-25

0

0

0

911

(1) Y compris immeubles de placement donnés en location simple

 

La valeur de marché des immeubles de placement comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 1 026 K€ au 31 décembre 2012 contre 911 K€ au 31 décembre 2011.

 

6.13 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2012

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

262 773

 

22 604

-6 415

 

-106

278 856

Amortissements et dépréciations (1)

-159 726

 

-16 876

6 195

 

 

-170 407

Valeur au bilan

103 047

0

5 728

-220

0

-106

108 449

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

29 316

 

45

 

 

 

29 361

Amortissements et dépréciations

-17 889

 

-248

 

 

 

-18 137

Valeur au bilan

11 427

0

-203

0

0

0

11 224

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2011

Immobilisations corporelles

d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

249 558

 

16 273

-3 039

 

-19

262 773

Amortissements et dépréciations (1)

-146 914

 

-15 771

2 959

 

 

-159 726

Valeur au bilan

102 644

0

502

-80

0

-19

103 047

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

28 808

 

538

-30

 

 

29 316

Amortissements et dépréciations

-17 775

 

-244

130

 

 

-17 889

Valeur au bilan

11 033

0

294

100

0

0

11 427

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

6.14 Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2012

Risques sur les produits épargne logement

10 763

 

 

 

-4 295

 

 

6 468

Risques d’exécution des engagements par signature

1 770

 

474

 

-141

 

 

2 103

Risques opérationnels

3 337

 

 

 

 

 

 

3 337

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 387

 

608

-131

-6

 

690

3 548

Litiges divers

20 865

 

3 631

-363

-6 295

 

 

17 838

Participations

655

 

183

 

-809

 

 

29

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

18 432

 

4 606

-556

-6 582

 

 

15 900

Total

58 209

0

9 502

-1 050

-18 128

0

690

49 223

(1) Dont 2 127 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 421 K€ au titre de la provision pour médaille du travail.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2011

Risques sur les produits épargne logement

9 352

 

1 411

 

 

 

 

10 763

Risques d’exécution des engagements par signature

1 246

 

639

 

-115

 

 

1 770

Risques opérationnels

3 354

 

 

-6

-11

 

 

3 337

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

4 333

 

112

-148

 

 

 

2 387

Litiges divers

17 574

 

5 826

-62

-1 910

 

 

20 865

Participations

 

 

655

 

-2 473

 

 

655

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres risques

17 421

 

3 092

-455

-1 626

 

 

18 432

Total

53 280

0

11 735

-671

-6 135

0

0

58 209

(1) Dont 1 191 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 196 K€ au titre de la provision pour médaille du travail.

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

191 228

72 477

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

529 896

1 102 431

Ancienneté de plus de 10 ans

797 008

410 460

Total plans d'épargne-logement

1 518 132

1 585 368

Total comptes épargne-logement

193 400

207 710

Total Encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 711 532

1 793 078

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours de base d’inventaire à fin novembre 2012 pour les données au 31 décembre 2012 et à fin novembre 2011 pour les données au 31 décembre 2011 et hors prime d’Etat.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

9 230

11 243

Comptes épargne-logement :

24 988

27 211

Total Encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

34 218

38 454

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-16

-2 223

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 270

-6 577

Total plans d'épargne-logement

-6 286

-8 800

Total comptes épargne-logement

-182

-1 962

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-6 468

-10 762

 

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007 :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2012

Plans d'épargne-logement :

-8 800

 

2 514

 

-6 286

Comptes épargne-logement :

-1 962

 

1 780

 

-182

Total Provision au titre des contrats épargne-logement

-10 762

0

4 294

0

-6 468

 

La reprise de la provision épargne logement au 31 décembre 2012 est liée à l’actualisation du modèle de calcul.

Les principales évolutions du modèle concernent la révision des lois d’écoulement des Plans Epargne Logement et des Comptes Epargne Logement ainsi que l’intégration d’une composante liquidité afin d’introduire les conditions de marché.

 

6.15 Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2012

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code du commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés.

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2012

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2012

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75%

 

Dont 58 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

100%

0

 

La valeur nominale des titres est de 15 euros et le montant total du capital est 83 209 290 euros.

 

— Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des C.C.A est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

Au titre de l’exercice 2012, le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a proposé un dividende net par C.C.A de 5.89 euros et de 0.41 euro par part sociales, sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Montant Net

Par Part Sociale

Montant Net

2009

5,63

0,45

2010

5,95

0,45

2011

6,19

0,45

Prévu 2012

5,89

0,41

 

Dividendes payés au cours de l’exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres, ils s’élèvent à 10 153 K€ en 2012.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2012

L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2012 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 5 avril 2013.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

« L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’administration et du rapport général des Commissaires aux Comptes, décide sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2012, se soldant par un bénéfice de 109 041 576.01€ ».

 

Bénéfice

109 041 576.01

Intérêts aux parts

-1 716 183.68

Rémunérations des CCA

-8 168 346.24

Affectation des 3/4 a la réserve légale

-74 367 777.07

Autres réserves

-24 789 259.02

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au cours des 3 derniers exercices sont les suivants :

 

Exercice

Nombre de parts sociales

Distribué

Intérêt net

2010

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

2011

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

2012

4 160 470

1 716 184 .66 €

0,41 €

 

Exercice

Nombre de certificats coopératifs d’associés (C.C.A.)

Distribué

Intérêt net

2010

1 386 816

8 251 555.20€

5,95 €

2011

1 386 816

8 584 391.04€

6.19 €

2012

1 386 816

8 168 346.24€

5.89 €

 

6.16 Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

93 038

 

 

 

 

93 038

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

120

112

 

232

Instruments dérivés de couverture

951

1 550

66 223

34 157

 

102 881

Actifs financiers disponibles à la vente

0

 

 

76 411

584 051

660 462

Prêts et créances sur les établissements de crédit

360 617

58 106

654 075

777 256

 

1 850 054

Prêts et créances sur la clientèle

920 331

948 473

3 487 548

7 594 094

606

12 951 052

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 188 005

188 005

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

4 334

12 407

121 231

190 502

 

328 474

Total actifs financiers par échéance

1 567 276

1 020 536

4 329 197

8 672 532

584 657

16 174 198

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

120

112

 

232

Instruments dérivés de couverture

672

7 923

93 709

104 888

 

207 192

Dettes envers les établissements de crédit

2 580 736

2 342 666

2 623 881

1 225 547

 

8 772 830

Dettes envers la clientèle

3 693 548

386 155

1 370 046

1 185

 

5 450 934

Dettes représentées par un titre

404

51 000

25 000

 

72

76 476

Dettes subordonnées

72

0

15 013

 

 

15 085

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

 89 924

89 924

Total passifs financiers par échéance

6 365 356

2 787 744

4 127 769

1 331 732

72

14 612 673

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

≤ 3 mois

> 3mois

à ≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

86 647

 

 

 

 

86 647

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

22

 

1 881

 

7 218

9 121

Instruments dérivés de couverture

435

9 098

44 648

50 866

 

105 047

Actifs financiers disponibles à la vente

8

 

1 925

119 461

600 998

722 392

Prêts et créances sur les établissements de crédit

851 830

210 717

500 390

426 214

 

1 989 151

Prêts et créances sur la clientèle

775 056

902 840

3 525 640

7 569 725

281

12 773 542

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

87 847

87 847

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

2 709

14 934

57 804

135 096

 

210 543

Total actifs financiers par échéance

1 716 707

1 137 589

4 132 288

8 301 362

696 344

15 984 290

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

9

 

 

9

Instruments dérivés de couverture

76

11 430

52 690

37 240

 

101 436

Dettes envers les établissements de crédit

1 999 684

2 692 288

3 347 371

1 316 356

0

9 355 699

Dettes envers la clientèle

3 710 996

222 832

1 055 713

853

 

4 990 394

Dettes représentées par un titre

1 966

1 275

 

 

42

3 283

Dettes subordonnées

72

 

7 243

7 773

0

15 088

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

92 158

92 158

Total passifs financiers par échéance

5 712 794

2 927 825

4 463 016

1 362 222

92 200

14 558 0977

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1 Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Salaires et traitements (1)

-85 661

-81 312

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-9 312

-8 912

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-2 154

-3 620

Autres charges sociales

-34 231

-33 661

Intéressement et participation

-16 356

-17 192

Impôts et taxes sur rémunération

-15 763

-12 836

Total charges de personnel

-163 477

-157 533

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 633 K€ au 31 décembre 2012 contre 627 K€ au 31 décembre 2011.

 

7.2 Effectif fin de période :

 

Effectifs

31/12/2012

31/12/2011

France

2 261

2 232

Etranger

 

 

Total

2 261

2 232

 

7.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en millier d’euros) 

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Dette actuarielle au 31/12/N-1

26 124

26 136

23 380

22 657

27 569

Ecart de change

 

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 825

1 625

1 697

1 320

1 311

Coût financier

1 295

1 053

 

 

 

Cotisations employés

 

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

378

-9 027

Variation de périmètre

304

288

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 284

-1 467

-2 210

-1815

 -764

(Gains) / pertes actuariels *

2 889

-1 512

2 046

-377

2 172

Dette actuarielle au 31/12/N

31 153

26 123

24 913

22 163

21 261

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en millier d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Coût des services rendus

1 825

1 625

1 697

1 320

1 311

Coût financier

1 295

1 053

1 223

1 217

1 396

Rendement attendu des actifs

-809

-911

-876

-920

-1 211

Amortissement du coût des services passés

31

28

32

32

 

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

 

446

2 162

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 342

1 795

2 076

2 095

3 658

 

Variation de juste valeur des actifs

et des droits à remboursement

(en millier d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

24 647

22 824

23 079

22 954

29 884

Ecart de change

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

809

911

876

920

1 211

Gains / (pertes) actuariels

-998

471

-253

-823

10

Cotisations payées par l'employeur

5 294

1 620

4 331

1 843

1 640

Cotisations payées par les employés

 

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

 

-9 027

Variation de périmètre

304

288

 

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 284

-1 467

-2 210

-1 815

-764

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N

28 772

24 647

25 823

23 079

22 954

 

Position nette

(en milliers d’euros)

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Dette actuarielle fin de période

31 153

26 124

26 136

23 380

22 657

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

254

286

314

-346

 

Impact de la limitation d'actifs

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

28 772

24 647

25 823

23 034

22 657

Position nette (passif) / actif fin de période

-2 127

-1 191

627

45

297

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat global (Montants en millions d'Euros)

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

3 888

-1 983

 

 

 

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

 

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année

3 888

-1 983

 

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

4 200

312

 

 

 

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Composition des actifs

 

 

 

 

 

-% d'obligations

86,2%

83,6%

 

 

 

-% d'actions

7,9%

9,6%

 

 

 

-% autres actifs

5,9%

6,8%

 

 

 

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

31/12/2012

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

Taux d'actualisation (1)

2,85%

4,65%

 

 

 

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

3,60%

3,60%

 

 

 

Taux de rendement effectifs des actifs du régime et des droits à remboursement

3,00%

3,00%

 

 

 

Taux attendus d'augmentation des salaires (2)

5,20%

5,20%

 

 

 

Taux d'évolution des coûts médicaux

 

 

 

 

 

Autres (à détailler)

 

 

 

 

 

(1) les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over

(2) suivant les populations concernées (cadres ou non cadres)

 

Au 31 décembre 2012, les taux de sensibilité démontrent que :

 

- Une variation de plus 50 bp des taux d’actualisation conduirait à une baisse de l’engagement de 2.85 à 5.45% selon le type de contrat

- Une variation de moins 50 bp des taux d’actualisation conduirait à une hausse de l’engagement de 3.47 à 5.87% selon le type de contrat.

 

7.5 Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2010-2012. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale.

Le montant provisionné au titre de l’intéressement et de la participation s’élève à 16 638 K€.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 421 K€.

Les provisions constituées par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au titre de ces engagements sociaux s’élèvent à 2 127 K€ à la fin de l’exercice 2012.

 

7.6 Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2012 à 2 240 K€.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Engagements donnés

7 612 958

6 234 467

Engagements de financement

986 096

1 626 540

. Engagements en faveur d'établissements de crédit (2)

 

404 900

. Engagements en faveur de la clientèle

986 096

1 221 640

 Ouverture de crédits confirmés

625 462

701 142

- Ouverture de crédits documentaires

3 123

2 082

- Autres ouvertures de crédits confirmés

622 339

699 060

- Autres engagements en faveur de la clientèle

360 634

520 498

Engagements de garantie

261 570

281 688

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

68 927

66 142

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

68 927

66 142

. Engagements d'ordre de la clientèle

192 643

215 546

Cautions immobilières

108 423

82 640

Garanties financière

3 425

41 928

Autres garanties d'ordre de la clientèle (1)

80 795

90 978

Autres engagements donnés (2)

6 365 292

4 326 239

Engagements reçus

6 260 090

6 163 846

Engagements de financement

1 153 152

1 065 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

1 153 152

1 065 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

5 106 938

5 098 694

. Engagements reçus d'établissements de crédit

451 339

493 633

. Engagements reçus de la clientèle

4 655 599

4 605 061

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

550 153

495 289

Autres garanties reçues

4 105 446

4 109 772

(1) Les garanties financières présentées séparément au 31 décembre 2011 pour un montant de 13 011 K€ ont été reclassées en "autres garanties d'ordre de la clientèle".

(2) Les 384 760 K€ de garantie switch ont été reclassés au 31 décembre 2011 d’engagements de garantie d’ordre d’établissement de crédit en autres engagements donnés.

 

Instruments financiers remis et reçus en garantie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur comptable des actifs financiers remis en garantie (dont actifs transférés)

5 980 524

3 941 471

Titres et créances apportées en garanties des dispositifs de refinancement (SFEF, Banque de France, CRH …)

5 980 524

3 941 471

Titres prêtés

 

 

Dépôts de garantie sur opérations de marché

 

 

Titres et valeurs donnés en pension

 

 

Total de la valeur comptable des actifs financiers remis en garantie

5 980 524

3 941 471

Juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés (2)

 

 

Titres empruntés

 

 

Titres & valeurs reçus en pension

 

 

Titres vendus à découvert

 

 

Total juste valeur des instruments reçus en garantie réutilisables et réutilisés

0

0

 

Créances apportées en Garantie :

Au cours de l’année 2012, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 4 864 658 K€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 926 120 K€ en 2011. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l’intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

- 4 030 683 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 1 992 394 K€ en 2011.

- 123 753 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l’Economie Française), contre 356 364 K€ en 2011.

- 696 256 K€ de créances hypothécaire à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l’Habitat), contre 575 499 K€ en 2012.

- 13 966 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement de la C.D.C

 

Garanties détenues et actifs reçus en garantie

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis, à l’exception des valeurs reçues en garantie ou en nantissement, pour un montant de 2 000 K€ au 31 décembre 2012 contre 4 230 K€ au 31 décembre 2011, les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

— Principes retenus par le Groupe

Les reclassements hors de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et de la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union Européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

 

— Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré au cours de l’exercice de nouveau reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union Européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses.

Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2012

31/12/2011

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 850 054

1 919 889

1 989 151

1 989 349

Prêts et créances sur la clientèle

12 951 052

13 320 800

12 773 542

12 860 163

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

328 474

343 402

210 542

193 902

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

8 772 830

8 795 523

9 355 699

9 368 080

Dettes envers la clientèle

5 450 934

5 450 934

4 990 394

4 990 394

Dettes représentées par un titre

76 476

76 476

3 283

3 283

Dettes subordonnées

15 085

15 085

15 088

15 088

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2 Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation :

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données

non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

232

0

232

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

0

0

0

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

. Instruments dérivés

232

 

232

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

0

 

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

660 462

618 691

41 771

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

107 992

76 411

31 581

 

. Actions et autres titres à revenu variable (1)

552 470

542 280

10 190

 

. Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

102 881

0

102 881

0

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

763 575

618 691

144 884

0

(1) Hors 481 835 K€ de titres SAS Rue La Boétie valorisés selon la méthode du coût (cf. note 2).

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données

non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 800

1 791

9

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 791

1 791

0

0

.Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

1 791

1 791

 

 

. Instruments dérivés

9

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 321

1 894

5 427

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 321

1 894

5 427

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

1 894

1 894

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

5 427

 

5 427

 

Actifs financiers disponibles à la vente

722 392

683 405

38 987

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

151 311

121 394

29 917

 

. Actions et autres titres à revenu variable

571 081

562 011

9 070

 

. Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

105 047

105 047

0

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

836 560

687 090

149 470

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées :

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2012

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données

non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

232

0

232

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

232

 

232

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

 

0

Instruments dérivés de couverture

207 192

0

207 192

0

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

207 424

0

207 424

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données

non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

9

0

9

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

9

 

9

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

0

0

0

Instruments dérivés de couverture

101 436

0

101 436

0

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

101 454

9

101 445

0

 

11. Evénements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2012 :

 

Filiales

Méthode

Contrôle

Intérêt

Intégration

Caisse Régionale PCA

Globale

N /A

N /A

N /A

Caisse Locales

Globale

N /A

N /A

N /A

SAS PCA IMMO

Globale

100%

100%

100%

Financière PCA 

 Globale

 99.97%

99.97% 

99.97% 

 

IV.—Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

Aux Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2012, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d’ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l’annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l’annexe expose les règles et les méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation. Nous avons revu plus particulièrement les critères ayant conduit à valoriser les titres S.A.S. La Boétie à leur coût ainsi que la cohérence des approches multicritères et des paramètres retenus dans le cadre de la dépréciation de ces titres.

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées, que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l’annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière, et les impôts différés. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l’annexe aux états financiers.

 

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

 Marseille et Lyon, le 22 mars 2013

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

 

V.—Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

 

1301448

25/02/2013 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 456
Texte de l'annonce :

1300456

25 février 2013BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°24


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR 

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 RCS DRAGUIGNAN.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 

Situation au 31 décembre 2012.

(En milliers d'Euros). 

Actif

Montants

Caisse, banques centrales

93 025

Effets publics et valeurs assimilées

126 541

Créances sur les établissements de crédit

227 019

Operations internes au crédit agricole

1 623 036

Créances sur la clientèle

13 001 967

Obligations et autres titres à revenu fixe

204 490

Actions et autres titres à revenu variable

99 817

Participations et autres titres détenus à long terme

611 027

Parts dans les entreprises liées

13 415

Immobilisations corporelles et incorporelles

128 138

Autres actifs

169 965

Comptes de régularisation

177 052

    Total de l'actif

16 475 492

 

Passif

Montants

Dettes envers les établissements de crédit

223 123

Operations internes au crédit agricole

8 608 772

Comptes créditeurs de la clientèle

5 458 768

Dettes représentées par un titre

76 404

Autres passifs

64 355

Comptes de régularisation

350 692

Provisions pour risques et charges

141 054

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 152

Fonds pour risques bancaires généraux

55 038

Capitaux propres hors FRBG

1 475 134

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 148 345

. Provisions règlementées et sub d'investissement

518

    Total du passif

16 475 492

 

Hors-bilan

Montants

Engagements donnes

1 635 079

. Engagements de financement

986 096

. Engagements de garantie

646 339

. Engagements sur titres

2 644

Engagements reçus

6 393 378

. Engagements de financement

1 153 152

. Engagements de garantie

5 237 582

. Engagements sur titres

2 644

 

 

1300456

05/11/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6260
Texte de l'annonce :

1206260

5 novembre 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°133


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR  

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 septembre 2012.

(en milliers d’euros). 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

99 103

Effets publics et valeurs assimilées

56 826

Créances sur les établissements de crédit

240 991

Opérations internes au crédit agricole

1 784 554

Créances sur la clientèle

13 029 383

Obligations et autres titres à revenu fixe

264 617

Actions et autres titres à revenu variable

99 831

Participations et autres titres détenus à long terme

615 815

Parts dans les entreprises liées

13 383

Immobilisations corporelles et incorporelles

126 334

Autres actifs

208 885

Comptes de régularisation

213 477

    Total de l'actif

16 753 199

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

222 902

Opérations internes au crédit agricole

8 480 882

Comptes créditeurs de la clientèle

5 757 108

Dettes représentées par un titre

176 766

Autres passifs

50 014

Comptes de régularisation

365 230

Provisions pour risques et charges

155 984

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 713

Fonds pour risques bancaires généraux

46 038

Capitaux propres hors FRBG

1 475 562

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 148 345

. Provisions réglementées et sub. d'investissement

946

    Total du passif

16 753 199

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 650 714

. Engagements de financement

984 275

. Engagements de garantie

660 296

. Engagements sur titres

6 143

Engagements reçus

6 454 356

. Engagements de financement

1 153 152

. Engagements de garantie

5 295 061

. Engagements sur titres

6 143

 

 

 

1206260

03/08/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 5241
Texte de l'annonce :

1205241

3 août 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°93


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR 

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 R.C.S. Draguignan.

N.A.F. : 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07005753. 

Situation au 30 juin 2012. 

(En milliers d’Euros). 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

92 644

Effets publics et valeurs assimilées

56 364

Créances sur les établissements de crédit

243 133

Operations internes au Crédit agricole

2 150 041

Créances sur la clientèle

13 040 098

Obligations et autres titres à revenu fixe

190 297

Actions et autres titres à revenu variable

99 850

Participations et autres titres détenus à long terme

617 131

Parts dans les entreprises liées

13 383

Immobilisations corporelles et incorporelles

126 163

Autres actifs

159 151

Comptes de régularisation

266 707

Total de l'actif

17 054 962

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

224 098

Opérations internes au crédit agricole

9 095 278

Comptes créditeurs de la clientèle

5 613 380

Dettes représentées par un titre

77 631

Autres passifs

56 082

Comptes de régularisation

283 822

Provisions pour risques et charges

160 358

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 713

Fonds pour risques bancaires généraux

46 038

Capitaux propres hors FRBG

1 475 562

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 148 345

. Provisions réglementées et sub. d'investissement

946

Total du passif

17 054 962

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 734 342

. Engagements de financement

1 055 328

. Engagements de garantie

669 697

. Engagements sur titres

9 317

Engagements reçus

6 464 939

. Engagements de financement

1 153 152

. Engagements de garantie

5 302 470

. Engagements sur titres

9 317

 

 

1205241

07/05/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2257
Texte de l'annonce :

1202257

7 mai 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR 

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

RCS DRAGUIGNAN 415 176 072.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753 

Situation au 31 mars 2012

(en milliers d’euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

82 672

Effets publics et valeurs assimilées

53 438

Créances sur les établissements de crédit

225 926

Opérations internes au Crédit Agricole

1 529 331

Créances sur la clientèle

13 026 023

Obligations et autres titres à revenu fixe

252 493

Actions et autres titres à revenu variable

107 297

Participations et autres titres détenus à long terme

614 532

Parts dans les entreprises liées

13 383

Immobilisations corporelles et incorporelles

125 061

Autres actifs

177 150

Comptes de régularisation

255 780

    Total de l'actif

16 463 086

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

223 463

Opérations internes au Crédit Agricole

8 913 810

Comptes créditeurs de la clientèle

5 252 216

Dettes représentées par un titre

52 746

Autres passifs

64 268

Comptes de régularisation

252 192

Provisions pour risques et charges

160 277

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 514

Fonds pour risques bancaires généraux

46 038

Capitaux propres hors FRBG

1 475 562

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 148 345

. Provisions réglementées et sub d'investissement

946

    Total du passif

16 463 086

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 082 410

. Engagements de financement

1 405 096

. Engagements de garantie

669 831

. Engagements sur titres

7 483

Engagements reçus

6 377 755

. Engagements de financement

1 065 152

. Engagements de garantie

5 307 259

. Engagements sur titres

5 344

 

 

1202257

18/04/2012 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1473
Texte de l'annonce :

1201473

18 avril 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°47


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR 

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan Cedex.

Siren : 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

 

Comptes annuels approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 30 Mars 2012.

 

Partie A.— Comptes individuels au 31 décembre 2011

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 10 février 2012.

 

I.— Bilan au 31 décembre 2011.  

(En milliers d'euros) :

 

Actif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Passif

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Opérations interbancaires et assimilées

 

306 277

163 952

Opérations interbancaires et assimilées

 

203 583

6 485

Caisse, banques centrales

 

86 646

92 509

Banques centrales

 

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

5

10 041

10 174

Dettes envers les établissements de crédit

10

203 583

6 485

Créances sur les établissements de crédit

3

209 590

61 269

Opérations internes au Crédit Agricole

10

9 183 549

8 187 298

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 779 523

1 077 987

Comptes créditeurs de la clientèle

11

4 992 510

4 524 209

Opérations avec la clientèle

4

12 824 017

11 915 326

Dettes représentées par un titre

12

3 242

58 007

Opérations sur titres :

 

350 679

341 734

Comptes de régularisation et passifs divers

 

261 369

273 162

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

206 668

198 067

Autres passifs

13

57 927

102 856

Actions et autres titres à revenu variable

5

144 011

143 667

Comptes de régularisation

13

203 442

170 306

Valeurs immobilisées

 

753 275

811 604

Provisions et dettes

subordonnées

 

170 984

138 832

Participations et autres titres détenus à long terme

6

612 956

675 536

Provisions

14

148 421

115 846

Parts dans les entreprises liées

6

17 889

14 804

Dettes subordonnées

19

22 563

22 986

Immobilisations incorporelles

7

17 155

16 761

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

21

46 038

37 038

Immobilisations corporelles

7

105 275

104 503

Capitaux propres hors FRBG :

20

1 486 018

1 381 527

Capital souscrit non versé

 

 

 

Capital souscrit

 

83 209

83 209

Actions propres

 

 

 

Primes d'émission

 

243 062

243 062

Comptes de régularisation et actifs divers

 

333 522

295 955

Réserves

 

1 044 186

944 256

Autres actifs

8

151 137

127 466

Provisions réglementées et subventions d’invest.

 

946

946

Comptes de régularisation

8

182 385

168 489

Report à nouveau

 

 

 

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

114 615

110 054

Total actif

 

16 347 293

14 606 558

Total passif

 

16 347 293

14 606 558

 

Hors-bilan au 31 décembre 2011 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

 

2 296 074

1 467 214

Engagements de financement

26

1 626 537

1 205 458

Engagements de garantie

26

666 456

258 491

Engagements sur titres

26

3 081

3 265

Engagements reçus

 

6 291 302

5 463 484

Engagements de financement

26

1 065 152

976 152

Engagements de garantie

26

5 223 069

4 484 067

Engagements sur titres

26

3 081

3 265

 

II.— Compte de résultat au 31 décembre 2011 :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

29

546 997

513 772

Intérêts et charges assimilées

29

-261 243

-249 824

Revenus des titres à revenu variable

30

28 589

27 208

Commissions (produits)

31

219 563

217 661

Commissions (charges)

31

-31 318

-33 969

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

32

613

510

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

33

-630

118

Autres produits d’exploitation bancaire

34

2 598

2 815

Autres charges d’exploitation bancaire

34

-560

-1 808

Produit net bancaire

 

504 609

476 483

Charges générales d’exploitation

35

-248 334

-239 628

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-15 547

-15 407

Résultat brut d'exploitation

 

240 728

221 448

Coût du risque

36

-51 234

-37 450

Résultat d'exploitation

 

189 494

183 998

Résultat net sur actifs immobilisés

37

-4 919

-3 027

Résultat courant avant impôt

 

184 575

180 971

Résultat exceptionnel

 

0

 0

Impôt sur les bénéfices

38

-60 960

-70 917

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

-9 000

 

Résultat net de l'exercice

 

114 615

110 054

 

III.— Annexes

 

1 Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, 58 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2011, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 56,25 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,47 %.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 6 969 381 actions propres au 31 décembre 2011, soit 0.28 % de son capital, contre 9 324 639 actions propres au 31 décembre 2010.

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% du capital sous la forme des Certificats Coopératifs d’Associés et/ou des Certificats Coopératifs d’Investissement émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33% et enfin, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (FRBLS) destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses régionales à Crédit Agricole SA.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’ACP.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses régionales.

 

Dans les comptes individuels, la garantie Switch est un engagement de hors-bilan donné par les Caisses régionales et symétriquement reçu par Crédit Agricole SA. La rémunération globale de la garantie est étalée sur la durée du contrat et comptabilisée en PNB dans la marge d’intérêt. En cas d’exercice de la garantie, l’indemnisation est enregistrée symétriquement par Crédit Agricole SA et les Caisses régionales en résultat dans l’agrégat coût du risque. La clause de retour à meilleur fortune fait naitre une provision dans les comptes de Crédit Agricole SA dont le montant est déterminé en fonction du caractère probable du remboursement.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2011 :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté dans ses comptes sociaux une dotation de 9M€ au fonds pour risques bancaires généraux crédits.

 

Opération Switch Groupe Crédit Agricole

Les impacts pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont les suivants :

 

- à l’actif

 

Montant du dépôt constitué chez Crédit Agricole SA

129 731 K€

Remboursement de l’avance SAS La Boétie

77 496 K€ en principal

 

7 830 K€ d’intérêts courus

Remboursement des T3CJ

31 420 K€

 

- en hors-bilan

 

Engagements de garantie donnés opération Switch

384 768 K€

 

1.4. Evénements postérieurs à l’exercice 2011

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’azur n’a pas constaté d’évènement postérieur à l’exercice 2011.

 

2 Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables en France aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

L’année 2011 n’a pas donné lieu à des changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent.

 

2.1 Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

En application du règlement CRC 2009-03 les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés sont désormais étalés sur la durée de vie effective du crédit et sont donc intégrés à l’encours de crédit concerné, lorsqu’ils sont significatifs.

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours en trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

L‘application du règlement CRC n°2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes. L’utilisation des systèmes de notation externes et/ou internes contribue à permettre d’apprécier l’existence d’un risque de crédit.

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur s’élève à 15 255 K€ au 31 décembre 2011 contre 16 052 K€ au 31 décembre 2010.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 2 K€.

 

Créances douteuses

 

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises. — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Pour les créances douteuses, l’enregistrement des intérêts se poursuit tant que la créance est considérée comme douteuse non compromise, il est arrêté lorsque la créance devient compromise.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

Passage en perte

L’appréciation du délai de passage en perte est basée sur le jugement d’expert. La Caisse Régionale Mutuel Provence Côte d’Azur le détermine avec sa direction des risques, en fonction de la connaissance qu’elle a de son activité.

 

2.2 Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01 modifié notamment par les règlements CRC 2005-01, 2008-07 et 2008-17 ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Hormis dans les cas prévus par le CRC 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe. — Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable. — Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d'une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente sans compensation avec les plus-values constatées sur les autres catégories de titres. Les gains, provenant des couvertures, au sens de l’article 4 du règlement 88-02 du CRB, prenant la forme d’achats ou de ventes d’instruments financiers à terme, sont pris en compte pour le calcul des dépréciations. Les plus-values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. Créances et engagements par signature Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins-values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

 

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante, juridique ou autre, qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition.

 

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

 

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

 

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

 

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

 

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «Résultat net sur actifs immobilisés».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quel que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

2.3 Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement théorique

Durée d’amortissement utilisée

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros oeuvre

40 à 80 ans

25 ans

Second oeuvre

20 à 40 ans

25 ans

Installations techniques

10 à 25 ans

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

5 à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existante.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle‑ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- Soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- Soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

 

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6 Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 modifié relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

 

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

Le montant fin 2011 s’élève à 46 038 K€ : sont enregistrées dans le compte « fonds pour risques bancaires généraux » la provision de propre assureur et la provision pour risques de crédits non encore avérés.

 

2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 modifiée de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9 Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan, libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l'étranger, les titres de placement, d'investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l'effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.

 

Une provision peut cependant être constituée lorsque l’on constate une dépréciation durable du cours de change relatif aux participations de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’étranger.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s'établit à 21 K€.

 

2.10 Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 25 et 26.

 

2.11 Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

L’intéressement est couvert par l’accord du 21 mai 2010, modifié par les avenants du 9 septembre 2010.

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12 Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la recommandation n°2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Dans la mesure où la réforme (loi 2010-1330 du 9 novembre 2010 portant réforme des retraites) ne modifie pas les accords de branche existants mais simplement les hypothèses actuarielles d’âge de départ en retraite, elle est analysée comme une mise à jour d’hypothèses actuarielles et non comme une modification de régime. A ce titre, l’impact de la réforme doit être enregistré comme les autres écarts actuariels, intégralement en résultat.

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13 Stocks-options et souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise

 

Souscription d’actions dans le cadre du plan d’épargne entreprise

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.14 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3% et la contribution exceptionnelle de 5%.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

3 Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

4 241

 

 

 

4 241

2

4 243

3 633

à terme

200 041

120

718

 

200 879

1 612

202 491

51 150

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

0

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Prêts subordonnés

 

 

 

2 827

2 827

28

2 855

6 485

Total

204 282

120

718

2 827

207 947

1 642

209 589

61 268

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

209 590

61 269

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

502 551

 

 

 

502 551

110

502 661

92 501

Comptes et avances à terme

114 866

210 597

499 671

389 887

1 215 021

28 317

1 243 338

951 924

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

 

 

 

0

Prêts subordonnés

 

 

 

 33 500

33 500

24

33 524

33 562

Total

617 417

210 597

499 671

423 387

1 751 072

28 451

1 779 523

1 077 987

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 779 523

1 077 987

Total

 

 

 

 

 

 

1 989 112

1 139 255

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 47 107 K€.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 68 393 K€.

Pas de créances sur les établissements de crédit éligibles au refinancement de la banque centrale.

 

Operations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avance à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A dans le cadre des relations financières internes.

 

4 Opérations avec la clientèle

 

4.1 Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Créances commerciales

12 432

171

 

 

12 603

175

12 778

13 343

Autres concours à la clientèle

578 025

921 041

3 570 573

7 650 672

12 720 311

78 251

12 798 562

11 845 831

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Comptes ordinaires débiteurs

173 023

 

 

 

173 023

2 159

175 182

211 301

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-162 504

-155 149

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

12 824 017

11 915 326

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 10 780 K€.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 68 393 K€.

Parmi les créances sur la clientèle 1 787 359 K€ sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2011 contre 1 497 226 K€ au 31 décembre 2010.

Les encours restructurés au 31 décembre 2011 s’élèvent à 15 255 K€ contre 16 052 K€ au 31 décembre 2010.

 

4.2 Opérations avec la clientèle – Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Déprécia-

tions des encours douteux

Déprécia-

tions des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Déprécia-

tions

des encours douteux

Déprécia-

tions des encours douteux compromis

Particuliers

6 955 293

98 544

23 167

49 596

19 849

6 254 404

90 769

22 185

45 132

18 875

Agriculteurs

307 728

17 193

7 417

12 992

6 737

305 423

18 078

7 469

11 761

6 785

Autres professionnels

1 865 706

76 413

25 162

49 071

24 309

1 766 015

75 793

23 573

46 968

22 541

Société financières

122 763

1 089

54

518

54

112 066

1 040

37

481

37

Entreprises

2 111 869

76 305

28 945

50 004

28 529

2 120 201

84 035

30 095

50 538

28 972

Collectivités publiques

1 564 500

310

50

70

50

1 462 161

1 163

59

64

59

Autres agents économiques

58 662

270

231

254

231

50 204

273

198

205

198

Total

12 986 521

270 124

85 026

162 505

79 759

12 070 474

271 151

83 616

155 149

77 467

 

5 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

9 956

9 956

10 123

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

 

 

85

85

51

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

10 041

10 041

10 174

Obligations et autres titres à revenu fixe (1) :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

 

0

 

Autres émetteurs

 

9 265

 

199 220

208 485

199 648

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

52

 

2 393

2 445

2 123

Dépréciations

 

-3 151

 

-1 110

-4 261

-3 703

Valeur nette au bilan

0

6 166

0

200 503

206 668

198 067

Actions et autres titres à revenu variable

1 791

141 907

500

 

144 198

143 745

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

-187

 

 

-187

-78

Valeur nette au bilan

1 791

141 720

500

0

144 011

143 667

Total

1 791

147 886

500

210 544

360 721

351 909

Valeurs estimatives

 

160 959

500

191 593

353 052

355 882

(1) : Dont 68 393 milliers d'euros de titres subordonnés (hors créances rattachées) au 31 décembre 2011 et 75 282 milliers d'euros au 31 décembre 2010

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 13 126 K € au 31/12/2011, contre 12 159 K€ au 31/12/2010.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 1 188 K€ au 31/12/2011, contre 0 € au 31/12/2010.

 

5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Administration et banques centrales (y compris Etats)

0

0

Etablissements de crédit

169 363

179 884

Sociétés financières

164 194

159 274

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

17 122

2 576

Divers et non ventilés

0

0

Total en principal

350 679

341 734

Créances rattachées

0

0

Dépréciations

0

0

Valeur nette au bilan

350 679

341 734

 

5.2 Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

208 485

9 956

144 198

362 639

199 648

10 123

143 745

353 516

dont titres cotés

203 457

9 956

 

213 413

197 043

10 123

 

207 166

dont titres non cotés (1)

5 028

 

144 198

149 226

2 605

 

143 745

146 350

Créances rattachées

2 445

85

 

2 530

2 123

51

 

2 174

Dépréciations

-4 262

 

-187

-4 449

-3 704

 

-78

-3 782

Valeur nette au bilan

206 668

10 041

144 011

360 720

198 067

10 174

143 667

351 908

Commentaires :

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 113 940 K€

dont OPCVM français de capitalisation 113 940 K€

OPCVM étrangers 214 K€

dont OPCVM étrangers de capitalisation 214 K€

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 144 011 K€. Leur valeur estimative au 31 décembre 2011 s’élève à 157 137 K€.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2011:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

106 196

119 321

OPCM obligataires

 

 

OPCM actions

8 084

7 933

OPCM autres

30 018

29 883

Total

144 298

157 137

 

5.3 Effets Publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

405

14 934

62 767

130 379

208 485

2 445

210 930

201 771

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

4 262

3 704

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

208 485

2 445

206 668

198 067

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

 

9 956

9 956

85

10 041

10 174

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

9 956

85

10 041

10 174

 

6 Titres de participation et de filiales :

 

Informations financières

Filiales et participations

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcen-

tage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore rembour-

sés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes

(à préciser) du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

 

 

 

 

 

Brutes

Nettes

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

600 569

590 703

36 161

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

19 197

17 889

 

 

 

 

 

S.N.C. PATRIMOCAM

EUR

1 191

26

99,99%

1 191

1 191

 

 

240

54

 

S.N.C. PATRIMO II

EUR

4 506

93

100,00%

4 506

4 506

 

 

2

153

 

S.A.S. PCA IMMO

EUR

13 500

-2 276

100,00%

13 500

12 192

 

 

185

-219

 

- Autres titres de participations

> 500 K€

 

 

 

 

577 770

569 653

36 102

 

 

 

 

S.N.C. C.A. TITRES

EUR

15 245

30 420

2,04%

1 187

1 187

 

 

114 992

5 063

 

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

807 036

-28 484

2,77%

24 974

17 532

 

 

17 327

-122

 

S.A.S. RUE LA BOETIE

EUR

2 394 380

14 379 270

2,77%

511 236

511 236

26 584

 

966 668

568 510

16 610

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

730 622

33 894

2,79%

20 351

20 351

9 518

 

38 563

11 653

590

S.A.S. SACAM PARTICIPATIONS

EUR

62 558

4 500

2,90%

2 100

2 100

 

 

2 673

1 894

 

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

22 510

692

3,14%

1 404

729

 

 

1

-177

 

S.A.S. SACAM AVENIR

EUR

88 436

-21

3,67%

4 166

4 166

 

 

3

-19

 

S.A.S. SACAM FIA-NET EUROPE

EUR

471 849

0

4,15%

1 957

1 957

 

 

-

-

 

S.A. SOFIPACA

EUR

17 000

9 089

49,48%

10 395

10 395

 

 

81

1 044

 

- Autres titres de participations

 

 

 

 

3 602

3 161

59

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

106

52

134

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres de participations (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

600 675

590 755

36 295

0

 

 

 

 

6.1 Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

19 197

19 197

15 697

15 697

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

-1 308

-1 308

-892

-892

Valeur nette au bilan

17 889

17 889

14 804

14 804

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

581 478

808 373

561 988

791 692

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

36 295

36 294

113 897

113 895

Créances rattachées

149

149

163

163

Dépréciations

-8 613

 

-4 160

 

Sous-total titres de participation

609 309

844 816

671 888

905 750

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

3 648

3 680

3 648

3 686

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 648

3 680

3 648

3 686

Valeur nette au bilan

612 956

848 496

675 536

909 436

Total des titres de participation

630 846

866 385

690 341

924 241

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

604 323

829 942

581 333

810 185

Titres cotés

 

 

 

 

Total

604 323

829 942

581 333

810 185

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

7 Variation de l’actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres

mouvements (1)

31/12/2011

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

15 697

3 500

 

 

19 197

Avances consolidables

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

0

Dépréciations

-892

-416

 

 

-1 308

Valeur nette au bilan

14 805

3 084

0

0

17 889

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

561 988

19 777

-289

 

581 476

Avances consolidables

113 897

16 813

-94 414

 

36 296

Créances rattachées

163

149

-163

 

149

Dépréciations

-4 160

-4 570

117

 

-8 613

Sous-total titres de participation

671 888

32 169

-94 749

0

609 308

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

3 648

 

 

 

3 648

Avances consolidables

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

0

Dépréciations

 

 

 

 

0

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 648

0

0

0

3 648

Valeur nette au bilan

675 536

32 169

-94 749

0

612 956

Total

690 341

35 253

-94 749

0

630 845

(1) La rubrique autres mouvements présente notamment l’effet des variations de cours de change sur la valeur des actifs immobilisés en devises.

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

01/01/2011

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2011

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

240 865

16 274

-3 036

-19

254 084

Amortissements et dépréciations

-136 362

-15 402

2 956

 

-148 809

Valeur nette au bilan

104 503

872

-80

-19

105 275

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

34 703

538

-30

 

35 211

Amortissements et dépréciations

-17 942

-244

130

 

-18 056

Valeur nette au bilan

16 761

294

100

0

17 155

Total

121 264

1 166

20

-19

122 430

 

8 Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres actifs (1)

 

 

Instruments conditionnels achetés

3 635

4 088

Comptes de stock et emplois divers

1 057

1 127

Débiteurs divers

146 329

121 979

Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

Comptes de règlement

116

272

Valeur nette au bilan

151 137

127 466

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

85 940

85 513

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

5

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges constatées d'avance

1 482

1 773

Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

35 404

33 564

Autres produits à recevoir

47 559

42 900

Charges à répartir

125

146

Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

Autres comptes de régularisation

11 870

4 593

Valeur nette au bilan

182 385

168 489

Total

333 522

295 955

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

 

9 Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 01/01/2011

Dotations

Reprises et

utilisations

Désactualisation

Autres

mouvements

Solde au 31/12/2011

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

155 149

43 927

-34 436

-2 136

 

162 504

Sur opérations sur titres

3 782

696

-29

 

 

4 449

Sur valeurs immobilisées

5 152

4 986

-217

 

 

9 921

Sur autres actifs

2 678

977

-280

 

 

3 375

Total

166 761

50 586

-34 962

-2 136

0

180 249

 

10 Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total

en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

5

 

 

 

5

 

5

0

- à terme

200 000

2 827

 

 

202 827

751

203 578

6 485

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

200 005

2 827

0

0

202 832

751

203 583

6 485

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

16 932

 

 

 

16 932

 

16 932

12 256

Comptes et avances à terme

1 747 409

2 694 313

3 347 371

1 316 356

9 105 449

61168

9 166 617

8 175 043

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 764 341

2 694 313

3 347 371

1 316 356

9 122 381

61 168

9 183 549

8 187 298

Total

1 964 346

2 697 140

3 347 371

1 316 356

9 325 213

61 919

9 387 132

8 193 784

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale.

 

11 Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1 Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 476 994

 

 

 

3 476 994

113

3 477 107

3 575 132

Comptes d'épargne à régime spécial :

33 353

0

0

0

33 353

 

33 353

34 478

- à vue

33 353

 

 

 

33 353

 

33 353

34 478

- à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

182 038

223 398

1 061 784

853

1 468 073

13 977

1 482 050

914 600

- à vue

43 891

 

 

 

43 891

 

43 891

41 511

- à terme

138 147

223 398

1 061 784

853

1 424 182

13 977

1 438 159

873 088

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

3 692 385

223 398

1 061 784

853

4 978 420

14 090

4 992 510

4 524 209

 

11.2 Comptes créditeurs de la clientèle – analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Particuliers

2 904 763

2 685 136

Agriculteurs

155 419

156 167

Autres professionnels

514 183

459 237

Sociétés financières

20 803

47 130

Entreprises

1 247 803

1 174 498

Collectivités publiques

6 682

1 199

Autres agents économiques

142 857

843

Total en principal

4 992 510

4 524 210

Dettes rattachées

 

 

Valeur au bilan

4 992 510

4 524 210

 

12 Dettes représentées par un titre

 

Dettes représentées par un titre – Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Bons de caisse

239

 

 

 

239

13

252

252

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables (1)

1 713

1 275

 

 

2 988

1

2 989

57 754

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

1 952

1 275

0

0

3 227

14

3 242

58 007

(1) dont 0 milliers d'euros émis à l'étranger

 

13 Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres passifs (1)

 

 

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

 

 

Comptes de règlement et de négociation

152

647

Créditeurs divers

54 171

98 551

Versements restant à effectuer sur titres

3 604

3 658

Valeur au bilan

57 927

102 856

Comptes de régularisation

 

 

Comptes d'encaissement et de transfert

10 773

12 281

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Produits constatés d'avance

118 938

93 111

Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

19 902

15 144

Autres charges à payer

52 991

48 524

Autres comptes de régularisation

837

1 244

Valeur au bilan

203 442

170 306

Total

261 369

273 162

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

14 Provisions :

 

(en milliers d'euro)

Solde au 01/01/2011

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres

mouvements

Solde au 31/12/2011

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

2 999

 

 

-1 808

 

1 191

Provisions pour autres engagements sociaux

1 334

112

-149

-102

 

1 196

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 246

639

 

-115

 

1 770

Provisions pour litiges fiscaux (1)

9

 

-9

 

 

0

Provisions pour autres litiges

17 443

5 817

-53

-2 351

 

20 855

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de crédit (2)

61 675

29 953

 

-1 440

0

90 188

Provisions pour restructurations (3)

 

 

 

 

 

0

Provisions pour impôts (4)

1 012

16

-339

 

 

690

Provisions sur participations

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques opérationnels (5)

3 354

 

-6

-11

 

3 337

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (6)

9 352

1 411

 

 

 

10 763

Autres provisions

17 421

3 092

-455

-1 626

 

18 432

Valeur au bilan

115 846

41 040

-1 011

-7 454

0

148 421

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens

(4) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale

(5) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(6) Voir note 16 ci-après.

 

15 Droit individuel à la formation

 

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2011 est de 234 737,08 heures.

Le dépassement du nombre d’heures de D.I.F. au 31/12/2011 s’élève à 16 044,78 heures.

 

16 Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

72 477

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 102 431

1 108 788

Ancienneté de plus de 10 ans

410 460

443 477

Total plans d'épargne-logement

1 585 368

1 552 265

Total comptes épargne-logement

207 710

206 193

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 793 078

1 758 458

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement

11 243

14 714

Comptes épargne-logement

27 211

30 879

Total encours de crédit en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

38 454

45 593

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 223

-802

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 577

-7 312

Total plans d'épargne-logement

-8 800

-8 114

Total comptes épargne-logement

-1 962

-1 238

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 762

-9 352

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

01/01/2011

Dotations

Reprises

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

-8 114

-686

 

-8 800

Comptes épargne-logement :

-1 238

-724

 

-1 962

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 352

-1 410

0

-10 762

 

17 Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

 

Définitions :

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

Variation dette actuarielle (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dette actuarielle au 31/12/N-1

26 137

23 380

Coûts des services rendus sur la période

1 625

1 697

Coût financier

1 053

1 223

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

288

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-1 467

-2 209

(Gains) / pertes actuariels

-1512

2 046

Dette actuarielle au 31/12/n

26 124

26 137

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Coût des services rendus

1 625

1 697

Coût financier

1 053

1 223

Rendement attendu des actifs

-911

-876

Amortissement du coût des services passés

28

32

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

Gains/(pertes) du(e)s au changement de limitation d'actif

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 795

2 076

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

22 824

22 843

Rendement attendu des actifs

911

876

Gains / (pertes) actuariels

471

-252

Cotisations payées par l'employeur

1 620

1 566

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

288

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 467

-2 209

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

24 647

22 824

 

Composition des actifs des régimes

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de police d’assurances éligibles.

 

Variations de la provision :

 

Variation de la provision (en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

(Provisions) / actifs au 31/12/N-1

-2 999

-191

Cotisations payées par l'employeur

1 620

1 566

Variation de périmètre

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

188

-4 374

(Provisions) / actifs au 31/12/n

-1 191

-2 999

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 3.5 % à 4.5% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Le taux d’actualisation utilisés se situe entre 3.65 % et 5.44 % selon le type de contrat.

 

18 Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Fonds pour risques bancaires généraux

46 038

37 038

Valeur au bilan

46 038

37 038

 

19 Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Euro

 

 

 

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres

 

 

 

 

0

 

 

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

7 243

7 243

248

7 491

7 914

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

 

Valeur au bilan

0

0

0

22 243

22 243

320

22 563

22 986

(1) Durée résiduelle des dettes subordonnées à durée indéterminées positionnées par défaut en > 5 ans

 

Commentaires :

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 807 K€ au 31 décembre 2011, 831 K€ au 31 décembre 2010.

 

20 Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Réserve légale

Réserve

statutaire

Primes, autres réserves et report

à nouveau

Ecarts

conversion/

réevaluation

Provisions

réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2009

83 209

588 569

 

504 303

 

946

104 126

1 281 153

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2009

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

70 835

 

23 611

 

 

 

94 446

Affectation du résultat social 2009

 

 

 

 

 

 

-104 126

-104 126

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2010

 

 

 

 

 

 

110 054

110 054

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

0

Solde au 31 Décembre 2010

83 209

659 404

0

527 914

0

946

110 054

1 381 527

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2010

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

74 947

 

24 983

 

 

 

99 930

Affectation du résultat social 2010

 

 

 

 

 

 

-110 054

-110 054

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2011

 

 

 

 

 

 

114 615

114 615

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

0

Solde au 31 décembre 2011

83 209

734 351

0

552 897

0

946

114 615

1 486 018

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2010

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2010

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

 

 

0

0%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75%

 

Dont 58 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

100%

0%

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K€

 

21 Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Capitaux propres

1 486 018

1 381 527

Fonds pour risques bancaires généraux

46 038

37 038

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 563

22 986

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

0

Total des fonds propres

1 554 619

1 441 551

 

22 Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2011

Solde au 31/12/2010

 

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Opérations avec les entreprises liées et les participations

Créances

34 844

28 040

Sur les établissements de crédit et institutions financières

34 844

28 040

Sur la clientèle

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

40

217

Sur les établissements de crédits et institutions financières

40

217

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

 

Engagements donnés

0

0

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

 

 

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

23 Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

23 751

23 740

17 803

17 793

Devises

12 233

12 233

8 881

8 881

Euros

11 518

11 507

8 922

8 912

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

23 751

23 740

17 803

17 793

 

24 Opérations sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

5 363 500

1 192

5 364 692

5 113 210

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

5 363 500

1 192

5 364 692

5 113 210

Swaps de taux d'intérêt

5 363 500

1 192

5 364 692

5 113 210

Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

408 571

0

408 571

449 198

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

Instruments de taux d'intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

408 571

0

408 571

449 198

Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux d'intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

408 571

 

408 571

449 048

Vendus

 

 

0

 

Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

150

Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

5 772 071

1 192

5 773 263

5 562 408

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

24.1 Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

dont Opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

1 451 000

2 480 192

1 433 500

1 451 000

2 480 192

1 433 500

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

185 000

223 571

 

185 000

223 571

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

1 451 000

2 665 192

1 657 071

1 451 000

2 665 192

1 657 071

0

0

0

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

47 491

0

0

47 491

 

 

 

 

 

Sous total

47 491

0

0

47 491

0

0

0

0

0

Total

1 498 491

2 665 192

1 657 071

1 498 491

2 665 192

1 657 071

0

0

0

 

en milliers d'euros)

Total 31/12/2010

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

150

0

0

150

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

1 586 000

2 314 710

1 212 500

1 586 000

2 314 710

1 212 500

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

449 048

 

 

449 048

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

1 586 150

2 314 710

1 661 548

1 586 150

2 314 710

1 661 548

0

0

0

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations de change à terme

0

0

0

 35 596

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

35 596

0

0

0

0

0

Total

1 586 150

2 314 710

1 661 548

1 621 746

2 314 710

1 661 548

0

0

0

 

24.2 Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

150

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

F.R.A.

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

3 010

5 364 692

60 243

5 113 210

Forward taux

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

601

408 571

2 620

449 048

Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

3 611

5 773 263

62 863

5 562 408

Swaps de devises

 

 

 

 

Opérations de change à terme

 

47 491

 

35 596

Sous total

0

47 491

0

35 596

Total

3 611

5 820 754

62 863

5 598 004

 

24.3 Information sur les Swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

38 500

5 733 571

1 192

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

25 Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s’appuie sur :

 

- une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.

- les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s’appliquant aux divers opérateurs de l’établissement. Ce principe de fixation d’une limite d’engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques.

- des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d’une limite maximale d’engagement incluant l’ensemble des opérations.

 

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

31/12/2010

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

3 611

38 212

41 823

62 863

875

63 738

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

3 611

38 212

41 823

62 863

875

63 738

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

3 611

38 212

41 823

62 863

 

62 863

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

Total avant effet des accords de compensation

3 611

38 212

41 823

62 863

0

62 863

Incidences des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effet des accords de compensation

3 611

38 212

41 823

62 863

875

63 738

* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

26 Engagements de financement et de garantie et autres garanties :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

2 296 074

1 467 214

Engagements de financement

1 626 537

1 205 458

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

404 900

 

. Engagements en faveur de la clientèle

1 221 637

1 205 458

Ouverture de crédits confirmés

0

0

- Ouverture de crédits documentaires

 

 

- Autres ouvertures de crédits confirmés

 

 

Autres engagements en faveur de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

666 456

258 491

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

450 910

57 042

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

450 910

57 042

Autres garanties

 

 

. Engagements d'ordre de la clientèle

215 546

201 449

Cautions immobilières

 

 

Garanties financières

215 546

201 449

Autres garanties d'ordre de la clientèle

 

 

. Engagement donnés sur Titres

3 081

3 265

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

1 065 152

976 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

152

152

. Engagements reçus de la clientèle

1 065 000

976 000

Engagements de garantie

5 223 069

4 484 067

. Engagements reçus d'établissements de crédit

618 008

603 310

. Engagements reçus de la clientèle

4 605 061

3 880 757

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

495 289

430 912

Autres garanties reçues

4 109 772

3 449 845

. Autres engagement reçus sur titres

3 081

3 265

 

27 Actifs donnés et reçus en garantie

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à la BDF, SFEF, Covered Bonds, CRH s’élèvent à un montant global de 3 939 608 K€

 

28 Engagements donnés aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A s’élèvent à 1 992 394 K€

 

29 Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 673

5 033

Sur opérations internes au Crédit Agricole

50 636

51 427

Sur opérations avec la clientèle

473 215

448 148

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 769

9 140

Produit net sur opérations de macro-couverture

7 680

0

Sur dettes représentées par un titre

24

24

Autres intérêts et produits assimilés

0

0

Intérêts et produits assimilés

546 997

513 772

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 692

-656

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-222 965

-189 974

Sur opérations avec la clientèle

-35 113

-41 189

Charge nette sur opérations de macro-couverture

0

-11 773

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

0

-6

Sur dettes représentées par un titre

-1 473

-6 226

Autres intérêts et charges assimilées

0

0

Intérêts et charges assimilées

-261 243

-249 824

Total produits nets d'intérêt et revenus assimilés (1)

285 754

263 948

(1) Le montant des dettes subordonnées au 31 décembre 2011 est de 3 227 milliers d'euros, il était de 3 273 milliers d'euros au 31 décembre 2010

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

30 Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres de placement

250

255

Livret développement durable

 

 

Titres d'investissement

9 462

8 777

Opérations diverses sur titres

24

65

Intérêts sur créances douteuses

57

67

Revenus des titres à revenus fixes

9 793

9 164

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

28 589

27 208

Titres de placement et titres de l'activité de portefeuille

 

 

Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

28 589

27 208

Total des revenus sur titres

38 382

36 372

 

31 Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

- Sur opérations avec les établissements de crédit

330

-8

322

463

-8

455

- Sur opérations internes au crédit agricole

27 823

-12 485

15 338

29 995

-12 654

17 340

- Sur opérations avec la clientèle

56 187

-1 820

54 368

48 869

-2 147

46 722

- Sur opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

- Sur opérations de change

167

 

167

165

 

165

- Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

0

0

0

0

0

0

- Sur prestations de services financiers (1)

134 608

-16 526

118 082

135 784

-16 927

118 857

- Provision pour risques sur commissions

448

-479

-31

2 385

-2 233

152

Total produit net des commissions

219 563

-31 318

188 246

217 661

-33 969

183 691

(1) dont prestations d'assurance-vie : 18 519 K€

 

32 Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Solde des opérations sur titres de transaction

22

-5

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

591

0

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

0

515

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

613

510

 

33 Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-639

-34

Reprises de dépréciations

29

174

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-609

140

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

-20

-22

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

-20

-22

Solde des opérations sur titres de placement

-630

118

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

0

0

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

-630

118

 

34 Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Produits divers

2 581

2 607

Quote part des opérations faites en commun

 

 

Refacturation et transfert de charges

 

16

Reprises provisions

17

192

Autres produits d'exploitation bancaire

2 598

2 815

Charges diverses

-372

-1 440

Quote part des opérations faites en commun

-187

-253

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

 

-115

Autres charges d'exploitation bancaire

-560

-1 808

Total autres produits et charges d'exploitation bancaire

2 039

1 007

 

35 Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

86 174

86 723

Charges sociales :

44 202

42 051

- dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

10 549

10 249

Intéressement et participation

17 192

16 508

Impôts et taxes sur rémunérations

12 836

11 668

Total des charges de personnel

160 403

156 949

Refacturation et transferts de charges de personnel

-5 163

-2 586

Frais de personnel nets

155 240

154 363

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

11 931

8 453

Services extérieurs et autres frais administratifs

84 891

79 860

Total des charges administratives

96 822

88 313

Refacturation et transferts de charges administratives

-3 729

-3 049

Frais administratifs nets

93 093

85 264

Charges générales d'exploitation

248 334

239 628

 

Effectif par catégorie

(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégories de personnel

31/12/2011

31/12/2010

Cadres

513

467

Non cadres

1 719

1 782

Total

2 232

2 249

 

36 Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dotations aux provisions et dépréciations

-73 387

-63 064

Dépréciations de créances douteuses

-36 331

-46 503

Autres provisions et dépréciations

-37 056

-16 561

Reprises de provisions et dépréciations

32 638

47 856

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

26 846

38 422

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

5 792

9 435

Variation des provisions et dépréciations

-40 749

-15 208

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-2 678

-4 396

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-8 084

-17 814

Décote sur prêts restructurés

-180

-600

Récupérations sur créances amorties

457

583

Autres pertes

 

-16

Coût du risque

-51 234

-37 450

(1) Dont 5 571 milliers d’euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

Dont 2 446 milliers d’euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises

(2) Dont 67 milliers d'euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 163 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 5 571 milliers d'euros sur les créances douteuses compromises

 

37 Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-4 986

-2 643

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-4 986

-2 643

Reprises de dépréciations

117

305

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

117

305

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-4 869

-2 338

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-4 869

-2 338

Plus-values de cessions réalisées

0

0

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

 

Moins-values de cessions réalisées

-13

-125

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-13

-125

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

-13

-125

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-13

-125

Solde en perte ou en bénéfice

-4 882

-2 463

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

40

79

Moins-values de cessions

-77

-643

Solde en perte ou en bénéfice

-37

-564

Résultat net sur actifs immobilisés

-4 919

-3 027

 

38 Impôt sur les bénéfices :

 

(en milliers d'euros)

2011

2010

Dotations nettes aux provisions

 

 

Impôts sur les bénéfices

61 029

71 256

Utilisations de provisions pour impôts

-339

-339

Total

60 690

70 917

 

39 Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

(en milliers d'euros)

Ernst & Young

%

Expertea

%

Audit

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

104

70%

53

100%

Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

104

70%

53

100%

Autres prestations

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

44

30%

 

0%

Technologie de l'information

 

0%

 

0%

Audit interne

 

0%

 

0%

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

44

30%

0

0%

Total

148

100%

53

100%

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

40 Affectation des résultats

 

Bénéfice

114 615 394,58

Intérêts aux parts

1 872 211,50

Rémunérations des CCA

8 584 391,04

Affectation des 3/4 à la réserve légale

78 119 094,03

Autres réserves

26 039 698,01

 

IV.– Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre Caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes (2.1) et (14) de l'annexe, votre Caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre Caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche fondée sur les modalités décrites dans la note (2.2) de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre Caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note (2.2) de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre Caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

- Votre Caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes (2.6) de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille et Lyon, le 5 mars 2012

Les Commissaires aux Comptes

 

EXPERTEA AUDIT

ERNST & YOUNG et Autres

Patrick Estienne

Philippe Duchêne

 

V.— Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène 83000 Draguignan.

 

Partie B.— Comptes consolidés au 31/12/2011

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 10 février 2012 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 30 mars 2012.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I.— Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

Dénomination sociale et siège social de la société :

 

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, Avenue Paul ARENE – 83300 DRAGUIGNAN

 

Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192

 

Forme Juridique :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence côte d’Azur, 58 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre,

 

- les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que

- les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’azur, est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraine.

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,5 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L.511-31 et Art L.511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R.512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

 

(1) : à l’exception de la Corse.

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit » ou « Dettes envers les établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'Epargne-Logement, plans d'Epargne Populaire, Livret Jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des affiliés qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation en 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

Garanties Switch

Le dispositif Switch, mis en place le 23 décembre 2011, s’inscrit dans le cadre des relations financières entre Crédit Agricole SA, en qualité d’organe central, et le réseau mutualiste des Caisses Régionales de Crédit Agricole.

 

Il permet le transfert des exigences prudentielles s’appliquant aux participations de Crédit Agricole SA dans les Caisses Régionales, qui sont mises en équivalence dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA. Ce transfert est réalisé vers les Caisses Régionales via un mécanisme de garantie accordée par ces dernières à Crédit Agricole SA sur une valeur contractuelle plancher des valeurs de mises en équivalence des CCI/CCA émis par les Caisses Régionales. Cette valeur est fixée à l’origine de l’opération.

 

La bonne fin du dispositif est garantie par la mise en place d’un dépôt de garantie versé par les Caisses Régionales à Crédit Agricole SA.

 

Ce contrat s’analyse en substance comme un droit complémentaire attaché aux 25% de CCI/CCA détenus par Crédit Agricole SA dans les Caisses Régionales, et par conséquent il est lié à l’influence notable que Crédit Agricole SA exerce sur les Caisses Régionales.

 

Ainsi, le dispositif protège Crédit Agricole SA de la baisse de valeur de mise en équivalence globale des Caisses Régionales. En effet, dès lors qu’une baisse de valeur est constatée, le mécanisme de garantie est actionné et Crédit Agricole SA perçoit une indemnisation prélevée sur le dépôt de garantie. En cas de hausse ultérieure de la valeur de mise en équivalence globale, Crédit Agricole SA, de par l’application d’une clause de retour à meilleure fortune, restitue les indemnisations préalablement perçues.

 

La durée de la garantie est de 15 ans au bout desquels elle peut être prolongée par tacite reconduction. Cette garantie peut être résiliée par anticipation, dans certaines conditions et avec l’accord préalable de l’ACP.

Le dépôt de garantie est rémunéré à taux fixe aux conditions de la liquidité long terme. La garantie fait l’objet d’une rémunération fixe qui couvre le risque actualisé et le coût d’immobilisation des fonds propres par les Caisses Régionales.

Dans les comptes consolidés, le traitement comptable repose sur l’analyse en substance de la transaction : cela conduit à considérer que l’indemnisation issue de la mise en jeu des garanties et son remboursement lors du retour à meilleure fortune s’analysent comme un partage des résultats dont les impacts sont enregistrés en réserves consolidées au niveau des Caisses Régionales et en résultat sur sociétés mises en équivalences dans les comptes consolidés de Crédit Agricole SA, compte tenu de l’influence notable exercée par Crédit Agricole S.A. Le dépôt de garantie constitue une créance au coût amorti pour les Caisses Régionales et symétriquement une dette au coût amorti pour Crédit Agricole SA. Les rémunérations sont respectivement enregistrées en PNB, à l’exception de la rémunération de la garantie qui est affectée au résultat des sociétés mises en équivalence chez Crédit Agricole SA.

 

— Informations relatives aux parties liées

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, n’a pas subi de modification au cours de l’exercice 2011.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

 

- Trois Caisses Locales à Vocation Départementale et 55 Caisses Locales, sociétaires de la Caisse Régionale.

 

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent, ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 157 915 K€, et leur total résultat cumulé ressort à 3 977 K€, les comptes courants bloqués dont elles disposent représentent 7 243 K€, et les dépôts à terme 14 508 K€.

 

- La S.A.S. P.C.A. IMMO, contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 12 310 K€, et son résultat à - 219 K€.

 

- Le Fond dédié FINANCIERE P.C.A, contrôlé à 99.97%, son total bilan s’élève à 29 918 K€, et son résultat à - 316 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, comprennent l’ensemble des membres du Conseil d’Administration du Comité de Direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont représentés en cumul dans le paragraphe 7.6.

 

II.— Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Intérêts et produits assimilés

4.1

642 289

608 890

Intérêts et charges assimilées

4.1

-366 156

-331 010

Commissions (produits)

4.2

225 855

220 464

Commissions (charges)

4.2

-30 510

-30 054

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

625

-1 822

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

17 855

16 559

Produits des autres activités

4.5

2 730

4 748

Charges des autres activités

4.5

-634

-4 871

Produit net bancaire

 

492 054

482 904

Charges générales d'exploitation

4.6

-252 356

-239 279

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-15 916

-15 776

Résultat brut d’exploitation

 

223 782

227 849

Coût du risque

4.8

-51 889

-35 290

Résultat d'exploitation

 

171 893

192 559

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-38

-561

Résultat avant impôt

 

171 855

191 998

Impôts sur les bénéfices

4.10

-53 492

-59 079

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

118 363

132 919

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

118 363

132 919

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Résultat net part du groupe

 

 

 

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

-5 362

-4 358

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

-1 026

-5 765

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

1 300

-1 799

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

-5 088

-11 922

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence (1)

 

-

-

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

-5 088

-11 922

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

113 275

120 997

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

0

0

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

113 275

120 997

(1) la "QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence" est incluse dans les réserves consolidées de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en 2011

 

Les montants sont présentés nets d’impôts.

 

Bilan actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Caisse, banques centrales

6.1

86 647

92 532

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

9 121

9 191

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

105 047

112 205

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

722 392

706 074

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6.5

1 989 151

1 139 255

Prêts et créances sur la clientèle

6.5

12 773 542

11 971 092

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

87 847

39 390

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

3.1-6.8

210 542

201 564

Actifs d'impôts courants et différés

6.10

62 965

73 445

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

283 398

229 517

Actifs non courants destinés à être cédés

 

Immeubles de placement

6.12

911

936

Immobilisations corporelles

6.13

103 047

102 644

Immobilisations incorporelles

6.13

11 427

11 033

Total de l'actif

 

16 446 037

14 688 878

 

Bilan passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2011

31/12/2010

Banques centrales

6.1

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

9

11

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

101 436

49 343

Dettes envers les établissements de crédit

6.8

9 355 699

8 174 431

Dettes envers la clientèle

6.8

4 990 394

4 518 728

Dettes représentées par un titre

3.3-6.9

3 283

58 018

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

92 158

85 220

Passifs d'impôts courants et différés

6.10

58 127

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

241 278

196 109

Provisions

6.14

58 209

53 280

Dettes subordonnées

3.3-6.9

15 088

14 926

Total dettes

 

14 857 554

13 208 193

Capitaux propres

 

1 588 483

1 480 685

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 588 473

1 480 675

Capital et réserves liées

 

319 343

315 102

Réserves consolidées

 

1 177 361

1 054 160

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-26 594

-21 506

Résultat de l'exercice

 

118 363

132 919

Intérêts minoritaires

 

10

10

Total du passif

 

16 446 037

14 688 878

 

Tableau de variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital (1)

Elimination des titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2010

70 006

243 062

 

1 063 396

-9 584

-1

1 366 879

 

1 366 879

Augmentation de capital

2 034

 

 

0

 

 

2 034

 

2 034

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2010

 

 

 

-9 237

 

 

-9 237

 

-9 237

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Variation de juste valeur

 

 

 

 

-10 123

 

-10 123

 

-10 123

Changement de méthode IAS19

 

 

 

 

-1 799

 

-1 799

 

-1 799

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

2 034

0

0

-9 237

-11 922

0

-19 125

0

-19 125

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2010

 

 

 

0

 

132 919

132 919

 

132 919

Autres variations

 

 

 

1

 

1

2

10

12

Capitaux propres au 31 décembre 2010

72 040

243 062

0

1 054 160

-21 506

132 919

1 480 675

10

1 480 685

Affectation du résultat 2010

 

 

 

132 919

 

-132 919

 

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2010

72 040

243 062

0

1 187 079

-21 506

0

1 480 675

10

1 480 685

Augmentation de capital

4 241

 

 

 

 

 

4 241

 

4 241

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2011

 

 

 

-9 718

 

 

-9 718

 

-9 718

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Variation de juste valeur

 

 

 

 

-6 613

 

-6 613

 

-6 613

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

225

 

225

 

225

Variation des gains et perte actuariels avantage post-emploi

 

 

 

 

1 300

 

1 300

 

1 300

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

4 241

0

0

-9 718

-5 088

0

-10 565

0

-10 565

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2011

 

 

 

0

 

118 363

118 363

 

118 363

Autres variations

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 31 décembre 2011

76 281

243 062

0

1 177 361

-26 594

118 363

1 588 473

10

1 588 483

(1) réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle

La ligne "Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associées mises en équivalence" inclut pour 2010 la variation "des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres" pour un montant de 0 K€. En 2011 cette variation est présentée dans la colonne "des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres".

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Résultat avant impôts

171 855

191 998

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

15 915

15 800

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

54 535

31 204

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 0

Résultat net des activités d'investissement

51

687

Résultat net des activités de financement

581

581

Autres mouvements

42 666

75 051

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

113 748

123 323

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

738 657

1 804 665

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-388 560

-1 422 144

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-60 605

-819 973

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-37 534

105 437

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-101 724

-36 958

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

150 234

-368 973

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A)

435 837

-53 652

Flux liés aux participations (1)

-4 608

-2 039

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-16 769

-14 782

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-21 377

-16 821

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-5 456

-7 160

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-560

-581

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-6 016

-7 741

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

-76

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B + C + D)

408 368

-78 214

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

184 310

262 524

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

92 454

98 442

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

91 856

164 082

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

593 412

184 310

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

86 588

92 454

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

506 824

91 856

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

409 102

-78 214

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Au cours de l’année 2011, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 4 608 K€, portant notamment sur des opérations réalisées par la SAS PCA IMMO à hauteur de 1 333 K€, et d’autre part sur des opérations réalisées par la Caisse Régionale à hauteur de 3 276 K€.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 10 124 K€ pour l’année 2011.

 

III.— Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2011 et telles qu’adoptées par l’Union Européenne (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme IAS 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias/index_fr.htm

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2010.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2011 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2011. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application : exercices ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de droits de souscription d’actions. 

23 décembre 2009

(UE n° 1293/2009)

1er janvier 2011

Amendement des normes IFRS 1R, relatif à des exemptions de fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour les premiers adoptants.

30 juin 2010

(UE n° 574/2010)

1er janvier 2011

Amendement de la norme IAS 24, relatif à l'information au titre des parties liées sous forme d'organisme d'Etat. 

19 juillet 2010

(UE 632/2010)

1er janvier 2011

Amendement de l’interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des actifs de régimes à prestations définies. 

19 juillet 2010

(UE 633/2010)

1er janvier 2011

Interprétation d’IFRIC 19, relative à l’extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres.

23 juillet 2010

(UE n° 662/2010)

1er janvier 2011

Amendements portant améliorations annuelles (2008-2010) modifiant les normes et interprétations suivantes : IFRS 1, IFRS 3R, IFRS 7, IAS 1, IAS 27, IAS 34, IFRIC13

18 février 2011

UE n° 149/2011

1er janvier 2011

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par l’Union européenne

Date de 1ère application obligatoire : exercices ouverts à compter du

Amendement d’IFRS 7 sur les transferts d’actifs financiers

22 novembre 2011 (UE n°1205/2011)

1er janvier 2012

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2011.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009-R.04 du 2 juillet 2009.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les plans de stock-options,

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les dépréciations des écarts d’acquisition,

- les actifs d’impôts différés,

- la valorisation des entités mises en équivalence.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définies par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- prêts et créances

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour un montant total de 7 299 K€, concernant les actifs suivants :

 

FR 0010163535 OBL CASA 2.0% 28/04/2014

FR 0010295261 OBL CASA 22.5% 03/03/2015

FR 0010541516 FCP TRIPLEO

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (applicable aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des actifs détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur et coupons courus inclus.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme.

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50% ou observée pendant plus de 3 ans.

 

Les titres non cotés SAS Rue la Boétie, classés en AFS ont une « nature particulière », ils sont essentiels à la structure mutualiste du groupe. Leur détention permet d’assurer la stabilité et la cohésion au sein des différentes entités du Groupe. Compte tenu du contexte de crise financière et de la volatilité des marchés constatée ces dernières années, le calibrage de la durée d'observation pour ces titres stratégiques doit être modifié dans la mesure où la période de 3 ans ne permet plus – dans ce contexte - d’appréhender les caractéristiques spécifiques de ces titres, qui, par ailleurs, ne peuvent être librement cédés par les Caisses Régionales sur le marché. Ainsi, une indication objective de baisse prolongée est dorénavant constatée lorsque la situation de moins-value latente de ces titres au regard de leur valeur comptable s’étend sur une période de plus de 10 ans (qui correspond mieux à la nature de ces titres particuliers)

 

Au travers de la détention à 100% de la Holding SAS Rue La Boétie, les Caisses Régionales détiennent plus de 50% du capital de Crédit Agricole SA. Par ailleurs Crédit Agricole SA, organe central des Caisses Régionales, détient 25% du capital de ces dernières. Selon cette structure mutualiste du groupe Crédit Agricole, les titres non cotés SAS Rue La Boétie sont essentiels à la constitution du Groupe. Par conséquent, des critères de dépréciation spécifiques ont été définis et seront dorénavant : une baisse de valeur supérieure à 50% ou observée depuis plus de 10 ans.

 

Cette évolution est sans impact sur les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union Européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif),

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ;

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée d’encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

- Dépréciations sur encours en souffrance :

Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.

Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

- Autres dépréciations sur base collective :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des dépréciations sur bases collectives destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, telles que les dépréciations sectorielles des filières habitat et LBO. Ces dernières visent à couvrir des risques pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement un risque de non-recouvrement partiel.

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables,

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides,

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif

Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dettes ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses Régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.14.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture 

 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associés à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur : seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie : l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger : Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotées sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et fondées sur un consensus de marché.

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux fondées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS 7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable,

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement s’il a un droit juridiquement exécutoire à tout moment de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé entre :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

Au titre des obligations autres que celles liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction,

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.14

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondants ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestations définies.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 01/01/2010 la totalité des écarts actuariels constatés en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat.

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et d’ADICAM.

 

– Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :

 

- les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres,

- les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

 

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « frais de personnel » en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de celles-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code Général des Impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 10% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent-elles une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôts différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible, et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôts exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôts différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôts sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le Groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les actifs acquis lors de regroupements d’entreprises résultant de droits contractuels (accord de distribution par exemple). Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans (linéaire ou dégressif)

Matériel spécialisé

5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable,

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparé ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte,

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte, ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Mutuel Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- Les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme « de pilotage automatique », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a délégué ses pouvoirs de décision ;

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature du contrôle exercé par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- L’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

- L’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

- La mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le Groupe.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation et ses évolutions au 31 décembre 2011 sont présentés de façon détaillée à la fin des notes annexes en note 12.

 

2.1 Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes de Haute-Provence :

 

Caisses locales

Adresses

C.P.

Ville

Président

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

Carrefour BLEONE DURANCE

Centre Commercial Saint Jean

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

DIGNE

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Pierre FRISON

ENTREVAUX

Place Louis Moreau

04320

ENTREVAUX

Gérard MICHEL

Htes Vallées ASSE et VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

LES MEES - ORAISON - PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

André PINATEL

Pays de Sisteron La Motte Turriers

Avenue de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert D'ALESSANDRI

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Chantal TRON

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

Albert MICHEL

VALENSOLE GREOUX LES BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Marie PELLESTOR

C.L. DEVELOPPEMENT 04

422, Avenue Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cedex

Chantal TRON

C.L.V.D. 04

422, Avenue Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cedex

Raymond ROUSSET

 

Caisse Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes-Maritimes :

 

Caisses locales

Adresses

C.P.

Ville

Président

ANTIBES

2, Avenue Robert Soleau

06600

ANTIBES

FALLUEL Claude

CAGNES sur MER

29, Avenue de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

SANTINELLI Michel

CONTES

13, Place Jean Allardi

06390

CONTES

PAGANELLO Maryline

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

BRELLE Jean Louis

GUILLAUMES

Place de la Provence

06470

GUILLAUMES

GINESY Charles-Ange

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

FABRON Colette

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

BONAUD Jean-Louis

LEVENS

12, Avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

VERAN Antoine

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

MAZZA Florence

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

GIAUME Jean Marc

Pays de GRASSE

6 Bd du Jeu de Ballon

06130

GRASSE

MICHEL Christine

PUGET THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

ASTIER Jean-Pierre

SAINT-AUBAN

10, Route du Plan

06130

GRASSE

BUTTELLI Sylvain

SAINT-LAURENT-DU-VAR

265, Avenue Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

ABRIGO Alain

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

BERNARDI Denis

TENDE

4, Avenue du 16 Septembre

06430

TENDE

ALBESIANO Marc

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

TRABAUD Robert

VENCE

12, Avenue Henri Isnard

06140

VENCE

GORTINA Pierre

C.A.P.D.E.A.M.

111, Avenue Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

NICOLETTI Bernard

C.L.V.D. 06

111, Avenue Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

 

Caisse Locales de Crédit Agricole Mutuel du Var :

 

Caisses locales

Adresses

C.P.

Ville

Président

BARJOLS

Boulevard Grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

LE BEAUSSET

4 Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

BORMES

Immeuble Santa Cruz Avenue des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Simone CONTI

BRESQUE VERDON

Avenue Georges Clémenceau

83630

AUPS

Pierre LAMBERT

LA CRAU

Immeuble Le Végas Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

René BAGARRE

PAYS de FAYENCE

3 Boulevard de Tourrettes

83440

FAYENCE

Jean-Paul CONTI

FREJUS

60 Boulevard de la Mer

83600

FREJUS

Emile JAUBERT

HYERES

7 avenue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Alain BORELLO

LE LUC

Rue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Paul DENIS

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Alfred TARAMASCO

SAINT-TROPEZ

11 Place des Lices

83990

ST TROPEZ

Pierre BENESTAN

SOLLIES PONT

Le Moulin 6 Rue République

83210

SOLLIES PONT

Michel CANOVA

TOULON

27 Boulevard de Strasbourg

83000

TOULON

Jean ETERRADOSSI

LORGUES

23, Boulevard Clémenceau

83510

LORGUES

Max PRADURAT

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Sylviane INES

VALLEES D'ARGENS

Rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Claude OLIVERO

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Michel GIOVINAZZO

CARAMY ISSOLE

13 Boulevard St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

C.L. DEVELOPPEMENT 83

Avenue Paul Arène - Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Paul MORTINI

C.L.V.D. 83

Avenue Paul Arène

83000

DRAGUIGNAN

Alain BORELLO

 

2.2 Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Le Fonds Dédié Financière PCA est consolidé depuis le 31 décembre 2010.

 

2.3 Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs financiers disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2010

 

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

LA BOETIE

481 835

2,77%

465 414

2,77%

SACAM INTERNATIONAL

17 532

2,77%

21 977

2.77%

SACAM DEVELOPPEMENT

21 217

2,79%

24 150

2.79%

SOFIPACA (1)

12 910

49,48%

12 266

49.48%

SACAM AVENIR

4 166

3,67%

3 232

3.65%

SACAM FIRECA

1 404

3,14%

1 404

3.14%

SACAM PARTICIPATION

2 347

2,90%

2 173

2.90%

SACAM FIA-NET EUROPE

1 957

4,01%

 

 

SACAM ASSURANCE CAUTION

1 172

4,62%

 

 

S.A. H2P

1 259

12,52%

 

 

OCCELI IMMOBILIER

3 083

100.00%

3 083

100.00%

SCI-CAM

1 744

2,78%

1 686

2.78%

OPTIMA GESTION

2 087

100.00%

1 445

71.00%

CREDIT AGRICOLE TITRES

1 349

2,04%

1 349

2.04%

ESPARGILLIERE

1 959

75,01%

1 268

51.01%

PATRIMOCAM (1)

1 191

100.00%

1 191

100.00%

PATRIMO II (1)

4 506

100.00%

4 506

100.00%

LA RIVIERA

1 304

100.00%

1 304

100.00%

Autres titres de participations dont valeur < 1 000 K€

4 579

 

6 403

 

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

567 601

 

552 851

 

(1) Entités non consolidées car considérées comme non significatives.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le pilotage du contrôle permanent, qui est rattaché au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS 7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

1 903

1 978

Instruments dérivés de couverture

105 047

112 205

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

151 311

150 456

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

209 589

61 268

Prêts et créances sur la clientèle

12 773 542

11 971 092

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

210 542

201 564

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

13 451 934

12 498 563

Engagements de financement donnés (hors opérations internes)

1 221 640

1 205 463

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes)

281 649

258 012

Provisions - Engagements par signature

-1 770

-1 246

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 501 519

1 462 229

Total exposition nette

14 953 453

13 960 792

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agents économiques de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

Encours bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administrations centrales

189

0

 

 

189

Banques centrales

 0

0

 

 

0

Etablissements de crédit

209 589

0

 

 

209 589

Institutions non établissements de crédit

1 706 993

1 690

1 325

 

1 705 668

Grandes entreprises

2 126 433

81 918

49 533

12 438

2 064 462

Clientèle de détail

9 193 952

187 848

112 978

77 750

9 003 224

Total * (1)

13 237 156

271 456

163 836

90 188

12 983 132

Valeurs au bilan

 

 

 

 

12 983 132

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 15 255K€

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administrations centrales

219

0

 

 

219

Banques centrales

0

 

 

0

Etablissements de crédit

61 126

0

 

 

61 126

Institutions non établissements de crédit

1 509 258

2 122

467

 

1 508 791

Grandes entreprises

2 277 073

79 371

44 003

13 172

2 219 898

Clientèle de détail

8 326 435

155 651

76 673

48 503

8 201 259

Total *

12 174 111

237 144

121 143

61 675

11 991 293

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

41 067

Valeurs au bilan

 

 

 

 

12 032 360

*Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 16 052 K€

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 0

0

Institutions non établissements de crédit

296 946

284 687

Grandes entreprises

288 441

243 641

Clientèle de détail

636 253

677 135

Total

1 221 640

1 205 463

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

173

173

Etablissements de Crédit

0

 0

Institutions non établissements de crédit

46 604

8 063

Grandes entreprises

131 269

158 322

Clientèle de détail

37 500

34 891

Total

215 546

201 449

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Administrations centrales

 0

 0

Institutions non établissements de crédit

13 953

1 198

Grandes entreprises

1 214 420

1 205 726

Clientèle de détail

3 762 021

3 262 742

Non ventilé

 

34 478

Total (1)

4 990 394

4 504 144

Dettes rattachées

 

14 584

Valeur au bilan

4 990 394

4 518 728

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

12 923 073

259 620

-159 150

-90 188

12 673 735

Autres pays de l'UE

166 926

7 801

-2 232

 

164 694

Autres pays d'Europe

80 498

2 323

-1 714

 

78 784

Amérique du Nord

9 247

165

-16

 

9 231

Amériques Centrale et du Sud

2 023

24

-23

 

2 000

Afrique et Moyen Orient

46 099

1 290

-630

 

45 469

Asie et Océanie (hors Japon)

9 251

233

-71

 

9 180

Japon

39

 

 

 

39

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total * (1)

13 237 156

271 456

-163 836

-90 188

12 983 132

Valeurs au bilan

 

 

 

 

12 983 132

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 15 255 K€

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

11 855 226

229 312

118 806

61 675

11 674 745

Autres pays de l'UE

171 768

5 228

1 701

 

170 067

Autres pays d'Europe

76 446

1 723

246

 

76 200

Amérique du Nord

9 622

15

3

 

9 619

Amériques Centrale et du Sud

2 089

25

23

 

2 066

Afrique et Moyen Orient

50 585

840

364

 

50 221

Asie et Océanie (hors Japon)

8 372

1

 

 

8 372

Japon

3

 

 

 

3

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total *

12 174 111

237 144

121 143

61 675

11 991 293

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

41 067

Valeurs au bilan

 

 

 

 

12 032 360

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 16 052 K€

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 199 897

1 183 088

Autres pays de l'UE

16 713

17 070

Autres pays d'Europe

3 269

2 575

Amérique du Nord

199

159

Amériques Centrale et du Sud

50

60

Afrique et Moyen Orient

1 043

2 371

Asie et Océanie (hors Japon)

251

125

Japon

218

15

Total

1 221 640

1 205 463

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

203 875

197 637

Autres pays de l'UE

1 563

841

Autres pays d'Europe

10 057

2 762

Amérique du Nord

 0

51

Amériques Centrale et du Sud

 0

0

Afrique et Moyen Orient

32

139

Asie et Océanie (hors Japon)

19

19

Japon

 

0

Total

215 546

201 449

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

France (y compris DOM-TOM)

4 615 276

4 157 921

Autres pays de l'UE

178 993

164 337

Autres pays d'Europe

105 979

86 500

Amérique du Nord

27 876

12 914

Amériques Centrale et du Sud

2 965

4 175

Afrique et Moyen Orient

54 334

37 652

Asie et Océanie (hors Japon)

3 236

4 903

Japon

1 735

1 264

Organismes supra-nationaux

0

0

Cptes épargne régime spécial à vue

0

34 478

Total (1)

4 990 394

4 504 144

Dettes rattachées

 

14 584

Valeur au bilan

4 990 394

4 518 728

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2011

31/12/2011

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

individu-

ellement

Dépréciations d'actifs financiers individu-

ellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

 

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

993

- 951

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

110

-1 116

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

110

-1 116

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

 

Prêts et avances

494 123

28 746

39 710

0

562 579

107 620

-254 024

277 310

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

2 894

0

 

 

2 894

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

209 428

561

 

 

209 989

365

-1 325

 

Grandes entreprises

121 152

17 305

29 783

 

168 240

32 385

-61 971

32 244

Clientèle de détail

160 649

10 880

9 927

 

181 456

74 870

-190 728

245 066

Total

494 123

28 746

39 710

0

562 579

108 723

-256 091

277 310

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2010

31/12/2010

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individu-

ellement

Dépréciations d'actifs financiers individu-

ellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

 

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours

≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

979

-942

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

110

-1 058

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

110

-1 058

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

 

Prêts et avances

332 607

838

599

0

334 044

116 001

-218 119

173 744

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

83 604

 

 

 

83 604

1 655

-499

170

Grandes entreprises

96 043

204

125

 

96 372

35 368

-63 696

17 606

Clientèle de détail

152 960

634

474

 

154 068

78 978

-153 924

155 968

Total

332 607

838

599

0

334 044

117 090

-220 119

173 744

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Opérations sur instruments dérivés – Risque de contrepartie

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

3 610

38 212

41 822

62 863

1 710

64 573

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total

3 610

38 212

41 822

62 863

1 710

64 573

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

- taux d'intérêt, change et matières premières

3 610

38 212

41 822

62 863

1 710

64 573

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

- dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total

3 610

38 212

41 822

62 863

1 710

64 573

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de collatérisation

3 610

38 212

41 822

62 863

1 710

64 573

* calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.

 

3.2. Risque de marché

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt,

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise,

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle :

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

9 533

44 648

50 866

105 047

112 205

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

9 533

44 150

50 763

104 446

109 586

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

498

103

601

2 619

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

9 533

44 648

50 866

105 047

112 205

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

9 533

44 648

50 866

105 047

112 205

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

11 506

52 690

37 240

101 436

49 343

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

11 506

52 690

37 240

101 436

49 343

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

11 506

52 690

37 240

101 436

49 343

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

11 506

52 690

37 240

101 436

49 343

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

9

0

9

11

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

9

 

9

11

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

9

0

9

11

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

9

0

9

11

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

9

0

9

11

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

9

 

9

11

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

9

0

9

11

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

9

0

9

11

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

5 773 263

5 562 258

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

5 364 692

5 113 210

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

408 571

449 048

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

150

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

 

150

Autres instruments :

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

5 773 263

5 562 408

. Opérations de change à terme

47 491

35 596

Total

5 820 754

5 598 004

 

Risque de change

 

Le risque de change, correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier, du fait de l’évolution du cours d’une devise.

La contribution des différentes devises au bilan consolidé, s’établit comme suit :

 

Contribution des différentes devises au bilan consolidé :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

16 382 280

16 382 280

14 476 588

14 476 588

Autres devises de l'UE

3 129

3 129

64 906

64 906

USD

31 791

31 791

81 556

81 556

JPY

928

928

62 109

62 109

Autres devises

27 909

27 909

3 719

3 719

Total bilan

16 446 037

16 446 037

14 688 878

14 688 878

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Emprunts

obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées

à durée indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées

à durée indéterminée

EUR

0

15 088

0

0

14 854

0

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total

0

15 088

0

0

14 854

0

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables)

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

851 802

210 745

500 390

426 214

1 989 151

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

880 530

916 922

3 572 735

7 657 379

13 027 566

Total (1)

1 732 332

1 127 667

4 073 125

8 083 593

15 016 717

Dépréciations

 

 

 

 

-254 024

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

14 762 693

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

258 798

160 356

473 661

220 358

1 113 173

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

758 903

869 692

3 355 293

7 129 097

12 112 985

Total

1 017 701

1 030 048

3 828 954

7 349 455

13 226 158

Créances rattachées

 

 

 

 

102 308

Dépréciations

 

 

 

 

-218 119

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

13 110 347

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 999 684

2 692 288

3 347 371

1 316 356

9 355 699

Dettes envers la clientèle

3 710 996

222 832

1 055 713

853

4 990 394

Total (1)

5 710 680

2 915 120

4 403 084

1 317 209

14 346 093

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 346 093

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 912 889

1 430 306

3 577 063

1 200 675

8 120 933

Dettes envers la clientèle

3 788 395

112 963

601 742

1 044

4 504 144

Total

5 701 284

1 543 269

4 178 805

1 201 719

12 625 077

Dettes rattachées

 

 

 

 

68 082

Valeur au bilan

 

 

 

 

12 693 159

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

252

 

 

 

252

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

1 713

1 275

0

1

2 989

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

42

42

Total (1)

1 965

1 275

0

43

3 283

Valeur au bilan

 

 

 

 

3 283

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

72

 

 

15 016

15 088

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

7 243

-7 243

0

Total (1)

72

0

7 243

7 773

15 088

Valeur au bilan

 

 

 

 

15 088

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

239

 

 

 

239

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

54 775

2 662

0

0

57 437

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

12

12

Total

55 014

2 662

0

12

57 688

Dettes rattachées

 

 

 

 

330

Valeur au bilan

 

 

 

 

58 018

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

14 854

14 854

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

0

0

14 854

14 854

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 926

 

Garanties financières en risque données par maturité attendue

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Garanties financières données

26

 

 

 

26

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

 

 

 

 

 

 

Garanties financières données

26

 

 

 

26

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché ».

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liées à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

 

positive

négative

 

positive

négative

 

Couverture de juste valeur

104 446

101 436

5 363 500

109 586

49 343

5 111 500

Taux d'intérêt

104 446

101 436

5 363 500

109 586

49 343

5 111 500

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

601

0

408 571

2 619

0

449 048

Taux d'intérêt

601

 

408 571

2 619

 

449 048

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissement nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

105 047

101 436

5 772 071

112 205

49 343

5 560 548

 

3.5. Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par l’Autorité de contrôle prudentiel afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Toutefois, le régulateur a prolongé jusqu’au 31 décembre 2011 les exigences additionnelles de fonds propres au titre des niveaux planchers (l’exigence Bâle II ne pouvant être inférieure à 80% de l’exigence Bâle I).

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du Groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

Niveau des fonds propres prudentiels calculés conformément à la réglementation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Fonds propres de base (tier 1)

1 249 693

1 332 766

Fonds propres complémentaires (tier 2)

15 132

15 044

Fonds propres surcomplémentaires (tier 3)

 0

 0

Total des fonds propres prudentiels (1)

1 264 825

1 347 810

(1) En attente de validation par CA.SA

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.

 

En 2011 comme en 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu aux exigences réglementaires.

 

- Ratio 31/12/2010 : 11,05 %

- Ratio 31/12/2011 : 12.43 %

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et Charges d’intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 678

4 134

Sur opérations internes au Crédit Agricole

45 961

47 407

Sur opérations avec la clientèle

483 084

459 395

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

99

100

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

9 462

8 777

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

99 005

89 077

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

642 289

608 890

Sur opérations avec les établissements de crédit

-1 643

-625

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-221 834

-188 907

Sur opérations avec la clientèle

-33 631

-39 490

Sur dettes représentées par un titre

-1 449

-6 202

Sur dettes subordonnées

-581

-581

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-107 018

-95 205

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-366 156

-331 010

(1) dont 9 405 K€ sur créances dépréciées individuellement (total PCCO 70709000 et 70519000) au 31 décembre 2011 contre 9 356 K€ au 31 décembre 2010

(2) dont 1 612 K€ correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31décembre 2011 contre 1 839 K€ au 31 décembre 2010

 

4.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

330

-8

322

463

-8

455

Sur opérations internes au Crédit Agricole

27 823

-10 901

16 922

29 995

-11 004

18 991

Sur opérations avec la clientèle

56 636

-2 299

54 337

49 326

-2 644

46 682

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

0

Sur opérations de change

167

167

165

 

165

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

6 291

-777

5 514

4 729

-757

3 972

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

131 656

-16 253

115 403

132 662

-15 285

117 377

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

2 952

-272

2 680

3 124

-356

2 768

Produits nets des commissions

225 855

-30 510

195 345

220 464

-30 054

190 410

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

22

-41

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

-37

-2 265

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

640

484

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

625

-1 822

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

806

-806

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

344

-462

-118

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

462

-344

118

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

305 084

-305 084

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

179 759

-125 325

54 434

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

125 325

-179 759

-54 434

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

305 890

-305 890

0

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

1 539

-1 539

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

462

-1 077

-615

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 077

-462

615

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

290 153

-290 153

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

127 809

-162 344

-34 535

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

162 344

-127 809

34 535

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

291 692

-291 692

0

 

4.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dividendes reçus

18 172

16 516

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

-226

88

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-91

-45

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

17 855

16 559

* hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8

 

Les dépréciations durables de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistrées en 2011, se décomposent de la manière suivante : 62 K€ pour le GIE CA-INNOVE, 24 K€ pour la SAS SACAM SANTEFI et 5 K€ pour la SAS SACAM FIRECA.

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

-50

-16

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

-24

-24

Produits nets des immeubles de placement

 

 

Autres produits (charges) nets

2 170

-83

Produits (charges) des autres activités

2 096

-123

 

4.6. Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Charges de personnel

-157 533

-152 223

Impôts et taxes

-11 944

-8 647

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-82 879

-78 409

Charges d'exploitation

-252 356

-239 279

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2011 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros hors taxe)

2011

2010

 

Ernst & Young

Expertea

Total

Total

Commissaires aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

108

53

161

154

Autres diligences et prestations directement liées à la mission du Commissariat aux comptes

64

 

64

46

Total

172

53

225

200

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dotations aux amortissements

-16 016

-15 776

- immobilisations corporelles

-15 772

-15 670

- immobilisations incorporelles

-244

-106

Dotations aux dépréciations

100

0

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

100

 

Total

-15 916

-15 776

 

4.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-74 042

-61 015

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-66 227

-53 301

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-57

-56

Autres actifs

-977

-275

Engagements par signature

-639

-912

Risques et charges

-6 142

-6 471

Reprises de provisions et de dépréciations

24 553

30 153

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

20 389

21 335

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

159

711

Engagements par signature

115

2 518

Risques et charges

3 890

5 589

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-49 489

-30 862

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-2 250

-3 837

Récupérations sur prêts et créances amortis

457

583

Décotes sur crédits restructurés

-180

-600

Pertes sur engagements par signature

-11

-28

Autres pertes

-416

-546

Coût du risque

-51 889

-35 290

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-38

-561

Plus-values de cession

40

79

Moins-values de cession

-78

-640

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

 0

Gains ou pertes sur autres actifs

-38

-561

 

4.10. Impôts :

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Charge d'impôt courant

-60 075

-70 837

Charge d'impôt différé

6 583

11 758

Charge d'impôt de la période

-53 492

-59 079

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté

 

Au 31/12/2011 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

154 659

taux d'impôt théorique : 36,10%

55 832

Effet des différences permanentes

 

 

1 195

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

4 779

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

311

Effet des autres éléments

 

 

-8 625

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté : 37.62%

53 492

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle et la contribution exceptionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2011.

 

Au 31/12/2010 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

176 292

Taux d'impôt théorique : 34,43%

60 697

Effet des différences permanentes

 

 

1 451

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

3 853

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-4 607

Effet des autres éléments

 

 

-2 315

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté : 33.52%

59 079

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2010.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d’impôts.

 

(en milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés

directement en capitaux propres

 

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

Variation de juste valeur

 

-5 587

-1 026

 

-6 613

Transfert en compte de résultat

 

225

 

 

225

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

1300

1300

Quote-part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part du Groupe)

0

-5 362

-1 026

1 300

-5 088

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011 (part minoritaire)

 

 

 

 

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2011

0

-5 362

-1 026

1 300

-5 088

Variation de juste valeur

 

-4 312

-5 765

 

-10 077

Transfert en compte de résultat

 

-46

 

 

-46

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

 

0

Quote-part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

-1 799

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part du Groupe)

0

-4 358

-5 765

-1 799

-11 922

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part minoritaire)

 

 

 

 

0

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010

0

-4 358

-5 765

-1 799

-11 922

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, Banques centrales

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

65 809

 

64 225

 

Banques centrales

20 838

 

28 307

 

Valeur au bilan

86 647

0

92 532

0

 

6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

6.2.a : Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 800

1 782

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 321

7 409

Valeur au bilan

9 121

9 191

Dont Titres prêtés

 0

 0

 

6.2.b : Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 791

1 771

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

1 791

1 771

Instruments dérivés

9

11

Valeur au bilan

1 800

1 782

 

6.2.c : Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2011

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 321

7 409

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

1 894

1 967

- Actions et autres titres à revenu variable

5 427

5 442

Valeur au bilan

7 321

7 409

 

6.2.d : Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

9

11

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

9

11

 

6.2.e : Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

9

11

Valeur au bilan

9

11

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

Actifs financiers disponibles à la vente et gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

151 311

13 216

91

150 456

12 000

 

Actions et autres titres à revenu variable

4 411

33

41

3 946

41

37

Titres de participation non consolidés

566 670

8 675

37 169

551 672

6 480

32 495

Total des titres disponibles à la vente

722 392

21 924

37 301

706 074

18 521

32 532

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des créances disponibles à la vente

0

0

0

0

0

0

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

722 392

21 924

37 301

706 074

18 521

32 532

Impôts

 

-5 309

-24

 

-4 746

-13

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

16 615

37 277

 

13 775

32 519

(1) dont - 352 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances au 31décembre 2011, contre -343 K€ au 31 décembre 2010.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

206 734

54 673

dont comptes ordinaires débiteurs sains

4 241

3 632

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

2 855

6 453

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total (1)

209 589

61 126

Créances rattachées

 

142

Dépréciations

 

 

Valeur nette

209 589

61 268

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

502 700

92 441

Comptes et avances à terme

1 243 338

926 106

Prêts subordonnés

33 524

33 500

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total (1)

1 779 562

1 052 047

Créances rattachées

 

25 940

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 779 562

1 077 987

Valeur nette au bilan

1 989 151

1 139 255

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

12 778

13 168

Autres concours à la clientèle

12 788 126

11 730 285

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

10 780

42 200

Titres non cotés sur un marché actif

2 627

2 605

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

38 074

115 472

Comptes ordinaires débiteurs

175 181

209 255

Total (1)

13 027 566

12 112 985

Créances rattachées

 

76 226

Dépréciations

- 254 024

- 218 119

Valeur nette

12 773 542

11 971 092

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total (1)

0

0

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

0

0

Valeur nette au bilan

12 773 542

11 971 092

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les créances rattachées

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2011, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 2 926 120 K€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 583 649 K€ en 2010. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

- 1 992 394 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 1 633 031 K€ en 2010.

- 356 364 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 470 763 K€ en 2010.

- 575 499 K€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 479 855 K€ en 2010.

- 1 863 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement de la C.D.C.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction d’actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2011

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

218 119

 

73 917

-38 012

 

 

254 024

dont dépréciations collectives

61 675

 

29 953

-1 440

 

 

90 188

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

1 053

 

58

 

 

 

1 111

Actifs disponibles à la vente

947

 

91

-82

 

 

956

Autres actifs financiers

2 678

 

977

-279

 

 

3 376

Total des dépréciations des actifs financiers

222 797

0

75 043

-38 373

0

0

259 467

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

209 925

 

60 820

-52 621

 

-5

218 119

dont dépréciations collectives

52 772

 

8 903

 

 

 

61 675

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

997

 

56

 

 

 

1 053

Actifs disponibles à la vente

907

 

45

-96

 

91

947

Autres actifs financiers

3 379

 

275

-977

 

1

2 678

Total des dépréciations des actifs financiers

215 208

0

61 196

-53 694

0

87

222 797

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

203 583

6 453

dont comptes ordinaires créditeurs 

 

 

dont comptes et emprunts au jour le jour 

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Sous-total (1)

203 583

6 453

Dettes rattachées

 

32

Total

203 583

6 485

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

7

4 217

Comptes et avances à terme

9 152 109

8 110 263

Sous-total (1)

9 152 116

8 114 480

Dettes rattachées

 

53 466

Total

9 152 116

8 167 946

Valeur au bilan

9 355 699

8 174 431

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Comptes ordinaires créditeurs

3 481 628

3 574 988

Comptes d'épargne à régime spécial

33 353

34 478

Autres dettes envers la clientèle

1 475 386

894 678

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

27

 

Total (1)

4 990 394

4 504 144

Dettes rattachées

 

14 584

Valeur au bilan

4 990 394

4 518 728

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Effets publics et valeurs assimilées

10 041

10 174

Obligations et autres titres à revenu fixe

201 612

192 443

Total

211 653

202 617

Dépréciations

-1 111

-1 053

Valeur nette au bilan

210 542

201 564

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

252

239

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

2 989

57 437

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

42

12

Total (1)

3 283

57 688

Dettes rattachées

 

330

Valeur au bilan

3 283

58 018

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 088

14 854

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total (1)

15 088

14 854

Dettes rattachées

 

72

Valeur au bilan

15 088

14 926

(1) Au 31/12/2011 les montants communiqués incluent les dettes rattachées

 

Émissions de dettes subordonnées

L’activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l’évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

6.10 Actifs et passifs d’impôts courants et différés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Impôts courants

11 088

28 826

Impôts différés

51 877

44 619

Total actifs d'impôts courants et différés

62 965

73 445

Impôts courants

 

58 127

Impôts différés

 

 

Total passifs d'impôts courants et différés

0

58 127

 

Le net des actifs et passifs d’impôts différés se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

49 302

764

33 395

67

Charges à payer non déductibles

1 923

 

2 700

67

Provisions pour risques et charges non déductibles

40 452

 

30 695

 

Autres différences temporaires

6 927

764

 

1 012

Impôts différés / Réserves latentes

1 045

737

1 296

599

Actifs disponibles à la vente

 

737

 

672

Couvertures de Flux de Trésorerie

1 045

 

506

-73

Gains et pertes / Ecarts actuariels

 

 

790

 

Impôts différés / Résultat

3 031

 

55 726

44 120

Effet des compensations

 

 

 

 

Total impôts différés

53 378

1 501

90 417

44 786

Total impôts différés nets actifs

51 877

 

44 619

 

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres actifs

136 682

94 631

Comptes de stocks et emplois divers

1 057

1 127

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

135 509

93 232

Comptes de règlements

116

272

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

146 716

134 886

Comptes d'encaissement et de transfert

85 940

85 513

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

5

 

Produits à recevoir

47 360

42 857

Charges constatées d'avance

1 483

1 774

Autres comptes de régularisation

11 928

4 742

Valeur nette au bilan

283 398

229 517

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Autres passifs (1)

64 528

50 487

Comptes de règlements

152

647

Créditeurs divers

60 772

46 182

Versement restant à effectuer sur titres

3 604

3 658

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

176 750

145 622

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

10 772

12 282

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

111 575

83 344

Charges à payer

52 826

48 613

Autres comptes de régularisation

1 577

1 383

Valeur au bilan

241 278

196 109

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées

(2) Les montants sont indiqués en net

 

6.12. Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde 31/12/2011

Valeur brute

1 271

 

 

 

 

 

1 271

Amortissements et dépréciations

-335

 

-25

 

 

 

-360

Valeur nette au bilan

936

0

-25

0

0

0

911

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variations de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde 31/12/2010

Valeur brute

1 271

 

 

 

 

 

1 271

Amortissements et dépréciations

-311

 

-24

 

 

 

-335

Valeur nette au bilan

960

0

-24

0

0

0

936

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

La valeur de marché des immeubles de placements comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 911 K€ au 31 décembre 2011 contre 936 K€ au 31 décembre 2010.

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Augmentations

(Acquisitions,

regroupements

d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres

mouvements

Solde 31/12/2011

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

249 558

 

16 273

-3 039

 

-19

262 773

Amortissements et dépréciations (1)

-146 914

 

-15 771

2 959

 

0

-159 726

Valeur nette au bilan

102 644

0

502

-80

0

-19

103 047

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

28 808

 

538

-30

 

 

29 316

Amortissements et dépréciations

-17 775

 

-244

130

 

 

-17 889

Valeur nette au bilan

11 033

0

294

100

0

0

11 427

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

Variations de périmètre

Augmentations

(Acquisitions,

regroupements

d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2010

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

240 623

 

14 920

-5 761

 

-224

249 558

Amortissements et dépréciations (1)

-136 064

 

-15 670

4 819

 

1

-146 914

Valeur nette au bilan

104 559

0

-750

-942

0

-223

102 644

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

28 400

 

243

 

 

165

28 808

Amortissements et dépréciations

-17 669

 

-106

 

 

 

-17 775

Valeur nette au bilan

10 731

0

137

0

0

165

11 033

(1) Y compris les amortissements sur immobilisations données en location simple

 

6.14. Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2011

Risques sur les produits épargne logement

9 352

 

1 411

 

 

 

 

10 763

Risques d’exécution des engagements par signature

1 246

 

639

 

-115

 

 

1 770

Risques opérationnels

3 354

 

 

-6

-11

 

 

3 337

Engagements sociaux (retraites) et

assimilés (1)

4 333

 

112

-148

-1 910

 

 

2 387

Litiges divers

17 574

 

5 826

-62

-2 473

 

 

20 865

Participations

 

 

655

 

 

 

 

655

Restructurations

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

17 421

 

3 092

-455

-1 626

 

 

18 432

Total

53 280

0

11 735

-671

-6 135

0

0

58 209

(1) Dont 1 191 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 196 K€ au titre de la provision pour médailles du travail

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2010

Risques sur les produits épargne logement

10 769

 

2 179

 

-3 596

 

 

9 352

Risques d’exécution des engagements par signature

2 852

 

912

 

-2 518

 

 

1 246

Risques opérationnels

3 578

 

1 851

-1 285

-789

 

-1

3 354

Engagements sociaux (retraites) et

assimilés (1)

1 449

 

902

-144

 

 

2 126

4 333

Litiges divers

18 974

 

2 816

-352

-3 864

 

 

17 574

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

46

 

 

 

-46

 

 

0

Autres risques

12 830

 

6 926

-598

-1 737

 

 

17 421

Total

50 498

0

15 586

-2 379

-12 550

0

2 125

53 280

(1) Dont 2 999K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 334 K€ au titre de la provision pour médailles du travail

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

72 477

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 102 431

1 108 788

Ancienneté de plus de 10 ans

410 460

443 477

Total plans d'épargne-logement

1 585 368

1 552 265

Total comptes épargne-logement

207 710

206 193

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 793 078

1 758 458

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2011 pour les données au 31 décembre 2011 et à fin novembre 2010 pour les données au 31 décembre 2010 et hors prime d'état

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

11 243

14 714

Comptes épargne-logement :

27 211

30 879

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

38 454

45 593

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 223

-802

Ancienneté de plus de 10 ans

-6 577

-7 312

Total plans d'épargne-logement

-8 800

-8 114

Total comptes épargne-logement

-1 962

-1 238

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 762

-9 352

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2011

Plans d'épargne-logement :

-8 114

-686

 

 

-8 800

Comptes épargne-logement :

-1 238

-724

 

 

-1 962

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 352

-1 410

0

0

-10 762

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.15. Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2011

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, et de Certificats Coopératifs d’Associés.

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Composition du capital :

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2011

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2011

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

 

 

0

0%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75%

 

Dont 58 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

100%

0

 

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K€.

 

— Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

Au titre de l’exercice 2011 le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a proposé un dividende net par C.C.A de 6.19 euros et de 0.45 euros par part sociale sous réserve de l’approbation par l’Assemblée Générale.

 

Dividendes

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

 

Montant Net

Montant Net

2008

5,57

0,47

2009

5,63

0,45

2010

5,95

0,45

Prévu 2011

6,19

0,45

 

Dividendes payés au cours de l’exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 9 718 K€ en 2011.

 

— Affectation du résultat et fixation du dividende 2011

L’affectation du résultat, la fixation et la mise en paiement du dividende 2011 sont proposées dans le projet de résolutions présenté par le Conseil d’Administration à l’Assemblée Générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 30 mars 2012.

Le texte de la résolution est le suivant :

 

« L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des Commissaires aux Comptes, décide sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2011, se soldant par un bénéfice de 114 615 394.58 € »

 

Bénéfice

114 615 394.58

Intérêts aux parts

-1 872 211.50

Rémunérations des CCA

-8 584 391.04

Affectation des 3/4 a la réserve légale

-78 119 094.03

Autres réserves

-26 039 698.01

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale, prend acte que les dividendes distribués au cours des 3 derniers exercices sont les suivants :

 

Exercices

Nombres de parts sociales

Distribué

Intérêts nets

2009

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

2010

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

2011

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

 

Exercices

Nombres de certificats coopératifs d’associés (C.C.A.)

Distribué

Intérêts nets

2009

1 386 816

7 807 774,08 €

5,63 €

2010

1 386 816

8 251 555.20€

5,95 €

2011

1 386 816

8 584 391.04€

6.19 €

 

6.16. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

Les écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux sont considérés comme ayant une échéance indéterminée compte tenu de l’absence de maturité définie.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 

 

 

 

 

 

 

Caisse, banques centrales

86 647

 

 

 

 

86 647

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

22

 

 1 881

 

7 218 

9 121

Instruments dérivés de couverture

 435

9 098

44 648

50 866

 

105 047

Actifs financiers disponibles à la vente

8

 

1 925

119 461

600 998

722 392

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 851 830

210 717

500 390

426 214

 

1 989 151

Prêts et créances sur la clientèle

775 056

902 840

3 525 640

7 569 725

281

12 773 542

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

87 847

87 847

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 2 709

14 934

57 804

135 096

 

210 542

Total actifs financiers par échéance

1 716 707

1 137 589

4 132 288

8 301 362

696 344

15 984 289

Banques centrales

 

 

 

 

 

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

9

 

 

9

Instruments dérivés de couverture

 76

11 430

52 690

37 240

 

101 436

Dettes envers les établissements de crédit

 1 999 684

2 692 288

3 347 371

1 316 356

0

9 355 699

Dettes envers la clientèle

 3 710 996

222 832

1 055 713

853

 

4 990 394

Dettes représentées par un titre

1 966

1 275

 

 

42

3 283

Dettes subordonnées

72

 

7 243

7 773

0

15 088

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

92 158

92 158

Total passifs financiers par échéance

5 712 794

2 927 825

4 463 026

1 362 222

92 200

14 558 067

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

 

 

 

 

 

 

 

Caisse, banques centrales

92 532

 

 

 

 

92 532

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

1 978

 

7 213

9 191

Instruments dérivés de couverture

623

6 191

45 354

60 037

 

112 205

Actifs financiers disponibles à la vente

43

 

2 031

118 214

585 786

706 074

Prêts et créances sur les établissements de crédit

284 880

160 356

473 661

220 358

 

1 139 255

Prêts et créances sur la clientèle

730 431

857 664

3 316 711

7 066 286

 

11 971 092

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (1)

 

 

 

 

39 390

39 390

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 331

11 153

59 893

124 187

 

201 564

Total actifs financiers par échéance

1 114 840

1 035 364

3 899 628

 7 589 082

632 389

14 271 303

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

11

 

 

11

Instruments dérivés de couverture

115

2 347

46 716

165

 

49 343

Dettes envers les établissements de crédit

1 948 759

1 430 391

3 594 606

1 200 675

 

8 174 431

Dettes envers la clientèle

3 797 173

118 769

601 742

1 044

 

4 518 728

Dettes représentées par un titre

55 292

2 714

 

 

12

58 018

Dettes subordonnées

72

 

 

14 854

 

14 926

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux (1)

 

 

 

 

 85 220

85 220

Total passifs financiers par échéance

5 801 411

1 554 221

4 243 075

 1 216 738

85 232

12 900 677

(1) L'écart de réévaluation jusque là affecté en "≤ 3 mois" a été réaffecté à la colonne "indéterminé"

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Salaires et traitements (1)

-81 312

-82 169

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-8 912

-8 668

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-3 620

-1 408

Autres charges sociales

-33 661

-31 802

Intéressement et participation

-17 192

-16 508

Impôts et taxes sur rémunération

-12 836

-11 668

Total charges de personnel

-157 533

-152 223

(1) Dont indemnités liées à la retraite pour 627 K€ au 31/12/2011 contre 1 035 K€ au 31/12/2010

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

31/12/2011

31/12/2010

France

2 232

2 221

Etranger

 

 

Total

2 232

2 221

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

Dette actuarielle au 31/12/n-1

26 136

23 380

22 657

27 569

31 222

Ecart de change

 

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 625

1 697

1 320

1 311

1 387

Coût financier

1 053

1 223

1 217

1 396

1 468

Cotisations employés

 

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

378

-9 027

 

Variation de périmètre

288

 

-1 815

-764

-1 326

Prestations versées (obligatoire)

-1 467

-2 210

 

 

 

(Gains) / pertes actuariels

-1 512

2 046

-377

2 172

-5 182

Dette actuarielle au 31/12/n

26 124

26 136

23 380

22 657

27 569

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

Coût des services rendus

1 625

1 697

1 320

1 311

1 387

Coût financier

1 053

1 223

1 217

1 396

1 468

Rendement attendu des actifs

-911

-876

-920

-1 211

-1 251

Amortissement du coût des services passés

28

32

32

 

 

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

446

2 162

-2 315

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

1 795

2 076

2 095

3 658

-711

 

Variation de juste valeur des actifs

et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

22 824

23 079

22 954

29 884

33 006

Ecart de change

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

911

876

920

1 211

1 251

Gains / (pertes) actuariels

471

-253

-823

10

-2 868

Cotisations payées par l'employeur

1 620

4 331

1 843

1 640

-178

Cotisations payées par les employés

 

 

 

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

 

-9 027

 

Variation de périmètre

288

 

 

 

 

Prestations payées par le fonds

-1 467

-2 210

-1 815

-764

-1 326

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

24 647

25 823

23 079

22 954

29 885

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

Dette actuarielle fin de période

26 124

26 136

23 380

22 657

27 569

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

286

314

-346

 

 

Impact de la limitation d'actifs

 

 

 

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

24 647

25 823

23 034

22 657

27 569

Position nette (passif) / actif fin de période

-1 191

627

45

297

2 316

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat global (Montants en millions d'Euros)

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

-1 983

2 299

 

 

 

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

 

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année

-1 983

2 299

 

 

 

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

312

2 747

 

 

 

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2011

31/12/2010

31/12/2009

31/12/2008

31/12/2007

Composition des actifs

 

 

 

 

 

-% d'obligations

83,6%

83,6%

 

 

 

-% d'actions

9,6%

9,6%

 

 

 

-% autres actifs

6,8%

6,8%

 

 

 

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 3.50% à 4.50% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilises

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 3.65% et 5.44% selon le type de contrat.

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2010-2012. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Le montant global provisionné au titre de l’intéressement et de la participation s’élève à 17 192 K€

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médailles du travail qui s’élève à 1196 K€ à la fin de l’exercice 2011.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2011 à 2 023 K€.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

Engagements donnés

6 234 467

1 463 954

Engagements de financement

1 626 540

1 205 463

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

404 900

 

. Engagements en faveur de la clientèle

1 221 640

1 205 463

- Ouverture de crédits confirmés

701 142

652 745

- Ouverture de crédits documentaires

2 082

2 727

- Autres ouvertures de crédits confirmés

699 060

650 018

Autres engagements en faveur de la clientèle

520 498

552 718

Engagements de garantie

666 456

258 491

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit (1)

450 910

57 042

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

57 042

Autres garanties

450 910

 

. Engagements d'ordre de la clientèle

215 546

201 449

Cautions immobilières

82 640

104 307

Garanties financières

54 939

 

Autres garanties d'ordre de la clientèle

77 967

97 142

Engagements reçus

6 163 846

5 353 800

Engagements de financement

1 065 152

976 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

1 065 152

976 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

5 098 694

4 377 648

. Engagements reçus d'établissements de crédit

493 633

496 891

. Engagements reçus de la clientèle

4 605 061

3 880 757

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

495 289

430 912

Autres garanties reçues

4 109 772

3 449 845

(1) dont 384 760 K€ de garantie Switch

 

Garanties détenues

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis. 

 

A l ’exception des valeurs reçues en garantie ou en nantissement, pour un montant de 4 230 K€ au 31/12/2011 contre 138 729 K€ au 31/12/2010, les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

— Principes retenus par le Groupe

Les reclassements hors de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

 

— Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré au cours de l’exercice de nouveau reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2011

31/12/2010

 

Valeur au bilan

Valeur de

marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de

marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 989 151

1 989 349

1 139 255

1 139 255

Prêts et créances sur la clientèle

12 773 542

12 860 163

11 971 092

12 472 561

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

210 542

193 902

201 564

196 270

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

9 355 699

9 368 080

8 174 431

8 191 472

Dettes envers la clientèle

4 990 394

4 990 394

4 518 728

4 518 728

Dettes représentées par un titre

3 283

3 283

58 018

58 018

Dettes subordonnées

15 088

15 088

14 926

14 926

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

  

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 800

1 791

9

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 791

1 791

0

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

1 791

1 791

 

 

Instruments dérivés

9

 

9

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 321

1 894

5 427

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 321

1 894

5 427

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

1 894

1 894

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

5 427

 

5 427

 

Actifs financiers disponibles à la vente

722 392

683 405

38 987

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

151 311

121 394

29 917

 

. Actions et autres titres à revenu variable

571 081

562 011

9 070

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

105 047

 

105 047

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

836 560

687 090

149 470

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2010

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 782

1 771

11

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 771

1 771

0

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

1 771

1 771

 

 

Instruments dérivés

11

 

11

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 409

5 442

1 967

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 409

5 442

1 967

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

1 967

 

1 967

 

. Actions et autres titres à revenu variable

5 442

5 442

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

706 074

124 409

581 665

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

150 456

120 245

30 211

 

. Actions et autres titres à revenu variable

555 618

4 164

551 454

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

112 205

 

112 205

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

827 470

131 622

695 848

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2011

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

18

9

9

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

18

9

9

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

101 436

 

101 436

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

101 454

9

101 445

0

 

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2010

Prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

Valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

Valorisation fondée sur des données non

observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

11

0

11

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

11

 

11

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

49 343

 

49 343

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

49 354

0

49 354

0

 

11. Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2011 :

 

Filiales

Méthode

Contrôle

Intérêt

Intégration

Caisse Régionale PCA

Globale

N /A

N /A

N /A

Caisse Locales

Globale

N /A

N /A

N /A

SAS PCA IMMO

Globale

100%

100%

100%

Financière PCA 

 Globale

 99.97%

99.97% 

99.97% 

 

IV.— Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2011, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d'Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans la note (1.3) de l'annexe, votre Caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions individuelles et collectives.

- La note (1.3) de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre Caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre Caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre Caisse régionale.

- Votre Caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note (1.3) de l’annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière, et les impôts différés. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note (1.3) de l’annexe aux états financiers.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille et Lyon, le 5 mars 2012.

Les Commissaires aux Comptes :

 

EXPERTEA AUDIT

ERNST & YOUNG et Autres

Patrick ESTIENNE

Philippe Duchêne

 

V.— Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène 83000 Draguignan.

 

 

 

1201473

17/02/2012 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 397
Texte de l'annonce :

1200397

17 février 2012BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°21


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

415 176 072 RCS Draguignan.

N.A.F.: 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n° 07005753

 

Situation au 31 décembre 2011

(En milliers d’euros)

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

86 646

Effets publics et valeurs assimilées

10 041

Créances sur les établissements de crédit

209 590

Opérations internes au Crédit Agricole

1 779 523

Créances sur la clientèle

12 824 017

Obligations et autres titres à revenu fixe

206 668

Actions et autres titres à revenu variable

144 011

Participations et autres titres détenus à long terme

612 956

Parts dans les entreprises liées

17 889

Immobilisations corporelles et incorporelles

122 430

Autres actifs

151 137

Comptes de régularisation

182 385

Total de l'actif

16 347 293

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

203 583

Opérations internes au Crédit Agricole

9 183 549

Comptes créditeurs de la clientèle

4 992 510

Dettes représentées par un titre

3 242

Autres passifs

57 927

Comptes de régularisation

318 057

Provisions pour risques et charges

148 421

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 563

Fonds pour risques bancaires généraux

46 038

Capitaux propres (hors FRBG)

1 371 403

- Capital souscrit

83 209

- Primes d'émission

243 062

- Réserves

1 044 186

- Provisions réglementées et sub d'investissement

946

Total du passif

16 347 293

 

 

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

2 296 074

- Engagements de financement

1 626 537

- Engagements de garantie

666 456

- Engagements sur titres

3 081

Engagements reçus

6 291 302

- Engagements de financement

1 065 152

- Engagements de garantie

5 223 069

- Engagements sur titres

3 081

 

 

1200397

31/10/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 6107
Texte de l'annonce :

1106107

31 octobre 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°130


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR 

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

RCS Draguignan 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 30 septembre 2011

(en milliers d’euros).

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

90 783

Effets publics et valeurs assimilées

10 420

Créances sur les établissements de crédit

209 390

Opérations internes au Crédit Agricole

1 136 044

Créances sur la clientèle

12 832 890

Obligations et autres titres à revenu fixe

210 572

Actions et autres titres à revenu variable

143 385

Participations et autres titres détenus à long terme

699 081

Parts dans les entreprises liées

14 804

Immobilisations corporelles et incorporelles

119 494

Autres actifs

184 284

Comptes de régularisation

246 867

Total de l'actif

15 898 014

 

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

205 854

Opérations internes au Crédit Agricole

8 680 973

Comptes créditeurs de la clientèle

5 028 012

Dettes représentées par un titre

10 863

Autres passifs

50 012

Comptes de régularisation

330 761

Provisions pour risques et charges

150 967

Dettes subordonnées et titres participatifs

23 131

Fonds pour risques bancaires généraux

46 038

Capitaux propres hors FRBG

1 371 403

- Capital souscrit

83 209

- Primes d'émission

243 062

- Réserves

1 044 186

- Provisions réglementées et sub. d'investissement

946

Total du passif

15 898 014

 

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 736 586

- Engagements de financement

1 462 406

- Engagements de garantie

263 974

- Engagements sur titres

10 206

Engagements reçus

6 163 065

- Engagements de financement

1 065 152

- Engagements de garantie

5 087 707

- Engagements sur titres

10 206

 

 

 

1106107

29/07/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 4903
Texte de l'annonce :

1104903

29 juillet 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°90


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR  

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

RCS DRAGUIGNAN 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753.

 

Situation au 30 juin 2011  

(en milliers d’euros) 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

88 432

Effets publics et valeurs assimilées

10 335

Créances sur les établissements de crédit

211 168

Opérations internes au crédit agricole

1 059 580

Créances sur la clientèle

12 598 047

Obligations et autres titres à revenu fixe

212 341

Actions et autres titres à revenu variable

143 603

Participations et autres titres détenus à long terme

697 454

Parts dans les entreprises liées

14 804

Immobilisations corporelles et incorporelles

118 769

Autres actifs

152 116

Comptes de régularisation

222 810

Total de l'actif

15 529 459

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

5 228

Opérations internes au crédit agricole

8 638 801

Comptes créditeurs de la clientèle

4 756 988

Dettes représentées par un titre

216 457

Autres passifs

54 023

Comptes de régularisation

282 607

Provisions pour risques et charges

143 989

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 925

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

Capitaux propres hors FRBG

1 371 403

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 044 186

. Provisions règlementées et sub d'investissement

946

Total du passif

15 529 459

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 522 096

. Engagements de financement

1 269 647

. Engagements de garantie

245 544

. Engagements sur titres

6 905

Engagements reçus

5 990 253

. Engagements de financement

1 076 745

. Engagements de garantie

4 906 603

. Engagements sur titres

6 905

 

 

1104903

09/05/2011 : Publications périodiques (74C)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côtes d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles) (74C_N2)
Numéro d'affaire : 2062
Texte de l'annonce :

1102062

9 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Chiffres d'affaires et situations trimestrielles)
____________________



CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83000 Draguignan.

RCS Draguignan 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

 

Société de courtage d’assurance immatriculée au Registre des Intermédiaires en Assurance sous le n°07005753

 

Situation au 31 mars 2011

 (En milliers d’euros).

 

 

Actif

Montant

Caisse, banques centrales

82 480

Effets publics et valeurs assimilées

10 254

Créances sur les établissements de crédit

210 222

Opérations internes au Crédit Agricole

1 204 642

Créances sur la clientèle

12 222 542

Obligations et autres titres à revenu fixe

218 140

Actions et autres titres à revenu variable

143 552

Participations et autres titres détenus à long terme

678 886

Parts dans les entreprises liées

14 804

Immobilisations corporelles et incorporelles

119 645

Autres actifs

160 288

Comptes de régularisation

180 918

     Total de l'actif

15 246 373

 

Passif

Montant

Dettes envers les établissements de crédit

6 488

Opérations internes au Crédit Agricole

8 575 894

Comptes créditeurs de la clientèle

4 526 594

Dettes représentées par un titre

209 299

Autres passifs

140 319

Comptes de régularisation

236 715

Provisions pour risques et charges

119 704

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 919

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

Capitaux propres hors FRBG

1 371 403

. Capital souscrit

83 209

. Primes d'émission

243 062

. Réserves

1 044 186

. Provisions réglementées et sub d'investissement

946

     Total du passif

15 246 373

 

Hors-bilan

Montant

Engagements donnés

1 563 976

. Engagements de financement

1 305 655

. Engagements de garantie

249 300

. Engagements sur titres

9 021

Engagements reçus

5 650 637

. Engagements de financement

976 152

. Engagements de garantie

4 665 464

. Engagements sur titres

9 021

 

 

 

1102062

04/05/2011 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1795
Texte de l'annonce :

1101795

4 mai 2011BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°53


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan Cedex.

Siren : 415 176 072.

N.A.F. : 6419Z.

 

Comptes annuels approuvés par l’assemblée générale ordinaire du 25 mars 2011

Partie A.— Comptes individuels au 31 décembre 2010

Arrêtés par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 04 février 2011

 

I.— Bilan au 31 décembre 2010

(En milliers d’euros) :

Actif

Notes

2010

2009

Passif

Notes

2010

2009

Opérations interbancaires et assimilées

 

163 952

224 864

Opérations interbancaires et assimilées

 

6 485

9 605

Caisse, banques centrales

 

92 509

98 523

Dettes envers les établissements de crédit

10 

6 485

9 605

Effets publics et valeurs assimilées

5

10 174

0

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

1

61 269

126 341

 

 

 

 

Opérations internes au Crédit Agricole

3

1 077 987

1 446 686

Opérations internes au Crédit Agricole

10 

8 187 298

6 737 133

Opérations avec la clientèle

4

11 915 326

10 579 710

Comptes créditeurs de la clientèle

11 

4 524 209

4 588 802

Opérations sur titres :

 

341 734

308 318

Dettes représentées par un titre

12 

58 007

741 883

Obligations et autres titres à revenu fixe

5

198 067

194 709

 

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

5

143 667

113 609

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes de régularisation et passifs divers

 

273 162

233 959

Valeurs immobilisées

 

811 604

815 431

Autres passifs

13

102 856

46 255

Participations et autres titres détenus à LT

7

675 536

678 116

Comptes de régularisation

13

170 306

187 704

Parts dans les entreprises liées

7

14 804

14 804

 

 

 

 

Immobilisations incorporelles

7

16 761

16 464

Provisions et dettes subordonnées

 

138 832

127 761

Immobilisations corporelles

7

104 503

106 047

Provisions

14

115 846

104 622

 

 

 

 

Dettes subordonnées

19

22 986

23 139

Comptes de régularisation et actifs div.

 

295 955

382 325

 

 

 

 

Autres actifs

8

127 466

84 217

Fonds pour risques bancaires généraux

18

37 038

37 038

Comptes de régularisation

8

168 489

298 108

 

 

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres hors FRBG :

19

1 381 527

1 281 153

 

 

 

 

Capital souscrit

 

83 209

83 209

 

 

 

 

Primes d'émission

 

243 062

243 062

 

 

 

 

Réserves

 

944 256

849 810

 

 

 

 

Provision réglementées et Sub d'Inv

 

946

946

 

 

 

 

Résultat de l'exercice

 

110 054

104 126

Total actif

 

14 606 558

13 757 334

Total passif

 

14 606 558

13 757 334

 

Hors-bilan au 31 décembre 2010 :

(En milliers d'euros)

2010

2009

Engagements donnés

1 467 214

1 400 428

Engagements de financement

1 205 458

1 156 687

Engagements de garantie

258 491

241 684

Engagements sur titres

3 265

2 057

Engagements reçus

5 463 484

3 773 414

Engagements de financement

976 152

220 152

Engagements de garantie

4 484 067

3 551 205

Engagements sur titres

3 265

2 057

 

II.— Compte de résultat au 31 décembre 2010 :

(en milliers d'euros)

Notes

2010

2009

Intérêts et produits assimilés

28

513 772

514 376

Intérêts et charges assimilées

28

-249 824

-284 250

Revenus des titres à revenu variable

29

27 208

32 348

Commissions (produits)

30

217 661

208 959

Commissions (charges)

30

-33 969

-33 466

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

31

510

492

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

32

118

10 921

Autres produits d’exploitation bancaire

33

2 815

2 701

Autres charges d’exploitation bancaire

33

-1 808

-820

Produit net bancaire

 

476 483

451 261

Charges générales d’exploitation

34

-239 628

-234 200

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

-15 407

-15 614

Résultat brut d'exploitation

 

221 448

201 447

Coût du risque

35

-37 450

-44 645

Résultat d'exploitation

 

183 998

156 802

Résultat net sur actifs immobilisés

36

-3 027

-1 377

Résultat courant avant impôt

 

180 971

155 425

Résultat exceptionnel

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

37

-70 917

-51 299

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

 

 

Résultat net de l'exercice

 

110 054

104 126

 

III.— Annexes

1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice

1.1. Cadre juridique et financier

 

(Paragraphe IV.2 de l’annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 59 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l’Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55.86% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,75%.

 

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 9.324.639 actions propres au 31 décembre 2010, soit 0,39 % de son capital, contre 10.300.864 actions propres au 31 décembre 2009.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % des Certificats Coopératifs d’Associés et/ou des Certificats Coopératifs d’Investissement émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l’action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d’Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L’appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l’adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires ».

 

Comptes d’épargne à régime spécial

Les ressources d’épargne à régime spécial (Livret d’Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret jeune et Livret A) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d’épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme, bons et assimilés, etc...) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d’avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33,33 % et enfin 50 % depuis le 31 décembre 2001, des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d’avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d’origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRLBS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’Organe Central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l’exercice 2010 :

 

- Souscription de titres SAS Rue de la Boétie pour 16 Millions d’euros,

- Création d’un fonds dédié Financière PCA pour 30 Millions d’euros,

- Opérations de nettings de swaps et résiliation d’un floor selon détail joint :

 

Date de l'opération

Nature

Montant global

des contrats nettés

Montant initial

de la soulte

Montant de la

soulte au

31/12/2010

02/2010

Nettings Swaps Macro couverture

339 M€

15,4 M€

15,4 M€

06/2010

Résiliation Floor

200 M€

11,2 M€

1,4 M€

09/2010

Nettings Swaps Macro couverture

200 M€

-8,4 M€

-8,4 M€

12/2010

Nettings Swaps Macro couverture

400 M€

-13 M€

-13 M€

 

- Suite à la signature en 2010, d’une convention avec Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie à compter de l’exercice 2010, du groupe fiscal constitué par Crédit Agricole S.A.

 

Aux termes des accords conclus, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle serait redevable en l’absence d’intégration fiscale déduction faite des éventuelles économies d’impôt qui seront rétrocédées par Crédit Agricole S.A. selon les modalités prévues dans la convention.

 

1.4. Evénements postérieurs à l’exercice 2010

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas constaté d’évènement postérieur à l’exercice 2010.

 

2. Principes et méthodes comptables

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu’Organe Central et chargé d’adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié notamment en 2010 par le règlement ANC N° 2010-08 du 07 octobre 2010 relatif à la publication des comptes individuels des établissements de crédit.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

Règlements

Date de publication

par l’Etat français

Date de 1ere application :

exercices ouverts à compter du

Règlement du CRC relatif à la comptabilisation des commissions reçues par un établissement de crédit et des coûts marginaux de transaction à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours

Sur l’exercice 2010, l’application de nouveau règlement a entrainé une minoration du Produit Net Bancaire à hauteur de 6,4 M€ et une majoration du Résultat Brut d’exploitation équivalente

03 décembre 2009

N° 2009-03

1er janvier 2010

Règlement de l’ANC, pour les établissements de crédit, relatif aux transactions entre parties liées et aux opérations non inscrites au bilan.

L’application de ce nouveau règlement ne concerne pas la Caisse régionale sur la période

07 octobre 2010

N° 2010-04

1er janvier 2010

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit,

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours de trésorerie et à des engagements de garantie qui n’ont pas donné lieu à des mouvements de fonds.

L’application du règlement CRC n° 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d’impayé conformément aux règles suivantes :

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 16 052 K€ au 31 décembre 2010 contre 17 078 K€ au 31 décembre 2009.

 

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 9 milliers d’euros.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (trois mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises. — Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises. — Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

2.2. Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01, modifié par le règlement CRC 2005-01, ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et de la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autre titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l’intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

 

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant et enregistré dans la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe. — Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus. La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : « Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Actions et autres titres à revenu variable. — Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d’achat frais d’acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : « Revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l’encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l’exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d’une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d’arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf note 2 - créances et engagements par signature - dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

Titres d’investissement

Sont enregistrés en titres d’investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l’intention manifeste de les détenir jusqu’à l’échéance.

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

 

Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais d’acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique « Coût du risque ».

 

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement CRC 2000-02 les titres classés dans cette catégorie correspondent à des «investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

 

De plus, des titres ne peuvent être affectés à ce portefeuille que si cette activité, exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procure à l’établissement une rentabilité récurrente, provenant principalement des plus values de cession réalisées.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur satisfait à ces conditions et peut classer une partie de ses titres dans cette catégorie.

 

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais inclus.

 

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée.

 

Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond généralement à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

 

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation de dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes constatées. Elles sont enregistrées sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés », de même que les flux de dépréciation relatifs à ces titres.

 

Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition frais inclus.

A la clôture de l’exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d’usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

Lorsque la valeur d’utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet d’une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique « Résultat net sur actifs immobilisés ».

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c’est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d’acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d’équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’achèvement.

 

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d'amortissement théorique

Durée d'amortissement utilisée

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros oeuvre

40 à 80 ans

25 ans

Second oeuvre

20 à 40 ans

25 ans

Installations techniques

10 à 25 ans

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

5 à 15 ans

Matériel informatique

4 à 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

4 à 5 ans (dégressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d’épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle–ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les opérations de pension, matérialisées par des titres ou des valeurs sont incluses dans ces différentes rubriques, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « Dettes subordonnées ».

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d’émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : « Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10 % du prix d’émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10 % du prix d’émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique également la méthode d’étalement des frais d’emprunts dans ses comptes individuels.

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n° 2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l’évaluation des provisions entrant dans le champ d’application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l’activité bancaire.

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d’exercice.

 

Le montant fin 2010 s'élève à 37 038 K€ : sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux » la provision de propre assureur et la provision pour risques de crédits non encore avérés.

 

2.8. Opérations sur instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifiés et de l’instruction 94-04 de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l’instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. En date d’arrêté, les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

Les dotations aux succursales, les immobilisations des implantations à l’étranger, les titres de placement, d’investissement et de participation en devises achetés contre euros sont convertis en euros au cours du jour de la transaction. Seul l’effet de change constaté sur les titres de placement est enregistré en compte de résultat.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l’application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’établit à 23 K€.

 

2.10. Engagements Hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilées et les autres valeurs données en garantie.

 

Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe, aux notes 23 et 24.

 

2.11. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l’exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 19 décembre 2006, modifié par les avenants du 16 décembre 2008.

 

La participation et l’intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12. Avantages au personnel postérieurs à l’emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires. A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13. Souscription d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise

 

Souscription d’actions dans le cadre du Plan d’épargne entreprise

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’épargne entreprise, avec une décote maximum de 20%, ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevées d’une période d’incessibilité de 5 ans. Ces souscriptions d’actions sont comptabilisées conformément aux dispositions relatives aux augmentations de capital.

 

2.14. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

 

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a signé avec Crédit Agricole S.A. une convention d’intégration fiscale. Aux termes des accords conclus, chacune des sociétés intégrées constate dans ses comptes la dette d’impôt dont elle aurait été redevable en l’absence d’intégration fiscale.

 

3. Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

. à vue

3 632

 

 

 

3 632

1

3 633

4 949

. à terme

51 041

 

 

 

51 041

109

51 150

111 767

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

6 453

6 453

32

6 485

9 625

Total

54 673

0

0

6 453

61 126

142

61 269

126 341

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

61 269

126 341

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

92 441

 

 

 

92 441

60

92 501

159 584

Comptes et avances à terme (1) (2)

111 684

161 497

472 521

180 404

926 106

25818

951 924

1 253 546

Titres reçus en pension livrée (1)

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés (2)

 

 

 

33 500

33 500

62

33 562

33 557

Total

204 125

161 497

472 521

213 904

1 052 047

25 940

1 077 987

1 446 687

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 077 987

1 446 687

Total

 

 

 

 

 

 

1 139 255

1 573 028

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 40 047 K€

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 75 232 K€

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes

(1) les "titres reçus en pension livrée" sont désormais présentés sur une ligne spécifique de la rubrique "opérations internes au Crédit Agricole" et ne sont plus rattachés à la ligne "comptes et avances à terme"

(2) les "prêts subordonnés" sont désormais présentés sur une ligne spécifique de la rubrique "opérations internes au Crédit Agricole" et ne sont plus rattachés à la ligne "comptes et avances à terme".

 

4. Opérations avec la clientèle

4.1. Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Créances commerciales

12 762

406

 

 

13 168

175

13 343

12 837

Autres concours à la clientèle

540 820

866 383

3 350 454

7 014 366

11 772 023

73808

11 845 831

10 629 843

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

209 256

 

 

 

209 256

2045

211 301

93 148

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-155 149

-156 119

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

11 915 326

10 579 710

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s’élèvent à 42 200 K€.

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 75 782 K€.

Parmi les créances sur la clientèle 1 497 226 K€ sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2010 contre 1 202 625 K€ au 31 décembre 2009

Les encours restructurés au 31 décembre 2010 s’élèvent à 16 052 K€ contre 17 078 K€ au 31 décembre 2009.

 

4.2. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Encours

brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours

brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

6 254 404

90 769

22 185

-45 132

-18 875

5 461 291

85 832

22 243

-43 888

-19 606

Autres professionnels

1 766 015

75 793

23 573

-46 968

-22 541

1 674 017

74 327

23 881

-43 557

-23 458

Société financières

112 066

1 040

37

-481

-37

83 155

1 020

38

-463

-38

Entreprises

2 120 201

84 035

30 095

-50 538

-28 972

2 009 042

77 961

33 305

-55 623

-32 207

Collectivités publiques

1 462 161

1 163

59

-64

-59

1 193 147

105

86

-88

-86

Agriculteurs

305 423

18 078

7 469

-11 761

-6 785

271 702

17 824

8 240

-11 762

-7 398

Autres agents économiques

50 204

273

198

-205

-198

43 473

819

621

-737

-621

Total

12 070 474

271 151

83 616

-155 149

-77 467

10 735 827

257 888

88 414

-156 118

-83 414

 

5. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Transaction

Placement

Titres de l'activité

de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

10 123

10 123

 

. dont surcote restant à amortir

. dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

 

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

 

 

51

51

 

Valeur nette au bilan

0

0

0

10 174

10 174

0

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

. Emis par organismes publics

 

 

 

 

0

 

. Autres émetteurs

 

9 274

 

190 374

199 648

193 653

. dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

. dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

54

 

2 069

2 123

2 356

Dépréciations

 

-2 650

 

-1 053

-3 703

-1 300

Valeur nette au bilan

0

6 678

0

191 390

198 067

194 709

Actions et autres titres à revenu variable

1 771

141 974

 

 

143 745

113 751

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

-78

 

 

-78

-142

Valeur nette au bilan

1 771

141 896

0

0

143 667

113 609

Total

1 771

148 574

0

201 462

351 807

308 318

Valeurs estimatives

1 771

155 252

0

 

355 882

313 663

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 12 159 K€ au 31/12/2010, contre 11 301 K€ au 31/12/2009.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s’élevait 3 440 K€ au 31/12/2009. Au 31/12/2010, le portefeuille de titres d’investissement ne donne pas lieu à plus-values latentes.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (Hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Administration et banques centrales (y compris Etats)

0

0

Etablissements de crédit

179 884

163 588

Sociétés financières

159 274

132 563

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

2 576

12 167

Divers et non ventilés

0

0

Total en principal

341 734

308 318

Créances rattachées

0

0

Dépréciations

0

0

Valeur nette au bilan

341 734

308 318

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilée

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligation et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilée

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

199 648

10 123

143 745

353 516

193 652

0

113 751

307 403

dont titres cotés

197 043

10 123

 

 207166

191 047

 

 

191 042

dont titres non cotés (1)

2 605

 

143 745

146 350

2 605

 

113 751

116 356

Créances rattachées

2 123

51

 

2 174

2 356

 

 

2 356

Dépréciations

-3 704

 

-78

-3 782

-1 299

 

-142

-1 441

Valeur nette au bilan

198 067

10 174

143 667

351 908

194 709

0

113 609

308 318

(1) La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

OPCVM français 113 452 K€ dont OPCVM français de capitalisation 113 452 K€.

OPCVM étrangers 214 K€ dont OPCVM étrangers de capitalisation 214 K€.

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 143 666 K€.

Leur valeur estimative au 31 décembre 2010 s’élève à 155 712 K€.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2010 :

 

(En milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

106 196

118 029

OPCM obligataires

 

 

OPCM actions

7 637

7 440

OPCM autres

30 032

30 243

Total

143 865

155 712

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

28 749

9 923

53 013

107 963

199 648

2 123

201 771

196 008

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

3 704

1 299

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

199 648

2 123

198 067

194 709

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

 

 

 

10 123

10 123

51

10 174

0

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

10 123

51

208 241

194 709

 

6. Titres de participation et de filiales :

Filiales et participations

(en milliers d’euros)

Devise

Capital

Capitaux propres

autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes

(à préciser)

du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

 

 

 

 

 

Brutes

Nettes

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

577 581

557 781

128 288

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées (détail)

 

 

 

 

15 697

14 805

0

 

 

 

 

S.N.C. PATRIMOCAM

EUR

1 191

 

99,99 %

1 191

1 191

 

 

0

-12

 

S.N.C. PATRIMO II

EUR

4 506

 

99,99 %

4 506

4 506

 

 

7

-9

 

S.A.S. PCA IMMO

EUR

10 000

 

100,00 %

10 000

9 108

 

 

76

-38

 

- Autres titres de participations (> 500 K €)

 

 

 

 

552 794

549 127

128 230

 

 

 

 

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

730 622

32 543

2,79 %

20 351

20 351

24 150

 

61 837

18 669

287

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

856 238

428

2,77 %

24 974

21 977

 

 

28 002

-49 641

 

S.A.S. rue La Boétie

EUR

2 312 120

19 458 214

2,77 %

494 483

494 483

104 080

 

891 463

535 286

15 398

S.N.C. C.A. TITRES

EUR

15 245

9 358 934

2,04 %

1 187

1 187

 

 

95 890

51

 

S.A. SOFIPACA

EUR

17 000

2 932

49,48 %

10 395

10 395

 

 

122

805

 

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

74 700

-23 642

3,14 %

1 404

734

 

 

1 490

1 479

 

- Autres titres de participations (détail)

 

 

 

 

9 090

8 654

58

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inferieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

106

50

239

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres titres de participations (ensemble)

 

 

 

 

106

50

239

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

577 687

557 831

128 527

0

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

. Titres non cotés

15 697

14 805

15 697

14 805

. Titres cotés

 

 

 

 

. Avances consolidables

 

 

 

 

. Créances rattachées

 

 

 

 

. Dépréciations

 

-892

 

-892

Valeur nette au bilan

15 697

13 913

15 697

13 913

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

. Titres non cotés

561 988

791 692

547 003

750 664

. Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

113 897

113 895

119 589

119 589

Créances rattachées

163

163

9 587

9 587

Dépréciations

-4 160

 

-1 712

 

Sous-total titres de participation

671 888

905 750

674 467

879 840

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

. Titres non cotés

3 648

3 686

3 648

3 686

. Titres cotés

 

 

 

 

. Avances consolidables

 

 

110

 

. Créances rattachées

 

 

 

 

. Dépréciations

 

 

-110

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 648

3 686

3 648

3 686

Valeur nette au bilan

675 536

909 436

678 115

883 526

Total des titres de participation

691 233

923 349

693 812

897 439

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

581 333

810 185

566 347

769 155

Titres cotés

 

 

 

 

Total

581 333

810 185

566 347

769 155

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d’après la valeur d’utilité des titres ; celle-ci n’est pas nécessairement la valeur de marché.

 

7. Variation de l’actif immobilisé

Immobilisations financières :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions

(cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2010

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

15 697

 

 

 

15 697

Avances consolidables

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

0

Dépréciations

-892

 

 

 

-892

Valeur nette au bilan

14 804

0

0

0

14 804

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

 

Titres de participation

674 467

24 875

-27 844

0

671 888

Valeurs brutes

547 003

16 450

-1 465

 

561 988

Avances consolidables

119 589

10 905

-16 597

 

113 897

Créances rattachées

9 587

163

-9 587

 

163

Dépréciations

-1 712

-2 643

-195

 

-4 160

Sous-total titres de participation

674 467

24 875

-27 844

0

671 888

Autres titres détenus à long terme

3 648

0

-220

0

3 648

Valeurs brutes

3 648

 

 

 

3 648

Avances consolidables

110

 

-110

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

0

Dépréciations

-110

 

-110

 

0

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 648

0

-220

0

3648

Valeur nette au bilan

678 115

24 875

-28 064

0

675 536

Total

692 920

24 875

-28 064

0

690 341

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(En milliers d'euros)

01/01/2010

Augmentations

(acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

31/12/2010

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

231 906

14 920

-5 737

-224

240 865

Amortissements et dépréciations

-125 859

-15 300

4 797

 

-136 362

Valeur nette au bilan

106 047

-380

-940

-224

104 503

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

34 301

243

-5

165

34 704

Amortissements et dépréciations

-17 837

-106

 

 

-17 943

Valeur nette au bilan

16 464

137

-5

165

16 761

Total

122 512

-243

-945

-59

121 264

 

8. Autres actifs et comptes de régularisation :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs (1)

 

 

- Instruments conditionnels achetés

4 088

3 418

- Comptes de stock et emplois divers

1 127

1 667

- Débiteurs divers

121 979

78 955

- Gestion collective des titres Livret de développement durable

0

 

- Comptes de règlement

272

177

Valeur nette au bilan

127 466

84 217

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d’encaissement et de transfert

85 513

96 864

- Comptes d’ajustement et comptes d’écart

0

0

- Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

0

0

- Charges constatées d’avance

1 773

1 884

- Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

33 564

43 535

- Autres produits à recevoir

42 900

53 464

- Charges à répartir

146

167

- Primes d’émission et de remboursement sur emprunts obligataires

0

0

- Autres comptes de régularisation

4 593

102 193

Valeur nette au bilan

168 489

298 108

Total

295 955

382 324

(1) Les montants incluent les créances rattachées.

 

9. Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

(En milliers d'euros)

Solde au 01/01/2010

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres

Mvts

Solde au 31/12/2010

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

156 119

51 541

-50 465

-2 046

 

155 149

Sur opérations sur titres

1 441

2 514

-174

 

1

3 782

Sur valeurs immobilisées

2 814

2 643

-305

 

 

5 152

Sur autres actifs

3 379

275

-977

 

1

2 678

Total

163 753

56 973

-51 921

-2 046

2

166 761

 

10. Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

9 605

. à vue

 

 

 

 

0

 

0

10

. à terme

 

3 892

2 561

 

6 453

32

6 485

9 595

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

0

3 892

2 561

0

6 453

32

6 485

9 605

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

12 256

 

 

 

12 256

 

12 256

5 721

Comptes et avances à terme (1)

2 446 334

1 421 505

3 053 063

1 200 675

8 121 577

53 466

8 175 043

6 731 412

Titres donnés en pension livrée (1)

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

2 458 590

1 421 505

3 053 063

1 200 675

8 133 833

53 466

8 187 298

6 737 133

Total

2 458 590

1 425 397

3 055 624

1 200 675

8 140 286

53 498

8 193 784

6 746 739

(1) les "titres donnés en pension livrée" sont désormais présentés sur une ligne spécifique de la rubrique "opérations internes au Crédit Agricole" et ne sont plus rattachés à la ligne "comptes et avances à terme".

 

Opérations internes au Crédit Agricole :

Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).

 

11. Comptes créditeurs de la clientèle

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Comptes ordinaires créditeurs

3 575 064

 

 

 

3 575 064

68

3 575 132

3 294 198

Comptes d'épargne à régime spécial :

34 478

0

0

0

34 478

 

34 478

32 862

. à vue

34 478

 

 

 

34 478

 

34 478

32 862

. à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

179 979

114 711

604 350

1 044

900 084

14516

914 600

1 261 742

. à vue

41 511

 

 

 

41 511

 

41 511

25 800

. à terme

138 468

114 711

604 350

1 044

858 573

14516

873 089

1 235 942

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

3 789 521

114 711

604 350

1 044

4 509 626

14 584

4 524 209

4 588 802

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par agents économiques :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Particuliers

2 685 136

2 937 353

Autres professionnels

459 237

511 516

Sociétés financières

47 130

39 471

Entreprises

1 174 498

839 924

Collectivités publiques

1 199

2 540

Agriculteurs

156 167

140 084

Autres agents économiques

843

117 914

Total en principal

4 524 209

4 588 802

Dettes rattachées

 

 

Valeur au bilan

4 524 209

4 588 802

 

12. Dettes représentées par un titre

Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en

principal

Dette

rattachée

Total

Total

Bons de caisse

 

239

 

 

239

13

252

262

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables

54 775

2 662

 

 

57 437

317

57 754

741 621

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

54 775

2 901

0

0

57 676

330

58 007

741 883

 

13. Autres passifs et comptes de régularisation :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs (1)

 

 

- Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

- Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

- Instruments conditionnels vendus

 

 

- Comptes de règlement et de négociation

647

691

- Créditeurs divers

98 551

40 790

- Versements restant à effectuer sur titres

3 658

4 774

Valeur au bilan

102 856

46 255

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert

12 281

20 495

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

- Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

0

0

- Produits constatés d'avance

93 111

63 093

- Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

15 144

45 312

- Autres charges à payer

48 524

43 125

- Autres comptes de régularisation

1 244

15 679

Valeur au bilan

170 306

187 704

Total

273 162

233 959

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

14. Provisions :

(En milliers d'euro)

Solde au 01/01/2010

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

A

Mvt

Solde au 31/12/2010

- Provisions pour engagements de retraite et assimilés

235

2 764

 

 

 

2 999

- Provisions pour autres engagements sociaux

1 214

264

-144

 

 

1 334

- Provisions pour risques d’exécution des engag signature

2 852

912

 

-2 518

 

1 246

- Provisions pour litiges fiscaux (1)

9

 

 

 

 

9

- Provisions pour autres litiges

18 965

2 694

-352

-3 864

 

17 443

- Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour risques de crédit (2)

52 772

8 903

 

 

 

61 675

- Provisions pour restructurations (3)

46

 

 

-46

 

0

- Provisions pour impôts (4)

1 351

 

-339

 

 

1 012

- Provisions sur participations

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour risques opérationnels (5)

3 578

1 851

-1 285

-789

 

3 354

- Prov pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (6)

10 769

2 179

 

-3 596

 

9 352

- Autres provisions

12 830

6 927

-598

-1 737

 

17 421

Valeur au bilan

104 621

26 494

-2 719

-12 551

0

115 846

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens…

(4) Comprend notamment les impôts dus aux filiales dans le cadre de l'intégration fiscale.

(5) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(6) Voir note 15 ci-après.

 

15. Epargne logement

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d’épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 108 788

1 003 365

Ancienneté de plus de 10 ans

443 477

455 665

Total plans d’épargne-logement

1 552 265

1 459 030

Total comptes épargne-logement

206 193

197 570

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 758 458

1 656 600

 

L’ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d’état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d’épargne-logement :

14 714

19 190

Comptes épargne-logement :

30 879

35 410

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

45 593

54 600

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-802

-2 940

Ancienneté de plus de 10 ans

-7 312

-3 758

Total plans d'épargne-logement

-8 114

-6 698

Total comptes épargne-logement

-1 238

-4 071

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 352

-10 769

 

L’ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Reprises

Autres Mvts

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

-6 698

-1 981

 565

 

-8 114

Comptes épargne-logement :

-4 071

 -198

3 031

 

-1 238

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 769

-2 179

3 596

0

-9 352

 

16. Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies

Définitions

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice ou les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dette actuarielle au 1er janvier

23 380

22 657

Coûts des services rendus sur la période

1 697

1 320

Effet de l’actualisation

1 223

1 217

Cotisations de l’employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

378

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d’activité

 

 

Prestations versées

-2 210

-1 815

(Gains) / pertes actuariels

2046

-377

Dette actuarielle au 31 décembre

26 136

23 380

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Coûts des services rendus sur la période

1 697

1 320

Effet de l’actualisation

1 223

1 217

Rendement attendu des actifs sur la période

-876

-920

Amortissement du coût des services passés

32

32

Autres gains ou pertes

0

446

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 076

2 095

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

23 079

22 954

Rendement attendu des actifs

876

920

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime

-253

-823

Cotisation de l'employeur

4 331

1 843

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-2 210

-1815

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31 décembre

25 823

23 079

 

Composition des actifs des régimes

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurances éligibles.

 

Variations de la provision :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

(Provisions) / actifs au 1er janvier

-235

285

Cotisation de l’employeur

 

308

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Paiements directs de l’employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-2 764

-829

(Provisions) / actifs au 31 décembre

-2 999

-235

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 3,5 % à 3,6 % selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Le taux d’actualisation utilisés se situe entre 3,19 % et 3,77 % selon le type de contrat

 

17. Fonds pour risques bancaires généraux :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

37 038

Valeur au bilan

37 038

37 038

 

18. Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

≤ 3mois

> 3mois

≤ 1an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

Total

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Euro

 

 

 

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée (1)

 

 

 

0

0

0

0

0

Euro

 

 

 

 

0

 

0

 

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

 

7 643

7 643

271

7 914

8 067

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

0

0

0

22 643

22 643

343

22 986

23 139

 

Commentaires :

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 831 K€ au 31 décembre 20010 contre 869 K€ au 31 décembre 2009.

 

19. Variation des capitaux propres (avant répartition)

Variation des capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Primes, réserves et report à nouveau

Ecarts conversion/

réévaluation

Provisions

réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2008

83 209

999 501

 

946

103 062

1 186 718

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

93 371

 

 

 

93 371

Affectation du résultat social 2008

 

 

 

 

 

0

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Affectation du résultat social 2008

 

 

 

 

-103 062

-103 062

Résultat de l’exercice 2009

 

 

 

 

104 126

104 126

Solde au 31 Décembre 2009

83 209

1 092 872

0

946

104 126

1 281 153

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2009

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

94 446

 

 

 

94 446

Affectation du résultat social 2009

 

 

 

 

-104 126

-104 126

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2010

 

 

 

 

110 054

110 054

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31 décembre 2010

83 209

1 187 318

0

946

110 054

1 381 527

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2010

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2010

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

 

 

0

0 %

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25 %

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25 %

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75 %

 

Dont 59 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75 %

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0 %

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0 %

 

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

100 %

0 %

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K€.

 

20. Composition des fonds propres :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Capitaux propres

1 381 527

1 281 153

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

37 038

Dettes subordonnées et titres participatifs

22 986

23 139

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

total des fonds propres

1 441 551

1 341 330

 

21. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

(En milliers d'euros)

Solde au 31/12/2010

Solde au 31/12/2009

 

Opérations avec les

entreprises liées

et les participations

Opérations avec les

entreprises liées

et les participations

Créances

28 040

29 589

Sur les établissements de crédit et institutions financières

28 040

29 589

Sur la clientèle

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Dettes

217

48

Sur les établissements de crédits et institutions financières

217

48

Sur la clientèle

 

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

 

Engagements donnés

0

0

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Garanties données à des établissements de crédit

 

 

Garanties données à la clientèle

 

 

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

 

 

22. Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

À recevoir

À livrer

À recevoir

À livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

17 803

17 793

11 775

11 769

Devises

8 881

8 881

5 888

5 888

Euros

8 922

8 912

5 887

5 881

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

17 803

17 793

11 775

11 769

 

23. Opérations sur instruments financiers à terme :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations

de couverture

Opérations autres

que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

5 111 500

1 710

5 113 210

4 443 467

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

- Contrats à terme de taux d’intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

5 111 500

1 710

5 113 210

4 443 467

- Swaps de taux d’intérêt

5 111 500

1 710

5 113 210

4 443 467

- Autres contrats à terme de taux d’intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- FRA

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

449 198

0

449 198

439 663

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

- Instruments de taux d’intérêt à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instruments sur action et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

449 198

0

449 198

439 663

- Options de swap de taux

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instruments de taux d’intérêts à terme

 

 

 

 

Achetés

449 048

 

449 048

439 524

Vendus

 

 

0

 

- Instruments de taux de change à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

150

 

150

139

- Instruments sur actions et indices boursiers à terme

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Autres instruments à terme conditionnels

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

- Contrats de dérivés de crédit

 

 

0

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Total

5 560 698

1 710

5 562 408

4 883 130

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

23.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

(En milliers d’euros)

Total 31/12/2010

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

≤ 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

150

0

0

 150

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes en devise sur marchés organisés

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

1 586 000

2 314 710

1 212 500

1 586 000

2 314 710

1 212 500

 

 

 

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

0

0

449 048

 

 

449 048

 

 

 

Forward taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations fermes sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Opérations conditionnelles sur actions et indices

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

1 586 150

2 314 710

1 661 548

1 586 150

2 314 710

1 661 548

0

0

0

Opérations de change à terme

 

 

 

35 596

 

 

 

 

 

Total

1 586 150

2 314 710

1 661 548

1 621 746

2 314 710

1 661 548

0

0

0

 

23.2. Instruments financiers à terme : juste valeur :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

- Futures

 

 

 

 

- Options de change

 

150

 

139

- Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

- Options de taux

 

 

 

 

- F.R.A.

 

 

 

 

- Swaps de taux d’intérêt

60 243

5 113 210

3 577

4 443 467

- Swaps de devises

 

 

 

23 545

- Forward taux

 

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

2 620

449 048

9 293

439 524

- Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

62 863

5 562 408

12 870

4 906 675

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

Total

62 863

5 562 408

12 870

4 906 675

 

23.3. Informations sur les swaps

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt :

 

(En milliers d’euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d’échange de taux

 

38 500

5 073 000

1 710

Contrats assimilés (1)

 

 

 

 

(1) Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du réglement 90.15 du CRBF.

 

24. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

La gestion du risque de contrepartie (entreprises, banques, institutionnels) s’appuie sur :

 

- une organisation par unité spécialisée et par métier rapportant à la Direction Générale.

- les procédures internes qui fixent les règles de prise et de suivi du risque s’appliquant aux divers opérateurs de l’établissement. Ce principe de fixation d’une limite d’engagement est appliqué à tout type de contrepartie : entreprise, banque, institution financière, entités étatiques ou parapubliques

- des méthodologies de mesure des risques. Ainsi, chaque contrepartie dispose d’une limite maximale d’engagement incluant l’ensemble des opérations

 

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur de marché

Risque de

crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

62 863

875

12 870

375

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

62 863

875

12 870

375

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

taux d’intérêt, change et matières premières

62 863

 

12 870

375

dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

62 863

0

12 870

375

Incidences des accords de compensation

0

0

0

0

Total après effet des accords de compensation

62 863

875

12 870

375

 

25. Actifs donnés en garantie

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à la BDF, SFEF, Covered Bonds, CRH s’élèvent à un montant global de 2 997 859K€.

 

26. Engagements donnés aux entreprises liées

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A s’élève à 1 633 030 €.

 

27. Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 033

4 833

Sur opérations internes au Crédit Agricole

51 427

63 755

Sur opérations avec la clientèle (2)

448 148

437 641

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 140

8 123

Produit net sur opérations de macro-couverture

24

24

Sur dettes représentées par un titre

0

0

Autres intérêts et produits assimilés

0

0

Intérêts et produits assimilées

513 772

514 376

Sur opérations avec les établissements de crédit

-656

-303

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-189 974

-206 889

Sur opérations avec la clientèle (3)

-41 189

-60 923

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-6

0

Sur obligations et autres titres à revenu fixe (1)

-6 226

-15 751

Sur dettes représentées par un titre

-11 773

-380

Autres intérêts et charges assimilées

0

-4

Intérêts et charges assimilées

-249 824

-284 250

Total produits nets d'intérêt et revenus assimilés

263 948

230 126

(1) Les intérêts et charges assimilés liés aux "dettes représentées par un titre" sont désormais présentés sur une ligne spécifique et ne sont plus rattachés à la ligne "intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe". Le solde de ces opérations s'élevait à 6 226 milliers d'euros en 2009 

(2) Idem note 29

(3) Idem note 33

Les opérations de macro-couverture portent sur l’ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d’opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

28. Revenus des titres :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

. Titres de placement

255

350

. Livret développement durable

 

 

. Titres d’investissement

8 777

7 717

. Intérêts sur créances douteuses

67

56

. Opérations diverses sur titres

65

24

Revenus des titres à revenus fixes

9 164

8 147

. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

27 208

32 348

. Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

 

 

. Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

27 208

32 348

Total des revenus sur titres

36 372

40 495

 

29. Produit net des commissions :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

- Sur opérations avec les établissements de crédit

463

-8

455

390

-8

382

- Sur opérations internes au crédit agricole

29 995

-12 655

17 340

25 982

-19 946

6 036

- Sur opérations avec la clientèle (1) (2)

48 869

-2 147

46 722

53 477

-588

52 889

- Sur opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

- Sur opérations de change

165

0

165

180

0

180

- Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

0

0

0

0

0

0

- Sur prestations de services financiers

135 784

-16 927

118 857

128 589

-12 366

116 223

- Provision pour risques sur commissions

2 385

-2 233

152

342

-558

-216

Total produit net des commissions

217 661

-33 969

183 691

208 960

-33 466

175 494

(1) Les frais de dossier relatifs aux crédits, classés en commissions sur 2009, font l’objet d’un reclassement en intérêts sur opérations avec la clientèle sur 2010- impact 2010 : 6 712KE (cf : note 27).

(2) Les offres promotionnelles liées aux contrats d’assurance, classées en charges générales d’exploitation sur 2009, font l’objet d’un reclassement en Commissions sur 2010- Impact 2010 : 1 490 KE (cf : note 33).

 

30. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Solde des opérations sur titres de transaction

-5

116

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

0

-3

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

515

379

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

510

492

 

31. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Titres de placement

 

 

Dotations aux dépréciations

-34

-183

Reprises de dépréciations

174

738

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

140

555

Plus-values de cession réalisées

0

10 427

Moins-values de cession réalisées

-22

-61

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

-22

10 366

Solde des opérations sur titres de placement

118

10 921

Titres de l’activité de portefeuille

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

0

0

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l’activité de portefeuille

0

0

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

118

10 921

 

32. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Produits divers

 

 

Quote part des opérations faites en commun

2 607

2 696

Refacturation et transfert de charges

16

 

Reprises provisions

 

 

Opérations de Crédit bail et assimilés

193

4

Autres produits d’exploitation bancaire

2 815

2 700

Charges diverses

-1 440

-433

Quote part des opérations faites en commun

-253

-338

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-115

-49

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

 

Autres charges d’exploitation bancaire

-1 808

-820

Total autres produits et charges d’exploitation bancaire

1 008

1 880

 

33. Charges générales d’exploitation

Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Frais de personnel

 

 

Salaires et traitements :

86 722

85 706

Charges sociales :

42 051

41 166

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

10 249

9 982

Intéressement et participation

11 668

10 090

Impôts et taxes sur rémunérations

16 508

15 619

Total des charges de personnel

156 949

152 581

Refacturation et transferts de charges de personnel

-2 586

-1 651

Frais de personnel nets

154 363

150 930

Frais administratifs

 

 

Impôts et taxes

8 453

8 285

Services extérieurs (1) (2)

79 437

75 650

Autres frais administratifs

423

683

Total des charges administratives

88 323

84 618

Refacturation et transferts de charges administratives

-3 049

-1 348

Frais administratifs nets

85 274

83 270

Charges générales d’exploitation

239 628

234 200

(1) Cf note 29.

(2) Les commissions versées aux prescripteurs enregistrées en charges générales d’exploitation sur 2009, font l’objet d’un reclassement en intérêts et charges assimilées- Impact 2010 : 4 898 KE (cf : note 27).

 

33.1. Effectif par catégorie

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l’activité)

 

Catégories de personnel

31/12/2010

31/12/2009

Cadres

467

470

Non cadres

1 782

1 808

Total

2 249

2 278

 

34. Coût du risque :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux provisions et dépréciations

-63 064

-68 418

Dépréciations de créances douteuses

-46 503

-42 370

Autres provisions et dépréciations

-16 561

-26 048

Reprises de provisions et dépréciations

47 856

37 072

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

38 421

31 692

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

9 435

5 380

Variation des provisions et dépréciations

-15 208

-31 346

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-4 396

-3 530

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-17 814

-10 641

Décote sur prêts restructurés

-600

-132

Récupérations sur créances amorties

583

1 062

Autres pertes

-16

-58

Coût du risque

-37 450

-44 645

(1) Dont 11 754 milliers d’euros utilisés en couverture de pertes sur créances douteuses compromises

     Dont 5 707 milliers d’euros utilisés en couverture de perte sur créances douteuse non compromises

(2) Dont 352 milliers d’euros utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 235 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 11 754 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises

 

35. Résultat net sur actifs immobilisés :

(En milliers d’euros)

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-2 643

-1 700

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 643

-1 700

Reprises de dépréciations

305

521

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

305

521

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-2 338

-1 179

- Sur titres d’investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 338

-1 179

Plus-values de cessions réalisées

2

28

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2

28

Moins-values de cessions réalisées

-127

-214

- Sur titres d’investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-127

-214

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cessions

-125

-186

- Sur titres d’investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-125

-186

Solde en perte ou en bénéfice

-2 463

-1 365

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cessions

79

200

Moins-values de cessions

-643

-213

Solde en perte ou en bénéfice

-564

-13

Résultat net sur actifs immobilisés

-3 027

-1 378

 

36. Impôt sur les bénéfices :

(En milliers d’euros)

2010

2009

Dotations nettes aux provisions

 

 

Impôts sur les bénéfices

71 256

51 844

Utilisations de provisions pour impôts

-339

-545

Total

70 917

51 299

 

37. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

Collège des Commissaires aux Comptes de Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

(En Keur)

Nom du cabinet de

Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de

Commissariat aux Comptes

%

Audit :

ERNST & YOUNG

 

EXPERTEA

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

102

69 %

52

100 %

- Missions accessoires

46 

31 %

 

0 %

Sous-total

148

100 %

52

100 %

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

 

0 %

 

0 %

- Technologie de l'information

 

0 %

 

0 %

- Audit interne

 

0 %

 

0 %

- Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0 %

 

0 %

Sous-total

 

0 %

0

0 %

Total

148

100 %

52

100 %

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

 

38. Affectation des résultats :

Bénéfice

110 054 339.05

Intérêts aux parts

-1 872 211.50

Rémunérations des CCA

-8 251 555.20

Affectation des 3/4 à la réserve légale

-74 947 929.26

Autres réserves

-24 982 643.09

 

IV.– Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de votre caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe concernant les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent.

 

2. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

- Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme sont évalués par votre caisse régionale à leur valeur d'utilité en retenant une approche basée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes annuels qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans les notes 2.6 et 2.13 de l’annexe.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Marseille et Lyon, le 24 février 2011.

Les Commissaires aux Comptes :

EXPERTEA AUDIT

ERNST & YOUNG et Autres

Patrick Estienne

Philippe Duchêne

 

V.— Rapport de gestion

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène, 83000 Draguignan.

 

 

Partie B.— Comptes consolidés au 31/12/2010

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 4 février 2011 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire en date du 25 mars 2011.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers.

 

I.— Cadre général

Présentation juridique de l’entité

Dénomination sociale et siège de la Société :

 

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, Les Négadis, Avenue Paul ARENE – 83000 DRAGUIGNAN.

 

Registre du commerce et des sociétés et n° d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072. NAF 64192

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, est une société coopérative à capital et personnel variables, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, 59 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes, avec une vie juridique propre.

 

- Les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que

- Les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante intègrent également les comptes des Caisses Locales, et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, est un établissement de Crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne.

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,1 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 500 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses Régionales, détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L.511-31 et Art L.511-32), à la cohésion du réseau du groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R.512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

 

 

 

Relations internes au Crédit Agricole

— Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ou dettes envers les établissements de crédit»

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'Epargne-Logement, plans d'épargne populaire, livret jeune et livret A) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme, permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant s’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaire de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Informations relatives aux parties liées

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à subit des modifications au cours de l’exercice 2010, avec l’entrée du fonds dédié Financière PCA au 31 décembre 2010.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

- Trois Caisses Locales à vocation départementale et 56 Caisses Locales, sociétaires de la Caisse Régionale.

 

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent, ainsi que des avis de décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également, un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de la circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 154 539 K€, et leur total résultat cumulé, ressort à 3 962 K€ ; les comptes courants bloqués dont elles disposent représentent 7 914 K€ et les dépôts à terme

10 566 K€.

 

- La S.A.S. P.C.A. IMMO, contrôlée à 100%, qui a pour activité, la prise de participation dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 8 138 K€, et son résultat à -38 K€.

 

- Le fonds dédié FINANCIERE P.C.A, contrôlé à 99.97%, son total bilan s’élève à 30 234 K€, et son résultat à 91 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, comprennent l’ensemble des membres du conseil d’administration et du comité de direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants, sont présentés en cumul dans le paragraphe 7.

 

II.— Etats financiers consolidés

Compte de résultat :

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

(1)

Intérêts et produits assimilés

4.1

608 890

633 829

Intérêts et charges assimilées

4.1

-331 010

-396 463

Commissions (produits)

4.2

220 464

212 765

Commissions (charges)

4.2

-30 054

-32 693

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

-1 822

968

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

16 559

31 895

Produits des autres activités

4.5

4 748

2 767

Charges des autres activités

4.5

-4 871

-1 037

Produit net bancaire

 

482 904

452 031

Charges générales d'exploitation

4.6

-239 279

-235 546

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-15 776

-15 951

Résultat brut d’exploitation

 

227 849

200 534

Coût du risque

4.8

-35 290

-45 203

Résultat d'exploitation

 

192 559

155 331

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

-561

41

Résultat avant impôt

 

191 998

155 372

Impôts sur les bénéfices

4.10

-59 079

-46 103

Résultat net

 

132 919

109 269

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

132 919

109 269

(1) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Résultat net part du groupe

 

132 919

109 269

Gains et pertes sur écarts de conversion

 

 

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente

 

-4 358

137 148

Gains et pertes sur instruments dérivés de couverture

 

-5 765

1 345

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi (1)

 

-1 506

 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

-11 629

138 493

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

-

-

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

-11 629

138 493

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

121 290

247 762

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part des minoritaires

 

-

-

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

121 290

247 762

(1) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

Les montants sont présentés net d’impôts.

 

Bilan actif :

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Caisse, banques centrales

6.1

92 532

98 523

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

9 191

8 955

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

112 205

134 400

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

706 074

663 109

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6.5

1 139 255

1 573 027

Prêts et créances sur la clientèle

6.5

11 971 092

10 659 482

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

39 390

75 330

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8

201 564

188 316

Actifs d'impôts courants et différés

6.10

73 445

33 839

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

229 517

330 459

Actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Immeubles de placement

6.12

936

960

Immobilisations corporelles

6.13

102 644

104 559

Immobilisations incorporelles

6.13

11 033

10 731

Total de l'actif

 

14 688 878

13 881 690

 

Bilan passif :

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2010

31/12/2009

Banques centrales

6.1

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

11

8

Instruments dérivés de couverture

3.2-3.4

49 343

118 182

Dettes envers les établissements de crédit

6.7

8 174 431

6 731 315

Dettes envers la clientèle

3.1-6.7

4 518 728

4 582 111

Dettes représentées par un titre

3.3-6.9

58 018

741 882

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

85 220

83 080

Passifs d'impôts courants et différés

6.10

58 127

0

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

196 109

193 120

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions

6.14

53 280

50 498

Dettes subordonnées

3.3-6.9

14 926

14 905

Total dettes

 

13 208 193

12 515 101

Capitaux propres

 

1 480 685

1 366 589

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 480 675

1 366 589

Capital et réserves liées

 

315 102

313 068

Réserves consolidées

 

1 054 160

953 836

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-21 506

-9 584

Résultat de l'exercice

 

132 919

109 269

Intérêts minoritaires

 

10

 

Total du passif

 

14 688 878

13 881 690

 

Tableau de variation des capitaux propres :

(En milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées

part du Groupe

Total des gains

et pertes

comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du Groupe

Total des capitaux propres part du Groupe

Capitaux propres

part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves consolidées liées

au capital (1)

Elimination

des titres

auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2009

69 716

243 062

 

953 837

-148 077

9 243

1 127 781

 

1 127 781

Augmentation de capital

290

 

 

290

 

 

290

 

290

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2009

 

 

 

0

 

-9 235

-9 235

 

-9 235

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

290

0

0

290

0

-9 235

-8 945

0

-8 945

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

138 493

0

138 493

0

138 493

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2009

 

 

 

0

 

109 269

109 269

 

109 269

Autres variations

 

 

 

0

 

-9

-9

 

-9

Capitaux propres au 31 décembre 2009

70 006

243 062

0

954 127

-9 584

109 268

1 366 589

0

1 366 589

Affectation du résultat 2009

 

 

 

109 269

 

-109 269

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2010

70 006

243 062

0

1 063 396

-9 584

-1

1 366 589

0

1 366 589

Augmentation de capital

2 034

 

 

0

 

 

2 034

 

2 034

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2010

 

 

 

-9 237

 

 

-9 237

 

-9 237

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Variation de juste valeur

 

 

 

0

-10 123

 

-10 123

 

-10 123

Changement de méthode IAS19 (2)

 

 

 

0

-1 507

 

-1 507

 

-1 507

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

2 034

0

0

-9 237

-11 630

0

-18 833

0

-18 833

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

0

0

0

0

0

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2010

 

 

 

0

 

132 919

132 919

 

132 919

Autres variations

 

 

 

1

 

1

0

 10

10

Capitaux propres au 31 décembre 2010

72 040

243 062

0

1 054 160

-21 214

132 919

1 480 675

10

1 480 685

(1) Réserves consolidées avant élimination des titres d'auto-contrôle.

(2) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

Tableau des flux de trésorerie

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

2010

2009

Résultat avant impôts

191 998

155 372

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

15 800

15 975

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

31 204

43 750

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

0

0

Résultat net des activités d'investissement

687

146

Résultat net des activités de financement

581

581

Autres mouvements

75 051

16 165

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

123 323

76 617

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

1 804 665

356 716

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-1 422 144

-955 012

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-819 973

391 400

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

105 437

-23 096

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence (1)

 

0

Impôts versés

-36 958

-48 405

Diminution/ (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-368 973

-278 397

Total Flux net de trésorerie généré par l'activité OPERATIONNELLE (A)

-53 652

-46 408

Flux liés aux participations (1)

-2 039

-19 255

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-14 782

-15 700

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'INVESTISSEMENT (B)

-16 821

-34 955

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-7 160

-8 918

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-581

-581

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de FINANCEMENT (C )

-7 741

-9 499

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/ (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

-78 214

-90 862

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

262 524

353 386

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

98 442

102 006

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

164 082

251 380

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

184 310

262 524

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

92 454

98 442

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

91 856

164 082

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-78 214

-90 862

* Composé du solde net des postes « Caisses et banques centrales »’, hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1, (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées).

** Composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation. Ces opérations externes sont décrites dans la note 2.2. Au cours de l’année 2010, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie du Groupe Consolidé de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 2 039 €, portant principalement sur les opérations réalisées par la SAS PCA Immo pour l’acquisition de ses participations pour un montant global de 1 791 K€.

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par LA Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 9 204 K€ pour l’année 2010.

 

III.— Notes annexes aux états financiers

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC applicables au 31 décembre 2010 et telles qu’adoptées par l’Union Européenne, (version dite « carve out »), en utilisant donc certaines dérogations dans l’application de la norme I.A.S. 39 pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission européenne, à l’adresse suivante :

http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2009 à l’exception du changement d’option relatif à la comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies postérieurs à l’emploi. En effet, selon la norme IAS 19, les écarts actuariels relatifs aux régimes à prestations définies peuvent être comptabilisés :

 

- Soit en contrepartie du résultat pour leur totalité ;

- Soit en contrepartie du résultat pour une fraction déterminée selon la méthode du corridor ;

- Soit en contrepartie des autres éléments du résultat global pour la totalité.

 

Jusqu’au 31 décembre 2009, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur imputait les écarts actuariels dans le résultat de la période pendant laquelle ils étaient constatés.

 

Afin de fournir une information plus comparable avec les principes appliqués par les autres sociétés, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a décidé de les enregistrer intégralement en « gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres ». Cette méthode est appliquée de manière permanente et homogène à tous les régimes de retraite à compter du 1er janvier 2010.

 

Cette modification d’option comptable est traitée conformément aux dispositions de la norme IAS 8 avec application rétrospective. Les principaux effets chiffrés de ce changement sont présentés en note 1.5.

Les normes et interprétations utilisées dans les états financiers au 31 décembre 2009 ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne au 31 décembre 2010 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2010. Celles-ci portent sur :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication

par l’Union  

européenne

Date de 1ère

application : exercices

ouverts à compter du

Amendement annuel visant à améliorer la norme IFRS 5, relatif aux filiales faisant l’objet d’un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle ;

23 janvier 2009

(CE n° 70/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IAS 27 relative aux états financiers consolidés et individuels ;

03 juin 2009

(CE n° 494/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IFRS 3 relative aux regroupements d’entreprises ;

03 juin 2009

(CE 495/2009)

1er janvier 2010

Amendement de la norme IAS 39, relatif aux éléments éligibles à la couverture et qui apporte notamment des clarifications quant à l’application de la comptabilité de couverture à la composante inflation des instruments financiers ;

15 septembre 2009

(CE n° 839/2009)

1er janvier 2010

Révision de la norme IFRS 1, relatifs à la première adoption des normes internationales ;

25 novembre 2009

(CE n° 1136/2009)

et

23 juin 2010

(CE n°550/2010)

1er janvier 2010

Amendement annuels visant à améliorer et clarifier 9 normes et 2 interprétations et issus du règlement du 23 mars 2010 (UE n°243/2010) ;

23 mars 2009

 

1er janvier 2010

Amendement de la norme IFRS 2, relative aux paiements fondés sur des actions et qui incorpore en s’y substituant les interprétations IFRIC 8 et IFRIC 11 ;

23 mars 2009

(UE n° 244/2010)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 12, relative aux accords de concession de services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe ;

25 mars 2009

(UE n° 254/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 16 relative aux couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger ;

04 juin 2009

(UE n° 460/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 15, relative aux contrats de construction de biens immobiliers traités dans les normes IAS 11, contrats de construction, et IAS18, produits des activités ordinaires ;

22 juillet 2009

(CE n°636/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 17, relative à la distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires ;

26 novembre 2009

(CE n° 1142/2009)

1er janvier 2010

Interprétation d’IFRIC 18, relative au transfert d’actifs provenant de clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe.

27 novembre 2009

(CE n° 1164/2009)

1er janvier 2010

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période, à l’exception de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3.

 

En effet, l’application prospective de la révision des normes IAS 27 et IFRS 3 aux opérations d’acquisitions effectives à compter du 1er janvier 2010 entraîne un changement de méthode comptable pour le Groupe. Les principaux points concernent :

 

— l’évaluation initiale des intérêts minoritaires : elle peut se faire, au choix de l’acquéreur, de deux manières :

 

– à la juste valeur à la date d’acquisition ;

– à la quote-part dans les actifs et passifs identifiables de l’acquise réévalués à la juste valeur.

 

Cette option est exerçable acquisition par acquisition ; le Groupe a appliqué par anticipation l’amendement à la norme IFRS 3 révisée des améliorations annuelles 2010 qui précise que cette option ne s’applique pas à l’ensemble des instruments de capitaux propres détenus par les actionnaires mais à ceux qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation ;

 

— les frais d’acquisition : ils ne peuvent plus être activés au sein de l’écart d’acquisition et doivent obligatoirement être comptabilisés en charges en totalité. Dès lors que l'opération a de très fortes probabilités de se réaliser, ils sont enregistrés dans le poste "Gains ou pertes nets sur autres actifs", sinon ils sont enregistrés dans le poste "Charges générales d'exploitation" ;

— certaines opérations doivent être désormais comptabilisées séparément du regroupement d’entreprises ;

— les modalités de comptabilisation des prises de contrôle par étape ou des cessions partielles entraînant la perte de contrôle ;

— le rattachement des clauses d'ajustement de prix, lorsqu'elles sont des instruments financiers, aux dispositions de la norme IAS 39.

 

Au cours de l’année 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas effectué d’opération susceptible d’être concernée par ce changement de méthode comptable.

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application anticipée de normes et interprétations est optionnelle sur une période, l’option n’est pas retenue par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

Normes, Amendements ou Interprétations

Date de publication par

 l’Union

européenne

Date de 1ère

application

obligatoire : exercices

ouverts à compter du

Amendement de la norme IAS 32, relatif au classement des émissions de droit. 

23 décembre 2009

(UE n° 1293/2009)

1er janvier 2011

Amendement des normes IFRS1, relatif à des exemptions de fournir des informations comparatives sur les instruments financiers pour les premiers adoptants.

30 juin 2010

(UE n° 574/2010)

1er janvier 2011

Amendement de la norme IAS 24, relatif à l'information au titre des parties liées sous forme d'organisme d'Etat. 

19 juillet 2010

(UE 632/2010)

1er janvier 2011

Amendement de l’interprétation IFRIC 14, relatif à la reconnaissance des actifs de régimes à prestations définies. 

19 juillet 2010

(UE 633/2010)

1er janvier 2011

Interprétation d’IFRIC 19, relative à l’extinction de passifs financiers avec des instruments de capitaux propres. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2011 

23 juillet 2010

(UE n° 662/2010)

1er janvier 2011

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2010.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n° 2009-R.04 du 2 juillet 2009.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses, et comportent des risques et des incertitudes quant à la réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- Les activités des marchés nationaux et internationaux

- Les fluctuations de taux d’intérêts et de change

- La conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays

- Les modifications de la réglementation ou législation

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses, sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes.

 

- Les instruments financiers évalués à la juste valeur,

- Les participations non consolidées,

- Les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- Les plans de stock-option,

- Les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et d’actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance,

- Les dépréciations des créances irrécouvrables,

- Les provisions

- Les dépréciations des écarts d’acquisition,

- Les actifs d’impôts différés.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations, sont précisées dans les paragraphes ci-après.

 

— Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission européenne.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

– Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

- actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour un montant total de 7 387 K€, concernant les actifs suivants :

 

FR0010163535 OBL CASA 2,0 % 28/02/2014

FR0010295261 OBL CASA 22,5 % 03/03/2015

FR0010501890 FCP FILTREO

FR0010541516 FCP TRIPLEO

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés, sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par natures » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille « Prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « Dépréciation des titres ».

 

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30 % au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme.

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de valeur supérieure à 50 % ou observée pendant plus de 3 ans.

« Afin de répondre à un besoin d’harmonisation de l’ensemble des critères des entités du groupe, le critère de durée a été modifié »

 

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelle que soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

– Reclassements d’actifs financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « Actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « Prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « Actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti, selon le cas, de l’actif financier reclassé.

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

– Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « Prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (trois mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ;

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée d’encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine. Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

- Dépréciations sur encours en souffrance :

Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.

Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

– Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

- les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

- les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

- les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif

Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

L’amendement IAS 32 adopté par l’Union européenne le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d’instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :

 

- les instruments, émis par l’émetteur, remboursables au gré du porteur ;

- les instruments créant une obligation pour l’émetteur d’avoir à rembourser le porteur lors de la liquidation, sur la base de sa part dans l’actif net.

 

Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d’OPCVM émises au passif doivent être classées en capitaux propres.

 

– Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.16.

 

– Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

Lorsque les conditions ne sont plus respectées pour bénéficier de la comptabilité de couverture, le traitement comptable qui suit doit être appliqué prospectivement.

- couverture de juste valeur: seul l'instrument de couverture continue à être réévalué en contrepartie du résultat. L'élément couvert est intégralement comptabilisé conformément à sa classification. Pour les titres AFS, les variations de juste valeur postérieures à l'arrêt de la relation de couverture, sont enregistrées en capitaux propres. Pour les éléments couverts évalués au coût amorti, qui étaient couverts en taux, le stock d'écart de réévaluation est amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture de flux de trésorerie: l'instrument de couverture est valorisé à la juste valeur par résultat. Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres jusqu'à ce que l'élément couvert affecte le résultat. Pour les éléments qui étaient couverts en taux, le résultat est affecté au fur et à mesure du versement des intérêts. Le stock d'écart de réévaluation est donc amorti sur la durée de vie restante de ces éléments couverts.

- couverture d'investissement net à l'étranger: Les montants accumulés en capitaux propres au titre de la part efficace de la couverture demeurent en capitaux propres tant que l'investissement net est détenu. Le résultat est constaté lorsque l'investissement net à l'étranger sort du périmètre de consolidation.

 

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

– Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.

 

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et fondée sur des données de marché observables ;

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

 

Lorsque les modèles utilisés sont fondés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3 : justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

Il s’agit principalement des titres listés dans la note 2.3 spécifique, ils sont destinés à être conservés durablement.

 

– Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

– Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

– Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

– Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier est transférée.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations ;

 

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.16

 

— Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

– Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

– Avantages postérieurs à l’emploi

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute depuis le 1er janvier 2010 les écarts actuariels constatés en gains et partes comptabilisés directement en capitaux propres et non plus en résultat. Les principaux impacts de ce changement d’option comptable sur les états financiers au 31 décembre 2009 sont présentés en note 1.5.

 

Le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

– Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :

 

- les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

- les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

 

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « frais de personnel » en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

 

— Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés. Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

 

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt ou l’économie d’impôt réel supportée par l’entité au titre de ces plus-values ou moins latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

— Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte,

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

— Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

 

– Consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

– Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

– Consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc (structures créées pour gérer une opération ou un groupe d’opérations similaires) et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif, a été précisée par le SIC 12.

En application de ce texte une entité ad hoc est consolidée lorsqu’elle est en substance contrôlée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, même en l’absence de lien capitalistique. Cela concerne en particulier les OPCVM dédiés.

La détermination du contrôle s’apprécie notamment au regard des circonstances suivantes :

 

- les activités de l’entité ad hoc sont menées pour le compte de [l’entité] selon ses besoins opérationnels spécifiques de façon à ce que [l’entité] obtienne des avantages de l’activité de l’entité ad hoc ;

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a les pouvoirs de décision pour obtenir la majorité des avantages des activités de l’entité ad hoc ou, en mettant en place un mécanisme «de pilotage automatique », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a délégué ces pouvoirs de décision ;

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a le droit d’obtenir la majorité des avantages de l’entité ad hoc et par conséquent peut être exposée aux risques liés aux activités de l’entité ad hoc ; ou,

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve la majorité des risques résiduels ou inhérents à la propriété relatifs à l’entité ad hoc ou à ses actifs afin d’obtenir des avantages de ses activités.

 

– Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ;

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27 et intègrent les instruments qui sont des parts d'intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l'actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le groupe.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La variation de la valeur comptable de ces titres tient compte désormais de l’évolution du goodwill.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

1.5. Impact du changement de méthode comptable relatif aux écarts actuariels (IAS 19)

 

Depuis le 1er janvier 2010, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comptabilise les écarts actuariels directement en capitaux propres et non plus en résultat. Si cette méthode avait été appliquée en 2009, l’impact net d’impôts sur le résultat aurait été de 292 milliers d’euros.

 

2. Périmètre de consolidation

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

2.1. Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes de Haute-Provence :

 

Caisses locales

Adresse

Code postal

Ville

Président

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

Carrefour BLEONE DURANCE

SAINT-JEAN

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

DIGNE

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Pierre FRISON

ENTREVAUX

Place Louis Moreau

04320

ENTREVAUX

Gérard MICHEL

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Alain VIDAL

Htes Vallées ASSE et VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée

Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

LES MEES - ORAISON - PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

André PINATEL

Pays de Sisteron La Motte Turriers

Av de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert d'ALESSANDRI

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Maryse MILESI

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

Albert MICHEL

VALENSOLE

Avenue Segond

04210

VALENSOLE

Marie PELLESTOR

C.L. DEVELOPPEMENT 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cedex

Jean-Paul AILLAUD

C.L. C.A.M. V.D. 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cedex

Raymond ROUSSET

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes-Maritimes :

 

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Av. Robert Soleau

06600

ANTIBES

Jean-Paul GROS

CAGNES SUR MER

29, Av; de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

Michel SANTINELLI

CONTES

13, Place Jean Allardi

06390

CONTES

Marilyne PAGANELLO

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

Jean-Louis BRELLE

GUILLAUMES

Place de Provence

06470

GUILLAUMES

Charles-Ange GINESY

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

Colette FABRON

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

Jean-Louis BONAUD

LEVENS

12, avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

Antoine VERAN

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

François MAZET

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

Jean-Marc GIAUME

PAYS DE GRASSE

6 Bd du jeu de ballon

06130

GRASSE

Christine MICHEL

PUGET-THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

Jean-Pierre ASTIER

SAINT AUBAN

10, Route du Plan

06130

GRASSE

Sylvain BUTTELLI

SAINT LAURENT DU VAR

265, Av. Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

SOSPEL / BREIL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

Denis BERNARDI

TENDE

4, Av. du 16 Septembre 1947

06430

TENDE

Marc ALBESIANO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

Patrick LEFEVRE

VENCE

12, Avenue Henri Isnard

06140

VENCE

Pierre GORTINA

C.A.P.D.E.A.M.

111, Av Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Bernard NICOLETTI

C.L. C.A.M. V.D. 06

111, Av Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel du Var :

 

Caisse locale

Adresses

Code postal

Ville

Président

BARJOLS

Bld grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

BORMES

Imm Santa Cruz - Av des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Simone CONTI

BRESQUE VERDON

Bld Clemenceau

83630

AUPS

Pierre LAMBERT

LA CRAU

Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès- Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

René BAGARRE

PAYS DE FAYENCE

3 Bld des Tourrettes

83440

FAYENCE

Jean-Paul CONTI

FREJUS

60 Bd de la Mer

83600

FREJUS

Emile JAUBERT

HYERES

7, rue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Alain BORELLO

LE LUC

Rue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Paul DENIS

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Alfred TARAMASCO

SAINT-TROPEZ

Place des Lices

83990

ST TROPEZ

Pierre BENESTAN

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin

83210

SOLLIES PONT

Michel CANOVA

TOULON

27 Bd de Strasbourg

83000

TOULON

Daniel DI PLACIDO

LORGUES

23, Bld Clemenceau

83510

LORGUES

Max PRADURAT

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Jacques GOUIRAND

VALLEES D'ARGENS

rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Jean-Claude DALMASSO

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Michel GIOVINAZZO

CARAMY ISSOLE

13, Bld St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

C.L. DEVELOPPEMENT 83

Avenue Paul ARENE -

Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Paul MORTINI

C.L. C.A.M. V.D. 83

Avenue Paul ARENE -

Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Jacques GOUIRAND

 

— Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2010

Depuis le 31 décembre 2010, le fonds dédié Financière P.C.A, est entré dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

2.2. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

Le fond dédié Financière PCA est consolidé depuis le 31 décembre 2010.

 

2.3. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement

 

(En milliers d'euros)

31.12.2010

31.12.2009

 

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

LA BOETIE

465 414

2.77

453 916

2,77

SACAM INTERNATIONAL

21 977

2.77

24 574

2,77

SACAM DEVELOPPEMENT

24 150

2.79

22 285

2,79

SOFIPACA (1)

12 266

49.48

12 266

49,48

SACAM AVENIR

3 232

3.65

3 232

3,65

SACAM FIRECA

1 404

3.14

2 347

3,14

SACAM PARTICIPATION

2 173

2.90

2 100

2,90

OCCELI IMMOBILIER

3 083

100

1 936

75,53

SCI-CAM

1 686

2.78

1 643

2,78

OPTIMA GESTION

1 445

71

1 445

71,00

CREDIT AGRICOLE TITRES

1 349

2.04

1 349

2,04

ESPARGILLIERE

1 268

51.01

1 258

51,01

PATRIMOCAM (1)

1 191

99.99

 

 

PATRIMO II (1)

4 506

99.99

 

 

LA RIVIERA

1 304

100

 

 

Autres titres de participations dont valeur < 1 K€

6 403

 

6 888

N/S

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

552 851

 

535 239

 

(1) Entités non consolidées, car considérées comme non significatives.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture.

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assurée par le pilotage du contrôle permanent, qui est rattaché au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.

3.1. Risque de crédit

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

 

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

1 978

1 939

Instruments dérivés de couverture

112 205

134 400

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

150 456

119 389

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

61 268

126 341

Prêts et créances sur la clientèle

11 971 092

10 659 482

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

201 564

188 316

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

12 498 563

11 229 867

Engagements de financement donnés (hors opérations internes) (1)

1 205 463

1 153 524

Engagements de garantie financière donnés (hors opérations internes) (2)

258 012

241 521

Provisions - Engagements par signature

-1 246

-2 852

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 462 229

1 392 193

Total exposition nette

13 960 792

12 622 060

(1) Les montants publiés au 31/12/2009 comprenaient les opérations internes pour un montant de 3 172 K€.

(2) Les montants publiés au 31/12/2009 comprenaient les opérations internes pour un montant de 163 K€.

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Concentrations par agents économiques de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours

bruts

dont encours bruts

dépréciés sur base individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administrations centrales

219

0

 

 

219

Banques centrales

0

0

 

 

0

Etablissements de crédit

1 113 173

0

 

 

1 113 173

Institutions non établissements de crédit

1 509 258

2 122

-467

 

1 508 791

Grandes entreprises

2 277 073

79 371

-44 003

-13 172

2 219 898

Clientèle de détail

8 326 435

155 651

-76 673

-48 503

8 201 259

Total *

13 226 158

237 144

-121 143

-61 675

13 043 340

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

67 007

Valeurs au bilan

 

 

 

 

13 110 347

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 16 052 K€.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009 

 

Encours

bruts

dont encours

 bruts dépréciés

sur base

individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

Administrations centrales (1)

250

 

 

 

250

Banques centrales (1)

0

 

 

 

0

Etablissements de crédit

126 149

 

 

 

126 149

Institutions non établissements de crédit

1 189 002

1 049

-491

 

1 188 511

Grandes entreprises

2 178 764

69 329

-41 003

-10 748

2 127 013

Clientèle de détail

7 411 591

148 716

-75 831

-42 024

7 293 736

Total *

10 905 756

219 094

-117 325

-52 772

10 735 659

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

50 164

Valeurs au bilan

 

 

 

 

10 785 823

(1) Dans les annexes consolidées au 31 décembre 2009, les opérations avec les "administrations centrales" et avec les "banques centrales" étaient présentées en cumulé sur la même ligne.

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 13 026 K€.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

0

0

Institutions non établissements de crédit

284 687

176 725

Grandes entreprises

243 641

239 633

Clientèle de détail

677 135

737 166

Total

1 205 463

1 153 524

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

173

173

Institutions non établissements de crédit

8 063

167

Grandes entreprises

158 322

148 451

Clientèle de détail

34 891

38 893

Total

201 449

187 684

 

Dettes envers la clientèle - Ventilation par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Administrations centrales

0

0

Institutions non établissements de crédit

1 198

2 539

Grandes entreprises

1 205 726

868 025

Clientèle de détail

3 262 742

3 642 715

Non ventilé

34 478

32 862

Total

4 504 144

4 546 141

Dettes rattachées

14 584

35 970

Valeur au bilan

4 518 728

4 582 111

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique (Hors opérations internes au Crédit Agricole) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

Encours

bruts

dont encours

bruts dépréciés

sur base

individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

11 855 226

229 312

118 806

61 675

11 674 745

Autres pays de l'UE

171 768

5 228

1 701

 

170 067

Autres pays d'Europe

76 446

1 723

246

 

76 200

Amérique du Nord

9 622

15

3

 

9 619

Amériques Centrale et du Sud

2 089

25

23

 

2 066

Afrique et Moyen Orient

50 585

840

364

 

50 221

Asie et Océanie (hors Japon)

8 372

1

 

 

8 372

Japon

3

 

 

 

3

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total *

12 174 111

237 144

121 143

61 675

11 991 293

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

41 067

Valeurs au bilan

 

 

 

 

12 032 360

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 11.009 K€.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

Encours bruts

dont encours

bruts dépréciés

sur base

individuelle

Dépréciations

individuelles

Dépréciations

collectives

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 510 845

213 511

115 532

52 772

10 342 541

Autres pays de l'UE

297 654

4 340

1 406

 

296 248

Autres pays d'Europe

26 870

28

11

 

26 859

Amérique du Nord

9 623

10

2

 

9 621

Amériques Centrale et du Sud

2 077

3

1

 

2 076

Afrique et Moyen Orient

52 454

1 201

373

 

52 081

Asie et Océanie (hors Japon)

6 187

1

 

 

6 187

Japon

46

 

 

 

46

Organismes supranationaux

 

 

 

 

0

Total *

10 905 756

219 094

117 325

52 772

10 735 659

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

50 164

Valeurs au bilan

 

 

 

 

10 785 823

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 13.026 K€.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 183 088

1 137 105

Autres pays de l'UE

17 070

9 374

Autres pays d'Europe

2 575

1 538

Amérique du Nord

159

331

Amériques Centrale et du Sud

60

95

Afrique et Moyen Orient

2 371

4 896

Asie et Océanie (hors Japon)

125

169

Japon

15

16

Total

1 205 463

1 153 524

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

197 637

183 436

Autres pays de l'UE

841

896

Autres pays d'Europe

2 762

3 143

Amérique du Nord

51

36

Amériques Centrale et du Sud

0

1

Afrique et Moyen Orient

139

153

Asie et Océanie (hors Japon)

19

19

Japon

0

0

Total

201 449

187 684

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

France (y compris DOM-TOM)

4 157 921

4 152 582

Autres pays de l'UE

164 337

239 560

Autres pays d'Europe

86 500

64 561

Amérique du Nord

12 914

12 245

Amériques Centrale et du Sud

4 175

4 095

Afrique et Moyen Orient

37 652

35 377

Asie et Océanie (hors Japon)

4 903

3 450

Japon

1 264

1 380

Organismes supra-nationaux

 

 

Cptes épargne régime spécial à vue

34 478

32 862

Total

4 504 144

4 546 112

Dettes rattachées

14 584

35 970

Valeur au bilan

4 518 728

4 582 082

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers

individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

 

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur

comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

979

-942

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

110

-1 058

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

110

-1 058

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

 

Prêts et avances

332 607

838

599

0

334 044

116 001

-218 119

173 744

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

83 604

 

 

 

83 604

1 655

-499

170

Grandes entreprises

96 043

204

125

 

96 372

35 368

-63 696

17 606

Clientèle de détail

152 960

634

474

 

154 068

78 978

-153 924

155 968

Total

332 607

838

599

0

334 044

117 090

-220 119

173 744

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

173744

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur nette comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers

individuellement et collectivement testés

Garanties et autres rehaussements de crédit reçus relatifs aux actifs dépréciés et en arriéré de paiement

 

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur

comptable des

actifs financiers

en souffrance

 

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

1 032

-1 002

0

Administrations centrales (1)

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales (1)

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

1 032

-1 002

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

 

Prêts et avances

286 642

1 242

2 587

0

290 471

258 922

-209 925

0

Administrations centrales (1)

 

 

 

 

0

 

 

 

Banques centrales (1)

 

 

 

 

0

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

80 484

560

 

 

81 044

1 067

-509

 

Grandes entreprises

77 380

252

2 036

 

79 668

76 519

-58 941

 

Clientèle de détail

128 778

430

551

 

129 759

181 336

-150 475

 

Total

286 642

1 242

2 587

0

290 471

259 954

-210 927

0

Garanties non affectées

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Dans les annexes consolidées au 31 décembre 2009, les opérations avec les "administrations centrales" et avec les "banques centrales" étaient présentées en cumulé sur la même ligne.

 

Opérations sur instruments dérivés - Risque de contrepartie

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

62 863

1 710

64 573

12 870

375

13 245

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total

62 863

1 710

64 573

12 870

375

13 245

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

- taux d'intérêt, change et matières premières

62 863

1 710

64 573

12 870

375

13 245

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

- dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total

62 863

1 710

64 573

12 870

375

13 245

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de collatérisation

62 863

1 710

64 573

12 870

375

13 245

* Calculé selon les normes prudentielles Bâle 2.

 

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.

 

3.2. Risque de marché

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt,

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise,

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle :

 

La ventilation des valeurs de marché des instruments dérivés est présentée par maturité contractuelle résiduelle.

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

6 814

45 354

60 037

112 205

134 400

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

6 814

45 354

57 418

109 586

121 689

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

2 619

2 619

12 711

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

6 814

45 354

60 037

112 205

134 400

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

6 814

45 354

60 037

112 205

134 400

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

2 462

46 716

165

49 343

118 182

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

2 462

46 716

165

49 343

118 182

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

2 462

46 716

165

49 343

118 182

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

2 462

46 716

165

49 343

118 182

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

11

0

11

78

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

11

 

11

78

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

11

0

11

78

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

11

0

11

78

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

11

0

11

8

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

11

 

11

8

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

11

0

11

8

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

11

0

11

8

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

5 562 258

4 882 991

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

5 113 210

4 443 467

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

449 048

439 524

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

150

139

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

150

139

Autres instruments :

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

5 562 408

4 883 130

. Opérations de change à terme

35 596

23 545

Total

5 598 004

4 906 675

 

Risque de change

 

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

Contribution des devises au bilan consolidé :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

14 476 588

14 476 588

13 058 609

13 058 609

Autres devises de l'UE

64 906

64 906

202 080

202 080

USD

81 556

81 556

616 769

616 769

JPY

62 109

62 109

727

727

Autres devises

3 719

3 719

3 505

3 505

Total bilan

14 688 878

14 688 878

13 881 690

13 881 690

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Emprunts

obligataires

Dettes subordonnées

à durée déterminée

Dettes subordonnées

à durée indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes subordonnées

à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

14 854

0

0

14 833

0

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

USD

0

0

0

0

0

0

JPY

0

0

0

0

0

0

Autres devises

0

0

0

0

0

0

Total

0

14 854

0

0

14 833

0

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables).

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

258 798

160 356

473 661

220 358

1 113 173

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

758 903

869 692

3 355 293

7 129 097

12 112 985

Total

1 017 701

1 030 048

3 828 954

7 349 455

13 226 158

Créances rattachées

 

 

 

 

102 308

Dépréciations

 

 

 

 

-218 119

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

13 110 347

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

56 128

60 000

426

9 595

126 149

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

667 185

841 299

3 139 203

6 131 920

10 779 607

Total

723 313

901 299

3 139 629

6 141 515

10 905 756

Créances rattachées

 

 

 

 

89 992

Dépréciations

 

 

 

 

-209 925

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

10 785 823

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 912 889

1 430 306

3 577 063

1 200 675

8 120 933

Dettes envers la clientèle

3 788 395

112 963

601 742

1 044

4 504 144

Total

5 701 284

1 543 269

4 178 805

1 201 719

12 625 077

Dettes rattachées

 

 

 

 

68 082

Valeur au bilan

 

 

 

 

12 693 159

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 467 150

1 394 961

2 419 832

1 409 082

6 691 025

Dettes envers la clientèle

3 601 876

445 084

498 466

686

4 546 112

Total

5 069 026

1 840 045

2 918 298

1 409 768

11 237 137

Dettes rattachées

 

 

 

 

76 260

Valeur au bilan

 

 

 

 

11 313 397

 

Dettes représentées par un titre et Dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

239

 

 

 

239

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

54 775

2 662

0

0

57 437

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

12

12

Total

55 014

2 662

0

12

57 688

Dettes rattachées

 

 

 

 

330

Valeur au bilan

 

 

 

 

58 018

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

14 854

14 854

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

0

0

14 854

14 854

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 926

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

248

 

 

 

248

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

341 757

393 759

2 000

0

737 516

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

342 005

393 759

2 000

0

737 764

Dettes rattachées

 

 

 

 

4 118

Valeur au bilan

 

 

 

 

741 882

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

14 833

14 833

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

0

0

14 833

14 833

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 905

 

Garanties financières en risque données par maturité :

 

Les montants présentés correspondent au montant attendu d’appel des garanties financières en risque, c'est-à-dire qui ont fait l’objet de provision ou qui sont sous surveillance.

Les garanties financières en risque présentées sont désormais limitées à la seule partie de la garantie couverte par la provision, le reliquat n’étant pas considéré comme en risque

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Garanties financières données

26

 

 

 

26

 

Les échéances contractuelles des instruments dérivés sont présentées dans la note 3.2 « risque de marché ».

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

 

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur marché

Montant

Notionnel

Valeur marché

Montant

Notionnel

 

Positive

Négative

 

Positive

Négative

 

Couverture de juste valeur

109 586

49 343

5 111 500

121 689

117 502

4 400 253

Taux d'intérêt

109 586

49 343

5 111 500

121 689

117 502

4 400 253

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

2 619

0

449 048

12 711

680

473 024

Taux d'intérêt

2 619

 

449 048

12 711

680

473 024

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissement nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

112 205

49 343

5 560 548

134 400

118 182

4 873 277

 

3.5. Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Toutefois, le régulateur a prolongé jusqu’à fin 2010 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

 

* 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007 ;

* 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008 ;

* 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2010.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100 % du montant des fonds propres de base et composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

 

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4%, et un ratio de solvabilité de 8%.

En 2010, comme en 2009, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a répondu à ces exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

4.1. Produits et Charges d’intérêts :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 134

4 389

Sur opérations internes au Crédit Agricole

47 407

61 022

Sur opérations avec la clientèle

459 395

445 801

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

100

350

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 777

7 717

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

89 077

114 550

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

608 890

633 829

Sur opérations avec les établissements de crédit

-625

-216

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-188 907

-204 112

Sur opérations avec la clientèle

-39 490

-60 325

Sur dettes représentées par un titre

-6 202

-15 731

Sur dettes subordonnées

-581

-581

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-95 205

-115 498

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-331 010

-396 463

(1) Dont 9 356 K€ sur créances dépréciées individuellement (total PCCO 707090 et 705190) au 31décembre 2010 contre 10 714 K€ au 31 décembre 2009.

(2) Dont 1 839 K€ correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31décembre 2010 contre 1 574 K€ au 31 décembre 2009.

 

4.2. Commissions nettes :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

463

-8

455

390

-8

382

Sur opérations internes au Crédit Agricole

29 995

-11 004

18 991

25 982

-18 706

7 276

Sur opérations avec la clientèle

49 326

-2 644

46 682

53 819

-954

52 865

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

165

 

165

180

 

180

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

4 729

-757

3 972

3 806

-660

3 146

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

132 662

-15 285

117 377

125 743

-12 178

113 565

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

3 124

-356

2 768

2 845

-187

2 658

Produits nets des commissions

220 464

-30 054

190 410

212 765

-32 693

180 072

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

-41

47

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

-2 265

539

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

484

382

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-1 822

968

 

Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité de couverture :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

1 539

-1 539

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

462

-1 077

-615

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

1 077

-462

615

Couvertures de flux de trésorerie

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

290 153

-290 153

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

127 809

-162 344

-34 535

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

162 344

-127 809

34 535

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

291 692

-291 692

0

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

37 131

-37 131

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

7 648

-29 483

-21 835

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

29 483

-7 648

21 835

Couvertures de flux de trésorerie

0

-680

680

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

-680

680

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

0

0

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

0

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

0

0

0

Variations de juste valeur des éléments couverts

 

 

0

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

 

 

0

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

0

0

0

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

0

Total résultat de la comptabilité de couverture

37 131

-37 811

-680

 

4.4. Gains ou perte nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dividendes reçus

16 516

22 601

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

88

10 204

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

-45

-910

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

16 559

31 895

* Hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement mentionnés en note 4.8.

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

-16

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-24

-24

Autres produits (charges) nets

-83

1 754

Produits (charges) des autres activités

-123

1 730

 

4.6. Charges générales d'exploitation

 

Charges générales d’exploitation :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Charges de personnel

-152 223

-151 165

Impôts et taxes

-8 647

-8 346

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-78 409

-76 035

Charges d'exploitation

-239 279

-235 546

(1) Les effets du changement de méthode comptable relatif aux écarts actuariels appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2010 est donnée ci-dessous :

 

Honoraires des commissaires aux comptes :

 

(En Keur)

Nom du cabinet de

Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de

Commissariat aux Comptes

%

Audit :

ERNST & YOUNG

 

EXPERTEA

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

102

69 %

52

100 %

- Missions accessoires

46 

31 %

 

0 %

Sous-total

148

100 %

52

100 %

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

 

0 %

 

0 %

- Technologie de l'information

 

0 %

 

0 %

- Audit interne

 

0 %

 

0 %

- Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0 %

 

0 %

Sous-total

0

0 %

0

0 %

Total

148

100 %

52

100 %

(1) Y compris les prestations d'experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux amortissements

-15 776

-15 951

- immobilisations corporelles

-15 670

-15 891

- immobilisations incorporelles

-106

-60

Dotations aux dépréciations

0

0

- immobilisations corporelles

 

 

- immobilisations incorporelles

 

 

Total

-15 776

-15 951

 

4.8. Coût du risque :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-61 015

-68 978

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-53 301

-57 653

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-56

-56

Autres actifs

-275

-718

Engagements par signature

-912

-917

Risques et charges

-6 471

-9 634

Reprises de provisions et de dépréciations

30 153

26 431

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

21 335

22 181

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

711

78

Engagements par signature

2 518

171

Risques et charges

5 589

4 001

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-30 862

-42 547

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-3 837

-2 998

Récupérations sur prêts et créances amortis

583

1 063

Décotes sur crédits restructurés

-600

-132

Pertes sur engagements par signature

-28

 

Autres pertes

-546

-589

Coût du risque

-35 290

-45 203

 

4.9. Gains ou pertes sur autres actifs :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

-561

41

Plus-values de cession

79

224

Moins-values de cession

-640

-183

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Produits (charges) nets sur opérations de regroupement

0

 

Gains ou pertes sur autres actifs

-561

41

 

4.10. Impôts :

 

Charges d’impôts :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Charge d'impôt courant

-70 837

-54 515

Charge d'impôt différé

11 758

8 412

Charge d'impôt de la période

-59 079

-46 103

(1) Les effets du changement de méthode comptable relatif aux écarts actuariels appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :

 

Au 31/12/2010

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

176 292

34,43 % Taux d'impôt théorique

60 697

Effet des différences permanentes

 

 

1 451

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

3 853

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-4 607

Effet des autres éléments

 

 

-2 315

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté

59 079

 

Le taux d’impôt théorique est le taux d’imposition de droit commun (y compris la contribution sociale additionnelle) des bénéfices taxables en France au 31 décembre 2010.

 

Au 31/12/2009 (1)

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions, activités abandonnées et résultats des sociétés mises en équivalence

134 230

34,43 % Taux d'impôt théorique

46 216

Effet des différences permanentes

 

 

2 340

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

1 945

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-3 579

Effet des autres éléments

 

 

-819

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté

46 103

(1) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

4.11. Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d’impôts.

 

(En milliers d'euros)

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(2)

Total des gains / pertes comptabilisés

directement en capitaux propres hors QP des entités mises en équivalence

Quote part des gains/pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

(1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

Variation de juste valeur

 

-4 312

-5 765

 

-10 077

 

Transfert en compte de résultat

 

-46

 

 

-46

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

 

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

-1 506

-1 506

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part du Groupe)

0

-4 358

-5 765

-1 506

-11 629

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (part minoritaire)

 

 

 

 

0

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2010 (1)

0

-4 358

-5 765

-1 506

-11 629

0

Variation de juste valeur

 

143 541

1 345

 

144 886

 

Transfert en compte de résultat

 

-6 393

 

 

-6 393

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

0

 

Variation des gains et pertes actuariels sur avantages post emploi

 

 

 

 

0

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part du Groupe)

0

137 148

1 345

0

138 493

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part minoritaire)

 

 

 

 

0

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (1)

0

137 148

1 345

0

138 493

0

(1) Les données "total des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs disponibles à la vente" se décomposent comme suit :

(2) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

5. Informations sectorielles

Définition des secteurs opérationnels

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, exerce son activité sur le secteur unique de la banque de proximité en France.

 

6. Notes relatives au bilan

6.1. Caisse, Banques centrales :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

64 225

 

75 103

 

Banques centrales (1)

28 307

 

23 420

 

Valeur au bilan

92 532

0

98 523

0

(1) Les créances et dettes rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence.

 

6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 782

1 677

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 409

7 278

Valeur au bilan

9 191

8 955

Dont Titres prêtés

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 771

1 599

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

- Actions et autres titres à revenu variable

1 771

1 599

Instruments dérivés

11

78

Valeur au bilan

1 782

1 599

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 409

7 278

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

1 967

1 861

- Actions et autres titres à revenu variable

5 442

5 417

Valeur au bilan

7 409

7 278

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

11

8

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

11

8

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

11

8

Valeur au bilan

11

8

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente

 

Actifs financiers disponibles à la vente et gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (2)

 

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

150 456

12 000

 

119 389

11 230

 

Actions et autres titres à revenu variable

3 946

41

37

4 078

38

75

Titres de participation non consolidés

551 672

6 480

32 495

539 642

4 311

25 491

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Total des titres disponibles à la vente

706 074

18 521

32 532

663 109

15 579

25 566

Total des créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

706 074

18 521

32 532

663 109

15 579

25 566

Impôts

 

4 746

13

 

-4 425

-26

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

13 775

32 519

 

11 154

25 540

(1) Dont -343 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances.

(2) Les créances rattachées ne sont plus isolées ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

54 673

116 554

- dont comptes ordinaires débiteurs sains

3 632

4 948

- dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

6 453

9 595

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

61 126

126 149

Créances rattachées

142

192

Dépréciations

 

 

Valeur nette

61 268

126 341

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

92 441

159 548

Comptes et avances à terme

926 106

1 225 646

Prêts subordonnés

33 500

33 500

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

1 052 047

1 418 694

Créances rattachées

25 940

27 992

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 077 987

1 446 686

Valeur nette au bilan

1 139 255

1 573 027

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

13 168

12 662

Autres concours à la clientèle

11 730 285

10 510 306

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

42 200

42 200

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 605

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

115 472

120 900

Comptes ordinaires débiteurs

209 255

90 934

Total

12 112 985

10 779 607

Créances rattachées

76 226

89 800

Dépréciations

-218 119

-209 925

Valeur nette

11 971 092

10 659 482

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

0

0

Valeur nette au bilan

11 971 092

10 659 482

 

Créances apportées en garantie :

 

Au cours de l’année 2010, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 2 583 649 K€ de créances en garantie dans le cadre de la participation du groupe Crédit Agricole à différents mécanismes de refinancement, contre 2 368 452 K€ en 2009. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

En particulier, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté :

 

- 1 633 031 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre des opérations de refinancement du Groupe auprès de la Banque de France contre 1 242 943 K€ en 2009.

- 470 763 K€ de créances à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du dispositif SFEF (Société de Financement de l'Economie Française), contre 538 659 K€ en 2009.

- 479 855 K€ de créances hypothécaires à Crédit Agricole S.A. dans le cadre du refinancement auprès de la CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat), contre 586 850 K€ en 2009.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction d’actifs financiers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2010

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

209 925

 

60 820

-52 621

 

-5

218 119

dont dépréciations collectives

52 772

 

8 903

 

 

 

61 675

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

997

 

56

 

 

 

1 053

Actifs disponibles à la vente

907

 

45

-96

 

91

947

Autres actifs financiers

3 379

 

275

-977

 

1

2 678

Total des dépréciations des actifs financiers

215 208

0

61 196

-53 694

0

87

222 797

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

188 582

 

66 953

-45 612

 

2

209 925

dont dépréciations collectives

37 993

 

14 779

 

 

 

52 772

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

941

 

56

 

 

 

997

Actifs disponibles à la vente

221

 

910

-224

 

 

907

Autres actifs financiers

3 753

-758

717

-334

 

1

3 379

Total des dépréciations des actifs financiers

193 497

-758

68 636

-46 170

0

3

215 208

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

6 453

10 061

dont comptes ordinaires créditeurs

 

6

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Sous-total

6 453

10 061

Dettes rattachées

32

 

Total

6 485

10 061

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

4 217

408

Comptes et avances à terme

8 110 263

6 680 556

Sous-total

8 114 480

6 680 964

Dettes rattachées

53 466

40 290

Total

8 167 946

6 721 254

Valeur au bilan

8 174 431

6 731 315

 

Dettes envers la clientèle :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Comptes ordinaires créditeurs

3 574 988

3 293 610

Comptes d'épargne à régime spécial

34 478

32 862

Autres dettes envers la clientèle (1)

894 678

1 219 669

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

4 504 144

4 546 141

Dettes rattachées

14 584

35 970

Valeur au bilan

4 518 728

4 582 111

(1) Les dépôts de garantie liés à certaines prestations de service, jusque là affectés à la ligne "Créditeurs divers" de la rubrique "Comptes de régularisation passif" (note 6.11) ont été réaffectés à la ligne "Autres dettes envers la clientèle". Le montant net de dépôts de garantie s'élève à 27 K€ au 31/12/2010 et à 29 K€ en 31/12/2009.

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Effets publics et valeurs assimilées

10 174

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

192 443

189 313

Total

202 617

189 313

Dépréciations

-1 053

-997

Valeur nette au bilan

201 564

188 316

(1) Les créances rattachées ne sont plus isolés ; les montants publiés au 31/12/2009 ont été reclassés en conséquence

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

239

248

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

57 437

737 516

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

12

 

Total

57 688

737 764

Dettes rattachées

330

4 118

Valeur au bilan

58 018

741 882

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

14 854

14 833

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

14 854

14 833

Dettes rattachées

72

72

Valeur au bilan

14 926

14 905

 

Émissions de dettes subordonnées

L’activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l’évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

6.10. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

Actifs et passifs d'impôts courants et différés : ventilation du solde :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Impôts courants

28 826

5 057

Impôts différés

44 619

28 782

Total actifs d'impôts courants et différés

73 445

33 839

Impôts courants

58 127

 

Impôts différés

 

 

Total passifs d'impôts courants et différés

58 127

0

 

Actifs et passifs d'impôts courants et différés : ventilation des impôts différés :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Impôts différés Actif

Impôts différés Passif

Décalages temporaires comptables-fiscaux

33 395

67

29 336

55

Charges à payer non déductibles

2 700

67

1 703

55

Provisions pour risques et charges non déductibles

30 695

 

27 633

 

Autres différences temporaires

(1)

1 012

 

1 351

Impôts différés / Réserves latentes

1 296

599

212

3 314

Actifs disponibles à la vente

 

672

 

581

Couvertures de Flux de Trésorerie

506

-73

212

2 733

Gains et pertes / Ecarts actuariels

790

 

 

 

Impôts différés / Résultat

55 726

44 120

60 508

56 554

Effet des compensations

 

 

 

 

Total impôts différés

90 417

45 798

90 056

61 274

Total impôts différés nets actif

44 619

28 782

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation et actifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres actifs

94 631

76 072

Comptes de stocks et emplois divers

1 127

1 667

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

93 232

74 228

Comptes de règlements

272

177

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

134 886

254 387

Comptes d'encaissement et de transfert

85 513

96 863

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

42 857

53 417

Charges constatés d'avance

1 774

1 889

Autres comptes de régularisation

4 742

102 218

Valeur nette au bilan

229 517

330 459

 

Comptes de régularisation et passifs divers :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Autres passifs (1)

50 487

51 115

Comptes de règlements

647

691

Créditeurs divers (3)

46 182

45 651

Versement restant à effectuer sur titres

3 658

4 773

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

145 622

142 005

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

12 282

20 495

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

83 344

63 093

Charges à payer

48 613

42 688

Autres comptes de régularisation

1 383

15 729

Valeur au bilan

196 109

193 120

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

(3) Les dépôts de garantie liés à certaines prestations de service, jusque là affectés à la ligne "Créditeurs divers" ont été réaffectés à la ligne "Autres dettes envers la clientèle" de la rubrique "Dettes envers la clientèle" (note 6.7). Le montant net de dépôts de garantie s'élève à 27 K€ au 31/12/2010 et à 29 K€ en 31/12/2009.

 

6.12. Immeubles de placement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Variations de

périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde 31/12/2010

Valeur brute

1 271

 

 

 

 

 

1 271

Amortissements et dépréciations

-311

 

-24

 

 

 

-335

Valeur nette au bilan

960

0

-24

0

0

0

936

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Variations de

périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde 31/12/2009

Valeur brute

1 747

-476

 

 

 

 

1 271

Amortissements et dépréciations

-403

116

-24

 

 

 

-311

Valeur nette au bilan

1 344

-360

-24

0

0

0

960

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple.

 

La valeur de marché des immeubles de placements comptabilisés au coût amorti, établie « à dire d’expert », s’élève à 936 K€ au 31 décembre 2010 contre 960 K€ au 31 décembre 2009.

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Variations de périmètre

Augmentations

(Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde

31/12/2010

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

240 623

 

14 920

-5 761

 

-224

249 558

Amortissements et dépréciations

-136 064

 

-15 670

4 819

 

1

-146 914

Valeur nette au bilan

104 559

0

-750

-942

0

-223

102 644

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

28 400

 

243

 

 

165

28 808

Amortissements et dépréciations

-17 669

 

-106

 

 

 

-17 775

Valeur nette au bilan

10 731

0

137

0

0

165

11 033

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31/12/2009

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

227 981

 

15 984

-2 729

 

-613

240 623

Amortissements et dépréciations

-122 582

 

-15 891

2 410

 

-1

-136 064

Valeur nette au bilan

105 399

0

93

-319

0

-614

104 559

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

28 584

 

85

-268

 

-1

28 400

Amortissements et dépréciations

-17 868

 

-60

259

 

 

-17 669

Valeur nette au bilan

10 716

0

25

-9

0

-1

10 731

 

6.14. Provisions :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31/12/2010

Risques sur les produits épargne logement

10 769

 

2 179

 

-3 596

 

 

9 352

Risques d’exécution des engagements par signature

2 852

 

912

 

-2 518

 

 

1 246

Risques opérationnels

3 578

 

1 851

-1 285

-789

 

-1

3 354

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 449

 

902

-144

 

 

2 126

4 333

Litiges divers

18 974

 

2 816

-352

-3 864

 

 

17 574

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

46

 

 

 

-46

 

 

0

Autres risques

12 830

 

6 926

-598

-1 737

 

 

17 421

Total

50 498

0

15 586

-2 379

-12 550

0

2 125

53 280

(1) Dont 2 999 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 334 K€ au titre de la provision pour médaille du travail.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2008

Variations de périmètre

Dotations

(2)

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

(2)

31/12/2009

Risques sur les produits épargne logement

10 483

 

2 111

-1 825

 

 

 

10 769

Risques d’exécution des engagements par signature

2 107

 

917

-171

 

 

-1

2 852

Risques opérationnels

3 609

 

241

-267

-4

 

-1

3 578

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 280

 

989

-673

-147

 

 

1 449

Litiges divers

17 269

 

5 663

-2 853

-1 103

 

-2

18 974

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

46

 

 

 

 

 

 

46

Autres risques

8 413

-21

6 220

-1 167

-614

 

-1

12 830

Total

43 207

-21

16 141

-6 956

-1 868

0

-5

50 498

(1) Dont 235 K€ au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 7.4, dont 1 214 K€ au titre de la provision pour médaille du travail.

(2) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

 

Provision épargne-logement :

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 108 788

1 003 365

Ancienneté de plus de 10 ans

443 477

455 665

Total plans d'épargne-logement

1 552 265

1 459 030

Total comptes épargne-logement

206 193

197 570

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 758 458

1 656 600

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2010 pour les données au 31 décembre 2010 et à fin novembre 2009 pour les données au 31 décembre 2009 et hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

14 714

19 190

Comptes épargne-logement :

30 879

35 410

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

45 593

54 600

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-802

-2 940

Ancienneté de plus de 10 ans

-7 312

-3 758

Total plans d'épargne-logement

-8 114

-6 698

Total comptes épargne-logement

-1 238

-4 071

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 352

-10 769

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2010

Plans d'épargne-logement :

-6 698

-1 981

 565

 

-8 114

Comptes épargne-logement :

-4 071

 -198

3 031

 

-1 238

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 769

-2 179

3 596

0

-9 352

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « Relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.15. Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2010

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés.

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Composition du capital :

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2010

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2010

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

0

 

 

0

0 %

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25 %

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25 %

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75 %

 

Dont 59 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75 %

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0 %

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0 %

 

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

100 %

0 %

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K€.

 

— Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel sont composés de parts sociales et de certificats coopératifs d’associés (CCA).

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

— Dividendes

Dividendes payés au cours de l’exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres. Ils s’élèvent à 9 237 K€ en 2010.

 

Dividendes :

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

 

Montant Net

Montant Net

2007

5,55

0,47

2008

5,57

0,47

2009

5,63

0,45

Prévu 2010

5,95

0,45

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2010

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2010 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 31 Mars 2010.

Le texte de la résolution est le suivant :

« L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des Commissaires aux Comptes, décide sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2010, se soldant par un bénéfice de 110 054 339.05 €.

 

Bénéfice

110 054 339,05

Intérêts aux parts

-1 872 211,50

Rémunérations des CCA

-8 251 555,20

Affectation des 3/4 à la réserve légale

-74 947 929,26

Autres réserves

-24 982 643,09

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au cours des 3 derniers exercices sont les suivants :

 

Exercices

Nombres de certificats

coopératifs d’associés (C.C.A.)

Distribué

Intérêts nets

2008

4 160 470

1 965 822,07 €

0,47 €

2009

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

2010

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

 

Exercices

Nombres de certificats

coopératifs d’associés (C.C.A.)

Distribué

Intérêts nets

2008

1 386 816

7 724 565,12 €

5,57 €

2009

1 386 816

7 807 774,08 €

5,63 €

2010

1 386 816

8 251 555,20 €

5,95 €

 

6.16. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance contractuelle :

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

L’échéance des instruments dérivés de transaction et de couverture correspond à leur date de maturité contractuelle.

Les actions et autres titres à revenu variable sont par nature sans échéance contractuelle ; ils sont positionnés en « Indéterminé ».

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

92 532

 

 

 

 

92 532

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

1 978

 

7 213

9 191

Instruments dérivés de couverture

623

6 191

45 354

60 037

 

112 205

Actifs financiers disponibles à la vente

43

 

2 031

118 214

585 786

706 074

Prêts et créances sur les établissements de crédit

284 880

160 356

473 661

220 358

 

1 139 255

Prêts et créances sur la clientèle

730 431

857 664

3 316 711

7 066 286

 

11 971 092

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

39 390

 

 

 

 

39 390

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 331

11 153

59 893

124 187

 

201 564

Total actifs financiers par échéance

1 154 230

1 035 364

3 899 628

7 589 082

592 999

14 271 303

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

11

 

 

11

Instruments dérivés de couverture

115

2 347

46 716

165

 

49 343

Dettes envers les établissements de crédit

1 948 759

1 430 391

3 594 606

1 200 675

 

8 174 431

Dettes envers la clientèle

3 797 173

118 769

601 742

1 044

 

4 518 728

Dettes représentées par un titre

55 292

2 714

 

 

12

58 018

Dettes subordonnées

72

 

 

14 854

 

14 926

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

85 220

 

 

 

 

85 220

Total passifs financiers par échéance

5 886 631

1 554 221

4 243 075

1 216 738

12

12 900 677

 

(En milliers d'euros)

31/12/2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Indéterminé

Total

Caisse, banques centrales

98 523

 

 

 

 

98 523

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

22

 

1217

700

7 016

8 955

Instruments dérivés de couverture

 

9 302

57602

67 496

 

134 400

Actifs financiers disponibles à la vente

6

 

2019

117 364

543 720

663 109

Prêts et créances sur les établissements de crédit

448 445

390 062

444225

290 295

 

1 573 027

Prêts et créances sur la clientèle

644 717

829 813

3102364

6 082 588

 

10 659 482

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

75 330

 

 

 

 

75 330

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6 753

7 601

65911

108 051

 

188 316

Total actifs financiers par échéance

1 273 796

1 236 778

3 673 338

6 666 494

550 736

13 401 142

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

8

 

8

Instruments dérivés de couverture

5 136

16 050

96 375

621

 

118 182

Dettes envers les établissements de crédit

1 507 896

1 394 961

2 419 832

1 408 626

 

6 731 315

Dettes envers la clientèle

3 637 846

445 084

498 466

686

 

4 582 082

Dettes représentées par un titre

346 123

393 759

2 000

 

 

741 882

Dettes subordonnées

72

 

 

14 833

 

14 905

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

83 080

 

 

 

 

83 080

Total passifs financiers par échéance

5 580 153

2 249 854

3 016 673

1 424 774

0

12 271 454

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Salaires et traitements (2)

-82 169

-84 291

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-8 668

-8 676

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 408

-1 306

Autres charges sociales

-31 802

-31 183

Intéressement et participation

-16 508

-15 619

Impôts et taxes sur rémunération

-11 668

-10 090

Total charges de personnel

-152 223

-151 165

(1) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note 1.5.

(2) Dont indemnités liées à la retraite pour 1 035 K€ au 31/12/2010 contre 301 K€ au 31/12/2009.

 

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

31/12/2010

31/12/2009

France

2 221

2 278

Etranger

 

 

Total

2 221

2 278

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Dette actuarielle au 31/12/n-1

23 380

22 657

Ecart de change

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 697

1 320

Coût financier

1 223

1 217

Cotisations employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

378

Variation de périmètre

 

 

Prestations versées (obligatoire)

-2 210

-1 815

(Gains) / pertes actuariels

2 046

-377

Dette actuarielle au 31/12/n

26 136

23 380

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Coût des services rendus

1 697

1 320

Coût financier

1 223

1 217

Rendement attendu des actifs

-876

-920

Amortissement du coût des services passés

32

32

Gains / (pertes) actuariels net

 

 

Amortissement des gains / pertes générés par modifications, réductions et liquidations de régimes

 

446

Gains / (pertes) du(e)s au changement de limitation d'actifs

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 076

2 095

 

Variation de juste valeur des actifs et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

23 079

22 954

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

876

920

Gains / (pertes) actuariels

-253

-823

Cotisations payées par l'employeur

4 331

1 843

Cotisations payées par les employés

 

 

Modifications, réductions et liquidations de régime

 

 

Variation de périmètre

 

 

Prestations payées par le fonds

-2 210

-1 815

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

25 823

23 079

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009 (1)

Dette actuarielle fin de période

-26 136

-23 380

Coût des services passés (modification de régimes) non reconnus

314

346 

Impact de la limitation d'actifs

 

 

Juste valeur des actifs fin de période

-25 823

-23 079

Position nette (passif) / actif fin de période

627

45

(1) Les effets du changement de méthode comptable appliqués au 1er janvier 2010 sont décrits en note1.5.

 

Eléments reconnus immédiatement en SoRIE et comptabilisés dans le résultat global

(Montants en millions d'Euros)

31/12/2010

31/12/2009

Ecarts actuariels générés sur les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi

2 299

292

Ajustements de plafonnement des actifs (incluant les effets d'IFRIC 14)

 

 

Total des éléments reconnus immédiatement en SoRIE dans l'année

2 299

292

Montant du stock d'écarts actuariels cumulés en SoRIE en fin d'année

2 747

292

 

Information sur les actifs des régimes

31/12/2010

31/12/2009

Composition des actifs

 

 

-% d'obligations

83,6 %

77,0 %

-% d'actions

9,6 %

15,7 %

-% autres actifs

6,8 %

7,3 %

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 3,50 % à 3,60 % selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisés

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 3,19 % et 3,77 % selon le type de contrat.

 

7.5. Autres avantages sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2010-2012. Cet accord défini les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale.

Le montant global provisionné au titre de l’intéressement et de la participation s’élève à 16 508 K€.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médaille du travail qui s’élève à 1 334 K€.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève au 31/12/2010 à 1 958 K€.

 

8. Engagements donnés et reçus :

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

Engagements donnés

1 463 954

1 398 380

Engagements de financement

1 205 463

1 156 696

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

3 172

. Engagements en faveur de la clientèle

1 205 463

1 153 524

Ouverture de crédits confirmés

652 745

653 859

- Ouverture de crédits documentaires

2 727

2 882

- Autres ouvertures de crédits confirmés

650 018

650 977

Autres engagements en faveur de la clientèle 

552 718

499 665

Engagements de garantie

258 491

241 684

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

57 042

54 000

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

57 042

54 000

Autres garanties

 

 

. Engagements d'ordre de la clientèle

201 449

187 684

Cautions immobilières

104 307

102 868

Garanties financières

 

 

Autres garanties d'ordre de la clientèle

97 142

84 816

Engagements reçus

5 353 800

3 667 919

Engagements de financement

976 152

220 152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

976 152

220 152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

4 377 648

3 447 767

. Engagements reçus d'établissements de crédit

496 891

490 238

. Engagements reçus de la clientèle

3 880 757

2 957 529

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

430 912

359 039

Autres garanties reçues

3 449 845

2 598 490

 

Garanties détenues

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis.

 

A l ’exception des valeurs reçues en garantie ou en nantissement, pour un montant de 138 729 K€ au 31/12/2010 contre 136 732 K€ au 31/12/2009 les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

— Principes retenus par le Groupe

Les reclassements hors de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par l'amendement IAS 39 adopté par l'Union européenne le 15 octobre 2008. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

 

— Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, n’a pas opéré au cours de l’exercice de nouveau reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39 adopté par l’Union européenne le 15 octobre 2008.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1. Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

(En milliers d'euros)

31/12/2010

31/12/2009

 

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 139 255

1 139 255

1 573 027

1 573 027

Prêts et créances sur la clientèle

11 971 092

12 472 561

10 659 482

11 007 038

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

201 564

196 270

188 316

186 236

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

8 174 431

8 191 472

6 731 315

6 751 907

Dettes envers la clientèle

4 518 728

4 518 728

4 582 082

4 582 082

Dettes représentées par un titre

58 018

58 018

741 882

741 882

Dettes subordonnées

14 926

14 926

14 905

14 905

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

 

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

- des passifs exigibles à vue ;

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation.

 

(En milliers d'euros)

Total

31/12/2010

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 782

1 771

11

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 771

1 771

0

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

1 771

1 771

 

 

Instruments dérivés

11

 

11

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 409

5 442

1 967

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 409

5 442

1 967

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

1 967

 

1 967

 

. Actions et autres titres à revenu variable

5 442

5 442

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

706 074

124 409

581 665

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

150 456

120 245

30 211

 

. Actions et autres titres à revenu variable

555 618

4 164

551 454

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

112 205

 

112 205

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

827 470

131 622

695 848

0

 

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 677

1 599

78

0

Créances sur les établissements de crédit

0

 

 

 

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

0

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 599

1 599

0

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

1 599

1 599

0

 

Instruments dérivés

78

 

78

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 278

5 417

1 861

0

Créances sur la clientèle

0

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

0

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 278

5 417

1 861

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

1 861

 

1 861

 

. Actions et autres titres à revenu variable

5 417

5 417

 

 

Actifs financiers disponibles à la vente

663 109

119 556

543 553

0

. Effets publics et valeurs assimilées

0

 

 

 

. Obligations et autres titres à revenu fixe

119 389

119 389

 

 

. Actions et autres titres à revenu variable

543 720

167

543 553

 

Créances disponibles à la vente

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

134 400

 

134 400

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

806 464

126 572

679 892

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

 

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées.

 

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2010

prix cotés sur des

marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

11

0

11

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

11

 

11

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

49 343

 

49 343

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

49 354

0

49 354

0

 

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques :

Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables :

Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables :

Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

8

0

8

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Instruments dérivés

8

 

8

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

118 182

 

118 182

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

118 190

0

118 190

0

 

11. Événements postérieurs à la clôture

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2010 :

Filiales

Méthode

Contrôle

Intérêt

Intégration

Caisse Régionale PCA

Globale

N /A

N /A

N /A

Caisse Locales

Globale

N /A

N /A

N /A

SAS PCA IMMO

Globale

100 %

100 %

100 %

Financière PCA 

 Globale

 99,97 %

99,97 % 

99,97 % 

 

IV.— Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2010, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d'Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.5 de l'annexe des comptes consolidés qui expose le changement de méthode de comptabilisation des écarts actuariels relatifs aux engagements sociaux.

 

2. Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

- Comme indiqué dans la note 1.3 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations et provisions individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l’annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres, et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l’arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

- Votre caisse régionale procède à d’autres estimations dans le cadre habituel de la préparation de ses comptes consolidés, comme exposé en note 1.3 de l’annexe aux états financiers, qui portent, notamment, sur les engagements en matière de retraite et d’indemnités de fin de carrière. Nos travaux ont consisté à examiner les méthodes et les hypothèses retenues et à vérifier que les estimations comptables qui en résultent s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes décrits dans la note 1.3 de l’annexe aux états financiers.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique

Nous avons également procédé, conformément aux normes d'exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Marseille et Lyon, le 24 février 2011.

 

Les Commissaires aux Comptes :

EXPERTEA AUDIT :

ERNST & YOUNG et Autres :

Patrick Estienne ;

Philippe Duchêne.

 

 

1101795

05/05/2010 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1462
Texte de l'annonce :

1001462

5 mai 2010BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°54


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR  

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €uro.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan cedex

415 176 072 R.C.S. Draguignan

N.A.F. : 6419Z

 

Comptes annuels approuvés par l’assemblée générale ordinaire du 31 mars 2010

 

Partie A.– Comptes individuels au 31 décembre 2009

 

Arrêté par le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 05 février 2010

 

I.– Bilan au 31 décembre 2009 (en milliers d'euros) :

 

Actif

2009

2008

Passif

2009

2008

Opérations interbancaires et assimilées

224 864

228 725

Opérations interbancaires et assimilées

9 605

9 601

Caisse, banques centrales

98 523

102 205

Banques centrales

 

 

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

126 341

126 520

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

9 605

9 601

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3)

1 446 686

1 560 874

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10)

6 737 133

6 417 050

Opérations avec la clientèle (Note 4)

10 579 710

9 810 501

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

4 588 802

4 728 486

 

 

 

Dettes représentées par un titre (Note 12)

741 883

402 172

Opérations sur titres :

308 318

382 037

Comptes de régularisation et passifs divers

233 959

243 738

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5)

194 709

165 171

Autres passifs (Note 13)

46 255

47 032

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5)

113 609

216 866

Comptes de régularisation (Note 13)

187 704

196 706

 

 

 

Provisions et dettes subordonnées

127 761

106 861

 

 

 

Provisions (Note 14)

104 622

83 075

 

 

 

Dettes subordonnées (Note 19)

23 139

23 786

Valeurs immobilisées

815 431

774 863

 

 

 

Participations et autres titres détenus à long terme (Note 6)

678 116

638 618

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 18)

37 038

37 038

Parts dans les entreprises liées (Note 6)

14 804

13 197

 

 

 

Immobilisations incorporelles (Note 7)

16 464

16 534

 

 

 

Immobilisations corporelles (Note 7)

106 047

106 514

Capitaux propres hors FRBG : (Note 20)

1 281 153

1 186 717

 

 

 

Capital souscrit

83 209

83 209

 

 

 

Primes d'émission

243 062

243 062

 

 

 

Réserves

849 810

756 438

 

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

946

946

Comptes de régularisation et actifs divers

382 325

374 663

Report à nouveau

 

 

Autres actifs (Note 8)

84 217

78 696

Résultat de l'exercice

104 126

103 062

Comptes de régularisation (Note 8)

298 108

295 967

 

 

 

Total actif

13 757 334

13 131 663

Total Passif

13 757 334

13 131 663

 

 

 

 

Hors-bilan au 31 décembre 2009 :

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

Engagements donnés

1 400 428

1 376 163

Engagements de financements

1 156 687

1 075 060

Engagements de garantie

241 684

300 500

Engagements sur titres

2 057

603

Engagements reçus

3 773 414

3 138 679

Engagements de financement

220 152

152

Engagements de garantie

3 551 205

3 137 924

Engagements sur titres

2 057

603

 

II.– Compte de résultat au 31 décembre 2009 :

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

Intérêts et produits assimilés (Notes 28)

514 376

557 077

Intérêts et charges assimilées (Note 28)

-284 250

-362 921

Revenus des titres à revenu variable (Note 29)

32 348

37 712

Commissions (produits) (Note 30)

208 959

169 067

Commissions (charges) (Note 30)

-33 466

-27 420

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 31)

492

568

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 32)

10 921

6 959

Autres produits d’exploitation bancaire (Note 33)

2 701

30 514

Autres charges d’exploitation bancaire (Note 33)

-820

-985

Produit net bancaire

451 261

410 571

Charges générales d’exploitation (Note 34)

-234 200

-236 174

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

-15 614

-15 978

Résultat brut d'exploitation

201 447

158 419

Coût du risque (Note 35)

-44 645

-14 408

Résultat d'exploitation

156 802

144 011

Résultat net sur actifs immobilisés (Note 36)

-1 377

380

Résultat courant avant impôt

155 425

144 391

Résultat exceptionnel

 

 

Impôt sur les bénéfices (Note 37)

-51 299

-44 343

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

 

3 014

Résultat net

104 126

103 062

 

III.– Annexes

 

1. Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l'exercice

 

1.1. Cadre juridique et financier

 

(Paragraphe IV.2 de l'annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, 59 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l'Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2009, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur fait partie, avec 38 autres Caisses régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 55.17% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,39%.

Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 10 300 864 actions propres au 31 décembre 2009, soit 0.44% de son capital, contre 13 011 521 actions propres au 31 décembre 2008.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25,00% des Certificats Coopératifs d'Associés et/ou des Certificats Coopératifs d'Investissement émis par la Caisse régionale.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

1.2. Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires".

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, Plans d'Epargne Populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. et centralisées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan.

 

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d'avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l'utilisation de modèles de replacement et l'application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er Janvier 2004 et entrant dans le champ d'application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d'avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d'avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Les comptes d'épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les "avances" (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine "monétaire" des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts Clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l'introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d'un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ("FRLBS") destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d'assurer son rôle d'Organe Central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l'éventualité d'une insolvabilité ou d'un événement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d'actif. L'engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

1.3. Evénements significatifs relatifs à l'exercice 2009 :

 

- Souscription de titres SAS Rue de la Boetie pour 17 Millions d'euros ;

- Participation à l'augmentation de la filiale PCA Immo pour 2,5 Millions d'euros.

 

1.4. Evénements postérieurs à l'exercice 2009

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'a pas constaté d'évènements postérieurs à l'exercice 2009.

 

2. Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargé d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l'intégration de ses Caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (CRB), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (CRC), relatif à l'établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (CRBF) lui-même modifié.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l'exercice précédent concernent les points suivants :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique à compter du 1er janvier 2009 le règlement CRC 2009-04 du 3 décembre 2009, afférent à la valorisation des swaps et modifiant le règlement CRB 90-15, relatif à la comptabilisation des contrats d’échange de taux d’intérêt ou de devises.

Ce changement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sur la période.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur comptabilise depuis le 1er janvier 2009 les frais d’acquisition sur titres (hors portefeuille de transaction) dans leur prix d’acquisition comme autorisé par le règlement CRC 2008-07 et selon les dispositions liées au changement d’option fiscale prévues à l’article 314.2 du PCG.

Ce changement n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sur la période.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique à compter du 1er janvier 2009, dans les conditions fixées par l’arrêté du 6 octobre 2009, l’article L511-45 du Code Monétaire et Financier créé par la loi n° 2009-715 du 18 juin 2009, relatif à l’information sur les implantations des établissements de crédit dans les Etats ou territoires qui n’ont pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l’évasion fiscale permettant l’accès aux renseignements bancaires.

Toutefois, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur ne détient aucune implantation directe ou indirecte dans un état ou un territoire qui n'a pas conclu avec la France de convention d'assistance administrative en vue de lutter contre la fraude et l'évasion fiscales permettant l'accès aux renseignements bancaires.

 

2.1. Créances et engagements par signature

 

Les créances sur les établissements de crédit, les entités du Groupe Crédit Agricole et la clientèle sont régies par le règlement CRC 2002-03 modifié du 12 décembre 2002.

 

Elles sont ventilées selon leur durée initiale ou la nature des concours :

 

- les créances à vue et à terme pour les établissements de crédit

- les comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole

- les créances commerciales, autres concours et comptes ordinaires pour la clientèle.

 

Conformément aux dispositions réglementaires, la rubrique clientèle comporte en outre les opérations réalisées avec la clientèle financière.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie (interbancaire, Crédit Agricole, clientèle).

 

Les créances sont inscrites au bilan à leur valeur nominale.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés en compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les engagements par signature comptabilisés au hors bilan correspondent à des engagements irrévocables de concours de trésorerie et à des engagements de garantie qui n'ont pas donnés lieu à des mouvements de fonds.

 

La mise en place du règlement CRC n° 2002-03 modifié relatif au traitement comptable du risque de crédit a conduit Crédit Agricole S.A. à comptabiliser les créances présentant un risque d'impayé conformément aux règles suivantes :

 

Créances restructurées

Ce sont des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l'établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d'honorer le paiement des échéances.

 

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

 

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d'insolvabilité,

- les créances dont le tableau d'amortissement théorique est modifié du fait de l'application d'une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d'échéance).

 

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur s'élève à 17 078 K€ au 31 décembre 2009 contre 20 465 K€ au 31 décembre 2008.

 

Par rapport à l'encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l'enregistrement de tels prêts pour un montant de 74 K€.

 

Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l'une des situations suivantes :

 

- il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (trois mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- la situation d'une contrepartie présente des caractéristiques telles qu'indépendamment de l'existence de tout impayé on peut conclure à l'existence d'un risque avéré,

- il existe des procédures contentieuses entre l'établissement et sa contrepartie.

 

Pour les découverts, l'ancienneté de l'impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l'établissement ou qu'il a été averti que son encours dépasse une limité fixée par l'établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu'il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l'établissement peut décompter l'ancienneté de l'impayé lorsque le découvert a fait l'objet de la part de l'établissement d'une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

Créances douteuses non compromises.— Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances douteuses compromises.— Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

Dépréciations au titre du risque de crédit avéré

Dès lors qu'un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l'actif du bilan. Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l'étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

Traitement comptable des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d'une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d'intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l'augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l'amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d'intérêt.

 

Dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques identifiés pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou

non dépréciés individuellement.

 

2.2. Portefeuille-Titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement CRB 90-01, modifié par le règlement CRC 2005-01, ainsi que par le règlement CRC 2002-03 pour la détermination du risque de crédit et de la dépréciation des titres à revenu fixe.

 

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (Bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autre titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l'intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

Titres de transaction

Ce sont des titres qui, à l'origine, sont

 

- soit acquis ou vendus avec l'intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

- soit détenus par l'établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l'objet d'une rotation effective et d'un volume d'opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

 

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d'une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d'autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d'un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée

 

- les titres faisant l'objet d'un engagement de vente dans le cadre d'une opération d'arbitrage effectuée sur un marché d'instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu'à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

 

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d'acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

 

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l'établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

 

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant et enregistré dans la rubrique "Solde des opérations des portefeuilles de négociation".

 

Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

 

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais inclus.

 

Obligations et autres titres à revenu fixe.— Ces titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition coupon couru à l'achat inclus. La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique : "Intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Actions et autres titres à revenu variable.— Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d'achat frais d'acquisition inclus. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique : "Revenus des titres à revenu variable".

Les revenus des SICAV et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l'encaissement dans la même rubrique.

 

A la clôture de l'exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d'acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d'inventaire d'une ligne ou d'un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d'arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins-value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

 

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

 

- s'il s'agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dispose

 

d'informations particulières sur la situation financière de l'émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.

- s'il s'agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf note 2 - Créances et engagements par signature - Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

 

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

 

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique : "Solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés" du compte de résultat.

 

Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d'une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu'à leur échéance et n'est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu'à leur échéance.

 

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais d'acquisition et coupons inclus.

 

La différence entre le prix d'acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

Il n'est pas constitué de dépréciation des titres d'investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l'émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC 2002-03 sur le risque de crédit; elle est enregistrée dans la rubrique "Coût du risque".

 

En cas de cession de titres d'investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l'établissement n'est plus autorisé, pendant l'exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d'investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC 2005-01, hors exceptions prévues par ce texte et par le CRC 2008-17.

 

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

 

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que les parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l'intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l'entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition frais inclus.

A la clôture de l'exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d'usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d'utilité.

Celle-ci représente ce que l'établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L'estimation de la valeur d'utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l'entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

Lorsque la valeur d'utilité de titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l'objet d'une dépréciation sans compensation avec les plus-values latentes.

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces

titres sont enregistrées sous la rubrique "Résultat net sur actifs immobilisés".

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

 

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n'est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n'est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur détermine la valeur probable de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu'il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d'enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur enregistre les titres classés en titres d'investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Reclassement de titres

Conformément au règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements de titres suivants :

 

-du portefeuille de transaction vers le portefeuille de d’investissement ou de placement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif et si l’établissement a l’intention et la capacité de les détenir dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance

-du portefeuille de placement vers le portefeuille d’investissement, en cas de situation exceptionnelle de marché ou pour les titres à revenu fixe, lorsqu’ils ne sont plus négociables sur un marché actif.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n’a pas opéré, en 2009, de reclassement au titre du règlement CRC 2008-17.

 

2.3. Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur applique le règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l'amortissement et à la dépréciation des actifs.

 

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l'ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l'éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

En application du règlement CRC 2004-06, le coût d'acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d'achat, les frais accessoires, c'est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l'acquisition pour la mise en état d'utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition.

 

Les immeubles et le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d'acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d'achèvement.

 

A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d'utilisation.

 

Les composants et durées d'amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur suite à l'application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que les durées d'amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement théorique

Durée d’amortissement utilisée

Foncier

Non amortissable

Non amortissable

Gros oeuvre

40 â 80 ans

25 ans

Second oeuvre

20 â 40 ans

25 ans

Installations techniques

10 â 25 ans

10 ans

Agencements

5 â 15 ans

5 â 15 ans

Matériel Informatique

4 â 7 ans (dégressif ou linéaire)

3 â 5 ans

Matériel spécialisé

4 â 5 ans (dépressif ou linéaire)

5 ans

 

Enfin, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.

 

2.4. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

 

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole,

- comptes d'épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle–ci inclut notamment la clientèle financière).

 

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5. Dettes représentées par un titre

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l'exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif "Dettes subordonnées".

 

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les primes d'émission ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés ; la charge correspondante est inscrite dans la rubrique : "Intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe".

 

Les primes de remboursement peuvent être amorties selon deux méthodes :

 

- soit au prorata des intérêts courus pour les obligations émises avant le 1er Janvier 1993, ou pour celles dont la prime de remboursement est inférieure à 10% du prix d'émission ;

- soit de façon actuarielle pour les emprunts émis depuis le 1er Janvier 1993 dont la prime de remboursement excède 10% du prix d'émission.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur applique également la méthode d'étalement des frais d'emprunts dans ses comptes individuels.

Les commissions de services financiers, versées aux Caisses régionales, sont comptabilisées en charges dans la rubrique « Commissions (charges) ».

 

2.6. Provisions

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur applique le règlement du Comité de la Réglementation Comptable n°2000-06 sur les passifs concernant la comptabilisation et l'évaluation des provisions entrant dans le champ d'application de ce règlement.

 

Ces provisions comprennent notamment les provisions relatives aux engagements par signature, aux engagements de retraite et de congés fin de carrière, aux litiges et aux risques divers.

 

La provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne-logement est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision sont établies en conformité avec le règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

Provision pour risques sur GIE d'investissement

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l'activité bancaire.

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d'exercice.

 

Le montant fin 2009 s'élève à 37 038 K€ : sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux » la provision de propre assureur et la provision pour risques de crédits non encore avérés.

 

2.8. Opérations sur instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d'actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB 88-02 et 90-15 modifié et de l'instruction 94-04 de la Commission Bancaire.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits au hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l'instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat

symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l'élément couvert et dans la même rubrique comptable.

 

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique : « Intérêts et produits (charges) assimilé(e)s – Produit (charge) net(te) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB 90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s'il existe un marché actif, ou à l'aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l'absence de marché actif.

 

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l'ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

 

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l'instrument. En date d'arrêté, les pertes latentes éventuelles font l'objet d'une provision.

 

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique « Solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

2.9. Opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatés sont portés au compte de résultat sous la rubrique : « Solde des opérations des portefeuilles de négociation – Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

 

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur s'établit à 99 K€.

 

2.10. Engagements hors-bilan

 

Le hors-bilan retrace notamment les engagements de financement pour la partie non utilisée et les engagements de garantie donnés et reçus.

 

Le cas échéant, les engagements donnés font l’objet d’une provision lorsqu’il existe une probabilité de mise en jeu entraînant une perte pour la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur.

 

Le hors bilan publiable ne fait mention ni des engagements sur instruments financiers à terme, ni des opérations de change. De même, il ne comporte pas les engagements reçus concernant les Bons du Trésor, les valeurs assimilés et les autres valeurs données en garantie. Ces éléments sont toutefois détaillés dans l’annexe aux notes 23 et 24.

 

2.11. Participation des salariés aux fruits de l’expansion et intéressement

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2007-2009

 

La participation des salariés aux fruits de l’expansion est constatée dans le compte de résultat de l'exercice au titre duquel le droit des salariés est né.

 

L’intéressement est couvert par l’accord du 19 décembre 2006, modifié par l’avenant du 16 décembre 2008.

La participation et l'intéressement figurent dans les «Frais de personnel».

 

2.12. Avantages au personnel postérieurs à l'emploi

 

Engagements en matière de retraite, de pré-retraite et d'indemnités de fin de carrière - régime à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur applique la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil National de la Comptabilité du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d'évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

 

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l'obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d'assurance éligible. Dans le cas où l'obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l'obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

Les engagements en matière de prime de départ à la retraite et de retraite complémentaire sont gérés par PREDICA et ADICAM pour un montant de 23 380 K€ au 31 décembre 2009.

 

Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n'ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n'ont pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l'exercice écoulé.

L’organisme gestionnaire est la Mutualité Sociale Agricole.

Le montant des cotisations au titre de ces régimes de retraite est enregistré en « frais de personnel ».

 

2.13. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D'une façon générale, seul l'impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

3. Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

Créances

(en milliers d'euros)

 

Durée résiduelle

≤ 3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

*Total en

principal

*Créances

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

4 948

 

 

 

4 948

1

4 949

4 442

· à terme

50 434

60 000

1 172

 

111 606

161

111 767

112 390

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

9 595

9 595

30

9 625

9 688

Total

55 382

60 000

1 172

9 595

126 149

192

126 341

126 520

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

126 341

126 520

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

159 548

 

 

 

159 548

36

159 584

247 427

Comptes et avances à terme

199 292

335 356

443 799

280 700

1 259 146

27 956

1 287 102

1 313 447

Total

358 840

335 356

443 799

280 700

1 418 695

27 992

1 446 686

1 560 874

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

1 446 686

1 560 874

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 43 182 K€

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 70 931K€

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

4. Opération avec la clientèle

 

4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par durée résiduelle :

 

Créances

(en milliers d'euros)

Durée résiduelle

 

≤3 mois

>3 mois

≤1 an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

*Total en

principal

*Créances

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Operations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

11 438

1 224

 

 

12 662

175

12 837

15 102

Autres concours à la clientèle

525 385

835 631

3 145 246

6 045 783

10 552 045

77 798

10 629 843

9 882 989

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

90 933

 

 

 

90 933

2 215

93 148

62 529

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

-156 119

-150 118

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

 

 

10 579 709

9 810 502

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 42 200K€.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 66 369K€.

Parmi les créances sur la clientèle 1 202 625 K€ sont éligibles au refinancement de la banque centrale au 31 décembre 2009 contre 970 238 K€ au 31 décembre 2008

Les encours restructurés au 31 décembre 2009 s'élèvent à 17 078 K€ contre 20 465 K€ au 31 décembre 2008.

 

4.2. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux compromis

Particuliers

5 461 291

85 832

22 243

-43 888

-19 606

5 058 339

75 567

20 888

-42 805

-18 643

Agriculteurs

271 702

17 824

8 240

-11 762

-7 398

256 031

16 503

7 942

-11 097

-6 770

Autres professionnels

1 674 017

74 327

23 881

-43 557

-23 458

1 637 947

59 967

20 804

-37 195

-20 141

Société financières

83 155

1 020

38

-463

-38

75 638

74

0

-50

0

Entreprises

2 009 042

77 961

33 305

-55 623

-32 207

1 864 678

71 806

18 275

-57 952

-17 055

Collectivités publiques

1 193 147

105

86

-88

-86

1 026 652

2 246

94

-145

-94

Autres agents économiques

43 473

819

621

-737

-621

41 333

898

723

-875

-723

Total

10 735 827

257 888

88 414

-156 118

-83 414

9 960 618

227 061

68 726

-150 119

-63 426

 

5. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

 

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

 

0

· dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

· dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

0

Dépréciations

 

 

 

 

0

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

· Emis par organismes publics (admin centrale)

 

 

 

 

0

· Emis par organismes publics (collectivités locales)

 

 

 

 

0

· Autres émetteurs (établissement de crédit)

 

4 039

 

158 744

162 783

· Autres émetteurs (sociétés financières)

 

 

 

18 765

18 765

· Autres émetteurs (entreprises assurances et autres)

 

2 605

 

9 500

12 105

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

52

 

2 304

2 356

Dépréciations

 

-303

 

-997

-1 300

Valeur nette au bilan

 

6 393

0

188 316

194 709

Actions et autres titres à revenu variable

1 599

112 152

 

 

113 751

Créances rattachées

 

 

 

 

0

Dépréciations

 

-142

 

 

-142

Valeur nette au bilan

1 599

112 010

0

0

113 609

Total valeurs nettes

1 599

118 403

0

188 316

308 318

Valeurs estimatives

 

129 651

 

184 012

313 663

 

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 11 301 K€ au 31/12/2009, contre 19 982 K€ au 31/12/2008.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d'investissement s'élève à 3 440 K€ au 31/12/2009, contre 409 K€ au 31/12/2008.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d'investissement et titres de l'activité de portefeuille (Hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(en milliers d'euros)

Encours nets 2009

Encours nets 2008

Administration et banques centrales (y compris Etats)

0

 

Etablissements de crédit 

163 588

132 653

Sociétés financières 

132 563

235 839

Collectivités locales 

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

12 167

13 545

Divers et non ventilés

 

 

Total en principal

308 318

382 037

 

5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

193 652

0

113 751

307 403

163 970

0

217 215

381 185

dont titres cotés

191 047

 

 

191 047

161 365

 

 

161 365

dont titres non cotés (1)

2 605

 

113 751

116 356

2 605

 

217 215

219 820

Créances rattachées

2 356

 

 

2 356

2 794

 

 

2 794

Dépréciations

-1 299

 

-142

-1 441

-1 592

 

-348

-1 940

Valeurs nettes au bilan

194 709

0

113 609

308 318

165 172

0

216 867

382 039

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 113 379 K€ dont OPCVM français de capitalisation 113 379 k€.

OPCVM étrangers 230 K€ dont OPCVM étrangers de capitalisation 230 K€.

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l'actif du bilan pour 113 609 K€. Leur valeur estimative au 31 décembre 2009 s'élève à 124 711 K€.

 

La répartition de l'ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2009:

 

(en milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

- OPCVM monétaires

106 196

117 365

- OPCM obligataires

 

 

- OPCM actions

7 468

7 260

- OPCM autres

178

153

Total

113 842

124 778

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

≤3 mois

>3 mois

≤1 an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Créances

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

4 453

9 985

67 817

111 397

193 652

2 356

196 008

166 763

Dépréciations

 

 

 

 

1 299

 

1 299

1 592

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

192 353

2 356

194 709

165 171

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

 

 

 

 

0

 

0

 

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

0

0

0

 

 

 

6. Titres de participation et de filiales :

 

Filiales et participations

(en milliers d'euros)

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

 

 

 

 

 

Brutes

Nettes

 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

558 398

555 135

118 898

 

 

 

 

Indiquer noms et formes juridiques des participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées (détail)

 

 

 

 

15 697

14 805

 

0

 

 

 

 

S.N.C. PATRIMOCAM

EUR

1 191

 

99,99%

1 191

1 191

 

 

148

-16

576

S.N.C. PATRIMO II

EUR

4 506

 

99,99%

4 506

4 506

 

 

8

-50

240

S.A.S. PCA IMMO

EUR

10 000

 

100,00%

10 000

9 108

 

 

77

-742

 

Autres titres de participations (> 500 K €)

 

 

 

 

537 757

536 614

118 840

 

 

 

 

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

730 622

46 028

2,79%

20 351

20 351

9 518

 

45 358

34 583

 

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

856 238

428

2,77%

24 974

24 574

 

 

18 219

-44 237

 

S.A.S. rue La Boétie

EUR

2 312 120

19 458 214

2,77%

478 504

478 504

109 322

 

115 489

32

 

S.N.C. C.A. TITRES

EUR

15 245

9 274 628

2,04%

1 187

1 187

 

 

92 607

50

 

S.A. SOFIPACA

EUR

17 000

6 664

49,48%

10 395

10 395

 

 

209

1 094

272

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

74 700

-23 642

3,14%

2 347

1 604

 

 

1 490

1 479

 

Autres titres de participations (détail)

 

 

 

 

4 944

3 716

58

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

106

47

855

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres de participations (ensemble)

 

 

 

 

106

47

855

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

556 004

555 182

119 753

0

 

 

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

· Titres non cotés

15 697

14 804

13 197

14 558

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

 

 

 

 

· Créances rattachées

 

 

 

 

· Dépréciations

-892

 

 

 

Valeur nette au bilan

14 804

14 804

13 197

14 558

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

· Titres non cotés

547 003

750 664

524 552

729 715

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

119 589

119 589

111 698

111 697

· Créances rattachées

9 587

9 587

147

147

·Dépréciations

-1 712

 

-1 536

 

Sous-total titres de participation

674 468

879 840

634 861

841 559

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

· Titres non cotés

3 648

3 686

3 646

3 684

· Titres cotés

 

 

 

 

· Avances consolidables

110

0

110

110

· Créances rattachées

 

 

0

 

· Dépréciations

-110

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 648

3 686

3 756

3 794

Valeur nette au bilan

678 116

883 526

638 618

845 353

Total des titres de participation

692 920

898 330

651 814

859 911

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

566 347

 

541 394

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

 

 

 

 

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

566 347

 

541 394

 

Titres cotés

 

 

 

 

Total

 

 

 

 

 

Les valeurs estimatives sont déterminées d'après la valeur d'utilité des titres ; celle-ci n'est pas nécessairement la valeur de marché.

 

 

 

7. Variation de l'actif immobilisé

 

Immobilisations financières :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

01/01/2009

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres mouvements (1)

31/12/2009

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

13 197

2 500

 

 

15 697

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

 

Dépréciations

 

-892

 

 

-892

Valeur nette au bilan part entreprises liées

13 197

1 608

0

0

14 804

Titres de participation :

634 861

58 491

-18 885

0

674 467

Valeurs brutes

524 552

23 775

-1 324

 

547 003

Avances consolidables

111 698

25 826

-17 935

 

119 589

Créances rattachées

147

9 587

-147

 

9 587

Dépréciations

-1 536

-697

521

 

-1 712

Autres titres détenus à long terme :

3 756

1

0

0

3 648

Valeurs brutes

3 646

1

 

 

3 648

Avances consolidables

110

 

 

 

 

Créances rattachées

0

 

 

 

 

Dépréciations

 

 

 

 

 

Valeur nette au bilan titres participation et ATDLT

638 618

58 493

-18 885

0

678 116

Total immobilisations financières

651 815

60 100

-18 885

0

692 920

 

Immobilisations corporelles et incorporelles :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

01/01/2009

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres mouvements

31/12/2009

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

219 245

15 984

-2 711

-613

231 906

Amortissements et dépréciations

-112 732

-15 520

2 393

 

-125 859

Valeur nette au bilan

106 514

464

-318

-613

106 047

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

34 535

62

-297

 

34 301

Amortissements et dépréciations

-18 001

-93

258

 

-17 837

Valeur nette au bilan

16 534

-31

-38

0

16 464

Total

123 048

433

-356

-613

122 512

 

8. Autres actifs et comptes de régularisation :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres actifs (1)

 

 

- Instruments conditionnels achetés

3 418

3 789

- Comptes de stock et emplois divers

1 667

617

- Débiteurs divers

78 955

74 000

- Gestion collective des titres Livret de développement durable

 

 

- Comptes de règlement

177

290

Valeur nette au bilan

84 217

78 696

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert

96 864

48 405

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

- Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

 

3

- Charges constatées d'avance

1 884

1 609

- Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

43 535

67 924

- Autres produits à recevoir

53 464

46 446

- Charges à répartir

167

189

- Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 

 

- Autres comptes de régularisation

102 193

131 392

Valeur nette au bilan

298 107

295 967

Valeur au bilan

382 324

374 663

(1) les montants incluent les créances rattachées.

 

9. Dépréciations inscrites en déduction de l'actif :

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2009

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au

31/12/2009

Dépréciations déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur opérations interbancaires et assimilées

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

150 118

51 613

-44 243

-1 370

 

156 119

Opérations sur titres

1 941

239

-738

 

 

1 441

Valeurs immobilisées

1 636

1 700

-521

 

 

2 814

Autres actifs

2 994

718

-333

 

 

3 379

Total des dépréciations - Actif

156 689

54 270

-45 835

-1 370

0

163 753

 

10. Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

· à vue

10

 

 

 

10

 

10

6

· à terme

9 595

 

 

 

9 595

 

9 595

9 595

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

9 605

0

0

0

9 605

0

9 605

9 601

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

5 721

 

 

 

5 721

 

5 721

4 184

Comptes et avances à terme

1 468 111

1 394 961

2 419 425

1 408 626

6 691 122

40290

6 731 412

6 412 866

Valeur au bilan

1 473 832

1 394 961

2 419 425

1 408 626

6 696 843

40 290

6 737 133

6 417 050

 

Opérations internes au Crédit Agricole :

Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).

 

11. Comptes créditeurs de la clientèle

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

≤3 mois

>3 mois

≤1 an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

3 319 952

 

 

 

3 319 952

46

3 319 998

3 004 738

Comptes d'épargne à régime spécial :

32 862

0

0

0

32 862

 

32 862

33 438

· à vue

32 862

 

 

 

32 862

 

32 862

33 438

· à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle

252 896

445 923

500 510

686

1 200 015

35 926

1 235 941

1 690 309

· à vue

 

 

 

 

0

 

0

 

· à terme

252 896

445 923

500 510

686

1 200 015

35 926

1 235 941

1 690 309

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

3 605 710

445 923

500 510

686

4 552 829

35 972

4 588 801

4 728 486

 

11.2. Comptes créditeurs de la clientèle - analyse par agents économiques :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Particuliers

2 937 353

3 001 598

Agriculteurs

140 084

152 010

Autres professionnels

511 516

586 378

Sociétés financières

39 471

29 206

Entreprises

839 924

842 190

Collectivités publiques

2 540

1 467

Autres agents économiques

117 914

115 637

Total en principal

4 588 802

4 728 486

Valeur au bilan

4 588 802

4 728 486

 

12. Dettes représentées par un titre

 

Dettes représentées par un titre - analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

≤3mois

>3mois

≤1an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

248

 

 

 

248

13

262

379

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables

391 756

343 759

2 000

 

737 516

4105

741 621

401 793

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur au bilan

392 005

343 759

2 000

0

737 764

4 119

741 883

402 172

 

13. Autres passifs et comptes de régularisation :

 

Rubriques

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres passifs (1)

 

 

- Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

- Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

- Instruments conditionnels vendus

 

 

- Comptes de règlement et de négociation

691

657

- Créditeurs divers

40 790

41 002

- Versements restant à effectuer sur titres

4 773

5 373

Valeur au bilan

46 255

47 032

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert

20 495

27 540

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

1

- Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

- Produits constatés d'avance

63 093

51 236

- Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

45 312

67 730

- Autres charges à payer

43 125

47 970

- Autres comptes de régularisation

15 679

2 229

Valeur au bilan

187 705

196 706

Valeur au bilan

233 959

243 738

(1) les montants incluent les dettes rattachées.

 

14. Provisions :

 

(en milliers d'euros)

Solde au

01/01/2009

Dotations

Reprises

utilisées

Reprises

non utilisées

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2009

- Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

828

 

-593

 

235

- Provisions pour autres engagements sociaux

1 280

161

-147

-80

 

1 214

- Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

2 107

917

 

-171

 

2 852

- Provisions pour litiges fiscaux (1)

9

 

 

 

 

9

- Provisions pour autres litiges

17 260

5 662

-1 103

-2 854

 

18 965

- Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour risques de crédit (2)

37 993

14 779

 

 

 

52 772

- Provisions pour restructurations (3)

46

 

 

 

 

46

- Provisions pour impôts

1 897

 

-545

 

 

1 351

- Provisions sur participations (4)

 

 

 

 

 

0

- Provisions pour risques opérationnels (5)

3 609

241

-4

-268

 

3 578

- Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (6)

10 483

2 111

 

-1 825

 

10 769

- Autres provisions (7)

8 392

6 220

-615

-1 166

 

12 830

Valeur au bilan

83 075

30 918

-2 414

-6 957

0

104 622

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens…

(4) Y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations…

(5) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(6) Voir note 15 ci-après

(7) Y compris les provisions pour risques sur GIE d’investissement

 

15. Droit individuel à la formation

 

Le volume total d'heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l'origine jusqu'au 31/12/2009 est de 200 730,38 heures.

Le dépassement du nombre d'heures de D.I.F. au 31/12/2009 s'élève à 32 899.76 heures.

 

16. Epargne logement

 

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d'une part, à l'obligation de rémunérer l'épargne dans le futur à un taux fixé à l'ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d'autre part, à l'octroi d'un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d'épargne-logement à un taux déterminé fixé à l'ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l'ensemble des comptes d'épargne-logement, sachant qu'il n'y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l'estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d'observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec le règlement CRC n° 2007-01 du 14 décembre 2007 sur la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 003 365

910 740

Ancienneté de plus de 10 ans

455 665

535 270

Total plans d'épargne-logement

1 459 030

1 446 010

Total comptes épargne-logement

197 570

200 410

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 656 600

1 646 420

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

19 190

19 830

Comptes épargne-logement :

35 410

35 950

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

54 600

55 780

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 940

-2 779

Ancienneté de plus de 10 ans

-3 758

-2 482

Total plans d'épargne-logement

-6 698

-5 261

Total comptes épargne-logement

-4 071

-5 222

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 769

-10 483

 

L'ancienneté est déterminée conformément au règlement CRC 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(en milliers d'euros)

31/12/2008

Dotations

Reprises

31/12/2009

Plans d'épargne-logement :

-5 261

-1 582

145

-6 698

Comptes épargne-logement :

-5 222

-529

1 680

-4 071

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 483

-2 111

1 825

-10 769

 

17. Engagements sociaux : avantages postérieurs à l'emploi, régimes à prestations définies

 

Définitions

Les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l'emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d'avantages postérieurs à l'emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n'aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n'a pas suffisamment d'actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l'exercice ou les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dette actuarielle au 1er janvier

22 657

27 569

Coûts des services rendus sur la période

1 320

1 311

Effet de l'actualisation

1 217

1 396

Cotisations de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

378

-9 027

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1 815

-764

(Gains) / pertes actuariels

-377

2172

Dette actuarielle au 31 décembre

23 380

22 657

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Coûts des services rendus sur la période

1 320

1 311

Effet de l'actualisation

1 217

1 396

Rendement attendu des actifs sur la période

-920

-1 211

Amortissement du coût des services passés

32

 

Autres gains ou pertes

446

2 162

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 095

3 658

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

22 955

29 884

Rendement attendu des actifs

920

1 211

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime

-823

10

Cotisation de l'employeur

1 843

1 640

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

-9 027

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-1815

-764

Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31 décembre

23 080

22 955

 

Composition des actifs des régimes

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurances éligibles.

 

Variations de la provision :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

(Provisions) / actifs au 1er janvier

297

2 315

Cotisation de l'employeur

1 843

1 640

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-2 095

-3 658

(Provisions) / actifs au 31 décembre

45

297

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 3.75% à 4% selon le type de contrat

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Le taux d'actualisation utilisés se situe entre 4.66% et 4.90% selon le type de contrat

 

18. Fonds pour risques bancaires généraux :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

37 038

Valeur au bilan

37 038

37 038

 

19. Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

≤3 mois

>3 mois

≤1 an

>1 an

≤5 ans

>5 ans

Total en

principal

Dettes

rattachées

Total

31/12/2009

Total

31/12/2008

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Euro

 

 

 

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Dollar

 

 

 

 

0

 

0

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

0

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

0

0

0

C/C bloqués des Caisses Locales

 

3 011

4 747

 

7 758

309

8 067

8 714

Dépôts de Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

0

Valeur au bilan

0

3 011

4 747

15 000

22 758

381

23 139

23 786

 

Commentaires :

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 869 K€ au 31 décembre 2009 contre 916 K€ au 31 décembre 2008.

 

20. Variation des capitaux propres (avant répartition)

 

Variation des capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

 

Capital

Primes, réserves et report à nouveau

Ecarts conversion/réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2007

83 209

906 404

 

860

102 759

1 093 232

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

93 097

 

 

 

93 097

Affectation du résultat social 2007

 

 

 

 

-102 759

-102 759

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2008

 

 

 

 

103 062

103 062

Autres variations

 

 

 

86

 

86

Solde au 31 Décembre 2008

83 209

999 501

0

946

103 062

1 186 718

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2008

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

93 371

 

 

 

93 371

Affectation du résultat social 2008

 

 

 

 

-103 062

-103 062

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2009

 

 

 

 

104 126

104 126

Autres variations

 

 

 

 

 

0

Solde au 31 Décembre 2009

83 209

1 092 872

0

946

104 126

1 281 153

 

Dont 20 802 milliers d'euros émission de Certificats Coopératifs d'Association souscrits par Crédit Agricole S.A.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01.01.2009

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31.12.2009

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75%

 

Dont 59 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

 

5 547 286

0

0

5 547 286

100%

0

 

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K€

 

21. Composition des fonds propres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Capitaux propres

1 281 153

1 186 718

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

37 038

Dettes subordonnées et titres participatifs

23 139

23 786

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

Total des fonds propres

1 341 330

1 247 542

 

22. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

 

(en milliers d'euros)

Solde au 31/12/2009

 

opérations avec les entreprises liées et les participations

opérations avec autres contreparties

Créances

29 589

10 871 171

sur les établissements de crédit et institutions financières

29 589

96 752

sur la clientèle

 

10 579 710

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

194 709

Dettes

48

15 933 491

Sur les établissements de crédits et institutions financières

48

10 579 667

Sur la clientèle

 

4 588 802

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

765 022

Engagements donnés

0

1 397 250

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

1 153 515

Garanties données à des établissements de crédit

 

53 994

Garanties données à la clientèle

 

187 684

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

 

Autres engagements donnés

 

2 057

 

23. Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

 

Opérations de change

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

11 775

11 770

11 114

11 106

Devises

5 888

5 888

5 521

5 521

Euros

5 887

5 881

5 593

5 585

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

11 775

11 770

11 114

11 106

 

24. Opérations sur instruments financiers à terme :

 

Type d'opération

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total

Total

Opérations fermes

4 441 253

2 214

4 443 467

4 391 743

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

- Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

4 441 253

2 214

4 443 467

4 391 743

- Swaps de taux d'intérêt

4 441 253

2 214

4 443 467

4 391 743

- Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- FRA

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

439 663

0

439 663

485 000

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

- Instr.de taux d'intérêt à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr.sur action et ind. Bours. à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr.de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

439 663

0

439 663

485 000

- Options de swap de taux :

 

 

 

 

Achetées

 

 

0

 

Vendues

 

 

0

 

- Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

439 524

 

439 524

485 000

Vendus

 

 

0

 

- Instr.de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

139

 

139

 

- Instr. sur actions et indices bours. à terme cond. :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Autres instruments à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

0

- Contrats de dérivés de crédit :

 

 

 

 

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

 

 

Total

4 880 916

2 214

4 883 130

4 876 743

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle :

 

Répartition par durée restant à courir

(en milliers d'euros)

Total 31/12/2009

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

 

≤ 1 an

de 1

 à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 

à 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

de 1 

à 5 ans

> 5 ans

- Futures

139

0

0

139

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d’intérêt

935 758

2 606 210

901 500

935 758

2 606 210

901 500

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

0

0

439 524

 

 

439 524

 

 

 

Sous total

935 897

2 606 210

1 341 024

935 897

2 606 210

1 341 024

0

0

0

- Opérations de change à terme

23 545

0

0

23 545

 

 

 

 

 

Total général

959 442

2 606 210

1 341 024

959 442

2 606 210

1 341 024

0

0

0

 

24.2. Instruments financiers à terme : juste valeur

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

- Futures

 

 

 

 

- Options de change

 

139

 

 

- Opérations fermes en devise sur marchés organisés

 

 

 

 

- Options de taux

 

 

 

 

- F.R.A.

 

 

 

 

- Swaps de taux d’intérêt

3 577

4 443 467

-15 027

4 391 743

- Swaps de devises

 

23 545

 

 

- Forward taux

 

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

9 293

439 524

9 837

485 000

- Dérivés sur actions, indices boursier et métaux précieux

 

 

 

 

Sous total

12 870

4 906 675

-5 190

4 876 743

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

Total général

12 870

4 906 675

-5 190

4 876 743

 

24.3. Informations sur les swaps

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt :

 

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

51 000

4 390 253

2 214

Contrats assimilés

 

 

 

 

 

(1) Il s'agit des contrats assimilés au sens de l'article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

25. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés

 

L'évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l'établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l'application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

- Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

- Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

12 870

375

-5 190

200

- Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

12 870

375

-5 190

200

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

- taux d’intérêt, change et matières premières

12 870

375

-5 190

200

- Dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

12 870

375

-5 190

200

Incidences des accords de compensation

0

0

0

0

Total après effet des accords de compensation

12 870

375

-5 190

200

 

26. Actifs donnés en garantie

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur par lettre de garantie à la BDF, SFEF, Covered Bonds, CRH s’élèvent à un montant global de 2 516 943 K€.

 

27. Engagements donnés aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A s'élève à 1 091 068 K€.

 

28. Produits nets d'intérêts et revenus assimilés :

 

Produits nets d'intérêts

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Intérêts et produits assimilés

514 376

557 077

sur opérations avec les établissements de crédit

4 833

11 952

sur opérations internes au Crédit Agricole

63 755

100 600

sur opérations avec la clientèle

437 641

435 968

sur obligations et autres titres à revenu fixe

8 147

8 557

Produit net sur opérations de macro-couverture

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Intérêts et charges assimilées

-284 250

-362 921

sur opérations avec les établissements de crédit

-303

-2 098

sur opérations internes au Crédit Agricole

-206 889

-241 417

sur opérations avec la clientèle

-60 923

-70 617

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-15 751

-40 753

sur obligations et autres titres à revenu fixe

-380

-8 025

Autres intérêts et charges assimilées

-4

-11

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

230 126

194 156

 

Les opérations de macro-couverture portent sur l'ensemble du portefeuille et sont, par nature, non affectables à un type d'opérations. Elles sont présentées sur des lignes spécifiques.

 

29. Revenus des titres :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

· Titres de placement

350

973

· Livret développement durable

 

 

· Titres d’investissement

7 717

7 498

· Opérations diverses sur titres

56

55

Revenus des titres à revenus fixes

8 123

8 526

· Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

32 348

37 712

· Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

 

 

· Opérations diverses sur titres

 

 

Revenus des titres à revenus variables

32 348

37 712

Total des revenus sur titres

40 471

46 238

 

30. Produit net des commissions :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

- Sur opérations avec les établissements de crédit

390

-8

382

468

-5

463

- Sur opérations internes au crédit agricole

25 982

-19 946

6 036

23 504

-14 443

9 061

- Sur opérations avec la clientèle

53 477

-588

52 889

53 593

-547

53 046

- Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

- Sur opérations de change

180

 

180

176

 

176

- Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

 

 

0

 

 

0

- Sur prestations de services financiers

128 589

-12 366

116 223

91 002

-12 071

78 931

- Provision pour risques sur commissions

342

-558

-216

324

-353

-29

Total

208 959

-33 466

175 494

169 067

-27 420

141 648

 

31. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Solde des opérations sur titres de transaction

116

-53

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

379

445

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

-3

176

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

492

568

 

32. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

 

Titres de placement

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux dépréciations

-183

-713

Reprises de dépréciations

738

249

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

555

-464

Plus-values de cession réalisées

10 427

7 536

Moins-values de cession réalisées

-61

-114

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

10 365

7 423

Solde des opérations sur titres de placement

10 921

6 959

 

Titres de l'activité de portefeuille

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux dépréciations

 

 

Reprises de dépréciations

 

 

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

0

0

Plus-values de cession réalisées

 

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

0

0

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Total gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

10 921

6 959

 

33. Autres produits et charges d'exploitation bancaire :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Autres produits d'exploitation bancaire

2 700

30 514

Produits divers

2 696

30 316

Quote part des opérations faites en commun

 

1

Refacturation et transfert de charges

 

197

Reprises provisions

4

 

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

 

Total des autres produits d'exploitation bancaire

2 700

30 514

Autres charges d'exploitation bancaire

-820

-985

Charges diverses

-433

-685

Quote part des opérations faites en commun

-338

-300

Refacturation et transfert de charges

 

 

Dotations provisions

-49

 

Opérations de Crédit bail et assimilés

 

 

Total des autres charges d'exploitation bancaire

-820

-985

Total des autres produits et charges d'exploitation bancaire

1 880

29 528

 

34. Charges générales d'exploitation

 

Charges générales d'exploitation :

 

Charges générales d’exploitation

31/12/2009

31/12/2008

Frais de personnel :

 

 

- Salaires et traitements :

85 706

85 713

- Charges sociales :

41 166

40 832

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

9 982

10 405

- Intéressement et participation

15 619

15 459

- Impôts et taxes sur rémunérations

10 090

11 235

Total des charges de personnel

152 581

153 240

Refacturation et transferts de charges de personnel

-1 651

-3 210

Frais de personnel nets

150 930

150 030

Frais administratifs :

 

 

- Impôts et taxes

8 285

7 156

- Services extérieurs

75 650

80 402

- Autres frais administratifs

683

330

Total des charges administratives

84 618

87 889

Refacturation et transferts de charges administratives

-1 348

-1 745

Frais administratifs nets

83 270

86 144

Charges générales d'exploitation

234 200

236 174

 

34.1. Effectif par catégorie :

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

 

Catégorie de personnel

31/12/2009

31/12/2008

Cadres

470

465

Non cadres

1 808

1 769

Total

2 278

2 234

 

35. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Dotations aux provisions et dépréciations

-68 418

-46 356

Dépréciations de créances douteuses

-42 370

-35 874

Autres provisions et dépréciations

-26 048

-10 482

Reprises de provisions et dépréciations

37 072

46 803

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

31 692

27 408

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

5 380

19 395

Variation des provisions et dépréciations

-31 346

447

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

-3 530

-3 457

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

-10 641

-12 657

Décote sur prêts restructurés

-132

-142

Récupérations sur créances amorties

1 062

1 401

Pertes sur risques opérationnels

-58

 

Coût du risque

-44 645

-14 408

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 6 657 K €

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 3 109 K €

(2) Dont 874 K € utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 242 K € sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 6 657 K € sur les créances douteuses compromises

 

36. Résultat net sur actifs immobilisés :

 

(en milliers d'euros)

31/12/2009

31/12/2008

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

-1 700

-72

- De titres d'investissement

 

 

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-1 700

-72

Reprises de dépréciations

521

130

- De titres d'investissement

 

 

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

521

130

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-1 178

58

- De titres d'investissement

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-1 178

58

Plus-values de cessions réalisées

28

28

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

28

28

Moins-values de cession réalisées

-214

0

- Sur titres d'investissement

 

 

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-214

0

- Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cession

-186

28

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-186

28

Solde en perte ou en bénéfice

-1 365

85

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

- Plus-values de cession

200

604

- Moins-values de cession

-213

-309

Solde en perte ou en bénéfice

-12

295

Résultat net sur actifs immobilises

-1 377

381

 

37. Impôt sur les bénéfices :

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

Dotations nettes aux provisions

 

9

Impôts sur les bénéfices

51 844

44 829

Utilisations de provisions pour impôts

-545

-495

Total

51 299

44 343

 

38. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes

 

Collège des Commissaires aux Comptes de Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d'Azur

 

(en milliers d'euros)

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Audit :

KPMG

 

Ernst &Young

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

85

98%

101

100%

- Missions accessoires

2

2%

 

0%

Sous-total

87

100%

101

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

 

0%

 

0%

- Technologie de l'information

 

0%

 

0%

- Audit interne

 

0%

 

0%

- Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

0

0%

0

0%

Total

87

100%

101

100%

 

39. Affectation du résultat :

 

Bénéfice

104 126 003,60

Intérêts aux parts

-1 872 211,50

Rémunérations des CCA

-7 807 774,08

Affectation des 3/4 à la réserve légale

-70 834 513,53

Autres réserves

-23 611 504,49

 

IV.– Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes annuels

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2009, sur :

 

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l’annexe qui expose le changement de méthode comptable résultant de l’application du règlement CRC 2009-04 afférent à la valorisation des swaps.

 

2. Justification des appréciations

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

Estimations comptables

Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

 

Les parts dans les entreprises liées, les titres de participation et les autres titres détenus à long terme par votre caisse régionale sont évalués à leur valeur d'utilité en retenant une approche basée sur les modalités décrites dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

 

Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérifications et informations spécifiques

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 9 mars 2010 

Les Commissaires aux Comptes

 

 KPMG Audit, Département de KPMG S.A

ERNST & YOUNG Audit 

 Pascal Brouard

 Philippe Duchêne

 

 

 

V.– Rapport de gestion

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène 83 000 Draguignan.

 

 

 

 

Partie B.– Comptes consolidés au 31/12/2009

 

Arrêté par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 5 février 2010 et soumis à l’approbation de l’Assemblée générale ordinaire du 31 mars 2010.

 

Les comptes consolidés sont constitués du cadre général, des états financiers consolidés et des notes annexes aux états financiers

 

I.– Cadre général

 

Présentation juridique de l’entité

 

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, Les Négadis, Avenue Paul ARENE 83000 DRAGUIGNAN – RCS Draguignan 415 176 072 NAF 6419Z

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société civile coopérative à personnel et capital variables régie par le livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédits.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6,2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 600 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie, détenue par les Caisses

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

 

 

Relations internes au Crédit agricole

 

> Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur les établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (Livret d'Epargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc…) sont également collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole s.a. et centralisées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole s.a.

Les comptes d’épargne à régime spécial et les comptes et avances à terme permettent à Crédit Agricole s.a. de réaliser les « avances » (prêts) faites aux Caisses régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole s.a.

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous la forme de placements de 3 à 10 ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole s.a., intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a.

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité (« FRBLS ») destiné à permettre à Crédit Agricole s.a. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au Chapitre III du Document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

> Informations relatives aux parties liées

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a subi des modifications au cours de l’exercice 2009 avec la sortie des filiales SNC PATRIMOCAM et SNC PATRIMO II dont les impacts étaient devenus non significatifs sur les comptes du Groupe.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend désormais :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

- Trois Caisses Locales à vocation départementale et 56 Caisses Locales sociétaires de la Caisse Régionale.

 

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent, ainsi que des avis et décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de leur circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 151 535 K€ et leur total résultat cumulé ressort à 3 661 K€ ; les comptes courants bloqués dont elles disposent représentent 8 067 K€ et les dépôts à terme 10 566 K€.

 

- La S.A.S. P.C.A. IMMO, contrôlée à 100% qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 8 045 K€ et son résultat à – 742 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’azur comprennent l’ensemble des membres du conseil d’administration et du comité de direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont présentés en cumul dans le paragraphe 7.

 

II.– Etats financiers consolidés

 

Compte de résultat :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Intérêts et produits assimilés

4.1

633 829

707 588

Intérêts et charges assimilées

4.1

-396 463

-511 143

Commissions (produits)

4.2

212 765

173 119

Commissions (charges)

4.2

-32 693

-26 631

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

968

308

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

31 895

39 493

Produits des autres activités

4.5

2 767

30 612

Charges des autres activités

4.5

-1 037

-1 094

Produit net bancaire

 

452 031

412 252

Charges générales d'exploitation

4.6

-235 546

-238 462

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.7

-15 951

-16 318

Résultat brut d’exploitation

 

200 534

157 472

Coût du risque

4.8

-45 203

-14 236

Résultat d'exploitation

 

155 331

143 236

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.9

41

1 011

Résultat avant impôt

 

155 372

144 247

Impôts sur les bénéfices

4.10

-46 103

-38 198

Résultat net

 

109 269

106 049

Résultat net – Part du groupe

 

109 269

106 049

 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Ecarts de conversion

 

 

 

Actifs disponibles à la vente

 

137 148

388 505-

Instruments dérivés de couverture

 

1 345

3 447 

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe, hors entités mises en équivalence

 

138 493

385 058-

QP gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

-

-

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du Groupe

4.11

138 493 

385 058-

Résultat net part du groupe

 

109 269 

106 049 

Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres part du groupe

 

247 762 

279 009-

 

Les montants sont présentés net d’impôts.

 

Les Caisses régionales de Crédit Agricole détiennent la totalité du capital de SAS Rue la Boétie dont l'objet exclusif est la détention à tout moment de plus de 50% des droits de vote et du capital de Crédit Agricole s.a. Les opérations sur les titres SAS Rue la Boétie sont encadrées par une convention de liquidité qui fixe notamment les modalités de détermination de la valeur du titre. Ces opérations recouvrent par exemple les cessions de titres entre les Caisses régionales ou les augmentations de capital de SAS Rue la Boétie.

Les modalités de valorisation du titre SAS Rue la Boétie, prévues par la convention de liquidité, reposaient jusqu'à présent essentiellement sur la valorisation au cours de bourse des titres Crédit Agricole s.a. Elles ont été modifiées par décision unanime des Caisses Régionales et de Crédit Agricole s.a. le 19 mars 2009 afin de continuer à refléter l'objet de la société.

 

Bilan actif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Caisse, banques centrales

6.1

98 523

102 204

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

8 955

9 288

Instruments dérivés de couverture

3.4

134 400

87 394

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

663 109

611 511

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6.5

1 573 027

1 687 394

Prêts et créances sur la clientèle

6.5

10 659 482

9 887 648

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

75 330

67 681

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8

188 316

149 950

Actifs d'impôts courants et différés (1)

6.10

33 839

29 021

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

330 459

295 405

Actifs non courants destinés à être cédés

6.12

0

0

Immeubles de placement

6.12

960

1 344

Immobilisations corporelles

6.13

104 559

105 399

Immobilisations incorporelles

6.13

10 731

10 716

Total de l'actif

 

13 881 690

13 044 955

(1) au 31/12/2008, cette ligne se décomposait comme suit : actifs d'impôts courants pour 5.057 K€ et actifs d'impôts différés pour 28.782 K€

 

Les lignes « Actifs d’impôt courant » et « Actifs d’impôts différés » sont désormais regroupées sur la ligne « Actifs d’impôts courants et différés ». La présentation des données au 31/12/2008 a été modifiée en conséquence.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bilan passif :

 

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2009

31.12.2008

Banques centrales

6.1

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

8

0

Instruments dérivés de couverture

3.4

118 182

92 685

Dettes envers les établissements de crédit

6.7

6 731 315

6 412 050

Dettes envers la clientèle

6.7

4 582 082

4 716 975

Dettes représentées par un titre

6.9

741 882

402 170

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

83 080

53 618

Passifs d'impôts courants et différés

6.10

0

0

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

193 149

181 586

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

0

0

Provisions

6.14

50 498

43 207

Dettes subordonnées

6.9

14 905

14 883

Total dettes

 

12 515 101

11 917 174

Capitaux propres

 

 

 

Capitaux propres - part du Groupe

 

1 366 589

1 127 781

Capital et réserves liées

 

313 068

312 778

Réserves consolidées

 

953 836

857 031

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

-9 584

-148 077

Résultat de l'exercice

 

109 269

106 049

Intérêts minoritaires

 

 

 

Total capitaux propres

 

1 366 589

1 127 781

Total du passif

 

13 881 690

13 044 955

 

 

Tableau de variation des capitaux propres

 

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes IFRS et de retraitements de consolidation.

 

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en Produit Net Bancaire.

 

(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves consolidées part du Groupe

Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

 

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

Elimination des titres auto-détenus

 

 

 

 

 

 

Capitaux propres au 1er janvier 2008

70 746

243 062

 

762 244

236 981

103 013

1 416 046

 

1 416 046

Augmentation de capital

-1 030

 

 

0

 

 

-1 030

 

-1 030

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2008

 

 

 

0

 

-9 146

-9 146

 

-9 146

Affectation du résultat 2007

 

 

 

93 842

 

-93 842

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-1 030

0

0

93 842

0

-102 988

-10 176

0

-10 176

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

-385 058

0

-385 058

0

-385 058

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31.12.2008

 

 

 

0

 

106 049

106 049

 

106 049

Autres variations

 

 

 

945

 

-25

920

 

920

Capitaux propres au 31 décembre 2008

69 716

243 062

0

857 031

-148 077

106 049

1 127 781

0

1 127 781

Affectation du résultat 2008

 

 

 

96 806

 

-96 806

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2009

69 716

243 062

0

953 837

-148 077

9 243

1 127 781

0

1 127 781

Augmentation de capital

290

 

 

0

 

 

290

 

290

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2009

 

 

 

0

 

-9 235

-9 235

 

-9 235

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

290

0

0

0

0

-9 235

-8 945

0

-8 945

Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

0

0

0

0

138 493

0

138 493

0

138 493

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

 

0

Résultat au 31.12.2009

 

 

 

0

 

109 269

109 269

 

109 269

Autres variations

 

 

 

 

 

-9

-9

 

-9

Capitaux propres au 31 décembre 2009

70 006

243 062

0

953 837

-9 584

109 268

1 366 589

0

1 366 589

 

Tableau des flux de trésorerie

 

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

(en milliers d'euros)

2009

2008

Résultat avant impôts

155 372

144 247

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

15 975

16 426

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

0

0

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

43 750

14 623

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

0

0

Résultat net des activités d'investissement

146

-1 038

Résultat net des activités de financement

581

602

Autres mouvements

16 165

67 441

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

76 617

98 054

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

356 716

742 089

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-955 012

-886 596

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

391 400

102 022

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-23 096

8 650

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

0

0

Impôts versés

-48 405

-42 503

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-278 397

-76 338

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-46 408

165 963

Flux liés aux participations (1)

-19 255

-94 304

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-15 700

-13 286

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-34 955

-107 590

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (2)

-8 918

-10 176

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-581

-560

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-9 499

-10 736

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

0

0

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

-90 862

47 637

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

353 386

305 749

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

102 006

94 608

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

251 380

211 141

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

262 524

353 386

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

98 442

102 006

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

164 082

251 380

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

-90 862

47 637

*composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1 (y compris trésorerie des entités reclassées en activités destinées à être cédées)

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains" et "comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs" et "comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7. (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole)

(1) Cette ligne recense les effets nets sur la trésorerie des acquisitions et des cessions de titres de participation.

Au cours de l’exercice 2009, l’impact net des acquisitions sur la trésorerie de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 19 255 K€ portant principalement sur les opérations suivantes :

 

- S.A.S. SACAM AVENIR : + 3 232 K€

- S.A.S RUE DE LA BOETIE : + 17 324 K€

 

(2) Le flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires comprend le paiement des dividendes versés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à ses actionnaires, à hauteur de 9 235 k€ pour l’exercice 2009.

 

III.– Notes annexes aux états financiers

 

1. Principes et Méthodes applicables dans le Groupe, jugements et estimations utilisés.

 

1.1. Normes applicables et comparabilité

 

En application du règlement CE n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2009.

 

Le groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme IAS 39 dans sa version retenue par l’Union Européenne (version dite « carve out »), qui autorise certaines dérogations dans l’application pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2008.

 

Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2009 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2009. Celles-ci portent sur :

 

- la norme IFRS 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (CE n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme IAS 14 relative à l’information sectorielle.

La première application d’IFRS 8 n’a pas entraîné de modification dans l’information sectorielle présentée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. En effet, le premier niveau d’information sectorielle présentée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les exercices précédents correspond déjà en pratique aux secteurs opérationnels à présenter selon les dispositions d’IFRS 8 ;

- l’amendement de la norme IAS 23 issu du règlement du 10 décembre 2008 (CE n° 1260/2008), relative aux coûts d’emprunt ;

- l’amendement de la norme IFRS 2 issu du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1261/2008), relative au paiement fondé sur des actions et portant sur les conditions d’acquisition des droits et annulations de transactions ;

- la révision de la norme IAS 1 issue du règlement du 17 décembre 2008 (CE n° 1274/2008), relative à la présentation des états financiers. En application de cet amendement un état du « résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres » est désormais présenté dans les états financiers et est complété par des notes annexes ;

- les amendements des normes IAS 32 et IAS 1, issus du règlement du 21 janvier 2009 (CE n° 53-2009), relatifs au classement de certains instruments financiers et aux informations liées à fournir ;

- 35 amendements visant à améliorer et clarifier 18 normes et issus du règlement du 23 janvier 2009 (CE n°70-2009). La date de première application de l’amendement de la norme IFRS 5, et de l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle, est repoussée aux exercices ouverts à compter du 1er juillet 2009 ;

- les amendements des normes IAS 39 et IFRS 7, issus du règlement du 9 septembre 2009 (CE n° 824-2009), relatifs à la date d’entrée en vigueur et à la transition pour le reclassement des actifs financiers ;

- l’amendement de la norme IFRS 7 issu du règlement du 27 novembre 2009 (CE n° 1165-2009), relative aux informations à fournir sur les instruments financiers. L’objectif principal de cet amendement est d’améliorer les informations données dans les états financiers en matière d’évaluation à la juste valeur des instruments financiers et de présentation du risque de liquidité ;

- l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007), relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions ;

- l’interprétation IFRIC 13 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1262/2008), relative au programme de fidélisation des clients ;

- l’interprétation IFRIC 14 issue du règlement du 16 décembre 2008 (CE n° 1263/2008), relative au plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal et à leur interaction dans le cadre de la norme IAS 19 portant sur les avantages du personnel ;

- les amendements de l’interprétation IFRIC 9 et de la norme IAS 39 issus du règlement du 30 novembre 2009 (CE n° 1171/2009), relatifs aux dérivés incorporés et à leur réexamen lors de reclassements.

 

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

 

Néanmoins, la révision de la norme IAS 1 et l’amendement IFRS 7 ont eu des conséquences en matière de présentation des états financiers avec :

 

- la communication du nouvel état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres (IAS 1) ;

- la présentation en annexe des instruments comptabilisés à la juste valeur selon une hiérarchie fondée sur trois niveaux (IFRS 7).

 

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

 

- l’amendement de la norme IFRS 5, issu du règlement du 23 janvier 2009 (CE n° 70-2009), relatif aux filiales faisant l’objet d’un plan de vente entraînant la perte de contrôle, et l’amendement de la norme IFRS 1 qui en découle. Ces amendements seront appliqués pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- la révision de la norme IAS 27 issue du règlement du 3 juin 2009 (CE n° 494/2009), relative aux états financiers consolidés et individuels. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- la révision de la norme IFRS 3 issue du règlement du 3 juin 2009 (CE n° 495/2009), relative aux regroupements d’entreprises. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- l’amendement de la norme IAS 39, issu du règlement du 15 septembre 2009 (CE n° 839/2009), relatif aux éléments éligibles à la couverture. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- la révision de la norme IFRS 1 issue du règlement du 25 novembre 2009 (CE n° 1136/2009), relative à la première adoption des normes internationales. Cette norme révisée sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- l’amendement de la norme IAS 32, issu du règlement du 23 décembre 2009 (CE n° 1293/2009), relatif au classement des émissions de droit. Cet amendement sera appliqué pour la première fois au 1er janvier 2011 ;

- l’interprétation IFRIC 12 issue du règlement du 25 mars 2009 (CE n° 254/2009), relative aux accords de concession de services, et qui ne concerne pas les activités du Groupe. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- l’interprétation IFRIC 16 issue du règlement du 4 juin 2009 (CE n° 460/2009), relative aux couvertures d’un investissement net dans une activité à l’étranger. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- l’interprétation IFRIC 15 issue du règlement du 22 juillet 2009 (CE n° 636/2009), relative aux contrats de construction de biens immobiliers traités dans les normes IAS 11, contrats de construction, et IAS18, produits des activités ordinaires. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- l’interprétation IFRIC 17 issue du règlement du 26 novembre 2009 (CE n° 1142/2009), relative à la distribution d’actifs non monétaires aux propriétaires. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010 ;

- l’interprétation IFRIC 18 issue du règlement du 27 novembre 2009 (CE n° 1164/2009), relative au transfert d’actifs provenant de clients, et qui ne concerne pas les activités du Groupe. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2010.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2009.

 

1.2. Format de présentation des états financiers

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel IFRS, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, état du résultat net et des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres ; tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2009 juillet 2-R.04 du 2009 qui annule et remplace la recommandation CNC n°2004-R-03 du 27 octobre 2004.

 

1.3. Principes et méthodes comptables

 

> Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

 

- les activités des marchés nationaux et internationaux ;

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

 

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- les instruments financiers évalués à la juste valeur ;

- les participations non consolidées ;

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs ;

- les plans de stock-option ;

- les dépréciations durables de titres disponibles à la vente et détenus à maturité ;

- les dépréciations des créances irrécouvrables ;

- les provisions ;

- les dépréciations des écarts d’acquisition ;

- les actifs d’impôt différé.

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

> Instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005, n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur et n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d’actifs financiers.

 

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat). Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

# Titres à l’actif

Classification des titres à l’actif

Les titres sont classés dans les quatre catégories d’actifs financiers définis par la norme IAS 39 :

 

- actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

- actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance ;

- prêts et créances ;

-actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend les titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L’option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d’éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

A ce titre, par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour un montant total de 7 256 K€ concernant les actifs suivants :

 

- FR0010501890 FCP Filtreo 4

- FR0010541516 FCP Tripleo

- FR0010163535 OBL CASA 2% MIN 2014

- FR0010295261 OBL CASA 22,5%

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (directement enregistrés en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

Les encours de syndication de titres destinés à être cédés sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

 

Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance" (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

 

- ceux que Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance, sauf exceptions prévues par la norme IAS 39.

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Prêts et créances

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres du portefeuille « prêts et créances » sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus.

Ils sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti avec amortissement de la surcote / décote selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres » pour les titres évalués au coût amorti.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Les titres classés en « Actifs financiers disponibles à la vente » sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont enregistrées en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Cette catégorie de titres fait l’objet de dépréciations dans les conditions décrites dans le chapitre spécifique « dépréciation des titres ».

 

Dépréciation des titres

Une dépréciation doit être constatée lorsqu’il existe un indice objectif de dépréciation résultant d’un ou plusieurs événements intervenus après l’acquisition des titres autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Constitue un indice objectif de perte une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Pour les titres de capitaux propres, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des critères quantitatifs comme indicateurs de dépréciation potentielle. Ces critères quantitatifs reposent principalement sur une perte de l’instrument de capitaux propres de 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend également en considération des facteurs de type difficultés financières de l’émetteur, perspectives à court terme…

Au-delà de ces critères, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constate une dépréciation en cas de baisse de cours supérieure à 50% ou observée pendant plus de 2 ans.

Pour les titres de dettes, les critères de dépréciation sont ceux qui s’appliquent aux prêts et créances.

La constatation de cette dépréciation se fait :

 

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres

Crédit Agricole s.a. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « Titres détenus jusqu’à l’échéance » et « Prêts et créances ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

# Reclassements d’instruments financiers

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés la date de transfert pour chacun des deux postes.

 

La juste valeur à la date de reclassement devient le nouveau coût ou le nouveau coût amorti selon le cas.

Les informations sur les reclassements réalisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en application de la norme IAS 39 sont données dans la note 9.

 

# Activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les crédits et encours de syndication destinés à être cédés à court terme sont affectés à la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature » et sont évalués en mark-to-market.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Créances dépréciées

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

 

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires. Cela concerne notamment les créances en souffrance.

 

Les encours en souffrance sont des encours pour lesquels ont été constatés des arriérés de paiement n’entraînant pas pour autant une dépréciation sur base individuelle (encours sensibles sous surveillance).

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décote des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

\ Créances dépréciées sur base individuelle

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

 

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (trois mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ;

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Le classement pour une contrepartie donnée d’encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Parmi les encours dépréciés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :

- les créances dépréciées compromises sont les créances dépréciées dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé ;

- les créances dépréciées non compromises sont les créances dépréciées qui ne répondent pas à la définition des créances dépréciées compromises.

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

 

- la valeur nominale du prêt ;

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

\ Créances dépréciées sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non dépréciés sur base individuelle. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que :

 

- Dépréciations sur encours en souffrance :

Les dépréciations sur ces encours sont calculées à partir de modèles Bâle II.

Dans le cadre du projet Bâle II, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme IAS 39.

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendues, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

- Intérêts pris en charge par l’Etat (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

# Passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

 

-les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables ;

-les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides ;

-les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

La valorisation des émissions comptabilisées à la juste valeur intègre la variation du risque de crédit propre du Groupe.

 

Titres au passif

Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

 

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

 

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

L’amendement IAS 32 adopté par l’UE le 21 janvier 2009 permet, sous certaines conditions, la qualification en instrument de capitaux propres d’instruments financiers constituant auparavant des dettes. Ces instruments financiers sont :

 

- les instruments, émis par l’émetteur, remboursables au gré du porteur ;

- les instruments créant une obligation pour l’émetteur d’avoir à rembourser le porteur lors de la liquidation, sur la base de sa part dans l’actif net.

 

Ainsi, dès lors que ces conditions sont remplies, les parts d’OPCVM émises au passif doivent dorénavant être classées en capitaux propres.

Par symétrie, le groupe Crédit Agricole a revu la qualification des parts d’OPCVM détenues à l’actif. Ainsi les parts d’OPCVM Obligataires et Monétaires sont toujours considérées comme des instruments de dettes ; les autres parts d’OPCVM (Equity, mixtes, alternatives, ..) sont désormais considérées comme des instruments de capitaux propres.

 

# Produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole s.a. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6.14.

 

# Instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est enregistrée en résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture 

La couverture de juste valeur a pour objet de se protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur lié au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

 

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le groupe Crédit Agricole s.a. privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

 

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat. Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les profits ou pertes sur le dérivé accumulés en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat au moment où les flux couverts se réalisent ;

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

 

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

# Détermination de la juste valeur des instruments financiers

Les justes valeurs des instruments financiers sont déterminées conformément aux dispositions d’IAS 39 et sont présentées selon la hiérarchie définie par IFRS 7.

Le Groupe applique par ailleurs la recommandation en matière de valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur publiée par l'AMF, le CNC et l'ACAM le 15 octobre 2008.

Lorsque la méthode de valorisation d’un instrument financier est la juste valeur, la norme IAS 39 considère que la meilleure indication pour déterminer celle-ci est l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

IAS 39 précise qu’en l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation utilisant des données observables ou non observables.

 

Niveau 1 : justes valeurs correspondant à des prix cotés (non ajustés) sur un marché actif.

Sont présentés en niveau 1 les instruments financiers directement cotés sur un marché actif. Il s’agit notamment des actions et obligations cotées sur un marché actif (tels que la Bourse de Paris, le London Stock Exchange, le New York Stock Exchange…), des parts de fonds d’investissement cotés sur un marché actif et des dérivés contractés sur un marché organisé, notamment les futures.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sur les actifs et passifs financiers présentant des risques de marché qui se compensent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur retient des cours mid-price comme base de l’établissement de la juste valeur de ces positions. Pour les positions nettes vendeuses, les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs et pour les positions nettes acheteuses, il s’agit des cours vendeurs.

 

Niveau 2 : justes valeurs évaluées à partir de données directement ou indirectement observables, autres que celles de niveau 1.

Ces données sont directement observables (à savoir des prix) ou indirectement observables (données dérivées de prix) et répondent généralement aux caractéristiques suivantes : il s’agit de données qui ne sont pas propres à l’entité, qui sont disponibles / accessibles publiquement et basées sur un consensus de marché.

Sont présentés en niveau 2 :

 

- les actions et obligations cotées sur un marché considéré comme inactif, ou non cotées sur un marché actif, mais pour lesquelles la juste valeur est déterminée en utilisant une méthode de valorisation couramment utilisée par les intervenants de marché (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes) et basée sur des données de marché observables,

- les instruments négociés de gré à gré pour lesquels la valorisation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards, et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

 

Niveau 3: justes valeurs pour lesquelles une part significative des paramètres utilisés pour leur détermination ne répond pas aux critères d’observabilité.

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques de valorisation utilisant des hypothèses qui ne sont pas étayées par des données observables sur le marché pour le même instrument. Ces produits sont présentés en niveau 3.

Il s’agit pour l’essentiel de produits complexes de taux, de dérivés actions et de structurés de crédit dont la valorisation requiert, par exemple, des paramètres de corrélation ou de volatilité non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction à l’origine est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Les méthodologies et modèles de valorisation des instruments financiers présentés en niveau 2 et niveau 3 intègrent l’ensemble des facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant. La détermination des justes valeurs de ces instruments tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

 

Absence de technique de valorisation reconnue pour déterminer la juste valeur d’un instrument de capitaux propres.

Conformément aux principes d’IAS 39, si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « actifs financiers disponibles à la vente » car sa juste valeur ne peut pas être déterminée de manière fiable. Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de juste valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées sur un marché actif dont la détermination d’une juste valeur fiable est difficile.

Ces titres, listés dans la note 2.3 spécifique, sont destinés à être conservés durablement.

 

# Gains ou pertes nets sur instruments financiers

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers détenus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

 

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente :

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

 

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

# Compensation des actifs et passifs financiers

Conformément à la norme IAS 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

# Garanties financières données

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument de dette.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

 

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels » ; ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

# Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

 

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et,

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

> Provisions (IAS 37 et 19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un événement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable. Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

 

- les risques opérationnels ;

- les avantages au personnel ;

- les risques d’exécution des engagements par signature ;

- les litiges et garanties de passif ;

- les risques fiscaux ;

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

 

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures ;

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur, établie à partir d’observations historiques de longue période ;

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction ;

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

 

Des informations détaillées sont fournies au point 6.14.

 

> Avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

 

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

- les indemnités de fin de contrat de travail ;

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

# Avantages à long terme

Les avantages à long terme sont les avantages à verser aux salariés, autres que les avantages postérieurs à l’emploi, les indemnités de fin de contrats et avantages sur capitaux propres, mais non intégralement dus dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lesquels les services correspondant ont été rendus.

Sont notamment concernés les bonus et autres rémunérations différés de plus de douze mois.

La méthode d’évaluation est similaire à celle utilisée par le Groupe pour les avantages postérieurs à l’emploi relevant de la catégorie de régimes à prestation définie.

 

# Avantages postérieurs à l’emploi

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

Les taux d'actualisation sont déterminés en fonction de la durée moyenne de l'engagement, c'est-à-dire la moyenne arithmétique des durées calculées entre la date d'évaluation et la date de paiement pondérée par les hypothèses de turn-over.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19  93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter en gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

 

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une police correspondant exactement, par son montant et sa période, à tout ou partie des prestations payables en vertu du régime, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

# Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

> Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :

 

- les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

- les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

 

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole s.a. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

 

Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes. Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « frais de personnel » en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2, étant précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique les termes du communiqué du CNC du 21 décembre 2004 complété par le communiqué du CNC du 7 février 2007. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

Aucune augmentation de capital réservée aux salariés n’a été effectuée par le Groupe en 2009.

Par ailleurs, l’IFRIC 11 ayant clarifié les modalités d’application d’une norme existante et déjà appliquée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (IFRS 2), les conséquences de cette clarification ont été prises en compte à compter du 1er Janvier 2007. La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénouées par instruments de capitaux propres de Crédit agricole s.a. ainsi que celles relatives aux souscriptions d’actions sont désormais comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans. L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des « réserves consolidées part du Groupe ».

 

> Impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

 

- la comptabilisation initiale du goodwill ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

 

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

 

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

 

a) soit sur la même entité imposable,

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

> Traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38 et 40)

Le groupe Crédit Agricole s.a. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le groupe Crédit Agricole s.a. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

1 à 3 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

> Opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

 

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

- les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux éléments non monétaires diffèrent selon la nature de ces éléments :

 

- les éléments au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

- les éléments à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

 

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

> Commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

 

- les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif ;

- lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

 

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

 

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable ;

 

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

> Contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

 

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

 

a) l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

> Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées (IFRS 5)

Un actif non courant (ou un groupe destiné à être cédé) est considéré comme détenu en vue de la vente si sa valeur comptable est recouvrée principalement par le biais d'une vente plutôt que par l'utilisation continue.

Pour que tel soit le cas, l'actif (ou le groupe destiné à être cédé) doit être disponible en vue de la vente immédiate dans son état actuel et sa vente doit être hautement probable.

Les actifs et passifs concernés sont isolés au bilan sur les postes « Actifs non courants destinés à être cédés » et « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Ces actifs non courants (ou un groupe destiné à être cédé) classés comme détenus en vue de la vente sont évalués au montant le plus bas entre leur valeur comptable et leur juste valeur diminuée des coûts de cession. En cas de moins-value latente, une dépréciation est enregistrée en résultat. Par ailleurs, ceux-ci cessent d’être amortis à compter de leur déclassement.

Est considérée comme activité abandonnée toute composante dont le Groupe s'est séparée ou qui est classée comme détenue en vue de la vente, et qui est dans une des situations suivantes :

 

- elle représente une ligne d'activité ou une région géographique principale et distincte ;

- elle fait partie d'un plan unique et coordonné pour se séparer d'une ligne d'activité ou d'une région géographique principale et distincte ; ou,

- elle est une filiale acquise exclusivement en vue de la revente.

 

Sont présentés sur une ligne distincte du compte de résultat :

 

- le résultat net après impôt des activités abandonnées jusqu’à la date de cession ;

- le profit ou la perte après impôt résultant de la cession ou de l’évaluation à la juste valeur diminuée des coûts de la vente des actifs et passifs constituant les activités abandonnées.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28 et 31)

 

> Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle. Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

Le caractère significatif de cet impact est apprécié au travers de trois principaux critères exprimés en pourcentage du bilan, de la situation nette et du résultat consolidés.

 

# Consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole s.a., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole s.a., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

# Notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

# Exclusions du périmètre de consolidation

Conformément aux dispositions prévues par les normes IAS 28  1 et IAS 31  1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

> Méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

 

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur;

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur;

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

> Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2009 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

2.1. Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes de Haute- Provence :

 

Caisses locales

Adresses

Code postale

Ville

Président

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

Albert MANUEL

Carrefour BLEONE DURANCE

Centre Commercial Saint Jean

04160

CHATEAU ARNOUX

Jean-Yves ARNAUD

DIGNE

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

Jean-Pierre FRISON

ENTREVAUX

Place Louis Moreau

04320

ENTREVAUX

Gérard MICHEL

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

Alain VIDAL

Hautes Vallées ASSE et VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

Jean-Jacques POUGNET

CONTADOUR-LAYE-LUBERON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

Françoise MEYER

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

Olivier GIRARD

LES MEES - ORAISON – PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

André PINATEL

Pays de Sisteron La Motte Turriers

Avenue de la Libération

04200

SISTERON

René AVINENS

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

Robert D'ALESSANDRI

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

Raymond ROUSSET

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

Maryse MILESI

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

Albert MICHEL

VALENSOLE

Avenue Segond

04210

VALENSOLE

Marie PELLESTOR

Caisse Locale de Développement 04

422, Avenue Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cédex

Jean-Paul AILLAUD

Caisse Locale à Vocation Départementale 04

422, Avenue Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cédex

Raymond ROUSSET

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes-Maritimes :

 

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Avenue Robert Soleau

06600

ANTIBES

Jean-Paul GROS

CAGNES sur MER

29, Avenue de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

Michel SANTINELLI

CONTES

13, Place Jean Allardi

06390

CONTES

Maryline PAGANELLO

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

Jean-Louis BRELLE

GUILLAUMES

Place de la Provence

06470

GUILLAUMES

Charles-Ange GINESY

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

Colette FABRON

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

Jean-Louis BONAUD

LEVENS

12, Avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

Antoine VERAN

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

François MAZET

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

Jean Marc GIAUME

Pays de GRASSE

6 Bd du Jeu de Ballon

06130

GRASSE

Christine MICHEL

PUGET THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

Jean-Pierre ASTIER

SAINT-AUBAN

10, Route du Plan

06130

GRASSE

Sylvain BUTELLI

SAINT-LAURENT-DU-VAR

265, Avenue Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

Denis BERNARDI

TENDE

4, Avenue du 16 Septembre

06430

TENDE

Marc ALBESIANO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

Patrick LEFEVRE

VENCE

12, Avenue Henri Isnard

06140

VENCE

Pierre GORTINA

C.A.P.D.E.A.M.

111, Avenue Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Bernard NICOLETTI

Caisse Locale à Vocation Départementale 06

111, Avenue Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

Alain ABRIGO

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel du Var :

 

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

BARJOLS

Boulevard Grisolle

83670

BARJOLS

Régis BAGARRE

LE BEAUSSET

4 Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

Andrée SAMAT

BORMES

Immeuble Santa Cruz - Avenue des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

Simone CONTI

BRESQUE VERDON

Avenue Georges Clémenceau

83630

AUPS

Pierre LAMBERT

LA CRAU

Immeuble Le Végas - Rue Renaude

83260

LA CRAU

Gilbert TESSORE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès - Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

René BAGARRE

PAYS de FAYENCE

3 Boulevard de Tourrettes

83440

FAYENCE

Jean-Paul CONTI

FREJUS

60 Boulevard de la Mer

83600

FREJUS

Emile JAUBERT

HYERES

7 avenue du Général de Gaulle

83400

HYERES

Alain BORELLO

LE LUC

Rue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

Paul DENIS

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

Narcisse PAGNI

SAINT-TROPEZ

11 Place des Lices

83990

ST TROPEZ

Pierre BENESTAN

SOLLIES PONT

Le Moulin - 6 Rue République

83210

SOLLIES PONT

Josette CARVIN

TOULON

27 Boulevard de Strasbourg

83000

TOULON

Daniel DI PLACIDO

LORGUES

23, Boulevard Clémenceau

83510

LORGUES

Max PRADURAT

AURELIENNE

2, rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

Jacques GOUIRAND

VALLEES D'ARGENS

Rue Maréchal Foch

83570

CARCES

Jean-Claude DALMASSO

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

Christian MOUTTE

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

Gilbert MASSEL

CARAMY ISSOLE

13 Boulevard St Louis

83170

BRIGNOLES

Roland MISTRE

Caisse Locale de Développement 83

Avenue Paul Arène

Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Paul MORTINI

Caisse Locale à Vocation Départementale 83

Avenue Paul Arène

Les Négadis

83000

DRAGUIGNAN

Jacques GOUIRAND

 

> Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2009

Application des seuils de signification ou cessation d’activité

Au 31 mars 2009, sortie du périmètre du Groupe Crédit Agricole Provence Côte d’Azur des filiales SNC Patrimocam et SNC Patrimo 2 car les impacts bilans et résultats étaient devenus non significatifs.

 

2.2. Opérations de titrisation et fonds dédiés

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de fonds dédiés.

 

2.3. Participations non consolidées

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

LA BOETIE

453 916

2,77

288 676

2,77

SACAM INTERNATIONAL

24 574

2,77

29 353

2,77

SACAM DEVELOPPEMENT

22 285

2,79

21 913

2,79

SOFIPACA (1)

12 266

49,48

11 662

49,48

SACAM AVENIR

3 232

3,65

 

 

SACAM FIRECA

2 347

3,14

2 347

3,14

SACAM PARTICIPATION

2 100

2,90

5

1,89

OCCELI IMMOBILIER

1 936

75,53

1 036

51,05

SCI-CAM

1 643

2,78

1 643

2,78

OPTIMA GESTION

1 445

71,00

955

51,00

CREDIT AGRICOLE TITRES

1 349

2,04

1 349

2,34

ESPAGILLIERE

1 258

51,01

1 258

51,01

SACAM

0

0,00

2 170

2,33

Autres titres de participations dont valeur <1 K€

6 888

N/S

6 418

N/S

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

535 239

 

368 785

 

(1) SOFIPACA est non consolidée, cette entité est considérée non significative.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture

 

La gestion des risques bancaires au sein de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur est assurée par le Pilotage du contrôle permanent qui est rattaché au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.

 

3.1. Risque de crédit

 

Le risque de crédit se matérialise lorsqu’une contrepartie est dans l’incapacité de faire face à ses obligations et que celles-ci présentent une valeur d’inventaire positive dans les livres de la banque. Cette contrepartie peut être une banque, une entreprise industrielle et commerciale, un Etat et les diverses entités qu’il contrôle, un fonds d’investissement ou une personne physique.

 

L’engagement peut être constitué de prêts, titres de créances ou de propriété ou contrats d’échange de performance, garanties de bonne fin ou engagements confirmés non utilisés. Ce risque englobe également le risque de règlement livraison inhérent à toute transaction nécessitant un échange de flux (espèce ou matière) en dehors d’un système sécurisé de règlement.

 

Exposition maximale au risque de crédit

L’exposition maximale au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrats en unités de compte)

8 955

9 288

Instruments dérivés de couverture

134 400

87 394

Actifs disponible à la vente (hors titres à revenu variable)

119 383

239 814

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

126 341

126 519

Prêts et créances sur la clientèle

10 659 482

9 887 648

Actif financiers détenus jusqu'à l'échéance

188 316

149 950

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciations)

11 236 877

10 500 613

Engagements de financement donnés

1 156 696

1 075 060

Engagements de garantie financière donnés

241 684

300 500

Provisions - Engagements par signature

-917

-1 410

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 397 463

1 374 150

Total exposition nette

12 634 340

11 874 763

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques

 

Concentrations par agents économiques de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au crédit agricole) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Total

 

 

Encours bruts non compromis

Encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

Administrations centrales

250

 

 

 

 

250

Etablissements de crédit

126 149

 

 

 

 

126 149

Institutions non établissements de crédit

1 189 002

968

81

410

81

1 188 511

Grandes entreprises

2 178 764

40 112

29 217

12 078

28 925

2 137 761

Clientèle de détail

7 411 591

107 670

41 046

39 493

36 338

7 335 760

Total *

10 905 756

148 750

70 344

51 981

65 344

10 788 431

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

50 164

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-52 772

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 785 823

*Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 13 026 K€

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Total

 

 

Encours bruts non compromis

Encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

125 869

 

 

 

 

125 869

Institutions non établissements de crédit

1 034 130

2 101

89

 

89

1 034 041

Grandes entreprises

2 014 809

49 828

14 504

37 694

13 303

1 963 812

Clientèle de détail

6 937 247

86 622

31 310

29 214

27 211

6 880 822

Total *

10 112 055

138 551

45 903

66 908

40 603

10 004 544

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

47 616

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-37 993

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 014 167

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 16 356 K€

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

176 725

156 506

Grandes entreprises

239 633

362 361

Clientèle de détail

737 166

549 691

Total

1 153 524

1 068 558

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

173

173

Institutions non établissements de crédit

167

170

Grandes entreprises

148 451

148 917

Clientèle de détail

38 893

56 185

Total

187 684

205 445

 

Dettes envers la clientèle par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

2 539

1 466

Grandes entreprises

868 025

860 972

Clientèle de détail

3 642 686

3 795 930

Non Ventilé

32 862

33 438

Total

4 546 112

4 691 806

Dettes rattachées

35 970

25 169

Valeur au bilan

4 582 082

4 716 975

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique :

(hors opérations internes au Crédit Agricole)

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Total

 

 

Encours bruts non compromis

Encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

France (y compris DOM-TOM)

10 510 845

143 328

70 183

50 335

65 197

10 395 313

Autres pays de l'UE

297 654

4 220

120

1 287

119

296 248

Autres pays d'Europe

26 870

18

10

11

 

26 859

Amérique du Nord

9 623

10

 

2

 

9 621

Amériques Centrale et du Sud

2 077

3

 

1

 

2 076

Afrique et Moyen Orient

52 454

1 171

30

345

28

52 081

Asie et Océanie (hors Japon)

6 187

 

1

 

 

6 187

Japon

46

 

 

 

 

46

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

0

Total *

10 905 756

148 750

70 344

51 981

65 344

10 788 431

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

50 164

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-52 772

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 785 823

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 13 026K€

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Encours bruts

dont encours bruts dépréciés sur base individuelle

Dépréciations individuelles

Total

 

 

Encours bruts non compromis

Encours bruts compromis

sur encours non compromis

sur encours compromis

 

France (y compris DOM-TOM)

9 796 436

134 973

45 715

66 690

40 462

9 689 284

Autres pays de l'UE

273 029

2 808

154

201

116

272 712

Autres pays d'Europe

22 100

170

9

1

 

22 099

Amérique du Nord

8 819

11

 

4

 

8 815

Amériques Centrale et du Sud

1 226

1

 

 

 

1 226

Afrique et Moyen Orient

7 682

587

25

12

25

7 645

Asie et Océanie (hors Japon)

2 717

1

 

 

 

2 717

Japon

46

 

 

 

 

46

Organismes supranationaux

 

 

 

 

 

0

Total *

10 112 055

138 551

45 903

66 908

40 603

10 004 544

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

47 616

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-37 993

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 014 167

* Dont encours clientèle sains restructurés (non dépréciés) pour 16 356 K€

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 137 105

1 056 621

Autres pays de l'UE

9 374

9 777

Autres pays d'Europe

1 538

1 338

Amérique du Nord

331

308

Amériques Centrale et du Sud

95

41

Afrique et Moyen Orient

4 896

307

Asie et Océanie (hors Japon)

169

157

Japon

16

9

Total

1 153 524

1 068 558

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

183 436

199 909

Autres pays de l'UE

896

736

Autres pays d'Europe

3 143

4 707

Amérique du Nord

36

41

Amériques Centrale et du Sud

1

 

Afrique et Moyen Orient

153

38

Asie et Océanie (hors Japon)

19

14

Japon

 

 

Total

187 684

205 445

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

France (y compris DOM-TOM)

4 152 582

4 212 532

Autres pays de l'UE

239 560

317 937

Autres pays d'Europe

64 561

73 520

Amérique du Nord

12 245

12 385

Amériques Centrale et du Sud

4 095

1 959

Afrique et Moyen Orient

35 377

34 021

Asie et Océanie (hors Japon)

3 450

4 373

Japon

1 380

1 641

Organismes supra-nationaux

32 862

33 438

Total

4 546 112

4 691 806

Dettes rattachées

35 970

25 169

Valeur au bilan

4 582 082

4 716 975

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés individuellement par agent économique :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2009

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur brut comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

 

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

1 032

-1 002

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

1 032

-1 002

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

286 642

1 242

2 587

0

290 471

258 922

-209 925

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

80 484

560

 

 

81 044

1 067

-509

Grandes entreprises

77 380

252

2 036

 

79 668

76 519

-58 941

Clientèle de détail

128 778

430

551

 

129 759

181 336

-150 475

Total

286 642

1 242

2 587

0

290 471

259 954

-210 927

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2008

 

Ventilation par ancienneté d'impayé des encours en souffrance

Valeur brut comptable des actifs dépréciés individuellement

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

 

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs financiers en souffrance

 

 

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

1 020

-946

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

1 020

-946

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

248 037

793

1 231

0

250 061

227 532

-188 582

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

35 685

 

17

 

35 702

2 246

-144

Grandes entreprises

93 263

54

913

 

94 230

71 257

-61 825

Clientèle de détail

119 089

739

301

 

120 129

154 029

-126 613

Total

248 037

793

1 231

0

250 061

228 552

-189 528

 

Opérations sur instruments dérivés – Risque de contrepartie

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est établi à partir de la valeur de marché et du risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation et de collatérisation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Total risque de contrepartie

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

0

 

 

0

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

12 870

375

13 245

-5 190

200

-4 990

Risques sur les autres contreparties

 

 

0

 

 

0

Total

12 870

375

13 245

-5 190

200

-4 990

Risques sur contrats de :

 

 

0

 

 

0

- taux d'intérêt, change et matières premières

12 870

375

13 245

-5 190

200

-4 990

- dérivés actions et sur indices

 

 

0

 

 

0

- dérivés de crédit

 

 

0

 

 

0

Total

12 870

375

13 245

-5 190

200

-4 990

Incidence des accords de compensation et de collatérisation

0

0

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation et de collatérisation

12 870

375

13 245

-5 190

200

-4 990

*calculé selon les normes prudentielles Bâle 2

 

Les contrats conclus entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risque de contrepartie.

 

3.2. Risque de marché

 

Le risque de marché représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment :

 

- les taux d’intérêts : le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financier du fait de l’évolution des taux d’intérêt,

- les taux de change : le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise,

- les prix : le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions. Sont notamment soumis à ce risque les titres à revenu variable, les dérivés actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

Opérations sur instruments dérivés : analyse par durée résiduelle

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

9 302

57 602

67 496

134 400

87 394

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

9 302

57 602

54 785

121 689

77 557

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

12 711

12 711

9 837

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

9 302

57 602

67 496

134 400

87 394

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

9 302

57 602

67 496

134 400

87 394

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

21 186

96 375

621

118 182

92 685

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

21 186

96 375

621

118 182

92 685

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous Total

0

0

0

21 186

96 375

621

118 182

92 685

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

21 186

96 375

621

118 182

92 685

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

78

78

102

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

78

78

102

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

3

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

3

Sous total

0

0

0

0

0

78

78

105

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

0

78

78

105

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

 

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

 

 

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

8

8

0

. Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

. FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

8

8

0

. Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

. Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

. Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

0

8

8

0

. Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

0

8

8

0

 

Opérations sur instruments dérivés : montant des engagements :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

4 882 991

4 876 743

. Futures

 

 

. FRA

 

 

. Swaps de taux d'intérêts

4 443 467

4 391 743

. Options de taux

 

 

. Caps-floors-collars

439 524

485 000

. Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

139

0

. Opérations fermes de change

 

 

. Options de change

139

 

Autres instruments :

0

0

. Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

. Dérivés sur métaux précieux

 

 

. Dérivés sur produits de base

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

. Autres

 

 

Sous total

4 883 130

4 876 743

. Opérations de change à terme

23 545

22 219

Total

4 906 675

4 898 962

 

Risque de taux

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt.

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

Emprunts obligataires

Dettes subordonnées à durée déterminée

Dettes subordonnées à durée indéterminée

EUR

0

14 833

0

0

14 811

0

. Taux fixe

 

14 833

 

 

14 811

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

0

0

0

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

0

0

0

0

0

0

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

0

0

0

0

0

0

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

0

0

0

0

0

0

. Taux fixe

 

 

 

 

 

 

. Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

0

14 833

0

0

14 811

0

. Taux fixe

0

14 833

0

0

14 811

0

. Taux variable

0

0

0

0

0

0

(Total en principal, hors dettes rattachées non ventilables)

 

Risque de change

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

13 058 609

13 058 609

12 480 806

12 480 806

Autres devises de l'UE

202 080

202 080

501 608

501 608

USD

616 769

616 769

59 277

59 277

JPY

727

727

1 847

1 847

Autres devises

3 505

3 505

1 417

1 417

Total bilan

13 881 690

13 881 690

13 044 955

13 044 955

 

Risque de prix

Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions.

Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

3.3. Risque de liquidité et de financement

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

 

-le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité ;

-l’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité ;

-l’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

56 128

60 000

426

9 595

126 149

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

667 185

841 299

3 139 203

6 131 920

10 779 607

Total

723 313

901 299

3 139 629

6 141 515

10 905 756

Créances rattachées

 

 

 

 

89 992

Dépréciations

 

 

 

 

-209 925

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

10 785 823

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

5 021

110 105

625

10 118

125 869

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

955 543

770 036

2 859 439

5 401 168

9 986 186

Total

960 564

880 141

2 860 064

5 411 286

10 112 055

Créances rattachées

 

 

 

 

90 694

Dépréciations

 

 

 

 

-188 582

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

10 014 167

 

Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle par durée résiduelle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

1 467 150

1 394 961

2 419 832

1 409 082

6 691 025

Dettes envers la clientèle

3 601 876

445 084

498 466

686

4 546 112

Total

5 069 026

1 840 045

2 918 298

1 409 768

11 237 137

Dettes rattachées

 

 

 

 

76 260

Valeur au bilan

 

 

 

 

11 313 397

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

968 245

1 203 163

2 392 290

1 800 557

6 364 255

Dettes envers la clientèle

3 560 496

503 555

627 250

505

4 691 806

Total

4 528 741

1 706 718

3 019 540

1 801 062

11 056 061

Dettes rattachées

 

 

 

 

72 964

Valeur au bilan

 

 

 

 

11 129 025

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

248

 

 

 

248

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

341 757

393 759

2 000

0

737 516

. Émis en France

341 757

393 759

2 000

0

737 516

. Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

342 005

393 759

2 000

0

737 764

Dettes rattachées

 

 

 

 

4 118

Valeur au bilan

 

 

 

 

741 882

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

14 833

14 833

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

0

0

14 833

14 833

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 905

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

365

 

 

365

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

144 009

250 525

0

0

394 534

. Émis en France

144 009

250 525

 

 

394 534

. Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

144 009

250 890

0

0

394 899

Dettes rattachées

 

 

 

 

7 271

Valeur au bilan

 

 

 

 

402 170

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

14 811

14 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

0

0

14 811

14 811

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 883

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

 

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

 

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Valeur marché

Montant

Valeur marché

Montant

 

positive

négative

Notionnel

positive

négative

Notionnel

Couverture de juste valeur

121 689

117 502

4 400 253

87 394

91 885

4 835 743

Taux d'intérêt

121 689

117 502

4 400 253

87 394

91 885

4 835 743

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

12 711

680

473 024

0

800

33 500

Taux d'intérêt

12 711

680

473 024

 

800

33 500

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissement nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

134 400

118 182

4 873 277

87 394

92 685

4 869 243

 

3.5. Risques opérationnels

 

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un événement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

3.6. Gestion du capital et ratios réglementaires

 

L’amendement de la norme IAS 1 adopté par l’Union européenne le 11 janvier 2006 prévoit des informations sur le capital et sa gestion. L’objectif de l’amendement est de fournir au lecteur des informations sur les objectifs, politiques et procédures de gestion du capital de l’émetteur. A ce sujet, des informations de nature qualitative et quantitative sont requises en annexe et notamment : données chiffrées récapitulatives sur les éléments gérés en tant que capital, description des éventuelles contraintes externes auxquelles l’entreprise est soumise au titre de son capital (par exemple du fait d’obligations réglementaires), indication ou non du respect des contraintes réglementaires et en cas de défaut de respect, une indication des conséquences qui en découlent.

 

Conformément à la réglementation prudentielle bancaire qui transpose en droit français les directives européennes « adéquation des fonds propres des entreprises d’investissement et des établissements de crédit » et «conglomérats financiers », la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur est soumise au respect du ratio de solvabilité et des ratios relatifs à la liquidité, la division des risques ou les équilibres de bilan.

 

La gestion des fonds propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur est conduite de façon à respecter les niveaux de fonds propres prudentiels au sens du règlement 90-02 et exigés par la Commission Bancaire afin de couvrir les risques pondérés au titre des risques de crédit, des risques opérationnels et des risques de marché.

 

L’arrêté du 20 février 2007 transpose dans la réglementation française le dispositif européen CRD (Capital Requirements Directive) (2006-48-CE et 2006-49 CE). Le texte définit les « exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement » et les modalités de calcul du ratio de solvabilité à compter du 1er janvier 2008.

Conformément à ces dispositions, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence Côte d’Azur a intégré dès 2007, dans la gestion des fonds propres et des risques, les impacts liés au passage à la nouvelle directive européenne CRD.

Toutefois, le régulateur a défini jusqu’à fin 2009 les niveaux planchers de fonds propres suivants :

 

* 95 % des exigences de fonds propres telles qu’elles auraient été calculées en CAD jusqu’au 31/12/2007 ;

* 90 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2008 ;

* 80 % de ces exigences jusqu’au 31/12/2009.

 

Les fonds propres sont répartis en trois catégories :

 

- les fonds propres durs (tier 1) déterminés à partir des capitaux propres du groupe et retraités notamment des gains et pertes latents,

- les fonds propres complémentaires (tier 2), limités à 100% du montant des fonds propres de base composés principalement des dettes subordonnées,

- les fonds propres surcomplémentaires admis au ratio (tier 3) composés principalement de dettes subordonnées à maturité plus courte.

Les déductions relatives notamment aux participations dans d’autres établissements de crédit viennent minorer le total de ces fonds propres et s’imputent désormais directement sur les montants du tier 1 et du tier 2, conformément à la réglementation.

 

En application de la réglementation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur doit respecter en permanence un ratio de fonds propres de base égal au moins à 4% et un ratio de solvabilité de 8%.

Au 31/12/2009 de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur respecte ces exigences réglementaires.

 

4. Notes relatives au compte de résultat

 

4.1. Produits et Charges d’intérêts :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Sur opérations avec les établissements de crédit

4 389

11 205

Sur opérations internes au Crédit Agricole

61 022

96 854

Sur opérations avec la clientèle

445 801

439 111

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

350

973

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 717

7 498

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

114 550

151 947

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts (1) (2)

633 829

707 588

Sur opérations avec les établissements de crédit

-216

-2 034

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-204 112

-237 789

Sur opérations avec la clientèle

-60 325

-69 984

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-15 731

-40 733

Sur dettes subordonnées

-581

-602

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-115 498

-160 001

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-396 463

-511 143

(1) dont 10 714 K€ sur créances dépréciées individuellement au 31/12/09 contre 10 416 K€ au 31/12/08.

(2) dont 1 574 K€ correspondant à des bonifications reçues de l'Etat au 31/12/09 contre 1 762 K€ au 31/12/08.

 

4.2. Commissions nettes :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

390

-8

382

468

-5

463

Sur opérations internes au Crédit Agricole

25 982

-18 706

7 276

23 504

-13 002

10 502

Sur opérations avec la clientèle

53 819

-954

52 865

53 917

-900

53 017

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

180

 

180

176

 

176

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

3 806

-660

3 146

4 052

-653

3 399

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers (1) (2)

125 743

-12 178

113 565

88 101

-12 006

76 095

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues (1)

2 845

-187

2 658

2 901

-65

2 836

Produits nets des commissions

212 765

-32 693

180 072

173 119

-26 631

146 488

(1) certaines commissions de prestations de services financiers, jusque là affectées à la rubrique "commissions sur gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues", ont été réaffectées à la rubrique "commissions sur moyens de paiement et autres services bancaires et financiers". Le montant net de ces commissions s'élève à 17 396 K€ en 2009 et à 15 039 K€ en 2008

(2) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" de la rubrique "produits et charges nets des autres activités" ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers". Le montant net de ces commissions s'élève à 29 750 K€ en 2009 et à 27 962 K€ en 2008

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

47

424

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

539

-594

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

382

478

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

968

308

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

37 131

37 131

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

7 648

29 483

-21 835

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

29 483

7 648

21 835

Couvertures de flux de trésorerie

0

680

-680

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

680

-680

Total résultat de la comptabilité de couverture

37 131

37 811

-680

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

212 110

212 110

0

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

77 444

134 666

-57 222

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

134 666

77 444

57 222

Couvertures de flux de trésorerie

0

800

-800

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

800

-800

Total résultat de la comptabilité de couverture

212 110

212 910

-800

 

4.4. Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente *

22 601

32 034

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres de capitaux propres)

10 204

7 485

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

-910

-26

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

31 895

39 493

*hors résultat de cession sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

4.5. Produits et charges nets des autres activités :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-24

-84

Autres produits (charges) nets (1)

1 754

29 602

Produits (charges) des autres activités

1 730

29 518

(1) les commissions d'assurance jusque là affectées à la ligne "autres produits (charges) nets" ont été réaffectées à la ligne "commissions sur moyens de paiements et autres prestations de services bancaires et financiers" de la rubrique "commissions nettes". Le montant net de ces commissions s'élève à 29 750 K€ en 2009 et à 27 962 K€ en 2008

 

4.6. Charges générales d’exploitation :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Charges de personnel

151 165

150 532

Impôts et taxes

8 346

7 234

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

76 035

80 696

Charges d'exploitation

235 546

238 462

 

Ce montant intègre les honoraires des commissaires aux comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La répartition par cabinet et par type de mission de ces honoraires comptabilisés dans le résultat 2009 est donnée ci-dessous :

 

(en milliers d'euros)

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Audit :

KPMG

 

ERNST & YOUNG

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

88

98%

101

75%

- Missions accessoires

2

2%

34 

25%

Sous-total

90

100%

135

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

 

0%

 

0%

- Technologie de l'information

 

0%

 

0%

- Audit interne

 

0%

 

0%

- Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

0

0%

0

0%

Total

90

100%

135

100%

(1) Y compris les prestations d’experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes

 

4.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dotations aux amortissements

-15 951

-16 337

Dotations aux dépréciations

0

19

Total

-15 951

-16 318

 

4.8. Coût du risque :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-68 978

-46 682

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

-57 653

-40 482

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-56

-941

Autres actifs

-718

-308

Engagements par signature

-917

-1 410

Risques et charges

-9 634

-3 541

Reprises de provisions et de dépréciations

26 431

34 169

Actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe

 

 

Prêts et créances

22 181

14 751

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs

78

817

Engagements par signature

171

306

Risques et charges

4 001

18 295

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-42 547

-12 513

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe dépréciés durablement

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-2 998

-3 784

Récupérations sur prêts et créances amortis

1 063

2 203

Décotes sur crédits restructurés

-132

-142

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

-589

 

Coût du risque

-45 203

-14 236

 

4.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

41

1 011

Plus-values de cession

224

3 389

Moins-values de cession

-183

-2 378

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

41

1 011

 

4.10. Impôts

 

Charge d’impôt :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Charge d'impôt courant

-54 515

-43 685

Charge d'impôt différé

8 412

5 487

Charge d'impôt de la période

-46 103

-38 198

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté au 31/12/2009 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

134 230

34,43%

46 216

Effet des différences permanentes

 

 

2 340

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

1 945

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-3 579

Effet des autres éléments

 

 

-819

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 34,34%

46 103

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté au 31/12/2008 :

 

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d' écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

113 283

34,43%

39 003

Effet des différences permanentes

 

 

881

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

888

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-3 123

Effet des autres éléments

 

 

549

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté 33,70%

38 198

 

4.11 Variation des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

Est présenté ci-dessous le détail des produits et charges comptabilisés de la période, net d’impôts.

 

(en milliers d'euros)

gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres

Total des gains / pertes comptabilisés directement en capitaux propres hors QP des entités mises en équivalence

Quote part des gains/pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente (1)

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

 

 

Variation de juste valeur

 

143 541

1 345

144 886

 

Transfert en compte de résultat

 

-6 393

 

-6 393

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part du Groupe)

0

137 148

1 345

138 493

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009 (part minoritaire)

 

 

 

0

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2009

0

137 148

1 345

138 493

0

Variation de juste valeur

 

-383 589

3 447

-380 142

 

Transfert en compte de résultat

 

-4 916

 

-4 916

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

Quote part de gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entités mises en équivalence

 

 

 

 

 

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part du Groupe)

0

-388 505

3 447

-385 058

0

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008 (part minoritaire)

 

 

 

0

 

Total gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres exercice 2008

0

-388 505

3 447

-385 058

0

 

5. Informations sectorielles

 

Définition des secteurs opérationnels

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur un secteur unique, la banque de proximité en France.

 

6. Notes relatives au bilan

 

6.1. Caisse, Banques centrales :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

75 103

 

66 568

 

Banques centrales

23 339

 

35 438

 

Total en principal

98 442

0

102 006

0

Créances / Dettes rattachées

81

 

198

 

Valeur au bilan

98 523

0

102 204

0

 

6.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 677

1 700

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

7 278

7 588

Valeur au bilan

8 955

9 288

Dont Titres prêtés

 

 

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 599

1 595

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

0

1 595

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

 

1 595

- Actions et autres titres à revenu variable

1 599

0

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

1 599

 

Instruments dérivés

78

105

Valeur au bilan

1 677

1 700

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 278

7 588

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

1 861

7 588

* Titres cotés

1 839

1 543

* Titres non cotés

 

6 023

Créances rattachées

22

22

- Actions et autres titres à revenu variable

5 417

0

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

5 417

 

Valeur au bilan

7 278

7 588

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

8

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

 

 

Valeur au bilan

8

0

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Titres vendus à découvert

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes représentées par un titre

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

8

0

Valeur au bilan

8

0

 

6.3. Instruments dérivés de couverture

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

119 383

239 814

* Titres cotés

2 019

10 605

* Titres non cotés

117 364

229 209

- Actions et autres titres à revenu variable

543 720

371 204

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

543 720

371 204

Total des titres disponibles à la vente

663 103

611 018

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

6

493

Valeur au bilan (1)

663 109

611 511

(1) dont 303 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Juste valeur

Gains comptabilisés directement en capitaux propres

Pertes comptabilisées directement en capitaux propres

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

119 383

11 230

 

239 814

19 773

83

Actions et autres titres à revenu variable

4 078

38

75

3 684

38

 

Titres de participation non consolidés

539 642

4 311

25 491

367 520

11 309

174 943

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

 

 

Créances rattachées

6

 

 

493

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

663 109

15 579

25 566

611 511

31 120

175 026

Impôts

 

-4 425

-26

 

-7 656

-28

Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

11 154

25 540

 

23 464

174 998

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

116 554

116 274

dont comptes ordinaires débiteurs sains

 

 

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

 

 

Titres non cotés sur un marché actif

9 595

9 595

Autres prêts et créances

 

 

Total

126 149

125 869

Créances rattachées

192

650

Dépréciations

 

 

Valeur nette

126 341

126 519

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

159 548

246 952

Comptes et avances à terme

1 225 646

1 255 766

Prêts subordonnés

33 500

33 500

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Total

1 418 694

1 536 218

Créances rattachées

27 992

24 657

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 446 686

1 560 875

Valeur nette au bilan

1 573 027

1 687 394

 

Prêts et créances sur la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

12 662

14 921

Autres concours à la clientèle

10 510 306

9 753 017

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

42 200

42 200

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 605

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

120 900

112 351

Comptes ordinaires débiteurs

90 934

61 092

Total

10 779 607

9 986 186

Créances rattachées

89 800

90 044

Dépréciations

209 925

188 582

Valeur nette

10 659 482

9 887 648

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

0

0

Valeur nette au bilan

10 659 482

9 887 648

 

Au cours de l’année 2009, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a apporté 538 658 K€ de créances en garantie à Crédit Agricole s.a. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l'Economie Française (SFEF) contre 91 571 K€ en 2008. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l'intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2009

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

188 582

 

66 953

-45 612

 

2

209 925

dont dépréciations collectives

37 993

 

14 779

 

 

 

52 772

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

941

 

56

 

 

 

997

Actifs disponibles à la vente

221

 

910

-224

 

 

907

Autres actifs financiers

3 753

-758

717

-334

 

1

3 379

Total des dépréciations des actifs financiers

193 497

-758

68 636

-46 170

0

3

215 208

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2008

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances sur la clientèle

181 612

 

48 464

-41 642

 

148

188 582

dont dépréciations collectives

32 768

 

5 225

 

 

 

37 993

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

941

 

 

 

941

Actifs disponibles à la vente

194

 

26

 

 

1

221

Autres actifs financiers

4 260

 

308

-817

 

2

3 753

Total des dépréciations des actifs financiers

186 066

0

49 739

-42 459

0

151

193 497

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

 

Dettes envers les établissements de crédit :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

10 061

9 601

dont comptes ordinaires créditeurs

 

 

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Sous-total

10 061

9 601

Dettes rattachées

 

 

Total

10 061

9 601

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

408

 

Comptes et avances à terme

6 680 556

6 354 654

Sous-total

6 680 964

6 354 654

Dettes rattachées

40 290

47 795

Total

6 721 254

6 402 449

Valeur au bilan

6 731 315

6 412 050

 

Dettes envers la clientèle :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Comptes ordinaires créditeurs

3 293 610

2 976 291

Comptes d'épargne à régime spécial

32 862

33 438

Autres dettes envers la clientèle

1 219 640

1 682 077

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

4 546 112

4 691 806

Dettes rattachées

35 970

25 169

Valeur au bilan

4 582 082

4 716 975

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

187 009

148 639

Total

187 009

148 639

Créances rattachées

2 304

2 252

Dépréciations

-997

-941

Valeur nette au bilan

188 316

149 950

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

248

365

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

737 516

394 534

. Émis en France

737 516

394 534

. Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

737 764

394 899

Dettes rattachées

4 118

7 271

Valeur au bilan

741 882

402 170

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

14 833

14 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

14 833

14 811

Dettes rattachées

72

72

Valeur au bilan

14 905

14 883

 

Emissions de dettes subordonnées

L’activité de toute banque est de faire évoluer continuellement le volume et la nature de ses passifs en regard de l’évolution de ses emplois.

Les dettes subordonnées entrent donc dans le cadre de la gestion des fonds propres prudentiels tout en contribuant au refinancement de l’ensemble des activités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

6.10. Actifs et passifs d’impôts courants et différés :

 

Impôts différés - Actif

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Provisions pour risques et charges non déductibles

27 633

20 144

Charges à payer non déductibles

1 703

1 459

Couvertures de Flux de Trésorerie

212

267

Autres impôts différés actif

60 508

48 563

Total impôt différé actif

90 056

70 433

 

Impôts différés - Passif

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Actifs disponibles à la vente

581

833

Couvertures de Flux de Trésorerie

2 733

2 082

Autres différences temporaires

1 406

1 990

Autres impôts différés passif

56 554

45 249

Total impôt différé passif

61 274

50 154

Total impôt différé net Actif

28 782

20 279

Total impôt courant net Actif

5 057

8 742

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers

 

Comptes de régularisation actif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Autres actifs

76 072

67 257

Comptes de stocks et emplois divers

1 667

1 419

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

74 228

65 548

Comptes de règlements

177

290

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

254 387

228 148

Comptes d'encaissement et de transfert

96 863

48 404

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

53 417

46 402

Charges constatés d'avance

1 889

1 600

Autres comptes de régularisation

102 218

131 742

Valeur nette au bilan

330 459

295 405

 

Comptes de régularisation passif :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Autres passifs (1)

51 144

52 293

Comptes de règlements

691

657

Créditeurs divers

45 680

46 263

Versement restant à effectuer sur titres

4 773

5 373

Autres passifs d'assurance

 

 

Autres

 

 

Comptes de régularisation

142 005

129 293

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

20 495

27 540

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

63 093

51 236

Charges à payer

42 688

47 977

Autres comptes de régularisation

15 729

2 540

Valeur au bilan

193 149

181 586

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

6.12. Immeubles de placement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2009

Valeur brute

1 747

-476

 

 

 

 

1 271

Amortissements et dépréciations

-403

116

-24

 

 

 

-311

Valeur nette au bilan

1 344

-360

-24

0

0

0

960

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2008

Valeur brute

4 798

 

5

-3 056

 

 

1 747

Amortissements et dépréciations

-1 201

 

-108

906

 

 

-403

Valeur nette au bilan

3 597

0

-103

-2 150

0

0

1 344

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2009

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

227 981

 

15 984

-2 729

 

-613

240 623

Créances rattachées

-122 582

 

-15 891

2 410

 

-1

-136 064

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

Valeur nette au bilan

105 399

0

93

-319

0

-614

104 559

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

28 584

 

85

-268

 

-1

28 400

Amortissements et dépréciations

-17 868

 

-60

259

 

 

-17 669

Valeur nette au bilan

10 716

0

25

-9

0

-1

10 731

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2008

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

219 898

 

15 142

-4 009

 

-3 050

227 981

Créances rattachées

-109 664

 

-16 072

3 154

 

 

-122 582

Amortissements et dépréciations

 

 

 

 

 

 

0

Valeur nette au bilan

110 234

0

-930

-855

0

-3 050

105 399

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

26 209

 

79

-54

 

2 350

28 584

Amortissements et dépréciations

-17 607

 

-265

4

 

 

-17 868

Valeur nette au bilan

8 602

0

-186

-50

0

2 350

10 716

 

6.14. Provisions :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2009

Risques sur les produits épargne logement (1)

10 483

 

2 111

-1 825

 

 

 

10 769

Risques d’exécution des engagements par signature

2 107

 

917

-171

 

 

-1

2 852

Risques opérationnels (2)

3 609

 

241

-267

-4

 

-1

3 578

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3) 

1 280

 

989

-673

-147

 

 

1 449

Litiges divers

17 269

 

5 663

-2 853

-1 103

 

-2

18 974

Participations

0

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations (4)

46

 

 

 

 

 

 

46

Autres risques (5)

8 413

-21

6 220

-1 167

-614

 

-1

12 830

Total

43 207

-21

16 141

-6 956

-1 868

0

-5

50 498

(1) Voir note 6.14

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’informations de l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Médailles du travail

(4) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens…..

(5) Y compris les provisions pour risques sur GIE

 

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2008

Risques sur les produits épargne logement

8 255

 

2 228

 

 

 

 

10 483

Risques d’exécution des engagements par signature

1 007

 

1 410

-5

-306

 

1

2 107

Risques opérationnels

3 988

 

 

-197

-183

 

1

3 609

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

1 179

 

365

-162

-103

 

1

1 280

Litiges divers

31 324

 

1 258

-237

-15 077

 

1

17 269

Participations

 

 

 

 

 

 

 

0

Restructurations

46

 

 

 

 

 

 

46

Autres risques

7 599

 

4 175

-680

-2 681

 

 

8 413

Total

53 398

0

9 436

-1 281

-18 350

0

4

43 207

 

Provision épargne logement :

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

0

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 003 365

910 740

Ancienneté de plus de 10 ans

455 665

535 270

Total plans d'épargne-logement

1 459 030

1 446 010

Total comptes épargne-logement

197 570

200 410

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 656 600

1 646 420

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

Les encours de collecte sont des encours sur base d’inventaire à fin novembre 2009 et 2008 et hors prime d’état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

19 190

19 830

Comptes épargne-logement :

35 410

35 950

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

54 600

55 780

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 940

-2 779

Ancienneté de plus de 10 ans

-3 758

-2 482

Total plans d'épargne-logement

-6 698

-5 261

Total comptes épargne-logement

-4 071

-5 222

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 769

-10 483

L'ancienneté est déterminée conformément au CRC 2007-01 du 14 décembre 2007

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31.12.2009

Plans d'épargne-logement :

-5 261

-1 582

145

 

-6 698

Comptes épargne-logement :

-5 222

-529

1 680

 

-4 071

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 483

-2 111

1 825

0

-10 769

 

L’organisation financière du groupe Crédit Agricole concernant les comptes d’épargne à régime spécial est décrite dans le paragraphe « relations internes aux Crédit Agricole - mécanismes financiers internes » de la partie « Cadre général ».

 

6.15. Capitaux propres

 

> Composition du capital au 31 décembre 2009

La Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés.

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01.01.2009

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31.12.2009

% du capital

% des droits de vote

Certificats Coopératifs d'investissements (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part du Public

 

 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

25%

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

 

 

Parts sociales

4 160 470

 

 

4 160 470

75%

 

Dont 59 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

75%

 

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

0%

 

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

0%

 

 

5 547 286

0

0

5 547 286

100%

0

 

La valeur nominale des titres est de 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K€

 

> Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de certificats coopératifs d’associés (CCA).

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

 

Montant Net

Montant Net

2006

5,15

0,47

2007

5,55

0,47

2008

5,57

0,47

Prévu 2009

5,63

0,45

 

> Dividendes

Dividendes payés au cours de l’exercice

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

> Affectations du résultat et fixation du dividende 2009

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2009 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 31 mars 2010.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

«L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2009, se soldant par un bénéfice de 104 126 003,60 €.

 

Bénéfice

104 126 003,60

Intérêts aux parts

-1 872 211,50

Rémunérations des CCA

-7 807 774,08

Affectation des 3/4 à la réserve légale

-70 834 513,53

Autres réserves

-23 611 504,49

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Exercices

Nombres de certificats coopératifs d’associés (C.C.A.)

Distribué

Intérêts nets

2007

4 160 470

1 965 822,07 €

0,47 €

2008

4 160 470

1 965 822,07 €

0,47 €

2009

4 160 470

1 872 211,50 €

0,45 €

 

Exercices

Nombres de certificats coopératifs d’associés (C.C.A.)

Distribué

Intérêts nets

2007

1 386 816

7 696 828.80 €

5,55 €

2008

1 386 816

7 724 565.12 €

5,57 €

2009

1 386 816

7 807 774,08 €

5,63 €

 

6.16. Ventilation des actifs et passifs financiers par échéance

 

La ventilation présentée des soldes au bilan des actifs et passifs financiers est réalisée par date d’échéance contractuelle.

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

98 523

 

 

 

98 523

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

7 016

22

 

1 217

700

8 955

Instruments dérivés de couverture

 

 

9 302

57 602

67 496

134 400

Actifs financiers disponibles à la vente

543 720

6

 

2 019

117 364

663 109

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

448 445

390 062

444 225

290 295

1 573 027

Prêts et créances sur la clientèle

 

644 717

829 813

3 102 364

6 082 588

10 659 482

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

75 330

 

 

 

75 330

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

6 753

7 601

65 911

108 051

188 316

Total actifs financiers par échéance

550 736

1 273 796

1 236 778

3 673 338

6 666 494

13 401 142

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

-8

-8

Instruments dérivés de couverture

 

-5 136

-16 050

-96 375

-621

-118 182

Dettes envers les établissements de crédit

 

-1 507 896

-1 394 961

-2 419 832

-1 408 626

-6 731 315

Dettes envers la clientèle

 

-3 637 846

-445 084

-498 466

-686

-4 582 082

Dettes représentées par un titre

 

-346 123

-393 759

-2 000

 

-741 882

Dettes subordonnées

 

-72

 

 

-14 833

-14 905

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-83 080

 

 

 

-83 080

Total passifs financiers par échéance

0

-5 580 153

-2 249 854

-3 016 673

-1 424 774

-12 271 454

 

(en milliers d'euros)

31.12.2008

 

Indéterminé

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Caisse, banques centrales

 

102 204

 

 

 

102 204

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

22

835

26

8 405

9 288

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

19 498

67 896

87 394

Actifs financiers disponibles à la vente

371 204

8 106

2 283

709

229 209

611 511

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

825 890

517 140

275 592

68 772

1 687 394

Prêts et créances sur la clientèle

42 200

930 177

760 058

2 833 001

5 322 212

9 887 648

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

67 681

 

 

 

67 681

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

11 328

4 008

58 248

76 366

149 950

Total actifs financiers par échéance

413 404

1 945 408

1 284 324

3 187 074

5 772 860

12 603 070

Banques centrales

 

 

 

 

 

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

 

0

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

-40 307

-52 378

-92 685

Dettes envers les établissements de crédit

 

-972 744

-1 204 454

-2 411 263

-1 823 589

-6 412 050

Dettes envers la clientèle

 

-3 582 893

-503 555

-630 022

-505

-4 716 975

Dettes représentées par un titre

 

-144 867

-257 303

 

 

-402 170

Dettes subordonnées

 

 

-72

 

-14 811

-14 883

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-53 618

 

 

 

-53 618

Total passifs financiers par échéance

0

-4 754 122

-1 965 384

-3 081 592

-1 891 283

-11 692 381

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

7.1. Détail des charges de personnel :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Salaires et traitements

-84 291

-83 006

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-8 676

-8 670

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 306

-1 735

Autres charges sociales

-31 183

-30 427

Intéressement et participation

-15 619

-15 459

Impôts et taxes sur rémunération

-10 090

-11 235

Total charges de personnel

-151 165

-150 532

 

7.2. Effectif fin de période :

 

Effectifs

31.12.2009

31.12.2008

France

2 278

2 284

Total

2 278

2 284

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies :

 

Variation dette actuarielle

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Dette actuarielle au 31/12/n-1

22 657

27 569

31 222

32 984

38 556

Ecart de change

 

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 320

1 311

1 387

1 306

1 511

Coût financier

1 217

1 396

1 468

1 120

1 805

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

378

-9 027

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-1 815

-764

-1 326

-797

-3 166

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

 

 

 

 

-972

(Gains) / pertes actuariels *

-377

2 172

-5 182

-3 391

2 898

Dette actuarielle au 31/12/n

23 380

22 657

27 569

31 222

40 632

 

Détail de la charge comptabilisée au résultat

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Coût des services rendus sur l'exercice

1 320

1 311

1 387

1 306

1 511

Coût financier

1 217

1 396

1 468

1 120

1 805

Rendement attendu des actifs sur la période

-920

-1 211

-1 251

-1 267

-1 474

Amortissement du coût des services passés

32

 

0

-1 063

2 918

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

446

2 162

-2 315

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 095

3 658

-711

96

4 760

 

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

22 954

29 884

33 006

33 031

36 906

Ecart de change

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

920

1 211

1 251

1 267

1 474

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-823

10

-2 868

-2 329

-20

Cotisations de l'employeur

1 843

1 640

-178

1 834

4 583

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

-9 027

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

 

-1 979

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

Prestations versées

-1 815

-764

-1 326

-797

-972

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

23 079

22 954

29 885

33 006

39 992

 

Position nette

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

Dette actuarielle fin de période

-23 380

-22 657

-27 569

-32 949

-40 632

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

346

 

 

 

 

Dette actuarielle nette fin de période

-23 034

-22 657

-27 569

-32 949

-40 632

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

-23 079

-22 954

-29 885

-33 006

-39 992

Position nette (passif) / actif fin de période

45

297

2 316

57

-640

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 3.75% à 4% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 4.66% et 4.90% selon le type de contrat.

 

7.5. Autres engagements sociaux

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2007-2009. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Dans le cadre des négociations sociales sur le pouvoir d’achat et conformément aux dispositions de la loi du 3 décembre 2008 en faveur des revenus du travail, un avenant à l’accord d’intéressement a été le signé le 16 décembre 2008. Le montant global provisionné au titre de l’intéressement et de la participation s’élève à 15 619 K€ au 31 décembre 2009.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour les médailles du travail qui s’élève à 1 214 K€ au 31/12/2009.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève à

1 951 K€.

 

7.7. Droit individuel à la formation

 

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2009 est de 200 730,38 heures.

Le dépassement du nombre d’heures de D.I.F. au 31/12/2009 s’élève à 32 899.76 heures.

 

8. Engagements de financement et de garantie et autres garanties

 

Engagements donnés et reçus :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

Engagements donnés

1 398 380

1 375 560

Engagements de financement

1 156 696

1 075 060

. Engagements en faveur d'établissements de crédit

3 172

6 502

. Engagements en faveur de la clientèle

1 153 524

1 068 558

Ouverture de crédits confirmés

653 859

720 500

- Ouverture de crédits documentaires

2 882

3 557

- Autres ouvertures de crédits confirmés

650 977

716 943

Autres engagements en faveur de la clientèle

499 665

348 058

Engagements de garantie

241 684

300 500

. Engagements d'ordre d'établissement de crédit

54 000

95 055

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

54 000

95 055

. Engagements d'ordre de la clientèle

187 684

205 445

Cautions immobilières

102 868

117 459

Garanties financières

 

 

Autres garanties d'ordre de la clientèle

84 816

87 986

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

220 152

152

. Engagements reçus d'établissements de crédit

220 152

152

. Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

3 447 767

3 033 772

. Engagements reçus d'établissements de crédit

490 238

498 859

. Engagements reçus de la clientèle

2 957 529

2 534 913

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

359 039

275 982

Autres garanties reçues

2 598 490

2 258 931

 

Garanties détenues

La plus grande partie des garanties et rehaussements détenus correspond à des hypothèques, des nantissements ou des cautionnements reçus, quelle que soit la qualité des actifs garantis 

A l ’exception des valeurs reçues en garantie ou en nantissement, pour un montant de 136 732M€ au 31/12/09 contre 130 031M€ au 31/12/2008 les garanties détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et qu’elle est autorisée à vendre ou à redonner en garantie sont non significatives et l’utilisation de ces garanties ne fait pas l’objet d’une politique systématisée étant donné son caractère marginal dans le cadre de l’activité de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

La politique de l'établissement consiste à céder dès que possible les actifs obtenus par prise de possession de garanties.

 

9. Reclassements d’instruments financiers

 

Conformément à l’amendement de la norme IAS 39 publié et adopté par l’Union Européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

 

- des catégories « actifs financiers détenus à des fins de transaction » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance et si les critères d’éligibilité à cette catégorie sont respectés à la date de transfert (notamment actif financier non coté sur un marché actif) ;

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou « actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés à la date de transfert pour chacun de ces deux postes.

 

# Principes retenus par le Groupe

Les reclassements hors de la catégorie « actifs financiers détenus à des fins de transaction » auxquels le groupe a procédé depuis l’entrée en vigueur de l'amendement IAS 39 adopté par l'Union Européenne le 15 octobre 2008 ont été décidés puis réalisés dans le respect des conditions fixées par cet amendement. Ils ont été inscrits dans leur nouvelle catégorie comptable pour leur juste valeur à la date du reclassement.

 

# Reclassements effectués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré au cours de l’exercice de nouveau reclassement au titre de l’amendement de la norme IAS 39.

 

10. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer au cours d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

 

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

 

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

10.1 Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût :

 

(en milliers d'euros)

31.12.2009

31.12.2008

 

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

126 341

126 341

126 519

126 519

Prêts et créances sur le réseau

1 446 686

1 446 686

1 560 875

1 561 487

Prêts et créances sur la clientèle

10 659 482

11 007 038

9 887 648

9 950 674

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

188 316

186 236

149 950

149 950

Immeubles de placement

960

960

1 344

1 344

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

10 061

9 605

9 601

9 601

Dettes envers le réseau

6 721 254

6 742 302

6 402 449

6 535 387

Dettes envers la clientèle

4 582 082

4 582 082

4 716 975

4 716 975

Dettes représentées par un titre

741 882

741 882

402 170

447 464

Dettes subordonnées

14 905

14 905

14 883

14 883

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

En outre, il est à noter que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur prend en compte le rapport d’experts publié par l’IASB le 31 octobre 2008 et relatif à la valorisation de certains instruments financiers à la juste valeur cotés sur des marchés qui ne sont plus actifs.

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

-des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

-des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

-des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

-des passifs exigibles à vue ;

-des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.2. Informations sur les instruments financiers évalués à la juste valeur

 

Répartition des instruments financiers à la juste valeur par modèle de valorisation

Actifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris créances rattachées et nets de dépréciation :

 

(en milliers d'euros)

Total 31.12.2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 677

1 599

78

0

Créances sur les établissements de crédit

-

 

 

 

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 599

1 599

78

0

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

 

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

1 599

 1 599

0

 

Instruments dérivés

78

 

78

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

7 278

5 417

1 861

0

Créances sur la clientèle

-

 

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

-

 

 

 

Valeurs reçues en pension

-

 

 

 

Titres reçus en pension livrée

-

 

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 278

5 417

1 861

0

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 861

 

1 861

 

Actions et autres titres à revenu variable

5 417

5 417 

0

 

Actifs financiers disponibles à la vente

663 109

119 556

543 553

0

Effets publics et valeurs assimilées

-

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

119 389

119 389 

0

 

Actions et autres titres à revenu variable

543 720

167 

543 553

 

Créances disponibles à la vente

-

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

134 400

 

134 400

 

Total actifs financiers valorisés à la juste valeur

806 464

126 572

679 892

0

 

Passifs financiers valorisés à la juste valeur

Les montants présentés sont y compris dettes rattachées :

 

(en milliers d'euros)

Total 31.12.2009

prix cotés sur des marchés actifs pour des instruments identiques : Niveau 1

valorisation fondée sur des données observables : Niveau 2

valorisation fondée sur des données non observables : Niveau 3

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

8

0

8

0

Titres vendus à découvert

0

 

 

 

Titres donnés en pension livrée

0

 

 

 

Dettes représentées par un titre

0

 

 

 

Dettes envers la clientèle

0

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

0

 

 

 

Instruments dérivés

8

 

8

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option

0

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

118 182

 

118 182

 

Total passifs financiers valorisés à la juste valeur

118 190

0

118 190

0

 

11. Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

12. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2009 :

 

Filiales

Méthode

Contrôle

Intérêt

Intégration

Caisse Régionale PCA

Globale

N /A

N /A

N /A

Caisse Locales

Globale

N /A

N /A

N /A

SAS PCA IMMO

Globale

100%

100%

100%

 

IV.– Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par , nous vous présentons notre rapport relatif , sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de laErreur ! Signet non défini. de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d’Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

 

Les comptes consolidés ont été arrêtés par . Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

 

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 1.1 de l’annexe des comptes consolidés qui décrit les nouvelles normes et interprétations que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d’Azur a appliquées à compter du 1er janvier 2009, notamment IAS1 et IFRS 7.

 

2. Justification des appréciations

 

Les estimations comptables concourant à la préparation des états financiers au 31 décembre 2009 ont été réalisées dans un contexte économique et des conditions de marché toujours dégradés. C’est dans ce contexte que, conformément aux dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce, nous avons procédé à nos propres appréciations que nous portons à votre connaissance :

 

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe, la caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à examiner le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et sur la base des informations qui nous ont été communiquées, nos travaux ont consisté à vérifier la correcte application des principes retenus par la caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, la caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons examiné et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et les paramètres utilisés, et vérifié, sur la base des informations qui nous ont été communiquées que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par la caisse régionale.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations .

 

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris la Défense et Lyon, le 9 mars 2010 

Les Commissaires aux Comptes

 

 KPMG Audit, Département de KPMG S.A.

ERNST & YOUNG Audit 

 Pascal Brouard

 Philippe Duchêne

 

 

 

 

1001462

10/04/2009 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Cote d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 1866
Texte de l'annonce :

0901866

10 avril 2009BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°43


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions

du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène - Les Négadis - B.P. 78 - 83002 Draguignan Cedex.

Siren : 415 176 072

A.P.E. : 651 D

N.A.F. : 64.19Z

 

Documents comptables approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 26 mars 2009.

(en milliers d'euros).

A — Comptes individuels au 31 décembre 2008.

I – Bilan au 31 décembre 2008.

(En milliers d’euros).

Actif

2008

2007

Opérations interbancaires et assimilées

228 725

238 260

Caisse, banques centrales

102 205

94 850

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

126 520

143 410

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3)

1 560 874

1 903 876

Opérations avec la clientèle (Note 4)

9 810 501

8 834 176

Opérations sur titres :

382 037

416 853

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5)

165 171

180 001

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5) 

216 866

236 852

Valeurs immobilisées

774 863

577 566

Participations et autres titres détenus à long terme (Note 6.1)

638 618

441 355

Parts dans les entreprises liées (Note 6 .1)

13 197

10 697

Immobilisations incorporelles (Note 7.2)

16 534

14 530

Immobilisations corporelles (Note 7.2)

106 514

110 984

Comptes de régularisation et actifs divers

374 663

327 274

Autres actifs (Note 8)

78 696

59 324

Comptes de régularisation (Note 8)

295 967

267 950

Total actif

13 131 663

12 298 005

 

Passif

2008

2007

Opérations interbancaires et assimilées

9 601

177 962

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

9 601

177 962

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10)

6 417 050

5 906 019

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

4 728 486

4 511 029

Dettes représentées par un titre (Note 12)

402 172

284 747

Comptes de régularisation et passifs divers

243 738

171 637

Autres passifs (Note 13)

47 032

57 763

Comptes de régularisation (Note 13)

196 706

113 874

Provisions et dettes subordonnées

106 861

113 240

Provisions (Notes 14)

83 075

88 531

Dettes subordonnées (Note 19)

23 786

24 709

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 18)

37 038

40 138

Capitaux propres hors FRBG : (Note 20)

1 186 717

1 093 233

Capital souscrit

83 209

83 209

Primes d'émission

243 062

243 062

Réserves

756 438

662 028

Provisions réglementées et subventions d’investissement

946

860

Report à nouveau

0

1 315

Résultat de l'exercice

103 062

102 759

Total passif

13 131 663

12 298 005

 

Hors-bilan

2008

2007

Engagements donnés

1 376 163

1 671 528

    Engagements de financements

1 075 060

1 420 554

    Engagements de garantie

300 500

248 114

    Engagements sur titres

603

2 860

Engagements reçus

3 138 679

2 632 749

    Engagements de financement

152

152

    Engagements de garantie

3 137 924

2 629 737

    Engagements sur titres

603

2 860

 

II – Compte de résultat.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Intérêts et produits assimilés (Note 27)

557 077

504 312

Intérêts et charges assimilées (Note 27)

-362 921

-298 593

Revenus des titres à revenu variable (Note 28)

37 712

32 952

Commissions (produits) (Note 29)

169 067

167 451

Commissions (charges) (Note 29)

-27 420

-24 371

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 30)

568

606

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 31)

6 959

9 374

Autres produits d’exploitation bancaire (Note 32)

30 514

27 346

Autres charges d’exploitation bancaire (Note 32)

-985

-821

Produit net bancaire

410 571

418 256

Charges générales d’exploitation (Note 33)

-236 174

-229 709

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

-15 978

-16 530

Résultat brut d'exploitation

158 419

172 017

Coût du risque (Note 34)

-14 408

-27 921

Résultat d'exploitation

144 011

144 096

Résultat net sur actifs immobilisés (Note 35)

380

464

Résultat courant avant impôt

144 391

144 560

Impôt sur les bénéfices (Note 36)

-44 343

-41 715

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées (Note 37)

3 014

-86

Résultat net

103 062

102 759

 

III – Annexe aux comptes sociaux

1 — Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

A — Cadre juridique et financier. 

[Paragraphe IV.2 de l’annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC]

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 59 Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, du Groupe Crédit Agricole dont l’organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A.

 

Les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel détiennent la totalité du capital de la SAS Rue La Boétie, qui détient elle-même 54,78 % du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,64 %. Par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 13 011 521 actions propres au 31 décembre 2008, soit 0,58 % de son capital, contre 12 552 962 actions propres au 31 décembre 2007.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25 % des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l’action des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier.

 

Du fait de son rôle d’organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion.

 

Il garantit leur liquidité et leur solvabilité.

 

Par homothétie, les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

Mécanismes financiers internes au Crédit agricole.

L’appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l’adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

 

Les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes.

Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en «opérations internes au Crédit Agricole - comptes ordinaires».

 

1.2. Comptes et avances à terme.

 

Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel pour leur permettre d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, sous forme d’avances dites «avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33,33 % et enfin 50 % depuis le 31 décembre 2001, des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte sont partagées entre les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50 % des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole.

 

Deux autres types d’avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification (reversée aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts accordés ;

 

- les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel sur justification de leurs engagements.

 

1.3. Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

 

Les ressources d’origine monétaire des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les «opérations internes au Crédit Agricole ».

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont identiques à celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises.

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d’épargne à régime spécial.

 

Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d’épargne manuelle, d’épargne-entreprise, d’épargne populaire, LDD, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en «comptes créditeurs de la clientèle ».

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en «dettes représentées par un titre » ou «provisions et dettes subordonnées ».

 

1.8. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.

 

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la C.N.C.A. (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole.

Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

 

B — Faits caractéristiques de l’exercice 2008.

- Souscription de titres S.A.S. rue La Boétie pour 93 M € et avance en compte-courant à hauteur de 104 M €.

 

- Participation à l’augmentation de capital de la filiale S.A.S. P.C.A. IMMO à hauteur de 2,5 M €.

 

2 — Principes et méthodes comptables.

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu’Organe Central et chargé d’adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

La présentation des états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est conforme aux dispositions du règlement 91-01 du Comité de la Réglementation Bancaire (C.R.B.), modifié par le règlement 2000-03 du Comité de la Réglementation Comptable (C.R.C.), relatif à l’établissement et à la publication des comptes individuels annuels des entreprises relevant du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière (C.R.B.F.) lui-même modifié par les règlements CRC 2004-16, 2005-04, 2007-05, 2008-02.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique au plus tôt à compter du 1er juillet 2008, et à la même date que le règlement européen CE 1004-2008, le règlement CRC 2008-17 du 10 décembre 2008, afférent aux transferts de titres hors de la catégorie « titres de transaction » et hors de la catégorie « titres de placement » et modifiant le règlement CRB 90-01 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres modifié par le règlement CRB 95-04 et les règlements CRC 2000-02, 2002-01, 2005-01 et 2008-07.

En 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas effectué de reclassement de titres en application du règlement CRC 2008-17 et du règlement européen CE 1004-2008.

 

2.1. Crédits à la clientèle.

 

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du CRC n°2005-03 du 3 novembre 2005 et le règlement CRC n°2007-06 du 14 décembre 2007.

 

En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

— Créances restructurées :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

-les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

-les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 20 465 K € au 31 décembre 2008 contre 21 693 K € au 31 décembre 2007.

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, le montant des crédits restructurés étant significatif, le montant de la décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 6 K €.

 

— Créances douteuses :

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Pour les découverts, l’ancienneté de l’impayé est décomptée dès que le débiteur a dépassé une limite autorisée qui a été portée à sa connaissance par l’établissement ou qu’il a été averti que son encours dépasse une limite fixée par l’établissement dans le cadre de son dispositif de contrôle interne, ou qu’il a tiré des montants sans autorisation de découvert.

Sous condition, en lieu et place des critères susvisés, l’établissement peut décompter l’ancienneté de l’impayé lorsque le découvert a fait l’objet de la part de l’établissement d’une demande de remboursement total ou partiel auprès du débiteur.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

— Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

— Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

— Dépréciations au titre du risque de crédit avéré :

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur : par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan.

Ces dépréciations correspondent à la différence entre la valeur comptable de la créance et les flux futurs estimés actualisés au taux du contrat, en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques ainsi que les garanties éventuelles sous déduction de leurs coûts de réalisation.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

— Traitement comptable des décotes et dépréciations :

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées inscrites en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

— Provisionnement du risque de crédit non affecté individuellement :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II.

Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux ou non dépréciés individuellement.

 

2.2. Opérations sur titres.

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière 90-01 modifié par le règlement n° 95-04 du C.R.B.F., les règlements n° 2000-02 et n° 2005-01 du Comité de la Réglementation Comptable , ainsi que par le règlement C.R.C. n° 2002-03 en matière de détermination du risque de crédit et de la dépréciation concernant les titres à revenu fixe.

Les titres sont présentés dans les états financiers en fonction de leur nature : effets publics (bons du Trésor et titres assimilés), obligations et autres titres à revenu fixe (titres de créances négociables et titres du marché interbancaire), actions et autres titres à revenu variable.

Ils sont classés dans les portefeuilles prévus par la réglementation (transaction, placement, investissement, activité de portefeuille, autres titres détenus à long terme, participation) en fonction de l’intention initiale de détention des titres qui a été identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.

 

— Titres de transaction :

Ce sont des titres qui, à l’origine, sont :

- soit acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme,

- soit détenus par l’établissement du fait de son activité de mainteneur de marché, ce classement en titres de transaction étant subordonné à la condition que le stock de titres fasse l’objet d’une rotation effective et d’un volume d’opération significatif compte tenu des opportunités du marché.

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

- les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme,

- les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

Hormis dans les cas prévus par le CRC n° 2008-17, les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat et enregistré dans la rubrique «solde des opérations des portefeuilles de négociation ».

 

— Titres de placement :

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

 

— Obligations et autres titres à revenu fixe :

Ces titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition coupon couru à l’achat inclus.

La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre. Les revenus sont enregistrés en compte de résultat dans la rubrique «intérêts et produits assimilés sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

— Actions et autres titres à revenu variable :

Les actions sont inscrites au bilan pour leur valeur d’achat hors frais d’acquisition. Les revenus de dividendes attachés aux actions sont portés au compte de résultat dans la rubrique «revenus des titres à revenu variable ».

Les revenus des S.I.C.A.V. et des Fonds Communs de Placement sont enregistrés au moment de l’encaissement dans la même rubrique.

A la clôture de l’exercice, les titres de placement sont évalués pour leur valeur la plus faible entre le coût d’acquisition et la valeur de marché. Ainsi lorsque la valeur d’inventaire d’une ligne ou d’un ensemble homogène de titres (calculée par exemple à partir des cours de bourse à la date d’arrêté) est inférieure à la valeur comptable, il est constitué une dépréciation au titre de la moins value latente. Les plus values potentielles ne sont pas enregistrées.

En outre, pour les titres a revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée.

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2. : créances et engagements par signature – dépréciation au titre du risque de crédit non affecté individuellement).

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

Les dotations et les reprises de dépréciation ainsi que les plus ou moins values de cession des titres de placement sont enregistrées sous la rubrique «solde des opérations des portefeuilles de placement et assimilés » du compte de résultat.

 

— Titres d’investissement :

Sont enregistrés en titres d’investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l’intention manifeste de les détenir jusqu’à l’échéance.

Ne sont comptabilisés dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais d’acquisition exclus et coupons inclus.

La différence entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre.

Il n’est pas constitué de dépréciation des titres d’investissement si leur valeur de marché est inférieure à leur prix de revient. En revanche, si la dépréciation est liée à un risque propre à l’émetteur du titre, une dépréciation est constituée conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2002-03 sur le risque de crédit ; elle est enregistrée dans la rubrique «résultat net sur actifs immobilisés ».

En cas de cession de titres d’investissement, ou de transfert dans une autre catégorie de titres, pour un montant significatif, l’établissement n’est plus autorisé, pendant l’exercice en cours et pendant les deux exercices suivants, à classer en titres d’investissement des titres antérieurement acquis et les titres à acquérir conformément au règlement CRC n° 2005-01.

 

- Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :

- Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

- Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement, notamment parce qu’elle permet d’exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d’en assurer le contrôle.

- Les autres titres détenus à long terme correspondent à des titres détenus dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

Ces titres sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

A la clôture de l’exercice, ces titres sont évalués, titre par titre, en fonction de leur valeur d’usage et figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de cette valeur d’utilité.

Celle-ci représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

L’estimation de la valeur d’utilité peut se fonder sur divers éléments tels que la rentabilité et les perspectives de rentabilité de l’entreprise émettrice, ses capitaux propres, la conjoncture économique ou encore le cours moyen de bourse des derniers mois ou la valeur mathématique du titre.

Lorsque la valeur d’utilité des titres est inférieure au coût historique, ces moins-values latentes font l’objet de dépréciations sans compensation avec les plus-values latentes.

Les dotations et reprises de dépréciations ainsi que les plus ou moins values de cession relatives à ces titres sont enregistrées sous la rubrique «résultat net sur actifs immobilisés».

 

— Prix de marché :

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

-les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent, si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation.

En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence.

Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

— Dates d’enregistrement :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison.

Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation

 

2.3. Immobilisations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement CRC n° 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Conformément au règlement CRC n° 2004-06, le coût d’acquisition des immobilisations comprend, outre le prix d’achat, les frais accessoires, c’est-à-dire les charges directement ou indirectement liées à l’acquisition pour la mise en état d’utilisation du bien ou pour son entrée « en magasin ».

Les terrains sont enregistrés à leur coût d’acquisition.

Les immeubles et le matériel d’équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur date d’acquisition.

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de dépréciation.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement doivent être adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros et Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Logiciel

1 et 3 ans

 

Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.

 

2.4 Dettes envers les établissements de crédits et la clientèle.

 

Les dettes envers les établissements de crédit, les entités du Crédit Agricole Mutuel et la clientèle sont présentées dans les états financiers selon leur durée initiale ou la nature de ces dettes :

- dettes à vue ou à terme pour les établissements de crédit,

- comptes ordinaires, comptes et avances à terme pour les opérations internes au Crédit Agricole Mutuel,

- comptes d’épargne à régime spécial et autres dettes pour la clientèle (celle-ci inclut notamment la clientèle financière).

Les intérêts courus sur ces dettes sont enregistrés en compte de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

2.5 Dettes représentées par un titre.

 

Les dettes représentées par un titre sont présentées selon la nature de leur support : bons de caisse, titres du marché interbancaire et titres de créances négociables, emprunts obligataires, à l’exclusion des titres subordonnés qui sont classés dans la rubrique du passif « dettes subordonnées ».

Les intérêts courus non échus sont enregistrés en comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les primes d’émissions ou de remboursement des emprunts obligataires sont amorties sur la durée de vie des emprunts concernés. La charge correspondante est inscrite dans la rubrique « intérêts et charges assimilées sur obligations et autres titres à revenu fixe ».

 

2.6 Provision pour risques sur GIE d’investissement.

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à certains G.I.E. réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières.

Cette provision d’exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.7 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.).

 

Conformément aux dispositions prévues par la IVème directive européenne et le règlement CRBF n° 90-02 du 23 février 1990 relatifs aux fonds propres, ces fonds sont constitués par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à la discrétion de ses dirigeants, en vue de faire face à des charges ou à des risques dont la concrétisation est incertaine mais qui relèvent de l’activité bancaire.

Ils sont repris pour couvrir la concrétisation de ces risques en cours d’exercice.

Le montant fin 2008 s’élevé à 37 038 K €.

En application du règlement n° 90-02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte «fond pour risques bancaires généraux », la provision de propre assureur, la provision pour risque de crédits non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

2.8 Opérations sur les Instruments financiers à terme et conditionnels.

 

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont enregistrées conformément aux dispositions des règlements CRB n° 88-02 et n° 90-15 modifié et de l’instruction n° 94-04 de la Commission Bancaire.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

Les résultats afférents à ces opérations sont enregistrés en fonction de la nature de l’instrument et de la stratégie suivie :

 

Opérations de couverture :

Les gains ou pertes réalisés sur opérations de couverture affectées sont rapportés au compte de résultat symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert et dans la même rubrique comptable.

Les charges et les produits relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de taux global de Crédit Agricole S.A. sont inscrits prorata temporis dans la rubrique « intérêts et produits (charges) assimilées – produits (charges) nets(tes) sur opérations de macro-couverture ». Les gains et les pertes latents ne sont pas enregistrés.

 

Opérations de marché :

Les instruments négociés sur un marché organisé ou assimilé ou de gré à gré ou inclus dans un portefeuille de transaction - au sens du règlement CRB n°90-15 modifié - sont évalués par référence à leur valeur de marché à la date de clôture.

Celle-ci est déterminée à partir des prix de marché disponibles, s’il existe un marché actif, ou à l’aide de méthodologies et de modèles de valorisation internes, en l’absence de marché actif.

Pour les instruments négociés sur des marchés organisés ou assimilés, l’ensemble des gains et pertes (réalisés ou latents) sont comptabilisés.

Les pertes ou profits relatifs à des instruments négociés sur des marchés peu liquides, dits de gré à gré, ou constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. En date d’arrêté, les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision.

 

Opération d’échange de taux d’intérêt ou de devise (swaps) :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les swaps de taux d’intérêt ou de devises essentiellement aux fins suivantes :

 

- Couverture du risque de taux d’intérêt affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes.

Ces contrats sont valorisés symétriquement à l’élément ou à l’ensemble d’élément couvert.

 

- Couverture des risques de taux global de l’établissement sur l’actif, le passif et le hors bilan

Les charges et produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.

Les gains et pertes ainsi que les mouvements de provisions relatifs à ces opérations de marché sont portés au compte de résultat sous la rubrique «solde des opérations des portefeuilles de négociation».

 

2.9. Conversion des opérations en devises.

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

 

A chaque arrêté, les opérations de change à terme sont évaluées au cours à terme restant à courir de la devise concernée. Les gains ou les pertes constatées sont portés au compte de résultat sous la rubrique « solde des opérations des portefeuilles de négociation – solde des opérations de change et instruments financiers assimilés ».

Dans le cadre de l’application des règlements CRBF n° 89.01, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multidevises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Le montant global de la position de change opérationnelle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’établit à 53 K €.

 

2.10. Conventions de garantie internes.

 

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, au profit de Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est engagée, dans la limite de ses fonds propres, à couvrir une éventuelle insuffisance d’actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

A contrario, Crédit Agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le code monétaire et financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

A ce titre, il a été constitué par Crédit Agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité ».

 

2.11. Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

À ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime.

Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible.

Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur étant celui de la Mutualité Sociale Agricole, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

Le montant des engagements de retraite de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur vis-à-vis des membres de son personnel s’élève à 11 K € au 31 décembre 2008 pour couvrir les accords ponctuels d’avantages postérieurs à l’emploi vis-à-vis des retraités et préretraités.

Les engagements en matière de prime de départ à la retraite et de retraite complémentaire sont gérés par PRÉDICA et ADICAM pour un montant 22 657 K € au 31 décembre 2008.

 

2.12. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale).

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.

 

3 — Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

 

Créances

Durée résiduelle

<3mois

>3mois <1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en

principal

*Créances

rattachées

Total 2008

Total 2007

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

4 434

 

 

 

4 434

8

4 442

21 166

- à terme

50 531

60 000

1 309

0

111 841

549

112 390

112 577

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

0

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Prêts subordonnés

0

0

0

9 595

9 595

93

9 688

9 667

Total

54 965

60 000

1 309

9 595

125 870

650

126 520

143 410

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

126 520

143 410

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

246 952

 

 

 

246 952

475

247 427

192 425

Comptes et avances à terme

545 248

410 243

277 769

22 505

1 255 765

24130

1 279 895

1 677 889

Prêts subordonnés

0

0

0

33 500

33 500

52

33 552

33 562

Total

792 200

410 243

277 769

56 005

1 536 217

24 657

1 560 874

1 903 876

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

1 560 874

1 903 876

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 43 241 K €.

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 47 222 K €.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse Régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des relations financières internes.

 

4 — Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle.

Créances

(En milliers d’euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances

rattachées

Total

2008

Total 2007

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales 

7 054

7 867

0

0

14 921

181

15 102

14 330

Autres concours à la clientèle 

913 612

762 169

2 842 386

5 276 569

9 794 736

88 253

9 882 989

8 907 604

Valeurs reçues en pension livrée

0

 

 

 

0

 

0

0

Comptes ordinaires débiteurs

 

 

 

 

 

 

62 529

61 087

Dépréciations 

 

 

 

 

 

 

-150 118

-148 844

Valeurs nettes au bilan 

 

 

 

 

 

 

9 810 501

8 834 176

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s’élèvent à 42 200 K €.

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 2 605 K €.

Parmi les créances sur la clientèle 970 238 K € sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Les encours restructurés au 31 décembre 2008 s’élèvent à 20 465 K € contre 21 693 K € au 31 décembre 2007.

 

4.1. Opérations avec la clientèle - analyse par agents économiques :

 

(En milliers d’euros)

2008

2007

Encours

brut

Dont

encours douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux

compromis

Encours brut

Dont encours douteux

Dont

encours

douteux

compromis

Dépréciations des encours douteux

Dépréciations des encours douteux

compromis

- Particuliers

5 058 339

75 567

20 888

-42 805

-18 643

4 501 929

72 524

24 815

-49 204

-22 378

- Autres

professionnels

1 637 947

59 967

20 804

-37 195

-20 141

1 513 659

56 988

25 557

-39 886

-24 871

- Société financières

75 638

74

0

-50

0

57 816

0

0

0

0

- Entreprises 

1 864 678

71 806

18 275

-57 952

-17 055

1 696 517

59 334

16 994

-44 915

-16 390

- collectivités publiques

1 026 652

2 246

94

-145

-94

925 860

130

102

-107

-102

- Agriculteurs

256 031

16 503

7 942

-11 097

-6 770

244 879

18 613

10 227

-13 854

-10 037

- Autres agents économiques

41 333

898

723

-875

-723

42 541

931

720

-877

-720

Total 

9 960 618

227 061

68 726

-150 119

-63 426

8 983 201

208 520

78 415

-148 843

-74 498

 

5 — Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille.

(En milliers d’euros)

Année 2008

Année 2007

Transaction

Placement

Titres de l’activité de portefeuille

Investissement

Total

Total

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

 

0

 

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Créances rattachées

 

 

 

 

0

 

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

0

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

- Emis par organismes publics

0

0

 

0

0

0

- Autres émetteurs

0

15 330

 

148 639

163 970

177 416

- dont surcote restant à amortir

0

12

 

1 692

1 704

2 193

- dont décote restant à amortir

0

-2

 

-2 566

-2 568

-2 288

Créances rattachées

0

541

 

2 252

2 793

3 122

Dépréciations

0

-651

 

-941

-1 592

-537

Valeurs nettes au bilan

0

15 220

 

149 950

165 171

180 001

Actions et autres titres à revenu variable

1 595

215 620

 

0

217 214

236 852

Créances rattachées

0

0

 

0

0

0

Dépréciations

0

-348

 

0

-348

0

Valeurs nettes au bilan

1 595

215 272

 

0

216 866

236 852

Total valeurs nettes 

1 595

230 492

0

149 950

382 037

416 853

Valeurs estimatives

1 595

249 933

0

131 345

382 873

423 936

 

(*) dont 1 595 K € de titres négociables sur un marché actif.

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 19 982 K € au 31/12/08 contre 17 154 K € au 31/12/07.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s’élève à 409 K € au 31/12/08, contre 335 K € au 31/12/07.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : Ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

(En milliers d’euros)

Encours nets 2008

Encours nets 2007

Administration et banques centrales (y compris Etats)

0

0

Etablissements de crédit 

132 653

132 040

Sociétés financières 

235 839

267 271

Collectivités locales 

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles 

13 545

17 542

Divers et non ventilés 

0

0

Total en principal  

382 037

416 853

 

5.2. Ventilation des titres cotes et non cotes à revenu fixe ou variable.

 

 

2008

2007

Obligations

et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs

assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

163 970

0

217 214

381 184

177 416

0

236 852

414 268

dont titres cotés

161 365

0

0

 

172 310

0

 

 

dont titres non cotés (1)

2 605

0

217 214

219 819

5 106

0

236 852

241 958

Créances rattachées

2 794

0

0

2 794

3 122

0

0

3 122

Dépréciations

-1 592

0

-348

-1 940

-537

0

0

-537

Valeurs nettes au bilan

165 171

0

216 866

382 038

180 001

0

236 852

416 853

 

La répartition des parts d’O.P.C.V.M. est la suivante : O.P.C.V.M. français de capitalisation 216 866 K €.

Les O.P.C.V.M. sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 216 866 K €.

Leur valeur estimative au 31 décembre 2008 s’élève à 236 825 K €.

 

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2008 :

 

(En milliers d’euros)

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

- OPCVM monétaires

208 990

228 762

- OPCVM obligataires

 

 

- OPCVM actions

7 077

6 781

- OPCVM autres

1 147

1 282

Total

 217 214

 236 825

 

5.3 Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe : analyse par durée résiduelle.

 

(En milliers d’euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances

rattachées

Total 2008

Total 2007

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

7 707

15 800

64 830

75 632

163 969

2 794

166 763

180 537

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

-1 592

-537

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

163 969

2 794

165 171

180 001

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

 

 

 

 

0

 

0

 

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

0

0

0

 

6 – Tableau des titres de participation et de filiales.

(en milliers d’euros)

Devise

Capital

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part

de capital

détenue

(en

pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

PNB ou

CA hors taxes

(à préciser) du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d’inventaire excède 1% du capital de l’entité

 

 

 

 

537 209

535 738

110 841

 

 

 

 

Indiquer noms et formes juridiques des participations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées (détail)

 

 

 

 

13 197

13 197

0

 

 

 

 

S.N.C. PATRIMOCAM

EUR

1 191

 

99,99 %

1 191

1 191

 

 

807

440

900

S.N.C. PATRIMO II

EUR

4 506

 

99,99 %

4 506

4 506

 

 

27

382

 

S.A.S. PCA IMMO

EUR

7 500

 

100 %

7 500

7 500

 

 

43

-280

 

- Autres titres de participations (> 500 K €)

 

 

 

 

520 434

519 691

110 783

 

 

 

 

S.A.S. SACAM DEVELOPPEMENT

EUR

730 622

46 028

2,79 %

20 351

20 351

6 287

 

45 358

34 583

409

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

900 040

90

2,77 %

24 974

24 974

 

 

8 063

7 537

17

S.A.S. rue La Boétie

EUR

1 746 362

10 452 406

2,77 %

461 181

461 181

104 496

 

1 229 673

1 099 618

30 529

S.N.C. C.A. TITRES

EUR

15 245

24 630

2,34 %

1 187

1 187

 

 

10 391

618

 

S.A. SOFIPACA

EUR

17 000

6 564

49,48 %

10 395

10 395

 

 

778

687

272

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

74 700

-25 594

3,14 %

2 347

1 604

 

 

2 026

1 952

 

- Autres titres de

participations (détail)

 

 

 

 

3 578

2 850

58 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d’inventaire est inférieure a 1% du capital de l’entité

 

 

 

 

537 

476 

855 

 

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres titres de participations (ensemble)

 

 

 

 

537 

476 

855 

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

537 746

536 214

111 696

0

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des Titres de Participation :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeur au bilan

Valeur

estimative

Valeur au bilan

Valeur

estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

- Titres non cotés

13 197

14 558

10 697

12 057

- Titres cotés

 

 

 

 

- Avances consolidables

 

 

 

 

- Créances rattachées

 

 

 

 

- Dépréciations

 

 

 

 

Valeur nette

13 197

14 558

10 697

12 057

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

- Titres non cotés

524 552

729 715

431 478

663 467

- Titres cotés

 

 

 

 

- Avances consolidables

111 698

111 698

7 268

7 268

- Créances rattachées

147

147

134

134

- Dépréciations

-1 536

0

-1 593

0

Sous-total titres de participation

634 861

841 560

437 287

670 869

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

- Titres non cotés

3 646

3 684

3 646

3 687

- Titres cotés

 

 

 

 

- Avances consolidables

110

110

414

414

- Créances rattachées

 

 

8

8

- Dépréciations

 

 

 

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

3 756

3 794

4 068

4 109

Valeur nette

638 618

845 354

441 355

674 978

Total des titres de participation

651 815

859 912

452 052

687 035

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

541 396

 

445 821

 

Titres cotés

0

 

0

 

Total

 

 

 

 

 

7 — Variation de l’actif immobilisé.

7.1. Immobilisations financières.

 

(En milliers d'euros)

Rubriques

2008

Valeur en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements (1)

Valeur à

la fin d’exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes 

10 697

2 500

 

 

13 197

Avances consolidables

0

 

 

 

0

Créances rattachées

0

 

 

 

0

Dépréciations 

0

 

 

 

0

Valeurs nettes au bilan

10 697

2 500

0

0

13 197

Titres de participation : 

 

 

 

 

 

Valeurs brutes 

431 478

93 252

-178

0

524 552

Avances consolidables

981

577

-643

0

915

Avances ou prêts destinés à capitalisation

6 287

108 686

-4 190

0

110 783

Créances rattachées

134

13

 

 

147

Dépréciations 

-1 593

-72

130

 

-1 536

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes 

3 646

0

0

0

3 646

Avances consolidables

414

0

-304

0

110

Créances rattachées

8

0

-8

0

0

Dépréciations 

0

0

0

0

0

Valeurs nettes au bilan

441 355

202 456

-5 194

0

638 618

Total immobilisations financières

452 052

204 956

-5 194

0

651 815

 

7.2. Immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(en milliers d'euros)

Rubriques

2008

Valeur en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions, échéance)

Autres

mouvements

Valeur à

la fin d’exercice

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

211 137

15 142

-3 984

-3 049

219 246

Amortissements et dépréciations

-100 153

-15 699

3 120

0

-112 732

Valeur nette au bilan

110 984

-557

-864

-3 049

106 514

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

32 236

78

-128

2 350

34 535

Amortissements et dépréciations

-17 706

-298

3

0

-18 001

Valeur nette au bilan

14 530

-220

-125

2 350

16 534

Total

125 514

-777

-989

-699

123 048

 

8 — Autres actifs et comptes de régularisation.

Rubriques (en milliers d'euros)

2008

2007

Autres actifs (1)

 

 

- Instruments conditionnels achetés 

3 789

4 025

- Comptes de stock et emplois divers 

617

649

- Débiteurs divers 

74 000

54 425

- Gestion collective des titres Livret de développement durable

0

0

- Comptes de règlement 

290

225

Valeur nette au bilan 

78 696

59 324

Comptes de régularisation 

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert 

48 405

30 587

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart 

0

0

- Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

3

5

- Charges constatées d'avance 

1 609

3 024

- Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme 

67 924

47 256

- Charges à répartir 

189

210

- Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

0

0

- Autres comptes de régularisation 

131 392

143 095

Valeur nette au bilan 

295 967

267 950

Total comptes de régularisation et actifs divers 

374 663

327 274

(1) les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

9 — Dépréciations inscrites en déduction de l’actif.

(En milliers d'euros) 

Solde au 01/01/2008

Dotations

Reprises et

utilisations

Désactuali sation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2008

Dépréciations déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur interbancaire

0

0

0

0

0

0

Sur créances clientèle

148 844

42 915

-40 485

-1 156

 

150 118

Opérations sur titres

2 130

1 726

-379

0

0

3 477

Autres valeurs immobilisées

3 604

305

-815

0

0

3 094

Total des dépréciations - Actif

154 578

44 946

-41 679

-1 156

0

156 689

 

10 — Dettes envers les établissements de crédit - analyse par durée résiduelle.

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 31/12/2008

Total 31/12/2007

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

6

0

0

0

6

0

6

1 851

- à terme

9 595

0

0

0

9 595

0

9 595

176 111

Valeurs données en pension

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeurs au bilan

9 601

0

0

0

9 601

0

9 601

177 962

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

4 184

0

0

0

4 184

0

4 184

4 280

Comptes et avances à terme

967 098

1 203 163

2 392 290

1 802 520

6 365 071

47 795

6 412 866

5 901 738

Valeurs au bilan

971 282

1 203 163

2 392 290

1 802 520

6 369 255

47 795

6 417 050

5 906 019

 

Opérations internes au Crédit Agricole : ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse Régionale [Cf. Cadre Juridique et Financier].

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

 

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an

5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

2008

Total 2007

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

3 004 559

0

0

0

3 004 559

179

3 004 738

3 035 042

Comptes d'épargne à régime spécial :

33 438

0

0

0

33 438

0

33 438

43 477

- à vue

33 438

 

 

 

33 438

0

33 438

43 477

- à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dettes envers la clientèle

531 179

433 493

700 140

505

1 665 317

24 992

1 690 309

1 432 510

- à vue

0

0

0

0

0

0

0

0

- à terme

531 179

433 493

700 140

505

1 665 317

24 992

1 690 309

1 432 510

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeurs au bilan

3 569 177

433 493

700 140

505

4 703 315

25 171

4 728 486

4 511 029

 

11.2. Comptes Créditeurs de la Clientèle – Analyse par durée Résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Particuliers

3 001 598

2 724 144

Agriculteurs

152 010

188 176

Autres professionnels

586 378

671 689

Sociétés financières

29 206

4 945

Entreprises

842 190

817 761

Collectivités publiques

1 467

2 355

Autres agents économiques

115 637

101 958

Total

4 728 486

4 511 029

 

12 — Dettes représentées par un titre : Analyse par durée résiduelle.

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total

2008

Total 2007

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

0

365

0

0

365

13

379

614

Titres du marché interbancaire

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de créances négociables (1)

196 553

197 981

0

0

394 535

7 258

401 793

284 132

Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

0

0

0

Valeurs au bilan

196 553

198 347

0

0

394 900

7 272

402 172

284 747

(1) les émissions de T.C.N. de Caisses Régionales sont réputées être en France. 

 

13 — Autres passifs et comptes de régularisation.

Rubriques (en milliers d'euros)

2008

2007

Autres passifs (2)

 

 

- Opérations de contrepartie (titres de transactions)

0

 0

- Dettes représentatives de titres empruntés

0

0

- Instruments conditionnels vendus

0

0

- Comptes de règlement et de négociation

657

1 035

- Créditeurs divers

41 002

51 356

- Versements restant à effectuer sur titres

5 373

5 373

Valeurs nettes au bilan

47 032

57 763

Comptes de régularisation

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert (1)

27 540

2 136

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

1

0

- Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

0

0

- Produits constatés d'avance

51 236

37 265

- Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

67 730

30 724

- Autres charges à payer

47 970

40 641

- Autres comptes de régularisation 

2 229

3 110

Valeurs nettes au bilan

196 706

113 874

Total comptes de régularisation et passifs divers

243 738

171 637

(1) Les montants incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

 

14 — Provisions.

(En milliers d'euros)

31/12/2007

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non

utilisées

Autres mouvements

31/12/2008

- Provisions pour engagements de retraite et assimilés

0

0

0

0

0

0

- Provisions pour autres engagements sociaux

1 178

366

-162

-103

0

1 280

- Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature 

1 002

1 410

0

-306

0

2 107

- Provisions pour litiges fiscaux (1)

0

9

0

0

0

9

- Provisions pour autres litiges

31 324

1 249

-236

-15 077

0

17 260

- Provision pour risques pays

0

0

0

0

0

0

- Provisions pour risques de crédit (2)

32 768

5 225

0

0

0

37 993

- Provisions pour restructurations (3)

46

0

0

0

0

46

- Provisions pour impôts

2 391

0

-495

0

0

1 897

- Provisions sur participations (4)

0

0

0

0

0

0

- Provisions pour risques opérationnels (5)

3 988

0

-197

-182

0

3 609

- Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (6)

8 255

2 228

0

0

0

10 483

- Autres provisions (7)

7 578

4 174

-680

-2 681

0

8 392

Valeur au bilan

88 531

14 663

-1 770

-18 348

0

83 075

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens.

(4) Y compris sociétés en participation, G.I.E., risques immobiliers de participations.

(5) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(6) Voir note 15 ci-après.

(7) Y compris les provisions pour risques sur G.I.E. d’investissements.

 

15 — Droit individuel à la formation.

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2008 est de 162 777, 95 heures.

Le nombre d’heures de DIF non consommées au 31/12/2007 s’élève à 6 889,68 heures.

 

16 — Epargne logement.

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Plans d'épargne-logement : 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans 

0

208 730

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans 

910 740

1 288 990

Ancienneté de plus de 10 ans 

535 270

42 890

Total plans d'épargne-logement 

1 446 010

1 540 610

Total comptes épargne-logement 

200 410

203 970

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 646 420

1 744 580

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Plans d'épargne-logement :

19 830

19 920

Comptes épargne-logement : 

35 950

34 900

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

55 780

54 820

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Plans d'épargne-logement : 

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans 

0

0

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 779

-3 681

Ancienneté de plus de 10 ans 

-2 482

-620

Total plans d'épargne-logement 

-5 261

-4 301

Total comptes épargne-logement 

-5 222

-3 954

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 483

-8 255

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

 

(En milliers d'euros)

01/01/2008

Dotations

Reprises

31/12/2008

Plans d'épargne-logement :

-4 301

-960

 

-5 261

Comptes épargne-logement :

-3 954

-1 268

 

-5 222

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-8 255

-2 228

0

-10 483

 

17 — Engagements sociaux : Avantages postérieurs à l’emploi, régimes a prestations définies.

Définitions :

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dettes actuarielles au 1er janvier

27 569

31 222

Coûts des services rendus sur la période

1 311

1 387

Effet de l'actualisation

1 396

1 468

Cotisations de l'employé

 

0

Modification/réduction/liquidation de plan

-9 027

0

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

0

Indemnités de cessation d'activité

 

0

Prestations versées

-764

-1 326

(Gains) / pertes actuariels *

2 172

-5 182

Dettes actuarielles au 31 décembre

22 657

27 569

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur portait jusqu’à présent certains engagements vis-à-vis d’effectifs retraités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur. Ces engagements ont été totalement externalisés au 31 décembre 2008, ce qui a généré une diminution de la dette actuarielle ainsi que des actifs gérés correspondants.

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Coûts des services rendus sur la période 

1 311

1 387

Effet de l'actualisation

1 396

1 468

Rendement attendu des actifs sur la période 

-1 211

-1 251

Amortissement du coût des services passés 

 

0

Autres gains ou pertes 

2 162

-2 315

Charge nette comptabilisée au compte de résultat 

3 658

-711

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 1er janvier

29 884

33 007

Rendement attendu des actifs  

1 211

1 250

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime 

10

-2 868

Cotisation de l'employeur 

1 640

-178

Cotisation de l'employé 

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan 

-9 027

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation) 

 

 

Indemnités de cessation d'activité 

 

 

Prestations versées 

-764

-1326

Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31 décembre

22 954

29 885

 

Composition des actifs des régimes.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurances éligibles.

 

Variations de la provision.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

(Provisions) / actifs au 1er janvier 

2 315

1 784

Cotisation de l'employeur

1 640

-178

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

Paiements directs de l'employeur

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-3 658

712

(Provisions) actifs au 31 décembre 

297

2 318

 

Rendement des actifs des régimes.

Le rendement des actifs des régimes se situe de 4 % à 4,05 % selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 4,71 % et 5,06 % selon le type de contrat.

 

18 — Fonds pour risques bancaires généraux.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

40 138

Valeurs au bilan

37 038

40 138

 

19 — Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle.

(En milliers d'euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

2008

2007

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

0

0

0

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Euro

0

0

0

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Dollar

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres et emprunts participatifs

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres emprunts subordonnés à terme

0

0

0

0

0

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

0

0

0

C/C bloqués des Caisses Locales

0

0

8 358

0

8 358

356

8 714

9 471

Dépôts Garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

0

0

166

Valeurs au bilan

0

0

8 358

15 000

23 358

428

23 786

24 709

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 916 K € au 31 décembre 2008 contre 873 K € au 31 décembre 2007.

 

20 — Variation des capitaux propres (avant répartition).

Capitaux propres

(en milliers d'euros)

Capital

Primes, réserves et report à nouveau

Ecarts

conversion

réévaluation

Provisions

réglementé & subventions

d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2006  

83 209

818 914

0

774

95 284

998 181

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2006

 

 

 

 

 

0

Variation de capital 

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves (1)

 

87 490

 

 

 

87 490

Affectation du résultat social 2006

 

 

 

 

-95 284

-95 284

Report à nouveau débiteur 

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2007 

 

 

 

 

102 759

102 759

Autres variations 

 

 

 

86

 

86

Solde au 31 Décembre 2007 

83 209

906 404

0

860

102 759

1 093 233

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2007

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

93 097

 

 

 

93 097

Affectation du résultat social 2007

 

 

 

 

-102 759

-102 759

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2008

 

 

 

 

103 062

103 062

Autres variations

 

 

 

86

 

86

Solde au 31 Décembre 2008

83 209

999 501

0

946

103 062

1 186 717

(1) dont 20 802 K € d’émission de Certificats Coopératifs d'Associés souscrit par Crédit Agricole S.A.

 

21 — Composition des fonds propres.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Capitaux propres

1 186 717

1 093 233

Fonds pour risques bancaires généraux

37 038

40 138

Dettes subordonnées et titres participatifs

23 786

24 543

Dépôts de garantie à caractère mutuel

0

166

Total des fonds propres

1 247 541

1 158 080

 

22 — Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations.

(En milliers d'euros)

Solde au 31/12/2008

Sur les

entreprises liées et les participations

Autres

contreparties

Créances

33 235

10 068 957

Sur les établissements de crédit et institutions financières 

33 235

93 285

Sur la clientèle 

 

9 810 501

Obligations et autres titres à revenu fixe 

 

165 171

Dettes

80

5 163 959

Sur les établissements de crédits et institutions financières 

80

9 515

Sur la clientèle 

 

4 728 486

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 

 

425 958

Engagements donnés

0

1 369 649

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

 

0

Engagements de financement en faveur de la clientèle 

 

1 068 558

Garanties données à des établissements de crédit 

 

95 043

Garanties données à la clientèle 

 

205 445

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise 

 

0

Autres engagements donnés 

 

603

 

23 — Opérations de change, emprunts et prêts en devises.

Opérations de change

(en milliers d'euros)

2008

2007

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

0

0

0

0

- Euros

0

0

0

0

Opérations de change à terme

11 114

11 106

6 128

6 125

Devises

5 521

5 521

3 124

3 124

- Euros

5 593

5 585

3 004

3 001

Prêts et emprunts en devises 

 

 

 

 

Total

11 114

11 106

6 128

6 125

 

24 — Opérations sur instruments financiers à terme.

Type d'opération

(en milliers d'euros)

Opérations de couverture

Opérations autres  que de couverture

Total 2008

Total 2007

Opérations fermes

4 391 743

0

4 391 743

2 810 733

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

- Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

4 391 743

0

4 391 743

2 810 733

- Swaps de taux d'intérêt

4 391 743

0

4 391 743

2 810 733

- Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

- Contrats à terme de change

 

 

0

 

- FRA

 

 

0

 

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

- Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

485 000

0

485 000

500 000

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

0

- Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr. sur action et ind. Bours. à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

485 000

0

485 000

500 000

- Options de swap de taux :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendues

 

 

0

 

- Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

- Instr. sur actions et indices bours. à terme cond. :

 

 

 

 

Achetés

485 000

 

485 000

500 000

Vendus

 

 

0

 

- Autres instruments à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Dérivés de crédit

0

0

0

245 795

- Contrats de dérivés de crédit : Achetés

 

 

 

245 795

Vendus

 

 

 

 

Total 

4 876 743

0

4 876 743

3 556 528

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

24.1. Opérations sur instruments financiers à terme : encours notionnels par durée résiduelle.

 

Répartition par durée restant à courir

(En milliers d'euros)

Total 31/12/2008

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés

organisés et assimilés

< 1an

de 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

- Swaps de taux d’intérêt

566 490

2 785 753

1 039 500

566 490

2 785 753

1 039 500

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

0

485 000

0

0

485 000

0

 

 

 

Sous total 

566 490

3 270 753

1 039 500

566 490

3 270 753

1 039 500

0

0

0

- Opérations de change à terme

22 219

0

0

22 219

0

0

 

 

 

Total général 

588 709

3 270 753

1 039 500

588 709

3 270 753

1 039 500

0

0

0

 

24.2. Instruments financiers à terme : juste valeur.

 

Le règlement n°2004-16 du 23 novembre 2004 du Comité de la Réglementation Comptable, relatif aux informations à fournir sur la « juste valeur » des instruments financiers résultant de la transaction des directives « justes valeurs » et « modernisation », modifie le règlement n°2000-03 du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse individuels des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Total juste valeur

Encours notionnel

Total juste valeur

Encours notionnel

- Swaps de taux d’intérêt

-15 027

4 391 743

-54 685

2 810 733

- Caps, Floors, Collars

9 837

485 000

3 746

500 000

Total 

-5 190

4 876 743

-50 939

3 310 733

 

24.3. Information sur les Swaps.

 

Ces informations sont fournies dans la mesure où elles présentent un caractère significatif et sont nécessaires à la bonne compréhension des états financiers.

 

Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt.

 

Contrats d'échange de taux
d'intérêt et de devises

(En milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux 

 

51 000

4 340 743

 

 

25 — Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par l’établissement mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme.

 

(En milliers d'euros)

2008

2007

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

-5 190

200

-50 939

475

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total

-5 190

200

-50 939

475

Risques sur contrats de :

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

-5 190

200

-50 939

475

- dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Total

-5 190

200

-50 939

475

Incidence des accords de compensation

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation

-5 190

200

-50 939

475

 

26 — Engagements donnés aux entreprises liées.

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s’élève à 997 457 K€.

 

27 — Produits nets d’intérêts et revenus assimilés.

Produits nets d'intérêts (en milliers d'euros)

2008

2007

Intérêts et produits assimilés 

557 077

504 312

- sur opérations avec les établissements de crédit

11 952

9 275

- sur opérations internes au Crédit Agricole 

100 600

109 504

- sur opérations avec la clientèle 

435 968

373 587

- sur obligations et autres titres à revenu fixe 

8 526

8 434

Produit net sur opérations de macro-couverture

0

0

Autres intérêts et produits assimilés 

31

3 512

Intérêts et charges assimilées 

-362 921

-298 593

- sur opérations avec les établissements de crédit

-2 098

-32 281

- sur opérations internes au Crédit Agricole 

-241 417

-204 804

- sur opérations avec la clientèle 

-70 617

-45 335

Charge nette sur opérations de macro-couverture

-40 753

-9 255

- sur obligations et autres titres à revenu fixe 

-8 025

-6 578

Autres intérêts et charges assimilées 

-11

-340

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

194 156

205 719

 

28 — Revenus des titres.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Titres de placement

973

1 116

Titres d’investissement

7 498

7 318

Revenus des titres à revenus fixes 

8 471

8 434

Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

37 712

32 952

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

 

 

Revenus des titres à revenus variables 

37 712

32 952

Total des revenus sur titres  

46 183

41 386

 

29 — Produit net des commissions.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

- Sur opérations avec les établissements de crédit

468

-5

463

424

-2

422

- Sur opérations internes au Crédit Agricole

23 504

-14 443

9 061

20 041

-9 587

10 454

- Sur opérations avec la clientèle

53 593

-547

53 046

50 274

-539

49 735

- Sur opérations sur titres

0

0

0

0

0

0

- Sur opérations de change

176

0

176

228

0

228

- Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

0

0

0

0

0

0

- Sur prestations de services financiers (1)

91 002

-12 071

78 931

96 212

-13 942

82 270

- Provision pour risques sur commissions

324

-353

-29

272

-301

-29

Total 

169 067

-27 420

141 648

167 451

-24 371

143 080

 

30 — Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Solde des opérations sur titres de transaction

-53

52

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

445

273

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

176

281

Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociations

568

606

 

31 — Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilé.

Titres de placement (en milliers d'euros)

2008

2007

Dotations aux dépréciations 

-713

-468

Reprises de dépréciations 

249

402

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-464

-66

Plus-values de cession réalisées 

7 536

9 782

Moins-values de cession réalisées 

-81

-342

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

7 455

9 440

Frais d'acquisition 

-33

0

Solde des opérations sur titres de placement

6 959

9 374

Titres de l'activité de portefeuille

2 008

2 007

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Total gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

6 959

9 374

 

32 — Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

(en milliers d'euros)

2008

2007

Autres produits d'exploitation bancaire

 

 

Produits divers

28 088

24 852

Quote part des opérations faites en commun

0

0

Refacturation et transfert de charges

0

0

Reprises provisions

197

336

Opérations de Crédit bail et assimilés

2 229

2 157

Total des autres produits d'exploitation bancaire

30 514

27 346

Autres charges d'exploitation bancaire

 

 

Charges diverses

-685

-446

Quote part des opérations faites en commun

-300

-275

Refacturation et transfert de charges

0

0

Dotations provisions

0

-100

Opérations de Crédit bail et assimilés

0

0

Total des autres charges d'exploitation bancaire

-985

-821

 

33 — Charges générales d’exploitation.

Charges générales d’exploitation

2008

2007

Frais de personnel :

 

 

- Salaires et traitements :

85 713

81 016

- Charges sociales :

40 832

40 151

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

10 405

10 122

- Intéressement et participation

15 459

15 414

- Impôts et taxes sur rémunérations

11 235

9 982

Total des charges de personnel

153 240

146 563

Refacturation et transferts de charges de personnel

-3 210

-1 646

Frais de personnel nets

150 030

144 917

Frais administratifs :

 

 

- Impôts et taxes

7 156

6 317

- Services extérieurs

80 402

79 443

- Autres frais administratifs

330

485

Total des charges administratives

87 889

86 245

Refacturation et transferts de charges administratives

-1 745

-1 453

Frais administratifs nets

86 144

84 792

Valeur nette au bilan

236 174

229 709

 

33.1. Effectif moyen par catégorie.

(Effectif moyen du personnel en activité au prorata de l’activité)

 

Catégorie de personnel

2008

2007

Cadres

465

459

Non cadres

1 769

1 795

Total 

2 234

2 254

 

Le montant global des indemnités de temps passé versées aux membres du Conseil d’Administration et les rémunérations versées à l’ensemble des membres des organes de direction en raisons de leurs fonctions s’élève à 1 971 K €.

 

34 — Coût du risque.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dotations aux provisions et dépréciations

46 356

48 576

Dépréciations de créances douteuses 

41 404

32 941

Autres provisions et dépréciations 

4 952

15 635

Reprises de provisions et dépréciations

-46 803

-37 148

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

-28 203

-29 658

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

-18 600

-7 490

Variation des provisions et dépréciations

-447

11 428

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

3 457

2 856

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

12 657

14 939

Décote sur prêts restructurés 

142

307

Récupérations sur créances amorties 

-1 401

-1 610

Pertes sur risques opérationnels 

0

0

Coût du risque 

14 408

27 921

(1) dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 4 618 K € ;

     dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuse non compromises : 8 039 K €.

(2) dont 571 K € utilisés en couverture de risques provisionnés au passif.

(3) dont 178 K € sur les créances douteuses compromises.

(4) dont 4 618 K € sur les créances douteuses compromises.

 

35 — Résultat net sur actifs immobilisés.

 

2008

2007

Immobilisations financières 

 

 

Dotations aux dépréciations 

 

 

- De titres d'investissement 

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-72

-96

Reprises de dépréciations 

 

 

- De titres d'investissement 

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

130

2 225

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

58

2 129

- De titres d'investissement 

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

58

2 129

Plus-values de cessions réalisées 

 

 

- Sur titres d'investissement 

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

28

19

Moins-values de cession réalisées 

 

 

- Sur titres d'investissement 

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

0

-257

- Pertes sur créances liées à des titres de participation

0

-1 851

Solde des plus et moins-values de cession

28

-2 089

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

28

-2 089

Solde en perte ou en bénéfice 

86

40

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

- Plus-values de cession 

604

424

- Moins-values de cession 

-309

 

Solde en perte ou en bénéfice 

295

424

Résultat net sur actifs immobilisés 

380

464

 

36 — Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d'euros)

2008

2007

Dotations nettes aux provisions

9

-8

Impôts sur les bénéfices

44 829

43 629

Utilisations de provisions pour impôts

-495

-1906

Total

44 343

41 715

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur intègre fiscalement sa filiale P.C.A. IMMO depuis l’exercice 2008.

Au 31 décembre 2008, l’impact a généré une réduction d’impôt de 189 K € constaté en comptes de bilan.

 

37 — Dotations-reprises de FRBG et provisions réglementées.

 

2008

2007

Dotations reprises sur Epargne Logement

0

0

Dotations reprises sur Risque Crédit non avérés

3 100

0

Dotations / reprises sur autres FRBG

0

0

Dotations / reprises sur provisions réglementés

-86

-86

 

3 014

-86

 

38 — Publicité des honoraires de commissaires aux comptes.

(En KEUR)

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Audit :

KPMG

 

ERNST & YOUNG

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

69

100 %

86

51 %

- Missions accessoires

 

0 %

 

0 %

Sous-total

69

100 %

86

51 %

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

 

0 %

81

49 %

- Technologie de l'information

 

0 %

 

0 %

- Audit interne

 

0 %

 

0 %

- Autres : à préciser si > à 10 % des honoraires d'audit

 

0 %

 

0 %

Sous-total

0

0 %

81

49 %

Total

69

100 %

167

100 %

 

39 — Affectation des résultats.

(En euros)

 

Bénéfice

103 061 688,87

Intérêts aux parts

-1 965 822,07

Rémunérations des CCA

-7 724 565,12

Affectation des 3/4 a la réserve légale

-70 028 476,26

Autres réserves

-23 342 825,42

 

IV — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène 83 000 Draguignan.

 

V — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Aux sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- les vérifications et informations spécifiques prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes annuels.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes annuels. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

 

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les changements de méthodes comptables exposés dans la note 2 de l'annexe relatifs à de nouveaux règlements du comité de la réglementation comptable applicables à compter de l'exercice 2008.

 

II. Justification des appréciations.

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changements de méthodes comptables

Comme mentionné dans la note 2 de l'annexe, des changements de méthodes comptables relatifs à de nouveaux règlements du comité de la réglementation comptable sont intervenus au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2008. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés de la correcte application des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et du caractère approprié de la présentation qui en est faite.

 

Estimations comptables

- Comme indiqué dans les notes 2.1 et 14 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations et des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Les parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme par votre caisse régionale sont évalués à leur valeur d'utilité en retenant une approche multicritère comme indiqué dans la note 2.2 de l'annexe. Dans le cadre de notre appréciation de ces estimations, nous avons examiné les éléments ayant conduit à la détermination des valeurs d'utilité pour les principales lignes du portefeuille.

- Votre caisse régionale détient des titres en portefeuille. La note 2.2 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives à ces titres. Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au classement comptable et à la détermination des paramètres utilisés pour la valorisation de ces positions. Nous avons vérifié le caractère approprié des méthodes comptables retenues par votre caisse régionale et des informations fournies dans les notes annexes, et nous nous sommes assurés de leur correcte application.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérifications et informations spécifiques.

 

Nous avons également procédé aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 27 février 2009

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit,

ERNST & YOUNG Audit :

Département de KPMG S.A.

 

Pascal Brouard

Philippe Duchêne

 

B — Comptes consolidés.

Cadre général.

Présentation juridique de l’entité.

 

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, Les Négadis, Avenue Paul ARENE – 83000 DRAGUIGNAN : R.C.S. Draguignan 415 176 072 – A.P.E. 651 D – N.A.F. 64.19Z.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société civile coopérative à personnel et capital variables régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédits.

 

Organigramme simplifié du Crédit Agricole.

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste.

 

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 6.2 millions de sociétaires qui élisent quelques 32 900 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie du capital des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La S.A.S. rue La Boétie est détenue par les Caisses Régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (F.N.C.A.) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32), à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le composent, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

L’organisation du Groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A.

 

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur :

 

 

Relations internes au Crédit Agricole.

 

— Mécanismes financiers internes.

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole sont spécifiques au Groupe.

 

Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements financiers correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

Comptes d'épargne à régime spécial.

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur Livret d'Épargne Populaire, Livret de Développement Durable, comptes et plans d'Épargne-Logement, Plans d’Épargne Populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Comptes et avances à terme.

Les ressources d'épargne (Comptes sur livrets, emprunts obligataires, bons et certains comptes à terme et assimilés, etc.) sont également collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole S.A., centralisés à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles permettent à Crédit Agricole S.A. de réaliser les avances (prêts) faites aux Caisses Régionales leur permettant d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre principales réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15 %, 25 %, puis 33 % et, depuis le 31 décembre 2001, 50 % des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte centralisée (collecte non restituée sous forme d’avances miroirs) sont partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de placement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50 % des nouveaux crédits réalisés depuis le 1er janvier 2004 et entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et les Caisses Régionales peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Ainsi, deux types d'avances coexistent à ce jour : celles régies par les règles financières d’avant le 1er janvier 2004 et celles régies par les nouvelles règles.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

Les ressources d'origine « monétaire » des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non centralisés et certificats de dépôt négociables) peuvent être utilisées par celles-ci pour le financement de leurs prêts clients. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés en comptes ordinaires ou en comptes à terme dans les rubriques "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A. 

Les excédents disponibles de fonds propres des Caisses Régionales peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 10  ans dont les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises.

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A. 

Ceux-ci sont placés sur le marché ou par les Caisses Régionales auprès de leurs clients. Ils figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la C.N.C.A. (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du protocole sont détaillées au chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la C.N.C.A., dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

— Informations relatives aux parties liées.

 

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

 

- Trois Caisses Locales à vocation départementale et 56 Caisses Locales sociétaires de la Caisse Régionale.

Elles ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent, ainsi que des avis et décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de leur circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 151 061 K€ et leur total résultat cumulé ressort à 4 241 K€ ; les comptes courants bloqués dont elles disposent représentent 8 714 K€ et les dépôts à terme 10 417 K€.

 

- La S.N.C. PATRIMOCAM, contrôlée à 100 % a pour activité la commercialisation du parc immobilier, détenu en qualité de « marchand de biens ».

Son total bilan s’élève à 1 940 K€ et son résultat à 440 K€.

 

- La S.N.C. PATRIMO II, contrôlée à 100 %, a pour activité le portage des immeubles patrimoniaux.

Son total bilan s’élève à 4 768 K€ et son résultat à 382 K€.

 

- La S.A.S. P.C.A. IMMO, contrôlée à 100 % qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 6 256 K€ et son résultat à -280 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’azur comprennent l’ensemble des membres du conseil d’administration et du comité de direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont présentés en cumul dans le paragraphe 7.

 

I — Compte de résultat.

(En milliers d'euros)

Notes

31.12.2008

31.12.2007

Intérêts et produits assimilés

4.1

707 588

588 093

Intérêts et charges assimilées

4.1

-511 143

-388 249

Commissions (produits)

4.2

173 119

172 086

Commissions (charges)

4.2

-26 631

-23 288

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

4.3

308

540

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

4.4

39 493

39 845

Produits des autres activités

4.4

30 612

30 899

Charges des autres activités

4.4

-1 094

-1 343

Produit net bancaire

 

412 252

418 583

Charges générales d'exploitation

4.5

-238 462

-232 243

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

4.6

-16 318

-16 927

Résultat brut d’exploitation

 

157 472

169 413

Coût du risque

4.7

-14 236

-28 183

Résultat d'exploitation

 

143 236

141 230

Gains ou pertes nets sur autres actifs

4.8

1 011

675

Résultat avant impôt

 

144 247

141 905

Impôts sur les bénéfices

4.9

-38 198

-38 892

Résultat net

 

106 049

103 013

Résultat net – part du groupe

 

106 049

103 013

 

II — Bilan.

Actif

(En milliers d'euros)

Notes

31.12.2008

31.12.2007

Caisse, banques centrales

6.1

102 204

94 849

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

6.2

9 288

6 929

Instruments dérivés de couverture

3.4

87 394

7 239

Actifs financiers disponibles à la vente

6.4

611 511

935 136

Prêts et créances sur les établissements de crédit

6.5

1 687 394

2 050 187

Prêts et créances sur la clientèle

6.5

9 887 648

8 809 117

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.4

67 681

-5 195

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

6.8

149 950

156 814

Actifs d'impôts courants

6.10

8 742

2 765

Actifs d'impôts différés

6.10

20 279

12 402

Comptes de régularisation et actifs divers

6.11

295 405

274 596

Immeubles de placement

6.12

1 344

3 597

Immobilisations corporelles

6.13

105 399

110 234

Immobilisations incorporelles

6.13

10 716

8 602

Total de l'actif

 

13 044 955

12 467 272

 

Passif
(En milliers d'euros)

Notes

31.12.2008

31.12.2007

Banques centrales

6.1

0

0

Passifs financiers a la juste valeur par résultat

6.2

0

203

Instruments dérivés de couverture

3.4

92 685

57 975

Dettes envers les établissements de crédit

6.7

6 412 050

6 069 809

Dettes envers la clientèle

6.7

4 716 975

4 500 172

Dettes représentées par un titre

6.9

402 170

284 746

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

3.4

53 618

-76 481

Comptes de régularisation et passifs divers

6.11

181 586

146 397

Provisions

6.14

43 207

53 398

Dettes subordonnées

6.9

14 883

15 007

Total dettes

 

11 917 174

11 051 226

Capitaux propres

 

 

 

Capitaux propres part du groupe

 

1 127 781

1 416 046

Capital et réserves liées

 

312 778

313 808

Réserves consolidées

 

857 031

762 244

Gains ou pertes latents ou différés

 

-148 077

236 981

Résultat de l'exercice

 

106 049

103 013

Intérêts minoritaires

 

 

 

Total capitaux propres

 

1 127 781

1 416 046

Total du passif

 

13 044 955

12 467 272

 

III — Tableau de variation des capitaux propres.

Les réserves consolidées sont essentiellement constituées des résultats des exercices antérieurs non distribués, de montants relatifs à la première application des normes I.F.R.S. et de retraitements de consolidation.

Les montants sortis des capitaux propres par transfert en compte de résultat et relatifs à des couvertures de flux de trésorerie sont positionnés en « Produit Net Bancaire ».

 

Tableau de variation des

capitaux propres
(en milliers d'euros)

Capital et réserves liées

Capital et Réserves

consolidées

part du

Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat

net part

du groupe

Total des capitaux propres

part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

Elimination

des titres

auto-détenus

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur

des actifs

disponibles

à la vente

Variation

de juste

valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2007

71 765

243 062

0

666 634

0

456 451

-3

104 055

1 541 964

0

1 541 964

Augmentation de capital

-1 019

 

 

 

 

 

 

 

-1 019

 

-1 019

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2007

 

 

 

 

 

 

 

-8 604

-8 604

 

-8 604

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les

minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Impact relatif aux mouvements d'intérêts minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-1 019

0

0

0

0

0

0

-8 604

-9 623

0

-9 623

Variation de juste valeur

 

 

 

0

 

-213 273

 

 

-213 273

 

-213 273

Résultat au 31.12.2007

 

 

 

 

 

 

 

103 013

103 013

 

103 013

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

 

-6 194

 

 

-6 194

 

-6 194

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

0

Gains ou pertes latents de l'exercice

0

0

0

0

0

-219 467

0

103 013

-116 454

0

-116 454

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

0

Affectation du résultat 2006

 

 

 

95 434

 

 

 

-95 434

0

 

0

Autres variations

 

 

 

176

 

 

 

-17

159

 

159

Capitaux propres au 31 décembre 2007

70 746

243 062

0

762 244

0

236 984

-3

103 013

1 416 046

0

1 416 046

Affectation du résultat 2007

 

 

 

93 842

 

 

 

-93 842

 

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2008

70 746

243 062

0

856 086

0

236 984

-3

9 171

1 416 046

0

1 416 046

Augmentation de capital

-1 030

 

 

-1 030

 

 

 

 

-1 030

 

-1 030

Variation des titres auto détenus

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2008

 

 

 

0

 

 

 

-9 146

-9 146

 

-9 146

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

0

 

 

 

0

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires (1)

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux stock options

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

0

Mouvements liés aux opérations avec les actionnaires

-1 030

0

0

-1 030

0

0

0

-9 146

-10 176

0

-10 176

Variation de juste valeur

 

 

 

0

 

-388 505

 

 

-388 505

 

-388 505

Transfert en compte de résultat

 

 

 

0

 

 

  3 447

 

3 447

 

3 447

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

0

Gains ou pertes latents de l'exercice

0

0

0

0

0

-388 505

0

0

-385 058

0

-385 058

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

0

 

 

 

 

0

 

0

Résultat au 31.12.2008

 

 

 

0

 

 

 

106 049

106 049

 

106 049

Autres variations

 

 

945

945

 

 

 

-25

920

 

920

Capitaux propres au 31 décembre 2008

69 716

243 062

945

856 001

0

-151 521

3 444

106 049

1 127 781

0

1 127 781

 

IV — Tableau des flux de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles.

Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

Tableau des flux de trésorerie

(En milliers d'euros)

2008

2007

Résultat avant impôts

144 247

141 905

Dotations nettes aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

16 426

17 111

Dépréciations des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations et aux provisions

14 623

18 221

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Résultat net des activités d'investissement

-1 038

-435

Résultat net des activités de financement

602

560

Autres mouvements

67 441

-36 904

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

98 054

-1 447

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

742 089

-121 833

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-886 596

-546 457

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

102 022

123 574

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

8 650

-46 956

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-42 503

-42 772

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-76 338

-634 444

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

165 963

-493 986

Flux liés aux participations

-94 304

-66 397

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-13 286

-15 299

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-107 590

-81 696

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-10 176

-9 623

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-560

-560

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-10 736

-10 183

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

47 637

-585 865

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

305 749

891 614

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

94 608

183 282

Solde net des comptes, prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

211 141

708 332

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

353 386

305 749

Solde net des comptes de caisse et banques centrales *

102 006

94 608

Solde net des comptes prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit **

251 380

211 141

Variation de la trésorerie nette et des équivalents de trésorerie

47 637

-585 865

* composé du solde net des postes "Caisses et banques centrales", hors intérêts courus, tel que détaillé en note 6.1.

** composé du solde des postes "comptes ordinaires débiteurs sains et comptes et prêts au jour le jour sains" tel que détaillés en note 6.5 et des postes "comptes ordinaires créditeurs et comptes et emprunts au jour le jour" tel que détaillés en note 6.7 (hors intérêts courus et y compris opérations internes au Crédit Agricole).

 

V — Notes annexes aux états financiers. 

1. Principes et méthodes applicables dans le groupe, jugements et estimations utilisés.

1.1. Normes applicables et comparabilité. 

 

En application du règlement C.E. n° 1606/2002, les comptes annuels ont été établis conformément aux normes I.A.S. / I.F.R.S. et aux interprétations I.F.R.I.C. telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2008.

 

Le Groupe Crédit Agricole applique ce référentiel, en utilisant les dispositions de la norme I.A.S. 39 dans sa version retenue par l’Union Européenne (version dite « carve out »), qui autorise certaines dérogations dans l’application pour la comptabilité de macro-couverture.

 

Ce référentiel est disponible sur le site de la Commission Européenne, à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/internal_market/accounting/ias_fr.htm#adopted-commission.

 

Les normes et interprétations sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2007.

Elles ont été complétées par les dispositions des normes I.F.R.S. telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31 décembre 2008 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2009.

 

Celles-ci portent sur :

- l’amendement de la norme I.A.S. 39 issu du règlement C.E. n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 permettant de reclasser dans d’autres catégories certains instruments financiers initialement détenus à des fins de transaction ou classés en « disponibles à la vente ».

En 2008, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas reclassé d’actifs financiers en application de l’amendement de la norme I.A.S. 39 du 15 octobre 2008.

- l’amendement de la norme I.F.R.S. 7 relatif aux informations à fournir sur ces reclassements,

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique.

Ceci concerne en particulier :

- l’interprétation I.F.R.I.C. 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (C.E. n° 611/2007) et relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme I.F.R.S. 2 portant sur le paiement fondé sur des actions : cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009,

- la norme I.F.R.S. 8 issue du règlement du 21 novembre 2007 (C.E. n° 1358/2007), relative aux secteurs opérationnels et remplaçant la norme I.A.S. 14 relative à l’information sectorielle : cette interprétation sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009,

- l’amendement de la norme I.A.S. 23 issu du règlement du 10 décembre 2008 (C.E. n° 1260/2008), relative aux coûts d’emprunt : celui-ci sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009,

- l’amendement de la norme I.F.R.S. 2 issu du règlement du 16 décembre 2008 (C.E. n° 1261/2008), relative au paiement fondé sur des actions : celui-ci sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009,

- l’interprétation I.F.R.I.C. 13 issu du règlement du 16 décembre 2008 (C.E. n° 1262/2008), relative au programme de fidélisation des clients : celle-ci sera appliquée pour la première fois à compter du 1er janvier 2009,

- l’interprétation I.F.R.I.C. 14 issue du règlement C.E. n° 1263/2008 du 16 décembre 2008 et relative au plafonnement de l’actif au titre des régimes à prestations définies, aux exigences de financement minimal et à leur interaction dans le cadre de la norme I.A.S. 19 portant sur les avantages du personnel.

- l’amendement de la norme I.A.S. 1 issu du règlement du 17 décembre 2008 (C.E. n° 1274/2008), relative à la présentation des états financiers : celui-ci sera appliqué pour la première fois à compter du 1er janvier 2009.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’attend pas d’effet significatif de ces applications sur son résultat et sa situation nette.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’I.A.S.B. mais non encore adoptées par l’Union européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2008.

 

1.2. Format de présentation des états financiers.

 

En l’absence de modèle imposé par le référentiel I.F.R.S., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation C.N.C. n° 2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

1.3. Principes et méthodes comptables.

 

— Utilisation de jugements et estimations dans la préparation des états financiers.

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

 

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux,

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

- les instruments financiers des activités de marché évalués à la juste valeur,

- les participations non consolidées,

- les régimes de retraite et autres avantages sociaux futurs,

- les plans de stock-option,

- les dépréciations durables de titres,

- les dépréciations des créances irrécouvrables,

- les provisions,

- les dépréciations des écarts d’acquisition,

- les actifs d’impôt différé.

 

Les modalités de recours à des jugements ou à des estimations sont précisées dans les paragraphes concernés ci-après.

 

— Instruments financiers (I.A.S. 32 et 39).

 

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme I.A.S. 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (C.E.) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005, n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur et n° 1004/2008 du 15 octobre 2008 relatif au reclassement d’actifs financiers.

Lors de leur comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués à leur juste valeur en intégrant les coûts de transaction (à l’exception des instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par le biais du compte de résultat).

Après la comptabilisation initiale, les actifs et passifs financiers sont évalués en fonction de leur classification soit à leur juste valeur, soit au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

— Titres à l’actif.

Classification des titres à l’actif 

Les titres sont classés dans les quatre catégories d’actifs financiers définis par la norme I.A.S. 39 :

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option,

- Placements détenus jusqu’à l’échéance,

- Prêts et créances,

- Actifs financiers disponibles à la vente.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option 

Selon la norme I.A.S. 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

Les actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de les céder à court terme ou qui font partie d’un portefeuille d’instruments gérés en commun dans le but de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de groupes d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. L’option juste valeur par résultat est généralement utilisée afin d’éviter de comptabiliser et d’évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

À ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour un montant total de 7 565 KE concernant les actifs suivants :

 

- FR0007078456 F.C.P. P.C.A. Primeur,

- FR0010501890 F.C.P. Filtréo 4,

- FR0010541516 F.C.P. Tripléo,

- FR0010163535 Obligation C.A. S.A. 2 % MIN 2014,

- FR0010295261 Obligation C.A. S.A. 22,5 %.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus.

Ils sont ultérieurement évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat.

Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Placements détenus jusqu’à l’échéance.

La catégorie « placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligible aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

 

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois),

- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif),

- la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible,

- si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

La couverture du risque de taux pour cette catégorie de titres n’est pas éligible à la comptabilité de couverture définie par la norme I.A.S. 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus.

Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

En cas d’amélioration ultérieure, la dépréciation excédentaire est reprise.

 

Titres du portefeuille « prêts et créances ».

La catégorie « prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés sur un marché actif à revenus fixes ou déterminables.

Les titres sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus, et par la suite au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Actifs financiers disponibles à la vente.

La catégorie « actifs disponibles à la vente » est définie par la norme I.A.S. 39 comme la catégorie par défaut ou par désignation.

Les principes de comptabilisation des titres classés en « actifs disponibles à la vente » sont les suivants :

- les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés à la juste valeur, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

- les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat,

- les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables.

En cas de cession, ces variations sont transférées en résultat.

L’amortissement des éventuelles surcotes / décotes des titres à revenu fixe est comptabilisé en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

- cas de signes objectifs de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est reprise et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice.

En cas de variation de juste valeur positive ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette et par capitaux propres pour les instruments de capitaux propres.

 

Dépréciation des titres 

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation.

Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise un critère guide de nature quantitative pour identifier les baisses significatives ou durables : une dépréciation est présumée nécessaire lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

La Direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, …) ; ceux-ci n’ont pas de caractère intangible.

La constatation de cette dépréciation se fait :

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure,

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure de la valeur des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes.

 

Date d’enregistrement des titres.

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans les catégories « titres détenus jusqu’à l’échéance » et « prêts et créances ».

Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

— Titres au passif (I.A.S. 32).

Distinction dettes – capitaux propres 

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

Les parts sociales émises par les Caisses Régionales et des Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'I.A.S. 32 et de l'interprétation I.F.R.I.C. 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

Par ailleurs, l’I.F.R.I.C. a communiqué en novembre 2006 l’état de ses interprétations et commentaires sur la norme I.A.S. 32 sur laquelle elle avait été sollicitée.

Cela concerne la qualification de certains instruments financiers en instruments de dettes ou de capitaux propres.

Néanmoins, il a rappelé que pour que ses analyses soient opérationnelles, il convenait de poursuivre un processus réglementaire inachevé à ce jour.

 

— Reclassements d’instruments financiers.

Conformément à l’amendement de la norme I.A.S. 39 publié et adopté par l’Union européenne en octobre 2008, il est désormais autorisé d’opérer les reclassements suivants :

- des catégories « actifs financiers à la juste valeur par résultat » et « actifs financiers disponibles à la vente » vers la catégorie « prêts et créances », si l’entité a désormais l’intention et la capacité de conserver l’actif financier concerné dans un avenir prévisible ou jusqu’à l’échéance,

- dans le cas de circonstances rares et documentées, de la catégorie « actifs financiers à la juste valeur par résultat » vers les catégories « actifs financiers disponibles à la vente » ou actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance », si les critères d’éligibilité sont respectés.

Les reclassements sont comptabilisés à compter du 1er juillet 2008 et jusqu’au 31 octobre 2008 pour les transferts effectués avant le 1er novembre 2008, et à la date du transfert à compter de cette date.

L’actif financier est reclassé à sa juste valeur à la date du reclassement.

Cette juste valeur devient son nouveau coût ou son nouveau coût amorti selon le cas.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré, en 2008, de reclassement au titre de l’amendement de la norme I.A.S. 39.

 

— Activité de crédits.

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "prêts et créances".

Ainsi, conformément à la norme I.A.S. 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine.

Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les revenus calculés sur la base du taux d’intérêt effectif sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. À ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les avances aux Caisses Régionales.

 

Créances dépréciées.

Conformément à la norme I.A.S. 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances.

Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective.

Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes,

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

L’évaluation d’une dépréciation sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels.

Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Les pertes probables relatives aux engagements hors-bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

Les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque ; l’augmentation de la valeur comptable des créances du fait de la désactualisation de la dépréciation et de l’amortissement de la décôte des créances restructurées est inscrite dans la marge d’intérêts.

 

-Créances dépréciées sur base individuelle.

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits,

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours dépréciés entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Parmi les encours dépréciés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours dépréciés compromis des encours dépréciés non compromis :

- les créances dépréciés compromises sont les créances dépréciées dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé,

- les créances dépréciées non compromises sont les créances dépréciées qui ne répondent pas à la définition des créances dépréciées compromises.

Dans le cas d’une créance restructurée maintenue en créance dépréciée, la décote ne fait pas l’objet d’une comptabilisation séparée et est comptabilisée par le biais de la dépréciation.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours dépréciés et dépréciés compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

Dans le cas de créances restructurées, pour lesquelles l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances saines, la réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à l’enregistrement d’une décote.

La décote constatée lors d’une restructuration de créance est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux effectif d’origine.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt restructuré, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine (défini à la date de l’engagement de financement).

 

- Créances dépréciées sur base collective.

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du Groupe démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non classés en dépréciés. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, des dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours sensibles (encours sous surveillance), calculées à partir de modèles Bâle II.

-Dépréciations sur encours sensibles

Dans le cadre du projet Bâle II, la Direction des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an, en fonction de multiples critères d’observation qui répondent à la définition de l’événement de perte au sens de la norme I.A.S. 39.

L’évaluation de la dépréciation fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

Le montant de cette dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la Direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendu, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

Intérêts pris en charge par l’État (I.A.S. 20) 

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'État.

En conséquence, ces entités perçoivent de l’État une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini.

En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'État.

Les bonifications perçues de l’État sont enregistrées sous la rubrique « intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme I.A.S. 20.

 

— Passifs financiers.

La norme I.A.S. 39 adoptée par l’Union européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat.

- Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables.

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat.

La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants :

- pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable,

- dans le cas de groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur.

Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers.

Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

— Produits de la collecte.

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez CRÉDIT AGRICOLE S.A. en provenance des Caisses Régionales.

La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature considérés comme étant à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 6-14.

 

— Instruments dérivés.

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération.

À chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture.

La couverture de juste valeur a pour objet de protéger contre une exposition aux variations de juste valeur d’un actif ou d’un passif comptabilisé ou d’un engagement ferme non comptabilisé.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de se prémunir contre une exposition à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers associé à un actif ou à un passif comptabilisé (par exemple, à tout ou partie des paiements d’intérêts futurs sur une dette à taux variable) ou à une transaction prévue hautement probable.

La couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger a pour objet de se protéger contre le risque de variation défavorable de la juste valeur liée au risque de change d’un investissement réalisé à l’étranger dans une monnaie autre que l’euro.

 

Dans le cadre d’une intention de couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert,

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert,

-démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement, à travers des tests effectués à chaque arrêté.

 

Pour les couvertures d’exposition au risque de taux d’intérêt d’un portefeuille d’actifs financiers ou de passifs financiers, le Groupe Crédit Agricole privilégie une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme I.A.S. 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

De plus, le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé et la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert sont inscrites symétriquement en résultat.

Il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture,

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat.

Les profits ou pertes sur le dérivé accumulé en capitaux propres sont ensuite reclassés en résultat,

- couverture d’un investissement net dans une activité à l’étranger : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte d’écarts de conversion en capitaux propres et la partie inefficace de la couverture est enregistrée en résultat.

 

Dérivés incorporés.

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé.

Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat,

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé,

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

— Détermination de la juste valeur des instruments financiers.

 

Pour les instruments financiers évalués à la juste valeur, la meilleure indication de celle-ci est constituée par l’existence de cotations publiées sur un marché actif.

En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation.

 

Instruments traités sur un marché actif.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

S’il existe un marché actif, les prix disponibles sur ce marché constituent la méthode d’évaluation de base.

Les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs pour les positions nettes vendeuses et aux cours vendeurs pour les positions nettes acheteuses.

Par ailleurs, ces valeurs tiennent compte des risques de contrepartie. Si, en date de valorisation, le prix côté n’est pas disponible, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur se référera notamment au prix des transactions les plus récentes.

 

Instruments traités sur des marchés non actifs. 

En l’absence de marché actif, la juste valeur est déterminée en utilisant une technique de valorisation basée sur des données de marché « observables » ou « non observables ».

Ces méthodologies et ces modèles de valorisation intègrent tous les facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix. Ils doivent être au préalable validés par un contrôle indépendant.

La détermination de ces justes valeurs tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

Instruments valorisés à partir de modèles internes utilisant des données de marché observables :

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables, c'est-à-dire qui peuvent être obtenues à partir de plusieurs sources indépendantes des sources internes et ce de façon régulière.

Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards (tels que des méthodes d’actualisation de flux futurs, le modèle de Black & Scholes), et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite des options), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée en compte de résultat dès l’initiation.

Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera souvent retenue.

 

Instruments valorisés à partir de modèles internes utilisant des données de marché non observables 

La détermination de la juste valeur de certains instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose, quant à elle, sur des techniques d'évaluation utilisant des paramètres non observables, c'est-à-dire non directement comparables à des données de marché.

Le prix de transaction est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée.

La marge dégagée sur ces instruments financiers structurés est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté sur un marché actif pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur retient, lorsque cela est possible, des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

— Gains ou pertes nets sur instruments financiers.

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers conclus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

-les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat,

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente.

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

-les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente,

- les pertes de valeur des titres à revenu variable,

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé,

-les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme I.A.S. 39.

 

— Compensation des actifs et passifs financiers.

Conformément à la norme I.A.S. 32, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur compense un actif et un passif financier et présente un solde net si et seulement si il un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et a l’intention de régler le montant net ou de réaliser l’actif et de réaliser le passif simultanément.

 

— Garanties financières données.

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument d’emprunt.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme I.A.S. 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme I.A.S. 18 « produits des activités ordinaires ».

Les engagements de financement qui ne sont pas désignés comme actifs à la juste valeur par résultat ou qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme I.A.S. 39 ne figurent pas au bilan.

Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme I.A.S. 37.

 

— Décomptabilisation des instruments financiers.

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Provisions (I.A.S. 37,19).

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

Ces estimations sont le cas échéant actualisées dès lors que l’effet est significatif.

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement.

Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat.

Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, en utilisant des hypothèses d’évolution de ces comportements, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité de ces évolutions futures,

- l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur établie à partir d’observations historiques de longue période,

- la courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

L’évaluation des provisions suivantes peut également faire l’objet d’estimations :

- la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

- les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession à la date d’arrêté des comptes.

Des informations détaillées sont fournies au point 6.14.

 

— Avantages au personnel (I.A.S. 19). 

 

Les avantages au personnel, selon la norme I.A.S. 19, se regroupent en quatre catégories :

-les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière - régimes à prestations définies 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme I.A.S. 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées.

Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la Direction.

Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs (cf. note 7.4).

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la Direction.

Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat.

De fait, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme I.A.S. 19 § 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique.

 

Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme I.A.S. 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements.

Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible.

Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin de couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PRÉDICA et d’ADICAM.

 

— Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ».

Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Paiements fondés sur des actions (I.F.R.S. 2).

La norme I.F.R.S. 2 « paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme I.F.R.S. 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :

- les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres,

- les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le Groupe Crédit Agricole éligibles à la norme I.F.R.S. 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

Les options octroyées sont évaluées à l’attribution à leur juste valeur majoritairement selon le modèle Black & Scholes.

Celles-ci sont comptabilisées en charges dans la rubrique « frais de personnel » en contrepartie d’un compte de capitaux propres au fur et à mesure sur la période d’acquisition des droits, soit 4 ans pour tous les plans existants.

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme I.F.R.S. 2, étant précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique les termes du communiqué du C.N.C. du 21 décembre 2004 complété par le communiqué du C.N.C. du 7 février 2007.

Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %.

Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans.

L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

Aucune augmentation de capital réservée aux salariés n’a été effectuée par le Groupe en 2008.

Par ailleurs, l’I.F.R.I.C. 11 ayant clarifié les modalités d’application d’une norme existante et déjà appliquée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur (I.F.R.S. 2), les conséquences de cette clarification ont été prises en compte à compter du 1er Janvier 2007.

La charge relative aux plans d’attribution d’actions dénouées par instruments de capitaux propres de Crédit Agricole S.A., ainsi que celles relatives aux souscriptions d’actions sont désormais comptabilisées dans les comptes des entités employeur des bénéficiaires de plans.

L’impact s’inscrit en charge de personnel en contrepartie d’une augmentation des « réserves consolidées part du Groupe ».

 

— Impôts courants et différés.

Conformément à la norme I.A.S. 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ».

Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale. Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme I.A.S. 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale du goodwill,

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui n'est pas un regroupement d'entreprises et n’affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est jugé probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale.

Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés.

Lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres.

Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5 % de la plus-value, taxée au taux de droit commun).

Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice génèrent une différence temporelle donnant lieu à constatation d’impôts différés à hauteur de cette quote-part.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres,

- soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible, et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a)soit sur la même entité imposable,

b)soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Traitement des immobilisations (I.A.S. 16, 36, 38, 40).

Le Groupe Crédit Agricole applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles.

Conformément aux dispositions de la norme I.A.S. 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatés depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondants ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations corporelles par composants.

Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

1 à 3 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

– Opérations en devises (I.A.S. 21).

En application de la norme I.A.S. 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

À la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires et non monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole.

Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés pour les actifs monétaires en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

-sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres,

-les écarts de change sur les éléments désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

-les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

-les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

-en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

-en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Commissions sur prestations de services (I.A.S. 18).

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent :

-les commissions qui font partie intégrante du rendement d’un instrument financier sont comptabilisées comme un ajustement de la rémunération de cet instrument et intégrées à son taux d’intérêt effectif,

-lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé dans la rubrique « commissions » et en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

a) les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat.

Les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance sont comptabilisées uniquement si l’ensemble des conditions suivantes sont respectées :

i) le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

ii) il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

iii) le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

b) les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue.

 

— Contrats de location (I.A.S. 17).

Conformément à la norme I.A.S. 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière.

Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

-constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

-décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital appelé amortissement financier,

-constater une réserve latente nette.

 

Celle-ci est égale à la différence entre :

a)l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

b) la valeur nette comptable des immobilisations louées,

c) la provision pour impôts différés.

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.4. Principes et méthodes de consolidation (I.A.S. 27, 28, 31). 

 

— Périmètre de consolidation. 

 

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes I.A.S. 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle.

Celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels.

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

Le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé, l’impact sur la structure des états financiers, ou sur le total du bilan, présumé significatif s’il excède 1 % du total de bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur consolidée qui détient ses titres.

 

— Consolidation des Caisses Régionales.

 

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel en Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel.

Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

— Notions de contrôle.

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle.

Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

— Exclusions du périmètre de consolidation.

Conformément aux dispositions prévues par les normes I.A.S. 28 § 1 et I.A.S. 31 § 1, les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat soit par nature soit sur option.

 

— Méthodes de consolidation.

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes I.A.S. 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale :

-l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’’Azur,

-l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur,

-la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote-part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

— Retraitements et éliminations.

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins-values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les éventuelles dépréciations durables mesurées à l’occasion d’une cession interne sont constatées.

 

2. Périmètre de consolidation.

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2008 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

2.1. Évolutions du périmètre de consolidation de l’exercice.

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes de Haute-Provence :

 

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

A. MANUEL

Carrefour BLÉONE DURANCE

Centre Commercial Saint-Jean

04160

CHATEAU-ARNOUX

J-Y. ARNAUD

DIGNE

7, boulevard Thiers

04000

DIGNE-LES-BAINS

J-P. FRISON

ENTREVAUX

Place Louis MOREAU

04320

ENTREVAUX

G. MICHEL

GRÉOUX-LES-BAINS

Avenue des marronniers

04800

GRÉOUX-LES-BAINS

A. VIDAL

Hautes vallées de l’ASSE et du VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

E. GALFARD

CONTADOUR-LAYE-LUBÉRON

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

F. MEYER

MANOSQUE

Parc de Drouille

Allée Alphonse DAUDET

04100

MANOSQUE

O. GIRARD

LES MÉES - ORAISON - PEYRUIS

Allée Arthur GOUIN

04700

ORAISON

A. PINATEL

Pays de Sisteron La Motte Turriers

Avenue de la Libération

04200

SISTERON

R. AVINENS

DUYES-BLÉONE

Centre d’affaires Croix du Sud Quartier Saint-Christophe

04000

DIGNE-LES-BAINS

R. D'ALESSANDRI

RIEZ

11 allée Louis GARDIOL

04500

RIEZ

R. ROUSSET

SAINT-ÉTIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

SAINT-ÉTIENNE LES ORGUES

M. MILESI

SEYNE LES ALPES

Lotissement du docteur JAUBERT

04140

SEYNE LES ALPES

A. MICHEL

VALENSOLE

Avenue SEGOND

04210

VALENSOLE

M. PELLESTOR

Caisse Locale de développement des Alpes de Haute-Provence

422 avenue du Maréchal JUIN

B.P. 123

04101

MANOSQUE cedex

R. ROUSSET

Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel à vocation départementale des Alpes de Haute-Provence

422 avenue du Maréchal JUIN B.P. 123

04101

MANOSQUE cedex

R. ROUSSET

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel des Alpes-Maritimes :

 

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2 avenue Robert SOLEAU

06600

ANTIBES

J-P. GROS

CAGNES-SUR-MER

29 avenue de la gare

06800

CAGNES-SUR-MER

M. SANTINELLI

CONTES

13 place Jean ALLARDI

06390

CONTES

M. PAGANELLO

GILETTE

Rue de la poste

06830

GILETTE

J.L. BRELLE

GUILLAUMES

Place de Provence

06470

GUILLAUMES

C-A. GINESY

LA TINÉE

Place de l'Église

06660

SAINT-ÉTIENNE DE TINÉE

R. MARIA

LA VÉSUBIE

Place Corniglion MOLINIER

06450

ROQUEBILLIÈRE

J-L. BONAUD

LEVENS

12 avenue du docteur FARAUT

06670

LEVENS

A. VERAN

MENTON

2 rue Trenca

06500

MENTON

F. MAZET

NICE

8 avenue Félix FAURE

06000

NICE

J.M. GIAUME

PAYS de GRASSE

6 boulevard du Jeu de Ballon

06130

GRASSE

C. MICHEL

PUGET-THÉNIERS

Place Adolphe CONIL

06260

PUGET-THÉNIERS

J-P. ASTIER

SAINT-AUBAN

10 route du Plan

06130

GRASSE

S. BUTELLI

SAINT-LAURENT DU VAR

265 avenue du Général LECLERC

06700

SAINT-LAURENT DU VAR

A. ABRIGO

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

D. BERNARDI

TENDE

4 avenue du 16 septembre

06430

TENDE

M. ALBESIANO

VALLÉE DE LA SIAGNE

145 avenue de Grasse

06580

PÉGOMAS

P. LEFEVRE

VENCE

12 avenue Henri ISNARD

06140

VENCE

P. GORTINA

C.A.P.D.E.A.M.

111 avenue Émile DECHAME

B.P. 250

06708

SAINT-LAURENT DU VAR cedex

B. NICOLETTI

Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel à vocation départementale des Alpes-Maritimes

111 avenue Émile DECHAME

B.P. 250

06708

SAINT-LAURENT DU VAR cedex

A. ABRIGO

 

Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel du Var :

 

Caisses locales

Adresses

Code

postal

Ville

Président

BARJOLS

Boulevard Grisolle

83670

BARJOLS

R. BAGARRE

LE BEAUSSET

4 place du Général de GAULLE

83330

LE BEAUSSET

A. SAMAT

BORMES LES MIMOSAS

Immeuble Santa Cruz

Avenue des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

S. CONTI

BRESQUE VERDON

Avenue Georges CLÉMENCEAU

83630

AUPS

P. LAMBERT

LA CRAU

Rue Renaude

Immeuble Le Végas

83260

LA CRAU

G. TESSORE

DRAGUIGNAN

Centre Hermès

Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

R. BAGARRE

PAYS de FAYENCE

3 boulevard de Tourrettes

83440

FAYENCE

J.P. CONTI

FRÉJUS

60 boulevard de la mer

83600

FRÉJUS

E. JAUBERT

HYÈRES

7 avenue du Général de GAULLE

83400

HYÈRES

A. BORELLO

LE LUC

Rue Pierre GAUDIN

83340

LE LUC

P. DENIS

BAIES DU SOLEIL

Place Paul LEMOYNE

83190

OLLIOULES

N. PAGNI

SAINT-TROPEZ

11 place des Lices

83990

SAINT-TROPEZ

P. BENESTAN

SOLLIÉS-PONT

Immeuble Le Moulin

6 rue de la République

83210

SOLLIÈS-PONT

J. CARVIN

TOULON

27 boulevard de Strasbourg

83000

TOULON

D. DI PLACIDO

LORGUES

23 boulevard CLÉMENCEAU

83510

LORGUES

M. PRADURAT

L’AURÉLIENNE

2 rue MIRABEAU

83470

SAINT-MAXIMIN

J. GOUIRAND

VALLÉES D'ARGENS

Rue Maréchal FOCH

83570

CARCES

J.C. DALMASSO

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

C. MOUTTE

CUERS PUGET-VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

G. MASSEL

CARAMY-ISSOLE

13 boulevard Saint Louis

83170

BRIGNOLES

R. HUMBERT

Caisse Locale de développement du Var

Avenue Paul ARÈNE

Les Négadis B.P. 78

83002

DRAGUIGNAN cedex

P. MORTINI

Caisse Locale de Crédit Agricole Mutuel à vocation départementale du Var

Avenue Paul ARÈNE

Les Négadis B.P. 78

83002

DRAGUIGNAN cedex

J. GOUIRAND

 

2.2. Opérations de titrisation et fonds dédiés.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur ne détient pas de fonds dédiés.

 

2.3. Participations non consolidées.

 

Ces titres enregistrés au sein du portefeuille « Actifs disponibles à la vente », sont des titres à revenu variable représentatifs d’une fraction significative du capital des sociétés qui les ont émis et destinés à être détenus durablement :

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur

au

bilan

% de

capital détenu par le Groupe

Valeur

au

bilan

% de

capital détenu par le Groupe

SOFIPACA (1) 

11 662

49,48

11 662

49,48

SACAM DEVELOPPEMENT 

21 913

2,79

26 254

2,79

SACAM INTERNATIONAL 

29 353

2,77

24 974

2,77

LA BOETIE 

288 676

2,77

589 737

2,77

SACAM 

2 170

2,33

2 113

2,33

CREDIT AGRICOLE TITRES 

1 349

2,34

1 361

2,34

SACAM FIRECA 

2 347

3,14

2 347

3,14

SCI-CAM 

1 643

2,78

1 484

2,78

OCCELI IMMOBILIER 

1 036

51,05

1 036

51,05

ESPAGILLIERE 

1 258

51,01

 

 

Autres titres de participations dont titres inférieur à 1 M euros 

 7 378

 N/S

7 058

 N/S

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés

368 785

 

668 026

 

(1) SOFIPACA est non consolidée, cette entité est considérée non significative.

 

3. Gestion financière, exposition aux risques et politique de couverture. 

La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est assuré par le Service des Risques qui est rattachée au Directeur Général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme I.F.R.S. 7.

Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les états financiers.

 

3.1. Risque de crédit.

 

Le risque de crédit désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière.

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur assume la responsabilité des opérations qu’elle initie.

Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

La Caisse Régionale présente à la garantie de FONCARIS (fonds de garantie interne du Groupe Crédit Agricole, établissement de crédit, filiale à 100 % de Crédit Agricole S.A.) tous les risques qu’elle prend sur un emprunteur donné dès lors que leur montant global atteint un seuil d’éligibilité contractualisé pour une période de 6 ans.

Après examen du dossier au sein d'un comité ad hoc, FONCARIS peut décider de garantir la Caisse Régionale, en règle générale à hauteur de 50 %.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée, dans la limite du taux de couverture, sur la perte résiduelle après épuisement des procédures de recouvrement et mise en jeu de toutes les sûretés.

 

Exposition maximum au risque de crédit.

L’exposition maximum au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs financiers à la juste valeur par le résultat (hors titres à revenu variable et actifs représentatifs de contrat en unités de compte)

9 288

6 929

Instruments dérivés de couverture

87 394

7 239

Actifs disponibles à la vente (hors titres à revenu variable)

239 814

264 214

Prêts et créances sur les établissements de crédit (hors opérations internes)

126 519

143 409

Prêts et créances sur la clientèle

9 887 648

8 809 117

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

149 950

156 814

Exposition des engagements de bilan (nets de dépréciation)

10 500 613

9 387 722

Engagements de financement donnés

1 075 060

1 420 554

Engagements de garantie donnés

300 500

248 114

Provisions - Engagements par signature

-1 410

-170

Exposition des engagements hors bilan (nets de provisions)

1 374 150

1 668 498

Total Exposition nette

11 874 763

11 056 220

 

La présentation de diverses concentrations de risques permet de donner une information sur la diversification de cette exposition aux risques.

 

Concentrations par agents économiques.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique (hors opérations internes au Crédit Agricole).

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

Encours bruts

dont

Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont

Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux

compromis

Total

Administrations centrales

 

 

 

 

 

0

Etablissements de crédit

125 869

 

 

 

 

125 869

Institutions non établissements de crédit

1 034 130

2 101

 

89

89

1 034 041

Grandes entreprises

2 014 809

49 828

37 694

14 504

13 303

1 963 812

Clientèle de détail

6 937 247

86 622

29 214

31 310

27 211

6 880 822

Total *

10 112 055

138 551

66 908

45 903

40 603

10 004 544

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

47 616

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-37 993

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 014 167

* Dont actifs restructurés non dépréciés pour 16 356 K €.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux

compromis

Total

Administrations centrales

917 064

23

1

96

96

916 967

Etablissements de crédit

2 031 752

 

 

 

 

2 031 752

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

1 799 568

41 259

26 403

14 118

13 203

1 759 962

Clientèle de détail

6 184 995

70 009

29 128

34 842

31 840

6 124 027

Total *

10 933 379

111 291

55 532

49 056

45 139

10 832 708

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

59 364

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-32 768

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 859 304

* Dont actifs restructurés non dépréciés pour 16 605 K €.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

 

7 138

Institutions non établissements de crédit

156 506

107 450

Grandes entreprises

362 361

353 939

Clientèle de détail

549 691

651 838

Total

1 068 558

1 120 365

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales

173

 

Institutions non établissements de crédit

170

3 306

Grandes entreprises

148 917

154 949

Clientèle de détail

56 185

40 966

Total

205 445

199 221

 

Dettes envers la clientèle -Ventilation par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Administrations centrales

 

 

Institutions non établissements de crédit

1 466

2 355

Grandes entreprises

860 972

855 399

Clientèle de détail

3 795 930

3 625 284

Non ventilé 

33 438

 

Total

4 691 806

4 483 038

Dettes rattachées 

25 169

17 134

Valeur au bilan

4 716 975

4 500 172

 

Concentrations par zone géographique de l’activité de crédit.

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont

Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux

compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

9 796 436

134 973

66 690

45 715

40 462

9 689 284

Autres pays de l'UE

273 029

2 808

201

154

116

272 712

Autres pays d'Europe

22 100

170

1

9

 

22 099

Amérique du Nord

8 819

11

4

 

 

8 815

Amériques Centrale et du Sud

1 226

1

 

 

 

1 226

Afrique et Moyen Orient

7 682

587

12

25

25

7 645

Asie et Océanie (hors Japon)

2 717

1

 

 

 

2 717

Japon

46

 

 

 

 

46

Total *

10 112 055

138 551

66 908

45 903

40 603

10 004 544

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

47 616

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-37 993

Valeurs nettes au bilan*

 

 

 

 

 

10 014 167

* Pays d’origine de l’emprunteur.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

Encours

bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont

Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux

compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 732 785

107 948

55 185

48 773

44 901

10 632 699

Autres pays de l'UE

179 612

3 049

330

244

212

179 070

Autres pays d'Europe

19 274

246

3

13

 

19 271

Amérique du Nord

9 273

20

6

 

 

9 267

Amériques Centrale et du Sud

1 481

1

 

 

 

1 481

Afrique et Moyen Orient

6 446

26

8

26

26

6 412

Asie et Océanie (hors Japon)

2 344

1

 

 

 

2 344

Japon 

 

 

 

 

 

0

Total *

10 951 215

111 291

55 532

49 056

45 139

10 850 544

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

41 528

Dépréciations sur base collective

 

 

 

 

 

-32 768

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 859 304

* Pays d’origine de l’emprunteur.

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 056 621

1 106 205

Autres pays de l'UE

9 777

12 291

Autres pays d'Europe

1 338

563

Amérique du Nord

308

558

Amériques Centrale et du Sud

41

47

Afrique et Moyen Orient

307

195

Asie et Océanie (hors Japon)

157

503

Japon 

9

3

Total

1 068 558

1 120 365

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

199 909

186 586

Autres pays de l'UE

736

8 966

Autres pays d'Europe

4 707

3 626

Amérique du Nord

41

5

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

38

38

Asie et Océanie (hors Japon)

14

 

Japon 

 

 

Total

205 445

199 221

 

Dettes envers la clientèle par zone géographique.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

France (y compris DOM-TOM)

4 212 532

4 072 763

Autres pays de l'UE

317 937

248 992

Autres pays d'Europe

73 520

74 130

Amérique du Nord

12 385

24 387

Amériques Centrale et du Sud

1 959

2 516

Afrique et Moyen Orient

34 021

11 799

Asie et Océanie (hors Japon)

4 373

3 589

Japon 

1 641

1 385

Non ventilé 

33 438

43 477

Total

4 691 806

4 483 038

Dettes rattachées 

25 169

17 134

Valeur au bilan

4 716 975

4 500 172

 

Informations sur les actifs financiers en souffrance ou dépréciés.

 

Actifs financiers en souffrance ou dépréciés par agent économique.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2008

Arriérés de paiement sur créances non dépréciées

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

Dépréciations d'actifs

financiers

individuellement et

collectivement testés

≤ 90

jours

> 90 jours
≤ 180jours

> 180 jours
≤ 1an

> 1an

Valeur comptable

des actifs

financiers en

souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de dette

0

0

0

0

0

0

0

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

248 037

793

1 231

0

250 061

227 532

-188 582

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

35 685

 

17

 

35 702

2 246

-144

Grandes entreprises

93 263

54

913

 

94 230

71 257

-61 825

Clientèle de détail

119 089

739

301

 

120 129

154 029

-126 613

Autres actifs financiers

 

 

 

 

0

 

 

Total

248 037

793

1 231

0

250 061

227 532

-188 582

Garanties non affectées

 

 

 

 

0

 

 

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2007

Arriérés de paiement sur créances non dépréciées

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

Dépréciations d'actifs

financiers individuellement et

collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours ≤ 180jours

> 180 jours
≤ 1an

> 1an

Valeur comptable des actifs

financiers en souffrance

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

 

2 425

-189

Instruments de dette

0

0

0

0

0

5

-5

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

5

-5

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

0

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

0

 

 

Prêts et avances

168 162

1 287

242

365

170 056

208 520

-181 612

Administrations centrales

 

 

 

 

0

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

0

 

 

Institutions non établissements de crédit

12 366

385

 

17

12 768

129

-107

Grandes entreprises

67 404

749

3

83

68 239

64 386

-52 632

Clientèle de détail

88 392

153

239

265

89 049

144 005

-128 873

Autres actifs financiers

 

 

 

 

0

 

 

Total

168 162

1 287

242

365

170 056

210 950

-181 806

Garanties non affectées

 

 

 

 

0

 

 

 

Opérations sur instruments dérivés – Risque de contrepartie.

 

Le risque de contrepartie sur instruments dérivés est représenté par le risque de crédit potentiel, calculé et pondéré selon les normes prudentielles.

Pour information, les effets des accords de compensation, qui réduisent ce risque, sont également présentés.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel *

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

-5 190

200

-50 939

475

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total

-5 190

200

-50 939

475

Risques sur contrats de :

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

-5 190

200

-50 939

475

- dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Total

-5 190

200

-50 939

475

Incidence des accords de compensation

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation

-5 190

200

-50 939

475

 

3.2. Risque de marchés.

 

Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

Opérations sur instruments dérivés - Analyse par durée résiduelle.

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur

Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en

valeur

de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

19 498

67 896

87 394

7 239

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

19 498

58 059

77 557

3 493

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

9 837

9 837

3 746

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

19 498

67 896

87 394

7 239

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

19 498

67 896

87 394

7 239

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur

Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an
≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

102

102

0

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

102

102

 

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

3

0

0

0

3

32

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

27

- Autres

 

 

3

 

 

 

3

5

Sous total

0

0

3

0

0

102

105

32

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

3

0

0

102

105

32

 

Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur

Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

40 307

52 378

92 685

57 975

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

40 307

52 378

92 685

57 975

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

40 307

52 378

92 685

57 975

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

40 307

52 378

92 685

57 975

 

Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations sur

Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

0

0

203

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

 

 

203

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

0

0

0

203

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

0

0

0

203

 

Opérations sur instruments dérivés - montant des engagements.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

4 876 743

3 310 733

- Futures

 

 

- FRA

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

4 391 743

2 810 733

- Options de taux

 

 

- Caps-floors-collars

485 000

500 000

- Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

- Options de change

 

 

Autres instruments :

0

245 795

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

- Dérivés de crédits

 

245 795

- Autres

 

 

Sous total

4 876 743

3 556 528

- Opérations de change à terme

22 219

12 253

Total

4 898 962

3 568 781

 

Risques de taux.

 

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt.

 

Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission.

 

(En milliers

d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées
à durée

indéterminée

EUR

0

14 811

0

0

14 769

 

- Taux fixe

 

14 811

 

 

14 769

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

 

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

0

0

0

0

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

0

0

0

0

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

0

0

0

0

 

 

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

0

14 811

0

0

14 769

0

- Taux fixe

0

14 811

0

0

14 769

0

- Taux variable

0

0

0

0

0

0

 

Risque de change.

 

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

 

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR 

12 480 806

12 480 806

12 138 974

12 138 974

Autres devises de l'UE

501 608

501 608

103 020

103 020

USD 

59 277

59 277

197 539

197 539

JPY 

1 847

1 847

462

462

Autres devises

1 417

1 417

27 277

27 277

Total bilan

13 044 955

13 044 955

12 467 272

12 467 272

 

Risque de prix.

 

Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions.

Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

3.3. Risque de liquidité et de financement.

 

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

-le règlement C.R.B.F. n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité,

-l’instruction de la Commission Bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité,

-l’instruction de la Commission Bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

A fin décembre 2007, le ratio de liquidité était de 149 %

A fin décembre 2008, le ratio de liquidité est de 133 %.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle 

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

≤ 3 mois

> 3 mois
à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

5 021

110 105

625

10 118

125 869

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

955 543

770 036

2 859 439

5 401 168

9 986 186

Total

960 564

880 141

2 860 064

5 411 286

10 112 055

Créances rattachées

 

 

 

 

90 694

Dépréciations

 

 

 

 

-188 582

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

10 014 167

 

Au 31/12/2008, les opérations internes au Crédit Agricole s’élevaient à 1 560 875 K €.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an
à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

21 293

110 100

8 002

3 415

142 810

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont location financement)

805 232

739 930

925 225

6 431 240

8 901 627

Total

826 525

850 030

933 227

6 434 655

9 044 437

Créances rattachées

 

 

 

 

89 701

Dépréciations

 

 

 

 

-181 612

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

8 952 526

 

Au 31/12/2007, les opérations internes au Crédit Agricole s’élevaient à 1 906 778 K €.

 

Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

≤ 3 mois

> 3 mois
à ≤ 1 an

> 1 an
à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

968 245

1 203 163

2 392 290

1 800 557

6 364 255

Dettes envers la clientèle

3 560 496

503 555

627 250

505

4 691 806

Total

4 528 741

1 706 718

3 019 540

1 801 062

11 056 061

Dettes Rattachées

 

 

 

 

72 964

Valeur au bilan

 

 

 

 

11 129 025

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois
à ≤ 1 an

> 1 an
à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (y compris opérations internes au Crédit Agricole)

712 901

1 232 088

2 087 005

2 000 076

6 032 070

Dettes envers la clientèle

3 748 218

323 882

410 575

363

4 483 038

Total

4 461 119

1 555 970

2 497 580

2 000 439

10 515 108

Dettes Rattachées

 

 

 

 

54 873

Valeur au bilan

 

 

 

 

10 569 981

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

 

365

 

 

365

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

144 009

250 525

0

0

394 534

- Émis en France

144 009

250 525

 

 

394 534

- Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

144 009

250 890

0

0

394 899

Dettes rattachées

 

 

 

 

7 271

Valeur au bilan

 

 

 

 

402 170

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

14 811

14 811

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

 

 

0

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

0

0

14 811

14 811

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

14 883

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

591

10

 

 

601

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

29 437

252 804

0

0

282 241

- Émis en France

29 437

252 804

 

 

282 241

- Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

30 028

252 814

0

0

282 842

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 904

Valeur au bilan

 

 

 

 

284 746

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

-231

 

 

15 000

14 769

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

 

 

 

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

-65

0

0

15 000

14 935

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

15 007

 

3.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change.

 

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

Couverture de juste valeur.

 

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts.

Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.
Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie.

 

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable.

 

Couverture d’un investissement net en devise.

 

Les couvertures d’un investissement net en devises modifient le risque inhérent aux fluctuations des taux de change liés à des détentions d’actifs ou de passifs dans des devises différentes de la devise de référence de l’entité.

 

Instruments dérivés de couverture.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur marché

Montant
Notionnel

Valeur marché

Montant
Notionnel

positive

négative

positive

négative

Couverture de juste valeur

87 394

91 885

4 835 743

6 963

57 975

1 818 223

Taux d'intérêt

87 394

91 885

4 835 743

6 963

57 975

1 818 223

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

0

800

33 500

276

0

31 000

Taux d'intérêt

 

800

33 500

276

 

31 000

Capitaux propres

 

 

 

 

 

 

Change

 

 

 

 

 

 

Crédit

 

 

 

 

 

 

Matières premières

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

Couverture d'investissement nets dans une activité a l'étranger

 

 

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

87 394

92 685

4 869 243

7 239

57 975

1 849 223

 

3.5. Risques opérationnels.

 

Le risque opérationnel est le risque de pertes dues à une inadéquation ou à une défaillance des procédures, personnels, systèmes interne ou à des évènements externes et qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels avec dans un premier temps l’outil « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses régionales et de leurs filiales, permettant par une approche qualitative et quantitative d’apprécier le niveau d’exposition d’une entité à ces risques opérationnels avérés et potentiels dans l’ensemble des métiers et fonctions (opérationnelles et support) qui la concernent et de recenser, de qualifier et de coter ces risques opérationnels.

En 2005, le Groupe Crédit Agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et continuelle permet de recenser et de collecter les risques opérationnels avérés et d’en mesurer les fréquences et les impacts financiers.

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel qui doit figurer dans le tableau de bord de l’entité, d’en analyser l’évolution et ses composantes afin d’établir des priorités en matière d’actions correctrices, d’alerter le management sur les incidents significatifs de la période nécessitant le cas échéant des mesures palliatives appropriées, ou de fournir les informations nécessaires à l’unité en charge des polices d’assurance et/ou pour adapter la politique de couverture des risques de l’entité.

 

4. Notes relatives au compte de résultat.

4.1. Produits et charges d’intérêts.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Sur opérations avec les établissements de crédit

11 205

8 802

Sur opérations internes au Crédit Agricole

96 854

107 245

Sur opérations avec la clientèle (1) (2)

439 111

371 239

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

973

1 116

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 498

7 318

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

151 947

92 373

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

 

Produits d'intérêts

707 588

588 093

Sur opérations avec les établissements de crédit

-2 034

-32 163

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-237 789

-202 614

Sur opérations avec la clientèle

-69 984

-44 687

Actifs financiers disponibles à la vente 

 

-1

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Sur dettes représentées par un titre

-40 733

-9 231

Sur dettes subordonnées

-602

-560

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-160 001

-98 993

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-511 143

-388 249

(1) dont 10 416 K € sur créances dépréciées individuellement.

(2) dont 1 762 K € correspondant à des bonifications reçues de l’État.

 

4.2. Commissions nettes.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

792

-358

434

696

-303

393

Sur opérations internes au Crédit Agricole

23 504

-13 002

10 502

20 041

-7 853

12 188

Sur opérations avec la clientèle

53 593

-547

53 046

50 274

-539

49 735

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

176

 

176

228

 

228

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

4 052

-653

3 399

4 634

-651

3 983

Sur moyens de paiement et autres prestations de services bancaires et financiers

73 014

-11 958

61 056

75 806

-13 812

61 994

Gestion d'OPCVM, fiducie et activités analogues

17 988

-113

17 875

20 407

-130

20 277

Produits nets des commissions

173 119

-26 631

146 488

172 086

-23 288

148 798

 

4.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

 

31.12.2008

31.12.2007

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

424

154

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

-594

118

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

478

268

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

308

540

 

Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité de couverture.

 

Le résultat de la comptabilité de couverture se décompose comme suit :

 

(En milliers d'euros)

2008

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

77 444

134 666

-57 222

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

134 666

77 444

57 222

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 800

 -800

Total résultat de la comptabilité de couverture

212 110

212 910

-800

 

(En milliers d'euros)

2007

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

66 716

10 976

55 740

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

10 976

66 716

-55 740

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

276

 

276

Total résultat de la comptabilité de couverture

77 968

77 692

276

 

4.4. Gains ou perte nets sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dividendes reçus

32 034

30 391

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

7 485

9 468

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-26

-14

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

39 493

39 845

 

Produits et charges nets des autres activités.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-84

-184

Autres produits (charges) nets

29 602

29 740

Produits (charges) des autres activités

29 518

29 556

 

4.5. Charges générales d’exploitation.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Charges de personnel

-150 532

-145 242

Impôts et taxes

-7 234

-6 416

Services extérieurs et autres charges générales d'exploitation

-80 696

-80 585

Charges d'exploitation

-238 462

-232 243

 

4.6. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dotations aux amortissements

-16 337

-16 832

Dotations aux dépréciations

19

-95

Total

-16 318

-16 927

 

4.7. Coût du risque.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-46 682

-48 929

Actifs financiers disponibles à la vente

0

-5

Prêts et créances

-40 482

-32 788

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-941

0

Autres actifs 

-308

-496

Engagements par signature 

-1 410

-170

Risques et charges

-3 541

-15 470

Reprises de provisions et de dépréciations

34 169

22 372

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

14 751

14 275

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Autres actifs 

817

919

Engagements par signature 

306

458

Risques et charges

18 295

6 720

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-12 513

-26 557

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-3 784

-3 251

Récupérations sur prêts et créances amortis

2 203

1 932

Décotes sur crédits restructurés 

-142

-307

Pertes sur engagements par signature 

 

 

Autres pertes 

 

 

Coût du risque

-14 236

-28 183

 

4.8. Gains ou pertes nets sur autres actifs.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

1 011

675

Plus-values de cession

3 389

1 111

Moins-values de cession

-2 378

-436

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

1 011

675

 

4.9. Impôts.

 

Charge d’impôt.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Charge d'impôt courant

-43 685

-41 947

Charge d'impôt différé

5 487

3 055

Charge d'impôt de la période

-38 198

-38 892

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté au 31 décembre 2008.

 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

113 283

34,43 %

39 003

Effet des différences permanentes 

 

 

881

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

888

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-3 123

Effet des autres éléments

 

 

549

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté

38 198

 

Le total des impôts différés nets relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres est un I.D.P. de 923 K €.

 

Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté au 31 décembre 2007.

 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, dépréciations d'écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

112 705

34,43 %

38 804

Effet des différences permanentes 

 

 

-1 534

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

3 722

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-1 289

Effet des autres éléments

 

 

-811

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté

38 892

 

Le total des impôts différés nets relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres est un I.D.P. de 3 316 K €.

 

5. Informations sectorielles.

Définition des secteurs d’activité.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur exerce son activité sur un secteur unique, la banque de proximité en France.

 

6. Notes relatives au bilan.

6.1. Caisse, Banques centrales. 

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

66 568

 

70 843

 

Banques centrales

35 438

 

23 765

 

Total en principal

102 006

0

94 608

0

Créances / Dettes rattachées

198

 

241

 

Valeur au bilan

102 204

0

94 849

0

 

6.2. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat :

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

1 700

4 262

Actifs financiers à la Juste valeur par résultat sur option

7 588

2 667

Juste valeur au bilan

9 288

6 929

Dont Titres prêtés

 

 

 

Les montants relatifs aux titres reçus en pension livrée comprennent ceux que l’entité est autorisée à redonner en garantie.

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

1 595

4 230

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

1 595

4 230

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

1 595

4 230

- Actions et autres titres à revenu variable

0

0

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

105

32

Juste valeur au bilan

1 700

4 262

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres à la juste valeur par résultat sur option

7 566

2 645

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

7 566

2 645

* Titres cotés

1 543

1 796

* Titres non cotés

6 023

849

- Actions et autres titres à revenu variable

0

0

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

 

 

Créances rattachés

22

22

Juste valeur au bilan

7 588

2 667

 

Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 0

203

Passifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

 

 

Juste valeur au bilan

0

203

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

0

203

Juste valeur au bilan

0

203

 

Une information détaillée sur les instruments dérivés de transaction est fournie à la note 3.2 relative au risque de marché, notamment sur taux d’intérêts.

 

6.3. Instruments dérivés de couverture.

 

L’information détaillée est fournie à la note 3.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change.

 

6.4. Actifs financiers disponibles à la vente.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

239 814

264 219

* Titres cotés

10 605

12 846

* Titres non cotés

229 209

251 373

- Actions et autres titres à revenu variable

371 204

670 407

* Titres cotés

 

 

* Titres non cotés

371 204

670 407

Total des titres disponibles à la vente

611 018

934 626

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

493

510

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

611 511

935 136

(1) Dont 221 K € comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances.

 

Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Juste

valeur

Gains

latents

Pertes

latentes

Juste

valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

239 814

19 773

83

264 219

Actions et autres titres à revenu variable

3 684

38

 

3 688

Titres de participation non consolidés

* 367 520

11 309

174 943

666 719

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Créances rattachées

493

 

 

510

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

611 511

31 120

175 026

935 136

Impôts

 

-7 656

-28

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

23 464

174 998

 

* Dont l’essentiel concerne la juste valeur du titre S.A.S. rue La Boétie.

 

6.5. Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle.

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

116 274

133 215

dont comptes ordinaires débiteurs sains

 

 

dont comptes et prêts au jour le jour sains

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

9 595

9 595

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

125 869

142 810

Créances rattachées

650

599

Dépréciations

 

 

Valeur nette

126 519

143 409

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

246 952

191 864

Comptes et avances à terme 

1 255 766

1 660 686

Prêts subordonnés

33 500

33 500

Titres non cotés sur un marché actif

 

2 892

Total

1 536 218

1 888 942

Créances rattachées

24 657

17 836

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 560 875

1 906 778

Valeur nette au bilan

1 687 394

2 050 187

 

Prêts et créances sur la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

14 921

13 922

Autres concours à la clientèle

9 753 017

8 775 539

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

42 200

42 200

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 605

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

112 351

7 682

Comptes ordinaires débiteurs

61 092

59 679

Total

9 986 186

8 901 627

Créances rattachées

90 044

89 102

Dépréciations

188 582

181 612

Valeur nette

9 887 648

8 809 117

Opérations de location financement

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeur nette

0

0

Valeur nette au bilan (1)

9 887 648

8 809 117

(1) Dont 91 571 K € apportés en garantie à C.A. S.A. dans le cadre de la participation du Groupe Crédit Agricole aux refinancements accordés par la Société de Financement de l’Économie Française (S.F.E.F.) ; la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur conserve l’intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

6.6. Dépréciations inscrites en déduction des actifs financiers.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

Variation de

périmètre

Dotations

Reprises et

utilisations

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

31.12.2008

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances clientèle

181 612

 

48 464

-41 642

 

148

188 582

dont dépréciations collectives

32 768

 

5 225

 

 

 

37 993

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

941

 

 

 

941

Actifs disponibles à la vente

194

 

26

 

 

1

221

Autres actifs financiers

4 260

 

308

-817

 

2

3 753

Total des dépréciations des actifs
financiers

186 066

0

49 713

-42 459

0

150

193 497

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

Variation de

périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de

conversion

Autres mouvements

31.12.2007

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances clientèle

190 820

 

39 942

-49 051

 

-99

181 612

dont dépréciations collectives

20 007

 

13 821

-1 060

 

 

32 768

Opérations de location financement

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

177

 

19

 

 

-2

194

Autres actifs financiers

4 683

 

496

-919

 

 

4 260

Total des dépréciations des actifs financiers

195 680

0

40 457

-49 970

-101 

186 066

 

6.7. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle.

 

Dettes envers les établissements de crédit.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

9 601

174 678

dont comptes ordinaires créditeurs

 

 

dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

9 601

174 678

Dettes rattachées

 

3 283

Valeur au bilan

9 601

177 961

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

 

98

Comptes et avances à terme

6 354 654

5 857 294

Total

6 354 654

5 857 392

Dettes rattachées

47 795

34 456

Valeur au bilan

6 402 449

5 891 848

Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

6 412 050

6 069 809

 

Dettes envers la clientèle.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Comptes ordinaires créditeurs

2 976 291

2 981 862

Comptes d'épargne à régime spécial

33 438

43 477

Autres dettes envers la clientèle

1 682 077

1 457 699

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

4 691 806

4 483 038

Dettes rattachées 

25 169

17 134

Valeur au bilan

4 716 975

4 500 172

 

6.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

148 639

154 259

Total

148 639

154 259

Créances rattachées

2 252

2 555

Dépréciations

-941

 

Valeurs nettes au bilan

149 950

156 814

 

6.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

365

601

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

394 534

282 241

- Émis en France

394 534

282 241

- Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

394 899

282 842

Dettes rattachées

7 271

1 904

Valeur au bilan

402 170

284 746

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

14 811

14 769

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

14 811

14 935

Dettes rattachées

72

72

Valeur au bilan

14 883

15 007

 

6.10. Actifs et passifs d’impôts différés.

 

Impôts différés - Actif (en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Provisions pour risques et charges non déductibles

20 144

15 422

Charges à payer non déductibles

1 459

1 239

Couvertures de flux de trésorerie

267

96

Autres impôts différés actif

48 563

31 546

Total impôt différé actif

70 433

48 303

 

Impôts différés – Passif (en milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Actifs disponibles à la vente

833

4 539

Couvertures de flux de trésorerie

2 082

101

Autres différences temporaires

1 990

2 483

Autres impôts différés passif

45 249

28 778

Total impôt différé passif

50 154

35 901

Total impôt différé net Actif

20 279

12 402

Total impôt courant net Actif

8 742

2 765

 

Les soldes d’impôts différés actif et passif du 31 décembre 2008 ont été compensés et sont présentés de façon nette en application des dispositions prises par le groupe. Les impôts différés actifs ainsi compensés au 31 décembre 2008 s’établissent à 20 279 K €.

 

6.11. Comptes de régularisation actif, passif et divers.

 

Comptes de régularisation actif.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Autres actifs

67 257

53 853

Comptes de stocks et emplois divers

1 419

1 755

Gestion collective des titres Livret développement durable

 

 

Débiteurs divers

65 548

51 873

Comptes de règlements

290

225

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance 

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

228 148

220 743

Comptes d'encaissement et de transfert

48 404

30 586

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits à recevoir

46 402

43 691

Charges constatés d'avance

1 600

3 024

Autres comptes de régularisation

131 742

143 442

Valeur nette au bilan

295 405

274 596

 

Comptes de régularisation passif.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Autres passifs (1)

51 763

62 311

Comptes de règlements

657

1 035

Créditeurs divers

44 841

55 179

Versement restant à effectuer sur titres

5 373

5 373

Autres

892

724

Comptes de régularisation

129 823

84 086

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

2 791

2 136

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

51 236

37 265

Charges à payer

50 517

44 180

Autres comptes de régularisation (3)

25 279

505

Valeur au bilan

181 586

146 397

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en net.

(3) Comptes de Transfert créditeurs.

 

6.12. Immeubles de placement.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde 31.12.2008

Valeur brute

4 798

 

5

-3 056

 

 

1 747

Amortissements et dépréciations

-1 201

 

-108

906

 

 

-403

Valeur nette au bilan

3 597

0

-103

-2 150

0

0

1 344

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions

(Cessions et échéances)

Ecart de

conversion

Autres

mouvements

Solde 31.12.2007

Valeur brute

5 350

 

 

-552

 

 

4 798

Amortissements et dépréciations

-1 134

 

-184

117

 

 

-1 201

Valeur nette au bilan

4 216

0

-184

-435

0

0

3 597

 

6.13. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition). 

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

Variations de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions, regroupements

d'entreprises

Diminutions

(Cessions et

échéances)

Ecart de

conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2008

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

219 898

 

15 142

-4 009

 

-3 050

227 981

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

 

Amortissements et dépréciations

- 109 664

 

 -16 072

3 154

 

 

- 122 582

Valeur nette au bilan

110 234

0

-930

-855

0

-3 050

105 399

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

26 209

 

79

-54

 

2 350

28 584

Amortissements et dépréciations

-17 607

 

-265

4

 

 

-17 868

Valeur nette au bilan

8 602

0

-186

-50

0

2 350

10 716

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de

périmètre

Augmentations

(Acquisitions,

regroupements d'entreprises

Diminutions

(Cessions

et échéances)

Ecart de

conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2007

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

200 901

 

26 216

-7 083

 

-136

219 898

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

0

Amortissements et dépréciations

-93 333

 

-16 431

104

 

-4

-109 664

Valeur nette au bilan

107 568

0

9 785

-6 979

0

-140

110 234

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

26 076

 

63

 

 

70

26 209

Amortissements et dépréciations

-17 106

 

-501

 

 

 

-17 607

Valeur nette au bilan

8 970

0

-438

0

0

70

8 602

 

6.14. Provisions.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

Variations

de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non

utilisées

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31.12.2008

Risques sur les produits épargne logement (1)

8 255

 

2 228

 

 

 

 

10 483

Risques d’exécution des engagements par signature

1 007

 

1 410

-5

-306

 

1

2 107

Risques opérationnels (2)

3 988

 

 

-197

-183

 

1

3 609

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3)

1 179

 

365

-162

-103

 

1

1 280

Litiges divers

31 324

 

1 258

-237

-15 077

 

1

17 269

Participations

 

 

 

 

 

 

 

 

Restructurations (4)

46

 

 

 

 

 

 

46

Autres risques (5)

7 599

 

4 175

-680

-2 681

 

 

8 413

Provisions

53 398

0

9 436

-1 281

-18 350

0

4

43 207

(1) Voir note 6.14.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’informations de l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Médailles du travail.

(4) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens.

(5) Y compris les provisions pour risques sur GIE.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de

périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non

utilisées

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31.12.2007

Risques sur les produits épargne logement

9 970

 

741

 

-2 459

 

3

8 255

Risques d’exécution des engagements par signature

1 295

 

170

-1

-457

 

 

1 007

Risques opérationnels

4 485

 

6 015

-510

-6 019

 

17

3 988

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (1)

2 915

 

1 382

-191

-2 927

 

 

1 179

Litiges divers

28 672

 

7 380

-869

-3 861

 

2

31 324

Participations

20

 

 

 

-20

 

 

0

Restructurations

46

 

 

 

 

 

 

46

Autres risques

3 744

 

4 656

-310

-473

 

-18

7 599

Provisions

51 147

0

20 344

-1 881

-16 216

0

4

53 398

 

Provision épargne logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

0

208 730

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

910 740

1 288 990

Ancienneté de plus de 10 ans

535 270

42 890

Total plans d'épargne-logement

1 446 010

1 540 610

Total comptes épargne-logement

200 410

203 970

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 646 420

1 744 580

 

L'ancienneté est déterminée conformément au C.R.C. 2007-01 du 14 décembre 2007.

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2008 et hors prime d'état.

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

19 830

19 920

Comptes épargne-logement :

35 950

34 900

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

55 780

54 820

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

0

0

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-2 779

-3 681

Ancienneté de plus de 10 ans

-2 482

-620

Total plans d'épargne-logement

-5 261

-4 301

Total comptes épargne-logement

-5 222

-3 954

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-10 483

-8 255

 

L'ancienneté est déterminée conformément au C.R.C. 2007-01 du 14 décembre 2007.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2007

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31.12.2008

Plans d'épargne-logement :

-4 301

-960

 

 

-5 261

Comptes épargne-logement :

-3 954

-1 268

 

 

-5 222

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-8 255

-2 228

0

0

-10 483

 

6.15. Capitaux propres.

 

— Composition du capital au 31 décembre 2008.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital et personnel variables, soumise notamment aux articles L.512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit Agricole, aux articles L.231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de certificats coopératifs d’associés.

Conformément aux dispositions de l’I.F.R.I.C. 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes I.F.R.S.

Les certificats coopératifs d’associés sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital.

Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les certificats coopératifs d’associés ne peuvent être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la

Caisse Régionale

Nombre de

titres au 01.01.2008

Nombre de

titres émis

Nombre de

titres

remboursés

Nombre de titres au 31.12.2008

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

1 386 816

 

 

1 386 816

    Dont part du Public 

 

 

 

 

    Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

    Dont part Auto-détenue 

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

0

 

 

0

Dont part du Public 

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

Parts sociales 

4 160 470

 

 

4 160 470

    Dont 59 Caisses Locales 

4 160 448

 

 

4 160 448

    Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

    Dont Crédit Agricole S.A. 

1

 

 

1

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

 

La valeur nominale des titres est 15 € (quinze euros) et le montant total du capital est 83 209 K €.

 

— Résultat par action.

 

Conformément à la norme I.A.S. 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère.

Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de certificats coopératifs d’associés.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des certificats coopératifs d’associés est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme I.A.S. 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Année de rattachement du dividende

Par C.C.A.

Par part sociale

Montant net

Montant net

2005

3,80

0,48

2006

5,15

0,47

2007

5,55

0,47

Prévu 2008

5,57

0,47

 

— Dividendes.

 

Dividendes payés au cours de l’exercice.

 

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2008.

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2008 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’Administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur du 26 mars 2009.

 

Le texte de la résolution est le suivant :

«L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des Commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2008, se soldant par un bénéfice de 103 061 688.87 €.

 

Bénéfice

103 061 688,87 €

Intérêts aux parts

-1 965 822,07 €

Rémunérations des CCA

-7 724 565.12 €

Affectation des 3/4 a la réserve légale

-70 028 476.26 €

Autres réserves

-23 342 825.42 €

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des trois derniers exercices ont été les suivants :

 

Exercices

Nombres de parts sociales

Distribué

Intérêts nets

2006

4 160 475

1 965 824.43 €

0,47 €

2007

4 160 470

1 965 822,07 €

0,47 €

2008

4 160 470

1 965 822,07 €

0,47 €

 

Exercices

Nombres de certificats coopératifs d’associés (C.C.A.)

Distribué

Intérêts nets

2006

1 386 816

7 142 102.40 €

5.15 €

2007

1 386 816

7 696 828.80 €

5,55 €

2008

1 386 816

7 724 565.12 €

5,57 €

 

7. Avantages au personnel et autres rémunérations.

7.1. Détail des charges de personnel.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Salaires et traitements

-83 006

-79 674

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-8 670

-8 517

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 735

-1 604

Autres charges sociales

-30 427

-30 052

Intéressement et participation

-15 459

-15 413

Impôts et taxes sur rémunération

-11 235

-9 982

Total charges de personnel

-150 532

-145 242

 

7.2. Effectif fin de période.

 

Effectifs

31.12.2008

31.12.2007

France

2 284

2 254

Etranger

 

 

Total

2 284

2 254

 

7.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies.

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ».

Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

7.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12/n-1

27 569

31 222

32 984

38 556

28 577

 

Ecart de change

 

 

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 311

1 387

1 306

1 511

1 299

 

Coût financier

1 396

1 468

1 120

1 805

1 436

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

-9 027

 

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-764

-1 326

-797

-3 166

 

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

 

 

 

-972

-648

 

(Gains) / pertes actuariels *

2 172

-5 182

-3 391

2 898

572

 

Dette actuarielle au 31/12/n

22 657

27 569

31 222

40 632

31 236

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Détail de la charge compatbilisée au résultat

Coût des services rendus sur l'exercice

1 311

1 387

1 306

1 511

1 299

 

Coût financier

1 396

1 468

1 120

1 805

1 436

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-1 211

-1 251

-1 267

-1 474

-846

 

Amortissement du coût des services

passés

 

0

-1 063

2 918

813

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

 

 

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

2 162

-2 315

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

3 658

-711

96

4 760

2 702

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation de juste valeur des actifs du régime et des droits à remboursement

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

29 884

33 006

33 031

36 906

21 557

 

Ecart de change

 

 

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

1 211

1 251

1 267

1 474

846

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

10

-2 868

-2 329

-20

-241

 

Cotisations de l'employeur

1 640

-178

1 834

4 583

9 975

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

-9 027

 

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

 

-1 979

-159

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

 

 

Prestations versées

-764

-1 326

-797

-972

-648

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

22 954

29 885

33 006

39 992

31 330

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Position nette

Dette actuarielle nette fin de période

-22 657

-27 569

-32 949

-40 632

-31 236

 

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

-22 954

-29 885

-33 006

-39 992

-31 330

 

Position nette (passif) / actif fin de période

297

2 316

57

-640

94

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur portait jusqu’à présent certains engagements vis-à-vis d’effectifs retraités de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur. Ces engagements ont été totalement externalisés au 31 décembre 2008, ce qui a généré une diminution de la dette actuarielle ainsi que des actifs gérés correspondants.

 

Rendement des actifs des régimes.

Le rendement des actifs des régimes se situe de 4 % à 4,05 % selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées.

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 4,71 % et 5,06 % selon le type de contrat.

 

7.5. Autres engagements sociaux.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2007-2009. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Dans le cadre de la loi du 30 décembre 2006 relative au développement de la participation et de l’actionnariat salarié, le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a par ailleurs décidé du versement d’un supplément d’intéressement au titre de l’exercice 2008.

Le montant global provisionné au titre de l’intéressement et de la participation s’élève à  15 459 K € au 31/12/2008.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour les médailles du travail qui s’élève à 1 280 K € au 31/12/2008.

Au cours de l’exercice 2007, les salariés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel PROVENCE CÔTE D’AZUR ont pu se porter acquéreurs, dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux salariés du groupe Crédit Agricole, d’actions C.A. S.A., en bénéficiant d’une décote de 20 % par rapport à la valeur moyenne du titre au cours des 20 derniers cours de bourse. Dans ce cadre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a enregistré un complément de charge à hauteur de 350 K € au compte de résultat 2008, en contrepartie des capitaux propres.

 

7.6. Rémunérations de dirigeants.

 

Le montant global des indemnités versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations payées aux membres du Comité de Direction en raison de leur fonction s’élève à 1 971 K €.

 

7.7. Droit individuel à la formation.

 

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2008 est de 162 777, 95 heures.

Le nombre d’heures de D.I.F. non consommées au 31/12/2008 s’élève à 6 889,68 heures.

 

8. Engagements de financement / de garantie et autres garanties.

Engagements donnés et reçus.

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Engagements donnés

1 375 560

1 668 668

Engagements de financement

1 075 060

1 420 554

- Engagements en faveur d'établissements de crédit

6 502

300 189

- Engagements en faveur de la clientèle

1 068 558

1 120 365

Ouverture de crédits confirmés 

720 500

679 213

- Ouverture de crédits documentaires

3 557

4 038

- Autres ouvertures de crédits confirmés

716 943

675 175

Autres engagements en faveur de la clientèle 

348 058

441 152

Engagements de garantie

300 500

248 114

- Engagements d'ordre d'établissement de crédit

95 055

48 893

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties 

95 055

48 893

- Engagements d'ordre de la clientèle

205 445

199 221

Cautions, aval et autres garanties

17 893

16 623

Cautions immobilières

99 566

121 952

Garanties financières

 

 

Garanties remboursement crédits distribués

4 186

4 882

Autres garanties d'ordre de la clientèle 

83 800

55 764

Engagements reçus

3 033 924

2 522 515

Engagements de financement

152

152

- Engagements reçus d'établissements de crédit

152

152

- Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

3 033 772

2 522 363

- Engagements reçus d'établissements de crédit

498 859

455 888

- Engagements reçus de la clientèle

2 534 913

2 066 475

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

275 982

239 607

Autres garanties reçues 

2 258 931

1 826 868

 

Créances reçues et apportées en garantie dans le cadre de la S.F.E.F. : le Groupe Crédit Agricole participe aux refinancements accordés par la Société de Financement de l’Économie Française (S.F.E.F.).

Dans le cadre de cette opération, les entités du Groupe apportent des créances en garantie à C.A. S.A., qui les apporte ensuite à la S.F.E.F. pour garantir les prêts que cette dernière octroie.

Les garanties apportées à la S.F.E.F. représentent un montant de 68 047 K €.

Les Caisses Régionales et Filiales conservent l’intégralité des risques et avantages associés à ces créances.

 

9. Juste valeur des instruments financiers.

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté.

Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite.

Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses.

Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

Juste valeur des actifs et passifs financiers comptabilisés au coût 

 

(En milliers d'euros)

31.12.2008

31.12.2007

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

126 519

126 519

143 409

143 409

Prêts et créances sur le réseau

1 560 875

1 561 487

1 906 778

1 906 778

Prêts et créances sur la clientèle

9 887 648

9 950 674

8 809 117

11 784 451

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

149 950

149 950

156 814

149 325

Immeubles de placement

1 344

1 344

3 597

3 597

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

9 601

9 601

177 691

177 961

Dettes envers le réseau

6 402 449

6 535 387

5 891 848

5 929 606

Dettes envers la clientèle

4 716 975

4 716 975

4 500 172

4 500 172

Dettes représentées par un titre

402 170

447 464

284 746

284 746

Dettes subordonnées

14 883

14 883

15 007

15 007

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas où il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable.

 

Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10. Événements postérieurs à la clôture.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a connu aucun évènement postérieur à la clôture de l’exercice.

 

11. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2008.

 

Pays

d'implantation

Méthode de consolidation

au 31-12-2008

% de contrôle

% d'intérêt

31-12-2008

31-12-2007

31-12-2008

31-12-2007

- Caisse Régionale PCA

France

Intégration globale

N/A

N/A

N/A

N/A

- Caisses Locales

France

Intégration globale

N/A

N/A

N/A

N/A

- PATRIMOCAM

France

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

- PATRIMO II

France

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

- P.C.A IMMO

France

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

 

VI — Rapport des Commissaires aux comptes sur les états consolidés.

Aux Sociétaires,

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2008, sur :

 

- le contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

- la justification de nos appréciations ;

- la vérification spécifique prévue par la loi.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. Opinion sur les comptes consolidés.

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes d'exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d'autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. Justification des appréciations.

 

En application des dispositions de l'article L.823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

- Comme indiqué dans les notes 1.3 et 3.1 de l'annexe, votre caisse régionale constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédit, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et collectives.

- La note 1.3 de l'annexe expose les règles et méthodes comptables relatives aux actifs financiers disponibles à la vente. Nous avons examiné les évaluations retenues pour la valorisation de ces titres et avons vérifié la correcte application des principes retenus par votre caisse régionale pour leur dépréciation et plus particulièrement celle relative aux titres de capitaux propres.

- Dans le cadre de l'arrêté des comptes, votre caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur l’évaluation en juste valeur des instruments financiers. Nous avons revu et testé les processus mis en place par la direction, les hypothèses retenues et paramètres utilisés, et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées conformes aux principes retenus par votre caisse régionale.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. Vérification spécifique.

 

Nous avons également procédé à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 27 février 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit,

ERNST & YOUNG Audit :

Département de KPMG S.A. :

 

Pascal Brouard

Philippe Duchêne

 

Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Aux Sociétaires,

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n'entre pas dans notre mission de rechercher l'existence éventuelle de telles conventions.

Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l'article L.225-38 du Code de commerce.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 27 février 2009.

 

Les Commissaires aux Comptes :

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A. :

 

Pascal Brouard ;

Philippe Duchêne.

 

 

0901866

16/04/2008 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 3705
Texte de l'annonce :

0803705

16 avril 2008BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°46


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

 

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €.

Siège social : Avenue Paul Arène – Les Négadis - B.P. 78 - 83002 Draguignan cedex.

Siren : 415 176 072 - APE : 651 D

 

Documents comptables approuvés par l’Assemblée Générale Ordinaire du 27 mars 2008.

 

A — Comptes individuels au 31 décembre 2007.  

I – Bilan au 31 décembre 2007 :

(en milliers d’euros)

Actif

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

238 260

374 395

Caisse, banques centrales

94 850

183 459

Effets publics et valeurs assimilées (Note 5.3)

0

28 459

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

143 410

162 477

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 3)

1 903 876

1 568 648

Opérations avec la clientèle (Note 4)

8 834 176

7 351 638

Opérations sur titres :

416 853

400 094

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5.1)

180 001

155 182

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5.1)

236 852

244 912

Valeurs immobilisées

577 566

569 293

Participations et autres titres détenus à long terme (Note 6.1)

441 355

428 882

Parts dans les entreprises liées (Note 6.1)

10 697

17 590

Immobilisations incorporelles (Note 7.2)

14 530

14 932

Immobilisations corporelles (Note 7.2)

110 984

107 889

Comptes de régularisation et actifs divers

327 274

276 091

Autres actifs (Note 8)

59 324

46 054

Comptes de régularisation (Note 8)

267 950

230 037

Total actif

12 298 005

10 540 159

 

Passif

2007

2006

Opérations interbancaires et assimilées

177 962

165 827

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

177 962

165 827

Opérations internes au Crédit Agricole (Note 10)

5 906 019

5 171 572

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

4 511 029

3 673 918

Dettes représentées par un titre (Note 12)

284 747

219 330

Comptes de régularisation et passifs divers

171 637

169 420

Autres passifs (Note 13)

57 763

80 649

Comptes de régularisation (Note 13)

113 874

88 771

Provisions et dettes subordonnées

113 240

101 773

Provisions (Note 14)

88 531

75 429

Dettes subordonnées (Note 19)

24 543

26 178

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 18)

40 138

40 138

Capitaux propres hors FRBG : (Note 20)

1 093 233

998 181

Capital souscrit

83 209

83 209

Primes d'émission

243 062

243 062

Réserves

662 028

575 852

Provisions réglementées et subventions d’investissement

860

774

Report à nouveau

1 315

0

Résultat de l'exercice

102 759

95 284

Total passif

12 298 005

10 540 159

 

Hors-bilan

2007

2006

Engagements donnés

1 671 528

1 149 721

Engagements de financement

1 420 554

936 050

Engagements de garantie

248 114

206 693

Engagements sur titres

2 860

6 978

Engagements reçus

2 632 749

2 239 960

Engagements de financement

152

0

Engagements de garantie

2 629 737

2 232 982

Engagements sur titres

2 860

6 978

 

 

II – Compte de résultat :

 

2007

2006

Intérêts et produits assimilés (Note 27)

504 312

436 160

Intérêts et charges assimilées (Note 27)

-298 593

-212 931

Revenus des titres à revenu variable (Note 28)

32 952

24 118

Commissions (produits) (Note 29)

167 451

162 410

Commissions (charges) (Note 29)

-24 371

-21 978

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (Note 30)

606

649

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (Note 31)

9 374

5 068

Autres produits d’exploitation bancaire (Note 32)

27 346

25 608

Autres charges d’exploitation bancaire (Note 32)

-821

-1 127

Produit net bancaire

418 256

417 977

Charges générales d’exploitation (Note 33)

-246 239

-241 724

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles et corporelles

-16 530

-16 724

Résultat brut d'exploitation

172 017

176 253

Coût du risque (Note 34)

-27 921

-29 721

Résultat d'exploitation

144 096

146 532

Résultat net sur actifs immobilisés (Note 35)

464

203

Résultat courant avant impôt

144 560

146 735

Résultat exceptionnel

0

0

Impôt sur les bénéfices (Note 36)

-41 715

-40 365

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

-86

-11 086

Résultat net

102 759

95 284

 

 

III – Annexe aux comptes sociaux

Note 1. Cadre juridique et financier / faits caractéristiques de l'exercice

 

A – Cadre juridique et financier.

Paragraphe IV.2 de l’annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à personnel et capital variables régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, 61 Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

 

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne : elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2007, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur fait partie, avec 38 autres Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, du groupe Crédit Agricole dont l'organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole S.A.

 

Les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel détiennent la totalité du capital de la S.A.S. rue La Boétie, qui détient elle-même 54,10% du capital de Crédit Agricole S.A., cotée à la bourse de PARIS depuis le 14 décembre 2001.

 

Le solde du capital de Crédit Agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 45,16% ; par ailleurs, Crédit Agricole S.A. détient 12 552 962 actions propres, soit 0.75%.

 

Pour sa part Crédit Agricole S.A. détient 25% des certificats coopératifs d’associés émis par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

Crédit Agricole S.A. coordonne l'action des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier.

 

Du fait de son rôle d'organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel, des normes de gestion.

 

Il garantit leur liquidité et leur solvabilité.

 

Par homothétie, les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel garantissent le passif de Crédit Agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

 

Mécanismes financiers internes au crédit agricole

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales

 

Les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes.

Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "opérations internes au Crédit Agricole - comptes ordinaires".

 

1.2. Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc…) sont collectées par les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel au nom de Crédit Agricole S.A.

Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte, sont partagées entre les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel et Crédit Agricole S.A., et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'État : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification (reversée aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

- les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel sur justification de leurs engagements.

 

1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts.

Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les "opérations internes au Crédit Agricole".

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises

 

Crédit Agricole S.A., intermédiaire des Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel auprès de la Banque de France, centralise leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées.

Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "comptes créditeurs de la clientèle".

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "dettes représentées par un titre" ou "provisions et dettes subordonnées".

 

B – Faits caractéristiques de l'exercice.

Participation à l’augmentation de capital de la SA SOFIPACA à hauteur de 3 219 KE.

 

Note 2. Principes et méthodes comptables.

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole S.A., agissant en tant qu'organe central et chargée d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent le point suivant :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique à compter du 1er janvier 2007 l’avis du comité d’urgence du C.N.C. n° 2007B du 2 mars 2007 relatif à la comptabilisation du crédit d’impôt lié aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

 

Note 2.1 Crédits à la clientèle

 

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du C.R.C. n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement C.R.C. n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit.

 

En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

— Créances restructurées :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

- les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité,

- les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur s’élève à 21 693 KE.

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, le montant des crédits restructurés étant significatif, une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 16 KE.

 

— Créances douteuses :

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits),

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré,

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

— Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

— Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

— Dépréciations au titre du risque de crédit avéré :

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation figurant en déduction de l’actif du bilan.

Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

— Traitement des décotes et dépréciations :

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

— Provisionnement du risque de crédit non avéré :

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II.

Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

 

Note 2.2 Opérations sur titres

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du C.R.B.F., le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable et le règlement C.R.C. n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable en matière de détermination du risque de crédit et de la dépréciation concernant les titres à revenu fixe.

La répartition des titres entre les 3 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement) est faite en fonction de l'intention initiale d'utilisation des titres, intention identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

— Titres de transaction :

Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme.

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sont également considérés comme des titres de transaction les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme, les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

 

— Titres de placement :

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet d’une dépréciation.

En outre, pour les titres à revenu fixe, des dépréciations destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

- s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit.

Cependant, si la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une dépréciation spécifique est constituée ;

- s’il s’agit de titres non cotés, la dépréciation est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (cf. note 2.1 « Crédits à la clientèle – Dépréciation au titre du risque de crédit avéré).

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

— Titres d'investissement :

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance.

Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

Conformément aux règlements n° 90.01 et 95.04 et à l'instruction n° 94.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur n’a pas opéré de dépréciation au titre des moins-values latentes.

Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du C.R.C. 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

Conformément aux dispositions du règlement C.R.C. n° 2005-01, les cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance, ou les transferts vers la catégorie des titres de placement, ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du présent règlement du Comité de la réglementation comptable.

 

— Prix de marché :

Le prix de marché auquel sont évaluées, le cas échéant, les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

- les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent,

- si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif, ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation.

En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence.

Le cas échéant, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

— Dates d’enregistrement :

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison.

Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Note 2.3 Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable.

Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement de crédit.

Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique.

Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation.

A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention.

Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

Note 2.4 Immobilisations

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique le règlement du C.R.C. 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants.

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros et second oeuvre

25 ans

Logiciel

1 et 3 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 et 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

 

 

À l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement.

Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de dépréciation.

 

Note 2.5 Conventions de garantie internes

 

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole Mutuel, au profit de Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est engagée, dans la limite de ses fonds propres, à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

A contrario, Crédit Agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

A ce titre, il a été constitué par Crédit Agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité ».

 

Note 2.6 Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur applique la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

À ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime.

Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible.

Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur étant celui de la Mutualité Sociale Agricole, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d'engagements "retraite" mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

Le montant des engagements de retraite de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur vis-à-vis des membres de son personnel s’élève à 17 milliers d’euros au 31 décembre 2007 pour couvrir les accords ponctuels d’avantages postérieurs à l’emploi vis-à-vis des retraités et pré-retraités.

Les engagements en matière de prime de départ à la retraite et de retraite complémentaire sont gérés par Prédica et d’ADICAM pour un montant 27 567 KE au 31 décembre 2007.

 

Note 2.7 Provision pour risques sur G.I.E. d’investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur à certains G.I.E. réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières.

Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

Note 2.8 Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Note 2.9 Conversion des opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Dans le cadre de l'application des règlements C.R.B.F. n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Note 2.10 Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

En application du règlement 90.02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision de propre assureur, la provision pour risques de crédits non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

 

Note 2.11 Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises (swaps) :

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur utilise les swaps de taux d’intérêt ou de devises essentiellement aux fins suivantes :

- Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble d'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts.

- Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Note 3. Créances sur les établissements de crédit analyse par durée résiduelle :

Créances

(en milliers d'euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en

principal

*Créances rattachées

Total 2007

Total 2006

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

21 144

 

 

 

21 144

22

21 166

33 605

- à terme

50 088

60 161

968

854

112 071

506

112 577

119 096

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

9 595

9 595

72

9 667

9 776

Total

71 232

60 161

968

10 449

142 810

600

143 410

162 477

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 0

 0

valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

143 410

162 477

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

191 864

 

 

 

191 864

561

192 425

679 207

Comptes et avances à terme

1 188 883

223 345

205 094

43 363

1 660 686

17 204

1 677 889

813 679

Prêts subordonnés

 

 

 

33 500

33 500

62

 33 562

75 762

Total

1 380 748

223 345

205 094

76 863

1 886 050

17 827

1 903 876

1 568 648

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 0

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

1 903 876

1 568 648

 

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 43 095 KE (en principal).

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 51 101 KE.

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole S.A. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4. Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle :

Créances

(en milliers d'euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances rattachées

Total 2007

Total 2006

Opérations avec la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

4 750

9 172

 

 

13 922

408

14 330

15 839

Autres concours à la clientèle

727 728

730 966

2 718 961

4 642 826

8 820 481

87 122

8 907 603

7 448 728

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Comptes ordinaires débiteurs

59 680

 

 

 

 

1 407

61 087

56 026

Dépréciations

 

 

 

 

 

 

 -148 844

-168 955

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

8 834 176

7 351 638

 

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s'élèvent à 42 200 KE (en principal).

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 2 605 KE.

Les encours restructurés au 31 décembre 2007 s’élèvent à 21 693 KE.

 

Note 4.1 Opérations avec la clientèle analyse par agents économiques :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Encours brut

Encours douteux

Dont encours douteux

compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont

dépréciations des encours douteux compromis

Encours brut

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Dépréciations des encours douteux

Dont

Dépréciations des encours douteux compromis

- Particuliers

4 501 929

72 524

24 815

-49 202

-22 378

3 719 882

74 563

26 335

-53 044

-25 562

- Agriculteurs

244 879

18 613

10 227

-13 854

-10 037

236 257

21 407

12 855

-17 330

-12 563

- Autres professionnels

1 513 659

56 988

25 557

-39 886

-24 871

1 287 928

62 514

29 417

-48 153

-29 081

- Société financières

57 816

0

0

0

0

12 613

0

0

0

0

- Entreprises

1 696 517

59 334

16 994

-44 915

-16 390

1 445 012

57 961

17 216

-49 399

-16 598

- Collectivités publiques

925 680

130

102

-107

-102

779 273

4 771

4

-100

-4

- Autres agents économiques

42 541

931

720

-877

-720

39 628

1 031

893

-928

-852

Total

8 983 021

208 520

78 415

-148 841

-74 498

7 520 593

222 247

86 720

-168 954

-84 660

 

 

Note 5. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

(en milliers d'euros)

Année 2007

Année 2006

Transaction

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total 2007

Total 2006

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

 

0

27 421

- dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

0

- dont décote restant à amortir

 

 

 

 

0

-20

Créances rattachées

 

 

 

 

0

1 038

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

28 459

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

0

- Emis par organismes publics

 

 

 

 

0

0

- Autres émetteurs

2 501

20 656

 

154 259

177 416

152 908

- dont surcote restant à amortir

 

54

 

2 139

2 193

2 446

- dont décote restant à amortir

 

-6

 

-2 282

-2 288

-387

Créances rattachées

 

567

 

2 555

3 122

2 676

Dépréciations

 

-537

 

 

-537

-402

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

180 001

155 182

Actions et autres titres à revenu variable

1 729

235 123

 

 

236 852

244 980

Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

Dépréciations

 

 

 

 

0

-68

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

236 852

244 912

Total

4 230

255 809

0

156 814

416 853

428 553

Valeurs estimatives

4 230

272 396

0

146 770

423 936

443 495

 

 

(*) Dont 1 729 KE de titres négociables sur un marché actif

- Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à 17 154 KE au 31/12/2007 contre 17 417 KE au 31/12/2006.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 335 KE au 31/12/2007, contre 2 124 KE au 31/12/2006.

 

Note 5.1 Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie :

 

Encours nets 2007

Encours nets 2006

Administration et banques centrales (y compris Etats)

0

9 264

Etablissements de crédit

132 040

96 805

Sociétés financières

267 271

272 513

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

17 542

21 512

Divers et non ventilés

0

0

Total en principal

416 853

400 094

 

 

Note 5. 2 Ventilation des titres cotes et non cotes a revenu fixe ou variable :

 

Année 2007

Année 2006

 

Obligations et autres titres

à revenu

fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres

à revenu variable

Total

Obligations et autres titres

à revenu

fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres

à revenu variable

Total

Titres à revenu fixe ou variable

177 416

0

236 852

414 268

152 907

27 421

244 980

425 308

dont titres cotés

172 310

0

 

 

148 894

27 421

0

176 315

dont titres non cotés

5 106

0

236 852

241 958

4 013

0

244 980

248 993

Créances rattachées

3 122

0

 

3 122

2 677

1 038

0

3 715

Dépréciations

-537

0

 

-537

-402

0

-68

-470

Valeurs nettes au bilan

180 001

0

236 852

416 853

155 182

28 459

244 912

428 553

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 232 977 KE dont OPCVM français de capitalisation 232 977 KE.

OPCVM étrangers 3 876 KE dont OPCVM étrangers de capitalisation 3 876 KE.

 

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour 236 852 KE. Leur valeur estimative au 31 décembre 2007 s’élève à 253 926 KE.

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2007 :

(En milliers d'euros)

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

- OPCVM monétaires

218 111

233 086

- OPCM obligataires

1 573

1 716

- OPCM actions

0

0

- OPCM autres

17 168

19 124

Total

236 852

253 926

 

 

Note 5.3 Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

 

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances rattachées

Total 2007

Total 2006

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur Brute

1 671

23 422

63 742

88 580

177 415

3 122

180 537

155 584

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

-536

-402

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

177 415

3 122

180 001

155 182

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur Brute

 

 

 

 

0

 

0

28 459

Dépréciations

 

 

 

 

0

 

0

 

Valeur nette au bilan

 

 

 

 

0

0

0

28 459

 

 

Note 6. Tableau des titres de participation et de filiales :

(en milliers d'euros)

Devise

Capital  

Capitaux propres autres que le capital

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore

remboursés  

Montant des cautions et avals donnés par la société  

PNB ou chiffre d'affaires hors taxes (à préciser) du dernier exercice écoulé  

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité :

 

 

 

 

441 637

440 110

9 112

0

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

10 697

10 697

2 744

 

 

 

 

S.N.C. PATRIMOCAM

EUR

1 191

 

99,99%

1 191

1 191

 

 

327

-237

641

S.N.C. PATRIMO II

EUR

4 506

 

99,99%

4 506

4 506

2 744

 

60

-231

1249

S.A.S. P.C.A. IMMO

EUR

5 000

 

100,00%

5 000

5 000

 

 

4

-790

 

- Autres titres de participations (> 500 K €) :

 

 

 

 

427 374

426 570

6 287

 

 

 

 

S.A.S. SACAM DÉVELOPPEMENT

EUR

730 622

23 672

2,79%

20 351

20 351

6 287

 

77 811

52 114

829

S.A.S. SACAM INTERNATIONAL

EUR

900 040

-7

2,77%

24 974

24 974

 

 

169

97

183

S.A.S. rue La Boétie

EUR

1 746 362

10 455 709

2,77%

367 947

367 947

 

 

1 062 823

1 035 783

28 833

S.N.C. C.A. TITRES

EUR

15 245

23 592

2,34%

1 361

1 361

 

 

6 854

1 038

 

S.A. SOFIPACA

EUR

12 000

4 325

49,48%

10 394

10 394

 

 

756

908

294

S.A.S. SACAM FIRECA

EUR

74 700

-25 558

3,14%

2 347

1 543

 

 

 

-36

 

- Autres titres de participations (ensemble) :

 

 

 

 

3 566

2 843

81 

 

 

 

 

Participations dont la valeur d'inventaire est inférieure a 1% du capital de l'entité :

 

 

 

 

538

472

900

0

 

 

 

- Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres parts dans les entreprises liées (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres titres de participations (ensemble)

 

 

 

 

538

472

900

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations :

 

 

 

 

442 175

440 582

10 012

0

 

 

 

 

 

Note 6.1 Valeur estimative des titres de participation :

(en milliers d’euros)

Année 2007

Année 2006

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

- Titres non cotés

10 697

12 057

17 590

19 844

- Titres cotés

 

 

 

 

- Avances consolidables

 

 

 

 

- Créances rattachées

 

 

 

 

- Dépréciations

 

 

 

 

Valeur nette au bilan

10 697

12 057

17 590

19 844

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres de participation

 

 

 

 

- Titres non cotés

431 478

663 467

426 995

876 114

- Titres cotés

 

 

0

0

- Avances consolidables

7 268

7 268

1 009

1 234

- Créances rattachées

134

134

202

202

-·Dépréciations

-1 593

0

-1 913

0

Sous-total titres de participation

437 287

670 869

426 293

877 550

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

- Titres non cotés

3 646

3 687

149

179

- Titres cotés

 

 

0

0

- Avances consolidables

414

414

4 150

3 306

- Créances rattachées

8

8

80

80

- Dépréciations

 

 

-1 790

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

4 068

4 109

2 589

3 565

Valeur nette au bilan

441 355

674 978

428 882

881 115

Total des titres de participation

452 052

687 035

446 472

900 959

Total valeurs brutes

 

 

 

 

Titres non cotés

445 821

 

444 734

 

Titres cotés

0

 

0

 

Total

 

 

 

 

 

 

Note 7 – Variation de l’actif immobilisé

Note 7.1 Immobilisations financières :

(en milliers d'euros)

Rubriques

2007

Valeur en début d'exercice

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres

mouvements

Valeur à la fin

de l'exercice

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

17 590

0

0

-6 893

10 697

Avances consolidables

 

 

 

 

0

Créances rattachées

 

 

 

 

0

Dépréciations

 

 

 

 

0

Valeurs nettes au bilan

17 590

0

0

-6 893

10 697

Titres de participation :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

359 470

65 415

-300

6 893

431 478

Avances consolidables

1 009

623

-651

0

981

avances ou prêt destinés à capitalisation

67 525

79

-61 317

0

6 287

Créances rattachées

202

0

-68

0

134

Dépréciations

-1 913

-65

385

 

-1 593

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

149

3 506

-9

0

3 646

Avances consolidables

4 150

30

-3 766

0

414

Créances rattachées

80

 

-72

0

8

Dépréciations

-1 790

-30

1 820

 

0

Valeurs nettes au bilan

428 882

69 558

-63 978

6 893

441 355

Total

446 472

69 558

-63 978

0

452 052

 

 

Note 7.2 Immobilisations corporelles et incorporelles :

(en milliers d'euros)

Rubriques

2007

Valeur en début d'exercice

Augmentations

(Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres

mouvements

Valeur à la fin

de l'exercice

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

192 115

26 216

-7 124

-70

211 137

Amortissements et dépréciations

-84 226

-16 000

73

 

-100 153

Valeurs nettes au bilan 

107 889

10 216

-7 051

-70

110 984

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

Valeurs brutes

32 104

63

 

70

32 237

Amortissements et dépréciations

-17 172

-535

0

0

-17 707

Valeurs nettes au bilan 

14 932

-472

0

70

14 530

Total

122 821

9 744

-7 051

0

125 513

 

 

Note 8. Autres actifs et comptes de régularisation :

Rubriques

(en milliers d'euros)

2007

2006

Autres actifs : (1)

 

 

- Instruments conditionnels achetés

4 025

0

- Comptes de stock et emplois divers

649

346

- Débiteurs divers

54 425

45 576

- Gestion collective des titres Livret de développement durable

0

0

- Comptes de règlement

225

132

Valeurs nettes au bilan

59 324

46 054

Comptes de régularisation :

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert (1)

30 587

37 861

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

- Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

5

7

- Produits à recevoir et charges constatées d'avance

3 024

97 788

- Produits à recevoir sur engagements sur instruments financiers à terme

47 256

0

- Autres produits à recevoir

43 774

0

- Charges à répartir

210

231

- Primes d'émission et de remboursement sur emprunts obligataires

 0

0

- Autres comptes de régularisation

143 094

94 150

Valeurs nettes au bilan

267 950

230 037

Total

327 274

276 091

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

 

Note 9. Dépréciations inscrites en déduction de l’actif :

(en milliers d'euros)

Solde au

31/12/2006

Dotations

Reprises et utilisations

Désactua-

lisation

Autres

mouvements

Solde au

31/12/2007

Dépréciations déduites de l’actif :

 

 

 

 

 

 

Sur interbancaire

0

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

168 955

25 992

-44 989

-1 113

-1

148 844

Opérations sur titres

4 172

564

-2 607

 

1

2 130

Autres valeurs immobilisées

4 072

382

-850

 

 

3 604

Total

177 199

26 938

-48 446

-1 113

0

154 578

 

 

Note 10. Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle :

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total

en principal

Dettes

rattachées

Total 2007

Total 2006

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

- à vue

1 851

 

 

 

1 851

 

1 851

2 367

- à terme

172 828

 

 

 

172 828

3 283

176 111

163 460

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

0

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

valeurs au bilan

174 679

0

0

0

174 679

3 283

177 962

165 827

Opérations internes au crédit agricole :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

4 280

 

 

 

4 280

 

4 280

2 645

Comptes et avances à terme

691 728

1 081 093

2 094 835

1 999 627

5 867 283

34 456

5 901 739

5 168 927

Valeurs au bilan

696 008

1 081 093

2 094 835

1 999 627

5 871 563

34 456

5 906 019

5 171 572

 

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole S.A. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. [Cf. Cadre Juridique et Financier)].

 

Note 11. Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle :

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2007

Total 2006

Comptes créditeurs de la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

3 034 673

 

 

 

3 034 673

369

3 035 042

2 877 049

Comptes d'épargne à régime spécial :

43 477

0

0

0

43 477

 

43 477

42 686

- à vue

43 477

 

 

 

43 477

 

43 477

42 686

- à terme

 

 

 

 

0

 

0

0

Autres dettes envers la clientèle :

677 002

325 155

413 224

363

1 415 744

16766

1 432 510

754 183

- à vue

 

 

 

 

0

 

0

0

- à terme

677 002

325 155

413 224

363

1 415 744

16766

1 432 510

754 183

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

0

Valeurs au bilan

3 755 152

325 155

413 224

363

4 493 894

17 135

4 511 029

3 673 918

 

 

Note 11.1 comptes créditeurs de la clientèle    par agents économiques :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Particuliers

2 724 145

2 227 618

Agriculteurs

188 176

156 223

Autres professionnels

671 689

492 774

Société financières

4 945

588

Entreprises

817 761

788 611

Collectivités publiques

2 355

1 861

Autres agents économiques

101 958

6 243

Total

4 511 029

3 673 918

 

 

Note 12. Dettes représentées par un titre : analyse par durée résiduelle :

Dettes

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes

rattachées

Total 2007

Total 2006

Dettes représentées par un titre :

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

591

10

 

 

601

13

614

359

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

0

Titres de créances négociables (1)

223 031

59 211

 

 

282 242

1891

284 133

218 971

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

0

Valeurs au bilan

223 622

59 221

0

0

282 242

1904

284 747

219 330

(1) Les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France

 

 

Note 13. Autres passifs et comptes de régularisation :

Rubriques (en milliers d'euros)

2007

2006

Autres passifs : (2)

 

 

- Opérations de contrepartie (titres de transactions)

0

0

- Dettes représentatives de titres empruntés

0

0

- Instruments conditionnels vendus

0

0

- Comptes de règlement et de négociation

1 035

708

- Créditeurs divers

51 355

60 002

- Versements restant à effectuer sur titres

5 373

19 939

Valeurs au bilan 

57 763

80 649

Comptes de régularisation :

 

 

- Comptes d'encaissement et de transfert (1)

2 136

1 057

- Comptes d'ajustement et comptes d'écart

0

0

- Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

0

0

- Charges à payer et produits constatés d'avance

37 265

22 782

- Charges à payer sur engagements sur instruments financiers à terme

30 724

23 714

- Autres charges à payer

40 639

36 862

- Autres comptes de régularisation

3 110

4 356

Valeurs au bilan 

113 874

88 771

Total

171 637

169 420

(1) les montants sont indiqués en net.

(2) les montants incluent les dettes rattachées.

 

 

Note 14. Provisions :

(en milliers d'euros)

31/12/2006

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

31/12/2007

- Provisions pour engagements de retraite et assimilés

0

 

 

 

 

0

- Provisions pour autres engagements sociaux

2 914

1 382

-191

-2 927

 

1 178

- Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 294

165

-1

-457

 

1 001

- Provisions pour litiges fiscaux (1)

613

0

-518

-95

 

0

- Provisions pour autres litiges

28 061

7 381

-350

-3 766

 

31 326

- Provision pour risques pays

0

0

0

0

 

0

- Provisions pour risques de crédit (2)

20 007

13 821

0

-1 060

 

32 768

- Provisions pour mise au rebut de l'ancien système informatique

46

0

0

0

 

46

- Provisions pour restructurations (3)

0

0

0

0

 

0

- Provisions pour impôts

4 297

0

-1 818

-88

 

2 391

- Provisions sur participations (4)

20

0

0

-20

 

0

- Provisions pour risques opérationnels (5)

4 485

6 015

-511

-6 019

18

3 988

- Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (6)

9 970

744

0

-2 459

 

8 255

- Autres provisions (7)

3 722

4 656

-310

-472

-18

7 579

Valeurs au bilan

75 429

34 164

-3 699

-17 363

0

88 531

(1) provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés

(2) ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II

(3) notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens…

(4) y compris sociétés en participation, GIE, risques immobiliers de participations…

(5) cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

(6) voir note 15 ci-après

(7) y compris les provisions pour risques sur GIE d’investissement

 

 

Note 15. Droit individuel a la formation

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2007 est de 164 733 heures.

Le nombre d’heures de DIF non consommées au 31/12/2007 s’élève à 47 029 heures.

 

Note 16. Epargne logement

Une provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-12 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

208 730

151 290

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 288 990

1 442 440

Ancienneté de plus de 10 ans

42 890

45 470

Total plans d'épargne-logement

1 540 610

1 639 200

Total comptes épargne-logement

203 970

218 840

Total encours collectifs au titre des contrats épargne-logement

1 744 580

1 858 040

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état.

 

Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement

(en milliers d'euros)

2007

2006

Plans d'épargne-logement :

19 920

27 530

Comptes épargne-logement :

34 900

36 970

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

54 820

64 500

 

 

Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

0

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-3 681

-6 010

Ancienneté de plus de 10 ans

-620

-750

Total plans d'épargne-logement

-4 301

-6 760

Total comptes épargne-logement

-3 954

-3 210

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-8 255

-9 970

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

(en milliers d'euros)

2006

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

2007

Plans d'épargne-logement :

-6 760

 

2 459

 

-4 301

Comptes épargne-logement :

-3 210

-741

 

-3

-3 954

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 970

-741

2 459

-3

-8 255

 

 

Note 17. Engagements sociaux : avantages postérieurs a l’emploi, régimes a prestations définies

Définitions :

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle :

(en milliers d’euros)

2007

2006

Dettes actuarielle au 31/12/n-1

31 222

32 984

Coûts des services rendus sur la période

1 387

1 306

Effet de l'actualisation

1 468

1 120

Cotisations de l'employé

0

0

Modification/réduction/liquidation de plan

0

0

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

0

Indemnités de cessation d'activité

0

0

Prestations versées

-1 326

-797

(Gains) / pertes actuariels

-5 182

-3 391

Dettes actuarielle au 31/12/n

27 569

31 222

 

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

(en milliers d’euros)

2007

2006

Coûts des services rendus sur la période

1 387

1 306

Effet de l'actualisation

1 468

1 120

Rendement attendu des actifs sur la période

-1 251

-1 267

Amortissement du coût des services passés

0

-1 063

Autres gains ou pertes

-2 315

0

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-711

96

 

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes :

(en milliers d’euros) 

2007

2006

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

33 007

33 031

Rendement attendu des actifs

1 250

1 267

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime

-2 868

-2 328

Cotisation de l'employeur

-178

1 834

Cotisation de l'employé

 

0

Modification/réduction/liquidation de plan

 

0

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

0

Indemnités de cessation d'activité

 

0

Prestations versées

-1 326

-797

Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31/12/n

29 885

33 007

 

 

Composition des actifs des régimes

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA et ADICAM en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurances éligibles.

 

Variations de la provision :

(en milliers d’euros) 

2007

 2006

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

1 784

47

Cotisation de l'employeur

-178

1 454

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

0

Paiements directs de l'employeur

 

0

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

712

-96

(Provisions) actifs au 31/12/n

2 318

1 405

 

 

Rappel : le montant de la provision au 31/12/2007 est égal ici à la dette actuarielle au 31/12/2007 diminuée de la juste valeur des actifs du régime ou des droits à remboursement à cette même date.

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 4% à 4.05% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 4.73% et 5.06% selon le type de contrat.

 

Note 18. Fonds pour risques bancaires généraux :

(en milliers d’euros

2007

2006

Fonds pour risques bancaires généraux

40 138

40 138

Valeurs au bilan

40 138

40 138

 

 

Note 19. Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

(en milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

2007

2006

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

15 000

15 000

72

15 072

15 072

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

0

0

0

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

0

0

0

Comptes-courants bloqués des Caisses Locales

 

5 747

3 411

0

9 158

313

9 471

11 106

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

 

 

166

166

0

166

166

Valeurs au bilan

0

5 747

3 411

15 166

24 324

385

24 709

26 344

 

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 873 KE.

 

Note 20. Variation des capitaux propres (avant répartition) :

(en milliers d'euros)

Capitaux propres

Capital

Primes, réserves

et report

à nouveau

Ecarts

conversion réévaluation

Provisions réglementées & subventions d'investissement

Résultat

Total

des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2005 

83 209

746 054

0

688

80 114

910 065

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de N-2

 

 

 

 

 

0

Variation de capital (1)

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves (1)

 

72 860

 

 

 

72 860

Affectation du résultat social 2005

 

 

 

 

-80 114

-80 114

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2006

 

 

 

 

95 284

95 284

Autres variations

 

 

 

86

 

86

Solde au 31 Décembre 2006

83 209

818 914

0

774

95 284

998 181

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de N-1

 

 

 

 

 

0

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

87 491

 

 

 

87 491

Affectation du résultat social N-1

 

 

 

 

-95 284

-95 284

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2007

 

 

 

 

102 759

102 759

Autres variations

 

 

 

86

 

86

Solde au 31 Décembre 2007

83 209

906 405

0

860

102 759

1 093 233

 (1) Dont 20 802 K€ émission de Certificats Coopératifs d'Association souscrit par Crédit Agricole S.A.

 

 

Note 21. Composition des fonds propres :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Capitaux propres

1 093 233

998 181

Fonds pour risques bancaires généraux

40 138

40 138

Dettes subordonnées et titres participatifs

24 543

26 178

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

Total des fonds propres

1 158 080

1 064 663

 

 

Note 22. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations consolidées :

(en milliers d'euros)

Sur les entreprises liées

et les participations

Autres

Créances

29 314

 9 128 273

Sur les établissements de crédit et institutions financières

29 314

114 096

Sur la clientèle

0

8 834 176

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

180 001

Dettes

97

4 998 350

Sur les établissements de crédits et institutions financières

97

177 865

Sur la clientèle

0

4 511 029

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

309 456

Engagements donnés

0

1 371 510

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

0

0

Engagements de financement en faveur de la clientèle

0

1 120 554

Garanties données à des établissements de crédit

0

46 369

Garanties données à la clientèle

0

201 727

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

0

2 860

Autres engagements donnés

0

0

 

 

Note 23. Opérations de change, emprunts et prêts en devises :

(en milliers d'euros)

2007

2006

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

0

0

Euros

 

 

0

0

Opérations de change à terme

6 128

6 125

9 015

9 011

Devises

3 124

3 124

4 487

4 487

Euros

3 004

3 001

4 528

4 524

Prêts et emprunts en devises

 

  

 

 

Total

6 128

6 125

9 015

9 011

 

 

Note 24. Opérations sur instruments financiers à terme :

Type d'opération

(en milliers d'euros)

Opérations

de couverture

Opérations autres que de couverture

Total 2007

Total 2006

Opérations fermes :

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

- Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

0

- Contrats à terme de change

 

 

0

0

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

0

- Autres contrats à terme

 

 

0

0

Opérations de gré à gré (1)

2 810 733

0

2 810 733

2 525 967

- Swaps de taux d'intérêt

2 810 733

 

2 810 733

2 525 967

- Autres contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

0

- Contrats à terme de change

 

 

0

0

- FRA

 

 

0

0

- Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

0

- Autres contrats à terme

 

 

0

0

Opérations conditionnelles :

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

0

0

0

274

- Instr. de taux d'intérêt à terme conditionnels :

 

 

0

137

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

0

137

- Instr. sur action et ind. Bours. à terme conditionnels :

0

 

0

0

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

 

0

0

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

0

0

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

500 000

0

500 000

0

- Options de Swap de taux :

 

 

0

0

Achetés

 

 

0

0

Vendus Vendues

 

 

 

 

- Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

0

0

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

 

 

- Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

0

0

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

 

 

- Instr. sur actions et indices bours. à terme cond. :

 

 

0

0

Achetés

 

 

0

0

Vendus

 

 

 

 

- Autres instruments à terme conditionnels :

 

 

0

0

Achetés

 

 

 

 

Vendus

500 000

 

500 000

 

Dérivés de crédit

0

245 795

245 795

248 009

- Contrats de dérivés de crédit :

 

 

 

0

Achetés

 

 

 

 

Vendus

 

245795

 

248 009

Total

3 310 733

245 795

3 556 528

2 774 250

(1) : les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats)

 

 

Note 24.1 Opérations sur instruments financiers a terme : encours notionnels par durée résiduelle :

Répartition par durée restant à courir

(en milliers d'euros)

Total

dont opérations effectuées

de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1à 5 ans

> 5 ans

- Swaps de taux d’intérêt

186 490

1 281 743

1 342 500

186 490

1 281 743

1 342 500

 

 

 

- Caps, Floors, Collars

 

0

500 000

 

 

 500 000

 

 

 

Sous-total

186 490

1 281 743

1 842 500

186 490

1 281 743

1 842 500

0

0

0

- Opérations de change à terme

12 253

 

 

12 253

 

 

 

 

 

Total

198 743

1 281 743

1 842 500

198 743

1 281 743

1 842 500

0

0

0

 

 

Note 24.2 Instruments financiers a terme : juste valeur

 

Le règlement n° 2004-16 du 23 novembre 2004 du Comité de la réglementation Comptable, relatif aux informations à fournir sur la « juste valeur » des instruments financiers résultant de la transaction des directives « justes valeurs » et « modernisation », modifie le règlement n°2000-03 du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse individuels des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

 

31/12/2007

 

Total juste valeur coupon couru inclus

Encours notionnel

- Swaps de taux d’intérêt

-54 685

 

- Caps, Floors, Collars

3 746

500 000

Total

-50 939

3 310 733

 

 

La juste valeur est renseignée coupon couru inclus

La juste valeur de la plupart des instruments dérivés est déterminée à l’aide de courbes de taux et de volatilité basées sur les taux d’intérêts du marché, observés à la date d’arrêté. A défaut, c’est la valorisation effectuée par la contrepartie qui est prise en compte.

 

Note 24.3 Information sur les swaps

 

Ces informations sont fournies dans la mesure où elles présentent un caractère significatif et sont nécessaires à la bonne compréhension des états financiers.

 

Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises :

Contrats d'échange

de taux d'intérêt et de devises

(en milliers d'euros)

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d'échange de taux

 

43 500

2 767 233

 

 

 

Note 25. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérives

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur mesurée par la valeur de marché de ces instruments et par le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (add-on) réglementaires, fonction de la durée résiduelle et de la nature des contrats peut être résumée de la façon suivante :

 

Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Valeur de marché coupon couru inclus

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché coupon couru inclus

Risque de crédit potentiel

- Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

- Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

-50 939

475

7 748

925

- Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

-50 939

475

7 748

925

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

- taux d’intérêt, change et matières premières

-50 939

475

7 748

925

- Dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Incidences des accords de compensation

0

0

0

0

Total après effet des accords de compensation

-50 939

475

7 748

925

 

 

Note 26. Engagements donnes aux entreprises liées

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s’élève à 912 891KE.

 

Note 27. Produits nets d’intérêts et revenus assimilés :

Produits nets d'intérêts

(en milliers d'euros)

2007

2006

Intérêts et produits assimilés

504 312

436 160

- sur opérations avec les établissements de crédit

9 275

7 094

- sur opérations internes au Crédit Agricole

109 504

82 629

- sur opérations avec la clientèle

373 587

320 978

- sur obligations et autres titres à revenu fixe

8 434

9 263

- Autres intérêts et produits assimilés

3 512

16 196

Intérêts et charges assimilées

-298 593

-212 931

- sur opérations avec les établissements de crédit

-32 281

-12 176

- sur opérations internes au Crédit Agricole

-204 804

-164 886

- sur opérations avec la clientèle

-45 335

-20 070

- sur obligations et autres titres à revenu fixe

-9 255

-15 799

- Autres intérêts et charges assimilées

-6 918

0

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

205 719

223 229

 

 

Note 28. Revenus des titres :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Titres de placement

1 116

1 438

Titres d’investissement

7 318

7 825

Revenus des titres à revenus fixes

8 434

9 263

Parts dans les entreprises liées

1 890

1 567

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

31 062

22 506

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

0

45

Revenus des titres à revenus variables

32 952

24 118

Total des revenus sur titres

41 386

33 381

 

 

Note 29. Produit net des commissions :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

- Sur opérations avec les établissements de crédit

424

-2

422

456

-45

411

- Sur opérations internes au Crédit Agricole

20 041

-9 587

10 454

21 380

-7 326

14 054

- Sur opérations avec la clientèle

50 274

-539

49 735

47 887

-586

47 301

- Sur opérations sur titres

0

0

0

0

0

 

- Sur opérations de change

228

0

228

173

0

173

- Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

0

0

0

0

0

0

- Sur prestations de services financiers

96 212

-13 942

82 270

92 431

-13 791

78 640

- Provision pour risques sur commissions

272

-301

-29

83

-230

-147

Total

167 451

-24 371

143 080

162 410

-21 978

140 432

 

 

Note 30. Gains ou pertes des opérations sur portefeuilles de négociation :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Solde des opérations sur titres de transaction

52

252

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

273

28

Solde des autres opérations sur instruments financiers à terme

281

369

Gains ou pertes des opérations sur portefeuille de négociation

606

649

 

 

Note 31 .Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés :

Titres de placement

(en milliers d'euros)

Montant 2007

Montant 2006

Dotations aux dépréciations

-468

-2 910

Reprises de dépréciations

402

2 478

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

-66

-432

Plus-values de cession réalisées

9 782

5 743

Moins-values de cession réalisées

-342

-243

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

9 440

5 500

Solde des opérations sur titres de placement

9 374

5 068

Titres de l'activité de portefeuille

 

 

Solde des opérations sur titres de l'activité de portefeuille

0

0

Total gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

9 374

5 068

 

 

Note 32. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Autres produits d'exploitation bancaire :

27 346

25 608

Produits divers

24 852

23 334

Quote part des opérations faites en commun

0

0

Refacturation et transfert de charges

0

0

Reprises provisions

336

118

Produits accessoires

2 157

2 156

Autres charges d'exploitation bancaire :

-821

-1 127

Charges diverses

-446

-478

Quote part des opérations faites en commun

-275

-313

Refacturation et transfert de charges

0

0

Dotations provisions

-100

-336

Opérations de Crédit bail et assimilés

0

0

Total des autres produits et charges d’exploitation bancaire

26 525

24 481

 

 

Note 33 Charges générales d’exploitation :

Charges générales d’exploitation

(en milliers d’euros)

Montant

2007

Montant

2006

Frais de personnel :

 

 

- Salaires et traitements (1):

79 370

79 676

- Charges sociales :

40 151

39 145

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies

10 122

10 472

- Intéressement et participation

15 414

12 026

- Impôts et taxes sur rémunérations

9 982

9 785

Total des frais de personnel

144 917

140 632

Frais administratifs :

 

 

- Impôts et taxes

6 317

5 639

- Services extérieurs

77 990

77 919

- Autres frais administratifs

485

810

Total des frais administratifs

84 792

84 368

Total

229 709

225 000

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste "salaires et traitements ".

 

 

Note 33.1 Effectif par catégorie :

(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

Catégorie de personnel

2007

2006

Cadres

459

453

Non cadres

1 795

1 803

Total

2 254

2 256

 

 

Le montant global des indemnités de temps passé versées aux membres du Conseil d’Administration et les rémunérations versées à l’ensemble des membres des organes de direction en raisons de leurs fonctions s’élève à 1 812 KE.

 

Note 34. Coût du risque :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Dotations aux provisions et dépréciations

48 576

64 609

Dépréciations de créances douteuses

32 941

46 371

Autres provisions et dépréciations

15 635

18 238

Reprises de provisions et dépréciations

-37 148

-50 487

Reprises de dépréciations de créances douteuses (1)

-29 658

-44 144

Autres reprises de provisions et dépréciations (2)

-7 490

-6 343

Variation des provisions et dépréciations

11 428

14 122

Pertes sur créances irrécouvrables non dépréciées (3)

2 856

2 776

Pertes sur créances irrécouvrables dépréciées (4)

14 940

14 290

Décote sur prêts restructurés

307

316

Récupérations sur créances amorties

-1 610

-1 783

Pertes sur risques opérationnels

0

0

Coût du risque

27 921

29 721

(1) Dont utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises : 5 494 KE

Dont utilisées en couverture de perte sur créances douteuse non compromises : 9 445 KE

(2) Dont 303 KE utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 64 KE sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 5 494 KE sur les créances douteuses compromises

 

 

Note 35. Résultat net sur actifs immobilises :

(en millions d’euros)

2007

2006

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux dépréciations

 

 

- De titres d'investissement

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-96

-216

Reprises de dépréciations

 

 

- De titres d'investissement

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2 225

636

Dotation ou reprise nette aux dépréciations

2 129

420

- De titres d'investissement

0

0

- De parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

2 129

420

Plus-values de cessions réalisées

 

 

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

19

16

Moins-values de cession réalisées

 

 

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-257

-531

- Pertes sur créances liées à des titres de participation

-1 851

0

Solde des plus et moins-values de cession

-2 089

-515

- Sur titres d'investissement

0

0

- Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-2 089

-515

Solde en perte ou en bénéfice

40

-95

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

- Plus-values de cession

424

422

- Moins-values de cession

 0

-124

Solde en perte ou en bénéfice

424

298

* Résultat net sur actifs immobilises

464

203

 

 

Note 36. Impôt sur les bénéfices :

(en milliers d'euros)

2007

2006

Dotations nettes aux provisions

-8

104

Impôts sur les bénéfices

43 629

41 577

Utilisations de provisions pour impôts différés

-1 906

-1 316

Total

41 715

40 365

 

 

Note 37. Dotations reprises de FRBG et provisions réglementées :

 

2007

2006

Dotations reprises sur Epargne Logement

0

0

Dotations reprises sur Risque Crédit non avérés

0

-11 000

Dotations / reprises sur autres FRBG

0

0

Dotations / reprises sur provisions réglementés

-86

-86

 

-86

-11 086

 

 

Note 38. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

(en milliers d'euros)

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Audit :

Ernst and Young

 

KPMG

 

- Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

83

69%

88

100%

- Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

83

69%

88

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

- Juridique, fiscal et social

37

31%

 

0%

- Technologie de l'information

 

0%

 

0%

- Audit interne

 

0%

 

0%

- Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

37

31%

0

0%

Total

120

100%

88

100%

 

 

Note 39. Affectation des résultats :

(en euros)

Bénéfice

102 758 865,71

Report a nouveau

1 314 647,23

Intérêts aux parts

-1 965 822,07

Rémunérations des CCA

-7 696 828,80

Affectation des 3/4 a la réserve légale

-70 808 146,56

Autres réserves

-23 602 715,51

 

 

IV — Rapport de gestion.

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, avenue Paul ARÈNE Les Négadis à DRAGUIGNAN (83000).

 

V — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2007, sur :

- le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport,

- la justification de nos appréciations,

- les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

 

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. — Opinion sur les comptes annuels

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significa-tives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opi-nion exprimée ci-après.

 

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2 de l'annexe qui expose le changement de méthode résultant de l’application de l’avis CNC2007-B du Comité d'Urgence relatif à la comptabilisation du crédit d'impôt lié aux avances remboursables sans intérêts pour l'acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété.

 

2. — Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

Changement de méthode comptable

 

Comme mentionné dans la note 2 de l'annexe, un changement de méthode comptable est intervenu au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2007. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé du changement de méthode comptable mentionné ci-dessus et de sa présentation.

 

Estimations comptables

 

- Comme indiqué dans la note 2.1 de l’annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédits, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des dépréciations individuelles et des provisions individuelles et collectives.

- Comme indiqué dans les notes 2.3 et 14 de l'annexe, la caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur la valorisation des titres de participation et les risques opérationnels. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.

 

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

 

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. — Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 7 mars 2008

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A.

Philippe Duchêne

Pascal Brouard

 

 

 

B — Comptes consolidés.

Préambule.

Cadre réglementaire

L'Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

Ce règlement a été complété, par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales, et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005), du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005), du 11 janvier 2006 (CE n° 108/2006), du 8 mai 2006 (CE n° 708/2006), du 8 septembre 2006 (CE n° 1329/2006) et du 1er juin 2007 (CE n° 610/2007 et n° 611/2007).

L'ordonnance du Ministère des finances du 20 décembre 2004 (n°2004/1382) permet aux entreprises d'opter pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu'elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue pour l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole.

 

Normes applicables et comparabilité

Les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2007.

Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2006, à l’exception du changement de méthode relatif au traitement des intérêts minoritaires décrit en note 1.2. Elles ont été complétées par les dispositions des normes IFRS et interprétations de l’IFRIC telles qu’adoptées par l’Union Européenne au 31/12/07 et dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2007. Celles-ci portent sur :

- la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers. Cette nouvelle norme a principalement comme impact d'ajouter des informations quantitatives et qualitatives sur les instruments financiers pour l'entité ainsi que la nature et l'ampleur des risques en découlant et leur gestion

- l’amendement de la norme IAS 1 « présentation des états financiers » relatif aux informations complémentaires quantitatives et qualitatives à fournir sur les capitaux propres

- l’interprétation IFRIC 7 relative aux modalités de retraitement des états financiers selon la norme IAS 29 portant sur les informations financières dans les économies hyper-inflationnistes

- l’interprétation IFRIC 8 relative au champ d’application de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions

- l’interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des dérivés incorporés

- l’interprétation IFRIC 10 relative au traitement des pertes de valeur (dépréciation) dans l’information financière intermédiaire

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur le résultat et la situation nette de la période.

Par ailleurs, il est rappelé que lorsque l’application de normes et interprétations est optionnelle sur une période, celles-ci ne sont pas retenues par le Groupe, sauf mention spécifique. Ceci concerne en particulier :

- l’interprétation IFRIC 11 issue du règlement du 1er juin 2007 (CE n° 611/2007) et relative au traitement des actions propres et des transactions intra-groupe dans le cadre de la norme IFRS 2 portant sur le paiement fondé sur des actions. Cette interprétation sera appliquée pour la première fois au 1er janvier 2008.

 

Enfin, les normes et interprétations publiées par l’IASB mais non encore adoptées par l’Union Européenne n’entreront en vigueur d’une manière obligatoire qu’à partir de cette adoption et ne sont donc pas appliquées par le Groupe au 31 décembre 2007.

 

Format de présentation des états financiers

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

Cadre général.

- Dénomination sociale et siège de la Société :

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, Les Négadis, Avenue Paul ARENE – 83000 DRAGUIGNAN.

 

Registre du commerce et des sociétés et n° d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072 NAF 6419Z

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, est une société coopérative à capital variable, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédits.

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, 61 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes, avec une vie juridique propre.

- Les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que

- les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante intègrent également les comptes des Caisses Locales, et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, est un établissement de Crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne.

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Un groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,8 millions de sociétaires qui élisent quelques 34 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les caisses locales détiennent la majeure partie des Caisses régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie est détenue par les Caisses régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses régionales.

 

Crédit Agricole S.A. en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code monétaire et financier (Art L511-31 et Art L511-32) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code monétaire et financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le compose, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole S.A. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

L'organisation du groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A.

 

31/12/2007

le périmètre du groupe Crédit Agricole rassemble Crédit Agricole S.A., l’ensemble des Caisses régionales

et des Caisses locales, ainsi que leurs filiales

 

 

 

L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur est le suivant :

 

 

1. Relations internes au Crédit Agricole.

 

Mécanismes financiers internes

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.

 

Comptes ordinaires des Caisses régionales

Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes au groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : "Opérations internes au Crédit Agricole - Comptes ordinaires" et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit Agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit Agricole S.A et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre réformes financières internes ont été successivement mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d'avances dites "avances-miroir" (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la gestion de la collecte, sont partagées entre les Caisses régionales et Crédit Agricole S.A. et sont déterminées par référence à l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

- les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole S.A. une bonification (reversée aux Caisses régionales pour les avances souscrites depuis le 1er janvier 2004) pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

-les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses régionales sur justification de leurs engagements.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses régionales par Crédit Agricole S.A.

 

Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses régionales

Les ressources d'origine monétaire des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme non réglementés et certificats de dépôt négociables), peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les "Opérations internes au Crédit Agricole ".

 

Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit Agricole S.A.

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

Opérations en devises

Crédit Agricole s.a .intermédiaire des Caisses régionales auprès de la Banque de France centralise leurs opérations de change.

 

Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, livret de développement durable, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit Agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole S.A. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole S.A.

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Dettes subordonnées".

 

Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit Agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

2. Autres relations internes

 

Informations relatives aux parties liées

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur comprend :

 

- La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur

 

- Trois Caisses Locales à Vocation départementale et 58 Caisses Locales sociétaires de la Caisse Régionale. Les Caisses Locales ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent, ainsi que des avis et décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de leur circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à : 86 693 K€ et leur résultat cumulé, ressort à 2 172 K€.

 

- La S.N.C PATRIMOCAM contrôlée à 100%, qui a pour activité la commercialisation du parc immobilier détenu en qualité de « marchand de biens ».

Son total bilan s’élève à 2 306 K€ et sa perte ressort à -237 K€.

 

- La S.N.C PATRIMO II contrôlée à 100%, qui a pour activité le portage des immeubles patrimoniaux.

Son total bilan s’élève à 7 141 K€, et sa perte ressort à - 231 K€.

 

- La S.A.S PCA IMMO : contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 4 107 K€, et sa perte ressort à – 186 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur comprennent l’ensemble des membres du conseil d’administration et des membres du comité de direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants, sont présentés en cumul dans le paragraphe 8.5.

 

Les faits caractéristiques de l’exercice 2007 :

Participation à l’augmentation de capital de la SA SOFIPACA à hauteur de 3 219 K€.

 

I — Compte de résultat :

(en milliers d'euros)

Notes

31.12.2007

31.12.2006

Intérêts et produits assimilés

5,1

588 093

504 002

Intérêts et charges assimilées

5,1

-388 249

-282 171

Commissions (produits)

5,2

172 086

165 919

Commissions (charges)

5,2

-23 288

-21 745

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

5,3

540

-404

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

5.4

39 845

25 630

Produits des autres activités

5,5

30 899

25 853

Charges des autres activités

5,5

-1 343

-1 354

Produit net bancaire

 

418 583

415 730

Charges générales d'exploitation

5.6

-232 243

-227 238

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

5,7

-16 927

-17 015

Résultat brut d’exploitation

 

169 413

171 477

Coût du risque

5,8

-28 183

-28 453

Résultat d'exploitation

 

141 230

143 024

Gains ou pertes nets sur autres actifs

5,9

675

1 921

Résultat avant impôt

 

141 905

144 945

Impôts sur les bénéfices

5,10

-38 892

-40 890

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

103 013

104 055

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

103 013

104 055

 

 

II — Bilan.

(En milliers d'euros).

Actif

Notes

31.12.2007

31.12.2006

Caisse, banques centrales *

7,1

94 849

183 459

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

7.2

6 929

5 673

Instruments dérives de couverture

4,4.a

7 239

15 713

Actifs financiers disponibles à la vente

7.4.

935 136

1 097 831

Prêts et créances sur les établissements de crédit

7.5.a

2 050 187

1 695 543

Prêts et créances sur la clientèle

7.5.b

8 809 117

7 444 652

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-5 195

1 686

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7.8

156 814

159 839

Actifs d'impôts courants

7.10

2 765

11 419

Actifs d'impôts différés

7.10

12 402

5 335

Comptes de régularisation et actifs divers

7.11.a

274 596

216 218

Immeubles de placement

7.13

3 597

4 216

Immobilisations corporelles

7.14

110 234

107 568

Immobilisations incorporelles

7.14

8 602

8 970

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

12 467 272

10 958 122

* les opérations ayant comme contrepartie la Banque Postale (ex. C.C.P.) sont désormais rattachées à la rubrique "créances sur les établissements de crédit"

 

Passif

Notes

31.12.2007

31.12.2006

Banques centrales

7,1

0

0

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

7.2.c

203

22

Instruments dérives de couverture

4.4.a

57 975

7 943

Dettes envers les établissements de crédit

7.7.a

6 069 809

5 325 167

Dettes envers la clientèle

7.7.b

4 500 172

3 661 450

Dettes représentées par un titre

7.9

284 746

219 329

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-76 481

-13 772

Comptes de régularisation et passifs divers

7.11.b

146 397

149 865

Provisions

7.15

53 398

51 147

Dettes subordonnées

7.9.

15 007

15 007

Capitaux propres

 

 

 

Capitaux propres part du groupe

 

1 416 046

1 541 964

Capital et resserves liées

 

313 808

314 827

Réserves consolidées

 

762 244

666 634

Gains ou pertes latents ou différés

 

236 981

456 448

Résultat de l'exercice

 

103 013

104 055

Intérêts minoritaires

 

 

 

Total du passif

 

12 467 272

10 958 122

 

 

III — Tableau de variation des capitaux propres :

Tableau de variation des capitaux propres

(en milliers d'Euros)

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves consolidées liées au capital

Elimina-

tion des titres auto-détenus

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couver-

ture

Capitaux propres au 1er janvier 2006

72 417

243 062

 

570 825

0

237 935

0

102 933

1 227 172

0

1 227 172

Augmentation de capital

-648

 

 

 

 

 

 

 

-648

 

-648

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2006

 

 

 

 

 

 

 

-6 697

-6 697

 

-6 697

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

 

218 516

 

 

218 516

 

218 516

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

 

-3

 

-3

 

-3

Résultat au 31/12/2006

 

 

 

 

 

 

 

104 055

104 055

 

104 055

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Affectation du résultat 2005

 

 

 

96 236

 

 

 

-96 236

0

 

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

-4

 

 

-427

 

 

 

 

-431

 

-431

Capitaux propres au 31 décembre 2006

71 765

243 062

0

666 634

0

456 451

-3

104 055

1 541 964

0

1 541 964

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2007

71 765

243 062

0

666 634

0

456 451

-3

104 055

1 541 964

0

1 541 964

Augmentation de capital

-1 019

 

 

 

 

 

 

 

-1 019

 

-1 019

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2007

 

 

 

 

 

 

 

-8 604

-8 604

 

-8 604

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Variation de juste valeur

 

 

 

 

 

-213 273

 

 

-213 273

 

-213 273

Transfert en compte de résultat

 

 

 

 

 

 -6 194

 

 

-6 194

 

-6 194

Résultat au 31/12/2007

 

 

 

 

 

 

 

103 013

103 013

 

103 013

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Affectation du résultat 2006

 

 

 

95 434

 

 

 

-95 434

 

 

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

176

 

 

 

-17

159

 

159

Capitaux propres au 31 décembre 2007

70 746

243 062

0

762 244

0

236 984

-3

103 013

1 416 046

0

1 416 046

 

 

IV — Tableau des flux de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

 

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales, ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

Tableau des flux de trésorerie (en milliers d'euros)

2007

2006

Résultat avant impôts

143 911

144 945

Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

16 940

17 433

Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

 

Dotations nettes aux dépréciations

18 076

18 475

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

 

Perte nette/gain net des activités d'investissement

-183

240

(Produits)/charges des activités de financement

873

1 485

Autres mouvements

-36 905

-62 096

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

-1 199

-24 463

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

-121 698

773 462

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-548 085

-585 866

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

123 574

-49 361

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-49 019

-70 955

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-42 582

-67 130

Diminution / (augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

-637 810

150

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

-495 098

120 632

Flux liés aux participations

-65 287

-12 836

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-15 550

-19 082

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

-80 837

-31 918

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-9 109

-2 835

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-2 508

-17 754

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

-11 617

-20 589

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation / (diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

-587 552

68 125

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

889 119

823 489

Caisse, banques centrales (actif & passif)

183 282

138 953

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

705 837

684 536

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

301 567

891 614

Caisse, banques centrales (actif & passif)

94 608

183 282

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

206 959

708 332

Variation de la trésorerie nette

-587 552

68 125

 

 

V — Notes annexes aux états financiers.

1. Principes et Méthodes applicables dans le groupe.

 

1.1. Principes et méthodes comptables.

 

Les instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant des données de marché « observables ».

 

— Les titres

Classification des titres à l’actif

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

- Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option.

- Actifs financiers disponibles à la vente.

- Placements détenus jusqu’à l’échéance

- Prêts et créances.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de Groupe d’actifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a utilisé cette comptabilisation à la juste valeur par option pour les actifs suivants :

- FR0007078456 FCP PCA Primeur

- FR0010163535 OBL CASA 2% MIN 2014

- FR0010295261 OBL CASA 22.5%

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de dépréciations.

 

Placements détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie "Placements détenus jusqu’à l’échéance" (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat.

- ceux que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a désignés comme des actifs disponibles à la vente,

- ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

- la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;

- la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

- la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

- si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

En cas de signe objectif de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la dépréciation excédentaire est reprise.

 

Titres du portefeuille « Prêts et créances »

La catégorie «Prêts et créances» enregistre les actifs financiers non cotés à revenus fixes ou déterminables.

Les titres sont comptabilisés initialement pour leur prix d’acquisition, frais de transaction directement attribuables et coupons courus inclus, et par la suite au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles dépréciations.

En cas de signes objectifs de dépréciation, celle-ci est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.

Les principes de comptabilisation des titres classés en "Disponibles à la vente" sont les suivants :

- les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

- les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

- les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

- en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est extournée et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas de variation de juste valeur positive ultérieure, cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette et par capitaux propres pour les instruments de capitaux propres.

 

 

Evaluation des titres

La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories "Actifs financiers à la juste valeur par résultat" ou "Disponibles à la vente".

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes ou à des Discounted Cash Flow.

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur retient, lorsque cela est possible, des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Dans ce cas, le Groupe ne communique pas de Juste Valeur, conformément aux préconisations de la norme IFRS7 en vigueur. Il s’agit principalement de titres de participation de sociétés non cotées et non consolidées, dont l’évaluation à la juste valeur est rendue difficile par le caractère non significatif de leur importance au sein du Groupe ou par la faiblesse du pourcentage de contrôle.

 

Dépréciation

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en juste valeur par résultat.

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Sauf exception, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur considère qu’une baisse significative ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

La constatation de cette dépréciation se fait

- pour les titres évalués au coût amorti via l’utilisation d’un compte de dépréciation, le montant de la perte étant comptabilisé au compte de résultat, avec une reprise possible en cas d’amélioration ultérieure

- pour les titres disponibles à la vente par un transfert en résultat du montant de la perte cumulée sortie des capitaux propres, avec possibilité, en cas d’amélioration ultérieure du cours des titres, de reprendre par le résultat la perte précédemment transférée en résultat lorsque les circonstances le justifient pour les instruments de dettes

 

Date d’enregistrement

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelles que soient leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Titres au passif (IAS 32)

Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

- de remettre des liquidités ou un autre actif financier,

- d’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables,

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

Les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

Par ailleurs, l’IFRIC a communiqué en novembre 2006 l’état de ses interprétations et commentaires sur la norme IAS 32 sur laquelle elle avait été sollicitée. Cela concerne la qualification de certains instruments financiers en instruments de dettes ou de capitaux propres. Néanmoins, il a rappelé que pour que ses analyses soient opérationnelles, il convenait de poursuivre un processus réglementaire inachevé à ce jour.

 

— L’activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie "Prêts et créances". Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les intérêts courus sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les avances accordées par Crédit Agricole S.A. aux Caisses régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires de prêts à la clientèle distribuée par les Caisses régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit Agricole S.A. n'a pas constitué de dépréciation sur les avances aux Caisses régionales.

En complément aux éléments d’information requis par les normes IAS, le Groupe Crédit Agricole a maintenu les informations antérieurement requises par le règlement CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.

Ainsi, le Groupe Crédit Agricole distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

 

Créances dépréciées :

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les pertes prévisibles sont ainsi appréhendées à travers l’enregistrement de dépréciations, égales à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine, ou sous forme de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

- les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de dépréciations et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

- les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises, et les créances restructurées non douteuses.

 

Créances douteuses :

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

- lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de location-financement immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

- lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

- s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

 

Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

Créances restructurées non douteuses :

Ce sont les créances dont l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances non douteuses. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à enregistrement d’une décote.

 

Prise en compte du risque de crédit sur base individuelle 

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par voie de dépréciation. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur constitue les dépréciations correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

Traitement des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

- la valeur nominale du prêt,

- la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt, actualisés au taux de marché (défini à la date de l’engagement de financement).

Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait de la désactualisation étant inscrite dans la marge d’intérêts.

 

Prise en compte du risque de crédit sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du groupe, démontrent l’existence de risques avérés de non recouvrement partiel sur les encours non reclassés en douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses dépréciations sur bases collectives telles que dépréciations sur encours, calculées à partir de modèles Bâle II, les dépréciations sectorielles et les dépréciations sur pays à risque :

- Dépréciations calculées à partir du modèle Bâle II :

Dans le cadre du projet Bâle II, la direction des risques de la Caisse Régionale du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détermine, à partir d’outils et de bases statistiques, un montant de pertes attendues à horizon d’un an.

Le montant de la dépréciation est obtenu par l’application au montant de pertes attendues. d’un coefficient correcteur, reflet du jugement expérimenté de la direction, destiné à prendre en compte divers paramètres absents des modèles Bâle II, tels que l’extension au-delà d’un an de l’horizon de pertes attendu, ainsi que divers facteurs économiques, conjoncturels ou autres.

 

— Les intérêts pris en charge par l’état (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du Groupe Crédit Agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

— Les passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît trois catégories de passifs financiers :

- Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille sont par nature imputables à un risque de marché et impactent le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois précisé que le Groupe Crédit Agricole S.A. n’utilise pas l’option de juste valeur sur ses passifs financiers.

- Les passifs financiers évalués sur option en juste valeur, en contrepartie du compte de résultat. La comptabilisation de passifs financiers à la juste valeur par résultat sur option pourra être retenue, sous réserve de répondre aux conditions définies dans la norme, dans les trois cas de figure suivants : pour des instruments hybrides comprenant un ou plusieurs dérivés incorporés, dans une optique de réduction de distorsion de traitement comptable ou dans le cas de Groupe de passifs financiers gérés dont la performance est évaluée à la juste valeur. Cette comptabilisation est généralement utilisée pour éviter de comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

- Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

— Les produits de la collecte

Les produits de collecte sont comptabilisés en totalité dans la catégorie des « Dettes envers la clientèle» malgré les caractéristiques du circuit de collecte dans le Groupe Crédit Agricole, avec une centralisation de la collecte chez Crédit Agricole S.A. en provenance des Caisses régionales. La contrepartie finale de ces produits de collecte pour le Groupe reste en effet la clientèle.

L’évaluation initiale est faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée dans la note 7.15.

 

— Les instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

La comptabilité de couverture :

La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

- éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert.

- documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert.

- démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

- couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture.

- couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de juste valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, le groupe Crédit Agricole S.A. privilégie pour les relations de macro-couverture, une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne (version dite « carve out »).

 

Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

- le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

- séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

- les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

Instruments traités sur un marché actif

S’il existe un marché actif, les prix disponibles sur ce marché sont retenus.

Un marché est considéré comme actif si des cours sont aisément et régulièrement disponibles auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un négociateur, d’un service d’évaluation des prix ou d’une agence réglementaire et que ces prix représentent des transactions réelles ayant cours régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Les valeurs de marché retenues sont celles aux cours acheteurs pour les positions nettes vendeuses et aux cours vendeurs pour les positions nettes acheteuses. Par ailleurs, ces valeurs tiennent compte des risques de contrepartie.

Instruments traités sur des marchés non actifs

En l’absence de marché actif, la juste valeur est déterminée grâce à l’utilisation de méthodologies et de modèles de valorisation intégrant tous les facteurs que les acteurs du marché utilisent pour calculer un prix.

La détermination de ces justes valeurs tient compte du risque de liquidité et du risque de contrepartie.

- Instruments valorisés à partir de modèles internes utilisant des données de marché observables :

Lorsque les modèles utilisés sont basés notamment sur des modèles standards (tels que des méthodes d’actualisations de flux futurs, le modèle de Black & Scholes), et sur des paramètres de marchés observables (tels que les courbes de taux ou les nappes de volatilité implicite des options), la marge à l’origine dégagée sur les instruments ainsi valorisés est constatée immédiatement en compte de résultat.

- Instruments valorisés en fonction de modèles interne utilisant des données de marché non observables :

Dans le cas d’instruments valorisés à partir de modèles utilisant des données non observables, le prix de transaction est réputé refléter la valeur de marché et la reconnaissance de la marge initiale est différée. La marge est généralement constatée en résultat par étalement sur la durée pendant laquelle les paramètres sont jugés inobservables. Lorsque les données de marché deviennent « observables », la marge restant à étaler est immédiatement reconnue en résultat.

 

— Gains ou pertes nettes sur instruments financiers

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 

Pour les instruments financiers désignés à la juste valeur par résultat et les actifs et passifs financiers conclus à des fins de transaction, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans les actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des actifs financiers à la juste valeur par résultat ;

- les variations de juste valeur et les résultats de cession ou de rupture des instruments dérivés n'entrant pas dans une relation de couverture de juste valeur ou de flux de trésorerie.

Ce poste comprend également l'inefficacité résultant des opérations de couverture de juste valeur, de flux de trésorerie et d'investissements nets en devises.

 

Gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente 

Pour les actifs financiers disponibles à la vente, ce poste comprend notamment les éléments de résultat suivants :

- les dividendes et autres revenus provenant d'actions et autres titres à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les plus et moins-values de cession réalisées sur des titres à revenu fixe et à revenu variable classés dans la catégorie des actifs financiers disponibles à la vente ;

- les pertes de valeur des titres à revenu variable ;

- les résultats de cession ou de rupture des instruments de couverture de juste valeur des actifs financiers disponibles à la vente lorsque l'élément couvert est cédé ;

- les résultats de cession ou de rupture des prêts et des créances, des titres détenus jusqu'à l'échéance dans les cas prévus par la norme IAS 39.

 

— Les garanties financières

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes initiaux ou modifiés de l’instrument d’emprunt.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

- celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

- le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

— Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

- lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration ou sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires, et

- lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

Un passif financier est décomptabilisé en tout ou partie uniquement lorsque ce passif est éteint.

 

— Les provisions (IAS 37,19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur identifie les obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

Au titre des obligations autres que liées au risque de crédit, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a constitué des provisions qui couvrent notamment :

- les risques opérationnels,

- les avantages au personnel,

- les risques d’exécution des engagements par signature,

- les litiges et garanties de passif,

- les risques fiscaux,

- les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

- le comportement modélisé des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

- La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

Des informations détaillées sont fournies au point 7.15

 

— Les avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

- les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice,

- les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice),

- les indemnités de fin de contrat de travail,

- les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

— Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

- la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

- diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Afin ce couvrir ses engagements, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Prédica et d’ADICAM.

 

— Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

— Les paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07/11/2002, conformément aux dispositions prévues par la norme IFRS 2, et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :

- les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres,

- les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le Groupe Crédit Agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

Aucune option n’a été octroyée au salarié du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2, étant précisé que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique les termes du communiqué du CNC du 21 décembre 2004 complété par le communiqué du CNC du 7 février 2007. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans. L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites.

 

— Les impôts courants et différés

Conformément à la norme IAS 12, l’impôt sur le bénéfice comprend tous les impôts assis sur le résultat, qu’ils soient exigibles ou différés.

Celle-ci définit l’impôt exigible comme « le montant des impôts sur le bénéfice payables (récupérables) au titre du bénéfice imposable (perte fiscale) d’un exercice ». Le bénéfice imposable est le bénéfice (ou perte) d’un exercice déterminé selon les règles établies par l’administration fiscale.

Les taux et règles applicables pour déterminer la charge d’impôt exigible sont ceux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe.

L’impôt exigible concerne tout impôt sur le résultat, dû ou à recevoir, et dont le paiement n’est pas subordonné à la réalisation d’opérations futures, même si le règlement est étalé sur plusieurs exercices.

L’impôt exigible, tant qu’il n’est pas payé, doit être comptabilisé en tant que passif. Si le montant déjà payé au titre de l’exercice et des exercices précédents excède le montant dû pour ces exercices, l’excédent doit être comptabilisé en tant qu’actif.

Par ailleurs, certaines opérations réalisées par l’entité peuvent avoir des conséquences fiscales non prises en compte dans la détermination de l’impôt exigible. Les différences entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale sont qualifiées par la norme IAS 12 de différences temporelles.

La norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

- la comptabilisation initiale du goodwill ;

- la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui :

a) n'est pas un regroupement d'entreprises ; et

b) n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible.

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

Les plus-values latentes sur titres, lorsqu’ elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés. A noter : lorsque les titres concernés sont classés dans la catégorie des titres disponibles à la vente, les plus et moins-values latentes sont comptabilisées en contrepartie des capitaux propres. Aussi, la charge d’impôt réellement supportée par l’entité au titre de ces plus-values latentes est-elle reclassée en déduction de ceux-ci.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007 (à l’exception d’une quote-part de 5% de la plus-value, taxée au taux de droit commun). Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice ne génèrent-elles pas non plus de différences temporelles devant donner lieu à constatation d’impôts différés.

L'impôt exigible et différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

- soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres;

- soit par un regroupement d'entreprises.

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

- l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

- les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

a) soit sur la même entité imposable ;

b) soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôts sur le bénéfice » du compte de résultat.

 

— Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40)

Le Groupe Crédit Agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondant ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par le Groupe Crédit Agricole S.A. suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

1 et 3 ans

 

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

Les éléments dont dispose la caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

— Les opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du Groupe Crédit Agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

- sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres, par exception.

- les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

- les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction,

- les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

- en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat,

- en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

— Les commissions sur prestations de services (IAS 18)

Les produits et charges de commissions sont enregistrés en résultat en fonction de la nature des prestations auxquelles ils se rapportent.

Lorsque le résultat d'une transaction faisant intervenir une prestation de services peut être estimé de façon fiable, le produit des commissions associé à cette transaction est comptabilisé en fonction du degré d'avancement de la transaction à la date de clôture :

- les commissions perçues ou versées en rémunération de services ponctuels sont intégralement enregistrées en résultat. Les commissions de placement entrent notamment dans cette catégorie,

- les commissions rémunérant des services continus (commissions sur moyens de paiement, par exemple) sont, quant à elles, étalées en résultat sur la durée de la prestation rendue,

- les commissions à verser ou à recevoir sous condition de réalisation d’un objectif de performance ne sont comptabilisées que pour autant que l’ensemble des conditions suivantes soient respectées :

- le montant des commissions peut être évalué de façon fiable,

- il est probable que les avantages économiques associés à la prestation iront à l’entreprise,

- le degré d’avancement de la prestation peut être évalué de façon fiable, et les coûts encourus pour la prestation et les coûts pour achever celle-ci peuvent être évalués de façon fiable.

 

— Les contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

- constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus,

- décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier,

- constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

- l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

- la valeur nette comptable des immobilisations louées,

- la provision pour impôts différés.

Dans les comptes du locataire, les contrats de location-financement et de location avec option d’achat font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit, par la constatation d’une dette financière, l’enregistrement du bien acheté à l’actif de son bilan et l’amortissement de celui-ci.

En conséquence, dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

S’agissant d’opérations de location simple, le preneur comptabilise les charges de paiement et le bailleur enregistre les produits réciproques correspondant aux loyers, ainsi que les biens loués à son actif.

 

1.2. Les principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31)

 

Changements de méthode comptable :

A compter du 1er janvier 2007, dans un souci de comparabilité avec des pratiques de place, l’écart entre le coût d’acquisition et la quote-part d’actif net lié à l’augmentation du pourcentage d’intérêt dans une entité déjà contrôlée de manière exclusive est désormais constaté en diminution du poste « réserves consolidées part du Groupe ».

De façon symétrique, en cas de diminution du pourcentage d’intérêt de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur dans une entité restant contrôlée de manière exclusive, l’écart entre le prix de cession et la valeur comptable des intérêts minoritaires cédés est également constaté directement en réserves consolidées part du Groupe.

Compte tenu de son caractère non significatif, ce changement de méthode est sans incidence sur les comptes de l’entité.

 

Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, celui-ci est présumé lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % des droits de vote existants et potentiels

Par exception, les entités ayant un impact non significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble ne sont pas incluses dans le périmètre de consolidation.

Le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé, l’impact sur la structure des états financiers, ou sur le total du bilan, présumé significatif s’il est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur consolidée qui détient ses titres.

 

— La consolidation des Caisses régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole de Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur et des Caisses locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

— Les notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote existants ou potentiels d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote, y compris potentiels, d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

Les exclusions du périmètre de consolidation

Les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

— Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

- l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur,

- l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

- la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidé.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

— Retraitements et éliminations

Les retraitements nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués, sauf s’ils sont jugés non significatifs.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées ; les moins‑values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

2. Jugements et estimations utilisés dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2007 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les réalisations futures peuvent être influencées par de nombreux facteurs, notamment :

- les activités des marchés nationaux et internationaux

- les fluctuations des taux d’intérêt et de change,

- la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays,

- les modifications de la réglementation ou de la législation,

Cette liste n’est pas exhaustive.

 

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

- Instruments financiers évalués à leur juste valeur

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté.

Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera souvent retenue.

La détermination de la juste valeur des instruments complexes de marché, non traités sur un marché actif repose sur des techniques d'évaluation. Comme décrit dans la note relative aux principes comptables, seuls les produits dont les modèles de valorisation n'intègrent que des paramètres jugés observables, voient leur marge reconnue comptablement en résultat dès l'initiation.

- Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

- Les dépréciations durables

Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, …). ; ceux-ci n’ont pas de caractère intangible.

 

- Dépréciations des créances irrécouvrables

La valeur du poste « Prêts et créances » est ajustée par une dépréciation relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la dépréciation.

Une dépréciation collective sur encours sain est également dotée. L’évaluation de cette provision fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la Direction.

 

- Provisions pour risques et charges

L’évaluation des provisions peut également faire l’objet d’estimations :

- La provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

- Les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession au 31 décembre 2007,

- Les provisions épargne-logement qui utilisent des hypothèses d’évolution des comportements des clients, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité des évolutions futures de ces comportements.

 

- Dépréciation des écarts d’acquisition

Les écarts d’acquisition sont soumis à des tests de dépréciation au moins une fois par an.

Les choix et les hypothèses d’évaluation à la juste valeur des écarts d’acquisition peuvent influencer le montant de la dépréciation éventuelle découlant d’une perte de valeur.

Une description de la méthode appliquée est détaillée dans le « Principes et méthodes de consolidation ».

 

- Constatation d’actif d’impôt différé

Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

 

3. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2007 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

3.1. Evolutions du périmètre de consolidation de l’exercice

Caisses Locales :

 

Département des Alpes de Haute Provence :

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

Canton de BANON

B.P. 8

04150

BANON

J. JULIEN

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération

04400

BARCELONNETTE

A. MANUEL

Carrefour BLEONE DURANCE

SAINT-JEAN

04160

CHATEAU ARNOUX

J-Y. ARNAUD

DIGNE

7, Boulevard Thiers

04000

DIGNE LES BAINS

J-P. FRISON

ENTREVAUX

Place Louis Moreau

04320

ENTREVAUX

G. MICHEL

Canton de FORCALQUIER

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

FORCALQUIER

F. MEYER

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers

04800

GREOUX LES BAINS

A. VIDAL

Htes Vallées ASSE et VERDON

Route de Nice

04170

SAINT-ANDRE

E. GALFARD

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet

04100

MANOSQUE

O. GIRARD

LES MEES - ORAISON - PEYRUIS

Allée Arthur Gouin

04700

ORAISON

A. PINATEL

Pays de Sisteron La Motte Turriers

Av de la Libération

04200

SISTERON

R. AVINENS

DUYES-BLEONE

Centre Affaires Croix du Sud - Quartier St-Christophe

04000

DIGNE LES BAINS

R. D'ALESSANDRI

REILLANNE

Rue du docteur Martel

04110

REILLANNE

J-P. AILHAUD

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol

04500

RIEZ

R. ROUSSET

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande

04230

ST ETIENNE LES ORGUES

M. MILESI

SEYNE LES ALPES

Lot. du docteur Jaubert

04140

SEYNE LES ALPES

A. MICHEL

VALENSOLE

Avenue Segond

04210

VALENSOLE

B. MAGNAN

C.L. DEVELOPPEMENT 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cédex

R. ROUSSET

C.L. C.A.M. V.D. 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04101

MANOSQUE Cédex

R. ROUSSET

 

 

Département des Alpes-Maritimes :

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

ANTIBES

2, Avenue Robert Soleau

06600

ANTIBES

J-P. GROS

CAGNES

29, Avenue de la Gare

06800

CAGNES SUR MER

M. SANTINELLI

CONTES

13, Place Jean Allardi

06390

CONTES

M. PAGANELLO

GILETTE

Rue de la Poste

06830

GILETTE

F. ROSTAN

GUILLAUMES

Place de la Provence

06470

GUILLAUMES

C-A. GINESY

LA TINEE

Place de l'Eglise

06660

SAINT ETIENNE DE TINEE

R. MARIA

LA VESUBIE

Place Corniglion Molinier

06450

ROQUEBILLIERE

J-L. BONAUD

LEVENS

12, Avenue du Docteur Faraut

06670

LEVENS

A. VERAN

MENTON

2, Rue Trenca

06500

MENTON

F. MAZET

NICE

8, Avenue Félix Faure

06000

NICE

G. SARTORE

Pays de GRASSE

6 Bd du Jeu de Ballon

06130

GRASSE

C. MICHEL

PUGET THENIERS

Place A. Conil

06260

PUGET-THENIERS

J-P. ASTIER

SAINT-AUBAN

10, Route du Plan

06130

GRASSE

S. BUTELLI

ST-LAURENT-DU-VAR

265, Avenue Gal. Leclerc

06700

SAINT LAURENT DU VAR

A. ABRIGO

SOSPEL

Rue Cabraïa

06380

SOSPEL

D. BERNARDI

TENDE

4, Avenue du 16 Septembre

06430

TENDE

M. ALBESIANO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse

06580

PEGOMAS

P. LEFEVRE

VENCE

39, Avenue Marcelin MAUREL

06140

VENCE

G. AUDA

CL DEVELOPPEMENT

Avenue Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

B. NICOLETTI

CL CAM VD

Avenue Emile Dechame

06700

SAINT LAURENT DU VAR

G. AUDA

 

 

Département du Var :

Caisses locales

Adresses

Code postal

Ville

Président

BARJOLS

Bld grisolle

83670

BARJOLS

J. BENOIT

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle

83330

LE BEAUSSET

A. SAMAT

BORMES

Imm Santa Cruz - Av des Ilaires

83980

LE LAVANDOU

S. CONTI

BRESQUE VERDON

Bld Clemenceau

83630

AUPS

P. LAMBERT

LA CRAU

Rue Renaude

83260

LA CRAU

J.P. SIEGWALD

DRAGUIGNAN

Centre Hermès- Rue de la République

83300

DRAGUIGNAN

R. BAGARRE

FAYENCE

Bld des Tourettes

83440

FAYENCE

J.P. CONTI

FREJUS

Rue Seiyes

83600

FREJUS

E. JAUBERT

HYERES

7, Rue du Général de Gaulle

83400

HYERES

A. BORELLO

LE LUC

Rue Pierre Gaudin

83340

LE LUC

P. DENIS

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne

83190

OLLIOULES

N. PAGNI

SAINT-TROPEZ

Place des Lices

83990

ST TROPEZ

J. BOUYE

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin

83210

SOLLIES PONT

J. CARVIN

TOULON

11, Avenue Colbert

83000

TOULON

D. DI PLACIDO

LORGUES

23, Bld Clemenceau

83510

LORGUES

M. PRADURAT

AURELIENNE

2, Rue Mirabeau

83470

ST MAXIMIN

J. GOUIRAND

VALLEES D'ARGENS

Rue Maréchal Foch

83570

CARCES

J.C. DALMASSO

GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie

83310

COGOLIN

C. MOUTTE

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention

83390

CUERS

G. MASSEL

CARAMY ISSOLE

13, Bld St Louis

83170

BRIGNOLES

R. HUMBERT

CL DEVELOPPEMENT

Avenue Paul ARENE

83000

DRAGUIGNAN

P. MORTINI

CL CAM VD

Avenue Paul ARENE

83000

DRAGUIGNAN

J. GOUIRAND

 

Liste des filiales,

coentreprises

et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode

de consolidation

au 31-12-2007

% de contrôle

% d'intérêt

31-12-2007

31-12-2006

31-12-2007

31-12-2006

- PATRIMOCAM

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

- PATRIMO II

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

- P.C.A IMMO

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

 

— Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2007

Néant

 

— Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2007

Néant

 

3.2. Opérations de titrisation et fonds dédiés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur ne détient pas de fonds dédiés.

 

3.3. Les participations non consolidées :

(En milliers d’euros) 

31/12/2007

31/12/2006

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le groupe

SOFIPACA (1)

11 662

49,48

7 774

48,98

CEDICAM

229

1,63

229

1,63

G.F.E.R

0

0

0

0

SACAM MACHINISME

8

0,26

8

0,26

SEGUR

9

2,77

9

2,77

MIROMESNIL

9

2,77

9

2,77

RADIAN

72

3,43

65

3,43

COURCELLES

3

2,76

3

2,77

SACAM DEVELOPPEMENT

26 254

2,79

22 072

2,79

SACAM INTERNATIONAL

24 974

2,77

24 974

2,77

LA BOETIE

589 737

2,77

753 064

2,77

SACAM

2 113

2,33

1 405

2,33

ASTERION SUD

0

0

57

3,37

SERVICAM

0

0

0

4,06

SACAM PARTICIPATION

5

1,89

5

1,89

UNIREL

1

9,3

0

9,3

SACAM ASSURANCE CAUTION

694

4,92

676

4,92

CREDIT AGRICOLE TITRES

1 361

2,34

1 361

2,34

SACAM PROGICA

243

2,72

221

2,72

CENTRE HERMES

1

54,55

0

54,55

LE BRUSQUET

0

25

0

25

LES BASTIDES

0

10

0

10

ESPACE VALROSE

0

30

0

30

DURANCE VERDON

5

4,65

5

4,65

STE D'EDITION ET DE PUBLICITE

0

10,26

0

10,26

SAFER PACA

505

9,41

583

14,79

STE DU CANAL DE PROVENCE

92

2

96

2

S.A.E.M.D.I

70

28,11

0

28,11

S.D.V.A

8

1,98

0

1,98

AMENAGEMENT D'ALLOS SEMAC

91

20

0

20

STE PROVENCE EQUIPEMENT GEODIS

3

0,01

0

0,01

VAL DE BLEONE

23

10

0

10

ALPES DE HAUTE PROVENCE

23

3

0

3

SISTERON

25

6,61

25

6,61

SATIS

0

6,97

0

6,97

JAUSIAM

0

1,25

0

1,25

SIRCA

0

2,04

0

2,04

HLM 04

704

8,11

470

12,52

CONSEIL ASSISTANCE BANCAIRE

0

0

49

30,83

H. CRESP

8

4,5

8

4,5

SOVALAC

27

6,67

27

6,67

VENCE

1

3,85

1

3,85

SOMECIN

1

0,22

1

0,22

AURON

32

14,2

32

14,2

ALPES MARITIMES

0

4,67

0

4,67

MOUGINS

12

10

12

10

SOMINICE

39

8,5

39

8,5

VAR AMENAGEMENT

53

3,33

45

3,33

EDITION AGRICOLE DU VAR

0

12,54

0

12,54

SEGRIM

14

5,08

14

5,08

DELTAGER

390

14,28

390

14,28

MAREPOLIS

0

4

0

4

LA LONDE

30

5

30

5

SEMITROP SAINT TROPEZ

41

6,54

41

6,54

GESTION PORT FREJUS

9

4,8

9

4,8

VAR ACTIONS

48

11

48

11

PAYS DES MAURES GOLFE ST TROPEZ

8

4,95

8

4,95

SAGEM

1

0,07

1

0,07

SAINTE MAXIME

42

3,57

42

3,57

SOGEBA BANDOL

10

0,99

10

0,99

CAVALAIRE SEMICAM

0

5

0

5

FREJUS

0

1,67

0

1,67

CUERS

0

12

0

12

SEMEXVAL

13

1,39

13

1,39

SEM HABITAT 06

400

NS

 

 

SCI MAISON REGION

4

2,13

 

 

SCI SUD II

73

9,18

 

 

SAS SACAM SQUARE HABITAT

38

5,33

 

 

SAS LOGICIEL IMMOB

13

5,88

 

 

T.L.J

99

1,89

80

1,89

SACAM PLEINCHAMP

65

0,71

21

0,71

SACAM FIRECA

2 347

3,14

1 544

3,14

SACAM SANTEFFI

135

3,18

84

3,18

ATTICA

150

2,08

164

2,08

A.M.T

12

16,66

12

16,66

CETOP

5

16,66

5

16,66

FREJUS AMENAGEMENT

70

5

70

5

SCI-CAM

1484

2,78

1 487

2,78

EDISSIMO

130

NS

123

NS

UNIDELTA

41

NS

39

NS

UNIDOMO 6

2

NS

2

NS

UNIDOMO 7

8

NS

15

NS

OPTIMA GESTION

955

51

955

51.00

OCCELI IMMOBILIER

1 036

51,05

1 036

51.05

LA RIVIERA

670

51

670

51.00

PCA IMMO NEUF

50

100

50

100.00

CAPP INVEST

0

67

 

 

EUROPE IMMOBILIER

158

51

 

 

DIDIER BREMOND

45

51

 

 

SAN MICHELE

300

60

 

 

EDITION VIE AGRICOLE

14

14,28

14

14,28

CENTRE MEDITERRANEEN AGRIC.

1

NS

1

NS

COOP AGRICOLE CAGNES

4

NS

4

NS

COOP AGRICOLE CONTES

1

NS

1

NS

COOP AGRICOLE DRAP

1

NS

2

NS

COOP OLEICOLE CONTES

1

NS

1

NS

COOP AGRICOLE DU PAILLON

1

NS

 

 

CUMA de CONTES

0

NS

 

 

SICA VALLEES DU PAILLON

5

NS

3

NS

SICA DE MANDELIEU

0

NS

 

 

SICA AZUR PEGOMAS

1

NS

1

NS

SICA VALSIAGNE

1

NS

1

NS

SICA VENCOISE

0

NS

 

 

COOP VAR MOYEN

2

NS

1

NS

SICA MENTONAIS

1

NS

1

NS

COOP AGRICOLE D'ANTIBES

0

NS

 

 

SICA DU FENOUILLET

0

NS

 

 

Valeur au bilan des Titres de Participation non consolidés

668 026

 

820 318

 

Dont -14 K € comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable.

(1) Sofipaca est non consolidée, cette entité est considérée non significative.

 

 

4. La gestion financière, l’exposition aux risques et politique de couverture

 

Les principes d’organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur et communs à l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole sont :

- la couverture exhaustive des activités et des risques,

- la responsabilité de l’ensemble des acteurs,

- une définition claire des tâches,

- une séparation effective des fonctions d’engagement et de contrôle,

- des délégations formalisées et à jour,

- des normes et procédures, notamment comptables et de traitement de l’information, formalisées et à jour,

- des systèmes de mesure des risques et des résultats,

- des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques,

- un système de contrôle, comprenant des contrôles permanents (dits de « 1er » et « 2ème» degrés) et des contrôles périodiques (3ème degré : inspection générale, audit).

 

Afin de veiller à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l’ensemble du périmètre de contrôle interne de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur, trois responsables distincts du Contrôle Périodique (Audit Inspection), du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité ont été désignés. Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle Permanent sont directement rattachés au Directeur Général de la Caisse régionale et rapportent notamment à son Conseil d’administration.

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur met en oeuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques mesurables (risques de contrepartie, de marché, de placement et d’investissement, de taux d’intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne.

Ces dispositifs ont fait l’objet d’un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole de préparation de l’entrée en vigueur du nouveau ratio international de solvabilité « Bâle II ».

 

La description de ce dispositif ainsi que les informations narratives figurent désormais dans le rapport de gestion, chapitre « facteurs de risque », comme le permet la norme IFRS7. Les tableaux de ventilation comptables continuent néanmoins de figurer dans les Etats financiers.

 

4.1. Risque de crédit

Le risque de crédit désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière (cf. rapport de gestion- facteurs de risques Risque de crédit)

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales.

 

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées une Caisse régionale, présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.

Après examen, au sein d’un comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse régionale (en général à 50%).

La Caisse régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisement de tous les recours.

 

Au 31/12/2007, les garanties accordées par Foncaris à la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur s’élèvent à 12 487 K€.

 

Les tableaux ci-dessous présentent l’exposition des différentes catégories d’actifs financiers ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

 

L’exposition maximum au risque de crédit d’une entité correspond à la valeur brute comptable, nette de tout montant compensé et de toute perte de valeur comptabilisée.

 

Concentrations par agents économiques

 

Les informations relatives à une ventilation par agent économique de contrepartie suivent désormais les règles lexicales et de correspondances définies dans le reporting FINREP.

Les agents économiques sont modifiés comme suit :

Ancien agent économique

Nouvel agent économique correspondant

« Etats, Administrations et collectivités publiques »

« Administrations centrales et institutions non établissements de crédit »

« Institutions Financières »

« Etablissements de crédit »

« Particuliers et professionnels »

« Clientèle de détail »

« Entreprises et autres agents économiques »

« Grandes entreprises »

 

 

La seule modification de correspondance identifiée concerne l’ancien agent économique « Institutions financières », qui était constitué de la contrepartie « Etablissements de crédit » et de la contrepartie « Institutions de secteur financier issues des créances sur la clientèle» ; cette dernière contrepartie est désormais rattachée à l’agent économique « Grandes entreprises ». L’impact de cette modification sur les ventilations 2006 est mis en exergue dans le tableau correspondant.

 

4.1.a Actifs financiers par agent économique :

(en milliers d'euros)

31/12/2007

Arriérés de paiement sur créances non dépréciées

Valeur nette comptable des actifs dépréciés

Dépréciations d'actifs financiers individuellement et collectivement testés

≤ 90 jours

> 90 jours

≤ 180jours

> 180 jours ≤ 1an

> 1an

Instruments de capitaux propres

 

 

 

 

2425

-189

Instruments de dette

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

5

-5

Institutions non établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Grandes entreprises

 

 

 

 

 

 

Clientèle de détail

 

 

 

 

 

 

Prêts et avances

 

 

 

 

 

 

Administrations centrales

 

 

 

 

 

 

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

Institutions non établissements de crédit

 12 366

385

 

 17

 129

 -107

Grandes entreprises

 67 404

 749

 83

 64 386

 -52 632

Clientèle de détail

 88 392

 153

 239

 265

 144 005

 -128 873

Autres actifs financiers

 

 

 

 

 

 

Total

 168 162

 1287

 242

365 

 210 950

 -181 806

 

 

4.1.b Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Encours bruts

Dont

Encours douteux

Dépréciations

/encours douteux

Dont

Encours douteux compromis

Dépréciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

917 064

23

1

96

96

916 967

Etablissements de crédit

 2 031 752

 

 

 

 

2 031 752

Grandes entreprises

1 799 568

41 259

26 403

14 118

13 203

1 759 962

Clientèle de détail

6 184 995

70 009

29 128

34 842

31 840

6 124 027

Total

8 901 627

111 291

55 532

49 056

45 139

10 832 708

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

59 364

Provisions collectives

 

 

 

 

 

-32 768

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 859 304

Dont actifs restructurés non dépréciés pour 16 605 K€

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Encours bruts

Dont Encours douteux

Dépréciations / encours douteux

Dont

Encours douteux compromis

Dépréciations / encours douteux compromis

Total

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

772 218

4 670

 

4

4

772 214

Etablissements de crédit (1)

 1 854 760

 

 

 22

 

 1 854 760

Grandes entreprises (1)

1 425 653

36 960

29 343

11 287

10 470

1 385 840

Clientèle de détail

5 169 015

74 306

35 362

39 049

37 379

5 096 274

Total

9 221 646

115 936

64 705

50 362

47 853

9 109 088

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

51 114

Provisions collectives

 

 

 

 

 

-20 007

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

9 140 195

(1) dont reclassement des "institutions de secteur financier"

 

 

4.1.c Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

114 588

89 013

Etablissements de crédit (1)

 

20 897

Grandes entreprises (1)

353 939

153 541

Clientèle de détail

651 838

513 205

Total

1 120 365

776 656

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

3 306

 11 957

Etablissements de crédit (1)

 

15 622

Grandes entreprises (1)

154 949

93 702

Clientèle de détail

40 966

52 928

Total

199 221

174 209

(1) dont reclassement des "institutions de secteur financier"

 

 

4.1.d Dettes envers la clientèle -Ventilation par agent économique :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Administrations centrales et institutions non établissements de crédit

2 355

1 861

Etablissements de crédit (1)

 

385

Grandes entreprises (1)

855 399

781 370

Clientèle de détail

3 625 284

2 872 732

Total

4 483 038

3 656 348

Dettes rattachées

17 134

5 102

Valeur au bilan

4 500 172

3 661 450

(1) dont reclassement des "institutions de secteur financier" 

 

 

4.1.e Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par zone géographique :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Encours bruts

dont Encours douteux

dépréciations / encours douteux

dont Encours douteux compromis

dépréciations / encours douteux compromis

Total

France (y compris DOM-TOM)

10 732 785

107 948

55 185

48 773

44 901

10 632 699

Autres pays de l'UE

179 612

3 049

330

244

212

179 070

Autres pays d'Europe

19 274

246

3

13

 

19 271

Amérique du Nord

9 273

20

6

 

 

9 267

Amériques Centrale et du Sud

1 481

1

 

 

 

1 481

Afrique et Moyen Orient

6 446

26

8

26

26

6 412

Asie et Océanie (hors Japon)

2 344

1

 

 

 

2 344

Japon

 

 

 

 

 

0

Non ventilé

 

 

 

 

 

0

Total

10 951 215

111 291

55 532

49 056

45 139

10 850 544

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

41 528

Provisions collectives

 

 

 

 

 

-32 768

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

10 859 304

 

 

4.1.f Engagements donnés en faveur de la clientèle par zone géographique :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

1 106 205

761 431

Autres pays de l'UE

12 291

14 091

Autres pays d'Europe

563

746

Amérique du Nord

558

116

Amériques Centrale et du Sud

47

33

Afrique et Moyen Orient

195

185

Asie et Océanie (hors Japon)

503

53

Japon 

3

1

Total

1 120 365

776 656

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

France (y compris DOM-TOM)

186 586

168 644

Autres pays de l'UE

8 966

951

Autres pays d'Europe

3 626

4 553

Amérique du Nord

5

5

Amériques Centrale et du Sud

 

 

Afrique et Moyen Orient

38

56

Asie et Océanie (hors Japon)

 

 

Japon 

 

 

Total

199 221

174 209

 

 

4.1.g Dettes envers la clientèle par zone géographique :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

France (y compris DOM-TOM)

4 072 763

Autres pays de l'UE

248 992

Autres pays d'Europe

74 130

Amérique du Nord

24 387

Amériques Centrale et du Sud

2 516

Afrique et Moyen Orient

11 799

Asie et Océanie (hors Japon)

3 589

Japon 

1 385

Non ventilé

43 477

Total

4 483 038

Dettes rattachées

17 134

Valeur au bilan

4 500 172

 

 

4.1.h Opérations sur instruments financiers à terme - Risque de contrepartie :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Valeur de marché

Risque

de crédit

potentiel

Valeur de marché

Risque

de crédit

potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

-50 939

475

7 748

925

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total

-50 939

475

7 748

925

Risques sur contrats de :

 

 

 

 

- taux d'intérêt, change et matières premières

-50 939

475

7 748

925

- dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Incidence des accords de compensation

0

0

0

0

Total après effets des accords de compensation

-50 939

475

7 748

925

 

 

4.2. Risque de marchés

Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, et prix.

(cf. rapport de gestion – facteurs de risque Risque de marchés)

 

Risques de taux

 

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt.

(cf. rapport de gestion – facteurs de risque Risque de taux)

 

4.2.a Détail des emprunts obligataires et des dettes subordonnées par monnaie d'émission :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

Emprunts

obligataires

Dettes

subordonnées

à durée

déterminée

Dettes

subordonnées

à durée

indéterminée

EUR

0

14 769

0

0

14 769

- Taux fixe

 

14 769

 

 

14 769

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises de l'UE

0

0

0

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

USD

0

0

0

0

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

JPY

0

0

0

0

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Autres devises

0

0

0

0

- Taux fixe

 

 

 

 

 

 

- Taux variable

 

 

 

 

 

 

Total

0

14 769

0

0

14 769

0

- Taux fixe

0

14 769

0

0

14 769

0

- Taux variable

0

0

0

0

0

0

(Total en principal , hors dettes rattachées non ventilables)

 

 

4.2.b Opérations sur instruments financiers à terme-analyse par durée résiduelle

 

Instruments dérivés de couverture - juste valeur actif :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés

Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur

de marché

Total en valeur

de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

28

2 069

5 142

7 239

15 713

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

28

2 069

1 396

3 493

15 713

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

3 746

3 746

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

28

2 069

5 142

7 239

15 713

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

28

2 069

5 142

7 239

15 713

 

 

Instruments dérivés de transaction - juste valeur actif :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

5

0

0

27

32

35

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

. Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

27

27

28

- Autres

 

 

5

 

 

 

5

7

Sous total

0

0

5

0

0

27

32

35

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

5

0

0

27

32

35

 

 

Instruments dérivés de couverture - juste valeur passif :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

343

5 415

52 217

57 975

 7 943

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

343

5 415

52 217

57 975

7 943

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

343

5 415

52 217

57 975

7 943

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

343

5 415

52 217

57 975

7 943

 

 

Instruments dérivés de transaction - juste valeur passif :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché  

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

203

203

22

- Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

- FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

203

203

22

- Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

- Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

- Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

- Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

0

203

203

22

- Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

0

203

203

22

 

 

4.2.c Opérations sur instruments financiers à terme- montant des engagements :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

3 310 733

2 040 104

- Futures

 

 

- FRA

 

 

- Swaps de taux d'intérêts

2 810 733

2 039 967

- Options de taux

 

 

- Caps-floors-collars

500 000

137

- Autres instruments conditionnels

0

 

Instruments de devises et or :

0

0

- Opérations fermes de change

 

 

- Options de change

 

 

Autres instruments :

245 795

0

- Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

- Dérivés sur métaux précieux

 

 

- Dérivés sur produits de base

 

 

- Dérivés de crédits

245 795 

0

- Autres

 

 

Sous total

3 556 528

2 040 104

- Opérations de change à terme

12 253

9 015

Total

3 568 781

2 049 119

 

 

Risque de change

 

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

 

Cette activité de change concerne des opérations clientèle pour lesquelles la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur se couvre systématiquement auprès de CASA.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n’est donc pas concernée par le risque de change.

 

La contribution des différentes devises au bilan consolidé s’établit comme suit :

 

4.2.d Contribution des devises au bilan consolidé :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actif

Passif

Actif

Passif

EUR

12 138 974

12 138 974

10 688 597

10 688 597

Autres devises de l'UE

103 020

103 020

58 517

58 517

USD

197 539

197 539

179 924

179 924

JPY

462

462

697

697

Autres devises

27 277

27 277

30 387

30 387

Total bilan

12 467 272

12 467 272

10 958 122

10 958 122

 

 

Risque de prix

 

Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions.

 

Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

A la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur le risque de prix est intégré dans la gestion du risque de marchés (cf. rapport de gestion – facteurs de risques Risque de marchés).

 

4.3. Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

 

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

(cf. rapport de gestion – facteurs de risques Risque de liquidité).

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur en tant qu’établissement de Crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

- le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité,

- L’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité,

- L’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

A fin décembre 2006, le ratio était de 154%

A fin décembre 2007, le ratio est de 149%

 

4.3.a Prêts et créances sur les établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

21 293

110 100

8 002

3 415

142 810

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

805 232

739 930

925 225

6 431 240

8 901 627

Total

826 525

850 030

933 227

6 434 655

9 044 437

Créances rattachées

 

 

 

 

89 701

Dépréciations

 

 

 

 

-181 612

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

8 952 526

 

 

Au 31/12/2007 les opérations internes au Crédit Agricole s’élevaient à 1 906 778 K€.

(en milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

88 318

60 209

5 759

11 073

165 359

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

642 610

665 253

2 476 300

3 759 995

7 544 158

Total

730 928

725 462

2 482 059

3 771 068

7 709 517

Créances rattachées

 

 

 

 

91 937

Dépréciations

 

 

 

 

-190 820

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

7 610 634

 

 

Au 31/12/2006 les opérations internes au Crédit Agricole s’élevaient à 1 529 561 K€.

 

4.3.b Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois à ≤ 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

712 901

1 232 088

2 087 005

2 000 076

6 032 070

Dettes envers la clientèle

3 748 218

323 882

410 575

363

4 483 038

Total

4 461 119

1 555 970

2 497 580

2 000 439

10 515 108

Dettes Rattachées

 

 

 

 

54 873

Valeur au bilan

 

 

 

 

10 569 981

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

788 495

1 164 474

1 480 054

1 869 425

5 302 448

Dettes envers la clientèle

3 292 809

84 512

278 752

275

3 656 348

Total

4 081 304

1 248 986

1 758 806

1 869 700

8 958 796

Dettes Rattachées

 

 

 

 

27 821

Valeur au bilan

 

 

 

 

8 986 617

 

 

4.3.c Dettes représentées par un titre et Dettes subordonnées :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

591

10

 

 

601

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

29 437

252 804

0

0

282 241

- Émis en France

29 437

252 804

 

 

282 241

- Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

30 028

252 814

0

0

282 842

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 904

Valeur au bilan

 

 

 

 

284 746

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

-231

 

 

15 000

14 769

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

 

 

 

52

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

-65

0

0

15 000

14 935

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

15 007

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois

à ≤ 1 an

> 1 an

à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

346

 

 

 

346

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

188 659

27 694

0

0

216 353

- Émis en France

188 659

27 694

 

 

216 353

- Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

189 005

27 694

0

0

216 699

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 630

Valeur au bilan

 

 

 

 

219 329

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

14 769

14 769

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

 

 

 

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

166

0

0

14 769

14 935

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

15 007

 

 

4.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi

- de couverture de valeur,

- de couverture de résultats futurs,

- de couverture d’un investissement net en devise

(cf. rapport de gestion – facteurs de risques Risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts).

 

Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

 

Couverture de flux de trésorerie

Les couvertures de flux de trésorerie modifient notamment le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie liés à des instruments portant intérêt à taux variable.

Les couvertures de flux de trésorerie comprennent notamment les couvertures de prêts et de dépôts à taux variable

 

4.4.a Instruments dérivés de couverture :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

Valeur de marché

Montant

Notionnel

Positive

Négative

Couverture de juste valeur

6 963

57 975

1 818 233

Taux d'intérêt

6 963

57 975

1 818 233

Capitaux propres

 

 

 

Change

 

 

 

Crédit

 

 

 

Matières premières

 

 

 

Autres

 

 

 

Couverture de flux de trésorerie

276

0

31 000

Taux d'intérêt

276

 

31 000

Capitaux propres

 

 

 

Change

 

 

 

Crédit

 

 

 

Matières premières

 

 

 

Autres

 

 

 

Couverture d'investissement nets dans une activité a l'étranger

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

7 239

57 975

1 849 233

 

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

— Micro-couverture

0

90

- dont couverture de juste valeur

 

86

- dont couverture de flux de trésorerie

 

4

- dont couverture d’investissements nets à l’étranger

 

 

- Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de juste valeur)

15 713

7 853

- Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de flux trésorerie)

 

 

Total instruments dérivés de couverture

15 713

7 943

 

 

4.5. Risques opérationnels

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un évènement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité

(cf. rapport de gestion – facteurs de risques § risques opérationnels)

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

 

En 2005, le groupe Crédit agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

 

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctrices ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

Au 31 décembre 2007, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a provisionné 3 988 K€ au titre des risques opérationnels.

 

4.6. Assurances et couverture des risques

La Caisse Régionale a souscrit plusieurs polices d’assurance auprès des assureurs Groupama et Camca couvrant notamment les risques liés aux détournements, escroqueries, vols, destructions, à la responsabilité civile professionnelle et d’exploitation et autres préjudices financiers.

Afin de couvrir les franchises d’assurance sur certains risques (préjudices financiers, détournements, escroquerie, coffres loués), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a décidé de doter un fond pour risque bancaire généraux propre assureur dans ses comptes individuels à hauteur de 6 248 K€.

 

Cette provision à fait l’objet d’un retraitement en capitaux propres selon les normes IFRS.

 

5. Notes relatives au compte de résultat

 

5.1. Produits et charges d'intérêt :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Sur opérations avec les établissements de crédit

8 802

6 672

Sur opérations internes au Crédit Agricole

107 245

81 156

Sur opérations avec la clientèle

371 239

319 318

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

1 116

1 481

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 318

8 346

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

92 373

87 006

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

 

23 

Produits d'intérêts (1) (2)

588 093

504 002

Sur opérations avec les établissements de crédit

-32 163

-12 227

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-202 614

-163 555

Sur opérations avec la clientèle

-44 687

-17 873

Actifs financiers disponibles à la vente

-1

-9

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

-522

Sur dettes représentées par un titre

-9 231

-15 769

Sur dettes subordonnées

-560

-1 485

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-98 993

-70 731

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-388 249

-282 171

(1) dont 9 346 K€ sur créances dépréciées individuellement

(2) dont 3 971 K€ correspondant à des bonifications reçues de l'Etat

 

 

5.2. Commissions nettes :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

696

-303

393

539

-276

263

Sur opérations internes au Crédit Agricole

20 041

-7 853

12 188

21 380

-5 801

15 579

Sur opérations avec la clientèle

50 274

-539

49 735

47 887

-586

47 301

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

228

 

228

173

 

173

Sur opérations sur instruments dérivés et autres opérations de hors bilan

4 634

-651

3 983

3 509

-1 292

2 217

Sur moyens de paiement

20 407

-130

20 277

26 004

-124

25 880

Fiducie et activités analogues

75 806

-13 812

61 994

66 427

-13 666

52 761

Produits nets des commissions

172 086

-23 288

148 798

165 919

-21 745

144 174

 

 

5.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par nature

154

-429

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat par option

118

-338

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés (hors résultat des couvertures d'investissements nets des activités à l'étranger)

268

363

Résultat de la comptabilité de couverture

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

540

-404

 

 

5.3.a Profit net ou perte nette résultant de la comptabilité de couverture :

(en milliers d'euros)

2007

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

66 716

10 976

55 740

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

10 976

66 716

-55 740

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

0

 

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

 

 

 

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

 

 

 

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

 77 692

 77692

 0

 

(en milliers d'euros)

2006

Profits

Pertes

Net

Couvertures de juste valeur

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts attribuables aux risques couverts

15 544

 

15 544

Variations de juste valeur des dérivés de couverture (y compris cessations de couvertures)

 

15 544

-15 544

Couvertures de flux de trésorerie

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

0

0

Couvertures d'investissements nets dans une activité à l'étranger

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture - partie inefficace

 

 

 

Couvertures de la juste valeur de l'exposition au risque de taux d'intérêt d'un portefeuille d'instruments financiers

 

 

 

Variations de juste valeur des éléments couverts

 

 

 

Variations de juste valeur des dérivés de couverture

 

 

 

Couvertures de l'exposition des flux de trésorerie d'un portefeuille d'instruments financiers au risque de taux d'intérêt

 

 

 

Variations de juste valeur de l'instrument de couverture - partie inefficace

 

 

 

Cessation de la comptabilité de couverture dans le cas d'une couverture de flux de trésorerie

 

 

 

Total résultat de la comptabilité de couverture

 15 544

 15 544

 0

 

 

5.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dividendes reçus

30 391

20 727

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

9 468

5 009

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-14

-106

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance et sur prêts et créances

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

39 845

25 630

 

 

5.5. Produits et charges nets des autres activités :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

17

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-184

-227

Autres produits (charges) nets

29 740

24 709

Produits (charges) des autres activités

29 556

24 499

 

 

5.6. Charges générales d'exploitation :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Charges de personnel

-145 242

-140 714

Impôts et taxes

-6 416

-5 687

Services extérieurs et autres charges

-80 585

-80 837

Charges d'exploitation

-232 243

-227 238

 

 

5.7. Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

-16 832

-17 015

Dotations aux dépréciations

-95

 

Total

-16 927

-17 015

 

 

5.8. Coût du risque :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dotations aux provisions et aux dépréciations

-48 929

-64 808

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

-33 289

-46 570

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

 

 

Engagements par signature

-170

-516

Risques et charges

-15 470

-17 722

Reprises de provisions et de dépréciations

22 372

36 986

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Prêts et créances

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

14 275

29 824

Comptes de régularisation et actifs divers

919

819

Engagements par signature

458

100

Risques et charges

6 720

6 243

Dotations nettes de reprises des dépréciations et provisions

-26 557

-27 822

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

 

 

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non dépréciés

-3 251

-4 540

Récupérations sur prêts et créances amorties

1 932

4 225

Pertes sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Décotes sur crédits restructurés

-307

-316

Pertes sur engagements par signature

 

 

Autres pertes

 

 

Coût du risque

-28 183

-28 453

 

 

5.9. Gains ou pertes sur autres actifs :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

675

1 921

Plus-values de cession

1 111

4 609

Moins-values de cession

-436

-2 688

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

675

1 921

 

 

5.10.a Charges d'impôts :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Charge d'impôt courant

-41 947

-40 640

Charge d'impôt différé

3 055

-250

Charge d'impôt de la période

-38 892

-40 890

 

 

5.10.b Réconciliation du taux d’impôt théorique avec le taux d’impôt constaté :

(en milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, provisions sur écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

112 705

34,43%

38 804

Effet des différences permanentes

 

 

-1 534

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

3 722

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-1 289

Effet des autres éléments

 

 

-811

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté

38 892

 

 

Le total des impôts différés nets relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres est un IDP de 3 316 K€

 

6. Informations sectorielles

 

6.1 Définition des secteurs d’activité

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur exerce son activité sur un secteur unique, la banque de proximité en France.

 

7. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2007

 

7.1. Caisse, Banques centrales :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

70 843

 

71 811

 

Banques centrales

23 765

 

111 471

 

Total en principal

94 608

0

183 282

0

Créances rattachées

241

 

177

 

Valeur au bilan

94 849

0

183 459

0

 

 

7.2. Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

4 262

3 112

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

2 667

2 561

Juste valeur au bilan

6 929

5 673

 

 

7.2.a Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

4 230

3 077

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

4 230

3 077

- Titres cotés

 

1 408 

- Titres non cotés

4 230 

1 669 

- Actions et autres titres à revenu variable

 

 

- Titres cotés

 

 

- Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

32 

35 

Juste valeur au bilan

4 262

3 112

 

 

7.2.b Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

2 645

2 539

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

2 645

2 539

- Titres cotés

1 796

1 742

- Titres non cotés

849

797

- Actions et autres titres à revenu variable

0

0

- Titres cotés

 

 

- Titres non cotés

 

 

Créances rattachées

22

22

Juste valeur au bilan

2 667

2 561

 

 

7.2.c Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

203

22

Juste valeur au bilan

203

22

 

 

7.3 Instruments dérivés de couverture

L’information détaillée est fournie à la note 4.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change

 

7.4. Actifs financiers disponibles à la vente :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

- Effets publics et valeurs assimilées

 

 

- Obligations et autres titres à revenu fixe

264 219

274 192

- Titres cotés

12 846

14 925

- Titres non cotés

251 373

259 267

- Actions et autres titres à revenu variable

670 407

822 974

- Titres cotés

 

 

- Titres non cotés

670 407

822 974

Total des titres disponibles à la vente

934 626

1 097 166

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

510

665

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

935 136

1 097 831

(1) dont 194 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

 

7.4.a Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

264 219

16 897

87

274 192

Actions et autres titres à revenu variable

3 688

42

 

180

Titres de participation non consolidés

666 719

232 910

2 435

822 794

Créances disponibles à la vente

 

 

 

 

Créances rattachées

510

 

 

665

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

935 136

249 849

2 522

1 097 831

Impôts différés

 

-10 416 

-60 

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net ID)

 

239 433

2 462

 

 

 

7.5.a Prêts et créances sur les établissements de crédit :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

133 215

152 258

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

9 595

9 595

Titres non cotés sur un marché actif

 

3 506

Autres prêts et créances

 

 

Total

142 810

165 359

Créances rattachées

599

623

Dépréciations

 

 

Valeur nette

143 409

165 982

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

191 864

677 241

Comptes et avances à terme

1 660 686

798 398

Prêts subordonnés

33 500

33 500

Titres non cotés sur un marché actif

2 892

2 990

Total

1 888 942

1 512 129

Créances rattachées

17 836

17 432

Dépréciations

 

 

Valeur nette

1 906 778

1 529 561

Valeur nette au bilan

2 050 187

1 695 543

 

 

7.5.b Prêts et créances sur la clientèle :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

13 922

15 438

Autres concours à la clientèle

8 775 539

7 356 496

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

42 200

42 200

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 605

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

7 682

72 683

Comptes ordinaires débiteurs

59 679

54 736

Total

8 901 627

7 544 158

Créances rattachées

89 102

91 314

Dépréciations

181 612

190 820

Valeurs nettes au bilan

8 809 117

7 444 652

Opérations de crédit bail

 

 

Location-financement immobilier

 

 

Location-financement mobilier, location simple et opérations assimilées

 

 

Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Dépréciations

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

Total

8 809 117

7 444 652

 

 

7.6 Dépréciations inscrites en déduction de l'actif :

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variation

de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31.12.2007

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances clientèle

190 819

 

39 843

-49 050

 

 

181 612

dont provisions collectives

20 007

 

13 821

-1 060

 

 

32 768

Opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

 178

 

 16

 

 

 

194

Autres actifs

4 707

 

598

-926

 

 

4 379

Total des dépréciations sur l'actif

195 704

0

40 457

-49 976

0

0

186 185

 

(en milliers d'euros)

01.01.2006

Variation

de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres

mouvements

31.12.2006

Créances sur établissements de crédit

 

 

 

 

 

 

0

Créances clientèle

199 806

-696

95 594

-103 839

 

-46 

190 819

dont provisions collectives

20 751

6 901

-6835

 

 

 

20 007

Opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

0

Titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Actifs disponibles à la vente

1 410 

-130

106 

 

 

-1 208 

178

Autres actifs

5 310

-10

226

-819

 

0

4 707

Total des dépréciations sur l'actif

206 526

-836

95 926

-104 658

0

-1 254

195 704

 

 

7.7. Dettes sur établissements de crédit et sur la clientèle

 

7.7.a Dettes envers les établissements de crédit :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

174 678

164 964

- dont comptes ordinaires créditeurs

 

 

- dont comptes et emprunts au jour le jour

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

174 678

164 964

Dettes rattachées

3 283

1 103

Valeur au bilan

177 961

166 067

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

98

36

Comptes et avances à terme

5 857 294

5 137 448

Total

5 857 392

5 137 484

Dettes rattachées

34 456

21 616

Valeur au bilan

5 891 848

5 159 100

Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

6 069 809

5 325 167

 

 

7.7.b Dettes envers la clientèle :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Comptes ordinaires créditeurs

2 981 862

2 829 748

Comptes d'épargne à régime spécial

43 477

42 686

Autres dettes envers la clientèle

1 457 699

783 914

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

4 483 038

3 656 348

Dettes rattachées

17 134

5 102

Valeur au bilan

4 500 172

3 661 450

 

 

7.8. Actifs financiers détenus jusqu’à l'échéance :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Effets publics et valeurs assimilées

 

27 421

Obligations et autres titres à revenu fixe

154 259

129 311

Total

154 259

156 732

Créances rattachées

2 555

3 107

Dépréciations

 

 

Valeurs nettes au bilan

156 814

159 839

 

 

7.9. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

601

346

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

282 241

216 353

- Émis en France

282 241

216 353

- Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

282 842

216 699

Dettes rattachées

1 904

2 630

Valeur au bilan

284 746

219 329

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

14 769

14 769

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

14 935

14 935

Dettes rattachées

72

72

Valeur au bilan

15 007

15 007

 

 

7.10. Actifs et passifs d'impôts courants et différés :

Impôts différés - Passif  (en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Actifs disponibles à la vente

4 538

13 679

Couvertures de Flux de Trésorerie

101

0

Autres différences temporaires

2 483

2 433

Autres impôts différés passif

28 778

4 297

Total impôt différé passif

35 900

20 409

 

Impôts différés - Actif  (en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Provisions pour risques et charges non déductibles

15 422

12 528

Charges à payer non déductibles

1 239

1 174

Couvertures de Flux de Trésorerie

96

1

Autres différences temporaires

0

0

Autres impôts différés actif

31 545

12 041

Total impôt différé actif

48 302

25 744

Total impôt différé net Actif

12 402

5 335

Total impôt courant net Actif

2 765

11 419

 

 

Les soldes d’impôts différés actif et passif du 31 décembre 2007 ont été compensés et sont présentés de façon nette en application des dispositions prises par le groupe. Les impôts différés actifs ainsi compensés au 31 décembre 2007 s’établissent à 12 402 K€.

 

7.11.a Comptes de régularisation et actifs divers :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Autres actifs

53 853

33 305

Comptes de stocks et emplois divers

1 755

1 962

Gestion collective des titres / Livret développement durable

0

0

Débiteurs divers

51 873

31 211

Comptes de règlements

225

132

Capital souscrit non versé

0

0

Autres actifs d'assurance

0

0

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

0

0

Comptes de régularisation

220 743

182 913

Comptes d'encaissement et de transfert

30 586

37 862

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

0

43

Produits à recevoir

43 691

49 628

Charges constatés d'avance

3 024

1 155

Autres comptes de régularisation

143 442

94 225

Valeur nette au bilan

274 596

216 218

 

 

7.11.b Comptes de régularisation et passifs divers :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Autres passifs (1)

62 311

84 161

Comptes de règlements

1 035

708

Créditeurs divers

55 179

62 792

Versement restant à effectuer sur titres

5 373

19 939

Autres

724

722

Comptes de régularisation

84 086

65 704

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

2 136

1 057

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

0

43

Produits constatés d’avance

37 265

22 901

Charges à payer

44 180

41 215

Autres comptes de régularisation

505

488

Valeur au bilan

146 397

149 865

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en nets.

 

 

7.12 Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur ne détient pas de participation dans des entreprises mises en équivalence.

 

7.13 Immeubles de placement :

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations

de périmètre

Augmenta-

tions (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart

de conversion

Autres

mouvements

Solde 31.12.2007

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

5 350

0

0

-552

0

0

4 798

Amortissements et dépréciations

-1 134

0

-184

117

0

0

-1 201

Valeur nette au bilan

4 216

0

-184

-435

0

0

3 597

 

 

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple :

(en milliers d'euros)

01.01.2006

Variations

de périmètre

Augmenta-

tions (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres

mouvements

Solde 31.12.2006

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

8 423

0

32

-3 105

0

0

5 350

Amortissements et dépréciations

-1 366

0

-227

458

0

1

-1 134

Valeur nette au bilan

7 057

0

-195

-2 647

0

1

4 216

 

 

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

7.14 Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d'acquisition) :

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations

de périmètre

Augmenta-

tions (Acquisitions, regroupe-

ments d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart

de conversion

Autres

mouvements

Solde 31.12.2007

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

200 901

0

26 216

-7 083

0

-136

219 898

Créances rattachées (1)

0

0

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-93 333

0

-16 431

104

0

-4

-109 664

Valeur nette au bilan

107 568

0

9 785

-6 979

0

-140

110 234

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

26 076

0

63

0

0

70

26 209

Amortissements et dépréciations

-17 106

0

-501

0

0

0

-17 607

Valeur nette au bilan

8 970

0

-438

0

0

70

8 602

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple

 

(en milliers d'euros)

01.01.2006

Variations

de périmètre

Augmenta-

tions (Acquisitions, regroupe-

ments d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart

de conversion

Autres

mouvements

Solde 31.12.2006

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

189 029

-5 024

19 281

-1 991

0

-394

200 901

Créances rattachées (1)

0

0

0

0

0

0

0

Amortissements et dépréciations

-82 647

4 231

-16 443

1 344

0

182

-93 333

Valeur nette au bilan

106 382

-793

2 838

-647

0

-212

107 568

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

34 036

-8519

1018

-291

0

-168

26 076

Amortissements et dépréciations

-24 307

7929

-763

1

0

34

-17 106

Valeur nette au bilan

9 729

-590

255

-290

0

-134

8 970

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

 

7.15 Provisions :

(en milliers d'euros)

31.12.2006

Variations de

périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart

de

conversion

Autres

mouvements

31.12.2007

Risques sur les produits épargne logement (1)

9 970

0

741

0

-2 459

0

3

8 255

Risques d’exécution des engagements par signature

1 295

0

170

-1

-457

0

0

1 007

Risques opérationnels (2)

4 485

0

6 015

-510

-6 019

0

17

3 988

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3)

2 915

0

1 382

-191

-2 927

0

0

1 179

Litiges divers

28 672

0

7 380

-869

-3 861

0

2

31 324

Participations (4)

20

0

0

0

-20

0

0

0

Restructurations (5)

46

0

0

0

0

0

0

46

Autres risques (6)

3 744

0

4 656

-310

-473

0

-18

7 599

Provisions

51 147

0

20 344

-1 881

-16 216

0

4

53 398

(1) Voir note 7.15.a

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’informations de l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement

(3) dont 17 K € au titre des avantages postérieurs à l'emploi sur des régimes à prestations définies, tels que détaillés dans la note 8.3, dont 1 162 K € au titre de la provision pour médailles du travail

(4) y compris sociétés en participation, GIE, risque immobiliers de participations….

(5) notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens……

(6) y compris les provisions pour risques sur GIE

 

 

7.15.a Provisions épargne-logement

 

Encours collectés au titre des comptes et plans d'épargne-logement sur la phase d'épargne :

En milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

208 730

151 290

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 288 990

1 442 440

Ancienneté de plus de 10 ans

42 890

45 470

Total plans d'épargne-logement

1 540 610

1 639 200

Total comptes épargne-logement

203 970

218 840

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 744 580

1 858 040

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

 

Les encours de collecte sont des encours sur base d'inventaire à fin novembre 2007 et hors prime d'état

 

Encours de crédits en vie octroyés au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

En milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

Plans d'épargne-logement :

19 920

27 530

Comptes épargne-logement :

34 900

36 970

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

54 820

64 500

 

 

Provision au titre des comptes et plans d'épargne-logement :

En milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

0

0

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-3 681

-6 010

Ancienneté de plus de 10 ans

-620

-750

Total plans d'épargne-logement

-4 301

-6 760

Total comptes épargne-logement

-3 954

-3 210

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-8 255

-9 970

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

En milliers d'euros

31.12.2006

Dotations

Reprises

Autres

mouvements

31.12.2007

Plans d'épargne-logement :

-6 760

 

2 459

 

-4 301

Comptes épargne-logement :

-3 210

-741

 

-3

-3 954

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 970

-741

2 459

-3

-8 255

 

 

7.16 Capitaux propres

 

— Composition du capital au 31 décembre 2007

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte D’azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, et de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

 

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

 

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01.01.2007

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31.12.2007

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

 1 386 816

Parts sociales

 

 

 

 

Dont 61 Caisses Locales

4 160 448

 

 

4 160 448

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

Dont 1 Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

Total

5 547 286

0

0

5 547 286

 

 

La valeur nominale des titres est de 15 € et le montant total du capital est 83 209 K€.

 

— Résultat par action

 

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCI et CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

Année de rattachement du dividende

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

2005

3,80

0,48

2006

5,15

0,47

Prévu 2007

5,55

0,47

 

 

— Dividendes

 

Les montants relatifs aux dividendes payés au cours de l’exercice igurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

— Affectations du résultat et fixation du dividende 2007

 

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2007 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur du 27 mars 2008.

L’assemblée Générale après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des commissaires aux comptes, décide sur proposition du Conseil d’Administration d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos au 31 décembre 2007 se soldant par un bénéfice de 102 758 865,71 €uros

 

(en euros)

Bénéfice

102 758 865,71

Report à nouveau

1 314 647,23

Intérêts aux parts

-1 965 822,07

Rémunérations des CCA

-7 696 828,80

Affectation des 3/4 a la réserve légale

-70 808 146,56

Autres réserves

-23 602 715,51

 

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titres des 3 derniers exercices ont été les suivants :

 

(en euros)

Exercice

Nombres de parts sociales

Distribution

Intérêts nets

2005

4 160 475

1 984 546,58

0,48

2006

4 160 475

1 965 824,43

0,47

2007

4 160 470

1 965 822,07

0,47

 

 

(en euros)

Exercice

Nombres de CCA

Distribution

Intérêts nets

2005

1 386 816

5 269 900,80

3,80

2006

1 386 816

7 142 102,40

5,15

2007

1 386 816

7 696 828,80

5,55

 

 

8. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

8.1 Charges de personnel

Détail des charges :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Salaires et traitements

-79 674

-79 432

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-8 517

-8 608

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 604

-1 864

Autres charges sociales

-30 052

-28 680

Intéressement et participation

-15 413

-12 026

Impôts et taxes sur rémunération

-9 982

-10 104

Total charges de personnel

-145 242

-140 714

 

 

8.2 Effectif fin de période :

Effectifs

31.12.2007

31.12.2006

Fran

2 254

2 256

Etranger

 

 

Total

2 254

2 256

 

 

8.3 Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du Groupe Crédit Agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation dette actuarielle

 

 

 

 

Dette actuarielle au 31/12/n-1

31 222

32 984

38 556

28 577

Ecart de change

 

 

 

 

Coût des services rendus sur la période

1 387

1 306

1 511

1 299

Coût financier

1 468

1 120

1 805

1 436

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-1 326

-797

-3 166

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

Prestations versées (obligatoire)

 

 

-972

-648

(Gains) / pertes actuariels *

-5 182

-3 391

2 898

572

Dette actuarielle au 31/12/n

27 569

31 222

40 632

31 236

 

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1387

1306

1511

1299

Coût financier

1468

1120

1805

1436

Rendement attendu des actifs sur la période

-1251

-1267

-1474

-846

Amortissement du coût des services passés

0

-1063

2918

813

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

 

 

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

-2315

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-711

96

4760

2702

 

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

 

 

 

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

33006

33031

36906

21 557

Ecart de change

 

 

 

 

Rendement attendu des actifs

1251

1267

1474

846

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-2868

-2329

-20

-241

Cotisations de l'employeur

-178

1834

4583

9975

Cotisations de l'employé

 

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

 

-1979

-159

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

 

Prestations versées

-1326

-797

-972

-648

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

29885

33006

39992

31 330

 

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

31.12.2005

31.12.2004

Position nette

 

 

 

 

Dette actuarielle fin de période

-27 569

-32 949

-40 632

-31 236

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

 

Dette actuarielle nette fin de période

-27 569

-32 949

-40 632

-31 236

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

-29 885

-33 006

-39 992

-31 330

Position nette (passif) / actif fin de période

2 316

57

-640

94

 

 

Rendement des actifs des régimes

Le rendement des actifs des régimes se situe de 4% à 4.05% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 4.73% et 5.06% selon le type de contrat.

 

8.4 Autres engagements sociaux

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2007-2009. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale. Dans le cadre de la loi du 30 décembre 2006 relative au développement de la participation et de l’actionnariat salarié, le Conseil d’Administration de la Caisse Régionale Côte d’Azur a par ailleurs décidé du versement d’un supplément d’intéressement au titre de l’exercice 2007.

Le montant global provisionné au titre de l’intéressement et de la participation s’élève à  15 413 K€ au 31/12/2007.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour les médailles du travail qui s’élève à 1 162 K€ au 31/12/2007.

Au cours de l’exercice 2007, les salariés du Crédit Agricole PCA ont pu se porter acquéreurs, dans le cadre de l’augmentation de capital réservée aux salariés du groupe Crédit Agricole, d’actions CASA, en bénéficiant d’une décote de 20 % par rapport à la valeur moyenne du titre au cours des 20 derniers cours de bourse. Dans ce cadre, le Crédit Agricole PCA a enregistré une charge à hauteur de 176 K€ au compte de résultat 2007, en contrepartie des capitaux propres.

 

8.5 Rémunérations de dirigeants

Le montant global des indemnités de temps passé versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations versées à l’ensemble des membres des organes de direction en raison de leurs fonctions s’élève à 1 812 K€.

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe se rapportant aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

8.6 Droits individuel à la formation

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2007 est de 164 733 heures.

 

Le nombre d’heures de DIF non consommées au 31/12/2007 s’élève à 47 029 heures.

 

8.7 Engagements donnés et reçus et actifs donnés en garantie :

en milliers d'euros

31.12.2007

31.12.2006

Engagements donnés

1 668 668

1 142 744

Engagements de financement

1 420 554

934 634

- Engagements en faveur d'établissements de crédit

300 189

157 978

- Engagements en faveur de la clientèle

1 120 365

776 656

Ouverture de crédits confirmés

679 213

477 218

- Ouverture de crédits documentaires

4 038

5 576

- Autres ouvertures de crédits confirmés

675 175

471 642

Autres engagements en faveur de la clientèle

441 152

299 438

Engagements de garantie

248 114

208 110

- Engagements d'ordre d'établissement de crédit

48 893

33 901

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

 

Autres garanties

48 893

33 901

- Engagements d'ordre de la clientèle

199 221

174 209

Cautions, aval et autres garantie

16 623

32 703

Cautions immobilières

121 952

89 098

Garanties financières

 

 

Garanties remboursement crédits distribués

4 882

7 189

Autres garanties d'ordre de la clientèle

55 764

45 219

Engagements reçus

2 522 515

2 120 319

Engagements de financement

152

0

- Engagements reçus d'établissements de crédit

152

 0

- Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 522 363

2 120 319

- Engagements reçus d'établissements de crédit

455 888

393 478

- Engagements reçus de la clientèle

2 066 475

1 726 841

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

239 607

221 906

Autres garanties reçues

1 826 868

1 504 935

 

 

9. Juste valeur des instruments financiers

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

9.1 Juste valeur des actifs et passifs comptabilisés au coût :

(en milliers d'euros)

31.12.2007

31.12.2006

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

143 409

143 409

162 476

162 476

Prêts et créances sur le réseau

1 906 778

1 906 778

1 533 067

1 533 157

Prêts et créances sur la clientèle

8 809 117

11 784 451

7 444 652

7 394 705

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

156 814

149 325

159 839

159 835

Immeubles de placement

3 597

3 597

4 216

4 432

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

177 961

177 961

165 828

165 828

Dettes envers le réseau

5 891 848

5 929 606

5 159 167

5 148 769

Dettes envers la clientèle

4 500 172

4 500 172

3 661 450

3 661 450

Dettes représentées par un titre

284 746

284 746

219 329

219 329

Dettes subordonnées

15 007

15 007

15 007

15 007

 

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

 

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas ou il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

La valeur des immeubles de placement est, quant à elle, estimée « à dire d’expert ».

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

- des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché,

- des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché,

- des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics,

- des passifs exigibles à vue,

- des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

10.Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale Côte d’Azur n’a connu aucun événement postérieur à la clôture.

 

11.Périmètre de consolidation au 31 décembre 2007 :

Liste des filiales,

coentreprises

et entreprises associées

Pays d'implantation  

Méthode

de consolidation

au 31-12-2007

% de contrôle

% d'intérêt

31-12-2007

31-12-2006

31-12-2007

31-12-2006

- PATRIMOCAM

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

- PATRIMO II

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

- P.C.A IMMO

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

 

 

VI — Rapport des Commissaires aux comptes sur les états consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d'Azur relatifs à l'exercice clos le 31 décembre 2007, tels qu'ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

1. — Opinion sur les comptes consolidés

 

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

2. — Justification des appréciations

 

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

Estimations comptables

Comme indiqué dans les notes 1.1 et 2 de l’annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédits, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et des dépréciations individuelles et collectives.

Comme indiqué dans les notes 1.1, 2 et 4.5 de l'annexe, la caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur les actifs financiers disponibles à la vente et les risques opérationnels.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues et nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

3. — Vérification spécifique

 

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 7 mars 2008

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A.

Philippe Duchêne

Pascal Brouard

 

 

 

Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre société, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n'entre pas dans notre mission de rechercher l'existence éventuelle de telles conventions.

 

Nous vous informons qu'il ne nous a été donné avis d'aucune convention visée à l'article L. 225-38 du Code de commerce.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 7 mars 2008

 

Les Commissaires aux Comptes

 

KPMG Audit

ERNST & YOUNG Audit

Département de KPMG S.A.

Philippe Duchêne

Pascal Brouard

 

 

 

 

0803705

07/05/2007 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 5005
Texte de l'annonce :

0705005

7 mai 2007BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°55


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 290 €uros.

Siège social : Avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan cédex.

Siren : 415 176 072. — APE : 651 D.

 

Date de l’Assemblée Générale Ordinaire : 28 mars 2007

 

A. — Annexes comptes sociaux.

 

I. — Bilan au 31 décembre 2006

(en milliers d'euros).

1. Bilan actif :

Actif

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

374 395

296 570

Caisse, banques centrales, C.C.P.

183 459

138 953

Effets publics et valeurs assimilées (Notes 5)

28 459

28 408

Créances sur les établissements de crédit (Note 3)

162 477

129 209

A vue

33 605

15 020

A terme

128 872

114 189

Opérations internes au CA (Note 3)

1 568 648

1 694 975

Comptes ordinaires

679 207

671 439

Comptes et avances à terme

889 441

1 023 536

Opérations avec la clientèle (Note 4)

7 351 638

6 303 321

Créances commerciales

12 429

14 870

Autres concours à la clientèle

7 318 818

6 255 248

Comptes ordinaires débiteurs

20 391

33 203

Opérations sur titres :

400 094

365 248

Obligations et autres titres à revenu fixe (Note 5)

155 182

159 951

Actions et autres titres à revenu variable (Note 5)

244 912

205 297

Valeurs immobilisées

569 293

482 099

Participations et autres titres détenus à long terme (Notes 6 et 7)

428 882

346 344

Parts dans les entreprises liées (note 6, 7)

17 590

15 090

Immobilisations incorporelles (Note 7)

14 932

15 000

Immobilisations corporelles (Note 7)

107 889

105 665

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation et actifs divers

276 091

167 892

Autres actifs (Note 8)

46 054

32 050

Comptes de régularisation (Note 8)

230 037

135 842

Total actif

10 540 159

9 310 105

 

 

2. Bilan passif :

Passif

2006

2005

Opérations interbancaires et assimilées

165 827

11 015

Banques centrales, C.C.P.

 

 

Dettes envers les établissements de crédit (Note 10)

 

 

A vue

2 367

1 420

A terme

163 460

9 595

Opérations internes au CA (Note 10)

5 171 572

4 691 998

Comptes ordinaires

2 645

3 998

Comptes et avances à terme

5 168 927

4 688 000

Comptes créditeurs de la clientèle (Note 11)

3 673 918

3 101 072

Comptes d'épargne à régime spécial

42 686

30 702

Autres dettes

3 631 232

3 070 370

A vue

2 877 049

2 721 880

A terme

754 183

348 490

Dettes représentées par un titre (Note 12)

219 330

305 853

Comptes de régularisation et passifs divers

169 420

143 438

Autres passifs (Note 13)

80 649

56 748

Comptes de régularisation (Note 13)

88 771

86 690

Provisions et dettes subordonnées

101 773

117 526

Provisions pour risques et charges (Note 14)

75 429

74 202

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

Dettes subordonnées (Note 18)

26 178

43 158

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG) (Note 17)

40 138

29 138

Capitaux propres hors FRBG : (Note 19)

998 181

910 065

Capital souscrit

83 209

83 209

Primes d'émission

243 062

243 062

Réserves

575 852

512 840

Ecart de réévaluation

 

 

Provisions réglementées et subventions d’investissement

774

688

Report à nouveau (+ / -)

 

-9 848

Résultat de l'exercice

95 284

80 114

Total passif

10 540 159

9 310 105

 

 

3. Bilan Hors-bilan (en milliers d'euros) :

Hors-bilan

2006

2005

Engagements donnés

 

 

Engagements de financements

936 050

989 065

Engagements en faveur d'établissements de crédit

 

 

Engagements internes au Crédit Agricole

100 000

 

Engagements en faveur de la clientèle

836 050

989 065

Engagements de garantie

206 693

177 436

Engagements d'ordre d'établissements de crédit

32 956

26 716

Engagements internes au Crédit Agricole

945

1 366

Engagements d'ordre à la clientèle

172 792

149 354

Engagements sur titres

6 978

3 202

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Titres à livrer au Crédit Agricole

 

 

Autres engagements donnés

6 978

3 202

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

 

100 000

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagements internes au Crédit Agricole

 

100 000

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 232 982

1 474 884

Engagements reçus d'établissements de crédit

377 976

320 082

Engagements internes au Crédit Agricole

128 166

133 756

Engagements reçus de la clientèle

1 726 840

1 021 046

Engagements sur titres

6 978

3 202

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

 

 

Titres à recevoir du Crédit Agricole

 

 

Autres engagements reçus

6 978

3 202

 

 

II. — Compte de résultat

(en milliers d'euros)

Compte de résultat

2006

2005

Intérêts et produits assimilés (note 26)

436 160

395 857

Intérêts et charges assimilées (note 26)

-212 931

-174 428

Revenus des titres à revenu variable (note 27)

24 118

17 776

Commissions ( produits) (note 28)

162 410

156 054

Commissions ( charges) (note 28)

-21 978

-21 822

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation (note 29)

649

481

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés (note 30)

5 068

6 413

Autres produits d’exploitation bancaire (note 31)

25 608

21 120

Autres charges d’exploitation bancaire (note 31)

-1 127

-1 139

Produit net bancaire

417 977

400 312

Charges générales d’exploitation

-225 000

-220 563

Frais de personnel (note 32.1)

-140 632

-140 249

Autres frais administratifs (note 32.3)

-84 368

-80 314

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

-16 724

-17 338

Résultat brut d'exploitation

176 253

162 411

Coût du risque (note 33)

-29 721

-9 080

Résultat d'exploitation

146 532

153 331

Résultat net sur actifs immobilisés (note 34)

203

276

Résultat courant avant impôt

146 735

153 607

Résultat exceptionnel (note 35)

 

-24 102

Impôt sur les bénéfices (note 36)

-40 365

-48 527

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées (note 37)

-11 086

-864

Résultat net

95 284

80 114

 

 

Note 1. Cadre juridique – financier et faits caractéristiques de l'exercice.

 

A – Le cadre juridique et financier

(Paragraphe IV.2 de l’annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

 

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, 61 Caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

 

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur fait partie, avec 40 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit Agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit Agricole s.a. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue la Boétie, qui détient elle-même 54.73% du capital de Crédit Agricole s.a., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit Agricole s.a. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44.26%.

Par ailleurs, Crédit Agricole s.a. détient 15 144 404 actions propres, soit 1.01%.

 

Pour sa part Crédit Agricole s.a. détient 25% des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

 

Crédit Agricole s.a. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit Agricole s.a. à hauteur de leurs fonds propres.

 

Mécanismes financiers internes au Crédit Agricole.

 

L'appartenance de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur au Groupe Crédit Agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales

 

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en "Opérations internes au Crédit Agricole – Comptes ordinaires".

 

1.2. Comptes et avances à terme

 

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole s.a. Elles sont transférées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

 

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole s.a. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

 

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les "Opérations internes au Crédit Agricole".

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole s.a.

 

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises

 

Crédit Agricole s.a. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d'épargne à régime spécial

 

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en "Comptes créditeurs de la clientèle".

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a.

 

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en "Dettes représentées par un titre" ou "Provisions et dettes subordonnées.

 

B – Les faits caractéristiques de l'exercice

 

Prise de participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur dans le capital de la S.A.S Sacam International à hauteur de 2.77% pour un montant de 24 974 K€.

 

Note 2. Principes et méthodes comptables

 

Les états financiers de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit Agricole s.a., agissant en tant qu'Organe Central et chargée d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit Agricole.

 

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

 

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 relatif à la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement. Les dispositions de cet avis relatives aux modalités de constitution de la provision ont été anticipées sur l’exercice 2005, aussi les seuls changements sur l’exercice 2006 induits par le présent avis concernent l’information fournie en annexe (voir note 15 ci-après).

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique également à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-05 relatif à la comptabilisation de l’imposition forfaitaire annuelle. Cet avis tire les conséquences comptables de la suppression de la déductibilité de l’imposition forfaitaire annuelle sur l’impôt sur les sociétés. Celle-ci devient une charge déductible du résultat imposable à compter du montant payé en 2006. En conséquence, cette charge est désormais comptabilisée dans la rubrique « Impôts et taxes ».

 

Egalement dans le cadre de l’adaptation à la législation fiscale, la Caisse Régionale applique à compter du 1er janvier 2006 l’avis CNC n° 2006-12 relatif aux modalités de reprise des dépréciations comptables et de neutralisation des incidences fiscales dans les comptes individuels. Pour permettre la déductibilité fiscale d’une dépréciation constatée sur une immobilisation amortissable, la solution consiste à transférer la dépréciation en compte d’amortissement, à hauteur du montant définitivement acquis à chaque clôture. Le montant du transfert est égal à la différence entre le montant des dotations aux amortissements calculé sur la nouvelle base amortissable, et le montant des dotations aux amortissements qui aurait été comptabilisé en l’absence de dépréciation.

 

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n’a pas conclu, au cours de l’exercice 2006, de contrat de garantie financière assorti d’un droit de réutilisation. Aussi n’a-t-elle pas eu à appliquer l’avis CNC n° 2006-10 du 30 juin 2006 relatif à la comptabilisation des actifs donnés en garantie dans le cadre de ces contrats.

 

En application du règlement CFC 2005.04 du 3/11/2005, et afin d’assurer la comparaison avec les états financiers 2005, les termes « provisions pour dépréciations, provisions pour risques et charges, et mouvements des provisions pour risques de contrepartie », utilisés dans les présents états financiers, correspondent aux termes « dépréciations, provisions, mouvements de dépréciation liés à un risque de contrepartie » tel que prévus dans le règlement susvisé.

 

Note 2.1. Crédits à la clientèle

 

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique le règlement du CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit.

 

En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

2.1.1. Créances restructurées

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

— les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité ;

— les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur s’élève à 23 315 K€.

Une décote a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts pour un montant de 137 K€.

 

2.1.2. Créances douteuses

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

2.1.3. Créances douteuses non compromises

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

2.1.4. Créances douteuses compromises

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

 

2.1.5. Provisionnement du risque de crédit avéré

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

2.1.6. Traitement des décotes et dépréciations :

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrites dans la marge d’intérêt.

 

2.1.7. Provisionnement du risque de crédit non avéré

Par ailleurs, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement ou des provisions calculées à partir des modèles Bâle II. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

 

Note 2.2. Opérations sur titres.

 

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable et le règlement CRC n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.

 

La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement, et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l'intention initiale d'utilisation des titres, intention identifiée dans le système d'information comptable dès leur acquisition.

 

2.2.1. Titres de transaction

Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

 

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

 

Sont également considérés comme des titres de transaction :

— les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme ;

— les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

 

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

 

2.2.2. Titres de placement

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d'acquisition, frais exclus.

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

La valeur d'inventaire est le prix de marché.

Les moins-values latentes constatées à l'arrêté comptable font l'objet de provision pour dépréciation.

En outre, pour les titres à revenu fixe, des provisions pour dépréciation destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

— s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une provision spécifique est constituée ;

— s’il s’agit de titres non cotés, la provision est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (note 2.1 Crédits à la clientèle – Provisionnement du risque de crédit avéré).

 

La différence entre le prix d'acquisition et la valeur de remboursement d'un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

2.2.3. Titres d'investissement

Sont enregistrés en titres d'investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l'intention manifeste de les détenir jusqu'à l'échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

Les titres d'investissement sont comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

Conformément aux règlements n° 90.01 et 95.04 et à l'instruction n° 94.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n'a pas provisionné les moins-values latentes.

Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d'arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les cessions de titres d'investissement intervenues avant l'échéance ou les transferts vers la catégories des titres de placement ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du règlement du Comité de la réglementation comptable.

 

2.2.4. Titres de l’activité de portefeuille

Conformément au règlement 2000.02 du Comité de la Réglementation Comptable, et à l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur satisfait aux conditions exigées par le règlement 2000.02 du CRC et l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire pour classer une partie de ses titres dans cette catégorie (activité significative et permanente, exercée dans un cadre structuré et procurant une rentabilité récurrente).

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation aux provisions sans compensation avec les plus values-latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

Prix de marché

Le prix de marché auquel sont évalués le cas échéant les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

— les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent ;

— si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif ou si le titre n’est pas coté, la Caisse Régionale détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

Dates d’enregistrement

La Caisse régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

Note 2.3. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme.

 

— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d'être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable ;

— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'établissement de crédit ;

— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

 

L'ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l'achat et à la vente sont enregistrés en charges d'exploitation. A la clôture de l'exercice, ces titres peuvent ou non faire l'objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

Note 2.4. Immobilisations.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants. Conformément aux dispositions de ce règlement la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

L’application anticipée de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre / Second oeuvre

25 ans

Agencements / Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 et 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Logiciel

1 et 3 ans

 

 

— A l'exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l'objet d'amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l'objet de provisions pour dépréciation.

 

Note 2.5. Conventions de garantie internes

 

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit Agricole, au profit de Crédit Agricole s.a., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d'actif de Crédit Agricole s.a. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

A contrario, Crédit Agricole s.a. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

A ce titre, il a été constitué par Crédit Agricole s.a., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

Note 2.6. Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur applique la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

A ce titre, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation,

— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante),

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d'engagements « retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

 

Le montant des engagements de retraites de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur vis à vis des membres de son personnel en ce qui concerne les engagements de retraites, s’élève à 151 K€. au 31 décembre 2006 pour couvrir les accords ponctuels d’avantages postérieurs à l’emploi vis à vis des retraités et pré-retraités.

Les engagements en matière de primes de départ à la retraite et de retraite complémentaire sont gérés par Predica, pour un montant de 31 279 K€ et par une provision en interne de 1 727 K€.

 

Note 2.6.1. Engagements en matière de médaille du travail

 

Les primes exceptionnelles versées à l’occasion de remises de médailles d’honneur agricole décernées aux salariés atteignant une ancienneté de 20, 30, 35, 40 ans, sont provisionnées en fonction de l’ancienneté acquise par chaque salariés à la clôture de l’exercice. Le montant tient compte de l’actualisation. Au 31 décembre 2006, la provision s’élève à 1037 K€

 

Note 2.7. Provision pour risques sur GIE d’investissement

 

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l'incidence temporaire sur la charge d'impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d'exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d'impôts que devra acquitter la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l'impact de ces opérations sur le résultat net.

 

Note 2.8. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale)

 

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d'impôt figurant au compte de résultat correspond à l'impôt sur les sociétés dû au titre de l'exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

Note 2.9. Conversion des opérations en devises

 

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d'arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

 

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Dans le cadre de l'application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

Note 2.10. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

 

En application du règlement 90.02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux » la provision de propre assureur, et la provision pour risques de crédits non encore avérés.

 

Note 2.11. Instruments financiers à terme et conditionnels

 

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

Opérations d’échange de taux d’intérêt ou de devises (swaps) :

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur utilise les swaps de taux d’intérêt ou de devises essentiellement aux fins suivantes :

 

— Couverture du risque de taux d'intérêt affectant un élément ou un ensemble d'éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l'élément ou à l'ensemble d'éléments couverts ;

— Couverture des risques de taux global de l'établissement sur l'actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.

 

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Note 3. Créances sur les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

(En milliers d'euros)

Créances

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

(*) Total en principal

(*) Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Etablissements de crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

33 581

 

 

 

33 581

24

33 605

15 020

à terme

54 737

60 210

2 617

1 114

118 678

418

119 096

104 545

Valeurs reçues en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Prêts subordonnés

 

 

 

9 595

9 595

181

9 776

9 644

Total

88 318

60 210

2 617

10 709

161 854

623

162 477

129 209

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

162 477

129 209

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

677 127

 

 

 

677 127

2080

679 207

671 440

Comptes et avances à terme

221 957

238 761

266 405

71 275

798 398

15281

813 679

941 062

Prêts subordonnés

 

 

 

75 700

75 700

62

75 762

82 473

Total

899 084

238 761

266 405

146 975

1 551 225

17 423

1 568 648

1 694 975

Provisions

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

1 568 648

1 694 975

 

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s'élèvent à 85 295 K€.

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 54 041 K€.

 

Opérations internes au Crédit Agricole : en matière de comptes et avances à terme, cette rubrique enregistre les placements monétaires réalisés par la Caisse régionale auprès de Crédit Agricole s.a. dans le cadre des Relations Financières Internes.

 

Note 4. Opérations avec la clientèle – analyse par durée résiduelle :

(En milliers d'euros)

Créances

Durée résiduelle

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

(*) Total en principal

(*) Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Opérations Avec La Clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

6 094

9 345

 

 

15 439

400

15 839

18 279

Autres concours à la clientèle

540 534

671 122

2 499 625

3 648 128

7 359 409

89319

7 448 728

6 391 590

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Crédit bail et location avec option d’achat

 

 

 

 

0

 

0

 

Location simple

 

 

 

 

0

 

0

 

Sous-total

546 628

680 467

2 499 625

3 648 128

7 374 848

89 719

7 464 567

6 409 869

Comptes ordinaires débiteurs

54 736

 

 

 

54 736

1290

56 026

69 450

Provisions

 

 

 

 

 

 

-168 955

-175 998

Valeurs Nettes Au Bilan

 

 

 

 

 

 

7 351 638

6 303 321

 

 

Les titres subordonnés en portefeuille s'élèvent à 2 605 K€. Parmi les créances sur la clientèle 39 424 K€ sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Les encours restructurés au 31 décembre 2006 s’élèvent à 23 315 K€.

 

Note 4.1. Opérations avec la Clientèle analyse par agents économiques :

(En milliers d'euros)

2006

2005

En cours brut

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Provision sur encours douteux

Provision sur encours douteux compromis

En cours brut

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Provision sur encours douteux

Provision sur encours douteux compromis

Particuliers

3 719 882

74 563

26 335

-53 044

-25 562

3 132 691

78 221

25 952

-53 058

-24 936

Agriculteur

236 257

21 407

12 855

-17 330

-12 563

236 698

28 991

11 402

-20 952

-11 136

Autres professionnels

1 287 928

62 514

29 417

-48 153

-29 081

1 114 380

72 272

32 989

-53 434

-32 989

Sociétés financières

12 613

0

0

0

0

5 464

0

0

0

0

Entreprises

1 445 012

57 961

17 216

-49 399

-16 598

1 225 809

58 848

16 232

-48 064

-16 134

Collectivités publiques

779 273

4 771

4

-100

-4

725 282

2 272

0

-44

 

Autres agents économiques

39 628

1 031

893

-928

-852

38 995

1 265

1 078

-446

-348

Intérêts et divers

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Total

7 520 593

222 247

86 720

-168 954

-84 660

6 479 319

241 869

87 653

-175 998

-85 543

 

 

Note 5. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille :

(En milliers d'euros)

Année 2006

Année 2005

Total 2005

Transaction (*)

Placement

Titres de l'activité de portefeuille

Investissement

Total 2006

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

27 421

27 421

27 358

Dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

0

 

Dont décote restant à amortir

 

 

 

-20

-20

 

Créances rattachées

 

 

 

1 038

1 038

1 050

Provisions

 

 

 

 

0

0

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

28 459

28 459

28 408

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

 

0

9 169

Autres émetteurs

1 408

22 188

0

129 312

152 908

147 878

Dont surcote restant à amortir

 

53

 

2 393

2 446

2 705

Dont décote restant à amortir

 

-23

 

-364

-387

-490

Créances rattachées

 

607

 

2 069

2 676

2 921

Provisions

 

-402

 

 

-402

-490

Valeurs nettes au bilan

1 408

22 393

0

131 381

155 182

159 951

Actions et autres titres à revenu variable (*)

1 669

243 311

0

 

244 980

205 319

Créances rattachées

 

 

 

 

0

0

Provisions

 

-68

 

 

-68

-22

Valeurs nettes au bilan

1 669

243 243

0

0

244 912

205 297

Total

3 077

265 636

 

159 840

428 553

393 656

Valeurs estimatives

 

283 053

0

160 442

443 495

407 865

 

 

(*) Dont 1 669 K€ de titres négociables sur un marché actif :

— Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s'élève à

17 417 K€ au 31/12/2006, contre 12 229 K€ au 31/12/2005.

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s'élève à 2 124 K€ au 31/12/2006, contre 2 837 K€ au 31/12/2005.

 

Note 5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) : ventilation par grandes catégories de contrepartie.

(En milliers d’euros)

Encours nets 2006

Encours nets 2005

Administration et banques centrales (y compris Etats)

9 264

9 281

Etablissements de crédit

96 805

98 612

Sociétés financières

272 513

233 711

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

21 512

23 644

Divers et non ventilés

 

 

Valeurs nettes au bilan

400 094

365 248

 

 

Note 5.2. Ventilation des titres cotes et non cotes a revenu fixe ou variable :

(En milliers d'euros)

Année 2006

Année 2005

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres cotés

148 894

27 421

0

176 315

143 009

27 358

0

170 367

Titres non cotés (1)

4 013

0

244 980

248 993

14 039

0

205 319

219 358

Créances rattachées

2 677

1 038

0

3 715

2 920

1 050

0

3 970

Provisions

-402

0

-68

-470

-17

0

-22

-39

Valeurs nettes au bilan

155 182

28 459

244 912

428 553

159 951

28 408

205 297

393 656

 

 

(1) La répartition des parts d'OPCVM est la suivante :

OPCVM français 232 587 K€ dont OPCVM français de capitalisation 476 K€

OPCVM étrangers 12 324 K€ dont OPCVM étrangers de capitalisation 166 K€

 

 

Les OPCVM sous contrôle exclusif figurent à l’actif du bilan pour244 911 K€. Leur valeur estimative au 31 décembre 2006 s’élève à 261 728 K€.

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2006 :

(En milliers d'euros)

Valeur d'inventaire

Valeur liquidative

O.P.C.V.M. monétaires

191 379

201 693

O.P.C.M obligataires

9 584

10 482

O.P.C.M. actions

26 625

29 033

O.P.C.M. autres

17 323

20 520

Total

244 911

261 728

 

 

Note 5.3. Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe : analyse par durée résiduelle :

(En milliers d’euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

(*) Total en principal

(*) Créances rattachées

Total 2006

Total 2005

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 291

14 505

67 622

68 489

152 907

2 677

155 584

159 968

Effets publics et valeurs assimilées

0

27 421

0

0

27 421

1 038

28 459

28 408

Provisions

 

 

 

 

 

 

-402

-17

Valeurs nettes au bilan

2 291

41 926

67 622

68 489

180 328

3 715

183 641

188 359

 

 

Note 6. Tableau des titres de participation et de filiales (en milliers d’euros) :

Informations Financières Filiales

et Participations

(En milliers d’euros)

Capital

Réserve et report à nouveau avant affectation des résultats

Quote-part de capital détenue (en pourcentage)

Valeurs comptables des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la société

Chiffre d'affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos) (1)

Dividendes encaissés par la société au cours de l'exercice

Observations

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d'inventaire excède 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S.A.S La Boétie

1 615 917

6 448

2,77%

306 630

306 630

61 238

 

783 250

767 590

21 298

Exercice clos 30/06/06

Autres parts dans les entreprises liées (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S.N.C Patrimocam

1 191

 

99,99%

1 191

1 191

 

 

 2 458

641 

600

 

S.N.C Patrimo 2

4 506

 

99,99%

4 506

4 506

3 000

 

 210

1 249 

600

 

S.A.S PCA Immo

5 000

 

100,00%

5 000

5 000

 

 

 0

 -25

 

 

Autres titres de participations (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S.A.S Sacam Développement

730 622

95

2,79%

20 351

20 351

6 287

 

69 679

40 129

537

Exercice clos 30/06/06

S.N.C CA Titres

15 245

6 489

2,34%

1 361

1 361

 

 

6 200

1 113

 

Exercice 2005

S.A.S Sacam International

 

 

 

24 974

24 974

 

 

 

 

 

Créée en décembre 2006

Participations dont La valeur d'inventaire est inférieure à 1% du capital de l'entité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées dans les établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Participations dans des établissements de crédit (ensemble)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres de participations (ensemble)

 

 

 

13 046

11 205

940

 

 

 

 

 

Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

377 059

375 218

71 465

0

 

 

 

 

 

 

Note 6.1. Valeur estimative des titres de participation :

(En milliers d’euros)

Année 2006

Année 2005

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

Titres non cotés

17 590

19 844

15 090

18 327

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

 

 

 

 

Créances rattachées

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

Sous-total parts dans les entreprises liées

17 590

19 844

15 238

18 327

Titres de participation

 

 

 

 

Titres non cotés

426 995

424 858

343 496

573 380

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

1 009

1 234

1 548

895

Créances rattachées

202

202

137

137

Provisions

-1 913

 

-2 412

 

Sous-total titres de participation

426 293

426 294

342 769

574 412

Autres titres détenus à long terme

 

 

 

 

Titres non cotés

149

179

168

168

Titres cotés

 

 

 

 

Avances consolidables

4 150

3 306

5 016

3 306

Créances rattachées

80

80

101

101

Provisions

-1 790

 

-1 710

 

Sous-total autres titres détenus à long terme

2 589

3 565

3 575

3 575

Total

446 472

449 703

361 582

596 314

 

 

Note 7. Variation de l’actif immobilise

 

Note 7.1. Immobilisations financières :

Rubriques (en milliers d'euros)

2006

Valeur en début d'exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur à la fin de l'exercice

Parts dans les entreprises liées :

15 090

2 500

0

0

17 590

Valeurs brutes

15 090

2 500

 

 

17 590

Avances consolidables

 

 

 

 

 

Provisions

 

 

 

 

 

Titres de participation :

342 633

86 249

-3 194

403

426 091

Valeurs brutes

334 046

25 047

-26

403

359 470

Avances ou prêts destinés à capitalisation

9 451

60 752

-2 678

 

67 525

Avances consolidables

1 548

586

-1 125

 

1 009

Provisions

-2 412

-136

635

 

-1 913

Autres titres détenus à long terme :

3 473

26

-990

0

2 509

Valeurs brutes

168

27

-46

 

149

Avances consolidables

5 016

79

-945

 

4 150

Provisions

-1 711

-80

1

 

-1 790

Créances rattachées

238

823

-779

 

282

Valeurs nettes au bilan

361 434

88 775

-4 184

403

446 472

 

 

Note 7.2. Immobilisations corporelles et incorporelles :

Rubriques (En milliers d'euros)

2006

Valeur en début d'exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements (2)

Valeur à la fin de l'exercice

Immobilisations corporelles d’exploitation

15 000

222

-290

0

14 932

Valeurs brutes

31 376

1 018

-290

 

32 104

Amortissements et provisions

-16 376

-796

 

 

-17 172

Immobilisations corporelles données en location

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

 

 

 

 

0

Amortissements et provisions

 

 

 

 

0

Immobilisations incorporelles

105 665

3 357

-730

-403

107 889

Valeurs brutes

175 321

19 285

-2 088

-403

192 115

Amortissements et provisions

-69 656

-15 928

1 358

 

-84 226

Créances rattachées (1)

0

0

0

0

0

Valeurs brutes

 

 

 

 

0

Provisions

 

 

 

 

0

Valeurs nettes au bilan

120 665

3 579

-1 020

-403

122 821

 

 

Note 8. Autres actifs et comptes de régularisation :

Rubriques (En milliers d'euros)

Montant 2006

Montant 2005

Autres actifs (1)

46 054

32 050 

Instruments conditionnels achetés

 

 

Comptes de stock et emplois divers

346

703

Débiteurs divers

45 576

31 206

Comptes de règlement

132

141

Capital souscrit non versé

 

 

Actions propres

 

 

Comptes de régularisation

230 037

135 842

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

37 861

45 479

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

7

9

Produits à recevoir et charges constatées d'avance

97 788

85 060

Charges à répartir

231

253

Autres comptes de régularisation

94 150

5 041

Valeurs nettes au bilan

276 091

167 892

 (1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

 

Note 9. Provisions inscrites en déduction de l’actif :

(En milliers d’euros)

Solde au

31/12/2005

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au

31/12/2006

Provisions déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur interbancaire

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

175 998

89 377

-95 043

-1 377

 

168 955

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

0

Sur portefeuilles titres (placement, TAP et investissement)

39

2 910

-2 478

 

-1

470

Sur participations et autres titres détenus à long terme

4 123

216

-636

 

-1

3 702

Autres

4 532

155

-615

 

 

4 072

Total des provisions – Actif

184 692

92 658

-98 772

-1 377

-2

177 199

 

 

Note 10. Dettes envers les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle :

Dettes (En milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2006

Total 2005

Etablissements de Crédit

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

A vue

2 367

 

 

 

2 367

 

2 367

1 420

A terme

149 634

12 723

 

 

162 357

1103

163 460

9 595

Valeurs données en pension

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Total

152 001

12 723

0

0

164 724

1 103

165 827

11 015

Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

165 827

11 015

Opérations internes au crédit agricole

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

2 619

 

 

 

2 619

26

2 645

3 998

Comptes et avances à terme

643 648

1 154 246

1 480 054

1 869 389

5 147 337

21590

5 168 927

4 688 000

Total

646 267

1 154 246

1 480 054

1 869 389

5 149 956

21 616

5 171 572

4 691 998

Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

5 171 572

4 691 998

 

 

Opérations internes au Crédit Agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit Agricole s.a. et nécessaires au financement de l'encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).

 

Note 11. Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle :

Dettes (En milliers d’euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2006

Total 2005

Comptes Créditeurs de la Clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

2 876 751

 

 

 

2 876 751

298

2 877 049

2 721 880

Comptes d'épargne à régime spécial :

42 686

0

0

0

42 686

 

42 686

30 702

A vue

42 686

 

 

 

42 686

 

42 686

30 702

A terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle

382 194

85 708

281 200

275

749 377

4806

754 183

348 490

A vue

 

 

 

 

0

 

0

 

A terme

382 194

85 708

281 200

275

749 377

4806

754 183

348 490

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Total

3 301 631

85 708

281 200

275

3 668 814

 

3 673 918

3 101 072

Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

3 673 918

3 101 070

 

 

Note 11.1. Comptes créditeurs de la clientèle par agents économiques :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Particuliers

2 227 618

1 688 682

Agriculteurs

156 223

135 586

Autres professionnels

492 774

433 034

Sociétés financières

588

396

Entreprises

788 611

744 844

Collectivités publiques

1 861

1 763

Autres agents économiques

6 243

96 767

Divers

 

 

Total

3 673 918

3 101 072

 

 

Note 12. Dettes représentées par un titre : analyse par durée résiduelle :

Dettes (En milliers d'euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2006

Total 2005

Dettes Représentées par un Titre

 

 

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

346

 

 

 

346

13

359

355

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

 

0

 

Titres de créances négociables :

188 659

27 694

0

0

216 353

2617

218 971

305 498

Emis en France (1)

188 659

27 694

 

 

216 353

2617

218 971

305 498

Emis à l’étranger

 

 

 

 

0

 

0

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

 

0

 

Total

189 005

27 694

0

0

216 699

2 630

 

 

Valeurs au Bilan

 

 

 

 

 

 

219 330

305 853

 (1) Les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France.

 

 

Note 13. Autres passifs et comptes de régularisation :

Rubriques (En milliers d'euros)

2006 N

Montant 2005

Autres Passifs (2)

80 649

56 748

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

 

 

Dettes représentatives de titres empruntés

 

 

Instruments conditionnels vendus

 

 

Comptes de règlement

708

1 288

Créditeurs divers

60 002

54 286

Versements restant à effectuer sur titres

19 939

1 174

Autres

 

 

Comptes de Régularisation

88 771

86 690

Comptes d'encaissement et de transfert (1)

1 057

5 291

Comptes d'ajustement et comptes d'écart

 

 

Gains latents et gains à étaler sur instruments financiers

 

 

Charges à payer et produits constatés d'avance

83 358

74 723

Autres comptes de régularisation

4 356

6 676

Valeurs au Bilan

169 420

143 438

(1) les montants sont indiqués en net.

(2) les montants incluent les dettes rattachées.

 

 

Note 14. Provisions pour risques et charges :

(En milliers d'euros)

Solde au

31/12/2005

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au

31/12/2006

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

 

 

 

 

0

Provisions pour autres engagements sociaux

2 652

1 953

-171

-1 520

 

2 914

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

878

516

 

-100

 

1 294

Provisions pour risques fiscaux (1)

3 196

104

-1 402

-1 285

 

613

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

0

provisions pour passage à l'euro

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de crédit (2)

20 751

6 091

-1 933

-4 902

 

20 007

Provisions pour mise au rebut de l'ancien système informatique

46

 

 

 

 

46

Provisions pour restructurations (3)

735

387

-186

-1

97

1 032

Provisions pour impôts différés

5 582

 

-1 285

 

 

4 297

Provisions pour litiges et garanties de passif

 

 

 

 

 

0

Provisions sur participations

78

 

 

-58

 

20

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (4)

16 880

1 240

 

-8 150

 

9 970

Provisions pour risques opérationnels (6)

5 155

2 528

 

-3 198

 

4 485

Autres provisions pour risques et charges

18 249

17 183

-470

-4 114

-97

30 751

Valeur au bilan

74 202

30 002

-5 447

-23 328

0

75 429

 (1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) ces provisions sont établies sur base collective à partir notamment des estimations découlant des modèles Bâle II.

(3) Notamment provisions relatives aux fusions, regroupement de moyens.

(4) Voir note 16 ci-après.

(5) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

 

 

Note 14.1. Droit individuel à la formation.

 

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2006 est de 128 526 heures.

Le nombre d’heures de DIF non consommées au 31/12/2006 s’élève à 75 448 heures.

 

Note 15. Epargne logement

 

15.1. Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

151 290

92 980

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 442 440

1 718 440

Ancienneté de plus de 10 ans

45 470

66 120

Total plans d'épargne-logement

1 639 200

1 877 540

Total compte épargne-logement

218 840

236 000

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 858 040

2 113 540

 

 

15.2. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Plans d'épargne-logement : 

27 530

37 780

Comptes épargne-logement :

36 970

42 740

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

64 500

80 520

 

 

15.3. Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-6 010

-13 390

Ancienneté de plus de 10 ans

-750

-1 520

Total plans d'épargne-logement

-6 760

-14 910

Total compte épargne-logement

-3 210

-1 970

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 970

-16 880

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent :

(En milliers d'euros)

2005

Dotations

Reprises

2006

Plans d'épargne-logement : 

-14 910

 

8 150

-6 760

Comptes épargne-logement :

-1 970

-1 240

 

-3 210

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-16 880

-1 240

8 150

-9 970

 

 

Note 16. Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes a prestations définies

 

16.1. Définitions :

 

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

 

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

 

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

16.2. Variations de la dette actuarielle

 

Elle détaille ensuite les variations de la dette actuarielle, sous la forme du tableau ci-dessous :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Dette actuarielle au 31/12/N-1

32 984

31 236

Coûts des services rendus sur la période

1 306

1 233

Effet de l'actualisation

1 120

1 495

Cotisations de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-1 906

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-797

-847

(Gains) / pertes actuariels

-3 391

1 773

Dette actuarielle au 31/12/N

31 322

32 984

 

 

16.3. Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Coûts des services rendus sur la période

1 306

1 233

Effet de l'actualisation

1 120

1 495

Rendement attendu des actifs sur la période

-1 267

-1 243

Amortissement du coût des services passés

-1 063

1 814

Autres gains ou pertes

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

96

3 299

 

 

16.4. Variations de juste valeur des actifs des régimes :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/N-1

33 031

31 330

Rendement attendu des actifs

1 267

1 243

Gains/5pertes actuariels sur les actifs du régime

-2 328

-41

Cotisation de l'employeur

1 834

3 325

Cotisation de l'employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-1 575

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-797

-1251

Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31/12/N

33 007

33 031

 

 

16.5. Composition des actifs des régimes

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de Predica en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurances éligibles.

 

16.6. Variations de la provision :

(En milliers d'euros)

2006

2005

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

47

472

Cotisation de l'employeur

1 454

3 325

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

-47

Paiements directs de l'employeur

 

-404

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-96

-3 299

(Provisions) actifs au 31/12/n

1 405

47

 

 

Rappel : le montant de la provision au 31/12/2006 est égal ici à la dette actuarielle au 31/12/2006 diminuée de la juste valeur des actifs du régime ou des droits à remboursement à cette même date.

 

16.7. Rendement des actifs des régimes

 

Le rendement des actifs des régimes se situe de 4% à 4.05% selon le type de contrat.

 

16.8. Hypothèses actuarielles utilisées

 

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 3.41% et 3.89% selon le type de contrat.

 

Note 17. Fonds pour risques bancaires généraux :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Risque crédit non avérés

22 500

11 500

Autres FRBG

17 638

17 638

Valeurs au bilan

40 138

29 138

 

 

Note 18. Dettes subordonnées : analyse par durée résiduelle :

(En milliers d’euros)

<3mois

>3mois

<1an

>1 an

<5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Montant 2006

Montant 2005

Dettes Subordonnées (1)

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

 

 

 

15 000

15 000

72

15 072

31 341

Emprunts participatifs

 

 

 

 

0

 

0

 

Autres emprunts subordonnés à terme

 

 

 

 

0

 

0

 

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

 

0

 

C/C bloqués des Caisses Locales

 

 

10 768

 

10 768

338

11 106

11 817

Valeurs au bilan

0

0

10 768

15 000

25 768

410

26 178

43 158

 

 

(1) Taux d’intérêt fixe.

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s'élève à 1 347 K€.

 

Note 19. Variation des capitaux propres :

 

(En milliers d'euros)

 

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves

Ecarts conversion réévaluation

Provisions réglementées& subventions d'investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2004

83 209

693 599

 

602

70 270

847 680

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

62 303

 

 

 

62 303

Affectation du résultat social 2004

 

 

 

 

-70 270

-70 270

Report à nouveau débiteur

 

-9 848

 

 

 

-9 848

Résultat de l’exercice2005

 

 

 

 

80 114

80 114

Autres variations

 

 

 

86

 

86

Solde au 31 Décembre 2005

83 209

746 054

0

688

80 114

910 065

Variation de capital

 

 

 

 

 

0

Variation des primes et réserves

 

72 860

 

 

 

72860

Affectation du résultat social 2005

 

 

 

 

-80 114

-80114

Report à nouveau débiteur

 

 

 

 

 

0

Résultat de l’exercice 2006

 

 

 

 

95 284

95284

Autres variations

 

 

 

86

 

86

Solde au 31 Décembre 2006

83 209

818 914

0

774

95 284

998 181

 

 

Les capitaux propres incluent 20 802 K€ de Certificats Coopératifs d’Associés souscrits par Crédit Agricole S.A.

 

Note 20. Composition des fonds propres :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Capitaux propres

998 181

910 065

Fonds pour risques bancaires généraux

40 138

29 138

Dettes subordonnées

26 178

43 158

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

Total des fonds propres

1 064 663

982 527

 

 

Note 21. Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations :

(En milliers d'euros)

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances

1 650 035

7 799 828

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 568 648

374 395

Sur la clientèle

3 003

7 348 635

Obligations et autres titres à revenu fixe

78 384

76 798

Dettes

5 179 691

4 050 956

Sur les établissements de crédits et institutions financières

5 171 572

165 827

Sur la clientèle

8 119

3 665 799

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

219 330

Engagements donnés

8 690

1 040 086

Engagements de financement en faveur d'établissements de crédit

0

0

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 8 690

827 360

Garanties données à des établissements de crédit

 

32 956

Garanties données à la clientèle

 

172 792

Titres acquis avec faculté d'achat ou de reprise

 

6 978

Autres engagements donnés

 

 

 

 

Note 22. Opérations à terme en devises non dénouées (en milliers d’euros) :

Opérations de change

2006

2005

à recevoir

à livrer

à recevoir

à livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme

9 015

9 011

5 021

5 019

Devises

4 487

4 487

2 567

2 567

Euros

4 528

4 524

2 454

2 452

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

Total

9 015

9 011

5 021

5 019

 

 

Note 23. Opérations sur instruments financiers à terme (en milliers d’euros) :

Type d'opération

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total 2006

Total 2005

Opérations fermes

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés (1)

0

0

0

0

Contrats à terme de taux d'intérêt

 

 

0

 

Contrats à terme de change

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations de gré à gré (1)

2 525 967

0

2 525 967

2 019 489

Swaps de taux d'intérêt

2 525 967

 

2 525 967

2 019 489

FRA

 

 

0

 

Instruments à terme ferme sur actions et indices boursiers

 

 

0

 

Autres contrats à terme

 

 

0

 

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations sur marchés organisés

274

0

274

824

Instr.de taux d'intérêt à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

137

 

137

412

Vendus

137

 

137

412

Instr. sur action et ind. Bours. à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Opérations de gré à gré

0

248 009

248 009

0

Options de swap de taux :

 

 

 

 

Achetées

 

 

0

 

Vendues

 

 

0

 

Instr. de taux d'intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instr. de taux de change à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Instr. sur actions et indices bours. à terme cond. :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

 

0

 

Autres instruments à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

 

 

0

 

Vendus

 

248 009

248 009

 

Total

2 526 241

248 009

2 774 250

2 020 313

 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

 

Note 23.1. Opérations sur instruments financiers a terme : encours notionnels par durée résiduelle

 

Répartition par durée restant à courir :

 

(En milliers d’euros)

 

 

Total

dont opérations effectuées de gré à gré

dont opérations sur marchés organisés et assimilés

< 1an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

< 1an

de 1 à

5 ans

> 5 ans

Futures

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de change

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Options de taux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

F.R.A.

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d’intérêt

130 735

884 233

1 511 000

130 735

884 233

1 511 000

 

 

 

Swaps de devises

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Caps, Floors, Collars

274

0

0

274

 

 

 

 

 

Dérivés sur actions, indices boursier

248 009

 

 

248 009

 

 

 

 

 

et métaux précieux

0

0

0

 

 

 

 

 

 

Sous total

379 018

884 233

1 511 000

379 018

884 233

1 511 000

0

0

0

Opérations de change à terme

18 026

 

 

18 026

 

 

 

 

 

Total général

397 044

884 233

1 511 000

397 044

884 233

1 511 000

0

0

0

 

 

Note 23.2. Instruments financiers a terme : juste valeur

 

Le règlement n° 2004-16 du 23 novembre 2004 du Comité de la Réglementation Comptable, relatif aux informations à fournir sur la « juste valeur » des instruments financiers résultant de la transposition des directives « juste valeur » et « modernisation », modifie le règlement n° 2000-03 du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse individuels des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Il complète le chapitre IV « Contenu de l’annexe » au point III.2.2 « Instruments financiers à terme » par le paragraphe suivant :

 

(En milliers d’euros)

 

 

31/12/2006

Total juste valeur

Encours notionnel

Futures

 

 

Options de change

 

 

Options de taux

 

 

F.R.A.

 

 

Swaps de taux d’intérêt

7 148

2 525 967

Swaps de devises

 

 

Caps, Floors, Collars

0

274

Dérivés sur actions, indices boursier

 

 

et métaux précieux

 

 

Sous total

7 148

2 526 241

Opérations de change à terme

18 026

18 026

Total général

25 174

2 544 267

 

 

La juste valeur est renseignée coupon couru inclus.

La juste valeur de la plupart des instruments dérivés est déterminée à l’aide de courbes de taux et de volatilité basées sur les taux d’intérêts du marché, observés à la date d’arrêté. A défaut, c’est la valorisation effectuée par la contrepartie qui est prise en compte.

 

Note 23.3. Information sur les swaps

 

Ces informations sont fournies dans la mesure où elles présentent un caractère significatif et sont nécessaires à la bonne compréhension des états financiers.

 

23.3.1. Ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises :

Contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises (en milliers d’euros)

Micro-couverture

Macro-couverture

Contrats d'échange de taux

14 000

2 511 967

 

 

Il s’agit des contrats assimilés au sens de l’article 1er du règlement 90.15 du CRBF.

 

Note 24. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

 

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux Instruments Financiers à Terme utilisés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur mesurée par la valeur de marché de ces instruments peut être résumé de la façon suivante :

 

24.1. Répartition des risques de contrepartie sur instruments financiers à terme :

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

2005

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l’OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l’OCDE et organismes assimilés

 

925

 

925

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total avant effet des accords de compensation

 

925

 

925

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

Taux d’intérêt, change et matières premières

 

925

 

925

Dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Incidences des accords de compensation

 

 

 

 

Total après effet des accords de compensation

 

925

 

925

 

 

Note 25. Engagements donnes aux entreprises liées

 

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit Agricole S.A. s’élève à 850 679 K€.

 

III. — Notes sur le compte de résultat

Note 26. Produits nets d’intérêts et revenus assimiles :

Produits nets d'intérêts (en milliers d'euros)

2006

2005

Produits d'intérêts :

436 160

395 857

Sur opérations avec les établissements de crédit

7 094

5 972

Sur opérations internes au Crédit Agricole

82 629

72 331

Sur opérations avec la clientèle

320 978

286 198

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 263

9 058

Autres intérêts et produits assimilés

16 196

22 298

Charges d'intérêts :

-212 931

-174 428

Sur opérations avec les établissements de crédit

-12 176

-256

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-164 886

-148 463

Sur opérations avec la clientèle

-20 070

-10 262

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

-15 799

-15 447

Autres intérêts et charges assimilées

0

0

Total Produits nets d'intérêt et revenus assimilés

223 229

221 429

 

 

Note 27. Revenus des titres :

Titres à revenus fixes (en milliers d’euros)

2006

2005

Titres de placement

1 438

1 691

Titres d’investissement

7 825

7 367

Revenus des titres à revenus fixes

9 263

9 058

 

Titres à revenus variables

2006

2005

Parts dans les entreprises liées

1 567

220

Titres de participation et autres titres détenus a long terme

22 506

17 511

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

45

45

Revenus des titres à revenus variables

24 118

17 776

 

 

Note 28. Produit net des commissions :

 

(En milliers d’euros)

 

 

2006

2005

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

456

-45

411

336

-17

319

Sur opérations internes au crédit agricole

21 380

-7 326

14 054

21 152

-6 473

14 679

Sur opérations avec la clientèle

47 887

-586

47 301

45 212

-686

44 526

Sur opérations sur titres

 

 

 

 

 

 

Sur opérations de change

173

 

173

334

 

334

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors-bilan

 

 

0

 

 

0

Sur prestations de services financiers

92 431

-13 791

78 640

89 020

-14 646

74 3 74

Dotations / reprises risques et charges

83

-230

-147

 

 

 

Total

162 410

-21 978

140 432

156 054

-21 822

134 232

 

 

Note 29. Solde des opérations sur portefeuilles de négociations :

(En milliers d’euros)

2006

2005

Solde des opérations sur titres de transaction

252

185

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

28

-30

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

369

326

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

649

481

 

 

Note 30. Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimiles :

Titres de placement (en milliers d’euros)

Montant 2006

Montant 2005

Dotations aux provisions

-2 910

-886

Reprises de provisions

2 478

1 144

Dotation ou reprise nette aux provisions

-432

258

Plus-values de cession réalisées

5 744

6 259

Moins-values de cession réalisées

-243

-80

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

5 501

6 179

Frais d'acquisition

-1

-24

Solde des opérations sur titres de placement

5 068

6 413

 

 

Note 31. Autres produits et charges d’exploitation bancaire :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Autres produits et charge d'exploitation bancaire

25 608

21 120

Produits divers d'exploitation bancaire

23 334

19 055

Produits accessoires

2 156

2 041

Reprises de provisions pour risques et charges

118

24

Autres charges d'exploitation bancaire

-1 127

-1 139

Quote-part des opérations bancaires faîtes en commun

-313

-371

Charges diverses d'exploitation bancaire

-478

-708

Dotations aux provisions pour risques et charges

-336

-60

Net de produits et charges d'exploitation bancaire

24 481

19 981

 

 

Note 32. Charges générales d’exploitation

 

Note 32.1. Frais de personnel :

Frais de personnel (en milliers d’euros)

Montant 2006

Montant 2005

Salaires et traitements (1) :

79 676

81 183

dont indemnités liées à la retraite

497

331

Charges sociales :

39 145

40 752

dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

10 472

10 768

Intéressement

9 311

7 965

Participation

2 715

4 741

Impôts et taxes sur rémunérations

10 103

9 269

Transfert de charges

-318

-3 661

Total des frais de personnel

140 632

140 249

 (1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste “ salaires et traitements ”.

 

 

Note 32.2. Effectif par catégorie :

 

(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité)

Catégorie de personnel

2006

2005

Cadres

453

472

TAM

1 030

1 021

Employés

773

826

Total

2 256

2 319

 

 

Le montant global des indemnités de temps passé versées aux membres du Conseil d’Administration et les rémunérations versées à l’ensemble des membres des organes de direction en raisons de leurs fonctions s’élève à : 1 955 K€

 

Note 32.3. Autres frais administratifs :

Autres frais administratifs

Montant 2006

Montant 2005

Impôts et taxes

8 294

6 837

Services extérieurs

78 139

69 362

Autres frais administratifs

-1 730

4 775

Transfert de charges

-335

-660

Total des frais administratifs

84 368

80 314

 

 

Note 33. Coût du risque :

 

Montant 2006

Montant 2005

Dotations aux provisions

64 609

42 975

Provisions sur créances douteuses

46 371

25 758

Autres provisions

18 238

17 217

Reprises de provisions

-50 487

-53 412

Reprises de provisions sur créances douteuses (1)

-44 144

-31 743

Autres reprises de provisions (2)

-6 343

-21 669

Variation des provisions

14 122

-10 437

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées (3)

2 776

3 789

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées (4)

14 290

16 692

Décote sur prêts restructurés

316

 

Récupérations sur créances amorties

-1 783

-964

Coût du risque (solde en perte)

29 721

9 080

 (1) Dont 7 553 K€ utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises :

(2) Dont 6 000 K€ utilisés en couverture de risques provisionnés au passif

(3) Dont 22 K€ sur les créances douteuses compromises

(4) Dont 6 000 K€ sur les créances douteuses compromises

 

 

Note 34. Résultat net sur actifs immobilises :

(En milliers d'euros)

Montant 2006

Montant 2005

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux provisions

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-216

-245

Reprises de provisions

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

636

194

Dotation ou reprise nette aux provisions

420

-51

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

420

-51

Plus-values de cessions réalisées

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

16

24

Moins-values de cession réalisées

 

 

Sur titres d'investissement

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-531

-10

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

 

Solde des plus et moins-values de cession

-515

14

Sur titres d'investissement

0

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

-515

14

Solde en perte ou en bénéfice

-95

-37

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

422

358

Moins-values de cession

-124

-45

Solde en perte ou en bénéfice

298

313

Résultat net sur actifs immobilisés

203

276

 

 

Note 35. Charges et produits exceptionnels :

Résultat exceptionnel

2006

2005

Charges liées changement du système d'information vers le GIE AMT

0

-6 697

Epargne logement

0

-16 590

Autres

0

-815

Résultat exceptionnel net

0

-24 102

 

 

Note 36. Impôt sur les bénéfices :

(En milliers d'euros)

2006

2005

Dotations nettes aux provisions

104

 

Impôts sur les bénéfices

41 577

50 932

Utilisations de provisions pour impôts

-1 316

-2 405

Total

40 365

48 527

 

 

Note 37. Dotations reprises de FRBG et provisions réglementés :

 

2006

2005

Dotations reprises sur Epargne Logement

 

4 375

Dotations reprises sur Risque Crédit non avérés

-11 000

-5 166

Dotation / reprises sur autres FRBG

 

13

Dotations / reprises sur provisions réglementés

-86

-86

 

-11 086

-864

 

 

Note 38. Publicité des honoraires de commissaires aux comptes :

En K EUR

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Audit :

Ernst et Young

 

K.P.M.G

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

93

70%

81

100%

Missions accessoires

 

0%

 

0%

Sous-total

93

70%

81

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

24

18%

 

0%

Technologie de l'information

 

0%

 

0%

Audit interne

16

12%

 

0%

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

Sous-total

40

30%

0

0%

Total

133

100%

81

100%

 

 

Note 39. Affectation des résultats :

(En euros)

 

Bénéfice

95 283 684,69

Intérêts aux parts

-1 965 824,43

Rémunération des CCA

-7 142 102,40

Affectation des 3/4 à la réserve légale

-64 631 818,40

Autres réserves

-21 543 939,46

 

 

Attestation des commissaires aux comptes et publicité

 

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siège social de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, les Négadis, avenue Paul Arène à Draguignan.

 

 

B. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l'exercice clos le 31 décembre 2006, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel de Provence-Côte d'Azur, tels qu'ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d'administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d'exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. — Opinion sur les comptes annuels

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l'exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l'opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2 de l'annexe concernant :

— le changement de méthode relatif à l'application de l'avis CNC 2006-02, à partir du 1er janvier 2006 lié à la comptabilisation des comptes et plans d'épargne-logement ;

— le changement de méthode relatif à l'application de l'avis CNC 2006-05, à partir du 1er janvier 2006 lié à la comptabilisation de l'imposition forfaitaire annuelle ;

— le changement de méthode relatif à l'application de l'avis CNC 2006-12, lié aux modalités de reprise des dépréciations comptables et de neutralisation des incidences fiscales.

 

II. — Justification des appréciations

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

1. Changements de méthodes comptables

— Ainsi qu'il est mentionné dans la note 2 de l'annexe, des changements de méthodes comptables sont intervenus au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2006. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de leur présentation.

2. Estimations comptables

— Comme indiqué dans la note 2.1 de l'annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédits, à l'appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et collectives.

— Comme indiqué dans la note 2.3 de l'annexe, la caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant sur la valorisation des titres de participation. Sur la base des éléments disponibles à ce jour, nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. — Vérifications et informations spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n'avons pas d'observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d'administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris-la défense et Lyon, le 13 mars 2007

 

Les commissaires aux comptes

 

KPMG Audit

Ernst & Young Audit

Département de KPMG S.A.

 

Pascal Brouard

Philippe Duchêne

 

 

 

C. — Comptes consolidés au 31 décembre 2006.

 

Arrêtés par le Conseil d’administration de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur en date du 9 février 2007

 

I. — Préambule 

1. Cadre réglementaire

 

L'Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

Ce règlement a été complété, par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales, et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005), du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005), du 11 janvier 2006 (CE n° 108/2006) et du 8 mai 2006 (CE n° 708/2006).

L'ordonnance du Ministère des finances du 20 décembre 2004 (n°2004/1382) permet aux entreprises d'opter pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu'elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue pour l'ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole.

 

2. Normes applicables et comparabilité

 

Les comptes annuels ont été établis conformément aux normes IAS/IFRS et aux interprétations IFRIC telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables au 31 décembre 2006.

Celles-ci sont identiques à celles utilisées et décrites dans les états financiers du Groupe au 31 décembre 2005, et complétées par les dispositions des normes et interprétations dont l’application est obligatoire pour la première fois sur l’exercice 2006. Celles-ci portent sur :

— la révision de la norme IAS 19 relative aux avantages du personnel et concernant les écarts actuariels ainsi que les régimes groupe,

— les révisions de la norme IAS 39 relative aux instruments financiers et concernant la couverture de flux de trésorerie au titre des transactions intra-groupe futures, d’une part, ainsi que les conditions de l’utilisation de l’option juste valeur d’autre part,

— les révisions de la norme IAS 39 relative aux instruments financiers et de la norme IFRS 4 relative aux contrats d’assurance et portant sur les contrats de garantie financière.

— l’interprétation IFRIC 4 qui porte sur les conditions permettant de déterminer si un accord contient une location.

L’application de ces nouvelles dispositions n’a pas eu d’impact significatif sur la période.

Par ailleurs, il est rappelé que le Groupe n’applique pas les normes, interprétations et amendements dont l’application n’est qu’optionnelle sur l’exercice.

Ceci concerne en particulier :

— la norme IFRS 7 relative aux informations à fournir sur les instruments financiers,

— l’amendement de la norme IAS 1 relatif aux informations complémentaires à fournir sur le capital,

— l’interprétation IFRIC 7 relative aux modalités pratiques de retraitement des états financiers selon la norme IAS 29,

— l’interprétation IFRIC 8 relative au champ d’application de la norme IFRS 2,

— l’interprétation IFRIC 9 relative à la réévaluation des dérivés incorporés.

 

3. Format de présentation des états financiers

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

En application du règlement CRC 2005.04 du 3/11/2005, et afin d’assurer la comparaison avec les états financiers 2005, les termes « provisions pour dépréciations, provisions pour risques et charges, et mouvements des provisions pour risques de contrepartie » utilisés dans les présents états financiers, correspondent respectivement aux termes « dépréciations, provisions, mouvements de dépréciation liés à un risque de contrepartie » tels que prévus dans le règlement susvisé.

II . — Cadre général 

1. Présentation juridique de l’entité

1.1. Dénomination sociale et siège de la Société :

Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, Les Négadis, Avenue Paul Arene – 83002 Draguignan.

 

1.2. Registre du commerce et des société et n° d’immatriculation :

RCS Draguignan 415 176 072.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, est une société coopérative à capital variable, régie par le livre V de Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984, relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédits.

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, 61 Caisses Locales, qui constituent des unités distinctes, avec une vie juridique propre.

— Les comptes individuels sont représentatif de la Caisse Régionale seule, tandis que

— les comptes consolidés selon la méthode de l’entité consolidante intègre également les comptes des Caisses Locales, et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, est un établissement de Crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne.

Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

2. Organigramme simplifié du groupe Crédit Agricole

2.1. Un groupe bancaire d’essence mutualiste

L’organisation du Crédit Agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 34 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives à capital variable et banques régionales de plein exercice. La SAS Rue La Boétie regroupe les Caisses Régionales et détient la majorité du capital de Crédit Agricole s.a. La Fédération Nationale du Crédit Agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit Agricole s.a. en qualité d’organe central du Groupe Crédit Agricole veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art L511-32) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit Agricole (tel que défini par l’article R512-18 du Code Monétaire et Financier), au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le compose, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. A ce titre, Crédit Agricole s.a. dispose des attributs du pouvoir et a la capacité d’intervenir pour garantir la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

2.2. L’organigramme simplifié de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur est le suivant :

 

 

 

 

3. Relations internes au Crédit agricole

3.1. Mécanismes financiers internes

 

Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit Agricole lui sont spécifiques.

 

3.1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit Agricole s.a., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes au Groupe. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit Agricole – Comptes ordinaires» et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

3.1.2. Comptes et avances à terme

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit Agricole s.a. Elles sont transférées à Crédit Agricole s.a. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit Agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit Agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit Agricole S.A.

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit Agricole s.a. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit Agricole s.a. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit Agricole s.a.

 

3.1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables), peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit Agricole s.a., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit Agricole ».

 

3.1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit Agricole s.a.

Les excédents peuvent être investis chez Crédit Agricole s.a. sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

3.1.5. Opérations en devises

Crédit Agricole s.a. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

3.1.6. Comptes d'épargne à régime spécial

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit Agricole s.a., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit Agricole s.a. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle» .

 

3.1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit Agricole s.a.

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit Agricole s.a., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre» ou « Dettes subordonnées» .

 

3.1.8. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité

Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit Agricole s.a., la CNCA (devenue Crédit Agricole s.a.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit Agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit Agricole s.a. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit Agricole s.a. enregistré auprès de la Commission des Opérations de Bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit Agricole s.a., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

3.2. Autres relations internes

3.2.1. Informations relatives aux parties liées

Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur comprend :

— La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

— Trois Caisses Locales à Vocation départementale et 58 Caisses Locales sociétaires de la Caisse Régionale. Les Caisses Locales ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent, ainsi que des avis et décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale. Elles exercent également un rôle d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de leur circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à : 88 765 K€ et leurs résultats cumulés, ressortent à 4 030 K€.

— La S.N.C Patrimocam contrôlée à 100%, qui a pour activité la commercialisation du parc immobilier détenu en qualité de « marchand de biens ».

Son total bilan s’élève à 3 172 K€ et son résultat ressort à 641 K€.

— La S.N.C Patrimo II contrôlée à 100%, qui a pour activité le portage des immeubles patrimoniaux.

Son total bilan s’élève à 8 878 K€, et sont résultat ressort à 1 249 K€.

— La S.A.S PCA Immo : contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

Son total bilan s’élève à 4 866 K€, et son résultat ressort à – 25 K€.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur comprennent l’ensemble des membres du conseil d’administration et des membres du comité de direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants, sont présentés en cumul dans le paragraphe 9.5

 

3.2.2. Les faits caractéristiques de l’exercice 2006

— Prise de participation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur dans le capital de la S.A.S Sacam International à hauteur de 2.77% pour un montant de 24 974 K€.

— Sortie du périmètre de consolidation des filiales Sofipaca et GIE AMT compte tenu du faible impact sur les comptes consolidés de ces deux entités

 

III. — Compte de résultat :

(En milliers d'euros)

Notes

31.12.2006

31.12.2005

Intérêts et produits assimilés

6,1

504 002

 428 003

Intérêts et charges assimilées

6,1

-282 171

 -210 539

Commissions (produits)

6,2

165 919

 161 680

Commissions (charges)

6,2

-21 745

 -21 215

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

6,3

-404

 115

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

6.4

25 630

 25 817

Produits des autres activités

6,5

25 853

 41 535

Charges des autres activités

6,5

-1 354

 -679

Produit net bancaire

 

415 730

424 717

Charges générales d'exploitation

6.6

-227 238

 -247 401

Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

6,7

-17 015

 -20 051

Résultat brut d’exploitation

 

171 477

157 265

Coût du risque

6,8

-28 453

 -9 135

Résultat d'exploitation

 

143 024

148 130

Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

Gains ou pertes nets sur autres actifs

6,9

1 921

 825

Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

Résultat avant impôt

 

144 945

148 955

Impôts sur les bénéfices

6,10

-40 890

 -46 022

Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

Résultat net

 

104 055

102 933

Intérêts minoritaires

 

 

 

Résultat net – part du groupe

 

104 055

102 933

 

 

IV. — Bilan actif :

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2006

31/12/2005

Caisse, banques centrales, C.C.P.

8,1

183 459

138 953

Actifs financiers à La juste valeur par résultat

8,2

5 673

3 037

Instruments dérives de couverture

4,4

15 713

62 484

Actifs financiers disponibles a la vente

8,4

1 097 831

813 629

Prêts et créances sur les établissements de crédit

8.11

1 695 543

1 830 043

Prêts et créances sur la clientèle

8.11

7 444 652

6 300 226

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

1 686

4 045

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

8.14

159 839

157 279

Actifs d'impôts courants

8,16

11 419

 

Actifs d'impôts différés

8,16

5 335

44 296

Comptes de régularisation et actifs divers

8,17

216 218

174 434

Actifs non courants destines a être cédés

8,12

 

 

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

Immeubles de placement

8,17

4 216

7 057

Immobilisations corporelles

8,20

107 568

106 382

Immobilisations incorporelles

8,20

8 970

9 729

Ecarts d'acquisition

 

 

 

Total de l'actif

 

10 958 122

9 651 594

 

 

V. — Bilan passif :

(En milliers d'euros)

Notes

31/12/2006

31/12/2005

Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

Passifs financiers a la juste valeur par résultat

8,2

22

 

Instruments dérives de couverture

4,4

7 943

4 045

Dettes envers les établissements de crédit

8.13

5 325 167

4 695 909

Dettes envers la clientèle

8.13

3 661 450

3 095 198

Dettes représentées par un titre

8.15

219 329

305 853

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

-13 772

62 484

Passifs d'impôts courants

8,16

 

18 523

Passifs d'impôts diffères

8,16

 

30 380

Comptes de régularisation et passifs divers

8,17

149 865

132 545

Dettes liées aux actifs non courants destines a être cèdes

8,12

 

 

Provisions techniques des contrats d'assurance

8,17

 

 

Provisions pour risques et charges

8,21

51 147

47 978

Dettes subordonnées

8.15

15 007

31 507

Capitaux propres part du groupe

 

1 541 964

1 227 172

Capital et réserves liées

 

314 827

315 476

Réserves consolidées

 

666 634

570 828

Gains ou pertes latents ou diffères

 

456 448

237 935

Résultat de l'exercice

 

104 055

102 933

Intérêts minoritaires

 

 

 

Total Du Passif

 

10 958 122

9 651 594

 

 

VI. — Tableau de variation des capitaux propres :

Tableau de variation des capitaux propres (En milliers d'Euros)

Capital et réserves liées

Gains/pertes latents ou différés

 

Résultat net part du groupe

 

 

Total des capitaux propres part du groupe

 

Capitaux propres part des minoritaires

 

Total des capitaux propres consolidés 

Capital

Primes

Réserve consolidées part du groupe

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 1er janvier 2005

73 326

243 062

505 871

 

195 291

 

70 449

1 087 999

 

1 087 999

Variation de capital

-909

 

 

 

 

 

 

-909

 

-909

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2005

 

 

 

 

 

 

-6 120

-6 120

 

-6 120

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

42 644

 

 

42 644

 

42 644

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2005

 

 

 

 

 

 

102 933

102 933

 

102 933

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Affectation du résultat 2004

 

 

64 329

 

 

 

-64 329

0

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

625

 

 

 

 

625

 

625

Capitaux propres au 31 décembre 2005

72 417

243 062

570 825

0

237 935

0

102 933

1 227 172

0

1 227 172

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Capitaux propres au 1er janvier 2006

72 417

243 062

570 825

0

237 935

0

102 933

1 227 172

0

1 227 172

Variation de capital

-648

 

 

 

 

 

 

-648

 

-648

Variation des titres auto détenus

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Dividendes versés en 2006

 

 

 

 

 

 

-6 697

-6 697

 

-6 697

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

218 516

 

 

218 516

 

218 516

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

-3

 

-3

 

-3

Résultat au 31/12/2006

 

 

 

 

 

 

104 055

104 055

 

104 055

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Affectation du résultat 2005

 

 

96 236

 

 

 

-96 236

0

 

 

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

-4

 

-427

 

 

 

 

-431

 

-431

Capitaux propres au 31 décembre 2006

71 765

243 062

666 634

0

456 451

-3

104 055

1 541 964

0

1 541 964

 

 

VII. — Tableau des flux de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales et C.C.P., ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

Tableau Des Flux De Trésorerie (En milliers d'euros)

2006

2005

Résultat avant impôts

144 945

148 955

Dotations nettes aux amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles

17 433

7 869

Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

0

Dotations nettes aux provisions

18 475

-17 907

Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

0

Perte nette/gain net des activités d'investissement

240

-5 822

Produits/charges des activités de financement

1 485

1 241

Autres mouvements

-62 096

16 703

Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

-24 463

2 084

Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

773 462

875 344

Flux liés aux opérations avec la clientèle

-585 866

-462 748

Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

-49 361

-55 872

Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

-70 955

-27 475

Dividendes reçus des sociétés mises en équivalence

 

 

Impôts versés

-67 130

-34 693

Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

150

294 556

Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité Opérationnelle (A)

120 632

445 595

Flux liés aux participations

-12 836

-17 146

Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-19 082

-4 526

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'Investissement (B)

-31 918

-21 672

Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

-2 835

-7 127

Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

-17 754

-5 556

Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de Financement (C )

-20 589

-12 683

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

 

Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

68 125

411 240

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

823 489

412 249

Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

138 953

118 966

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

684 536

293 283

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

891 614

823 489

Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

183 282

138 953

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

708 332

684 536

Variation De La Trésorerie Nette

68 125

411 240

 

 

VIII. — Notes annexes aux états financiers 

1. Principes et Méthodes applicables dans le groupe

1.1. Principes et méthodes comptables

1.1.1. Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40)

Le Groupe Crédit Agricole s.a. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement.

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce acquis. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondant ou du potentiel des services attendus.

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 à 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Logiciel

1 et 3 ans

 

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations amortissables lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

1.1.2. Les avantages au personnel (IAS 19)

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociales, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

— les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice) ;

— les indemnités de fin de contrat de travail ;

— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

1.1.2.1. Engagement en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détermine à chaque arrêté ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies, sont versés à un assureur du groupe Crédit Agricole. Un complément d’engagement au titre des indemnités de départ à la retraite est provisionné au passif du bilan de la Caisse Régionale. Les sommes versées à l’assureur ou provisionnées, correspondent au montant des engagements concernant le personnel présent à la clôture de l’exercice.

Les engagements de retraite complémentaire, dont bénéficie une partie du personnel, qui génèrent des obligations pour la société, sont également gérés par un assureur du groupe Crédit agricole.

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. De fait, La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’azur a choisi de ne pas appliquer l’option ouverte par la norme IAS 19 § 93 qui consiste à comptabiliser les écarts actuariels en dehors du résultat et à les présenter dans un état des variations des capitaux propres spécifique. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19,

— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

1.1.2.2. Plans de retraite – régimes à cotisations définies

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer pour l’exercice écoulé.

 

1.1.3. Les paiements fondés sur des actions (IFRS 2)

La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07/11/2002 et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :

— les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

— les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit Agricole s.a. éligibles à la norme IFRS 2 sont principalement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

Aucune option n’a été octroyée au salarié du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur

 

Les souscriptions d’actions proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2, étant précisé que la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur applique les termes du communiqué du CNC du 21 décembre 2004. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans (sauf dispositions légales). L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites. La charge correspondant à cet avantage, étant non significative au niveau du groupe, n’a pas été comptabilisée.

 

1.1.4. Les instruments financiers (IAS 32 et 39)

Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers annuels 2006 selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur. Il est toutefois précisé que le groupe Crédit Agricole n’a pas utilisé l’option de juste valeur sur ses passifs financiers au 31 décembre 2006.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant des données de marché « observables ».

 

1.1.4.1. Les titres

1.1.4.1.1. Classification des titres à l’actif

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option.

— Actifs financiers disponibles à la vente.

— Placements détenus jusqu’à l’échéance

— Prêts et créances.

 

1.1.4.1.2. Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option

Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de provisions pour dépréciation.

 

1.1.4.1.3. Placements détenus jusqu’à l’échéance

La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

— ceux que Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

— ceux que Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a désignés comme des actifs disponibles à la vente ;

— ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

— la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;

— la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

— la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

— si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la provision excédentaire est reprise.

 

1.1.4.1.4. Titres du portefeuille « Prêts et créances »

La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés à revenus fixes ou déterminables.

Les titres sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

 

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

1.1.4.1.5. Actifs financiers disponibles à la vente

La catégorie Disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.

Selon les dispositions de la norme IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en « Disponibles à la vente » sont les suivants :

— les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus,

— les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

— les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

— en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente initialement comptabilisée en capitaux propres est extournée et la dépréciation durable comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette mais pas pour les instruments de capitaux propres. En revanche, pour ces derniers, la variation de juste valeur positive en cas de reprise est comptabilisée dans un compte de capitaux propres.

 

1.1.4.1.6. Evaluation des titres

La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « Disponibles à la vente ».

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur retient des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ».

 

1.1.4.1.7. Dépréciation

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en transaction.

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

Sauf exception, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur considère qu’une baisse significative ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une dépréciation. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où elle se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

1.1.4.1.8. Date d’enregistrement

Crédit Agricole S.A. enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

1.1.4.1.9. Titres au passif (IAS 32)

1.1.4.1.9.1. Distinction dettes – capitaux propres

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

— De remettre des liquidités ou un autre actif financier,

— D’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables,

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

En application de ces définitions, les parts sociales émises par les Caisses Régionales et des Caisses Locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

1.1.4.2. L’activité de crédits

Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

Les intérêts courus sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

Les avances accordées par Crédit Agricole s.a. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit Agricole s.a. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci.

En complément aux éléments d’information requis par les normes IAS, le groupe Crédit Agricole a maintenu les informations antérieurement requises par le règlement CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.

Ainsi, le Groupe Crédit Agricole distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

 

1.1.4.2.1. Créances dépréciées :

Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les dépréciations sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

— les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de provisions et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

— les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises, et les créances restructurées non douteuses.

 

1.1.4.2.2. Créances douteuses :

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

 

1.1.4.2.3. Créances douteuses non compromises :

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

1.1.4.2.4. Créances douteuses compromises :

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé.

 

1.1.4.2.5. Créances restructurées non douteuses :

Ce sont les créances dont l’entité a modifié les conditions financières initiales (taux d’intérêt, durée) du fait d’un risque de contrepartie, tout en reclassant l’encours en créances non douteuses. La réduction des flux futurs accordée à la contrepartie lors de la restructuration donne lieu à enregistrement d’une décote.

 

1.1.4.2.6. Provisionnement du risque de crédit sur base individuelle

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

1.1.4.2.7. Traitement des décotes et dépréciations

La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque.

Cette décote correspond au manque à gagner de flux de trésorerie futurs, actualisés au taux de marché.

Elle est égale à l’écart constaté entre :

— la valeur nominale du prêt ;

— la somme des flux de trésorerie futurs théoriques du prêt, actualisés au taux de marché (défini à la date de l’engagement de financement).

Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêts.

 

1.1.4.2.8. Provisionnement du risque de crédit sur base collective

Les séries statistiques et historiques des défaillances clientèle du groupe, démontrent l’existence de groupes avérés de non recouvrement partiel sur les encours non reclassés en douteux. Afin de couvrir ces risques par nature non individualisés, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, a constaté à l’actif de son bilan, selon des modèles élaborés à partir de ces séries statistiques, diverses provisions sur bases collectives telles que les provisions sectorielles, les provisions sur pays à risque et les provisions sur encours sensibles (encours sous surveillance). Ces dernières sont calculées à partir du modèle Bâle II.

Dans le cadre du projet Bâle II, la direction des risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, détermine à partir d’outils et bases statistiques, un montant de pertes attendues à l’horizon d’un an.

Le montant de la provision, est obtenu par l’estimation des pertes attendues.

 

1.1.4.3. Les Intérêts pris en charge par l’état (IAS 20)

Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit Agricole s.a. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

1.1.4.4. Les passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît deux catégories de passifs financiers :

 

— Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois précisé que le groupe Crédit Agricole n’utilise pas l’option de juste valeur sur ses passifs financiers ;

— Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

1.1.4.5. Les produits de la collecte

Compte tenu des caractéristiques des produits de collecte dans le groupe Crédit Agricole s.a., ils sont comptabilisés dans la catégorie des « Autres passifs ».

L’évaluation initiale est donc faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée au § 8.22

 

1.1.4.6. Les instruments dérivés

Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

1.1.4.6.1. La comptabilité de couverture :

1.1.4.6.1.1. La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

1.1.4.6.1.2. La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

— documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables pour la partie efficace et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), le Groupe documente ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, le Groupe Crédit Agricole s.a. privilégie pour les relations de macro-couverture, une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne.

 

1.1.4.6.1.3. Dérivés incorporés :

Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

— le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

— séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

— les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

1.1.4.7. Les Garanties financières et engagements de financement

Un contrat de garantie financière est un contrat qui impose à l’émetteur d’effectuer des paiements spécifiés pour rembourser le titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance aux termes de l’instrument d’emprunt initiaux ou modifiés.

Les contrats de garantie financière sont évalués initialement à la juste valeur puis ultérieurement au montant le plus élevé de :

— celui déterminé conformément aux dispositions de la norme IAS 37 « provisions, passifs éventuels et actifs éventuels », ou

— le montant initialement comptabilisé, diminué le cas échéant des amortissements comptabilisés selon la norme IAS 18 « Produits des activités ordinaires ».

 

1.1.4.8. Décomptabilisation des instruments financiers

Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

— lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires finaux, et

— lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

1.1.5. Les impôts différés (IAS 12)

Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés dans les cas suivants :

Un passif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles imposables, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, sauf dans la mesure où le passif d'impôt différé est généré par :

— la comptabilisation initiale du goodwill ;

— la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui :

a) n'est pas un regroupement d'entreprises ;et

b) n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale) à la date de la transaction.

Un actif d'impôt différé doit être comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles, entre la valeur comptable d'un actif ou d'un passif au bilan et sa base fiscale, dans la mesure où il est probable qu'un bénéfice imposable, sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées, sera disponible, à moins que l'actif d'impôt différé ne soit généré par la comptabilisation initiale d'un actif ou d'un passif dans une transaction qui :

— n'est pas un regroupement d'entreprises ; et

— au moment de la transaction, n'affecte ni le bénéfice comptable, ni le bénéfice imposable (perte fiscale).

Un actif d'impôt différé doit également être comptabilisé pour le report en avant de pertes fiscales et de crédits d'impôt non utilisés dans la mesure où il est probable que l'on disposera de bénéfices imposables futurs sur lesquels ces pertes fiscales et crédits d'impôt non utilisés pourront être imputés.

Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux dont l’application est attendue lors de la réalisation de l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

Les plus-values latentes sur OPCVM, dans la mesure où elles sont taxables, ne génèrent pas de différences temporelles imposables entre la valeur comptable à l’actif et la base fiscale. Elles ne donnent donc pas lieu à constatation d’impôts différés.

Les plus-values sur les titres de participation, tels que définis par le Code général des impôts, et relevant du régime fiscal du long terme, sont exonérées pour les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2007, à l’exception d’une quote-part de frais et charges égale à 5%. Cette opération consiste donc à comptabiliser un impôt différé passif à hauteur de la quote-part par contrepartie des capitaux propres consolidés. Aussi les plus-values latentes constatées à la clôture de l’exercice ne génèrent-elles pas non plus de différences temporelles devant donner lieu à constatation d’impôts différés.

L'impôt différé est comptabilisé dans le résultat net de l'exercice sauf dans la mesure où l'impôt est généré :

— soit par une transaction ou un événement qui est comptabilisé directement en capitaux propres, dans le même exercice ou un exercice différent, auquel cas il est directement débité ou crédité dans les capitaux propres ;

— soit par un regroupement d'entreprises.

 

Les actifs et passifs d'impôt différés sont compensés si, et seulement si :

— l'entité a un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et passifs d'impôt exigible ; et

— les actifs et passifs d'impôts différés concernent des impôts sur le résultat prélevés par la même autorité fiscale :

– soit sur la même entité imposable,

– soit sur des entités imposables différentes qui ont l'intention, soit de régler les passifs et actifs d'impôt exigibles sur la base de leur montant net, soit de réaliser les actifs et de régler les passifs simultanément, lors de chaque exercice futur au cours duquel on s'attend à ce que des montants importants d'actifs ou de passifs d'impôt différés soient réglés ou récupérés.

 

1.1.6. Les provisions pour risques et charges (IAS 37,19)

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a identifié l’ensemble de ses obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

Au titre de ces obligations, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a constitué des provisions pour risques et charges qui couvrent notamment :

— les risques opérationnels ;

— les engagements sociaux ;

— les risques d’exécution des engagements par signature ;

— les litiges et garanties de passif ;

— les risques fiscaux ;

— les risques liés à l’épargne logement.

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement modélisé des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

— La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec l’avis CNC n° 2006-02 du 31 mars 2006 sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

 

1.1.7. Les contrats de location (IAS 17)

Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

— constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

— décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

— constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

– ’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

– la valeur nette comptable des immobilisations louées,

– la provision pour impôts différés.

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit.

Dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

1.1.8. Les opérations en devises (IAS 21)

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit Agricole s.a. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

— sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

— les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

— les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture ;

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

— en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

— en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

1.2. Les principes et méthodes de consolidation (IAS 27, 28, 31)

1.2.1. Périmètre de consolidation

Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés sur lesquelles, selon les dispositions des normes IAS 27, IAS 28 et IAS 31, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur dispose d’un pouvoir de contrôle, qui figurent à ce titre dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur, et qui ont un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble.

En application de ces principes généraux, tels que définis par les normes IAS 27, IAS 28 (participations dans les entreprises associées) et IAS 31 (participations dans les coentreprises), le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé.

En particulier, le caractère significatif d’une société est présumé lorsqu’elle satisfait aux conditions suivantes :

— le total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la filiale consolidée qui détient ses titres ;

— La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

 

1.2.2. La consolidation des Caisses Régionales

Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

Le Groupe Crédit Agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

Le Crédit Agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses Locales de Crédit Agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses Locales en Caisses Régionales de Crédit Agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit Agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit Agricole, puis Crédit Agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et Financier.

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit Agricole S.A., les Caisses Régionales et les Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit Agricole.

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit Agricole Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit Agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit Agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur et des Caisses Locales de Crédit Agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes consolidés sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

1.2.3. Les notions de contrôle

Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit Agricole détient la moitié ou moins de la moitié des droits de vote d’une entité mais dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

Les exclusions du périmètre de consolidation

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d'une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.

Les participations minoritaires détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

1.2.4. Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

— l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

— l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

— la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable.

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

 

1.2.5. Retraitements et éliminations

Les retraitements significatifs nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées. Toutefois, les moins‑values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

2. Jugements et estimations utilisés dans la préparation des états financiers

 

De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2006 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

— les activités des marchés nationaux et internationaux ;

— les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

— la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

— les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

2.1. Instruments financiers évalués à leur juste valeur

Pour la plupart des instruments négociés de gré à gré, l’évaluation est faite à l’aide de modèles qui utilisent des données de marchés observables. Par exemple, la juste valeur des swaps de taux d’intérêt est généralement déterminée à l’aide de courbes de taux basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté. Pour l’évaluation d’autres instruments financiers, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs de trésorerie qui sera retenue.

Il arrive cependant que des marges constatées à l’origine sur certains produits structurés et instruments financiers complexes soient établies à partir de modèles internes utilisant des données de marché non « observables ». Dans ce cas particulier, les marges sont constatées au bilan et reprises en résultat par étalement, puis, lorsque les données deviennent observables et que les modèles se standardisent, la marge résiduelle est constatée en résultat.

 

2.2. Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

2.3. Les dépréciations durables

Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, …) qui peuvent soit évoluer, soit se révéler inexacts lors des exercices ultérieurs.

 

2.4. Provisions pour créances irrécouvrables

La valeur du poste « Prêts et créances » est ajustée par une provision relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la provision.

Une provision collective sur encours sain est également dotée. L’évaluation de cette provision fait appel à la probabilité de défaillance affectée à chaque classe de notation attribuée aux emprunteurs mais fait également appel au jugement expérimenté de la direction.

 

2.5. Provisions pour risques et charges

L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges peuvent également faire l’objet d’estimations :

— La provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la Direction.

— Les provisions pour risques juridiques qui résultent de la meilleure appréciation de la Direction, compte tenu des éléments en sa possession au 31 décembre 2006,

— Les provisions épargne-logement qui utilisent des hypothèses d’évolution des comportements des clients, fondées sur des observations historiques et susceptibles de ne pas décrire la réalité des évolutions futures de ces comportements.

 

2.6. Dépréciation des écarts d’acquisition

Les écarts d’acquisition sont soumis à des tests de dépréciation au moins une fois par an.

Les choix et les hypothèses d’évaluation à la juste valeur des écarts d’acquisition peuvent influencer le montant de la dépréciation éventuelle découlant d’une perte de valeur.

 

2.7. Constatation d’actif d’impôt différé

Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

 

3. Périmètre de consolidation

 

Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2006 est présenté de façon détaillée à la fin des notes annexes.

 

3.1. Détail du périmètre de consolidation

3.1.1. Caisses Locales :

3.1.1.1. Département des Alpes de Haute Provence :

Caisses locales

Adresses

Code

Ville

Président

Canton de Banon

B.P. 8

04150

Banon

J. Julien

Barcelonnette

Avenue de la Libération

04400

Barcelonnette

J-p. Manuel

Carrefour Bleone Durance

Saint-Jean

04160

Chateau Arnoux

J.y. Arnaud

Digne

7, Boulevard Thiers

04000

Digne les Bains

J-p. Frison

Entrevaux

Place Louis Moreau

04320

Entrevaux

G. Michel

Canton de Forcalquier

Boulevard des Martyrs de la Résistance

04300

Forcalquier

F.meyer

Greoux-les-Bains

Avenue des Marronniers

04800

Greoux les Bains

A. Vidal

Htes Vallées Asse et Verdon

Route de Nice

04170

Saint-Andre

E. Galfard

Manosque

Parc de Drouille – Allée Alphonse Daudet

04100

Manosque

O. Girard

Les Mees – Oraison – Peyruis

Allée Arthur Gouin

04700

Oraison

A. Pinatel

Pays de Sisteron la Motte Turriers

2, Rue des Cordeliers

04200

Sisteron

R. Avinens

Duyes-Bleone

Centre Affaires Croix du Sud – Quartier St Christophe

04000

Digne les Bains

R. D’alessandri

Reillanne

Rue du docteur Martel

04110

Reillanne

J.p. Aillaud

Riez

11, Allée Louis Gardiol

04500

Riez

R. Rousset

Saint Etienne les Orgues

Rue Grande

04230

St etienne les Orgues

M. Milesi

Seyne les Alpes

Lot. du docteur Jaubert

04140

Seyne les Alpes

A. Michel

Valensole

Avenue Segond

04210

Valensole

B. Magnan

C.l. Developpement 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04101

Manosque cedex

R. Rousset

C.l. C.a.M. V.d. 04

422, Avenue du Maréchal Juin

04101

Manosque cedex

R. Rousset

 

 

3.1.1.2. Département des Alpes-Maritimes :

Caisse locale

Adresse

Code

Ville

Président

Antibes

2, Av. Robert Soleau

06600

Antibes

J-p. Gros

Cagnes sur mer

29, Av. de la Gare

06800

Cagnes sur Mer

M. Santinelli

Contes

13, Place Jean Allardi

06390

Contes

M. Paganello

Gilette

Rue de la Poste

06830

Gilette

F. Rostan

Guillaumes

Place de Provence

06470

Guillaumes

C-a. Ginesy

La Tinee

Place de l'Eglise

06660

Saint etienne de Tinee

R. Maria

La Vesubie

Place Corniglion Molinier

06450

Roquebilliere

J-l. Bonaud

Levens

12, avenue du Docteur Faraut

06670

Levens

A. Veran

Menton

2, Rue Trenca

06500

Menton

F. Mazet

Nice

8, Avenue Félix Faure

06000

Nice

G. Sartore

Pays de Grasse

10, Route du Plan

06130

Grasse

J. Federzoni

Puget-Theniers

Place A. Conil

06260

Puget-Theniers

J-p. Astier

Saint Auban

10, Route du Plan

06130

Grasse

S. Buttelli

Saint Laurent du Var

265, Av. Gal. Leclerc

06700

Saint Laurent du Var

A. Abrigo

Sospel / Breil

Rue Cabraïa

06380

Sospel

D. Bernardi

Tende

4, Av. du 16 Septembre 1947

06430

Tende

M. Albesiano

Vallee de la Siagne

145, Avenue de Grasse

06580

Pegomas

P. Lefevre

Vence

12, Avenue Henri Isnard

06140

Vence

G. Auda

C.A.P.D.E.A.M.

111, Av Emile Dechame

06700

Saint Laurent du Var

F. Beraudo

C.L.V.D. 06

111, Av Emile Dechame

06700

Saint Laurent du Var

G. Auda

 

 

3.1.1.3. Département du var :

Caisse locale

Adresses

Code

Ville

Président

Barjols

Bld grisolle

83670

Barjols

J. Benoit

Le Beausset

Place Général de Gaulle

83330

Le Beausset

A. Samat

Bormes

Imm Santa Cruz – Av des Ilaires

83980

Le Lavandou

S. Conti

Bresque Verdon

Bld Clemenceau

83630

Aups

P. Lambert

La Crau

Rue Renaude

83260

La Crau

J-p. Siegwald

Draguignan

Centre Hermès- Rue de la République

83300

Draguignan

R. Bagarre

Fayence

Bld des Tourettes

83440

Fayence

J-p. Conti

Frejus

Bld de la Mer

83600

Frejus

E. Jaubert

Hyeres

7, rue du Général de Gaulle

83400

Hyeres

A. Borello

Le Luc

Rue Pierre Gaudin

83340

Le Luc

P. Denis

Baies du Soleil

Place Paul Lemoyne

83190

Ollioules

N. Pagni

Saint-Tropez

Place des Lices

83990

St Tropez

J. Bouye

Sollies Pont

Immeuble Le Moulin

83210

Sollies Pont

J. Carvin

Toulon

11, avenue Colbert

83000

Toulon

D. Di placido

Lorgues

23, Bld Clemenceau

83510

Lorgues

M. Pradurat

Aurelienne

2, rue Mirabeau

83470

St Maximin

D. Bremond

Vallées d'Argens

rue Maréchal Foch

83570

Carces

J-c. Dalmasso

Golfe et Maures

Place de la Mairie

83310

Cogolin

C. Moutte

Cuers Puget Ville

Place de la Convention

83390

Cuers

G. Massel

Caramy Issole

13, Bld St Louis

83170

Brignoles

R. Humbert

Cl Développement

Av. Paul Arène – Les Négadis

83000

Draguignan

P. Mortini

Cl Cam Vd

A ; Paul Arène – Les Négadis

83000

Draguignan

J. Gouirand

 

 

Périmètre de consolidation

 

 

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2006

31.12 2005

31.12.2006

31.12.2005

Liste de filiales et participations consolidées

 

 

 

 

 

Sofipaca

Intégration proportionnelle

-

48.98%

-

48.98%

G.I.E. A.M.T.

Intégration proportionnelle

-

16.66%

-

16.66%

Patrimocam

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

Patrimo II

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

P.C.A Immo

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

 

 

Sociétés sorties du périmètre au 31 décembre 2006

 

Les sociétés :

— Sofipaca, filiale ayant pour objet la prise de participation dans des entreprises et la gestion de crédits ;

— G.I.E A.M.T, filiale de moyens informatiques.

ont été exclues du périmètre de consolidation de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur en raison de leur faible impacts sur les comptes consolidés du groupe.

 

3.2. Opérations de titrisation et fonds dédiés

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur ne détient pas de fond dédiés.

 

3.3. Les participations non consolidées :

 

(En milliers d’euros)

 

 

31/12/2006

31/12/2005

Valeur au bilan

% de capital détenu par le groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le groupe

Sofipaca

7 774

48,98

Consolidé en 2005

 

Cedicam

229

1,63

229

1,63

G.F.E.R

0

0,00

 

 

Sacam Machinisme

8

0,26

5

0,17

Segur

9

2,77

7

2,77

Miromesnil

9

2,77

7

2,77

Radian

65

3,43

59

3,43

Courcelles

3

2,77

3

2,77

Sacam developpement

22 072

2,79

21 350

2,78

Sacam international

24 974

2,77

 

 

La Boétie

753 064

2,77

534 252

2,77

Sacam

1 405

2,33

1 477

2,33

Asterion sud

57

3,37

42

3,37

Servicam

0

4,06

0

4,06

Sacam Participation

5

1,89

5

1,89

Unirel

0

9,30

0

9,30

Sacam Assurance Caution

676

4,92

617

4,92

Crédit Agricole Titres

1 361

2,34

1 361

2,34

Sacam Progica

221

2,72

199

2,72

Centre hermes

0

54,55

0

54,55

Le Brusquet

0

25,00

0

25,00

Les Bastides

0

10,00

0

10,00

Espace Valrose

0

30,00

0

30,00

Tournamy 700

 

 

0

20,00

Durance Verdon

5

4,65

15

4,65

Sté d'’édition et de Publicité

0

10,26

0

10,26

Safer Paca

583

14,79

401

14,79

Sté du Canal de Provence

96

2,00

75

2,00

S.A.E.M.D.I

0

28,11

0

28,11

S.D.V.A

0

1,98

0

1,98

Aménagement d'Allos Semac

0

20,00

0

20,00

Sté Provence Equipement Geodis

0

0,01

0

0,01

Val de Bleone

0

10,00

0

10,00

Alpes de Haute Provence

0

3,00

0

3,00

Sisteron

25

6,61

23

6,61

Satis

0

6,97

23

6,97

Jausiam

0

1,25

8

1,25

Sirca

0

2,04

0

2,04

G. Start

 

 

5

3,37

Hlm 04

470

12,52

6

12,52

Conseil Assistance Bancaire

49

30,83

14

30,83

H. Cresp

8

4,50

8

4,50

Sovalac

27

6,67

24

6,67

Vence

1

3,85

23

3,85

Somecin

1

0,22

22

0,22

Auron

32

14,20

11

14,20

Alpes maritimes

0

4,67

16

4,67

Mougins

12

10,00

15

10,00

Sominice

39

8,50

21

8,50

Var Amenagement

45

3,33

8

3,33

Edition Agricole du Var

0

12,54

5

12,54

Segrim

14

5,08

23

5,08

Deltager

390

14,28

65

14,28

Marepolis

0

4,00

9

4,00

La Londe

30

5,00

33

5,00

Semitrop Saint Tropez

41

6,54

70

6,54

Gestion Port Frejus

9

4,80

2

4,80

Var Actions

48

11,00

76

11,00

Pays des Maures Golfe St Tropez

8

4,95

8

4,95

Sagem

1

0,07

1

0,07

Sainte maxime

42

3,57

16

3,57

Sogeba Bandol

10

0,99

1

0,99

Cavalaire Semicam

0

5,00

11

5,00

Frejus

0

1,67

4

1,67

Cuers

0

12,00

27

12,00

Semexval

13

1,39

5

1,39

T.L.J

80

1,89

47

1,89

Sacam Pleinchamp

21

0,71

18

0,71

Sacam Fireca

1 544

3,14

1 599

3,14

Sacam Santeffi

84

3,18

137

3,18

Attica

164

2,08

149

2,08

A.M.T

12

16,66

Consolidé en 2005

 

Cetop

5

16,66

5

16,66

Frejus Aménagement

70

5,00

 

 

SCI-Cam

1 487

2,78

 

 

Edissimo

123

NS

131

NS

Unidelta

39

NS

37

NS

Unidomo 6

2

NS

 

 

Unidomo 7

15

NS

 

 

Optima Gestion

955

51.00

955

51.00

Occeli Immobilier

1 036

51.05

 

 

La Riviera

670

51.00

 

 

Pca Immo Neuf

50

100.00

 

 

Edition Vie Agricole

14

14,28

17

14,28

Centre Méditerranéen Agric.

1

NS

1

NS

Coop Agricole Cagnes

4

NS

4

NS

Coop Agricole Contes

1

NS

1

NS

Coop Agricole Drap

2

NS

2

NS

Coop Oleicole Contes

1

NS

1

NS

Sica Vallées du Paillon

3

NS

12

NS

Sica Azur Pegomas

1

NS

1

NS

Sica Valsiagne

1

NS

1

NS

Coop Var Moyen

1

NS

2

NS

Sica Mentonais

1

NS

1

NS

Titres détenus par Sofipaca

Déconsolidée

Déconsolidée

6 551

 

Valeur au bilan des titres de participation non consolides

820 318

 

570 359

 

 

 

Dont 177 K€ de provisions pour dépréciation durable.

 

4. La gestion financière, l’exposition aux risques et politique de couverture

 

Les principes d’organisation et les composantes des dispositifs de contrôle interne de la CR PCA et communs à l’ensemble des entités du Groupe Crédit Agricole sont :

— la couverture exhaustive des activités et des risques ;

— la responsabilité de l’ensemble des acteurs ;

— une définition claire des tâches ;

— une séparation effective des fonctions d’engagement et de contrôle ;

— des délégations formalisées et à jour ;

— des normes et procédures, notamment comptables et de traitement de l’information, formalisées et à jour ;

— des systèmes de mesure des risques et des résultats ;

— des systèmes de surveillance et de maîtrise des risques ;

— un système de contrôle, comprenant des contrôles permanents (dits de « 1er » et « 2ème» degrés) et des contrôles périodiques (3ème degré : inspection générale, audit).

 

Afin de veiller à la cohérence et à l’efficacité du dispositif de contrôle interne et au respect des principes énoncés ci-dessus sur l’ensemble du périmètre de contrôle interne de Caisse Régionale Provence Côte d’Azur trois responsables distincts du Contrôle Périodique (Audit Inspection), du Contrôle Permanent et du Contrôle de la Conformité ont été désignés. Les Responsables du Contrôle Périodique et du Contrôle Permanent sont directement rattachés au Directeur Général de la Caisse régionale et rapportent notamment à son Conseil d’administration.

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur met en oeuvre des processus et dispositifs de mesure, de surveillance et de maîtrise de ses risques mesurables (risques de contrepartie, de marché, de placement et d’investissement, de taux d’intérêt global, de liquidité, opérationnels) adaptés à ses activités, ses moyens et à son organisation et intégrés au dispositif de contrôle interne.

Ces dispositifs ont fait l’objet d’un renforcement dans le cadre de la démarche du Groupe Crédit Agricole de préparation de l’entrée en vigueur du nouveau ratio international de solvabilité « Bâle II ».

 

4.1. Risque de crédit

Le risque de crédit désigne la possibilité de subir une perte si un emprunteur, un garant ou une contrepartie ne respecte pas son obligation de rembourser un prêt ou de s’acquitter de toute obligation financière

 

La politique en matière de distribution du crédit et de risques de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a été formalisée dans un document validé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 21 juin 2002.

Le document s’articule autour des 6 chapitres suivants :

— Choix des clients ;

— Politique de division des risques ;

— Politique de partage des risques ;

— Politique de garantie ;

— Opérations spécifiques.

 

Ce document a été révisé en janvier 2005.

Les principaux facteurs de risques auxquels est exposée la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur en matière de risque de contrepartie sont les encours par groupe supérieur à 2 et 4 millions d’euros, les crédits syndiqués et les crédits aux professionnels de l’immobilier

 

Pour chacun des facteurs de risques identifiés, il existe un dispositif de limites globales, formalisées dans le document de Politique Crédits par des règles de partage et de division des risques. Ces limites sont établies en référence aux fonds propres ou aux encours sains de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur mesure ses risques de contrepartie en intégrant l’ensemble des catégories d’engagements (bilan, hors bilan), en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par une revue périodique des principaux risques et portefeuilles sur le Marché des Entreprises et de la Promotion Immobilière, portant en particulier sur les « affaires sensibles ».

 

Dans le cadre de la réforme Bâle II et du déploiement du dispositif élaboré par Crédit Agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a mis en oeuvre les outils de notation du Groupe Crédit Agricole sur l’ensemble de ses clientèles (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels, Entreprises, Professionnels de l’immobilier et Collectivité Publiques) selon les méthodologies communes au Groupe.

 

Le provisionnement des dossiers résulte de l’analyse au cas par cas, avec une évaluation des garanties selon des règles propres.

La constitution des dotations aux provisions et la reprise des provisions obéissent aux règles de délégations formalisées.

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit Agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées une Caisse Régionale, présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit Agricole S.A.

Après examen, au sein d’un comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours.

Au 31/12/2006, les garanties accordées par Foncaris à la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur s’élèvent à 6 719 K€.

 

Les tableaux ci-dessous présentent l’exposition des prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

 

4.1.1. Concentrations par agents économiques

4.1.1.1. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique :

 

(En milliers d'euros)

 

31.12.2006

Encours bruts

Dont encours douteux non compromis

Provisions sur encours douteux non compromis

Dont encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

772 218

4 670

 

4

4

772 214

Institutions financières

1 854 760

 

0

22

0

1 854 760

Particuliers et professionnels

5 128 165

74 168

35 286

38 279

37 100

5 055 779

Entreprises (y compris les assurances)

1 425 653

36 960

29 343

11 287

10 470

1 385 840

Autres agents économiques

40 850

138

76

320

279

40 495

Total

9 221 646

115 936

64 705

49 912

47 853

9 109 088

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

51 114

Provisions collectives

 

 

 

 

 

-20 007

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

9 140 195

 

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2005

Encours bruts

Dont encours douteux non compromis

Provisions sur encours douteux non compromis

Dont encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux compromis

Total

Etat, Administrations et collectivités publiques

719 027

2 227

0

0

0

719 027

Institutions financières

1 825 729

0

0

0

0

1 825 729

Particuliers et professionnels

4 411 234

83 854

35 459

39 664

38 344

4 337 431

Entreprises (y compris les assurances)

1 220 200

40 503

29 052

8 519

8 462

1 182 686

Autres agents économiques

38 478

175

86

730

0

38 392

Total

8 214 668

126 759

64 597

48 913

46 806

8 103 265

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

47 755

Provisions collectives

 

 

 

 

 

-20 751

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

8 130 269

 

 

4.1.1.2. Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Etat, Administrations et collectivités publiques

84 413

12 480

Institutions financières

25 497

 

Particuliers et professionnels

510 654

556 725

Entreprises (y compris les assurances)

153 541

408 259

Autres agents économiques

2 551

3 954

Total

776 656

981 418

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

0

2 621

Etat, Administrations et collectivités publiques

0

2 621

Institutions financières

27 579

0

Particuliers et professionnels

52 488

40 347

Entreprises (y compris les assurances)

93 702

104 066

Autres agents économiques

440

825

Total

174 209

147 859

 

 

4.1.1.3. Dettes envers la clientèle par agent économique :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Etat, Administrations et collectivités publiques

1 861

1 763

Institutions financières

385

479

Particuliers et professionnels

2 866 548

2 252 291

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

781 370

838 746

Autres agents économiques

6 184

 

Total

3 656 348

3 093 279

Dettes rattachées

5 102

1 919

Valeur au bilan

3 661 450

3 095 198

 

 

4.1.1.4. Opérations sur instruments financiers à terme – Risque de contrepartie :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31/12/2006

31/12/2005

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

 

925

 

925

Risques sur les autres contreparties

 

 

 

 

Total

0

925

0

925

Dont risques sur contrats de :

 

 

 

 

Taux d'intérêt, change et matières premières

 

925

 

925

Dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Incidence des accords de compensation

0

925

0

925

Total après effets des accords de compensation

0

925

0

925

 

 

Les contrats faits entre membres du réseau sont exclus, car ils ne présentent pas de risques.

 

4.2. Risque de marchés

Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

Concernant les risques de marché, les limites et orientations sont fixées par le comité Actif / Passif, présidé par le Directeur Général et sont présentées au Conseil d’Administration.

Le suivi de ces risques se fait au travers d’un reporting à la Direction Générale 3 fois par an dans le cadre du Comité Actif / Passif, et fait l’objet d’un compte-rendu annuel au Conseil d’Administration.

Un reporting mensuel est fait concernant la réalisation d’opérations définies dans le cadre du comité Actif / Passif.

Par ailleurs, un scénario catastrophe sur la base du risque de taux et de marché est présenté annuellement au Conseil d’Administration.

 

4.2.1. Risques de taux

Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt

 

Le risque de taux est calculé sur le bilan social de la Caisse Régionale. Il intègre l’ensemble des instruments dérivés.

Organisation du risque de taux d’intérêt global :

L’outil de mesure est le logiciel Cristaux, fourni par CA SA.

La périodicité des mesures a été fixée au trimestre. Les calculs sont effectués par le service Trésorerie, sous la responsabilité du Directeur Financier.

Les résultats sont présentés à un comité GAP (Gestion Actifs Passifs), composé du Directeur Général, des Directeurs Généraux Adjoints, du Directeur Financier, du Responsable du Département Marketing, des responsables du Contrôle de Gestion et de la Trésorerie, qui se réunit 3 fois par an.

La méthode utilisée est celle préconisée par CA SA en y intégrant les prévisions d’activités nouvelles correspondant à celles déterminées dans les prévisions budgétaires.

Des scénarii d’évolution des taux Euribor sont pris en compte pour en évaluer l’impact sur les actifs à taux variable qui se transforment en taux fixe par l’atteinte des « cap » vendus à la clientèle.

Le risque d’inflation est analysé séparément.

L’analyse est complétée par une approche statistique de l’écoulement du stock.

 

4.2.1.1. Opérations sur instruments financiers à terme : analyse par durée résiduelle

Les états ci-dessous se substituent au tableau de ventilation par DRAC du montant notionnel des dérivés figurant dans les états financiers de l’exercice précédent. La juste valeur des dérivés est ici classée par tranche de maturité selon la même méthode utilisée pour la ventilation des montants notionnels en 2005.

 

4.2.1.1.1. Instruments dérivés de couverture – juste valeur actif :

 

 

(En milliers d'euros) 

 

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

2 076

10 115

3 522

15 713

62 484

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

2 076

10 115

3 522

15 713

62 484

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

2 076

10 115

3 522

15 713

62 484

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

2 076

10 115

3 522

15 713

62 484

 

 

4.2.1.1.2. Instruments dérivés de transaction – juste valeur actif :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

 

Total en valeur de marché

 

 

Total en valeur de marché 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

0

0

0

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

28

35

687

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

28

28

 

Autres

 

 

 

 

 

 

687

Sous total

0

0

0

0

0

28

35

687

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

0

28

35

687

 

 

4.2.1.1.3. Instruments dérivés de couverture – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

 

 

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

Total en valeur de marché 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

242

2 225

5 476

7 943

4 045

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

242

2 225

5 476

7 943

4 045

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

242

2 225

5 476

7 943

4 045

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

242

2 225

5 476

7 943

4 045

 

 

4.2.1.1.4. Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

 

 

Total en valeur de marché

 

 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

22

22

0

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

22

22

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

0

0

22

22

0

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

0

22

22

0

 

 

4.2.1.2. Opérations sur instruments financiers à terme : montant des engagements :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Total encours notionnel

Total encours notionnel

Instruments de taux d'intérêt :

2 040 104

2 020 313

Futures

 

 

FRA

 

 

Swaps de taux d'intérêts

2 039 967

2 019 489

Options de taux

 

 

Caps-floors-collars

137

824

Autres instruments conditionnels

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

Opérations fermes de change

 

 

Options de change

 

 

Autres instruments :

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

Dérivés de crédits

 

 

Autres

 

 

Sous total

2 040 104

2 020 313

Opérations de change à terme

9 015

10 040

Valeurs nettes au bilan

2 049 119

2 030 353

 

 

4.2.2. Risque de change

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise

 

Cette activité de change concerne des opérations clientèle pour lesquelles la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur se couvre systématiquement auprès de CASA.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur n’est donc pas concernée par le risque de change.

 

4.2.3. Risque de prix

Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions.

Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

A la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur le risque de prix est intégré dans la gestion des risques de marchés.

 

4.3. Risque de liquidité et de financement

Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur en tant qu’établissement de Crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

— le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité ;

— L’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité ;

— L’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Le ratio de liquidité est calculé de manière prévisionnelle trimestriellement sur un an.

L’évolution de ce ratio et le prévisionnel sont présentés en comité GAP ( Gestion Actif/Passif).

Les hypothèses retenues dans le calcul prévisionnel tiennent compte :

— de l’évolution de l’activité ;

— des modifications dans la structure des fonds propres ;

Le pilotage de ce ratio est fixé à une valeur de 130% pour un minimum exigé de 100%.

 

A fin décembre 2003, le ratio était de 164%

A fin décembre 2004, le ratio était de 118%

A fin décembre 2005, le ratio était de 171%

A fin décembre 2006, le ratio est de 154%

 

4.3.1. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

88 318

60 209

5 759

11 073

165 359

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

642 610

665 253

2 476 300

3 759 995

7 544 158

Total

730 928

725 462

2 482 059

3 771 068

7 709 517

Créances rattachées

 

 

 

 

91 937

Provisions

 

 

 

 

-190 820

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

7 610 634

 

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2005

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (Hors opérations internes au Crédit Agricole)

62 936

53 699

3 405

10 957

130 997

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

483 404

769 226

2 281 575

2 869 724

6 403 929

Total

546 340

822 925

2 284 980

2 880 681

6 534 926

Créances rattachées

 

 

 

 

96 435

Provisions

 

 

 

 

-199 807

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

6 431 554

 

 

Au 31/12/2005 les opérations internes au Crédit Agricole s’élevaient à 1 698 715 K€

 

4.3.2. Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

788 495

1 164 474

1 480 054

1 869 425

5 302 448

Dettes envers la clientèle

3 292 809

84 512

278 752

275

3 656 348

Total

4 081 304

1 248 986

1 758 806

1 869 700

8 958 796

Dettes Rattachées

 

 

 

 

27 821

Valeur au bilan

 

 

 

 

8 986 617

 

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2005

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au Crédit Agricole)

698 878

1 219 450

1 552 973

1 211 325

4 682 626

Dettes envers la clientèle

3 036 870

53 623

2 500

286

3 093 279

Total

3 735 748

1 273 073

1 555 473

1 211 611

7 775 905

Dettes Rattachées

 

 

 

 

15 202

Valeur au bilan

 

 

 

 

7 791 107

 

 

4.3.3. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

346

Bons de caisse

346

 

 

 

346

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

188 659

27 694

0

0

216 353

Émis en France

188 659

27 694

 

 

216 353

Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

189 005

27 694

0

0

216 699

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 630

Valeur au bilan

 

 

 

 

219 329

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

 

 

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

14 769

14 769

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

 

 

 

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

166

0

0

14 769

14 935

Dettes rattachées

 

 

 

 

72

Valeur au bilan

 

 

 

 

15 007

 

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2005

≤ 3 mois

> 3 mois à

≤ 1 an

> 1 an à

≤ 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

342

 

 

 

342

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

283 465

19 884

0

0

303 349

Émis en France

283 465

19 884

 

 

303 349

Émis à l'étranger

 

 

 

 

0

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

Total

283 807

19 884

0

0

303 691

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 162

Valeur au bilan

 

 

 

 

305 853

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

16 007

 

15 000

31 007

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

166

 

 

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

Total

0

16 173

0

15 000

31 173

Dettes rattachées

 

 

 

 

334

Valeur au bilan

 

 

 

 

31 507

 

 

4.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change

Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

— de couverture de valeur ;

— de couverture de résultats futurs ;

— de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

4.4.1. Couverture de juste valeur

Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables.

Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe.

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur classe une partie de ses dérivés en couverture de juste valeur, soit en micro (couverture de titres en portefeuille), soit en macro (couverture du risque de taux d’intérêt global).

 

4.4.1.1. Instruments dérivés de couverture :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31/12/2006

31/12/2005

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

 

Micro-couverture

0

90

0

0

dont couverture de juste valeur

 

86

 

 

dont couverture de flux de trésorerie

 

4

 

 

dont couverture d’investissements nets à l’étranger

 

 

 

 

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de juste valeur)

15 713

7 853

62 484 

4 045

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de flux trésorerie)

 

 

 

 

Total instruments dérivés de couverture

15 713

7 943

62 484

4 045

 

 

5. Autres risques

 

Les risques décrits ci-dessous font l’objet d’une évaluation et sont comptabilisés au passif du bilan dans la rubrique « Provisions pour risques et charges ».

 

5.1. Risques opérationnels

Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un évènement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses Régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

En 2005, le groupe Crédit agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

Au 31 décembre 2006, la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur à provisionné 4 485 K€ au titre des risques opérationnels.

 

5.2. Assurances et couverture des risques

La Caisse Régionale à souscrit plusieurs polices d’assurance auprès des assureurs Groupama et Camca couvrant notamment les risques liés aux détournements, escroqueries, vols, destructions, à la responsabilité civile professionnelle et d’exploitation et autres préjudices financiers.

Afin de couvrir les franchises d’assurance sur certains risques (préjudices financiers, détournements, escroquerie, coffres loués), la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur a décidé de doter un fond pour risque bancaire généraux propre assureur dans ses comptes individuels à hauteur de 6 248 K€.

Cette provision à fait l’objet d’un retraitement en capitaux propres selon les normes IFRS.

 

6. Notes relatives au compte de résultat

6.1. Produits et Charges d’intérêts :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Sur opérations avec les établissements de crédit

6 672

5 601

Sur opérations internes au Crédit Agricole

81 156

70 960

Sur opérations avec la clientèle

319 318

274 704

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

1 481

1 754

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

8 346

7 896

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

87 006

58 678

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

23

8 410

Produits d'intérêts

504 002

428 003

Sur opérations avec les établissements de crédit

-12 227

-241

Sur opérations internes au Crédit Agricole

-163 555

-147 781

Sur opérations avec la clientèle

-17 873

-9 021

Actifs financiers disponibles à la vente 

-9

-57

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-522

-529

Sur dettes représentées par un titre

-15 769

-15 447

Sur dettes subordonnées

-1 485

-1 241

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-70 731

-36 222

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes

 

 

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

Charges d'intérêts

-282 171

-210 539

 

 

6.2. Commissions nettes :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

539

-276

263

336

-17

319

Sur opérations internes au Crédit Agricole

21 380

-5 801

15 579

21 152

-5 473

15 679

Sur opérations avec la clientèle

47 887

-586

47 301

45 336

-686

44 650

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

173

 

173

334

 

334

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

3 509

-1 292

2 217

5 502

-393

5 109

Prestations de services bancaires et financiers dont :

92 431

-13 790

78 641

89 020

-14 646

74 374

Produits nets de gestion d'OPCVM

 

-81

-81

3 198

-27

3 171

Produits nets sur moyens de paiement

51 293

-13 666

37 627

49 740

-14 401

35 339

Assurance

12 164

 

12 164

10 109

 

10 109

Autres

28 974

-43

28 931

25 973

-218

25 755

Produits nets des commissions

165 919

-21 745

144 174

161 680

-21 215

140 465

 

 

6.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat

-767

-211

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

363

326

Inefficacité des couvertures de Juste Valeur

 

 

Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie

 

 

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

-404

115

 

 

6.4. Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Dividendes reçus

20 727

18 731

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

5 009

7 358

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-106

-272

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

25 630

25 817

 

 

6.5. Produits et charges nets des autres activités :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

17

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

-227

 

Autres produits (charges) nets

24 709

40 856

Produits (charges) des autres activités

24 499

40 856

 

 

6.6. Charges générales d’exploitation :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Charges de personnel

-140 714

-149 151

Impôts et taxes

-5 687

-8 923

Services extérieurs et autres frais administratifs

-80 837

-89 327

Charges d'exploitation

-227 238

-247 401

 

 

6.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

-17 015

-20 051

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

 

Total

-17 015

-20 051

 

 

6.8. Coût du risque :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Dotations aux provisions

-64 808

-43 218

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

-47 086

-26 001

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

-17 722

-17 217

Reprises de provisions

51 276

53 646

Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances

45 033

31 977

Reprises de provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Reprises de provisions pour risques et charges

6 243

21 669

Variation des provisions

-13 532

10 428

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées

-14 290

-16 692

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées

-4 540

-3 835

Décote sur les crédits restructurés

-316

 

Récupérations sur prêts et créances amorties

4 225

964

Autres pertes

 

 

Coût du risque

-28 453

-9 135

 

 

6.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

1 921

825

Plus-values de cession

4 609

2 669

Moins-values de cession

-2 688

-1 844

Titres de capitaux propres consolidés

0

0

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

Gains ou pertes sur autres actifs

1 921

825

 

 

6.10. Impôts :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Charge d'impôt courant

-40 640

-51 209

Charge d'impôt différé

-250

5 187

Charge d'impôt de la période

-40 890

-46 022

 

(En milliers d'euros)

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, provisions sur écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

144 945

34,43%

49 905

Effet des différences permanentes

 

 

-8 149

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

760

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

185

Effet des autres éléments

 

 

-1 811

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté

40 890

 

 

Le total des impôts différés nets relatifs aux éléments imputés dans les capitaux propres est un IDP de 13 631 K€.

 

7. Informations sectorielles

 

7.1. Définition des secteurs d’activité

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur exerce son activité sur un secteur unique, la banque de proximité en France.

 

8. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2006

 

8.1. Caisse, Banques centrales, C.C.P. :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

71 811

 

50 767

 

Banques centrales, C.C.P.

111 648

 

88 186

 

Total

183 459

0

138 953

0

 

 

8.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat

Actifs financiers à la juste valeur par résultat :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

3 112

916

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

2 561

2 121

Juste valeur au bilan

5 673

3 037

 

 

8.3. Actifs financiers détenus à des fins de transaction :

 (En milliers d'euros)

 31.12.2006

 31.12.2005

 

Créances sur les établissements de crédit

 

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

3 077

229

Effets publics et valeurs assimilées

 

229

Obligations et autres titres à revenu fixe

3 077

0

Titres cotés

1 408

 

Titres non cotés

1 669

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

35

687

Juste valeur au bilan

3 112

916

 

 

8.4. Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de compte

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

2 539

2 121

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 539

2 121

Titres cotés

1 742

 

Titres non cotés

797

2 121 

Actions et autres titres à revenu variable

0

0

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Créances rattachées

22

 

Juste valeur au bilan

2 561

2 121

 

 

8.5. Passifs financiers détenus à des fins de transaction :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

22

0

Juste valeur au bilan

22

0

 

 

8.6. Instruments dérivés de transaction-juste valeur actif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

 

Total en valeur de marché

 

 

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

0

0

0

0

0

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

28

35

687

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

28

28

 

Autres

 

 

 

 

 

 

7

687

Sous total

0

0

0

0

0

28

35

687

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

0

0

28

35

687

 

 

8.7. Instruments dérivés de transaction – juste valeur passif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total en valeur de marché

 

Total en valeur de marché

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

≤1 an

> 1 an

≤ 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

 

 

22

22

0

Futures

 

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

 

 

22

22

 

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous total

0

0

0

 

 

22

22

0

Opérations de change à terme

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

 

 

22

22

0

 

 

8.8. Instruments dérivés de couverture

L’information détaillée est fournie à la note 4.4 relative à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêts et de change

 

8.9. Actifs financiers disponibles à la vente :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Titres évalués à la juste valeur

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

274 192

240 596

Titres cotés

14 925

235 023

Titres non cotés

259 267

5 573

Actions et autres titres à revenu variable

822 974

573 026

Titres cotés

 

2 860

Titres non cotés

822 974

570 166

Total des titres disponibles à la vente

1 097 166

813 622

Total des créances disponibles à la vente

 

 

Créances rattachées

665

7

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

1 097 831

813 629

 (1) dont 177 K€ : stock de provisions pour dépréciation durable au 31/12/2006.

 

 

8.10. Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

274 192

17 144

73

240 596

Actions et autres titres à revenu variable

180

30

 

2 667

Titres de participation non consolidés

822 794

453 243

215

570 359

Créances disponibles à la vente

 

 

 

7

Créances rattachées

665

 

 

 

Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

1 097 831

470 417

288

813 629

Impôts différés

 

- 13 711 

-33 

 

Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

 

456 706

255

813 629

 

 

8.11. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle

8.11.1. Prêts et créances sur établissements de crédit :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

152 258

121 401

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

9 595

9 595

Titres non cotés sur un marché actif

3 506

 

Autres prêts et créances

 

 

Total

165 359

130 996

Créances rattachées

623

332

Provisions

 

 

Valeur nette

165 982

131 328

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires

677 241

670 328

Comptes et avances à terme

798 398

923 966

Prêts subordonnés

33 500

82 400

Titres non cotés sur un marché actif

2 990

3 048

Total

1 512 129

1 679 742

Créances rattachées

17 432

18 973

Provisions

 

 

Valeur nette

1 529 561

1 698 715

Valeur nette au bilan

1 695 543

1 830 043

 

 

8.11.2. Ventilation des prêts et créances sur la clientèle :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

15 438

17 925

Autres concours à la clientèle

7 356 496

6 298 152

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

42 200

262

Titres non cotés sur un marché actif

2 605

2 632

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

72 683

16 539

Comptes ordinaires débiteurs

54 736

68 420

Total

7 544 158

6 403 930

Créances rattachées

91 314

96 103

Provisions

-190 820

-199 807

Valeurs nettes au bilan

7 444 652

6 300 226

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées

 

 

Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Provisions

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

Total

7 444 652

6 300 226

 

 

8.12. Provisions inscrites en déduction de l’actif :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2006

Sur créances interbancaire

 

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

199 806

-696

95 594

-103 839

 

-46

190 819

Dont provisions collectives

20 751

6 091

-6 835

 

 

 

20 007

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

0

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

 

 

0

Sur actifs disponibles à la vente

1 410

-130

106

 

 

-1 208

178

Sur autres actifs

5 310

-10

226

-819

 

 

4 707

Total des provisions sur l'actif

206 526

-836

95 926

-104 658

0

-1 254

195 704

 

(En milliers d'euros)

01.01.2005

Variation de périmètre

Dotations

Reprises et utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2005

Sur créances interbancaire

 

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

214 004

 

36 380

-49 163

 

-1 415

199 806

dont provisions collectives

15 830

 

7 306

-2 385

 

 

20 751

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

0

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

1 219

 

272

-72

 

-9

1 410

Sur actifs disponibles à la vente

6 042

 

385

-1 157

 

40

5 310

Sur autres actifs

 

 

 

 

 

 

0

Total des provisions sur l'actif

221 265

0

37 037

-50 392

0

-1 384

206 526

 

 

8.13. Dettes sur établissements de crédit et sur la clientèle

8.13.1. Dettes envers les établissements de crédit :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

164 964

11 016

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Total

164 964

11 016

Dettes rattachées

1 103

 

Valeur au bilan

166 067

11 016

Opérations internes au Crédit Agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

36

45

Comptes et avances à terme

5 137 448

4 671 565

Total

5 137 484

4 671 610

Dettes rattachées

21 616

13 283

Valeur au bilan

5 159 100

4 684 893

Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

5 325 167

4 695 909

 

 

8.13.2. Dettes envers la clientèle :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Comptes ordinaires créditeurs

2 829 748

2 695 510

Comptes d'épargne à régime spécial

42 686

30 702

Autres dettes envers la clientèle

783 914

367 067

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

Total

3 656 348

3 093 279

Dettes rattachées

5 102

1 919

Valeur au bilan

3 661 450

3 095 198

 

 

8.14. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Effets publics et valeurs assimilées

27 421

27 358

Obligations et autres titres à revenu fixe

129 311

126 809

Total

156 732

154 167

Créances rattachées

3 107

3 112

Provisions

 

 

Valeurs nettes au bilan

159 839

157 279

 

 

8.15. Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

346

342

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

216 353

303 349

Émis en France

216 353

303 349

Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

Total

216 699

303 691

Dettes rattachées

2 630

2 162

Valeur au bilan

219 329

305 853

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

14 769

31 007

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

Total

14 935

31 173

Dettes rattachées

72

334

Valeur au bilan

15 007

31 507

 

 

8.16. Actifs et passifs d’impôts différés :

Impôts différés – Passif (en milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Actifs disponibles à la vente

13 679

4 069

Couvertures de Flux de Trésorerie

0

 

Autres différences temporaires

2 433

20 120

Autres impôts différés passif

 4 297

 6 191

Total impôt différé passif

20 409

30 380

 

Impôts différés – Actif (en milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Provisions pour risques et charges non déductibles

12 528

18 079

Charges à payer non déductibles

1 174

1 919

Couvertures de Flux de Trésorerie

 1

 

Autres impôts différés actif

12 041

24 298

Total impôt différé actif

25 744

44 296

 

 

Les soldes d’impôts différés actif et passif du 31 décembre 2006 ont été compensés et sont présentés de façon nette en application des dispositions prises par le Groupe. Les impôts différés actifs ainsi compensés au 31 décembre 2006 s’établissent à 5 335 K€.

Présentation au Bilan

31.12.2006

31.12.2005

Impôts différés – Actif

5 335

44 296

Impôts différés – Passif

-

30 380

 

 

8.17. Comptes de régularisation actif, passif et divers

8.17.1. Comptes de régularisation actif :

 

31.12.2006

31.12.2005

Autres actifs

33 305

36 140

Comptes de stocks et emplois divers

1 962

5 030

Gestion collective des titres CODEVI

 

 

Débiteurs divers

31 211

30 969

Comptes de règlements

132

141

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

182 913

138 294

Comptes d'encaissement et de transfert

37 862

45 477

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

43

 

Produits à recevoir

49 628

83 290

Charges constatés d'avance

1 155

7 250

Autres comptes de régularisation

94 225

2 277

Valeur nette au bilan

216 218

174 434

 

 

8.17.2. Comptes de régularisation passif :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Autres passifs (1)

84 161

44 863

Comptes de règlements

708

1 288

Créditeurs divers

62 792

38 530

Versement restant à effectuer sur titres

19 939

1 174

Autres

722

3 871

Comptes de régularisation

65 704

87 682

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

1 057

5 291

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

43

 

Produits constatés d’avance

22 901

18 129

Charges à payer

41 215

64 262

Autres comptes de régularisation

488

 

Valeur au bilan

149 865

132 545

 (1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

(2) Les montants sont indiqués en nets.

 

 

8.18. Participations dans les entreprises mises en équivalence

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur ne détient pas de participation dans les entreprises mises en équivalence.

 

8.19. Immeubles de placement :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2006

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

8 423

 

32

-3 105

 

 

5 350

Amortissements et provisions

-1 366

 

-227

458

 

1

-1 134

Valeur nette au bilan

7 057

0

-195

-2 647

0

1

4 216

 

 

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

(En milliers d'euros)

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

10 013

 

20

-1 610

 

 

8 423

Amortissements et provisions

-1 266

 

-320

220

 

 

-1 366

Valeur nette au bilan

8 747

0

-300

-1 390

0

0

7 057

 

 

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

8.20. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition) :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2006

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

189 029

-5 024

19 281

-1 991

 

-394

200 901

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

0

Amortissements & provisions

-82 647

4 231

-16 443

1 344

 

182

-93 333

Valeur nette au bilan

106 382

-793

2 838

-647

0

-212

107 568

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

34 036

-8 519

1 018

-291

 

-168

26 076

Amortissements & provisions

-24 307

7 929

-763

1

 

34

-17 106

Valeur nette au bilan

9 729

-590

255

-290

0

-134

8 970

 (1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

(En milliers d'euros)

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

199 687

-15 334

16 839

-12 163

 

 

189 029

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

0

Amortissements & provisions

-92 332

16 191

-17 418

10 912

 

 

-82 647

Valeur nette au bilan

107 355

857

-579

-1 251

0

0

106 382

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

23 604

8 308

2 148

-24

 

 

34 036

Amortissements & provisions

-15 291

-6 481

-2 535

 

 

 

-24 307

Valeur nette au bilan

8 313

1 827

-387

-24

0

0

9 729

 (1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

 

8.21. Provisions pour risques et charges :

(En milliers d'euros)

31.12.2005

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2006

Risques sur les produits épargne logement (1)

16 880

 

1 240

 

-8 150

 

 

9 970

Risques d’exécution des engagements par signature

878

 

516

 

-100

 

1

1 295

Risques opérationnels (2)

5 155 

 

2 528

 

-3 198

 

 

4 485

Engagements sociaux (retraites) et assimilés (3)

2 652

 

1 953

-170

-1 519

 

-1

2 915

Litiges divers

20 002

 

15 719

-1 736

-5 312

 

-1

28 672

Participations

78 

 

 

 

-58

 

 

20

Restructurations

 

 

 

 

 

 

46

46

Coûts de mise en oeuvre des synergies

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques

2 333

 

1 957

-179

-323

 

44

3 744

Provisions pour risques et charges

47 978

0

23 913

-2 085

-18 660

0

1

51 147

 

 

(1) cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs d’une part à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en en prenant en compte notamment :

— Le comportement des souscripteurs ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longues périodes.

— La courbe des taux observables sur le marché et des évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le Groupe Crédit Agricole ont été établies en conformité avec les dispositions d’un règlement CRC sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement.

(2) cette provision est destinée à couvrir les risque d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des évènements relatifs aux opérations de l’établissement.

(3) Dont 1 878 K€ au titre des avantages postérieurs à l’emploi sur des régimes à prestation définies, tels que détaillés dans la note 10.4, Dont 1 037 K€ au titre de la provision pour médaille du travail.

 

8.22. Provision épargne logement :

8.22.1. Encours collectés au titre des comptes et plans d’épargne-logement sur la phase d’épargne :

En milliers d'euros

31/12/2006

31/12/2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

151 290

92 980

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

1 442 440

1 718 440

Ancienneté de plus de 10 ans

45 470

66 120

Total plans d'épargne-logement

1 639 200

1 877 540

Total comptes épargne-logement

218 840

236 000

Total encours collectés au titre des contrats épargne-logement

1 858 040

2 113 540

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent.

Les encours de collecte sont des encours hors prime d'état

 

8.22.2. Encours de crédits octroyés au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Plans d'épargne-logement :

27 530

37 780

Comptes épargne-logement :

36 970

42 740

Total encours de crédits en vie octroyés au titre des contrats épargne-logement

64 500

80 520

 

 

8.22.3. Provision au titre des comptes et plans d’épargne-logement :

(En milliers d'euros)

31/12/2006

31/12/2005

Plans d'épargne-logement :

 

 

Ancienneté de moins de 4 ans

 

 

Ancienneté de plus de 4 ans et de moins de 10 ans

-6 010

-13 390

Ancienneté de plus de 10 ans

-750

-1 520

Total plans d'épargne-logement

-6 760

-14 910

Total comptes épargne-logement

-3 210

-1 970

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-9 970

-16 880

 

 

L'ancienneté est déterminée par rapport à la date de milieu d'existence de la génération des plans à laquelle ils appartiennent

(En milliers d'euros)

31/12/2005

Dotations

Reprises

Autres mouvements

31/12/2006

Plans d'épargne-logement :

-14 910

 

8 150

 

-6 760

Comptes épargne-logement :

-1 970

-1 240

 

 

-3 210

Total provision au titre des contrats épargne-logement

-16 880

-1 240

8 150

0

-9 970

 

 

8.23. Capitaux propres

8.23.1. Composition du capital

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code Monétaire et Financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires, et de Certificats Coopératifs d’Associés.

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des Caisses Locales qui lui sont affiliées.

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2006

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2006

Certificats Coopératifs d'investissements (CCI)

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

 

 

 

 

Dont part Auto-détenue

 

 

 

 

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

1 386 816

 

 

1 386 816

Dont part du Public

 

 

 

 

Dont part Crédit Agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

Parts sociales

4 160 475

 

 5

4 160 470

Dont 61 Caisses Locales

4 160 453

 

 5

4 160 448

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

Dont Crédit Agricole S.A.

1

 

 

1

Total

5 547 291

0

5

5 547 286

 

 

La valeur nominale des titres est de 15.00 € et le montant total du capital est 83 209 K€

 

8.23.2. Résultat par action

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales, et de CCA.

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Année de rattachement du dividende

 

 

Par CCI

Par CCA

Par Part Sociale

Montant Net

Montant Net

Montant Net

2003

 

3,39 €

0,48 €

2004

 

3,39 €

0,45 €

2005

 

3,80 €

0,48 €

Proposition AG 2006

 

5,15 €

0,47 €

 

 

8.23.3. Dividendes

Dividendes payés au cours de l’exercice :

 

Les montants relatifs aux dividendes, figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

8.23.4. Affectations du résultat et fixation du dividende 2006

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2006 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur du 28 mars 2007

L’assemblée Générale après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des commissaires aux comptes, décide sur proposition du Conseil d’Administration d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos au 31 décembre 2006 se soldant par un bénéfice de 95 283 684.69 €uros

 

(En euros)

Bénéfice

95 283 684,69

Intérêts aux parts

1 965 824,43

Rémunération des Certificats Coopératifs d'Associés

7 142 102,40

Affectation des 3/4 à la réserve légale

64 631 818,40

Autres réserves

21 543 939,46

 

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titres des 3 derniers exercices ont été les suivants :

 

(En euros)

Exercice

Nombre de Parts Sociales

Distribution

Intérêts nets

2004

4 160 451

1 872 202,95

0,45

2005

4 160 475

1 984 546,58

0,48

2006

4 160 475

1 965 824,43

0,47

 

 

(En euros)

Exercice

Nombre de CCA

Distribution

Intérêts nets

2004

1 386 816

4 701 306,24

3,39

2005

1 386 816

5 269 900,80

3,80

2006

1 386 816

7 142 102,40

5,15

 

 

9. Avantages au personnel et autres rémunérations

 

9.1. Détail des charges de personnel :

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Salaires et traitements

-79 432

-82 946

Cotisation au titre des retraites (régimes à cotisations définies)

-8 608

-11 288

Cotisation au titre des retraites (régimes à prestations définies)

-1 864

-202

Autres charges sociales

-28 680

-32 550

Intéressement et participation

-12 026

-12 899

Impôts et taxes sur rémunération

-10 104

-9 266

Total charges de personnel

-140 714

-149 151

 

 

9.2. Effectif fin de période :

Effectifs

31.12.2006

31.12.2005

France

2 256

2 319

Etranger

 

 

Total

2 256

2 319

 

 

9.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies

 

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit Agricole s.a. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005 (1)

Variation dette actuarielle

 

 

Dette actuarielle au 31/12/n-1

32 984

38 556

Coût des services rendus sur la période

1 306

1 511

Effet de l’actualisation

1 120

1 805

Coût financier

 

 

Cotisations de l'employé

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-3 166

Indemnités de cessation d'activité

-797

-972

Prestations versées (obligatoire)

 

 

(Gains) / pertes actuariels

-3 391

2 898

Dette actuarielle au 31/12/n

31 222

40 632

 

(En milliers d'euro)s

31.12.2006

31.12.2005 (1)

Détail de la charge comptabilisée au résultat

 

 

Coût des services rendus sur l'exercice

1 306

1511

Coût financier

1 120

1 805

Rendement attendu des actifs sur la période

-1 267

-1 474

Amortissement du coût des services passés

-1 063

2918

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

96

4 760

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005 (1)

Variation de juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

 

 

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

33 031

36 906

Ecart de change

 

 

Rendement attendu des actifs

1 267

1 474

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-2 329

-20

Cotisations de l'employeur

1 834

4 583

Cotisations de l'employé

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

 

-1 979

Indemnités de cessation d'activité

 

 

Prestations versées

-797

-972

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

33 006

39 992

 

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005 (1)

Position nette

 

 

Dette actuarielle fin de période

-32 949

-40 632

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

Dette actuarielle nette fin de période

-32 949

-40 632

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

33 006

39 992

Position nette (passif) / actif fin de période

57

-640

 (1) L’inégalité entre les soldes de clôture de l’exercice précédent et d’ouverture de l’exercice en cours provient de la sortie du GIE AMT du périmètre de consolidation de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

 

 

Rendement des actifs des régimes

 

Le rendement des actifs des régimes, se situe de 4% à 4.05% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées

 

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 3.41% et 3.89%.

9.4. Autres engagements sociaux

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2004-2006. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale.

Le montant global provisionné au titre de l’exercice 2006 s’élève à : 12 026 K€

La Caisse Régionale de Crédit Agricole Provence Côte d’Azur à également constitué une provision pour médailles du travail de 1 037 K€ au titre de l’exercice 2006.

 

9.5. Rémunérations de dirigeants

Le montant global des indemnités de temps passé versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations versées à l’ensemble des membres des organes de direction en raison de leurs fonctions s’élève à 1 955 K€.

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe se rapportant aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

9.6. Droit individuel à la formation

Le volume total d’heures acquises au titre du droit individuel à la formation depuis l’origine jusqu’au 31/12/2006 est de 128 526 heures.

Le nombre d’heures de DIF non consommées au 31/12/2006 s’élève à 75 448 heures.

 

10. Engagements de financement et de garantie :

(En milliers d'euros)

31.12.2006

31.12.2005

Engagements donnés

1 142 744

1 165 006

Engagements de financement

934 634

989 065

Engagements en faveur d'établissements de crédit

157 978

7 647

Engagements en faveur de la clientèle

776 656

981 418

Ouverture de crédits confirmés

477 218

705 597

Ouverture de crédits documentaires

5 576

4 606

Autres ouvertures de crédits confirmés

471 642

700 991

Autres engagements en faveur de la clientèle

299 438

275 821

Engagements de garantie

208 110

175 941

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

33 901

28 082

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

 

72

Autres garanties

33 901

28 010

Engagements d'ordre de la clientèle

174 209

147 859

Cautions, avals et autres garanties

32 703

18 349

Cautions

89 098

76 043

Garanties financières

 

 

Garanties remboursement crédits distribués

7 189

11 621

Autres garanties d'ordre de la clientèle

45 219

41 846

 

Engagements reçus

2 120 319

1 459 462

Engagements de financement

0

100 000

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

100 000

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

2 120 319

1 359 462

Engagements reçus d'établissements de crédit

393 478

 338 416

Engagements reçus de la clientèle

1 726 841

1 021 046

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

 221 906

202 087

Autres garanties reçues

1 504 935

818 959

 

 

11. Juste valeur des actifs et passifs comptabilisés au coût

 

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

11.1. Juste valeur des actifs et passifs comptabilisés au coût :

 

(En milliers d'euros)

 

 

31.12.2006

31.12.2005

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 695 543

1 695 633

1 830 043

1 830 043

Prêts et créances sur la clientèle

7 444 652

7 394 705

6 300 226

6 406 434

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

159 839

159 835

157 279

163 228

Immeubles de placement

4 216

4 432

7 057

7 057

Passifs

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

5 325 167

5 314 597

4 695 909

4 722 018

Dettes envers la clientèle

3 661 450

3 661 450

3 095 198

3 095 919

Dettes représentées par un titre

219 329

219 329

305 853

305 853

Dettes subordonnées

15 007

15 007

31 507

31 507

 

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

 

Dans les cas ou il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

La valeur des immeubles de placement est, quant à elle, estimée « à dire d’expert ».

 

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

— des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

— des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

— des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

12. Événements postérieurs à la clôture

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur n’a connu aucun événement postérieur à la clôture.

 

13. Périmètre de consolidation au 31 décembre 2006 :

 

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

 

 

Pays d'implantation

Méthode de consolidation

au 31-12-2006

% de contrôle

% d'intérêt

31-12-2006

31-12-2005

31-12-2006

31-12-2005

Patrimocam

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

Patrimo II

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

P.C.A Immo

France

Intégration globale

100%

100%

100%

100%

Sofipaca (*)

France

Intégration proportionnelle

-

48.98%

-

48.98%

G.I.E A.M.T (*)

France

Intégration proportionnelle

-

16.66%

-

16.66%

 (*) Déconsolidé en 2006

 

 

D. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

 

Exercice clos le 31 décembre 2006

 

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit Agricole Mutuel Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2006, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. — Opinion sur les comptes consolidés.

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l'arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d'ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l'opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l'exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

II. — Justification des appréciations.

En application des dispositions de l'article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

1. Estimations comptables

Comme indiqué dans les notes 1.1., 2, 6.8, 8.12 et 8.21. de l’annexe, la Caisse Régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit et les risques inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par la direction relatif aux risques de crédits, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des provisions individuelles et collectives.

Comme indiqué dans les notes 1.1. et 2 de l'annexe, la Caisse Régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur la valorisation des instruments financiers et la recouvrabilité d'impôts différés actifs.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues et nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s'inscrivent dans le cadre de notre démarche d'audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. — Vérification spécifique.

Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n'avons pas d'observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris et Lyon, le 13 mars 2007

Les commissaires aux comptes

 

 

 

KPMG Audit

Ernst & Young Audit

Département de KPMG S.A.

 

Pascal Brouard

Philippe Duchêne

Associé

Associé

 

 

 

E. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

 

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre caisse régionale, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas dans notre mission de rechercher l’existence éventuelle de telles conventions.

Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention visée à l’article L.225-38 du Code de commerce.

 

Paris et Lyon, le 13 mars 2007

Les commissaires aux comptes

KPMG Audit

Ernst & Young Audit

Département de KPMG S.A.

 

Pascal Brouard

Philippe Duchêne

Associé

Associé

 

 

0705005

09/06/2006 : Publications périodiques (74B)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Côte d'Azur
Catégorie 2 : Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels) (74B_N2)
Numéro d'affaire : 6866
Texte de l'annonce :

0606866

9 juin 2006BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n°69


Publications périodiques
____________________

Sociétés commerciales et industrielles (Comptes annuels)
____________________



 

 

CAISSE RÉGIONALE DE CRÉDIT agricole MUTUEL PROVENCE CÔTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 365 €uros.

Siège social : avenue Paul Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan cedex.

Siren : 415 176 072 — APE : 651 D.

Date de l’assemblée générale ordinaire : 31 mars 2006.

 

A. Comptes sociaux.

I. - Bilan au 31 décembre 2005.

(En milliers d'euros)

Actif

Notes

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

 

296 570

334 398

Caisse, banques centrales, C.C.P.

 

138 953

118 967

Effets publics et valeurs assimilées

Notes 5

28 408

28 349

Créances sur les établissements de crédit

Note 3

129 209

187 082

A vue

 

15 020

87 662

A terme

 

114 189

99 420

Opérations internes au CA

Note 3

1 694 975

1 563 929

Comptes ordinaires

 

671 439

226 477

Comptes et avances à terme

 

1 023 536

1 337 452

Opérations avec la clientèle

Note 4

6 303 321

5 557 323

Créances commerciales

 

14 870

14 519

Autres concours à la clientèle

 

6 255 248

5 523 140

Comptes ordinaires débiteurs de la clientèle

 

33 203

19 664

Opérations sur titres :

 

365 248

329 252

Obligations et autres titres à revenu fixe

Note 5

159 951

125 319

Actions et autres titres à revenu variable

Note 5

205 297

203 933

Valeurs immobilisées

 

482 099

455 887

Participations et autres titres détenus à long terme

 

(Notes 6 et 7)

 

346 344

 

330 896

Parts dans les entreprises liées

Notes 6 7

15 090

12 726

Immobilisations incorporelles

Note 7

15 000

4 901

Immobilisations corporelles

Note 7

105 665

107 364

Comptes de régularisation et actifs divers

 

167 892

112 168

Autres actifs

Note 8

32 050

21 909

Comptes de régularisation

Note 8

135 842

90 259

    Total actif

 

9 310 105

8 352 957

 

Passif

Notes

2005

2004

Opérations interbancaires et assimilées

 

11 015

29 919

Banques centrales, C.C.P.

 

0

0

Dettes envers les établissements de crédit

Note 10

11 015

29 919

A vue

 

1 420

20 324

A terme

 

9 595

9 595

Opérations internes au CA

Note 10

4 691 998

4 097 581

Comptes ordinaires

 

3 998

3 055

Comptes et avances à terme

 

4 688 000

4 094 526

Comptes créditeurs clientèle

Note 11

3 101 072

2 817 273

Comptes d'épargne à régime spécial

 

30 702

28 001

Autres dettes

 

3 070 370

2 789 272

A vue

 

2 721 880

2 456 700

A terme

 

348 490

332 572

Dettes représentées par un titre (Note 12)

 

305 853

325 967

Bons de caisse

 

355

778

Titres marche interbancaire et titres de créance négociable

 

 

305 498

 

325 189

Comptes de régularisation et passifs divers

 

143 438

100 120

Autres passifs

Note 13

56 748

27 696

Comptes de régularisation

Note 13

86 690

72 424

Provisions et dettes subordonnées

 

117 526

106 057

Provisions pour risques et charges

Note 14

74 202

56 662

Dépôts de garantie à caractère mutuel

 

166

166

Dettes subordonnées

Note 17

43 158

49 229

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

Note 16

29 138

28 360

Capitaux propres hors FRBG :

Note 18

910 065

847 680

Capital souscrit

 

83 209

83 209

Primes d'émission

 

243 062

243 062

Réserves

 

512 840

458 012

Ecart de réévaluation

 

0

0

Provisions réglementées et subventions

 

 

 

d’investissement

 

688

602

Report à nouveau (+ / -)

 

-9 848

-7 475

Résultat de l'exercice

 

80 114

70 270

    Total passif

 

9 310 105

8 352 957

 

Hors bilan

2005

2004

Engagements donnés

1 169 703

1 212 226

Engagements de financements

989 065

1 048 552

Engagements en faveur d'établissements de crédit hors CA

0

0

Engagements internes au Crédit agricole

0

240 393

Engagements en faveur de la clientèle

989 065

808 159

Engagements de garantie

177 436

152 983

Engagements d'ordre d'établissements de crédit hors CA

26 716

28 216

Engagements internes au Crédit agricole

1 366

7 913

Engagements d'ordre à la clientèle

149 354

116 854

Engagements sur titres

3 202

10 691

Titres acquis avec faculté de rachat ou de reprise

0

0

Titres à livrer au Crédit agricole

0

0

Autres engagements donnés

3 202

10 691

Engagements reçus

1 578 086

768 256

Engagements de financement

100 000

150 640

Engagements reçus d'établissements de crédit

0

0

Engagements internes au Crédit agricole

100 000

150 640

Engagements reçus de la clientèle

0

0

Engagements de garantie

1 474 884

606 925

Engagements reçus d'établissements de crédit

320 082

282 121

Engagements internes au Crédit agricole

133 756

140 472

Engagements reçus de la clientèle

1 021 046

184 332

Engagements sur titres

3 202

10 691

Titres vendus avec faculté de rachat ou de reprise

0

0

Titres à recevoir du Crédit agricole

0

0

Autres engagements reçus

3 202

10 691

 

II. — Compte de résultat.

(en milliers d'euros)

 

Notes

2005

2004

Intérêts et produits assimilés

Note 25

395 857

376 436

Intérêts et charges assimilées

Note 25

-174 428

-166 859

Revenus des titres à revenu variable

Note 26

17 776

13 654

Commissions (produits)

Note 27

156 054

146 064

Commissions (charges)

Note 27

-21 822

-21 851

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

Note 28

481

-59

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

Note 29

6 413

1 468

Autres produits d’exploitation bancaire

Note 29

21 120

19 514

Autres charges d’exploitation bancaire

Note 30

-1 139

-1 559

    Produit net bancaire

 

400 312

366 808

Charges générales d’exploitation

 

-220 563

-213 474

Frais de personnel

Note 31.1

-140 249

-136 226

Autres frais administratifs

Note 31.3

-80 314

-77 248

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

 

Note 31.4

-17 338

-12 510

    Résultat brut d'exploitation

 

162 411

140 824

Coût du risque

Note 32

-9 080

-25 541

    Résultat d'exploitation

 

153 331

115 283

Résultat net sur actifs immobilisés

Note 33

276

223

    Résultat courant avant impôt

 

153 607

115 506

Résultat exceptionnel

Note 34

-24 102

-13 899

Impôt sur les bénéfices

Note 35

-48 527

-33 241

Dotations / Reprises de FRBG et provisions réglementées

Note 36

-864

1 904

    Résultat net

 

80 114

70 270

 

III. — Annexe aux comptes sociaux.

Note 1 – Cadre juridique et financier et fait caractéristique de l'exercice.

A – Le cadre juridique et financier.

(Paragraphe IV.2 de l’annexe 1 du règlement 2000.03 du CRC)

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code Monétaire et Financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l'activité des établissements de crédit.

Sont rattachées à la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur, 62 Caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’Entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

Au 31 décembre 2005, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur fait partie, avec 40 autres Caisses Régionales, du Groupe Crédit agricole dont l'Organe Central, au titre de la loi bancaire, est Crédit agricole S.A. Les Caisses Régionales détiennent la totalité du capital de la SAS Rue la Boétie, qui détient elle-même 54,73% du capital de Crédit agricole S.A., cotée à la bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.

Le solde du capital de Crédit agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 43,51%. Par ailleurs, Crédit agricole S.A. détient 26 312 207 actions propres, soit 1,76%.

Pour sa part Crédit agricole S.A. détient 25% des Certificats Coopératifs d’Associés émis par la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

Crédit agricole s.a. coordonne l'action des Caisses Régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code Monétaire et Financier. Du fait de son rôle d'Organe Central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu'au respect, par chaque Caisse Régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses Régionales garantissent le passif de Crédit agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres

 

Mécanismes financiers internes au Credit agricole.

L'appartenance de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur au Groupe Crédit agricole se traduit en outre par l'adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :

 

1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en «Opérations internes au Crédit agricole - Comptes ordinaires ».

 

1.2. Comptes et avances à terme.

Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25% puis 33,33% et enfin 50% depuis le 31 décembre 2001, des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50% (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

1.3 Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ».

 

1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit agricole S.A.

Les excédents peuvent être investis chez Crédit agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

1.5. Opérations en devises.

Crédit agricole s.a. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

1.6. Comptes d'épargne à régime spécial.

Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d'épargne manuelle, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A.

Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A.., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

B.  Les faits caractéristiques de l'exercice.

— La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a réalisé en mars 2005 la migration de son système informatique vers le S.I.R A.M.T. Les charges exceptionnelles liées à ce processus impactent les comptes à hauteur de 6 697 K€ ;

— La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a procédé à la fusion absorption de la S.C.I GESTIMOCAM, filiale de gestion des immeubles d’exploitation.

La fusion a eu lieu le 31 mars 2005, avec effet rétroactif au 1er janvier 2005, et a donné lieu à l’enregistrement d’un mali de fusion de 5 861 K€ ;

— Création en mai 2005 de la filiale S.A.S PCA IMMO, ayant pour objet la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière. La valeur brute des titres représente 2 500 K€.

 

Note 2 – Principes et méthodes comptables.

Les états financiers de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit agricole S.A., agissant en tant qu'Organe Central et chargée d'adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit agricole.

Compte tenu de l’intégration de ses Caisses Locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur applique à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2004-06 du 23 novembre 2004 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2005.

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2002-03, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur calcule à compter du 1er janvier 2005 ses provisions sur créances douteuses sur la base des flux futurs actualisés.

Les effets qui découlent de l’actualisation de ces provisions constituent un changement de méthode. Celui-ci est évalué à un montant débiteur de 9 848 K€ et a été constaté au bilan d’ouverture en contrepartie des capitaux propres.

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005. Celui-ci modifie le règlement CRC n° 2002-03 relatif au risque de crédit. A ce titre, les décotes sur prêts restructurés sont désormais calculées par référence au taux effectif d’origine.

L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2005 et sur la situation d’ouverture.

Le règlement CRC n° 2005-04 du 3 novembre 2005 modifie également le règlement CRC n° 2000-03 relatif aux documents de synthèse individuels. Conformément à l’option offerte par ces modifications, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur présente sur la ligne « Intérêts et produits assimilés » l’amortissement de la décote sur crédits restructurés et la reprise de la dépréciation pour créances douteuses liée au passage du temps.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement CRC n° 2005-01 du 3 novembre 2005 relatif à la comptabilisation des opérations sur titres. Ce règlement modifie notamment le règlement CRB n° 90-01 et l’annexe au règlement CRC n° 2000-03 relatif aux documents de synthèse individuels, afin de faire converger certaines dispositions de ces textes avec celles de la norme IAS 39, notamment celles relatives aux titres de transaction et d’investissement.

L’application de ce nouveau règlement s’est traduit dans les comptes 2005 par un transfert de 18 716 K€ de la catégorie titres d’investissement vers la catégorie titres de placement.

Par ailleurs, afin d’assurer la cohérence entre les comptes consolidés établis conformément aux normes IAS et ses comptes individuels, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a constitué une provision pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement pour lequel une dotation par le résultat exceptionnel a été effectuée à hauteur de 16 590 K€. Cette provision pour risques et charges est destinée à couvrir des risques déjà identifiés et antérieurement couverts par des fonds pour risques bancaires généraux à hauteur de 4 375 K€.

 

2.1. Crédits à la clientèle.

Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2005 le règlement du CRC n° 2005-03 du 3 novembre 2005 modifiant le règlement CRC n° 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :

 

2.1.1. Créances restructurées.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.

Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

— les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité ;

— les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).

Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur s’élève à 21 368 K€, dont 11 605 K€ relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz

Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.

 

2.1.2. Créances douteuses.

Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ; en 2004, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, a réduit de six mois à trois mois le délai de passage en encours douteux des créances sur les acquéreurs de logements ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

Les découverts sont qualifiés d’encours douteux au plus tard à l’issue d’une période de trois mois de dépassement continu des limites portées à la connaissance de la clientèle de particuliers et des limites résultant de convention de droit ou de fait entre le commerçant et la banque pour ses autres clientèles.

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.

 

2.1.3. Créances douteuses non compromises

Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

2.1.4. Créances douteuses compromises

Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Les intérêts contractuels ne sont plus comptabilisés après le transfert en encours douteux compromis.

Afin de se conformer à cette règle, les intérêts sur créances douteuses compromises, qui étaient provisionnés en totalité, n’ont plus été enregistrés par la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur à compter de novembre 2005.

 

2.1.5. Provisionnement du risque de crédit avéré.

Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

2.1.6. Provisionnement du risque de crédit non avéré

Par ailleurs, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non comptabilisés en créances douteuses pour lesquels le risque de dégradation est significatif. Ces provisions ont été à partir des pertes attendues découlant des outils de notations (modèle Bâle 2).

 

2.2. Opérations sur titres.

Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la Réglementation Bancaire et Financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF, le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable et le règlement CRC n° 2005-01, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la Réglementation Comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.

La répartition des titres entre les 4 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement, et titres de l’activité de portefeuille) est faite en fonction de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.

 

2.2.1. Titres de transaction.

Sont considérés comme des titres de transaction les titres qui, à l’origine, sont acquis ou vendus avec l’intention de les revendre ou de les racheter à court terme ;

Ces titres doivent être négociables sur un marché actif et les prix de marché ainsi accessibles doivent être représentatifs de transactions réelles intervenant régulièrement sur le marché dans des conditions de concurrence normale.

Sont également considérés comme des titres de transaction :

— Les titres acquis ou vendus dans le cadre d’une gestion spécialisée de portefeuille de transaction comprenant des instruments financiers à terme, des titres ou d’autres instruments financiers qui sont gérés ensemble, et présentant des indications d’un profil récent de prise de bénéfices à court terme ;

— Les titres faisant l’objet d’un engagement de vente dans le cadre d’une opération d’arbitrage effectuée sur un marché d’instruments financiers organisé ou assimilé.

Les titres enregistrés parmi les titres de transaction ne peuvent être reclassés dans une autre catégorie comptable et continuent à suivre les règles de présentation et de valorisation des titres de transaction jusqu’à leur sortie du bilan par cession, remboursement intégral ou passage en pertes.

Les titres de transaction sont comptabilisés à la date de leur acquisition et pour leur prix d’acquisition frais exclus, en incluant le cas échéant les intérêts courus.

La dette représentative des titres vendus à découvert est inscrite au passif de l’établissement cédant pour le prix de vente des titres frais exclus.

A chaque arrêté comptable, les titres sont évalués au prix de marché du jour le plus récent. Le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.

 

2.2.2. Titres de placement 

Cette catégorie concerne les titres qui ne sont pas inscrits parmi les autres catégories de titres.

Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.

La valeur d’inventaire est le prix de marché.

Les moins-values latentes constatées à l’arrêté comptable font l’objet de provision pour dépréciation.

En outre, pour les titres à revenu fixe, des provisions pour dépréciation destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

— S’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse Régionale dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’émetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une provision spécifique est constituée ;

— S’il s’agit de titres non cotés, la provision est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (note 2.1 Crédits à la clientèle provisionnement du risque de crédit avéré).

La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est étalée de façon actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

 

2.2.3. Titres d’investissement.

Sont enregistrés en titres d’investissement, les titres à revenu fixe assortis d’une échéance fixée qui ont été acquis ou reclassés dans cette catégorie avec l’intention manifeste de les détenir jusqu’à l’échéance. Ne sont comptabilisés également dans cette catégorie que les titres pour lesquels la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur dispose de la capacité de financement nécessaire pour continuer de les détenir jusqu’à leur échéance et n’est soumise à aucune contrainte existante juridique ou autre qui pourrait remettre en cause son intention de détenir ces titres jusqu’à leur échéance.

Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.

Conformément aux règlements n° 90.01 et 95.04 et à l’instruction n° 94.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur n’a pas provisionné les moins-values latentes.

Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d’arrêté des comptes, il existe un risque de contrepartie.

Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

Conformément aux dispositions du règlement CRC n° 2005-01, les cessions de titres d’investissement intervenues avant l’échéance ou les transferts vers la catégorie des titres de placement ne portent que sur la période du 1er janvier à la date de publication du règlement du Comité de la réglementation comptable. Le montant de ces cessions ou ces transferts fait l’objet d’informations complémentaires dans la note 5 de cette présente annexe.

 

2.2.4. Titres de l’activité de portefeuille.

Conformément au règlement 2000.02 du Comité de la Réglementation Comptable, et à l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire, les titres classés dans cette catégorie correspondent à des « investissements réalisés de façon régulière avec pour seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle ».

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur satisfait aux conditions exigées par le règlement 2000.02 du CRC et l’instruction 2000-12 de la Commission Bancaire pour classer une partie de ses titres dans cette catégorie (activité significative et permanente, exercée dans un cadre structuré et procurant une rentabilité récurrente).

Les titres de l’activité de portefeuille sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.

Lors des arrêtés comptables, ces titres sont évalués au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité, laquelle est déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention estimée. Pour les sociétés cotées, la valeur d’utilité correspond à la moyenne des cours de bourse constatés sur une période suffisamment longue, tenant compte de l’horizon de détention envisagé, afin d’atténuer l’effet de fortes variations ponctuelles des cours de bourse.

Les moins-values latentes éventuelles sont calculées par ligne de titre, et font l’objet d’une dotation aux provisions sans compensation avec les plus values-latentes constatées. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.

 

2.2.5. Prix de marché.

Le prix de marché auquel sont évalués le cas échéant les différentes catégories de titres, est déterminé de la façon suivante :

— Les titres négociés sur un marché actif sont évalués au cours le plus récent ;

— Si le marché sur lequel le titre est négocié n’est pas ou plus considéré comme actif ou si le titre n’est pas coté, la Caisse régionale détermine la valeur probable du titre de négociation du titre concerné en utilisant des techniques de valorisation. En premier lieu, ces techniques font référence à des transactions récentes effectuées dans des conditions normales de concurrence. Le cas échéant la Caisse Régionale utilise des techniques de valorisation couramment employées par les intervenants sur le marché pour évaluer ces titres, lorsqu’il a été démontré que ces techniques produisent des estimations fiables des prix obtenus dans des transactions sur le marché réel.

 

2.2.6. Dates d’enregistrement.

La Caisse Régionale enregistre les titres classés en titres d’investissement à la date de règlement-livraison. Les autres titres, quels que soient leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés, sont enregistrés à la date de négociation

 

2.3. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme.

— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable ;

— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement de crédit ;

— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.

L’ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation. A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.

La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

 

2.4. Immobilisations.

 La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.

Par conséquent, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants.

L’application anticipée de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre / Second oeuvre

25 ans

Agencements / Installations techniques

10 ans

Agencements

5 à 15 ans

Matériel informatique

3 et 5 ans (linéaire)

Matériel spécialisé

5 ans (linéaire)

Logiciel

1 et 3 ans (linéaire)

 

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de provisions pour dépréciation.

 

2.5. Conventions de garantie internes.

Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses Régionales de Crédit agricole, au profit de Crédit agricole S.A., la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d’actif de Crédit agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.

A contrario, Crédit agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code Monétaire et Financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

A ce titre, il a été constitué par Crédit agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour Risques Bancaires de Liquidité et de Solvabilité ».

 

2.6. Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

A ce titre, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :

— La valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation ;

— Diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

Le régime de retraite des salariés de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.

Le montant des engagements de retraites de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur vis à vis des membres de son personnel en ce qui concerne les engagements de retraite s’élève à 184 K€ au 31 décembre 2005 pour couvrir des accords ponctuels d’avantages postérieurs à l’emploi vis à vis de retraités et de préretraités.

Les engagements en matière de primes de départ à la retraite et de retraites complémentaires sont gérés par PREDICA pour un montant de 31 684 K€, et par une provision en interne de

1 347 K€.

 

2.6.1. Engagement en matière de médaille du travail.

Les primes exceptionnelles, versées à l’occasion de remises de médailles d’honneur agricole décernées aux salariés atteignant une ancienneté de 20, 30, 35 ou 40 ans, sont provisionnées en fonction de l’ancienneté acquise par chaque salarié à la clôture de l’exercice. Le montant tient compte de l’actualisation. Au 31/12/2005 la provision s’élève à 1,121 M€.

 

2.7. Provision pour risques sur GIE d’investissement.

Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d’exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.

 

2.8. Impôt sur les bénéfices (charge fiscale).

D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.

La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution additionnelle de 1,5 % et de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3%.

 

2.9. Conversion des opérations en devises

Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors-bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.

Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.

Dans le cadre de l’application des règlements CRBF n° 89.01 et 89.02 et des instructions 89.04 et 89.05 de la Commission Bancaire, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

 

2.10. Fonds pour risques bancaires généraux (F.R.B.G.)

En application du règlement 90.02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux la provision de propre assureur et la provision pour risques de crédits non encore avérés.

 

2.11. Instruments financiers à terme et conditionnels.

Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

 

2.11.1. Opérations d’échange de taux d’intérêt (swaps).

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

— Couverture du risque de taux d’intérêt affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l’élément ou à l’ensemble d’éléments couverts ;

— Couverture des risques de taux global de l’établissement sur l’actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat.

Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

 

Note 3 – Créances sur les établissements de crédit – analyse par durée résiduelle.

(En milliers d’euros) Créances

Durée résiduelle

<3mois

>3mois <1an

>1 an <5 ans

>5 ans

(*) Total en principal

(*) Créances rattachées

Total 2005

Total 2004

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et prêts :

 

 

 

 

 

 

 

 

à vue

14 955

 

 

 

14 955

65

15 020

87 662

à terme

45 861

53 699

3 405

1 362

104 327

218

104 545

89 663

Prêts subordonnés

 

 

 

9 595

9 595

49

9 644

9 757

    Total

60 816

53 699

3 405

10 957

128 877

332

129 209

187 082

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

 

129 209

 

187 082

Opérations internes au crédit agricole :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

670 114

 

 

 

670 114

1 326

671 440

226 477

Comptes et avances à terme

 

220 340

 

178 294

 

425 572

 

99 286

 

923 492

 

17 570

 

941 062

 

1 254 979

Prêts subordonnés

 

 

 

82 400

82 400

73

82 473

82 473

    Total

890 454

178 294

425 572

181 686

1 676 006

18 969

1 694 975

1 563 929

Provisions :

 

 

 

 

 

 

 

 

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

1 694 975

1 563 929

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 91 995 K€.

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 53 777 K€.

 

Note 4 – opérations avec la clientèle – Analyse par durée résiduelle.

Créances

(en milliers d’euros)

Durée résiduelle

<3mois

>3mois <1an

>1 an <5 ans

>5 ans

(*) Total en principal

(*) Créances rattachées

Total 2005

Total 2004

Opérations avec la clientèle :

 

 

 

 

 

 

 

 

Créances commerciales

7 518

10 205

202

1

17 926

353

18 279

19 777

Autres concours à la clientèle

406 152

753 318

2 270 092

2 867 897

6 297 459

94131

6 391 590

5 664 528

Valeurs reçues en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

Crédit bail et location avec option d’achat

 

 

 

 

 

0

 

 

0

 

Location simple

 

 

 

 

0

 

0

 

    Sous-total

413 670

763 523

2 270 294

2 867 899

6 315 385

94 484

6 409 869

5 684 305

Comptes ordinaires débiteurs

68 421

 

 

 

68 421

1029

69 450

58 506

Provisions

 

 

 

 

 

 

-175 998

-185 488

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

6 303 321

5 557 323

 

Les prêts subordonnés et participatifs consentis à la clientèle s’élèvent à 91 995 K€.

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 53 777 K€.

Parmi les créances sur la clientèle 25 419 K€ sont éligibles au refinancement de la banque centrale.

Les encours restructurés au 31 décembre 2005 s’élèvent à 21 368 K€.

 

4.1. Opérations avec la clientèle analyse par agents économiques.

 

(En milliers d’euros)

2005

2004

En cours brut

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Provision sur encours douteux

Provision sur encours douteux compromis

Encours brut

Encours douteux

Dont encours douteux compromis

Provision sur encours douteux

Provision sur encours douteux compromis

Particuliers

3 132 691

78 221

25 952

-53 058

-24 936

2 772 461

79 048

70 381

-50 849

-48 784

Agriculteurs

236 698

28 991

11 402

-20 952

-11 136

211 435

26 870

25 876

-21 427

-21 173

Autres professionnels

 

1 114 380

 

72 272

 

32 989

 

-53 434

 

-32 989

 

1 026 566

 

79 401

 

75 007

 

-61 433

 

-60 306

Sociétés financières

 

5 464

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

 

0

Entreprises

1 225 809

58 848

16 232

-48 064

-16 134

960 190

60 121

55 907

-50 851

-50 277

Collectivités publiques

 

725 282

 

2 272

 

0

 

-44

 

0

 

738 927

 

9

 

0

 

-4

 

0

Autres agents économiques

 

38 995

 

1 265

 

1 078

 

-446

 

-348

 

33 230

 

1 443

 

1 436

 

-925

 

-919

    Total

6 479 319

241 869

87 653

-175 998

-85 543

5 742 809

246 892

228 607

-185 489

-181 459

 

Note 5 – Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille.

(En milliers d’euros)

2005

2004

Transaction (*)

Placement

Titres de l’activité de portefeuille

Investissement

Total 2005

Total 2004

Effets publics et valeurs assimilées :

 

 

 

 

27 358

 

27 358

 

27 295

Dont surcote restant à amortir

 

 

 

 

 

0

 

0

Dont décote restant à amortir

 

 

 

 

 

0

 

0

Créances rattachées

 

 

 

1 050

1 050

1 054

Provisions

 

 

 

0

0

0

    Valeurs nettes au bilan

0

0

0

28 408

28 408

28 349

Obligations et autres titres à revenu fixe :

 

 

 

 

 

 

Emis par organismes publics

 

 

 

 

9 169

 

9 169

 

9 182

Autres émetteurs

 

30 238

 

117 640

147 878

113 503

Dont surcote restant à amortir

 

 

53

 

 

2 652

 

2 705

 

Dont décote restant à amortir

 

 

-36

 

 

-454

 

-490

 

Créances rattachées

 

859

 

2 062

2 921

2 639

Provisions

 

-17

 

0

-17

-5

    Valeurs nettes au bilan

0

31 080

0

128 871

159 951

125 319

Actions et autres titres à revenu variable

 

229

 

205 090

 

 

 

205 319

 

204 225

Créances rattachées

 

0

 

 

0

 

Provisions

 

-22

 

 

-22

-292

    Valeurs nettes au bilan

229

205 068

0

0

205 297

203 933

    Total

229

236 148

0

157 279

393 656

357 601

Valeurs estimatives

 

247 520

 

160 116

407 865

375 097

(*) dont : 229K€ de titres négociables sur un marché actif :

Transferts de titres en cours d’exercice : Le montant des titres d’investissement transférés pendant l’exercice en titres de placement s’élève à 18 703 K€.

Valeurs estimatives :

La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 12 229 K€ au 31/12/2005, contre 7 350 K€ au 31/12/2004

La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.

 

5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement (hors effets publics) : Ventilation par grandes catégories de contrepartie

 

(En milliers d’euros)

Encours nets 2005

Encours nets 2004

Administration et banques centrales (y compris Etats)

9 281

9 294

Etablissements de crédit 

98 612

73 231

Sociétés financières

233 711

223 015

Collectivités locales 

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

23 644

23 712

Divers et non ventilés 

0

0

    Valeurs nettes au bilan

365 248

 329 252

 

5.2. Ventilation des titres cotes et non cotes a revenu fixe ou variable

 

(En milliers d’euros)

Année 2005

Année 2004

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Total

Titres cotés

143 009

27 358

0

170 367

108 646

27 295

0

135 941

Titres non cotés (1)

14 039

0

205 319

219 358

14 039

0

204 225

218 264

Créances rattachées

2 920

1 050

0

3 970

2 639

1 054

0

3 693

Provisions

-17

0

-22

-39

-5

0

-292

-297

    Valeurs nettes au bilan

159 951

28 408

205 297

393 656

125 319

28 349

203 933

357 601

(1) dont : OPCVM français 195 517 K€ d’euros dont OPCVM français de capitalisation 194 735 K€

dont : OPCVM étrangers de capitalisation 9 780 K€

 

Les OPCVM figurent à l’actif du bilan pour 205 297 K€.

Leur valeur estimative au 31 décembre 2005 s’élève à 216 051 K€.

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2005 :

 

(En milliers d’euros)

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

166 025

172 693

OPVCM obligataires

9 501

10 012

OPVCM actions

18 615

20 052

OPCVM autres

11 156

13 294

    Total

205 297

216 051

 

5.3. Effets publics, obligations et autres titres a revenu fixe : Analyse par durée résiduelle

 

(En milliers d’euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an <5 ans

>5 ans

*Total en principal

*Créances rattachées

Total 2005

Total 2004

Obligations et autres titres à revenu fixe

1 506

18 257

66 487

70 798

157 048

2 920

159 968

125 324

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

27 358

 

27 358

1 050

28 408

28 349

Provisions

 

 

 

 

 

 

-17

-5

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

 

188 359

153 668

 

Note 6 – Tableau des titres de participation et de filiales.

Informations financières filiale  et participations

Capital

Réserves et report à nouveau avant affectation des résultats

Quote-part de capital détenu (en pourcentage)

Valeurs comptables   des titres détenus

Prêts et avances consentis par la société et non encore remboursés

Montant des cautions et avals donnés par la   société

PNB ou CA hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte du dernier exercice clos)

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Observations

Brutes

Nettes

Participations dont la valeur d’inventaire excède 1% du capital de l’entité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S.A.S La Boétie

1 549 951

5 152

2,77%

306 630

306 630

3 164

 

540 663

528 279

14 623

Exercice clos 30/06/2005

Autres parts dans les entreprises liées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

S.A. Sofipaca

12 000

3 606

48,98%

6 882

6 882

 

 

811

718

234

Exercice clos 31/12/2004

G.I.E AMT

72

 

16,66%

12

12

 

 

101 453

-203 851

 

 

S.N.C Patrimocam

 

1 191

 

1 283

 

99,99%

 

1 191

 

1 191

 

 

 

2 772

 

590

 

 

S.N.C Patrimo 2

4 506

-149

99,99%

4 505

4 505

3 245

 

561

837

 

 

S.A.S PCA Immo

 

2 500

 

 

100%

 

2 500

 

2 500

 

 

 

0

 

-181

 

 

Autres titres de participations (détail)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SACAM Développement

 

763 051

 

8 230

 

2,79%

 

20 351

 

20 351

 

6 287

 

 

70 058

 

27 381

 

951

 

S.N.C CA Titres

15 245

3 492

2,34%

1 361

1 361

 

 

5 888

2 998

 

 

Participations dont la valeur d’inventaire est inférieure a 1% du capital de l’entité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres titres de participations (ensemble)

 

 

 

 

5 702

 

3 944

 

895

 

 

 

 

 

    Total parts dans les entreprises liées et participations

 

 

 

 

 349 134

 

 347 376

 

 13 591

 

 

 

 

 

 

6.1. Valeur estimative des titres de participation.

 

(En milliers d’euros)

Année 2005

Année 2004

Valeur au bilan

Valeur estimative

Valeur au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées :

 

 

 

 

Titres non cotés

15 090

18 327

12 578

13 069

Créances rattachées

 

 

297

297

Provisions

 

 

-149

 

    Sous-total parts dans les entreprises liées

15 090

18 327

12 726

13 366

Titres de participation :

 

 

 

 

Titres non cotés (1)

343 496

573 380

327 482

517 942

Avances consolidables

1 548

895

1 402

627

Créances rattachées

137

137

152

152

Provisions

-2 412

 

-2 362

 

    Sous-total titres de participation

342 769

574 412

326 674

518 721

Autres titres détenus à long terme :

 

 

 

 

Titres non cotés

168

168

184

169

Avances consolidables

5 016

3 306

5 486

3 942

Créances rattachées

101

101

114

114

Provisions

-1 710

 

-1 560

 

    Sous-total autres titres détenus à long terme

3 575

3 575

4 224

4 225

    Total

361 434

596 314

343 624

536 312

(1) Dont 9 451 K€ d’avances consolidables destinées à être capitalisées

 

 

Note 7 – Variation de l’actif immobilisé.

7.1. Immobilisations financières

 

Rubriques (en milliers d’euros)

2005

Valeur en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur à la fin de l’exercice

Parts dans les entreprises liées :

12 429

2 512

149

0

15 090

Valeurs brutes

12 578

2 512

 

 

15 090

Provisions

-149

 

149

 

0

Titres de participation :

326 520

39 506

-23 393

0

342 633

Valeurs brutes

312 870

22 321

-1 145

 

334 046

Avances ou prêts destinés à être capitalisés et déductibles des fonds propres

 

14 611

 

16 649

 

-21 809

 

 

9 451

Avances consolidables

1 402

613

-467

 

1 548

Provisions

-2 363

-77

28

 

-2 412

Autres titres détenus à long terme :

4 110

0

-637

0

3 473

Valeurs brutes

184

 

-16

 

168

Avances consolidables

5 486

167

-637

 

5 016

Provisions

-1 560

-167

16

 

-1 711

Créances rattachées

563

238

-563

 

238

    Valeurs nettes au bilan

343 622

42 256

-24 444

0

361 434

 

7.2. Immobilisations corporelles et incorporelles

 

Rubriques (en milliers d’euros)

2005

Valeur en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cession, échéance)

Autres mouvements

Valeur à la fin de l’exercice

Immobilisations corporelles d’exploitation :

107 364

52 470

- 53 640

- 529

105 665

Valeurs brutes

172 070

68 344

-64 588

- 505

175 321

Amortissements et provisions

- 64 706

-15 874

10 948

- 24

- 69 656

Immobilisations incorporelles :

4 901

9 052

-24

1 070

14 999

Valeurs brutes

19 813

10 517

-24

1 070

31 376

Amortissements et provisions

- 14 912

- 1 464

 

 

- 16 376

    Valeurs nettes au bilan

112 265

61 523

- 53 664

541

120 665

 

Note 8 – Autres actifs et comptes de régularisation

(En milliers d’euros)

2005

2004

Autres actifs (1)

32 050

21 909

Instruments conditionnels achetés

0

0

Comptes de stock et emplois divers

703

827

Débiteurs divers

141

88

Comptes de règlement

31 206

20 994

Capital souscrit non versé

0

0

Actions propres

0

0

    Comptes de régularisation

135 842

90 259

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

45 479

19 571

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

0

1

Pertes latentes et pertes à étaler sur instruments financiers

9

11

Produits à recevoir et charges constatées d’avance

85 060

68 648

Charges à répartir

253

2

Autres comptes de régularisation

5 041

2 026

    Valeurs nettes au bilan

167 892

112 168

 

Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

 

Note 9 – Provisions inscrites en déduction de l’actif.

(En milliers d’euros)

Solde au 31/12/2004

Dotations

Reprises et utilisations

Désactualisation

Autres mouvements

Solde au 31/12/2005

Provisions déduites de l’actif

 

 

 

 

 

 

Sur créances clientèle

185 488

28 852

-45 366

- 1 412

8 436

175 998

Sur portefeuilles titres (placement, TAP et investissement)

 

 

4 071

 

 

245

 

 

-193

 

 

 

 

4 123

Sur participations et autres titres détenus à long terme

 

 

296

 

 

886

 

 

-1 144

 

 

 

1

 

 

39

Autres

5 045

385

-939

 

41

4 532

    Total des provisions – Actif

 

194 900

 

30 368

 

-47 642

 

- 1 412

 

8 478

 

184 692

 

Note 10 – Dettes envers les établissements de crédit – Analyse par durée résiduelle.

Dettes (en milliers d’euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an et <5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2005

Total 2004

Etablissements de crédit :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes et emprunts :

 

 

 

 

 

 

 

 

A vue

1 420

 

 

 

1 420

 

1 420

20 324

A terme

9 595

 

 

 

9 595

 

9 595

9 595

    Total

11 015

0

0

0

11 015

0

11 015

29 919

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

11 015

29 919

Opérations internes au crédit agricole :

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires

3 984

 

 

 

3 984

14

3 998

 3 055

Comptes et avances à terme

694 431

1 218 139

1 551 306

1 210 876

4 674 752

13 248

4 688 000

4 094 526

    Total

698 415

1 218 139

1 551 306

1 210 876

4 678 736

13 262

4 691 998

4 097 581

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

4 691 998

4 097 581

 

Opérations internes au Crédit agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale. (Cf. Cadre Juridique et Financier).

 

Note 11 – Comptes créditeurs de la clientèle – Analyse par durée résiduelle.

Dettes (en milliers d’euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an <5 ans

>5 ans

Total en principal

Dette rattachées

Total 2005

Total 2004

Comptes créditeurs de la clientèle

 

 

 

 

 

 

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

2 721 688

 

 

 

2 721 688

192

2 721 880

2 456 700

Comptes d’épargne à régime spécial :

30 702

0

0

0

30 702

 

30 702

28 001

A vue

30 702

 

 

 

30 702

 

30 702

 

A terme

0

 

 

 

0

 

0

 

Autres dettes envers la clientèle :

286 960

54 916

4 601

286

346 763

1 727

348 490

332 572

A vue

 

 

 

 

0

 

0

 

A terme

286 960

54 916

4 601

286

346 763

1 727

348 490

332 572

Valeurs données en pension livrée

 

 

 

 

0

 

0

 

    Total

3 039 350

54 916

4 601

286

3 099 152

 

 

 

    Valeurs au bilan

 

 

 

 

 

 

3 101 072

2 817 273

 

11.1. Comptes créditeurs de la clientèle par agent économique

 

 

2005

2004

Particuliers

1 688 682

1 694 772

Agriculteurs

135 586

106 577

Autres professionnels

433 034

425 940

Sociétés financières

396

529

Entreprises

744 844

508 043

Collectivités publiques

1 763

886

Autres agents économiques

96 767

80 526

 

3 101 072

2 817 273

 

Note 12 – Dettes représentes par un titre : analyse par durée résiduelle.

Dettes (en milliers d’euros)

<3mois

>3mois <1an

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2005

Total 2004

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

 

Bons de caisse

342

 

342

13

355

778

Titres du marché interbancaire

 

 

 

0

 

 

0

 

Titres de créances négociables :

 

283 465

 

19 884

 

303 349

 

2149

 

305 498

 

325 189

émis en France (1)

 

 

0

 

0

 

émis à l’étranger

 

 

0

 

0

 

Emprunts obligataires

 

 

0

 

0

 

    Total

283 807

19 884

303 691

2 162

305 853

325 967

    Valeurs au bilan

283 807

19 884

303 691

2 162

305 853

325 967

(1) Les émissions de TCN de Caisses Régionales sont réputées être faites en France. 

 

Note 13 – Autres passifs et comptes de régularisation.

Rubriques (en milliers d’euros)

Montant 2005

Montant 2004

Autres passifs (2)

56 748

27 696

Instruments conditionnels vendus

0

0

Comptes de règlement

1 288

469

Créditeurs divers

54 286

26 053

Versements restant à effectuer sur titres

1 174

1 174

Comptes de régularisation

86 690

72 424

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

5 291

6 634

Charges à payer

74 723

63 371

Autres comptes de régularisation

6 676

2 419

    Valeurs au bilan

143 438

100 120

 

Les montants sont indiqués en net.

Les montants incluent les dettes rattachées.

 

Note 14 – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros)

Solde au 31/12/2004

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/2005

Provisions pour engagements de retraite et assimilés

 

 

 

 

 

 

 

0

Provisions pour autres engagements sociaux

 

1 444

 

1 347

 

-1

 

-1 259

 

1 121

 

2 652

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

 

 

1 416

 

 

205

 

 

0

 

 

-743

 

 

0

 

 

878

Provisions pour risques fiscaux (1)

 

210

 

2 986

 

 

 

 

3 196

Provision pour risques pays

 

 

 

 

 

 

0

Provisions pour passage à l’euro

 

 

 

 

 

 

0

Provisions pour risques de crédit

 

 15 830

 

 7 306

 

 -2 385

 

 

 

20 751

Provisions pour mise au rebut de l’ancien système informatique

 

 

 705

 

 

 

 -659

 

 

 

 

46

Provisions pour restructurations (2)

 

 50

 

 

 -50

 

 

 

0

Provisions pour impôts différés

 

6 177

 

0

 

-2 405

 

0

 

1 810

 

5 582

Provisions pour litiges et garanties de passif

 

 6 686

 

545

 

 

-220 

 

 -6 276

 

735

Provisions sur participations

 

 79

 

 

 

 -1

 

 

78

Provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement (3)

 

 

 

16 880

 

 

 

 

 

16 880

Provisions pour risques opérationnels (4)

 

0

 

 

 

 

 5 155

 

5 155

Autres provisions pour risques et charges

 

24 065

 

17 036

 

-1 862

 

-20 990

 

 

18 249

    Valeur au bilan

56 662

46 305

-7 362

-23 213

1 810

74 202

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Primes départ G.I.E Informatique.

(3) Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période ;

— La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le groupe Crédit agricole ont été établies en conformité avec les dispositions d’un règlement CRC sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement en cours d’adoption par le CNC.

(4) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement.

 

Note 15 – Engagements sociaux : avantages postérieurs a l’emploi régimes a prestations définies.

Définitions :

Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies.

Les régimes à cotisations définies désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

 

Variations de la dette actuarielle.

 

(En milliers d’euros)

2005

2004

Dettes actuarielles au 31/12/2004

31 236

28 577

Coûts des services rendus sur la période

1 233

1 299

Effet de l’actualisation

1 495

1 436

Cotisations de l’employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

- 1 906

 

Indemnités de cessation d’activité

 

 

Prestations versées

-847

-648

(Gains) / pertes actuariels

1 773

572

    Dettes actuarielles au 31/12/2005

32 984

31 236

 

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat.

 

(En milliers d’euros)

2005

2004

Coûts des services rendus sur la période

1 233

1 299

Effet de l’actualisation

1495

1 436

Rendement attendu des actifs sur la période

-1243

-846

Amortissement du coût des services passés

1814

813

Autres gains ou pertes

 

 

    Charge nette comptabilisée au compte de résultat

3 299

2 702

 

Variations de juste valeur des actifs des régimes

 

(En milliers d’euros)

2005

2004

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/2004

31 330

21 557

Rendement attendu des actifs

1243

846

Gains/pertes actuariels sur les actifs du régime

-41

-241

Cotisation de l’employeur

3325

9 975

Cotisation de l’employé

 

 

Modification/réduction/liquidation de plan

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

- 1575

-159

Indemnités de cessation d’activité

 

 

Prestations versées

-1251

-648

    Juste valeur des actifs / droit à remboursement au 31/12/2005

33 031

31 330

 

Composition des actifs des régimes.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a souscrit des assurances auprès de PREDICA en couverture de ses engagements et les actifs des régimes sont constitués de polices d’assurance éligibles.

 

Variations de la provision.

 

(En milliers d’euros)

2005

2004

(Provisions) / actifs au 31/12/2004

472

- 31 236

Cotisation de l’employeur

3 325

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

- 47

 

Paiements directs de l’employeur

- 404

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

- 3 299

31 330

    (Provisions) actifs au 31/12/2005

47

94

 

Rendement des actifs des régimes.

Le rendement effectif des actifs des régimes se situe de 4% à 4,30% selon le type de contrat.

 

Hypothèses actuarielles utilisées.

Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 3,60% et 4,23% selon le type de contrat.

 

Note 16 – Fonds pour risques bancaires généraux.

(En milliers d’euros)

2005

2004

Provisions Epargne logement

0

4 375

Provisions risque crédit non avéré

22 890

17 724

Autres FRBG

6 248

6 261

    Valeurs au bilan

29 138

28 360

 

Note 17 – Dettes subordonnées : Analyse par durée résiduelle.

(En milliers d’euros)

<3mois

>3mois <1an

>1 an <5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Montant 2005

Montant 2004

Dettes subordonnées :

 

 

 

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à terme

0

16 007

0

15 000

31 007

334

31 341

35 656

C/C bloqués des Caisses Locales

11 568

0

0

0

11 568

249

11 817

13 573

    Valeurs au bilan

11 568

16 007

0

15 000

42 575

 583

43 158

49 229

 

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 1 239 K€.

 

Note 18 – Variation des capitaux propres.

(En milliers d’euros)

Capital

Primes et réserves

Provisions réglementées & subventions d’investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 Décembre 2003

83 209

644 849

516

62 799

791 373

Variation des primes et réserves

 

56 225

 

 

56 225

Affectation du résultat social 2003

 

 

 

-62 799

-62 799

Report à nouveau débiteur

 

- 7 475

 

 

- 7 475

Résultat de l’exercice 2004

 

 

 

70 270

70 270

Autres variations

 

 

86

 

86

    Solde au 31 Décembre 2004

 

693 599

602

70 270

847 680

Variation des primes et réserves

 

62 303

 

 

62 303

Affectation du résultat social 2004

 

 

 

-70 270

-70 270

Report à nouveau débiteur

 

- 9 848

 

 

- 9 848

Résultat de l’exercice 2005

 

 

 

80 114

80 114

Autres variations

 

 

86

 

86

    Solde au 31 Décembre 2005

83 209

746 054

688

80 114

910 065

 

Les capitaux propres incluent 20 802 K€ de Certificats Coopératifs d’Associés souscrits par Crédit agricole S.A.

 

Note 19 – Composition des fonds propres.

(En milliers d’euros)

2005

2004

Capitaux propres

910 065

847 680

Fonds pour risques bancaires généraux

29 138

28 360

Dettes subordonnées

43 158

49 229

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

    Total des fonds propres

982 527

925 435

 

Note 20 – Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations.

(En milliers d’euros)

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances :

1 780 750

6 674 067

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 694 975

296 570

Sur la clientèle

3 680

6 299 641

Obligations et autres titres à revenu fixe

82 095

77 856

Dettes :

4 694 367

3 415 571

Sur les établissements de crédits et institutions financières

4 691 998

11 015

Sur la clientèle

2 369

3 098 703

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

305 853

Engagements donné

1 366

1 168 337

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

989 065

Garanties données à des établissements de crédit

1 366

26 716

Garanties données à la clientèle

 

149 354

Titres acquis avec faculté d’achat ou de reprise

 

3 202

 

Note 21 – Opérations a terme en devises non dénoués.

Opérations de change (en milliers d’euros)

2005

2004

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant :

0

0

0

0

Devises

 

 

 

 

Euros

 

 

 

 

Opérations de change à terme :

5 021

5 019

3 448

3 446

Devises

2 567

2 567

1 689

1 689

Euros

2 454

2 452

1 759

1 757

Prêts et emprunts en devises

 

 

 

 

    Total

5 021

5 019

3 448

3 446

 

Note 22 – Opérations sur instruments financiers a terme.

Type d’opération (en milliers d’euros)

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total 2005

Total 2004

Opérations fermes :

 

 

 

 

Opérations de gré à gré (1)

2 019 489

0

2 019 489

1 322 497

Swaps de taux d’intérêt

2 019 489

 

2 019 489

1 322 497

Opérations conditionnelles

 

 

 

 

Opérations de gré à gré

824

0

824

1 677

Options de swap de taux :

 

 

 

 

Achetées

 

 

0

 

Vendues

 

 

0

 

Instr. de taux d’intérêts à terme conditionnels :

 

 

 

 

Achetés

412

 

412

686

Vendus

412

 

412

991

    Total

2 020 313

0

2 020 313

1 324 174

 (1) Les montants indiqués sur les opérations fermes doivent correspondre au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

 

Note 23 – Opérations sur instruments financiers a terme : encours notionnels par durée résiduelle.

Répartition par durée restant à courir.

 

(En milliers d’euros)

Total

Dont opérations effectuées de gré à gré

< 1an

de 1 à 5 ans

>5 ans

< 1an

de 1 à5 ans

>5 ans

Swaps de taux d’intérêt

271 315

620 674

1 127 500

271 315

620 674

1 127 500

Caps, Floors, Collars

 

824

 

 

824

 

    Sous total

271 315

621 498

1 127 500

271 315

621 498

1 127 500

Opérations de change à terme

10 039

 

 

10 039

 

 

    Total général

281 354

621 498

1 127 500

281 354

621 498

1 127 500

 

23.1. Instruments financiers a terme : juste valeur

Le règlement n° 2004-16 du 23 novembre 2004 du Comité de la Réglementation Comptable, relatif aux informations à fournir sur la « juste valeur » des instruments financiers résultant de la transposition des directives « juste valeur » et « modernisation », modifie le règlement n° 2000-03 du 4 juillet 2000 relatif aux documents de synthèse individuels des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.

Il complète le chapitre IV « Contenu de l’annexe » au point III.2.2 « Instruments financiers à terme » par le paragraphe suivant :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2005

Total juste valeur

Encours notionnel

Swaps de taux d’intérêt

61 476

2 019 489

    Total général

61 476

2 019 489

 

La juste valeur de la plus part des instruments dérivés est déterminée à l’aide de courbes de taux et de volatilités basées sur les taux d’intérêts du marché observés à la date d’arrêté. A défaut, c‘est la valorisation effectuée par la contrepartie qui est prise en compte.

 

23.2. Informations relatives au risque de contrepartie sur produits dérivés.

L’évaluation du risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme utilisés par le Crédit agricole Provence Côte d’Azur, mesurée par la valeur de marché de ces instruments, peut être résumée de la façon suivante :

 

(En milliers d’euros)

31/12/2005

31/12/2004

Valeur de marché

Valeur de marché

Risques sur les autres contreparties

61 476

55 218

    Total avant effet des accords de compensation

61 476

55 218

        Dont risques sur contrats de : taux d’intérêt, change et matières premières

61 476

55 218

Incidences des accords de compensation

0

0

    Total après effet des accords de compensation

61 476

55 218

 

23.3. Information sur les swaps ventilation des contrats d'échange de taux d'intérêt et de devises.

 

(En milliers d’euros)

Micro couverture

Macro couverture

Contrats d'échange de taux

7 500

2 011 989

 

Note 24 – Engagements donnes aux entreprises liées.

Les engagements donnés par la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur par lettre de garantie à Crédit agricole S.A. s’élèvent à 797 690 K€.

 

Notes sur le compte de résultat.

Note 25 – Produits nets d’intérêts et revenus assimiles.

(En milliers d’euros)

 2005

 2004

Produits d'intérêts :

 395 857

376 436

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 972

5 250

Sur opérations internes au Crédit agricole

72 331

 70 574

Sur opérations avec la clientèle

 286 198

 271 450

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 058

 9 727

Autres intérêts et produits assimilés

 22 298

 19 435

Charges d'intérêts :

 -174 428

 -166 859

Sur opérations avec les établissements de crédit

 -256

-1 093

Sur opérations internes au Crédit agricole

-148 463

-146 599

Sur opérations avec la clientèle

 -10 262

 -11 467

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

 -15 447

 -7 700

Autres intérêts et charges assimilées

 0

 0

    Total produits nets d'intérêt et revenus assimilés

 221 429

209 577

 

Note 26 – Revenus des titres.

Titres à revenus fixes (en milliers d’euros)

2005

2004

Titres de placement

1 691

930

Titres d’investissement

7 367

8 798

    Revenus des titres a revenus fixes

9 058

9 728

 

Titres à revenus variables (en milliers d’euros)

2005

2004

Parts dans les entreprises liées

220

554

Titres de participation et autres titres à long terme

17 511

13 075

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

45

25

    Revenus des titres a revenus variables

17 776

13 654

 

Note 27 – Produit net des commissions.

(En milliers d’euros)

2005

2004

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les éts de crédit

 

336

 

-17

 

319

 

274

 

-17

 

257

Sur opérations internes au crédit agricole

 

21 152

 

-6 473

 

14 679

 

19 342

 

-6 015

 

13 327

Sur opérations avec la clientèle

 

45 212

 

-686

 

44 526

 

44 608

 

-1 859

 

42 749

Sur opérations de change

334

 

334

376

 

376

Sur prestations de services financiers

 

89 020

 

-14 646

 

74 374

 

81 464

 

-13 960

 

67 504

    Total

156 054

-21 822

134 232

146 064

-21 851

124 213

 

Note 28 – Solde des opérations sur portefeuilles de négociations.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Solde des opérations sur titres de transaction

185

63

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

-30

-216

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

326

94

    Solde des opérations sur portefeuille de négociation

481

-59

 

Note 29 – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

Titres de placement (en milliers d’euros)

Montant 2005

Montant 2004

Dotations aux provisions

-886

-1 081

Reprises de provisions

1 144

1 618

Dotation ou reprise nette aux provisions

258

537

Plus-values de cession réalisées

6 259

1 021

Moins-values de cession réalisées

-80

-90

    Solde des plus et moins-values de cession réalisées

6 179

931

Frais d'acquisition

-24

0

    Solde des opérations sur titres de placement

6 413

1 468

 

Note 30 – Autres produits et charges d’exploitation bancaire.

(En milliers d’euros)

2005

2004

Autres produits d'exploitation bancaire

21 120

19 514

    Produits divers d'exploitation bancaire

19 055

17 027

    Produits accessoires

2 041

1 845

    Reprises de provisions pour risques et charges

24

642

Autres charges d'exploitation bancaire

1 139

1 559

    Quote-part des opérations bancaires faîtes en commun

371

369

    Charges diverses d'exploitation bancaire

708

553

    Dotations aux provisions pour risques et charges

60

637

        Net de produits et charges d'exploitation bancaire

19 981

17 955

 

Note 31 – Charges générales d’exploitation.

31.1. Frais de personnel.

 

Frais de personnel (en milliers d’euros)

Montant 2005

Montant 2004

Salaires et traitements (1) :

81 183

77 497

    Dont indemnités liées à la retraite

331

235

Charges sociales :

40 752

40 405

    Dont cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

10 768

10 724

Intéressement

7 965

7 985

Participation

4 741

2 184

Impôts et taxes sur rémunérations

9 269

9 305

Transfert de charges

-3 661

-1 150

        Total des frais de personnel

140 249

136 226

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste salaires et traitements 

 

31.2. Effectif par catégorie.

(effectif moyen du personnel en activité au prorata de l'activité).

 

Catégorie de personnel

2005

2004

Cadres

472

490

TAM

1 021

998

Employés

826

878

    Total

2 319

2 366

 

Le montant global des indemnités de temps passé versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations versées à l’ensemble des membres des organes de direction en raison de leurs fonctions s’élève à 1 693 K€.

 

31.3. Autres frais administratifs.

 

Autres frais administratifs (en milliers d’euros)

Montant 2005

Montant 2004

Impôts et taxes

6 837

5 255

Services extérieurs

69 362

81 457

Autres frais administratifs

4 775

1 182

Transferts de charges

-660

-10 646

    Total des frais administratifs

80 314

77 248

 

31.4. Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles.

 

Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles (en milliers d’euros)

2005

2004

Immobilisations d'exploitation

17 309

12 476

Dotations aux amortissements des frais d'établissements

33

0

Dotations aux amortissements des autres immobilisations incorporelles

 

1 430

 

866

Dotations aux amortissements des autres immobilisations corporelles

 

15 846

 

11 610

Immobilisations hors exploitation

29

34

Dotations aux amortissements des autres immobilisations corporelles hors exploitation

 

29

 

34

    Total des dotations aux amortissements

17 338

12 510

 

Note 32 – Coût du risque.

(En milliers d’euros)

Montant 2005

Montant 2004

Dotations aux provisions

42 975

66 707

Provisions sur créances douteuses

25 758

56 374

Autres provisions

17 217

10 333

Reprises de provisions

-53 412

-53 520

Reprises de provisions sur créances douteuses (1)

-31 743

-52 206

Autres reprises de provisions

-21 669

-1 314

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées (2)

3 789

3 137

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

16 692

10 366

Récupérations sur créances amorties

-964

-1 149

    Coût du risque

9 080

25 541

(1) Dont 6 069 K€ utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises :

Dont 10 624 K€ utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises :

(2) Dont 317 K€ sur les créances douteuses compromises

 

Note 33 – Résultat net sur actifs immobilisés.

(En milliers d'euros)

Montant 2005

Montant 2004

Immobilisations financières

 

 

Dotations aux provisions

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-245

 

-535

Reprises de provisions

 

 

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

194

 

774

Dotation ou reprise nette aux provisions

-51

239

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-51

 

239

Plus-values de cessions réalisées

 

 

Sur titres d'investissement

 

148

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

24

 

Moins-values de cession réalisées

 

 

Sur titres d'investissement

 

-2

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

-10

 

Pertes sur créances liées à des titres de participation

 

-194

Solde des plus et moins-values de cession

14

-48

Sur titres d'investissement

0

146

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

 

14

 

-194

Solde en perte ou en bénéfice

-37

191

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

 

Plus-values de cession

358

160

Moins-values de cession

-45

-128

Solde en perte ou en bénéfice

313

32

    Résultat net sur actifs immobilises

276

223

 

Note 34 – Charges et produits exceptionnels.

Résultat exceptionnel (En milliers d'euros)

 

Charges liées au changement de système d'information vers GIE AMT

-6 697

Epargne Logement

-16 590

Autres

-815

    Résultat exceptionnel net

-24 102

 

Note 35 – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dotations nettes aux provisions

-2 405

-989

Impôt sur les bénéfices

50 932

34 230

    Total

48 527

33 291

 

Note 36 – Dotations / reprises de frbg et provisions réglementées.

(En milliers d'euros)

2005

2004

Dotations / reprises sur Epargne Logement

4 375

1 948

Dotations / reprises sur Risques Crédit non avérés

-5 166

0

Dotations / reprises sur Autres FRBG

13

42

Dotations / reprises provisions réglementées

-86

-86

    Total

-864

1 904

 

Note 37 – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes.

Collège des Commissaires aux Comptes de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

 

(En K EUR)

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Nom du cabinet de Commissariat aux Comptes

%

Audit :

Ernst &Young

 

K.P.M.G

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

 

98

 

 

74

 

Missions accessoires

 

100%

 

100%

    Sous-total

98

100%

74

100%

Autres prestations :

 

 

 

 

Juridique, fiscal et social

 

0%

 

0%

Technologie de l'information

 

0%

 

0%

Audit interne

 

0%

 

0%

Autres : à préciser si > à 10% des honoraires d'audit

 

0%

 

0%

    Sous-total

0

0%

0

0%

    Total

98

100%

74

100%

 

III. — Affectation du résultat 2005.

 (En Euros)

Bénéfice

80 114 414,72

Report à nouveau-Changement de méthode comptable

- 9 848 000,00

Intérêts aux parts

- 1 984 546,58

Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés

- 5 269 900,80

Affectation des ¾ à la réserve légale

- 47 258 975,51

Autres réserves

- 15 752 991,83

 

Publicité et attestation des commissaires aux comptes.

Le rapport de gestion est tenu à la disposition du public au siége social de la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Provence Côte d’Azur.

 

IV. — Rapport général des commissaires aux comptes sur les comptes annuels.

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2005, sur :

— le contrôle des comptes annuels de la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;

— la justification de nos appréciations ;

— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

 

I. – Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la caisse régionale à la fin de cet exercice.

Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur les points suivants exposés dans la note 2 de l’annexe concernant :

— le changement de méthode lié à l’application de l’article 13 du règlement CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit dans les entreprises relevant du Comité de la règlementation bancaire et financière concernant l’actualisation des flux futurs de recouvrement relatifs au provisionnement des encours douteux et douteux compromis ;

— le changement de méthode lié à l’application, par anticipation à compter du 1er janvier 2005, de l’article 6 du règlement n° 2005-03, concernant le calcul des décotes sur prêts restructurés ;

— le changement de méthode lié à l’application, à partir du 1er janvier 2005, du règlement CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;

— le changement de méthode lié à l’application, par anticipation à compter du 1er janvier 2005, du règlement n° 2005-01, relatif à la comptabilisation des opérations sur titres ;

— les principes retenus par votre établissement dans une optique de convergence avec le référentiel IFRS pour la comptabilisation des provisions pour risque de déséquilibre du contrat épargne logement.

 

II. – Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

 

1. Changements de méthodes comptables.

Ainsi qu’il est mentionné dans la note 2 de l’annexe, des changements de méthodes comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2005. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre caisse régionale, nous nous sommes assurés du bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de leur présentation.

 

2. Estimations comptables

Comme indiqué dans la note 2 de l’annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer les risques de non-recouvrement et leur couverture par des provisions individuelles ou collectives.

La caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne logement. Nous avons revu le processus mis en oeuvre pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué en annexe, a été établie selon une méthodologie commune au groupe Crédit agricole en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 12 décembre 2005.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

III. – Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

 

Paris La Défense et Lyon, le 10 mars 2006,

Les commissaires aux comptes :

 

KPMG Audit ;

ERNST & YOUNG Audit :

Département de KPMG S.A :

 

Pascal BROUARD ;

Philippe DUCHENE.

 

B. – Comptes consolidés.

1. Préambule.

1.1. Cadre réglementaire.

L'Union Européenne a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE n°1606/2002) imposant aux entreprises européennes dont les titres sont admis à la négociation sur un marché réglementé, de produire des comptes consolidés selon le référentiel IFRS à partir de 2005.

 

Ce règlement a été complété, par le règlement du 29 septembre 2003 (CE n°1725/2003) portant application des normes comptables internationales, et par le règlement du 19 novembre 2004 (CE n°2086/2004) permettant l'adoption de la norme IAS 39 dans un format amendé, ainsi que par les règlements du 29 décembre 2004 (CE n° 2236/2004, 2237/2004, 2238/2004), du 4 février 2005 (CE n° 211/2005), du 7 juillet 2005 (CE n° 1073/2005), du 25 octobre 2005 (CE n° 1751/2005), du 15 novembre 2005 (CE n° 1864/2005), du 8 novembre 2005 (CE n° 1910/2005) et du 21 décembre 2005 (CE n° 2106/2005).

 

L'ordonnance du Ministère des finances du 20 décembre 2004 (n°2004/1382) permet aux entreprises d'opter pour le référentiel IAS pour établir leurs comptes consolidés à partir de 2005, même lorsqu'elles ne sont pas cotées. Cette option a été retenue pour l'ensemble des entités du Groupe Crédit agricole.

 

1.2. Transition aux normes internationales.

Dans le cadre de la préparation de la transition aux normes internationales, le Groupe Crédit agricole applique la recommandation émise par le Comité des Régulateurs de Valeurs Mobilières (CESR) du 30 décembre 2003, et reprise par la recommandation AMF du 6 juillet 2004 sur la transition aux normes IFRS. Cette dernière recommandation formule les conditions dans lesquelles les sociétés soumises aux normes internationales communiquent leurs informations financières pendant la période de transition.

 

La date d’adoption étant le 31 décembre 2005, le groupe Crédit agricole publie pour la première fois à compter de cette date ses premiers états financiers IFRS conformément aux normes IAS/IFRS, telles qu’adoptées par l’Union Européenne.

 

Par ailleurs, la date de transition aux IFRS étant le 1er janvier 2004 pour l’ensemble des normes à l’exception des normes IAS 32, 39 et IFRS 4, le groupe Crédit agricole présente des informations comparatives complètes selon les normes IAS/IFRS à compter de cette date. Il est précisé que la date de transition des normes IAS 32, 39 et IFRS 4 est le 1er janvier 2005.

 

1.3. Normes applicables et comparabilité.

Pour établir le bilan d’ouverture et les comptes annuels de l’exercice 2005, les seules règles comptables publiées au journal officiel de l’union européenne et applicables à la date de clôture ont été utilisées. En revanche, les normes et interprétations dont la date d’entrée en vigueur est postérieure à l’exercice 2005 n’ont pas été retenues.

 

Du fait de la mise en oeuvre réglementaire à compter du 1er janvier 2005 des normes IAS 32, 39 sur les instruments financiers et IFRS 4 sur les passifs d’assurance, les états financiers concernant l’exercice 2004 sont présentés sans intégrer les impacts de ces normes. En conséquence, les actifs et passifs relatifs à l’activité d’assurance et les instruments financiers sont comptabilisés et évalués selon les règles françaises telles que décrites dans les principes et méthodes comptables présentés dans les états financiers 2004. Dans ces conditions, les paragraphes 8.1.5 et 8.1.7 ci-après ne s’appliquent pas aux données relatives à l’exercice 2004.

 

Pour faciliter la compréhension et l’analyse des informations financières 2005, des données financières consolidées à normes constantes ont également été préparées : elles comprennent des données comparatives 2004 incorporant une simulation d’application des normes IAS 32 et 39 et IFRS 4. Ces informations complémentaires ne figurent pas dans les états réglementaires.

 

1.4. Format de présentation des états financiers.

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur utilise les formats des documents de synthèse (bilan, compte de résultat, tableau de variation des capitaux propres, tableau des flux de trésorerie) préconisés par la recommandation CNC n°2004-R.03 du 27 octobre 2004.

 

2. Cadre général.

2.1. Présentation juridique de l’entité.

Dénomination sociale et siège social de la société :

Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Provence Côte d’Azur, Les Négadis, Avenue Paul Arène – 83002 Draguignan

Registre du commerce et des sociétés et numéro d’immatriculation : RCS Draguignan 415 176 072.

 

La Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le livre V du Code Monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.

Sont rattachées à la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, 62 caisses Locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.

Les comptes individuels sont représentatifs de la Caisse Régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des Caisses Locales, et le cas échéant les comptes des filiales consolidables.

De par la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur est un établissement de Crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.

 

2.2. Le groupe Crédit agricole.

Un groupe bancaire d’essence mutualiste.

 

L’organisation du Crédit agricole fait de lui un groupe uni et décentralisé : sa cohésion financière, commerciale et juridique va de pair avec la décentralisation des responsabilités. Les Caisses Locales forment le socle de l’organisation mutualiste du Groupe. Leur capital social est détenu par 5,7 millions de sociétaires qui élisent quelques 34 200 administrateurs. Elles assurent un rôle essentiel dans l’ancrage local et la relation de proximité avec les clients. Les Caisses Locales détiennent la majeure partie des Caisses Régionales, sociétés coopératives et banques régionales de plein exercice. Les Caisses Régionales via la SAS Rue La Boétie, contrôlent majoritairement le capital de Crédit agricole S.A. La Fédération Nationale du Crédit agricole (FNCA) constitue une instance d’information, de dialogue et d’expression pour les Caisses Régionales.

 

Crédit agricole s.a. en qualité d’organe central du Groupe Crédit agricole veille, conformément aux dispositions du Code Monétaire et Financier (Art L511-31 et Art 512-20) à la cohésion du réseau du Groupe Crédit agricole, au bon fonctionnement des établissements de crédit qui le compose, au respect des dispositions législatives et réglementaires qui leur sont propres en exerçant sur ceux-ci un contrôle administratif, technique et financier. Crédit agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité tant de l’ensemble du réseau que de chacun des établissements qui lui sont affiliés.

 

L’organigramme de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur est le suivant :

 

 

   

2.3. Relations internes au Crédit agricole.

2.3.1. Mécanismes financiers internes.

 Les mécanismes financiers qui régissent les relations réciproques au sein du Crédit agricole lui sont spécifiques.

 

2.3.1.1. Comptes ordinaires des Caisses Régionales.

 Les Caisses Régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en : « Opérations internes au Crédit agricole - Comptes ordinaires » et intégré sur la ligne « Prêts et créances sur établissements de crédit ».

 

2.3.1.2. Comptes et avances à terme.

 Les ressources d'épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d'épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses Régionales au nom de Crédit agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses Régionales pour leur permettre d'assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.

 

Quatre réformes financières internes successives ont été mises en oeuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses Régionales, sous forme d'avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d'épargne collectées), 15%, 25%, puis 33% et, depuis le 31 décembre 2001, 50% des ressources d'épargne qu'elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.

 

Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses Régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.

 

Par ailleurs, 50% des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse Régionale peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.

 

Deux autres types d'avances sont à distinguer :

— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l'Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;

— les avances pour autres prêts qui refinancent, à hauteur de 50%, les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses Régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu'à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.

 

Par ailleurs, des financements complémentaires à taux de marché peuvent être accordés aux Caisses Régionales par Crédit agricole S.A.

 

2.3.1.3. Transfert de l'excédent des ressources monétaires des Caisses Régionales.

 Les ressources d'origine monétaire des Caisses Régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôt négociables), peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A., où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ".

 

2.3.1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses Régionales auprès de Crédit agricole S.A.

 Les excédents peuvent être investis chez Crédit agricole S.A. sous la forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.

 

2.3.1.5. Opérations en devises.

 Crédit agricole s.a. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses Régionales s'adressent à elle pour leurs opérations de change.

 

2.3.1.6. Comptes d'épargne à régime spécial.

 Les ressources d'épargne à régime spécial (comptes sur livrets, d'épargne-entreprise, d'épargne populaire, Codevi, comptes et plans d'épargne-logement, plans d'épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses Régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».

 

2.3.1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A.

 Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses Régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

 

2.3.1.8. Couverture des risques de liquidité et de solvabilité.

 Dans le cadre de l’introduction en bourse de Crédit agricole S.A., la CNCA (devenue Crédit agricole S.A.) a conclu en 2001 avec les Caisses Régionales un Protocole ayant notamment pour objet de régir les relations internes au Groupe Crédit agricole. Ce Protocole prévoit en particulier la constitution d’un fonds pour risques de liquidité et de solvabilité destiné à permettre à Crédit agricole S.A. d’assurer son rôle d’organe central en intervenant en faveur des Caisses Régionales qui viendraient à connaître des difficultés. Les principales dispositions du Protocole sont détaillées au Chapitre III du document de référence de Crédit agricole S.A. enregistré auprès de la Commission des opérations de bourse le 22 octobre 2001 sous le numéro R.01-453.

En outre, depuis la mutualisation de 1988 de la CNCA, dans l’éventualité d’une insolvabilité ou d’un évènement similaire affectant Crédit agricole S.A., les Caisses Régionales se sont engagées à intervenir en faveur de ses créanciers pour couvrir toute insuffisance d’actif. L’engagement potentiel des Caisses Régionales au titre de cette garantie est égal à la somme de leur capital social et de leurs réserves.

 

2.3.2. Autres relations internes.

2.3.2.1. Informations relatives aux parties liées.

 Le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur comprend :

— La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

— Trois Caisses locales à vocation départementales et cinquante-neuf Caisses locales, sociétaires de la Caisse Régionale. Les Caisses locales ont une activité d’intermédiaire financier du fait des actions de représentation qu’elles mènent, ainsi que des avis et décisions rendus sur les dossiers de crédit de leur circonscription territoriale.

Elles exercent également un rôle de d’animation et de communication auprès des sociétaires, des clients, des organismes sociaux-professionnels et des organisations sociales, sportives et culturelles de leur circonscription.

Leur total bilan cumulé s’élève à 88,4 M€ et leurs résultats cumulés ressortent à 3 756 K€.

— La S.N.C PATRIMOCAM, contrôlée à 100%, qui a pour activité la commercialisation du parc immobilier détenu en qualité de « marchand de biens ».

Son total bilan s’élève à 3,8 M€ et son résultat ressort à 590 K€ au 31 décembre 2005.

— La S.N.C PATRIMO II, contrôlée à 100%, qui a pour activité le portage des immeubles patrimoniaux.

Son total bilan s’élève à 8,5 M€ et son résultat ressort à 837 K€ au 31 décembre 2005.

— La S.A SOFIPACA, contrôlée à 48.98%, qui a pour objet la prise de participations dans les entreprises et la gestion de crédits.

Son total bilan s’élève à 27,4 M€ et son résultat ressort 1.241 K€ à au 31 décembre 2005.

— La SAS PCA IMMO, contrôlée à 100%, qui a pour activité la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

Cette société a été constituée en mai 2005 et a été intégrée dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale à compter de 2005.

Son total bilan s’élève à 2,4 M € et son résultat ressort à –181 K€ au 31 décembre 2005.

— Le GIE AMT, groupement de moyens informatiques, dans lequel la Caisse Régionale détient une participation à hauteur de 16,66%.

Le GIE a été intégré dans le périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2005.

Son total bilan s’élève à 24,1 M€ et son résultat ressort à 47 K€ au 31/12/2005.

 

Les principaux dirigeants de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur comprennent l’ensemble des membres du conseil d’administration et des membres du comité de direction.

Les avantages au personnel et autres rémunérations concernant les principaux dirigeants sont présentées en cumul dans le paragraphe 8.11.6.

 

2.4. Les faits caractéristiques de l’exercice 2005.

 La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a réalisé en mars 2005 une migration vers le système informatique de référence du G.I.E A.M.T.

Les charges exceptionnelles liées à ce processus impactent les comptes 2005 à hauteur de 6 697 K€.

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a procédé à la fusion-absorption de la S.C.I GESTIMOCAM, filiale de gestion des immeubles d’exploitation.

S’agissant d’une entité antérieurement consolidée par intégration globale, la fusion réalisée le 31 mars 2005, avec effet rétroactif au 1er janvier 2005, n’a pas eu d’impact sur les comptes consolidés.

 

Création en mai 2005 de la filiale S.A.S PCA IMMO, ayant pour objet la prise de participations dans le domaine de la transaction immobilière.

La valeur brute des titres représente 2 500 K€.

 

L’Assemblée générale de la Caisse locale de L’Escarène du 7 avril 2005 n’a pas approuvé les comptes 2004, par ailleurs certifiés par les Commissaires aux comptes.

Le refus d’approbation des comptes n’est pas motivé par leur substance, mais procède, notamment, d’une position de principe de l’ancien Président du Conseil d’administration, démis de ses fonctions avec l’ensemble du Conseil d’administration, concernant le devenir de la Caisse locale.

L’absence d’approbation des comptes par l’assemblée de la Caisse locale et la situation de blocage qui en résulte, ne correspond pas au fonctionnement normal d’une Caisse locale et est de nature à faire porter des risques juridiques et d’image à la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

 

3. Compte de résultat.

(En milliers d'euros)

 

Notes

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32 & 39 et IFRS 4

R1

+ Intérêts et produits assimilés

8.8.1

428 003

396 485

R2

- Intérêts et charges assimilées

 

-210 539

-187 503

R3

+ Commissions (produits)

8.8.2

161 680

148 777

R4

- Commissions (charges)

 

-21 215

-22 306

R5

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

8.8.3

 

115

 

R6

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

8.8.4

25 817

 

RA

Résultat sur opérations financières

 

 

14 387

RB

Marge brute des sociétés d'assurance

 

 

 

R7

+ Produits des autres activités

8.8.5

41 535

24 936

R8

- Charges des autres activités

 

-679

-2 762

R9

    Produit net bancaire

 

424 717

372 014

R10

- Charges générales d'exploitation

8.8.6

-247 401

-226 211

R11

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

 

8.8.7

 

-20 051

 

-17 276

R12

    Résultat brut d’exploitation

 

157 265

128 527

R13

- Coût du risque

8.8.8

-9 135

-24 031

R14

    Résultat d’exploitation

 

148 130

104 496

R15

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

R16

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

8.8.9

825

100

R16.5

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

R17

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

R18

    Résultat avant impôt

 

148 955

104 596

R19

- Impôts sur les bénéfices

8.8.10

-46 022

-34 499

R20

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

R21

    Résultat net

 

102 933

70 097

R22

        Intérêts minoritaires

 

 

 

R23

        Résultat net – part du groupe

 

 

 

R24

Résultat par action

 

 

 

R25

Résultat dilué par action

 

 

 

 

4. Bilan actif.

(en milliers d'euros)

 

Notes

31/12/2005

31/12/2004  Hors 32-39 & IFRS 4

A1

Caisse, banques centrales, C.C.P

8.10.1

138 953

118 966

A2

Actifs financiers a la juste valeur par résultat

8.10.2

3 037

 

A3

Instruments dérives de couverture

8.10.3

62 484

 

A4

Actifs financiers disponibles à la vente

8.10.4

813 629

 

A5

Prêts Et créances sur les établissements de crédit

8.10.51

1 830 043

1 751 273

A6

Prêts et créances sur la clientèle

8.10.52

6 300 226

5 555 142

AA

Portefeuilles titres

8.10.8

 

676 469

A7

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

4 045

 

A8

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

8.10.9

157 279

 

A9

Actifs d'impôts courants

 

 

 

A10

Actifs d'impôts différés

8.10.11

44 296

13 033

A11

Comptes de régularisation et actifs divers

8.10.12

174 434

119 345

A12

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

AB

Placements des entreprises d'assurance

 

 

 

A13

Participations Dans Les Entreprises Mises En Equivalence

 

 

 

A14

Immeubles De Placement

8.10.14

7 057

8 747

A15

Immobilisations Corporelles

8.10.15

106 382

107 355

A16

Immobilisations Incorporelles

8.10.15

9 729

8 313

A17

Ecarts D'acquisition

 

 

 

 

    Total de l'actif

 

9 651 594

8 358 643

 

5. Bilan passif.

(en milliers d'euros)

 

Notes

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 & IFRS 4

P1

Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

P2

Passifs financiers a la juste valeur par résultat

 

 

 

P3

Instruments dérivés de couverture

8.10.3

4 045

 

P4

Dettes envers les établissements de crédit

8.10.71

4 695 909

4 124 639

P5

Dettes envers la clientèle

8.10.72

3 095 198

2 813 720

P6

Dettes représentées par un titre

8.10.10

305 853

325 967

P7

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

62 484

 

P8

Passifs d'impôts courants

8.10.11

18 523

2 007

P9

Passifs d'impôts différés

8.10.11

30 380

8 061

P10

Comptes de régularisation et passifs divers

8.10.12

132 545

104 453

P11

Dettes liées aux actifs non courants destines a être cédés

 

 

 

P12

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

P13

Provisions pour risques et charges

8.10.16

47 978

39 147

P14

Dettes subordonnées

 

31 507

35 822

P15

Capitaux propres

8.10.17

 

 

P16

Capitaux propres part du groupe

 

 

 

P17

Capital et réserves liées

 

315 476

316 388

P18

Réserves consolidées

 

570 828

518 342

P19

Gains ou pertes latents ou différés

 

237 935

 

P20

Résultat de l'exercice

 

102 933

70 097

P21

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

    Total du passif

 

9 651 594

8 358 643

 

6. Tableau de variation des capitaux propres.

(en millions d'euros)

Tableau de variation des capitaux propres

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves liées au capital (1)

Elimination des titres auto- detenus

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2003 Normes françaises

 

 

74 321

 

 

494 568

 

 

 

187 462

 

 

 

 

 

64 391

 

 

820 742

 

 

 

820 742

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

-4 827

 

 

 

 

 

 

-4 827

 

 

 

-4 827

Incidence de l'adoption des normes IFRS (hors 32 &39 et IFRS 4)

 

 

 

 

 

25 838

 

 

 

 

 

-695

 

 

25 143

 

 

 

25 143

    Capitaux propres au 1er janvier 2004

 

 

74 321

 

 

494 568

 

 

0

 

 

208 473

 

 

0

 

 

0

 

 

0

 

 

63 696

 

 

841 058

 

 

0

 

 

841 058

Variation de capital

 

-995

 

 

 

 

 

 

 

 

-995

 

 

-995

Dividendes versés en 2004

 

 

 

 

 

 

 

 

-6 028

 

-6 028

 

 

-6 028

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Résultat au 31/12/2004

 

 

 

 

 

 

 

 

 70 792

 

70 792

 

 

70 792

Affectation du résultat 31/12/2003

 

 

 

42 169

 

 

 

16 194

 

 

 

 

 

-58 363

 

 

0

 

 

 

0

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

0

    Capitaux propres au 31 décembre 2004 (hors normes 32 & 39 et IFRS 4)

 

 

 

73 326

 

 

 

536 737

 

 

 

0

 

 

 

224 667

 

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

0

 

 

 

70 097

 

 

 

904 827

 

 

 

0

 

 

 

904 827

Changement de méthodes comptables

 

 

 

 

 

-6 408

 

 

 

 

 

 

-6 408

 

 

 

-6 408

Incidence de l'adoption des normes IFRS (32,39 & IFRS 4)

 

 

 

 

 

-6 063

 

 

 

195 291

 

 

 

352

 

 

189 580

 

 

 

189 580

    Capitaux propres au 1er janvier 2005

 

 

73 326

 

 

536 737

 

 

0

 

 

212 196

 

 

0

 

 

195 291

 

 

0

 

 

70 449

 

 

1 087 999

 

 

0

 

 

1 087 999

Variation de capital

 

-909

 

 

 

 

 

 

 

 

-909

 

 

-909

Dividendes versés en 2005

 

 

 

 

 

 

 

 

-6 120

 

-6 120

 

 

-6 120

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

 

 

 

42 644

 

 

 

 

42 644

 

 

 

42 644

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Résultat au 31/12/2005

 

 

 

 

 

 

 

 

 102 933

 

102 933

 

 

102 933

Affectation du résultat 31/12/2004

 

 

 

42 167

 

 

 

22 162

 

 

 

 

 

-64 329

 

 

0

 

 

 

0

Effet des acquisitions / cessions sur les minoritaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Autres variations

 

 

 

 

625

 

 

 

 

 

625

 

 

625

    Capitaux propres au 31 décembre 2005

 

 

72 417

 

 

578 904

 

 

0

 

 

234 983

 

 

0

 

 

237 935

 

 

0

 

 

102 933

 

 

1 227 172

 

 

0

 

 

1 227 172

 

Les notes détaillant les incidences des normes IAS/IFRS au 01/01/2004 et au 01/01/2005 sont présentées dans le chapitre « Impacts de la conversion aux normes IAS/IFRS »

 

7. Tableau des flux de trésorerie.

Le tableau de flux de trésorerie est présenté selon le modèle de la méthode indirecte.

 

Les activités opérationnelles sont représentatives des activités génératrices de produits de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur en ce compris les actifs recensés dans le portefeuille de placements détenus jusqu’à l’échéance.

Les flux d’impôts sont présentés en totalité avec les activités opérationnelles.

 

Les activités d’investissement représentent les flux de trésorerie pour l’acquisition et la cession de participations dans les entreprises consolidées et non consolidées, et des immobilisations corporelles et incorporelles. Les titres de participation stratégiques inscrits dans le portefeuille « actifs financiers disponibles à la vente » sont compris dans ce compartiment.

 

Les activités de financement résultent des changements liés aux opérations de structure financière concernant les capitaux propres et les emprunts à long terme.

La notion de trésorerie nette comprend la caisse, les créances et dettes auprès des banques centrales et C.C.P., ainsi que les comptes (actif et passif) et prêts à vue auprès des établissements de crédit.

 

Tableau des flux de trésorerie

2005

2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Résultat avant impôts

148 955

104 596

+/- Dotations nettes aux amortissement des immobilisations corporelles et incorporelles

 

7 869

 

12 410

+ Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations

 

0

 

0

+/- Dotations nettes aux provisions

-17 907

941

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence

 

0

 

-446

+/- Perte nette/gain net des activités d'investissement

-5 822

-100

+/- (Produits)/charges des activités de financement

1 241

2 888

+/- Autres mouvements

16 703

12 086

    = Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements

 

2 084

 

27 779

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

875 344

-82 249

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

-462 748

-538 647

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers

 

-55 872

 

258 914

+/- Flux liés aux opérations affectant des actifs ou passifs non financiers

 

-28 221

 

14 710

- Impôts versés

-34 693

-33 995

    = Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles

 

294 556

 

-381 267

    Total Flux nets de trésorerie générés par l'activité opérationnelle (A)

 

445 595

 

-248 892

+/- Flux liés aux participations

-17 146

-4 347

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles

-4 526

-16 540

    Total Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B)

 

-21 672

 

-20 887

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

 

-7 127

 

-7 200

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

 

-5 556

 

-15 021

    Total Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement (C)

 

-12 683

 

-22 221

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D)

 

0

 

0

    Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D)

 

411 240

 

-292 000

 

 

 

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture

412 249

704 249

    Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

118 966

114 969

    Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

 

293 283

 

589 280

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture

823 489

412 249

    Caisse, banques centrales, C.C.P. (actif & passif)

138 953

118 966

    Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

 

684 536

 

293 283

        Variation de la trésorerie nette

411 240

-292 000

 

8. Notes annexes aux Etats financiers.

8.1. Principes et Méthodes comptables.

8.1.1. Règles spécifiques de première application (IFRS 1).

 La norme IFRS 1 s'applique aux entités qui présentent pour la première fois leurs états financiers selon les nouvelles normes, ceux-ci devant être préparés en appliquant les principes comptables IFRS en vigueur à la date de clôture de l'exercice.

 

Par principe, les normes s'appliquent de façon rétrospective aux périodes précédentes et donc au bilan d'ouverture. Cependant, la norme IFRS 1 prévoit des exemptions facultatives ou obligatoires à ce principe d'application rétrospective.

 

Les choix retenus par le Groupe Crédit agricole concernant les exemptions facultatives sont les suivants :

— Regroupements d'entreprises : le Groupe Crédit agricole conserve le traitement appliqué dans les comptes publiés conformément aux normes françaises, aux regroupements d'entreprises antérieurs au 1er janvier 2004. Les écarts d’acquisition résiduels à cette date ne sont plus amortis et font l'objet d'un test de dépréciation ;

— Utilisation de la juste valeur ou d'une réévaluation comme coût présumé des immobilisations au moment de la conversion : cette option peut s’appliquer à toute immobilisation corporelle, tout actif incorporel qui satisfait les critères de réévaluation, ou tout immeuble de placement évalué sur la base du coût.

Le Groupe Crédit agricole a choisi de ne pas réévaluer ses immobilisations.

— Avantages au personnel : l’option permettant la constatation immédiate des écarts actuariels n’a pas été retenue par le groupe Crédit agricole ;

— Instruments financiers hybrides : Dans le cas d'émissions d'instruments financiers ayant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, une entité peut ne pas identifier séparément les valeurs d'origine des deux composants si la partie dette est nulle à la date de transition. Le groupe Crédit agricole a retenu cette option, qui n’a pas de conséquence significative sur le bilan d’ouverture ;

— Actifs et passifs de filiales, d’entreprises associées et de coentreprises : ces dispositions traitent des impacts de la date de transition aux IFRS au sein d’un groupe, pour le cas où une filiale adopte les IFRS, soit antérieurement, soit postérieurement, à la date d’adoption choisie par la maison mère. Au sein du groupe Crédit agricole, l’ensemble des entités appartenant au périmètre de consolidation produit des comptes consolidés en normes IFRS à compter de l’exercice ouvert au 01/01/2005 ;

— Désignation d’instruments financiers précédemment comptabilisés (dans un autre référentiel) : une entité présentant ses premiers états financiers IFRS est autorisée, au début de sa première période de publication IFRS, à désigner à cette même date à la juste valeur tout actif ou passif financier qui remplit les conditions d’une telle désignation conformément aux dispositions de la norme IAS 39 amendée. Le groupe Crédit agricole applique cette exception prévue par l’IFRS 1 ;

— Contrats d’assurance : un premier adoptant peut appliquer antérieurement au 1er janvier 2005 les dispositions transitoires de la norme IFRS 4. Le groupe Crédit agricole n’a pas retenu cette option et applique la norme IFRS 4 à compter du 01 janvier 2005 ;

— Passifs relatifs au démantèlement inclus dans le coût d’une immobilisation corporelle : Le groupe Crédit agricole n’a pas choisi d’appliquer rétrospectivement au 01 janvier 2005 l’interprétation IFRIC 1 sur la norme IFRS 5 ;

— Contrats de location simple et de location financière : un premier adoptant peut déterminer si un accord conclu antérieurement et existant à la date de transition aux IFRS contient un contrat de location au sens de la norme IAS17. Ces dispositions transitoires prévues par l’IFRIC 4 n’ont pas été retenues par le groupe Crédit agricole ;

— Evaluation à la juste valeur des actifs financiers ou des passifs financiers lors de la comptabilisation initiale : selon la norme IAS 39, la constatation dès l’origine en résultat des marges sur les produits structurés et sur les instruments financiers complexes n’est possible qu’à la condition que ces instruments financiers puissent être évalués de manière fiable dès leur initiation. Dans le cas contraire, ces marges sont constatées au bilan et reprises en résultat par étalement. Le groupe Crédit agricole a décidé d’appliquer rétroactivement ces dispositions à tous les contrats en cours au 1er janvier 2005.

 

Précisions sur les impacts qui modifient les capitaux propres à l’ouverture :

— Toute correction de valeur qui aurait dû impacter le résultat si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées, est constitutive de capitaux propres non recyclables. Exemple : FRBG et provisions générales non reconnus, valorisation des dérivés non éligibles à la comptabilité de couverture ;

— Toute correction de valeur qui aurait dû impacter les réserves de réévaluation IAS/IFRS si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées, est constitutive de capitaux propres à caractère variable. Exemple : réévaluation à la juste valeur des titres « disponibles à la vente », valorisation des dérivés en couverture de flux de trésorerie ;

— Tout résultat qui aurait dû être différé si les normes IAS/IFRS avaient toujours été appliquées est constitutif de capitaux propres à caractère amortissable. Exemple : étalement de certaines commissions.

 

8.1.2. Le traitement des immobilisations (IAS 16, 36, 38, 40)

 Le Groupe Crédit agricole S.A. applique la méthode de comptabilisation des actifs par composants à l’ensemble de ses immobilisations corporelles et incorporelles. Conformément aux dispositions de la norme IAS 16, la base amortissable tient compte de l’éventuelle valeur résiduelle des immobilisations.

 

Les terrains sont enregistrés à leur coût d'acquisition, diminué des dépréciations éventuelles.

Les immeubles d’exploitation et de placement, ainsi que le matériel d'équipement sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des provisions pour dépréciation constitués depuis leur mise en service.

 

Les logiciels acquis sont comptabilisés à leur coût d’acquisition diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’acquisition.

 

Les logiciels créés sont comptabilisés à leur coût de production diminué des amortissements ou des dépréciations constatées depuis leur date d’achèvement.

 

Outre les logiciels, les immobilisations incorporelles comprennent principalement les fonds de commerce. Ceux-ci ont été évalués en fonction des avantages économiques futurs correspondant ou du potentiel des services attendus.

 

Les immobilisations sont amorties en fonction de leurs durées estimées d’utilisation.

 

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur suite à l’application de la comptabilisation des immobilisations par composants. Il convient de préciser que ces durées d’amortissement sont adaptées à la nature de la construction et à sa localisation :

 

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros oeuvre

25 ans

Second oeuvre

25 ans

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel informatique

3 et 5 ans

Matériel spécialisé

5 ans

Logiciel

1 et 3 ans

 

Les amortissements dérogatoires, qui correspondent à des amortissements fiscaux et non à une dépréciation réelle de l’actif, sont annulés dans les comptes consolidés.

 

Les éléments dont dispose la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur sur la valeur de ses immobilisations (hors écarts d’acquisition) lui permettent de conclure que les tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification des valeurs inscrites au bilan.

 

8.1.3. Les avantages au personnel (IAS 19).

Les avantages au personnel, selon la norme IAS 19, se regroupent en quatre catégories :

— les avantages à court terme, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociales, les primes payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice ;

— les avantages à long terme (médailles du travail, primes et rémunérations payables douze mois ou plus à la clôture de l’exercice ;

— les indemnités de fin de contrat de travail ;

— les avantages postérieurs à l’emploi, classés eux-mêmes en deux catégories décrites ci-après : les régimes à prestations définies et les régimes à cotisations définies.

 

8.1.3.1. Engagements en matière de retraite, de préretraite et d’indemnités de fin de carrière – régimes à prestations définies.

 La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires ainsi que l’ensemble des avantages sociaux accordés au personnel et relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.

Les engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies sont versés à un assureur du groupe Crédit agricole. Un complément d’engagement au titre des indemnités de départ à la retraite est provisionné au passif du bilan de la caisse régionale. Les sommes versées à l’assureur ou provisionnées correspondent au montant des engagements concernant le personnel présent à la clôture de l’exercice.

 

Les engagements de retraite complémentaires dont bénéficie une partie du personnel, qui génèrent des obligations pour la société, sont également gérés par un assureur du groupe Crédit agricole.

 

Conformément à la norme IAS 19, ces engagements sont évalués en fonction d’un ensemble d’hypothèses actuarielles, financières et démographiques, et selon la méthode dite des Unités de Crédit Projetées. Cette méthode consiste à affecter, à chaque année d’activité du salarié, une charge correspondant aux droits acquis sur l’exercice. Le calcul de cette charge est réalisé sur la base de la prestation future actualisée.

 

Le groupe Crédit agricole S.A. n'applique pas la méthode optionnelle du corridor et impute les écarts actuariels constatés en résultat. Par conséquent, le montant de la provision est égal à :

— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la norme IAS 19 ;

— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs alloués à la couverture de ces engagements. Ceux-ci peuvent être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).

 

8.1.3.2. Plans de retraite – régimes à cotisations définies.

 Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur n'a pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

8.1.4. Les paiements fondés sur des actions (IFRS 2).

 La norme IFRS 2 « Paiements en actions et assimilés » impose l’évaluation des transactions rémunérées par paiements en actions et assimilés dans les résultats et au bilan de l’entreprise. Cette norme, qui s’applique aux plans accordés après le 07/11/2002 et dont les droits ne sont pas encore acquis au 01/01/2005, concerne deux cas de figure :

— les transactions dont le paiement est fondé sur les actions et qui sont réglées en instruments de capitaux propres ;

— les transactions dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie.

 

Les plans de paiements fondés sur des actions initiés par le groupe Crédit agricole S.A. éligibles à la norme IFRS 2 sont uniquement du type de ceux dont le dénouement est réalisé par attribution d’instruments de capitaux propres.

 

Aucune option n’a été octroyée aux salariés du Crédit agricole PCA.

 

Les souscriptions d’actions de Crédit agricole SA proposées aux salariés dans le cadre du Plan d’Epargne Entreprise relèvent également des dispositions de la norme IFRS 2. Les actions sont proposées avec une décote maximum de 20 %. Ces plans ne comportent pas de période d’acquisition des droits mais sont grevés d’une période d’incessibilité de 5 ans (sauf dispositions légales). L’avantage consenti aux salariés se mesure comme étant la différence entre la juste valeur de l’action acquise en tenant compte de la condition d’incessibilité et le prix d’acquisition payé par le salarié à la date de souscription multipliée par le nombre d’actions souscrites . La charge correspondant à cet avantage, étant non significative au niveau du groupe, n’a pas été comptabilisée conformément aux dispositions d’ IAS 8 rappelé explicitement dans l’exemple 11 de l’IG17.

 

8.1.5. Les instruments financiers (IAS 32 et 39).

 Les actifs et passifs financiers sont traités dans les états financiers annuels 2005 selon les dispositions de la norme IAS 39 telle qu’adoptée par la Commission Européenne le 19 novembre 2004 et complétée par les règlements (CE) n° 1751/2005 du 25 octobre 2005 et n° 1864/2005 du 15 novembre 2005 relatif à l’utilisation de l’option de la juste valeur. Il est toutefois précisé que le groupe Crédit agricole n’a pas utilisé l’option de juste valeur sur ses passifs financiers au 31 décembre 2005.

 

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les décaissements ou encaissements de trésorerie futurs sur la durée de vie prévue de l’instrument financier ou, selon le cas, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable nette de l’actif ou du passif financier.

 

La juste valeur est définie comme le montant pour lequel un actif pourrait être échangé, ou un passif éteint, entre des parties bien informées, consentantes, et agissant dans des conditions de concurrence normale. L’existence de cotations publiées sur un marché actif constitue la meilleure indication de la juste valeur des instruments financiers. En l’absence de telles cotations, la juste valeur est déterminée par l’application de techniques de valorisation reconnues utilisant des données de marché « observables ».

 

8.1.5.1. Les titres.

8.1.5.1.1. Classification des titres à l’actif.

Ceux-ci sont classés selon les quatre catégories d’actifs applicables aux titres définis par la norme IAS 39 :

— Actifs financiers à la juste valeur par résultat par nature ou sur option ;

— Actifs financiers disponibles à la vente ;

— Placements détenus jusqu’à l’échéance ;

— Prêts et créances.

 

8.1.5.1.1.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat / affectation par nature ou sur option.

 Selon la norme IAS 39, ce portefeuille comprend Ies titres dont le classement en actif financier à la juste valeur par résultat résulte, soit d’une réelle intention de transaction – affectation par nature, soit d’une option prise par la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur

 

Les actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat par nature sont des actifs ou passifs acquis ou générés par l’entreprise principalement dans l’objectif de réaliser un bénéfice lié à des fluctuations de prix à court terme ou à une marge d’arbitragiste.

 

La comptabilisation d’actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option, quant à elle, permet de ne pas comptabiliser et évaluer séparément des dérivés incorporés à des instruments hybrides.

 

Les titres classés en actifs financiers à la juste valeur par résultat sont initialement comptabilisés à la juste valeur, hors coûts de transaction directement attribuables à l’acquisition (qui sont passés directement en résultat) et coupons courus inclus. Ils sont évalués à leur juste valeur et les variations de juste valeur sont comptabilisées en résultat. Cette catégorie de titres ne fait pas l’objet de provisions pour dépréciation.

 

8.1.5.1.1.2. Placements détenus jusqu’à l’échéance.

 La catégorie « Placements détenus jusqu’à l’échéance » (éligibles aux titres à maturité définie) est ouverte aux titres à revenu fixe ou déterminable que la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur a l’intention et la capacité de conserver jusqu’à leur échéance, autres que :

— ceux que la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur a désignés lors de leur comptabilisation initiale comme des actifs évalués en juste valeur en contrepartie du résultat ;

— ceux que la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur a désignés comme des actifs disponibles à la vente ;

— ceux qui répondent à la définition des prêts et créances. Ainsi, les titres de dettes non cotés sur un marché actif ne peuvent pas être classés dans la catégorie des placements détenus jusqu’à l’échéance.

 

Le classement dans cette catégorie entraîne l’obligation impérative de respecter l’interdiction de céder des titres avant leur échéance (sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille en actif disponible à la vente et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant 2 ans).

 

Néanmoins des exceptions à cette règle de déclassement peuvent exister lorsque :

— la vente est proche de l’échéance (moins de 3 mois) ;

— la cession intervient après que l’entreprise ait déjà encaissé la quasi-totalité du principal de l’actif (environ 90% du principal de l’actif) ;

— la vente est justifiée par un événement externe, isolé ou imprévisible ;

— si l’entité n’escompte pas récupérer substantiellement son investissement en raison d’une détérioration de la situation de l’émetteur (auquel cas l’actif est classé dans la catégorie des actifs disponibles à la vente).

 

La couverture du risque de taux de ces titres n’est pas autorisée.

 

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus. Ces titres sont comptabilisés ultérieurement selon la méthode du coût amorti au taux d’intérêt effectif.

 

En cas de signe objectif de dépréciation, une provision est constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine. En cas d’amélioration ultérieure, la provision excédentaire est reprise.

 

8.1.5.1.1.3. Titres du portefeuille « Prêts et créances ».

 La catégorie « Prêts et créances » enregistre les actifs financiers non cotés à revenus fixes ou déterminables.

 

Les titres sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif corrigé d’éventuelles provisions pour dépréciation.

 

En cas de signes objectifs de dépréciation, une provision doit être constatée pour la différence entre la valeur comptable et la valeur de recouvrement estimée en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

 

8.1.5.1.1.4 - Actifs financiers disponibles à la vente.

 La catégorie Disponibles à la vente est définie par la norme IAS 39 comme la catégorie par défaut.

 

Selon les dispositions de la norme IAS 39, les principes de comptabilisation des titres classés en « Disponibles à la vente » sont les suivants :

— les titres disponibles à la vente sont initialement comptabilisés pour leur prix d'acquisition, frais de transaction directement attribuables à l’acquisition et coupons courus inclus ;

— les intérêts courus sur les titres disponibles à la vente sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat ;

— les variations de juste valeur sont enregistrées en capitaux propres recyclables. En cas de cession, ces variations sont extournées et constatées en résultat. L’amortissement dans le temps de l’éventuelle surcote / décote des titres à revenu fixe est comptabilisée en résultat selon la méthode du taux d’intérêt effectif ;

— en cas de signe objectif de dépréciation, significative ou durable pour les titres de capitaux propres, et matérialisée par la survenance d’un risque de crédit pour les titres de dettes, la moins value latente comptabilisée en capitaux propres est extournée et comptabilisée dans le résultat de l’exercice. En cas d’amélioration ultérieure cette dépréciation fait l’objet d’une reprise par résultat pour les instruments de dette mais pas pour les instruments de capitaux propres. En revanche, pour ces derniers, la variation de juste valeur positive en cas de reprise est comptabilisée dans un compte de capitaux propres variables.

 

8.1.5.1.2. Evaluation des titres.

 La juste valeur est la méthode d’évaluation retenue pour l’ensemble des instruments financiers classés dans les catégories « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « Disponibles à la vente ».

 

Les prix cotés sur un marché actif constituent la méthode d’évaluation de base. A défaut, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur utilise des techniques de valorisation reconnues en se référant notamment à des transactions récentes.

 

Lorsqu’il n’y a pas de prix coté pour un titre de capitaux propres et qu’il n’existe pas de technique de valorisation reconnue, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur retient des techniques reposant sur des indications objectives et vérifiables telles que la détermination de l’actif net réévalué ou tout autre méthode de valorisation des titres de capitaux propres.

 

Si aucune technique ne peut donner satisfaction, ou si les diverses techniques utilisées donnent des estimations trop divergentes, le titre reste évalué au coût et est maintenu dans la catégorie « titres disponibles à la vente ». Toutefois, une information est fournie en annexe.

 

8.1.5.1.3. Dépréciation.

Une dépréciation est constatée en cas de signes objectifs de dépréciation des actifs autres que ceux classés en transaction.

 

Elle est matérialisée par une baisse durable ou significative de la valeur du titre pour les titres de capitaux propres, ou par l’apparition d’une dégradation significative du risque de crédit matérialisée par un risque de non recouvrement pour les titres de dette.

 

Sauf exception, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur considère qu’une baisse significative ou durable est présumée lorsque l’instrument de capitaux propres a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de 6 mois consécutifs.

 

Ce critère de baisse significative ou durable de la valeur du titre est une condition nécessaire mais non suffisante pour justifier l’enregistrement d’une provision. Cette dernière n’est constituée que dans la mesure où la dépréciation se traduira par une perte probable de tout ou partie du montant investi.

 

8.1.5.1.4. Date d’enregistrement

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur enregistre à la date de règlement livraison les titres classés dans la catégorie « Titres détenus jusqu’à l’échéance ». Les autres titres, quelque soit leur nature ou la catégorie dans laquelle ils sont classés sont enregistrés à la date de négociation.

 

8.1.5.1.5. Titres au passif (IAS 32).

8.1.5.1.5.1. Distinction dettes – Capitaux propres.

Un instrument de dette ou un passif financier constitue une obligation contractuelle :

— De remettre des liquidités ou un autre actif financier ;

— D’échanger des instruments dans des conditions potentiellement défavorables.

Un instrument de capitaux propres est un contrat mettant en évidence un intérêt résiduel dans une entreprise après déduction de toutes ses dettes (actif net).

 

En application de ces définitions, les parts sociales émises par les Caisses régionales et des Caisses locales sont considérées comme des capitaux propres au sens de l'IAS 32 et de l'interprétation IFRIC 2, et traitées comme telles dans les comptes consolidés du Groupe.

 

8.1.5.2. L’activité de crédit.

 Les crédits sont affectés principalement à la catégorie « Prêts et créances ». Ainsi, conformément à la norme IAS 39, ils sont évalués à l’initiation à la juste valeur, et ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif. Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs à l’encours net d’origine. Ce taux inclut les décotes ainsi que les produits et coûts de transaction intégrables au taux d’intérêt effectif, le cas échéant.

 

Les prêts subordonnés, de même que les opérations de pension (matérialisées par des titres ou des valeurs), sont intégrés dans les différentes rubriques de créances, en fonction de la nature de la contrepartie.

 

Les intérêts courus sur les créances sont portés au compte de créances rattachées en contrepartie du compte de résultat.

 

Les avances accordées par Crédit agricole S.A. aux Caisses Régionales ne présentent pas pour Crédit agricole S.A. un risque direct sur les bénéficiaires des prêts à la clientèle distribués par les Caisses Régionales, mais éventuellement un risque indirect sur la solidité financière de celles-ci. A ce titre, Crédit agricole S.A. n'a pas constitué de provision sur les avances aux Caisses Régionales.

 

En complément aux éléments d’information requis par les normes IAS, le groupe Crédit agricole a maintenu les informations antérieurement requises par le règlement CRC 2002-03, applicable aux comptes individuels.

 

Ainsi, le Groupe Crédit agricole distingue, parmi ses créances dépréciées au sens des normes internationales, les créances douteuses compromises, les créances douteuses non compromises et les créances restructurées pour cause de défaillance du client.

 

8.1.5.2.1. Créances dépréciées :

 Conformément à la norme IAS 39, les créances affectées en « prêts et créances » sont dépréciées lorsqu’elles présentent un ou plusieurs événements de perte intervenus après la réalisation de ces créances. Les créances ainsi identifiées font l’objet d’une dépréciation sur base individuelle ou sur base collective. Les dépréciations sont constituées à hauteur de la perte encourue, égale à la différence entre la valeur comptable des prêts (coût amorti) et la somme des flux futurs estimés, actualisés au taux d’intérêt effectif d’origine. Les dépréciations sont enregistrées sous forme de provisions ou de décotes sur prêts restructurés pour cause de défaillance du client.

On distingue ainsi :

— les créances dépréciées sur base individuelle : il s’agit des créances douteuses assorties de provisions et des créances restructurées pour cause de défaillance du client assorties de décotes ;

— les créances dépréciées sur base collective : il s’agit des créances non dépréciées sur base individuelle, pour lesquelles la dépréciation est déterminée par ensemble homogène de créances dont les caractéristiques de risque de crédit sont similaires.

 

Parmi les créances dépréciées sur base individuelle, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur distingue les créances douteuses, elles-mêmes réparties en créances douteuses compromises et non compromises.

 

8.1.5.2.2. Créances douteuses :

 Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :

— lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (six mois pour les créances sur des acquéreurs de logements et sur des preneurs de crédit-bail immobilier, neuf mois pour les créances sur les collectivités locales), compte tenu des caractéristiques particulières de ces crédits ;

— lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;

— s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.

 

Le classement pour une contrepartie donnée des encours en encours douteux entraîne par « contagion » un classement identique de la totalité de l’encours et des engagements relatifs à cette contrepartie, nonobstant l’existence de garantie ou caution.

 

Parmi les encours douteux, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis :

 

8.1.5.2.3. Créances douteuses non compromises :

 Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.

 

8.1.5.2.4. Créances douteuses compromises :

 Ce sont les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé

 

8.1.5.2.5. Provisionnement du risque de crédit sur base individuelle :

 Dès lors qu’un encours est douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur par voie de provision. Les pertes probables relatives aux engagements hors bilan sont prises en compte par voie de provisions figurant au passif du bilan.

 

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur constitue les provisions correspondant, en valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux et douteux compromis.

 

Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.

 

8.1.5.2.6. Traitement des décotes et dépréciations :

 La décote constatée lors d’une restructuration de créance ou la dépréciation calculée sur une créance douteuse est enregistrée en coût du risque. Pour les créances restructurées en encours sains, cette décote est réintégrée sur la durée de vie dans la marge d’intérêt. Pour les créances restructurées ayant un caractère douteux et pour les créances douteuses non restructurées, les dotations et reprises de dépréciation pour risque de non recouvrement sont inscrites en coût du risque, l’augmentation de la valeur comptable liée à la reprise de dépréciation et à l’amortissement de la décote du fait du passage du temps étant inscrite dans la marge d’intérêts.

Ces traitements n’ont pas eu d’impact significatif sur les comptes 2005.

 

8.1.5.2.7. Provisionnement du risque de crédit sur base collective :

 Par ailleurs, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a également constaté à l’actif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non comptabilisés en créances douteuses pour lesquels le risque de dégradation est significatif. Ces provisions ont été déterminées sur base collective à partir des pertes attendues découlant des outils de notation (modèles Bâle 2).

 

8.1.5.3. Intérêts pris en charge par l'Etat (IAS 20).

 Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe Crédit agricole S.A. accordent des prêts à taux réduits, fixés par l'Etat. En conséquence, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification représentative du différentiel de taux existant entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. En conséquence, il n’est pas constaté de décote sur les prêts qui bénéficient de ces bonifications.

 

Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l'Etat.

 

Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à la norme IAS 20.

 

8.1.5.4. Les passifs financiers

La norme IAS 39 adoptée par l’Union Européenne reconnaît deux catégories de passifs financiers :

— Les passifs financiers évalués par nature en juste valeur en contrepartie du compte de résultat. Les variations de juste valeur de ce portefeuille impactent le résultat aux arrêtés comptables. Il est toutefois précisé que le groupe Crédit agricole n’utilise pas l’option de juste valeur sur ses passifs financiers ;

— Les autres passifs financiers : cette catégorie regroupe tous les autres passifs financiers. Ce portefeuille est enregistré en juste valeur à l'origine (produits et coûts de transaction inclus) puis est comptabilisé ultérieurement au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

 

8.1.5.5. Les produits de la collecte.

 Compte tenu des caractéristiques des produits de collecte dans le groupe Crédit agricole S.A., ils sont comptabilisés dans la catégorie des « Autres passifs ».

L’évaluation initiale est donc faite à la juste valeur, l’évaluation ultérieure au coût amorti.

Les produits d’épargne réglementée sont par nature à taux de marché.

Les plans d’épargne logement et les comptes d’épargne logement donnent lieu le cas échéant à une provision telle que détaillée au § 8.1.7.

 

8.1.5.6. Les instruments dérivés.

 Les instruments dérivés sont des actifs ou des passifs financiers et sont enregistrés au bilan pour leur juste valeur à l’origine de l’opération. A chaque arrêté comptable, ces dérivés sont évalués à leur juste valeur qu’ils soient détenus à des fins de transaction ou qu’ils entrent dans une relation de couverture.

 

La contrepartie de la réévaluation des dérivés au bilan est un compte de résultat (sauf dans le cas particulier de la relation de couverture de flux de trésorerie).

 

8.1.5.6.1. La comptabilité de couverture :

 La couverture de juste valeur a pour objet de réduire le risque de variation de juste valeur d’un instrument financier.

 

La couverture de flux de trésorerie a pour objet de réduire le risque inhérent à la variabilité des flux de trésorerie futurs sur des instruments financiers.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de micro-couverture, les conditions suivantes doivent être respectées afin de bénéficier de la comptabilité de couverture :

— éligibilité de l'instrument de couverture et de l'instrument couvert ;

— documentation formalisée dès l'origine, incluant notamment la désignation individuelle et les caractéristiques de l'élément couvert, de l'instrument de couverture, la nature de la relation de couverture et la nature du risque couvert ;

— démonstration de l’efficacité de la couverture, à l’origine et rétrospectivement.

 

L’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait de la façon suivante :

— couverture de juste valeur : la réévaluation du dérivé est inscrite en résultat symétriquement à la réévaluation de l’élément couvert à hauteur du risque couvert et il n’apparaît, en net en résultat, que l’éventuelle inefficacité de la couverture ;

— couverture de flux de trésorerie : la réévaluation du dérivé est portée au bilan en contrepartie d’un compte spécifique de capitaux propres recyclables et la partie inefficace de la couverture est, le cas échéant, enregistrée en résultat. Les intérêts courus du dérivé sont enregistrés en résultat symétriquement aux opérations couvertes.

 

Dans le cadre d’une intention de gestion de macro-couverture (c’est à dire la couverture d’un groupe d’actifs ou de passifs présentant la même exposition aux risques désignée comme étant couverte), le Groupe a privilégié une documentation de ces relations de couverture sur la base d’une position brute d’instruments dérivés et d’éléments couverts.

 

La justification de l’efficacité des relations de macro-couverture se fait par le biais d’échéanciers établis en encours moyen. Par ailleurs, la mesure de l’efficacité des relations de couverture doit se faire au travers de tests prospectifs et rétrospectifs.

 

Suivant qu’une relation de macro-couverture de flux de trésorerie ou de Juste Valeur a été documentée, l’enregistrement comptable de la réévaluation du dérivé se fait selon les mêmes principes que ceux décrits précédemment dans le cadre de la micro-couverture. Toutefois, le Groupe Crédit agricole S.A. privilégie pour les relations de macro-couverture, une documentation de couverture en juste valeur telle que permise par la norme IAS 39 adoptée de façon partielle par l’Union Européenne.

 

8.1.5.6.2. Dérivés incorporés :

 Un dérivé incorporé est la composante d’un contrat hybride qui répond à la définition d’un produit dérivé. Le dérivé incorporé doit être comptabilisé séparément du contrat hôte si les 3 conditions suivantes sont remplies :

— le contrat hybride n’est pas évalué à la juste valeur par résultat ;

— séparé du contrat hôte, l’élément incorporé possède les caractéristiques d’un dérivé ;

— les caractéristiques du dérivé ne sont pas étroitement liées à celle du contrat hôte.

 

Le groupe Crédit agricole a décidé d’appliquer ces dispositions en retraitant de façon rétroactive tous les contrats en stock au 1er janvier 2005.

 

8.1.5.7. Garanties financières et engagements de financement.

 Les garanties financières répondent à la définition d’un contrat d’assurance lorsqu’elles prévoient des paiements spécifiques à effectuer pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il encourt en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance en vertu d’un instrument de dette.

 

Ces garanties financières, en application de la norme IFRS 4, demeurent évaluées conformément aux normes françaises, en attendant un complément normatif qui devrait parfaire le dispositif actuel. Ces garanties font donc l’objet d’une provision au passif en cas de sortie de ressource probable.

 

En revanche, les contrats de garanties financières qui prévoient des paiements en réponse aux variations d’une variable financière (prix, notation ou indice de crédit,…) ou d’une variable non financière, à condition que dans ce cas la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat, entrent dans le champ d’application d’IAS 39. Ces garanties sont traitées comme des instruments dérivés.

 

Les engagements de financement qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39 ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions conformément aux dispositions de la norme IAS 37.

 

8.1.5.8. Décomptabilisation des instruments financiers

 Un actif financier (ou groupe d’actifs financiers) est décomptabilisé en tout ou partie :

— lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie qui lui sont liés arrivent à expiration, sont transférés ou considérés comme tels parce qu’ils appartiennent de fait à un ou plusieurs bénéficiaires finaux, et ;

— lorsque la quasi-totalité des risques et avantages liés à cet actif financier sont transférés.

 

Dans ce cas, tous les droits et obligations créés ou conservés lors du transfert sont comptabilisés séparément en actifs et en passifs.

 

Lorsque les droits contractuels sur les flux de trésorerie sont transférés mais que seule une partie des risques et avantages, ainsi que le contrôle, sont conservés, l’entité continue à comptabiliser l’actif financier dans la mesure de son implication dans cet actif.

 

8.1.6. Les impôts différés (IAS 12).

 Cette norme impose la comptabilisation d’impôts différés sur l’ensemble des différences temporaires observées entre la valeur comptable d’un actif ou d’un passif et sa base fiscale.

 

Les taux d’imposition utilisés pour l’évaluation sont ceux dont l’application est attendue lors de la réalisation de l’actif ou du règlement du passif, dans la mesure où ces taux ont été adoptés ou quasi adoptés à la date de clôture.

 

Les taux d’impôts de chaque pays sont retenus selon les cas.

 

Le calcul des impôts différés ne fait pas l’objet d’une actualisation.

 

8.1.7. Les provisions pour risques et charges (IAS 37,19).

 Le groupe Crédit agricole S.A. a identifié l’ensemble de ses obligations (juridiques ou implicites), résultant d’un évènement passé, dont il est probable qu’une sortie de ressources sera nécessaire pour les régler, dont l’échéance ou le montant sont incertains mais dont l’estimation peut être déterminée de manière fiable.

 

Au titre de ces obligations, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur a constitué des provisions pour risques et charges qui couvrent notamment :

— les risques opérationnels ;

— les engagements sociaux ;

— les risques d’exécution des engagements par signature ;

— les litiges et garanties de passif ;

— les risques fiscaux ;

— les risques liés à l’épargne logement.

 

Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

 

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période ;

— La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

 

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le groupe Crédit agricole ont été établies en conformité avec les dispositions du règlement CRC sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement en cours d’adoption par le CNC.

 

8.1.8. Les contrats de location (IAS 17)

 Conformément à la norme IAS 17, les opérations de location sont analysées selon leur substance et leur réalité financière. Elles sont comptabilisées selon les cas, soit en opérations de location simple, soit en opérations de location financière.

 

S’agissant d’opérations de location financière, elles sont assimilées à une acquisition d’immobilisation par le locataire, financée par un crédit accordé par le bailleur.

 

Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à :

— constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ;

— décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ;

— constater une réserve latente nette. Celle-ci est égale à la différence entre :

l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice,

la valeur nette comptable des immobilisations louées,

la provision pour impôts différés.

 

Dans les comptes du locataire, les contrats de crédit-bail et de location avec option d’achat font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit.

Dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.

 

8.1.9. Les opérations en devises (IAS 21).

En application de la norme IAS 21, une distinction est effectuée entre les éléments monétaires et non monétaires.

 

A la date d’arrêté, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaie étrangère sont convertis au cours de clôture dans la monnaie de fonctionnement du groupe Crédit agricole S.A. Les écarts de change résultant de cette conversion sont comptabilisés en résultat. Cette règle comporte deux exceptions :

— sur les actifs financiers disponibles à la vente, seule la composante de l’écart de change calculée sur le coût amorti est comptabilisée en résultat ; le complément est enregistré en capitaux propres ;

— les écarts de change sur les éléments monétaires désignés comme couverture de flux de trésorerie ou faisant partie d’un investissement net dans une entité étrangère sont comptabilisés en capitaux propres.

 

Les traitements relatifs aux actifs non monétaires diffèrent selon la nature de ces actifs :

— les actifs au coût historique sont évalués au cours de change du jour de la transaction ;

— les actifs à la juste valeur sont mesurés au cours de change à la date de clôture.

 

Les écarts de change sur éléments non monétaires sont comptabilisés :

— en résultat si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en résultat ;

— en capitaux propres si le gain ou la perte sur l’élément non monétaire est enregistré en capitaux propres.

 

8.2. Les principes et méthode de consolidation (IAS 27, 28, 31).

8.2.1. Périmètre de consolidation.

 Les états financiers consolidés incluent les comptes de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur et ceux de toutes les sociétés dont la consolidation a un impact significatif sur les comptes consolidés de l’ensemble, à savoir 62 Caisses locales et 5 filiales.

 

En application de ces principes généraux, tels que définis par les normes IAS 27, IAS 28 (participations dans les entreprises associées) et IAS 31 (participations dans les coentreprises), le caractère significatif de cet impact peut notamment être apprécié au travers de divers critères tels que l’importance du résultat ou des capitaux propres de la société à consolider par rapport au résultat ou aux capitaux propres de l’ensemble consolidé.

 

En particulier, le caractère significatif d’une société est présumé lorsqu’elle satisfait aux conditions suivantes :

— le total du bilan est supérieur à 10 millions d’euros ou excède 1 % du total de bilan de la filiale consolidée qui détient ses titres ;

— la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

 

8.2.2. La consolidation des Caisses Régionales.

 Les normes de consolidation existant dans le référentiel international, sont définies en référence à des groupes ayant des structures juridiques intégrant les notions classiques de société-mère et de filiales.

 

Le Groupe Crédit agricole, qui repose sur une organisation mutualiste, ne s'inscrit pas directement et simplement dans le cadre de ces règles, compte tenu de sa structure dite de pyramide inversée.

 

Le Crédit agricole Mutuel a été organisé, par la loi du 5 novembre 1894, qui a posé le principe de la création des Caisses locales de Crédit agricole, la loi du 31 mars 1899 qui fédère les Caisses locales en Caisses régionales de Crédit agricole et la loi du 5 août 1920 qui crée l'Office National du Crédit agricole, transformé depuis en Caisse Nationale de Crédit agricole, puis Crédit agricole S.A., dont le rôle d'organe central a été rappelé et précisé par le Code Monétaire et financier.

 

Ces différents textes expliquent et organisent la communauté d'intérêts qui existent, au niveau juridique, financier, économique et politique, entre Crédit agricole S.A., les Caisses régionales et les Caisses locales de Crédit agricole Mutuel. Cette communauté repose, notamment, sur un même mécanisme de relations financières, sur une politique économique et commerciale unique, et sur des instances décisionnaires communes, constituant ainsi, depuis plus d'un siècle, le socle du Groupe Crédit agricole.

 

Ces différents attributs, déclinés au niveau régional et attachés à la communauté régionale du Crédit agricole Provence Côte d’Azur représentent les éléments principaux qui caractérisent généralement la notion de société-mère : valeurs, objectifs et idéal communs, centralisation financière et prises de décisions politique commerciale communes, histoire partagée.

 

C'est pourquoi, en accord avec les autorités de régulation française, le Crédit agricole a défini une société-mère conventionnelle et existant à deux niveaux, national et régional.

 

Cette maison-mère conventionnelle étant définie, le Groupe Crédit agricole applique les normes de consolidation prévues dans le référentiel international.

 

La maison-mère conventionnelle régionale est constituée de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur et des Caisses locales de Crédit agricole Mutuel qui lui sont affiliées ; ses comptes sont constitués de l'agrégation des comptes de ces différentes entités après élimination des opérations réciproques.

 

8.2.3. Les notions de contrôle

 Conformément aux normes internationales, toutes les entités sous contrôle exclusif, sous contrôle conjoint ou sous influence notable sont consolidées, sous réserve que leur apport soit jugé significatif et qu'elles n'entrent pas dans le cadre des exclusions évoquées ci-après.

 

Le contrôle exclusif est présumé exister lorsque la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur détient, directement ou indirectement par l’intermédiaire de filiales, plus de la moitié des droits de vote d’une entité, sauf si dans des circonstances exceptionnelles, il peut être clairement démontré que cette détention ne permet pas le contrôle. Le contrôle exclusif existe également lorsque la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, détenant la moitié ou moins de la moitié des droits de vote d’une entité dispose de la majorité des pouvoirs au sein des organes de direction.

 

Le contrôle conjoint s’exerce dans les co-entités au titre desquelles deux co-entrepreneurs ou plus sont liés par un apport contractuel établissant un contrôle conjoint.

 

L’influence notable résulte du pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise sans en détenir le contrôle. La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur est présumée avoir une influence notable lorsqu’elle détient, directement ou indirectement par le biais de filiales, 20% ou plus des droits de vote dans une entité.

 

Les exclusions du périmètre de consolidation :

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d'une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés. Ceux-ci sont évalués à la juste valeur par résultat.

 

Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

8.2.4. Les méthodes de consolidation.

Les méthodes de consolidation sont fixées respectivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercée par la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

— l’intégration globale, pour les entités sous contrôle exclusif, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur ;

— l’intégration proportionnelle, pour les entités sous contrôle conjoint, y compris les entités à structure de comptes différente, même si leur activité ne se situe pas dans le prolongement de celle de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur ;

— la mise en équivalence, pour les entités sous influence notable ou pour les entités sous contrôle conjoint. Lorsqu’une entité sous contrôle conjoint est mise en équivalence, l’information est communiquée en annexe.

 

L'intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d'actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au bilan et au compte de résultat consolidés.

 

L’intégration proportionnelle consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.

 

La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur des titres la quote‑part du Groupe dans les capitaux propres et le résultat des sociétés concernées.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur ne consolide pas de société selon cette méthode.

 

8.2.5. Retraitements et éliminations.

 Les retraitements significatifs nécessaires à l'harmonisation des méthodes d'évaluation des sociétés consolidées sont effectués.

 

L'effet sur le bilan et le compte de résultat consolidés des opérations internes au Groupe est éliminé.

 

Les plus ou moins‑values provenant de cessions d'actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées. Toutefois, les moins‑values obtenues sur la base d’un prix de référence externe sont maintenues.

 

8.2.6. Regroupements d’entreprises – Ecarts d’acquisition (IFRS 3).

 La norme IFRS 3 « Regroupements d'entreprises » retient la méthode du coût d'acquisition pour comptabiliser les regroupements d'entreprises.

 

Dans la mesure où cette norme IFRS 3 exclut de son champ d’application les regroupements d’entreprises effectués au sein des mutuelles, le groupe Crédit agricole S.A. considère que les fusions de Caisses régionales continuent d’être régies par les normes françaises qui prévoient notamment que ces rapprochements se font à la valeur nette comptable.

 

Le solde positif des écarts constatés lors de l'acquisition de titres consolidés entre leur prix de revient et la quote‑part de situation nette correspondante, pour la part non affectée à divers postes du bilan, est porté sous la rubrique « Ecarts d'acquisition » au bilan consolidé.

 

Conformément à la norme IFRS 3, à chaque indice de dépréciation ou au minimum une fois par an, les écarts d’acquisition font l'objet d'un test de dépréciation par référence à l’Unité Génératrice de Trésorerie (UGT) à laquelle ils sont rattachés. En pratique, les UGT sont définies par rapport aux lignes métiers selon lesquelles le groupe suit son activité. Les pertes de valeur font l'objet, le cas échéant, d'une dépréciation constatée en résultat.

 

Les écarts d'acquisition négatifs résiduels après affectation aux passifs identifiables sont constatés en résultat.

 

La méthode d’évaluation des écarts d’acquisition repose principalement sur la prise en compte des flux futurs réestimés et actualisés. Le cas échéant, une dépréciation est constatée à hauteur de l’écart avec l’évaluation d’origine.

 

8.3. Jugements et estimations utilisés dans la préparation des états financiers.

 De par leur nature, les évaluations nécessaires à l’établissement des états financiers au 31 décembre 2005 exigent la formulation d’hypothèses et comportent des risques et des incertitudes quant à leur réalisation dans le futur.

Les résultats réels peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment :

— les activités des marchés nationaux et internationaux ;

— les fluctuations des taux d’intérêt et de change ;

— la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays ;

— les modifications de la réglementation ou de la législation.

Cette liste n’est pas exhaustive.

Les estimations comptables qui nécessitent la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes :

 

8.3.1. Instruments financiers évalués à leur juste valeur

La juste valeur de la plupart des instruments dérivés est déterminée à l’aide de courbes de taux et de volatilités basées sur les taux d’intérêt du marché observés à la date d’arrêté et transmises par CASA

A défaut, c’est la valorisation effectuée par la contrepartie qui est prise en compte.

 

8.3.2. Régimes de retraites et autres avantages sociaux futurs

Les calculs relatifs aux charges liées aux prestations de retraites et avantages sociaux futurs sont établis en se fondant sur des hypothèses de taux d’actualisation, de taux de rotation du personnel ou d’évolution des salaires et charges sociales élaborées par la direction. Si les chiffres réels diffèrent des hypothèses utilisées, la charge liée aux prestations de retraite peut augmenter ou diminuer lors des exercices futurs.

Le taux de rendement prévu sur les actifs des régimes est également estimé par la direction. Les rendements estimés sont fondés sur le rendement prévu des titres à revenu fixe comprenant notamment le rendement des obligations.

 

8.3.3. Les moins-values durables.

Les titres de capitaux propres en portefeuilles (autres que ceux de transaction) font l’objet d’une dépréciation en cas de baisse durable ou significative de la valeur du titre. En général, une baisse significative et durable est présumée lorsque l’instrument a perdu 30% au moins de sa valeur sur une période de six mois consécutifs. Cependant, la direction peut être amenée à prendre en considération d’autres facteurs (types de placement, situation financière de l’émetteur, perspectives à court terme, …) qui peuvent soit évoluer, soit se révéler inexacts lors des exercices ultérieurs.

 

8.3.4. Provisions pour créances irrécouvrables.

La valeur du poste « Prêts et créances » est ajustée par une provision relative aux créances dépréciées lorsque le risque de non recouvrement de ces créances est avéré.

L’évaluation de cette provision sur base actualisée est estimée en fonction d’un certain nombre de facteurs, notamment économiques ou sectoriels. Il est possible que les évaluations futures du risque de crédit diffèrent de façon significative des évaluations actuelles, ce qui pourrait nécessiter une augmentation ou une diminution du montant de la provision.

Une provision collective destinée à couvrir des risques clientèle non comptabilisés en créances douteuses est également dotée. L’évaluation de cette provision a été déterminée sur base collective à partir des pertes attendues découlant des outils de notation (modèles Bâle 2), mais fait également appel au jugement expérimenté de la direction.

 

8.3.5. Provisions pour risques et charges.

L’évaluation d’autres provisions pour risques et charges peuvent également faire l’objet d’estimations. Il en est ainsi de la provision pour risques opérationnels pour lesquels, bien que faisant l’objet d’un recensement des risques avérés, l’appréciation de la fréquence de l’incident et le montant de l’impact financier potentiel intègre le jugement de la direction.

 

8.3.6. Dépréciation des écarts d’acquisition.

Les écarts d’acquisition sont soumis à des tests de dépréciation au moins une fois par an.

Les choix et les hypothèses d’évaluation à la juste valeur des écarts d’acquisition peuvent influencer le montant de la dévaluation éventuelle découlant d’une perte de valeur.

 

8.3.7. Constatation d’actif d’impôt différé.

Un actif d’impôt différé est comptabilisé pour toutes les différences temporelles déductibles à condition que soit jugée probable la disponibilité future d’un bénéfice imposable sur lequel ces différences temporelles déductibles pourront être imputées.

 

8.4. Impacts de la conversion aux normes IAS / IFRS.

8.4.1. Passage du résultat normes françaises au résultat normes IFRS au 31/12/2004 (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

Passage du résultat normes françaises au résultat normes IFRS au 31/12/2004 (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

 

(En K€)

Normes Françaises 31/12/2004

Reclassements IFRS

Impacts résultats

Normes IFRS 31/12/2004 (hors IAS 32, 39 et IFRS 4)

Produit net bancaire

371 332

682

 

372 014

Charges générales d'exploitation (-)

-212 466

-13 745

 

-226 211

Dot/Rep sur amortissement et provisions des Immos d'exploitation (+/-)

 

-17 179

 

-97

 

 

-17 276

    Résultat brut d'exploitation

141 687

-13 160

0

128 527

Coût du risque (-)

-25 935

1 904

 

-24 031

    Résultat d'exploitation

115 752

-11 256

0

104 496

Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence (+/-)

 

0

 

0

 

0

 

0

Gains ou pertes sur autres actifs (+/-)

350

-250

 

100

Coûts liés au rapprochement

0

 

 

0

Résultat exceptionnel

0

 

 

0

Variation de valeur des écarts d'acquisition

0

 

 

0

Reprise des fonds pour risques bancaires généraux

1 904

-1 904

 

0

Résultat exceptionnel NF à ventiler sur plusieurs postes

-13 425

13 425

 

0

    Résultat avant impôts

104 581

15

0

104 596

Impôt sur le résultat

-33 789

-15

-695

-34 499

    Résultat net de l'exercice

70 792

0

-695

70 097

Intérêts minoritaires (+/-)

 

 

 

0

    Résultat net - Part du roupe

70 792

0

-695

70 097

 

— Reclassement du résultat exceptionnel 2004 par charges générales d’exploitation pour 13 425 K€ ;

— Reclassement des reprises FRBG en coût du risque pour 1 904 K€.

 

8.4.2. Impacts sur les Capitaux propres part du groupe hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4 au 01 janvier 2004

Impacts sur les capitaux propres part du groupe hors normes IAS 32, 39 & IFRS 4 au 01/01/04

 

Impacts nets d'impôts en K€

 

Impacts sur Capitaux Propres Non Recyclables

20316

FRBG & Provisions pour risques et charges (IAS 30, 37)

24 305

Badwill et Goodwill (IFRS 3)

0

Impôts différés (IAS 12)

838

Actions Propres (IFRS 2)

0

Subventions (IAS 20)

0

Autres

-4 827

Impacts sur Capitaux Propres Variables

0

Impacts sur Capitaux Propres Amortissables

0

Commissions (IAS 18)

0

Autres impacts

0

Quote part des impacts IAS/IFRS des sociétés mises en équivalence

0

    Impacts IAS/IFRS hors normes 32, 39 & IFRS 4 au 01/01/04

2 0316

 

— Impact des FRBG en capitaux propres : 23 972 K€ .

— Impact Engagements de retraite : base -7 475 K€, impact net d’impôt :- 4 827 K€.

— Impôts différés sur FRBG Epargne logement transférés en Risques et Charges pour 1 533 K€.

 

8.4.3. Impacts sur les capitaux propres part du groupe au 01 janvier 2005.

 Impacts sur les capitaux propres part du groupe des normes IAS 32, 39 & IFRAS 4 du 01/01/05.

 

Impacts nets d'impôts en K€

 

Impacts sur capitaux propres non recyclables

-5 711

FRBG & Provisions pour risques et charges (IAS 39)

-8 445

Réévaluation des titres : classification en trading, dépréciation durable (IAS 39)

2 466

Réévaluation des dérivés (IAS 39)

268

Couverture de juste valeur (IAS 39)

0

Impôts différés (IAS 12)

0

Actions propres et stocks options (IFRS 2 - IAS 32)

0

Autres

0

Impacts sur Capitaux Propres Variables

195 291

Titres disponibles à la vente (IAS 39)

195 291

Micro couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

0

Macro couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

0

Impacts sur Capitaux Propres Amortissables

-6 408

Day one profit (IAS 39)

0

Commissions (IAS 39)

0

Provisions sur risque de crédit - Actualisation (IAS 39)

-6 408

Autres impacts

0

Quote part des impacts IAS/IFRS des sociétés mises en équivalence

0

    Impacts IAS/IFRS des normes IAS 32, 39 & IFRS 4 au 01/01/05

183 172

 

— Impact dotation complémentaire suite au nouveau calcul de la provision Epargne Logement : base -12 202 K€ , impact net d’impôt : -7 940 K€ ;

— Actualisation des intérêts : base – 9 848 K€, impact net d’impôt : - 6 408 K€ ;

— Titres disponibles à la vente : dont SAS la Boétie pour 188 485 K€.

 

8.4.4. Transition du bilan au 31 décembre 2004 et au 01 janvier 2005.

 

Actif (M€)

31/12/2004 Normes françaises

Transition  aux  normes IAS/IFRS (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

31/12/2004 Normes IAS/IFRS Hors IAS 32, 39 et IFRS 4

Transition aux normes IAS/IFRS (des normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

01/01/2005 référentiel IAS/IFRS y compris IAS 32-39 et IFRS 4

Reclassements

IFRS

Impacts

IFRS

Reclassements IFRS

Impacts IFRS

Caisses, Banques centrales, C.C.P.

118 966

 

 

118 966

 

 

118 966

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

 

 

 

0

 

4 655

 

1 181

 

5 836

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

0

 

53 105

53 105

Actifs financiers disponibles à la vente

 

 

 

0

543 784

199 775

743 559

Prêts et créances sur établissements de crédit

 

1 751 273

 

 

 

1 751 273

 

 

 

1 751 273

- dont opérations internes au Crédit agricole

 

1 564 191

 

 

 

1 564 191

 

 

 

1 564 191

Prêts et créances sur la clientèle

5 570 972

-15 830

 

5 555 142

5 682

-9 848

5 550 976

dont opérations de crédit Bail internes au Crédit agricole

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Portefeuille Titres

676 469

 

 

676 469

-676 469

 

0

Effets publics et valeurs assimilées

28 349

 

 

28 349

 

 

 

Opérations sur titres

648 120

 

 

648 120

 

 

 

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

0

 

 

3 723

 

3 723

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

 

 

0

 

122 348

 

 

122 348

Actifs d'impôts courant

 

 

 

0

 

 

0

Actifs d'impôts différés

 

12 377

656

13 033

 

25 374

38 407

Actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

0

 

 

0

Placement des entreprises d'assurance

 

 

 

0

 

 

0

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

 

 

 

0

 

 

0

Titres mis en équivalence

 

 

 

0

 

 

0

Immeubles de placement

 

8 747

 

8 747

 

 

8 747

Immobilisations corporelles et incorporelles

 

124 415

 

-8 747

 

 

115 668

 

 

 

115 668

Ecarts d'acquisition

 

 

 

0

 

 

0

Comptes de régularisation et actifs divers

123 660

-4 315

 

119 345

 

 

119 345

    Total

8 365 755

-7 768

656

8 358 643

0

273 310

8 631 953

 

Passif (M€)

31/12/2004 Normes   françaises

Transition aux normes IAS/IFRS (hors normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

31/12/2004 Normes IAS/IFRS Hors IAS 32, 39 et IFRS 4

Transition aux normes IAS/IFRS (des normes IAS 32, 39 et IFRS 4)

01/01/2005  référentiel IAS/IFRS y compris 32-39 et IFRS 4

Reclassements IFRS

Impacts IFRS

Reclassements IFRS

Impacts IFRS

Caisses, Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

0

 

 

0

Passifs à la juste valeur par résultat

 

 

 

0

 

129

129

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

0

 

3 723

3 723

Dettes envers les établissements de crédit

4 124 639

 

 

4 124 639

 

 

4 124 639

dont opérations internes au Crédit agricole

 

4 094 720

 

 

 

4 094 720

 

 

 

4 094 720

Comptes créditeurs de la clientèle

2 816 981

-3 261

 

2 813 720

 

 

2 813 720

Dettes représentées par un titre

325 967

 

 

325 967

 

 

325 967

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

 

 

 

0

 

 

53 105

 

53 105

Passifs d'impôt courant

 

2 007

 

2 007

 

 

2 007

Passifs d'impôt différé

 

8 061

 

8 061

 

21 194

29 255

Comptes de régularisation et passifs divers

 

103 198

 

1 255

 

 

104 453

 

 

 

104 453

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés

 

 

 

 

0

 

 

 

0

Provisions pour risque et charges

51 105

-11 958

 

39 147

 

11 987

51 134

Dettes subordonnées

35 822

 

 

35 822

 

 

35 822

Fonds pour risques bancaires généraux

28 360

-28 360

 

0

 

 

0

Capitaux propres part du groupe

879 683

24 488

656

904 827

 

183 172

1 087 999

résultat de la période

70 792

 

-695

70 097

 

352

70 449

réserves consolidées

492 503

24 488

1 351

518 342

 

-12 470

505 872

Intérêts minoritaires

 

 

 

0

 

 

0

    Total

8 365 755

-7 768

656

8 358 643

0

273 310

8 631 953

 

8.5. Détail du périmètre de consolidation.

Caisses Locales :

Département des Alpes de Haute Provence :

 

Périmètre de consolidation

Adresses

Président

Canton de BANON

B.P. 8 04150 BANON

J. JULIEN

BARCELONNETTE

Avenue de la Libération 04400 BARCELONNETTE

A. MANUEL

Carrefour BLEONE DURANCE

Saint-Jean 04160 CHATEAU ARNOUX

J.Y. ARNAUD

DIGNE

7, Boulevard Thiers 04000 DIGNE LES BAINS

J.P. FRISON

ENTREVAUX

Place Louis Moreau 04320 ENTREVAUX

G. MICHEL

Canton de FORCALQUIER

Boulevard des Martyrs de la Résistance 04300 FORCALQUIER

F. MEYER

GREOUX-LES-BAINS

Avenue des Marronniers 04800 GREOUX LES BAINS

A. VIDAL

Htes Vallées ASSE et VERDON

Route de Nice 04170 SAINT-ANDRE

E. GALFARD

MANOSQUE

Parc de Drouille - Allée Alphonse Daudet 04100 MANOSQUE

O. GIRARD

LES MEES - ORAISON - PEYRUIS

Allée Arthur Gouin 04700 ORAISON

A. PINATEL

Pays de Sisteron La Motte Turriers

2, Rue des Cordeliers 04200 SISTERON

R. AVINENS

DUYES-BLEONE

Centre affaire Croix du Sud, Quartier Saint Christophe 04000 DIGNE LES BAINS

R. D’ALESSANDRI

REILLANNE

Rue du Docteur Martel 04110 REILLANNE

J.P. AILLAUD

RIEZ

11, Allée Louis Gardiol 04500 RIEZ

R. ROUSSET

SAINT ETIENNE LES ORGUES

Rue Grande 04230 ST ETIENNE LES ORGUES

M. MILESI

SEYNE LES ALPES

Lot. du Docteur Jaubert 04140 SEYNE LES ALPES

A. MICHEL

VALENSOLE

Avenue Segond 04210 VALENSOLE

J.L. GORDE

C.L. DEVELOPPEMENT 04

422, Avenue du Maréchal Juin 04101 MANOSQUE Cedex

R. ROUSSET

C.L. C.A.M. V.D. 04

422, Avenue du Maréchal Juin 04101 MANOSQUE Cedex

R. ROUSSET

 

Département des Alpes-Maritimes :

 

Périmètre de consolidation

Adresses

Président

ANTIBES

2, Avenue Robert Soleau 06600 ANTIBES

J.P. GROS

CAGNES-SUR-MER

29, Avenue de la gare 06800 CAGNES-SUR-MER

M. SANTINELLI

CONTES

13, Place Jean Allardi 06390 CONTES

M. PAGANELLO

GILETTE

Rue de la Poste 06830 GILETTE

F. ROSTAN

GUILLAUMES

Place de Provence 06470 GUILLAUMES

C.A. GINESY

LA TINEE

Avenue des Blavets 06420 ST-SAUVEUR / TINEE

R. MARIA

LA VESUBIE

11, Avenue Corniglion Molinier 06450 ROQUEBILLIERE

J.L. BONAUD

L'ESCARENE

1, Route Nationale 06440 BLAUSASC

G. AUDA

LEVENS

12, Avenue Docteur Faraut 06670 LEVENS

A. FERRANDO

MENTON

2, Rue Trenca 06500 MENTON

F. MAZET

NICE

8, Avenue Félix Faure 06000 NICE

G. SARTORE

PAYS DE GRASSE

10, Route du Plan 06130 GRASSE

J. FEDERZONI

PUGET-THENIERS

Place A. Conil 06260 PUGET-THENIERS

J.P. ASTIER

SAINT-AUBAN

10, Route du Plan 06850 SAINT-AUBAN

S. BUTTELLI

SAINT-LAURENT DU VAR

264, Av. du Général Leclerc 06700 ST-LAURENT DU VAR

A. ABRIGO

SOSPEL / BREIL

Rue Cabraïa 06380 SOSPEL

D. BERNARDI

TENDE

3, Av. du 16 septembre 1947 06430 TENDE

M. ALBESIANO

VALLEE DE LA SIAGNE

145, Avenue de Grasse 06580 PEGOMAS

P. LEFEVRE

VENCE

12, Avenue Henri Isnard 06140 VENCE

G. AUDA

CA.P.D.E.A.M.

111, Av. E. Dechame - B.P.250 06708 ST-LAURENT DU VAR Cedex

M. BERAUDO

C.L. C.A.M. V.D. A.M.

111, Av. E. Dechame - B.P.250 06708 ST-LAURENT DU VAR Cedex

G. AUDA

 

Département du Var :

 

Périmètre de consolidation

Adresses

Président

BARJOLS

Boulevard Grisolle 83670 BARJOLS

J. BENOIT

LE BEAUSSET

Place Général de Gaulle 83330 LE BEAUSSET

A. SAMAT

BORMES LES MIMOSAS

Imm. Santa Cruz - Bât. A Avenue des Ilaires 83980 LE LAVANDOU

M. AUDIBERT

BRESQUE VERDON

Bld Clémenceau 83630 AUPS

P. LAMBERT

LA CRAU

Rue Renaude 83260 LA CRAU

J-P. SIEGWALD

DRAGUIGNAN

Centre Hermès Rue de la République 83300 DRAGUIGNAN

R. BAGARRE

FAYENCE

Boulevard des Tourrettes 83440 FAYENCE

J.P. CONTI

FREJUS

Boulevard de la Mer 83600 FREJUS

E . JAUBERT

HYERES

7, Rue du Général de Gaulle 83400 HYERES

A. BORELLO

LE LUC

Rue Pierre Gaudin 83340 LE LUC EN PROVENCE

P. DENIS

BAIES DU SOLEIL

Place Paul Lemoyne 83190 OLLIOULES

A. RAMPAL

SAINT-TROPEZ

Place des Lices 83990 SAINT-TROPEZ

J. BOUYE

SOLLIES PONT

Immeuble Le Moulin 83210 SOLLIES PONT

J. CARVIN

TOULON

11, Avenue Colbert 83000 TOULON

D. DI PLACIDO

LORGUES

23, Boulevard Clémenceau 83510 LORGUES

M. PRADURAT

L’AURELIENNE

2, Rue Mirabeau 83470 ST-MAXIMIN

D.BREMOND

LES VALLEES D'ARGENS

Rue Maréchal Foch 83570 CARCES

J.C. DALMASSO

 GOLFE ET MAURES

Place de la Mairie 83310 COGOLIN

C. MOUTTE

CUERS PUGET VILLE

Place de la Convention 83390 CUERS

G. MASSEL

 CARAMY ISSOLE

13, Boulevard Saint-Louis 83170 BRIGNOLES

R. HUMBERT

C.L. DEVELOPPEMENT 83

Av. Paul Arène – Les Négadis 83000 DRAGUIGNAN

P. MORTINI

C.L. C.A.M. V.D. 83

Av. Paul Arène – Les Négadis 83000 DRAGUIGNAN

R. HUMBERT

 

Périmètre de consolidation

Méthode de Consolidation

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2005

31.12 2004

31.12.2005

31.12.2004

Liste de filiales et participations consolidées :

 

 

 

 

 

SOFIPACA

Intégration proportionnelle

48.98%

48.98%

48.98%

48.98%

G.I.E. A.M.T.

Intégration proportionnelle

16.66%

-

16.66%

-

PATRIMOCAM

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

PATRIMO II

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

P.C.A IMMO

Intégration Globale

100%

-

100%

-

 

8.5.1. Evolutions du périmètre.

 Sociétés nouvellement consolidées au 31 décembre 2005.

 

La SAS PCA IMMO, filiale de prise de participations dans la transaction immobilière, et le GIE AMT, filiale de moyens informatiques, ont été intégrés dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur au cours de l’exercice 2005.

 

8.5.2. Regroupements d’entreprises au cours de l’exercice.

 La SCI Gestimocam qui faisait partie du périmètre de consolidation jusqu’au 31 décembre 2004, a fait l’objet d’une fusion-absorption par la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur le 31 mars 2005, avec effet rétroactif au 1er janvier 2005.

 

8.5.3. Participations.

8.5.3.1. Les fonds dédiés.

 La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur ne détient pas de fonds dédiés.

 

8.5.3.2. Les participations non consolidées.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

Valeur au bilan

% de capital détenu par le Groupe

CEDICAM

229

1,63

234

1,63

G.F.E.R

 

0,00

 

0,00

SACAM MACHINISME

5

0,17

5

0,17

SEGUR

7

2,77

1

2,77

MIROMESNIL

7

2,77

1

2,77

CA TRANSACTION

 

 

4

2,49

RADIAN

59

3,43

59

3,43

COURCELLES

3

2,77

4

2,77

SACAM DEVELOPPEMENT

21 350

2,78

21 254

2,77

LA BOETIE

534 252

2,77

284 821

2,77

SACAM

1 477

2,33

144

2,34

ASTERION SUD

42

3,37

54

9,22

SERVICAM

0

4,06

0

3,46

SACAM PARTICIPATION

5

1,89

5

1,89

UNIREL

0

9,30

0

9,30

SACAM ASSURANCE CAUTION

617

4,92

131

2,26

CREDIT agricole TITRES

1 361

2,34

1 361

2,34

SACAM PROGICA

199

2,72

199

2,72

CENTRE HERMES

0

54,55

0

54,55

LE BRUSQUET

0

25,00

0

25,00

LES BASTIDES

0

10,00

0

10,00

ESPACE VALROSE

0

30,00

1

30,00

TOURNAMY 700

0

20,00

0

20,00

DURANCE VERDON

15

4,65

15

4,65

STE D'EDITION ET DE PUBLICITE

0

10,26

0

10,26

SAFER PACA

401

14,79

401

14,77

STE DU CANAL DE PROVENCE

75

2,00

75

2,00

S.A.E.M.D.I

0

28,11

0

28,11

S.D.V.A

0

1,98

0

1,98

AMENAGEMENT D'ALLOS SEMAC

0

20,00

0

20,00

STE PROVENCE EQUIPEMENT GEODIS

0

0,01

0

0,01

VAL DE BLEONE

0

10,00

0

10,00

ALPES DE HAUTE PROVENCE

0

3,00

0

3,00

SISTERON

23

6,61

23

9,49

SATIS

23

6,97

0

6,97

JAUSIAM

8

1,25

0

1,25

SIRCA

0

2,04

0

2,04

G.START

5

3,37

5

3,37

HLM 04

6

12,52

6

12,52

CONSEIL ASSISTANCE BANCAIRE

14

30,83

14

30,83

H. CRESP

8

4,50

7

4,50

SOVALAC

24

6,67

24

6,67

VENCE

23

3,85

0

6,17

SOMECIN

22

0,22

5

0,22

AURON

11

14,20

11

14,20

ALPES MARITIMES

16

4,67

0

6,67

MOUGINS

15

10,00

12

10,00

SOMINICE

21

8,50

21

8,45

VAR AMENAGEMENT

8

3,33

8

3,33

EDITION agricole DU VAR

5

12,54

0

12,54

SEGRIM

23

5,08

23

10,00

DELTAGER

65

14,28

65

16,66

MAREPOLIS

9

4,00

0

4,00

LA LONDE

33

5,00

33

5,00

SEMITROP SAINT TROPEZ

70

6,54

41

6,54

GESTION PORT FREJUS

2

4,80

2

4,80

VAR ACTIONS

76

11,00

35

11,00

PAYS DES MAURES GOLFE ST TROPEZ

8

4,95

8

4,95

SAGEM

1

0,07

0

0,07

CLOS SAINT MAXIMIN

0

 

0

0,80

SAINTE MAXIME

16

3,57

16

3,57

SOGEBA BANDOL

1

0,99

1

0,99

CAVALAIRE SEMICAM

11

5,00

0

5,00

FREJUS

4

1,67

0

1,67

CUERS

27

12,00

0

12,00

SEMEXVAL

5

1,39

4

1,39

T.L.J

47

1,89

32

1,89

SACAM PLEINCHAMP

18

0,71

23

0,85

SACAM FIRECA

1 599

3,14

1 670

3,14

SACAM SANTEFFI

137

3,18

137

3,18

ATTICA

149

2,08

149

2,13

A.M.T

 

 

12

16,66

CETOP

5

16,66

5

16,66

EDISSIMO

131

NS

131

NS

UNIDELTA

37

NS

37

NS

OPTIMA GESTION

955

100,00

 

 

NATUREX

96

0,26

96

0,00

GEN RECYCLAGE

97

0,68

0

0,00

ACTES SUD

 

 

180

2,02

ADRIAN

187

1,33

93

1,47

AGUN PRODUCTION

122

13,95

103

13,95

ALTRAD

294

0,31

0

0,00

ASCENDANCES

15

4,90

10

4,90

ASSEPHIRA

48

0,00

34

NS

AVISTO

25

2,09

18

2,07

BIOPHY RESEARCH

71

13,24

71

13,24

C2P

140

1,06

0

1,06

CALOU

 

 

21

NS

CAP CAMARGUE

23

2,94

23

2,94

CASSAN

37

0,00

25

NS

CLL PHARMA

149

1,59

104

1,82

CHAMFORT INDUSTRIE

32

7,98

29

7,98

COATING PLASMA IND.

48

6,00

48

6,00

CONSERVERIE AU BEC FIN

49

5,45

0

0,00

COPRA PROVENCE

0

0,00

0

5,88

DATA SCRIPT

55

0,00

37

0,00

DESIGN INTERFORM

 

 

24

10,42

ECOLLECT

196

5,61

123

2,73

EDISYS

113

5,25

113

5,25

EDITIONS JOCATOP

112

11,21

112

11,21

ELECTRONIC COMM.

75

4,00

37

4,00

EMMANECA

6

3,22

14

3,22

ENTEMA

74

3,31

52

22,40

FINANCIERE EURELEC

245

1,66

245

0,88

FBL HOLDING

 

 

87

16,52

FINAN. DU TOURISME

74

1,00

74

1,00

FINEMIS

 

 

94

9,80

FINANCIERE EUROPEAN TRADE

147

9,80

0

0,00

FINANCIERE LOCATION IND.

147

9,80

0

0,00

GENERAL INDUSTRIES

 

 

39

1,05

GENDRE

101

5,34

44

5,34

GROUPE GRAND SUD

136

1,30

149

1,33

GROUPE SSD LA COUPOLE

0

0,26

0

0,00

HELICOPTERES GUIMBAL

191

7,41

88

5,41

HPE

4

2,88

4

2,88

I A D

101

2,71

98

2,71

IMCARVAU

2

0,00

4

0,88

INGEFLOR

30

7,84

0

7,84

IPSOGEN

179

1,87

105

1,44

IRTS CORPORATE

89

1,96

0

0,00

JET INNOVATION SUD

245

0,00

196

0,00

KILIDIS

74

0,59

52

0,59

KYRN

110

4,98

75

7,84

LDFS

113

0,00

113

0,00

LIBROPHYT

49

4,07

49

0,61

MAXMAT

141

4,08

106

5,02

MEMOFETES

37

7,35

26

7,35

METAL URBA

56

0,00

28

0,00

MICROMEGA INFORM.

48

1,46

24

1,46

MONIER HOLDING

23

9,79

30

9,79

MS FINANCES

37

12,21

19

12,21

OBJ SUD

37

3,88

36

3,88

OPEN

56

2,40

56

2,49

OPTIWEB

37

1,87

37

1,87

ORTEC EXPANSION

245

0,26

245

0,25

PACK STORY

49

1,42

0

0,00

PELLENC

351

3,48

340

3,48

PHLOX

107

6,08

53

4,91

PROTISVALOR MEDIT.

39

5,18

39

6,08

RIVIERE DIFFUSION

73

0,73

73

0,73

RP INDUSTRIES

94

4,90

70

4,90

SABATIER

75

3,37

75

3,51

SAMENAR

19

0,55

19

0,55

SELT MARINE CHEMICALS

15

5,12

31

5,63

SEPAM

37

2,44

0

2,44

SOFIPACA GESTION

 

 

0

0,00

SOFIPAMI

15

13,99

15

13,99

SOJUFEL

45

7,32

45

7,32

SUD LOISIRS

36

4,21

114

4,21

SUD FROMAGES HOLD.

60

0,00

60

0,00

SYSTELIA TECHNOLOGIES

74

3,67

110

2,79

2 TM

88

12,00

59

12,00

TOPVER

20

11,53

20

11,53

TRADI QUAL DEV.

73

0,00

73

0,00

TRIALIS

308

0,18

73

0,03

TROPHOS

99

1,16

149

2,46

WIMBA

24

1,42

17

1,42

WINLIGHT SYSTEM FIN.

26

4,15

26

3,67

VIE agricole

17

14,28

17

14,28

C.M.A

1

NS

1

NS

COOP agricole CAGNES

4

NS

4

NS

COOP agricole CONTES

1

NS

1

NS

COOP agricole DRAP

2

NS

2

NS

COOP agricole PAILLON

1

NS

1

NS

COOP agricole CONTES

1

NS

1

NS

CUMA DE CONTES

1

NS

1

NS

SICA VALLEE DU PAILLON

12

NS

12

NS

SICA MANDELIEU

NS

NS

NS

NS

SICA AZUR PEGOMAS

1

NS

1

NS

SICA VALSIAGNE

1

NS

1

NS

COOP MOYEN VAR

2

NS

2

NS

SICA VENCOISE

NS

NS

NS

NS

SICA DU MENTONNAIS

1

NS

1

NS

COOP agricole ANTIBES

NS

NS

NS

NS

Valeur au bilan des titres de participation non consolidés (1)

570 359

 

316 326

 

(1) Dont 1 409 K € comptabilisés en résultat au titre de la dépréciation durable. 

 

8.6. La gestion des risques financiers et politique de couverture.

 La gestion du risque bancaire au sein de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur est assurée par la Direction des Risques, juridique et du contentieux qui est rattachée au Directeur général et qui a pour mission d’assurer la maîtrise des risques de crédit, de marchés et opérationnels ainsi que le pilotage des projets impactant ces risques.

 

8.6.1. Risque de crédit et de contrepartie.

 La fonction risque est organisée de la manière suivante :

— Une direction Risques Juridique et Contentieux qui comprend :

a) Les services Juridiques : Affaires Juridiques Générales et Affaires Juridiques Bancaires.

b) Le Recouvrement Amiable avec deux unités : Recouvrement Commercial et Amiable et Affaires Spéciales.

 Une unité Maîtrise des Risques Entreprises assure le suivi des dossiers Entreprises, Professionnels de l’immobilier et Collectivité Publiques au sein de la Direction des Réseaux Spécialisés.

c) Le Recouvrement Contentieux avec deux unités : Le service Contentieux et le service Traitement des Petites Créances.

 — Un service Management de la Conformité des Risques (ex Contrôle Central des Risques) rattaché au Secrétariat Général.

 

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur a mis en place en 2005 un Comité de la Conformité et des Risques, chargé de superviser l’ensemble des risques inhérents à son activité.

Le périmètre de ce Comité couvre d’une part les risques de non-conformité aux lois et règlements, aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux normes internes liés à notre activité, et d’autre part l’ensemble des risques selon la typologie retenue dans la réforme Bâle II (Risques de crédit, Risques de marché, Risques opérationnels).

 

La politique en matière de distribution du crédit et de risques de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur a été formalisée dans un document validé par le Conseil d’Administration lors de sa séance du 21 juin 2002.

Le document s’articule autour des 6 chapitres suivants :

1. Choix des clients ;

2. Politique de division des risques ;

3. Politique de partage des risques ;

4. Politique de garantie ;

5. Opérations spécifiques.

 

Ce document a vocation à être révisé annuellement. La dernière révision a été réalisée en janvier 2005.

 

Les principaux facteurs de risques auxquels est exposée la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur en matière de risque de contrepartie sont les encours par groupe supérieur à 2 et 4 millions d’euros, les crédits syndiqués et les crédits aux professionnels de l’immobilier

 

Pour chacun des facteurs de risques identifiés, il existe un dispositif de limites globales, formalisées dans le document de Politique Crédits par des règles de partage et de division des risques. Ces limites sont établies en référence aux fonds propres ou aux encours sains de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur.

 

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur mesure ses risques de contrepartie en intégrant l’ensemble des catégories d’engagements (bilan, hors bilan), en consolidant les engagements sur les sociétés appartenant à un même groupe.

 

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur assure la maîtrise des risques engagés. Cette surveillance passe par un suivi du fonctionnement des comptes, des dépassements de limites et de leur régularisation, par une revue périodique des principaux risques et portefeuilles sur le Marché des Entreprises et de la Promotion Immobilière, portant en particulier sur les « affaires sensibles ».

 

Dans le cadre de la réforme Bâle II et du déploiement du dispositif élaboré par Crédit agricole S.A., la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur a mis en oeuvre les outils de notation du Groupe Crédit agricole sur l’ensemble de ses clientèles (Particuliers, Agriculteurs, Professionnels, Entreprises, Professionnels de l’immobilier et Collectivité Publiques) selon les méthodologies communes au Groupe.

 

Le provisionnement des dossiers résulte de l’analyse au cas par cas, avec une évaluation des garanties selon des règles propres.

La constitution des dotations aux provisions et la reprise des provisions obéissent aux règles de délégations formalisées.

 

En tant qu’établissement de crédit soumis à la loi bancaire, la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur assume la responsabilité des opérations qu’elle initie. Toutefois au titre de ses missions d’organe central du réseau, Crédit agricole S.A. garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses Régionales.

 

Ainsi, dans le cas de risques importants dépassant des limites contractualisées une Caisse Régionale, présente ses dossiers à Foncaris, établissement de crédit filiale à 100% de Crédit agricole S.A.

Après examen, au sein d’un comité ad-hoc, Foncaris peut décider de garantir la Caisse Régionale (en général à 50%).

La Caisse Régionale détermine pour une période de 6 ans le seuil d’éligibilité de ses engagements à la couverture de Foncaris.

En cas de défaut effectif, la Caisse Régionale est indemnisée à hauteur de 50% de sa perte résiduelle après mise en jeu des sûretés et épuisements de tous les recours.

Au 31/12/2005, les garanties accordées par Foncaris à la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur s’élèvent à 5 904 K€.

 

Les tableaux ci-après présentent l’exposition des prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle ainsi que les dettes clientèle selon diverses concentrations de risques.

 

Concentrations par agents économiques.

 

Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par agent économique.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Encours bruts

dont Encours douteux

provisions / encours douteux

dont Encours compromis

Provisions / encours douteux compromis

Total

Etat, Administration et collectivités publiques

 

 

719 027

 

 

2 227

 

 

0

 

 

0

 

 

0

 

 

719 027

 

 

734 130

 

 

285

 

 

141

 

 

 

Institutions financières

 

 

1 825 729

 

 

0

 

 

0

 

 

0

 

 

0

 

 

1 825 729

 

 

1 742 675

 

 

 

 

 

Particuliers et professionnels

 

 

4 411 234

 

 

83 854

 

 

35 459

 

 

39 664

 

 

38 344

 

 

4 333 226

 

 

3 936 972

 

 

13 980

 

 

6 498

 

 

103 066

 

 

70 121

 

Entreprises (y compris les assurances)

 

 

1 220 200

 

 

40 503

 

 

29 052

 

 

8 519

 

 

8 462

 

 

1 203 219

 

 

934 514

 

 

286

 

 

36

 

 

50 371

 

 

36 085

 

Autres agents économiques

 

38 478

 

175

 

86

 

730

 

0

 

37 748

 

36 786

 

3 948

 

191

 

847

 

326

 

    Total

8 214 668

126 759

64 597

48 913

46 806

8 103 265

7 385 077

18 499

6 866

154 284

106 532

7 271 679

Créances rattachées nettes

 

 

 

 

 

 

47 755

 

 

 

 

 

 

50 566

Provisions collectives

 

 

 

 

 

 

-20 751

 

 

 

 

 

 

-15 830

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

 

8 130 269

 

 

 

 

 

7 306 415

 

Engagements donnés en faveur de la clientèle par agent économique.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Engagements de financement en faveur de la clientèle

 

 

Etat, Administrations et collectivités publiques

12 480

27 828

Sociétés financières

 

 

Particuliers et autres professionnels

556 725

459 052

Entreprises

408 259

316 589

Autres agents économiques

3 954

4 689

    Total

981 418

808 158

Engagements de garantie en faveur de la clientèle

 

 

Etat, Administrations et collectivités publiques

2 621

3 426

Sociétés financières

 

 

Particuliers et autres professionnels

40 347

29 400

Entreprises

104 066

80 518

Autres agents économiques

825

1 241

    Total

147 859

114 585

 

Dettes envers la clientèle par agent économique

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Etat, Administrations et collectivités publiques

1 763

28 887

Institutions financières

479

499

Particuliers et professionnels

2 252 291

2 194 082

Entreprises (y compris les assurances) et autres agents économiques

 

838 746

 

587 853

    Total

3 093 279

2 811 321

Dettes rattachées

1 919

2 399

    Valeur au bilan

3 095 198

2 813 720

 

Opérations sur instruments financiers à terme – Risque de contrepartie

 

(En millions d'euros)

31/12/2005

31/12/2004 hors IAS 32-39 et IFRS 4

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Valeur de marché

Risque de crédit potentiel

Risques sur les gouvernements et banques centrales de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les établissements financiers de l'OCDE et organismes assimilés

 

 

 

 

Risques sur les autres contreparties

61 476

 

55 218

 

    Total par contrepartie

61 476

0

55 218

0

Risques sur contrats de :

 

 

 

 

taux d'intérêt, change et matières premières

 

 

 

 

dérivés actions et sur indices

 

 

 

 

Incidence des accords de compensation

0

0

0

0

    Total après effets des accords de compensation

61 476

0

55 218

0

 

8.6.2. Risque de marchés.

 Le risque de marchés représente le risque d’incidences négatives sur le compte de résultat ou sur le bilan, de fluctuations défavorables de la valeur des instruments financiers à la suite de la variation des paramètres de marchés notamment : les taux d’intérêts, les taux de change, le cours des actions, le prix des matières premières, ainsi que de leur volatilité implicite.

 

Concernant les risques de marché, les limites et orientations sont fixées par le Comité Actif/Passif, présidé par le Directeur Général et sont présentées au Conseil d’Administration.

Le suivi de ces risques se fait au travers d’un reporting à la Direction générale trois fois par an dans le cadre du Comité Actif/Passif et fait l’objet d’un compte-rendu au moins annuel au Conseil d’administration.

Un reporting mensuel est fait concernant la réalisation d’opérations définies dans le cadre du Comité Actif/Passif.

Par ailleurs, un scénario catastrophe sur la base du risque de taux et de marché est présenté annuellement au Conseil d’Administration.

 

8.6.2.1. Risques de taux.

 Le risque de taux correspond au risque de variation de juste valeur ou au risque de variation de flux de trésorerie futurs d’un instrument financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt.

 

Le risque de taux est calculé sur le bilan social de la CR. Il intègre l’ensemble des instruments dérivés.

 

Organisation du suivi du risque de taux d’intérêt global.

 

L’outil de mesure est le logiciel CRISTAUX, fourni par CA SA.

 

La périodicité des mesures a été fixée au trimestre. Les calculs sont effectués par le service Trésorerie, sous la responsabilité du Directeur Financier.

 

Les résultats sont présentés à un Comité GAP (Gestion Actif Passif) composé du Directeur Général, des Directeurs Généraux Adjoints, du Directeur Financier, du responsable du département Marketing, des responsables du Contrôle de Gestion et de la Trésorerie, qui se réunit trois par an.

 

La méthode utilisée est celle préconisée par CA SA en y intégrant les prévisions d’activités nouvelles correspondant à celles déterminées dans les prévisions budgétaires.

Des scénarii d’évolution des taux Euribor sont pris en compte pour en évaluer l’impact sur les actifs à taux variables qui se transforment en taux fixe par l ‘atteinte des «cap » vendus à la clientèle .

Le risque inflation est analysé séparément .

L’analyse est complétée par une approche statique sur l’écoulement du stock.

Trois présentations au Conseil d’Administration ont été effectuées au cours de l’année 2005.

 

Opérations sur instruments financiers à terme : analyse par durée résiduelle.

 

(En K EUR)

31.12.2005

Opérations sur Marchés Organisés

Opérations de gré à gré

Total Encours notionnel

>1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

<=1 an

> 1 an <= 5 ans

> 5 ans

Instruments de taux d'intérêt :

0

0

0

271 315

621 498

1 127 500

2 020 313

Futures

 

 

 

 

 

 

 

FRA

 

 

 

 

 

 

 

Swaps de taux d'intérêts

 

 

 

271 315

620 674

1 127 500

2 019 489

Options de taux

 

 

 

 

 

 

 

Caps-floors-collars

 

 

 

 

824

 

824

Autres instruments conditionnels

 

 

 

 

 

 

 

Instruments de devises et or :

0

0

0

0

0

0

0

Opérations fermes de change

 

 

 

 

 

 

 

Options de change

 

 

 

 

 

 

 

Autres instruments :

0

0

0

0

0

0

0

Dérivés sur actions & indices boursiers

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur métaux précieux

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés sur produits de base

 

 

 

 

 

 

 

Dérivés de crédits

 

 

 

 

 

 

 

Autres

 

 

 

 

 

 

 

    Sous total

0

0

0

271 315

621 498

1 127 500

2 020 313

Opérations de change à terme

 

 

 

10 040

 

 

10 040

Valeurs nettes au bilan

0

0

0

281 355

621 498

1 127 500

2 030 353

 

Les montants indiqués correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses ou au cumul des achats ou ventes de contrats.

NB : Les montants ventilés sont établis à partir des engagements notionnels sur instruments financiers à terme.

 

8.6.2.2. Risque de change.

Le risque de change correspond au risque de variation de juste valeur d’un instrument financier du fait de l’évolution du cours d’une devise.

 

Cette activité de change concerne des opérations clientèle pour lesquelles la Caisse Régionale se couvre systématiquement auprès de CA SA.

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur n’est donc pas concernée par le risque de change.

 

8.6.2.3. Risque de prix.

 Le risque de prix résulte de la variation de prix et de volatilité des actions et des matières premières, des paniers d’actions ainsi que des indices sur actions.

Sont notamment soumis à ce risque : les titres à revenu variable, les dérives actions et les instruments dérivés sur matières premières.

 

A la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur, le risque de prix est intégré dans la gestion des risques de marchés (cf. 8.6.2).

 

8.6.3. Risque de liquidité et de financement.

 Le risque de liquidité et de financement désigne la possibilité de subir une perte si l’entreprise n’est pas en mesure de respecter ses engagements financiers en temps opportun et à des prix raisonnables lorsqu’ils arrivent à échéance.

Ces engagements comprennent notamment les obligations envers les déposants et les fournisseurs, ainsi que les engagements au titre d’emprunts et de placement.

 

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur en tant qu’établissement de crédit respecte les exigences en matière de liquidité définies par les textes suivants :

— le règlement CRBF n° 88-01 du 22 février 1988 relatif à la liquidité ;

— L’instruction de la Commission bancaire n° 88-03 du 22 avril 1988 relative à la liquidité ;

— L’instruction de la Commission bancaire n° 89-03 du 20 avril 1989 relative aux conditions de prise en compte des accords de refinancement dans le calcul de la liquidité.

 

Le ratio de liquidité est calculé de manière prévisionnelle trimestriellement sur un an.

L’évolution de ce ratio et le prévisionnel sont présentés en Comité GAP (Gestion Actif/Passif).

 

Les hypothèses retenues dans le calcul prévisionnel tiennent compte :

— de l’évolution de l’activité ;

— des modifications dans la structure des fonds propres.

 

Le pilotage de ce ratio est fixé à une valeur de 130 % pour un minimum exigé de 100 %.

 

A fin décembre 2002, le ratio était de 155 %.

A fin décembre 2003, le ratio était de 164 %.

A fin décembre 2004, le ratio était de 118%.

A fin décembre 2005, le ratio est de 171%.

 

Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle par durée résiduelle

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

<= 3 mois

> 3 mois à <= 1 an

> 1 an à <= 5 ans

> 5 ans

Total

<= 3 mois

> 3 mois à <= 1 an

> 1 an à <= 5 ans

> 5 ans

Total

Prêts et créances émis sur les établissements de crédit (dont opérations internes au CA)

 

 

954 077

 

 

231 993

 

 

428 978

 

 

195 691

 

 

1 810 739

 

 

634 635

 

 

301 225

 

 

660 739

 

 

131 467

 

 

1 728 066

Prêts et créances émis sur la clientèle (dont Crédit bail)

 

483 404

 

769 226

 

2 281 575

 

2 869 724

 

6 403 929

 

518 119

 

632 982

 

2 095 879

 

2 410 033

 

5 657 013

    Total

1 437 481

1 001 219

2 710 553

3 065 415

8 214 668

1 152 754

934 207

2 756 618

2 541 500

7 385 079

Créances rattachées

 

 

 

 

115 408

 

 

 

 

125 492

Provisions

 

 

 

 

-199 807

 

 

 

 

-204 156

    Valeurs nettes au bilan

 

 

 

 

8 130 269

 

 

 

 

7 306 415

 

Dettes des établissements de crédit et de la clientèle par durée résiduelle.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

<= 3 mois

> 3 mois à <= 1 an

> 1 an à ≤ 5 ans

> 5 ans

Total

<= 3 mois

> 3  mois à  <=1 an

> 1 an à <= 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes envers les établissements de crédit (dont opérations internes au CA)

 

698 878

 

1 219 450

 

1 552 973

 

1 211 325

 

4 682 626

 

697 265

 

1 098 241

 

1 348 263

 

975 140

 

4 118 909

Dettes envers la clientèle

 

3 036 870

 

53 623

 

2 500

 

286

 

3 093 279

 

2 756 720

 

50 402

 

4 199

 

 

2 811 321

    Total

3 735 748

1 273 073

1 555 473

1 211 611

7 775 905

3 453 985

1 148 643

1 352 462

975 140

6 930 230

Dettes Rattachées

 

 

 

 

15 202

 

 

 

 

8 129

    Valeur au bilan

 

 

 

 

7 791 107

 

 

 

 

6 938 359

 

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

 

(En KEUR)

31.12.2005

<= 3 mois

> 3 mois à <= 1 an

> 1 an à <= 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

342

 

 

 

342

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

283 465

19 884

 

 

303 349

Emis en France

 

 

 

 

 

Emis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

0

    Total

283 807

19 884

0

0

303 691

Dettes rattachées

 

 

 

 

2 162

    Valeur au bilan

 

 

 

 

305 853

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

 

 

16 007

 

 

15 000

 

31 007

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

 

166

 

 

 

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

    Total

0

16 173

0

15 000

31 173

Dettes rattachées

 

 

 

 

334

    Valeur au bilan

 

 

 

 

31 507

 

(En KEUR)

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

<= 3 mois

> 3 mois à <= 1 an

> 1 an à <= 5 ans

> 5 ans

Total

Dettes représentées par un titre

 

 

 

 

 

Bons de caisse

763

 

 

 

763

Titres du marché interbancaire

 

 

 

 

0

Titres de créances négociables :

276 483

47 627

 

 

324 110

Emis en France

 

 

 

 

 

Emis à l'étranger

 

 

 

 

 

Emprunts obligataires

 

 

 

 

0

Autres dettes représentées par un titre

 

 

 

 

0

    Total

277 246

47 627

0

0

324 873

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 094

Valeur au bilan

 

 

 

 

325 967

Dettes subordonnées

 

 

 

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

15 245

19 056

 

 

34 301

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

 

 

0

Dépôt de garantie à caractère mutuel

 

166

 

 

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

 

 

0

    Total

15 245

19 222

0

0

34 467

Dettes rattachées

 

 

 

 

1 355

    Valeur au bilan

 

 

 

 

35 822

 

8.6.4. Couverture des risques de flux de trésorerie et de juste valeur sur taux d’intérêts et de change.

 Les instruments financiers dérivés utilisés dans le cadre d’une relation de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi :

— de couverture de valeur ;

— de couverture de résultats futurs ;

— de couverture d’un investissement net en devise.

Chaque relation de couverture fait l’objet d’une documentation formelle décrivant la stratégie, l’instrument couvert et l’instrument de couverture ainsi que la méthodologie d’appréciation de l’efficacité.

 

8.6.4.1. Couverture de juste valeur

 Les couvertures de juste valeur modifient le risque de variations de juste valeur d’un instrument à taux fixe causées par des changements de taux d’intérêts. Ces couvertures transforment des actifs ou des passifs à taux fixe en éléments à taux variables. Les couvertures de juste valeur comprennent notamment la couverture de prêts, de titres, de dépôts et de dettes subordonnées à taux fixe et d’avances miroirs classiques à taux fixe.

 

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur classe une partie de ses dérivés en couverture de juste valeur, soit en micro (couverture de titres en portefeuille), soit en macro (couverture du risque de taux d’intérêt global).

 

Instruments dérivés de couverture.

 

(En K EUR)

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de couverture de juste valeur

62 484

4 045

 

Instruments dérivés de taux d'intérêt

62 484

4 045

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

 

 

 

Autres instruments dérivés

 

 

 

Instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie

 

0

 

0

 

Instruments dérivés de taux d'intérêt

 

 

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

 

 

 

Autres instruments dérivés

 

 

 

    Total instruments dérivés de couverture

62 484

4 045

 

 

(En K EUR)

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de couverture

 

 

 

Micro-couverture

 

 

 

Dont couverture de juste valeur

 

 

 

Dont couverture de flux de trésorerie

 

 

 

Dont couverture d’investissements nets à l’étranger

 

 

 

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de juste valeur)

62 484

4 045

 

Couverture en taux de portefeuille (macro-couverture de flux trésorerie)

 

 

 

    Total instruments dérivés de couverture

62 484

4 045

 

 

8.7. Autres risques.

Les risques décrits ci-dessous font l’objet d’une évaluation et sont comptabilisés au passif du bilan dans la rubrique « Provisions pour risques et charges ».

 

8.7.1. Risques opérationnels.

 Le risque opérationnel correspond à la possibilité de subir une perte découlant d’un processus interne défaillant ou d’un système inadéquat, d’une erreur humaine ou d’un évènement externe qui n’est pas lié à un risque de crédit, de marché ou de liquidité.

 

En 2004, le déploiement du dispositif risques opérationnels « EUROPA » a permis de réaliser une cartographie, pour l’ensemble des Caisses régionales et de leurs filiales, permettant ainsi de recenser et de qualifier les risques opérationnels avérés et potentiels.

 

En 2005, le groupe Crédit agricole a poursuivi la mise en oeuvre du dispositif avec le déploiement de l’outil « OLIMPIA » qui permet de collecter les incidents survenus depuis le 1er janvier.

Cette démarche quantitative et uniquement rétrospective permet de mesurer les fréquences des incidents ainsi que leurs impacts financiers.

 

Ce dispositif permet d’évaluer le coût du risque opérationnel, d’en analyser l’évolution et les composantes, afin d’établir des priorités en matière d’actions correctrices ou de politique de couverture via la mise en place de polices d’assurance.

 

 

Au 31 décembre 2005, la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a provisionné 5.155 K€ au titre des risques opérationnels.

 

8.7.2. Risques juridiques.

Au 31 décembre 2005, il n’existe aucun fait exceptionnel ou litige susceptible d’avoir une incidence significative sur la situation financière, l’activité, les résultats ou le patrimoine de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur.

 

Les principales procédures judiciaires et fiscales en cours impliquant la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur sont les suivantes :

— la Caisse Régionale a engagé une procédure fiscale concernant un litige en matière de taxe professionnelle, actuellement au stade de la Cour d’appel. Le montant contesté est provisionné dans les comptes de la Caisse Régionale (117 K€ au 31/12/2005) ;

— De même, les dossiers d’appels en responsabilité et autres litiges impliquant la Caisse Régionale font l’objet d’une analyse régulière des risques encourus et sont provisionnés dans les comptes (16.805 K€ de provisions pour litiges au 31/12/2005).

 

Dépendances éventuelles : la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur n’est dépendante d’aucun brevet ou licence ni contrat d’approvisionnement industriel, commercial ou financier.

 

8.7.3. Assurances et couverture des risques.

La Caisse Régionale a souscrit plusieurs polices d’assurance auprès des assureurs Groupama et Camca couvrant, notamment, les risques liés aux détournements, escroqueries, vols, destructions, à la responsabilité civile professionnelle et d’exploitation et autres préjudices financiers.

 

Afin de couvrir les franchises d’assurance sur certains risques (préjudices financiers, détournements, escroquerie, coffres loués), la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a décidé de doter un fonds pour risques bancaires généraux propre assureur dans ses comptes individuels à hauteur de 6.248 K€.

Cette provision a fait l’objet d’un retraitement en capitaux propres selon les normes IFRS.

 

8.8. Notes relatives au compte de résultat.

8.8.1. Produits et Charges d’intérêts.

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Sur opérations avec les établissements de crédit    

5 601

5 035

Sur opérations internes au Crédit agricole    

70 960

69 294

Sur opérations avec la clientèle    

274 704

262 641

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente    

1 754

946

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance    

7 896

8 798

Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

58 678

42 023

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes    

 

 

Sur opérations de location-financement    

 

 

Autres intérêts et produits assimilés    

8 410

7 748

    Produits d'intérêts    

428 003

396 485

 

 

 

Sur opérations avec les établissements de crédit    

-241

-1 094

Sur opérations internes au Crédit agricole    

-147 781

-146 042

Sur opérations avec la clientèle    

-9 021

-7 645

Actifs financiers disponibles à la vent    

-57

-17

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance    

-529

-434

Sur dettes représentées par un titre    

-15 447

-7 249

Sur dettes subordonnées    

-1 241

-2 888

Intérêts courus et échus des instruments de couverture    

-36 222

-22 443

Intérêts sur obligations et autres titres à revenus fixes    

 

 

Sur opérations de location-financement    

 

309

Autres intérêts et charges assimilées    

 

 

    Charges d'intérêts    

-210 539

-187 503

 

8.8.2. Commissions nettes.

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

336

17

319

274

17

257

Sur opérations internes au Crédit agricole

21 152

5 473

15 679

19 342

5 123

14 219

Sur opérations avec la clientèle

45 336

686

44 650

44 637

1 859

42 778

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

334

 

334

376

 

376

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

5 502

393

5 109

2 685

1 347

1 338

Prestations de services bancaires et financiers :

89 020

14 646

74 374

81 463

13 960

67 503

Produits nets de gestion d'OPCVM

3 198

27

3 171

2 615

20

2 595

Produits nets sur moyens de paiement

49 740

14 401

35 339

44 776

13 087

31 689

Assurances

10 109

 

10 109

9 999

 

9 999

Autres

25 973

218

25 755

24 073

853

23 220

    Produits nets des commissions

161 680

21 215

140 465

148 777

22 306

126 471

 

8.8.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat

-211

 

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

326

 

Inefficacité des couvertures de Juste Valeur

 

 

Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie

 

 

   Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

115

 

 

8.8.4. Gains ou perte nets sur Actifs financiers disponibles à la vente.

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Dividendes reçus

18 731

 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

7 358

 

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-272

 

Plus ou moins values de cessions réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

 

    Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

25 817

 

 

8.8.5. Produits et charges nets des autres activités.

 

(En K€)

31/12/2005

31/12/2004 Hors 32 - 39 et IFRS 4

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

 

 

Autres produits nets

40 856

22 174

    Produits des autres activités

40 856

22 174

 

8.8.6. Charges générales d’exploitation

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 hors normes IAS 32,39 et IFRS 4

Impôts et taxes

8 923

5 670

Services extérieurs

86 441

83 472

Autres frais administratifs

2 886

-10 337

    Autres charges

98 250

78 805

 

8.8.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En K€)

2005

2004

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

20 051

17 252

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

24

    Total

20 051

17 276

 

8.8.8. Coût du risque

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Dotations aux provisions

-43 218

-68 381

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

-26 001

-57 605

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

-17 217

-10 776

Reprises de provisions

53 646

56 824

Reprise des provisions pour dépréciation des prêts et créances

31 977

53 076

Reprise des provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

21 669

3 748

Variation des provisions

10 428

-11 557

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées

-16 692

-10 367

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées

-3 835

-3 137

Récupérations sur prêts et créances amorties

964

1 149

Autres pertes

 

-119

    Coût du risque

-9 135

-24 031

 

8.8.9. Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

825

100

Plus-values de cession

2 669

315

Moins-values de cession

-1 844

-215

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

    Gains ou pertes sur autres actifs

825

100

 

8.8.10. Impôts

 

(En KEUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32 – 39 et IFRS 4

Charge d'impôt courant

51 209

 

Charge d'impôt différé

- 5 187

 

    Charge d'impôt de la période

46 022

 

 

 

Base

Taux d'impôt

Impôt

Résultat avant impôt, provisions sur écarts d'acquisitions et résultats des sociétés mises en équivalence

130 358

Taux d'impôt théorique

45 534

Effet des différences permanentes

 

 

6 606

Effet des différences de taux d'imposition des entités étrangères

 

 

 

Effet des pertes de l'exercice, de l'utilisation des reports déficitaires et des différences temporaires

 

 

5 630

Effet de l'imposition à taux réduit

 

 

-154

Effet des autres éléments

 

 

-11 594

Taux et charge effectif d'impôt

 

Taux d'impôt constaté

46 022

 

8.9. Informations sectorielles

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur exerce son activité sur un secteur unique, la banque de proximité en France.

 

8.10. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2005

8.10.1. Caisse, Banques centrales, C.C.P.

 

 

31/12/2005

31/12/2004

 

Actif

Passif

Actif

Passif

Caisse

50 767

 

44 181

 

Banques centrales, C.C.P.

88 186

 

74 785

 

    Total

138 953

0

118 966

0

 

8.10.2. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

8.10.2.1. Actifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors IAS 32-39 et IFRS 4

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

916

 

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

2 121

 

    Juste valeur au bilan

3 037

 

        Dont Titres prêtés

 

 

 

8.10.2.2. Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En K euros)

31.12.2005

31.12.2004 Hors IAS 32-39 et IFRS 4

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

229

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

229

 

Titres cotés

229

 

Titres non cotés

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

687

 

    Juste valeur au bilan

916

 

 

8.10.2.3. Actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

 

(En K euros)

31.12.2005

31.12.2004 Hors IAS 32-39 et IFRS 4

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

2 121

 

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 121

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

2 121

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

    Juste valeur au bilan

2 121

 

 

8.10.2.4. Passifs financiers détenus à des fins de transaction.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

 

 

    Juste valeur au bilan

0

 

 

8.10.2.5. Instruments dérivés de transaction.

 

(En K EUR)

31/12/2005

31.12.2004 Hors 32-39et IFRS 4

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de taux d'intérêt

 

 

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

 

 

 

Autres instruments dérivés

687

0

 

    Total instruments dérivés de transaction

687

0

 

 

8.10.3. Instruments dérivés de couverture.

L’information détaillée est fournie dans le paragraphe relatif à la couverture du risque de flux de trésorerie ou de juste valeur, notamment sur taux d’intérêt et de change.

 

8.10.4. Actifs financiers disponibles à la vente.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Titres évalués à la juste valeur

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

240 596

 

Titres cotés

235 023

 

Titres non cotés

5 573

 

Actions et autres titres à revenu variable

573 026

 

Titres cotés

2 860

 

Titres non cotés

570 166

 

    Total des titres disponibles à la vente

813 622

 

Total des créances disponibles à la vente

7

 

    Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

813 629

 

(1) dont 1 409 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances

 

8.10.4.1. Gains et pertes sur actifs disponibles à la vente.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Juste valeur

Gains latents

Pertes latentes

Juste valeur

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

240 596

11 861

22

 

Actions et autres titres à revenu variable

2 667

 

26

 

Titres de participation non consolidés

570 359

230 479

288

 

Créances disponibles à la vente

7

 

 

 

    Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente

813 629

242 340

336

0

Impôts différés

0

-4 084

-15

0

    Gains et pertes latents sur actifs financiers disponibles à la vente (net IS)

813 629

238 256

321

0

 

8.10.5. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle

8.10.5.1. Prêts et créances sur établissements de crédit.

 

(En Keuros)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

121 401

176 796

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

9 595

9 595

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

    Total

130 996

186 391

Créances rattachées

332

691

Provisions

 

 

    Valeur nette

131 328

187 082

Opérations internes au Crédit agricole

 

 

Comptes ordinaires

670 328

226 001

Comptes et avances à terme

923 966

1 233 272

Prêts subordonnés

82 400

82 400

Titres non cotés sur un marché actif

3 048

 

    Total

1 679 742

1 541 673

Créances rattachées

18 973

22 518

Provisions

 

 

Valeur nette

1 698 715

1 564 191

    Valeur nette au bilan

1 830 043

1 751 273

 

8.10.5.2. Ventilation des prêts et créances sur la clientèle.

 

(En Keuros)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

17 925

18 966

Autres concours à la clientèle

6 298 152

5 558 136

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

262

375

Titres non cotés sur un marché actif

2 632

 

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

16 539

22 008

Comptes ordinaires débiteurs

68 420

57 528

    Total

6 403 930

5 657 013

Créances rattachées

96 103

102 285

Provisions

-199 807

-204 156

    Valeurs nettes au bilan

6 300 226

5 555 142

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées

 

 

    Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Provisions

 

 

Valeurs nettes au bilan

0

0

      Total

6 300 226

5 555 142

 

8.10.6. Provisions inscrites en déduction de l’actif

 

(En K EUR)

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variation de périmètre

Dotations

Reprises / Utilisations

Utilisations

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2005

Sur créances interbancaire

0

0

 

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

204 156

214 004

 

36 380

-49 163

 

 

-1 415

199 806

Dont provisions collectives

15 830

15 830

 

7 306

-2 385

 

 

 

 

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

 

 

0

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

 

1 219

 

272

-72

 

 

-9

1 410

Sur autres actifs

6 042

6 042

 

385

-1 157

 

 

40

5 310

    Total des provisions sur l'actif

210 198

221 265

0

37 037

-50 392

 

0

-1 384

206 526

 

8.10.7. Dettes sur établissements de crédit

8.10.7.1. Dettes sur établissements de crédit

 

(En KEUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

11 016

29 903

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

    Total

11 016

29 903

Dettes rattachées

 

16

Valeur au bilan

11 016

29 919

Opérations internes au Crédit agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

45

 

Comptes et avances à terme

4 671 565

4 089 006

    Total

4 671 610

4 089 006

Dettes rattachées

13 283

5 714

Valeur au bilan

4 684 893

4 094 720

    Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

4 695 909

4 124 639

 

8.10.7.2. Dettes sur la clientèle

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 complet

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Comptes ordinaires créditeurs

2 695 510

 

2 452 986

Comptes d'épargne à régime spécial

30 702

 

28 001

Autres dettes envers la clientèle

367 067

 

330 334

Titres donnés en pension livrée

 

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

 

    Total

3 093 279

0

2 811 321

Dettes rattachées

1 919

 

2 399

    Valeur au bilan

3 095 198

0

2 813 720

 

8.10.8. Portefeuille Titres.

 

(En K Euros)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Titres de participation et parts

dans les entreprises liées

Autres titres détenus

à LT

Total

Obligations et autres titres à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions et autres titres à revenu variable

Titres de participation et parts dans les entreprises liées

Autres titres détenus à LT

Total

Titres cotés

 

 

 

 

 

 

108 897

27 295

2 317

 

6 140

144 649

Titres non cotés

 

 

 

 

 

 

14 039

 

208 233

312 914

208

535 394

Créances rattachées

 

 

 

 

 

 

2 646

1 054

 

14

 

3 714

Provisions

 

 

 

 

 

 

-5

 

-339

-1 708

-1 228

-3 280

    Valeurs nettes au Bilan

 

 

 

 

 

 

125 577

28 349

210 211

311 220

5 120

680 477

 

8.10.9. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Effets publics et valeurs assimilées

28 408

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

 

 

Titres cotés

128 871

 

Titres non cotés

 

 

    Total

157 279

 

Créances rattachées

 

 

Provisions

 

 

    Valeurs nettes au bilan

157 279

 

 

8.10.10. Dettes représentées par un titre.

 

(En KEUR)

31/12/2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

342

763

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

Emis en France

303 349

324 110

Emis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

    Total

303 691

324 873

Dettes rattachées

2 162

1 094

Valeur au bilan

305 853

325 967

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

31 007

34 301

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

    Total

31 173

34 467

Dettes rattachées

334

1 355

    Valeur au bilan

31 507

35 822

 

8.10.11. Actifs et passifs d’impôts courants et différés

 

Impôts différés – Passif

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32 – 39 et IFRS 4

Actifs disponibles à la vente

4 069

 

Couvertures de Flux de Trésorerie

20 120

 

Autres différences temporaires

6 191

 

Autres impôts différés passif

 

 

    Total impôt différé passif

30 380

8 061

 

Impôts différés - Actif

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32 – 39 et IFRS 4

Provisions pour risques et charges non déductibles

18 079

 

Charges à payer non déductibles

1 919

 

Couvertures de Flux de Trésorerie

 

 

Autres impôts différés actif

24 298

 

    Total impôt différé actif

44 296

13 033

 

8.10.12. Comptes de régularisation actif, passif et divers

8.10.12.1. Comptes de régularisation actif

 

En K EUR

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Autres actifs

36 140

28 779

Comptes de stocks et emplois divers

5 030

7 009

Gestion collective des titres CODEVI

 

 

Débiteurs divers

30 969

21 681

Comptes de règlements

141

89

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

138 294

90 566

Comptes d'encaissement et de transfert

45 477

19 571

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

1

Produits à recevoir

83 290

67 257

Charges constatés d'avance

7 250

3 523

Autres comptes de régularisation

2 277

214

    Valeur nette au bilan

174 434

119 345

 

8.10.12.2. Comptes de régularisation passif.

 

(En KEUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39

et IFRS 4

Autres passifs (1)

44 863

32 094

Comptes de règlements

1 288

469

Créditeurs divers

38 530

26 658

Versement restant à effectuer sur titres

1 174

1 243

Autres

3 871

3 724

Comptes de régularisation

87 682

72 359

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

5 291

6 633

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

18 129

8 513

Charges à payer

64 262

56 394

Autres comptes de régularisation

 

819

    Valeur au bilan

132 545

104 453

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

 

 

(2) Les montants sont indiqués en nets.

 

 

 

8.10.13. Participations dans les entreprises mises en équivalence.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur ne détient pas de participations dans des entreprises mises en équivalence.

 

8.10.14. Immeubles de placement.

 

(En KEUR)

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immeubles de placement

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

10 013

10 013

 

20

-1 610

 

 

8 423

Amortissements et provisions

-1 266

-1 266

 

-320

220

 

 

-1 366

    Valeur nette au bilan

8 747

8 747

0

-300

-1 390

0

0

7 057

 

Y compris Immeubles de placement donnés en location simple

 

8.10.15. Immobilisations corporelles et incorporelles (hors écarts d’acquisition).

 

(En KEUR)

Solde 31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

199 687

199 687

-15 334

16 839

-12 163

 

 

189 029

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

 

0

Amortissements & provisions

-92 332

-92 332

16 191

-17 418

10 912

 

 

-82 647

    Valeur nette au bilan

107 355

107 355

857

-579

-1 251

0

0

106 382

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

23 604

23 604

8 308

2 148

-24

 

 

34 036

Amortissements & provisions

-15 291

-15 291

-6 481

-2 535

 

 

 

-24 307

    Valeur nette au bilan

8 313

8 313

1 827

-387

-24

0

0

9 729

 

(En KEUR)

Solde 01.01.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2004

Immobilisations corporelles

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

183 841

 

20 053

-4 216

 

 

199 678

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

0

Amortissements & Provisions

-81 060

 

-15 750

4 487

 

 

-92 323

    Valeur nette au bilan

102 781

0

4 303

271

0

0

107 355

Immobilisations incorporelles

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

22 912

 

800

-108

 

 

23 604

Amortissements & provisions

-14 426

 

-963

98

 

 

-15 291

    Valeur nette au bilan

8 486

0

-163

-10

0

0

8 313

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

8.10.16 Provisions pour risques et charges.

 

(En K EUR)

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

01.01.2005

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

31.12.2005

Risques sur les produits épargne logement (1)

4 388

16 590

 

290

 

 

 

16 880

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 416

1 416

 

205

 

-743

 

878

Risque opérationnel (2)

5 155

5 155

 

 

 

 

 

5 155

Engagements sociaux (retraites) et assimilés

1 444

1 444

1 121

1 347

-1 259

-1

 

2 652

Litiges divers

4 414

4 414

 

17 546

-105

-1 853

 

20 002

Participations

79

79

 

 

 

-1

 

78

Restructurations

50

50

 

 

-50

 

 

0

Coûts de mise en oeuvre des synergies

 

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques et charges

22 201

21 986

-1 121

3 114

-2 416

-19 230

 

2 333

    Provisions pour risques et charges

39 147

51 134

0

22 502

-3 830

-21 828

0

47 978

 

(1) Cette dernière provision est constituée afin de couvrir les engagements aux conséquences défavorables des contrats épargne-logement. Ces engagements sont relatifs, d’une part, à l’obligation de rémunérer l’épargne dans le futur à un taux fixé à l’ouverture du contrat pour une durée indéterminée, et, d’autre part, à l’octroi d’un crédit aux souscripteurs des comptes et plans d’épargne-logement à un taux déterminé fixé à l’ouverture du contrat. Cette provision est calculée par génération de plan épargne-logement et pour l’ensemble des comptes d’épargne-logement, sachant qu’il n’y a pas de compensation possible entre les engagements relatifs à des générations différentes.

Les engagements sont établis en prenant en compte, notamment :

— le comportement des souscripteurs, ainsi que l’estimation du montant et de la durée des emprunts qui seront mis en place dans le futur. Ces estimations sont établies à partir d’observations historiques de longue période.

— La courbe des taux observables sur le marché et ses évolutions raisonnablement anticipées.

Les modalités de calcul de cette provision mise en oeuvre par le groupe Crédit agricole ont été établies en conformité avec les dispositions d’un règlement CRC sur la comptabilisation des comptes et plans d’épargne-logement en cours d’adoption par le CNC.

(2) Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en oeuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement

 

8.10.17. Capitaux propres.

8.10.17.1. Composition des capitaux propres.

La Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur est une société coopérative à capital variable, soumise notamment aux articles L. 512-20 et suivants du Code monétaire et financier relatifs au Crédit agricole, aux articles L. 231-1 et suivants du Code de commerce relatifs aux sociétés à capital variable, et aux dispositions de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 portant statut de la coopération.

 

Son capital est composé de parts sociales cessibles nominatives souscrites par les sociétaires et de Certificats Coopératifs d’Associés.

 

Conformément aux dispositions de l’IFRIC 2, la qualité de capital est reconnue aux parts sociales des coopératives dans la mesure où l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement des parts.

La cession des parts sociales étant soumise à l’agrément du conseil d’administration de la Caisse Régionale, cette dernière caractéristique confirme par conséquent leur qualité de capital social au regard des normes IFRS.

 

Les CCA sont des valeurs mobilières sans droit de vote émises pour la durée de la société et représentatives de droits pécuniaires attachés à une part de capital. Leur émission est régie par les titres II quater et quinquies de la loi du 10 septembre 1947.

A la différence des parts sociales, ils confèrent à leurs détenteurs un droit sur l’actif net de la société dans la proportion du capital qu’ils représentent.

 

Les CCA ne peuvent en revanche être souscrits et détenus que par les sociétaires de la Caisse Régionale et des caisses locales qui lui sont affiliées.

 

Répartition du capital de la Caisse régionale

Nombre de titres au 01/01/2005

Nombre de titres émis

Nombre de titres remboursés

Nombre de titres au 31/12/2005

Certificats Coopératifs d'associés (CCA)

 

 

 

 

Dont part du Public

 

 

 

 

Dont part Crédit agricole S.A.

1 386 816

 

 

1 386 816

Parts sociales

 

 

 

 

Dont 62 Caisses Locales

4 160 429

24

 

4 160 453

Dont 21 administrateurs de la CR

21

 

 

21

Dont Crédit agricole S.A.

1

 

 

1

    Total

5 547 267

24

0

5 547 291

 

La valeur nominale des titres est de 15 € et le montant total du capital est 83 209 K€.

 

8.10.17.2. Résultat par action.

Conformément à la norme IAS 33, une entité doit calculer le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires de l’entité mère. Celui-ci doit être calculé en divisant le résultat attribuable aux porteurs d’actions ordinaires par le nombre moyen d’actions ordinaires en circulation.

 

Ainsi qu’il est évoqué au paragraphe précédent, les capitaux propres de la Caisse Régionale de Crédit agricole Provence Côte d’Azur sont composés de parts sociales et de CCA.

 

Conformément aux dispositions de l’article 14 de la loi n° 47-1775 du 10 septembre 1947 relative au statut de la coopération, la rémunération des parts sociales est au plus égale au taux moyen de rendement des obligations des sociétés privées publiées par le ministre chargé de l’économie.

 

La rémunération des CCA est quant à elle fixée annuellement par l’assemblée générale des sociétaires et doit être au moins égale à celle des parts sociales.

 

Par conséquent, du fait des particularités liées au statut des sociétés coopératives à capital variable portant tant sur la composition des capitaux propres qu’aux caractéristiques de leur rémunération, les dispositions de la norme IAS 33 relative à la communication du résultat par action, sont inappropriées.

 

Les rémunérations accordées par la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur au titre des exercices 2003, 2004 et proposées à l’Assemblée générale au titre de 2005, sont les suivantes :

Dividendes.

 

Année de rattachement du dividende

Par part sociale Montant net

Par CCA Montant net

2003

0,48 €

3,39 €

2004

0,45 €

3,39 €

2005 (proposition AG)

0,48 €

3,80 €

 

8.10.17.3. Dividendes.

Dividendes payés au cours de l’exercice :

Les montants relatifs aux dividendes figurent dans le tableau de variation des capitaux propres.

 

8.10.17.4. Affectation du résultat et fixation du dividende 2005.

L’affectation du résultat et la fixation du dividende 2005 sont proposées dans le projet de résolutions présentées par le Conseil d’administration à l’assemblée générale de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur du 31 mars 2006.

Le texte de la résolution est le suivant :

L’Assemblée Générale, après avoir pris connaissance du rapport de gestion du Conseil d’Administration et du rapport général des commissaires aux Comptes, décide, sur proposition du Conseil d’Administration, d’affecter ainsi qu’il suit, le résultat de l’exercice clos le 31 décembre 2005, se soldant par un bénéfice de 80.114.414,72 Euros

 

Affectation du résultat 2005

 

(En €uros)

 

Bénéfice

80 114 414,72

Report à nouveau-Changement de méthode comptable

- 9 848 000,00

Intérêts aux parts

- 1 984 546,58

Rémunération des Certificats Coopératifs d’Associés

- 5 269 900,80

Affectation des 3/4 à la réserve légale

- 47 258 975,51

Autres réserves

- 15 752 991,83

 

Conformément à la loi, l’Assemblée Générale prend acte que les dividendes distribués au titre des 3 derniers exercices ont été les suivants :

 

Exercice

Nombre de parts sociales

Distribution

Intérêt net

2003

4.160.451

1.872.202,95 €

0,45 €

2004

4.160.451

1.872.202,95 €

0,45 €

2005

4.160.475

1.984.546,58 €

0,48 €

 

Exercice

Nombre de CCA

Distribution

Intérêt net

2003

1.386.816

4.701.306,24 €

3,39 €

2004

1.386.816

4.701.306,24 €

3,39 €

2005

1.386.816

5.269.900,80 €

3,80 €

 

8.11. Avantages au personnel et autres rémunérations.

8.11.1. Détail des charges de personnel.

 

Avantages du personnel - détail des charges 

2005

2004

Salaires et traitements

82 946

77 165

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à cotisations définies

11 288

21 083

Cotisations au titre des régimes d'avantages postérieurs à l'emploi à prestations définies

202

 

Autres charges sociales

32 550

29 684

Intéressement et participation

12 899

10 169

Impôts et taxes sur rémunération

9 266

9 305

    Total charges de personnel

149 151

147 406

 

8.11.2. Effectif moyen.

 

Effectif moyen

2005

2004

France

2 419

2 368

Etranger

 

 

    Total

2 419

2 368

 

8.11.3. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à cotisations définies.

Il existe divers régimes de retraite obligatoires auxquels cotisent les sociétés « employeurs ». Les fonds sont gérés par des organismes indépendants et les sociétés cotisantes n’ont aucune obligation, juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si les fonds n’ont pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs. Par conséquent, les sociétés du groupe Crédit agricole S.A. n'ont pas de passif à ce titre autre que les cotisations à payer.

 

8.11.4. Avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies.

 

 

 

2 005

2004 (1)

Variation dette actuarielle

Dette actuarielle au 31/12/n-1

38 556

28 577

 

Coût des services rendus sur la période

 

1 299

 

Coût financier

1 511

1 436

 

Cotisations de l'employé

1 805

0

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

0

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-3 166

0

 

Indemnités de cessation d'activité

 

0

 

Prestations versées (obligatoire)

-972

-648

 

(Gains) / pertes actuariels

2 898

572

 

    Dette actuarielle au 31/12/n

40 632

31 236

 

 

 

2005

2004 (1)

Charge comptabilisée

Coût des services rendus sur l’exercice

1 511

1 299

 

Coût financier

1 805

1 436

 

Rendement attendu des actifs sur la période

-1 474

-846

 

Amortissement du coût des services passés

2 918

813

 

Amortissement des gains / (pertes) actuariels

 

 

 

Gains / (pertes) sur les réductions et liquidations

 

 

 

Gains / (pertes) sur la limitation de surplus

 

 

 

    Charge nette comptabilisée au compte de résultat

4 760

2 702

 

 

 

2005

2004 (1)

juste valeur des actifs du régime et des Droits à remboursement

Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n-1

36 906

21 557

 

Rendement attendu des actifs

1 474

846

 

Gains / (pertes) actuariels sur les actifs du régime

-20

-241

 

Cotisations de l'employeur

4 583

9 975

 

Cotisations de l'employé

 

 

 

Modification / Réduction / liquidation de plan

 

 

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

-1 979

-159

 

Indemnités de cessation d'activité

 

 

 

Prestations versées

-972

-648

 

    Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

39 992

31 330

 

 

 

2005

2004 (1)

Composition

Droits à remboursement

 

 

 

Autres catégories d'instruments financiers (à détailler)

 

 

 

    Juste valeur des actifs / droits à remboursement au 31/12/n

 

 

 

 

 

2005

2004 (1)

Position nette

Dette actuarielle Fin de période

-40 632

-31 236

 

Coût des services passés non comptabilisés

 

 

 

(Gains) / pertes sur la limitation de surplus

 

 

 

    Dette actuarielle nette fin de période

-40 632

-31 236

 

Juste valeur des actifs / Droits à remboursement fin de période

39 992

31 330

 

    Position nette (passif) / actif fin de période

-640

94

 

 

 

2005

2004 (1)

Variation

(Provisions) / actifs au 31/12/n-1

-1650

-7020

 

Cotisations de l'employeur

4583

9975

 

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

1187

-159

 

Paiements directs de l'employeur

0

0

 

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

-4761

-2702

 

    (Provisions) / actifs au 31/12/n

-641

94

 

 

Information rendement annualisé des actifs

2005

2004 (1)

 

Rendement annualisé des actifs

4,30%

4,30%

 

 

Régimes à prestations définies : principales hypothèses actuarielles

2005

2004 (1)

 

Taux d'actualisation

4,75%

5,35%

 

Taux de rendement attendus des actifs du régime et des droits à remboursement

4,15%

4,25%

 

(1) L’inégalité entre les soldes de clôture de l’exercice précédent et d’ouverture de l’exercice en cours provient de l’intégration d’AMT dans le périmètre de consolidation de la Caisse Régionale Provence Côte d’Azur.

 

8.11.5. Autres engagements sociaux.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a conclu avec les partenaires sociaux un accord d’intéressement qui couvre la période 2004-2006. Cet accord définit les modalités de calcul d’une enveloppe globale d’intéressement intégrant la participation légale.

Le montant global provisionné au titre de l’exercice 2005 s’élève à 12.706 K€.

 

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur a également constitué une provision pour médailles du travail de 1.121 K€ au titre de l’exercice 2005.

 

8.11.6. Rémunérations de dirigeants.

Le montant global des indemnités de temps passé versées aux membres du Conseil d’Administration et des rémunérations versées à l’ensemble des membres des organes de direction en raison de leurs fonctions s’élève à 1 693 K€.

 

Pour les définitions se rapportant aux catégories ci-dessus, voir le paragraphe relatif aux avantages au personnel dans le chapitre « Principes et méthodes comptables ».

 

8.12. Engagements de financement et de garantie.

Eventualités et engagements hors bilan donnes et reçus.

 

(En KEUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Engagements donnés

 

 

Engagements de financement

989 065

1 048 551

Engagements en faveur d'établissements de crédit

7 647

240 393

Engagements en faveur de la clientèle

981 418

808 158

Ouverture de crédits confirmés

705 597

576 929

Ouverture de crédits documentaires

4 606

3 737

Autres ouvertures de crédits confirmés

700 991

573 192

Autres engagements en faveur de la clientèle

275 821

231 229

Engagements de garantie

175 941

150 714

Engagements d'ordre d'établissement de crédit

28 082

36 129

Confirmations d'ouverture de crédits documentaires

72

 

Autres garanties

28 010

36 129

Engagements d'ordre de la clientèle

147 859

114 585

Cautions, avals et autres garanties

18 349

16 274

Cautions immobilières

76 043

41 042

Garanties de remboursement de crédit

11 621

13 654

Autres garanties d'ordre de la clientèle

41 846

43 615

Engagements reçus

 

 

Engagements de financement

100 000

150 640

Engagements reçus d'établissements de crédit

100 000

150 640

Engagements reçus de la clientèle

 

 

Engagements de garantie

1 359 462

485 507

Engagements reçus d'établissements de crédit

 

 

Engagements reçus de la clientèle

338 416

301 175

Garanties reçues des administrations publiques et assimilées

202 087

184 332

Autres garanties reçues

818 959

 

 

8.13. Valeur de marché des instruments financiers comptabilisés au coût.

La juste valeur d’un instrument financier est le montant pour lequel un actif pourrait être échangé ou une dette réglée entre des parties avisées, consentantes dans une transaction conclue à des conditions normales.

 

Les montants de juste valeur indiqués ci-dessous représentent les estimations effectuées à la date d’arrêté. Celles-ci sont susceptibles de changer dans d’autres périodes en raison de l’évolution des conditions de marché ou d’autres facteurs.

Les calculs effectués représentent la meilleure estimation qui puisse être faite. Elle se base sur un certain nombre de modèles d’évaluation et d’hypothèses. Dans la mesure où ces modèles présentent des incertitudes, les justes valeurs retenues peuvent ne pas se matérialiser lors de la vente réelle ou le règlement immédiat des instruments financiers concernés.

Dans la pratique, et dans une logique de continuité de l’activité, l’ensemble de ces instruments financiers pourrait ne pas faire l’objet d’une réalisation immédiate pour la valeur estimée ci-dessous.

 

Valeur de marche des instruments financiers comptabilisés au coût amorti.

 

(En KEUR)

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Valeur au bilan

Valeur de marché estimée

Actifs financiers

 

 

 

 

Prêts et créances sur les établissements de crédit

1 830 043

1 830 043

 

 

Prêts et créances sur la clientèle

6 300 226

6 406 434

 

 

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

157 279

163 228

 

 

Immeubles de placement

7 057

7 057

 

 

Passifs financiers

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédits

4 695 909

4 722 018

 

 

Dettes envers la clientèle

3 095 198

3 095 919

 

 

Dettes représentées par un titre

305 853

305 853

 

 

Dettes subordonnées

31 507

31 507

 

 

 

Pour les instruments financiers, la meilleure estimation correspond au prix de marché de l’instrument lorsque celui-ci est traité sur un marché actif (cours cotés et diffusés).

En l’absence de marché ou de données fiables, la juste valeur est déterminée par une méthode appropriée conforme aux méthodologies d’évaluations pratiquées sur les marchés financiers : soit la référence à la valeur de marché d’un instrument comparable, soit l’actualisation des flux futurs, soit des modèles d’évaluation.

Dans les cas ou il est nécessaire d’approcher les valeurs de marché au moyen d’évaluation, c’est la méthode de l’actualisation des flux futurs estimés qui est la plus couramment utilisée.

La valeur des immeubles de placement est, quant à elle, estimée « à dire d’expert ».

Par ailleurs, dans un certain nombre de cas, les valeurs de marché se rapprochent de la valeur comptable. Il s’agit notamment :

— des actifs ou passifs à taux variables pour lesquels les changements d’intérêts n’ont pas d’influence notable sur la juste valeur, car les taux de ces instruments s’ajustent fréquemment aux taux de marché ;

— des actifs ou passifs à court terme pour lesquels nous considérons que la valeur de remboursement est proche de la valeur de marché ;

— des instruments réalisés sur un marché réglementé (ex : l’épargne réglementée) pour lesquels les prix sont fixés par les pouvoirs publics ;

— des passifs exigibles à vue ;

— des opérations pour lesquelles il n’existe pas de données fiables observables.

 

8.14. Evènements postérieurs à la clôture.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur n’a connu aucun événement postérieur à la clôture.

 

8.15. Périmètre au 31 décembre 2005.

 

Liste des filiales, coentreprises et entreprises associées

Pays d'implantation

Méthode de consolidation au 31.12.2005

% de contrôle

% d'intérêt

31.12.2005

31.12.2004

31.12.2005

31.12.2004

SOFIPACA

France

Intégration proportionnelle

48.98%

48.98%

48.98%

48.98%

G.I.E. A.M.T.

France

Intégration proportionnelle

16.66%

-

16.66%

-

PATRIMOCAM

France

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

PATRIMO II

France

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

P.C.A IMMO

France

Intégration Globale

100%

100%

100%

100%

 

IV. — Informations financières consolidées au 31 décembre 2005 selon les normes IFRS avec données comparatives a normes constantes.

1. Préambule.

Le groupe Crédit agricole a décidé d’appliquer les normes IAS 32, 39 et IFRS 4 à compter du 01/01/2005. Cependant, et afin de faciliter la compréhension et l’analyse financière des données 2005, le groupe Crédit agricole fournit également des données comparatives 2004 en application du référentiel complet.

Les données financières ainsi présentées incluent les simulations des normes IAS 32, 39 et IFRS 4 au titre de l’exercice 2004. Par conséquent, ces données, établies à titre d’informations complémentaires, ont fait l’objet au titre de 2004 d’un processus partiel de justification sur les aspects suivants :

— la documentation des paramètres observables ;

— la documentation statistique relative aux provisions collectives sur le risque de crédit ;

— la justification et la démonstration de l’efficacité des dérivés de couverture qui ont fait l’objet d’une approche estimative.

 

2. Compte de résultat.

(En milliers d'euros)

 

 

Notes

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

R1

+ Intérêts et produits assimilés

 

428 003

396 485

R2

- Intérêts et charges assimilées

 

-210 539

-187 503

R3

+ Commissions (produits)

 

161 680

148 777

R4

- Commissions (charges)

 

-21 215

-22 306

R5

+/- Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

 

115

643

R6

+/- Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

 

25 817

14 169

R7

+ Produits des autres activités

 

41 535

24 936

R8

- Charges des autres activités

 

-679

-2 762

R9

    Produit net bancaire

 

424 717

372 439

R10

- Charges générales d'exploitation

 

-247 401

-226 205

R11

- Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciation des immobilisations incorporelles et corporelles

 

-20 051

-17 276

R12

    Résultat brut d’exploitation

 

157 265

128 958

R13

- Coût du risque

 

-9 135

-24 280

R14

    Résultat d’exploitation

 

148 130

104 678

R15

+/- Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence

 

 

 

R16

+/- Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

825

100

R16.5

- Coûts liés au rapprochement

 

 

 

R17

- Variations de valeur des écarts d'acquisition

 

 

 

R18

    Résultat avant impôt

 

148 955

104 778

R19

- Impôts sur les bénéfices

 

-46 022

-34 329

R20

+/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession

 

 

 

R21

    Résultat net

 

102 933

70 449

R22

        Intérêts minoritaires

 

 

 

R23

        Résultat net – Part du groupe

 

 

 

R24

Résultat par action

 

 

 

R25

Résultat dilué par action

 

 

 

 

3. Bilan Actif. 

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2005

31/12/2004 Y compris 32-39 et IFRS 4

A1

Caisse, banques centrales, C.C.P

 

138 953

118 966

A2

Actifs financiers a la juste valeur par résultat

 

3 037

5 836

A3

Instruments dérivés de couverture

 

62 484

53 105

A4

Actifs financiers disponibles a la vente

 

813 629

743 559

A5

Prêts et créances sur les établissements de crédit

 

1 830 043

1 751 273

A6

Prêts et créances sur la clientèle

 

6 300 226

5 550 976

A7

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

4 045

3 723

A8

Actifs financiers détenus jusqu'a l'échéance

 

157 279

122 348

A9

Actifs d'impôts courants

 

 

 

A10

Actifs d'impôts différés

 

44 296

38 407

A11

Comptes de régularisation et actifs divers

 

174 434

119 345

A12

Actifs non courants destines a être cédés

 

 

 

A13

Participations dans les entreprises mises en équivalence

 

 

 

A14

Immeubles de placement

 

7 057

8 747

A15

Immobilisations corporelles

 

106 382

107 355

A16

Immobilisations incorporelles

 

9 729

8 313

A17

Ecarts d'acquisition

 

 

 

 

    Total de l'actif

 

9 651 594

8 631 953

 

4. Bilan passif.

 

(en milliers d'euros)

Notes

31/12/2005

31/12/2004 Y compris 32-39 et IFRS 4

P1

Banques centrales, C.C.P.

 

 

 

P2

Passifs financiers a la juste valeur par résultat

 

0

129

P3

Instruments dérivés de couverture

 

4 045

3 723

P4

Dettes envers les établissements de crédit

 

4 695 909

4 124 639

P5

Dettes envers la clientèle

 

3 095 198

2 813 720

P6

Dettes représentées par un titre

 

305 853

325 967

P7

Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

62 484

53 105

P8

Passifs d'impôts courants

 

18 523

2 007

P9

Passifs d'impôts différés

 

30 380

29 255

P10

Comptes de régularisation et passifs divers

 

132 545

104 453

P11

Dettes liées aux actifs non courants destines a être cédés

 

 

 

P12

Provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

 

P13

Provisions pour risques et charges

 

47 978

51 134

P14

Dettes subordonnées

 

31 507

35 822

P15

Capitaux propres

 

 

 

P16

Capitaux propres part du groupe

 

 

 

P17

Capital et réserves liées

 

315 476

316 387

P18

Réserves consolidées

 

570 828

505 872

P19

Gains ou pertes latents ou différés

 

237 935

195 291

P20

Résultat de l'exercice

 

102 933

70 449

P21

Intérêts minoritaires

 

 

 

 

    Total du passif

 

9 651 594

8 631 953

 

5. Tableau de variation des capitaux propres.

Tableau de variation des capitaux propres (en milliers d'Euros)

Capital et réserves liées

Réserves consolidées part du Groupe

Gains/pertes latents ou différés

Résultat net part du groupe

Total des capitaux propres part du groupe

Capitaux propres part des minoritaires

Total des capitaux propres consolidés

Capital

Primes et Réserves liées au capital (1)

Elimination des titres auto-detenus

Liés aux écarts de conversion

Variation de juste valeur des actifs disponibles à la vente

Variation de juste valeur des dérivés de couverture

Capitaux propres au 31 décembre 2003 Normes françaises

74 321

494 568

 

187 462

 

 

 

64 391

820 742

 

820 742

Changement de méthodes comptables

 

 

 

-4 827

 

 

 

 

-4 827

 

-4 827

Incidence de l'adoption des normes IFRS (hors 32 &39 et IFRS 4)

 

 

 

25 838

 

 

 

-695

25 143

 

25 143

    Capitaux propres au 1er janvier 2004

74 321

494 568

0

208 473

0

0

0

63 696

841 058

0

841 058

Variation de capital

-995

 

 

 

 

 

 

 

-995

 

-995

Dividendes versés en 2004

 

 

 

 

 

 

 

-6 028

-6 028

 

-6 028

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

0

Résultat au 31/12/2004

 

 

 

 

 

 

 

70 792

70 792

 

70 792

Affectation du résultat 31/12/2003

 

42 169

 

16 194

 

 

 

-58 363

0

 

0

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

    Capitaux propres au 31 décembre 2004 (hors normes 32 & 39 et IFRS 4)

73 326

536 737

0

224 667

0

0

0

70 097

904 827

0

904 827

Changement de méthodes comptables

 

 

 

-6 408

 

 

 

 

-6 408

 

-6 408

Incidence de l'adoption des normes IFRS (32,39 & IFRS 4)

 

 

 

-6 063

 

195 291

 

352

189 580

 

189 580

    Capitaux propres au 1er janvier 2005

73 326

536 737

0

212 196

0

195 291

0

70 449

1 087 999

0

1 087 999

Variation de capital

-909

 

 

 

 

 

 

 

-909

 

-909

Dividendes versés en 2005

 

 

 

 

 

 

 

-6 120

-6 120

 

-6 120

Dividendes reçus des CR et filiales

 

 

 

 

 

 

 

0

0

 

0

Variation de valeurs des titres disponibles à la vente (IAS 39)

 

 

 

 

 

42 644

 

 

42 644

 

42 644

Couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Résultat au 31/12/2005

 

 

 

 

 

 

 

102 933

102 933

 

102 933

Affectation du résultat 31/12/2004

 

42 167

 

22 162

 

 

 

-64 329

0

 

0

Quote-part dans les variations de CP des entreprises associées mises en équivalence

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Variation de l'écart de conversion

 

 

 

 

 

 

 

 

0

 

0

Autres variations

 

 

 

625

 

 

 

 

625

 

625

    Capitaux propres au 31 décembre 2005

72 417

578 904

0

234 983

0

237 935

0

102 933

1 227 172

0

1 227 172

 

6. Notes annexes.

6.1. Impacts de la conversion aux normes IAS 32, 39 et IFRS 4.

6.1.1. Passage du résultat normes françaises au résultat normes IFRS (y compris normes IAS 32,39 et IFRS 4).

Passage du résultat normes françaises au résultat normes IFRS au 31/12/04 (y compris normes IAS 32, 39 et IFRS 4).

 

(En K€)

Normes Françaises 31/12/2004

Reclassements IFRS

Impacts résultats

Normes IFRS 31/12/2004 (yc IAS 32, 39 et IFRS 4)

Produit net bancaire

371 332

682

425

372 439

Charges générales d'exploitation (-)

-212 466

-13 745

6

-226 205

Dot/Rep sur amortissement et provisions des Immos d'exploitation (+/-)

-17 179

-97

 

-17 276

    Résultat brut d'exploitation

141 687

-13 160

431

128 958

Coût du risque (-)

-25 935

1 904

-249

-24 280

    Résultat d'exploitation

115 752

-11 256

182

104 678

Quote-part des résultats net des entreprises mises en équivalence (+/-)

0

0

0

0

Gains ou pertes sur autres actifs (+/-)

350

-250

 

100

Coûts liés au rapprochement

0

 

 

0

Résultat exceptionnel

0

 

 

0

Variation de valeur des écarts d'acquisition

0

 

 

0

Reprise des fonds pour risques bancaires généraux

1 904

-1 904

 

0

Résultat exceptionnel NF à ventiller sur plusieurs postes

-13 425

13 425

 

0

    Résultat avant impôts

104 581

15

182

104 778

Impôt sur le résultat

-33 789

-15

-525

-34 329

    Résultat net de l'exercice

70 792

0

-343

70 449

Intérêts minoritaires (+/-)

 

 

 

0

    Résultat net - Part du groupe

70 792

0

-343

70 449

 

— Reclassement du résultat exceptionnel 2004 par charges générales d’exploitation pour 13 425 K€ ;

— Reclassement des reprises FRBG en coût du risque.

 

6.1.2. Impacts sur les capitaux propres part du groupe au 01 janvier 2005.

 

Impacts sur les Capitaux propres part du groupe des normes IAS 32, 39 & IFRS 4 au 01/01/05

 

Impacts nets d'impôts en K€

 

Impacts sur Capitaux Propres Non Recyclables

-5 711

FRBG & Provisions pour risques et charges (IAS 39)

-8 445

Réévaluation des titres : classification en trading, dépréciation durable (IAS 39)

2 466

Réévaluation des dérivés (IAS 39)

268

Couverture de juste valeur (IAS 39)

0

Impôts différés (IAS 12)

0

Actions propres et stocks options (IFRS 2 - IAS 32)

0

Autres

0

Impacts sur Capitaux Propres Variables

195 291

Titres disponibles à la vente (IAS 39)

195 291

Micro couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

0

Macro couverture de flux de trésorerie (IAS 39)

0

Impacts sur Capitaux Propres Amortissables

-6 408

Day one profit (IAS 39)

0

Commissions (IAS 39)

0

Provisions sur risque de crédit - Actualisation (IAS 39)

-6 408

Autres impacts

0

Quote part des impacts IAS/IFRS des sociétés mises en équivalence

0

 

— Impact dotation complémentaire suite au nouveau calcul de la provision Epargne Logement : base -12 202 K€ , impact net d’impôt : -7 940 K€ ;

— Actualisation des intérêts : base – 9 848 K€, impact net d’impôt : - 6 408 K€ ;

— Titres disponibles à la vente : dont SAS la Boétie pour 188 485 K€.

 

6.2. Notes relatives au compte de résultat.

6.2.1. Produits et charges d’intérêts.

 

(En K€)

31.12.2005

30.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 601

5 035

Sur opérations internes au Crédit agricole

70 960

69 294

Sur opérations avec la clientèle

274 704

262 641

Intérêts courus et échus sur actifs financiers disponibles à la vente

1 754

946

Intérêts courus et échus sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

7 896

8 798

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

58 678

42 023

Sur opérations de location-financement

 

 

Autres intérêts et produits assimilés

8 410

7 748

    Produits d'intérêts

428 003

396 485

 

 

 

Sur opérations avec les établissements de crédit

-241

-1 094

Sur opérations internes au Crédit agricole

-147 781

-146 042

Sur opérations avec la clientèle

-9 021

-7 645

Actifs financiers disponibles à la vente

-57

-17

Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

-529

-434

Sur dettes représentées par un titre

-15 447

-7 249

Sur dettes subordonnées

-1 241

-2 888

Intérêts courus et échus des instruments de couverture

-36 222

-22 443

Sur opérations de location-financement

 

309

Autres intérêts et charges assimilées

 

 

    Charges d'intérêts

-210 539

-187 503

 

6.2.2. Commissions nettes.

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

 

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

336

17

319

274

17

257

Sur opérations internes au Crédit agricole

21 152

5 473

15 679

19 342

5 123

14 219

Sur opérations avec la clientèle

45 336

686

44 650

44 637

1 859

42 778

Sur opérations sur titres

 

 

0

 

 

0

Sur opérations de change

334

 

334

376

 

376

Sur opérations sur instruments financiers à terme et autres opérations de hors bilan

5 502

393

5 109

2 685

1 347

1 338

Prestations de services bancaires et financiers :

89 020

14 646

74 374

81 463

13 960

67 503

Produits nets de gestion d'OPCVM

3 198

27

3 171

2 615

20

2 595

Produits nets sur moyens de paiement

49 740

14 401

35 339

44 776

13 087

31 689

Assurances

10 109

 

10 109

9 999

 

9 999

Autres

25 973

218

25 755

24 073

853

23 220

    Produits nets des commissions

161 680

21 215

140 465

148 777

22 306

126 471

 

6.2.3. Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Dividendes reçus

 

 

Plus ou moins values latentes ou réalisées sur actif/passif à la juste valeur par résultat

-211

549

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

326

94

Inefficacité des couvertures de Juste Valeur

 

 

Inefficacité des couvertures de flux de trésorerie

 

 

    Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

115

643

 

6.2.4. Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente.

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Dividendes reçus

18 731

12 499

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers disponibles à la vente

7 358

1 524

Pertes sur titres dépréciés durablement (titres à revenu variable)

-272

 

Plus ou moins values de cession réalisées sur actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance

 

146

    Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente

25 817

14 169

 

6.2.5. Produits et charges des autres activités.

 

En K€

31/12/2005

31/12/2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Gains ou pertes sur immobilisations hors exploitation

 

 

Participation aux résultats des assurés bénéficiaires de contrats d'assurance

 

 

Autres produits nets de l'activité d'assurance

 

 

Variation des provisions techniques des contrats d'assurance

 

 

Produits nets des immeubles de placement

 

 

Autres produits nets

40 856

22 174

    Produits des autres activités

40 856

22 174

 

6.2.6. Charges générales d’exploitation.

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 y compris normes IAS 32,39 et IFRS 4

Impôts et taxes

8 923

5 670

Services extérieurs

86 441

83 466

Autres frais administratifs

2 886

-10 337

    Autres charges

98 250

78 799

 

6.2.7. Dotations aux amortissements et aux provisions pour dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles

 

(En K€)

2005

2004

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

 

 

Dotations aux amortissements

20 051

17 252

Dotations aux provisions pour dépréciation

 

24

    Total

20 051

17 276

 

6.2.8. Coût du risque

 

(En K€)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Dotations aux provisions

-43 218

-68 381

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

-26 001

-57 605

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

-17 217

-10 776

Reprises de provisions

53 646

56 824

Provisions pour dépréciation des prêts et créances

31 977

53 076

Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux)

 

 

Provisions pour risques et charges

21 669

3 748

Variation des provisions

10 428

-11 557

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées

-16 692

-10 367

Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées

-3 835

-3 137

Décotes sur crédits restructurés

 

 

Récupérations sur prêts et créances amortis

964

1 149

Autres pertes

 

-368

    Coût du risque

-9 135

-24 280

 

6.2.9. Gains et pertes sur autres actifs

 

En K€

31.12.2005

31.12.2004 Hors 32-39 et IFRS 4

Immobilisations corporelles et incorporelles d'exploitation

825

100

Plus-values de cession

2 669

315

Moins-values de cession

-1 844

-215

Titres de capitaux propres consolidés

 

 

Plus-values de cession

 

 

Moins-values de cession

 

 

    Gains ou pertes sur autres actifs

825

100

 

6.2.10. Impôts

 

(En KEUR)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32 – 39 et IFRS 4

Charge d'impôt courant

51 209

 

Charge d'impôt différé

- 5 187

 

    Charge d'impôt de la période

46 022

 

 

6.3. Informations sectorielles.

La Caisse Régionale Provence Côte d’Azur exerce son activité sur un secteur unique, la banque de proximité en France.

 

6.4. Notes relatives au bilan au 31 décembre 2005.

6.4.1. Actifs et Passifs financiers à la juste valeur par résultat.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 y compris IAS 32-39 et IFRS 4

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

916

5 133

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option

2 121

703

    Juste valeur au bilan

3 037

5 836

        Dont Titres prêtés

 

 

 

Actifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En K euros)

31.12.2005

31.12.2004 y compris IAS 32-39 et IFRS 4

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

229

4 008

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

0

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

Instruments dérivés

687

1 125

    Juste valeur au bilan

916

5 133

 

Actifs financiers à la Juste Valeur par résultat sur option :

 

(En K euros)

31.12.2005

31.12.2004 y compris IAS 32-39 et IFRS 4

Créances sur les établissements de crédit

 

 

Créances sur la clientèle

 

 

Actifs représentatifs de contrats en unités de comptes

 

 

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Titres détenus à des fins de transaction

2 121

703

Effets publics et valeurs assimilées

 

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

2 121

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

2 121

 

Actions et autres titres à revenu variable

0

 

Titres cotés

 

 

Titres non cotés

 

 

    Juste valeur au bilan

2 121

703

 

Instruments Dérivés de transaction

 

(En K EUR)

31/12/2005

31.12.2004 y compris IAS 32-39 et IFRS 4

 

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Valeur de marché positive

Valeur de marché négative

Instruments dérivés de taux d'intérêt

 

 

 

 

Instruments dérivés de cours de change

 

 

 

 

Instruments dérivés sur actions et indices

 

 

 

 

Autres instruments dérivés

687

0

1 125

129

    Total instruments dérivés de transaction

687

0

1 125

129

 

Passifs financiers détenus à des fins de transaction

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Titres vendus à découvert

 

 

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes envers la clientèle

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

 

 

Instruments dérivés

 

129

    Juste valeur au bilan

0

129

 

6.4.2. Actifs financiers disponibles à la vente

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Titres évalués à la Juste Valeur

 

 

Effets publics et valeurs assimilées

0

 

Obligations et autres titres à revenu fixe

240 596

 

Titres cotés

235 023

 

Titres non cotés

5 573

 

Actions et autres titres à revenu variable

573 026

 

Titres cotés

2 860

 

Titres non cotés

570 166

 

    Total des titres disponibles à la vente

813 622

743 546

Total des créances disponibles à la vente

7

14

    Valeur au bilan des actifs financiers disponibles à la vente (1)

813 629

743 560

(1) dont 1 409 K€ comptabilisés au titre de la dépréciation durable sur titres et créances.

 

6.4.3. Prêts et créances sur établissements de crédit et sur la clientèle.

6.4.3.1. Prêts et créances sur établissements de crédit.

 

(En Keuros)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et prêts

121 401

176 796

Valeurs reçues en pension

 

 

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

9 595

9 595

Titres non cotés sur un marché actif

 

 

Autres prêts et créances

 

 

    Total

130 996

186 391

 

 

 

Créances rattachées

332

691

Provisions

 

 

Valeur nette

131 328

187 082

Opérations internes au Crédit agricole

 

 

Comptes ordinaires

670 328

226 001

Comptes et avances à terme

923 966

1 233 272

Prêts subordonnés

82 400

82 400

Titres non cotés sur un marché actif

3 048

 

      Total

1 679 742

1 541 673

Créances rattachées

18 973

22 518

Provisions

 

 

    Valeur nette

1 698 715

1 564 191

    Valeur nette au bilan

1 830 043

1 751 273

 

6.4.3.2. Prêts et créances sur la clientèle.

 

(En K euros)

31.12.2005

31.12.2004 Y compris 32-39 et IFRS 4

Opérations avec la clientèle

 

 

Créances commerciales

17 925

18 966

Autres concours à la clientèle

6 298 152

5 558 134

Titres reçus en pension livrée

 

 

Prêts subordonnés

262

375

Titres non cotés sur un marché actif

2 632

5 682

Créances nées d’opérations d’assurance directe

 

 

Créances nées d’opérations de réassurance

 

 

Avances en comptes courants d'associés

16 539

22 008

Comptes ordinaires débiteurs

68 420

57 528

    Total

6 403 930

5 662 693

Créances rattachées

96 103

102 287

Provisions

-199 807

-214 004

    Valeurs nettes au bilan

6 300 226

5 550 976

Opérations de crédit bail

 

 

Crédit-bail immobilier

 

 

Crédit-bail mobilier, LOA et opérations assimilées

 

 

    Total

0

0

Créances rattachées

 

 

Provisions

 

 

    Valeurs nettes au bilan

0

0

      Total

6 300 226

5 550 976

 

6.4.4. Provisions inscrites en déduction de l’actif.

 

(En K EUR)

31.12.2004 Y compris 32-39 et IFRS 4

Variation de périmètre

Dotations

Reprises

Ecart de conversion

Ecart de conversion

Autres mouvements

31.12.2005

Sur créances interbancaire

 

 

 

 

 

 

 

0

Sur créances clientèle

214 004

 

36 380

-49 163

 

 

-1 415

199 806

dont provisions collectives

15 830

 

7 306

-2 385

 

 

 

 

Sur opérations de crédit-bail

 

 

 

 

 

 

 

0

Sur titres détenus jusqu'à l'échéance

1 219

 

272

-72

 

 

-9

1 410

Sur autres actifs

6 042

 

385

-1 157

 

 

40

5 310

    Total des provisions sur l'actif

221 265

0

37 037

-50 392

0

 

-1 384

206 526

 

6.4.5. Dettes envers les établissements de crédit et la clientèle

6.4.5.1. Dettes sur établissements de crédit

Dettes envers les établissements de crédit

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Etablissements de crédit

 

 

Comptes et emprunts

11 016

29 903

Valeurs données en pension

 

 

Titres donnés en pension livrée

 

 

    Total

11 016

29 903

Dettes rattachées

 

16

Valeur au bilan

11 016

29 919

Opérations internes au Crédit agricole

 

 

Comptes ordinaires créditeurs

45

 

Comptes et avances à terme

4 671 565

4 089 006

    Total

4 671 610

4 089 006

Dettes rattachées

13 283

5 714

    Valeur au bilan

4 684 893

4 094 720

    Valeur au bilan des dettes envers les établissements de crédit

4 695 909

4 124 639

 

6.4.5.2. Dettes sur la clientèle.

Dettes envers la clientèle.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Y compris 32-39 et IFRS 4

Comptes ordinaires créditeurs

2 695 510

2 452 986

Comptes d'épargne à régime spécial

30 702

28 001

Autres dettes envers la clientèle

367 067

330 334

Titres donnés en pension livrée

 

 

Dettes nées d'opérations d'assurance directe

 

 

Dettes nées d'opérations de réassurance

 

 

Dettes pour dépôts d'espèces reçus des cessionnaires et rétrocessionnaires en représentation d'engagements techniques

 

 

    Total

3 093 279

2 811 321

Dettes rattachées

1 919

2 399

    Valeur au bilan

3 095 198

2 813 720

 

6.4.6 Dettes représentées par un titre.

 

(En K EUR)

31/12/2005

31/12/2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Dettes représentées par un titre

 

 

Bons de caisse

342

763

Titres du marché interbancaire

 

 

Titres de créances négociables :

 

 

Émis en France

303 349

324 110

Émis à l'étranger

 

 

Emprunts obligataires

 

 

Autres dettes représentées par un titre

 

 

    Total

303 691

324 873

Dettes rattachées

2 162

1 094

Valeur au bilan

305 853

325 967

Dettes subordonnées

 

 

Dettes subordonnées à durée déterminée

31 007

34 301

Dettes subordonnées à durée indéterminée

 

 

Dépôt de garantie à caractère mutuel

166

166

Titres et emprunts participatifs

 

 

      Total

31 173

34 467

Dettes rattachées

334

1 355

    Valeur au bilan

31 507

35 822

 

6.4.7. Comptes de régularisation actif, passif et divers.

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Y compris 32-39 et IFRS 4

Autres actifs

36 140

28 779

Comptes de stocks et emplois divers

5 030

7 009

Gestion collective des titres CODEVI

 

 

Débiteurs divers

30 969

21 681

Comptes de règlements

141

89

Capital souscrit non versé

 

 

Autres actifs d'assurance

 

 

Parts des réassureurs dans les provisions techniques

 

 

Comptes de régularisation

138 294

90 566

Comptes d'encaissement et de transfert

45 477

19 571

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

1

Produits à recevoir

83 290

67 257

Charges constatés d'avance

7 250

3 523

Autres comptes de régularisation

2 277

214

    Valeur nette au bilan

174 434

119 345

 

(En K EUR)

31.12.2005

31.12.2004 Y compris 32-39 et IFRS 4

Autres passifs (1)

44 863

32 094

Comptes de règlements

1 288

469

Créditeurs divers

38 530

26 658

Versement restant à effectuer sur titres

1 174

1 243

Autres

3 871

3 724

Comptes de régularisation

87 682

72 359

Comptes d'encaissement et de transfert (2)

5 291

6 633

Comptes d'ajustement et comptes d'écarts

 

 

Produits constatés d’avance

18 129

8 513

Charges à payer

64 262

56 394

Autres comptes de régularisation

 

819

    Valeur au bilan

132 545

104 453

(1) Les montants indiqués incluent les dettes rattachées.

 

 

(2) Les montants sont indiqués en nets.

 

 

 

6.4.8. Immeubles de placement

 

(En KEUR)

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immeubles de placement :

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

10 013

 

20

-1 610

 

 

8 423

Amortissements et provisions

-1 266

 

-320

220

 

 

-1 366

    Valeur nette au bilan

8 747

0

-300

-1 390

0

0

7 057

 

6.4.9 Immobilisations corporelles et incorporelles

 

(En KEUR)

Solde 31.12.2004 Y compris 32-39

Variations de périmètre

Augmentations (Acquisitions, regroupements d'entreprises

Diminutions (Cessions et échéances)

Ecart de conversion

Autres mouvements

Solde 31.12.2005

Immobilisations corporelles :

 

 

 

 

 

 

 

Immobilisations corporelles d'exploitation :

 

 

 

 

 

 

 

Valeur brute

199 687

-15 334

16 839

-12 163

 

 

189 029

Créances rattachées (1)

 

 

 

 

 

 

0

Amortissements & Provisions

-92 332

16 191

-17 418

10 912

 

 

-82 647

    Valeur nette au bilan

107 355

857

-579

-1 251

0

0

106 382

Immobilisations incorporelles :

 

 

 

 

 

 

 

    Valeur brute

23 604

8 308

2 148

-24

 

 

34 036

Amortissements & Provisions

-15 291

-6 481

-2 535

0

 

 

-24 307

    Valeur nette au bilan

8 313

1 827

-387

-24

0

0

9 729

(1) Loyers courus non échus sur les immobilisations données en location simple.

 

6.4.10. Provisions pour risques et charges

 

(En K EUR)

31.12.2004 y compris 32-39 et IFRS 4

Variations de périmètre

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Ecart de conversion

31.12.2005

Risques sur les produits épargne logement

16 590

 

290

 

 

 

16 880

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 416

 

205

 

-743

 

878

Risque opérationnel

5 155

 

 

 

 

 

5 155

Engagements sociaux (retraites) et assimilés

1 444

1 121

1 347

-1 259

-1

 

2 652

Litiges divers

4 414

 

17 546

-105

-1 853

 

20 002

Participations

79

 

 

 

-1

 

78

Restructurations

50

 

 

-50

 

 

0

Coûts de mise en oeuvre des synergies

 

 

 

 

 

 

0

Autres risques et charges

21 986

-1 121

3 114

-2 416

-19 230

 

2 333

    Provisions pour risques et charges

51 134

0

22 502

-3 830

-21 828

0

47 978

 

V. — Rapport des commissaires aux comptes sur les comptes consolidés.

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse Régionale de Crédit agricole Mutuel Provence Côte d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Ces comptes ont été préparés pour la première fois conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne. Ils comprennent à titre comparatif les données relatives à l’exercice 2004 retraitées selon les mêmes règles, à l’exception des normes IAS 32, IAS 39 et IFRS 4 qui, conformément à l’option offerte par la norme IFRS 1, ne sont appliquées par la caisse régionale qu’à compter du 1er janvier 2005.

 

A. – Opinion sur les comptes consolidés.

Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.

Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

 

B. – Justification des appréciations.

En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :

1. Règles et principes.

Comme indiqué dans le paragraphe 8.1.5.6 de l’annexe, la caisse régionale comptabilise ses instruments dérivés selon la comptabilité de couverture prévue par la norme IAS 39. Nous nous sommes assurés que les critères de classification et de documentation propres à cette norme étaient remplis.

 

2. Estimations comptables.

Comme indiqué dans les notes 8.1.5.2 de l’annexe, la caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer les risques de non-recouvrement et leur couverture par des provisions individuelles ou collectives.

La caisse régionale constitue une provision pour couvrir le risque de déséquilibre du contrat épargne logement. Nous avons revu le processus mis en oeuvre pour déterminer le montant de cette provision qui, comme indiqué en annexe, a été établie selon une méthodologie commune au groupe Crédit agricole en conformité avec les dispositions rendues publiques dans le communiqué du CNC du 12 décembre 2005.

Sur la base des informations disponibles à ce jour, nous nous sommes assurés du caractère raisonnable de ces estimations qui ont été faites par la direction.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.

 

C. – Vérification spécifique.

Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

 

Paris-La Défense et Lyon, le 10 mars 2006,

KPMG Audit ;

ERNST & YOUNG Audit :

Département de KPMG S.A :

 

Pascal BROUARD, Associé ;

Philippe DUCHENE, Associé.

KPMG Audit ;

Ernst & Young Audit :

Département de KPMG S.A :

 

Pascal BROUARD, Associé ;

Philippe DUCHENE, Associé.

 

 

 

VI. — Rapport spécial des commissaires aux comptes sur les conventions réglementées.

Exercice clos le 31 décembre 2005

Mesdames, Messieurs les Sociétaires,

En notre qualité de commissaires aux comptes de votre caisse régionale, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas dans notre mission de rechercher l’existence éventuelle de telles conventions.

Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention visée à l’article L.225-38 du Code de commerce.

 

Paris et Lyon, le 10 mars 2006,

Les Commissaires aux comptes :

 

 

 

 

Les Commissaires aux Comptes :

 

0606866

13/05/2005 : PUBLICATIONS PÉRIODIQUES (74)

Société : Caisse régionale de crédit agricole mutuel Provence Cote d'azur
Siège : avenue Paul-Arène, Les Négadis, B.P. 78, 83002 Draguignan Cedex.
Catégorie 2 : sociétés commerciales et industrielles (comptes annuels) (74B)
Numéro d'affaire : 88128
Texte de l'annonce :

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D’AZUR

CAISSE REGIONALE DE CREDIT AGRICOLE MUTUEL PROVENCE COTE D’AZUR

Société coopérative à capital et personnel variables régie par les dispositions du Livre V du Code rural au capital de 83 209 005 €.
Siège social : avenue Paul-Arène, Les Négadis, BP 78, 83002 Draguignan Cedex.
Siren : 415 176 072. — APE : 651 D.
Date de l’assemblée générale ordinaire : 31 mars 2005.

Documents comptables annuels.

A. — Comptes sociaux.

I. — Bilan au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

334 398

285 316

Caisse, banques centrales, C.C.P.

118 967

114 969

Effets publics et valeurs assimilées

5

28 349

39 332

Créances sur les établissements de crédit

3

187 082

131 015

A vue

87 662

34 064

A terme

99 420

95 151

Opérations internes au Crédit agricole

3

1 563 929

1 882 086

Comptes ordinaires

226 477

582 096

Comptes et avances à terme

1 337 452

1 299 990

Opérations avec la clientèle

4

5 557 323

4 953 071

Créances commerciales

14 519

15 702

Autres concours à la clientèle

5 523 140

4 907 390

Comptes ordinaires débiteurs

19 664

29 979

Opérations sur titres

5

329 252

226 783

Obligations et autres titres à revenu fixe

125 319

134 382

Actions et autres titres à revenu variable

203 933

92 401

Valeurs immobilisées

455 887

452 297

Participations et autres titres détenus à long terme

6 et 7

330 896

338 741

Parts dans les entreprises liées

6 et 7

12 726

12 137

Immobilisations incorporelles

7

4 901

5 014

Immobilisations corporelles

7

107 364

96 405

Comptes de régularisation et actifs divers

8

112 168

205 566

Autres actifs

21 909

18 272

Comptes de régularisation

90 259

187 294

Total actif

8 352 957

8 005 119

Passif

Notes

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

10

29 919

268 559

Dettes envers les établissements de crédit

29 919

268 559

A vue

20 324

24 728

A terme

9 595

243 831

Opérations internes au Crédit agricole

10

4 097 581

3 891 553

Comptes ordinaires

3 055

3 997

Comptes et avances à terme

4 094 526

3 887 556

Opérations avec la clientèle

11

2 817 273

2 762 499

Comptes d’épargne à régime spécial

28 001

27 841

Autres dettes envers la clientèle

2 789 272

2 734 658

A vue

2 456 700

2 393 804

A terme

332 572

340 854

Dettes représentées par un titre

12

325 967

63 777

Bons de caisse

778

1 127

Titres du marché interbancaire et TCN

325 189

62 650

Comptes de régularisation et passifs divers

13

100 120

91 061

Autres passifs

27 696

36 636

Comptes de régularisation

72 424

54 425

Provisions et dettes subordonnées

106 057

105 947

Provisions pour risques et charges

14

56 662

43 118

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

Dettes subordonnées et titres participatifs

17

49 229

62 663

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

16

28 360

30 350

Capitaux propres hors FRBG

18

847 680

791 373

Capital souscrit

83 209

83 209

Primes d’émission

243 062

243 062

Réserves

458 012

401 787

Provisions réglementées et subventions d’investissement

602

516

Report à nouveau

– 7 475

Résultat de l’exercice

70 270

62 799

Total passif

8 352 957

8 005 119

Hors bilan

2004

2003

Engagements donnés

1 212 226

1 402 968

Engagements de financement

1 048 552

1 263 057

Engagements en faveur du Crédit agricole

240 393

121 000

Engagements en faveur de la clientèle

808 159

1 142 057

Engagements de garantie

152 983

135 920

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

28 216

13 638

Engagements d’ordre du Crédit agricole

7 913

5 062

Engagements d’ordre de la clientèle

116 854

117 220

Engagements sur titres

10 691

3 991

Autres titres à livrer

10 691

3 991

Engagements reçus

768 256

485 900

Engagements de financement

150 640

9 171

Engagements internes du Crédit agricole

150 640

9 171

Engagements de garantie

606 925

472 738

Engagements reçus d’établissements de crédit

282 121

164 542

Engagements internes du Crédit agricole

140 472

142 543

Engagements reçus de la clientèle

184 332

165 653

Engagements sur titres

10 691

3 991

Autres engagements reçus

10 691

3 991

II. — Compte de résultat au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Notes

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

25

376 436

385 278

Intérêts et charges assimilées

25

– 166 859

– 188 996

Revenus des titres à revenu variable

26

13 654

12 917

Commissions (produits)

27

146 064

152 177

Commissions (charges)

27

– 21 851

– 24 083

Gains sur opérations des portefeuilles de négociation

28

157

184

Perte sur opérations des portefeuilles de négociation

– 216

Gains sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

29

1 468

1 356

Autres produits d’exploitation bancaire

30

19 514

18 822

Autres charges d’exploitation bancaire

30

– 1 559

– 1 106

Produit net bancaire

366 808

356 549

Charges générales d’exploitation

31

– 213 474

– 208 664

Frais de personnel

31.1

– 136 226

– 126 910

Autres frais administratifs

31.3

– 77 248

– 81 754

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

– 12 510

– 13 501

Résultat brut d’exploitation

140 824

134 384

Coût du risque

32

– 25 541

– 25 193

Résultat d’exploitation

115 283

109 191

Résultat net sur actifs immobilisés

33

223

– 1 568

Résultat courant avant impôt

115 506

107 623

Résultat exceptionnel

34

– 13 899

– 3 049

Impôt sur les bénéfices

35

– 33 241

– 32 085

Dotations/reprises fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

1 904

– 9 690

Résultat net

70 270

62 799

III. — Annexe aux comptes sociaux.

Note 1. – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

A. – Le cadre juridique et financier.

La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur, 62 caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2004, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur fait partie, avec 42 autres Caisses régionales, du groupe Crédit agricole dont l’Organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. rue La Boétie, qui détient elle même 53,95 % du capital de Crédit agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,06 %. Par ailleurs, Crédit agricole S.A. détient 29 324 633 actions propres, soit 1,99 %.
Pour sa part Crédit agricole S.A. détient 25 % des Certificats coopératifs d’associés émis par la Caisse régionale Provence-Côte-d’Azur.
Crédit agricole S.A. coordonne l’action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d’Organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

Mécanismes financiers internes au Crédit agricole. — L’appartenance de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur au Groupe Crédit agricole se traduit en outre par l’adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Note 1.1. Comptes ordinaires des Caisses régionales : Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans les livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit agricole - Comptes ordinaires ».
Note 1.2. Comptes et avances à terme : Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargne logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses régionales pour leur permettre d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre réformes financières internes successives ont été mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d’avances, dites « avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33,33 % et enfin 50 %, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse régionale Provence-Côte-d’Azur peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.
Deux autres types d’avances sont à distinguer :
— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;
— les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu’à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.
Note 1.3. Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses régionales : Les ressources d’origine monétaire des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ».
Note 1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit agricole S.A. : Les excédents peuvent être investis à Crédit agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Note 1.5. Opérations en devises : Crédit agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses régionales s’adressent à elle pour leurs opérations de change.
Note 1.6. Comptes d’épargne à régime spécial : Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d’épargne manuelle, d’épargne entreprise, d’épargne populaire, Codevi, comptes et plans d’épargne logement, plans d’épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Note 1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A. : Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées.

B. – Les faits caractéristiques de l’exercice.

Restructuration des lignes métiers du groupe Crédit agricole. — Les assemblées générales extraordinaires du Crédit lyonnais et de Crédit Agricole Indosuez ont approuvé, le 30 avril, l’apport partiel d’actif avec effet rétroactif au 1er janvier 2004, des activités de banque de financement et d’investissement du Crédit lyonnais à Crédit Agricole Indosuez.
Le nouvel ensemble ainsi constitué a adopté le nom commercial Calyon, Corporate and Investment Bank et la dénomination sociale de Calyon.

Assurances. — Rapprochement entre l’Union des assurances fédérales et Predica : la création du pôle Assurances de personnes s’est concrétisée le 30 juin 2004 par la fusion-absorption consécutive au rachat de titres de l’Union des assurances fédérales par Predica.
Rapprochement entre Afcalia et Pacifica : Afcalia, ancienne filiale de l’Union des assurances fédérales, spécialisée dans les assurances associées aux moyens de paiement, et Pacifica, ont fusionné le 30 septembre avec effet rétroactif au 1er janvier 2004.

Services financiers spécialisés. — Crédit à la consommation : à la suite de la cession des actions de Finalion à Sofinco, les deux entités ont fusionné par voie d’absorption le 31 mars 2004.
Crédit-bail : après rachat des titres de Lixxbail par Ucabail, les deux entités ont fusionné par voie d’absorption le 27 mai 2004.

Gestion d’actifs. — Rapprochement de CA-AM et de CLAM : le processus s’est achevé le 1er juillet 2004. La nouvelle société de gestion issue de ce rapprochement porte le nom de Crédit agricole Asset Management.
Rapprochement de CPR AM et d’ABF Capital Management : ABF Capital Management et CPR Asset Management ont fusionné le 2 juillet 2004. Les deux sociétés sont désormais réunies sous la dénomination de CPR Asset Management.

Migration vers le SIR AMT. — La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est engagée dans un processus de migration vers le système informatique de référence du GIE AMT.
La migration est prévue pour mars 2005.
Les charges exceptionnelles liées à ce processus impactent les comptes 2004 à hauteur de 13 535 K€.

Acquisitions des bâtiments administratifs de Saint-Laurent du Var. — La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a acheté à Unicomi deux bâtiments du siège administratif de Saint-Laurent du Var, qui faisaient jusqu’alors l’objet d’un crédit-bail.
La valeur brute de ces acquisitions représente 6 935 K€ dans les immobilisations corporelles 2004.

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

A. – Principes généraux retenus.

Les états financiers de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit agricole S.A., agissant en tant qu’Organe central et chargée d’adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit agricole.
Compte tenu de l’intégration de ses caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

Note 2.1. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.
La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique le règlement du CRC 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :
— Créances restructurées : La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances.
Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

  • les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité ;
  • les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur s’élève à 25 699 K€, dont 12 478 K€ relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.
Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.
— Créances douteuses : Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :
  • lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte-tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ; en 2004, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a réduit de six mois à trois mois le délai de passage en encours douteux des créances sur les acquéreurs de logements ;
  • lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;
  • s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.
Parmi les encours douteux, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
— Créances douteuses compromises : Ce sont les créances pour lesquelles les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles qu’après une durée raisonnable de classement en encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. En tout état de cause, l’identification en encours douteux compromis intervient au plus tard un an après la classification en encours douteux.
— Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
— Provisionnement du risque de crédit avéré : Dès lors qu’un risque de crédit avéré est un encours douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale par voie de provision. Les provisions constituées apparaissent en déduction des encours correspondant à la seule exception de celles relatives aux engagements hors bilan qui apparaissent au passif.
La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur constitue les provisions permettant de couvrir l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
— Provisionnement du risque de crédit non avéré : Par ailleurs, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

Note 2.2. Opérations sur titres. — Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF et le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.
La répartition des titres entre les 3 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement) est faite en fonction de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.
— Titres de transaction : Il s’agit de titres acquis en vue d’en tirer une plus-value au terme d’une durée de 6 mois maximum. Lors de leur entrée dans le patrimoine, ces titres sont comptabilisés au bilan à leur valeur d’acquisition, frais et coupon couru inclus. Lors de la clôture de l’exercice ou d’un arrêté comptable, ils sont évalués au cours du jour le plus récent ; le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat en charges ou en produits.
Il n’est pas constaté de prime ou de décote pour les titres à revenu fixe inscrits dans cette catégorie.
Au-delà d’une période de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés dans l’une des autres catégories de titres. Ce reclassement s’effectue au prix de marché du jour du transfert.
— Titres de placement : Cette catégorie concerne les titres acquis avec un objectif de détention supérieure à 6 mois, sans intention de les conserver jusqu’à leur échéance.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
La valeur d’inventaire est le dernier cours connu.
Les moins-values latentes constatées à l’arrêté comptable font l’objet de provision pour dépréciation.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des provisions pour dépréciation destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

  • s’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’Emetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une provision spécifique est constituée ;
  • s’il s’agit de titres non cotés, la provision est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (note 2.1 Crédits à la clientèle - Provisionnement du risque de crédit avéré).
La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Pour les titres de créances négociables et les instruments du marché interbancaire, les différences sont échelonnées de façon actuarielle.
— Titres d’investissement : Sont enregistrés en titres d’investissement, les titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les détenir de façon durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres sont adossés en taux ou en liquidité.
Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.
Conformément aux règlements n° 90-01 et 95-04 et à l’Instruction n° 94-05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur n’a pas provisionné les moins-values latentes.
Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d’arrêté des comptes, il existe une forte probabilité que les titres soient cédés avant leur échéance ou s’il existe un risque de contrepartie.
Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

Note 2.3. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :
— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable ;
— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement de crédit ;
— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
L’ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation. A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.
La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

Note 2.4. Immobilisations. — La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs.
Par conséquent, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique à ce titre la méthode de comptabilisation des actifs par composants.
Par ailleurs, les éléments dont dispose la Caisse régionale sur la valeur de ses immobilisations lui permettent de conclure que des tests de dépréciation ne conduiraient pas à la modification de la base amortissable existant au 31 décembre 2004.
L’application anticipée de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur.

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre/Second œuvre

25 ans

Agencements/Installations techniques

10 ans

Matériel informatique

3 et 5 ans (linéaire)

Matériel spécialisé

5 ans (linéaire)

Logiciel

1 et 3 ans (linéaire)

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de provisions pour dépréciation.

Note 2.5. Conventions de garantie internes. — Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses régionales de Crédit agricole, au profit de Crédit agricole S.A., la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d’actif de Crédit agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.
A contrario, Crédit agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code monétaire et financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales.
A ce titre, il a été constitué par Crédit agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité ».
La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a souscrit à ce fonds pour un montant de 4 671 K€, comptabilisé en charges exceptionnelles.

Note 2.6. Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière. — La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :
— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation ;
— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Le régime de retraite des salariés de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes. Le montant des engagements de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur vis-à-vis des membres de son personnel en ce qui concerne l’ensemble des engagements de retraite s’élève à 1 444 K€ au 31 décembre 2004 dont :
— 1 242 K€ de provision pour cessation anticipée d’activité de ses salariés ;
— 202 K€ de provision pour couvrir des accords ponctuels d’avantages postérieurs à l’emploi vis-à-vis de retraités et préretraités.
Les engagements en matière de primes de départ à la retraite et de retraites complémentaires sont gérés par Predica.
Note 2.6.1. Engagements en matière de médaille du travail : Les primes exceptionnelles, versées à l’occasion de remises de médailles d’honneur agricole décernées aux salariés atteignant une ancienneté de 20, 30, 35 ou 40 ans, sont provisionnées en fonction de l’ancienneté acquise par chaque salarié à la clôture de l’exercice. Le montant tient compte de l’actualisation.

Note 2.7. Taxe exceptionnelle sur la réserve spéciale des plus-values à long terme. — La loi de finance rectificative pour 2004 prévoit une diminution progressive du taux d’impôt applicable aux cessions de titres de participation. En contrepartie, elle institue une taxe exceptionnelle de 2,5 % assise sur le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme qui sera viré sur un autre compte de réserves, déduction faite d’un abattement de 500 000 € sur la fraction obligatoire de ce virement. Le montant de cette taxe qui sera prélevée en priorité sur l’autre compte de réserve, est estimé au 31 décembre 2004 pour la Caisse régionale Provence-Côte-d’Azur à 1 394 K€.
Celle-ci n’a pas été passée comptabilisée sur l’exercice 2004.

Note 2.8. Provision pour risques sur GIE d’investissement. — Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières.
Cette provision d’exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.

Note 2.9. Impôt sur les bénéfices. — D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution additionnelle de 3 % et de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
L’avoir fiscal étant supprimé à compter du 1er janvier 2005, ceux perçus au titre des dividendes encaissés en 2004 n’ont pas été imputés sur l’impôt de l’exercice dans la mesure où celui-ci sera liquidé après cette date.

Note 2.10. Conversion des opérations en devises. — Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.
Dans le cadre de l’application des règlements CRBF n° 89-01 et 89-02 et des Instructions 89-04 et 89-05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Note 2.11. Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). — En application du règlement 90-02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision pour régularisation des charges et produits d’épargne logement, la provision de propre assureur, la provision pour risques de crédits non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

Note 2.12. Instruments financiers à terme et conditionnels. — Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.
— Opérations d’échange de taux d’intérêt :
La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur utilise les swaps de taux d’intérêt essentiellement aux fins suivantes :

  • Maintien de positions ouvertes isolées destinées à bénéficier de l’évolution des taux d’intérêts, ou ne répondant à aucune des catégories définies ci-après. Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont comptabilisés prorata temporis. Les pertes latentes relatives à des ensembles homogènes de contrats font l’objet d’une provision pour risques et charges ;
  • Couverture du risque de taux d’intérêt affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes. Ces contrats sont valorisés symétriquement à l’élément ou à l’ensemble d’éléments couverts ;
  • Couverture des risques de taux global de l’établissement sur l’actif, le passif et le hors bilan. Les charges et les produits relatifs à ces contrats sont inscrits prorata temporis en compte de résultat. Les engagements relatifs à ces opérations sont inscrits dans les comptes de hors bilan pour la valeur nominale des contrats : ce montant représente le volume des opérations en cours.

B. – Changements de méthode comptable et de présentation des comptes.

Les changements de méthode comptable et de présentation des comptes par rapport à l’exercice précédent concernent les points suivants :
— La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
L’impact du changement de méthode, qui découle notamment de la mise en œuvre de la méthode des unités de crédit projetées, de l’évolution du modèle de reconstitution de carrière et de modélisation des retraites obligatoires, de l’harmonisation des taux d’actualisation (taux des OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l’engagement) et des différents paramètres conduisant au calcul de ces provisions, a été comptabilisé dans les capitaux propres pour un montant débiteur de 7 273 K€ qui vient diminuer la situation nette de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur à l’ouverture ;
— La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Note 3. – Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle.

Créances
(En milliers d’euros)

Durée résiduelle

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total
2004

Total
2003

Etablissements de crédit :

Comptes et prêts :

A vue

87 590

87 590

72

87 662

35 064

A terme

43 265

40 188

4 150

1 603

89 206

457

89 663

95 951

Valeurs reçues en pension

Titres reçus en pension livrée

Prêts subordonnés

9 595

9 595

162

9 757

0

Total

130 855

40 188

4 150

11 198

186 391

691

187 082

131 015

Provisions

0

0

0

0

0

0

0

Valeurs nettes au bilan

187 082

131 015

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

225 801

225 801

676

226 477

582 096

Comptes et avances à terme

277 770

261 018

574 163

202 664

1 315 615

21 837

1 337 452

1 299 990

Total

503 571

261 018

574 163

202 664

1 541 416

22 513

1 563 929

1 882 086

Provisions

0

0

Valeurs nettes au bilan

1 563 929

1 882 086

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 91 995 €.
Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 33 447 K€.

Note 4. – Opérations avec la clientèle - Analyse par durée résiduelle.

Créances
(En milliers d’euros)

Durée résiduelle

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total
2004

Total
2003

Opérations avec la clientèle :

Créances commerciales

10 282

8 671

13

0

18 966

811

19 777

21 275

Autres concours à la clientèle

448 359

622 627

2 093 154

2 400 454

5 564 594

99 564

5 664 594

5 056 043

Valeurs reçues en pension livrée

0

0

0

Crédit-bail et location avec option d’achat

0

0

0

Location simple

0

0

0

Sous-total

458 641

631 298

2 093 167

2 400 454

5 583 560

100 745

5 684 305

5 077 318

Comptes ordinaires débiteurs

57 528

57 528

978

58 506

65 597

Provisions

– 185 488

– 189 844

Valeurs nettes au bilan

5 557 323

4 953 071

Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 33 447 K€.

Note 4.1. Opérations avec la clientèle - Analyse par agents économiques :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Encours brut

Encours douteux

Encours douteux compromis

Provisions sur encours douteux

Provisions sur encours douteux compromis

Encours brut

Encours douteux

Provisions sur encours douteux

Particuliers

2 772 461

79 048

70 381

50 849

48 784

2 494 738

86 496

58 250

Agriculteurs

211 435

26 870

28 876

21 427

21 173

210 750

29 463

20 197

Autres professionnels

1 026 566

79 401

78 007

61 433

60 306

1 016 373

80 241

57 600

Sociétés financières

0

0

0

0

0

14

0

0

Entreprises

960 190

60 121

55 907

50 851

50 277

773 772

62 072

51 238

Collectivités publiques

738 927

9

0

4

0

614 276

276

11

Autres agents économiques

33 230

1 443

1 436

925

919

32 993

1 793

1 648

Total

5 742 809

246 892

228 607

185 489

181 459

5 142 916

260 341

189 844

Note 5. – Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille.

(En milliers d’euros)

Année 2004

Année 2003

Transaction

Placement

Titres de l’activité de portefeuille

Investissement

Total 2004

Total 2003

Effets publics et valeurs assimilées

27 295

27 295

37 865

Dont surcote restant à amortir

2

Dont décote restant à amortir

250

Créances rattachées

1 054

1 054

1 467

Provisions

0

0

0

Valeurs nettes au bilan

28 349

28 349

39 332

Obligations et autres titres à revenu fixe :

Emis par organismes publics

9 182

9 182

24 697

Autres Emetteurs

11 726

101 777

113 503

106 787

Dont surcote restant à amortir

50

1 472

1 522

1 663

Dont décote restant à amortir

749

749

726

Créances rattachées

137

2 502

2 639

3 012

Provisions

– 5

– 5

– 114

Valeurs nettes au bilan

11 858

113 461

125 319

134 382

Actions et autres titres à revenu variable

4 008

200 217

204 225

93 155

Créances rattachées

0

0

0

Provisions

0

– 292

– 292

– 754

Valeurs nettes au bilan

4 008

199 925

203 933

92 401

Total

4 008

211 783

141 810

357 601

266 115

Valeurs estimatives

4 008

219 133

151 956

375 097

275 115

— Valeurs estimatives : La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres de placement s’élève à 7 350 K€ au 31 décembre 2004, contre 3 932 K€ au 31 décembre 2003.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
La valeur estimée des plus-values latentes sur le portefeuille de titres d’investissement s’élève à 10 153 K€ au 31 décembre 2004, contre 9 754 K€ au 31 décembre 2003.
La valeur estimative des titres de placement correspond au dernier cours de bourse.
Le montant des cessions des titres d’investissement intervenues avant l’échéance s’élève à 1 777 K€ dont 197 K€ de plus-value.

Note 5.1. Titres de transaction, de placement, d’investissement et titres de l’activité de portefeuille (hors effets publics) :

Ventilation par grandes catégories de contrepartie

Encours nets 2004

Encours nets 2003

Administrations et banques centrales (y compris Etats)

9 294

9 310

Etablissements de crédit

73 231

82 200

Sociétés financières

223 015

111 069

Collectivités locales

0

0

Entreprises, assurances et autres clientèles

23 712

24 204

Valeurs nettes au bilan

329 252

226 783

Note 5.2. Ventilation des titres cotés et non cotés à revenu fixe ou variable :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Obligations
et autres titres
à revenu fixe

Effets publics et valeurs assimilées

Actions
et autres titres
à revenu variable

Total

Titres cotés

108 646

27 295

0

135 941

106 774

37 865

0

144 639

Titres non cotés (1)

14 039

0

204 225

218 264

24 710

0

93 155

117 865

Créances rattachées

2 639

1 054

0

3 693

3 012

1 467

0

4 479

Provisions

– 5

0

– 292

– 297

– 114

0

– 754

– 868

Valeurs nettes au bilan

125 319

28 349

203 933

357 601

134 382

39 332

92 401

266 115

(1) La répartition des parts d’OPCVM est la suivante :

— OPCVM français : 203 933 K€ :

– Dont OPCVM français de capitalisation : 201 159 K€.

Les OPCVM figurent à l’actif du bilan pour 203 933 K€. Leur valeur estimative au 31 décembre 2004 s’élève à 10 666 K€.

La répartition de l’ensemble des OPCVM par nature est la suivante au 31 décembre 2004.

(En milliers d’euros)

Valeur d’inventaire

Valeur liquidative

OPCVM monétaires

166 015

169 898

OPCVM obligataires

2 849

2 938

OPCVM actions

28 751

30 111

OPCVM autres

6 318

7 719

Total

203 933

210 666

Note 5.3. Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe - Analyse par durée résiduelle :

(En milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total 2004

Total 2003

Obligations et autres titres à revenu fixe

249

7 028

76 812

38 596

122 685

2 639

125 324

134 496

Effets publics et valeurs assimilées

0

0

272 954

1 054

27 295

1 054

28 349

39 332

Provisions

– 5

– 114

Valeurs nettes au bilan

153 668

173 714

Note 6. – Tableau des titres de participation et de filiales. (En milliers d’euros.)

Informations financières

Filiales et participations

Capital

Réserves
et report
à nouveau avant affectation
des résultats

Quote-part du capital détenue (En pourcentage)

Valeur comptable
des titres détenus

PNB ou chiffre d’affaires hors taxes du dernier exercice écoulé

Résultats (bénéfice ou perte) du dernier exercice clos

Dividendes encaissés par la société au cours de l’exercice

Brute

Nette

Participations dont la valeur d’inventaire excède 1 % du capital de l’entité :

Parts dans les entreprises liées détenues dans des établissements de crédit :

S.A.S. La Boétie

1 549 951

4 039

2,77 %

284 821

284 821

461 519

419 470

11 612

Autres parts dans les entreprises liées :

S.A. Sofipaca

12 000

3 355

48,98 %

6 882

6 882

643

776

257

S.N.C. Patrimocam

1 191

99,99 %

1 191

1 191

3 596

1 283

S.N.C. Patrimo II

4 506

– 595

99,99 %

4 506

4 356

845

446

Autres titres de participations :

Sacam Développement

763 051

– 2 751

2,77 %

21 254

21 254

38 185

26 943

484

S.N.C. CA Titres

15 245

3 471

2,34 %

1 361

1 361

4 941

1 340

Participations dont la valeur d’inventaire est inférieure à 1 % du capital de l’entité :

Autres titres de participations (ensemble)

21 448

19 087

Total parts dans les entreprises liées et participations

341 463

320 135

Note 6.1. Valeur estimative des titres de participation :

Année 2004

Année 2003

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Valeur
au bilan

Valeur estimative

Parts dans les entreprises liées :

Titres non cotés

12 578

13 069

12 578

13 025

Titres cotés

0

0

0

0

Avances en comptes courant d’associés

0

0

0

0

Créances rattachées

297

297

347

347

Provisions

– 149

– 788

Sous-total parts dans les entreprises liées

12 726

13 366

12 137

13 372

Titres de participation :

Titres non cotés

327 482

517 942

308 512

419 461

Titres cotés

0

0

0

0

Avances en comptes courant d’associés

1 402

627

26 191

25 537

Créances rattachées

152

152

114

114

Provisions

– 2 362

– 2 263

Sous-total titres de participation

326 674

518 721

332 554

445 112

Autres titres détenus à long terme :

Titres non cotés

184

169

188

171

Titres cotés

0

0

0

0

Avances en comptes courant d’associés

5 486

3 942

7 108

5 876

Créances rattachées

114

114

150

150

Provisions

– 1 560

– 1 259

Sous-total autres titres détenus à long terme

4 224

4 225

6 186

6 197

Total

343 624

539 312

350 878

464 681

Note 7. – Variation de l’actif immobilisé.

— Immobilisations financières :

Rubriques
(En milliers d’euros)

2004

Valeur en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions) (échéances)

Autres mouvements

Valeur à la fin de l’exercice

Parts dans les entreprises liées :

Valeurs brutes

12 578

12 577

Avances en comptes courants d’associés

788

– 639

149

Provisions

Titres de participation :

Valeurs brutes

308 512

4 564

– 206

312 870

Avances en comptes courants d’associés

26 191

8 816

– 18 995

16 012

Provisions

2 263

222

– 123

2 362

Autres titres détenus à long terme :

Valeurs brutes

188

– 4

184

Avances en comptes courants d’associés

7 108

312

– 1 934

5 486

Provisions

1 259

313

– 12

1 560

Créances rattachées

611

845

– 892

564

Valeurs nettes au bilan

350 878

14 002

– 21 257

343 622

— Immobilisations corporelles et incorporelles :

Rubriques
(En milliers d’euros)

2004

Valeur en début d’exercice

Augmentations (Acquisitions)

Diminutions (cessions) (échéances)

Autres mouvements (2)

Valeur à la fin de l’exercice

Immobilisations corporelles d’exploitation

96 405

20 859

– 4 888

2 077

107 363

Valeurs brutes

154 022

11 644

– 4 554

172 070

Amortissements et provisions

57 617

64 707

Immobilisations incorporelles

5 014

4 901

Valeurs brutes

19 060

2 924

– 85

– 2 086

19 813

Amortissements et provisions

14 046

866

14 912

Valeurs nettes au bilan

101 419

11 273

– 419

– 9

112 264

Note 8. – Autres actifs et comptes de régularisation. (En milliers d’euros.)

Rubriques

Montant
2004

Montant
2003

Autres actifs (1)

21 908

18 272

Comptes de stock et emplois divers

827

919

Comptes de règlement

88

100

Débiteurs divers

20 993

17 253

Capital souscrit non versé

0

0

Actions propres

0

0

Comptes de régularisation

90 260

187 293

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

19 571

105 063

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

1

1

Gains latents et pertes à étaler sur instruments financiers

11

15

Produits à recevoir et charges constatées d’avance

68 649

79 457

Charges à répartir

2

11

Autres comptes de régularisation

2 026

2 747

Valeurs nettes au bilan

112 168

205 566

(1) Les montants sont indiqués en net et incluent les créances rattachées.

Note 9. – Provisions inscrites en déduction de l’actif.

(En milliers d’euros)

Solde au 31/12/03

Dotations

Reprises
et utilisations

Autres mouvements

Solde au 31/12/04

Provisions déduites de l’actif :

Sur interbancaire

0

0

0

0

0

Sur créances clientèle

189 844

62 273

– 66 628

– 1

185 488

Sur opérations de crédit-bail

0

0

0

0

0

Sur portefeuilles titres (placement TAP et investissement)

867

1 081

– 1 652

0

296

Sur participations et autres titres détenus à long terme

4 310

535

– 774

0

4 071

Autres

4 745

728

– 428

0

5 045

Total des provisions - Actif

199 766

64 617

– 69 482

– 1

194 900

Note 10. – Dettes envers les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle. (En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

< 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total
2004

Total
2003

Etablissements de crédit :

Comptes et emprunts :

A vue

20 308

20 308

16

20 324

24 728

A terme

9 595

9 595

0

9 595

243 831

Valeurs données en pension

0

0

0

0

0

Titres donnés en pension livrée

0

0

0

0

0

Total

29 903

29 903

16

29 919

268 559

Valeurs au bilan

29 919

268 559

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

3 053

3 053

2

3 055

3 997

Comptes et avances à terme

672 822

1 096 210

1 345 316

974 485

4 088 833

5 693

4 094 526

3 887 556

Total

675 875

1 096 210

1 345 316

974 485

4 091 886

5 695

4 097 581

3 891 553

Valeurs au bilan

4 097 581

3 891 553

Opérations internes au Crédit agricole : Ce poste est constitué pour une large part des avances accordées par Crédit agricole S.A. et nécessaires au financement de l’encours des prêts sur avances octroyés par la Caisse régionale (cf. Cadre juridique et financier).

Note 11. – Comptes créditeurs de la clientèle - Analyse par durée résiduelle. (En milliers d’euros.)

Dettes

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

< 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total
2004

Total
2003

Comptes créditeurs de la clientèle :

Comptes ordinaires créditeurs

2 456 478

2 456 478

222

2 456 700

2 393 804

Comptes d’épargne à régime spécial :

A vue

A terme

28 001

28 001

0

28 001

27 841

Autres dettes envers la clientèle :

A vue

A terme

272 533

50 402

7 168

292

330 395

2 177

332 572

340 854

Total

2 757 012

50 402

7 168

292

2 814 875

2 399

2 817 273

2 762 499

Valeurs au bilan

2 817 273

2 762 499

Note 11.1. Comptes créditeurs de la clientèle par agents économiques :

(En milliers d’euros)

2004

2003

Particuliers

1 694 772

1 644 087

Agriculteurs

106 577

110 067

Autres professionnels

425 940

440 174

Sociétés financières

529

687

Entreprises

508 043

489 749

Collectivités publiques

886

1 236

Autres agents économiques

80 526

76 499

Divers

0

0

Total

2 817 273

2 762 499

Note 12. – Dettes représentées par un titre - Analyse par durée résiduelle. (En milliers d’euros.)

Dettes

<3 mois

>3 mois <1 an

>1 an <5 ans

>5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Total 2004

Total 2003

Dettes représentées par un titre :

Bons de caisse

763

0

0

0

763

15

778

1 127

Titres du marché interbancaire

0

0

0

0

0

0

0

0

Titres de créances négociables :

Emis en France (1)

276 483

47 627

0

0

324 110

1 079

325 189

62 650

Emis à l’étranger

0

0

0

0

0

0

0

0

Emprunts obligataires

0

0

0

0

0

0

0

0

Autres dettes représentées par un titre

0

0

0

0

0

0

0

0

Total

277 246

47 627

0

0

324 873

1 094

325 967

63 777

Valeurs au bilan

325 967

63 777

(1) Les émissions de TCN de Caisses régionales sont réputées être faites en France.

Note 13. – Autres passifs et comptes de régularisation. (En milliers d’euros.)

Rubriques

Montant
2004

Montant
2003

Autres passifs

27 696

36 636

Opérations de contrepartie (titres de transactions)

0

0

Dettes représentatives de titres empruntés

0

0

Instruments conditionnels vendus

0

0

Compte de règlement

469

218

Créditeurs divers

26 053

31 668

Versements restant à effectuer sur titres

1 174

4 750

Comptes de régularisation

72 424

54 424

Comptes d’encaissement et de transfert (1)

6 634

2 182

Comptes d’ajustement et comptes d’écart

0

0

Pertes latentes et gains à étaler sur instruments financiers

0

0

Charges à payer et produits constatés d’avance

63 371

51 397

Autres comptes de régularisation

2 419

846

Valeur au bilan

100 120

91 061

(1) Les montants sont indiqués en net.

Les montants incluent les dettes rattachées.

Note 14. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros)

Solde au 31/12/03

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/04

Provisions pour indemnités de départ à la retraite, congés de fin de carrières et pré-retraites (avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies)

1 242

0

– 7 273

0

7 475

1 444

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 118

314

0

16

0

1 416

Provisions pour risques fiscaux (1)

210

0

0

0

0

210

Provisions pour risques de crédit

11 651

7 202

– 3 023

15 830

Provisions pour mise au rebut de l’ancien système informatique

705

705

Provisions pour restructurations (2)

350

200

– 400

– 100

50

Provisions pour impôts différés

7 166

– 989

0

0

6 177

Provisions pour litiges et garanties de passif

18 381

1 956

– 152

– 467

– 13 032

6 686

Provisions sur participations

85

– 6

79

Autres provisions pour risques et charges (3)

2 210

10 805

– 835

– 1 147

13 032

23 937

Valeurs au bilan

43 118

20 477

– 12 672

– 1 736

7 475

56 662

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Primes de départ GIE Informatique.

(3) Y compris les provisions pour risques opérationnels. Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. Ces risques, qui se révèlent significatifs, notamment pour les traitements inhérents aux moyens de paiement, ont fait l’objet d’une dotation aux provisions à hauteur de 1 635 K€, portant l’encours au 31 décembre 2004, à 5,2 M €.

Note 15. – Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies. (En milliers d’euros.)

Définitions :
— Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi : désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel ;
— Les régimes à prestations définies : désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies ;

— Les régimes à cotisations définies : désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

Variations de la dette actuarielle

2004

Dette actuarielle au 31 décembre 2003

28 577

Coût des services rendus sur la période

1 299

Effet de l’actualisation

1 436

Cotisations de l’employé

0

Modification/Réduction/Liquidation de plan

0

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

Indemnités de cessation d’activité

0

Prestations versées

– 648

(Gains)/Pertes actuariels

572

Dette actuarielle au 31 décembre 2004

31 236

Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat

2004

Coût des services rendus sur l’exercice

1 299

Effet de l’actualisation

1 436

Rendement attendu des actifs sur la période

– 846

Amortissement du coût des services passés

813

Autres gains ou pertes

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 702

Variations de juste valeur des actifs des régimes

2004

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31 décembre 2003

21 557

Rendement attendu des actifs

846

Gains/(pertes) actuariels sur les actifs du régime

– 241

Cotisations de l’employeur

9 975

Cotisations de l’employé

Modification/Réduction/Liquidation de plan

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

– 159

Indemnités de cessation d’activité

Prestations versées

– 648

Juste valeur des actifs/droits à remboursement au 31 décembre 2004

31 330

Variations de la provision

2004

(Provisions)/actifs au 31 décembre 2003

– 7 020

Cotisations de l’employeur

9 975

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

– 159

Paiements directs de l’employeur

0

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

– 2 702

(Provisions)/actif au 31 décembre 2004

94

NB : L’impact du changement de méthode relatif aux régimes à prestations définies a été imputé au report à nouveau à l’ouverture de l’exercice pour un montant débiteur de 7 273 K€.
— Rendement des actifs des régimes : Les rendements des actifs du régime se situent à 4,25 % ou 4,30 %, selon le type de contrat.
— Hypothèses actuarielles utilisées : Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 4,65 % et 5,35 % selon le type de contrat.

Note 16. – Fonds pour risques bancaires généraux.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Epargne logement

4 375

6 323

Risque de crédit non avéré

17 724

17 724

Autres

6 261

6 303

Valeurs au bilan

28 360

30 350

Note 17. – Dettes subordonnées - Analyse par durée résiduelle.

(En milliers d’euros)

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Dettes rattachées

Montant 2004

Montant 2003

Dettes subordonnées :

Dettes subordonnées à terme

15 245

3 049

16 007

0

34 301

1 355

35 656

47 789

Emprunts participatifs

0

0

0

Autres emprunts subordonnés à terme

0

0

0

Dettes subordonnées à durée indéterminée

0

0

C/C bloqués des caisses locales

13 406

0

0

0

134 406

167

13 573

14 874

Valeur au bilan

28 651

3 049

16 007

0

47 707

1 522

49 229

62 663

Le montant des charges relatives aux dettes subordonnées s’élève à 2 887 K€.

Note 18. – Variation des capitaux propres (avant répartition).

(En milliers d’euros)

Capitaux propres

Capital

Primes et réserves

Report à nouveau

Provisions réglementées et subventions d’investissement

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2003

83 209

596 281

0

430

55 248

735 168

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2002

Variation de capital

– 2 547

– 2 547

Variation des primes et réserves

48 568

48 568

Affectation du résultat social 2002

– 52 701

– 52 701

Report à nouveau débiteur

0

Résultat de l’exercice 2003

62 799

62 799

Autres variations

86

86

Solde au 31 décembre 2003

83 209

644 849

0

516

62 799

791 373

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

Variation de capital

0

0

Variation des primes et réserves

56 225

56 225

Affectation du résultat social 2003

– 62 799

– 62 799

Report à nouveau débiteur

– 7 475

– 7 475

Résultat de l’exercice 2004

70 270

70 270

Autres variations

86

86

Solde au 31 décembre 2004

83 209

701 074

– 7 475

602

70 270

847 680

Les capitaux propres incluent 20 802 K€ de primes d’émission de certificats coopératifs d’associés souscrits par Crédit agricole S.A.

Note 19. – Composition des fonds propres.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Capitaux propres

847 680

791 373

Fonds pour risques bancaires généraux

28 360

30 350

Dettes subordonnées

49 229

62 663

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

Total des fonds propres

925 435

884 552

Note 20. – Opérations effectuées avec les entreprises liées et les participations.

(En milliers d’euros)

Sur les entreprises liées et les participations

Autres

Créances

1 634 350

5 946 619

Sur les établissements de crédit et institutions financières

1 563 929

334 398

Sur la clientèle

13 438

5 543 885

Obligations et autres titres à revenu fixe

56 983

68 336

Dettes

4 424 038

2 846 702

Sur les établissements de crédits et institutions financières

4 097 581

29 919

Sur la clientèle

490

2 816 783

Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées

0

325 967

Engagements donnés

248 306

963 920

Engagements de financement en faveur d’établissements de crédit

240 393

0

Engagements de financement en faveur de la clientèle

0

808 159

Garanties données à des établissements de crédit

7 913

28 216

Garanties données à la clientèle

0

116 854

Autres engagements donnés

0

10 691

Note 21. – Opérations à terme en devises non dénouées.

Opérations de change

2004

2003

A recevoir

A livrer

A recevoir

A livrer

Opérations de change au comptant

0

0

0

0

Opérations de change à terme

3 448

3 446

4 484

4 481

Devises

1 689

1 689

2 163

2 163

Euros

1 759

1 757

2 321

2 318

Prêts et emprunts en devises

0

0

28

28

Total

3 448

3 446

4 512

4 509

Note 22. – Opérations sur instruments financiers à terme. (En milliers d’euros.)

Type d’opération

Opérations de couverture

Opérations autres que de couverture

Total
2004

Total
2003

Opérations fermes :

Opérations de gré à gré (1)

1 317 489

5 008

1 332 497

989 822

Swaps de taux d’intérêt

0

989 822

Opérations conditionnelles :

Opérations de gré à gré

1 677

0

1 677

2 530

Autres instruments à terme conditionnels

686

686

960

Achetés
Vendus

991

991

1 570

Total

1 319 166

5 008

1 334 174

992 352

(1) Les montants indiqués sur les opérations fermes correspondent au cumul des positions prêteuses et emprunteuses (swaps de taux et options de swap de taux), ou au cumul des achats et ventes de contrats (autres contrats).

Note 23. – Opérations sur instruments financiers à terme - Encours notionnels par durée résiduelle.

(En milliers d’euros)

Total

Dont opérations effectuées
de gré à gré

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Futures

Options de change

Options de taux

FRA

Swaps de taux d’intérêt

5 008

633 736

683 753

5 008

633 736

683 753

Swaps de devises

Caps, floors, collars

1 677

1 677

Dérivés sur actions, indices boursiers et métaux précieux

Sous-total

5 008

635 413

683 753

5 008

635 413

683 753

Opérations de change à terme

6 895

6 895

Total général

11 903

635 413

683 753

11 903

635 413

683 753

Note 23.1. Information sur les swaps :

— Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises (en milliers d’euros) :

Contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Swaps de transaction

Contrats d’échange de taux

5 007

7 500

1 309 989

Note 24. – Engagements donnés aux entreprises liées.

Les engagements donnés par la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur par lettre de garantie à Crédit agricole S.A. s’élève à 742 815 K€.

Note 25. – Produits nets d’intérêts et revenus assimilés.

Produits nets d’intérêts

(En milliers d’euros)

2004

2003

Produits d’intérêts

376 436

385 278

Sur opérations avec les établissements de crédit

5 250

5 257

Sur opérations internes au Crédit agricole

70 574

80 903

Sur opérations avec la clientèle

271 450

275 323

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

9 727

10 519

Autres intérêts et produits assimilés

19 435

13 276

Charges d’intérêts

– 166 859

– 188 996

Sur opérations avec les établissements de crédit

– 1 093

– 5 517

Sur opérations internes au Crédit agricole

– 146 599

– 165 749

Sur opérations avec la clientèle

– 11 467

– 16 158

Sur obligations et autres titres à revenu fixe

– 7 700

– 1 572

Autres intérêts et charges assimilées

0

0

Total produits nets d’intérêts et revenus assimilés

209 577

196 282

Note 26. – Revenus des titres.

Titres à revenus fixes
(En milliers d’euros)

2004

2003

Titres de placement

930

980

Titres d’investissement

8 798

9 539

Revenus des titres à revenus fixes

9 728

10 519

Titres à revenus variables
(En milliers d’euros)

2004

2003

Parts dans les entreprises liées

554

451

Titres de participation et autres titres détenus à long terme

13 075

12 432

Titres de placement et titres de l’activité de portefeuille

25

34

Revenus des titres à revenus variables

13 654

12 917

Note 27. – Produit net des commissions.

Type de commissions
(En milliers d’euros)

2004

2003

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Sur opérations avec les établissements de crédit

274

– 17

257

302

– 16

286

Sur opérations internes au Crédit agricole

19 342

– 6 015

13 327

32 007

– 8 487

23 520

Sur opérations avec la clientèle

44 608

– 1 859

42 749

40 963

– 1 461

39 502

Sur opérations de change

376

0

376

381

– 2

379

Sur prestations de services financiers

81 164

– 13 960

67 504

78 524

– 14 117

64 407

Total

146 064

– 21 851

124 213

152 177

– 24 083

128 094

Note 28. – Solde des opérations sur portefeuilles de négociations.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Solde des opérations sur titres de transaction

63

64

Solde des opérations sur instruments financiers à terme

– 216

0

Solde des opérations de change et instruments financiers assimilés

94

120

Solde des opérations sur portefeuille de négociation

– 59

184

Note 29. – Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés.

Titres de placement

Montant
2004

Montant
2003

Dotations aux provisions

– 1 081

– 1 927

Reprises de provisions

1 618

2 798

Dotation ou reprise nette aux provisions

537

871

Plus-values de cession réalisées

1 021

485

Moins-values de cession réalisées

– 90

0

Solde des plus et moins-values de cession réalisées

931

485

Solde des opérations sur titres de placement

1 468

1 356

Note 30. – Autres produits et charges d’exploitation bancaire. (En milliers d’euros.)

Autres produits et charges d’exploitation bancaire

2004

2003

Autres produits d’exploitation bancaire

19 514

18 822

Produits divers d’exploitation bancaire

17 027

15 612

Produits accessoires

1 845

2 589

Reprises de provisions pour risques et charges

642

621

Autres charges d’exploitation bancaire

1 559

1 106

Quote-part des opérations bancaires faites en commun

369

352

Charges diverses d’exploitation bancaire

554

754

Quote-part des opérations faites en commun

0

0

Dotations aux provisions pour risques et charges

636

0

Net de produits et charges d’exploitation bancaire

17 955

17 716

Note 31. – Charges générale d’exploitation.

Note 31.1. Frais de personnel (en milliers d’euros) :

Frais de personnel

Montant
2004

Montant
2003

Salaires et traitements (1)

77 497

73 836

Dont charges de retraite

235

361

Charges sociales

40 405

35 445

Dont cotisations au titre des régimes d’avantages postérieurs à l’emploi à cotisation définies

10 724

7 911

Intéressement

7 985

7 019

Participation

2 184

2 490

Impôts et taxes sur rémunérations

9 305

8 586

Transfert de charges

– 1 150

– 466

Total des frais de personnel

136 226

126 910

(1) Les refacturations de charges de frais de personnel sont déduites du poste « Salaires et traitements ».

Note 31.2. Effectif par catégorie (effectif moyen du personnel en activité au prorata de l’activité) :

Catégories de personnel

2004

2003

Cadres

490

486

TAM

998

972

Employés

878

893

Total

2 366

2 351

Note 31.3. Autres frais administratifs (en milliers d’euros) :

Autres frais administratifs

Montant
2004

Montant
2003

Impôts et taxes

5 255

6 831

Services extérieurs

81 457

75 828

Autres frais administratifs

1 182

1 041

Transfert de charges

– 10 646

– 1 946

Total des frais administratifs

77 248

81 754

Note 32. – Coût du risque.

(En milliers d’euros)

Montant
2004

Montant
2003

Dotations aux provisions

66 707

46 615

Provisions sur créances douteuses

56 374

35 199

Autres provisions

10 333

11 416

Reprises de provisions

– 53 520

– 46 817

Reprises de provisions sur créances douteuses (1)

– 52 206

– 43 643

Autres reprises de provisions

– 1 314

– 3 174

Variation des provisions

13 187

– 202

Pertes sur créances douteuses irrécouvrables non provisionnées (2)

3 137

3 774

Pertes sur créances douteuses irrécouvrables provisionnées (3)

10 366

22 628

Récupérations sur créances amorties

– 1 149

– 1 005

Coût du risque

25 541

25 193

(1) Dont 9 219 K€ utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses compromises.

Dont 65 K€ utilisées en couverture de pertes sur créances douteuses non compromises.

(2) Dont 2 027 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

(3) Dont 9 721 milliers d’euros sur les créances douteuses compromises.

Note 33. – Résultat net sur actifs immobilisés.

(En milliers d’euros)

Montant
2004

Montant
2003

Immobilisations financières :

Dotations aux provisions :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

– 535

– 2 047

Reprises de provisions :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

774

749

Dotation ou reprise nette aux provisions :

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

239

– 1 298

Plus-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

148

0

Sur parts dans les entreprises liées, participation et autres titres détenus à long terme

0

173

Moins-values de cession réalisées :

Sur titres d’investissement

– 2

0

Sur parts dans les entreprises liées, participation et autres titres détenus à long terme

0

– 43

Pertes sur créances liées à des titres de participation

– 194

– 393

Solde des plus et moins-values de cession :

Sur titres d’investissement

146

0

Sur parts dans les entreprises liées, participations et autres titres détenus à long terme

– 194

– 263

Solde en perte ou en bénéfice

191

– 1 561

Immobilisations corporelles et incorporelles :

Plus-values de cession

160

27

Moins-values de cession

– 128

– 34

Solde en perte ou en bénéfice

32

– 7

Résultat net sur actifs immobilisés

223

– 1 568

Note 34. – Charges et produits exceptionnels.

Résultat exceptionnel

En milliers d’euros

Charges de restructuration SCT

– 16

Charges liées au changement de système d’information vers GIE AMT

– 13 535

Charges sur interruption crédit-bail

– 348

Résultat exceptionnel net

13 899

Note 35. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Dotations nettes aux provisions

– 989

– 1 630

Impôt sur les bénéfices

34 230

33 715

Total

33 241

32 085

Note 36. – Projet d’affectation du résultat. (En euros.)

Bénéfice

70 270 390,36

Report à nouveau changement de méthode comptable

– 7 474 896,00

Intérêts aux parts (3 %)

– 1 872 202,95

Rémunération des CCA

– 4 701 306,24

Solde

56 221 985,17

Affectation des 3/4 à la réserve légale

42 166 488,88

Solde à affecter

14 055 496,29

Réserves complémentaires

14 055 496,29

Note 37. – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes.

(En milliers d’euros et H.T.)

Ernst 
& Young

En %

KPMG

En %

Audit :

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

80

92 %

66

90 %

Missions accessoires

7

8 %

7

10 %

Sous-total

87

100 %

73

100 %

Autres prestations :

Juridique, fiscal et social

Technologie de l’information

Audit interne

Autres : à préciser si > à 10 % des honoraires d’audit

Sous-total

Total

87

100 %

73

100 %

(1) Y compris les prestations d’experts indépendants ou du réseau à la demande des commissaires aux comptes dans le cadre de la certification des comptes.

IV. — Rapports des commissaires aux comptes.

Rapport général des commissaires aux comptes
sur les comptes annuels.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2004, sur :
— le contrôle des comptes annuels de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel de Provence-Côte-d’Azur, tels qu’ils sont joints au présent rapport ;
— la justification de nos appréciations ;
— les vérifications spécifiques et les informations prévues par la loi.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes annuels. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Caisse régionale à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 2.B de l’annexe concernant les changements de méthodes comptables intervenus en 2004 :
— Le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2004 du règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;
— Le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2004 de la recommandation 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225.235 du Code de commerce relative à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
1. Changements de méthodes comptables : Ainsi qu’il est mentionné dans les notes 2.B. et 15 de l’annexe, des changements comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre caisse, nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte de ces changements et de la présentation qui en a été faite.
2. Estimations comptables : Comme indiqué dans les notes 2.1, 9, 14 et 32 de l’annexe, la Caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques, et leur couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.
Comme indiqué dans la note 2.3 de l’annexe, la Caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur la valorisation des titres de participation. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.
Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations qui ont été faites par la direction.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes annuels, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérifications et informations spécifiques. — Nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par la loi.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans les documents adressés aux sociétaires sur la situation financière et les comptes annuels.

Paris-La Défense et Lyon, le 16 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
KPMG Audit :
pascal brouard ;
Ernst & Young Audit :
philippe duchêne.

Rapport spécial des commissaires aux comptes
sur les conventions réglementées.

En notre qualité de commissaire aux comptes de votre Caisse régionale, nous devons vous présenter un rapport sur les conventions réglementées dont nous avons été avisés. Il n’entre pas dans notre mission de rechercher l’existence éventuelle de telles conventions.
Nous vous informons qu’il ne nous a été donné avis d’aucune convention visée à l’article L. 225-38 du Code de commerce.

Paris-La Défense et Lyon, le 16 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
KPMG Audit :
pascal brouard ;
Ernst & Young Audit :
philippe duchêne.

B. — Comptes consolidés.

I. — Bilan consolidé au 31 décembre 2004.
(En milliers d’euros.)

Actif

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

334 397

285 317

Caisse, banques centrales, C.C.P.

118 966

114 969

Effets publics et valeurs assimilées

28 349

39 333

Créances sur les établissements de crédit

187 082

131 015

A vue

87 662

35 064

A terme

99 420

95 951

Opérations internes au Crédit agricole

1 564 191

1 881 466

Comptes ordinaires

226 677

582 127

Comptes et avances à terme

1 337 514

1 299 339

Opérations avec la clientèle

5 551 161

4 944 854

Créances commerciales

14 519

15 704

Autres créances à la clientèle

5 516 978

4 899 165

Comptes ordinaires débiteurs

19 664

29 985

Obligations, actions et autres titres à revenu fixe et variable

331 780

229 976

Obligations et autres titres à revenu fixe

125 577

134 700

Actions et autres titres à revenu variable

206 203

95 276

Valeurs immobilisées

460 566

464 879

Participations, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme

336 151

344 367

Immobilisations corporelles et incorporelles

124 415

120 512

Comptes de régularisation et actifs divers

123 660

213 627

Autres actifs

28 779

26 064

Comptes de régularisation

94 881

187 563

Total actif

8 365 755

8 020 119

Passif

2004

2003

Opérations interbancaires et assimilées

29 919

273 654

Dettes envers les établissements de crédit

29 919

273 654

A vue

20 324

24 729

A terme

9 595

248 925

Opérations internes au Crédit agricole

4 094 720

3 891 924

Comptes ordinaires

2

2 058

Comptes et avances à terme

4 094 718

3 889 866

Comptes créditeurs de la clientèle

2 816 981

2 762 241

Comptes d’épargne à régime spécial

28 001

27 841

A vue

28 001

27 841

A terme

0

0

Autres dettes

2 788 980

2 734 400

A vue

2 456 438

2 393 556

A terme

332 542

340 844

Dettes représentées par un titre

325 967

63 777

Bons de caisse

778

1 127

Titres du marché et TCN

325 189

62 650

Comptes de régularisation et passifs divers

103 198

92 491

Autres passifs

30 840

38 392

Comptes de régularisation

72 358

54 099

Provisions et dettes subordonnées

86 927

84 940

Provisions pour risques et charges

51 105

36 985

Dépôts de garantie à caractère mutuel

166

166

Dettes subordonnées

35 656

47 789

Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)

28 360

30 350

Capitaux propres hors FRBG

879 683

820 742

Capital souscrit

73 326

74 321

Primes d’émission

243 062

243 062

Réserves

492 503

438 968

Résultat de l’exercice

70 792

64 391

Total passif

8 365 755

8 020 119

Hors bilan

2004

2003

1°) Engagements donnés

1 209 956

1 399 975

Engagements de financement

1 048 551

1 263 057

Engagements en faveur d’établissements de crédit

240 393

121 000

Engagements en faveur de la clientèle

808 158

1 142 057

Engagements de garantie

150 714

132 927

Engagements d’ordre d’établissements de crédit

36 129

18 700

Engagements d’ordre de la clientèle

114 585

114 227

Engagements sur titres

10 691

3 991

Autres engagements donnés

10 691

3 991

2°) Engagements reçus

646 838

364 336

Engagements de financement

150 640

9 171

Engagements reçus d’établissements de crédit

150 640

9 171

Engagements de garantie

485 507

351 174

Engagements reçus d’établissements de crédit

301 175

185 521

Engagements reçus de la clientèle

184 332

165 653

Engagements sur titres

10 691

3 991

Autres engagements reçus

10 691

3 991

II. — Compte de résultat consolidé.
(En milliers d’euros.)

2004

2003

Intérêts et produits assimilés

376 182

385 230

Intérêts et charges assimilés

166 547

189 255

Revenus des titres à revenu variable

13 183

12 690

Commissions (produits)

146 092

152 184

Commissions (charges)

20 959

20 263

Gains sur opération des portefeuilles de négociation

157

610

Pertes sur opération des portefeuilles de négociation

40

0

Gains sur opération des portefeuilles de placement et assimilés

1 522

1 421

Autres produits d’exploitation

24 504

21 279

Autres charges d’exploitation

2 762

2 589

Produit net bancaire

371 332

361 307

Charges générales d’exploitation

212 466

206 858

Frais de personnel

136 389

127 085

Autres frais administratifs

76 077

79 773

Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles

17 179

18 016

Résultat brut d’exploitation

141 687

136 433

Coût du risque

25 935

25 438

Résultat d’exploitation

115 752

110 995

Résultat net sur actifs immobilisés

350

– 267

Résultat courant avant impôt

116 102

110 728

Résultat exceptionnel

– 13 426

– 3 011

Impôts sur les bénéfices

– 33 788

– 33 636

Dotations/reprises de fonds pour risques bancaires généraux et provisions réglementées

1 904

– 9 690

Résultat net

70 792

64 391

III. — Annexe aux comptes consolidés.

Note 1. – Cadre juridique et financier et faits caractéristiques de l’exercice.

A. – Le cadre juridique et financier.

La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est une société coopérative à capital variable régie par le Livre V du Code monétaire et financier et la loi bancaire du 24 janvier 1984 relative au contrôle et à l’activité des établissements de crédit.
Sont rattachées à la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur, 62 caisses locales qui constituent des unités distinctes avec une vie juridique propre.
Les comptes individuels sont représentatifs des comptes de la Caisse régionale seule, tandis que les comptes consolidés, selon la méthode de l’entité consolidante, intègrent également les comptes des caisses locales et le cas échéant, les comptes des filiales consolidables.
De par la loi bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est un établissement de crédit avec les compétences bancaires et commerciales que cela entraîne. Elle est soumise à la réglementation bancaire.
Au 31 décembre 2004, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur fait partie, avec 42 autres Caisses régionales, du groupe Crédit agricole dont l’Organe central, au titre de la loi bancaire, est Crédit agricole S.A. Les Caisses régionales détiennent la totalité du capital de la S.A.S. Rue La Boétie, qui détient elle-même 53,95 % du capital de Crédit agricole S.A., cotée à la Bourse de Paris depuis le 14 décembre 2001.
Le solde du capital de Crédit agricole S.A. est détenu par le public (y compris les salariés) à hauteur de 44,06 %. Par ailleurs, Crédit agricole S.A. détient 29 324 633 actions propres, soit 1,99 %.
Pour sa part Crédit agricole S.A. détient 25 % des certificats coopératifs d’associés émis par la Caisse régionale Provence-Côte-d’Azur.
Crédit agricole S.A. coordonne l’action des Caisses régionales et exerce, à leur égard, un contrôle administratif, technique et financier et un pouvoir de tutelle conformément au Code monétaire et financier. Du fait de son rôle d’Organe central, confirmé par la loi bancaire, il a en charge de veiller à la cohésion du réseau et à son bon fonctionnement, ainsi qu’au respect, par chaque Caisse régionale, des normes de gestion. Il garantit leur liquidité et leur solvabilité. Par homothétie, les Caisses régionales garantissent le passif de Crédit agricole S.A. à hauteur de leurs fonds propres.

Mécanismes financiers internes au Crédit agricole. — L’appartenance de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur au groupe Crédit agricole se traduit en outre par l’adhésion à un système de relations financières dont les règles de fonctionnement sont les suivantes :
Note 1.1. Comptes ordinaires des Caisses régionales : Les Caisses régionales ont un compte de trésorerie ouvert dans lés livres de Crédit agricole S.A., qui enregistre les mouvements de fonds correspondant aux relations financières internes. Ce compte, qui peut être débiteur ou créditeur, est présenté au bilan en « Opérations internes au Crédit agricole - Comptes ordinaires ».
Note 1.2. Comptes et avances à terme : Les ressources d’épargne (emprunts obligataires, bons et comptes à terme assimilés, comptes et plans d’épargne-logement, comptes sur livrets, PEP, etc.) sont collectées par les Caisses régionales au nom de Crédit agricole S.A. Elles sont transférées à Crédit agricole S.A. et figurent à ce titre à son bilan. Elles financent les avances faites aux Caisses régionales pour leur permettre d’assurer le financement de leurs prêts à moyen et long terme.
Quatre réformes financières internes successives ont été mises en œuvre. Elles ont permis de restituer aux Caisses régionales, sous forme d’avances, dites « Avances-miroir » (de durées et de taux identiques aux ressources d’épargne collectées), 15 %, 25 % puis 33,33 % et enfin 50 %, depuis le 31 décembre 2001 des ressources d’épargne qu’elles ont collectées et dont elles ont désormais la libre disposition.
Depuis le 1er janvier 2004, les marges financières issues de la collecte, partagées entre les Caisses régionales et Crédit agricole S.A., sont déterminées par l’utilisation de modèles de replacement et l’application de taux de marché.
Par ailleurs, 50 % des crédits entrant dans le champ d’application des relations financières entre Crédit agricole S.A. et la Caisse régionale Provence-Côte-d’Azur peuvent être refinancés sous forme d’avances négociées à prix de marché auprès de Crédit agricole S.A.
Deux autres types d’avances sont à distinguer :
— les avances pour prêts bonifiés qui refinancent les prêts à taux réduits fixés par l’Etat : celui-ci verse à Crédit agricole S.A. une bonification pour combler la différence entre le coût de la ressource et le taux des prêts ;
— les avances pour autres prêts qui refinancent à hauteur de 50 % (depuis le 31 décembre 2001) les prêts non bonifiés : ces avances de Crédit agricole S.A. sont accordées aux Caisses régionales sur justification de leurs engagements et ne peuvent être affectées qu’à la réalisation des prêts pour lesquels un accord préalable a été obtenu. Elles sont reversées au fur et à mesure du remboursement des prêts accordés.
Note 1.3. Transfert de l’excédent des ressources monétaires des Caisses régionales : Les ressources d’origine monétaire des Caisses régionales (dépôts à vue, dépôts à terme et certificats de dépôts négociables) peuvent être utilisées par celles-ci au financement de leurs prêts. Les excédents sont obligatoirement transférés à Crédit agricole S.A. où ils sont enregistrés dans des comptes ordinaires ou des comptes à terme parmi les « Opérations internes au Crédit agricole ».
Note 1.4. Placement des excédents de fonds propres des Caisses régionales auprès de Crédit agricole S.A. : Les excédents peuvent être investis à Crédit agricole S.A. sous forme de placements de 3 à 7 ans dont toutes les caractéristiques sont celles des opérations interbancaires du marché monétaire.
Note 1.5. Opérations en devises : Crédit agricole S.A. étant leur intermédiaire auprès de la Banque de France, les Caisses régionales s’adressent à elle pour leurs opérations de change.
Note 1.6. Comptes d’épargne à régime spécial : Les ressources d’épargne à régime spécial (comptes sur livrets, livrets d’épargne manuelle, d’épargne-entreprise, d’épargne populaire, Codevi, comptes et plans d’épargne-logement, plans d’épargne populaire, livret jeune) sont collectées par les Caisses régionales pour le compte de Crédit agricole S.A., où elles sont obligatoirement centralisées. Crédit agricole S.A. les enregistre à son bilan en « Comptes créditeurs de la clientèle ».
Note 1.7. Titres à moyen et long terme émis par Crédit agricole S.A. : Ceux-ci sont placés principalement par les Caisses régionales et figurent au passif du bilan de Crédit agricole S.A., en fonction du type de titres émis, en « Dettes représentées par un titre » ou « Provisions et dettes subordonnées ».

B. – Les faits caractéristiques de l’exercice.

Restructuration des lignes métiers du groupe Crédit agricole. — Les assemblées générales extraordinaires du Crédit lyonnais et de Crédit Agricole Indosuez ont approuvé, le 30 avril, l’apport partiel d’actif avec effet rétroactif au 1er janvier 2004, des activités de banque de financement et d’investissement du Crédit lyonnais à Crédit Agricole Indosuez.
Le nouvel ensemble ainsi constitué a adopté le nom commercial Calyon, Corporate and Investment Bank et la dénomination sociale de Calyon.

Assurances. — Rapprochement entre l’Union des assurances fédérales et Predica : la création du pôle Assurances de personnes s’est concrétisée le 30 juin 2004 par la fusion-absorption consécutive au rachat de titres de l’Union des assurances fédérales par Predica.
Rapprochement entre Afcalia et Pacifica : Afcalia, ancienne filiale de l’Union des assurances fédérales, spécialisée dans les assurances associées aux moyens de paiement, et Pacifica, ont fusionné le 30 septembre avec effet rétroactif au 1er janvier 2004.

Services financiers spécialisés. — Crédit à la consommation : à la suite de la cession des actions de Finalion à Sofinco, les deux entités ont fusionné par voie d’absorption le 31 mars 2004.
Crédit-bail : après rachat des titres de Lixxbail par Ucabail, les deux entités ont fusionné par voie d’absorption le 27 mai 2004.

Gestion d’actifs. — Rapprochement de CA-AM et de CLAM : le processus s’est achevé le 1er juillet 2004. La nouvelle société de gestion issue de ce rapprochement porte le nom de Crédit agricole Asset Management.
Rapprochement de CPR AM et d’ABF Capital Management : ABF Capital Management et CPR Asset Management ont fusionné le 2 juillet 2004. Les deux sociétés sont désormais réunies sous la dénomination de CPR Asset Management.

Migration vers le SIR AMT. — La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est engagée dans un processus de migration vers le système informatique de référence du GIE AMT.
La migration est prévue pour mars 2005.
Les charges exceptionnelles liées à ce processus impactent les comptes 2004 à hauteur de 13 535 K€.

Acquisitions des bâtiments administratifs de Saint-Laurent-du-Var. — La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a acheté à Unicomi deux bâtiments du siège administratif de Saint-Laurent-du-Var, qui faisaient jusqu’alors l’objet d’un crédit-bail.

Note 2. – Principes et méthodes comptables.

A. – Principes généraux retenus.

Les états financiers de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur sont établis dans le respect des principes comptables applicables aux établissements bancaires et conformément aux règles définies par Crédit agricole S.A., agissant en tant qu’Organe central et chargée d’adapter les principes généraux aux spécificités du groupe Crédit agricole.
Compte tenu de l’intégration de ses caisses locales dans le périmètre de consolidation, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur publie des comptes individuels et des comptes consolidés.

Note 2.1. Crédits à la clientèle. — Les crédits à la clientèle sont inscrits au bilan à leur valeur nominale.
La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique le règlement du CRC 2002-03 du 12 décembre 2002 sur le risque de crédit. En application de celui-ci, les créances présentant un risque d’impayé sont comptabilisées conformément aux règles suivantes :
— Créances restructurées : La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur définit les créances restructurées comme étant des créances détenues auprès de contreparties présentant des difficultés financières telles que l’établissement de crédit est amené à modifier les caractéristiques initiales (durée, taux, etc.), afin de permettre aux contreparties d’honorer le paiement des échéances. Par conséquent, sont exclues des créances restructurées :

  • les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne présentant pas des problèmes d’insolvabilité ;
  • les créances dont le tableau d’amortissement théorique est modifié du fait de l’application d’une option ou clause contractuelle prévue initialement au contrat (exemple : pause et report d’échéance).
Le montant des créances restructurées détenues par la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur s’élève à 25 699 K€, dont 12 478 K€ relatifs aux crédits restructurés dans le cadre de la loi Neiertz.
Par rapport à l’encours de crédits comptabilisé au bilan de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur, le montant des crédits restructurés n’étant pas significatif, aucune décote n’a été comptabilisée lors de l’enregistrement de tels prêts.
— Créances douteuses : Ce sont les créances de toute nature, même assorties de garanties, présentant un risque de crédit avéré correspondant à l’une des situations suivantes :
  • lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (neuf mois pour les créances sur les collectivités locales, compte-tenu des caractéristiques particulières de ces crédits) ; en 2004, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a réduit de six mois à trois mois le délai de passage en encours douteux des créances sur les acquéreurs de logements ;
  • lorsque la situation d’une contrepartie présente des caractéristiques telles qu’indépendamment de l’existence de tout impayé on peut conclure à l’existence d’un risque avéré ;
  • s’il existe des procédures contentieuses entre l’établissement et sa contrepartie.
Parmi les encours douteux, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur distingue les encours douteux compromis des encours douteux non compromis.
— Créances douteuses compromises : Ce sont les créances pour lesquelles les conditions de solvabilité de la contrepartie sont telles qu’après une durée raisonnable de classement en encours douteux, aucun reclassement en encours sain n’est prévisible. En tout état de cause, l’identification en encours douteux compromis intervient au plus tard un an après la classification en encours douteux.
— Créances douteuses non compromises : Les créances douteuses non compromises sont les créances douteuses qui ne répondent pas à la définition des créances douteuses compromises.
— Provisionnement du risque de crédit avéré : Dès lors qu’un risque de crédit avéré est un encours douteux, la perte probable est prise en compte par la Caisse régionale par voie de provision. Les provisions constituées apparaissent en déduction des encours correspondant à la seule exception de celles relatives aux engagements hors bilan qui apparaissent au passif.
La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur constitue les provisions permettant de couvrir l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis.
Pour les encours composés de petites créances présentant des caractéristiques similaires, l’étude, contrepartie par contrepartie, peut être remplacée par une estimation statistique des pertes prévisionnelles.
— Provisionnement du risque de crédit non avéré : Par ailleurs, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a également constaté au passif de son bilan des provisions pour risques et charges destinées à couvrir des risques clientèle non affectés individuellement, tels que les provisions sectorielles. Ces dernières visent à couvrir des risques précis pour lesquels il existe statistiquement ou historiquement une probabilité de non-recouvrement partiel, sur des encours non classés en douteux.

Note 2.2. Opérations sur titres. — Les règles relatives à la comptabilisation des opérations sur titres sont définies par le règlement 90-01 du Comité de la réglementation bancaire et financière modifié par le règlement 95-04 du CRBF et le règlement 2000-02 du Comité de la réglementation comptable, ainsi que par le règlement 2002-03 du Comité de la réglementation comptable en matière de détermination du risque de crédit et du provisionnement concernant les titres à revenu fixe.
La répartition des titres entre les 3 catégories de portefeuille (transaction, placement, investissement) est faite en fonction de l’intention initiale d’utilisation des titres, intention identifiée dans le système d’information comptable dès leur acquisition.
— Titres de transaction : Il s’agit de titres acquis en vue d’en tirer une plus-value au terme d’une durée de 6 mois maximum. Lors de leur entrée dans le patrimoine, ces titres sont comptabilisés au bilan à leur valeur d’acquisition, frais et coupon couru inclus. Lors de la clôture de l’exercice ou d’un arrêté comptable, ils sont évalués au cours du jour le plus récent ; le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat en charges ou en produits.
Il n’est pas constaté de prime ou de décote pour les titres à revenu fixe inscrits dans cette catégorie.
Au-delà d’une période de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés dans l’une des autres catégories de titres. Ce reclassement s’effectue au prix de marché du jour du transfert.
— Titres de placement : Cette catégorie concerne les titres acquis avec un objectif de détention supérieure à 6 mois, sans intention de les conserver jusqu’à leur échéance.
Les titres sont enregistrés pour leur prix d’acquisition, frais exclus.
Les cessions de titres sont réputées porter sur les titres de même nature souscrits à la date la plus ancienne.
La valeur d’inventaire est le dernier cours connu.
Les moins-values latentes constatées à l’arrêté comptable font l’objet de provision pour dépréciation.
En outre, pour les titres à revenu fixe, des provisions pour dépréciation destinées à prendre en compte le risque de contrepartie et comptabilisées en coût du risque, sont constituées sur cette catégorie de titres :

  • S’il s’agit de titres cotés, sur la base de la valeur de marché qui tient intrinsèquement compte du risque de crédit. Cependant, si la Caisse régionale dispose d’informations particulières sur la situation financière de l’Emetteur qui ne sont pas reflétées dans la valeur de marché, une provision spécifique est constituée ;
  • S’il s’agit de titres non cotés, la provision est constituée de manière similaire à celle des créances sur la clientèle au regard des pertes probables avérées (note 2.1. Crédits à la clientèle - Provisionnement du risque de crédit avéré).
La différence entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement d’un titre à revenu fixe est étalée sur la durée de vie résiduelle du titre. Pour les titres de créances négociables et les instruments du marché interbancaire, les différences sont échelonnées de façon actuarielle.
— Titres d’investissement : Sont enregistrés en titres d’investissement, les titres à revenu fixe acquis avec l’intention de les détenir de façon durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres sont adossés en taux ou en liquidité.
Les titres d’investissement sont comptabilisés pour leur prix d’acquisition, frais exclus. En ce qui concerne les titres à revenu fixe acquis ou souscrits à un prix différent de leur valeur de remboursement, il convient de suivre les mêmes règles que celles retenues pour les titres de placement.
Conformément aux règlements n° 90-01 et 95-04 et à l’Instruction n° 94-05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur n’a pas provisionné les moins-values latentes.
Toutefois, les moins-values peuvent être provisionnées lorsque, à la date d’arrêté des comptes, il existe une forte probabilité que les titres soient cédés avant leur échéance ou s’il existe un risque de contrepartie.
Les titres d’investissement sont soumis aux dispositions du règlement du CRC 2002-03 concernant l’identification du risque de crédit et le provisionnement des pertes avérées.

Note 2.3. Parts dans les entreprises liées, titres de participation et autres titres détenus à long terme :
— Les parts dans les entreprises liées sont les parts détenues dans des entreprises contrôlées de manière exclusive, incluses ou susceptibles d’être incluses par intégration globale dans un même ensemble consolidable ;
— Les titres de participation sont des titres (autres que des parts dans une entreprise liée) dont la possession durable est estimée utile à l’activité de l’établissement de crédit ;
— Les autres titres détenus à long terme correspondent à des investissements réalisés dans l’intention de favoriser le développement de relations professionnelles durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice, mais sans influencer la gestion de cette dernière, en raison du faible pourcentage des droits de vote détenus.
L’ensemble de ces titres est comptabilisé au coût historique. Les frais accessoires à l’achat et à la vente sont enregistrés en charges d’exploitation. A la clôture de l’exercice, ces titres peuvent ou non faire l’objet individuellement de provisions pour dépréciation lorsque leur valeur d’utilité est inférieure au coût historique.
La valeur d’utilité de ces titres représente ce que l’établissement accepterait de décaisser pour les acquérir, compte tenu de ses objectifs de détention. Les éléments qui peuvent être pris en compte pour l’estimation de la valeur d’utilité sont la rentabilité, actuelle ou attendue, les capitaux propres, les cours moyens de bourse des derniers mois.

Note 2.4. Conventions de garantie internes. — Aux termes de conventions de garantie conclues par les Caisses régionales de Crédit agricole, au profit de Crédit agricole S.A., la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur est engagée dans la limite de ses fonds propres à couvrir une éventuelle insuffisance d’actif de Crédit agricole S.A. au bénéfice des tiers, créanciers de celle-ci.
A contrario, Crédit agricole S.A. (dans le cadre de la mission qui lui a été confiée par le Code monétaire et financier) garantit la liquidité et la solvabilité des Caisses régionales.
A ce titre, il a été constitué par Crédit agricole S.A., au cours de l’exercice 2001, un « Fonds pour risques bancaires de liquidité et de solvabilité ».
La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a souscrit à ce fonds pour un montant de 4 671 K€, comptabilisé en charges exceptionnelles.

Note 2.5. Engagements en matière de retraite, de pré-retraite, d’indemnités de fin de carrière. — La Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur applique à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
A ce titre, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur provisionne ses engagements de retraite et avantages similaires relevant de la catégorie des régimes à prestations définies.
Les écarts actuariels étant passés immédiatement en résultat, le montant de la provision est égal à :
— la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies à la date de clôture, calculée selon la méthode actuarielle préconisée par la recommandation ;
— diminuée, le cas échéant, de la juste valeur des actifs du régime. Ceux-ci peuvent-être représentés par une police d’assurance éligible. Dans le cas où l’obligation est totalement couverte par une telle police, la juste valeur de cette dernière est considérée comme étant celle de l’obligation correspondante, (soit le montant de la dette actuarielle correspondante).
Le régime de retraite des salariés de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur étant celui de la MSA, à cotisations définies, celle-ci ne porte pas dans ses comptes d’engagements « Retraite » mais enregistre en « Frais de personnel » le montant des cotisations correspondantes.
Le montant des engagements de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur vis-à-vis des membres de son personnel en ce qui concerne l’ensemble des engagements de retraite s’élève à 1 444 K€ au 31 décembre 2004 dont :
— 1 242 K€ de provision pour cessation anticipée d’activité de ses salariés ;
— 202 K€ de provision pour couvrir des accords ponctuels d’avantages postérieurs à l’emploi vis-à-vis de retraités et pré-retraités.
Les engagements en matière de primes de départ à la retraite et de retraites complémentaires sont gérés par Predica.

Note 2.6. Provision pour risques sur GIE d’investissement. — Afin de donner une image fidèle de ses comptes, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur constitue une provision spécifique pour pertes et charges dans le but de compenser l’incidence temporaire sur la charge d’impôt et sur le résultat net, de la participation de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur à certains GIE réalisant des opérations de financement par crédit-bail ou des opérations particulières. Cette provision d’exploitation sera reprise au fur et à mesure des suppléments d’impôts que devra acquitter la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur au cours des exercices ultérieurs, de manière à neutraliser l’impact de ces opérations sur le résultat net.

Note 2.7. Impôt sur les bénéfices. — D’une façon générale, seul l’impôt exigible est constaté dans les comptes individuels.
La charge d’impôt figurant au compte de résultat correspond à l’impôt sur les sociétés dû au titre de l’exercice. Elle intègre les conséquences de la contribution additionnelle de 3 % et de la contribution sociale sur les bénéfices de 3,3 %.
L’avoir fiscal étant supprimé à compter du 1er janvier 2005, ceux perçus au titre des dividendes encaissés en 2004 n’ont pas été imputés sur l’impôt de l’exercice dans la mesure où celui-ci sera liquidé après cette date.

Note 2.8. Conversion des opérations en devises. — Les créances et les dettes monétaires ainsi que les contrats de change à terme figurant en engagements hors bilan libellés en devises sont convertis au cours de marché en vigueur à la date d’arrêté ou au cours de marché constaté à la date antérieure la plus proche.
Les charges et les produits payés ou perçus sont enregistrés au cours du jour de la transaction ; les charges et produits courus mais non payés ou perçus sont convertis au cours de clôture.
Dans le cadre de l’application des règlements CRBF n° 89-01 et 89-02 et des Instructions 89-04 et 89-05 de la Commission bancaire, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur a mis en place une comptabilité multi-devises lui permettant un suivi de sa position de change et la mesure de son exposition à ce risque.

Note 2.9. Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG). — En application du règlement 90-02 du CRBF, sont enregistrées dans le compte « Fonds pour risques bancaires généraux », la provision pour régularisation des charges et produits d’épargne-logement, la provision de propre assureur, la provision pour risques de crédits non encore avérés et les autres provisions pour risques bancaires généraux.

Note 2.10. Instruments financiers à terme et conditionnels. — Les principes comptables appliqués sont essentiellement fonction de l’intention avec laquelle les opérations sont effectuées.

Règles comptables propres aux comptes consolidés.

Note 3. – Principes, méthodes et périmètre de consolidation.

Depuis les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2000, le groupe Crédit agricole applique le règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable relatif aux règles de consolidation des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.
En application des dispositions de ce règlement, les principes suivants ont été retenus :
— La notion d’impôts différés est sensiblement élargie, ceux-ci devant être constatés dès lors qu’une différence temporaire est constatée, sans qu’il ne soit tenu compte du caractère probable ou non de la réalisation de la charge correspondante ;
— Les entités créées spécifiquement pour gérer une opération ou un groupe d’opérations bancaires ou financières pour le compte de la société-mère (entités « ad hoc ») doivent en principe, si la Caisse régionale en détient le contrôle exclusif, être consolidées par intégration globale (cf. paragraphe 1.8 « Autres informations »).
Les primes exceptionnelles, versées à l’occasion de remises de médailles d’honneur agricole décernées aux salariés atteignant une ancienneté de 20, 30, 35 ou 40 ans, sont provisionnées en fonction de l’ancienneté acquise par chaque salarié à la clôture de l’exercice. Le montant tient compte de l’actualisation.
La Caisse régionale de Provence-Côte-d’Azur applique également à compter du 1er janvier 2004 la recommandation n° 2003-R.01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.
L’impact du changement de méthode, qui découle notamment de la mise en œuvre de la méthode des unités de crédit projetées, de l’évolution du modèle de reconstitution de carrière et de modélisation des retraites obligatoires, de l’harmonisation des taux d’actualisation (taux des OAT + marge déterminée en fonction de la durée de l’engagement) et des différents paramètres conduisant au calcul de ces provisions, a été comptabilisé dans les capitaux propres pour un montant de 7 273 milliers d’euros.
La Caisse régionale de Provence-Côte-d’Azur applique par anticipation à compter du 1er janvier 2004 le règlement du CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs. L’application de ce nouveau règlement n’a pas eu d’impact significatif sur l’exercice 2004.

Les composants et durées d’amortissement suivants ont été retenus par la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur.

Composant

Durée d’amortissement

Foncier

Non amortissable

Gros œuvre/Second œuvre

25 ans

Agencements/Installations techniques

10 ans

Matériel informatique

3 et 5 ans (linéaire)

Matériel spécialisé

5 ans (linéaire)

Logiciel

1 et 3 ans (linéaire)

A l’exception des logiciels, les immobilisations incorporelles ne font pas l’objet d’amortissement. Le cas échéant, elles peuvent faire l’objet de provisions pour dépréciation.

3.1. Périmètre de consolidation. — La définition du seuil de signification justifiant l’entrée d’une participation dans le périmètre de consolidation a été précisée, dans le groupe Crédit agricole, en accord avec les dispositions du règlement 99-07.
Les seuils en valeur absolue ne sont pas les seuls critères d’appréciation : il est également tenu compte de l’impact qu’aurait la consolidation d’une entité donnée sur la structure du bilan, du hors bilan et du compte de résultat de l’entité consolidante.
Une entreprise est comprise dans le périmètre de consolidation dès lors que sa consolidation, ou celle du sous-groupe dont elle est la tête, présente, seule ou avec d’autres entreprises en situation d’être consolidées, un caractère significatif par rapport aux comptes consolidés de l’ensemble des entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.
Le caractère significatif d’une entreprise ou d’un sous-groupe est présumé lorsque le total du bilan correspondant est supérieur à 10 millions d’euros.
3.1.1. Notion de contrôle exclusif : Le règlement 99-07 du CRC définit le contrôle exclusif comme « le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise afin de tirer avantage de ses activités ».
Le contrôle exclusif résulte :
— soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote dans une autre entreprise ;
— soit de la désignation, pendant deux exercices successifs, de la majorité des membres des organes d’administration, de direction ou de surveillance d’une autre entreprise. Cette désignation est présumée lorsque l’entreprise consolidante a disposé, au cours de cette période, directement ou indirectement, d’une fraction supérieure à 40 % des droits de vote et qu’aucun autre associé ou actionnaire ne détenait, directement ou indirectement, une fraction supérieure à la sienne ;
— soit du droit d’exercer une influence dominante sur une entreprise, en vertu d’un contrat ou de clauses statutaires, lorsque le droit applicable le permet et que l’entreprise dominante est actionnaire ou associée de cette entreprise. L’influence dominante existe dès lors que, dans les conditions décrites ci-dessus, l’entreprise consolidante a la possibilité d’utiliser ou d’orienter l’utilisation des actifs, passifs ou éléments de hors bilan de la même façon qu’elle contrôle ce même type d’éléments dans sa propre entité.
En l’absence de tels contrats ou clauses statutaires, il est également présumé qu’une entreprise consolidante exerce une influence dominante sur un établissement de crédit ou une entreprise d’investissement dès lors qu’elle détient au moins 20 % des droits de vote et qu’il n’existe pas d’autres actionnaires ou ensemble d’actionnaires détenant un pourcentage de droit de vote supérieur au sien.
3.1.2. Notion de contrôle conjoint : Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou actionnaires, de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.
Les comptes consolidés comprennent ainsi à la clôture, la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur, les caisses locales et les filiales, Gestimocam, Patrimocam, Patrimo II et Sofipaca.

3.2. Méthodes de consolidation. — Les entreprises sur lesquelles le groupe exerce un contrôle exclusif, tel que défini par le règlement 99-07 du CRC, sont intégrées globalement.
L’intégration globale consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d’actif et de passif de chaque filiale. La part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat apparaît distinctement au passif du bilan et au compte de résultat consolidé.
Cette méthode s’applique à :
— La S.C.I. Gestimocam, contrôlée à 100 %, qui a pour activité l’acquisition, la prise à bail et l’aménagement de locaux d’exploitation en vue de la location à la CRCAM Provence-Côte-d’Azur.
Son total bilan s’élève à 56 054 K€ au 31 décembre 2004 ;
— La S.N.C. Patrimocam, contrôlée à 100 %, qui a pour activité la commercialisation du parc immobilier détenu en qualité de « marchand de biens ».
Son total bilan s’élève à 5 277 K€ au 31 décembre 2004 ;
— La S.N.C. Patrimo II, contrôlée à 100 %, qui a pour activité le portage des immeubles patrimoniaux.
Son total bilan s’élève à 8 046 K€ au 31 décembre 2004.
Les entreprises détenues conjointement avec d’autres associés, au sens du règlement 99-07 du CRC, sont consolidées par intégration proportionnelle. Cette méthode consiste à substituer à la valeur des titres dans les comptes de la société consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans le bilan et le résultat de la société consolidée.
Cette méthode s’applique à :
— La S.A. Sofipaca, contrôlée à 48,98 %, qui a pour objet la prise de participations dans les entreprises et la gestion de crédits.
Son total bilan s’élève à 17 902 K€ au 31 décembre 2004.
L’application des méthodes de consolidation par intégration aux entreprises dont l’activité se situe dans le prolongement de l’activité bancaire satisfait aux principes généraux de présentation prévu par le règlement 99-07 du CRC, à savoir :
— les postes constitutifs de l’activité intégrée, sont présentés par les postes de même nature, déjà présent dans le bilan, le hors bilan, et compte de résultat consolidés de l’activité bancaire ;
— si les postes à caractère bancaire ne sont pas à même de rendre compte des caractéristiques de l’activité intégrée ou si une telle présentation ne permet plus de rendre compte des caractéristiques propres de l’activité bancaire, les postes constitutifs de l’activité intégrée sont présentés dans le compte de résultat, sous la rubrique « Produits nets des autres activités ».
La rubrique « Produits nets des autres activités » comprend les charges et les produits d’exploitation, les quotes-parts de résultats sur opérations faîtes en commun, les produits et charges financiers.

3.3. Application au Crédit agricole de la notion d’entité consolidante. — Le règlement 99-07 du CRC prévoit, en son paragraphe 1001, les dispositions suivantes : « Les réseaux d’établissements de crédit dotés d’un Organe central, au sens de l’article 20 de la loi n° 84-46 du 24 janvier 1984 relative à l’activité et au contrôle des établissements de crédit, ont la possibilité de définir en leur sein une ou plusieurs entités consolidantes. Chacune de ces entités consolidantes est constituée d’un ensemble d’établissements de crédit affiliés directement ou indirectement à cet Organe central ainsi que de ce dernier éventuellement. Chacune de ces entités pourra être considérée comme une entreprise consolidante au sens du présent paragraphe. ».
En application de ce règlement, les 62 caisses locales et la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur forment l’entité consolidante définie par les textes rappelés ci-dessus. Les comptes consolidés de cette entité ont été établis en utilisant la méthode de l’intégration globale.

3.4. Différence de périmètre de consolidation. — Les différences de première consolidation sont, le cas échéant, affectées à la correction des éléments d’actif et/ou de passif concernés des sociétés consolidées. Les soldes sont amortis suivant un plan déterminé au cas par cas sur une durée maximum de vingt ans.

3.5. Taxe exceptionnelle sur la réserve spéciale des plus-values à long terme. — Conformément à l’avis n° 2005-A du 2 février 2005 du Comité d’urgence du Conseil national de la comptabilité, la taxe exceptionnelle de 2,5 % assise sur le montant de la réserve spéciale des plus-values à long terme instaurées par la loi de finance rectificative pour 2004 a été comptabilisée en charge d’impôt pour un montant de 1 394 K€ dans les comptes de l’exercice 2004 pour sa partie obligatoire.

3.6. Principaux retraitements et éliminations. — Les retraitements significatifs nécessaires à l’harmonisation des méthodes d’évaluation des sociétés consolidées ont été effectués.
Peuvent être jugés significatifs, les retraitements atteignant les seuils suivants :
— 1 % des capitaux propres et 0,5 % du total de bilan ;
— 1 % du résultat net et 0,5 % des produits et 1 % des charges.
L’effet sur le bilan et sur le compte de résultat consolidés des opérations internes au groupe régional est éliminé, et particulièrement les opérations relatives aux comptes courants bloqués des caisses locales, ainsi que les intérêts aux parts versés par la Caisse régionale aux caisses locales qui lui sont affiliées.
Les plus-values provenant de cessions d’actifs entre les entreprises consolidées sont éliminées, dans la mesure où elles sont significatives (> 80 K€) ; l’actif est ramené à la valeur historique du groupe. Les moins-values qui apparaissent justifiées sont maintenues et les plus-values résultant de cessions d’actifs à des prix de référence dont la détermination est externe au groupe peuvent ne pas être éliminées si elles ne sont pas significatives.
Les mêmes dispositions s’appliquent aux opérations de restructurations internes au champ de la consolidation.
Toutefois, en cas de fusion ou d’apport d’actifs relatifs à l’ensemble d’un secteur d’activité, les écarts peuvent être maintenus en comptabilité après l’accord préalable de la Commission bancaire.
Retraitement des non-valeurs : Les frais d’émission, d’augmentation de capital ainsi que les frais d’établissement constituent pour leur intégralité une charge de l’exercice.
Les provisions réglementées sont, après application éventuelle de l’imposition différée, reprises aux comptes de réserves ou de résultat en fonction de leur origine.
Les provisions fiscalement réglementées sont éliminées par réincorporation au crédit des réserves ou du compte de résultat.
Ces provisions étant fiscalement déductibles, l’impact de leur élimination sur l’imposition différée est pris en compte par la constatation d’un impôt différé passif.
En matière d’indemnités de départ à la retraite, une provision complémentaire est dotée en consolidation, pour couvrir l’intégralité des engagements futurs (le cas échéant).
En matière d’amortissements, les amortissements dégressifs sont maintenus dans les comptes consolidés lorsqu’ils correspondent à une dépréciation économiquement justifiée.

3.7. Impôts différés :
3.7.1. Principes généraux : Les différences temporaires résultant du décalage entre l’imposition (ou la déduction) d’une opération et l’exercice de rattachement comptable ont été dégagées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation. Les flux de l’exercice ont été enregistrés en compte de résultat, selon la méthode du report variable.
En application de la règle de prudence, les déficits reportables ne sont pas retenus dans le calcul de l’impôt différé, sauf circonstances constituant une très forte probabilité d’imputation sur des bénéfices fiscaux futurs.
Le taux d’imposition différée appliqué intègre la contribution additionnelle prévue par la loi de finance rectificative pour 1995, dont le taux a été ramené de 10 % à 6 % au titre de l’exercice 2001, à 3 % au titre des exercices 2002 à 2004, à 1,5 % pour l’exercice 2005, puis supprimé à compter de l’exercice 2006.
Le taux d’imposition intègre également la contribution sociale sur les bénéfices mise en place par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2000, égale à 3,3 % de l’impôt brut diminué d’un abattement de 763 000 €.
Le taux d’imposition différée applicable au titre de l’exercice 2004 s’établit par conséquent à 34,33 %, à 33,83 % au titre de l’exercice 2005, et à 33,33 % au titre des exercices 2006 et suivants, auxquels s’ajoute un taux de 3,3 % pour la partie de l’impôt brut excédant 763 000 €.
Le taux d’imposition réduit sur les plus-values à long terme intègre également la contribution additionnelle prévue par la loi de finances rectificative pour 1995 et sa diminution progressive prévue par la loi de finances pour 2005. Il intègre également la contribution sociale sur les bénéfices mise en place par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2000. Enfin, il prend en compte la diminution progressive du taux d’imposition instituée par la loi de finances rectificative pour 2004.
Le taux d’imposition différée sur les plus-values à long terme applicable au titre de l’exercice 2004 s’établit par conséquent à 20,20 %, à 15,72 % au titre de l’exercice 2005, 8,26 % au titre de l’exercice 2006 et à 0 % au titre des exercices 2007 et suivants.
Les actifs et passifs d’impôt différé sont actualisés lorsque les effets de l’actualisation sont significatifs et qu’un échéancier fiable de reversement peut être établi.
Il n’y a pas lieu d’actualiser l’impôt différé calculé sur une différence temporaire engendrée par une opération comptabilisée pour une valeur déjà actualisée, par exemple sur les provisions pour retraites.
En cas d’actualisation des impôts différés, il convient d’indiquer la méthode et le taux d’actualisation ainsi que l’impact de l’actualisation sur les actifs et passifs d’impôt différé.
Le net d’impôt différé figure à l’actif ou au passif du bilan à la rubrique « Comptes de régularisation et divers ».
3.7.2. Principaux éléments : Les principaux éléments constitutifs de la fiscalité différée sont :
— Concernant les impôts différés passifs : les provisions déductibles à caractère de réserve, les résultats et les subventions à amortir ;
— Concernant les impôts différés actifs : les dotations aux amortissements et provisions déductibles ultérieurement, ainsi que les impôts payés par avance sur les plus-values latentes constatées sur les OPCVM. Concernant ce dernier point, l’impôt différé actif a été calculé en prenant pour référence le dernier taux d’impôt voté, applicable au 31 décembre 2004, et non celui constaté lors de l’imposition de la plus-value latente.
3.7.3. Impôt de distribution : La charge d’impôt différé liée aux distributions de dividendes intra-groupe connues à la date d’arrêté, bénéficie principalement du régime des sociétés-mères et filiales et porte sur des montants non significatifs ; elle n’est donc pas constatée.
Aucune provision n’est constituée dans les comptes consolidés pour les impôts dus sur la distribution des réserves des filiales et participations, celles-ci étant considérées comme investies de manière permanente, et ne donnant pas lieu à distribution.

3.8. Crédit-bail chez le locataire. — En application du principe de prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique et conformément aux principes de consolidation, les contrats de crédit-bail, font l’objet d’un retraitement qui conduit à la comptabilisation comme s’ils avaient été acquis à crédit.
Dans le compte de résultat, la dotation théorique aux amortissements (celle qui aurait été constatée si le bien avait été acquis) ainsi que les charges financières (liées au financement du crédit) sont substituées aux loyers enregistrés.
Ce même principe s’applique aux contrats de location financière de longue durée.
Au titre de l’exercice 2004, l’application de ces principes a conduit à un retraitement dans les comptes de 575 K€.

Note 4. – Détail du périmètre de consolidation.

Caisses locales :

— Département des Alpes de Haute-Provence :

Périmètre de consolidation

Adresses

Président

Canton de Banon

BP 8, 04150 Banon

A. Cassan

Barcelonnette

Avenue de la Libération,
04400 Barcelonnette

J.P. Manuel

Carrefour Bléone Durance

Saint-Jean, 04160 Château-Arnoux

J.Y. Arnaud

Digne

7, boulevard Thiers,
04000 Digne-les-Bains

P.C. Auzet

Entrevaux

Place Louis Moreau, 04320 Entrevaux

G. Michel

Canton de Forcalquier

Boulevard des Martyrs de la Résistance,
04300 Forcalquier

F. Meyer

Gréoux-les-Bains

Avenue des Marronniers,
04800 Gréoux-les-Bains

A. Vidal

Hautes Vallées Asse et Verdon

Route de Nice, 04170 Saint-André

E. Galfard

Manosque

Parc de Drouille, allée Alphonse Daudet,
04100 Manosque

O. Girard

Les Mées - Oraison - Peyruis

Allée Arthur Gouin, 04700 Oraison

A. Pinatel

Pays de Sisteron, La Motte Turriers

2, rue des Cordeliers, 04200 Sisteron

A. Maurel

Duyes-Bléone

Centre affaire Croix du Sud,
quartier Saint Christophe,
04000 Digne-les-Bains

E. Esmiol

Reillanne

Rue du Docteur Martel, 04110 Reillanne

J.P. Aillaud

Riez

11, allée Louis Gardiol, 04500 Riez

J. Sanchiz

Saint-Etienne-les-Orgues

Rue Grande,
04230 Saint-Etienne-les-Orgues

M. Milesi

Seyne-les-Alpes

Lot. du Docteur Jaubert,
04140 Seyne-les-Alpes

A. Michel

Valensole

Avenue Segond, 04210 Valensole

J.L. Gorde

CL Développement 04

422, avenue du Maréchal Juin,
04101 Manosque Cedex

R. Rousset

CL CAM VD 04

422, avenue du Maréchal Juin,
04101 Manosque Cedex

R. Rousset

— Département des Alpes-Maritimes :

Périmètre de consolidation

Adresses

Président

Antibes

2, avenue Robert Soleau, 06600 Antibes

J.P. Gros

Cagnes-sur-Mer

29, avenue de la Gare,
06800 Cagnes-sur-Mer

M. Santinelli

Contes

13, place Jean Allardi, 06390 Contes

M. Paganello

Gilette

Rue de la Poste, 06830 Gilette

F. Rostan

Guillaumes

Place de Provence, 06470 Guillaumes

C.A. Ginesy

La Tinee

Avenue des Blavets,
06420 Saint-Sauveur/Tinee

R. Maria

La Vésubie

11, avenue Corniglion Molinier,
06450 Roquebillière

J.L. Bonaud

L’Escarène

1, Route nationale, 06440 Blausasc

G. Auda

Levens

12, avenue Docteur Faraut,
06670 Levens

A. Ferrando

Menton

2, rue Trenca, 06500 Menton

F. Mazet

Nice

8, avenue Félix Faure, 06000 Nice

A. Acchiardi

Pays de Grasse

10, route du Plan, 06130 Grasse

J. Federzoni

Puget-Théniers

Place A. Conil, 06260 Puget-Théniers

C. Meyffret

Saint-Auban

10, route du Plan, 06850 Saint-Auban

S. Buttelli

Saint-Laurent-du-Var

264, avenue du Général Leclerc,
06700 Saint-Laurent-du-Var

A. Abrigo

Sospel/Breil

Rue Cabraïa, 06380 Sospel

D. Bernardi

Tende

3, avenue du 16 septembre 1947,
06430 Tende

M. Albesiano

Vallée de la Siagne

145, avenue de Grasse, 06580 Pegomas

P. Lefèvre

Vence

12, avenue Henri Isnard, 06140 Vence

G. Auda

CAPDEAM

111, avenue E. Dechame, BP 250,
06708 Saint-Laurent-du-Var Cedex

M. Beraudo

CL CAM VD AM

111, avenue E. Dechame, BP 250,
06708 Saint-Laurent-du-Var Cedex

G. Auda

— Département du Var :

Périmètre de consolidation

Adresses

Président

Barjols

Boulevard Grisolle, 83670 Barjols

R. Bagarre

Le Beausset

Place Général-de-Gaulle,
83330 Le Beausset

A. Samat

Bormes les Mimosas

Immeuble Santa Cruz, bâtiment A,
avenue des Ilaires, 83980 Le Lavandou

M. Audibert

Bresque Verdon

Boulevard Clemenceau, 83630 Aups

P. Lambert

La Crau

Rue Renaude, 83260 La Crau

J.P. Siegwald

Draguignan

Centre Hermès, rue de la République,
83300 Draguignan

R. Bagarre

Fayence

Boulevard des Tourrettes,
83440 Fayence

G. Bottero

Fréjus

Boulevard de la Mer, 83600 Fréjus

E. Jaubert

Hyères

7, rue du Général-de-Gaulle,
83400 Hyères

R. Caranta

Le Luc

Rue Pierre Gaudin, 83340 Le Luc-en-Provence

R. Fermier

Baies du Soleil

Place Paul Lemoyne, 83190 Ollioules

N. Pagni

Saint-Tropez

Place des Lices, 83990 Saint-Tropez

E. Schreiner

Sollies-Pont

Immeuble Le Moulin,
83210 Sollies-Pont

J. Carvin

Toulon

11, avenue Colbert, 83000 Toulon

D. Di Placido

Lorgues

23, boulevard Clemenceau,
83510 Lorgues

W. Roger

L’Aurélienne

2, rue Mirabeau, 83470 Saint-Maximin

H. Lieutier

Les Vallées d’Argens

Rue Maréchal Foch, 83570 Carces

C. Sebon

Golfe et Maures

Place de la Mairie, 83310 Cogolin

C. Moutte

Cuers Puget Ville

Place de la Convention, 83390 Cuers

G. Massel

Caramy Issole

13, boulevard Saint-Louis,
83170 Brignoles

R. Humbert

CL Développement 83

Avenue Paul Arène, Les Négadis,
83000 Draguignan

P. Mortini

CL CAM VD 83

Avenue Paul Arène, Les Négadis,
83000 Draguignan

R. Humbert

Périmètre de consolidation

Méthode de consolidation

% de contrôle

% d’intérêt

31/12/04

31/12/03

31/12/04

31/12/03

Liste de filiales et participations consolidées :

Sofipaca

Intégration proportionnelle

48,98 %

48,98 %

48,98 %

48,98 %

Gestimocam

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

Patrimocam

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

Patrimo II

Intégration globale

100 %

100 %

100 %

100 %

Note 5. – Créances sur les établissements de crédit - Analyse par durée résiduelle.
(En milliers d’euros.)

Créances

< 3 mois

> 3 mois < 1 an

> 1 an < 5 ans

> 5 ans

Total en principal

Créances rattachées

Total 2004

Etablissements de crédit :

Comptes et prêts :

A vue

87 590

87 590

72

87 662

A terme

43 265

40 188

4 150

1 603

89 206

457

89 663

Valeurs reçues en pension

Titres reçus en pension livrée

Prêts subordonnés

9 595

9 595

162

9 757

Total

130 855

40 188

4 150

11 198

186 391

691

187 082

Provisions

0

0

0

0

0

0

Valeurs nettes au bilan

187 082

Opérations internes au Crédit agricole :

Comptes ordinaires

226 001

226 001

676

226 677

Comptes et avances à terme

277 827

261 018

574 163

202 664

1 315 672

21 842

1 337 514

Total

503 828

261 018

574 163

202 664

1 541 673

22 518

1 564 191

Provisions

0

Valeurs nettes au bilan

1 564 191

Les prêts subordonnés et participatifs consentis aux établissements de crédit s’élèvent à 91 995 K€.
Les titres subordonnés en portefeuille s’élèvent à 33 447 K€.

Note 6. – Provisions pour risques et charges.

(En milliers d’euros)

Solde au 31/12/03

Dotations

Reprises utilisées

Reprises non utilisées

Autres mouvements

Solde au 31/12/04

Provisions pour indemnités de départ à la retraite, congés de fin de carrières et pré-retraites (avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies)

1 242

0

– 7 273

0

7 475

1 444

Provisions pour risques d’exécution des engagements par signature

1 118

314

0

– 16

0

1 416

Provisions pour risques fiscaux (1)

210

0

0

0

0

210

Provisions pour risques de crédit

11 651

7 202

– 3 023

15 830

Provisions pour mise au rebut de l’ancien système informatique

705

705

Provisions pour restructurations (2)

350

200

– 400

– 100

50

Provisions pour litiges et garanties de passif

18 381

1 956

– 152

– 467

– 13 032

6 686

Provisions sur participations

85

– 6

79

Amortissements dérogatoires

515

87

602

Autres provisions pour risques et charges (3)

2 728

10 805

– 1 335

– 1 147

13 032

24 083

Valeurs au bilan

36 985

20 564

– 12 183

– 1 736

7 475

51 105

(1) Provisions couvrant des redressements fiscaux déjà notifiés.

(2) Primes de départ GIE Informatique.

(3) Y compris les provisions pour risques opérationnels. Cette provision est destinée à couvrir les risques d’insuffisance de conception, d’organisation et de mise en œuvre des procédures d’enregistrement dans le système comptable et plus généralement dans les systèmes d’information de l’ensemble des événements relatifs aux opérations de l’établissement. Ces risques, qui se révèlent significatifs, notamment pour les traitements inhérents aux moyens de paiement, ont fait l’objet d’une dotation aux provisions à hauteur de 1 635 K€, portant l’encours au 31 décembre 2004, à 5,2 M€.

Note 7. – Capitaux propres consolidés.

Tableau de passage des capitaux propres sociaux 2004 au capitaux propres consolidés 2004 (en milliers d’euros) :

Entités consolidées

Comptes sociaux 31/12/04

Retraitements consolidation

Comptes consolidés 31/12/04

CRCA :

Capital

83 209

Capital CR détenu par les CL

– 62 406

20 803

Primes liées au capital

243 062

243 062

Réserves

458 012

Impôts différés provisions, résultats intra-groupe

12 804

470 816

Report à nouveau

– 7 475

– 7 475

Résultat

70 270

– 1 206

69 064

Caisses locales :

Capital

52 523

52 523

Réserves

31 813

Intérêts aux parts, impôts différés

1 202

33 015

Report à nouveau

688

688

Résultat

3 697

– 3 719

– 22

S.C.I. Gestimocam :

Capital

39 059

Capital détenu par CRCA

– 39 059

Report à nouveau

– 2 440

2 440

Réserves

– 4 709

– 4 709

Résultat

– 224

Amortissement écart d’évaluation, ID

– 50

– 274

S.N.C. Patrimocam :

Capital

1 191

Capital détenu par CRCA

– 1 191

Résultat

1 283

1 283

S.N.C. Patrimo 2 :

Capital

4 506

Capital détenu par CRCA

– 4 506

Réserves

– 595

– 595

Report à nouveau

– 595

595

Résultat

446

446

Sofipaca :

Capital

5 878

Capital détenu par CRCA

– 5 878

Primes liées au capital

1 164

– 1 164

Réserves

577

Impôts différés

186

763

Report à nouveau

24

– 24

Résultat

296

– 1

295

Capitaux propres sociaux

986 276

Capitaux propres consolidés

879 683

— Capitaux propres (Part du groupe) :

(En milliers d’euros)

Capital

Primes
et réserves
(1) (2)

Ecarts conversion/réévaluation

Résultat

Total des capitaux propres

Solde au 31 décembre 2002

77 109

632 838

55 505

765 452

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2002

– 6 313

– 6 313

Variation de capital

– 2 788

– 2 788

Variation des primes et réserves

Affectation du résultat 2002

55 505

– 55 505

Report à nouveau débiteurs

Résultat de l’exercice 2003

64 391

64 391

Autres variations

Solde au 31 décembre 2003

74 321

682 030

64 391

820 742

Dividendes ou intérêts aux parts sociales versés au titre de 2003

– 6 028

– 6 028

Variation de capital

– 995

– 995

Variation des primes et réserves

Affectation du résultat 2003

64 391

– 64 391

Report à nouveau débiteurs

– 4 828

– 4 828

Résultat de l’exercice 2004

70 792

70 792

Autres variations

Solde au 31 décembre 2004

73 326

735 565

70 792

879 683

(1) Dont 145 158 K€ de primes d’émission, dont 97 904 K€ de primes de fusion.

(2) Dont 20 802 K€ d’émission de certificats coopératifs d’associés souscrits par Crédit agricole S.A.

Note 8. – Coût du risque.

(En milliers d’euros)

Montant
2004

Montant
2003

Dotations aux provisions

67 617

46 960

Provisions sur créances douteuses

57 284

35 241

Autres provisions

10 333

11 719

Reprises de provisions

– 54 404

– 46 917

Reprises de provisions sur créances douteuses

– 53 090

– 43 731

Autres reprises de provisions

– 1 314

– 3 186

Variation des provisions

13 213

43

Pertes sur créances irrécouvrables non provisionnées

3 137

3 774

Pertes sur créances irrécouvrables provisionnées

10 734

22 628

Récupérations sur créances amorties

– 1 149

– 1 007

Coût du risque

25 935

25 438

Note 9. – Impôt sur les bénéfices.

(En milliers d’euros)

2004

2003

Charge d’impôt courant de l’exercice

– 36 002

– 34 903

Charge ou produit d’impôt différé de l’exercice

2 214

1 267

Impôt sur les bénéfices

– 33 788

– 33 636

Note 10. – Engagements sociaux : avantages postérieurs à l’emploi, régimes à prestations définies.

Définitions :
— Les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi : désignent les accords formalisés ou non formalisés en vertu desquels une entreprise verse des avantages postérieurs à l’emploi à un ou plusieurs membres de son personnel ;
— Les régimes à prestations définies : désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi autres que les régimes à cotisations définies ;
— Les régimes à cotisations définies : désignent les régimes d’avantages postérieurs à l’emploi en vertu desquels une entreprise verse des cotisations définies à une entité distincte (un fonds) et n’aura aucune obligation juridique ou implicite, de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pendant l’exercice et les exercices antérieurs.

— Variations de la dette actuarielle :

(En milliers d’euros)

2004

Dette actuarielle au 31 décembre 2003

28 577

Coût des services rendus sur la période

1 299

Effet de l’actualisation

1 436

Cotisations de l’employé

0

Modification/Réduction/Liquidation de plan

0

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

0

Indemnités de cessation d’activité

0

Prestations versées

– 648

(Gains)/Pertes actuariels

572

Dette actuarielle au 31 décembre 2004

31 236

— Détail de la charge comptabilisée au compte de résultat :

(En milliers d’euros)

2004

Coût des services rendus sur l’exercice

1 299

Effet de l’actualisation

1 436

Rendement attendu des actifs sur la période

– 846

Amortissement du coût des services passés

813

Autres gains ou pertes

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

2 702

— Variations de juste valeur des actifs des régimes :

(En milliers d’euros)

2004

Juste valeur des actifs/Droits à remboursement au 31 décembre 2003

21 557

Rendement attendu des actifs

846

Gains/(Pertes) actuariels sur les actifs du régime

– 241

Cotisations de l’employeur

9 975

Cotisations de l’employé

Modification/Réduction/Liquidation de plan

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

– 159

Indemnités de cessation d’activité

Prestations versées

– 648

Juste valeur des actifs/Droits à remboursement au 31 décembre 2004

31 330

— Variations de la provision :

(En milliers d’euros)

2004

(Provisions)/Actifs au 31 décembre 2003

– 7 020

Cotisations de l’employeur

9 975

Acquisition, cession (modification périmètre consolidation)

– 159

Paiements directs de l’employeur

0

Charge nette comptabilisée au compte de résultat

– 2 702

(Provisions)/Actif au 31 décembre 2004

94

N.B. : L’impact du changement de méthode relatif aux régimes à prestations définies a été imputé au report à nouveau à l’ouverture de l’exercice pour un montant débiteur de 7 273 K€.

Rendement des actifs des régimes. — Les rendements des actifs du régime de situent à 4,25 % ou 4,30 %, selon le type de contrat.

Hypothèses actuarielles utilisées. — Les taux d’actualisation utilisés se situent entre 4,65 % et 5,35 % selon le type de contrat.

Note 11. – Opérations sur instruments financiers à terme.

Encours notionnels par durée résiduelle :

(En milliers d’euros)

Total

Dont opérations effectuées
de gré à gré

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

< 1 an

De 1 à 5 ans

> 5 ans

Swaps de taux d’intérêt

5 008

633 736

683 753

5 008

633 736

683 753

Swaps de devises

Caps, floors, collars

1 677

1 677

Sous-total

5 008

635 413

683 753

5 008

635 413

683 753

Opérations de change à terme

6 895

6 895

Total général

11 903

635 413

683 753

11 903

635 413

683 753

Note 11.1. Information sur les swaps :

— Ventilation des contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises (en milliers d’euros) :

Contrats d’échange de taux d’intérêt et de devises

Position ouverte isolée

Micro-couverture

Macro-couverture

Contrats d’échange de taux

5 007

7 500

1 309 989

Note 12. – Publicité des honoraires de commissaires aux comptes.

Collège des commissaires aux comptes de la Caisse régionale de crédit agricole Provence-Côte-d’Azur :

(En milliers d’euros)

Ernst
& Young

En %

KPMG

En %

Audit :

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés (1)

95

93 %

66

90 %

Missions accessoires

7

7 %

7

10 %

Sous-total

102

100 %

73

100 %

Autres prestations :

Juridique, fiscal et social

Technologie de l’information

Audit interne

Autres : à préciser si > à 10 % des honoraires d’audit

Total

102

100 %

73

100 %

IV. — Rapport des commissaires aux comptes
sur les comptes consolidés.

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la Caisse régionale de crédit agricole mutuel de Provence-Côte-d’Azur relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2004, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes.

I. Opinion sur les comptes consolidés. — Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 3 de l’annexe concernant les changements de méthodes comptables intervenus en 2004 :
— Le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2004 du règlement CRC 2002-10 du 12 décembre 2002 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;
— Le changement de méthode résultant de l’application à compter du 1er janvier 2004 de la recommandation 2003-R-01 du 1er avril 2003 relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des engagements de retraite et avantages similaires.

II. Justification des appréciations. — En application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants :
1. Changements de méthodes comptables : Ainsi qu’il est mentionné dans la note 3 de l’annexe, des changements comptables sont intervenus au cours de l’exercice clos le 31 décembre 2004. Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes suivis par votre caisse, nous nous sommes assurés de la correcte prise en compte de ces changements et de la présentation qui en a été faite.
2. Estimations comptables : Comme indiqué dans la note 2.1. de l’annexe, la Caisse régionale constitue des provisions pour couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons revu les processus mis en place par la direction pour identifier et évaluer ces risques, et leur couverture par des provisions à l’actif ou au passif du bilan.
Comme indiqué dans la note 2.3. de l’annexe, la Caisse régionale procède à des estimations comptables significatives portant notamment sur la valorisation des titres de participation. Nous avons revu les hypothèses retenues, la cohérence des méthodes et les évaluations qui justifient les estimations comptables retenues.
Nous nous sommes assurés du caractère raisonnable des estimations qui ont été faites par la direction.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion sans réserve, exprimée dans la première partie de ce rapport.

III. Vérification spécifique. — Par ailleurs, nous avons également procédé, conformément aux normes professionnelles applicables en France, à la vérification des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Paris-La Défense et Lyon, le 16 mars 2005.
Les commissaires aux comptes :
KPMG Audit :
pascal brouard.
Ernst & Young Audit :
philippe duchêne.

C. — Rapports de gestion.

Les rapports de gestion sur les comptes sociaux et consolidés sont tenus à la disposition du public au siège social.






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